ELLE Belgique - Magazine FR - Summer 2020

BELGIQUE

J’ACHÈTE BELGE

NOTRE GUIDE PRATIQUE

® BELGIQUE - L’ ÉTÉ 2020 MENSUEL 5,90€

DUA LIPA

« NOUS NE PRENDRONS PLUS LES CHOSES POUR ACQUISES »

LA CÔTE LES ARDENNES ANVERS ET LIÈGE LES PLUS COOL ENDROITS SONT À DEUX PAS

LES HOT SPOTS DES CRÉATEURS

QUEL AVENIR POUR LES ÉCOLES DE MODE ?

LE VAN

TRIP DES NOUVEAUX NOMADES

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The Last of Us™ Part II © 2020 Sony Interactive Entertainment LLC. Published by Sony Interactive Entertainment Europe. Created and developed by Naughty Dog, LLC “The Last of Us” is a trademark or a registered trademark of Sony Interactive Entertainment Europe. All rights reserved.

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L’avenir de l’évasion est-il local ? Et si la crise du Covid était l’occasion de réinventer le mot « vacances » ? Un doux mélange de conscience écologique, d’économie et de flemme.

PAS PLUS LOIN QUE LE BOUT DE SON NEZ

Céline Pécheux celinepecheux

PRESSE

Couper avec son quotidien, changer de routine, quitter le nid pour mieux le retrouver ensuite...

Les vacances, c’est ça ! Du coup, on n’a pas forcément l’habitude de les envisager si proches de chez soi. Crise oblige, on va donc devoir faire preuve de créativité, repenser notre idée de l’ailleurs, trouver l’exotisme là où on ne l’attend pas. Les Caraïbes ? Plutôt les plages sauvages de Cadzand. Les steppes mongoles ? L’Ardenne et ses immenses plaines forestières n’ont rien à leur envier. Liège, elle, sera notre Brooklyn made in Belgique. L’art de s’évader sans faire des kilomètres porte un nom, un mot-valise anglais, comme toute mode qui se respecte : le « staycation ». Contraction de « stay » (rester) et de « vacation » (vacances), le néologisme est né en 2008, au moment de la crise financière aux États-Unis. À l’époque, par manque de moyens, de nombreux Américains revoient à la baisse leur budget vacances. La crise passée, une nouvelle façon de voyager a perduré, un slow travel appelant à explorer un ailleurs proche de son lieu de résidence. Du coup, les locaux se transforment en touristes d’une journée, d’un week-end ou d’une semaine, les villes et les régions promettent des microaventures à portée de transports en commun ou de vélo (en tout cas sans passer par la case avion) et les hôtels deviennent des destinations dépaysantes à eux seuls, l’occasion de découvrir un quartier, des commerçants, de nouveaux voisins, le boulanger du coin... À Oedelem, on loue le Château Ten Torre pour vivre en famille dans un conte des mille et une nuits. Au Domaine de Ronchinne dans le Condroz, on vient avant tout pour l’expérience d’une nuit en cabane, en pleine nature et en moyenne à moins de 100 kilomètres de notre lit habituel. Être plus voyageur que touriste, avoir un œil neuf sur son environnement proche, se fabriquer des souvenirs en se réappropriant un lieu familier, réinventer le voyage sans bouger ou presque, c’est ça qu’on vous propose dans ces pages ! Chacun y trouvera l’occasion de sourire, de s’y perdre et de voir filer à vitesse grand V ses congés.

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RÉDACTRICE EN CHEF

GRAPHISTE WEB

Marie Guérin, Marie.Guerin@elle.be @marie_elle_be

Rosalie Bartolotti, rba@elle.be

PHOTOGRAPHES/VIDÉASTES

DIRECTRICE ARTISTIQUE

Justin Paquay, jpa@elle.be

Iris Rombouts, iro@elle.be @imageboulevard

@paqju

CELLULE WEB

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION & ICONO Sarah Huyberechts, shu@elle.be

EDITING

@rosaalieeb

Juliette Debruxelles, jdb@elle.be

@juliettedebxl

MODE

Responsable : Marie Guérin, Marie.Guerin@elle.be Elisabeth Clauss, ecl@elle.be @elisabethclauss

BEAUTÉ

Responsable : Marie-Noëlle Vekemans, mnv@elle.be Malvine Sevrin, mse@elle.be

LIFESTYLE

Responsable : Céline Pécheux, cpe@elle.be Eloïse Pirard, epi@elle.be @prd_eloise

SOCIÉTÉ

Front-end developer : Elodie Buski; elodie@editionventures.be @hellonelo Back-end developer : Paul Ansay; paul@editionventures.be Trafic Manager SEO : Kevin Tossavi; kto@editionventures.be, @keto_onig

SALES DIRECTOR

CULTURE

Eloïse Pirard, epi@elle.be

GRAPHISTES

Leen Hendrickx, lhe@elle.be @l1hendrickx Florence Collard, fco@elle.be @florencecollard

TRAITEMENT DE L’IMAGE Walter Vleugels, wvl@elle.be

@walt_wings

TRADUCTION Virginie Dupont

ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO

Natacha Arnoult, Francis Boesmans, Alicia Burke, Aurélie Cauchie, Charlotte Deffe, Barbara De Munnynck, Marieke De Pauw, Denisa Dvoráková, Nathalie Evrard, Xavi Gordo, Zoey Grossman, Valéry Guedes, Alice Herman, Matt Jones, Adnane Kabaj, Pia Léonie Knoll, Stephen Mattues, Marie Morelle, Andreas Ortner, Tom Schrimacher, Joli Stepien, Kim Theylaert, Matus Toth, Isabelle Vander Heyde, Jolien Vanhoof, Charles Varenne, Boris Volek, Lizzie Widdicombe

DIRECTEUR FINANCIER Thierry Lorain

EDITION VENTURES WOMAN CEO Bernard de Wasseige

CREATIVE SALES MANAGERS

FINITIONS IBW, Oostkamp

Johanna Webb, jwe@editionventures.be Kelly Gielis, kgi@editionventures.be Sarah Azagra Soria, saz@editionventures.be Alexia Neefs, alexia.neefs@editionventures.be Valérie Decallonne, vdc@editionventures.be Nathalie Fisse, nfi@editionventures.be

ABONNEMENT

PRINT PRODUCTION COORDINATOR

TRADEMARK NOTICE

CREATIVE SOLUTIONS LAB

Lore Mosselmans (Campaign manager) lmo@editionventures.be Ann-Sofie Van Severen (Campaign coordinator) avs@editionventures.be Charlette Louis (Campaign coordinator) charlette@editionventures.be Pauline De Witte (Campaign coordinator) pdw@editionventures.be

MATÉRIEL PUBLICITAIRE EVENT

Geoffrey Favier

DIRECTEUR GÉNÉRAL Didier Henet

IMPRIMERIE Quad/Graphics

Valérie De Jonghe, vdj@editionventures

CORRECTEUR

CEO Bernard de Wasseige

Philippe De Jonghe, pdj@editionventures.be

Amélie Eeckman, aee@editionventures.be

Responsable : Elisabeth Debourse, edb@elle.be @elisabethdbrs

EDITION VENTURES

Florian de Wasseige (Project Manager) fdw@editionventures.be Ondine Scohier (Event Coordinator) osc@editionventures.be

PRODUCTION

Business Team Corporation Michel Vanderstocken/Isabelle Matthys

IT-MANAGER Dominique Remy (alpha-chrome)

DISTRIBUTION AMP Par téléphone +32 (0)2 556 41 40 de 8 h à 16 h 30 / du lundi au vendredi par courrier AMP - viapress.be, Route de Lennik 451, 1070 Bruxelles. Par mail info @ viapress.be ELLE® is used under license from the trademark owner, Hachette Filipacchi Presse, a subsidiary of Lagardère SCA.

LAGARDÈRE NEWS

CEO - Constance Benque CEO ELLE International Licenses - François Coruzzi SVP/International Director of ELLE - Valeria Bessolo Llopiz SVP/Director of International Media Licenses, Digital Development & Syndication - Mickael Berret ELLE International Productions- Fashion Editor, Charlotte Deffe Beauty & Celebrity Editor, Virginie Dolata ELLE Brand Management – Marketing Manager, Morgane ROHÉE Editorial Manager, Trish NAGY TRAVIESO / Graphic Design Manager, Marine LE BRIS Deputy Syndication Team Manager - Marion Magis Syndication Coordinator - Sylvia Pelc Copyrights Manager - Séverine Laporte Senior Digital Project Manager - Moda Zere ellearoundtheworld.com

INTERNATIONAL AD SALES HOUSE : LAGARDÈRE GLOBAL ADVERTISING CEO SVP/International Advertising – Julian Daniel ELLE Belgique est publié 12 fois l’an par Edition Ventures Woman

RÉDACTRICE EN CHEF ELLE.BE Marie-Noëlle Vekemans, mnv@elle.be @maryvekemans

COORDINATRICE ELLE.BE Jessica Fine, jfi@editionventures.be

@jessicafine1

RÉDACTION ELLE BELGIQUE 431 D CHAUSSÉE DE LOUVAIN, 1380 LASNE - E-MAIL : INFO@ELLE.BE

Ligne info lectrices : Vous avez des questions concernant nos reportages, actions ou concours ? Contactez-nous entre 9 h et 12 h au 02 379 29 90 La transmission de documents et informations à la rédaction du ELLE Magazine Belgique – S.A. Edition Ventures inclut l’autorisation de l’auteur quant à leu libre utilisation voire publication. Les marques, les prix et les adresses publiés dans le ELLE Belgique n’engagent en aucune manière celui-ci et ne sont annoncés qu’à titre indicatif sans vérification préalable de leur contenu par le ELLE. La reproduction, même partielle, de tous les articles, photographies, dessins, modèles et illustrations du ELLE Belgique est interdite tout comme celle des créations d’artistes publiées dans le ELLE et ce, même si ceux-ci sont publiés à titre de publicité.

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sommaire

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22 VACANCES EN BELGIQUE 40 « J'achète belge » : le guide pratique de la mode locale.

48 Balade artistique dans les rues d'Anvers.

56 Good Luik : Liège en version inédite.

74 Hotspots des créateurs : quels sont les endroits inédits de Glenn Martens, Édouard Vermeulen, Jean-Paul Lespagnard en Belgique ?

129 La Côte nostalgique : nos meilleures adresses à Knokke, Ostende et Bruges.

134 Van life : le trip des nouveaux nomades.

138 Sport en plein air en Ardenne.

150 Atzukan : une expérience japonaise inédite... à Bruxelles.

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MODE 70 Le défi des écoles : La Cambre et l'Académie d'Anvers nous parlent d'avenir.

84 Cartier Women's Initiative : quand les femmes changent le monde.

89 Édito mode : on met les voiles ! Laissez-vous emporter par les robes légères de l'été.

100 Édito mode: l'été en ville. Nos meilleurs looks pour battre le pavé.

108 Shopping : nos meilleurs maillots côté cour et côté jardin.

REPORTAGES 22 Dua Lipa prend du recul : « Notre monde va probablement changer à jamais. » 52 Parole d'artisane : connaissez-vous la céramiste Ann Rikkers ?

78 Game ovaires : immersion dans l'univers des gameuses.

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122 BEAUTÉ

LIFESTYLE 38 Nos livres de l'été nous font voyager.

67 Quiz : à quel amour de vacances échapperez-vous cet été ?

142 Recettes au soleil : nos meilleurs plats caliente !

152 Portrait : Dian Fossey, furie dans la brume.

160 Sexo : quels sont les sex-toys de légende ?

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COVER

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Photo : Matúš Tóth Stylisme : Boris Volek Mannequin : Denisa Dvoráková Maquillage et coiffure : Hristina Georgievska @The Grown Alchemist Production : Ivona Petružálková

MATUS TOTH, TEDDY VERNEUIL, PRESSE

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113 Gare au soleil ! Nos meilleurs conseils.

124 Focus beauté : ce qu'il faut savoir pour cet été.

128 Interview : Fran Summers, la nouvelle it-girl.

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L'ÉTÉ EN IMMERSION Nous n'allons pas vivre des vacances comme les autres, mais on compte bien en profiter pleinement !

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Coordination Eloïse Pirard & Iris Rombouts

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COUCHER DE SOLEIL

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COCKTAIL

COUCHER DE SOLEIL On est ce qu’on boit. Quoi de plus évadant qu’un couché de soleil dans son verre, pour un apéro en terrasse ? On se laisse emporter par les variations de couleurs.

INGRÉDIENTS : rosé - citron - deux cuillères à soupe de sucre - feuilles de menthe - glace pilée - eau pétillante Spa rouge COMMENT FAIRE ? Placez les feuilles de menthe et deux rondelles de citron vert dans un verre de forme ovale. Écrasez la menthe et le citron vert avec un pilon. Ajoutez encore deux quartiers de citron vert et deux cuillères à soupe de sucre et écrasez à nouveau. Remplissez ensuite le verre de glace pilée. Versez le rosé jusqu’à ce que le verre soit presque plein et ajoutez un peu d’eau pétillante. Remuez et ajoutez du sucre selon votre goût. Garnissez le cocktail avec les quartiers de citron vert restant et vous êtes prêt.e à déguster !

Gudule Winery (CityVini n.v.) - https://gudule-winery.brussels/nl/

ELLE crush

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1 Serviette de bain, Yaco bij Marie Marie, 119€. 2 Chaise de plage, Weltevree, 198 €. 3 Sac en PVC, Essentiel, 165 €. 4 Lunettes, Dior, 233,75 €. 5 Maillot échancré, Cult Gaia, 240 €. 6 Soin anticellulite Advanced body creator, Shiseido, 69,50 €. 7 Sandales, Essentiel, 95 €.

IMAXTREE, PRESSE, SHUTTERSTOCK

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NINA RICCI

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NUIT DORÉE 3

SAINT LAURENT

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COCKTAIL

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INGRÉDIENTS 10 cl de jus de pomme 5 cl d’Elixir d’Anvers - 1 citron vert.

COMMENT FAIRE ?

Mélanger l’Élixir d’Anvers et les jus de pomme et de citron vert dans un shaker.

Servir dans un verre long avec des glaçons et terminer par un zeste de citron vert.

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1 Chaîne dorée, Essentiel 75 €. 2 Bikini, Solid & Striped, 95 € (le haut) et 95 € (le bas), sur Net-a-porter.com. 3 Slip dress dorée en lurex stretch, Oserée, 320 €.

4 Huile pour le corps, Moroccanoil, 48 €. 5 Plante décorative Acrea Palm, & Klevering, 99 €. 6 Sandales en cuir, Michael Kors, 130 €. 6 Banc de jardin, Maisons du Monde 199 €.

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ÉLIXIR D’ANVERS APPLETINI

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« DESSANGE, recoiffe-moi le moral »

N OS E X PE R TS V OUS D I SE N T MERC I !

Merci d’avoir patienté pendant ces longues semaines sans toucher à votre coupe ni à votre couleur. Soyez rassuré.e.s, nos experts vous attendent avec impatience et sont prêts à vous recoiffer le moral !

Merci de franchir chaque jour les portes de nos salons, non seulement pour l’excellence de leur savoir-faire, mais également pour leur propreté irréprochable. Nos équipes s’engagent à appliquer des mesures de protection renforcées pour continuer à vous garantir une expérience de beauté unique. Piliers de la marque depuis toujours, l’hygiène et la sécurité en salon sont aujourd’hui plus que jamais notre priorité.

Découvrez nos protocoles d’hygiène sur dessange.com/fr/actualites

ARLON 6700 - 9, rue Netzer - 063/23 36 40 • BRUXELLES 1000 - 74, rue Marché aux Herbes - 02/512 16 920 • BRUXELLES 1050 - 229, av. Brugmann - 02/344 56 70 BRUXELLES 1050 - 184, av. Louise - 02/640 50 880 • BRUXELLES 1050 - 12 A, place Stéphanie - 02/512 94 72 • BRUXELLES (FORT-JACO) 1180 - 1360 A, chée de Waterloo - 02/372 97 930 HASSELT 3500 - 18, Kapelstraat - 011/22 63 11 • LIEGE 4000 - 15, Place Xavier Neujean - 04/222 22 470 • NAMUR 5000 - 52, rue de l’Ange - 081/22 46 51 WATERLOO 1410 - 348, chée de Bruxelles - 02/351 22 71

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Texte Lizzie Widdicombe Photos Zoey Grossman

LA FILLE SOLAIRE EN SOLO

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Dua Lipa étincelle et foudroie. Sur sa pochette d'album « Future Nostalgia » qu'elle a présenté en pleine pandémie corona… Sur les photos du shooting exclusif pour ELLE… Même à travers un écran lors de notre chat vidéo.

Cette fille est en feu et rien ne peut l'arrêter !

Dua Lipa tient à me montrer ses fenêtres. Ce ne sont pas exactement les siennes, puisqu’elles appartiennent aux propriétaires du Airbnb londonien dans lequel elle est actuellement en quarantaine avec son petit ami, le mannequin Anwar Hadid. C’est en fait le deuxième logement que la chanteuse de 24 ans loue depuis qu’elle a retrouvé son appartement inondé au retour d’un voyage en Australie. J’entends le rire discret d’Anwar tandis que Dua oriente l’écran de son ordinateur portable vers le plafond. Cela fait quatre mois que la pandémie du Covid-19 a éclaté, trois semaines que le RoyaumeUni et les États-Unis ont imposé aux travailleurs de secteurs considérés comme « non essentiels » de rester chez eux, et 14 jours que Dua a sorti son deuxième album, « Future Nostalgia ». C’est donc tout naturellement que cette interview se déroule via Zoom.

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« DANS MA MANIÈRE D’ÉCRIRE MA MUSIQUE, JE SUIS TOUJOURS TRÈS OUVERTE, ET JE LAISSE LIBRE COURS À MA VULNÉRABILITÉ »

Robe, Marc Jacobs.

Bracelet, De Beers

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Cuirrasse, Tom Ford.

Boucle d'oreille personnelle.

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« JE ME SUIS DIT QUE C’ÉTAIT UN SIGNE, QUE LES CHOSES DEVAIENT SE PASSER COMME ÇA »

« À Londres, il fait sombre et pluvieux la plupart du temps, mais aujourd’hui, les arbres sont en fleurs et le ciel est bleu, ce qui ne veut pas dire que la météo ne changera pas dans quelques jours. Difficile de rester positive quand il y a tant de souffrance dans le monde.

Mais la lumière du soleil pénétrant par les vitres fait du bien. La super lune rose a aussi aidé. C’est agréable de voir la Terre respirer. D’une certaine façon, tout est en pause. » Les choses ne devaient bien entendu pas se passer comme ça. Aujourd’hui, l’écrasante majorité des amateurs de culture pop connaissent la carrière de Dua Lipa. Depuis ses débuts, quand elle postait des reprises sur YouTube et SoundCloud, jusqu’à sa rencontre avec le manager de Lana Del Rey, Ben Mawson, en passant par un premier album éponyme en 2017, sur lequel figure l’accrocheur « New Rules ». Ensuite, surnommée « Dula Peep » sur internet par Wendy Williams, elle a décroché deux Grammy Awards en 2019 (meilleur nouvel artiste et meilleur enregistrement dance).

Promouvoir un album pop isolée et à distance – pour ne pas dire un deuxième album très attendu et soumis à une certaine pression – est un territoire inexploré pour tout artiste, et une voie que peu choisiraient (la crise sanitaire a poussé Lady Gaga, Haim, Alicia Keys et bien d’autres à reporter la sortie de leur disque initialement prévue au printemps), mais en fin de compte, ce n’était pas sa décision.

La préparation de la sortie prévue le 3 avril a en réalité commencé l’automne dernier avec le premier single de l’album, « Don’t Start Now », essentiellement une suite de « New Rules », qui parle de passer à autre chose et d’aller danser en club. Tout devait se terminer par un blitz médiatique au moment opportun, avec notamment un « Saturday Night Live » le 28 mars.

Des larmes sur Instagram Et puis Warner Records a été prévenu que l’album avait fuité une semaine plus tôt.

Avant ça, elle avait elle aussi envisagé un report. « Mais je pense que la fuite a en quelque sorte conforté mon choix de le sortir le 3 avril de toute façon », explique Dua. « Je me suis dit que c’était un signe, que les choses devaient se passer comme ça. Aujourd’hui, je suis reconnaissante de cette sortie. » Dua a fondu en larmes en partageant la nouvelle avec ses fans via Instagram Live, en partie à cause du climat global d’incertitude et d’anxiété, mais aussi parce qu’elle n’était toujours pas sûre que la décision de sortir son album le vendredi 27 mars au lieu du 3 avril au plus tôt était la bonne. Mais elle a exprimé l’espoir que la musique puisse apporter un peu de joie, surtout dans une période comme celle-ci. Dans le profond soupir qui a suivi, Dua semblait avoir relâché la pression des deux dernières années. Toute l’appréhension accumulée, liée autant à un effondrement redouté de tout le secteur musical qu’à la tentative de se connecter à travers son art avec les fans, dont beaucoup luttent de multiples façons. « Dans ma manière d’écrire ma musique, je suis toujours très ouverte, et je laisse libre cours à ma vulnérabilité », confie Dua au cours de notre conversation sur Zoom deux semaines plus tard. « Et j’ai le sentiment aujourd’hui que cela m’a rapprochée de mes auditeurs.

Je pense qu’il est important de parler de ses émotions et de montrer qu’on est humain. » Heureusement pour Dua (et ses fans), « Future Nostalgia » s’est avéré être exactement ce dont le monde avait besoin au moment précis où l’album est sorti : disco chatoyante, hip-hop old school, échos de grands noms de la pop de Madonna à Prince, en passant par Britney et Blondie (le morceau-titre et « Levitating » ont tous deux l’énergie incroyable de « Rapture » de Debbie Harry). C’est un patchwork d’influences, allant de la musique que ses parents – des Albanais ayant fui le Kosovo au début des années 90 – écoutaient chez eux à Londres, la ville d’adoption de la famille, aux premiers concerts auxquels Dua a assisté adolescente (Method Man, Redman, Snoop Dogg).

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Insouciance perdue L’album a également suscité des éclats de rire salutaires (beaucoup de mèmes !), mais aussi beaucoup de plaisir à travers des chansons comme « Good in Bed », qui ressemble à un mix moderne et spirituel de « Smile » de Lily Allen et de « Doo Wop (That Thing) » de Lauryn Hill. Mais sur des titres comme « Boys Will Be Boys », Dua nous sert aussi une copieuse ratatouille d’exaspération, de féminisme déchirant et de peur existentielle sur fond de politique. Sarah Hudson, une compositrice de Los Angeles qui a travaillé avec Dua sur « Levitating » et le deuxième single de l’album, « Physical », dit que ce qu’elle préfère chez l’artiste, c’est sa capacité à trouver un équilibre entre s’amuser en studio et tout donner pour son art. « C’est tout simplement un être humain adorable, authentique, intelligent et étonnant. Je pourrais sérieusement continuer à lui dire combien je l’aime toute ma vie ! » Pour « Future Nostalgia », Dua a voulu créer un son qui semble à la fois familier et neuf, mais pour certains, le titre renvoie aussi à la nostalgie d’un sentiment d’optimisme face à l’avenir, maintenant que la société se dirige clairement vers une situation bien plus désastreuse que les robots domestiques et les réacteurs dorsaux. On pourrait également établir des liens avec l’ambiguïté de notre crise actuelle : bien qu’elle semble sans précédent – un effet secondaire de la mondialisation et du changement climatique, exacerbé par l’inégalité des revenus, un système de santé défaillant et les faux pas des dirigeants nationalistes –, l’imaginaire lié à la pandémie remonte loin dans le temps, et à des termes comme « peste » et « Grande Dépression ».

Promo virtuelle La majorité de la musique de Dua suscite une certaine mélancolie, mais les rythmes sont quant à eux faits sur mesure pour TikTok. Et rien n’est plus proche de notre état collectif de dissonance cognitive que cette combinaison particulière. C’est la signature de Dua, ce qu’elle appelle la « musique dance-crying ». Et sa sortie

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Bustier, jupe et ceinture,Versace.

Boucles d'oreilles et bracelet, Harry 143 Winston.

« NOUS NOUS COMPORTERONS DIFFÉREMMENT AVEC DAME NATURE. NOUS NE PRENDRONS PAS LES CHOSES POUR ACQUISES. NOTRE MONDE VA PROBABLEMENT CHANGER À JAMAIS »

authentique et improvisée a suscité un grand engouement. Le jour de l’interview, son album s’est hissé à la première place au Royaume-Uni. « Don’t Start Now » avait déjà atteint la deuxième place du Billboard Hot 100, et les singles « Physical » et « Break My Heart » avaient également fait leur apparition dans le hit-parade.

Le succès de l’album n’a pas surpris le manager de Dua, Ben Mawson, qui est convaincu qu’il continuera à bien se vendre dans les années à venir. « La pandémie mondiale a certainement changé la donne, et nous avons été limités en matière de promotion pour cet album », explique-t-il. « Mais je suis très fier de la manière dont l’équipe s’est adaptée pour mettre en place le meilleur plan de sortie possible. » Pendant toute sa tournée de promotion virtuelle, Dua s’est maquillée et coiffée ellemême, considérant que c’est un moindre mal.

En promenant sa main sur sa tenue du jour, qui comprend une adorable chemise Ashley Williams avec des illustrations de chiens attachée à la taille, Dua admet que c’est probablement la plus habillée qu’elle ait portée récemment, car au quotidien elle enfile plutôt un pantalon de jogging et un hoodie – « Ce que je ne manquerai pas de faire après cette interview », s’amuse-t-elle.

Une pandémie n’a absolument rien de romantique, mais il est facile de nos jours d’imaginer les soirées jeux d’un couple de célébrités ou de suivre leurs promenades quotidiennes en quarantaine. C’est devenu une bouée de sauvetage à laquelle s’accrocher au milieu d’un tourbillon anxiogène. Quant à Dua et Anwar, ils ont fait essentiellement la même chose que nous tous : « On a regardé énormément de séries : “Ozark”, “Tiger King”, “The Night Of”, “The Outsider”, “Servant”. Et beaucoup de films aussi », poursuit Dua. « J’aime dresser des listes. En temps normal, ce sont des listes de restaurants et d’endroits où aller, ou bien de trucs à faire avec des amis, alors que maintenant ce sont des listes de films et de séries. » Dua et Anwar ont aussi récemment cuisiné du poulpe, un achat compulsif sur une application de la ferme à la table. « On était en train d’acheter notre poisson habituel et le poulpe est apparu sur l’écran », raconte-t-elle. Alors on s’est dit : « OK, essayons quelque chose de différent. Il s’agit de trouver des recettes différentes, d’essayer des trucs que nous n’avons jamais faits auparavant. » « Cela ne signifie pas que les dernières semaines n’ont pas été difficiles. Bien sûr, la famille d’Anwar lui manque, et nous espérons pouvoir bientôt retourner la voir », poursuit-elle.

Jusqu’il y a peu, les conversations du couple tournaient autour du moment où ils pourraient se croiser entre deux dates de concert de Dua, « mais maintenant que nous disposons de tout ce temps supplémentaire, nous en profitons au maximum », dit-elle. « Et c’est vraiment bien. Nous essayons de voir le bon côté des choses. » Une partie de cet optimisme consiste à garder espoir quant aux nouvelles perspectives qui pourraient découler de cette période de réflexion globale. « Je crois que les choses vont définitivement changer », prédit-elle à propos de l’après-pandémie. « Je pense que nous nous comporterons différemment avec Dame Nature – nous ne serons plus aussi négligents. Nous ferons sans doute preuve de davantage d’empathie et profiterons plus de chaque moment. Nous ne prendrons pas les choses pour acquises. Notre monde va probablement changer à jamais. » Si le coronavirus a bouleversé le destin de « Future Nostalgia », Dua ne souhaite pas en conserver la trace sur son prochain album. « Je n’ai pas l’impression qu’on aura envie de se souvenir de cette période », dit-elle. « Bien sûr, elle représente un moment important de l’histoire, que nous n’oublierons pas. Mais je ne sais pas si cela va influencer l’avenir de ma musique. » Comme tous les appels vidéo passés sur Zoom, la fin de celui-ci me laisse quelque peu électrisée, épuisée, et j’ai hâte de revenir à une interaction humaine normale. Qui sait quand ce sera le cas, mais en attendant, chez les fans de Dua, des dancefloors domestiques continueront à voir le jour sur sa musique. Et dans un avenir proche ou lointain, une grande fête sera organisée, avec beaucoup de monde, des lumières scintillantes et une piste de danse pleine de sueur et de boissons renversées. D’ici là, les albums de Lady Gaga, Rihanna et Haim seront probablement sortis. Mais lorsque nous fêterons tout ça, il y aura un moment où le DJ laissera tomber l’aiguille sur le groove chargé en basses de « Don’t Start Now ». La voix cristalline de Dua jaillira des baffles, des confettis flotteront dans l’air et la foule sera en délire.

STYLISME : CHARLES VARENNE. COIFFURE : PANOS PAPANDRIANOS @THE WALL GROUP. MAQUILLAGE : ROMY SOLEIMANI @THE WALL GROUP. MANUCURE : MEI KAWAJIRI. PRODUCTION : ROGER INNISS @BOOM PRODUCTIONS INC.

Poulpe pour deux

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Yes. But our goal is to be even more proud with what we’ll achieve in the future.

Together. Just like everybody else, we think forward, on what’s still to come: victory, a bright future, new events and happy people. Stay proud, stay safe, stay gold.

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chronique • Juliette Debruxelles

Humeur

CONFESSION ULTIME

prendre de quoi occuper leurs désormais longues journées d’inactivité. Si tu pars systématiquement plus tard que tout le monde, c’est pour piquer des stylos-bille et du produit vaisselle. Tu confessais même t’être laissée enfermer, un soir, par le vigile et avoir profité de ta nuit de captive pour fouiller dans les archives et te faire de beaux petits dossiers à charge. Pourquoi le dire ? Pourquoi l’écrire ? Parce que c’était la fin ! Parce qu’on s’en foutait, parce qu’on allait quand même choper le décès en s’approchant les uns les autres d’un peu trop près lors de l’achat de PQ. Alors, allez, un bon déchargement de fiel, tout le monde pour son grade. « Tu es ridicule et grimaçante.

Les têtes que tu affiches sur Insta pour paraître “cool” filent le frisson de la honte. L’expression gingivale que tu prends pour un sourire est malaisante et je me demande pourquoi j’ai claqué 3.500 boules en soins orthodontiques. J’aurais préféré avoir un garçon. J’appelle tout de suite pour être remboursée et toi, va demander pardon à ton père pour la honte que tu ne cesses de lui causer. » Et bam ! Une ado en moins dans ta salle de bains ! Ça fait du bien, hein ?

C’était fait, il ne te restait plus qu’à attraper le virus tant redouté en te postant devant la pharmacie pour rouler des pelles aux souffreteux.

Le hic : t’as rien chopé, le monde a continué de tourner et tu peux te brosser pour sous-louer une piaule dans la bicoque knokkoise de ta tante : depuis que tu lui as avoué que tu as vendu sur Vinted la montre de communion qu’elle t’avait achetée, tu es blacklistée…

On te souhaite un bon été, seule, dans tes 20m2 !

« SI TOUTE VÉRITÉ EST BONNE À DIRE AU MOMENT DE CLAMSER, QUAND ON EN RÉCHAPPE, C’EST PLUS COMPLIQUÉ… »

PRESSE

« En fait, je n’en ai vraiment absolument rien à caner de ta cure de sébum, de l’annulation de tes vacances à Ibiza, de ton syndrome prémenstruel et de ton avis à propos de l’épisode 2 de “La Disparition de Maddie McCann”. Et puis aussi : tu es stupide, laide et je te déteste. » Quand on t’offre une apocalypse clé en main, sérieux, tu te dis que c’est le moment de te défaire de tout contrôle social et de balancer leurs vérités aux humains qui te servent de contemporains. Fin mars, il était aisé de se pochetronner chez soi en pyjama pour se donner le courage de régler ses comptes et de faire son mea culpa par messageries instantanées interposées. Si le mal fatal frappait durant la nuit, au moins, on se voyait monter aux cieux l’esprit léger. « Cher papa, tu es un cochon et ton haleine sent l’estomac.

Tu es cocu depuis les années 80 et tu devrais exiger un test de paternité qui nous soulagerait tous les deux si, par bonheur, il s’avérait que nous n’avons aucun lien de sang. Bonne soirée, bise à maman. » Et un drame, un ! Bien joué. Le moment était venu de passer aux amitiés : « Ma chérie, le trou de cigarette dans ton blaser Lanvin, c’est pas ton gamin qui l’a fait en clopant en cachette dans le dressing, c’est moi, un soir où tu étais plus belle que moi. » Ou encore : « Bibiche, quand tu m’as demandé de garder ta maison, on a baisé dans tous les coins avec John-John. Tu connais ses problèmes chroniques de mycoses intimes, tu devrais donc profiter du temps qui t’est donné durant le confinement pour bien désinfecter le plan de travail de la cuisine et les montants de lit des enfants. Bisous. » Et voilà deux belles places désertées dans ton carnet d’adresses !

Loin du bureau et des velléités de prise de pouvoir, grisée par un homeworking encore mal rodé, peutêtre même convaincue de recevoir, dans les jours qui suivaient, un beau C4 dans lequel se moucher, c’était au tour des collègues et de la hiérarchie de

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Marie Guérin I Barbara De Munnynck I Eloïse Pirard I Elisabeth Clauss

VIVA BELGICA Julia June dévoile sa dernière collection, Desert Nomad, dans un tout nouvel écrin : un e-shop repensé qui pousse l’esprit #jachètebelge encore plus loin dans une expérience numérique inspirante. À travers une palette de feu, de sable et d’argile, on voyage.

Juliajune.com

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PAYSAGE DU SUD Cette année, Max Mara rend hommage à l’art de vivre austral avec une collection de maillots sophistiqués. La Méditerranée et ses contours sont à l’honneur à travers une variété de couleurs entre terre et mer. Qui aurait cru que le céladon nous irait si bien?

Maillot une pièce en lycra, 208 € et bikini en lycra 142 € (haut) et 102€ (bas) sur Maxmara.com

#SHOPYOURLOCALONLINE Avec une série d’illustrations saisissantes, Klaartje Busselot du studio de design Kiiv met les labels et les revendeurs belges à l’honneur. Elle le fait de façon désintéressée parce qu’elle croit aux achats locaux – également en ligne. On a craqué sur ce dessin tête à l’envers de Klaartjes pour San Styles ? Tous les bénéfices sont reversés à Makers Against Corona.

Impressions en édition limitée, 40 x 50 cm, 95 €, sur klaartjebusselot.be

ELLE crush

The Eye Catcher, c’est le nom du dernier sac à main de Delvaux en PVC ! Chaque année, la marque dévoile un modèle sensationnel, en édition limitée. Après le X-ray, le Dark Night, The Hero, The Gladiator et The Champion, c’est le modèle Tempête qui est revisité en matériaux high-tech. On adore sa finition arc-enciel et son impression lenticulaire qui fait apparaître et disparaître le nom de la marque. C’est ludique, c’est magique.

Vingt robes patchwork numérotées, c’est la collection capsule lancée par Helder, le label durable anversois de la Belgo-Roumaine Ramona Stoica, en collaboration avec Tiany Kiriloff. Chaque robe est une combinaison unique de chutes de tissus haut de gamme qui se seraient autrement retrouvés dans l’incinérateur.

Durable, limitée, mais originale dans sa coupe et son imprimé, c’est une collection sans compromis de style.

The Eye Catcher, 1.200 € sur Delvaux.com

Jupe patchwork, 229 € sur helderantwerp.com

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ATTENTION LES YEUX

TIANY POUR HELDER

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le FREDDIE Pas besoin d’être fan de vintage pour craquer pour ce nouveau label belge. Si les pièces sont effectivement chinées, elles n’en perdent pas pour autant toute leur modernité.

Et pour cause, la marque le freddie (la minuscule est importante !) a été lancée par deux consœurs, journalistes mode, Els Keymeulen et Kristin Stoffels.

Mais qui est Freddie ?

Nous savions que nous voulions lancer une boutique en ligne vintage avec des vêtements cool et un nom assorti. Nous sommes de grandes fans de cette nouvelle génération de femmes fortes et puissantes, et « Freddie » sonnait comme le nom parfait pour les désigner.

Nous avons ajouté « le » pour le rendre plus chic : le freddie (en minuscules) est né.

Quel est le concept ?

PLUS BEAU CHAQUE ANNÉE Des sacs à main artisanaux parfaitement finis dans la palette de couleurs californiennes du portraitiste Henry Taylor : c’est ce que Christian Wijnants nous propose cet été. Les lignes graphiques épurées se distinguent dans des couleurs telles que le corail, le blanc crème et le rouge mandarine. La patine naturelle rend le cuir un peu plus beau chaque année. On le compare à la façon dont le temps colore nos souvenirs et se perfectionne année après année.

Sac Adede rouge mandarine, 445 €.

Sac Arjana blanc crème, 525 €, sur christianwijnants.com

C’est la boutique dont nous avons toujours rêvé : plein de belles trouvailles uniques à des prix abordables et avec un impact aussi faible que possible sur l’environnement. Le vintage chez nous n’a pas l’air rétro ; nous choisissons des vêtements tendance et actuels. Lorsque nous voyageons pour sélectionner nos pièces, une question est importante : les porterions-nous ?

Quand et comment avez-vous lancé le projet ?

Nous avons commencé il y a un an, plutôt à l’improviste. Soudain, nous avions pris conscience que, en tant que journalistes mode, nous avions contribué à la production de masse et à l’extrême consumérisme. Sans parler de l’impact de la mode sur l’environnement.

Nous voulions nous mettre au défi et essayer de faire les choses différemment.

La marque est le reflet de vos personnalités : comment les décrivez-vous ?

Nous sommes toutes les deux dans le vintage depuis très longtemps et nos styles se complètent parfaitement. Kristin est une grande fan des années 80, c’est donc elle qui trouve tous les pulls aux couleurs vives et les grosses vestes à épaulettes. Els est plus une fille des prairies, c’est celle qui porte la longue robe à fleurs et froufrous. Et nous adorons toutes les deux Disney !

Nous venons de terminer notre première collection capsule de sacs en tissu éponge, fabriqués à partir de tissus vintage – parfaits pour les journées à la plage. Nous prévoyons de lancer notre propre ligne de robes champêtres, fabriquées à partir de tissus vintage Laura Ashley.

Alors, soyez à l’écoute, nous allons rester longtemps (rires) !

Pour choper les super pièces le freddie, rendez-vous sur Lefreddie.com

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Quels sont vos prochains challenges ?

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Stylisme Marieke De Pauw Photo Stephen Mattues

Boucles d'oreilles, Laurence Delvallez. Costume CKS Body en dentelle, Intimissimi.

Coiffure et maquillage : Kim Theylaert.

Mannequin : Nadia @Ulla Models.

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ARTISTE POUR UNE NUIT

DJ, FAIS -MOI DÉFILER !

La DJ Mia Moretti était déjà aux

Passer la nuit dans l’atelier d’un duo d’artistes ? C’est la perspective d’une belle expérience. Sofie Lachaert et Luc Dhanis créent des installations à la frontière du design et de l’art, mais transforment également un ancien chantier naval en résidence unique cet été.

Selon votre budget et vos préférences, vous séjournerez dans le charmant studio, la suite relaxante ou le gigantesque Wunderkammer. Un délicieux petit déjeuner et deux vélos sont inclus dans chaque formule. L’Atelier Lachaert Dhanis est situé à Tielrode, au milieu d’une vaste réserve naturelle protégée. Ici, vous pouvez observer des oiseaux sur l’Escaut et la Durme ou prendre le bateau-bus au cœur d’Anvers.

Un jardin paradisiaque pour les âmes artistiques.

platines de nombreux défilés de

atelierlachaertdhanis.com

mode. Elle prête désormais son visage à une collection capsule de &Other Stories: dix créations volumineuses en soie sauvage ou en coton bio. Il y a du détail à revendre : des manches et des épaules spectaculaires, des détails brodés et des boutons rembourrés. Notre coup de cœur, c'est la robe blazer audacieuse à fleurs bleues. Pour se mettre dans l'ambiance, on regard le film de la campagne sur YouTube — avec Mia.

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Robe blazer, 179 €. Robe dos nu, 199 €, stories.com

goodies

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1 Livre 'Palm Beach' d'Aerin Lauder, éd. Assouline, 95 €. 2 Sac en perles, Shrimps, 625 €. 3 Piscine gonflable, Urban Outfitters, 50 €. 4 Chapeau en paille XXL, Jacquemus, 325 €. 5 Lunettes de soleil, Chloé, 330 €. 6 Bikini imprimé plage, Etam, 29,99 € (haut) et 16,99 € (bas).

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Texte Elisabeth Clauss

AKRIS

DRIES VAN NOTEN

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LA PIÈCE QU’ON N’AVAIT PAS VUE VENIR

LES GANTS D’ÉTÉ

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Les créateurs savaient-ils alors que, dès printemps, les masques et les gants latex autrefois médicaux ou fétiches deviendraient incontournables dans l’espace public ? L’avant-garde a par définition un doigt d’avance, et bientôt, notre passion pour les gants comme postulats d’affirmation de soi deviendra contagieuse, mais inoffensive.

Pour les nareuses, les tatillonnes et les touche-à-tout, version pratique ou froufrou, on prolongera la bonne habitude de protéger et de se laver les mains, avec chic et distanciation – sociale ou pas.

Cette saison, ils seront colorés, accessoires utiles pour les soirées fraîches. Attirant le regard sur des gestes déliés, ils allongeront la silhouette. Surtout, ils protégeront un peu nos contacts. Symbole du glamour dans les années folles, les gants longs accompagnent désormais une année qui a viré dingue.

GUCCI

AKRIS

THIERRY MUGLER

La mode a de l’intuition : en janvier déjà, elle faisait défiler des gants dans les collections estivales à venir.

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VALENTINO

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1 Longs gants chair, Marine Serre, 275 €.

2 Petits gants blancs, Wolford, 19 €.

3 Petits gants brodés de fraises, Gucci, 209 €.

4 Longs gants à pois, Dries Van Noten & Christian Lacrois, 250 €.

5 Gants homme antidérapants, Louis Vuitton, prix sur demande.

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UNE NOUVELLE ÉCOLE DE MODE Le College of Arts & Design, le CAD, est connu pour ses formations en architecture d'intérieur et design, de communication et marketing, et voilà qu'il ajoute une corde à son arc... la mode ! Pourquoi est-ce une bonne nouvelle ? « Cette section Fashion et Textile Design est arrivée comme une évidence », nous explique Eric Maquet, le directeur. « Créer un objet ou un meuble, c’est un volume. De ce volume au volume sur un corps, il n’y a qu’un pas ! L’évolution de la société, des matériaux, l’ upcycling, l’économie circulaire, la récupération des matières sont autant de convergences entre différents secteurs qui montrent qu’il y a une demande pour une nouvelle façon de faire la mode. » Mais les écoles de mode en Belgique ne manquent pas et leur réputation n’est plus à défendre, il faut donc que cette nouvelle formation trouve son créneau. « Notre idée est de former des gens plus polyvalents. Nous mettons toujours nos étudiants face aux problèmes qu’ils rencontreront dans la vie professionnelle. On va à Paris, Londres, Dusseldorf, New York visiter les expos. On ne peut pas créer sans être cultivé. On prône aussi le travail entre les

sections : l’architecture d’intérieur, la communication, le design, c’est essentiel d’ouvrir les horizons. » En pratique, ce cycle de trois ans permettra aux élèves d’aborder une multitude de disciplines comme le dessin, la photographie, la vidéo, l’étude des formes, la 3D... Sont également prévus dans ce programme deux voyages d’études à l’étranger, un workshop à Shanghai et quatre stages qui viennent compléter la formation. « Nous n’avons pas encore fini la liste des professeurs, mais je peux déjà vous citer les sœurs Jacmin (de Façon Jacmin) et notre parrain Édouard Vermeulen, de la Maison Natan. » La formation commencera le 28 septembre 2020, il faut compter 8.700 € de frais de scolarité pour l’année. « 98 % des diplômés trouvent un job en moins de quatre mois ! », affirme Eric Maquet. C’est un gage de qualité.

Pour les inscriptions, rendez-vous sur cad.be/fr/#admission

Goodies

SOCIAL DISTANCING 1

Garder ses distances n’a jamais été aussi tendance.

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1 Défilé printemps été 2020 de Marine Serre. 2 Pour ne rien perdre de notre glam, on mise sur la transparence. 3 Masque en soie, Reuben Avenue, 55 €. 4 Gel hydroalcoolique avec glitter, Merci Handy, 3 €. 5 Masque fleuri, Daisy Face Maks, 10 €. 6 Masques engagés, Naco Paris, 20 €.

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Textes Alice Herman et Aurélie Cauchie

LES NOUVEAUTÉS QUI FONT VOYAGER

Après le succès phénoménal de « L’amie prodigieuse », Elena Ferrante revient avec un nouveau roman, de quoi nous régaler cet été . Alors que Giovanna, la narratrice, grandit heureuse dans les beaux quartiers de Naples, l’adolescente va découvrir les quartiers pauvres en se rapprochant d’une tante mal-aimée. Les thèmes chers à l’autrice sont bien présents : douloureux passage de l’enfance à l’adolescence, opposition des classes et des cultures napolitaines, et toujours avec autant de brio. Youpi !

Hannah, Cate et Lissa ont maintenant 35 ans et l’heure est aux premiers bilans pour les trois amies d’enfance. Maternité, carrière, mariage, tout y passe.

Aucune n’est pleinement satisfaite, pire, elles s’envient entre elles. Pas facile l’amitié au temps des jalousies ? Le roman d’Anna Hope n’est pas un règlement de comptes, au contraire.

Entre empathie, sororité et illusions perdues, elle dresse le portrait subtil de trois jeunes femmes attachantes bien de notre époque, et c’est incroyablement réconfortant.

« La vie mensongère des adultes », Elena Ferrante, Gallimard, 22 €

« Nos espérances », Anna Hope, Gallimard, 22 €

PLONGÉE JAPONAISE Fin des années 1960. Nagisa, une jeune Tokyoïte, rejoint sa tante sur une petite île reculée. Elle y découvre le monde des femmes de la mer, fortes et indépendantes, les « ama ». Une communauté de pêcheuses de coquillages qui plongent en apnée et nues, sans tabou, bien loin des codes policés de la capitale... Une BD toute de bleu vêtue qui plaira autant aux adultes qu’aux plus jeunes. « Ama, le souffle des femmes », Franck Manguin & Cécile Becq, Sarbacane, 21,50 €

UN COSMO À NEW YORK Direction Manhattan, 1965. Alice débarque de son Ohio natal et se fait embaucher comme secrétaire de la nouvelle rédactrice en chef du magazine féminin Cosmopolitan, Helen Gurley Brown, une fervente féministe bien décidée à dépoussiérer la publication de ses vieux carcans et à montrer aux femmes ce à quoi elles ont droit, c’est-à-dire tout. L’argent, le sexe, la carrière.

Une vision qui n’est évidemment pas du goût de tout le monde (des hommes, entendons) mais qui ne l’empêchera pas de rester à la tête de la revue pendant 32 ans... « Park Avenue Summer », Renée Rosen, Belfond, 21,90 €

MATT JONES, PRESSE

RETOUR À NAPLES

ILLUSIONS PERDUES À LONDRES

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NOS COUPS DE CŒUR ÉTERNELS pour s’évader

ISLANDE, AMOUR ET CONFESSION

ANGLETERRE ROMANESQUE

EMBARQUEMENT POUR LA CHINE

Sublime lettre d’amour d’un vieil éleveur de brebis islandais à la femme qu’il a aimée toute sa vie, ce court roman possède la force, la rudesse et la beauté des paysages d’Islande. Comme eux, il a cette capacité de bouleverser, de bousculer, d’émouvoir, et comme eux il laisse un peu sonné et orphelin une fois le spectacle terminé. Il se lit d’une traite, par une nuit étoilée ou une nuit nuageuse. Et malgré l’obscurité, il vous laisse ébloui.e.

Véritable monument de la littérature anglaise du XIXe siècle, « Jane Eyre » a captivé des générations et des générations de lectrices et de lecteurs, les réconciliant par la même occasion avec ce qu’on a l’habitude d’appeler « un grand classique ». Plongez donc sans crainte dans ce roman merveilleux à la plume si élégante! Il abrite évidemment une histoire d’amour, mais aussi une grande histoire de femme, et il envoûte par sa justesse et son intrigue parfaite. Définitivement un must read!

« La lettre à Helga », Bergsveinn Birgisson, Zulma, 8,95 €

« Jane Eyre », Charlotte Brontë, 10-18, 7,80 €

1903. Mary Mackensie, jeune Écossaise de 20 ans, embarque sur un bateau à destination de Pékin pour rejoindre son futur époux, militaire britannique à qui elle est promise. Après une traversée longue et mouvementée, elle apprend à connaître son mari et découvre un continent totalement inconnu. À travers son journal intime et les lettres envoyées à sa mère, nous plongeons dans sa vie intime, sa vie d’épouse, d’expatriée et dans la progressive émancipation qui en découle. Roman d’aventures et roman d’apprentissage, ce récit de femme est incroyablement captivant et romanesque! « Une odeur de gingembre », Oswald Wynd, Petit Quai Voltaire, 14 €

LECTURE EN FORÊT AMAZONIENNE

CAMBRIDGE ET SA MUSIQUE ENTÊTANTE

LE JAPON D’UN GRAND MAÎTRE

Premier roman de l’auteur chilien décédé cette année des suites du coronavirus, « Le vieux qui lisait des romans d’amour », publié en 1992, est depuis devenu un incontournable de la littérature sud-américaine. Il fait partie de ces romans à côté desquels il serait dommage de passer, tant son histoire est belle et son propos engagé. Hymne à la nature et à la lecture, il faut lire ce petit livre, puis il faut l’offrir et le faire découvrir. Encore et encore.

Dans la lignée de Donna Tartt, le premier roman de Benjamin Wood est un vrai « page turner ». Au détour d’une allée du campus de Cambridge, Oscar est attiré par la puissance de l’orgue qui émane de la chapelle.

Happé, quasi hypnotisé par la musique, il fait la connaissance du musicien prodige et de sa sœur. Le début d’une histoire amicale ?

Pas si sûr... Le livre exploite la fine frontière qui sépare la folie du génie sur fond de manipulation. Un suspense machiavélique.

Alors qu’il rentre chez lui après un voyage d’affaires, le narrateur est transporté dans sa ville natale et dans la peau de son moi adolescent de 14 ans. Il retrouve alors sa famille et l’insouciance de sa jeunesse.

Mais le passé peut-il être modifié ? À cette éternelle question, le grand Taniguchi propose une réponse délicate et nostalgique, une invitation à la rêverie. Un classique du manga japonais dont on ne se lassera jamais.

« Le vieux qui lisait des romans d’amour », Luis Sepulveda, Points, 5,90 €

« Le complexe d’Eden Bellwether », Benjamin Wood, Zulma, 9,95 €

« Quartier lointain », Jirô Taniguchi, Casterman, 12 €

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reportage

Texte Barbara De Munnynck

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ACHÈTE LOCAL

Devrions-nous acheter nos vêtements plus consciemment ? Cette question émerge depuis des années, il est à présent temps d’agir. Cinq raisons surprenantes qui encouragent à acheter de la mode belge.

Magritte x Furore’ avec ‘Clouds of the Future’ / Furore Limited Edition.

© C.H./ADAGP, PARIS 2020, PRESSE

5 BONNES RAISONS DE SOUTENIR LA MODE BELGE

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reportage

#1 Bon, beau, belge Au printemps dernier, Dries Van Noten a adressé une « Lettre ouverte à l’industrie de la mode ». Le Belge préconise un calendrier de la mode plus réaliste : peut-on revenir à la raison et mettre les manteaux chauds en rayon les mois d’hiver ? Le créateur rêve d’un secteur qui gaspille moins de matières premières et prenne moins l’avion. Ce qui a commencé comme une modeste lettre signée par 40 acteurs de la mode s’est rapidement mué en un manifeste mondial. Honnêtement ? Nous ne sommes pas surpris que, tous créateurs confondus, ce soit un Belge qui se batte pour la durabilité dans les hautes sphères de la mode. On ne choisit pas la mode belge uniquement par chauvinisme : la conscience environnementale et sociale y joue souvent un rôle de premier plan.

La créatrice Nathalie Vleeschouwer s’oppose à la surproduction depuis des années.

Elle s’en tient délibérément à deux collections par an, choisit des matières écologiques et essaie de maintenir les emplois qu’elle crée en Belgique. Aude De Wolf, tête pensante de The Wolf Belgium, fait également de la rareté un atout. Dans son atelier-boudoir, aux portes de Bruxelles, vous trouverez des silhouettes uniques et sur mesure. Veerle Baert, CEO et cofondatrice du groupe FFDI (Flanders Fashion Design International), monte au créneau pour la slow fashion et contre le système de soldes outranciers façon Black Friday.

FFDI regroupe les marques belges Julia June, her., Amania Mo et Furore. Cette dernière enseigne a été fondée par sa fille Elke Baert, directrice artistique de FFDI, qui a suivi une formation de styliste à Anvers et à Londres avant de réaliser un stage chez Chloé.

Veerle Baert : « L’adjectif durable implique plus de lenteur, mais aussi des quantités moindres et une meilleure qualité. C’est pourquoi la collection Furore fait l’impasse sur les saisons. Quelques pièces de base – les « essentiels » de la collection The Official, qui fonctionne selon le principe du New Old Stock (NOS) – ne sont jamais épuisées et 80 % des vêtements sont conçus dans des matières qu’on peut porter Veerle Baert, FFDI toute l’année. Nous fabriquons ces robes ou pantalons que les clients apprécient pour leur qualité et leur coupe, et qu’ils veulent même racheter après les avoir portés longtemps. Les clients adorent le principe du NOS, mais il nous convient également : de cette façon, notre offre répond à la demande. » Veerle Baert ellemême a été présente pendant un certain temps dans la boutique multimarque Het Modehuis à Saint-Martin-Latem : « Lorsqu’un client me demandait une réduction sur un pull en laine intemporel, je lui tenais invariablement le même discours. J’esquissais le processus de

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création et mentionnais tous les intervenants : du tondeur de laine au tireur de fil en passant par le créateur, le chauffeur et le vendeur.

Comment peut-on payer décemment tous les acteurs de la chaîne de production et vendre les produits à un prix réduit après seulement deux mois ?! »

#2 Fenêtre sur le monde Vous avez peur que nous nous regardions le nombril en choisissant systématiquement des créateurs et des labels belges ? Pensez à la marque Scapa qui fait depuis un demi-siècle souffler sur la mode belge un vent écossais, puisque la fondatrice, Arlette Van Oost, a succombé au charme de la baie de Scapa Flow.

Le couple belgo-péruvien formé par Sven Van Gucht et Yannina Esquivias construit sa marque de tricots Aymara depuis plus d’une décennie, en réunissant de manière singulière le design belge et les textiles des Andes dans une collection colorée mais subtile.

Derrière la marque de street couture bruxelloise LILA&JOHN se cache une créatrice aux racines autrichiennes qui a été formée par le talentueux styliste britanno-turc Hussein

NATHALIE VLEESCHOUWER

LILA&JOHN

« LES CLIENTS ADORENT LE PRINCIPE DU NEVER OUT OF STOCK »

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Chalayan. La Bruxelloise a trouvé l’inspiration pour sa collection d’été dans la nature colombienne. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les Belges aiment le monde. Notre mode joue avec les influences internationales pour façonner un ensemble cosmopolite.

Par exemple, la Belge Caroline Lissoir dirige son label iKKim’O depuis l’île indonésienne de Sumba : « Je propose une collection intemporelle composée de pièces uniques, en étroite collaboration avec des artisans textiles locaux. Cela ne fonctionne pas à distance : je sélectionne moi-même les tissus faits main, j’ai appris la langue locale... Comme je vis ici, je peux créer un lien avec mon équipe et c’est ainsi que nous apprenons à connaître la façon de travailler et le rythme de chacun. » Sumba est une île où la vie est lente et les gens font les choses par amour. Pour Caroline et son mari, déménager en Asie du Sud-Est était un rêve de longue date : « Lorsque nos enfants ont commencé des études supérieures, nous avons décidé de faire le grand saut. » Caroline revient régulièrement en Europe : « Je travaille avec un nombre limité de boutiques (en Belgique : Johanne Riss à Bruxelles et Irina Kha à Liège, NDLR), qui m’ont mise en

RECTOVERSO

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AYMARA

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contact avec mes clients par le biais d’événements. J’aime raconter l’origine de chaque vêtement tout en évoquant le temps et le dévouement avec lesquels il a été fabriqué, ainsi que la tradition dans laquelle il s’inscrit. J’aime l’idée que les clients y pensent en portant iKKim’O. »

Depuis plusieurs années, les collabs sont tendance. D’ailleurs, l’union fait la force n’est-elle pas notre devise nationale ? La chaîne belge multimarque ZEB collabore régulièrement avec des personnalités inspirantes comme Astrid Coppens ou Véronique Leysen, et Xandres peut se targuer de compter des ambassadrices comme Hanne Decoutere et Josje Huisman. La chanteuse a imaginé un élégant chapeau pour la marque.

Cet été, la star du petit écran Bieke Ilegems a sorti une collection capsule pour Thelma & Louise, qui comprend dix looks féminins puissants en rouge et rose. JBC ne jure que par les collabs, souvent avec des Belges du monde de la mode, comme Walter Van Beirendonck, Hampton Bays et, cet été, Marylène Madou. Parallèlement, la créatrice limbourgeoise d’imprimés de 26 ans s’est associée à Café Costume, dont elle orne les vestes de trois doublures colorées. « Beaucoup de gens me connaissent grâce à mes foulards, mais l’essence de ma marque consiste en une transformation de mes propres dessins en textiles, souvent via des techniques d’impression numérique», explique Marylène Madou. Pour JBC, Marylène a conçu une collection de pièces mère-fille : « C’était particulier. Avant de créer ma propre marque, j’ai travaillé pour eux en tant que créatrice d’imprimés, une belle opportunité pour une débutante. D’une part, j’ai été flattée qu’ils se souviennent de moi ; de l’autre, j’ai trouvé ça chouette de pouvoir leur donner quelque chose en retour. En tant que membre de

« J’AIME L’IDÉE QUE LES CLIENTS PENSENT À L’ORIGINE, AU TEMPS, AU DÉVOUEMENT ET À LA LA TRADITION DANS LAQUELLE LE VÊTEMENT A ÉTÉ FABRIQUÉ » Caroline Lissoir, iKKim'O

PRESSE, OLIVIER DESARTE

CAFÉ COSTUME X MARYLÈNE MADOU

#3 L'union fait la mode

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NATAN

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rement la ligne de succession féminine. Chez Marie Méro, la marque qui met en valeur tous les types de corps féminins, c’est aujourd’hui la deuxième génération qui est à la barre : les frères Steven et Ruben Van der Elst. Et derrière les couleurs fraîches et les looks spontanés de Signe Nature se cache la créativité des frères Christophe et Maxime Meeckers.

Filip Roels, directeur des marques Atmos et Senso, décrit son entreprise familiale dont les racines se trouvent en Flandre-Occidentale : « Nous avons lancé notre propre collection dans les années 80, elle était composée principalement de tissus italiens, mais agrémentés d’une belgian touch. Nous cherchions une place entre le tailleur légèrement strict à la française et le confort allemand (rires). Quand le blazer régnait encore en maître, nous avons débarqué avec des vestes non doublées. » Entre-temps, tout le monde connaît les tenues de fête à la belge, des vêtements qu’on porte pour la première fois à un mariage ou une réception, mais qui trouvent ensuite leur place dans notre dressing. Filip Roels : « Nous produisons environ 90 % de notre collection à long terme et la complétons par des nouveau-

« LA CRISE NOUS A FAIT RÉFLÉCHIR SUR NOTRE DÉPENDANCE VIS-À-VIS DES FOURNISSEURS ÉTRANGERS » (Filip Roels, Atmos et Senso) la Fair Wear Foundation, c’est une enseigne très soucieuse de durabilité. Tout comme moi : ma marque ne jure que par l’encre écologique et l’impression numérique, de façon à réduire la pollution de l’eau. » Rien de tel qu’un coup de pouce de la part d’une compatriote. Il suffit de demander à la très jeune marque de sport RectoVerso, qui a bénéficié d’une belle couverture médiatique lorsque la princesse Elisabeth a été aperçue dans l’un de leurs leggings. Mais le soutien ne doit pas forcément venir du Palais royal... Marylène Madou : « J’adore mon sac à main de la jeune marque anversoise YNGR, qui travaille avec du cuir 100 % recyclé.

Ils méritent vraiment qu’on parle d’eux. »

#4 Valeurs familiales

tés en cours de saison. De cette façon, nous restons au fait des dernières tendances. » Mais bien sûr, une année comme 2020 a quelque peu mis à mal cette planification... « Nous avons été fortement touchés par la crise du coronavirus à cause de la fermeture des frontières italiennes fin mars.

Nous venions de passer notre deuxième grande commande de tissus pour l’hiver.

Nos fournisseurs se sont donné beaucoup de mal pour livrer le plus possible au cours des derniers jours précédant la quarantaine.

Impossible de passer à côté quand on observe les entreprises de mode du plat pays : les Belges aiment que les entreprises (de mode) restent dans la famille. En 2013, Victoria, la fille des fondateurs de la marque bruxelloise de mailles JEFF, a rejoint l’aventure. Elle a injecté une dose supplémentaire de fraîcheur et de charme dans une enseigne qui de toute façon ne se prenait pas trop au sérieux. Après le décès de la créatrice Kaat Tilley, ses filles ont maintenu le label en activité pendant cinq ans. En 2017, trente ans après avoir fondé Rue Blanche, Marie-Chantal Regout a relancé la marque avec l’aide de ses filles Astrid et Aude. Cependant, les dynasties de la mode belge ne suivent pas nécessaimagazine ELLE 43

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CAROLINE BISS

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Au redémarrage, au début du mois de mai, ils ont réembrayé. Quelque part, la crise nous a fait réfléchir : « Dans quelle mesure sommes-nous dépendants des fournisseurs étrangers ? Nous continuerons bien sûr à travailler avec nos partenaires italiens. Nous avons établi une coopération harmonieuse avec eux et dans les moments difficiles, on se serre les coudes. »

#5 Webmasters

« AUSSI INDISPENSABLE QUE PUISSE ÊTRE AUJOURD’HUI UNE BOUTIQUE EN LIGNE, NOUS CONTINUONS À CROIRE EN LA VALEUR AJOUTÉE DU CONTACT DIRECT AVEC LA CLIENTÈLE » Margot Saelens, Caroline Biss lement au printemps dernier que le fournisseur de la Cour a lancé une boutique en ligne pour sa collection de prêt-à-porter. Pieterjan Van Biesen, directeur marketing : « Depuis 2016, nos articles de maroquinerie sont en vente sur notre e-shop. Nous avons consciemment procédé étape par étape. Les clients qui achètent nos vêtements ou nos mailles attachent une grande importance au service et au service après-vente. Les esprits ont dû évoluer (rires). Le lancement de la boutique en ligne était de toute façon prévu pour 2020, mais il a été accéléré par la crise sanitaire. En plein milieu du lockdown, nous nous sommes lancés en ligne : les trois quarts de la collection y sont maintenant disponibles, toujours en édition limitée, car nous voulons garder l’exclusivité. Nous proposons également certaines pièces uniquement dans nos propres magasins ou dans des boutiques multimarques. Nous évoluons avec le numérique mais continuons à investir dans la relation avec nos clients. L’e-shop s’adresse principalement aux personnes ayant un accès plus restreint à nos magasins, comme les clients étrangers ou les Belges en quarantaine. »

PRESSE

S’il y a bien une chose que ces derniers mois ont mise en évidence, c’est l’importance d’une boutique en ligne conviviale, à même d’assurer l’avenir des commerçants et des marques.

La plupart des labels de mode belges sont disponibles en ligne. Avec l’application de LolaLiza, par exemple, on peut faire ses achats rapidement et facilement depuis son téléphone. Caroline Biss peut également se targuer d’une décennie d’expérience en ligne.

Margot Saelen : « Nous avons une boutique en ligne depuis 2010, ce qui est relativement tôt par rapport à la norme belge. Nous n’avons sauté dans le train des réseaux sociaux que plus tard, surtout parce que notre public cible – la femme élégante de 30 à 60 ans – n’était pas encore hyperconnectée. » Pendant la crise sanitaire, les ventes via la boutique en ligne ont doublé. Néanmoins, Margot, quatrième génération de l’entreprise familiale et collaboratrice polyvalente, croit fermement en l’avenir des 29 magasins Caroline Biss : « Le 3 avril, en pleine crise sanitaire, nous avons ouvert une boutique à Sluis, aux Pays-Bas. » Elle n’était pas encore accessible au public bien entendu, mais tout a été préparé pour accueillir les clients dès que possible. « Dans nos magasins, nous accordons beaucoup d’attention à l’expérience. Ainsi, nous offrons une boisson à nos clients et nous nous occupons des retouches. Sans parler du lien entre le vendeur et le client. Aussi indispensable que puisse être aujourd’hui une boutique en ligne, nous continuons à croire en la valeur ajoutée du contact direct avec la clientèle. » Même son de cloche chez Natan. C’est seu-

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LE TÉLÉPHONE À CLAPET FAIT SON FASHION COMEBACK

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Samsung lance une collection capsule inspirée du nouveau Samsung Galaxy Z Flip en collaboration avec la marque de sportswear belge 42|54. Quand la mode rencontre la technologie sur fond de nostalgie, on fait clap-clap !

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perçu les points communs entre le smartphone en lui-même et la collection sur laquelle nous travaillions », explique Olivia. « Le processus de conception créative était globalement conforme à la façon dont nous l’abordons pour nos propres collections. » Les fans de la marque sportswear belge reconnaitront facilement dans cette collection exclusive l’ADN de la marque, associée aux couleurs du smartphone, comme le « Mirror Purple » scintillant.

Afin de littéralement intégrer le téléphone dans la collection, les anciennes athlètes ont cherché l’inspiration du côté de leurs propres expériences de sportives. En témoigne la recherche d’un moyen idéal pour attacher le smartphone aux leggings de sport. « On a conçu une pochette simple et minimaliste qui maintient le téléphone en place lorsqu’on est en mouvement, mais qui le garde accessible facilement », explique Elodie.

Ça y est : le gadget ultime des années 2000, le téléphone à clapet, fait enfin son grand comeback ! Super élégant avec son écran pliable, le Galaxy Z Flip de Samsung est un téléphone innovant qui répond à tous les besoins de la fashionista moderne. Olivia Borlee et Elodie Ouedraogo, les deux visages derrière la marque de sportswear durable 42|54, ont immédiatement été séduites par son design minimaliste et chic, disponible en noir et dans un coloris « Mirror Purple » plus girly. « C’est de la nostalgie pure », explique Elodie, qui entretient des liens étroits avec le sponsor officiel Samsung depuis sa participation aux Jeux olympiques de 2004. « Et il est super pratique ! Fermé, il est plus petit qu’un smartphone classique, ce qui le rend facile à ranger dans un sac », explique Olivia. « Il offre aussi la possibilité de prendre de très bons selfies, l’idéal pour les Insta girls. » Lorsque Samsung a approché le duo pour concevoir une collection de vêtements inspirée du téléphone pliable, elles n’ont pas hésité longtemps. « C’était formidable pour nous deux de recommencer à travailler avec Samsung. L’ensemble du processus a été très organique », explique Olivia. Si à première vue, ça peut ne pas sembler évident de développer une collection de vêtements autour d’un téléphone, le potentiel match a pourtant vite sauté aux yeux des créatrices. « On nous a donné carte blanche et on a immédiatement

Le plus difficile ? Ne choisir qu’une seule pièce dans la collection qui en comporte onze…

D’après Olivia, cette collaboration est avant tout un mariage entre les pièces phares de la gamme 42|54, comme le knitwear et les lucky numbers, avec une touche Samsung. Si elle devait sélectionner ses favoris, l’athlète opterait clairement pour les articles au dégradé de couleur, motif qui puise directement son inspiration de la teinte mauverose du téléphone. Quant à Elodie, elle choisit sans hésiter la veste noire dont elle est très fière. Sans doute pas la pièce la plus accessible, mais tellement originale !

Et l’originalité de cette fashion collab ne s’arrête pas là : pour cette collection, Samsung et 42|54 se sont associés à Plan International Belgium. Puisque les deux marques apportent une attention particulière à la place des femmes dans la société, les bénéfices seront reversés à cette organisation et son projet axé sur le sport comme accélérateur de confiance pour les jeunes filles au Sénégal. « L’autonomisation des femmes, c’est quelque chose de très important pour nous », explique Elodie. « Pouvoir apporter notre soutien en tant que jeune marque et ainsi contribuer à faire la différence, ça compte beaucoup pour nous ! »

CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC SAMSUNG. SAMSUNG.BE

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Texte et photos Iris Rombouts

ANVERS

LA BALADE ARTISTIQUE Que notre budget nous permette ou non d'acheter de l'art contemporain, une promenade estivale dans les galeries d'art et de design stimule toujours l'esprit. Promenons-nous d'Anvers-Nord à Nieuw Zuid, le quartier durable de la ville au bord de l’eau, et franchissons le seuil des galeries croisées en chemin. Et pour terminer la journée : coucher de soleil incroyable sur les quais réaménagés de l'Escaut. Ici, l'art est partout.

TIM VAN LAERE GALLERY

LES ARTISTES D’ABORD Depuis vingt ans, le galeriste Tim Van Laere défend des artistes tels que Rinus Van de Velde, Kati Heck et Ben Sledsens. L’année dernière, la galerie a déménagé dans un nouveau bâtiment, conçu par le cabinet d’architectes belge OFFICE, sur la place centrale de Nieuw Zuid. Un emplacement idéal le long de l’Escaut derrière le Ledeganckkaai. La crise sanitaire a reporté en octobre l’exposition d’Adrian Ghenie, initialement prévue cet été. Mais pas de panique, une expo de groupe rassemblant les œuvres de la majorité des artistes de l’écurie Tim Van Laere permettra de patienter jusque-là. « Enjoy and Take Care! est une exposition généreuse, qui célèbre nos artistes. Ceux-ci restent notre priorité absolue », déclare le galeriste.

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GALERIE SOFIE VAN DE VELDE

L’HEURE BLEUE

Sofie Van De Velde est à l’origine d’initiatives originales telles que le projet « The Wunderwall », dans le cadre duquel elle réserve l’un de ses murs aux œuvres de jeunes artistes qui ne sont pas encore représentés par une galerie. L’exposition « L’Heure bleue » se déroule jusqu’à la fin du mois d’août. Le titre fait référence à ce moment de l’après-midi où le ciel se pare d’une teinte bleu intense.

Des artistes tels qu’Ann Veronica Janssens, Bendt Eyckermans, Willy De Sauter et Charline Tyberghein sont de la partie. Pour continuer à surprendre, les œuvres exposées changent de temps en temps.

Charline Tyberghein

Ann Veronica Janssens

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JOYAU CACHÉ

Willy De Sauter Bendt Eyckermans

LE JARDIN BALLARD Laissons-nous envoûter par une scène quelque peu lugubre à l’entrée du centre d’art

Pas de ville traversée par l’Escaut sans un musée d’art contemporain. Plusieurs expositions en cours sont proposées au M HKA, un lieu idéal lorsque la météo n’est pas au beau fixe. À ne pas manquer : Hugo Roelandt & les années 90 – Photosensible, un pionnier de l’art de la performance en Belgique.

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deSingel : un paysage en béton, un étang et une piscine vide.

Avec cette création, l’artiste française Dominique GonzalezFoerster fait référence au livre « Le Monde englouti », de l’auteur de science-fiction J.G. Ballard.

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GALERIE ALAIN HENS

Cet assemblage d'André Bogaert était autrefois accroché au palais de la mode de Dries Van Noten à Hong Kong et aujourd'hui à la Galerie Alain Hens.

DRIEWERF

Le showroom au deuxième étage.

TRIO Fan d’art appliqué du XXe siècle, féru de mobilier, d’objets et de luminaires ? Sous le charme de l’art belge de l’après-guerre ? Alors, précipitons-nous dans le quartier de la Scheldestraat, à la galerie Alain Hens. Le clou du spectacle estival ? Une installation réalisée par Dries Van Noten pour ses palais de la mode, d’Anvers à Hong Kong, sur la base d’un assemblage d’André Bogaert. Récemment, Alain Hens a ouvert une deuxième adresse, un showroom sur rendez-vous. Cet été, on pourra notamment admirer les œuvres de Lella & Massimo Vignelli, Tobia Scarpa, Bob Bonies, Emiel Veranneman et Simone Lacour. Et ce n’est pas tout : Mira Sohlen, la partenaire d’Alain Hens, présente sa série opus 1, avec des compositions de textiles muraux en laine ultrafine.

D’excellentes raisons de se réjouir.

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Tout cet art nous donne faim. Une pause gourmande s’impose chez Tinsel.

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Mira Sohlen, Opus 1 Wandtextiel

Galerie Alain Hens Kloosterstraat 156 Showroom Graaf Van Egmonstraat 35A

GALERIE BERNAERTS La maison de ventes aux enchères Bernaerts a vu le jour en 1974 comme un modeste magasin d’antiquités à Lier, mais elle est rapidement devenue l’une des principales salles de ventes aux enchères du pays. La dynamique maison familiale organise chaque année cinq grandes ventes aux enchères thématiques, en direct et avec succès. Le tableau le plus cher jamais réalisé en Belgique a changé de mains via Bernaerts.

Un peu moins de quatre millions d’euros ont été dépensés pour « L’Oiseau de ciel » de René Magritte. Depuis 2012, un passage relie la maison de ventes aux enchères dans la Verlatstraat à la galerie Bernaerts dans la Museumstraat. En juillet et août, le designer de meubles et architecte d’intérieur Karim Osmani y exposera. bernaerts.eu

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Dans son bâtiment moderniste de la marina, Raf Van Severen expose des œuvres abstraites et figuratives de la période 1850-1970.

Pour une sensation d’évasion instantanée, direction l’Eilandje. On s’installe au MAS, au port de plaisance ou sur la place. À partir du dixième étage, on profite d’un panorama à 360 ° de la ville.

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GALERIE AXEL VERVOORDT

WRITING BEYOND Pour échapper à l’agitation de la ville, direction le canal de Wijnegem. C’est là qu’Axel Vervoordt – acteur clé du commerce international de l’art depuis 50 ans – a ouvert sa galerie en 2017. Le site est un « must see » pour les amateurs d’architecture, de jardins paysagers et d’espaces pleins d’ambiance. L’intérieur et l’extérieur ne manquent pas de choses à voir et à vivre. Cet été, la galerie accueille l’exposition de groupe Writing Beyond. Dès le seuil du bâtiment franchi, nous pénétrons dans un écrin dramatique et mystérieux, qui met pleinement les œuvres en valeur. Un dialogue parfait entre l’art, la lumière et l’architecture. On y découvre le travail de Kazuo Shiraga, Bosco Sodi, mais aussi les premières créations de Niki de Saint Phalle et celles du Belge Jef Verheyen. N’oubliez pas de visiter le pavillon, qui abrite une installation de James Turrell. Canal - Stokerijstraat 19 - 2110 Wijnegem

Jef Verheyen et Raimund Girke

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elle reportage Texte Barbara De Munnynck Photos Iris Rombouts

ANN RIKKERS

PAROLE D’ARTISANE

La céramiste et dessinatrice Ann Rikkers met la main à la pâte pour confectionner des pépites à mi-chemin entre art et artisanat.

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on nom ne vous dit rien ? Pourtant il y a de fortes chances que vous ayez déjà vu les dessins d’Ann Rikkers.

Il suffit de songer au carnet de croquis que l’actrice Veerle Baetens transporte avec tant d’appréhension dans la série télévisée belge « Tabula Rasa », disponible sur Netflix. Ann l’a rempli d’illustrations : « Un ami qui travaillait sur la série en tant que chef décorateur m’a contactée.

J’ai hésité un instant : d’ordinaire, je ne fais pas d’illustrations. Mais finalement, ça m’a beaucoup amusée. » Pour Ann, l’amusement n’est pas seulement un bonus, il est au cœur de son processus créatif : « Étaler mon argile sur une table au soleil, faire un croquis rapide dans un de mes livres ou simplement bricoler avec des ciseaux et de la colle dans mon atelier... J’adore ça. Faire des recherches et travailler sur un projet est aussi important pour moi que le résultat final. Mon travail n’est pas meilleur si je me prends la tête pendant sept jours. Ça peut aller vite, cela implique une certaine dose de légèreté. »

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preinte d’une plaque d’égout. » Cette idée n’a pas été sans risque : « J’étais à genoux, le regard dirigé vers l’asphalte, hors du champ de vision du conducteur d’une voiture qui reculait dans ma direction.

Heureusement, tout s’est bien terminé. » Ainsi, aujourd’hui, dans sa maison de ville ensoleillée, un vase brille, orné d’un relief unique de couvercle de bouche d’égout. « Je travaille souvent sur des séries », souligne Ann. On remarque des objets en forme de vase (« Ils ne sont pas tous étanches, alors faites attention si vous y mettez des fleurs »), mais aussi une collection de céramiques en argile brune aux formes architecturales. Des collages colorés à motifs aussi, tandis qu’au-dessus du banc est suspendue une impressionnante composition réalisée aux crayons gras : « Je devrais la faire encadrer correctement. » Quelque part, c’est typique d’Ann que cela ne soit pas encore fait. Pour se qualifier, elle utilise des mots comme « enthousiaste », « chaotique » et « impatiente » : « J’avais l’habitude de qualifier mes créations de “mauvaises”, mais j’ai banni ce mot. Je connais désormais mes limites, et je sais que je peux faire quelque chose de cool.

J’aime multiplier les projets et ne pas tout achever dans les moindres détails ; la spontanéité et l’imperfection sont intéressantes. Un pot qui est un peu tordu, c’est drôle, non ? »

« MON TRAVAIL NE S’AMÉLIORE PAS SI JE ME PRENDS LA TÊTE PENDANT UNE SEMAINE »

Et de légèreté, justement, il en est question. En effet, celle-ci correspond parfaitement à l’image d’une femme qui traverse Anvers à vélo avec un rouleau à pâtisserie et une plaque d’argile dans son panier, à la recherche de jolies plaques d’égout. Ann Rikkers : « J’aime expérimenter le relief dans mes céramiques : j’enfonce des Lego dans l’argile ou tout autre objet présentant une structure intéressante. C’est ainsi que j’ai eu l’idée de reproduire l’em-

La période étrange que nous traversons a créé une bouffée d’air créative pour Ann : « Normalement, je donne cours à des adultes trois jours par semaine.

J’enseigne le graphisme, le dessin et le modélisme à l’académie de Herentals. Pendant la quarantaine, j’ai essayé de rester en contact avec mes élèves par l’intermédiaire de l’enseignement numérique, mais ce n’est pas évident. Comment les aider à améliorer leurs dessins par le biais d’un chat vidéo ? Je suis restée confinée à la maison presque tout le temps et je n’avais pas beaucoup de distractions.

« L'autre jour, mon fils Magnus a dit qu'il était super fier de moi : "Tu es un exemple, maman. Tu es toujours occupée." J'apprécie pleinement un tel compliment. »

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« L’AMBITION ET LE STRESS SONT LIÉS. JE NE VEUX PAS ME METTRE TROP DE PRESSION » Normalement, je suis la première à aller boire un verre en terrasse avec des amies ou à faire une promenade à vélo. Tout était au point mort. C’est bizarre, mais je pense malgré tout que ce break inattendu était le bienvenu. J’ai été incroyablement productive. Je commençais à travailler le matin et soudain, la journée était terminée. » Ce n’est pas la première fois qu’Ann se voit accorder du temps de travail et de réflexion supplémentaire en raison des circonstances : « Il y a sept ans, ma vie s’est arrêtée pendant quelques mois. À 49 ans, j’ai divorcé, et à 50 ans, on m’a diagnostiqué un cancer du sein. C’était intense. À l’époque, j’ai réfléchi à ce que je voulais vraiment faire du reste de ma vie. Quand mon fils était petit, et plus tard quand ma relation s’est détériorée, je ne travaillais presque jamais gratuitement. J’étais fatiguée et de mauvaise humeur en permanence. Or il faut que je me sente bien pour pouvoir créer. Peut-être n’ai-je pas osé pendant longtemps aménager dans ma vie le temps et l’espace nécessaires à la pratique de mon art ? Ma maladie a changé la donne. Je me suis retrouvée seule à la maison et j’ai récupéré le grand carnet de croquis dans lequel j’avais surtout travaillé jusqu’alors au cours de mes voyages. J’ai commencé à dessiner de manière spontanée. Une page de boules noires sur un fond rouge, puis une feuille de boules rouges, puis les couleurs sont revenues et j’ai dessiné jusqu’à ce que je me sente délivrée d’un poids. Ça a été le début d’un nouveau chapitre. Après ma guérison, j’ai organisé une grande fête dans ma maison, et nous avons brûlé symboliquement ma perruque. J’ai décidé de ne faire que les choses que j’aime et ça fait plusieurs années maintenant que je vis comme ça (rires). » De quoi j’ai envie ? Qu’est-ce qui me procure du plaisir et de l’énergie ? Les questions qu’Ann prend comme fil conducteur pour son art, elle les utilise aussi dans ses cours : « Avec mon enthousiasme débordant, les choses se sont progressivement dégradées à l’école.

Mes professeurs ne me comprenaient pas ou ne savaient pas comment m’aider à développer mes points forts. J’ai alors choisi un emploi dans l’enseignement artistique. J’encourage mes étudiants.

Beaucoup ont peur d’être créatifs, je parviens à bien cerner ce sentiment, et je les aide à surmonter leurs craintes. Cela demande de l’énergie et peut provoquer des situations conflictuelles. En même temps, c’est merveilleux de voir un étudiant s’épanouir. » On n’atteint pas la gloire et la richesse en faisant seulement ce que l’on veut, et Ann Rikkers le sait. Elle a déjà illustré des livres, conçu des pochettes de CD, vendu des céramiques à des particuliers... Mais elle n’a pas encore exposé : « L’ambition et le stress sont liés. Parce que mes imprimés attirent l’attention, j’ai un jour envisagé de participer au prestigieux salon des tissus d’habillement Première Vision à Paris. Jusqu’à ce que je réalise une fois sur place que c’était un monde de fous. Je ne veux pas me mettre cette pression, je préfère faire les choses tranquillement. Je dois juste travailler sur un site web prochainement... » Passer l’été en Belgique ? L’idée ne déplaît pas à Ann : « En temps normal, j’adore voyager. Les villes m’attirent tout particulièrement : Venise, New York, Bangkok... Ce printemps, j’avais prévu d’aller à Málaga, pour voir les processions pendant la Semana Santa, mais je n’ai pas pu à cause de la crise sanitaire. Je ne me rendrai pas non plus au Japon, mais je me réjouis de ma semaine à Bruxelles. Je vais explorer différents quartiers, armée de mes marqueurs et mes carnets de croquis. C’est très agréable de faire ça en Asie, mais c’est aussi possible dans son propre pays. Peut-être même mieux. J’ai eu un chauffeur personnel qui me demandait tout le temps : “Vous voulez voir ça ? On y va toujours en voiture ?” C’était affreux ! Je veux être mon propre patron, et je ne veux pas passer à côté des moments simples. » annrikkers - annrikkers.tumblr.com

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Knokke-Heist est probablement la destination que l’on trouve tout en haut de votre liste de souhaits. La ville balnéaire et ses hôtels sont prêts à vous accueillir. Via le site visitkh.be, réservez une chambre au prix le plus avantageux, directement auprès de l’hôtel.

Une balade à travers le Zoute. Voir et être vu sur la digue.

Terminer la journée par un délicieux cocktail siroté dans un bar de plage confortable. Cet été, Knokke-Heist sera plus que jamais un lieu incontournable. Sans parler de cette vue unique sur la mer du Nord. Réservez ensuite votre hôtel via la plateforme en ligne unique visitkh.be. Une manière d’être sûr de payer le meilleur prix et de bénéficier de nombreux avantages supplémentaires.

Visit Knokke-Heist est une plateforme fondée par les hôteliers de Knokke-Heist pour faciliter votre réservation : plus d’intermédiaires ou de partenaires, une communication directe entre vous et l’hôtel. Cela induit aussi l’absence de commission sur votre réservation, les meilleurs prix et un excellent service durant tout votre séjour.

LORSQUE VOUS RÉSERVEZ VIA visitkh.be, vous recevez un précieux guide : un livret d’avantages proposant de nombreux extras et réductions auprès des commerçants, des restaurants et des nombreux centres de loisirs de Knokke-Heist. Sur le site, vous trouverez aussi une liste des hotspots et de tous les événements « où il faut être » qui ont lieu à Knokke-Heist. Enfin, sur le blog « Approved by VKH », une journaliste présente sur place teste toutes les expériences proposées par ce lieu d’exception ; vous savez donc toujours à quoi vous attendre.

Rendez-vous cet été.

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CET ARTICLE A ÉTÉ CRÉÉ EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC VISITKH. WWW.VISITKH.BE

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Texte Céline Pecheux Photos Justin Paquay

GOOD LUIK !

Liège en douze adresses soigneusement sélectionnées.

L’ANTIQUAIRE

PASSÉ SIMPLE « Un lieu pour acheter et vendre des meubles du siècle dernier, pièces design et objets d’art décalés ou pas », c’est en ces termes que Christophe Declercq décrit son dépôtvente en plein cœur de Liège. Mobilier vintage, fauteuils en rotin Emmanuelle, chaises Cesca de Marcel Breuer, sa sélection fait de son repaire d’initiés branchés un nouveau passage obligé (Camille Lellouche fait partie de ses fans). Ce jour-là, on y croise l’architecte d’intérieur que le Tout-Liège s’arrache : Kevin Bona (en photo). Avec son studio créatif Label 5.9, il signe les espaces les plus cool de la ville comme la bijouterie Enfant Terrible.

Passé Simple s’installe à Knokke cet été ! (820 Zeedijk) le-passe-simple.be et label59.be 56 ELLE magazine

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LA CANTINE PÉPITE

LA PETITE ÉPICERIE À faire parler d’elle à longueur de reportages dédiés à la Cité ardente et ses hotspots, en voilà une qui aurait pu nous lasser. Que nenni.

Le charme de cette néo-brasserie dans un hôtel particulier entièrement revu et corrigé semble parti pour durer. Une fois saisi son mode d’emploi — en gros, venir tôt ou tard ou réserver —, plus rien ne s’oppose à s’y attabler. Dans l’antre de Nicolas Rausin, on a le choix entre la terrasse au look de bistrot parisien à l’avant, un jardin à l’abri des regards à l’arrière et, entre les deux, une salle aux murs vert-de-gris et un bar rétro en carrelage noir. Un restaurant élégant mais surtout super convivial qui met à l’honneur des plats à partager et des suggestions délicieusement régressives comme un tartare de bœuf au couteau, un vitello tonnato, des croquettes de crevettes et un saumon gravlax à tomber. lapetiteepicerie.be

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VERSATILE BISTRO Au comptoir du Versatile Bistro, l’Americano, l’Aperol Spritz, le Negroni Sbagliato et les autres apéritifs transalpins règnent en maîtres. Les jours de la Batte (le marché dominical), on se presse jusque 15 h sur sa terrasse, on discute avec le voisin, un verre de blanc des Pouilles par-ci, un Negroni par-là... On y passe aussi le matin pour un petit serré et les chaudes soirées d’été, pour sa programmation musicale et son ambiance festive qui déborde sur le trottoir. Liège is the new Brooklyn ! versatilebistro.com

LA PAUSE CAFÉ DES INITIÉS

MAISON DARIUS

LE RESTO

ALTRO MACCHERONI C’est l’une de nos cantines italiennes préférées au monde ! Le genre d’endroit où l’on se réfugie le soir après une longue journée de boulot. Dans ce mouchoir de poche où l’on ne s’entend pas parler, on ne jure que par la pasta fresca. Cuisine ouverte, mur de briques rouges et bouteilles de vin en vrac font le décor. Notre plat favori ? « Les pâtes jambon cuit beurre de sauge. » On pourrait en manger tous les jours de l’année, tout comme sa sauce ragu de veau (aussi en vente à emporter). Aux commandes, Erico (Eric ça ne sonnait pas assez exotique), un Belge amoureux de la cuisine italienne qui maîtrise à la perfection la fabrication de la pâte et les recettes authentiques qui lui ont été enseignées. Côté cépages autochtones, il y a un droit de bouchon unique, ce qui donne l’occasion d’ouvrir de très bonnes bouteilles sans se ruiner.

ELLE crush

facebook.com/altromaccheroni

Maison Darius fait partie de ces adresses dédiées aux aficionados d’espresso, macchiato, café lungo, café con pana, flat white, americano, cappuccino, mochaccino, caramel macchiato...

Fini le café robusta et le sandwich bas de gamme, voici le temps des produits artisanaux et éthiques et du coffee shop qui réhabilitent les petits plats et douceurs homemade, mais aussi, et surtout, les bonnes vieilles méthodes de torréfaction. On aime s’y poser et on n’est pas les seul.e.s. Bien plus qu’un café, Darius est une famille qui compte ses fans par milliers à travers tout le pays. facebook.com/Darius-Café

Dans sa cuisine en vitrine, Erico est probablement le plus italien des Belges de Liège.

JANGALA / LA PÉPINIÈRE URBAINE Pour cultiver son bout de balcon aussi petit et bétonné soit-il, ce concept store conçu comme une pépinière urbaine propose dans ses rayons de véritables curiosités végétales comme des paysages miniatures dans des bocaux (sans entretien ou presque), des livres et des cachepots tous plus beaux les uns que les autres, des ateliers initiatiques pour adultes et enfants et des rencontres-apéro autour des végétaux… Mais ce qu’on aime surtout, c’est l’approche éthique de cette boutique qui mise sur des petites quantités et un conseil de qualité. jangala-shop.com

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LE PIQUE-NIQUE

MADAME BOVERIE Située à l’intérieur du musée La Boverie, la sandwicherie fine Madame Boverie propose des recettes originales composées d’ingrédients authentiques comme le bagel « Emma » (saumon fumé d’Écosse, sa crème crue fermière, une pointe de raifort et quelques feuilles de cresson) et « Le Rodolph » (tranches de bœuf cuites bleues, cheddar, mayonnaise pimentée et oignons caramélisés) ou bien encore la baguette à l’ancienne de chez Delecta tartinée de beurre Échiré demi-sel et de jambon à l’os tranché minute. Les jours d’été où on a le temps, on misera sur son « Déjeuner sur l’herbe » et ses paniers pique-nique gourmands à déguster dans le parc adjacent. madame-abc.be

L’APPARTEMENT

BY GINETTE LE CONCEPT POINTU

Imaginé par Floriane Daenen, L’Appartement by Ginette offre un univers lifestyle où les filles se sentent chez elles. On vient ici pour la sélection des marques les plus cool et pointues du moment comme Anine Bing ou Ganni,

Chez CosyBee, Adelaïde vend exclusivement des cosmétiques bio et naturels et des produits en vrac et sans emballage. Son but ? Nous driller à faire nos petites popotes maison au lieu d’acheter des produits déjà tout faits et dont on ne connaît pas les ingrédients. Du coup, tapis de yoga sous le bras, on se presse ici avec nos flacons vides pour les remplir d’hydrolats, d’huiles végétales, de gel douche et faire le plein de shampooing solide et de « ronds » de coton démaquillants lavables.

mais aussi, pour s’inspirer, boire un café et papoter.

Exactement comme chez soi… On y vend des vêtements, mais aussi un tas d’objets sensoriels : bougies, produits de beauté, lingerie, déco, bijoux, accessoires… L’esprit « home sweet home » oblige ! ginette-shop.be

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L’AFTER / BLAES La philosophie d’Athéna et de Martial, le duo à la tête du Blaes ? L’envie de plébisciter un «mieux consommer » en ouvrant un bar hybride qui casse les codes. À la carte de ce tout nouveau lieu de vie inspiré des « record bars » tokyoïtes, des vins naturels et biodynamiques et des bières produites dans des microbrasseries belges ou européennes ainsi que des petites tapas à grignoter.

Le soir, il y règne une ambiance toute particulière confiée aux bons soins d’un « selector » (un pote mélomane, un collectionneur de disques ou tout simplement un amateur de musique de qualité). Aux commandes d’un magnifique DJ booth homemade, ils passent ses vinyles les plus pointus jusque très tard dans la nuit. Des prestations enregistrées et diffusées en écoute libre sur la page Mixcloud « blaes ». facebook.com/blaesbar

LE MEILLEUR BRUNCH EVER

GRAND MAISON Le spot du dimanche, c’est Grand Maison ! On y passerait des heures à profiter des rayons du soleil, accoudé.e sur une table ronde en terrasse, ou lové.e à l’intérieur. Dans une ambiance joyeuse, on y croise une clientèle éclectique et plutôt arty, des poussettes comme quelques touristes égarés. Ouvert par deux passionnées de café, l’une graphiste, l’autre architecte, Grand Maison propose une large gamme de cafés torréfiés, une grosse dose de convivialité et aussi et surtout de la confort food locale et de saison. La journée démarre donc avec un œuf bio à la coque et ses mouillettes, une ribambelle de tartines, de soupes pleines de goût et de salades généreuses, le tout très instagrammable. Et pour les gueules de bois ? On ne connaît pas de meilleurs pancakes à la ricaine que ceux-là. grandmaison.be

L’ATELIER VICTORIA / LE SALON VIP Entrer dans L’Atelier Victoria, le salon Balmain Hair Couture de Liège, c’est prendre le risque de ne plus jamais vouloir se faire coiffer ailleurs. C’est aussi pénétrer dans un univers où tout est doux et élégant, cosy et à taille humaine. Un véritable cocon dédié à la beauté, réputé pour son « chic à la cool », son expertise et son ambiance chaleureuse. Personne ne vient ici par hasard.

On reste autant pour le décor que pour le service. Un must ! lateliervictoria.be 60 ELLE magazine

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Lillet

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L’APÉRITIF, LE SUMMUM DU CHIC Les apéritifs sont de retour et s’inscrivent comme des incontournables de la vie estivale. Vous avez déjà identifié et adopté le cocktail signature qui rythme vos soirées ? Vous aimeriez tester quelque chose de nouveau ? Quelle que soit votre intention, la clé d’un apéritif réussi réside dans la qualité de son ingrédient de base. Lillet, l’apéritif français, se combine, se sert et se déguste de quantité de manières différentes.

Depuis sa création en 1872, il a conquis le cœur de nombreuses amoureuses du bon, avec sa palette sophistiquée de saveurs et sa subtile amertume.

Sentez-vous dans la peau d’une icône après une seule gorgée avec le Lillet blanc classique ou testez vos papilles avec Lillet Rouge, l’apéritif des connaisseurs. Lors des journées d’été caniculaires, conservez une bouteille de Lillet Rosé dans le réfrigérateur et tenez-vous prête à composer un délicieux apéritif bien frais en un rien de temps.

Quelle que soit la couleur de Lillet qui vous tente, ajoutez-y du champagne ou du tonic et un brin de menthe ou une tranche d’agrumes, puis de la glace, et mélangez ou shakez. Polyvalent et élégant, que demander de plus ?

Devenez une véritable reine des cocktails avec la recette de Lillet Vive : Remplissez un grand verre à vin de glaçons et versez-y 5 cl de Lillet Blanc. Ajoutez 10 cl de tonic, une fraise, puis une tranche de concombre. Terminez par un brin de menthe et offrez-vous cette première et délicieuse gorgée.

Envie de découvrir plus de recettes ? Filez sur notre site et passez le test de personnalité qui révèlera quel cocktail Lillet vous correspond.

CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC LILLET. LILLET.COM

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La Turquie

SOLEIL, MER ET CULTURE

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Détente sur la plage, plongée dans le passé mythique et archéologique, visite de sites historiques uniques et fins de soirées animées sur des plages légendaires ? Venez, on vous attend ! Pour des vacances uniques et riches en activités entre mer, culture et vie nocturne, direction la Riviera turque.

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La Turquie

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Amphithéâtre à Termessos

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La Turquie

« La Riviera turque ». Inutile de se mentir : à l’évocation de ce nom, on pense forcément à des complexes hôteliers all in décadents du côté d’Antalya. Plaisir garanti durant quelques jours, c’est sûr, mais s’allonger sous un parasol durant une semaine en bouquinant et en avalant des margaritas, ça peut lasser…

Mais révisons notre jugement : cette partie de la côte turque de la Méditerranée est bien différente de ce que l’on imagine. La longue côte de Fethiye à Antalya est un véritable paradis fait de plages bordées d’une nature incroyable. En bonus : la possibilité - après une pause au bord de l’eau - de partir à la rencontre d’une civilisation ancienne. Villes perchées à flanc de colline, ruines historiques le long de rivages à couper le souffle, falaises creusées à même la roche... La région attire les visiteurs du monde entier depuis des décennies. Et de fait, ces découvertes ont de quoi impressionner…

Plage et amphithéâtres Nous débarquons à Antalya, la plus grande station balnéaire de Turquie, fondée durant la période hellénistique. On le remarque déjà dans le trajet en taxi allant de l’aéroport à l’hôtel : les signes du riche passé de la ville sont partout. Mais pour commencer, direction la plage et une folle nuit dans une « discothèque » en plein air.

Deuxième jour : nous marchons vers la vieille ville de Kaleici, et bien que l’on ait encore l’esprit embrumé par la fête de la veille, nous sommes immédiatement surpris par la conjugaison de constructions anciennes et de maisons ottomanes rénovées. L’une La vieille ville de Kaleici

de ces structures est la porte d’Hadrien, construite pour commémorer la visite de l’empereur romain dans la ville. Nous poursuivons la promenade jusqu’à l’ascenseur panoramique qui offre une splendide vue sur la vieille ville. À côté ? Le musée d’Antalya, l’un des plus grands musées de Turquie, renfermant une impressionnante collection allant de l’âge de pierre à la période romaine. Nous poursuivons vers Aspendos où nous découvrons l’amphithéâtre romain le mieux conservé de l’Antiquité, construit au premier siècle av. J.-C. (!) C’est là que se tiennent des événements culturels marquants, comme le Festival du film d’Antalya (octobre-novembre) ou le Festival d’Aspendos Opera & Ballet (septembre).

Vous adorez les amphithéâtres ? Nous aussi ! Dirigez-vous vers les ruines de Termessos, dans le parc national de Gulluk Mountain, à une heure d’Antalya. Depuis ce théâtre antique, la vue sur les montagnes du Taurus est magique. Et voilà déjà le troisième jour...

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Eaux cristallines et ruines

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Fethiye

Nous nous dirigerons vers Phaselis, qui s’étend entre trois jolies petites baies. Vous rêviez de nager dans des eaux cristallines avec, pour décor, des ruines grecques et romaines cachées dans les forêts de pins ? C’est fait ! Après cette expérience, votre niveau d’exigence quant à vos standards de vacances risque de considérablement augmenter !

Continuons vers Cirali pour nous pâmer face au coucher du soleil et à l’impressionnante plage. Ensuite, direction le parc national de Yanartas où brûlent les flammes éternelles de Yanartas. Ce phénomène naturel offre chaque soir un spectacle son et lumière impressionnant grâce aux gaz naturels qui s’échappent de cette zone volcanique

Tombeaux historiques Quatrième jour : bye Antalya ! Nous continuons vers Fethiye, au cœur de l’ancienne péninsule de Teke. Les Lyciens régnaient ici, et certaines reliques impressionnantes du passé en témoignent. Avec ses belles baies, ses plages et le célèbre Ölüdeniz - un lagon entouré d’un parc national luxuriant et d’une longue plage de sable blanc c’est une destination de vacances d’été très populaire.

Tombe d'Amyntas, anciennes tombes lyciennes à Fethiye

Après une journée à la plage, direction le centre de Fethiye. Cette ville, appelée autrefois Telmessos, était une cité-État importante à l’époque lycienne et grecque. Nous nous dirigeons vers le sud pour rejoindre le tombeau massif d’Amyntas. Pourquoi ? Parce qu’il s’agit d’un temple ionique unique, creusé dans une paroi rocheuse escarpée, en 350 av. J.-C. L’ensemble du quartier est également entouré d’autres petites tombes rocheuses. Magnifique ! magazine ELLE 65

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Les flammes éternelles de Yanartas

Patara et Saint-Nicolas Jour six : voilà Kas, impressionnante station estivale construite sur les ruines d’Antiphellos. Après une balade sur la plage, nous partons pour Kumluova, domicile de Letoon : un sanctuaire dédié au dieu local. Un avis quant à sa place sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO ? Elle est justifiée ! Ici se trouve l’un des plus beaux sentiers au monde, entouré de splendeurs naturelles et historiques. Nous nous dirigerons ensuite vers Xanthos, l’un des sites archéologiques les plus impressionnants de Turquie, également inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO et point d’orgue de notre voyage en Turquie…

Le septième jour est aussi le dernier. De retour vers Antalya, nous attrapons le ferry pour Kekova. Cette île est une étape très populaire pour les bateaux de croisières en raison de sa beauté naturelle. Nous explorons les ruines sous-marines de Dolchiste, une ancienne colonie lycienne immergée dans la mer suite à un tremblement de terre, au 2e siècle. Notre avion ne part que ce soir, juste le temps d’une petite escale à Demre. Ce site de pèlerinage, construit sur l’ancienne ville lycienne de Myra, est l’une des structures byzantines les plus importantes d’Anatolie.

L’attraction principale ? L’église Saint-Nicolas, construite peu après sa mort. Nous continuons vers l’aéroport et réalisons, à regret, qu’il est déjà l’heure de s’envoler…

Après quelques kilomètres, nous voilà à Patara.

La légende raconte que c’est le véritable berceau de Saint-Nicolas. Patara était le principal port de Lycie, et ça se voit encore aujourd’hui : l’ambiance semble éloignée de la vie quotidienne et rappelle les temps anciens. Patara illustre parfaitement le mélange unique de cette région : après ce bain de culture, nous profitons de la plus longue plage de Turquie, où les tortues caouannes se sentent également chez elles.

Heureusement, nous avons réservé un hôtel afin de profiter d’un coucher de soleil fantastique.

Kas

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Au musée de Fethiye, nous apercevons un certain nombre de découvertes archéologiques de la période lycienne, après quoi nous prenons le bus pour Tlos : l’une des plus anciennes et des plus grandes colonies de l’ancien empire, à seulement 40 km de Fethiye. Tombes rupestres et panorama à couper le souffle sur la citadelle historique.

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉALISÉ EN COLLABORATION AVEC LA TURQUIE. GOTURKEY.COM

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Texte Juliette Debruxelles Illustration Marie Morelle

À QUEL AMOUR DE VACANCES ÉCHAPPEREZ-VOUS CET ÉTÉ ?

Comment concilier notre inextinguible soif de découvertes avec les contingences écologiques et temporelles (marier empreinte carbone et agenda bourré) ? En embarquant pour une épopée virtuelle bien réelle.

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élibattante assumée, cœur brisé tout juste largué ou furie bien décidée à faire payer à John-John ses infidélités de l’année, vous aviez décidé de profiter de ce petit séjour au bord de la Méditerranée pour offrir une fête à votre culotte et à tout ce que vous y rangez. La chaleur, le sel sur la peau, les rythmes endiablés de l’orchestre local, les maracas furieusement secouées, la caïpirinha de trop… Et là, normalement, vous finissiez le dos râpé par le crépi du mur extérieur du bungalow, sous les assauts furieux d’un Popeye* local, à répéter des « ô oui, ô oui, prends-moi comme une déesse du soleil » (ou ce que vous voulez de gênant). C’était sans compter sur la pandémie mondiale qui vous contraindra, cet été, qu’à ne croiser que votre voisin de palier pâlot. Mais rêvons et imaginons ce qui aurait pu vous arriver d’excitant…

1 Jusqu’ici, lorsque vous partiez à l’étranger, votre premier crush, vous le rencontriez…

A­ – Sur le trottoir en attendant le Über qui devait vous emmener à l’aéroport. Un bon vieux « Eh, Mademoiselle, alors, on part au soleil ? », et vous passez easy d’Ibiza à Couillet.

B­ – Sur le quai : le type assis par terre (alors qu’il y a mille bancs) le dos appuyé contre son sac à dos, vous sentez que c’est un routard. À sa manière de danser en psalmodiant des mots insensés, vous êtes sûre qu’il est chaman (en vrai, il est bourré).

C­ – Au comptoir du géant américain du café. Quelqu’un capable de prononcer, avec le bon accent tonique, « caramel macchiato », what else (une pastille de menthe pour rafraîchir l’haleine après ?) ?

D­ – Dans le fourgon de la douane. Pour une fois que vous vous envoliez, c’était avec un passeport périmé et six kilos de déo aérosol dans votre sac à main…

Encore raté. Fallait-il vraiment tenter de forcer les barrières de sécurité ?

2 Votre secret honteux de l’été ?

A­ – Vous vous parfumez comme une star de la pop des années 80 : monoï

de Tahiti et ses fleurs de tiaré, noix de coco, textures huileuses et pailletées.

Vous affirmez que vous dormez sous tente, façon camping sauvage, mais en vrai, vous finissez dans un 4* avec gel douche à volonté.

C­ – Vous faites des selfies devant les musées que vous êtes supposée visiter.

En réalité, vous n’arpentez que les boutiques souvenirs (pour voir les œuvres en petit imprimées sur des calendriers, au moins, vous ne devez pas payer).

D­ – Vous vous proposez comme cat-sitter pour vos voisins et vous fouillez leurs tiroirs durant leur absence. C’est comme ça que vous avez retrouvé votre mixer, prêté il y a six mois.

B­ –

*Révisez vos ref’ et revisionnez « Les Bronzés » en cas de doute.

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RÉSULTATS UN MAXIMUM DE A

Vous avez échappé à tout 3 L’objet de vos fantasmes caniculaires

A­ –

La personne en short, suintante qui se prend pour le/la « chef.fe sports » et lutte contre la surpopulation du club en causant des insolations aux vacanciers (le cours de crossfit en plein cagnard à midi pile, really ?).

B­ – La personne à cheveux sales, ongles sales, poils sales, bagnole sale qui vous dit des mots sales en vous faisant du sale. Sale.

C­ – La personne qui se tient seule sur la place du Duomo et attendra la fin du jour pour verser une larme devant une reproduction de « Le Triomphe de la chasteté », le diptyque de Piero della Francesca.

D­ – La personne qui désinfecte votre caddie au supermarché. Ce n’est jamais la même, mais masquée, une personne sexy gantée reste une personne sexy gantée.

4 Votre bobo le plus courant entre juin et septembre ?

A­ –

L’exfoliation au sable de vos muqueuses internes intimes.

Retenez que l’amour à la plage, c’est oui, mais seulement après avoir bien soufflé sur le zizi !

B­ – Les ampoules aux talons : bottines de rando le jour, espadrilles la nuit, tongs en plastoc le reste du temps… Vos pieds ont besoin d’aide (et pas seulement médicale).

C ­ – Le coup de chaud, rapport au choc thermique que vous ressentez en sortant de lieux chic rafraîchis à l’air co.

D­ – Le coup de soleil sur le dessus du pied, seule zone de votre corps exposée en terrasse quand vous vous y installez pour bouder.

5 Vous avez songé à convertir votre budget vacances en grand frisson en achetant :

A­ – Un jacuzzi en promo à 399 euros dans lequel inviter vos voisins (et leurs pieds mycosés).

B­ – Une camionnette à retaper histoire de tomber en panne en nuit sur un parking d’autoroute et d’y dormir nue.

C­ – La bibliothèque en kit d’un designer décédé que vous mettrez trois mois à monter (avant qu’elle s’écrase lourdement sur le coin de votre tempe une fois remplie).

D­ – Un bout de terrain communautaire dans l’Ardenne (ou n’importe où en Belgique pourvu que ce soit loin et désert) avec des potes qui, comme vous, n’ont pas le permis.

De la colonie de scouts à déniaiser au bartender serial fucker en passant par les papys pétanqueurs que vous auriez soulagés par générosité, vous êtes encore passée « à ça » de rentrer avec une gonorrhée.

On ne laissera personne vous juger : vous faites exactement ce que vous voulez de votre sexualité. Vous ne pouvez voir que quatre personnes à la fois en juillet ?

Remerciez le gouvernement pour ces mesures sanitaires et choisissez-les en fonction de leurs capacités buccales ou digitales (mais pas virtuelles). Composez ensuite de joyeux échanges et ballets. La qualité plutôt que la quantité, ça peut aussi vous amuser !

UN MAXIMUM DE B

Vous avez échappé à un serial killer routier Regardez le visage des meurtriers de masse identifiés et dites-vous que ces gars auraient adoré vous croiser en train de faire du stop sur l’autoroute du soleil.

Vous rêviez certes d’aventure et de longues randonnées, mais peut-être pas ligotée dans le coffre d’une bagnole. Soyez heureuse d’être limitée dans vos mouvements par la fermeture des frontières : vous retrouver découpée en morceaux à l’autre bout de la France n’aurait pas constitué un beau souvenir de vacances.

UN MAXIMUM DE C

Vous avez échappé à un intello en mocassins Le type aux cheveux flous (tant qu’il lui en reste) et à l’écharpe au vent qui vous déroule une tirade au soleil couchant dans un petit village reculé d’Italie pue des pieds. Pourquoi ? Parce qu’il s’obstine à porter des chaussures qui entraînent ce désagrément. Fût-il en cuir de qualité, le mocassin de bobo finit toujours — après une visite de trop dans un palazzo — par refouler. Sa logorrhée lui assèche également le gosier, rendant sa langue râpeuse (mais pas comme vous aimez).

Restée bloquée sur le territoire belge, vous pourrez tranquillement vous soulager en solo devant un poster de « L’Homme de Vitruve ».

UN MAXIMUM DE D

Vous n’avez échappé à rien La seule chose qui sort de l’ordinaire, c’est qu’au lieu de prendre vos aises en déprimant dans une ville désertée, vous allez devoir affronter des cohues de gens bloqués. Ceux qui, normalement, exportaient leurs insupportables manières pincées et leurs pantalons framboise écrasée aux abords de Saint Trop’ vont vous emmerder jusque dans votre quartier. Renvoyezles à Knokke ou montrez-leur ce que c’est, une citadine dévergondée, en vous promenant en bikini de jour comme de nuit. Sous les pavés, la plage…

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ÉVIAN · LAC LÉMAN · FRANCE

(songe d’une après-midi d’été)

J’ai rêvé ce moment. Entre lumière et ombrage, nous avons fait escale ensemble. À quelques écureuils d’ici, les rires de mes enfants prennent d’assaut le paradis des petits. Mon golfeur se mesure aux longueurs des fairways ou à celles de la piscine. Les jours sont longs et trop courts à la fois. Je m’évade, je suis bien.

U N H Ô T E L E V I A N R E S O R T / B I E N - Ê T R E · G O L F · M U S I Q U E · K I D ’ S R E S O R T · S P O R T & C U LT U R E WWW. H OT E L- E R M I TAG E - E V I A N .CO M / T. 0 4 5 0 2 6 9 5 8 0

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L A C A M B R E E T L’A C A D É M I E D ’A N V E R S

ES DÉFIS DE DEMAIN Walter Van Beirendonck et Tony Delcampe dirigent respectivement les écoles d’Anvers et de Bruxelles. Dès le début de la crise sanitaire, ils ont réorganisé l’enseignement de leurs établissements, pour embrasser l’incontournable changement.

Traditionnellement, les défilés de ces deux écoles d’envergure internationale avaient lieu début juin. L’enjeu : présenter au public, à la presse, et surtout à des chasseurs de têtes, les collections des étudiants. Un peu comme si vous passiez votre CESS sur scène, devant deux mille spectateurs et vos futurs recruteurs. Cette année, un challenge supplémentaire : faire passer l’essence de la création et la quintessence de l’émotion quasi sans rencontre humaine.

Une performance somme toute cohérente avec l’époque : la mode, art appliqué qu’on porte directement sur la peau, a eu tendance ces dernières années à se désincarner. Face aux crises sanitaire et éthique, à Bruxelles et à Anvers, les équipes pédagogiques et les designers de demain s’organisent.

Transmettre la technique et le geste via un petit écran Comment faire de la recherche en toile, des tests de matières, observer les mouvements d’un vêtement, transmettre et répéter la technique quand on ne peut pas se voir ? Walter Van Beirendonck, créateur de mode et directeur du département stylisme de l’école

d’Anvers, évoque la rigueur des séances de travail quasi quotidiennes par Skype : « Heureusement, nous avions déjà eu six mois pour avancer ensemble avant le confinement, les pièces étaient déjà avancées. Pour construire une collection, il faut voir les tissus bouger, les mannequins marcher. » Les élèves de l’Académie viennent souvent de l’étranger, ils étaient loin de chez eux dans un contexte anxiogène ; les solutions numériques, quoiqu’imparfaites, leur ont permis de garder le lien et de maintenir le sentiment d’appartenir à une classe : « Voir évoluer le travail des autres, échanger avec les professeurs permet de faire grandir sa propre collection, c’est une dynamique de groupe. Lorsque nous travaillons en classe, dans des conditions normales, chacun contribue, on ajuste, on fait des essayages. C’est plus difficile seul chez soi, parce qu’on manque de recul. » Même processus de réflexion du côté de La Cambre Mode[s], où chaque semaine depuis mi-mars, des rendez-vous ont été tenus par visioconférence pour tous les cours, aussi bien en technique qu’en création : « À partir de ce que les élèves nous présentaient en visuel, on élaborait les étapes suivantes, toujours par vidéos interposées. » Tony Delcampe, chef de l’atelier stylisme

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Texte Elisabeth Clauss

« NOUS SOMMES À L’HEURE DU “RESET”.

J’ESPÈRE QUE LES GROUPES DE LUXE ET LA FAST FASHION SERONT AUSSI CAPABLES DE PRENDRE DES DÉCISIONS QUI FERONT ÉVOLUER LES CHOSES » WALTER VAN BEIRENDONCK

Florentina Leitner

de l’école bruxelloise, détaille l’évolution de cette acrobatie pédagogique : « Comme on commence habituellement à fabriquer les collections en décembre, les propositions des étudiants n’étaient pas encore suffisamment abouties en mars. Jusque-là, nous avions essentiellement mené de la recherche. Le confinement est arrivé juste au moment où ils commençaient à réaliser leurs pièces. Ils ont eu des problèmes d’approvisionnement, ont dû fabriquer leurs propres matières pour obtenir les effets souhaités. Le résultat est assez satisfaisant pour la majorité d’entre eux, car les classes sont très réactives. » Dans le contexte à venir pour l’industrie de la mode, les compétences d’adaptabilité seront au moins aussi importantes que les prédispositions créatives.

PRESSE

Le nouveau défi des défilés Les shows des écoles sont surtout pour les étudiants l’occasion d’être repérés par des chasseurs de têtes de maisons internationales. Cette année, il a donc fallu se montrer le plus attractif possible en dimension virtuelle pour ne pas manquer ce rendez-vous professionnel déterminant. Avant même le report de la Fashion

Week, La Cambre avait décidé de donner une forme alternative à son show : pour Tony Delcampe, « dans le contexte actuel de l’industrie de la mode, la question se posait de la pertinence d’un grand show ouvert à tous. Avec lucidité, il a semblé à l’équipe des enseignants qu’après plus de vingt ans de ce qui devenait “une routine spectaculaire”, progressivement, le sens du show se plaçait ailleurs. Nous avions senti qu’il fallait développer un projet plus intime, avant même d’y être contraint. » La transition s’est faite d’un défilé vers des évaluations internes : « Nous avons organisé des présentations individuelles à l’école, accompagnées de vidéos montrant les pièces portées par les étudiants ou un de leurs proches. » À l’Académie d’Anvers, les jurys ont été organisés sous forme numérique, pour que les élèves qui étaient repartis dans leur pays d’origine, parfois en Asie, n’aient pas à revenir. Walter Van Beirendonck et son équipe ont voulu cette configuration « dans le but d’évaluer tout le monde sur un pied d’égalité. Cette situation inédite nous a demandé à tous des capacités d’adaptation, techniques et émotionnelles. Nous avons très vite commencé à réfléchir à une nouvelle forme de show, dès que nous avons compris qu’il ne serait vraisemblablement pas possible d’envisager un événement public. Les élèves étaient très déçus que nous ne puissions organiser un défilé physique, car c’est un moment extrêmement important pour eux, mais ils ont fini par placer leur énergie créative dans la réflexion d’un show alternatif, avec des silhouettes réinventées.

Nous avons dû chercher un partenaire pour organiser une plateforme virtuelle, capable d’élaborer des éléments surprenants ». magazine ELLE 71

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reportage

Marinne Serre

et qui est devenu dysfonctionnel depuis longtemps ?

Ou doit-on pousser les étudiants à devenir des leaders pensants et non plus des faire-valoir de luxe, des machines à sous ? Car c’est ce que l’on forme, finalement : des ego qui s’enferment dans des maisons, et ne pensent qu’aux mannequins qu’ils exhiberont. La mode doit devenir politique. Actuellement, elle incarne l’ultralibéralisme de l’époque, mais ne devrait-elle pas anticiper ? Il est temps de revenir au vêtement. Marine Serre a eu la bonne intuition, en valorisant l’upcycling haut de gamme, même si Martin Margiela l’avait déjà fait avant elle.

Maintenant, tout le monde réfléchit à “comment montrer ma collection ?” Mais pour montrer quoi ?

Pour qui ? Est-ce qu’on n’en a pas assez de perpétuer un système qui est devenu délétère ? »

De l’école aux réalités du métier S’adapter et anticiper Sur www.showww.be, depuis le 27 juin, les spectateurs peuvent découvrir les interventions surprises d’anciens diplômés de l’Académie d’Anvers, devenus stars de la mode. Ici comme à Bruxelles, les écoles de stylisme, malgré leur prestige, ne disposent jamais que de budgets d’établissements publics. Une garantie de qualité – les élèves ne sont pas sélectionnés sur chéquiers – mais aussi une gageure quand il s’agit de monter des performances technologiques : « Ce dispositif est très coûteux, nous avons dû trouver l’équilibre entre dynamisme, énergie et réalisabilité », explique Walter Van Beirendonck. Un contenu qui sera accessible sur la durée, conçu en collaboration avec, entre autres, Olivier Rizzo et Willy Vanderperre pour une série d’affiches réalisées à distance avec des mannequins internationaux, et une grande campagne d’affichage dans la ville d’Anvers.

« ON DOIT POUSSER LES ÉTUDIANTS À DEVENIR DES LEADERS PENSANTS, ET NON PLUS DES FAIRE-VALOIR DE LUXE » TONY DELCAMPE

Concernant le futur de l’industrie, Tony Delcampe (s’)interroge : « F aire un défilé à huis clos, aurait-ce vraiment été pertinent ? Si l’on est privé de l’émotion du live, est-ce que la mode revient désormais à produire uniquement des lookbooks ? L’un des problèmes des créateurs actuels, c’est déjà qu’ils composent essentiellement de l’image. Les grandes maisons vont sortir de plus en plus de présentations numériques, nécessitant les compétences de graphistes coûteux. Mais les effets spéciaux, ça n’est plus de la mode. Doit-on rester dans une démarche de démonstration à tout prix ? Est-ce que ça a du sens d’entretenir un système qui existe depuis 30 ans

Dans l’immédiat et pour la prochaine rentrée, ce sera le sujet de réflexion des élèves de La Cambre : explorer une voie essentielle, la source du désir de créer des collections, et fondamentalement, ce qui les a poussés à choisir ce métier, « parfois en déconnexion avec le monde. Désormais, on va les pousser à écrire ce qui les préoccupe, pour sortir de ce blocage généralisé dans le secteur.

Sortir du fantasme d’une collection destinée à les faire remarquer, mais rentrer en cohérence avec eux-mêmes. Mais ça implique qu’ils puissent s’extraire de leur représentation d’une mode intellectualisée, désincarnée et glamourisée, pour revenir à plus d’ancrage. Enrichir la mode, au lieu de vouloir s’enrichir à l’infini.

Nous sommes là pour les aider à comprendre ce qui les attend vraiment ». Notamment, des Fashion Weeks qui risquent de rester virtuelles pour un moment. Walter Van Beirendonck estime que cette période transitoire impliquera une certaine perte d’énergie, et sans doute moins de subtilité dans la perception des collections à venir. « Mais on doit garder espoir. Pour l’instant, les formes des prochaines présentations ne sont pas encore claires. J’ai réfléchi à une manière créative, surprenante, alternative de montrer ma nouvelle collection, et il faudra mener le même processus pour la vendre. Désormais, il faut repenser le temps de la production et de la distribution. Cette saison sera une collection plus show-room que défilé, je cherche un équilibre. Je suis très curieux de voir toutes les nouvelles propositions qui vont émerger. C’est très bien, après des années à dire que tout va trop vite, où des gens faisaient plusieurs fois le tour du monde pour voir des collections. Le rythme s’était emballé, ça n’était plus éthique. Nous sommes à l’heure du “reset”. J’espère que les groupes de luxe et la fast fashion seront aussi capables de prendre des décisions qui feront évoluer les choses. Ils ont un poids et une responsabilité. Les designers vont se recentrer sur la créativité, mais n’auront pas l’argent pour organiser des happenings digitaux spectaculaires. C’est aux grands groupes de faire la différence et de laisser de la place aux créateurs indépendants. Il fallait de toute façon revoir ce système d’hyperproduction. » Au delta de la mode, les écoles belges abordent le futur avec lucidité, prêtes à former une nouvelle génération d’avant-garde, des deux côtés de l’écran.

KAIA GERBER DANS FLORENTINA LEITNER, PHOTOGRAPHIÉE PAR WILLY VANDERPERRE ET STYLISÉE PAR OLIVIER RIZZO, ETIENNE TORDOIR CATWALK PICTURES

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pick up

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PICK UP! FÊTE SES 20 ANS

PHOTO JUSTIN PAQUAY

Avis aux gourmands, les incontournables biscuits chocolatés PiCK UP! fêtent leurs 20 ans et nous invitent à célébrer cet anniversaire de la meilleure des façons...

Avec sa tablette de chocolat au lait, noir ou fourré au lait, entre deux biscuits ultra croquants, PiCK UP! est la gourmandise qui fait craquer tous les “chocolate lovers”. Avouons-le : lorsqu’on commence, même avec sa version PiCK UP! Minis, il est souvent difficile de s’arrêter et de se retenir de dévorer tout le paquet #coupable #oupas.

Une addiction qui ne date pas d’aujourd’hui puisque PiCK UP! souffle cette année ses vingt bougies. Oui, le temps passe vite. Les nineties kids se souviennent encore de l’époque de la cour de récré, des goûters chocolatés et de la joie que

leur procurait la vue de leurs biscuits préférés au fond du cartable.

Pour célébrer cet anniversaire, PiCK UP! nous réserve de très chouettes surprises dont un concours hebdomadaire pour gagner de super lots d’une valeur de 500€.

Pour participer, rendez-vous sur www. pickupgame.be jusqu’à mi-octobre.

Chaque semaine, un heureux élu aura la chance d’être tiré au sort. À la clé ?

Des chèques cadeaux d’une valeur de 500€ pour Zalando ou Walibi, ou un pack Nintendo comprenant une console Nintendo Switch, 3 jeux et des accessoires. Oui, oui, rien que ça !

MAIS CE N’EST PAS TOUT PiCK UP! met les petits plats dans les grands et lance une nouvelle version en édition limitée, encore plus chocolatée ! Le PiCK UP! Black’N White, une tablette de chocolat blanc entre deux biscuits croquants au cacao. Direction le rayon biscuits pour tester cette nouveauté ultra gourmande !

CET ARTICLE A ÉTÉ ÉCRIT EN ÉTROITE COLLABORATION AVEC PICKUP.BE

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Texte Elisabeth Clauss

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Elvis Pompilio

LES HOTSPOTS

Christian Wijnants

DES RÉATEURS BELGES

Quand ils ne sont pas au studio de création, où les designers belges se ressourcent-ils ? Petit parcours, très à la mode.

Jean-Paul Knott

Glenn Martens

DR, PIERO GÉMELLI, ARNAUD LAJEUNIE

Filip Arickx & An Vandevorst

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GLENN MARTENS Y/PROJECT Le Musée Plantin Moretus (Anvers)

CHRISTIAN WIJNANTS Het Noordkasteel, « Château du Nord », le long de l’Escaut (nord d’Anvers) « Ces dernières années, j’étais devenu casanier. Avec le confinement, j’ai recommencé à me promener près de chez moi, et j’ai découvert de nouveaux aspects d’Anvers. Le long de l’Escaut, là où le fleuve fait un angle droit et où commence le port, qui est le deuxième plus grand d’Europe, il y a une longue balade complètement bucolique, et décalée. Il faut connaître, on n’y arrive pas facilement ou par hasard. C’est un coin de nature un peu sauvage et délaissée. En été, on y trouve un bar un peu bricolé au pied d’un saule pleureur, et des points d’eau. Ce chemin est fascinant, il dessine un lien entre une vue imprenable sur la ville et la cathédrale, et de l’autre, sur l’essence brutaliste des industries et des cheminées d’usine. C’est étrange, envoûtant. Des gens y organisent des apéros, des battles de danse, des sessions de yoga. C’est alternatif, et très branché bien sûr ! (rires) »

ELVIS POMPILIO Fritland (Bruxelles) « Cet établissement typique bruxellois a remporté de nombreux prix au fil des années.

Quand je suis arrivé à Bruxelles, il y a une trentaine d’années, c’était mon adresse fétiche. Je me déguisais en touriste, avec short, chaussettes, sandales, chemise et chapeau à fleurs, même un appareil photo, et je passais du temps dans la file, j’observais les gens. Quand on travaille beaucoup, on a besoin d’un “ailleurs” secret, où on est anonyme. C’est toujours très authentique, j’adore l’ambiance. J’y prends des frites avec sauce andalouse, il ne faut rien de plus, c’est délicieux. Il y a dans ces files d’attente des sociologies très variées, des gens aisés, des punks, on entend toutes les langues parce qu’on est situés près de la Grand-Place. Les frites, c’est universel, ça réunit tout le monde. J’en profite souvent pour faire un tour dans le centre historique, et je finis par une gaufre chez Dandoy : le parcours classique ! » fritlandbrussels.be

JEAN-PAUL KNOTT Le Chalet de la Forêt (Bruxelles)

« Le Bois de la Cambre, qui se situe près de chez ma mère, est un de ces endroits paisibles où je vais souvent me promener, et sur le parcours, se trouve Le Chalet de la Forêt.

Elle m’a beaucoup manqué pendant le confinement, j’avais hâte de la retrouver, de me promener, d’échanger avec elle. Ce restaurant est un rituel pour nous depuis mon enfance, un endroit magique, hors du temps et du brouhaha de la ville. Nous avons beaucoup vécu à l’étranger, mais Le Chalet de la Forêt était tout près de notre pied-àterre, et faisait partie de nos rendez-vous à chaque retour en Belgique. D’ailleurs, nous y retournons régulièrement en famille depuis que Pascal Devalkeneer l’a repris. Le service et sa cuisine qui est étonnante sont une madeleine de Proust, et en été, c’est pour nous la plus belle terrasse de Bruxelles. Le potager est incroyable. » lechaletdelaforet.be

« Je vis à Paris depuis 12 ans, mais à Anvers, j’adore le Musée Plantin Moretus, où j’allais quand j’étais étudiant. Une superbe bâtisse de la Renaissance flamande, authentique et restée dans son jus. Ce musée est le seul à être inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco.

C’était la maison personnelle de Plantin, qui abrite les plus anciennes presses à imprimer industrielles du monde, qui datent du XVIIe siècle. C’est un musée discret, dont le thème n’est a priori pas très sexy, mais son atmosphère, poussiéreuse et sublime, permet un voyage dans un autre monde et un autre temps. Dans le même esprit, quand je reviens à Bruges, je fais souvent un tour par l’église de Jérusalem. C’est la réplique exacte du SaintSépulcre de Jérusalem. Là, on est en plein Dan Brown. J’aime oublier ma réalité de 2020, m’éloigner de qui je suis. On sent la charge des siècles d’émotions et d’énergies dont les visiteurs ont investi cet endroit. » museumplantinmoretus.be

FILIP ARICKX, AVEC AN VANDEVORST A.F. VANDEVORST De Heide (Kalmthout) « C’est une immense réserve naturelle, une longue balade qui mène jusqu’aux Pays-Bas. J’ai toujours beaucoup couru, et cet espace encore sauvage, situé tout près de chez nous, est même l’une des raisons pour lesquelles nous avons emménagé ici. On peut se promener sur 20 km sans rencontrer personne.

C’est sauvage, préservé. Une fois par an, je m’offre un guide ornithologue, pour aller “spotter” des oiseaux. Pendant le confinement, il nous est arrivé de nous lever à cinq heures du matin, pour voir le soleil se lever. Souvent, nous marchons des heures, pour brainstormer sans être interrompus.

Actuellement, c’est là-bas que je me prépare, une heure chaque matin, pour le marathon de Londres, qui a été a priori reporté au mois de novembre. Chaque balade est unique, parfois on croise un faon, mais la plus belle rencontre, c’est celle avec le silence. » natuurenbos.be/kalmthoutseheide

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reportage Édouard Vermeulen

Jean-Paul Lespagnard

ÉDOUARD VERMEULEN MAISON NATAN Les remparts Vauban (Ypres)

CÉDRIC CHARLIER

Le Musée de la photographie (Charleroi) « Je suis originaire de Gerpinnes, et quand je rends visite à mes parents, j’aime passer par ce musée et sa bibliothèque. Il faut prendre rendez-vous, et on y est seul, bien accueilli. Là, je me documente, souvent sans but précis au départ, surtout en début de collection. Je parcours des ouvrages, beaucoup d’illustrés par définition, et j’y trouve des inspirations. Je suis très sensible aux jardins, et ce lieu est agencé autour d’un patio plein de verdure. C’est un bâtiment surprenant de poésie, en contraste avec son environnement, au cœur d’une région minière. On est dans une bulle, on oublie le cliché des “bibliothèques entre quatre murs”, c’est agréable, méditatif. La bibliothèque fait régulièrement des acquisitions, c’est comme un rendez-vous où je fais de nouvelles rencontres visuelles. Selon le temps que l’on accorde aux livres, on peut y passer la journée. » museephoto.be

JEAN-PAUL LESPAGNARD

Les Fonds de Quarreux (Aywaille) « Dans ma région d’origine, Aywaille Remouchamps, se trouve ce “package de nature”. On commence par la marche du Ninglinspo, une longue balade en forêt. J’y allais avec ma famille quand j’étais enfant, puis avec mes amis quand j’étais ado. On déposait nos scooters à l’entrée du bois, et on commençait notre randonnée avec sacs à dos et pique-niques, entre les cascades. Elles sont nombreuses, des petites, des grandes, qui plongent dans l’Amblève. À un endroit précis, il y a de grosses pierres au milieu de la rivière. On peut y grimper pour bronzer.

Ce lieu m’évoque des souvenirs d’été, des journées passées avec mes amis. C’étaient des moments très simples : on emportait une petite radio, des serviettes de bain, on se baignait toute la journée. J’y retourne souvent quand je passe par là, et rien n’a changé depuis que j’étais petit. Entre Aywaille et Remouchamps – mais c’est un secret –, il existe une route désaffectée ; la nature a repris possession du bitume, c’est comme si l’humanité avait été gommée à cet endroit. Ça fait un peu décor de film post-apocalyptique. » liegetourisme.be/les-fonds-de-quarreux.html

Cédric Charlier

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PIERRE BAIRIN, A.F. VANDEVORST

« À Ypres, où j’ai passé mon enfance et où mes parents vivent toujours, je me suis beaucoup baladé sur les remparts Vauban pendant le confinement, qui m’a inspiré un peu de nostalgie, un retour aux sources. J’ai envie d’y revenir plus souvent, de me rattacher à ces souvenirs tant qu’ils sont encore là. J’apprécie le calme et la sérénité des villes de province, où tout est bien organisé, leur dimension historique, leur architecture. Pour déjeuner, j’aime me rendre chez un restaurateur ami, qui a installé son établissement sur une petite île près des remparts. Pacific Eiland, c’est un restaurant populaire de qualité, avec une belle terrasse. On emprunte un petit pont, et on profite d’une qualité de vie que Bruxelles avait un peu retrouvée pendant sa quarantaine, avec moins de voitures, quand tout était au ralenti. Après des années de frénésie, si l’économie et la santé ne sont pas en péril, un ralentissement, c’est appréciable. »

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AVEC OU SANS ALCOOL CET ÉTÉ TE DONNE DES AAAILES !

Le soleil vous rappelle constamment les délicieux cocktails ou mocktails à déguster au jardin ou sur votre balcon ? Pas de panique, ça n’est pas aussi compliqué que ce que les vidéos Youtube voudraient vous faire croire. Less is more comme on dit : avec quelques ingrédients de choix, pas besoin d’un diplôme en mixologie pour vous concocter une boisson savoureuse.

Découvrez quatre recettes rafraichissantes — deux avec alcool, deux sans — qui vous donneront des ailes cet été !

1 VODKA RED BULL / LE CLASSIQUE - Boisson énergisante Red Bull - 50 ml de Vodka Troïka

Remplissez un verre long drink de glaçons. Ajoutez tous les ingrédients. Mélangez avec une cuillère à cocktail. Terminez avec une tranche de citron vert.

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2 RUMBULL / L’EXOTIQUE - Red Bull Yellow Edition - 50 ml de Rhum Kraken

Remplissez un verre long drink de glaçons. Ajoutez tous les ingrédients. Mélangez avec une cuillère à cocktail. Terminez avec de la menthe fraîche ou un morceau de fruit tropical (ou les deux !).

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3 LOVE STORY / LE TOUT DOUX - Red Bull Sans Sucre - 30 ml de jus de fraise - 10 ml de jus de citron vert frais - Tranche d’orange sanguine ou fraise fraîche - Brin de menthe fraîche

Remplissez un verre tumbler de glaçons. Ajoutez le jus de fraise et le Red Bull Sans Sucre. Mélangez bien pour obtenir un breuvage homogène.

Recouvrez la boisson de glace pilée. Terminez avec un brin de menthe fraîche et une tranche d’orange sanguine, ou bien une jolie fraise.

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4 CALL OF THE FOREST / L’INSOLITE - Red Bull Blue Edition - 10 ml de jus de citron vert - 40 ml d’eau pétillante - Basilic frais - Myrtilles

Remplissez un verre long drink de glaçons et de basilic frais. Ajoutez tous les ingrédients. Mélangez avec une cuillère à cocktail. Terminez avec trois myrtilles fraîches et du basilic frais.

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reportage

Texte Elisabeth Debourse

P L AY S TAT I O N

nthousiaste, Chloé Boels raconte : « Je joue depuis toute petite. C’est mon père qui m’a mis une manette entre les mains. » Près de 1,1 million de Belges taquineraient la console, selon une étude du Centre Jean Gol. Et, surprise, ce ne sont pas que des hommes. Parmi les gamers du royaume, il faut par exemple compter sur cette étudiante en linguistique de 23 ans, passionnée de jeux vidéo depuis toujours. Des jeunes femmes comme elle, il en existe d’ailleurs toujours plus. À tel point que l’hiver dernier, Chloé a lancé Stream’Her, une communauté de joueuses qui diffusent leurs parties en direct. « Je voulais créer une “safe zone” », explique-t-elle, le ton soudain un peu moins enjoué. Car immédiatement après le lancement de sa plateforme, Chloé a vécu un violent retour de bâton. Un « bad buzz » sexiste. « Sur Twitter, des mecs se sont mis à me traiter de “féminazie” ou à me dire que si nous, les femmes, avions besoin de ça pour sortir du lot, c’est que nous n’avions pas assez de talent. C’était l’incompréhension : pour moi, c’était une idée vraiment positive. »

Depuis plusieurs années, le monde du gaming interroge sa culture machiste et accouche enfin de personnages féminins complexes. Parmi eux, Ellie, la protagoniste principale de The Last of Us Part II : un modèle de femme forte pour une communauté de gameuses mal représentées.

Le récit de Chloé n’est pas unique et illustre une autre histoire, plus large et ambivalente à l’égard des femmes : celle du jeu vidéo. Une industrie incroyablement créative née dans les années 1970 sur des bornes d’arcades, qui fascina immédiatement petits et grands… garçons. « De manière générale, le monde du jeu vidéo est très masculin : tout y est pensé pour des hommes blancs et hétérosexuels », expose Martin Culot, formateur en éducation aux médias et spécialisé en jeux vidéo. À travers le monde, les femmes représentent un travailleur sur cinq de l’industrie, selon une étude de Statista. Résultat, elles sont également sous-représentées parmi les personnages principaux de jeux vidéo.

Et puisque les joueuses ont moins de chances d’observer des modèles féminins dans et derrière l’écran, elles se sentent également moins légitimes de rejoindre le secteur. Un cercle vicieux, qui semble enfin cesser de tourner en rond.

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GAME OVAIRES

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Car si la parité est encore loin d’être atteinte, les femmes commencent bel et bien à infiltrer l’industrie du jeu vidéo. Halley Gross, par exemple, n’avait jamais imaginé écrire la suite de The Last of Us, un blockbuster de type survival horror : d’ordinaire, cette scénariste américaine verse plutôt dans les séries télévisées. C’est justement après qu’elle a écrit plusieurs épisodes du show « Westworld » que le créateur du jeu Neil Druckmann l’a approchée pour pénétrer ce monde inconnu. « J’ai la réelle chance de n’avoir connu le sexisme qu’il y a bien longtemps, au tout début de ma carrière. Aujourd’hui, je suis totalement intégrée dans ma communauté, tant à Hollywood que dans le gaming. Mon genre est vu comme un atout par mes collègues, qui veulent s’assurer de traiter correctement leurs personnages féminins. » Lorsqu’elle débarque dans le secteur, sa mission est ainsi de donner encore davantage de profondeur au nouveau personnage principal de The Last of Us Part II : Ellie. Adolescente combative accompagnant un mercenaire dans le premier opus qui a lieu dans un futur dystopique peuplé d’ « Infectés » sanguinaires et de survivants non moins cruels, elle est désormais au centre du récit.

Une tâche sensible pour la scénariste, puisque Ellie représente une figure particulièrement singulière du monde du jeu vidéo, bien loin de ses habituels clichés.

Demoiselles en détresse Car jusqu’il y a peu, 80 % des personnages féminins de jeux vidéo incarnaient de tenaces stéréotypes de genre, selon une étude de 2005.

Parmi eux, la sursexualisation dont sont frappées ces figures, affublées de poitrines toujours imposantes et d’une taille de guêpe, d’armures ou de vêtements légers et de poses suggestives, et ce, même s’il s’agit de jeux de combat – contribuant ainsi à une certaine érotisation de la violence. Et les évolutions récentes ne sont pas toujours pour plaire à leur audience. Il y a quelques semaines, l’épisode VII de la saga mythique Final Fantasy se voyait offrir un remake au goût du jour. Dans cette nouvelle version, l’un des personnages féminins, Tifa, a vraisemblablement subi une « réduction mammaire » de la part de ses designers. Sur les réseaux sociaux, de nombreux joueurs se sont indignés de cette modification. « Ce genre de choix fait scandale, parce que certains gamers ont peur de voir leur univers sexiste chamboulé », dénonce Martin Culot, auteur d’une analyse sur la déconstruction du genre au sein des jeux vidéo pour l’organisme Media Animation. magazine ELLE 79

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Et quand ils ne sont pas sursexualisés, là tant pour le plaisir des yeux que du jeu, les personnages féminins sont les « demoiselles en détresse » que devront sauver, au choix, Mario ou Link. Dans tous les cas, elles ont relativement peu de consistance. « Miss Pac-Man, par exemple, a la profondeur d’un personnage emoji. Pour la créer, on a simplement ajouté du rouge à lèvres et un nœud à Pac-Man. C’est dire toute l’étendue du stéréotype », décrypte Martin Culot. Et ces clichés s’étendent également de l’autre côté de l’écran, à en croire les principales concernées. « Le stéréotype de la gameuse, c’est la e-girl : la jolie fille un peu nulle aux jeux, qui est surtout là pour son physique », explique la joueuse Chloé Boels. « Elles existent – et elles font d’ailleurs ce qu’elles veulent –, mais elles sont une minorité. »

Dans la peau d’Ellie Si les figures féminines de jeux vidéo proposent une représentation tronquée de la pluralité des femmes, elles sont aussi tout simplement moins nombreuses. Pire encore, elles sont le plus souvent reléguées à des rôles secondaires. Certaines recherches prouvent pourtant à quel point la présence et l’image de celles-ci sont importantes dans la représentation que les garçons et les filles ont par la suite des femmes. « Dans les jeux vidéo, on a l’opportunité unique de se mettre dans la peau de quelqu’un d’autre », développe Halley Gross, la scénariste de The Last of Us Part II. Dans ce nouvel épisode, elle et son équipe ont ainsi tenté de « créer une expérience formidable, provocante, brutale et belle à la fois, qui les bouscule et les fait s’impliquer ». Chloé réagit : « The Last of Us, pour moi, ça a été une claque.

J’ai adoré l’ambiance, la musique, les dialogues. Ce n’est pas simplement un jeu où on tire sur tout ce qui bouge », raconte-t-elle. « Mais il y a aussi des personnages forts. Ellie est touchante. J’aime son franc-parler et le fait qu’elle se batte, qu’elle sache utiliser un flingue. Il faudrait qu’il y en ait plus comme elle, jusqu’à ce que ça devienne naturel. C’est important pour nous de ne plus être uniquement représentées par des princesses ou des pimbêches, parce qu’on s’identifie à ces personnages. Et à partir du moment où des personnages sont très travaillés, ils ne peuvent plus être juste des prétextes. »

HALLEY GROSS AIME QUANT À ELLE LA RÉSILIENCE, LA BRAVOURE ET L’HUMOUR DU PERSONNAGE QU’ELLE A CONTRIBUÉ À CRÉER : « ELLE N’EST PAS PARFAITE. AU CONTRAIRE, ELLE SE FAIT CONSTAMMENT METTRE AU TAPIS, MAIS ELLE SE RELÈVE TOUJOURS. » Reste désormais à savoir comment cette suite et Ellie seront accueillies par les joueurs.

Une chose est certaine : il souffle en ce moment sur le milieu du gaming un vent de fraîcheur. En Belgique, par exemple, une formation de développeuse est désormais proposée aux chercheuses d’emploi. Halley Gross prodigue quant à elle aux futures scénaristes le conseil suivant : « Écrivez sur ce qui compte pour vous et racontez les histoires qui vous semblent importantes. Plus il existera de récits humains et nuancés de femmes à travers le monde, plus nous élèverons cette industrie. »

PLUS DE DIVERSITÉ, POUR DE MEILLEURS PERSONNAGES Plus que tout, la scénariste américaine Halley Gross admire la complexité insufflée à la protagoniste principale de The Last of Us Part II. Ellie est en effet l’un des seuls personnages LGBTQ+ de la filière du jeu vidéo, sans pour autant n’être définie que par ce trait. De la même manière qu’il reste encore extrêmement rare de croiser des représentations de personnes de couleur, la plupart sont farouchement hétérosexuels. « Durant les tests, nous avons eu énormément de retours positifs de la part de femmes et plus particulièrement de joueuses LGBTQ+ qui se sont senties représentées — et c’est une vraie victoire », se réjouit l’actrice derrière Ellie, qui ajoute encore : « La diversité est incroyablement importante, pas seulement dans l’industrie du jeu vidéo, mais dans toutes les industries. Ces histoires ont l’opportunité d’apprendre aux gens l’empathie, de les ouvrir à de nouveaux mondes et combats, qu’ils n’auraient jamais découverts autrement. La force des jeux de Naughty Dog (la société derrière The Last of Us, NDLR) vient en partie de la diversité de ses développeurs. Nos personnages sont plus honnêtes, nos mondes ont plus de chair, grâce aux expériences et inspirations que mes collègues mettent sur la table. Chaque choix est testé pour répondre à une volonté d’honnêteté, d’authenticité et de résonance.

Je ne voudrais pas travailler autrement. »

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vins de Provence

APÉRO STYLÉ Lumineuse, charmante et poétique… la Provence s’invite chez nous en toute convivialité autour d’un emblématique verre de rosé bien frais et d’amuse-bouches chics ! Le must de cet été…

DÉGUSTEZ le meilleur de la Provence dans un verre de rosé ? Forte de sa tradition et de son savoir-faire, cette région mythique, entre Alpes et Méditerranée, offre des vins à la typicité particulière et reconnaissable. Le vignoble des Vins de Provence s’étend sur près de 200 km de long à travers les départements des Bouches-du-Rhône, du Var et des AlpesMaritimes. Au fil du temps, ces vins sont devenus iconiques. Leur emblème ? Le rosé dont on compte neuf bouteilles sur dix de la production totale. Il en existe trois appellations officielles : AOC Côtes de Provence, AOC Coteaux d’Aixen-Provence, AOC Coteaux Varois en Provence.

Chacune a sa particularité mais une même signature : des vins rose pâle, secs et très aromatiques. Un style reconnaissable entre tous. Un véritable art de vivre. À déguster ou à accorder avec créativité !

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CHÈVRE FRAIS À LA GRENADE 4 PERS • PRÉPARATION : 10 MN

BRUSCHETTA MASCARPONE, PÊCHES & THYM

BROCHETTES DE GAMBAS, ANANAS & CORIANDRE

4 PERS • PRÉPARATION : 15 MN - CUISSON : 8 MN

4 PERS • PRÉPARATION : 15 MN • CUISSON : 10 MN

1 ciabatta • 1 gousse d’ail • 200 g de mascarpone • 50 g de crème liquid • 1 c. à soupe d’huile d’olive • 2 pêches • 2 c. à café de miel • Quelques branches de thym • 100 g de jambon de parme • Sel, poivre

2 c. à soupe de sucre roux • 4 c. à soupe de sauce soja • 300 g de gambas • 3 tranches d’ananas frais • 1 poignée de coriandre • Du sésame blanc ou noir • Sel, poivre

125 g de chèvre frais • 1 grenade • Des crackers

Coupez la grenade en deux. Maintenez la demi-grenade ouverte dans votre main, audessus d’un grand saladier, tapez avec le dos d’une cuillère pour en retirer les grains.

Attention, la grenade tache très fort donc protégez-vous avec un tablier. Étalez du film alimentaire sur votre plan de travail, versez 2 à 3 c. à soupe de graines de grenade, placez votre boule de chèvre frais au milieu et roulez-la délicatement afin de la recouvrir entièrement. Aidez-vous du film en le serrant petit à petit. Formez une boule et réservez 1 h au frais. 3. Au moment de servir, cassez vos crackers en morceaux et placez votre chèvre frais au milieu.

L’ACCORD PARFAIT Avec un verre de rosé AOC Côtes de Provence Millésime 2019. Sa robe affiche une couleur rose pâle soutenue et son nez associe des notes d’agrumes, de fruits exotiques, de fruits rouges à des notes florales. En bouche, il est net, frais et acidulé !

Préchauffez le four à 180°C. Sur une feuille de papier cuisson, étalez 4 tranches de jambon de parme et enfournez pour 8 mn. Coupez la ciabatta en tranches, badigeonnez-les d’huile d’olive à l’aide d’un pinceau et grattez-les avec la gousse d’ail. Enfournez 8 mn également.

Dans un bol, mélangez la mascarpone, la crème liquide et l’huile d’olive. Fouettez bien.

Salez, poivrez. Coupez les pêches en quartiers et faites les caraméliser dans une poêle avec du miel et des branches de thym à feu vif pendant 4-5 mn. 4. Dressez vos bruschetta légèrement tiédies avec la crème mascarpone, les pêches en tranches, des morceaux de chips de jambon de parme, un peu de fleur de sel et du thym. Servez immédiatement.

L’ACCORD PARFAIT

Décortiquez les gambas. Taillez l’ananas en tronçons et formez les brochettes. Faites chauffer une poêle et versez le sucre roux et la sauce soja. Faites caraméliser à feu vif et ajoutez les brochettes. Laissez cuire 3 mn de chaque côté et baissez le feu si nécessaire.

Salez, poivrez. Servez avec la coriandre hachée et parsemez de graines de sésame.

L’ACCORD PARFAIT Avec un verre de rosé AOC Coteaux d’Aixen-Provence Millésime 2019. Il affiche une robe pâle aux nuances franches, un nez intense, fruité et complexe marqué par des notes de fruits rouges. En bouche, il offre de la rondeur mais surtout un beau relief aromatique qui se marie parfaitement avec la coriandre fraiche.

Avec un verre de rosé AOC Coteaux Varois en Provence Millésime 2019. On le reconnait à sa robe pâle et son nez complexe qui associe agrumes, fruits à chair blanche, à chair jaune comme la pêche et fruits rouges frais.

En bouche, il est intense, ample et délicieusement aromatique.

ARTICLE RÉALISÉ EN PARTENARIAT AVEC VINS DE PROVENCE. WWW.VINSDEPROVENCE.COM

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Texte Marie Guérin

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DU BIJOU À L’ANANAS, IL N’Y A QU’UN PAS !

Ce pas, Cartier le fait. Depuis 14 ans, le joaillier français soutient les femmes entrepreneurs à travers le monde grâce à son programme Cartier Women’s Initiative. Chaque été, l’appel à projets est lancé. Parmi ces femmes incroyables : Carmen Hijosa, l’inventrice du Piñatex ! Et si on participait ?

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artier, dont on connaît les bijoux mythiques, entre Love Bracelet, Clou, montre Panthère, diamants de Liz Taylor et qui gère également sa Fondation pour l’art contemporain.

Créée en 1847 par Louis-François Cartier, la maison est l’emblème du luxe et du raffinement. Mais connaît-on vraiment ses engagements ? En 2006, la maison crée la Cartier Women Initiative pour soutenir les femmes qui vont changer le monde. « À l’origine, c’est une célébration des femmes entrepreneurs remarquables, dans le cadre d’un événement annuel au Women’s Forum. Au fil des ans, l’initiative s’est transformée en un programme mondial », nous explique Wingee Sin, directrice de la Cartier Women’s Initiative (CWI). « Créer des opportunités pour les femmes et les autonomiser fait partie intégrante de notre identité. Ce n’est pas seulement ce que nous croyons juste, cela dit aussi qui nous sommes : une maison à la fois ancrée dans la réalité et ouverte sur le monde, donc parfaitement consciente de notre responsabilité envers ces femmes qui ont un impact concret et durable sur le monde. » Le rôle de Wingee Sin est polyvalent, si elle s’occupe de la stratégie et du développement du programme, elle est également coach pour les finalistes. Chaque année, 21 projets qui contribuent à « trouver des solutions concrètes pour l’avenir de notre planète » sont sélectionnés dans sept régions du monde : l’Amérique latine et Caraïbes, l’Amérique du Nord, l’Europe, l’Afrique subsaharienne, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, l’Asie de l’Est et l’Asie du Sud et l’Océanie. Les finalistes qui portent ces projets reçoivent différents coachings (financiers, networking, visibilité médiatique) et doivent rendre leur business plan qui sera soumis à un jury. Il y a sept lauréates (une par région) avec à la clé un chèque de 100.000 $, les 14 finalistes restantes ne sont pas sur la touche puisqu’elles reçoivent également 30.000 $ de financement. « En tant que projet global, nous avons toujours conçu le programme comme une série de récompenses régionales.

La région représente un ensemble unique d’objectifs sociaux et environnementaux. Les fonds sont utilisés pour développer leur entreprise et tous les boursiers présentent un plan d’utilisation des fonds au jury pendant la deuxième phase de l’évaluation. C’est la raison pour laquelle il y a sept lauréates. » Au-delà du gain financier, elles reçoivent également une bourse pour participer à une formation de l’Insead (L’Institut européen d’administration des affaires) d’une durée de six jours et un soutien pour accompagner la croissance et le développement de leur entreprise, une réelle opportunité pour augmenter ses compétences entrepreneuriales. Wingee Sin développe : « Le prix est réparti au cours des mois d’été, et par la suite, les boursières postulent au programme entrepreneurial appelé Isep pour continuer à développer leur business. C’est une opportunité supplémentaire d’étendre leur réseau aux 800 alumni qui, dans plus de 80 pays, ont construit une communauté dynamique de chefs d’entreprise dans le développement durable et l’entreprise sociale. » Si pendant les dix premières années de l’initiative, Cartier a

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principalement célébré la contribution importante des femmes entrepreneurs, aujourd’hui, le projet s’est élargi en un programme à quatre piliers : récompenses, bourses, communauté et leadership éclairé. Il dispense désormais plus d’un million de dollars de capital financier chaque année aux entreprises boursières, en plus du soutien au capital humain et social.

Voilà qui donne envie de se porter candidate !

Parmi les gagnantes de ce prix, il y en a une qui pourrait bien changer la face du monde en révolutionnant le secteur des textiles : Carmen Hijosa. Son idée ? L’ananas, qu’elle transforme en cuir, le Piñatex. Elle a remporté le Cartier Women’s Initiative Awards en 2015 et a, depuis, bien fait parler d’elle dans le monde de la mode et au-delà. Elle nous confie les raisons de la success-story de son entreprise, la Ananas Anam.

Comment est née votre histoire d’amour avec les ananas ?

Elle a commencé lorsqu’on m’a demandé de travailler aux Philippines (d’origine espagnole, elle y est envoyée pour développer l’industrie du cuir, NDLR). J’ai découvert la richesse du pays en fibres et traditions naturelles, ainsi que leur façon historique et traditionnelle de travailler ces fibres.

Comment vous est venue l’idée de Piñatex ?

Aux Philippines, je cherchais de nouvelles façons d’utiliser ces fibres naturelles, des matériaux alternatifs pour développer une alternative en cuir. Le Piñatex est un textile d’origine végétale fabriqué à partir de fibres de feuilles d’ananas, les déchets et les sous-produits de la récolte d’ananas. Ces déchets sont généralement laissés inutilisés. En extrayant les fibres et en les utilisant, nous les convertissons en une ressource qui n’a pas besoin pour sa croissance d’eau, de terre, de pesticides ou d’engrais.

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Carmen Hijosa, inventrice du Piñatex

Wingee Sin, directrice de la Cartier Women's Initiative

PARMI LES GAGNANTES DU PRIX CARTIER, CARMEN HIJOSA POURRAIT BIEN CHANGER LA FACE DU MONDE. Où est-il produit ?

Pourquoi est-ce une vraie révolution ?

Le Piñatex est un matériau breveté, qui est fabriqué à partir des déchets de la récolte d’ananas.

En tant que tel, nous valorisons les déchets et donnons des emplois à certaines des communautés agricoles les plus pauvres, en utilisant les principes de l’économie circulaire. C’est considéré par les experts comme la meilleure alternative au cuir et aux matériaux synthétiques en termes de choix de produits, de propriétés, de volume, de potentiel de mise à l’échelle et

d’impact environnemental et social. De tels matériaux jouent un rôle central pour aider les marques à devenir plus durables.

Est-il uniquement utilisé dans la mode ?

Il est utilisé dans l’industrie de la mode comme alternative au cuir et aux textiles à base de pétrole, mais il l’est également dans d’autres secteurs : nous travaillons d’ailleurs avec l’industrie automobile pour faire entrer le Piñatex dans ce segment particulier.

Pour le rendre plus résistant, il contient du polyuréthane.

Travaillez-vous sur une solution pour l’éviter et le rendre 100 % biodégradable ?

Oui, la recherche et développement fait partie intégrante du développement continu du Piñatex, et en tant que tel, nous développons toujours des systèmes et des processus meilleurs et plus durables. Actuellement, nous travaillons avec Stahl, une entreprise chimique.

Ensemble, nous développons une nouvelle finition qui sera plus durable. Un nouveau produit prend du temps et de nombreux essais et tests; nous avons la chance d’avoir de bons partenariats avec les industries et instituts concernés pour continuer notre recherche de solutions de plus en plus durables.

ET SI ON SE LANÇAIT AUSSI ?

L’ouverture des candidatures de la Cartier Women’s Initiative 2021 a été lancée ce 4 juin ! Il est donc possible de postuler jusqu’au 31 juillet afin de faire partie du programme (les infos sur cartierwomensinitiative.com).

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Le début de la production, l’extraction des fibres, la purification et le développement d’un substrat non tissé, la base de Piñatex, se déroulent aux Philippines. Ensuite, le matériau est expédié en rouleaux en Espagne où nous le finissons pour lui donner sa résistance et ses caractéristiques techniques, ainsi que son aspect esthétique. Aujourd’hui, nous travaillons avec cinq coopératives agricoles qui ont un impact positif sur environ 600 familles.

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Notre savoir-faire se déguste avec sagesse GREY GOOSE, ITS TRADE DRESS AND THE GEESE DEVICE ARE TRADEMARKS.

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PHOTO ANDREAS ORTNER. STYLISME PIA LÉONIE KNOLL

Robe en soie couleur lavande, Etro.

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ON MET LES VOILES Photos Andreas Ortner

Stylisme Pia Léonie Knoll

Les robes ne sont pas uniquement de jolis bouts de tissus qui nous font rêver. Elles peuvent également évoquer nos sentiments et nos émotions, en particulier lorsque la matière est légère comme une brise...

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Robe plissée imprimée fleuri et manches longes, Loewe.

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Robe à manches longues en tulle brodé, Longchamp.

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Robe longue en dentelle et volants, Zimmerman.

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Robe en tulle brodée de fleurs, Valentino

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Robe à carreaux avec reportage volants, Tory Burch.

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Robe longue en tulle avec ceinture en cuir, Fabiana Filippi.

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Robe longue imprimé fleuri avec cape, Christian Dior.

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Mannequin : Joli Stepien @Mega Model Agency Maquillage : Anna Neugebauer Production : North-South-Production Assistante : Tinka Valérie Knoll

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Veste militaire, top à col roulé, short kaki et ceinture en cuir, Michael Kors. Lunettes de soleil en écaille, Celine.

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UN ÉTÉ EN VILLE Photographe Tom Schirmacher

Stylisme Charles Varenne

Les ombres des silhouettes se dessinent sur l’asphalte chaud, les degrés montent et les vêtements s’allègent, c’est l’été en ville. Il se décline dans une douce palette de beiges.

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Veste en raphia et culotte en raphia, Dior

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Chemise boutonnée, short en cuir, ceinture en corde, Valentino. Chapeau de paille, boucle d’oreille, Christian Dior. Escarpins en cuir, Fendi.

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Jurk, Valentino.

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Veste ceinturée orange, pantalon orange, chemise à pois avec col plissée, Gucci. Sac à bandoulière en cuir, Pierre Hardy.

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Top avec fermeture zippée sur le devant et jupe plissée color block, Givenchy. Escarpins en cuir, Fendi.

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Veste et pantalon couleur pêche, Fendi. Ceinture en corde blanche, Valentino. Boucles d’oreille en coquillage, Prada.

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Make-up Barerra @ The Wall Group. Cheveux Gavin Harwin @ The Wall Group. Mannequin Alicia Burke @ Models1.

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Robe et ceinture cloutée, Isabel Marant. Sandales en cuir tressé, Bottega Veneta. Sac seau en cuir, Pierre Hardy.

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La tendance maillot en crochet arrive en force cet été, une pièce idéale pour un style seventies de bord de mer.

On la combine avec des matières naturelles comme le raphia, le cuir et le lin.

1 Maillot bandeau en crochet, My Beach Side, 274 €. 2 Sautoir en métal doré, Isabel Marant, 210 €. 3 Bikini en crochet arc-en-ciel, Rose Carmine Paris, 365 €. 4 Mules en cuir avec plumes, Catwalk, 100 €. 5 Bikini taille haute vert anis, Faithfull The Brand, 81,50 € (le haut) et 77 € (le bas). 6 Pantalon fluide imprimé tie&dye, Caroline Biss, 165 €.

7 Maillot en coton,Akoia Swim, 95 € sur Modaoperandi.com. 8 Poncho à franges, Mesdemoiselles Paris, 260 €. 9 Bikini en crochet orange et blanc, Brigitte, 126 € sur Farfetch.com. 10 Turban en crêpe de laine,Marta Ferri, 440 €. 11 Trikini en crochet chevrons, Missoni, 410 €. 12 Bikini en crochet asymétrique, She Made Me, 138€. 13 Sac en raphia, Loewe, 590 € 14 Sandales à lanières croisées, Mango, 79,99 €.

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ÉLÉGANCE CITADINE On a trouvé le look idéal pour parader en maillot sur le balcon : monochrome à porter comme un body ou l'art de bronzer chic.

1 Maillot asymétrique en nylon recyclé, Cos, 59 €. 2 Maillot à lanières, Anemone, 231 €. 3 Manchette en résine, perles de verre, strass et métal doré, Chanel, 1.460 €. 4 Bikini à pois, Oysho, 15,99 € (haut) et 19,99 € (le bas). 5 Bikini imprimé chevrons, Calzedonia, 30 € (le haut) et 20 € (le bas). 6 Chapeau en raphia XXL, Lola Hats, 605 €. 7 Bermuda en cuir vegan, Nanushka, 350 €. 8 Haut de bikini ajouré blanc, Mikoh, 104,95 €. 9 Bottines en cuir et résille, Jimmy Choo, 560 €. 10 Maillot asymétrique, Norma Kamali, 300 € sur Net-a-porter.com. 11 Lunettes rectangulaires bleues, Komono, 59 €. 12 Eau lactée auto-bronzante, Clarins, 30 €. 13 T-shirt bleu avec nœud, Betty Barclay, 69,99 € 14 Maillot noir en résille, Stella McCartney, 255 €. 15 Maillot décolleté avec ceinture, Eres, 420 €. 16 Sac en toile, Hereu, 370 €. 17 Mules à talon large, Zara, 29,95 €.

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Textes Marie-Nöelle Vekemans Photos MATUS TOTH Stylisme BORIS VOLEK

On l'attend de pied ferme une bonne partie de l'année. Sa lumière et sa chaleur font un bien fou au corps et à l'esprit. Pour profiter des bienfaits du soleil sans y risquer sa peau, on garde en mémoire que bronzer ne rime jamais avec zéro danger. Les personnes qui ne brûlent pas (rapidement) ou qui ont le teint mat par nature sont tout aussi sensibles aux dommages causés par les UV que les peaux dites « claires ».

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La peau n’est pas la seule à souffrir d’une exposition prolongée. Le soleil — mais aussi le chlore et le sel — a tendance à dessécher les cheveux en les rendant ternes et cassants. Pour éviter l’effet « paille » tant redouté, on adopte les bons réflexes. Protéger la couleur en camouflant les longueurs dans un foulard ou chapeau, préserver leur souplesse à l’aide de produits hydratants dont on renouvelle l’application toutes les deux heures et après chaque baignade, comme pour une crème solaire. Besoin d’un soin S.O.S ? Le masque de nuit fait des miracles. Il s’applique en quantité généreuse sur la chevelure que l’on emballe ensuite dans une serviette chaude et humide pour favoriser la pénétration du produit au cœur de la fibre. magazine ELLE 115

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Pour éviter les mauvaises surprises, on applique sa protection solaire méticuleusement. Les oreilles, la nuque, les doigts, le dos de la main, l’arrière des genoux, les orteils et la plante des pieds sont des zones souvent oubliées et particulièrement douloureuses

longtemps le dessin sera préservé. En cas d’exposition au soleil, on l’enduit d’écran total waterproof et on renouvelle régulièrement l’application car le soleil est le pire ennemi des pigments de couleur.

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en cas de coup de soleil. Les tatouages nécessitent, quant à eux, des soins particuliers. Plus longtemps la peau reste belle, plus

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Même par temps couvert, jusqu’à 80 % des rayons UV nocifs peuvent pénétrer la peau. Les rayons se réfléchissent différemment selon la nature de la surface : le sable réfléchit 15 % des UV, l’eau 25 %. Une protection solaire n'empêche pas de prendre des couleurs.

Un bronzage progressif et sans coups de soleil est un bronzage qui tient plus longtemps. Il n’y a donc aucune raison de ne pas se protéger, même si on passe l'été en Belgique !

Mannequin : Denis Dvoráková. Maquillage et coiffure : hristina Georgievska @The Grown Alchemist. Production : Ivona Petružálková

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1 Hydrater Quand il fait chaud, il est essentiel de laisser la peau respirer. Oublions notre fond de teint habituel pour un maquillage plus léger, à base de minéraux et doté d’un SPF. Cette formule, composée à 70 % d’eau de soins, hydrate la peau durant 24 heures et offre plus de couverture qu’une BB crème.

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make-up et apporter une hydratation longue durée qui aide à repulper la peau. Le tips de la pro, Senior Artist Netta Szekely : « Avant le maquillage, humidifiez votre Beauty Blender avec la brume, puis tapotez sur visage propre pour permettre l’absorption. »

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EDITION COLLECTOR Pour cet été, l’Huile Prodigieuse de Nuxe s’habille de trois designs colorés imaginés par les élèves de l’école française d’art et de design Penninghen. Le brief : créer un décor inédit qui sent bon l’été, le soleil, la piscine et le farniente. Depuis son lancement en 1991, l’Huile Prodigieuse n’a eu de cesse de séduire les femmes jusqu’à devenir le numéro 1 des huiles en France, en Belgique, en Espagne, en Italie et en Pologne. Composée de 98 % d’ingrédients d’origine naturelle et mêlant 7 huiles précieuses exclusivement végétales, elle est formulée sans silicone ni huile minérale.

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C’est LA tendance beauté qui va ravir les éternelles indécises. Exit la manucure uniforme, cette saison on veut en voir de toutes les couleurs ! Celles qui sont convaincues que « choisir c’est renoncer » seront ravies de découvrir la tendance des ongles arc-en-ciel. Fun et régressive, cette manucure se réalise facilement à la maison et ne demande pas de maîtrise particulière. De nombreuses variantes existent pour adopter les ongles multicolores : en french colorée, en dégradé monochrome ou simplement en all-over. Cet été, on privilégie les nuances pastel : jaune poussin, bleu layette, lilas, rose bonbon, vert d’eau…

ON THE GO Mini-format, embout roll-on ou formule compacte, le parfum nomade se réinvente pour prendre le large. Zoom sur ceux que l’on emporte partout avec soi cet été.

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C’EST QUI CETTE FILLE ?

FRAN SUMMERS

Fran Summers est typiquement ce que l’on appelle la « girl next door ». Une jeune femme drôle, spontanée, sans prise de tête avec qui on se verrait bien binge-watcher en pyjama la dernière série à la mode. Rien d’étonnant donc, dans sa définition du samedi soir idéal : « Traîner chez moi avec des amis, leur concocter un repas et regarder “ The Office .“ » Et c’est exactement ce décalage entre sa vie fantasmée de mannequin ultra-demandé et son quotidien loin des projecteurs qui la rend si rafraîchissante.

Britain’s Got Talent Née en 1999, Francesca Summers a grandi dans le comté de Yorkshire, en Angleterre, auprès de parents commerçants dans la vente de tapis. Un jour, alors qu’elle flâne avec sa sœur dans un centre commercial londonien, une make-up artist de chez M.A.C la repère et lui demande si elle a déjà envisagé de faire du mannequinat. Le lendemain, le trio se présente dans une agence et Fran signe son premier contrat à quinze ans. « Je ratais parfois des journées d’école pour des castings et mes profs me disaient que ça ne servait à rien, que je ne serais jamais mannequin », se souvient-elle. Décidée à tenter sa chance, elle quitte sa petite ville tranquille pour la capitale londonienne, non sans une certaine appréhension. « Je regardais “America’s Next Top Model”, donc j’avais beaucoup de préjugés sur l’industrie de la mode. J’étais terrifiée, je me disais que j’allais me retrouver dans une maison avec 30 filles et que ça allait être une compétition horrible.

Et finalement, j’ai réalisé que les gens dans le milieu étaient très gentils. »

Imaginée par les maîtres parfumeurs Fanny Bal, Dominique Ropion et Anne Flipo, la nouvelle fragrance de Givenchy invite une rose pulpeuse à la rencontre d’un bois blond lumineux.

Une ascension fulgurante Depuis, la jeune femme a définitivement fait taire ses détracteurs. À tout juste 20 ans, elle devient l’un des nouveaux visages de l’industrie de la mode. Très demandée, elle multiplie les covers de « Vogue », apparaît dans les campagnes de Saint Laurent et Céline, et défile pour les plus grands : Chanel, Dior, Valentino, etc.

Au fil des saisons, Fran a également noué un lien particulier avec Givenchy, l’une des premières maisons pour laquelle elle a défilé. Son souvenir le plus mémorable ?

Lorsqu’elle a clôturé le show haute couture peu de temps après la disparition de Hubert de Givenchy. Aujourd’hui, pour la première fois de sa carrière, elle devient l’égérie d’un parfum et incarne la nouvelle fragrance féminine de la maison française : Irrésistible. Un adjectif qui lui colle plutôt bien même si elle blague en disant être selon elle « la personne la moins séductrice ».

Un mannequin sans filtre En face à face ou sur les réseaux sociaux, Fran Summers est une jeune femme de son temps qui, malgré le succès, ne se prend pas trop au sérieux. « J’aime Instagram parce que je follow des comptes que j’aime… dont beaucoup de vidéos de chiens », avoue-t-elle en riant. Entre deux photos de rêve, Fran dévoile des clichés assez loufoques de sa « vraie vie », sans maquillage, grimaçante, les cheveux en bataille. Sa technique pour garder les pieds sur terre et rester fidèle à elle-même : « J’aime montrer ma vie personnelle, mais aussi ses hauts et ses bas, donc je partage parfois de terribles photos de moi parce que c’est le vrai moi. Je ne veux pas paraître complètement parfaite quand je sais que je ne le suis pas. » Et on la remercie pour ça.

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Cils fournis et allongés, sourcils dessinés… Tout ce qu’on veut, c’est qu’on nous regarde dans les yeux. On a dit les yeux !

BEAUTÉ DU REGARD LES CONSEILS D’UNE PRO La zone du regard est difficile à entretenir, car très fragile et souvent première victime du temps qui passe. Pour lui donner un coup de boost, rien de tel que les conseils d’une pro. Esthéticienne de formation, disposant de 12 ans d’expérience, Ihsan Ferg, dont les connaissances sont à la pointe des différentes techniques, dispense des soins sur mesure, à Bruxelles. Objectifs : apporter plus d’intensité à nos mirettes et vous accueillir de manière individualisée et personnalisée, pour obtenir le meilleur résultat, en adéquation avec vos traits et votre style de vie. Elle forme également celles et ceux qui souhaitent se spécialiser dans cette discipline exigeante qu’est le visagisme.

ANALYSER LE VISAGE Selon la forme de votre visage et de vos yeux, ainsi que l’épaisseur et l’implantation de vos cils ou sourcils, les techniques utilisées vont être différentes. Visagiste et lash designer, Ihsan apporte un soin particulier à l’écoute et au diagnostic afin d’obtenir l’effet désiré.

ÉTOFFER LES CILS Des cils bien fournis, ça change tout. Pour y arriver, deux solutions : le visagisme (la pose de cils et extensions en soie, cachemire ou vison selon le résultat voulu) ou le recourbement de cils et la teinture. Volume russe ou effet plus naturel, à vous de choisir.

TRAVAILLER LE SOURCIL Fini le carnage à la pince à épiler, il existe une solution miracle pour restructurer et redessiner la ligne du sourcil : le microblading. Un résultat au poil pour un regard souligné.

UTILISER LES BONS PRODUITS Certains soins peuvent fragiliser la peau et étouffer les poils, c’est pourquoi il est important d’utiliser des produits de qualité et les plus naturels possible, sans dioxyde de titane par exemple.

SE FORMER AUX TECHNIQUES Ihsan propose des formations esthétiques, ouvertes à tous, pour apprendre le microblading ou la pose de cils. Qu’est-ce qu’on attend ?

Ihsan Ferg - Centre de beauté et de formations (microblading, volume-cil à cil, épilation, vernis et maquillage permanent, soin du corps et du visage, massages), Chaussée de Ninove 364, Bruxelles, 0489/31.38.93 Ihsan Ferg Centre De Beauté et de formation Ihsan Ferg / Centre de beauté ihsansandrakim

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CET ARTICLE A ÉTÉ RÉALISÉ EN COLLABORATION AVEC IHSAN FERG.

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Du Private Banking à la taille d’une entreprise familiale Véritable institution du prêt-à-porter et du vêtement habillé en Wallonie et en Belgique, Goosse Tendance doit sans doute sa réussite à son ancrage familial fort… mais aussi à des partenariats basés sur la confiance, comme celui qui les unit à leur Private Banker ING. Un positionnement unique « C’est en 1960 que notre père Paul, tailleur de métier, s’est installé ici à Rendeux », explique Jean-Paul Goosse qui dirige avec son frère Pierre l’entreprise familiale. « Goosse Tendance emploie aujourd’hui 34 personnes et a un positionnement quasi unique en Wallonie : un très large assortiment de vêtements habillés et sport, mais aussi un service basé sur l’humain : conseils, atelier pour des retouches et ajustements…

Malgré la concurrence des centres commerciaux et l’explosion du commerce en ligne, nos résultats restent solides, avec encore une progression significative en 2019. » L’œil acéré du tailleur, même à 89 ans En franchissant les portes de Goosse Tendance, la première personne que vous y croiserez sera sans doute Paul, 89 ans mais toujours bon pied bon œil… « Notre père nous apporte toute son expertise », confirme JeanPaul Goosse. « Son œil de tailleur qui repère instantanément ce qui convient à chacun est essentiel dans notre positionnement basé sur le service. » On l’aura compris : le sens de la famille est profondément ancré chez Goosse Tendance… « et c’est d’autant plus vrai que mon épouse et celle de mon frère travaillent aussi à nos côtés », confirme Jean-Paul Goosse.

Un partenariat de confiance avec le Private Banking d’ING Tout au long de ses 60 années d’existence, Goosse Tendance s’est appuyé sur des partenaires de confiance, comme leur Private Banker ING. « Il met à notre disposition une équipe entièrement dédiée à notre portefeuille d’investissements, tant pour la société que pour nos avoirs privés », explique Jean-Paul Goosse.

“La relation avec notre Private Banker ING remonte au début des années 2000 et se base sur la confiance, un point essentiel lorsqu’il est question de la gestion d’un portefeuille patrimonial. ” Du conseil, de l’expertise et du return Mais que fait concrètement le Private Banker pour Goosse Tendance ? « Il nous conseille dans la gestion de notre patrimoine, par exemple pour des investissements immobiliers, mais aussi pour celle de la trésorerie de l’entreprise, à moyen et long terme.

Son expertise est fondamentale pour obtenir de bons returns, et donc renforcer notre assise financière. Il maîtrise sur le bout des doigts notre situation patrimoniale, professionnelle et privée. »

Un chef d’orchestre qui coordonne tout Le Private Banker de la famille Goosse joue aussi un important rôle de chef d’orchestre pour toute une série de problématiques financières. « Il est notre repère chez ING. Il trouvera le bon interlocuteur pour répondre à nos questions, par exemple un expert juridique ou en assurances.

Et les réponses sont non seulement rapides, mais aussi précises, complètes et compréhensibles.

Nous savons donc que nous pouvons en toutes circonstances compter sur notre Private Banker. Cette confiance est d’ailleurs réciproque, puisqu’il est aussi devenu client de notre magasin ! »

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ELLE Belgique vous donne rendez-vous le vendredi 14 août 2020 au Zoute à Knokke pour la ELLE Tennis Cup annuelle.

Au programme : journée sportive, détente, cadeaux et plein d’autres surprises !

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ADRESSE Royal Zoute Tennis Club Astridlaan 7 8300 Knokke-Heist

PROGRAMME DE LA JOURNÉE

POUR PLUS D’INFORMATIONS

Accueil dès 9 h Lancement de la ELLE Tennis Cup Déjeuner Finale Remise des prix

contactez le Club House au 050/60 28 60 ou surfez sur ELLE.be

Toutes les règles COVID 19 seront respectées.

ENVIE DE PARTICIPER ?

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LA CÔTE

KNOKKE D’INITIÉS BOUTIQUE ULTIME Il faut parfois chercher le bonheur légèrement plus loin. Comme, par exemple, tout au bout de la Zeedijk, chez Thingsthatmakeyouhappy.

Dans cette charmante boutique, Charlotte Van Daele propose des vêtements, des accessoires de mode mais aussi des gadgets choisis avec goût pour notre plus grand bonheur.

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SÉJOUR SECRET Suite 133, c’est pour les nomades urbains à la tranquilité. Ce nouveau concept de logement au Zoute combine le luxe d’une chambre d’hôtel avec le confort d’un studio. L’intérieur minimaliste fait le reste.

Kustlaan 133, Kokke-Zoute, escape-theordinary.com

SURFER Le célèbre boardshop anversois Haven ouvrira un pop up store à Knokke cet été. Jusqu’à fin septembre, on y découvre les collections collab, on teste sa planche et on profite de ce passage pour goûter le café Haven spécialement torréfié par ANDY.

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Texte Isabelle Vander Heyde

VUE SUR LA MER La côte a beaucoup plus à offrir que le bout de plage pour lequel nous allons devoir nous battre cet été. D'une pelouse avec vue sur mer à Ostende aux tentes suspendues dans une forêt près de Bruges, voici les secrets les mieux gardés du carnet d'adresses du ELLE.

TABLEAU VIVANT Sur la plage d’Ostende, une œuvre d’art fait un clin d’œil à l’Agneau Mystique et incite les visiteurs à réfléchir. C’est un cadre vide, une fenêtre à travers laquelle les spectateurs peuvent jeter un œil sur la mer. L’artiste Kris Martin explique: «Il s’agit d’une fenêtre ouverte donnant sur la mer. Le cadre change selon que vous soyez proche ou éloigné. Il crée une sorte de tableau vivant. Les couleurs sont toujours différentes, car la mer varie: sauvage et imprévisible. » Koning Boudewijnpromenade, Oostende

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DE ORANGERIE

Dormir dans un bunker ? Ce B&B original transforme un vilain souvenir de guerre en un endroit luxueux.

Vous apprécierez le calme, la piscine chauffée, le paysage de polders et une architecture de haut vol, qui combine pierre brute et design épuré. Le domaine est situé sur le site historique du Fort Hazegras et vous aurez l’occasion de partager l’espace ouvert avec les moutons, les poulets et les abeilles qui, soit dit en passant, se portent garants d’un petit-déjeuner local. Que demander de plus ?

À Bruges, deux sœurs sont à la tête de l’hôtel De Orangerie, récemment rénové. Ici luxe et convivialité cohabitent dans un bâtiment historique exceptionnel sur le front de mer. « J’avais cinq ans, un touriste allemand a appelé pour faire une réservation et j’ai crié aussi fort que possible depuis la réception : papa, un Chinois au téléphone ! De temps en temps, je volais un homard dans la cuisine pour en faire mon animal de compagnie... » Grandir dans un hôtel était un rêve pour Manon Vermast. Aujourd’hui, avec sa sœur Julie, elle dirige De Orangerie à Bruges, un établissement de renom, mais quand elles étaient enfants, elles vivaient au boutique-hôtel Carpe Diem géré par leurs parents au Coq. « J’accueillais les clients tous les jours, et je prenais le petit-déjeuner en pyjama dans la grande cuisine de l’hôtel. » Manon a gardé de son enfance pas comme les autres un sens unique de l’hospitalité : « Pour moi, le luxe réside dans les détails, plus que dans le caviar ou le champagne. Nous prenons le temps d’offrir à nos clients un accueil chaleureux et un service attentionné, d’allumer des bougies et un feu crépitant. L’atmosphère et le sentiment d’être chez soi sont essentiels, même dans un hôtel quatre étoiles. » Lorsque les sœurs ont repris il y a six ans l’hôtel de 20 chambres situé sur le canal de Dijver, elles ont offert au bâtiment – un monastère du 15e siècle rénové – une cure de jouvence. Avec des couleurs, des textures, des imprimés et des tissus luxueux, elles ont insufflé au lieu une atmosphère éclectique et baroque. À Bruges, l’Orangerie marque des points avec le déjà légendaire thé de l’après-midi servi sur la grande terrasse ensoleillée ou dans les salons majestueux. « Mon père adore les traditions british et nous avons grandi avec des scones. Nous voulons les faire connaître à nos hôtes belges – il y a déjà suffisamment de gaufres et de crêpes à Bruges, faisons autre chose ! La cérémonie britannique du high tea est un véritable rituel, et elle plaît à tout le monde. Un moment à la fois convivial et élégant, exactement ce que nous recherchons. » Un tuyau post-corona ? « Oubliez les clichés : Bruges ne vaut pas seulement la peine pour un city-trip, c’est aussi le point de départ idéal pour explorer le reste de la côte et son arrière-pays. Louez un vélo et allez vous balader. Vous serez agréablement surpris. »

thebunkers.be

hotelorangerie.be

THE BUNKERS

« IL Y A DÉJÀ SUFFISAMMENT DE GAUFRES À BRUGES. FAISONS AUTRE CHOSE »

BONDI BEACH À L A BELGE Autrefois, chaque ville de bord de mer possédait une piscine extérieure pittoresque; aujourd’hui, c’est beaucoup plus rare. À Oostduinkerke (Strandbad) et Ostende (Stedelijk Zwembad), vous pouvez encore nager tout en profitant d’une vue

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SPA SUR LA PLAGE En Zélande, Cadzand-Bad est the place to be depuis un moment déjà. Le Blanke Top, des thermes du siècle dernier, a été entièrement rénové en 2019 et compte aujourd’hui parmi les plus beaux hôtels de la côte.

93 chambres, trois restaurants, un club pour enfants et surtout un grand spa, le tout sur la plage. Hautement recommandé, même par mauvais temps. Apportez un bon bouquin, enfilez le peignoir merveilleusement doux de l’hôtel et oubliez tout le reste ! blanketop.com

sur la mer du Nord. À Ostende, vous pouvez regarder la mer à travers les galeries royales historiques ou vous réchauffer au soleil sur une belle pelouse nostalgique. Attention : l’accès se fait selon certaines tranches horaires et les lieux promettent d’être fréquentés cet été, alors planifiez bien votre visite. magazine ELLE 131

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RUELLE SOMBRE Ne manquez pas le bar à tapas Cookie’s, niché dans l’une des plus anciennes rues du centre historique de Bruges. Vous pourrez y déguster à la lueur des bougies et sur fond de musique jazz des petits plats à partager espagnols, italiens et belges, ainsi qu’un large éventail de vins, whiskies et bières. Et les hamburgers, on en parle ? Une valeur sûre aux dires des locaux ! cookiescafe.be

« À BOOMKAMP, ON SOULÈVE LE GLAMPING - LITTÉRALEMENT À UN NIVEAU SUPÉRIEUR » GLAMPING SUSPENDU Les environs de Bruges comptent de nombreux châteaux pittoresques, bordés de multiples parcs. Dans l’un d’entre eux, vous pourrez vivre une expérience de glamping cet été. À Boomkamp, dans la forêt de Ryckevelde, vous dormirez en hauteur dans les arbres, dans des tentes suspendues, avec vue sur le château. Le matin, vous trouverez croissants et cappuccinos au café du château. Un moment hors du temps. boomkamp.be

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Rejoignez-nous sans tarder autour de longues tables à manger, festoyez entre des aquariums d’un mètre de long et savourez des sandwichs à l’ancienne. L’Oesterput, à l’ombre du port de plaisance de Blankenberg, a ouvert ses portes en 1888 comme bassin d’élevage d’huîtres. Aujourd’hui, le site appartient toujours à la même famille, qui gère ce restaurant de poissons et de crustacés. Merveilleusement simple et pourtant extraordinairement agréable. oesterput.com

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DU CRABE SANS CHICHI

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une furieuse envie de chanter

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Texte Eloïse Pirard

Cet été, voyager est à un claquement de portière et un tour de clé d’un vieux van retapé. Sur quatre roues, en autonomie complète, (re)découvrez les paysages exceptionnels, les musées renommés et les lieux les plus secrets de Belgique.

NICK DUNLAP/UNSPLASH

HOT WHEELS : SUR LES ROUTES DE BELGIQUE

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u lieu de vanter les mérites de destinations exotiques, nous avons eu envie de revaloriser nos régions. Mais comme disait l’écrivain et explorateur Robert Louis Stevenson : « L’important ce n’est pas la destination, c’est le voyage. » Et pour voyager de manière insolite, pourquoi ne pas envisager le van ? Tendance sur Instagram depuis quelques années, la « van life » est pourtant un concept qui précède les réseaux sociaux. Depuis la sortie des célèbres combis Volkswagen dans les années 50, cette manière de voyager à quatre roues s’est démultipliée. Cela fait plus de 70 ans que des couples, des solitaires, des familles et des amis aménagent des vans pour sillonner les routes du globe. Leur but ? Avoir la liberté de se réveiller chaque jour face à un nouveau paysage époustouflant. À la fois maison et moyen de locomotion, le van est devenu la solution la plus enviée des « digital nomads ».

Et en ces temps de pandémie mondiale, il est peut-être le moyen de voyager le plus adapté. En route donc pour le plat pays.

Le choix du van C’est sans doute la décision la plus importante de l’aventure et cette tâche peut vite s’avérer ardue. Il faut tout d’abord définir ses priorités : son projet de voyage, son besoin de confort et surtout son budget. Une fois que ces critères sont établis, on peut se lancer à l’assaut des sites de revente avec patience et méthode. Il faut prendre le temps d’étudier les annonces, de comparer les offres et de se déplacer pour vérifier. Thibault, jeune bricoleur de 28 ans, a pour sa part opté pour un vieux combi à 3.000 € qu’il a ensuite entièrement retapé pour 2.000 € de plus. De leur côté, Margaux et son copain ont décidé de racheter le van déjà aménagé et équipé d’anciens aventuriers pour 12.000 € : « Il y a énormément d’offres alléchantes sur leboncoin.fr mais les vans se trouvent souvent aux quatre coins de la France. On a donc trouvé le nôtre sur le site lepetitbazar.fr, à finalement 20 km de chez nous. » Pas envie d’investir ? En Belgique, les sites yescapa.be et van-explore.com vous permettent de louer un van déjà aménagé à partir de 50 € par jour.

La quête de l’hygiène

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aller dans celles d’une grande surface, d’un restaurant ou d’un café. Sur la route, on s’arrête aux stations-service et quand on est dans la nature… on joue les scouts. » Jamais à court ? Selon Thibault, qu’il s’agisse des toilettes ou de la douche, mieux vaut toujours avoir des lingettes sur soi !

Les rudiments de la cuisine Pour cuisiner dans un van, il faut être organisé, équipé et ne pas manquer de créativité. « C’est un peu comme participer à une épreuve de “Top Chef” tout en jouant à Tetris ! », explique Margaux. « Pour que cela reste économique, il faut cuisiner dans le van et c’est un peu comme une version upgradée des plats en festivals. On fait souvent des œufs, des légumineuses en conserve, des wraps, des pâtes, des salades… Il faut surtout que ça soit rapide. » Pour Thibault, en plus d’être rapides, les plats doivent aussi demander le moins de vaisselle possible : «Très rapidement, notre vieux mug à café devient aussi notre bol doseur, notre verre à vin et même notre assiette. » Besoin d’inspiration ? De nombreux vanlifers partagent leurs meilleures recettes via les hashtags #vanfood ou encore #campfood sur les réseaux sociaux.

L’emplacement pour la nuit « La règle, c’est de toujours trouver un emplacement pour la nuit avant de partir en randonnée, parce qu’au retour il fait souvent noir, on est plus fatigué et on va avoir tendance à se garer dans des endroits qui peuvent être plus dangereux que prévus », explique Margaux.

Mais heureusement, il existe des lieux sûrs comme les places de camping, les aires de stationnement, les parkings d’église ou les bords de plage. Mais le plus simple selon Thibault, c’est encore d’utiliser l’application PARK4NIGHT. Elle répertorie toutes les places de parking safe et gratuites dans le monde. Il existe une dernière possibilité, celle de se garer chez l’habitant. Le site belge welcometomygarden.be recense d’ailleurs les jardins mis gratuitement à disposition des campeurs cet été.

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En l’absence des commodités habituelles, garder un semblant d’hygiène est parfois un défi de tous les jours. Mais selon Margaux, avec quelques réflexes, de bonnes habitudes et un grand sourire, les portes de la propreté ne sont jamais très éloignées : « Il faut être inventive et s’adapter à son milieu. On peut utiliser un gant de toilette et une bassine, des lingettes pour bébé, des douches de campings et même se baigner dans une rivière.

En revanche, il ne faut pas être trop pudique (rires) ! » Des stratégies semblables à celles développées pour les toilettes : « En tant que fille, on est un peu moins avantagée qu’un homme sur ce plan. En ville, on peut utiliser les toilettes publiques, demander si on peut magazine ELLE 135

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SPOTS INSOLITES POUR UN ROADTRIP INOUBLIABLE D’UNE SEMAINE EN BELGIQUE

1 Le tombeau du géant Classé patrimoine exceptionnel de Wallonie, le tombeau du géant dans le village de Botassart est un lieu à couper le souffle. Pour en admirer toute l’ampleur, on se place le plus haut possible et on aperçoit enfin cette presqu’île célèbre dont la couleur et la forme des arbres font penser à une tête géante.

5 Les rochers de Freÿr Surplombant la Meuse en amont de Dinant, les rochers de Freÿr sont connus pour être le plus beau site d’escalade de Belgique. Au programme : des falaises calcaires, 600 voies verticales et un panorama époustouflant.

Moulin du Rivage, 6833 Bouillon

6 Le Zwin Aéroport des oiseaux, ce parc naturel est un véritable paradis pour les ornithologues. On y respire l’air de la mer et on y observe l’abondante flore présente le long des chemins de promenade.

2 Le SMUK Inconditionnelle de la haute couture ? Faites un tour au Musée de la mode de Hasselt. Situé dans un ancien couvent, ce musée retrace l’histoire de la mode occidentale du XVIIIe siècle à nos jours et regorge de trésors. Jeanne Lanvin, Chanel, Balenciaga, Dior, Cardin, Courrèges, mais aussi les Belges Martin Margiela et Raf Simons y sont représentés.

Gasthuisstraat 11, 3500 Hasselt

3 Le GR57 Créé en 1966, ce sentier de grande randonnée relie Liège au barrage de Nisramont en passant le cours de l’Ourthe. Long d’environ 150 km, il offre des paysages exceptionnels et

5000 Dinant

Zwin Parc Nature, Graaf Léon Lippensdreef 8 - 8300 Knokke-Heist

7 La piscine naturelle de Boekenberg À 20 minutes en voiture d’Anvers se cache une véritable oasis : le parc de Boekenberg et sa piscine naturelle et écologique. Elle est gratuite, accessible à tous et est nettoyée grâce aux presque 20.000 plantes présentes dans l’eau.

Van Baurscheitlaan 88, 2100 Antwerpen

8 « Traverser l’eau à vélo » Située dans la réserve naturelle de Bokrijk-Genk dans la province du Limbourg, cette promenade a été classée comme l’un des cent plus beaux endroits à voir dans le monde par le « Time ». Cette piste cyclable qui fend les étangs (l’eau est à hauteur des yeux) vous emmène à la découverte de l’incroyable faune à la surface.

Pad 3600, 3600 Genk

9 Le parc national de la HauteCampine C’est le seul parc national de Belgique et il vaut le détour. Avec ses 5.750 hectares de forêts et de bruyère, ses 300 km et 40 boucles de randonnées, il représente un terrain de chasse inespéré pour les marcheurs. 3630 la sensation de redécouvrir la richesse de la nature belge.

4 Les sentiers d’art C’est sans doute l’une des randonnées les plus ludiques et insolites de Belgique. Au programme : 141 km dans la Vallée des saveurs en Condroz-Famenne ponctués de 42 œuvres d’art dans la nature.

10 Le parc des Hautes-Fagnes Ce parc naturel protégé depuis 1957 est sans doute l’un des plus spectaculaires de Belgique. Au programme : une incroyable biodiversité, des paysages somptueux, un cadre digne d’un pays scandinave et le point culminant du pays, le Signal de Botrange. Route de

Place Monseu 23, 5590 Ciney

Botrange 131, 4950 Waimes.

GETTY IMAGES

Maasmechelen

Culture, nature, sport ou aventure, suivez le GPS.

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Viens-nous rejoindre !

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Texte Elisabeth Debourse

L’A R D E N N E

BOUFFÉE D’OXYGÈNE Les forêts, l’écho des grottes et l’énergie de ses cours d’eau y impriment leur rythme si particulier : s’évader en Ardenne est une aubaine qu’on n’avait pas vue venir, trop occupé.e.s à organiser nos voyages intercontinentaux. Forcé.e.s de rétrécir nos horizons, on découvre qu’ils sont bien plus luxuriants et excitants qu’on ne l’imaginait. Pour expérimenter le sport en plein air comme pour se reconnecter à ses valeurs refuges, cap sur l’Ardenne étendue.

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UN CANOT DANS LE SAC À DOS Plus à l’aise dans l’eau que dans les airs, on embarque à bord d’un « packraft », un ingénieux canot gonflable qui tient dans un sac à dos, pour une petite descente de l’Ourthe. Le retour à bon port ne se fera ensuite qu’après une randonnée sur le belvédère du Hérou, pour l’une des vues à couper le souffle du massif ardennais.

The Outsider Ardennes, Hamoir, theoutsiderardennes.be Packraft, Hogne, packandraft.be

ROADTRIP ET PAL AIS S OUTERRAINS On the road again après une nuit passée dans une suite de l’hôtel Quartier Latin, on grimpe

SHOT D’ADRÉNALINE Un esprit de cascadeur, mais pas de véritables montagnes à grimper en Belgique ? Ça, c’est ce qu’on pense avant de rencontrer « The Rock ». Pas l’acteur baraqué, mais une falaise dans les environs de Hamoir équipée de tyroliennes, de ponts de singe, de murs d’escalade et de via ferrata. Des parcours de haute volée pour faire le plein de sensations fortes.

The Outsider Ardennes, Hamoir, theoutsiderardennes.be

à bord d’une Triumph Spitfire ou d’une MGB Roadster, des voitures ancêtres, pour une virée dans la campagne environnante. À bord, un « roadbook » bien pensé pour passer par les plus beaux chemins.

Et si les routes et les forêts ardennaises ont un côté féérique, les sous-sols sont carrément

VINCENT FRASIAK, TEDDY VERNEUIL, SHUTTERSTOCK, PRESSE

magiques : des dédales illuminés,

MARCHER SUR L’EAU De retour au grand air, on aurait tort de ne pas profiter des dizaines de lacs et de rivières qui parsèment le coin. À Nisramont avec Sup Ardennen, on apprend le stand-up paddle au fil de l’eau et on tente même une petite séance de yoga sur son embarcation.

comme un château souterrain dont seuls quelques initiés connaîtraient les secrets. Ces grottes s’appellent d’ailleurs « Merveilleuse » ou « Neptune », mais celles de Han restent les plus spectaculaires de toutes.

- Quartier Latin, Marche-en-Famenne, quartier-latin.be - Grotte la Merveilleuse, Dinant. Grottes de Neptune, Petigny. Grottes de Han, Han-sur-Lesse, grottes-de-han.be

Sup Ardennen, Tenneville, sup-ardennen.be

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VIE DE CHÂTEAU Des nuits insolites sans tomber dans l’anecdotique : au Domaine de Ronchinne, on a le choix entre sept concepts de logement différents, dont une suite dans le château principal ou ses écuries, trois « tiny houses », un « LoftCube » pour une immersion moderniste en pleine forêt et un bivouac dédié aux scouts toujours. Cerise sur le château : le spa outdoor, baptisé « Le Lavoir », et sa piscine chauffée à 30°C été comme hiver.

Domaine de Ronchinne, Maillen, domainederonchinne.be

OU CABANE SOUS LES ÉTOILES ?

Plutôt Robinson Crusoé dans sa cabane perchée ? Dans la forêt de Signyl’Abbaye, cinq îlots de sérénité de 3 à 16 mètres de hauteur sont nichés dans les arbres pour une expérience 100 % nature, dont le calme n’est troublé que par un petit déjeuner hissé directement dans sa tanière. Après une bonne nuit de sommeil, on s’élance de branche en branche à travers le parcours aérien du domaine, à la frontière du risque et de la Belgique.

Le Chêne perché, Signy-l’Abbaye, lecheneperche.com

Pour les plus écolos, la nuitée est « zero waste » dans l’ancienne ferme avant-gardiste de la Grange d’Ychippe, à moins que vous ne préfériez admirer les étoiles et le ballet des oiseaux d’une bulle — littéralement — au bord de l’étang de Virelles. Aux premières lumières du jour, on embarque alors dans un canoë pour une traversée du lac fantomatique. Une expérience de la nature à l’état pur.

La grange d’Ychippe, Leignon, lagrangedychippe.be L’Aquascope, Virelles, aquascope.be

L’AUTRE BUREAU Et parce qu’il n’y a pas que les vacances dans la vie, Gare !, un coworking accolé à l’hôtel du Val de Poix et à la cantine moderne des Gamines, permet de jouer au touriste d’affaires avant d’aller taquiner les cerfs de la Grande Forêt de St-Hubert.

Gare !, Poix-St-Hubert, gare.space

TEDDY VERNEUIL, EQUINOXLIGHTPHOTO, PRESSE

BULLE DE NATURE

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LE TEMPS DES VENDANGES Et si les amateurs de houblon connaissent déjà l’abbaye gaumaise d’Orval ou la brasserie d’Achouffe, les passionnés de raisin ignorent peut-être que la Wallonie compte des dizaines de vignobles. En septembre, on enfile donc un short et ses gros bras pour faire les vendanges à la Closerie des Prében-diers, au Château Bon Baron ou au Domaine Vin des Crêtes.

Closerie des Prébendiers, Huy. Domaine Vin des Crêtes, Hamoir. Château Bon Baron, Dinant, chateaubonbaron.be

DÎNER À QUATRE MAINS C’est l’adresse la plus convoitée de l’année : une table fringante dans un écrin gastronomique historique. « Tout Ardennais a passé un moment important de sa vie au Gastronome », assure Lola Piette, chroniqueuse food et copropriétaire d’un autre restaurant de la région, Les Gamines. Les parents y ont côtoyé le chef Michel Libotte, les enfants y goûteront la cuisine de Jean Vrijdaghs et Sébastien Hankard, duo fraîchement étoilé. Des légumes aux fromages en passant par la farine, Le Gastronome est un gourmand locavore et le nouveau trésor de la région.

Le Gastronome, Paliseul, le-gastronome.be. Closerie des Prébendiers, Huy

Aquascope, bulle de nature et tranquilité.

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Stylisme Natacha Arnoult Photos Valéry Guedes

SOUS LE SOLEIL EXACTEMENT

Colorée, généreuse et facile, la cuisine méditerranéenne séduit tout le monde, tant ses spécialités évoquent des vacances à n’en plus finir... Pour des repas aussi simples que gais, voici notre best of des recettes italiennes, grecques ou espagnoles à partager sans aucune modération. Bel appétit !

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SALADE DE PÊCHES GRILLÉES, ROQUETTE ET MOZZARELLA

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DAURADE GRILLÉE, SALSA AUX RAISINS SECS COQUILLAGES AU BARBECUE, PESTO MENTHE-CORIANDRE BROCHETTES D’AGNEAU, SAUCE AU YAOURT GREC

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TOMATES FARCIES À LA GRECQUE

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GRANITÉ DE PASTÈQUE À LA FLEUR D’ORANGER

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LE COUP DE FOUDRE N’ATTEND PAS, SAISISSEZ VOTRE CHANCE!

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PAELLA

4 -6 PERS. PRÉPARATION : 20 MN • CUISSON : 35 MN ENVIRON 500 g de moules de Méditerranée • 12 grosses crevettes crues • 500 g de riz pour paella • 150 g de chorizo • 1 oignon • 4 gousses d’ail • 6 brins de persil • 2 l de bouillon de volaille • 2 pincées de safran • 1 c. à soupe bombée de paprika fumé • 100 g de petits pois frais ou surgelés • 1 ou 2 citrons • huile d’olive

Tranchez le chorizo. Pelez l’oignon et hachezle. Pelez, dégermez et hachez l’ail. Hachez les feuilles et les queues de persil. Faites chauffer le bouillon de volaille avec le safran. Faites revenir le chorizo 2 mn à l’huile dans un plat à paella.

Ajoutez l’oignon, l’ail, les feuilles et les queues de persil. Ajoutez le paprika, le riz et 3/4 du bouillon de volaille, poursuivez la cuisson 20 mn environ. Ajoutez les petits pois, les moules et les crevettes. Couvrez et poursuivez la cuisson 10 mn. Servez avec un filet de jus de citron.

SALADE DE PÊCHES GRILLÉES, ROQUETTE ET MOZZARELLA 4 PERS. PRÉPARATION : 15 MN • CUISSON : 15 MN 4 pêches • 8 tranches de jambon italien • 3 brins de menthe • 120 g de roquette • 250 g de mozzarella • 1 citron - 8 c. à soupe d’huile d’olive

Coupez les pêches en 4, dénoyautez-les.

Arrosez-les de 2 c. à soupe d’huile d’olive et enfournez-les 10-15 mn à 200°/th. 6-7 ou placez-les sur la grille du barbecue. Lavez et essorez la roquette. Hachez les feuilles de menthe. Coupez la mozzarella en morceaux.

Placez 4 morceaux de pêche par assiette, 1 poignée de roquette, 2 tranches de jambon et un peu de mozzarella. Parsemez de menthe. Salez et poivrez, arrosez du reste d’huile d’olive et de jus de citron.

DAURADE GRILLÉE, SALSA AUX RAISINS SECS 4 PERS.

Poêlez les pignons à sec pendant 3 mn. Épluchez et hachez l’oignon, faites-le revenir 2 mn dans l’huile. Ajoutez les tomatescerises, les olives, les câpres, les raisins secs, les pignons, le persil et le basilic effeuillés.

Salez et poivrez, faites cuire sur feu doux 8 mn environ. Garnissez les daurades de thym et jetez-en sur la grille du barbecue. Faites cuire les daurades 8 mn de chaque côté.

Servez les poissons avec la sauce et un filet de jus de citron.

COQUILLAGES AU BARBECUE, PESTO MENTHE-CORIANDRE 4 PERS. PRÉPARATION : 30 MN • TREMPAGE : 2 H • CUISSON : 10 MN ENVIRON 2 kg de coquillages (moules de Méditerranée, palourdes, couteaux) • romarin ou thym • 1 citron Pour le pesto : 1 bouquet de menthe • 1/2 bouquet de coriandre • 1 gousse d’ail • 10 cl d’huile d’olive • 40 g de graines de courge • 1 pincée de piment

Nettoyez les coquillages et faites-les tremper 1 h dans de l’eau froide salée. Jetez l’eau et renouvelez l’opération. Poêlez à sec les graines de courge, ajoutez un peu de piment et réservez.

Effeuillez la coriandre et la menthe. Pelez et dégermez l’ail. Mixez grossièrement les herbes, l’ail, les graines de courge, le piment et l’huile.

Salez et ajoutez un peu d’huile si nécessaire.

Placez des branches de thym ou de romarin sur la grille du barbecue. Égouttez les coquillages et faites-les cuire 5 à 10 mn. Servez avec le pesto et un filet de jus de citron.

TOMATES FARCIES À LA GRECQUE 4 PERS - PRÉPARATION : 30 MN • CUISSON : 1 H 20 MN 6 tomates cœur de bœuf • 4 c. à soupe d’huile d’olive • 1 oignon • 150 g de riz long • 1 c. à café de concentré de tomate • 6 brins de persil plat • 6 brins de menthe • 6 brins d’aneth • le zeste de 1 citron bio • 100 g de feta

Préchauffez le four à 180°/th. 6. Coupez le chapeau des tomates et prélevez la chair.

Hachez-la et mettez-la dans un bol. Rangez les tomates et leur chapeau dans un plat à four. Faites revenir l’oignon haché 8 mn dans 2 c. à soupe d’huile d’olive. Ajoutez le riz, le concentré de tomate et couvrez d’eau à hauteur. Salez et poivrez, portez à ébullition, puis faites cuire al dente 12 mn environ en mélangeant souvent. Retirez du feu, ajoutez les herbes hachées et un peu de zeste râpé du citron. Remplissez les tomates du mélange de riz et couvrez avec les chapeaux. Arrosez du reste d’huile d’olive, couvrez le plat de papier aluminium et faites cuire 1 h. Servez chaud ou tiède avec de la feta, un filet d’huile d’olive et un peu de zeste de citron.

GRANITÉ DE PASTÈQUE À LA FLEUR D’ORANGER 4 PERS. PRÉPARATION : 10 MN • AU CONGÉLATEUR : 4 H

BROCHETTES D’AGNEAU, SAUCE AU YAOURT GREC

4 PERS. PRÉPARATION : 10 MN • REPOS : 3 H - CUISSON : 10 MN 700 g d’agneau • 4 branches de romarin • 9 c. à soupe d’huile d’olive • 1 ou 2 pincées de piment Pour la sauce : 2 yaourts grecs • 1 gousse d’ail • 5 brins de menthe • 1 c. à soupe d’huile d’olive • brochettes

PRÉPARATION : 15 MN • CUISSON : 30 MN 2 daurades nettoyées et vidées • quelques brins de thym • 1 citron. Pour la salsa : 1 c. à soupe de pignons de pin • 1/2 oignon • 250 g de tomatescerises • 2 c. à soupe d’olives noires hachées • 1 c. à soupe de câpres • 1 c. à soupe de raisins secs • 2 c. à soupe d’huile d’olive • 4 brins de persil plat - 3 brins de basilic

branches de romarin pendant 8 mn, en les retournant de temps en temps. Servez avec la sauce au yaourt.

1/2 pastèque • 1 c. à soupe de sucre en poudre • 4 à 8 c. à soupe d’eau de fleur d’oranger • 1 c. à soupe de jus de citron

Taillez la chair de la pastèque en morceaux en retirant les graines. Mixez-la avec le sucre, l’eau de fleur d’oranger et le jus de citron.

Versez la préparation dans un bac et placez au congélateur. Laissez prendre 1 h environ, puis grattez le granité toutes les heures avec une fourchette.

Coupez l’agneau en cubes et faites-les mariner 3 h au réfrigérateur avec 8 c. à soupe d’huile d’olive, le romarin et le piment, salez. Égouttez les branches de romarin. Pelez, dégermez et hachez l’ail. Mélangez les yaourts, l’ail, la menthe hachée, 1 c. à soupe d’huile d’olive et du sel. Enfilez la viande sur les brochettes et posez-les sur la grille du barbecue avec les

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adresses

Texte Céline Pécheux

DESTINATION JAPON !

Il ne faut plus se rendre à Tokyo pour tester l’une des expériences les plus typiques du Japon… L'Atsukan!

LE TYPOGRAPHE Dans cette boutique confidentielle d’Ixelles, Cédric importe de la papeterie japonaise et autres objets : ciseaux, stylos, boîtes de

Et le prix ? 50 € pour le rituel du bain et une boisson à la carte !

rangement, porte-plume... Tout est d’un extrême raffinement. www.typographe.be

KAMO Le célèbre chef étoilé japonais installé à Bruxelles a ouvert une néo-poissonnerie où se procurer du poisson frais d’une qualité exceptionnelle, mais aussi des sushis et sashimis ainsi que des spécialités comme le Kaisen-Don. Le nirvana à déguster chez soi. www.poissonnerie-kamo.be

TITULUS Ce caviste (l’un des plus pointu de Bruxelles) propose, en plus d’une super sélection de vins naturels, d’excellents sakés choisis avec soin chez de petits producteurs. Des sakés naturels, sans additifs, sans conservateurs et sans souffres ajoutés. Le top du top quoi ! On ne rate pas non plus leurs soirées dégustation dédiées à la découverte de ce divin nectar. www.titulus.be

ILLUSTRATIONS FLORENCE COLLARD

Une enfilade de dix baignoires individuelles en bois précieux, une robinetterie dernier cri, d’épais rideaux en patchwork pour assurer l’intimité et dans le fond de la pièce, un bar tamisé par des lanternes recouvertes d’inscriptions japonaises... Le décor est planté. Bienvenue à l’Atsukan ! Ici, on ne se baigne pas pour se laver mais pour se détendre et socialiser (à voix basse bien entendu). Pour profiter d’une telle expérience qui éveille tous les sens, il suffit d’oublier nos habitudes occidentales et d’adopter les rites du « onsen ». D’abord, il faut se délester de tout superflu (ses affaires personnelles) et se faire propre. Brosse, gant de crin, shampooing, savon : tout est bon pour se récurer jusqu’au dernier pli dans une douche mise à disposition. Lorsque vient le moment de se glisser dans un des bains traditionnels dont la température avoisine les 42°C, on pense d’abord en ressortir cuit.e comme une écrevisse. Au contraire… Pendant trente minutes, on flotte jusqu’à revenir au stade quasi fœtal dans une eau délicatement parfumée par des huiles essentielles vertueuses, on grignote des otsumami (tapas salées) ou des oyatsu (desserts sucrés) et on sirote un thé ou encore un whisky d’exception sélectionné par un saké sommelier. Bref, situé dans les sous-sols du Jam hôtel, l’Atsukan offre un espace de détente singulier, loin très loin des formules spa habituelles. Mais chuuut ! L’adresse se veut ultra confidentielle et ouvrira ses portes (si la situation sanitaire le permet) début juillet.

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ÉCOUTEZ

DES HITS, DU GAMING, ET SURTOUT...

TOUTE L’ACTU GEEK !

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elle portrait Texte Juliette Debruxelles

Chaque mois, ELLE revient sur le destin de femmes qui ont changé la face du monde...

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ISOPIX

IAN FOSSEY

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portrait

FURIE DANS LA BRUME Nyiramachabelli, « la femme qui vit seule dans la montagne ». Le surnom de Dian Fossey. Une histoire qui finit mal. Six coups de machette dans le crâne feront taire celle qui consacrait sa vie à la défense des gorilles et s’opposait depuis des années aux braconniers des montagnes des Virunga, au Rwanda. Retrouvée morte, le 27 décembre 1985, dans la chambre de la hutte qui abritait ses rares moments de repos, elle aurait tenté de se défendre avant de s’effondrer. La fin de 53 ans de passion, de combats, de lutte, d’excès et d’amour inconditionnel pour les primates qu’elle préférait parfois aux hommes. Parce que les humains, franchement, c’est décevant.

Petite déjà, elle passe plus de temps avec son poisson rouge qu’avec sa mère, son riche beau-père ultra-sévère et son sombre père. Les animaux et la nature l’attirent bien plus que les ors et les conventions. Elle fait des études, devient ergothérapeute, mais s’ennuie. Après en avoir rêvé et parlé, elle emprunte suffisamment d’argent pour organiser un voyage de quelques semaines en Afrique et quitte son Amérique. Elle y fait de belles rencontres et suite à quelques heureux hasards, trouve l’occasion de révéler son intérêt pour les primates. Pendant plusieurs années, elle gère des allers-retours et affine son approche et ses envies jusqu’à créer, en 1967, le Karisoke Research Center, dans des montagnes denses, sombres, froides et humides comme on ne les imagine même pas, au nord du Rwanda.

En 1969, elle a 35 ans, des airs de baroudeuse en saharienne, le soutien de l’anthropologue Louis Leakey et une bourse du « National Geographic » (on résume) pour mener ses recherches sur les gorilles qu’elle découvre « dignes, très sociables, doux, avec des personnalités individuelles, et des relations familiales fortes ». Sauf que ça se tend vite avec la rédaction du célèbre magazine qui, chargée de recueillir et de partager les découvertes de Dian, constate qu’elle est « no limit » quand il s’agit de protéger ses protégés.

Pour situer : elle est prête à tout pour tenir éloignés et bien faire flipper les locaux malintentionnés. Le braconnage est interdit dans le coin depuis les années 20, mais tout le monde s’y adonne, détourne et contourne les règles à coups de pots-de-vin. Les gorilles sont considérés comme une marchandise. Leurs têtes et mains coupées font de super trophées et cendriers que les touristes, de plus en plus nombreux, achètent au marché.

Les petits gorilles sont enlevés et rachetés par des privés ou des zoos mal gérés (comme celui de Cologne, commanditaire de l’enlèvement de Coco et Pucker, deux petits dont le kidnapping avait provoqué la mort de vingt gorilles adultes et la colère de Fossey).

Les scènes de tuerie dans la forêt s’apparentent à des boucheries, les gorilles n’étant pas du genre à se laisser killer par des connards armés sans rien faire. Ils se défendent et protègent leurs bébés de leur corps tout entier, pleurent et s’écroulent, exsangues et mutilés. Le tourisme, quant à lui, importe avec lui des maladies humaines – comme la grippe – face auxquelles les gorilles sont démunis. Le pronostic tragique de Dian : la disparition des gorilles de la région dans les trente années. Alors, elle lutte, embarque ses équipes dans des nettoyages de la forêt pour la débarrasser des pièges et autres barbelés posés là par les criminels. On la dit autoritaire, condescendante, offensante, raciste même. Elle se déclare entourée d’incapables et de corrompus. Pour tenir éloignés les malveillants, elle se déguise en sorcière, brûle des pétards et menace de sorts ceux qui oseraient s’approcher. En 1977, elle découvre le corps démembré de Digit, le pri-

elle

mate dont elle est la plus proche. Elle bascule dans la vengeance, fait capturer des hommes, les couvre de déjections et d’humiliations (on raconte qu’elle fait fouetter les parties génitales de l’un d’entre eux avec des orties). La tension monte. C’est sa guerre. Affaiblie par des problèmes pulmonaires, Dian chasseresse se concentre davantage sur la protection et le sauvetage que sur l’observation de ses adorés.

Après une grosse colère, elle kidnappe le fils de l’un des braconniers – histoire de lui montrer ce que ça fait d’être arraché à son enfant – et continue de gravir les échelons qui mènent au sommet de la violence qui l’attend. Le kidnapping dure quelques heures, suffisamment pour gagner crainte, respect et tollé. Elle est condamnée à une amende et à un retour aux États-Unis pour se remettre les idées en place.

Elle en profite pour enseigner et user de son rang de référence mondiale dans la recherche sur la physiologie et le comportement des gorilles des montagnes pour les présenter sous un autre jour que le « King Kong » des films à succès. Mais même à distance, elle ne se fait pas oublier de ceux qui n’entendent pas que l’on s’oppose à leur business. De retour à son camp de base rwandais, elle connaîtra la fin tragique évoquée. Son équipe est arrêtée et interrogée, les accusations fusent, rien ne ressort de très probant. L’affaire est aujourd’hui un « cold case » parfois relancé, sitôt étouffé.

Dian, elle, repose dans le cimetière des gorilles à Karisoke, comme elle l’avait souhaité.

À LIRE, À VOIR - « Gorilles dans la brume », son autobiographie.

- « Gorilles dans la brume », le film de Michael Apted avec l’incroyable Sigourney Weaver. Très haut niveau de chialance.

LA FONDATION gorillafund.org

LES COPINES - Jane Goodall, spécialiste de l’étude des chimpanzés.

- Biruté Galdikas, spécialiste de l’étude des orangs-outans. magazine ELLE 153

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COMMUNIQUÉ

MILOA LA SANTÉ ET LE BIEN-ÊTRE DES ANIMAUX : UNE PASSION SANS CONCESSION

Petite, Estelle Lhoest choyait, non pas ses poupées, mais toutes sortes d’animaux, à poils, à écailles ou à plumes, à deux ou quatre pattes. Autant dire que pour cette jeune maman chef d’entreprise, devenir vétérinaire était autant une passion qu’une vocation.

Aujourd’hui, leader sur son marché, Miloa est la seule entreprise au monde à proposer des aliments complémentaires végétaux innovants, des shampooings naturels et des huiles essentielles respectueuses de l’environnement destinés à faciliter la qualité de vie et améliorer la santé de Tous vos petits compagnons, quel que soit leur âge et la conjoncture.

En compagnie de ses deux bouts de choux qui, déjà, ont la même passion pour les animaux que leur maman, Estelle a parcouru le monde à la recherche des ingrédients les plus purs. Elle rencontre régulièrement tous ses confrères vétérinaires et apporte de véritables solutions pratiques réellement adaptées à vos amis animaux.

Découvrez ainsi la nouvelle référence en pâte appétente Consti Regul qui permet l’évacuation des selles dures et sèches et

des bourres de poils. À rappeler : en ces temps de lutte contre les virus, nos animaux ne sont pas un danger pour notre santé.

Toutefois, Miloa a développé Immune Supp pour chien et chat qui soutient le système immunitaire de votre animal et lui permet de se défendre face aux agressions, ce qui est important habituellement mais encore plus indispensable et d’actualité, ainsi que Dermiloa, un spray hydroalcoolique aux huiles essentielles, parfait pour nettoyer les plaies peu profondes ainsi que les surfaces.

Vous aimez vos animaux et vos animaux vous aiment. Gardez les longtemps et en bonne santé !

Les gammes Miloa sont à découvrir et disponibles auprès de nombreux vétérinaires et sur les sites spécialisés.

Tél. +32 4 355 29 41 www.miloa.eu

SAVAGAN HAIRDRESSER BRUSSELS VOS CHEVEUX MÉRITENT LE MEILLEUR Provence, une toute nouvelle gamme constituée de colorations aux huiles essentielles écologiques respectueuses de l’environnement. Sans oublier l’onglerie, la manucure et l’épilation, y compris pour les messieurs.

Place Sainte-Catherine 45, 1000 BRUXELLES Tél. +32 2 502 60 00 savaganbxl@outlook.be https://savagan.com/fr

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Après avoir longtemps travaillé et appris aux côtés de son père, Arnaud Savagan est désormais, depuis trois ans, à la tête de cette entreprise familiale dont la réputation n’est plus à faire depuis 25 ans. Incontournable à Bruxelles, l’atelier de coiffure Savagan est un salon à la pointe de la modernité et résolument tourné vers l’avenir, tant par son allure de vaisseau spatial que par ses méthodes de travail visant la qualité, l’originalité et la différence. Ici, la coiffure est un art de vivre ; vous n’êtes pas un simple numéro, bien au contraire. Toute l’équipe experte de Savagan Brussels, attentive et attentionnée, s’attache à vous mettre en valeur, à sublimer votre style, votre morphologie, la nature et l’implantation de vos cheveux et votre personnalité, grâce, en particulier, aux colorations et aux coupes sur mesure qui sont la spécificité du salon et à la technique du «Wash and go» qui vous permet de vous recoiffer facilement chaque jour à la maison. Pour magnifier votre chevelure, Savagan Brussels utilise les gammes professionnelles Sassoon et Végétalement

Pour figurer dans cette rubrique, contactez Osez le Centre-ville au +33 1 48 46 60 97

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COMMUNIQUÉ Bague Verhoeven en or blanc et or noir, sertie d’un diamant de 4,64 ct

MAISON VERHOEVEN MONTRES DE LUXE, JOAILLERIE & BIJOUX, ACCESSOIRES & PIERRES PRÉCIEUSES Verhoeven est une de ces rares entreprises familiales de joaillerie et d’horlogerie plus que centenaires. C’est désormais la quatrième génération qui s’apprête à perpétuer une longue tradition d’excellence. Cette expertise permet à Eric et Axel Verhoeven d’offrir à leur clientèle un ensemble unique de services. Pionnier dans la diffusion des plus grandes marques de l’horlogerie et de la joaillerie, Verhoeven c’est aussi un atelier propre de création et de fabrication de bijoux sur mesure. Grâce à des technologies de pointe, le client peut non seulement visualiser avec un rendu photographique son projet mais aussi l’apprécier en modélisation 3D avant réalisation définitive.

marques, offrant un service unique de comblement par laser, assure l’entretien et la restauration de tous les garde-temps.

Verhoeven a toujours eu la passion des pierres et offre à ses clients particuliers un très grand choix de diamants certifiés aux conditions qu’ils trouveraient si eux-mêmes étaient diamantaires.

Le laboratoire de Gemmologie, intégré à la boutique, équipé, entre autre, du dernier système détectant les diamants synthétiques même montés est une réassurance forte tant pour l’achat que pour la revente de pierres. Cette connaissance des pierres, des métiers de la joaillerie et de l’horlogerie fait aussi de Verhoeven le spécialiste incontesté du bijou et de la montre d’occasion.

Vérifiées, révisées, garanties un an, souvent signées des plus grands noms, ces pièces que vous retrouvez sur le site de Verhoeven sont sélectionnées rigoureusement. La qualité importe autant que le style et il va sans dire que les prix sont extrêmement compétitifs... Un atelier d’horlogerie agréé par les grandes

37 Place Jean Bart, 59140 Dunkerque Tél. 00 33 3 28 66 82 75 contact@verhoeven-joaillier.com Retrouvez Maison Verhoeven sur Facebook et Instagram. www.verhoeven-joaillier.com

Enfin, Verhoeven, à travers son « Club » met à la disposition de ses clients un espace unique sur trois niveaux mettant en avant des œuvres d’art des plus grands artistes contemporains. Ce lieu permettant d’organiser des événements ou expositions et d’accueillir des entreprises partenaires est la concrétisation de l’idée essentielle du « partage des valeurs » que Verhoeven veut mettre en avant dans sa relation avec ses clients, ce qui pourrait être défini comme « l’esprit Verhoeven ».

Bracelet d’occasion Van Cleef & Arpels diamants et rubis

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santé

Texte Nathalie Evrard

AU SECOURS

J’AI UNE CYSTITE !

Boire et aller régulièrement aux toilettes Nonante pour cent des cystites sont causées par des germes, généralement d’origine digestive, qui se propagent à la faveur d’une autocontamination. Pour éviter que les bactéries responsables de la cystite ne stagnent trop longtemps dans votre vessie, buvez au moins 1,5 litre d’eau par jour et allez régulièrement aux toilettes. En été, lorsque vous faites du sport ou lorsqu’il fait plus de 30 °C, buvez davantage.

Stop à la constipation Quand on est constipé.e, les matières fécales stagnent dans le rectum plus longtemps que d’ordinaire et entraînent la prolifération microbienne, avec le risque que ces bactéries se développent, et rejoignent l’urètre. Alimentation saine, fibres, fruits et activité physique, autant de solutions naturelles contre la constipation.

On essaie de se passer d’antibiotiques

LES RÈGLES D’OR D’UNE HYGIÈNE INTIME Une femme sur deux a déjà eu ou aura au moins une fois dans sa vie une cystite. Et dans huit cas sur dix, elles font suite à un rapport sexuel. Pendant ce dernier, la pénétration peut étirer temporairement l’orifice de l’urètre et donc permettre aux germes présents à l’entrée du vagin de gagner la vessie.

Uriner après chaque rapport permet d’éliminer efficacement les bactéries qui auraient pu gagner la vessie. Choisissez un savon au pH neutre ou acide pour la toilette intime, changez quotidiennement de sous-vêtements en privilégiant ceux en coton. Mais le mieux peut également être l’ennemi du bien.

Les flores vaginales et vulvaires sont des écosystèmes très fragiles. Un déséquilibre occasionné par trop de lavages ou des produits inadaptés va provoquer la prolifération des germes les plus agressifs par diminution des défenses naturelles.

LE CONSEIL DE NOTRE PHARMACIENNE, Marie Denis « Pour prévenir la cystite,

de proanthocyanidine (le

des cures de cranberry

composé actif du cranberry)

pendant trois mois sont

diminue de moitié le risque

particulièrement efficaces.

de cystite. Cependant, si

Cette baie aux propriétés

une femme présente déjà

antiseptiques naturelles

les symptômes de la cystite,

empêche les bactéries

le cranberry sera associé à

de s’accrocher aux parois

d’autres plantes comme

de la vessie. Il est

la bruyère ou la busserole.

scientifiquement prouvé

Le D-mannose est également

que la consommation

une solution pour prévenir

journalière de cranberry

et traiter les infections

à la dose journalière

urinaires simples. Demandez

recommandée de 36 mg

conseil à votre pharmacien.

ILLUSTRATION FLORENCE COLLARD

Maillot humide, relations sexuelles plus fréquentes, chaleur…

L’été est résolument la saison de la cystite. Les conseils pour garder cette infection urinaire à distance.

Parce que les antibiotiques ne sont pas toujours nécessaires, essayez la phytothérapie dont l’efficacité n’est plus à prouver pour prévenir et traiter des cystites. En général, les cystites sont bénignes. Mais en cas de fièvre, de douleurs importantes irradiant au niveau du dos, des reins ou du bas ventre, de symptômes persistants plus de 24 heures, consultez sans attendre votre médecin. De même s’il s’agit de cystites récidivantes (plus de quatre par an).

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nouvelle collection

“ Remplacez obus sphérique par projectile cylindro-conique. Stop.

Partirai dedans. Stop.

Michel Ardan” De la Terre à la Lune, 1865

Collection Hetzel

JulesVerne Redécouvrez l’œuvre d’un visionnaire de génie L’intégrale des “Voyages extraordinaires” dans une magnifique édition illustrée, inspirée de la collection originale Hetzel, et présentée par Jean Verne, arrière-petit-fils de Jules Verne.

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9,99 € Le livre

De la Terre à la Lune

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Repensons notre quotidien

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santé

Texte Nathalie Evrard

RÉSONANCES PSYCHOLOGIQUES L’AUTRE FLÉAU DE LA PANDÉMIE DU COVID-19 Difficile de mesurer l’étendue des ravages que cette pandémie aura sur notre santé mentale, mais les premières études publiées indiquent qu’elle n’est pas négligeable.

Stress, violence, suicide… « Nous savons que la situation présente, la peur et l’incertitude, les turbulences économiques engendrent ou peuvent engendrer de la détresse psychologique », a rappelé Devora Kestel, directrice santé mentale et abus de substances psychoactives à l’OMS, lors d’une conférence de presse virtuelle.

Les enfants maintenus à domicile, ainsi que les femmes, sont davantage exposés aux violences domestiques. Les personnes âgées et celles présentant des maladies chroniques susceptibles de les fragiliser face au nouveau coronavirus éprouvent de leur côté une forte anxiété à l’idée d’être contaminées et de développer une forme sévère de la maladie à l’issue parfois fatale.

Enfin, privées de leur traitement et du soutien habituel de leur thérapeute, les personnes déjà fragiles psychologiquement risquent de voir leur état de santé se détériorer.

Oser parler de ses émotions négatives Ce confinement a modifié la vie de tout le monde, notre quotidien est perturbé et donc notre santé mentale également. « Certes exceptionnelle et pleine d’incertitudes, cette période est temporaire. Se fixer des projets permet de comprendre que cette situation est un passage et non quelque chose d’éternel.

Il faut réinstaller des rituels, des habitudes, des rythmes dans la journée, tout comme il est primordial de s’autoriser des moments à soi », note Cécile Evrard, psychologue. « Il est tout à fait normal d’avoir peur dans un contexte d’urgence sanitaire. Pour cela, il faut se demander de quoi on a réellement peur et mettre tout en place pour minimiser cette appréhension. Par exemple, si on a peur de la contamination, on va tout faire pour se protéger davantage, mettre un masque et des gants, maintenir une distanciation sociale, se laver les mains après chaque sortie. Quelles que soient les peurs, il est essentiel d’en parler à son entourage pour avoir un soutien émotionnel.

Et si ce soutien n’est pas possible ou insuffisant, il est important de consulter un psychologue par exemple. »

LE CONSEIL DE NOTRE PHARMACIENNE, Marie Denis « À la pharmacie, nous avons

inhabituelle. La passiflore

de très nombreuses demandes

est idéale pour soulager

de patients qui se plaignent de

rapidement les états stressés

stress, d’angoisse et d’insomnie.

et anxieux accompagnés

Il faut alors rassurer et expliquer

d’agitation, d’hyperexcitabilité

que cet état psychologique est

neurosensorielle, d’insomnie.

normal, tout humain a peur du

Elle aide à améliorer la qualité

changement car il se retrouve

du sommeil. La valériane

dans l’inconfort, ce qui génère

est la plante incontournable

un stress et impacte le sommeil.

pour retrouver le sommeil, et

La phytothérapie peut être

tout particulièrement chez

d’une aide exceptionnelle pour

les patients faisant état de

passer le cap. Certaines plantes

ruminations, d’idées noires,

dites adaptogènes, comme le

de phénomènes obsessionnels,

rhodiola et l’éleuthérocoque,

d’irritabilité. » La valériane

interviennent dans la gestion

est une plante relaxante qui

du stress et facilitent

favorise l’endormissement et

l’adaptation de notre corps

permet de retrouver un sommeil

face à une situation de stress

calme et réparateur.

ILLUSTRATION FLORENCE COLLARD

« L’effort entrepris à l’échelle mondiale pour lutter contre le nouveau coronavirus rend moins visible la propagation des troubles de la santé mentale. La pandémie du Covid-19 frappe maintenant les familles et les communautés en leur infligeant davantage de stress mental. Même quand la pandémie sera maîtrisée, le deuil, l’anxiété et la dépression continueront d’affecter les personnes et les communautés », a souligné le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

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communiqué

elle

MAXX ROYAL

Sur les traces de Natalia Vodianova Elle est top model depuis des années, visage du maquillage Guerlain et depuis peu aussi de la chaîne hôtelière de luxe Maxx Royal Resorts. Donc si, comme cette maman glamour de cinq enfants, vous avez envie de vous faire chouchouter pendant vos vacances en Turquie, vous savez dorénavant où aller. maxxroyal.com

WHIRLPOOL

Le frigo de rêve Le 6th Sense Precision Control du W9 Dual No Frost régule la température et l’humidité de l’air dans le frigo et le congélateur ce qui permet de garder des légumes et des fruits frais et croquants pendant 15 jours. Fini les files au supermarché ! whirlpool.be, disponible en inox et black.

CLARINS

Le mascara de l’été Vous étiez fan du Wonder Perfect Mascara 4D de Clarins? Alors cet été vous allez adorer la nouvelle version waterproof. Elle garantit toujours un volume intense, une longueur vertigineuse, une courbure renversante et une séparation cil à cil. A vous les larmes de joie et les baignades en piscine!

TAMARIS

Le rose aux pieds La nouvelle collection Tamaris Fashletics convainc par son design moderne et son univers de couleurs extravagantes. Les modèles féminins rose girly, argent et blanc rencontrent le rose fort dans un look all-over. Des accents brillants, des reflets de marbre métallique contrastent avec les motifs des semelles.

Tamaris Fashletics n° 23733, 79,95 €, tamaris.com.

Wonder Perfect Marcara 4D de Clarins, 30 € en parfumerie.

PIERRE MARCOLINI Vive la Confinure

À partir de maintenant on ne mange plus de la confiture au petit déjeuner; on lui préfère la Confinure. Elaborées par Pierre Marcolini mais imaginées par Stéphane De Groodt, les Confinures ont pour but de soutenir l’association ‘Rêve de Cinéma’ qui s’est fait une mission d’amener le cinéma aux pied du lit des enfants hospitalisés. En voilà une belle cause !

PRESSE

À commander en ligne sur pierremarcolini.com, 9,50 € le pot de 220 g.

ISDIN

La protection solaire cinq étoiles En Espagne c’est le numéro un des produits solaires et la popularité d’ISDIN suit en Belgique. Pour cet été, la formule iconique du Fusion Water a été réinventée avec des nouveaux ingrédients d’origine naturelle.

Elle protège et hydrate la peau tout en respectant la nature.

ISDIN Fusion Water 5* SPF 50, 24,60 € pour 50 ml. magazine ELLE 159

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sexo

Texte Adnane Kabaj*

plaisir

LA SEXY BUCKET LIST DES VACANCES TORRIDES Ok ! Il semblerait que nos vacances cet été soient circonscrites à notre Plat Pays. Pas de panique ! À défaut de Sea, Sex & Sun, il y a moyen de donner dans le Sweat (sueur) Sex & Fun. Voici la bucket list des sextoys de légende qui sont sur toutes les lèvres et qui méritent d’être connus sur le bout des doigts.

(DON’T) DROP THE MIC ! CECI N’EST PAS UN MICRO.

TROUVER SA FONTAINE DE JOUISSANCE

1 La Magic Wand (baguette magique) a été popularisée par l’activiste féministe pro-sexe Betty Dodson dans les années 70, elle est tout droit sortie des catalogues de VPC pour atterrir entre les cuisses des amatrices de stimulation externe avec des vibrations très fortes.

Betty, du haut de ses 90 ans, continue à la recommander, notamment lors de séances de masturbation guidée avec sa technique “Rock-n-Roll” (vue dans the Goop Lab). Il en existe désormais plusieurs variantes.

Un conseil: optez toujours pour celles qui vibrent profondément. Le must en ce moment: Le Wand connecté.

2 La Pure Wand de NJOY a été forgée par l’esprit curieux de l’ingénieur Greg Delong, qui lassé d’usiner des structures de vélos ultra-légères, souhaitait concevoir un produit élégant et durable, qu’il désigne comme un “insérable de plaisir” pour elle, comme pour lui. C’est un pari osé qui s’est avéré gagnant, car depuis, la Pure Wand transporte des milliers d’hommes et de femmes dans des orgasmes fulgurants - du point G et du point P - grâce à sa conception en balancier, dans un acier de grade chirurgical. Plaisir garanti : on y croit dur comme fer.

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COMMENCER LES PRÉLIMINAIRES DÈS LE DESSERT

SE FAIRE ASPIRER DANS UN VORTEX ORGASMIQUE

3 Le We-Vibe, petit joujou en forme de C qui s’utilise pendant la pénétration et stimule les deux partenaires en mode “mains-libres” a été créé en 2008. Il est sorti de la cave d’un couple de Canadiens : les Murison qui ont souhaité utiliser un sextoy qui se partage. Entre 2008 et la version actuelle, les innovations explosent : forme modulable et anatomique, connectivité pour jouer au resto à l’insu de tous ou encore la surprendre, même si vous n’êtes pas sur le même fuseau horaire.

4 Womanizer aka THE aspirateur à clitoris, a été créé par Michael LENKE, un ingénieur bavarois, sur les instructions très précises et grâce au dévouement inouï de sa femme pour le plaisir. Elle a dû littéralement donner de sa personne et tester des prototypes inspirés d’une pompe à aquarium. La postérité retiendra l’homme -détenteur du brevet - mais c’est à sa femme que l’on doit sans doute le stimulateur clitoridien le plus efficace de tous les temps.

*Fondateur de la boutique Lovely Sins, conférencier et « sex educator »

PRESSE

La liste des joujoux légendaires pourrait être plus longue, mais ceux-ci méritent vraiment le détour pour son propre plaisir ou pour parfaire sa Pleasure Culture, à vous de voir, mais c’est ceux qu’il faut essayer et puis mourir de sa “petite mort”.

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WE GO TO THE ENDS OF THE EARTH FOR THE PERFECT INGREDIENTS ELDERFLOWER SMOKED APPLEWOOD UNITED KINGDOM

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Pour Fever-Tree, le goût passe avant tout. C’est précisément pour cette raison que Charles Rolls et Tim Warrillow, les deux fondateurs de Fever-Tree, ont voyagé à travers le monde pour sélectionner les meilleurs ingrédients auprès de producteurs locaux. De leurs voyages, ils ont ramené des matières premières issues des quatre coins de la planète : de la quinine du Congo, différentes variétés de gingembre venant du Nigeria, de Côte d’Ivoire et d’Inde, ainsi que du thym de Provence et des citrons de Sicile.

www.fever-tree.com

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