De Daesh aux tsunamis, du péril nucléaire aux ravages de nouvelles maladies, l’apocalypse est souvent invoquée dans les titres de la presse, et ce seul mot induit le drame, la peur, la mort. Pourquoi ce terme est-il employé si largement aujourd’hui, dès que survient une catastrophe naturelle ou que sont commis des actes de violence ou de barbarie ? L’Apocalypse de Jean, en clôture de la Bible, mérite-t-elle un tel sort ?
Le colloque, tenu à Namur en février 2016, en partenariat avec l’IET de Bruxelles et l’Université de Namur, a croisé les regards de l’exégèse, de la théologie, de la philosophie, de l’histoire et de l’art sur l’« apocalypse ».
La publication du Manuscrit de Namur (oeuvre d’un miniaturiste anonyme du XIVe siècle) en fut l’occasion. Des chercheurs de différentes disciplines, venus notamment du Grand Séminaire de Namur, de l’Institut d’études théologiques de Bruxelles et de l’Université de Namur, ont montré la grande actualité du texte de l’Apocalypse.