L’Institut d’études théologiques (IET) de Bruxelles

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Xavier Dijon et Bernard De Plaen

L’

Bernard DE PLAEN est licencié en histoire (Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix, Namur, et Université de Liège).

ISBN 978-2-87299-342-0

19,00 €

www.editionsjesuites.com

Illustration de couverture : Sceau de l’IET dessiné par Mitac.

Xavier DIJON, jésuite, juriste, a récemment publié au Cerf : La religion et la raison : normes démocratiques et traditions religieuses (2016) et chez Fidélité : Les refugiés (2016) et Le transhumanisme (2017).

L’Institut d’études théologiques (IET) de Bruxelles Chronique d’un demi-siècle (1968-2018)

X. Dijon et B. De Plaen

L’Institut d’études théologiques

Institut d’études théologiques (IET) de Bruxelles compte parmi les nombreuses institutions que la Compagnie de Jésus soutient dans le domaine de la formation théologique. La vie de cet Institut peut se lire comme une série de passages dont ce livre fait mémoire : des anciennes Facultés jésuites établies en 1838 à Louvain jusqu’à la création de l’IET ; du classique théologat d’Eegenhoven à l’habitat tel qu’il est organisé de nos jours à Bruxelles ; de la perte des titres académiques jusqu’aux retrouvailles de leur octroi ; du public des scolastiques jésuites et autres religieux jusqu’aux étudiants séminaristes et laïcs, hommes et femmes…

De la mémoire de ces cinquante ans d’existence (19682018), chaque lecteur tirera des lumières qui l’aideront à mieux comprendre la beauté en même temps que la rudesse de la tâche théologique, et la fidélité de l’Esprit à l’aventure de ceux qui s’y adonnent.

Collection

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Xavier DIJON, s.j. et Bernard DE PLAEN

L’Institut d’études théologiques (IET) de Bruxelles Chronique d’un demi-siècle (1968-2018)

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Collection de l’Institut d’études théologiques de Bruxelles, 27

© 2018 Éditions jésuites, Belgique : 7, rue Blondeau, 5000 Namur France : 14, rue d’Assas, 75006 Paris www.editionsjesuites.com ISBN : 978-2-87299-342-0 D 2018/4255/4

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ABRÉVIATIONS

ASBL : Association sans but lucratif.

ASMB : Association des supérieurs majeurs de Belgique.

AVEPRO : Agenzia della Santa Sede per la Valutazione e la Promozione della Qualità delle Università et Facultà ecclesiastiche (processus de Bologne).

BMD : Baccalauréat, maîtrise (anciennement licence), doctorat.

BML : Province [jésuite] belge méridionale et du Luxembourg.

BUMP : Bibliothèque universitaire Moretus Plantin (Namur).

CDRR : Centre de documentation et de recherche religieuses (Eegenhoven puis Namur).

CETEP : Centre d’études théologiques et pastorales (Bruxelles).

CIBE : Centre d’instruction pour brancardiers ecclésiastiques (Alost).

CIEFR : Centre international d’études de la formation religieuse (Lumen Vitae).

CKS : Centrum voor kerkelijke studies (Leuven).

DU : De universa (examen concernant, soit l’ensemble la théologie morale et pastorale, soit, en fin de cycle, l’ensemble de la théologie).

DZ : Denzinger (collection de textes doctrinaux en latin rassemblés par H. Denzinger).

ECTS : European Credits Transfer System (processus de Bologne).

EOF : Europe occidentale francophone (province jésuite, créée en 2017).

FC : Foi catholique (recueil de textes doctrinaux rassemblés par G. Dumeige, s.j.).

IET : Institut d’études théologiques.

NRT : Nouvelle revue théologique.

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Liste des abréviations

PBM : Province [jésuite] belge méridionale.

PUG : Pontificia Università Gregoriana (Rome).

TVA : Taxe sur la valeur ajoutée.

UCL : Université catholique de Louvain (Louvain-La-Neuve).

ULB : Université libre de Bruxelles.

UNIAPAC : Union internationale des mouvements de dirigeants d’entreprise chrétiens.

USM : Union des supérieures majeures.

VC : Revue Vie consacrée, puis Vies consacrées.

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INTRODUCTION L’Institut d’études théologiques est né en septembre 1968, trois ans donc après la fin du concile Vatican II (1962-1965) au cours duquel l’Église a procédé à son aggiornamento ; trois mois après la flambée de contestation connue sous le nom emblématique de « mai 68 ». Chacun connaît les changements qui se produisirent alors, les espoirs comme les regrets, les réussites comme les échecs. C’est dans ce monde-là, dans cette Église-là, que la Compagnie de Jésus a voulu relever, pour la formation de ses jeunes religieux, le défi que lui lance son fondateur, Ignace de Loyola, dans les constitutions : La fin de la Compagnie et des études étant d’aider le prochain à connaître et à aimer Dieu et à sauver son âme, et le moyen le plus propre pour cette fin étant la faculté de théologie, c’est à elle que se consacreront principalement les universités de la Compagnie. Des professeurs très qualifiés y traiteront soigneusement de ce qui touche à la doctrine scolastique et à l’Écriture sainte, et aussi de ce qui, dans la théologie positive, convient à la fin que nous nous sommes fixée1 […].

1. Constitutions de la Compagnie de Jésus, Quatrième partie : la formation dans les lettres et dans les autres moyens d’aider le prochain de ceux que l'on garde dans la Compagnie (no 446). Dans ses Exercices spirituels, Ignace de Loyola explicite la différence entre théologie positive et théologie scolastique. Dans la première, « les saints docteurs anciens, Jérôme, Augustin, Grégoire et autres semblables, ont eu pour but de mouvoir les cœurs à s’attacher à l’amour et au service de Dieu » ; dans la seconde « le propre de saint Thomas, de saint Bonaventure, du Maître des

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Introduction

L’Institut d’études théologiques compte parmi les nombreuses institutions que la Compagnie soutient dans le domaine de la formation théologique. La vie de cet Institut peut se lire comme une série de passages dont nous voudrions faire mémoire en cette chronique jubilaire : des anciennes facultés jésuites établies en 1838 à Louvain jusqu’à la création de l’IET ; du classique théologat d’Eegenhoven à l’habitat tel qu’il est organisé de nos jours à Bruxelles ; de la perte des titres académiques jusqu’aux retrouvailles de leur octroi ; du public des scolastiques jésuites et autres religieux jusqu’aux étudiants séminaristes et laïcs, hommes et femmes…

De la mémoire de ces 50 ans d’existence (1968-2018), chaque lecteur tirera les lumières qui, peut-être, lui permettront de mieux comprendre la beauté en même temps que la rudesse de la tâche théologique.

Le récit ici proposé n’est jamais qu’un point de vue porté sur une réalité complexe qui admet d’autant plus facilement d’autres lectures que la distance critique ne nous est pas encore acquise à l’égard de cette histoire dont les archives doivent sans doute encore garder quelques secrets.

Notre travail se base principalement sur les procès-verbaux des séances du conseil académique de l’Institut et de leurs annexes, sur les archives des huit présidents successifs, ainsi que sur des entretiens personnels réalisés entre avril et juillet 2017 avec des acteurs de premier plan de l’Institut. Nous y avons ajouté quelques témoignages d’anciens étudiants et professeurs. Les publications citées dans les notes par le seul nom de l’auteur et la date de l’ouvrage, sont reprises dans la bibliographie en fin de volume. Enfin, mis à part le chapitre 2 qui expose globalement la perspective et la méthode de l’IET, notre parcours est essentiellement chronologique, de décennie en décennie2.

Sentences et d’autres théologiens plus récents est de transmettre et de définir avec plus de précision les dogmes nécessaires pour le salut, selon ce qui convenait à leur époque et aux époques ultérieures pour réfuter les erreurs des hérésies » (no 363 : 11e règle à observer pour sentir avec l’Église).

2. La mention (photo) dans le texte renvoie aux pages du cahier central de photographies.

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Introduction

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C’est, pour nous, un agréable devoir de remercier ici le P. Albert Verwilghen, salésien de Don Bosco, qui occupe depuis 1980 le poste de secrétaire académique de l’IET et qui nous a fourni avec beaucoup d’obligeance les documents dont il tient soigneusement la garde.

Albert Verwilghen, s.d.b.

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Chapitre premier DU COLLÈGE DE LOUVAIN À L’INSTITUT D’ÉTUDES THÉOLOGIQUES L’Institut d’études théologiques est né au sein de la Faculté de théologie Saint-Albert de Louvain à Eegenhoven1, elle-même héritière du collège situé dans l’ancien refuge urbain de l’abbaye des Prémontrés de Parc (Heverlee) à la rue des Récollets (Minderbroederstraat) à Louvain (Collegium Lovaniense).

Le Collegium Lovaniense Si les études de théologie sont rétablies dans la Province jésuite belge en 1834, à Gand, à la faveur de la liberté religieuse inscrite dans la toute nouvelle Constitution (1831) de la Belgique devenue indépendante, leur localisation au Collegium Lovaniense date, elle, de 1838. Le P. Herman Meganck, fondateur et premier recteur (1831-1837) du collège jésuite de Namur et de son prolongement dans l’enseignement supérieur (philosophie), est l’homme tout désigné pour établir aussi l’institution qui aura pour but de former en philosophie et en théologie les futurs prêtres de la Compagnie de Jésus2.

1. Orthographié Egenhoven en néerlandais, petit hameau de Heverlee, actuellement intégré dans la commune de Louvain.

2. À vrai dire, les étudiants en philosophie, établis aux collèges jésuites, d’abord d’Alost (1832-1836) puis de Namur, ne rejoindront les théologiens à Louvain

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Chapitre premier

150 ans après cette fondation, le P. Camille Dumont présente comme suit la différence de visée entre le collège jésuite de Louvain et sa voisine toute proche, l’université : Avec les nuances requises on dira que l’université vise plutôt à communiquer et à faire pratiquer la science pour elle-même, tandis que le collège (même s’il est faculté) veut en premier lieu former à l’existence chrétienne et au témoignage de vie apostolique3.

Pour preuve, les nombreuses initiatives prises par les pères pour donner sermons, récollections et retraites et pour susciter dans la ville universitaire des groupes de vie chrétienne, tant parmi les étudiants (selon leurs disciplines respectives) que dans les diverses classes sociales de la population, sans toutefois que soit compromise la qualité de l’enseignement, d’ailleurs stimulée par les échanges cordiaux noués avec les professeurs de l’Université. À l’époque, la théologie, dans la tradition de la grande Scolastique, fixe ses trois étapes, habituellement citées en latin, la langue commune de l’Église universelle : lectio (lecture de la parole), quaestio (déploiement de la rationalité dans le questionnement) et praedicatio (présentation de cette parole au peuple chrétien)4. Comment furent traitées ces différentes étapes ? La quaestio, considérée comme la seule voie vraiment scientifique de la théologie, était approfondie en une vaste architecture de thèses, d’objections et de réponses, rassemblées en un certain nombre de traités (Dieu créateur, Dieu un et trine, christologie, théologie de la grâce, ecclésiologie, sacrements, fins dernières…), architecture considérée comme universellement valable, et déployée dans de solennelles disputationes, tandis que, curieusement, la lectio et la praedicatio étaient reléguées en fin de cursus.

qu’en 1867. Parmi les personnalités qui, plus tard, feront la réputation de l’école philosophique des jésuites, on retiendra en particulier les noms de Pierre Scheuer (1872-1957) et de Joseph Maréchal (1878-1944).

3. Dumont, 1989, p. 11.

4. C’est la trame adoptée par le P. Camille Dumont pour présenter les 150 ans du collège de Louvain (1838-1988), Dumont, 1989, p. 27.

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Du Collège de Louvain à l’Institut d’études théologiques

13

Le P. Dumont note, non sans humour : Depuis belle lurette, la lectio des Saintes Écritures n’est plus la base originale de l’enseignement. Il en reste seulement une butte-témoin : midi et soir, au début du repas, on écoute en silence cinq ou six versets de la Bible, selon le texte continu. À ce rythme, même en omettant le Lévitique et les passages scabreux, il fallait quinze ans pour passer de la Genèse à l’Apocalypse5.

Pourtant, certains enseignants entreprennent de développer une vision plus riche de la théologie. Parmi eux se distingue le P. Joseph de Ghellinck (1872-1950) que, d’ailleurs, l’Université de Louvain honorera à la fin de sa vie en le créant docteur honoris causa pour rendre hommage à sa carrière scientifique, en particulier dans le domaine de la patrologie, et à sa participation à la restauration de la bibliothèque universitaire détruite au cours des deux guerres mondiales. Déjà en 1909, alors qu’est en chantier une réforme des études dans la Compagnie et que le provincial de Belgique, le P. J. Devos, mène auprès des pères chargés d’enseigner une enquête par questionnaire, le P. de Ghellinck répond en réclamant une convergence de toutes les matières enseignées en théologie. Les mots utilisés sont collatéralité, avec compénétration ou, ce qu’on appellerait de nos jours l’« interdisciplinarité6 ». Mais, à Rome, les mentalités restent décidément accrochées au primat de la Scolastique, en particulier dans le prolongement du néothomisme voulu par Léon XIII. C’est que nous sommes en pleine crise moderniste où toute approche critique de l’Écriture, venue en particulier de la science historique, est regardée avec la plus grande méfiance et même condamnée. Le débat se poursuivra longtemps encore.

Le collège jésuite de Louvain se montre actif dans le domaine de l’édition. Parmi les nombreuses initiatives, il faut citer les deux revues accueillies et soutenues par les théologiens du Collegium Lovaniense : la Nouvelle revue théologique, fondée dans le diocèse de Tournai en 18697 et confiée aux jésuites belges en 1921 ; la Revue 5. Ibid.

6. Dumont, 1989, p. 37.

7. Pour une histoire de la NRT au xxe siècle, voir Pottier, 2002, p. 94-95.

En lecture partielle‌

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TABLE DES MATIÈRES Abréviations ............................................................................................

5

Introduction............................................................................................

7

Chapitre Ier. Du collège de Louvain à l’Institut d’études théologiques ..................................................................................................

Le Collegium Lovaniense ......................................................................

Les Facultés Saint-Albert de Louvain (Eegenhoven)..........................

La naissance de l’IET ..............................................................................

Chapitre II. L’Institut d’études théologiques : une perspective, une méthode ..............................................................................................

L’Histoire et l’Esprit : la preuve par quatre..........................................

Les quatre sens de l’Écriture ............................................................

Les quatre semaines ..........................................................................

Les quatre séminaires ........................................................................

Les quatre examens............................................................................

L’engagement des libertés dans la théologie dialogale ......................

L’assurance personnelle ....................................................................

La pédagogie en dialogue..................................................................

La formation pastorale ......................................................................

Chapitre III. L’IET à Eegenhoven ......................................................

L’élargissement du public ......................................................................

Le vécu des étudiants ..............................................................................

Les grades académiques..........................................................................

11 11 15 18 27 27 28 30 31 32 36 36 37 40 43 43 45 49

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154

Table des matières

Chapitre IV. Le transfert à Bruxelles ..................................................

51 51 54 61 61 63 64

Chapitre V. Les premières années à Bruxelles ..................................

67 69 73 76 78

Chapitre VI. Les années 1980 : vers un autre public ........................

Le glissement des scolastiques aux séminaristes ................................

L’octroi des grades ..................................................................................

Le Sentire cum Ecclesia ..........................................................................

Le rayonnement ......................................................................................

81 81 85 88 90

Chapitre VII. Le tournant du siècle : un dynamisme paradoxal ....

95

La décision du déménagement ..............................................................

La Commission épiscopale de l’enseignement théologique..............

Les questions immobilières....................................................................

La bibliothèque ..................................................................................

Les locaux de l’Institut ......................................................................

La vie communautaire des théologiens ..........................................

La foi et la justice ....................................................................................

La constitution Sapientia christiana ....................................................

L’enseignement de la philosophie ........................................................

Le rayonnement ......................................................................................

Les travaux d’aménagement ..................................................................

95 Le remaniement du programme ..........................................................

96 La licence ............................................................................................

97 Le baccalauréat et le doctorat ..........................................................

99 Les « questions disputées »................................................................ 100 Le maintien des orientations jésuites.................................................... 101 Le rayonnement ...................................................................................... 109

Chapitre VIII. Le temps de l’œuvre apostolique .............................. 115 La diminution des effectifs jésuites ...................................................... 115 Le processus de Bologne ........................................................................ 120 La vigilance dans l’effort ........................................................................ 122 Le rayonnement ...................................................................................... 125 Épilogue .................................................................................................. 135 Bibliographie .......................................................................................... 139 Table chronologique .............................................................................. 143 Index des noms propres ........................................................................ 147 Table des matières .................................................................................. 153

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Dans la même collection Jean Radermakers, Au fil de l’Évangile selon saint Matthieu, t. 1. Texte et t. 2. Lecture continue, 1974, t. 1 : 95 p., t. 2 : 400 p.

Jean Radermakers, La bonne nouvelle de Jésus selon saint Marc, t. 1. Texte et t. 2. Lecture continue, 1974, t. 1 : 80 p., t. 2 : 448 p.

Albert Chapelle, Sexualité et sainteté, 1977, 336 p.

Jean-Marie Faux, La foi du Nouveau Testament, 1977, 404 p.

Albert Chapelle, Pour la vie du monde. Le sacrement de l’ordre, 1978, 388 p.

Philippe Bossuyt, Jean Radermakers, Jésus, Parole de la Grâce selon saint Luc, t. 1. Texte et t. 2. Lecture continue, 1999, t. 1 : 104 p., t. 2 : 544 p.

Pierre Piret, L’Écriture et l’Esprit. Une étude théologique sur l’exégèse et les philosophies, 1987, 304 p.

Albert Chapelle, Les fondements de l’éthique. La symbolique de l’action, 1988, 212 p.

René Lafontaine (éd.), L’Écriture, âme de la théologie. Actes du colloque tenu à Bruxelles du 17 au 19 septembre 1989, 1990, 224 p.

Albert Chapelle (éd.), Les Exercices spirituels d’Ignace de Loyola. Un commentaire littéral et théologique, 1990, 506 p.

Pierre Gervais (éd.), La pratique des Exercices spirituels d’Ignace de Loyola.

Actes du symposium de Bruxelles, du 1er au 6 avril 1991, 1991, 296 p.

Pierre Piret, La destinée de l’homme : La cité de Dieu. Un commentaire du De Civitate Dei d’Augustin, 1991, 398 p.

Jean-Marie Hennaux, Le droit de l’homme à la vie. De la conception à la naissance, 1993, 398 p.

Jean-Marie Faux, Réfugiés et nouvelles migrations. Une interpellation pour la conscience chrétienne, 1993, 252 p.

Pierre Piret, Les athéismes et la théologie trinitaire. A. Comte, L. Feuerbach, K. Marx, F. Nietzsche, 1994, 384 p.

Philippe Bossuyt, Jean Radermakers, Témoins de la Parole de la Grâce. Actes des Apôtres, t. 1. Texte et t. 2. Lecture continue, 1994, t. 1 : 120 p., t. 2 : 782 p.

Yves Simoens, Selon Jean, t. 1. Une traduction, t. 2. Une interprétation et t. 3.

Une interprétation (suite), 1997, t. 1 : 100 p, t. 2 et 3 : 1016 p.

Albert Chapelle, Anthropologie, 2007, 288 p.

Albert Chapelle, Ontologie, 2008, 144 p.

Albert Chapelle, Épistémologie, 2008, 144 p.

Albert Chapelle, Herméneutique, 2010, 224 p.

Albert Chapelle, À l’école de la théologie, 2013, 320 p.

Alexandre Comte, La Parole de Dieu dans les mots de l’homme. L’interprétation de l’Écriture selon Albert Chapelle, 2015, 224 p.

René Lafontaine, L’originalité des Exercices d’Ignace de Loyola, 2016, 592 p.

René Lafontaine, Martin Luther et Ignace de Loyola, 2017, 224 p.

Pierre Gervais, Les quatre semaines des Exercices spirituels d’Ignace de Loyola, 2017, 208 p.

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« C’est justement parce qu’il évangélise que le prêtre, comme l’Église, doit prendre de plus en plus conscience du besoin permanent qu’il a d’être évangélisé. » St JEAN-PAUL II, Pastores dabo vobis 26

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Bernard DE PLAEN est licencié en histoire (Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix, Namur, et Université de Liège).

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Institut d’études théologiques (IET) de Bruxelles compte parmi les nombreuses institutions que la Compagnie de Jésus soutient dans le domaine de la formation théologique. La vie de cet Institut peut se lire comme une série de passages dont ce livre fait mémoire : des anciennes Facultés jésuites établies en 1838 à Louvain jusqu’à la création de l’IET ; du classique théologat d’Eegenhoven à l’habitat tel qu’il est organisé de nos jours à Bruxelles ; de la perte des titres académiques jusqu’aux retrouvailles de leur octroi ; du public des scolastiques jésuites et autres religieux jusqu’aux étudiants séminaristes et laïcs, hommes et femmes…

De la mémoire de ces cinquante ans d’existence (19682018), chaque lecteur tirera des lumières qui l’aideront à mieux comprendre la beauté en même temps que la rudesse de la tâche théologique, et la fidélité de l’Esprit à l’aventure de ceux qui s’y adonnent.

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