Martin Luther théologien by Éditions jésuites

Serge Wüthrich

Martin Luther

théologie

donner raison

théologien

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Serge WÜTHRICH

Martin Luther théologien

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Donner raison – théologie, 67 Une collection dirigée par Robert Scholtus Publié avec le soutien de la Communion protestante luthéro-réformée (CPLR).

Du même auteur Le Magnificat, témoin d’un pacte socio-politique dans le contexte de Luc-Actes, Peter Lang, 2003. Naître de mourir. La crucifixion de Jésus dans l’évangile de Matthieu. Lecture sémiotique, Cerf, 2013. Notre Père. Parler à Dieu avec les mots de Dieu, Olivétan, Lyon, 2017. Mémoriser le vocabulaire grec du Nouveau Testament, Bibli’O, 2018. Traduction Robert W. Jenson, Théologie systématique, 2 vol., L’Harmattan, Paris, 2016 et 2019.

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ABRÉVIATIONS

Collections Denz

Heinrich Denzinger, Symboles et définitions de la foi catholique, Peter Hünermann (éd. originale), Joseph Hoffmann (éd. française), Cerf, Paris, 199738. FEL La Foi des Églises luthériennes. Confessions et catéchisme, André Birmelé, Marc Lienhard (éd.), Cerf/Labor et Fides, Paris/Genève, 1991. MLO Martin Luther, Œuvres choisies, Labor et Fides, Genève, t. I-XVIII, 1957-1999. MWA Philippe Mélanchthon, Melanchthons Werke in Auswahl, R. Stupperich (éd.), Gütersloh, 1951-1975. Œuvres I Martin Luther, Œuvres I, Marc Lienhard, Matthieu Arnold (dir.), Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, Paris, t. 1, 1999. WA Martin Luther, Werke. Kritische Gesamtausgabe, Weimar, 1883HZSW Huldreich Zwinglis Sämtliche Werke, E. Egli et al. (éd.), Berlin, Zurich, 1905-1959 (= Corpus Reformatorum, vol. 88-101).

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Abréviations

Écrits de Luther AS AT CC CG CH CLG CR GC JVM LC PC PCB SA SSB SSCC

Les Articles de Smalkade, trad. Pierre Jundt, FEL, p. 253275. De l’autorité temporelle et des limites de l’obéissance qu’on lui doit, trad. Franck D. C. Gueutal, MLO, t. IV, p. 9-50. De la Cène du Christ, trad. Jean Bosc, MLO, t. VI, p. 8185. Commentaire de l’épître aux Galates, trad. René-H. Esnault, MLO, t. XV et XVI, 1969 et 1972. Controverse tenue à Heidelberg, trad. Jean Bosc, Œuvres I, p. 163-200. Commentaire du livre de la Genèse, trad. RenéH. Esnault, MLO, t. XII, 1975. Commentaire de l’épître aux Romains, trad. René-H. Esnault, MLO, t. XI et XII, 1983 et 1985. Le Grand Catéchisme de Luther, trad. Pierre Jundt, FEL, p. 331-410. Jugement de Martin Luther sur les Vœux monastiques, trad. René-H. Esnault, Œuvres I, p. 883-1033. De la liberté du chrétien, trad. Albert Greiner, Œuvres I, p. 837-863. Le Petit Catéchisme de Luther, FEL, p. 301-325. Prélude sur la captivité babylonienne de l’Église, trad. René-H. Esnault, Œuvres I, p. 711-824. Du serf arbitre, trad. Georges Lagarrigue, Gallimard, Paris, 2001. Sermon sur le sacrement du baptême, trad. Nicole de Laharpe, Œuvres I, p. 289-305. Sermon sur le très vénérable Sacrement du Corps du Christ et sur les Confréries, trad. Nicole de Laharpe, Œuvres I, p. 307-330.

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Abréviations

Autres écrits ACA CA FC ST

L’apologie de la Confession d’Augsbourg, FEL, p. 95-248. La Confession d’Augsbourg, FEL, p. 33-93. La Formule de Concorde, FEL, p. 411-540. Thomas d’Aquin, Somme théologique, Cerf, Paris, 19841986.

Les abréviations des livres bibliques suivent la traduction œcuménique de la Bible TOB.

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INTRODUCTION 1519 est une année compliquée pour Charles de Habsbourg. Après le décès de son grand-père Maximilien Ier, l’élection de son successeur à la tête du Saint Empire romain de la nation germanique est âprement disputée à la Diète de Francfort. Pour se défaire de ses concurrents (le duc de Saxe Frédéric, Henri VIII, roi d’Angleterre et François Ier), Charles achète les votes des Grands Électeurs avec l’or des Fugger, riches marchands d’Augsbourg. Le 28 juin 1519, il accède enfin au trône de l’empire et prend le nom de Charles V ou Charles Quint. Mais ses problèmes ne font que commencer. Cette même année, une commission de théologiens dirigée par le cardinal dominicain Cajétan, envoyé l’année précédente en Allemagne comme Légat apostolique pour participer à la Diète de Francfort, prépare une réaction officielle aux perturbations provoquées à Wittenberg par un moine augustinien nommé Martin Luther. Deux ans auparavant, en octobre 1517, ce dernier s’est élevé contre le financement du dôme de l’église Saint-Pierre de Rome au moyen de la vente d’indulgences. Une rencontre de conciliation avec le contestataire, organisée par Cajétan et le cardinal Accolti, n’a pas abouti. De son côté, Luther publie en 1520 une série de cinq ouvrages qui vont lui assurer une popularité croissante. Il s’agit du traité Des bonnes œuvres dans lequel il répond à ceux qui l’accusent de

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Introduction

favoriser le libertinage, De la liberté du chrétien où il redéfinit le rapport entre la foi et l’éthique, puis le Manifeste à la noblesse d’Allemagne sur la réforme de l’État chrétien dans lequel il critique la distinction entre l’état ecclésiastique et l’état laïc, le droit du pape de convoquer des conciles généraux et la prérogative des seuls ecclésiastiques de pouvoir interpréter la Bible, et enfin De la papauté de Rome et Le Prélude sur la captivité babylonienne de l’Église qui abordent les thèmes de l’Église et des sacrements. Autant d’ouvrages qui remettent en cause le fonctionnement et les fondements institutionnels de l’Église catholique romaine et appellent à des réformes majeures. La réaction de Rome ne se fait pas attendre. Le pape Léon X décide de condamner le moine rebelle. En juin 1520, la bulle papale Exsurge Domine est prête. À cette époque, Léon participe à une chasse à courre dans les monts Albins et la légende veut qu’il signe la bulle dans une clairière. Luther est sommé de se rétracter dans les soixante jours. Ce dernier lance alors un « Appel au concile », puis en décembre brûle publiquement la bulle papale. Quelques jours plus tard, le 3 janvier 1521, la sentence tombe : Léon X promulgue une nouvelle bulle, Decet Romanum Pontificem, dans laquelle l’hérétique est excommunié. Comment en est-on arrivé là ? Qui est ce Martin Luther ? Ses idées sont-elles vraiment dangereuses pour Rome ? À la fois inspiré dans sa foi, visionnaire dans ses ambitions, truculent dans ses plaidoiries, novateur dans ses intuitions, Luther ne laisse personne indifférent. Entraîné contre son gré dans une aventure qui va le dépasser et gagner toute l’Europe, le moine de Wittenberg est d’abord un personnage d’une impressionnante stature. Pris dans des débats théologiques qui débordent le cadre académique dans lequel ils ont vu le jour, il se retrouve au cœur d’une révolte spirituelle, sociale et politique sans précédent. Avec détermination, Martin Luther bataille sur tous les fronts. Des travaux exégétiques aux disputes théologiques, en passant par le ministère pastoral, Luther s’implique, négocie, prend position sur des questions de société ou économiques, suggère de nouveaux rapports entre autorités civiles et religieuses, propose une nouvelle compréhension de l’Église. Son impact dans le domaine de la culture est

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Introduction

également immense. Il traduit la Bible en langue allemande et contribue à l’unification des différents dialectes germaniques. Écrivain prolifique, il est l’auteur de centaines de commentaires, lettres, sermons, pamphlets et traités. Pour en mesurer l’ampleur, il suffit de jeter un coup d’œil sur la liste de ses publications : la Weimarer Ausgabe, l’édition allemande de référence de ses œuvres, compte à ce jour plus d’une centaine de volumes et des dizaines de milliers de pages dont seule une petite partie est traduite en français. Pour saisir en profondeur les enjeux de cette révolution, il faudrait commencer par un large détour et s’intéresser à ses précurseurs, le Lyonnais Pierre Valdès, l’Anglais John Wycliffe et le Tchèque Jan Hus. Du xiie au xve siècle, ces hommes labourèrent les consciences et préparèrent un terrain propice à la réception des idées du Réformateur allemand. Il faudrait également se pencher sur le cas exemplaire du mouvement Devotio moderna fondé par Gérard Groote au xive siècle à Deventer aux Pays-Bas. Un mouvement modeste, dont les idées se diffusent pourtant largement en Allemagne un siècle plus tard. De petites communautés se créent un peu partout, formées de clercs et de laïcs : les « Frères de la vie commune », comme ils se présentent eux-mêmes. Ils n’ont pour ambition ni de réformer l’Église ni de la contester, mais de s’adonner, à l’écart des pratiques religieuses de leur temps, à la lecture de la Bible, à la méditation et à la prière. Luther est en contact avec cette forme de piété pendant ses études à Magdebourg. Tous ces signes avant-coureurs de la Réforme protestante se caractérisent par une même aspiration : revenir aux sources d’une vie de foi communautaire, une vie spirituelle simple et pieuse, émancipée de la tutelle des autorités religieuses et de rites ecclésiaux trop nombreux. La situation géopolitique et culturelle de la fin de Moyen Âge présente également un terreau fertile aux idées réformatrices. Sur fond de rivalités entre princes locaux, la fragilité du Saint Empire romain germanique se manifeste par le morcellement de ce vaste territoire en petites unités promptes à saisir leur chance de s’émanciper de l’autorité impériale. L’humanisme naissant bouscule par ailleurs les codes philosophiques, pédagogiques, méthodologiques et provoque un éclatement des savoirs favorisé par l’apparition

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Introduction

d’une technologie révolutionnaire : l’imprimerie. On mesure difficilement le rôle déterminant que cette invention a joué dans la diffusion des idées nouvelles. Tous les foyers, même les plus modestes, ont désormais accès aux débats à travers des pamphlets, des catéchismes ou des sermons imprimés. Les plus riches ont même la possibilité d’acquérir une Bible. Depuis le xive siècle, les famines, les guerres — dont la très meurtrière guerre de Cent Ans —, et les épidémies comme la peste se sont conjuguées pour décimer la population européenne. L’angoisse et la peur de la mort sont omniprésentes. Du côté économique et social, l’affaissement de l’économie féodale laisse progressivement place à un nouveau système qui se développera sous l’Ancien Régime. Les incertitudes sont nombreuses. Le sentiment de vivre une période quasi apocalyptique, symbolisée par la chute de Constantinople, va être renforcé par deux découvertes majeures qui vont bouleverser l’équilibre de l’Ancien Monde : d’une part, l’exploration du continent américain par Christophe Colomb et le premier tour du monde effectué par Magellan font voler en éclats les limites du monde connu ; d’autre part, l’audacieuse théorie de Nicolas Copernic, dans laquelle la Terre n’est plus qu’une planète parmi d’autres à l’intérieur du système solaire, remplace le modèle cosmologique ptoléméen classique dans lequel la Terre se trouve au cœur de l’univers. Autant de bouleversements qui sapent la vision rassurante que l’on avait jusqu’alors d’un univers centré sur le monde des hommes. Paradoxalement, cette incroyable ouverture va se conjuguer avec un rétrécissement des méthodes d’interprétation du texte biblique, prélude au développement de la science moderne. Au cours de plus d’un millénaire, l’exégèse ne s’était pas seulement attachée au sens des mots, mais se voulait une interprétation du sens de la vie ellemême. Le foisonnement des sens possibles était censé manifester la richesse de son divin Auteur. Selon une formule bien connue, citée par Nicolas de Lyre, « La lettre t’enseigne les événements ; l’allégorie, ce que tu as à croire ; le sens moral, comment tu dois faire ; l’anagogie, à quoi tu aspires. » Mais avec l’humanisme, apparaissent une transformation des valeurs et une réévaluation des évidences. Les mots ne peuvent plus recouvrir plusieurs significations, le sens

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Introduction

des réalités doit être unique. La doctrine des quatre sens des Écritures se trouve discréditée, le sens littéral est privilégié au nom du retour à la vérité du texte. C’est dans cette époque troublée que naît Martin Luther, en 1483. La crise existentielle qui va le tourmenter ne peut se comprendre sans les profondes transformations évoquées plus haut. Cette crise, qu’il partage avec la plupart de ses contemporains, donnera jour au grand mouvement de la Réformation. Mais il convient de rester attentif à la part de réécritures et de mythes qui accompagne inévitablement tout événement majeur de l’histoire des hommes. La Réforme protestante, qui va bouleverser les données religieuses et géopolitiques de l’Europe médiévale, n’y échappe pas. La foi de Luther, ses tourments, ses positions et son audace en font un personnage complexe et difficile à cerner. D’autant plus qu’il n’a pas cherché à rassembler toutes ses idées théologiques dans une somme méthodiquement organisée, contrairement à Calvin une génération plus tard. Chaque écrit est circonstanciel, marqué par son genre littéraire (sermon, lettre, pamphlet, commentaire, etc.), et sollicite un vocabulaire ancien pour traduire des intuitions nouvelles. Cette introduction à la pensée de Martin Luther n’a pas l’ambition de retracer la genèse et l’évolution d’une pensée immense et toujours en mouvement. D’autres ouvrages le font dont les références sont données à la fin de ce volume. Plus modestement, elle veut offrir au lecteur une série de thèmes fondamentaux de la théologie de Luther en exposant les débats philosophiques, théologiques et pastoraux qui les ont vus naître. Elle a également pour objectif de démêler la pensée du Réformateur de celle de ses collègues théologiens et successeurs, notamment Philippe Mélanchthon. Car très tôt, les intuitions de l’ancien moine de Wittenberg ont été amoindries, infléchies, négociées, pour tenir compte des réactions du camp catholique, mais également calvinien et zwinglien. Enfin, ce livre veut donner accès à un certain nombre de débats menés entre spécialistes, notamment par des chercheurs finlandais, qui ont, depuis quelques décennies, renouvelé la lecture de Martin Luther. Ce livre ne défend pas d’idées nouvelles. Son seul but est de présenter simplement, mais sans la trahir une pensée riche et complexe.

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Introduction

Pour cette raison, le texte est intentionnellement dépourvu des notes techniques que l’on trouve dans les publications académiques, de même les références sont réduites à l’essentiel. Une partie des monographies et articles qui ont servi de base à l’élaboration des chapitres de ce livre sont mentionnés en fin d’ouvrage. Cette introduction paraît peu de temps après les célébrations du cinq-centième anniversaire de l’affichage des quatre-vingt-quinze thèses de Martin Luther. Elle espère témoigner de la richesse théologique du Réformateur et inviter à redécouvrir cette grande figure non seulement du protestantisme, mais de l’histoire de l’Occident.

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Chapitre premier SERVIR DIEU POUR LUI-MÊME Le 31 octobre 1517, le moine Martin Luther prend la plume pour écrire avec déférence à l’archevêque Albert de Mayence : La grâce et la miséricorde de Dieu soient avec vous ! Vénérable père en Christ, illustre prince. Que Votre Grandeur me pardonne si moi, le plus vil des hommes, j’ai la témérité de lui adresser une lettre. Le Seigneur Jésus m’est témoin que, conscient de ma faiblesse et de mon indignité, j’ai longtemps remis à plus tard ce que j’ose faire aujourd’hui si impudemment. Ce qui m’y a contraint, c’est le fidèle dévouement que je reconnais devoir à Votre Grandeur. Qu’elle daigne donc jeter un regard favorable sur moi, qui ne suis que cendre, et interpréter favorablement ma demande. Les indulgences papales sont colportées dans le pays sous le nom de Votre Grandeur, pour la construction de Saint-Pierre. Je ne veux pas porter plainte contre les grands éclats de voix des prédicateurs d’indulgences, que je n’ai pas entendus. Mais je déplore les fausses idées que le peuple en tire, et que ces prédicateurs vont répandant partout. Ces malheureuses âmes se figurent que, si elles achètent des lettres d’indulgences, elles sont sûres de leur salut […]. Si cela convient à Votre Grandeur, elle pourra prendre connaissance de mes thèses ci-jointes, et elle verra combien la doctrine des indulgences est douteuse, alors que ses prédicateurs s’imaginent qu’elle est tout à fait certaine1. 1. M. Luther, Lettre à Albert de Mayence, 31 octobre 1517, MLO VIII, p. 18-19.

En lecture partielleâ&#x20AC;Ś

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BIBLIOGRAPHIE

1) Martin Luther Œuvres I, éd. Marc Lienhard et Matthieu Arnold, Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade, Paris, 1999. – À la noblesse chrétienne de la nation allemande, trad. Maurice Gravier. – De la liberté du chrétien, trad. Albert Greiner. – Controverse tenue à Heidelberg, trad. Jean Bosc. – Controverse contre la théologie scolastique, trad. Jean Bosc. – Les 95 thèses, trad. Jean Bosc. – Préface à l’Épître de Paul aux Romaine, trad. Pascal Hickel. – Sermon sur la double justice, trad. Roger Foehrlé. Œuvres choisies, 19 vol., Labor et Fides, Genève, 1957-1999. – À Albert de Mayence. Wittenberg, 31 octobre 1517, t. VIII, 1959. – Le Discours de Martin Luther devant la Diète de Worms, le 18 avril 1521 en présence de l’empereur Charles Quint, trad. René-H. Esnault, t. II, 1966. – Commentaire de l’épître aux Galates, trad. René-H. Esnault, t. XV et XVI, 1969 et 1972. – Commentaire de l’épître aux Romains, trad. René-H. Esnault, t. XI et XII, 1983 et 1985. – Commentaire du livre de la Genèse, Chapitres I à II, trad. René-H. Esnault, t. XVII, 1975.

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Bibliographie

– Controverse destinée à montrer la vertu des indulgences, trad. Jean Bosc, t. I, 1957. – Le Psaume 117e, trad. Jean Bosc, t. VI, 1964. – Les sept Psaumes de la pénitence, trad. Pierre Jundt, t. I, 1957. – Sermon sur les indulgences et la grâce, trad. Jean Bosc, t. I, 1957. Du serf arbitre, trad. Georges Lagarrigue, Gallimard, Paris, 2001. Mémoires de Luther écrits par lui-même, vol. I, trad. Jules Michelet, Wouters Frères, Bruxelles, 1845.

Autres écrits Aristote, Organon. I. Catégories ; II. De l’interprétation, trad. J. Tricot, Vrin, Paris, 1989. André Birmelé et Marc Lienhard (éd.), La foi des Églises luthériennes. Confessions et catéchisme, Cerf/Labor et Fides, Paris/Genève, 1991. Désiré Érasme de Rotterdam, Du libre arbitre. Diatribe ou collation, dans M. Luther, Du serf arbitre, p. 461-561.

Études principales Paul Althaus, The Theology of Martin Luther, trad. Robert C. Schultz, Fortress, 1966. Oswald Bayer, Freedom in Response. Lutheran Ethics: Sources and Controversies, trad. Jeff Cayzer, Oxford University Press, Oxford, 2007. —, Martin Luther’s Theology: A Contemporary Interpretation, trad. Thomas H. Trapp, Eerdmans, Grand Rapids/Cambridge, 2008. Carl E. Braaten, Robert W. Jenson (éd.), Union with Christ, Eerdmans, Michigan/Cambridge, 1998. Philippe Büttgen, Luther et la philosophie, Vrin, Paris, 2011. Gerhard Ebeling, Luther. Introduction à une réflexion théologique, trad. Anne-Lise Rigo, Labor et Fides, Genève, 1983. Eric W. Gritsch et Robert W. Jenson, Lutheranism: The Theological Movement and Its Confessional Writings, Fortress, Philadelphia, 1976. Veli-Matti Kärkkäinen, One with God: Salvation as Deification and Justification, Liturgical Press, 2004.

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Bibliographie

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Marc Lienhard, Luther témoin de Jésus-Christ, Cerf, Paris, 1973. —, Martin Luther. Un temps, une vie, un message, Labor et Fides, Genève, 1991. Tuomo Mannermaa, Christ Present in Faith. Luther’s View of Justification, Fortress, Minneapolis, 2005. —, Two Kinds of Love. Martin Luther’s Religious World, Fortress, Minneapolis, 2010. Simon Peura, « Christ as Favor and Gift (donum) », dans Carl E. Braaten, Robert W. Jenson (éd.), Union with Christ, Eerdmans, Michigan/Cambridge, 1998, p. 42-69. Henri Strohl, Luther. Esquisse de sa vie et de sa pensée, La Cause, 1933. David S. Yeago, « The Catholic Luther », in Carl E. Braaten et Robert W. Jenson (éd.), The Catholicity of the Reformation, Eerdmans, 1996.

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INDEX DES NOMS CITÉS

Abel : 162 Abélard : 67 Abraham : 175 Accolti, Benedetto : 9 Adalbéron de Laon : 171-173 Adam : 21, 62, 95, 175-177 Albert de Brandebourg : 94 Albert de Mayence : 15, 191 Allen, Michael : 89 Althaus, Paul : 52, 192 Andreae, Jacques : 92 Anselme de Cantorbéry : 70 Aristote : 37, 50-52, 66-68, [91], [106], [114], 115, 121, 124, 125, [143], 192 Arnold, Matthieu : 5, 187, 191 Athanase d’Alexandrie : 119 Aubenque, Pierre : 51 Augustin, saint : [9], [17], 19-23, [47], 53, 70, [86], 141, [155], 158, 159, [167], [169], [179] Barth, Karl : 160 Baruzi, Jean : 41 Bayer, Oswald : 60, 155, 170, 179, 184, 192

Berggrav, Eivind : 158 Biel, Gabriel : 72 Birmelé, André : 5, 58, 192 Bodenstein, Andreas Rudolf (voir Carlstadt) Bonhoeffer, Dietrich : 157 Bonifas, François : 22 Bosc, Jean : 6, 50, 191, 192 Braaten, Carl E. : 19, 56, 118, 120, 126, 192, 193 Brenz, Johann : 58 Bucer, Martin : 140, 146 Bühler, Pierre : 58, 184 Büttgen, Philippe : 73, 166, 168, 192 Caillé, Alain : 166 Caïn : 162 Cajétan : 9 Calvin, Jean : [13], 16, 50, 91, 137 Campeggio, Lorenzo : 87 Cantin, Stanislas : 121 Capito, Wolfgang : 74 Carlstadt : 16, 140 Casalis, Georges : 18 Cassien, Jean : 22

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Index des noms cités

Catéchisme de l’Église catholique : 142 Causse, Jean-Daniel : 58 Celestius : 20 Charles V (voir Charles Quint) Charles de Habsbourg (voir Charles Quint) Charles Quint : 9, 16, 85, 86, 92, 191 Chaunu, Pierre : 75 Chemnitz, Martin : 96 Cipriani, Nello : 21 Cochelus, Johannes : 87 Colomb, Christophe : 12 Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens : 187 Cooper, Jordan : 113 Copernic, Nicolas : 12 Curey, David J. : 141 David : 91, 111, 161 Denys l’Aréopagite : 38 Descartes, René : 66 Dingel, Irene : 123 Dubois, François : 100 Dulles, Avery : 129, 130 Duns Scot, Jean : 66, 71 Ebeling, Gerhard : 59, 68, 78, 79, 102, 103, 126, 192 Eck, Johannes : 87, 101 Église catholique romaine : 10, 114, 128, 129, 138, 179 Ehrlich, Rudolf J. : 114 Ellens, J. Harold : 58 Érasme : 53, 75, 76, 80, 87, 91, 192 Euthyphron : 68-70 Ève : 62, 175 Faber, Johann : 87

Fédération luthérienne mondiale : 128 Flacius Illyricus, Matthias : 92 Forde, Gerhard : 62 Formule de Concorde : 7, 95, 96, 98, 106-110, 132, 144, 146, 152 François, pape : 185, 186 François Ier : 9 Frank, Günter : 123 Frédéric III de Saxe : 9 Fugger, famille : 9 Gilson, Étienne : 39, 121 Gisel, Pierre : 184 Grégoire de Nysse : 61 Gritsch, Eric W. : 104, 105, 192 Groote, Gérard : 11 Guillaume d’Ockham : 45, 66, 71 Halvick, Maxime : 189 Henri VIII : 9 Holl, Karl : 126 Hus, Jan : 11 Ilic, Luka : 93 Irénée de Lyon : 119 Jean, saint : 101 Jean Ier de Saxe : 160 Jean-Baptiste, saint : 153 Jenson, Robert W. : 19, 56, 59-62, 104, 105, 118, 120, 121, 126, 186, 188, 192, 193 Jésus-Christ : 50, 59, 60, 115, 116, 118, 127, 157, 165 Julien d’Éclane : 20 Juntunen, Sammeli : 126, 127 Kaennel, Lucie : 58 Kant, Emmanuel : [132] Karamazov, Ivan : 188

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Index des noms cités

Kärkkäinen, Veli-Matti : 192 Kaufmann, Thomas : 187 Kraye, Jill : 173 Lazareth, William Henry : 158 Lazzeri, Christian : 166 Ledderhose, Karl Friedrich : 59, 87 Leithart, Peter J. : 113 Léon X : 10 Lienhard, Marc : 5, 63, 101, 187, 191-193 Linebaugh, Jonathan A. : 89 Lombard, Pierre : 141, 178 Lotze, Hermann : 123-125 Luther, Jean : 180 Magellan, Fernand de : 12 Major, Georg : 90, [97] Mannermaa, Tuomo : 37, 114, 118, 119, 124, 125, 193 Manschreck, Clyde L. : 91 Maximilien Ier : 9 McEvoy, James : 37 McGrath, Alister : 53 McKim, Donald K. : 121 Mélanchthon, Philippe : 5, 13, 58, 59, 61, 86-92, 96, 104, 105, 109, 122, 123, 135-137, 153 Möhler, Johann Adam : 144 Moïse : 34, 155, 162, 176 Müntzer, Thomas : 152, 169 Nicolas de Lyre : 12 Oberman, Heiko : 71 Osiander, Andreas : 92, 94-96 Paul, saint : 17, [32], 41, 56, 63, 68, 77, 89, 98, 107, 111-113, 116, 142, 162, 175, 176, 178, 191 Pélage : 19-22, [58], [75]

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Peura, Simon : 56, 122, 193 Philippe, saint : 35 Pierre, saint : 60, 99, 111 Piper, John : 101 Pirckheimer, Willibald : 53 Pitkin, Barbara : 91 Platon : 65-67, 69 Ritschl, Albrecht : 125 Saarinen, Risto : 124, 173 Saül : 91 Senellart, Michel : 166 Siggen, Michel : 124 Sigismond II Auguste de Pologne : 16 Socrate : 69 Sperl, Adolf : 91 Stancarus, François : 95, 96 Staupitz, Johann von : 31 Stephens, Peter : 140 Strigel, Viktorin : 94 Strohl, Henri : 17, 47, 193 Thomas d’Aquin : 37-40, 47, 66, 68-70, 114, 121, 125 Towns, Elmer L. : 53 Valdès, Pierre : 11 Witte, Pieter de : 132 Wurst, Hans : 154 Wycliffe, John : 11, 144 Yeago, David S. : 19, 120, 193 Zwingli, Ulrich : 5, [13], 16, 50, 94, 135, 137, 140, 141, 144, 145

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TABLE DES MATIÈRES

Abréviations............................................................................................

Introduction............................................................................................

Chapitre Ier. Servir Dieu pour lui-même ............................................

15 16 20 23 25

Chapitre II. Deux amours ....................................................................

31 31 34 36 37 41

Chapitre III. La grâce et le don ............................................................

45 45 48 50 53 58 61

Chapitre IV. Nominalisme et libre arbitre ..........................................

65 65 67

Un récit problématique .......................................................................... Les séquelles de la crise pélagienne ...................................................... Le péché et l’idolâtrie.............................................................................. La théologie de la croix ..........................................................................

Deux théologies antagonistes ................................................................ Le dos de Dieu ........................................................................................ L’amour de ce qui estet l’amour de ce qui n’est pas .......................... L’amour et l’amitié.................................................................................. La règle d’or ............................................................................................ La grâce et ses effets ................................................................................ Le principe du « simul ».......................................................................... La dynamique du « simul » .................................................................... Gratia et donum ...................................................................................... Une grâce inconditionnelle.................................................................... Liberté individuelle et foi ...................................................................... Réalisme, conceptualisme et nominalisme.......................................... Imputation et nominalisme ..................................................................

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200

Table des matières Nature et volonté de Dieu, le dilemme d’Euthyphron ...................... Le Dieu caché et le Dieu révélé.............................................................. Libre ou serf arbitre ................................................................................ Volonté et liberté .................................................................................... Une liberté paradoxale ..........................................................................

68 71 75 78 81

Chapitre V. Controverses externes et internes ..................................

85 85 89 92 95 98

Confession, Confutation et Apologie .................................................. Loci communes........................................................................................ Flacius et Osiander.................................................................................. La Formule de Concorde ...................................................................... Les problématiques ministérielle, herméneutique et ontologique ..

Chapitre VI. L’union au Christ ............................................................ 109 Le joyeux échange .................................................................................. 109 La foi formée par le Christ .................................................................... 113 Déification et justification...................................................................... 116 L’ontologie relationnelle des héritiers de Luther................................ 122 Déclaration conjointe sur la doctrine de la Justification .................. 128 Chapitre VII. Les sacrements................................................................ 135 L’Église...................................................................................................... 135 Les sacrements ........................................................................................ 138 La présence réelle dans la Cène ............................................................ 143 Cène et communion des saints ............................................................ 147 Le baptême .............................................................................................. 150 Le pédobaptisme .................................................................................... 151 Les marques de l’Église .......................................................................... 154 Chapitre VIII. La doctrine des deux règnes........................................ 157 Les deux cités .......................................................................................... 158 La doctrine des deux règnes .................................................................. 160 Deux règnes pour une double éthique ................................................ 163 Le croyant et le politique........................................................................ 166 Une théologie politique engagée .......................................................... 167 Chapitre IX. Éthique et conscience...................................................... 171 Les trois ordres ........................................................................................ 171 Ecclesia, politia et œconomia.................................................................. 173 Les ordres de la création ........................................................................ 175 Les ordres et les vœux monastiques .................................................... 179 Les vœux monastiques .......................................................................... 180 La conscience .......................................................................................... 183

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Table des matières

201

Conclusion .............................................................................................. 185 Bibliographie .......................................................................................... 191 Index des noms cités.............................................................................. 195 Table des matières .................................................................................. 199

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dans la même collection En rendant raison, l’homme répond d’un don qui le précède, dans la droiture d’un face-à-face. Donner raison : une collection d’essais théologiques et philosophiques pour mieux dire le sens aujourd’hui. Donner raison regroupe des essais de philosophie et de théologie qui tentent de retrouver les traces rationnelles de l’Alliance entre Dieu et l’homme, par-delà leurs apparentes contrariétés. La collection accueille des philosophes qui donnent à l’homme ce surcroît de raison capable de décrypter en son mystère le Dieu qui l’habite, et à des herméneutes de la tradition chrétienne qui reconnaissent en elle la pleine humanisation de l’homme. D’inspiration jésuite, située au carrefour de différentes traditions universitaires, notre collection avoue sa filiation ignatienne, celle des Exercices spirituels, que la sentence d’Hevenesi condense paradoxalement : « Que la première règle de vos actions soit d’agir, comme si le succès dépendait de vous et non de Dieu ; et de vous abandonner à Dieu, comme s’il devait tout faire à votre place ! » Pierre Piret, L’affirmation de Dieu dans la tradition philosophique, 1998, 272 p. Xavier Dijon, La réconciliation corporelle. Une éthique du droit médical, 1998, 240 p. Jean Kockerols, L’Esprit à la Croix. La dernière onction de Jésus, 1999, 176 p. Dominique Lambert, Sciences et théologie. Les figures d’un dialogue, 1999, 220 p. Alain Mattheeuws, S’aimer pour se donner. Le sacrement de mariage, préface de J.-L. Bruguès, 2004, 416 p. Athanase d’Alexandrie, Les Trois Discours contre les ariens, traduction et notes par Adelin Rousseau, ouverture et guide de lecture par René Lafontaine, 2004, 516 p. Bernard Forthomme, La Jalousie. Élection divine, secret de l’être, force naturelle et passions humaines, préface de Jacques Le Brun, 2005, 816 p. Jad Hatem, Théologie de l’œuvre d’art mystique et messianique. Thérèse d’Avila, Andreï Roublev, Michel Henry, 2006, 408 p. Franco Manzi, Giovanni Cesare Pagazzi, Le Regard du Fils. Christologie phénoménologique, préface de Franco Giulio Brambilla, traduction de l’italien par Paul Gilbert, 2006, 144 p. Luisa Muraro, Le Dieu des femmes, traduction de l’italien par Dorothée Bauschke et Axelle Cassiers, postface de Bernard Van Meenen, 2006, 184 p. Roger Troisfontaines, Une vie pour la Vie. Une morale de la communion des personnes, présentation par Alain Mattheeuws, préface de Jean-Marie Hennaux, 2007, 352 p. Pierre Piret, L’Art et le Christianisme, 2007, 352 p. Thierry Lievens, L’Éthique comme vocation. Se laisser choisir pour choisir, 2008, 287 p. Grégoire de Nysse, Homélies sur le Cantique des cantiques, traduction et notes par Adelin Rousseau, introduction et bibliographie par Bernard Pottier, 2008, 352 p. Peter Knauer, Pour l’intelligence de notre foi, traduction de l’allemand par Dieudonné Bembide Tongoy, revue par Paul Lebeau, 2009, 224 p.

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Bernard Pottier (dir.), Dieu à la source. La théologie d’Albert Chapelle. Actes du colloque « Albert Chapelle, un théologien », tenu à Bruxelles et à Paris du 10 au 13 février 2009, 2010, 304 p. Bernard Forthomme, Les Aventures de la volonté perverse, 2010, 352 p. Dominique Jacquemin, Quand l’autre souffre. Éthique et spiritualité, 2010, 208 p. Grégoire de Nysse, L’Âme et la Résurrection. Dialogue avec sa sœur Macrine, traduction, introduction et notes critiques, index et bibliographie par Bernard Pottier, 2011, 192 p. Michel Corbin, Les Catéchèses baptismales de saint Cyrille de Jérusalem, 2011, 408 p. Bernard Sesboüé, Les « Trente Glorieuses » de la christologie (1968-2000), 2012, 480 p. Bernard Pottier et Dominique Struyf, Psychologie et spiritualité. Enjeux pastoraux, 2012, 320 p. Xavier d’Arodes de Peyriague, Nicolas Bauquet et Paul Gilbert (éds), « Nous avons vu sa gloire. » Pour une phénoménologie du Credo, 2012, 304 p. Pascal Ide, Une théologie de l’amour. L’Amour, centre de la Trilogie de Hans Urs von Balthasar, 2012, 360 p. Marc Desmet et Ria Grommen, L’Autonomie en question. Approches psychologiques et spirituelles, 2012, 208 p. Françoise Mies (éd.), Que soit ! L’idée de création comme don à la pensée, 2013, 368 p. Hubert Thomas, Foi et délivrance. Figures du Christ thérapeute, 2013, 256 p. Antonio Spadaro, Cyberthéologie. Penser le christianisme à l’heure d’internet, 2014, 156 p. Dominique Jacquemin, Vers une éthique pour la famille. Aimer, être aimé, se laisser aimer, 2014, 240 p. Yves Ledure, Sécularisation et spiritualité. Approche anthropologique du christianisme, 2014, 172 p. Claire-Anne Baudin, Le soin du monde. Accompagner la vie des autres, 2014, 144 p. Alain Thomasset, Les vertus sociales. Justice, solidarité, compassion, hospitalité, espérance, 2015, 352 p. Damiano Modena, La théologie du cardinal Martini. Le Mystère au cœur de l’histoire, 2015, 320 p. François Durand, Le témoignage du Ressuscité : contribution à une théologie fondamentale de l’expérience pascale, 2016, 368 p. Dominique Degoul, Schéma de la foi chrétienne. À l’usage de ceux qui ne savent pas par où commencer, 2015, 144 p. Robert Scholtus, Petit christianisme d’insolence, 2015, 240 p. Pascal Genin, Le choc des cosmologies. 2 500 ans d’histoire. Perspectives théologiques, 2016, 280 p. Jean-Louis Souletie (dir.), Nommer Dieu. L’analogie revisitée, 2016, 248 p. Joseph Caillot, Croire en Dieu notre Père, 2016, 112 p. Joseph Caillot, L’entretien de la vérité. Approches théologiques et spirituelles, 2016, 416 p. Alexandre Ganoczy, Vivre notre mort en chrétien. Éclairages théologiques pour la fin de vie, 2016, 112 p. Thierry Monfils, Le Père Joseph Wresinski. Sacerdoce et amour des pauvres, préface du cardinal Roger Etchegaray, postface de Jean Vanier, 2017, 688 p. Bernard Sesboüé, L’acte théologique d’Irénée de Lyon à Karl Rahner, 2017, 352 p.

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Juan Carlos Scannone, La théologie du peuple. Racines théologiques du pape François, traduction et préface de Francis Guibal, 2017, 272 p. Laure Blanchon, Voici les noces de l’Agneau. Quand l’incarnation passe par les pauvres, préface d’Étienne Grieu, 2017, 496 p. Christoph Theobald, 50 ans après le Concile, quelles tâches pour la théologie ?, 2017, 256 p. Michelina Tenace, On ne naît pas chrétien, on le devient, 2017, 192 p. Roger Dewandeler, Spiritualité du doute, préface d’André Gounelle, 2017, 112 p. Paul Gilbert, Introduction à la réflexion philosophique, 2018, 252 p. Francis Guibal, Veilleurs aux frontières. Penseurs pour aujourd’hui. Bergson-Rosenzweig, Girard-Ricœur-Chalier, Derrida-Nancy, Castoriadis-Stanguennec, 2018, 240 p.

Achevé d’imprimer en janvier 2019 sur les presses de la Nouvelle Imprimerie Laballery 58500 Clamecy Dépôt légal : janvier 2019 Numéro d’impression : XXXXXX Imprimé en France La Nouvelle Imprimerie Laballery est titulaire de la marque Imprim’Vert®

rĂŠsenter simplement la pensĂŠe riche et complexe du RĂŠformateur, thĂŠologien fĂŠcond, tel est lâ&#x20AC;&#x2122;objet de cette introduction Ă la pensĂŠe de Martin Luther. Tout en exposant les grands thĂ¨mes philosophiques, thĂŠologiques et pastoraux qui traversent son Ĺ&#x201C;uvre, il sâ&#x20AC;&#x2122;agit de dĂŠmĂŞler cette pensĂŠe de celle de ses collĂ¨gues thĂŠologiens et successeurs, notamment Philippe MĂŠlanchthon. Sont abordĂŠs ĂŠgalement les dĂŠbats, en particulier avec les catholiques, quâ&#x20AC;&#x2122;a suscitĂŠs jusquâ&#x20AC;&#x2122;Ă nos jours la pensĂŠe luthĂŠrienne ainsi que la lecture renouvelĂŠe de Luther, proposĂŠe rĂŠcemment par diffĂŠrents spĂŠcialistes de sa thĂŠologie. Une occasion de redĂŠcouvrir cette grande figure non seulement du Protestantisme mais aussi de lâ&#x20AC;&#x2122;histoire de lâ&#x20AC;&#x2122;Occident.

Serge WĂ&#x153;THRICH est pasteur de lâ&#x20AC;&#x2122;Ă&#x2030;glise protestante unie de France en rĂŠgion parisienne. Il est membre du groupe des Dombes. Il a notamment publiĂŠ au Cerf : NaĂŽtre de mourir. La crucifixion de JĂŠsus dans lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠvangile de Matthieu (2013).

ISBN : 978-2-87299-346-8

9 782872 993468

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