Porter la communion aux malades Porter la communion aux malades, un service fraternel, une expérience d’Église. Cette brochure, un véritable petit missel, propose quatre liturgies pour communier, avec le malade, au Pain de vie. Quelques chants sont également suggérés, l’un ou l’autre beau texte sur l’eucharistie et un petit rituel de l’onction des malades.
Porter la communion aux malades
C´ el´ ebrer
ISBN : 2-87356-288-9 Prix TTC : 2,45 €
Éditions Fidélité Namur – Paris
9 782873 562885
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Porter la communion aux malades 2e ´edition
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Namur – Paris
Dans la même collection : Baptiser notre enfant Se marier à l’église Porter la communion aux malades
Éditions Fidélité 61, rue de Bruxelles 14, rue d’Assas BE-5000 Namur FR-75006 Paris BELGIQUE FRANCE fidelite@catho.be
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ISBN 1re édition : 2-87356-255-2 ISBN 2e édition : 2-87356-288-9 Dépôt légal 1re édition : D/2003/4323/13 Dépôt légal 2e édition : D/2004/4323/07 Photos :
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Charles Delhez
Imprimé en Belgique
Un service fraternel ORTER LA COMMUNION à un malade est un geste
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de foi et d’amour fraternel pour un frère ou une sœur incapable de se déplacer. Bien des personnes âgées ou malades ne sont plus à même de se rendre à l’église. Il est souhaitable que des amis prennent l’initiative de cette démarche de véritable amitié. Concrètement, on peut porter la communion à l’heure qui convient le mieux au malade et communier en même temps que lui, ainsi que les personnes qui sont présentes et le désirent. L’Eucharistie est portée dans une custode (que l’on peut se procurer à la paroisse ou dans les magasins d’art religieux) ou dans un autre récipient approprié. Seule la bienséance en déterminera la qualité de même que la façon dont celui qui porte la communion sera habillé. Près du malade, on veillera à disposer une table recouverte d’une nappe avec, si possible, des fleurs, un cierge et ce qui peut donner un air de fête, de joie, de beauté.
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Nous proposons dans ces pages quatre itinéraires. Il est bien entendu qu’ils peuvent varier selon la créativité de chacun, en fonction des personnes, des lieux, de la santé du malade, de son entourage…
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Mais avec qui communie-t-on, lorsque l’on reçoit au creux de ses mains le pain de vie ? Avec le Christ, bien sûr. La veille de mourir, il a pris le pain comme on prend sa vie en main et il l’a partagé : « Mangez-en tous, ceci est mon corps livré pour vous. » Par ce geste, il voulait nous dire tout son amour pour nous : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » (Jn 15, 13). Le Jeudi saint, Jésus nous fait comprendre pourquoi il ne rebrousse pas chemin. S’il accepte de mourir, ce n’est pas parce qu’il est têtu et qu’il ne changera pas d’avis. C’est pour nous. Parce que son message est source de vie et qu’en le reniant, il nous priverait d’un trésor. Son message ? L’amour est plus fort que la mort ; si tu aimes, tu as choisi le chemin d’éternité. Tout l’Évangile se résume ainsi. Ce soir-là, n’a-t-il pas donné son commandement nouveau : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » ? C’est ensemble que nous accueillons cet amour du Christ. Ce pain est donc donné pour
que nous communiions aussi les uns aux autres. En partageant un même pain, nous devenons un. « Puisqu’il y a un seul pain, nous sommes tous un seul corps », disait saint Paul aux Corinthiens (1 Corinthiens 10, 17). Et cette unité ne concerne pas seulement ceux qui sont rassemblés dans le même lieu, mais toute l’Église de Dieu. Lors de la célébration eucharistique, il est toujours fait mention du Pape, gardien de cette unité, et de l’évêque du lieu. Quoi de plus normal donc que d’apporter la communion aux malades, à ceux et celles qui ne peuvent se rendre aux lieux de rassemblement, mais qui désirent rester en communion avec le corps tout entier ? Dès les débuts de l’Église, cette pratique a été courante. La belle histoire de Tarcisius, qui a donné sa vie pour protéger le pain consacré qu’il portait aux malades, a traversé les siècles . Il sera bon, pour vivre cette démarche intensément, d’en faire une petite liturgie. Tel est le but de cette brochure. Celui qui reçoit l’Eucharistie sera ainsi davantage en communion avec la communauté célébrante de sa paroisse. Ce petit livret rendra service aux « serviteurs de la communion » que sont ceux qui portent l’Eucharistie à domicile. Mais les textes qui sont en annexe permettront aux personnes visitées
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de mieux comprendre le sens de l’Eucharistie à laquelle elles communient « pour la gloire de Dieu et le salut du monde ». Jacques Patout, s.j.
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Nous annonçons la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’Il vienne. Nous avons aussi à annoncer, par nos pratiques autant que par nos paroles, qu’Il est en train de venir, qu’à travers tout ce qui doit mourir pour qu’autre chose soit possible, Il est déjà en train de venir, en train de ressusciter en tous ceux pour qui la vie devient possible à mesure que tous s’organisent pour qu’elle soit possible pour tous. Vincent Cosmao
La foi chrétienne ne guérit pas les maladies, elle aide à vivre avec. Père Amédée
Liturgie 1
Dieu est amour 7
Entrée en célébration On salue le malade et les personnes qui l’entourent. On peut aussi user d’une formule liturgique : Que la grâce et la paix de Jésus emplissent cette maison (cette chambre) et ceux qui l’habitent. On dispose sur la table le pain de vie et on se tient en silence quelques instants en signe d’adoration.
S’il y a de l’eau bénite, on peut signer le malade sur le front. Pour la préparation pénitentielle, on emploie cette formule :
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Je confesse à Dieu tout-puissant, mon Père, je reconnais devant mes frères que j’ai péché en pensées, en paroles, par action et par omission. Oui, j’ai vraiment péché, c’est pourquoi je supplie la Vierge Marie, les anges et tous les saints, et vous aussi, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu. Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde, qu’il nous pardonne nos péchés et nous conduise à la vie éternelle. Amen.
La Parole de Dieu Selon l’état de fatigue, on peut choisir un texte plus ou moins long. Voici 1 Jean 4, 16 : T NOUS,
nous savons et nous croyons que l’amour de Dieu vit au milieu de nous. Dieu est amour : qui demeure dans l’amour demeure en Dieu et Dieu demeure en lui.
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Quelques mots d’explication peuvent éclairer ce texte, puis un temps de silence est souvent le bienvenu. On peut terminer cette lecture par une prière : Seigneur Jésus, tu as dit toi-même : « Je ne suis pas venu pour les justes et les gens bien portants, mais pour les pécheurs et les malades », viens donc visiter notre frère (sœur) malade (âgée, infirme) qui a désiré te recevoir. Viens le soutenir de ta force et le remplir de la joie de ta présence. Si tu le veux, rends-lui le pouvoir de te servir et de te louer par une vie plus normale. Nous te le demandons avec ta maman, qui est aussi la nôtre, la Vierge Marie. Amen.
La Communion Il est bon de prier ensemble et lentement le Notre Père et de se donner un signe de paix et d’amitié. Puis en montrant l’hostie, on dit : Tu es invité au repas du Seigneur Jésus, voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde.
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Le communiant dit alors : Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et je serai guéri. Le visiteur s’approche du malade et dit : Le Corps du Christ. R/ Amen. 10
Un moment de silence aide à la prière personnelle. Selon l’état du malade ou de la personne, on peut l’aider à prier : Seigneur, merci d’être venu jusqu’à moi pour me rendre un peu de ta force, de ta paix, de ta joie. Je voudrais te confier : - les membres de ma famille, en particulier… - je te confie aussi mon médecin et ceux et celles qui me soignent habituellement… - je te confie les malades à l’abandon : ici, près de nous, et dans les pays les plus pauvres… - je te confie aussi ceux et celles qui n’ont pas le soutien de la foi et n’espèrent pas dans une autre vie.
Conclusion On peut lire lentement une de ces prières : Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu’on n’a jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à vous, imploré votre protection ou réclamé votre secours, ait été abandonné. Animé d’une pareille confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je cours, je viens à vous et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds. Ô mère du Verbe incarné, ne rejetez pas mes humbles prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Amen. On peut aussi entonner un des chants qui se trouvent à la fin de ce carnet.
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Liturgie 2
« Je suis le pain vivant »
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Entrée en célébration Le « serviteur de la communion » salue les personnes présentes. Une formule liturgique peut aussi être prononcée. Que la puissance de vie de Jésus ressuscité emplisse cette maison et ceux qui l’habitent. Après avoir déposé le Corps du Christ sur la table, on se recueille en silence en signe de vénération. Éventuellement, on peut bénir le malade avec l’eau bénite qui aurait été placée sur la table.
Vient alors la préparation pénitentielle : Seigneur Jésus, par ton mystère pascal tu nous as acquis le salut, prends pitié de nous. R/ Prends pitié de nous. Ô Christ, tu ne cesses de renouveler au milieu de nous les merveilles de ta passion, prends pitié de nous. R/ Prends pitié de nous. Seigneur, par la Communion à ton Corps, tu nous fais participer au sacrifice de Pâques, prends pitié de nous. R/ Prends pitié de nous. Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde, qu’il nous pardonne nos péchés et nous conduise à la vie sans fin. Amen. C’est avec une grande joie et beaucoup de confiance que nous t’accueillons, Seigneur Jésus. Viens donc et continue à faire en nous ce que tu faisais lors de ta vie en Palestine, nous t’en prions humblement.
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La Parole de Dieu Si on ne prend pas l’évangile du jour, on peut lire :
avoir multiplié les pains, A Jésus disait à la foule : « Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : PRÈS
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si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie » (Jn 6, 51). Quelques mots peuvent éclairer ce passage où Jésus parle de la vie sans fin, qu’il donne par ce pain. Une prière peut terminer cette lecture : Seigneur Jésus, au moment où la vie de mon corps diminue et s’affaiblit, tu me promets ton amitié et tu me donnes ta vie. Ouvre les yeux de mon cœur pour que je cherche la vraie vie, celle qui n’aura jamais de fin.
La Communion C’est le moment de prier ensemble et très lentement le Notre Père, puis de se donner un signe de paix et d’amitié. On dira : Heureux les invités au repas du Seigneur. Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. R/ Seigneur Jésus, je ne suis pas digne de te recevoir, dis seulement une parole et je serai guéri. Le visiteur présente le Corps du Christ et dit : Le corps du Christ. R/ Amen. Quelques instants de silence favorisent la prière personnelle. On peut aussi aider le malade par ces quelques paroles : Seigneur Jésus, merci d’être venu à moi. Tu sais que je ne suis plus guère capable d’aller à toi. Mais mon cœur a toujours soif de toi. Fais de moi ce que tu veux. Si tu me demandes de porter ta croix avec toi, viens m’en donner la force et le courage.
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Je te confie aussi ceux et celles qui m’entourent, surtout les plus jeunes qui ne te connaissent pas beaucoup et ne t’aiment pas assez. N’oublie pas les autres malades qui sont seuls ou n’ont plus la foi. Vierge Marie, reste au milieu de nous.
Conclusion 16
Prière du malade : Seigneur, Dieu et Père, à l’heure où je me trouve dans l’épreuve, je me remets entièrement à toi : dans ta main, je suis en parfaite sécurité, car c’est toi qui me donnes courage, confiance et sérénité. Conduis toi-même la main du médecin et assiste ses aides dans leur travail : bénis leur dévouement et leur peine. Je te confie, enfin, ceux qui me sont chers : prends-les sous ta protection et dissipe leur angoisse.
Liturgie 3
Le pain descendu du ciel
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Entrée en célébration On salue le malade et les personnes présentes. On peut simplement prononcer alors ces paroles : Que la paix et la vie de Jésus ressuscité viennent habiter chacun de nos esprits, et habiter aussi nos corps. On dépose alors sur la table le Corps du Christ et on garde le silence pendant quelques instants en signe de respect.
Si de l’eau bénite a été préparée, on peut en bénir le malade. Comme préparation pénitentielle, on peut employer ces paroles :
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Père, j’ai péché contre toi, c’est ton amour qui m’inspire le repentir de mes fautes. Par la mort et la résurrection de ton Fils, délivre-moi de mes péchés. Par la force de ton Esprit Saint, aide-moi à vivre dans l’amour et la patience. Dans cette condition d’enfant pauvre, je désire vivre et un jour mourir. Amen.
La Parole de Dieu On peut lire l’évangile ou l’épître du jour. Sinon voici un texte qui peut aider, Jean 6, 54-58 :
nous dit : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a ÉSUS
J
envoyé, et que moi, je vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi. Tel est le pain qui descend du ciel : il n’est pas comme celui que vos pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. » On peut relire telle ou telle parole de Jésus qui frappe davantage et la laisser descendre dans le cœur. Après la lecture, une brève prière peut être prononcée : Seigneur Jésus, ton corps est une vraie nourriture qui donne la vraie vie. Viens et demeure en moi, reste avec moi jusqu’à la rencontre définitive dans la maison de ton Père. Merci pour ces paroles qui refont mon cœur et mon esprit.
La Communion On récite alors très lentement le Notre Père. Puis, on se donne un signe d’amitié et de paix. On dit alors : Heureux ceux que le Seigneur invite à sa table.
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Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. R/ Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres chez moi, dis seulement une parole et je serai guéri. Le visiteur présente l’hostie et dit :
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Le Corps du Christ. R/ Amen. On reste quelques instants en silence pour aider la prière personnelle. On peut aussi aider le malade en lisant lentement ce qui suit : Seigneur Jésus tu viens de me dire : « Celui qui me mangera vivra par moi. » Viens donc vivre en moi de ta vie. La mienne, celle de mon corps, tire à sa fin. Alors, toi Jésus, installe-toi chez moi. Ne me quitte pas. Remplis-moi de ta vie, de ta lumière, de ton amour. Merci Jésus !
Conclusion On peut lire ensemble cette prière de Charles de Foucauld :
Mon Père, Je m’abandonne à toi. Fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, Je te remercie Je suis prêt à tout, j’accepte tout. Pourvu que ta volonté se fasse en moi Et dans toutes les créatures, Je ne désire rien d’autre. Je remets mon âme entre tes mains, Je te la donne, Avec tout l’amour de mon cœur, Parce que je t’aime Et que ce m’est un besoin d’amour De me donner, De me remettre entre tes mains Sans mesure, Avec une infinie confiance Car tu es mon Père. On termine par une prière à la Vierge Marie.
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Liturgie 4
La paix soit avec vous !
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Début de la célébration En entrant dans la chambre du malade, on salue chacune des personnes présentes. On peut aussi prononcer ces quelques mots : Que Jésus ressuscité et vivant dans cette hostie vous remplisse de paix, de joie et de courage. Amen. On dépose le Corps du Christ sur la table. On se tait quelques instants en signe de vénération.
Si de l’eau bénite est préparée, on peut en répandre quelques gouttes sur le front du malade en le bénissant. Vient alors la préparation à la Communion : Seigneur Jésus, envoyé par le Père pour guérir et sauver les hommes, prends pitié de nous. R/ Prends pitié de nous. Ô Christ venu dans le monde effacer tous les péchés, prends pitié de nous. R/ Prends pitié de nous. Seigneur, élevé dans la gloire du Père où tu intercèdes pour nous, prends pitié de nous. R/ Prends pitié de nous. Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde ; qu’il nous pardonne nos péchés et nous conduise à la vie éternelle. R/ Amen. La Parole de Dieu Voici un passage de la première lettre de saint Jean (1 Jn 4, 18) :
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’ de crainte dans l’amour ; Ila mais le parfait amour jette dehors crainte, car la crainte implique une L N Y A PAS
punition ; celui qui a peur n’est pas accompli dans l’amour.
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Il est bon de redire combien Jésus désire chasser la peur de nos cœurs. Celui qui aime vraiment ne craint pas. Mes péchés, il les a pris sur lui et nous a tout pardonné. À la fin de ces paroles, on peut prier aussi : Seigneur, il m’arrive encore d’avoir peur de toi, à cause des péchés de ma vie passée. Chaque fois que tu es revenu au milieu des apôtres, tu leur as dit : « La paix soit avec vous. » Redis-moi aussi au fond du cœur : « La paix, ma paix reste avec toi, je suis avec toi à chaque instant. Un jour tu me verras face à face et tu sauras combien tu as du prix à mes yeux. » Merci, Seigneur !
La Communion Ensemble, on dit lentement un Notre Père, puis on se donne un signe de paix et d’amitié. En montrant l’hostie on dit :
Le Seigneur t’invite à son repas. Voici l’Agneau de Dieu qui enlève tous les péchés. R/ Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et je serai guéri. Voici le corps du Christ. R/ Amen. Pendant quelques instants, on reste en silence pour une prière personnelle. On peut aussi aider le malade en priant : Seigneur, aide-moi à t’accueillir comme le faisaient Lazare, Marthe et Marie, en toute simplicité et avec grand respect. Ta présence en moi verse en mon cœur une grande paix, une grande joie. Ne me quitte pas car seul(e) je retombe bien vite dans la tristesse et la peur de mourir. Bénis ceux et celles qui m’entourent de tellement d’affection…
Conclusion On dit lentement un Je vous salue Marie. Puis on peut lire cette prière de l’Anima Christi.
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Âme du Christ, sanctifie-moi, Corps du Christ, sauve-moi, Sang du Christ, enivre-moi, Eau du côté du Christ, lave-moi, Passion du Christ, fortifie-moi. Ô bon Jésus, exauce-moi ! Dans tes blessures, cache-moi, Ne permets pas que je sois séparé de toi. Contre l’ennemi, défends-moi, À l’heure de la mort, appelle-moi, Ordonne-moi de venir à toi, Pour qu’avec tes saints, Je te loue dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il. Un chant peut aussi trouver place ici.
Encore quelques textes évangéliques (On peut aussi choisir un des textes de la liturgie du jour.)
dit : « Dieu a tant aimé le Jainsimondetoutnousqu’ilhomme a donné son Fils unique : qui croit en lui ne ÉSUS
périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé » (Jn 3, 16-17). nous dit : « Moi, je suis le chemin, la Vérité et la Vie : personne ne va vers le Père sans passer par moi » (Jn 14, 6). ÉSUS
J
nous dit : « Si quelqu’un m’aime, JPèreil restera fidèle à ma parole ; mon l’aimera, nous viendrons chez lui, ÉSUS
nous irons demeurer auprès de lui » (Jn 14, 23).
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nous dit : « C’est la paix que je Jvousvousdonne laisse, c’est ma paix que je ; ce n’est pas à la manière ÉSUS
du monde que je vous le donne. Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés » (Jn 14, 27). nous dit : « Demeurez en moi, Jsarment comme moi en vous. De même que le ne peut pas porter du fruit ÉSUS
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par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi » (Jn 15, 4). nous dit : « Moi, je suis la Jquivigne, et vous, les sarments. Celui demeure en moi, et en qui je deÉSUS
meure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire » (Jn 15, 5). que vous mangez ce C pain et que vous buvez à cette coupe, vous proclamez la mort du SeiHAQUE FOIS
gneur, jusqu’à ce qu’il vienne (1 Co 11, 26).
Belles pages
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Le pain est rompu, la coupe est offerte. C’est par ces gestes que Jésus a devancé la mort. La veille de mourir, alors qu’il pouvait encore fuir pour échapper à ses adversaires, Jésus prit du pain et, en le brisant, s’engagea à donner sa vie pour ses disciples et pour tous les hommes : « Ceci est mon corps livré pour vous. » Il prit une coupe et, en l’offrant, il en fit un signe d’Alliance : « Ceci est mon sang versé pour vous et pour la multitude. » En toute lucidité et en pleine liberté, il s’avançait vers la mort: « Ma vie, nul ne la prend, c’est moi qui la donne » (Jn 10, 18). Charles Delhez
Fruit du travail de l’homme
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Le pain et le vin sont du travail incorporé. Ils ne sont pas des choses mais une histoire. L’histoire du travail de l’homme. Donc l’histoire de l’homme. Donc l’homme qui n’est homme que dans et par son histoire. Sur l’autel, le travail de l’homme devient vie du Christ : l’homme devient Christ. C’est pourquoi la participation à l’Eucharistie tend vers le sacrilège si le souci du pain des hommes en est absent. Le signe est menteur dans la mesure où la question n’est pas posée de savoir si le pain est gagné dans la justice ou au détriment du pain des autres. Sans le travail qui transforme la nature pour, il n’y a pas d’Eucharistie. Le chrétien qui s’approcherait de l’Eucharistie dans l’Église fondée sur ce signe, sans le souci de la justice et de l’amour dans le travail, serait victime d’un spiritualisme aussi pernicieux pour la conscience que le matérialisme. François Varillon
La Messe sur le monde Puisque, une fois encore, Seigneur, non plus dans les forêts de l’Aisne, mais dans les steppes d’Asie, je n’ai ni pain, ni vin, ni autel, je m’élèverai par-dessus les symboles jusqu’à la pure majesté du Réel, et je vous offrirai, moi votre prêtre, sur l’autel de la Terre entière, le travail et la peine du Monde. Le soleil vient d’illuminer, là-bas, la frange extrême du premier Orient. Une fois de plus, sous la nappe mouvante de ses feux, la surface vivante de la Terre s’éveille, frémit, et recommence son effrayant labeur. Je placerai sur ma patène, ô mon Dieu, la moisson attendue de ce nouvel effort. Je verserai dans mon calice la sève de tous les fruits qui seront aujourd’hui broyés. Mon calice et ma patène, ce sont les profondeurs d’une âme largement ouverte à toutes les forces qui, dans un instant, vont s’élever de tous les points du globe et converger vers l’Esprit. Pierre Teilhard de Chardin
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L’Eucharistie et la faim dans le monde
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«Imaginons que les affamés du monde soient également ici avec nous ce matin. Pensons seulement à ceux qui vont mourir de faim aujourd’hui, jour de notre Symposium sur la faim. Il y en aurait plusieurs milliers, probablement davantage que tous ceux qui sont rassemblés dans ce hall. Essayons de les voir avec leurs corps faibles et émaciés, leurs regards fixes. Essayons de les entendre nous implorer, avec leurs mains tendues, leur voix défaillante, leur silence terrible : « Donnez-nous du pain… Donnez-nous du pain car nous mourons de faim ! » Et si, à la fin de nos discussions sur l’Eucharistie et la faim dans le monde, en quittant cette salle, il nous fallait nous frayer un chemin à travers cette masse de corps moribonds, comment pourrions-nous prétendre que notre Eucharistie est le Pain de vie ? Comment pourrions-nous prétendre annoncer et partager avec les autres le même Seigneur qui a dit : « Je suis venu pour qu’ils aient la vie, et qu’ils l’aient en abondance ? » Pedro Arrupe Congrès Eucharistique, Philadelphie, 1976
« Il fait Christ dans nos cœurs comme il fait jour ! » Le pain et le vin sont transformés dans leur mystérieuse substance : la matière elle-même se laisse embraser par l’amour fou et victorieux du Christ ressuscité, pour nous communiquer le même embrasement qui nous transformera et nous transfigurera. Nous sommes les premiers touchés, les premiers visités par cette aurore du monde, mais c’est tout l’univers qui, un jour, sera révélé et libéré à sa vraie splendeur. Toute messe est le point de rencontre et d’unité de la matière et de l’esprit. Elle est le centre de l’histoire et de l’univers encore à venir. Toute « élévation » dans nos mains tremblantes accomplit cette antique prière : « Ô toi, véritable soleil, répands-toi, insinue-toi en nous ! Toi qui brilles d’un éclat éternel, répands en nos cœurs l’aube de ton esprit ! André Gouzes Dominicain, liturge, abbaye de Sylvanès
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L’Eucharistie et l’Église
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Par l’Eucharistie, l’Église réalise ce qu’elle a : non pas quelques groupes limités de chrétiens qui partageraient les mêmes convictions, mais la foule innombrable des croyants de tous les temps et de tous les lieux, qui se laissent conduire par l’Esprit du Christ et viennent se nourrir du même pain de vie, depuis la mère de Jésus, les apôtres et les martyrs, encore tout proches de l’événement pascal, jusqu’à nos communautés actuelles qui vivent comme un nouvel Avent, à l’approche de l’an 2000, en attendant tous ceux qui prendront le relais jusqu’à la Parousie. La communion ecclésiale que l’Eucharistie ne cesse d’entretenir et d’approfondir, ne s’achève que dans le Royaume de Dieu, lorsque tout sera récapitulé dans le Christ. Les saints nous devancent sur cette route pour la seule raison qu’ils ont su aller jusqu’au bout de l’amour de Dieu et de leurs frères et qu’ils ont trouvé dans l’Eucharistie, inlassablement reçue et contemplée, la force de le faire. Congrès eucharistique de Lourdes, 1981
L’Eucharistie et le monde L’Eucharistie protège le monde et déjà, secrètement, l’illumine. L’homme y retrouve sa filiation, il puise sa vie dans celle du Christ, l’ami secret, qui partage avec lui le pain de la nécessité et le vin de la fête. Et le pain est son corps, et le vin est son sang, et dans cette unité plus rien ne nous sépare de rien ni de personne. Que peut-il y avoir de plus grand ? C’est la joie de Pâques, la joie de la transfiguration de l’univers. Et nous recevons cette joie dans la communion de tous nos frères, vivants et morts, dans la communion des saints et la tendresse de la Mère. Alors, plus rien ne peut nous faire peur. Nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, nous sommes des dieux. Désormais, tout a un sens. Même la souffrance, même la mort ont un sens, deviennent des chemins de la vie. Tout est déjà vivant parce que le Christ est ressuscité. Olivier Clément
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L’Onction des malades
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L’Onction des malades peut être célébrée d’une manière communautaire au cours d’une eucharistie. Mais elle peut l’être aussi en dehors de la Messe, chez le malade lui-même ou à l’hôpital. Dans la chambre du malade, une table est recouverte d’une nappe — avec un cierge allumé et un crucifix — pour que le prêtre y dépose l’huile sainte et éventuellement le pain consacré. Pour donner au sacrement toute sa dimension ecclésiale, il est bon d’inviter quelques personnes proches.
L’imposition des mains par le prêtre sur la tête du malade et l’onction d’huile sainte accompagnée de la prière de l’Église constituent la partie essentielle de la célébration de l’Onction telle que la décrit la lettre de saint Jacques.
Lecture de la lettre de saint Jacques 37
, si l’un de vous est dans la Fest souffrance, qu’il prie ; si quelqu’un dans la joie, qu’il chante le SeiRÈRES
gneur. Si l’un de vous est malade, qu’il appelle ceux qui exercent dans l’Église la fonction d’Anciens : ils prieront pour lui après lui avoir fait une onction d’huile au nom du Seigneur. Cette prière inspirée par la foi sauvera le malade : le Seigneur le relèvera et, s’il a commis des péchés, il recevra le pardon. Reconnaissez vos péchés les uns devant les autres, et priez les uns pour les autres afin d’être guéris, car la supplication agit avec beaucoup de puissance.
Ouverture de la célébration Le prêtre salue le malade et ceux qui l’entourent. Il rappelle brièvement le sens de la célébration et il asperge, s’il veut, l’assemblée avec l’eau bénite, en disant par exemple :
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Cette eau nous rappelle notre baptême : elle nous fait souvenir du Christ qui nous sauve par sa croix et sa résurrection.
L’imposition des mains et l’Onction d'huile Le prêtre impose les mains sur la tête du malade en silence. L’huile des malades a été bénie par l’évêque au cours de la messe chrismale du Jeudi saint. Le prêtre commence par cette prière d’action de grâce : Nous te rendons grâce, Père, car c’est toi qui sanctifies toutes choses, c’est toi qui as béni cette huile par la puissance de ton Esprit. Manifeste encore ton amour pour ton serviteur qui va recevoir l’Onction avec foi. Accorde-lui, nous t’en prions, la force de lutter pour guérir, la santé du corps et de l’esprit. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.
Les onctions sur le malade Ensuite le prêtre fait au malade une onction sur le front et une autre à l’intérieur des mains, en disant une seule fois : N., par cette onction sainte, que le Seigneur, en sa grande bonté, vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint. R/ Amen. Ainsi, vous voyant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève. R/ Amen. Prière après l’Onction On partagera alors quelques intentions de prière, par exemple : - Pour le malade…, pour ceux qui soignent les malades… - Pour que l’Esprit Saint guide la recherche de tous ceux qui luttent contre la maladie… - Pour ceux qui souffrent dans leur corps ou dans leur cœur… - Pour l’Église et pour tous ceux qui en ont la charge…
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Pour les intentions particulières du malade (famille, amis, autres préoccupations…) et des participants…
Prière finale
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Seigneur Jésus Christ, toi qui as voulu connaître notre condition d’homme pour relever les malades et sauver les pécheurs, regarde N. qui attend de toi la santé de l’âme et du corps. Nous venons de lui faire en ton nom l’Onction sainte : que la puissance de ton amour lui redonne vigueur, que ton soutien le réconforte, qu’il soit victorieux de son mal. Donne-lui de conserver l’amour dans son épreuve comme tu l’as fait toi-même dans ta Passion. Toi qui vis pour les siècles des siècles. Notre Père qui es aux cieux… Le prêtre bénit ensuite l’assemblée. Par exemple : N. que Dieu notre Père vous bénisse et vous garde dans son amour. R/ Amen. Que son Fils Jésus vous réconforte. R/ Amen.
Que le Saint-Esprit vous éclaire et vous conseille. R/ Amen. Et vous tous qui êtes ici, que Dieu tout amour, Père, Fils et Saint-Esprit, vous bénisse et vous garde dans sa paix. R/ Amen. 41
De très courtes phrases adressées à Dieu que je sens présent au cœur même du bouleversement de mon corps : « Père, je remets ma vie entre tes mains » ; « Si c’est possible, que ce calice s’éloigne de moi. » En tout cas, plus j’accumule les expériences de douleur, plus je me rends compte que le Christ, pendant la Passion et surtout sur la Croix, a dû subir des souffrances horribles. Seigneur Jésus, donne-moi de croire, d’espérer, d’aimer au cœur de mes accablements comme tu as su le faire quand tu as vécu la Passion. Xavier Thévenot
N’aie pas peur
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N’aie pas peur, Laisse-toi regarder par le Christ, Laisse-toi regarder car il t’aime.
➌ Il a posé sur moi son regard, Et ses yeux en disaient long. Il a posé sur moi son regard, C’était celui du pardon. ➍ Il a posé sur moi son regard, Alors j’ai su qu’il pleurait Il a posé sur moi son regard, Alors j’ai su qu’il m’aimait.
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➋ Il a posé sur moi son regard, Et m’a dit : « Viens et suis-moi ! » Il a posé sur moi son regard, Et m’a dit : « Viens, ne crains pas ! »
G 249 • P. et M. : Georges Lefebvre Studio SM
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➊ Il a posé sur moi son regard, Un regard plein de tendresse. Il a posé sur moi son regard, Un regard long de promesse.
Je suis ton enfant
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➋ Comme le torrent et la mer, Comme l’eau claire des fontaines, Comme le puits dans le désert À toute vie sont nécessaires, Seigneur, tu nous combles toujours De la vraie vie de ton amour. ➌ Beaucoup de grains font un épi, Beaucoup d’épis font une fête Une moisson qui rassasie La faim des hommes sur la terre. Unis comme les grains de blé, Nous formons la communauté.
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➊ Comme la plante pour grandir A besoin d’air et de lumière Tes enfants pour s’épanouir Ont ta Parole qui éclaire. Ceux qui ont soif de vérité En ton esprit se voient comblés.
SM 90 • P. : Marie-Antoinette Bassieux ; M. : Jean Humenry Studio SM
Ô Père, je suis ton enfant. J’ai mille preuves que tu m’aimes. Je veux te louer par mon chant, Le chant de joie de mon baptême.
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Ta main me conduit
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Ta main me conduit, Ta droite me saisit, Tu as posé sur moi ta main.
➋ C’est toi qui as formé mon cœur, Tu m’as brodé, m’as façonné. Je te bénis, Dieu de ma vie, Pour la merveille que je suis. ➌ Tu vis au creux de mon mystère, Mes jours pour toi sont définis. Point de ténèbres devant toi, Tu es lumière dans ma nuit.
Psaume 139 • M. : Ray
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➊ Toi tu me sondes et me connais, Tous mes chemins sont devant toi. Tu perces toutes mes pensées Et tu as mis sur moi ta main.
Les mains ouvertes devant toi
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Les mains ouvertes devant toi, Seigneur, pour t’offrir le monde Les mains ouvertes devant toi, Seigneur, notre joie est profonde. ➊ Garde-nous tout petits Devant ta Face, Simples et purs comme un ruisseau ! Garde-nous tout petits Devant nos frères, Et disponibles comme une eau !
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P 93 • P. et M. : Odette Vercruysse Studio SM
➋ Garde-nous tout petits Devant ta Face, Brûlants d’amour et pleins de joie ! Garde-nous tout petits Parmi nos frères, Simples chemins devant leurs pas !
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Le Seigneur est mon berger
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Le Seigneur est mon berger, rien ne saurait me manquer.
➌ Si je passe un ravin de ténèbres, Je ne crains aucun mal, Car tu es avec moi, Ton bâton me guide et me rassure. ➍ Tu prépares la table pour moi Devant mes adversaires ; Tu répands le parfum sur ma tête, Ma coupe est débordante. ➎ Grâce et bonheur m’accompagnent Tous les jours de ma vie. J’habiterai la maison du Seigneur Pour la durée de mes jours.
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➋ Il me mène vers les eaux tranquilles Et me fait revivre ; Il me conduit par le juste chemin Pour l’honneur de son nom.
Z 22 • Psaume 22 • M. : Joseph Gelineau Studio SM
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➊ Le Seigneur est mon berger, Je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, Il me fait reposer.
À Marie
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Toi qui nous tiens par la main, Guide-nous, Marie. Montre-nous le vrai chemin Qui nous mène à Lui. ➊ Lorsque sonne l’Angélus Au cœur de nos vies. Donne-nous d’être Encore plus disponible à Lui.
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➌ Que nos vies comme ton « Fiat » Soient un vrai merci, Louange et magnificat, Avec Toi, pour Lui.
P. et M. : Jean-Claude Gianadda Studio SM
➋ Dans nos peurs, nos désarrois, Nos Gethsémani, Que debout, malgré les croix, Nous allions vers Lui.
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Table des mati`eres Un service fraternel
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3
Liturgie 1. Dieu est amour Liturgie 2. « Je suis le pain vivant » Liturgie 3. Le pain descendu du ciel Liturgie 4. La paix soit avec vous !
7 12 17 22
Encore quelques textes évangéliques
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Belles pages
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L’Onction des malades
36
Chants
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N’aie pas peur Je suis ton enfant Ta main me conduit Les mains ouvertes devant toi Le Seigneur est mon berger À Marie
Table des matières
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Porter la communion aux malades Porter la communion aux malades, un service fraternel, une expérience d’Église. Cette brochure, un véritable petit missel, propose quatre liturgies pour communier, avec le malade, au Pain de vie. Quelques chants sont également suggérés, l’un ou l’autre beau texte sur l’eucharistie et un petit rituel de l’onction des malades.
Porter la communion aux malades
C´ el´ ebrer
ISBN : 2-87356-288-9 Prix TTC : 2,45 €
Éditions Fidélité Namur – Paris
9 782873 562885
fidélité