Les multiples chemins de la pensée, ses variations quasi infinies, conduisent invariablement au même motif, au même nom ultime: le Nom propre par excellence, le nom de Dieu.
S’il en est bien ainsi, on peut parler d’une monotonie heureuse.
Cette conviction permet à l’auteur de reprendre à nouveaux frais les grandes notions philosophiques, ses principes et ses fins. Entre les deux, il fait l’éloge de l’inquiétude inhérente à l’exercice de la pensée, questionne l’autorité qui permet situer le lieu des commencements (avec Kierkegaard, Wittgenstein, Blanchot et Merleau-Ponty) et s’achemine sur le terrain de la théologie en méditant sur l’apocalypse (avec Guardini, Nancy et Falque).