Notre civilisation occidentale, incontestablement prestigieuse, rencontre, depuis quelques décennies, des attitudes de scepticisme, de condescendance, voire d’hostilité vis-à-vis de toute manifestation religieuse. Se réclamer de la religion chrétienne devient désuet, voire déplaisant. Pourtant, l’Occident est pétri, dans toutes ses valeurs humaines, du message de Jésus de Nazareth, « Fils de Dieu », mais aussi « Fils de l’Homme ». Il s’est en effet soucié tout autant du bien-être corporel et la dignité de la personne que de l’épanouissement spirituel. Au moins six directives ou attitudes vraiment révolutionnaires peuvent être repérées dans son message : l’amour de Dieu, non plus seulement pour sa seule nation, mais pour tous les hommes, quelle que soit leur race ; le respect de la femme ; le respect de l’enfant ; la suppression des sacrifices sanglants ; l’aide à apporter aux pauvres et malheureux ; la condamnation de tous les intégrismes, formalismes et ritualismes. Ces révolutions ont changé le monde. Elles doivent être prolongées, avec l’aide du Maître. L’auteur termine par une longue réflexion sur la vie éternelle, fréquemment évoquée et confirmée par Jésus de Nazareth.
Robert De Coster Robert De Coster, jésuite, docteur en philologie classique, a voué une vie entière à l’éducation, en Belgique. Après dix-huit ans de professorat en classe terminale, au collège Saint-Paul de Godinne, il a dirigé le collège Saint-Michel, à Bruxelles, puis le collège Saint-Stanislas, à Mons. Il a jugé utile, en plusieurs points de son étude, de se référer au texte grec du Nouveau Testament.
ISBN 978-2-87356-659-3 Prix TTC : 11,50 €
9 782873 566593
Robert De Coster
Préface de Jean Delumeau, historien, académicien, professeur honoraire au Collège de France, auteur d’ouvrages traduits dans le monde entier, tels La peur en Occident et Ce que je crois.
La Parole qui a changé le monde
La Parole qui a changé le monde
En couverture : Le pardon à la femme adultère, Marko Yvan Rupnik, s.j., crypte de l’église inférieure de San Pio da Pietrelcina, San Giovanni Rotondo (FG, Italie) | juin 2009, Centro Aletti
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Robert De Coster
La Parole qui a changé le monde
Six révolutions de Jésus de Nazareth
Préface de Jean Delumeau
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Robert De Coster
La Parole qui a changé le monde Six révolutions de Jésus de Nazareth
Préface de Jean Delumeau
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Les traductions et références bibliques ont été reprises dans la Traduction officielle liturgique (Mame, 2013) ou dans la Bible de Jérusalem (Cerf, 1973).
© 2015, Éditions jésuites Belgique : 7, rue Blondeau, 5000 Namur France : 14, rue d’Assas, 75006 Paris www.editionsjesuites.com Dépôt légal : D.2015, 4323.17 ISBN : 978-2-87356-659-3 Maquette et mise en page : Jean-Marie Schwartz En couverture : Le pardon à la femme adultère, Marko Ivan Rupnik, s.j., mosaïque, crypte de l’église inférieure de San Pio da Pietrelcina, San Giovanni Rotondo (FG, Italie) ; juin 2009, Centro Aletti Imprimé en Belgique
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Préface
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gé de plus de 90 ans, un jésuite alerte adresse à un public de non-spécialistes une méditation à la fois personnelle et très largement historique sur la pertinence du message chrétien en notre époque bouleversée par le rythme incessant des découvertes scientifiques et des nouveautés techniques. Son propos se veut sobre et clair. Il ne s’agit pas d’une addition de sermons, mais de causeries amicales au coin du feu sur des sujets qui font problèmes pour nos contemporains. La question centrale qui s’y trouve posée est celle-ci : au milieu de bouleversements tels que l’humanité n’en avait jamais connus de tels auparavant, le christianisme garde-t-il encore sa pertinence ? Assurément le lecteur ne trouvera pas dans ce bref essai toutes les réponses aux questions qu’il peut se poser sur le christianisme et son histoire. Il pourra estimer que l’auteur passe
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trop vite sur la pertinence aujourd’hui d’un raccourci d’État pontifical, sur l’énorme péché qu’a constitué la traite des Noirs entre les XVI e et XIX e siècles, sur le désastreux procès de Galilée, sur l’évidence de l’évolution, etc. Nos contemporains s’étonnent, en outre, de plus en plus devant le rôle mineur que le catholicisme continue à accorder à la femme. En revanche, aujourd’hui comme hier, il y a toujours lieu de réfléchir avec profit sur l’originalité radicale et permanente du christianisme et sur l’horizon que cette religion lui ouvre sur le destin de l’homme après la mort. Ce constat est une clé pour comprendre la richesse et la pertinence de l’essai du père Robert De Coster. Un constat s’impose d’abord : dans le passé et dans le présent, aucune religion n’a laissé autant de réalisations artistiques et intellectuelles que le christianisme. Il a créé et constitué en ce domaine un trésor inépuisable, toujours ouvert à de nouvelles réalisations. Mais, il a, en outre, inventé les cultes non sanglants, le sang de Jésus ayant été versé une fois pour toutes et pour tous. S’agissant du statut de la femme, l’apport du christianisme a été historiquement énorme : ce que l’actualité confirme quotidiennement. Car, même s’il n’est pas toujours satisfaisant, le statut de la femme est aujourd’hui plus enviable dans les pays christianisés que partout ailleurs sur la planète. Et aucune autre religion n’a élevé la femme à un niveau de vénération comparable à celui que le christianisme accorde à la « Mère de Dieu ». Les quatre évangiles concordent totalement dans le respect qu’ils accordent à la femme, ouvrant ainsi l’avenir à sa libération progressive au cours de l’histoire. Ce sont aussi des pays de traditions chrétiennes qui ont les premiers, et malgré des tâtonnements, accordé le droit de vote aux femmes. Une
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Préface
remarque comparable vaut pour le statut de l’enfant dans la société. Car c’est pareillement le christianisme, certes avec des tâtonnements, qui a inventé les écoles et les universités. Dans la vie quotidienne, nous oublions souvent ce que notre civilisation actuelle doit au christianisme. Une même remarque vaut pour les services hospitaliers, qui furent inventés en terre chrétienne. On objectera aux remarques précédentes les rigidités liturgiques, les condamnations hâtives, l’inflation des prescriptions tatillonnes qui ont alourdi l’histoire chrétienne ; mais notre temps assiste, heureusement, à leur graduel dépérissement. Reste alors l’essentiel auquel le père Robert De Coster accorde la dernière partie de son livre, consacrée à la vie éternelle. L’affirmation de Paul (1 Co 15) : « S’il n’y a pas de vie éternelle, vide est notre foi » est pour le chrétien une boussole. L’hypermatérialisation de notre existence terrestre ne doit pas nous cacher la nécessaire croyance en une vie éternelle, hors du temps et de l’espace. Il nous est impossible de l’imaginer. Mais une chose est certaine : nous ne passerons pas l’éternité assis dans un fauteuil à regarder la télévision. L’amour de Dieu et des autres nous occupera entièrement. Jean Delumeau
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Introduction
La révolution apportée par la philosophie du Christ a créé une véritable onde de choc dans l’histoire humaine. Elle reste cependant sans doute encore largement à venir, tant les grands principes éthiques de dignité, d’égalité et d’humanité demeurent souvent de vains mots. Comme le faisait remarquer Victor Hugo, avec ses mots de croyant du xixe siècle, « la sainte loi de Jésus Christ gouverne notre civilisation, mais elle ne la pénètre pas encore 1 ».
L
e souci de l’humain et du terrestre a été tout aussi pré sent à Jésus de Nazareth que celui de la prière et de la
1.
Frédéric Lenoir, Le Christ philosophe, Plon, 2007, p. 299.
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introduction
vie éternelle. Le Notre Père, la prière que lui-même nous a apprise, nous fait d’abord demander le Règne de Dieu, mais aussi notre pain de chaque jour… Les récits évangéliques nous montrent abondamment son souci des malades. Si Jésus n’était pas venu, si les Églises chrétiennes ne s’étaient pas imposé la tâche de mettre en œuvre sa doctrine et de suivre ses exemples, - Dieu serait encore conçu comme un maître local, redoutable et vengeur, tel que nous le trouvons dans toutes les civilisations anciennes et parfois jusque dans l’Ancien Testament ; - nos épouses et nos sœurs seraient toujours des esclaves, comme dans d’autres civilisations ; - les enfants seraient toujours exploités comme une main d’œuvre facile et n’auraient pas ces écoles qui ont manqué aux autres civilisations jusqu’à l’arrivée des enseignants chrétiens ; - nous continuerions sans doute à offrir des animaux en holocauste ; - nous n’aurions pas connu les hôpitaux, les CPAS, les ONG, ni la sécurité sociale. Mais il reste à renoncer à l’intégrisme et à l’intolérance ! « [Le christianisme représente] la plus grande révolution que l’humanité ait jamais accomplie : si grande, si complète et si profonde, si féconde de conséquences, si inattendue et si irrésistible dans sa réalisation, que l’on ne s’étonne pas qu’elle ait paru ou qu’elle puisse encore apparaître comme un miracle, une révélation
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introduction
de haut niveau, une intervention directe de Dieu dans les choses humaines qui ont reçu de lui une loi et une orientation complètement nouvelles 2. »
2. Benedetto Croce, philosophe italien (1866–1952), « Pourquoi nous ne pouvons pas ne pas nous dire chrétiens », Commentaire, 2003/1 (no 101).
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Première révolution
Un seul Dieu pour tous les hommes
L
a sollicitude de Yahvé pour le seul peuple élu devient l’amour d’un Père pour l’humanité entière. Et l’invitation à respecter le seul concitoyen est transformée en amour de tout homme.
Aux origines de l’humanité On sait que, dans les brumes préhistoriques de l’« humanisation » naissante, « la religiosité a été un phénomène universel, où l’on retrouve les premières expressions intellectuelles de l’espèce humaine 3 ». Technique (feu, instruments), religion et art sont nés en même temps. 3. Emmanuel Anati, « Les religions préhistoriques », dans Frédéric Lenoir et Ysé Tardan-Masquelier (dir.), Encyclopédie des religions, t. I, Bayard, Paris, 1997, p. 3.
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Cette religiosité se manifestait d’une double manière. Tout d’abord par le culte des morts : dès les origines, l’homme a toujours pressenti une survie, très peu précise. Ensuite, par le besoin de se rendre favorables les forces mystérieuses dont il croyait sentir la présence et d’obtenir ce qu’à Rome on appelait pax deorum, la paix faite avec les dieux. En même temps, l’art est né de cette religiosité : les peintures rupestres sont les premières tentatives d’extérioriser un sentiment religieux, une ébauche de « liturgie ». Saints, ciel, enfer sont d’ailleurs restés des sujets favoris de la peinture, sculpture, architecture, jusqu’à la fin du romantisme, comme en témoignent les cathédrales, les Rubens, Rembrandt ou MichelAnge. Le besoin de rendre bienveillantes les forces supérieures, se retrouve dans toutes les religions et demeure encore aujourd’hui. La dévote, mettant un cierge devant sainte Rita pour obtenir une grâce, et le sportif, initiant son parcours par un signe de croix, perpétuent cette croyance. L’étymologie du mot religion (religare, relier) explique bien cet aspect de contrat de l’acte rituel où on se lie, mais on lie aussi la divinité. « Je te donne et tu me donnes. » Car il fallait offrir un don à la divinité, lui sacrifier une valeur. Le croyant cherchait avant tout à recevoir ou à se protéger. C’était du troc ! Si des rites anciens prônent souvent le respect d’autrui, avec des lois qui rejoignent notre décalogue : ne pas voler, ne pas tuer etc., c’était essentiellement le respect d’un code impératif, avec peu d’appel à la conscience. Il n’est pas fait mention d’amour, ni pour la divinité ni de la divinité. Que de dieux guerriers et vindicatifs ! Ce fut ainsi pendant des siècles, pendant des millénaires.
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Un seul Dieu pour tous les hommes
L’antiquité grecque et romaine Nous ne nous attarderons guère à la religion grecque, avec ses dieux et déesses aux mœurs quelquefois douteuses, jaloux entre eux et jaloux des hommes. Ni au panthéon romain, avec sa multitude de divinités, souvent copies de la religion grecque, mais si utilitaristes, avec un dieu pour chaque étape de la vie ou de la journée : après la naissance, cunina pour la protection du berceau, rumina pour apprendre au bébé à téter, statulinus pour l’aider à se tenir debout, etc. Il n’y a pas de contact personnel avec la divinité. Dans la littérature, les dieux n’apparaissent guère que comme des images poétiques. Si les Odes d’Horace chantent volontiers Apollon, le dieu de la beauté et de la lumière, elles accolent son nom à celui de l’empereur Auguste, simplement pour faire valoir celui-ci. En morale, la miséricorde n’était guère appréciée. Platon n’y voit qu’une faiblesse (Lois, XI, 936). Pour Aristote, il s’agit d’une déficience propre aux enfants et aux vieillards (Éthique à Nicomaque, 2, 4). Dans l’œuvre de Sénèque, c’est un sentiment qu’il faut dominer (De Clementia, 2, 3-4).
La préparation juive Avec la religion juive, les rapports s’humanisent. C’est un pas de géant dans la relation homme-Dieu. Yahvé est unique et devient bon, malgré sa sévérité. Il aime son peuple, lui pardonne souvent. Il prône la miséricorde. L’homme s’éprend
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de son Dieu, se réfugie en lui. Yahvé a un faible pour le pauvre et le malheureux. Il y a quelque chose d’émouvant à lire dans les psaumes (dès les xe et xie siècles av. J.-C.), ces nombreux appels : Mon âme a soif de toi, mon Dieu Ton amour vaut mieux que la vie (Ps 62). Comme un cerf altéré cherche l’eau vive Mon âme te cherche, toi, Mon Dieu (Ps 41). Je t’aime, Seigneur, ma force (Ps 17). Rendez grâce au Seigneur, Il est bon Éternel est son amour (Ps 117).
Dans une centaine de psaumes, l’homme s’adresse ainsi familièrement à son Dieu, tout en respectant sa toute-puissance. Cette bénignité de Yahvé, teintée d’humour et jointe à son autorité, prend un aspect touchant, dans l’épisode de la mauvaise humeur de Jonas. Jonas avait été chargé par le Seigneur de menacer Ninive, adonnée aux vices. Il s’était d’abord récusé et il avait fallu qu’il passe trois jours « dans le ventre de la baleine » pour qu’il se résolve à remplir sa mission. Ninive se repentit et Dieu voulut pardonner. Cette miséricorde déplut à Jonas. Il dit à son Seigneur : « Je savais que tu es un Dieu de tendresse et de pitié, lent à la colère, riche en grâce… C’est pourquoi je m’étais d’abord enfui. […] Maintenant prends ma vie, car mieux
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Table des matières
Préface ..........................................................................................
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Introduction ................................................................................
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Première révolution. Un seul Dieu pour tous les hommes ...... 11 Aux origines de l’humanité .......................................................... 11 L’antiquité grecque et romaine .................................................... 13 La préparation juive .................................................................... 13 C’est alors que vient Jésus de Nazareth.......................................... 19 Ce surprenant jugement dernier.................................................... 20 Le pardon individuel .................................................................. 21 L’étonnant Samaritain ................................................................ 22 L’immigré reconnaissant .............................................................. 23 L’humilité de l’étrangère .............................................................. 24 Deuxième révolution. Le respect de la femme ...................... 31 C’est alors que vient Jésus de Nazareth.......................................... 34 Du chemin encore à parcourir ...................................................... 40
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Table des matières
Troisième révolution. La suppression des sacrifices sanglants 41 Quatrième révolution. Le respect de l’enfant .......................... 45 Que nous disent les Évangiles ?...................................................... 47 Cinquième révolution. L’économie solidaire............................ 51 Le bouleversement évangélique .................................................... 52 Après Jésus .................................................................................. 53 Les « Réductions » du Paraguay .................................................... 56 Sixième révolution. Le refus de rigorisme, d’intégrisme et de ritualisme .......................................... 59 La loi est faite pour l’homme et pas l’homme pour la loi ................ 59 Application trop rigoureuse de la Loi ............................................ 63 Multiplications de prescriptions tatillonnes et stériles ...................... 66 Vanité et ostentation .................................................................... 71 Œcuménisme .............................................................................. 73 Les « rites chinois » ...................................................................... 76 Étude des textes sacrés et pensée .................................................... 76 Liturgie ...................................................................................... 77 Les sciences .................................................................................. 79 Amérique latine .......................................................................... 80 Hésitations.................................................................................. 83 Les sujets qui continuent de « fâcher »............................................ 85 Les couples divorcés ...................................................................... 88 Formalisme et vanité .................................................................. 89 Une confirmation. Réflexions sur la vie éternelle .................... 93 Bref historique ............................................................................ 94 Aujourd’hui ................................................................................ 97 Les affirmations du Nouveau Testament........................................ 97 Est-ce une possibilité ? .................................................................. 98 Quelle vie après la vie ? ................................................................ 100 Hyper matérialisation .................................................................. 100 Une existence immatérielle .......................................................... 101 Conceptualisation........................................................................ 105
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Table des matières
Un besoin vital : créer, être utile .................................................. 107 Le banquet céleste ........................................................................ 112 Un repos… éternel ? .................................................................... 113 Le jugement dernier ? .................................................................. 114 Et la résurrection de la chair ? ...................................................... 115 Et l’enfer ? .................................................................................. 117
Conclusion. Le Fils de l’homme ................................................ 121
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Achevé d’imprimer le 13 août 2015 sur les presses de l’imprimerie Bietlot, à 6060 Gilly (Belgique)
Notre civilisation occidentale, incontestablement prestigieuse, rencontre, depuis quelques décennies, des attitudes de scepticisme, de condescendance, voire d’hostilité vis-à-vis de toute manifestation religieuse. Se réclamer de la religion chrétienne devient désuet, voire déplaisant. Pourtant, l’Occident est pétri, dans toutes ses valeurs humaines, du message de Jésus de Nazareth, « Fils de Dieu », mais aussi « Fils de l’Homme ». Il s’est en effet soucié tout autant du bien-être corporel et la dignité de la personne que de l’épanouissement spirituel. Au moins six directives ou attitudes vraiment révolutionnaires peuvent être repérées dans son message : l’amour de Dieu, non plus seulement pour sa seule nation, mais pour tous les hommes, quelle que soit leur race ; le respect de la femme ; le respect de l’enfant ; la suppression des sacrifices sanglants ; l’aide à apporter aux pauvres et malheureux ; la condamnation de tous les intégrismes, formalismes et ritualismes. Ces révolutions ont changé le monde. Elles doivent être prolongées, avec l’aide du Maître. L’auteur termine par une longue réflexion sur la vie éternelle, fréquemment évoquée et confirmée par Jésus de Nazareth.
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Six révolutions de Jésus de Nazareth
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