Jésus non-violent. Tome 3 Passer de la mort à la vie by Éditions jésuites

Benoît & Ariane Thiran-Guibert Depuis 1998, ils ont approfondi l’évangile de Marc à partir du contexte de leur vie et de celle des participants aux sessions qu’ils animent. De la dynamique de ce récit, ils ont tiré une pédagogie performante d’apprentissage de la relation nonviolente. Cofondateurs de l’association « Sortir de la Violence », ils ont publié aux éditions Fidélité Entrer dans l’Evangile pour sortir de la violence (2006) et Jésus non-violent. Tome 1 : Changer notre regard (2010), Tome 2 : Traverser nos peurs (2011).

Tome 3 Passer de la mort a‘ la vie

Ce troisième tome vient clôturer la trilogie Jésus non-violent. Il tombe à pic en ces temps où la violence semble étreindre le monde : guerres qui s’enlisent et dégénèrent en conflits de civilisations, voies sans issue où nous mènent nos systèmes, dysfonctionnements de nos organisations, mal-être ressenti par tant de citoyens… Beaucoup perçoivent l’urgence d’un profond renouveau mais n’entrevoient pas d’issue. Plongé au cœur de cette violence, Jésus ne se contente pas de la dénoncer au prix de sa vie. Il nous révèle un chemin d’action là où nous serions tentés de fuir ou de nous défendre par la violence. Il nous apprend à engendrer la vie au sein de la mort. Chemin incroyablement innovant et infiniment fécond, pour autant que nous osions nous y engager. Hildegard Goss-Mayr, qui a œuvré toute sa vie en ce sens, écrit dans sa préface : « Puisse ce livre transmettre à beaucoup de lecteurs et lectrices une compréhension de cette force et une nouvelle espérance. »

Jésus non-violent

Avec Jésus, apprendre a‘ transformer la violence en amour

Benoît & Ariane Thiran-Guibert

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Benoît & Ariane Thiran-Guibert

Jésus non-violent Nouvelle lecture de l'évangile de Marc

Tome 3

Passer de la mort a‘ la vie Préface de Hildegard Goss-Mayr

ISBN 978-2-87356-640-1 Prix TTC : 19,95 €

Une production Sortir de la Violence ASBL

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Une production « Sortir de la Violence » ASBL

© Editions jésuites Belgique : 7, rue Blondeau • 5000 Namur France : 14, rue d’Assas • 75006 Paris info@editionsjesuites.com • www.editionsjesuites.com Dépôt légal : D.2014, 4323.36 ISBN 978-2-87356-640-1 Imprimé en Belgique Maquette et mise en page : Jean-Marie Schwartz Dessin de couverture : Claire Paschal, Se relier, encre, pigments, pastel sec, décembre 2009.

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Passer de la mort à la vie

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« Il est temps de s’arrêter sur la route de la violence », a lancé le pape François avec force, s’écartant de son texte préparé à l’avance. « Qu’est-ce qui se passe dans le cœur de l’humanité ? Il faut s’arrêter ! » a-t-il martelé, mettant en avant la force non-violente de la vérité et de l’amour. (Homélie du 1er janvier 2014) Nous tenons à remercier tous ceux qui nous ont accompagnés sur notre chemin dans la non-violence et dans la foi, et grâce à qui ce livre et notre travail actuel sont devenus possibles. Merci particulièrement à Shuyana, Sara et Paolo, nos enfants, à nos parents, à Isabelle et Alexis, à Jo Hanssens, Isabelle et Bruno Eliat, Françoise van Rijckevorsel, Hervé van Baren, Marilou Clerbaux et toutes les autres personnes qui portent avec nous l’association « Sortir de la Violence », à Hildegard Goss-Mayr, Jean Radermakers, s.j., et Jean Vanier, nos membres d’honneur, à ceux qui nous ont aidés à relire et peaufiner ce livre, à Claire Paschal pour l’apport de sa sensibilité artistique pour la couverture, aux participants à nos retraites formations à qui nous avons partagé ce chemin d’Evangile et qui nous ont offert en retour leurs résonances, à Rita et Franck, à tous nos prédécesseurs dans la non-violence qui nous inspirent chaque jour, tout spécialement Jean Goss, et merci surtout à Toi, Créateur nous créant sans cesse, Amour « toujours d’abord déjà là », Tu fais de nous des fils et des frères, Toi, Maître de non-violence.

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Préface

de Hildegard Goss-Mayr

n cette année où « Sortir de la Violence » fête ses dix ans d’existence paraît le troisième tome de Jésus non-violent : Passer de la mort à la vie. En s’appuyant sur l’évangile de Marc, Ariane et Benoît Thiran-Guibert mettent en évidence l’action non-violente de Jésus dans la dernière phase de sa vie terrestre. Dans cette troisième étape, ils témoignent aussi des expériences vécues au cours de leurs longues années de travail en tant que formateurs et ils partagent aux lectrices et lecteurs leur propre combat pour vaincre la violence et s’ouvrir à la force de la non-violence. Ils invitent à approfondir cette approche et à s’engager sur ce chemin. Des centaines de personnes qu’Ariane et Benoît ont aidées à cet éveil leur témoignent leur gratitude d’avoir ainsi trouvé une vie pleine de sens, une plus grande paix intérieure et extérieure. Pour cette fécondité, j’aimerais exprimer aux auteurs mon admiration et mes remerciements sincères. Ce tome traite de la confrontation de Jésus avec la violence structurelle, religieuse et politique, dont celle de l’occupant romain, qui l’enserre et le conduit à la mort. A ces mécanismes de mort s’oppose la non-violence de Jésus. Lui qui a déjà vaincu la mort, on le voit agir en prenant soin de ses disciples avec amour jusqu’au don total de lui-même. A la lumière du témoignage de Jésus, nous pouvons aborder les problèmes brûlants de notre époque : Comment vivre aujourd’hui la communion de l’Eucharistie ?

La force d’amour de la fraction du pain, cette force qui unifie et inclut l’adversaire, j’ai pu la vivre en 1985 dans une formation à la non-violence en vue de vaincre la dictature du président Marcos aux Philippines. Dans ce séminaire,

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des représentants des mouvements de base et des opposants intellectuels et politiques se trouvaient face-à-face et se considéraient avec méfiance. Il y avait entre eux un mur de mutisme. Les gens de la base ne faisaient pas confiance aux politiciens. Pourtant, seule l’unité autour de l’objectif commun d’œuvrer pour la justice et pour que tous puissent vivre dans la dignité, peut produire une libération intérieure et extérieure. C’est pourquoi, lors de la célébration eucharistique, le prêtre distribua à tous, après l’avoir consacrée, une grande hostie en disant : « Ceci est le corps du Christ, plein et entier. Mais maintenant, rompez le pain : c’est notre situation. Méditez sur notre division et guérissezla ! Que celui qui est prêt à le faire, partage le pain avec celui dont il se méfie. » Après un long silence, un syndicaliste se lève et tend le pain à un politicien. Le mur de séparation est brisé, la confiance est rétablie par l’union en Jésus. La « Révolution du Rosaire » pouvait avoir lieu. Aujourd’hui aussi, au Nord comme au Sud, des groupes engagés puisent dans la fraction du pain partagé la force de l’amour qui alimente leur action vers l’extérieur. Effets sociaux de l’action de témoins de la non-violence Toujours au Philippines, le sénateur Benigno Ninoi Aquino, seul opposant craint par le dictateur Marcos, est condamné à mort et passe sept années en isolement cellulaire. Pour lui, ce long emprisonnement devient un temps de conversion : le politicien quitte la recherche de pouvoir pour se mettre au service du peuple afin que tous puissent vivre dans la dignité et la justice. Après un séjour aux Etats-Unis pour raisons de santé, il décide — bien que toujours condamné à mort — de retourner aux Philippines, conscient que ce choix peut le conduire à la mort. Comme Jésus, il croit cependant à l’efficacité de la force libératrice de l’amour qui se donne jusqu’au bout pour son peuple. Ninoi Aquino est assassiné dès l’atterrissage du vol, un million de personnes viennent se recueillir devant sa tombe : People Power, la Révolution du Rosaire, est née. Cette révolution non-violente, qui détrôna le dictateur, fut pour beaucoup le déclencheur d’une conversion intérieure et extérieure. La dimension sociale

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PréFACE

et politique de l’Evangile eut aux Philippines un effet sur l’histoire. La foi et l’action non-violente restèrent indissociablement liées. Il ressort clairement de cet exemple combien il est essentiel et urgent d’enseigner l’attitude non-violente, à partir de la connaissance des grandes religions du monde et de l’humanisme, et de la mettre en pratique concrètement. Sans ce nouveau regard sur l’autre, sur l’adversaire, il ne reste que la soumission ou la contre-violence, c’est-à-dire le règne de la violence. N’est-ce pas l’un des plus grands crimes que de priver les êtres humains de cette force de paix créatrice ? La seconde moitié du XXe siècle a initié ces nouveaux chemins avec de grandes personnalités telles que le Mahatma Gandhi, Martin Luther King, Nelson Mandela et l’archevêque Romero. En de nombreux endroits du monde, on assiste aussi à des réveils non-violents moins connus, mais qui ont également un effet sur l’histoire. Ainsi dans la jeune génération au Maghreb, parmi les moines de Birmanie, dans les initiatives non-violentes de Syrie, dans la région des Grands Lacs en Afrique ou en Israël-Palestine, pour n’en citer que quelques-uns. Nous sommes appelés à les soutenir et à défendre avec détermination la possibilité d’une vie digne pour tous, même si cet engagement passe par la croix. La résurrection est, aujourd’hui déjà, une réalité. Puisse ce livre transmettre à beaucoup de lecteurs et lectrices une compréhension de cette force et une nouvelle espérance. Hildegard Goss-Mayr Présidente d’honneur du Mouvement International de la Réconciliation (MIR) Membre d’honneur de l’association « Sortir de la Violence » Vienne, juin 2014

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Introduction

Pourquoi lire l’Evangile aujourd’hui ?

« Par toute sa vie, Jésus a montré qu’il n’y a qu’un seul moyen de briser le carcan de la violence : l’Amour. Personne ne peut aimer à ta place. La non-violence fait exister, elle n’existe que par des hommes qui vivent l’amour comme Jésus l’a vécu. » Jean Goss Avant de nous plonger au cœur de la troisième étape, reprenons quelques éléments d’introduction déjà développés dans les deux premiers tomes.

Un récit d’une actualité bouleversante Si l’Evangile n’est que de l’histoire ancienne, alors il ne nous intéresse pas plus qu’un livre d’histoires ou de contes. Ce qui fait tout l’intérêt de l’Evangile, c’est qu’il nous parle de nous aujourd’hui. Parce qu’il est le témoignage d’êtres humains comme nous, qui tentent de partager leur expérience de l’indicible, du divin, il peut entrer en résonance avec notre propre chemin et devient alors d’une actualité bouleversante.

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Et la plus grande surprise qu’il nous réserve, au détour d’une page, c’est la rencontre. la rencontre d’un homme qui nous dit tout de Dieu, bouscule nos certitudes et nous révèle la divinité de l’être humain au point de nous exclamer devant lui comme le centurion : « Pour de vrai, cet homme est fils de Dieu ! » (Mc 15, 39). Ils sont quatre évangélistes à nous rapporter cette expérience, quatre points de vue sur une même personne, comme pour nous inviter à découvrir le nôtre, comme pour nous dire qu’on n’a jamais fait le tour de quelqu’un.

Une lecture nouvelle, centrée sur la violence et la non-violence la question de la violence nous habite et nous travaille depuis de nombreuses années. la découverte de la non-violence nous a amenés tout naturellement à lire la Bible avec cette nouvelle clé de lecture : - Que fait Dieu face à la violence des hommes ? - la façon d’être de Jésus peut-elle nous aider aujourd’hui dans notre façon de vivre les situations de violence ou de conflits que nous rencontrons dans notre vie quotidienne ? Bien sûr, on peut lire les Evangiles à partir de points de vue très différents. Cette lecture en est une parmi d’autres, elle ne prétend pas être exclusive mais s’est avérée très féconde.

Une vision particulière de la violence et de la non-violence En 2006, nous avons publié un livre intitulé Entrer dans l’Evangile pour sortir de la violence 1 dans lequel nous avons développé ce qu’on

1. Benoît et Ariane Thiran-Guibert, Entrer dans l’Evangile pour sortir de la violence, Namur, Fidélité, 2006. Nous y relisons entre autres le fameux texte sur la gifle et l’amour des ennemis (Mt 5, 35-48).

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INTroDUCTIoN

pourrait nommer les bases évangéliques de la non-violence 2. Jésus nous montre que la violence commence bien avant les manifestations physiques et extrêmes auxquelles nous avons l’habitude de l’identifier. Avec lui, nous découvrons dans nos relations quotidiennes les mécanismes de base de la violence, mais surtout, comment faire tomber le mur qu’elle construit entre soi et l’autre. C’est avec ce regard-là sur la violence et la non-violence que nous avons scruté l’évangile selon Marc. A la lumière de la roue du Changement de regard 3 et des techniques d’action non-violente telles que développées durant le xxe siècle, nous avons découvert combien Jésus nous a ouvert ce chemin de la non-violence active. Il part de l’amour du prochain, passe par l’amour des ennemis pour arriver au don total de soi par amour. Ce n’est pas une démarche rationnelle qui nous a amenés à approfondir cet évangile-là, mais bien le fruit de notre cheminement.

Quel est le point de vue de Marc ? Marc témoin de Pierre… en prise directe avec l’expérience des disciples Nous lisons cet évangile comme le partage de l’expérience de Pierre et nous nous posons sans cesse les questions suivantes : Pourquoi nous rapporte-t-il tel épisode à tel moment ? Qu’a-t-il voulu nous transmettre de son expérience ? En quoi cela nous concerne-t-il aujourd’hui ?

2. D’autres, tels Martin luther King, Jean et Hildegard Goss-Mayr, Jean-Marie Muller, Jacques Semelin, le pasteur Jean lasserre, etc., ont développé les bases évangéliques de la non-violence à leur manière (voir la bibliographie, annexe 4). 3. Un outil concret qui nous aide à voir où commence la violence et à traduire, dans nos vies de tous les jours, ce que Jésus propose pour devenir artisans de paix. Cet outil a été conçu par Bruno et Isabelle Eliat-Serck. Cofondateurs de l’association « Sortir de la violence », ils ont écrit Oser la relation… exister sans écraser (lyon, Chronique sociale, et Namur, Fidélité, 2006), pour approfondir cet outil, tant au niveau de son « emploi » que de « son esprit ».

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Comme l’a vécu Pierre, Marc nous fait rencontrer d’emblée Jésus adulte Nous sommes tellement habitués à voir Jésus à partir de tout ce que nous savons de lui que nous avons du mal à imaginer ce qu’a été la rencontre de Jésus avec les hommes de son temps. Se laisser mener par Marc et redécouvrir Jésus de ce point de vue-là, débarrassés de certaines informations que nous possédons aujourd’hui, nous fait faire un chemin étonnant.

Un Jésus et des disciples très humains le portrait que Marc trace de Jésus est très humain. Il le rend très proche des disciples dont on suit les doutes, les incompréhensions, les blocages, les crises et autres chocs, mais aussi les joies et les enthousiasmes. l’évangéliste dépeint très bien leur lent cheminement.

Marc nous ancre dans le réel : le pays et la culture juive C’est l’évangile qui relate avec le plus de précision les situations concrètes, particulièrement toute la période de Jésus en Galilée. on découvre, presque douloureusement, la petitesse du Jésus de l’histoire. le mystère de l’incarnation de Dieu nous prend à la gorge, ne nous laissant plus la possibilité d’imaginer la toute-puissance de Dieu à la façon des hommes ; ni non plus de façon surréaliste avec un « Dieu baguette magique » qui agit malgré nous dans notre histoire ! Si Jésus est venu il y a deux mille ans dans un peuple précis, à un endroit précis, ce n’est pas pour que nous décollions du réel.

Trois étapes dans la pédagogie de Jésus Nous avons découvert trois grandes étapes dans le cheminement des apôtres par rapport au conflit, à la violence et à la non-violence, et donc trois étapes de la pédagogie de Jésus 4. Dans la première étape, Jésus les invite à une prise de conscience par rapport à la violence en eux. Dans 4. Elles sont publiées en trois tomes : Changer notre regard, Traverser nos peurs, Passer de la mort à la vie.

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INTroDUCTIoN

la deuxième, il les accompagne dans la manière de mettre ce nouveau regard en pratique dans la relation avec l’autre. Dans la troisième, il montre comment ouvrir des chemins d’humanité dans un groupe ou une société où la violence fait des dégâts. Nous avons résumé chacune de ces étapes dans le préambule qui suit.

Un évangile court qui facilite une lecture globale Nous avons l’habitude de lire l’Evangile par fragments, ce qui nous fait perdre une partie du sens qui découle de l’enchaînement des récits. Une lecture continue fait apparaître une cohérence globale époustouflante et ouvre clairement un chemin de non-violence qui n’est autre que celui de tout homme en humanité.

Une traduction qui ouvre la traduction de sœur Jeanne d’Arc 5 sert de base au commentaire que nous faisons dans ce livre 6. Nous apprécions l’option de parallélisme avec le texte original grec qui nous fait voir le texte sous un jour nouveau. En bousculant nos habitudes de lecture, il nous invite à un déplacement.

Entrer dans une expérience qui nous donne de vivre plus intensément vous l’aurez compris, notre propos est de faire découvrir ou redécouvrir Jésus non-violent, et la pertinence de ce à quoi il nous invite concrètement aujourd’hui. C’est aussi de vous partager comment l’expérience de Pierre au côté de Jésus non-violent résonne avec notre expérience personnelle. 5. Les Evangiles, Nouvelle traduction par sœur Jeanne d’Arc, o.p., Paris, Desclée de Brouwer, 2011. 6. Quand nous utilisons une autre traduction, nous l’annonçons ou faisons suivre la mention des versets par les initiales BJ pour la Bible de Jérusalem, ToB pour la Traduction œcuménique de la Bible, Bl pour la traduction liturgique (AElF) et BCH pour la traduction de Chouraqui.

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François d’Assise disait : « on ne comprend bien que ce qu’on expérimente soi-même. » C’est ce que nous souhaitons à chacun de vous qui lirez ces pages… qu’elles puissent se relier à votre vécu, votre expérience et devenir vivantes pour vous. Alors vous « verrez que le Fils de l’homme est venant » (Mc 13, 26), même au sein des conflits et de la violence, et vous n’aurez plus peur. vous pourrez à votre tour ouvrir des chemins d’humanité là où cela paraissait impossible ! À cette fin, nous vous suggérons, après chaque chapitre, de prendre le temps de laisser remonter en vous ce qui vous touche, de relire vos expériences personnelles à la lumière du chemin des disciples, de laisser Jésus vous interpeller ou vous réconforter. l’important n’est pas ce que nous disons, mais la traduction simultanée que l’Esprit Saint fera pour chacun de vous. Il a un message personnel à vous délivrer. Si vous ne savez pas comment vous y prendre, nous proposons une piste concrète ci-dessous. d Ce petit signe sera posé comme un rappel en fin de chaque chapitre.

Temps d’intériorité À la fin de ce chapitre, je prends le temps de laisser remonter en moi ce qui me touche particulièrement. Je m’arrête et je demeure là où je trouve un goût intérieur. J’accueille ce qui me dérange comme ce qui me libère. Qu’est-ce que Jésus veut me dire, à moi personnellement ? Je l’écoute me répéter sa parole. Qu’est ce qui jaillit en moi ? Je note là où j’ai : - perçu une plus grande lumière, compréhension des choses… - senti de manière plus forte : paix, joie, découragement, irritation, trouble… - mieux compris quelque chose pour ma vie : sens, invitation, appel… Je me laisse toucher et guider par l’Esprit Saint.

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Préambule

le troisième tome d’une trilogie

Ce livre est le dernier d’une série de trois parcourant l’ensemble de l’évangile selon Marc. Dans les deux premiers livres, Changer notre regard (Mc 1, 1 – 8, 30) et Traverser nos peurs (Mc 8, 31 – 10, 52), nous commentons, verset par verset les deux premières étapes du chemin de nonviolence de Jésus avec ses apôtres.

Première étape (1er livre) : changer notre regard (Mc 1, 1 – 8, 30) Tout commence par l’expérience de communion intime de Jésus avec Dieu son Père : « Tu es mon fils bien-aimé, il m’a plu de te choisir. » Au fur et à mesure des rencontres, il donne à d’autres de l’expérimenter : il montre leur valeur aux exclus ; il interpelle ceux qui se croient en ordre. Il les entraîne tous dans un changement de regard radical sur l’être humain, ami ou ennemi, aimé avec ses ombres et ses lumières. Nous suivons pas à pas la manière progressive et pleine de délicatesse dont Jésus rééduque le regard des apôtres et le nôtre par cercles concentriques. Il commence par les « plus proches », d’abord au gré des rencontres au bord du lac de Tibériade, puis le chemin s’élargit progressivement jusqu’à un niveau national… pour finalement aller vers les « tout autres » : les païens. Ce changement de regard nous donne de découvrir le point de vue de l’autre, d’accéder à sa différence, et aussi la violence qui nous habite. Il nous appelle à accueillir nos limites et notre faiblesse, non plus comme une condamnation ou une fatalité, mais comme une libération et une chance.

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JéSUS NoN-vIolENT - ToME 3

Pour les disciples, cela change tout. Pourtant, ils sont rapidement envahis par l’inquiétude, car tout le monde ne réagit pas comme eux, certains résistent et s’opposent. Cela soulève bien des questions : N’estce pas utopique ? Quelle est la « stratégie » de Jésus ? Comment Dieu s’y prend-il pour changer le monde ? Par ses actes et ses discours, Jésus ramène les disciples à leur responsabilité dans ce processus qui s’étend par contagions successives. Il les invite à oser des gestes concrets et à croire qu’ainsi ils permettent à Dieu d’agir réellement dans leur vie. Jésus prend soin de Pierre et ses amis. Il les invite à s’occuper d’abord et exclusivement de la violence intérieure que les agressions extérieures ne manquent pas de générer en eux. C’est pourquoi quand nous parlons de cette première étape, nous faisons référence à la dimension personnelle du conflit, de la violence et de la non-violence. la guérison de notre regard sur l’être humain y est centrale. Comme les disciples, nos yeux s’ouvrent progressivement pour voir Jésus et les êtres humains comme Dieu les voit. Mais « voir l’homme » c’est aussi sortir de nos rêves d’un paradis où tout le monde serait parfait… à nos yeux. « voir l’homme », c’est entrer dans l’altérité… CHANGER notre REGARD Marc 1,1 à 8,30

AMIS PROCHES

ENNEMIS PAIENS PROPAGATION DU ROYAUME

BONNE-NOUVELLE DE JESUS

Jésus rencontre les rayés

Le MESSIE c'est lui !

Ź PAR CONTAGION SUCCESSIVE

o dans toutes les terres o pas 100% de réussite o dans la lumière & les ténèbres o fécondité malgré petitesse

POUR VOUS QUI SUIS-JE ?

Oser et croire même en mon ennemi ! L'ouverture peut venir de lui !

Le ROYAUME c'est maintenant ! les transparents

Tu es le CHRIST !

OSER ET CROIRE

Ź CO-RESPONSABLE de la mission de Jésus

Seuls obstacles à la puissance de Dieu o Manque de Foi o Peur d'oser

1,1

1,23

3,6

7,1

8,27

8,30

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PréAMBUlE

Deuxième étape (2e livre) : traverser nos peurs (Mc 8, 31 – 10, 52) Dans la première étape, les disciples ont reconnu en Jésus, le Messie et découvert quel type de Messie il est. Dans un deuxième temps, ils découvrent comment il mène à bien sa mission. Tout ce passage est rythmé par les trois annonces de la passion : trois vagues qui peu à peu approfondissent la vision de Jésus sur le royaume de Dieu. Elles commencent juste après la guérison d’un aveugle et se terminent par la guérison d’un autre aveugle comme pour nous rappeler la place centrale du travail sur notre aveuglement. les disciples, comme nous souvent, butent sur l’annonce de la souffrance et de la mort. Du coup, ils ne semblent pas entendre l’annonce de la résurrection, pourtant elle aussi communiquée par trois fois. obnubilés par la souffrance, ils redoutent d’interroger Jésus là-dessus. Dans la première vague, les disciples vivent une semaine de « retraite itinérante » avec Jésus. Elle nous conduit au centre de la problématique : le refus de la souffrance. Elle nous donne la clé : ne pas vouloir assurer, contrôler notre vie, mais accepter le lâcher-prise qui permet d’entrer dans la dynamique de Dieu, vivre dans le réel. Dans la seconde vague, les disciples sont confrontés au retour au village, à l’enracinement social. Elle nous plonge dans la vie quotidienne, là où nous sommes invités à vivre ce changement de regard dans les réalités concrètes. Travail impossible si nous ne nous fions qu’aux apparences extérieures. Il s’agit d’oser faire notre pas concret et croire que nous ne sommes pas seuls. Dans la troisième vague, ils approchent du but, Jérusalem. Elle est comme un dénouement. Confrontés à la dure réalité qui les attend, les apôtres veulent s’assurer qu’ils ne font pas tout cela pour rien. Si ce n’est pas pour ici et maintenant, alors au moins pour après : « dans ton royaume ». Jésus, avec prévenance et fermeté, les ramène au cœur de leurs relations quotidiennes et à l’aujourd’hui de leur décision. Il les laisse libres de continuer ou non avec lui : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? »

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Aussi, quand nous parlons de cette deuxième étape, nous faisons référence à la dimension interpersonnelle du conflit, de la violence et de la nonviolence. Dans ces trois vagues, Jésus est en chemin avec ses disciples. Ils marchent, ils évoluent. Mais le chemin physique lui aussi avance : ils se rapprochent de Jérusalem, lieu où Jésus a tant insisté qu’il allait être persécuté et mis à mort. Il s’adresse à ceux qui ont accepté de le suivre. Il leur donne de voir au-delà de leurs aveuglements, de vivre au-delà de leurs impossibles et de goûter cette présence intime que Jésus appelle Abba ! Ils découvrent une nouvelle stabilité intérieure qui leur ouvre de nouveaux possibles.

TRAVERSER nos PEURS Marc 8,31 à 10,52

L'annonce

2ème annonce de la PASSION du FILS de l'HOMME

Le problème

1ère annonce de la PASSION du FILS de l'HOMME

Refus de la mort, peur de la souffrance Le souffle contaminé

Qui est le plus grand ? Convoitise et pouvoir

3ème annonce de la PASSION du FILS de l'HOMME

Lâcher oui, mais pas pour rien Sécurité et pouvoir

…………………………………………………………… SI QUELQU ' UN VEUT ……………………………………………………………

L'expérience

La clé

… venir à ma suite … LACHER SA VIE >< ASSURER SA VIE o Voir le Royaume de Dieu

… être le premier … DERNIER – SERVITEUR

… être grand … SERVITEUR

o Bouleversement hiérarchies humaines

o Donner sa vie dans le quotidien

Sur la montagne

Retour au village

En route vers Jérusalem

S’ANCRER en DIEU, PÈRE BIEN-AIMANT Rayonner le père

VIVRE la NON-VIOLENCE au QUOTIDIEN De la convoitise à la réciprocité

PASSAGE de la LIBERTÉ Re-devenir le protagoniste de son histoire

Le dénouement

……………………………………………………………… OSER ET CROIRE ……………………………………………………………… Tout est possible pour qui croit !

C'est impossible !

o VIENS EN AIDE À MON PEU DE FOI

o TOUT EST POSSIBLE A DIEU !

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9,30 LA CLÉ

Que veux-tu que je fasse pour toi ? o QUE JE RE-VOIE !

10,32 L’EXPÉRIENCE

10,52 LE DÉNOUEMENT

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PréAMBUlE

Troisième étape (3e livre) : passer de la mort à la vie (Mc 11, 1 – 16, 8) Cette troisième étape dans laquelle nous allons plonger commence par l’entrée dans Jérusalem qui marque un tournant décisif (chap. 1). Jusque-là, d’une certaine manière, Jésus avait évité d’entrer en confrontation directe avec les autorités. les apôtres osent suivre Jésus. Ils pénètrent avec force et tintamarre dans la ville. Pour affronter la violence des hommes, Jésus va se préparer : il observe, prend du recul et décharge sa violence intérieure sur une médiation symbolique. Puis, il ose la confrontation, par la force de la vérité et la noncoopération avec l’injustice : il dénonce ce qui détruit l’homme dans sa relation à lui-même, aux autres et à Dieu. Quand Jésus affronte les structures de violence de la société de son temps, il combat en premier la défiguration de Dieu et de l’Homme. Il met en cause cette part de la « science religieuse » et de ses rites dont le fruit est une insupportable distance entre les hommes et Dieu et, de ce fait, entre les hommes euxmêmes. Il parle peu mais pose des actes prophétiques. Par son attitude résolument non-violente, Jésus dérange… et signe son arrêt de mort. C’est éclairant de relire les actions de Jésus à la lumière des stratégies non-violentes telles que développées au xxe siècle, nous retrouvons les différents moments de l’action directe non-violente où chaque étape et façon de faire a sa raison d’être. les apôtres, témoins de ces affrontements, passent très vite du o.K. au K.-o. on ne les voit plus, ne les entend plus… Ils sont de plus en plus angoissés par la tournure que prennent les événements ! Alors, Jésus va prendre du recul pour prendre soin d’eux (chap. 2). Il les prévient des types de violence qu’ils vont vivre et de ce qui est vraiment dangereux : être égaré en croyant que Dieu est ailleurs. Il leur montre comment les traverser et quel en sera l’aboutissement : ils verront que le fils de l’homme est venant ! Après ce temps privilégié, Jésus va encore vivre trois moments de proximité et de dialogue avec ses disciples : à Béthanie, puis en ville lors du repas pascal, et enfin au mont des oliviers (chap. 3). Il les accom-

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pagne dans ce « passage du mur de l’angoisse ». Ensuite, ils seront séparés de lui. la structure du texte, et des événements qui y sont contés, va mettre en évidence la violence qui tisse sa toile autour de Jésus et, en contraste, lui ouvrant un chemin de non-violence active. Tout est dans ses actes. Son arrestation au jardin des oliviers initie sa Passion (chap. 4). Nous assistons alors à une parodie de procès où le meurtrier est relâché et l’innocent est traité comme un meurtrier et mis à mort. on y verra, d’une part, les différents acteurs qui soutiennent la violence : les « oppresseurs », l’environnement et même les amis, les proches ; d’autre part, les différents types de violence à l’œuvre : contre-violence, fuite, passivité. Jésus ne capitule pas face à la menace et au mensonge : il accepte de prendre la violence de l’autre sur lui pour l’en décharger. Son silence, sa présence, son attitude, son regard agissent comme un révélateur : de ce qu’il y a dans le cœur de l’homme, des mécanismes de la violence et de l’attitude fondamentale de Dieu face à la violence des hommes : l’Amour jusqu’au bout, quel que soit le prix à payer ! la mort de Jésus est tout d’abord perçue par les disciples comme un échec total et comme la victoire de la violence. Pourtant pointent déjà les signes du retournement qui éclatera au matin de Pâques (chap. 5). A travers les femmes, premiers témoins de la résurrection, les disciples vont expérimenter que la vie de Jésus ne s’est pas arrêtée là où ils l’avaient vu mourir. Ils le retrouvent par le dedans… voilà que cette intensité, que lui seul avait réveillée en eux, continue à se vivre et à se transmettre. Expérimentant cette présence de Jésus au cœur de la violence, ils pourront désormais oser la retraverser avec d’autres. Au fur et à mesure que nous avançons dans cet évangile, nous percevons une croissance de la violence, des abîmes extérieurs, et une diminution de l’homme aux prises avec ses abîmes intérieurs. Comme dans un entonnoir, le passage se rétrécit. Plus nous acceptons de traverser nos abîmes en osant rester présents, de descendre là où nous avions peur d’aller, plus nous découvrons une nouvelle voie. Nous devenons capables de vivre dans des environnements violents et d’y être des artisans de paix.

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PréAMBUlE

Cette troisième étape nous montre combien l’action de Jésus et son appel pour chacun de nous ne se confinent pas à un niveau personnel, ni même à un niveau interpersonnel. Jésus est concerné par les structures injustes de nos sociétés et a besoin de nous pour les changer ! C’est une de nos responsabilités ! Mais pas n’importe comment, ni n’importe quand ! Il s’agit de se laisser préparer par lui, guider par lui… Aussi quand nous parlons de cette troisième étape, nous faisons référence à la dimension sociétale ou groupale du conflit, de la violence et de la non-violence.  « L’essentiel de l’action non-violente n’est pas la forme de la lutte, mais la mentalité, l’esprit, l’attitude qui l’inspire. Le moyen d’action est seulement la manifestation visible de la dynamique non-violente » (Jean Goss). 

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Chapitre 1

Agir au sein de la violence (11, 1 – 12, 44)



1a Quand

ils sont proches de Jérusalem, vers Bethphagé et Béthanie, près du mont des Oliviers… (Mc 11, 1a)

Nous sommes sur le point d’entrer dans la ville. Dans la troisième annonce de sa passion, Jésus avait clairement laissé entendre que Jérusalem allait être le théâtre de cet événement : nous y voici. Jésus s’avance avec détermination dans le lieu de la violence, suivi de ses disciples décidés à le suivre malgré la menace. Avec eux, nous allons découvrir Jésus qui affronte cette violence, d’une manière résolument non-violente.

l’action directe non-violente de Jésus C’est avec surprise et émerveillement que nous avons repérer un parallèle entre la façon de faire de Jésus, il y a deux mille ans, et les différents moments de « l’action directe non-violente » tels qu’identifiés et définis au cours du xxe siècle. rappelons que la violence que Jésus combat est la vision d’un dieu lointain, cette distance entre Dieu et l’homme dont découlent toutes les violences entre les hommes. Il n’a eu de cesse de nous faire expérimenter que nous sommes les fils et les filles aimés et choisis de Dieu. Mais nous l’oublions et nous nous comportons comme si nous étions des orphelins menacés par le monde et les autres, n’ayant qu’une seule crainte, que notre droit d’exister nous soit refusé. Alors nous défendons

En lecture partielleâ&#x20AC;Ś

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Annexe 4

Bibliographie Biblique, Spirituel et Psychologique • Philippe Bacq, s.j., et odile ribadeau Dumas, Un goût d’Evangile. Marc, un récit en pastorale, Bruxelles, lumen vitae, 2006. • Marie Balmary, Le Sacrifice interdit, Paris, Grasset, 1986 (le livre de poche, 1997). • lytta Basset, Sainte colère. Jacob, Job, Jésus, Paris, Bayard, 2002. • Paul Beauchamp, s.j., « la violence dans la Bible », Etudes no 3904, avril 1999. • Michel Callewaert, Un amour subversif. Jésus, l’Eglise et la légitime défense, Namur, Fidélité, et Paris, Cerf, 2011. • Etienne Chomé, Tends l’autre joue. Ne rends pas coup pour coup. Mt 5, 38-42 : Non-violence active et Tradition, Bruxelles, lumen vitae, 2007. • —, Le jeu parabolique de Jésus. Une étonnante stratégie non-violente, Bruxelles, lumen vitae, coll. « Connaître la Bible », 2009. • Jean Monbourquette, Apprivoiser son ombre, Paris, Bayard, 2001. • laurien Ntezimana, Libres paroles d’un théologien rwandais. Joyeux propos de bonne puissance, Paris, Karthala, 1998. • Simone Pacot, L’évangélisation des profondeurs, Paris, Cerf, t. 1, 1999, t. 2, 2002, t. 3, 2003. • Jean radermakers, s.j., La Bonne Nouvelle de Jésus selon saint Marc, Bruxelles, Institut d’études théologiques, 1974. • Stan rougier, Montre-moi Ton Visage ! Variations sur les Psaumes, Paris, Desclée de Brouwer, 1995. • Sœur Jeanne d’Arc, o.p., Les Evangiles. Nouvelle traduction, Paris, Desclée de Brouwer, 2011.

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• Benoît & Ariane Thiran-Guibert, Entrer dans l’Evangile pour sortir de la violence, Namur, Fidélité, 2006. • —, Jésus non-violent. Nouvelle lecture de l’évangile de Marc, t. 1 : Changer notre regard, t. 2 : Traverser nos peurs, Namur, Fidélité, 2010 et 2011. • Jean vanier, La source des larmes, les Plans-sur-Bex, Parole et Silence, 2001. • André Wénin, Pas seulement de pain. Violence et alliance dans la Bible, Paris, Cerf, 1998.

Témoignages • Maïti Girtanner, avec la collaboration de Guillaume Tabard, Même les bourreaux ont une âme, Tours, 2006. • Tim Guénard, Plus fort que la haine, Paris, J’ai lu, 1999. • Amadou Hampaté Bâ, Vie et enseignement de Tierno Bokar, Paris, Seuil, coll. « Points », série Sagesses, 1980. • Etty Hillesum, Une vie bouleversée suivi de Lettres de Westerbork, Paris, Seuil, 1995.

Non-violence • Les luttes non-violentes au XXe siècle, Alternatives non-violentes, t. 1 : nos 119-120, été-automne 2001. • Thomas d’Ansembourg, Etre heureux, ce n’est pas nécessairement confortable, Montréal, l’Homme, 2004. • Carlos Bravo Gallardo, s.j., El evangelio de Marcos. Historia de un conflicto, México, Familia Pasionista, 1989. • Etienne Chomé, La méthode Critère pour mieux gérer nos conflits, louvain, Presses universitaires, 2009. • Bruno & Isabelle Eliat-Serck, Oser la relation… exister sans écraser, lyon, Chronique sociale, et Namur, Fidélité, 2006. • rené Girard, Le bouc émissaire, Paris, Grasset, 1982. • Hildegard Goss-Mayr, Oser le combat non-violent aux côtés de Jean Goss, Paris, Cerf, 1998.

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ANNExES

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• — et Jo Hanssens, Jean Goss. Mystique et militant de la non-violence, Namur, Fidélité, 2010. • Martin luther King, Minuit, quelqu’un frappe à ma porte, Paris, Bayard, 2000. • Jean-Marie Muller, Désarmer les dieux. Le christianisme et l’islam, au regard de l’exigence de non-violence, Paris, le relié Poche, 2010. • Pat Patfoort, Se défendre sans attaquer. La puissance de la nonviolence [sic], Mechelen, Baeckens Books, 2004. • Alain richard, Katia Mikhaël, Frédéric-Marie le Méhauté, En Dieu, il n’y a pas de violence. La force qui nous habite, Montrouge, Bayard, 2013. • Marshall rosenberg, La communication non-violente au quotidien, Saint-Julien-en Genevois, Jouvence, 2004. • Jacques Semelin, La non-violence expliquée à mes filles, Paris, Seuil, 2000. • Jean vanier, Recherche la paix, Mesnil-Saint-loup, le livre ouvert, 2003.

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Annexe 5

Présentation de l’association « Sortir de la violence »

l’association « Sortir de la violence » a pour objet de promouvoir la non-violence active comme dynamique positive et profondément humaine pour vivre autrement les situations de violence, que ce soit au sein d’un simple conflit interpersonnel ou d’une situation plus globale de violence. Elle a été créée pour se mettre au service des personnes ou des groupes qui portent en eux le désir d’agir face à la violence et d’être constructeurs de paix, en soi et autour de soi. Sa première spécificité consiste à proposer des moyens concrets pour repérer « où commence la violence » dans les relations humaines en vue de les transformer. Sa deuxième spécificité tient en une approche où Evangile et sciences humaines se complètent pour susciter une dynamique de vie directement applicable au quotidien.

Quatre branches d’activités • Formation Elle a développé plusieurs outils originaux et un tableau de bord de la relation non-violente. Elle a créé différents types de formations (pluralistes, ouvertes à tous), de retraites-formations et de retraites (pour ceux qui sont attachés aux valeurs évangéliques). Elle anime aussi des formations « sur mesure » pour des groupes, associations, institutions et des entreprises.

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• Diffusion Faire connaître la non-violence active, son lien avec nos vies et avec l’Evangile à travers des conférences, des émissions de radio et télévision, des articles, des livres. la collection « Sortir de la violence » compte actuellement sept ouvrages (cf. annexe 7). • Accompagnement En groupe ou individuellement, sous forme d’entraînement, de médiation ou de coaching. • recherche De moyens pédagogiques et de leurs applications ; approfondissement du thème de la violence dans la Bible.

Membres l’association est portée par : - Membres d’honneur : Hildegard Goss-Mayr, Jean radermakers s.j., Jean vanier. - Membres effectifs : Maïté Barrès, Jean Brasseur, Christian Brodkom, Stéphanie Chantraine, valentine d’Ursel, Géry de radiguès, vincent Delcorps, Bruno Eliat, Marie-Christine Fonteniaud-Mathey, Ariane Thiran-Guibert, Jo Hanssens, Sylvain lohest, Danièle Marx-Timmel, Jean-Paul Marx, Thierry Montulé, Agnès Montulélefèvre, Joseph Ntamahungiro, Thomas Peeters, Marie-laure richarme, Etienne rozé, Isabelle Eliat-Serck, Anne Thielen, Marilou Thieren, Benoît Thiran, Pierre Thiran, Hervé van Baren, Françoise van rijckevorsel, Claudine van de Kerchove, Mieke vrints.

réseaux l’association est membre de deux réseaux non-violents internationaux : - Mouvement International de la réconciliation (MIr-IFor), www.ifor.org - Church and Peace, www.church-and-peace.org

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ANNExES

« Sortir de la violence » ASBl 199, boulevard du Souverain 1160 Bruxelles Belgique info@sortirdelaviolence.org www.sortirdelaviolence.org « Sortir de la violence » Association française loi 1901 Siège social 11, rue de la Chaise 75007 Paris France Secrétariat 11, rue des Primevères 67230 Kertzfeld France sdv-france@sortirdelaviolence.org

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Annexe 6

Témoignages de participants à nos retraites-formations voici quelques extraits, vous en trouverez plus sur notre site à la page des témoignages (www.sortirdelaviolence.org).  « Une lecture qui ouvre à une espérance nouvelle et me désintoxique de toutes les images d’un Jésus moralisateur et audessus des contingences apprises dans l’enfance. Il a vécu cette non-violence parmi nous et je ne l’avais pas su ! Marcher à sa suite, c’est vivre cette responsabilité d’artisan de paix » (une responsable de foyer pour personnes avec un handicap mental).  « Les cas historiques de luttes non-violentes m’ont particulièrement touché : de l’injustice et de la violence ont pu émerger la vie, la dignité et le respect ! Ce sont des témoignages actuels et vivants de résurrection. J’ai aimé suivre le Christ dans les situations de violence extrême où Il a su donner du sens ! » (un avocat).  « Cette dernière semaine, je suis partie au pays d’Evangile. Je n’avais pas trop d’attentes, je me disais : on verra ! Et c’est bien de cela qu’il s’est agi ! Rencontrer Jésus, le retrouver et le laisser changer mon regard, sur Lui d’abord, sur ses disciples, sur moi-même et ceux qui m’entourent » (une kinésithérapeute).

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 « Non-violence… aimer ses ennemis, tout au long de l’Evangile, on a analysé le comportement de Jésus au moyen de la roue et… ça roulait. Apprendre à aimer l’ennemi en soi : l’importance de notre propre rayé. Dieu aime les pauvres, là aussi Jésus nous montre son amour pour chacun de nous, avec une telle intensité. Benoît et Ariane ont l’art d’actualiser chaque phrase et de nous la faire vivre pour nous-mêmes » (une grand-mère).  « Ce qui m’est apparu cette semaine, c’est l’humanité de cet homme, son souci de toucher les autres, de se faire proche d’eux, de les rejoindre sur leur route humaine. Ce que j’ignorais jusqu’à ce jour c’est que le chemin de la violence qui crie au travers de notre monde a été traversé par ce Jésus. Il a accepté de se laisser éprouver et a refusé d’ajouter de la violence là où il y en avait déjà assez. Cela l’a conduit à concentrer sur lui une haine terrible, innommable… inhumaine. Car sur cet homme innocent s’est déchaînée la violence. Mais Lui a donné sa vie librement. Son secret, c’est qu’il était habité par un autre qu’il appelait Abba. Cette confiance filiale lui a permis d’oser croire jusqu’au bout à l’amour » (un entrepreneur).  « Labourage et ensemencement de ma terre pour donner du fruit, et quel fruit ! Il fallait que j’embarque contre vents et marées. Appelée je l’étais, sûre que j’avais les forces, je ne l’étais pas. Merci de votre confiance à nous croire capable d’avancer dans ce chemin difficile… travail de gestation… naissance, oui, dans la douleur, oui, mais vous nous avez si bien accompagnés sur ce chemin… j’étais en sécurité » (une formatrice en relations humaines). 

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Annexe 7

Collection « Sortir de la violence » • Oser la relation… Exister sans écraser Bruno & Isabelle Eliat-Serck, lyon, Chronique Sociale, et Namur, Fidélité, 2006 Blanc ou noir. Bon ou méchant. vraiment ? Et si on découvrait une autre dynamique ? En évitant deux obstacles : d’une part, écraser l’autre ; d’autre part, s’écraser soi-même. Ce livre donne des clés et propose un outil très pratique : la roue du changement de regard. Unanimement saluée, elle nous aidera à mieux comprendre et transformer toute relation (personnelle ou sociétale) et à explorer l’enjeu des choix fondamentaux de notre vie.

• Entrer dans l’Evangile pour sortir de la violence Benoît & Ariane Thiran-Guibert, Préface de Jean vanier, Namur, Fidélité, 2006 Face aux conflits et à la violence, Jésus nous invite à tendre l’autre joue, à aimer nos ennemis… Scandaleux ? Impossible ? Un constat clair tout de même : Jésus pose un regard neuf sur la violence et nous enseigne à défendre la

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vie. Grâce à la roue du changement de regard, nous découvrons comment il nous invite à transformer nos relations. Ce livre concret et interpellant est là pour inspirer nos quotidiens et renouveler en profondeur nos conceptions de la non-violence.

• Tends l’autre joue. Ne rends pas coup pour coup. Mt 5, 38-42 : Non-violence active et Tradition Etienne Chomé, Bruxelles, lumen vitae, 2007 Tendre l’autre joue : la formule est archiconnue. Mais comment la comprendre aujourd’hui ? Et comment vivre cette parole d’Evangile ? Etienne Chomé propose ici une interprétation d’une grande richesse. Etudiant le passage à l’aide d’une solide exégèse, l’éclairant de ses connaissances en sciences humaines, il pose sur ce texte les lunettes de la non-violence active. Histoire d’abandonner une vision trop passive du récit. Mais également d’inviter l’Eglise à poser un regard neuf sur cette fameuse « autre joue ».

• Jean Goss. Mystique et militant de la non-violence Hildegard Goss-Mayr et Jo Hanssens, Namur, Fidélité, 2010 Jean Goss est un apôtre de la non-violence. Près de vingt ans après sa mort, les auteurs nous proposent de découvrir ou redécouvrir l’homme, sur base de nombreux éléments méconnus. Sa jeunesse, sa vocation. Mais aussi l’expérience mystique qu’il a faite durant la deuxième guerre mondiale. vient ensuite son inlassable mission, sur tous les continents, au service de la paix. Pour la première fois, un

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ouvrage nous permet de véritablement saisir l’intuition profonde qui a guidé Jean Goss tout au long de sa vie.

• Un amour subversif. Jésus, l’Eglise et la légitime défense Michel Callewaert, Namur, Fidélité, et Paris, Cerf, 2012 légitimer la violence. Même l’Eglise est passée par là. Au lieu de répondre à l’appel de Jésus, elle a peur et privilégie ses intérêts. Michel Callewaert interpelle cette Eglise et l’invite à se réapproprier l’impératif de l’Evangile dans toute sa radicalité. Et dans le concret de ses actes. Plus largement, tout un chacun se sentira bousculé par la puissance évangélique. la force d’un amour qui dérange.

• Jésus non-violent. Nouvelle lecture de l’évangile de Marc Tome 1 : Changer notre regard Benoît & Ariane Thiran-Guibert, Namur, Fidélité, 2010 les auteurs se lancent à la suite de Jésus non-violent et de ses disciples. Sans cesse, Jésus appelle à ouvrir la relation. Il aide les hommes à se redresser, à retrouver leur dignité. Il nous invite aussi à changer notre regard en profondeur. la violence qui nous habite prend alors un autre sens : elle n’est plus objet de condamnation, mais devient voie de libération.

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Jésus non-violent. Nouvelle lecture de l’évangile de Marc Tome 2 : Traverser nos peurs Benoît & Ariane Thiran-Guibert, Namur, Fidélité, 2011 Face à l’annonce de la Passion, les disciples de Jésus — tout comme nous — sont confrontés à leurs peurs et leurs doutes. C’est là que se dévoile le sens profond de la mission de Jésus qui nous guide vers une véritable solidité intérieure. Des perspectives inouïes pour l’homme d’aujourd’hui… 

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Table des matières évangélique (11, 1 – 16, 8)

l’entrée dans Jérusalem (11, 1 – 12, 44). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’entrée triomphale dans Jérusalem (11, 1-11) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le figuier stérile (11, 12-14) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La colère de Jésus au Temple (11, 15-19) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le figuier desséché (11, 20-26) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Question sur l’autorité de Jésus (11, 27-33) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Parabole des vignerons homicides (12, 1-12) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’impôt dû à César (12, 13-17). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La résurrection des morts (12, 18-27) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Un scribe s’approche de Jésus (12, 28-34) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Gardez-vous des apparences (12, 35-40) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’obole de la veuve (12, 41-44) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

31 31 35 41 47 56 59 63 68 71 75 78

les douleurs de l’enfantement (13, 1-37) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

83 Les signes de la fin (13, 1-4). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83 Le commencement des douleurs (13, 5-13) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88 La grande détresse (13, 14-23) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92 La venue du fils de l’homme (13, 24-27) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95 La leçon du figuier (13, 28-32) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100 Exhortation à la vigilance (13, 33-37). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101

Préparation avec les disciples (14, 1-52) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111 Le complot des grands prêtres (14, 1-2). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’onction à Béthanie (14, 3-9). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La trahison de Judas (14, 10-11) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Préparatifs du repas pascal (14, 12-16) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Annonce de la trahison d’un des disciples (14, 17-21) . . . . . . . . . . . . . . . .

111 112 116 119 123

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Institution de l’Eucharistie (14, 22-25) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prédiction du reniement de Pierre (14, 26-31) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A Gethsémani (14, 32-42). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’arrestation de Jésus (14, 43-52) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

129 136 141 151

la passion (14, 53-15, 47). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163 Jésus devant le Sanhédrin (14, 53-65). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Reniements de Pierre (14, 66-72) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Jésus devant Pilate (15, 1-15). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le couronnement d’épines (15, 16-20a) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le chemin de croix (15, 20b-22) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le crucifiement (15, 23-27) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Jésus en croix raillé et outragé (15, 29-32) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La mort de Jésus (15, 33-37) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le voile du sanctuaire (15, 38) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le centurion romain voit (15, 39) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Des femmes sont là (15, 40-41). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’ensevelissement (15, 42-47) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

164 171 173 179 180 183 184 186 195 195 197 198

la résurrection (16, 1-8) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207 

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Table des matières

Préface de Hildegard Goss-Mayr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Introduction. Pourquoi lire l’Evangile aujourd’hui ? . . . . . . . . . .

13 13 14 14 15 17

Un récit d’une actualité bouleversante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Une lecture nouvelle, centrée sur la violence et la non-violence. . . . . . . . . Une vision particulière de la violence et de la non-violence . . . . . . . . . . . . Quel est le point de vue de Marc ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Entrer dans une expérience qui nous donne de vivre plus intensément. . .

Préambule. le troisième tome d’une trilogie . . . . . . . . . . . . . . . . . Première étape (1er livre) : Changer notre regard (Mc 1, 1 – 8, 30) . . . . . . . Deuxième étape (2e livre) : Traverser nos peurs (Mc 8, 31 – 10, 52). . . . . . Troisième étape (3e livre) : Passer de la mort à la vie (Mc 11, 1 – 16, 8) . . .

Chapitre 1. Agir au sein de la violence (11, 1 – 12, 44). . . . . . . . . . . L’action directe non-violente de Jésus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Préparation de l’action (11, 1-14) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . oser entrer dans le lieu de la violence (11, 1-11) . . . . . . . . . . . . . . . Jésus est calme et déterminé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les disciples se donnent du courage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Jésus au Temple observe… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Temps de recul : rappel de la conscience (11, 11b) . . . . . . . . . . . . . Colère face à ce qui divise l’homme et Dieu (11, 12-14) . . . . . . . . La faim de Jésus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Où est la fécondité attendue ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Décharger sa colère sur une médiation symbolique . . . . . . . . . . . . . . . Les disciples passent du O.K. au K.-O. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Action directe de non-violence active (11, 15-19) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Jésus a-t-il été violent ? (11, 15-18). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

19 19 21 23 27 27 31 31 32 33 34 35 35 36 37 38 41 41 42

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Attention aux préjugés… à ce qu’on croit savoir !. . . . . . . . . . . . . . . . . Jésus dénonce l’hypocrisie et l’aveuglement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

43 43 45 46 46 47 47 49 52 56 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 67 68 69 70 71 71 73 75 75 76 77

Jésus prend soin de ses disciples qui sont en train de tout donner (12, 41-44) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Nous voilà à un tournant… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Schéma I — Agir au sein de la violence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

78 79 81

Actes symboliques qui dénoncent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Non-coopération avec l’injustice. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Force de la vérité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La non-violence révèle ce qui habite le cœur de chacun . . . . . . . . . . . .

Après l’action, nouveau temps de recul (11, 19) . . . . . . . . . . . . . . . L’alternative à la violence (11, 20-26) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Un changement radical (11, 20-21) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Premier pilier : la relation à Dieu (11, 22-24). . . . . . . . . . . . . . . . . . Deuxième pilier : la relation aux autres (11, 25-26) . . . . . . . . . . . . Confrontations avec les pouvoirs : le refus du bras de fer (11, 27 – 12, 34) la vérité fait autorité (11, 27-33) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Jésus ne se laisse pas enfermer : il marche librement . . . . . . . . . . . . . . Il interpelle leur conscience enfermée dans ses calculs. . . . . . . . . . . . .

les puissants sont aveuglés par leur pouvoir (12, 1-12). . . . . . . . . La parabole comme stratégie non-violente de dialogue . . . . . . . . . . . . Le désir de contrôle pousse à éliminer ceux qui dérangent. . . . . . . . . . La fermeté permanente de Jésus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

« Manipulation et façade » contre « liberté et vérité » (12, 13-17) Flatterie manipulatrice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le regard intérieur est non-violent ou ne l’est pas . . . . . . . . . . . . . . . . Jésus nomme et fait apparaître ce qui est caché . . . . . . . . . . . . . . . . . .

les puissants raisonnent, discutaillent et objectent (12, 18-27) . L’intelligence qui enferme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Face aux conflits de pouvoir, recadrer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

résonner au lieu de raisonner (12, 28-34) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Dialogue en vérité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Jésus bénit un scribe… sortie de la diabolisation . . . . . . . . . . . . . . . . .

Conscientisation des autres acteurs (12, 35-44). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Interpeller sur l’esprit de la non-violence active (12, 35-40) . . . .

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Chapitre 2. les douleurs de l’enfantement (13, 1-37) . . . . . . . . . . .

83 83 Impossible à changer ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83 Discerner le sens des événements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86 Traverser les différents types de violences (13, 5-23) . . . . . . . . . . . . . . . . . 88 le vrai danger : être égaré en croyant que Dieu est ailleurs (13, 5-6) 88 Face aux violences qui nous dépassent et détruisent à grande échelle (13, 7-8) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89 Ne vous alarmez pas ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89 Un passage, une contraction d’accouchement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90 Face aux violences qui nous touchent personnellement (13, 9-13) 90 Soyez présent à votre être profond . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91 C’est le temps du témoignage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91 Vous serez libérés et sauvés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91 Face aux violences qui détruisent le divin en nous (13, 14-20) . . 92 Le temps du rappel, du tête-à-tête avec Dieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93 rappel du vrai danger : être séparé de Dieu (13, 21-23) . . . . . . . . . 93 De l’importance de notre regard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94 La fin du monde : un accouchement… (13, 24-27) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95 Devenir des « voyants Dieu sans cesse venant » . . . . . . . . . . . . . . . . . 96 La violence, lieu de libération ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97 Une élection qui rassemble . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99 Une promesse de vie féconde (13, 28-31). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100 Devenir des veilleurs (13, 32-37) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101 Accueillir ce qui vient et lâcher ce qui s’en va ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102 Vigilant quand tout va bien…. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102 Eveillé dans la nuit de la violence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103 Un message pour tous . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104

Regard obnubilé par la violence (13, 1-5) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Croissance de diminution… un chemin qui nous donne de vivre toujours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104

Avant d’entrer dans le combat final… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105 Schéma II — Les douleurs de l’enfantement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108

Chapitre 3. l’alliance dans les abîmes (14, 1-52) . . . . . . . . . . . . . . . 109 La violence tisse sa toile, Jésus ouvre un chemin de non-violence. . . . 109 La violence : éliminer celui qui nous dérange (14, 1-2) . . . . . . . . . . . . . . . 111 La non-violence : une présence à la souffrance (14, 3-9) . . . . . . . . . . . . . . 112

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Recherche de solution qui aveugle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Qualité de présence à l’autre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le pauvre le plus proche est celui qui souffre près de nous . . . . . . . . . . Notre relation à la puissance et à l’impuissance . . . . . . . . . . . . . . . . .

La violence : imposer sa solution ! (14, 10-11) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Un messianisme efficace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . « Dieu ne peut pas perdre ! » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

La non-violence : faire mémoire de notre libération (14, 12-16) . . . . . . . . Face à notre peur, faire mémoire… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Une libération contre toute attente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Savons-nous voir Dieu agissant dans nos vies ?. . . . . . . . . . . . . . . . . .

La violence : tous capables de trahir (14, 17-21). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Serait-ce moi ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le seul rempart à la violence : le respect absolu de l’être humain . . . . La violence étend son emprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

La non-violence : l’alliance dans les abîmes (14, 22-25). . . . . . . . . . . . . . Alors que nous sommes prêts à le livrer, il se livre à nous . . . . . . . . . . Rester allié dans les abîmes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Seule la victime peut payer pour le coupable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

La violence : ne pas voir notre violence, c’est lui donner les commandes (14, 26-31) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La non-violence : traverser l’angoisse et l’impuissance (14, 32-42) . . . . . la violence paraît trop forte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Envie de mourir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fuite dans la torpeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Accueillir ses sentiments, ses besoins et son rayé . . . . . . . . . . . . . Les exprimer à Celui qui nous soutient par le dedans… . . . . . . . . . . . Autant de fois que nécessaire à la communion…. . . . . . . . . . . . . . . . . Jusqu’à retrouver la sécurité intérieure et l’élan . . . . . . . . . . . . . . . . . .

La violence préméditée passe à l’acte (14, 43-47) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Elle se retourne contre celui qui l’a déclenchée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Elle provoque une riposte violente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

113 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 126 127 129 130 131 133 136 141 141 143 143 144 145 147 149 151 152 153

La non-violence : se livrer et dire la vérité stoppe net la spirale de la violence (14, 48-49). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 La violence : abandon et fuite (14, 50-52) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 Perdre nos protections, être confronté à notre impuissance… . . . . . . . 157 Comment traverser nos abîmes… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158

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Schéma III — L’alliance dans les abîmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159

Chapitre 4. l’amour jusqu’au bout (14, 53 – 15, 47) . . . . . . . . . . . . 163 Parodie de procès (14, 53 – 15, 20a) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164 la violence a déjà jugé d’avance (« pré-jugé ») (14, 53-65) . . . . . . 164 Oser demeurer dans les ténèbres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165 La violence manipule et s’autojustifie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165 La non-violence agit comme révélateur de ce qui habite le cœur de l’homme 168 La violence a besoin de dépersonnaliser l’ennemi . . . . . . . . . . . . . . . . 169 La violence est contagieuse… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170 la peur met à nu et pousse à la violence (14, 66-72) . . . . . . . . . . . 171 La violence d’un regard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171 La violence du reniement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172 la violence affiche sa force et se cherche des alliés (15, 1-15) . . . 173 La non-violence, un autre type de défense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 174 Une stratégie qui veut stopper la violence mais en fait le jeu . . . . . . . . 174 De « tout transparent » à « tout rayé » : un fonctionnement épuisant et destructeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177 Nous croyons plus à la violence qu’à la non-violence . . . . . . . . . . . . . 178

la violence : à chacun sa petite victoire, plus aucune règle ne compte (15, 16-20a) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179 Mise à mort du non-violent qui dérange (15, 20b-37) . . . . . . . . . . . . . . . . 180 Nous passons à côté de la violence sans nous en rendre compte (15, 20b-22) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180 La non-violence : une présence à celui qui est broyé par la violence . . 181 la violence morcelle la tâche et déresponsabilise ses acteurs (15, 23-27) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183 la violence achève sa proie et déguste sa victoire (15, 29-32) . . . 184 Le passage des ténèbres (15, 33-37) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186 oser le cri de l’humanité au cœur de la violence ! (15, 33-34) . . . 187 Oser « le pas sans assurance ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 188 Dieu n’est pas là où nous l’attendons… (15, 35-36) . . . . . . . . . . . . 192 Savoir expirer… lâcher en confiance (15, 37) . . . . . . . . . . . . . . . . . 192 Le début d’un retournement ? (15, 38-47) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 194 Déchirement dans notre vision de Dieu… (15, 38) . . . . . . . . . . . . 195 Mourir en fils de Dieu (15, 39) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195 Présence et regard jusqu’au bout (15, 40-41) . . . . . . . . . . . . . . . . . 197

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JéSUS NoN-vIolENT - ToME 3

Chacun ose enfin exister (15, 42-47) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198 La peur a perdu son emprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198 Même le pouvoir reprend sa place . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199 L’innocent enfin honoré. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200 Silence de Dieu… liberté de l’homme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201 La non-relation : enfer de l’homme et de Dieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201 Liberté de l’homme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202 La traversée de la violence… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202 Schéma Iv — L’Amour jusqu’au bout . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203

Chapitre 5. la violence n’a pas le pouvoir d’arrêter la vie ! (16, 1-8) 207 Expérimenter la vie qui ne s’arrête jamais (16, 1-8). . . . . . . . . . . . . . . . . . « Mères de la vie jusqu’au bout » (16, 1-2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . rouler la pierre qui sépare en nous la vie et la mort (16, 3-4) . . . oser entrer dans le lieu de la mort… et découvrir qu’il est plein de vie (16, 5) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . libéré de la peur de la violence et de la mort (16, 6-7) . . . . . . . . . Si fort au-dedans… et perçu si faible par le monde (16, 8) . . . . . . Un processus stoppé par la violence… à poursuivre (16, 9-20) . . . . . . . . . La résurrection, un « passage par le dedans »… aujourd’hui, pour chacun. A bientôt dans votre Galilée ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Schéma v — La violence n’a pas le pouvoir d’arrêter la Vie ! . . . . . . . . . Schéma résumé — Passer de la mort à la vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

207 208 209 210 210 213 214 215 216 217 218

En conclusion. Contemplons le chemin parcouru…. . . . . . . . . . . 219 Quelles sont les balises sur ce chemin ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221

Annexes Annexe 1. revisitons la Passion…. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 227 Annexe 2. Pour transmuter le malheur en force de vivre Par Laurien Ntezimana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 235 Annexe 3. Nos sources… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 237 Annexe 4. Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 239

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TABlE DES MATIÈrES

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Annexe 5. Présentation de l’association « Sortir de la violence » 243 Annexe 6. Témoignages de participants à nos retraites formations. 247 Annexe 7. Collection « Sortir de la violence » . . . . . . . . . . . . . . . . . 249 Table des matières évangélique (11, 1 – 16, 8) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 253 

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Achevé d’imprimer le 15 octobre 2014 sur les presses de l’imprimerie Bietlot, à 6060 Gilly (Belgique)

Tome 3 Passer de la mort a‘ la vie

Jésus non-violent

Avec Jésus, apprendre a‘ transformer la violence en amour

Benoît & Ariane Thiran-Guibert

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Benoît & Ariane Thiran-Guibert

Jésus non-violent Nouvelle lecture de l'évangile de Marc

Tome 3

Passer de la mort a‘ la vie Préface de Hildegard Goss-Mayr

ISBN 978-2-87356-640-1 Prix TTC : 19,95 €

Une production Sortir de la Violence ASBL

9 782873 566401