QPD 73 Dialogue interreligieux

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Geneviève Comeau

Geneviève Comeau 73

ISBN 978-2-87356-402-5 Prix TTC : 8,00 €

9 782873 564025

Collection « Que penser de… ? »

Geneviève Comeau

Le dialogue interreligieux

Les religions sont-elles facteurs de violence ? ou peuvent-elles contribuer, et comment, à la paix dans le monde ? On parle beaucoup aujourd’hui de « dialogue interreligieux ». Comment des croyants de différentes religions peuvent-ils se rencontrer ? Qu’attend-on de telles rencontres, et quels en sont les objectifs ? Pour des chrétiens, que devient alors la foi au Christ et la mission d’annoncer la Bonne Nouvelle ? C’est à ces questions, et à bien d’autres, que Geneviève Comeau, théologienne engagée dans le dialogue interreligieux, s’emploie à répondre.

Photo de couverture : Statue Rencontre de Notre-Dame interreligieuse de àLourdes Lyon, le(Ch. 14 septembre Delhez) 2005 © Ch. Delhez

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Le dialogue interreligieux

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Le dialogue interreligieux



Geneviève Comeau

Le dialogue interreligieux

Collection « Que penser de… ? »


Geneviève Comeau, religieuse xavière, agrégée de Lettres, est professeur de théologie au Centre Sèvres – Facultés jésuites de Paris. Elle est l’auteur de Grâce à l’autre. Le pluralisme religieux, une chance pour la foi (éd. de l’Atelier, 2004).

© Éditions Fidélité • 7, rue Blondeau • BE-5000 Namur info@fidelite.be • www.fidelite.be ISBN : 978-2-87356-402-5 Dépôt légal : D/2008/4323/11 Photo de couverture : Rencontre interreligieuse à Lyon, le 14 septembre 2005 © Ch. Delhez Maquette et mise en page : Jean-Marie Schwartz Imprimé en Belgique


Introduction

«L

sont-elles facteurs de violence ? » C’est une question que plusieurs magazines mettent régulièrement en gros titre, pour allécher le lecteur. En effet, dans l’opinion publique, « religion » est souvent associée à intolérance. Plusieurs des conflits qui ensanglantent la planète aujourd’hui ont une composante religieuse ; dans quelle mesure les religions sont-elles directement responsables de ces affrontements ? Voilà une question controversée. Comment alors comprendre le « dialogue interreligieux » dont les responsables de l’Église catholique tiennent à dire l’importance aujourd’hui ? Ce dialogue a-t-il une réelle portée, ou n’est-il qu’un échange de politesses ? C’est en tout cas une réalité qui connaît des hauts et des bas. La rencontre d’Assise, initiée par le pape Jean-Paul II le 27 octobre 1986, lui a donné une formidable impulsion. Mais les difficultés n’ont pas manqué par la suite. Dans certains pays, les chrétiens sont marginalisés et parfois même persécutés au nom de leur ES RELIGIONS

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Prier pour la paix « Notre rencontre atteste — et c’est là sa grande signification pour les hommes de notre temps — que, dans la grande bataille pour la paix, l’humanité, avec sa diversité même, doit puiser aux sources les plus profondes et les plus vivifiantes où la conscience se forme et sur lesquelles se fonde l’agir moral des hommes. » Jean-Paul II, Assise, 27 octobre 1986

foi ; au lieu du dialogue, c’est parfois la concurrence, si ce n’est l’affrontement. S’agit-il d’un « choc de civilisations » ? d’un choc de religions ? Bien souvent, il s’agit plutôt du choc des ignorances : l’ignorance réciproque est souvent grande, par exemple entre musulmans et chrétiens. Mgr Fitzgerald, qui a été président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, écrit dans la revue Mission de l’Église (janvier-mars 2008) : « Il faut l’avouer. Depuis le 11 septembre 2001, le monde musulman fait peur. La “guerre contre le terrorisme” apparaît souvent comme une lutte contre le fanatisme islamique, sinon contre l’islam tout court. De l’autre côté, l’Occident, identifié au monde chrétien, suscite des réactions négatives de la part des musulmans, surtout dans les pays où ils sont en majorité. Ils se sentent

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mal compris, frustrés, en voyant tant d’obstacles mis à la réalisation de leurs aspirations. » Pourtant, ces “mondes” n’existent pas en réalité. L’Occident ne peut être identifié avec le christianisme. Les gouvernements sont de caractère laïc et ne se réfèrent pas, pour leur législation, à un code juridique chrétien. En Europe même, une simple référence aux racines chrétiennes fait difficulté. » Les musulmans eux-mêmes ne forment pas un bloc massif. Même si les points fondamentaux de la foi islamique sont communs, il y a de grandes différences culturelles qui influencent la façon dont cette foi est vécue. »

Les difficultés qui ont surgi après le discours de Benoît XVI à Ratisbonne, le 12 septembre 2006, manifestent que les maladresses et les malentendus sont souvent au rendez-vous. Les religions ne constituent pas des mondes isolés, elles sont en interaction les unes avec les autres. Concrètement, la manière de vivre des croyants est marquée par les cultures, ainsi que par les questions politiques, sociales et économiques. Cela joue sur les rencontres. La manière dont chaque religion est structurée n’est pas non plus indifférente : l’Église catholique a un Magistère qui peut prendre position sur telle ou telle question ; ce n’est pas toujours le cas pour d’autres traditions religieuses. On peine alors à trouver des personnes 5


« autorisées ». En ce sens, la lettre ouverte que de nombreux responsables musulmans ont signée et adressée aux chefs des Églises chrétiennes, à l’automne 2007, est une heureuse tentative, pour les musulmans, de se mettre ensemble pour parler aux autres. Rappelons-nous cependant que dans le dialogue interreligieux, ce ne sont pas tant des institutions ou des religions qui se rencontrent, que des personnes humaines. Ce livre a pour objectif de présenter le dialogue interreligieux, les conditions pour son bon déroulement, les buts qu’il poursuit, et les questions et réflexions nouvelles qu’il ouvre pour les chrétiens.


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Qu’est-ce que le dialogue interreligieux ?

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IALOGUER,

ce n’est pas renoncer à sa foi ; ce n’est pas l’atténuer, chercher des compromis. Ce n’est pas tomber dans le syncrétisme qui tenterait de réunir, pêle-mêle, des aspects de diverses religions. Dialoguer, ce n’est pas non plus chercher à établir une grande charte commune, que chaque religion pourrait signer ; un tel rêve est irréaliste, et n’est pas non plus souhaitable. Car les religions ne sont pas des entités parallèles les unes aux autres. Qu’est-ce donc que le dialogue interreligieux ? Que se passe-t-il dans les rencontres ?

La diversité des rencontres Regardons d’abord la diversité des rencontres. Ce peut être, par exemple, une communauté paroissiale qui organise une soirée autour d’un thème traité par deux intervenants, un chrétien et un mu7


sulman. Ce peut être un groupe d’amitié entre juifs et chrétiens qui tentent de lire ensemble un texte biblique. Ce peut être un colloque interreligieux réunissant des spécialistes, ou une association de quartier proposant du soutien scolaire aux enfants et des temps de convivialité aux parents, faisant ainsi se rencontrer des personnes de diverses religions. Ou encore, dans le cadre du dialogue intermonastique (DIM), un dialogue entre moines, centré sur l’expérience spirituelle. La diversité des rencontres est liée aussi à la diversité des participants. Des associations déjà anciennes peuvent avoir un public plutôt âgé et cultivé ; dans d’autres lieux viendront des gens plus jeunes et de milieux variés. Le DIM met en présence des moines déjà bien formés de part et d’autre ; mais certains groupes de quartier peuvent rassembler des jeunes qui en sont à des étapes fort différentes de leur vie de foi, certains d’entre eux peuvent être ignorants de leur religion. Des personnes en quête de leur propre identité participent aussi à des rencontres interreligieuses. On peut croiser aussi des gens qui ont changé de religion, quelques-uns d’entre eux ont des comptes à régler avec leur tradition d’origine. Certaines rencontres sont franchement asymétriques, quand par exemple la quasi-totalité des participants sont des chrétiens ; ou bien, les intervenants sont choisis selon ce que le groupe veut entendre, ce qui risque 8


de fausser les perspectives. Bref, à cause de cette grande diversité, les rencontres peuvent être plus ou moins heureuses, plus ou moins délicates à vivre. Les enjeux, les chances et les difficultés ne sont pas les mêmes selon les cas de figure. Tout cela invite à réfléchir et à se poser certaines questions, comme : peut-on se réclamer de plusieurs religions ? quel est l’impact du lieu où l’on se réunit (église, synagogue, mosquée, ou lieu neutre…) ? de la date choisie ? existe-t-il des personnes plus « représentatives » que d’autres ? Etc. Un discernement est toujours bienvenu. Les rencontres interreligieuses ne sont pas exemptes de tout « risque identitaire ». Pour s’en prémunir, il convient de se souvenir qu’on n’a jamais affaire seulement à « un chrétien » ou à « un musulman », mais à un être humain qui est un homme ou une femme, qui a reçu telle ou telle éducation, qui est marqué par telle ou telle histoire. Par ailleurs, une tradition religieuse est aussi une réalité complexe : plusieurs courants, plusieurs sensibilités se sont développés dans l’histoire au fil du temps, et aujourd’hui aussi selon les aires culturelles ou les préférences personnelles. Par conséquent, aucune personne ne peut représenter à elle seule sa religion ; il n’existe pas de « Monsieur islam » ni de « Madame christianisme ». On peut bien sûr chercher des personnes qui connaissent bien leur tradition religieuse et qui aient une voix 9


autorisée pour en parler, mais on ne peut identifier ces personnes à leur religion, ni leur religion à ces personnes. Oublier cela serait réducteur et enfermant, à la fois pour la personne et pour sa religion. Historiquement, les associations d’amitié entre juifs et chrétiens sont sans doute les plus anciennes en Europe ; elles se sont développées surtout après la deuxième guerre mondiale. Ensuite sont nées d’autres associations : entre chrétiens et musulmans ; entre juifs, chrétiens et musulmans ; entre chrétiens et bouddhistes ; et des groupes multilatéraux divers. Les rencontres peuvent donc se vivre avec deux partenaires, ou davantage.

Qu’est donc le dialogue interreligieux ? Toute rencontre n’est pas « dialogue ». Le dialogue est une rencontre qui devient parole, où il y a respect et écoute réciproques, et qui comporte certains enjeux existentiels. Les quatre formes de dialogue répertoriées par Dialogue et Annonce (voir encadré ci-contre) mettent bien en valeur ces enjeux, que ce soit dans la vie quotidienne, dans des collaborations plus spécifiques, ou dans des échanges théologiques ou spirituels. Le dialogue interreligieux met en présence des personnes ou des groupes qui, tout en appartenant à différentes religions, reconnaissent leur égale dignité humaine. Il peut y avoir 10


Les différentes formes de dialogue Dialogue et Annonce est un document du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux et de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples. Il fut promulgué à la Pentecôte, le 19 mai 1991. Le n° 42 précise : « a) LE DIALOGUE DE LA VIE, où les gens s’efforcent de vivre dans un esprit d’ouverture et de bon voisinage, partageant leurs joies et leurs peines, leurs problèmes et leurs préoccupations humaines. b) LE DIALOGUE DES ŒUVRES, où il y a collaboration en vue du développement intégral et de la libération totale de l’homme. c) LE DIALOGUE DES ÉCHANGES THÉOLOGIQUES, où des spécialistes cherchent à approfondir la compréhension de leurs héritages religieux respectifs et à apprécier les valeurs spirituelles les uns des autres. d) LE DIALOGUE DE L’EXPÉRIENCE RELIGIEUSE, où des personnes enracinées dans leurs propres traditions religieuses partagent leurs richesses spirituelles, par exemple par rapport à la prière et à la contemplation, à la foi et aux voies de la recherche de Dieu ou de l’Absolu. »

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deux partenaires ou plusieurs (car dia, en grec, ne signifie pas « deux », mais plutôt quelque chose comme « à travers »). Le dialogue interreligieux est une aventure qui ne laisse pas indemnes ceux qui y participent : elle bouscule, élargit, enrichit, et Le dialogue est peut aussi déranger, irriter, déune aventure stabiliser. Le dialogue est un « voyage en compagnie de l’Esprit pour découvrir d’où il vient et où va sa grâce », disent les évêques d’Asie. C’est une aventure. Le dialogue interreligieux a sa dignité en luimême, il « n’est pas la conséquence d’une stratégie ou d’un intérêt », disait Jean-Paul II dans l’Encyclique Redemptoris Missio, mais « il est demandé par le profond respect qu’on doit avoir envers tout ce que l’Esprit, qui “souffle où il veut”, a opéré en l’homme ». Il est comme un horizon qui inspire et stimule les diverses rencontres interreligieuses dans leur balbutiement et leur inachèvement. Il n’est pas à confondre avec l’œcuménisme chrétien : la démarche œcuménique s’enracine dans la foi commune des chrétiens en Jésus Christ, et vise la réconciliation entre les Églises. Par extension, on parle parfois d’« œcuménisme interreligieux », mais il faut bien comprendre qu’il n’est pas demandé aux diverses religions de s’accorder sur une foi commune ! D’ailleurs, qu’appelle-t-on « religion » ? Ce mot peut recouvrir des réalités fort diverses. Dans 12


le bouddhisme par exemple, on trouve (en Asie plus qu’en Europe) des rituels, des croyances, mais pas la foi en un Dieu transcendant et créateur. Le théologien américain Paul Tillich Le dialogue définissait la religion comme interreligieux « l’état d’être saisi par une prén’est pas occupation ultime qui répond à l’œcuménisme la question du sens de notre vie. » Il faut en tout cas une approche large, qui n’enferme pas dans un cadre uniforme.

L’impact des cultures et du contexte Les rencontres interreligieuses, qui ne sont pas toujours « dialogue » mais peuvent le devenir, sont bien souvent aussi des rencontres interculturelles. Car religion et culture entretiennent des liens étroits et complexes. Ainsi, la modernité occidentale a mis en place une manière critique de se rapporter à la religion (critique historique et littéraire des textes fondateurs, etc.), mais cette manière de faire n’est pas universellement partagée. Or, certaines rencontres interreligieuses risquent de tourner au dialogue de sourds, si l’on n’a pas conscience de cette différence, qui est en partie d’ordre culturel. On pense souvent que le poids des habitudes culturelles pèse sur telle ou telle religion, que par 13


exemple la manière dont certains courants religieux traitent la femme est tributaire de coutumes ancestrales. Mais il ne faut pas oublier non plus que les extrémismes religieux aujourd’hui sont souvent le fruit d’une déculturation, d’un manque d’enracinement dans une culture, plus que du poids de la culture elle-même. C’est ce que laisse entendre le désarroi de certains jeunes à cheval sur deux cultures, et qui deviennent la proie de manipulateurs religieux. Par ailleurs, plusieurs religions peuvent coexister dans un même espace culturel, tandis qu’une même religion peut se vivre dans des cultures différentes. Il nous arrive de sentir des affinités avec quelqu’un d’une autre religion mais de la même culture que nous, davantage qu’avec un coreligionnaire venant d’une autre culture. Cette question de sensibilités culturelles est à prendre en compte. Le contexte social et politique compte également. Ainsi les rencontres entre juifs et chrétiens ne peuvent pas se vivre de la même façon en Europe et en Israël. En Europe, on peut tenter de relire ensemble l’histoire douloureuse d’un passé multiséculaire, et s’engager dans des relations désormais fondées sur l’amitié et la confiance. En Israël, les frontières de la peur et de l’humiliation séparent les communautés, même si les signes d’espérance ne manquent pas. De manière analogue, les relations entre chrétiens et musulmans sont vécues diffé14


remment selon les pays : en Afrique du Nord, les communautés chrétiennes sont formées surtout d’expatriés ; en Orient, elles font partie intégrante de l’histoire de la région ; tout cela joue bien sûr dans la manière d’aborder le vivre ensemble. L’Europe, qui offre un espace important de démocratie et de liberté religieuse, est encore un autre cas de figure pour les relations islamo-chrétiennes. Bref, les facteurs sociaux, politiques, économiques, culturels, sont le terrain concret où se vivent les rencontres ; réciproquement, les rencontres interreligieuses peuvent agir sur le terrain, pour des enjeux de paix, d’éducation, etc. Il s’agit de prendre en compte la réalité des situations concrètes, souvent ambiguës et difficiles, mais qui peuvent aussi être l’occasion de solidarité et de fraternité.

Une dimension existentielle À travers les enjeux et les difficultés d’ordre culturel, social, politique, les rencontres comportent aussi une Reconnaître dimension existentielle qui et accepter leur donne tout leur prix. Car les différences dialoguer, c’est écouter l’autre, lui faire place dans son esprit et son cœur. C’est ne pas vouloir le ramener à soi, mais reconnaître et ac15


En lecture partielle‌


Table des matières Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 1. Qu’est-ce que le dialogue interreligieux ? . . . . . . . 7 2. Comment dialoguer ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 3. Pourquoi dialoguer ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 4. Que devient la foi au Christ ? . . . . . . . . . . . . . . . . 41 5. Comment voir les autres religions ? . . . . . . . . . . . 51 6. Le dialogue et la mission . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 7. Une spiritualité du dialogue . . . . . . . . . . . . . . . . . 73 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81 Bibliographie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84 Table des matières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87

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Achevé d’imprimer le 20 août 2008 sur les presses de l’imprimerie Bietlot, à 6060 Gilly (Belgique)



Geneviève Comeau

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ISBN 978-2-87356-402-5 Prix TTC : 8,00 €

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Collection « Que penser de… ? »

Geneviève Comeau

Le dialogue interreligieux

Les religions sont-elles facteurs de violence ? ou peuvent-elles contribuer, et comment, à la paix dans le monde ? On parle beaucoup aujourd’hui de « dialogue interreligieux ». Comment des croyants de différentes religions peuvent-ils se rencontrer ? Qu’attend-on de telles rencontres, et quels en sont les objectifs ? Pour des chrétiens, que devient alors la foi au Christ et la mission d’annoncer la Bonne Nouvelle ? C’est à ces questions, et à bien d’autres, que Geneviève Comeau, théologienne engagée dans le dialogue interreligieux, s’emploie à répondre.

Photo de couverture : Statue Rencontre de Notre-Dame interreligieuse de àLourdes Lyon, le(Ch. 14 septembre Delhez) 2005 © Ch. Delhez

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