Les dispositions normatives, les pratiques relatives à la formation des agents pastoraux laïcs et la littérature francophone sur la formation sont traversées par des hésitations qui cachent un débat sur la fonction du savoir théologique : est-il un outil au service de l’analyse des pratiques, un moyen pour l’inculturation de la foi ou doit-il structurer la foi des destinataires ? Ce débat traverse la littérature francophone sur la formation dans les décennies qui précèdent les années quatre-vingt-dix. Cette position est questionnée au fil du temps, par certains au nom d’un attachement à la tradition et à la communion ecclésiale, mais de façon plus large parce que le contexte socioculturel en mutation suscite un besoin de repères.