Les évangéliques by Éditions jésuites

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Michel Mallèvre

Michel Mallèvre 86

ISBN 978-2-87356-652-4 Prix TTC : 9,50 €

9 782873 566524

Collection « Que penser de… ? »

Les évangéliques

Longtemps ignorées, voire étiquetées comme des « sectes », les communautés évangéliques attirent désormais l’attention des medias qui mettent en avant l’impressionnante progression de leur nombre d’adeptes, tout en dénonçant les dérives qui les affectent. Ces informations ne rendent pas toujours justice au sérieux ni à la diversité d’un mouvement fort complexe. Après un aperçu de l’histoire et de la situation actuelle, tant au niveau mondial que dans l’Europe francophone, l’auteur passe en revue les grandes convictions doctrinales et éthiques des évangéliques. Précisant ensuite la foi et l’engagement des chrétiens évangéliques-pentecôtistes, il s’interroge sur les causes de leur essor et prend la mesure du défi qu’ils représentent pour les formes plus traditionnelles de vie chrétienne. Enfin, il pose la question du dialogue avec ces Églises.

Michel Mallèvre

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©Photo Illustration de couverture de couverture : Statue :derencontre Notre-Dame évangélique de Lourdes au (Ch. Zénith, Delhez) à Rouen ; photo : Pascal Fromentin

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Les évangéliques Un nouveau visage du christianisme ?

Collection « Que penser de… ? »

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Dans la même collection (derniers titres parus)

• Jean-Michel MalDamé, Création et créationnisme, 2014. • François Mathijsen, Les expériences paranormales, 2014. • Jérôme Rousse-LacorDaire, L’ésotérisme, 2014. • Jacques Dessaucy, Les diaconesses, 2013. • Pierre Mourlon Beernaert, Les quatre évangiles, 2013. • Denis Lecompte, Les spiritualités nouvelles, 2012. • Jacques Vermeylen, Vatican II, 2012. • Pierre de RieDmatten, Le Saint Suaire, 2011 ; 2e éd. 2015. • Dominique Collin et Dominique Lawalrée, La musique sacrée, 2010. • Arnaud Join-Lambert, Les expériences de mort imminente, 2010. • Silvana Panciera, Les béguines, 2009 ; 2e éd. 2011. • Guilhem Causse, Les banlieues, 2009. • Geneviève Comeau, Le dialogue interreligieux, 2008. • Philippe Wargnies et Pierre Warin, Saint Paul, 2008. Michel Mallèvre, père dominicain, est directeur de l’Institut supérieur d’études œcuméniques (Paris). Il est aussi directeur du centre d’études et de la revue Istina, président de l’Association francophone œcuménique de missiologie et membre du Groupe des Dombes. Directeur de collection : Charles Delhez, s.j.

Dépôt légal : D.2015, 4323.07

Maquette et mise en page : Jean-Marie Schwartz Imprimé en Belgique

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Introduction

Le phénomène évangélique es évangéliques à la conquête du monde ! » Longtemps ignorées, voire étiquetées avec mépris comme des « sectes », les communautés évangéliques font aujourd’hui l’objet de nombreux articles de journaux et de reportages télévisés qui mettent en avant l’impressionnante progression de leur nombre d’adeptes tout en dénonçant leur prosélytisme, l’enrichissement de certains de leurs leaders et des manifestations spectaculaires parfois des plus étranges. Ces informations ne rendent pas toujours justice au sérieux ni à la diversité d’un mouvement fort complexe. Il est vrai que le monde évangélique au sens large représente désormais une part très importante du christianisme. Selon l’historien et sociologue Sébastien Fath, l’ensemble du mouvement évangélique, en 2014, regroupait environ 585 millions de ﬁdèles sur un peu plus de deux milliards de chrétiens. Ce chercheur propose la répartition suivante par continents : - Asie : 190 millions ; - Afrique : 160 millions ;

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Introduction

- Amérique latine : 112 millions ; - Amérique du Nord : 96 millions ; - Europe : 20 millions ; - Océanie : 7 millions ;

Mais le plus significatif est bien sûr la progression des effectifs de ces communautés. Selon certaines enquêtes, le taux d’accroissement annuel des évangéliques serait d’environ 3 %, et de 4 % pour le courant « pentecôtiste charismatique ». Bien plus que pour l’Église catholique ou les Églises luthériennes et réformées : 0 à 2 % selon les continents ! Une telle progression fait peur, et il est significatif que l’on parle souvent d’évangélistes, comme on parle d’islamistes, de fondamentalistes ou d’intégristes : le suffixe « iste » est devenu la marque de groupes intransigeants et fanatiques qui apparaissent comme une menace pour évangéliques-évangélistes

Le mot évangéliste désigne la personne qui exerce un ministère d’évangélisation, et non pas le courant protestant radical, qui se dit « évangélique ». Cette désignation vient du mot anglais evangelical. Mais attention : dans le monde germanique, les grandes Églises protestantes traditionnelles sont appelées « évangéliques » ; ainsi, l’Église évangélique d’Allemagne est une Église protestante rassemblant des luthériens et des réformés.

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nos sociétés. Mais ces propos qui pratiquent l’amalgame ignorent la différence terminologique entre les mots évangélique et évangéliste. De plus, les reportages alarmistes sur les évangéliques rendent souvent peu compte de la diversité des courants et de leur enracinement protestant. Sous le terme général évangéliques, on désigne en effet habituellement aussi bien des protestants radicaux très attachés à l’autorité de la seule Bible que des pentecôtistes accordant aussi une place importantes aux inspirations et dons de l’Esprit Saint. Au sens large, le mouvement évangélique rassemble en effet deux courants que Sébastien Fath désigne ainsi : - « Un courant “orthodoxe piétiste”, attaché aux fondamentaux du protestantisme et marqué par une forte piété personnelle (prière, lecture de la Bible), qui regroupe diverses traditions apparues depuis le xvie siècle, comme les mennonites, les baptistes ou les darbystes. » Il compte environ un tiers des quelques 600 millions de fidèles évoqués précédemment. Dans la suite de cet ouvrage, nous parlerons plus simplement d’évangéliques « classiques ». - Un courant « pentecôtiste charismatique », qui met l’accent sur l’efficacité de l’action miraculeuse de Dieu par l’Esprit Saint, avec la prophétie, la glossolalie (capacité à parler des langues inconnues) et la guérison. Il s’est développé à partir des débuts du xxe siècle dans des dénominations spécifiques, comme les Assemblées de Dieu, mais il a progressivement pénétré au sein de l’anglicanisme, des tra-

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Introduction

ditions luthériennes et réformées, et de l’Église catholique pour connaître aujourd’hui des formes très diverses. Mis à part le « Renouveau » au sein de cette dernière, il représenterait les deux tiers du mouvement évangélique au sens large.

Il est important de souligner d’emblée deux points cruciaux. D’une part, il y a bien sûr une certaine perméabilité entre les deux grands courants que nous venons de distinguer : on trouve ainsi des baptistes qui sont charismatiques. D’autre part, être un « évangélique », c’est d’abord appartenir à une « sensibilité chrétienne », avant d’être membre d’une dénomination ; il y a en eﬀet des anglicans ou des réformés « évangéliques ». Comme le constate le document Regard sur le protestantisme évangélique en France, « ceux qui se reconnaissent évangéliques, en référence au terme anglo-saxon evangelical, appartiennent à un courant très “typé” du protestantisme » dont se réclament trois groupes : - l’ensemble des Églises de professants*, c’est-à-dire des communautés ou dénominations qui reconnaissent comme membres seulement ceux qui ont professé publiquement leur foi faisant un choix personnel de suivre le Christ ; - les Églises évangéliques non professantes, comme par exemple celles appartenant à l’Union nationale des Églises protestantes réformées évangéliques de France (UNEPREF), qui comptent aussi parmi leurs ﬁdèles des petits enfants baptisés ;

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Le phénomène évangélique

- mais également une frange importante de chrétiens appartenant aux Églises les plus connues de la Réforme (luthériens, réformés, anglicans).

S’il existe de nombreuses communautés évangéliques indépendantes, beaucoup d’évangéliques appartiennent à de grandes familles spirituelles (baptistes*, frères*, etc.), et chacune de ces familles est souvent représentée par des fédérations ou associations de communautés qui n’apparaissent pas toujours sur les panneaux qui fleurissent dans nos villes, indiquant ces nouvelles Églises ! Un panneau indiquant « Église évangélique » peut désigner aussi bien une communauté de frères, de type « évangélique classique », qu’une communauté des Assemblées de Dieu, représentative du courant « pentecôtiste », ou encore une communauté indépendante se rattachant à l’un ou l’autre grand courant ! De même, l’expression « Église libre » peut désigner les Églises évangéliques en général, comme dans les pays germanophones (Freikirchen), mais aussi une certaine catégorie de communautés évangéliques, celles issues de réveils du xixe siècle, ou encore une dénomination au sein de cette dernière, telle l’Union des Églises évangéliques libres de France (UEELF) ! Le réflexe d’un catholique, d’un orthodoxe ou même d’un protestant réformé est de projeter sa propre conception de l’Église pour se repérer dans un univers qui foncLes mots marqués d’un astérisque sont définis dans le lexique, p. 111.

En lecture partielleâ&#x20AC;Ś

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Lexique Anabaptisme : Courant du protestantisme évangélique, né au début du xvie siècle, qui se caractérise par une conception de l’Église de professants, dont la principale dénomination est l’Église mennonite, du nom de son organisateur, Menno Simons. Baptiste : Courant du protestantisme évangélique, né au début du xviie siècle, qui se caractérise par une théologie calviniste, une conception congrégationaliste de l’Église et la pratique du baptême par immersion de personne désirant se donner consciemment au Christ. Baptême Dans l’Esprit : Évoquée par Jean Baptiste lorsqu’il désignait l’activité de Jésus par rapport à la sienne (Mt 3, 11 et par.), cette « immersion spirituelle » est considérée par le pentecôtisme comme une étape décisive de l’expérience spirituelle et généralement attestée par la glossolalie. Congrégationalisme : Conception de l’Église qui repose sur deux aﬃrmations fondamentales : 1) l’Église locale (au sens de la paroisse catholique) est pleinement l’Église, et 2) l’autorité du Christ sur son Église est médiatisée par l’ensemble de cette communauté locale (Alain Nisus).

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Églises De professants : Églises dont les membres sont des personnes converties admises après profession personnelle de leur foi. Églises De multituDe : Églises qui acceptent comme membres tous ceux qui sont nés en leur sein, et les considèrent comme chrétiens du moment qu’ils ont été baptisés. FonDamentalisme : Courant minoritaire au sein du protestantisme évangélique, dont l’origine remonte à la publication aux États-Unis au début du xxe siècle de brochures rappelant les éléments fondamentaux de la foi chrétienne, et qui s’est durci par la suite, notamment sur la question de l’inerrance biblique. Frères : Courant du protestantisme évangélique, né au début du xixe siècle, qui se caractérise par une piété biblique, la valorisation du sacerdoce commun des ﬁdèles, une insistance sur une direction collégiale et une hostilité à toute forme de cléricalisme. Divisé en une dizaine de courants, dont les principaux sont les « frères larges » et les « darbystes » Glossolalie : Parler en langues inintelligible souvent associé à un début d’extase qui correspond à une suite de mots dont celui même qui les profère ne connaît pas le sens. Considéré comme une édiﬁcation pour l’assemblée lorsque quelqu’un peut interpréter ou comme un langage privilégié dans la prière. On la distingue de la xénoglossie, qui est la faculté de parler une langue étrangère sans l’avoir apprise. Inerrance : Doctrine illustrée notamment par les Déclarations de Chicago (1978–1986), selon laquelle la Bible, dans ses manuscrits originaux, était sans erreur. Libéralisme : Courant du protestantisme né au début du xixe siècle qui prône le dialogue avec la culture et relativise les régulations des croyances et des pratiques, en opposition au courant dit « orthodoxe » très attaché aux confessions de foi de la Réforme.

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MEGACHURCH : Communauté comptant plus de 1 000 fidèles, qui offre plusieurs types de culte et diverses infrastructures gérées par des salariés. L’une des plus importantes dans le monde est la Yoido Full Gospel de Séoul, en Corée. MéthoDisme : Mouvement de réveil suscité par John Wesley, prédicateur et théologien anglican, qui a donné naissance à partir de la fin du xviiie siècle à divers courants et dénominations. Millénarisme : Doctrine qui postule le règne visible du Christ à la fin des temps, avant le Jugement dernier ; on distingue entre ceux pour qui la venue glorieuse du Christ aura lieu avant le Millénium (prémillénaristes), et ceux pour qui elle surviendra après (postmillénaristes). Moraves : Issu de la prédication de Jean Hus, dissident brûlé en 1415, ce groupe originaire de Bohême, qu’il serait plus juste d’appeler « Frères tchèques » ou encore, « Unité des frères de la loi du Christ », fut réorganisé par le comte Zinzendorf et connut un grand rayonnement par son activité missionnaire. Piétisme : Mouvement de réveil dans l’Allemagne luthérienne du xviie siècle qui entendait promouvoir une rencontre personnelle des fidèles avec le Christ. Pentecôtisme : Mouvement né au début du xxe siècle qui met l’accent sur les dons de l’Esprit Saint, selon l’expérience des premiers disciples de Jésus au jour de la Pentecôte (Ac 2) : effusion spectaculaire de l’Esprit Saint, changement de manière de vivre à la suite de la prédication sur le salut, dynamisme évangélisateur attesté par des miracles et attente ardente du retour glorieux du Ressuscité. Réveil, revivalisme : Phase de revitalisation de l’Église, qui se traduit par des conversions individuelles massives, l’émergence de nouveaux courants et d’œuvres, ayant parfois un fort impact sur la société.

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Bibliographie sélective Pour une approche complémentaire, on lira d’abord :

• « Regard sur le protestantisme évangélique en France », Document épiscopat 2006-8.

Il existe plusieurs ouvrages de qualité écrits par des journalistes, notamment :

• Lynda Caille, Soldats de Jésus. Les évangéliques à la conquête de la France, Paris, Fayard, 2013.

Mais on privilégiera surtout les ouvrages de Sébastien Fath, auxquels nous avons beaucoup puisé, en particulier :

• Le protestantisme évangélique. Un christianisme de conversion, Turnhout, Brepols, 2004. • Du ghetto au réseau. Le protestantisme évangélique en France (1800– 2005), Genève, Labor et Fides, 2005.

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Bibliographie

Sur l’histoire et la situation francophone, voir :

• Jean-Pierre Bastian (éditeur), La recomposition des protestantismes en Europe latine. Entre émotion et tradition, Genève, Labor et Fides, 2004. • Sébastien Fath et Jean-Paul Willaime (éditeurs), La nouvelle France protestante. Essor et recomposition au xxIe siècle, Genève, Labor et Fides, 2011. • Olivier Favre, Les Églises évangéliques de Suisse. Origines et identité, Genève, Labor et Fides, 2006. • Courrier hebdomadaire du CRISP, nos 1430-1431 (1994-5) : « Les protestants en Belgique », à consulter en ligne : www.cairn.info

Sur quelques courants évangéliques classiques :

• Mokthar Ben Barka, Les nouveaux rédempteurs. Le fondamentalisme protestant aux États-Unis, Paris, L’Atelier, et Genève, Labor et Fides, 1998. • Massimo Introvigne et Domenico Maselli, Les frères : de Plymouth à nos jours. Une critique protestante de la modernité, Turin, Elledici, 2007. • Étienne Lhermenault (éd.), Les baptistes. Un protestantisme alternatif, Paris, Empreinte-Temps présent, 2009.

Sur le pentecôtisme, les principaux ouvrages sont en anglais, notamment :

• Allan H. AnDerson, An Introduction to Pentecostalism : Global Charismatic Christianity, Cambridge, Cambridge University Press, 2e éd., 2013.

Deux livres importants en français sont épuisés :

• Daniel BranD-Bessire, Aux sources de la spiritualité pentecôtiste, Genève, Labor et Fides, 1986.

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Bibliographie

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• Harvey Cox, Retour de Dieu. Voyage en pays pentecôtiste, Paris, Paris, DDB, 1995.

On pourra lire :

• Archives des sciences sociales des religions : no 105 (1999) : « Le Pentecôtisme : les paradoxes d’une religion transnationale de l’émotion », en ligne : www.persee.fr • Istina (Paris) : LVII (2012-4), « Aspects de la théologie pentecôtiste ». • Jean-Claude Boutinon (éd.), L’identité pentecôtiste, Léognan, SFE, 2014.

Sur les dialogues théologiques avec les évangéliques :

• Comité mixte catholiques–baptistes en France, Du baptême à l’Église, Paris, Bayard-Cerf-Mame, 2006. • Comité mixte catholiques–baptistes en France, « Marie », Document épiscopat 2009-10 et Cahiers de l’école pastorale no 73 (2009). • Louis Schweitzer, Le dialogue catholiques–évangéliques. Débats et documents, Charols et Vaux-sur-Seine, Excelsis-Édifa, 2002.

Pour suivre une réﬂexion évangélique sur l’actualité et les enjeux pastoraux, voir par exemple :

• le magazine Christianisme aujourd’hui (www.christianismeaujourdhui.info) • la revue de formation Les Cahiers de l’école pastorale (www.publicroire.com)

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Table des matières Introduction. Le phénomène évangélique.............. 1. Aux origines du protestantisme évangélique .... 2. Émiettement ou unité des évangéliques ?.......... 3. Les évangéliques en Europe francophone .......... 4. La foi des évangéliques ...................................... 5. Quel rapport à la société ? .................................. 6. Questions sur l’essor des évangéliques.............. 7. Quel dialogue avec les évangéliques ? ................

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Lexique ....................................................................111 Bibliographie sélective ............................................115 •

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Achevé d’imprimer le 2 février 2015 sur les presses de l’imprimerie Bietlot, à 6060 Gilly (Belgique)

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ISBN 978-2-87356-652-4 Prix TTC : 9,50 €

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Collection « Que penser de… ? »

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©Photo Illustration de couverture de couverture : Statue :derencontre Notre-Dame évangélique de Lourdes au (Ch. Zénith, Delhez) à Rouen ; photo : Pascal Fromentin

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