En finir avec le « péché originel » ?

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Michel Salamolard, né en 1942, est prêtre du diocèse de Sion (Suisse), diplômé de l’Institut catholique de Paris. Il a exercé des ministères variés : en paroisse, auprès d’enfants et de jeunes en difficulté, et auprès d’adultes (formation aux services de l’Église). Le fil rouge de ses engagements est l’annonce et l’approfondissement de la foi au contact de l’expérience humaine.

ISBN 978-2-87356-665-4 Prix TTC : 19,95 €

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« petits traités »

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Michel Salamolard

En finir avec le « péché originel » ?

Beaucoup réclament aujourd’hui une révision de la doctrine catholique du « péché originel », certains préconisent son abandon pur et simple, d’autres estiment que le mieux est de n’en plus parler, tandis que quelques-uns voudraient au contraire la réhabiliter. Le moins qu’on puisse dire est que cet enseignement fait problème, aussi bien en catéchèse que dans la prédication ou en théologie. Le magistère lui-même paraît embarrassé pour en rendre compte. D’un autre côté, on ne voit pas comment on pourrait se passer d’une doctrine qui tente de répondre à des questions lancinantes, permanentes, incontournables. D’où vient le mal ? Le mal que nous subissons malgré nous, notamment la souffrance et la mort, mais aussi le mal que nous commettons, le péché, parfois avec tant de cruauté. Le Dieu bon et tout-puissant, auquel nous croyons, peut-il « permettre » cela, s’en accommoder ? L’annonce de l’évangile — bonne nouvelle ! — n’est-elle pas plombée d’avance par la mauvaise nouvelle d’un « péché originel » dont nous serions tous les héritiers sans en être nullement coupables ni responsables ? Ce qu’on va lire demeure néanmoins sans autre prétention que celle d’ouvrir des pistes et non de délimiter un enclos de certitudes.

Michel Salamolard

En finir avec

le « péché originel » ?

Exploration théologique et pastorale

Photos de couverture : Miniature du Livre d’heures de Tréguier, xve s. ; Fresque, école espagnole ; Paris, cathédrale Notre-Dame, sculpture du portail nord ; Chartres, Saint-Aignan, vitrail : Adam et Ève chassés du paradis.

En finir avec le « péché originel » ?

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Michel Salamolard

EN FINIR AVEC LE « PÉCHÉ ORIGINEL » ? Exploration théologique et pastorale

« petits traités »

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Dans la même collection Charles Delhez, s.j. et Jean Radermakers, s. j., Apprendre à lire la Bible, 2007, 294 p. Ignace Berten, Croire en un Dieu trinitaire, 2009 ; 2e édition corrigée, 232 p. Charles Delhez, s.j., L’essentiel du christianisme, 2011 ; 2e édition revue et corrigée, 208 p. Charles Delhez, s.j., Quel homme pour demain ? Science, éthique et christianisme, 2015, 176 p.

© 2015, Éditions jésuites Belgique : 7, rue Blondeau • 5000 Namur France : 14, rue d’Assas • 75006 Paris info@editionsjesuites.com • www.editionsjesuites.com ISBN : 978-2-87356-665-4 Dépôt légal : D.2015, 4323.23 Maquette : Jean-Marie Schwartz Imprimé en Belgique

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Avant-propos

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eaucoup réclament aujourd’hui une révision de la doctrine catholique du « péché originel », certains préconisent son abandon pur et simple, d’autres estiment que le mieux est de n’en plus parler, tandis que quelquesuns voudraient au contraire la réhabiliter. Le moins qu’on puisse dire est que cet enseignement fait problème, aussi bien en catéchèse que dans la prédication ou en théologie. Le magistère luimême paraît embarrassé pour en rendre compte. D’un autre côté, on ne voit pas comment on pourrait se passer d’une doctrine qui tente de répondre à des questions lancinantes, permanentes, incontournables. D’où vient le mal ? Le mal que nous subissons malgré nous, notamment la souffrance et la mort, mais aussi le mal que nous commettons, le péché, parfois avec tant de cruauté. Le Dieu bon et tout-puissant, auquel nous croyons, peut-il « permettre » cela, s’en accommoder ? L’annonce de l’évangile — bonne nouvelle ! — n’est-elle pas plombée d’avance par la mauvaise nouvelle d’un « péché originel » dont nous serions tous les héritiers sans en être nullement coupables ni responsables ? Mais si cette explication est rejetée comme une mauvaise réponse à de bonnes et sérieuses questions, ces dernières n’en finiront pas de nous tarauder. Faut-il dès lors se résigner au silence et renoncer à projeter la moindre lumière sur la terrible question du mal ? Le présent ouvrage est né de la

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conviction contraire. Il tente de capter quelques lueurs qui brillent dans la nuit, surtout si on scrute celle-ci avec les yeux de la foi chrétienne. Quelques ouvrages récents, auxquels je renvoie le lecteur intéressé, dressent un état des lieux, des courants et des positions sur ce sujet assurément complexe pour ne pas dire embrouillé, voire inextricable en apparence (voir la Bibliographie, p. 277). Il m’est arrivé à moi-même, en différents livres, de suggérer une approche relativement nouvelle du « péché originel ». Il s’agissait de propositions occasionnelles et non d’une réflexion systématique. Traitant d’autres sujets théologiques ou pastoraux, je ne pouvais que buter ici ou là sur cette doctrine tellement liée, à tort ou à raison, aux principaux mystères chrétiens. Dans un article de revue, j’ai esquissé une brève synthèse introductive sur ce même thème. Si je reprends aujourd’hui le sujet, de façon plus systématique, c’est poussé par quelques questions et interpellations que m’ont adressées des lecteurs et des amis, d’une part, et aussi mû par l’envie de donner à ma proposition une allure plus organique et réfléchie, d’autre part. Ce qu’on va lire demeure néanmoins sans autre prétention que celle d’ouvrir des pistes et non de délimiter un enclos de certitudes. Je serais heureux si mon travail suscitait d’utiles critiques et je serais comblé si, un jour, une voix plus autorisée que la mienne, si possible magistérielle, faisait briller davantage de lumière dans les brumes du « péché originel ». L’annonce de la foi et l’évangélisation, toujours nouvelle, ne pourraient qu’y gagner en force et en douceur de persuasion. H Un mot encore sur l’itinéraire ici proposé. Nous commencerons par nous demander (chap. 1) si le « péché originel » est un dogme catholique. Il faudra ensuite, quelle que soit la réponse à la question précédente, comprendre l’origine et la fonction de cette doctrine (chap. 2) en théologie chrétienne. Après cela, on rappellera en quoi et pourquoi le « péché originel » fait problème aujourd’hui (chap. 3). Nous examinerons ensuite le dossier biblique (chap. 4) sur ce thème, tel qu’il se présente à nous aujourd’hui. Il conviendra 4

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alors de faire état de quelques importantes évolutions récentes (chap. 5) sur notre thème, aussi bien du côté des théologiens que de la part du magistère catholique. Nous serons en mesure, après cela, de proposer une interprétation renouvelée du « péché originel » (chap. 6), nous efforçant de mettre en lumière la vérité inaperçue que visait la doctrine classique. michel salamolard salamolard-michel@netplus.ch

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Sommaire

Chapitre premier. Le « péché originel » est-il un dogme ? Chapitre 2. Genèse, fonction et « poids » du « péché originel » Chapitre 3. Doctrine devenue problématique Chapitre 4. Le dossier biblique Chapitre 5. Évolutions récentes Chapitre 6. Dans la lumière Consulter la table des matières détaillée en fin de volume.

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Liste des sigles et usages

Abréviations BJ Bible de Jérusalem, Cerf, Paris, 1998. BLIT Bible de la liturgie catholique, AELF, 1980 (un texte révisé est annoncé). TOB Traduction œcuménique de la Bible, Cerf / Société biblique française, Paris / Villiers-le-Bel, 2010. CEC Catéchisme de l’Église catholique. DH Heinrich Denzinger, Symboles et définitions de la foi catholique, édité par Peter Hünermann et Joseph Hoffmann, Cerf, Paris, 1996. HD Bernard Sesboüé (dir.), Histoire des dogmes, 4 vol., Desclée, Paris, 1994-1996. LH La liturgie des heures, AELF, Paris, 1980, 4 t S. th. Thomas d’Aquin, Somme de théologie, citée selon la coutume : indication de la partie (chiffres romains), du numéro de la question (en abrégé : q.) et de l’article (art.), éventuellement de la réponse à une objection (ad). Numérotation des psaumes bibliques En principe, on suivra la numérotation des psaumes de TOB et de BJ. La numérotation de la liturgie catholique est légèrement différente, souvent inférieure d’un chiffre. En certains cas, on indiquera d’abord la numérotation hébraïque (= TOB/BJ), suivie, entre crochets, de la numérotation de la liturgie.

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Notions essentielles

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oici une définition lapidaire de trois notions théologiques qui soustendent toute la réflexion du présent ouvrage. Au fil des pages, leur sens ne cessera de s’enrichir et de se déployer. Il a semblé utile de les présenter très brièvement en introduction. Le lecteur comprendra ainsi tout de suite dans quelle expérience spirituelle il lui est proposé d’entrer.

Le salut « Pour nous les hommes et pour notre salut, le Fils de Dieu s’est fait homme », proclame le Credo des chrétiens. Tout l’œuvre de Dieu, qui culmine dans l’incarnation, la passion et la résurrection de Jésus, a donc cette unique visée : notre salut. De quoi s’agit-il ? De la réalisation stupéfiante de notre vocation d’hommes et de femmes appelés à devenir comme Dieu, à participer réellement à sa vie, à sa béatitude, à son immortalité. Notre salut, c’est notre entrée définitive dans l’univers divin. Dans la grande tradition chrétienne, le salut s’appelle aussi divinisation, ou déification, de l’homme : notre humanité s’accomplira pleinement lorsque nous serons unis à Dieu pour toujours, dans le Christ, transfigurés par le feu d’amour qu’est l’Esprit Saint. Nous serons sauvés de toutes les limites et pesanteurs de notre condition terrestre, notamment de la mort, du péché, de toute souffrance. Si nous attendons encore le plein accomplissement de notre salut, nous le vivons déjà par anticipation, 9

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dans la mesure où nous nous laissons aimer par Dieu et où nous nous efforçons d’aimer comme lui et avec lui.

Le péché L’essence du péché est le refus délibéré de l’amour de Dieu et de l’amour du prochain, les deux étant indissolublement liés. Le péché ne nous met pas seulement ni d’abord en contradiction avec une loi, un commandement, il nous sépare de quelqu’un, Dieu ou le prochain. Il nous sépare aussi, de ce fait, de nous-mêmes, de notre vocation, de notre salut. Il nous fait manquer notre bonheur et contredit plus ou moins gravement notre désir profond, qui est d’aimer et d’être aimé. Le péché, au fond, étouffe en nous la vie, la joie, la liberté. Il a donc partie liée avec la mort : il est une mort ou une maladie spirituelle, dont la mort physique est en quelque sorte le symbole.

La grâce La grâce est d’abord le feu d’amour qui brûle au sein de la Trinité, unissant entre elles les Personnes divines, le Père, le Fils et l’Esprit. Cet amour surabondant, source de toute joie et de toute vie, désire se communiquer à nous. La grâce désigne donc tout particulièrement l’amour divin tourné vers nous, pour nous créer, pour nous guider, pour nous sauver. C’est par la grâce de Dieu que nous existons et que nous sommes appelés à la résurrection, à la divinisation. La grâce divine est toute-puissante. Elle précède et surpasse toujours nos limites et nos péchés. Nous croyons et nous espérons qu’elle triomphera non seulement de la mort, mais aussi de nos résistances et même de nos refus. Sans pour autant supprimer notre liberté. Au contraire, cette liberté est elle-même un effet de la grâce. C’est en nous rendant de plus en plus libres, que l’amour de Dieu s’exerce librement pour notre salut.

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1.  Le « péché originel » est-il un dogme ?

O

n parle couramment du « dogme » du « péché originel ». Commen  çons donc par examiner cette notion de « dogme ». Ce qualificatif, en effet, semble interdire tout questionnement et toute réflexion pour exiger une adhésion indiscutable de l’intelligence et de la foi. Est-ce si sûr ? Qu’est-ce qu’un dogme, au sens catholique ? Pour y voir plus clair sur cette question, recueillons de précieuses indications dans un document récent de la Commission théologique internationale1. Nous reviendrons à ce texte au chapitre 5, afin de l’examiner sur son fond, qui touche notre sujet. Pour l’instant, intéressons-nous seulement aux indications méthodologiques, fort éclairantes, qu’il affiche.

Diversité organique des énoncés de la foi Le document insiste à plusieurs reprises sur le « principe de la hiérarchie des vérités » de la foi. Elles n’ont pas toutes le même statut ni la même valeur. Elles ne sont, par conséquent, pas forcément ni toujours irréformables. Il peut arriver que « d’urgentes nécessités pastorales » obligent à une révision de certains de ces énoncés. Le document estime que tel est le cas en ce qui concerne 11

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la théorie des « limbes », ce qui justifie l’étude renouvelée qu’il propose de ce thème. Il arrive aussi, dans l’histoire de l’Église, que la « nature doctrinale » ou « les implications » d’une question théologique « n’aient pas été pleinement comprises » à telle époque. Un enseignement, par conséquent, « peut être explicitement reconsidéré dans la perspective globale de la foi de l’Église2 ». Une révision ne saurait toutefois s’effectuer arbitrairement. Elle obéit à un certain nombre de règles, dont voici les principales. Il importe, primo, de replacer tout énoncé « dans le développement historique de la foi » (p. 8). On admet donc parfaitement qu’un développement existe. De plus, celui-ci est historique, autrement dit, il est en partie contingent et obéit aux vicissitudes de toute histoire humaine. La révélation divine ne tombe pas sur nous, en tous ses éléments et en toute sa plénitude, selon un axe vertical, mais se développe aussi, dans sa compréhension, selon l’axe horizontal de notre histoire en train de se faire. Il est donc clair, pour notre texte, que « la tradition et les documents du magistère […] ont besoin d’être interprétés » (n° 7). Ce principe herméneutiquea est capital. La simple répétition mécanique d’une doctrine ne fournit pas encore sa clé de compréhension. C’est précisément un tel effort d’interprétation qui est l’objet du présent ouvrage, en ce qui concerne le « péché originel ». Saint Augustin (354-430) avait déjà clairement admis la possibilité, voire la nécessité d’un réexamen de certaines déclarations des conciles. En 400-401, il constate : Les conciles particuliers qui se tiennent dans les provinces doivent évidemment céder devant l’autorité des conciles universels ; ces derniers enfin reçoivent parfois des conciles postérieurs certains développements à mesure que la vérité se fait jour et se développe selon le besoin des époques et des siècles3. a.¥L’herméneutique est l’art de l’interprétation d’un texte ou d’un énoncé. Il ne suffit pas de le répéter pour le comprendre : cela peut conduire au contraire à des contresens. L’herméneutique s’efforce de découvrir le sens réel d’un texte passé, son intention, sa visée, en fonction des circonstances et de la culture où il est né. Elle vise aussi à exprimer ce même sens, cette même visée en fonction de notre actualité et de notre culture. D’une étape à l’autre (le sens jadis et le sens aujourd’hui), l’herméneutique permet de découvrir une évolution organique : d’une vérité à plus de cette même vérité. 12

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La grande référence sur le sujet reste saint Vincent de Lérins, qui écrit en 434 : Ne peut-il y avoir, dans l’Église du Christ, aucun progrès de la religion ? Si, assurément, et un très grand. Car qui serait assez jaloux des hommes et ennemi de Dieu pour essayer d’empêcher ce progrès ? À condition du moins qu’il s’agisse d’un véritable progrès dans la foi, et non d’un changement. Car il y a progrès, si une réalité s’amplifie en demeurant elle-même ; mais il y a changement si elle se transforme en une autre réalité. Il faut donc qu’en chacun et en tous, en chaque homme aussi bien qu’en l’Église entière au cours des âges et des générations, l’intelligence, la science et la sagesse croissent et progressent fortement, mais selon leur genre propre, c’est-à-dire dans le même sens, selon les mêmes dogmes et la même pensée. […] La loi de progrès [des dogmes chrétiens] veut qu’ils se consolident au cours des ans, se développent avec le temps et grandissent au long des âges4.

Vincent avait énoncé le principe suivant, toujours utile et valable, même si son application n’est pas évidente en certains cas concrets, combinant trois critères d’orthodoxie : l’universalité (partout), l’antiquité (depuis toujours), l’unanimité (par tous). Dans l’Église catholique elle-même, il faut veiller soigneusement à s’en tenir à ce qui a été cru partout, et toujours, et par tous5.

Revenons à notre document, L’espérance du salut. Il rappelle, secundo, la règle fondamentale, qui oblige à partir et à repartir encore et toujours des sources bibliques. « Une saine enquête théologique se doit de commencer par une étude des fondements bibliques de toute doctrine ou pratique ecclésiale » (n° 8). C’est ce que nous ferons au chapitre 4. Une autre source capitale de doctrine, tertio, est la prière de l’Église, selon l’adage lex orandi, lex credendi, ce qui régit la prière régit aussi la foi (L’espérance du salut, n° 5). La règle suivante, quarto, pratiquée par notre document à propos du sort des enfants morts sans baptême, consiste à interroger la tradition catholique : les grands théologiens, les actes du magistère. Nous commencerons cette enquête dès le prochain chapitre, pour l’Église ancienne, et la poursuivrons, pour l’époque récente, au chapitre 5. Enfin, quinto, notre texte insiste à plusieurs reprises, comme déjà dit, sur le principe de hiérarchie des vérités de la foi. Certaines sont absolument sûres 13

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En lecture partielle‌


Bibliographie

De l’abondante bibliographie concernant le « péché originel », voici une sélection d’ouvrages relativement récents et accessibles au grand public. Plusieurs d’entre eux offrent des indications bibliographiques plus complètes et spécialisées. Ils sont signalés par un astérisque. Baudry Gérard-Henry, Le péché dit originel, Beauschesne, Paris, 2000. Boureux Christophe et Theobald Christoph (dir.), Le péché originel. Heurs et malheurs d’un dogme, Bayard, Paris, 2005. Dubarle André-Marie, Le péché originel. Écriture et tradition, Cerf, Paris, 1999. Grelot Pierre, Réflexions sur le problème du péché originel, Casterman, Tournai, 1968. Id., Péché originel et rédemption à partir de l’Épître aux Romains. Essai théologique, Paris, Desclée, 1973. *Grossi Vittorino et Sesboüé Bernard, dans Bernard Sesboüé (dir.), Histoire des dogmes, t. II. L’Homme et son salut, Desclée, Paris, 1995, p. 149-267. Lyonnet Stanislas, Les étapes du mystère du Salut selon l’épître aux Romains, Cerf, Paris, 1969. Maldamé Jean-Michel, Le péché originel. Foi chrétienne, mythe et métaphysique, Cerf, Paris, 2008. Martelet Georges, Libre réponse à un scandale. La faute originelle, la souffrance et la mort, Cerf, Paris, 1986.

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Minois Georges, Les origines du mal. Une histoire du péché originel, Fayard, Paris, 2002. Neusch Marcel, L’énigme du mal, Bayard, Paris, 2007. Panier Louis, Le péché originel. Naissance de l’homme sauvé, Cerf, Paris, 1996. *Pröpper Thomas, Theologische Anthropologie II, Herder, Fribourg-en-Brisgau/Bâle/ Vienne, 2012. Rondet Henri, Le péché originel dans la tradition patristique et théologique, Fayard, Paris, 1967. Schwager Raymund, Erbsünde und Heilsdrama. Im Kontext von Evolution, Gentechnologie und Apokalyptik, LIT, Münster, 1997. *Sentis Laurent, art. « Péché originel », dans Jean-Yves Lacoste (dir.), Dictionnaire critique de théologie, PUF, Paris, 20072. Vanneste Alfred, Le dogme du péché originel, Nauwelaerts, Louvain, 1971.

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Table des matières

Avant-propos. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sommaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Liste des sigles et usages. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Notions essentielles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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1. Le « péché originel » est-il un dogme ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 Diversité organique des énoncés de la foi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’univers lumineux des dogmes proprement dits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les doctrines enseignées par l’Église. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les opinions théologiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les sources des dogmes, des doctrines et des opinions théologiques. . . . . . . . . La notion problématique de « dogme revers de dogmes ». . . . . . . . . . . . . . . . . . .

11 15 19 21 22 23

2. Genèse, fonction et « poids » du « péché originel ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 Jalons d’une longue histoire avant Vatican II. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Avant le christianisme ou hors de lui. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La tradition chrétienne orientale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La tradition latine avant Augustin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’expérience personnelle d’Augustin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Comprendre et convaincre à tout prix. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ce que l’Église a retenu d’Augustin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Un bel espace de révélation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Opinions d’Augustin non accueillies par l’Église. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Effets discutables de la théorie augustinienne admise. . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fonction du « péché originel ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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3. Doctrine devenue problématique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53 Difficile accord avec nos sciences naturelles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Créationnisme naïf et irrationnel. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fabrication de nouveaux mythes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Difficile accord avec la Bible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Discutable cohérence théologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Dieu seul est l’Origine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Qu’y a-t-il « au commencement » ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Création et rédemption, œuvre unique de Dieu. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prescience de l’amour tout-puissant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’histoire de l’humanité est l’histoire du salut en marche. . . . . . . . . . . . . . . . Au principe du salut, une alliance éternelle, irrévocable. . . . . . . . . . . . . . . . . Invincible propagation de l’amour depuis l’Origine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Limites d’une justification clairvoyante du « péché originel » . . . . . . . . . . . . . . .

54 55 55 58 58 59 61 62 63 65 67 70 75

4. Le dossier biblique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81

Bref « discours de la méthode ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81 Lire, c’est interpréter. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82 Principes de lecture biblique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84 Genèse 2 – 3 : mise en perspective. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85 Les auteurs et l’Auteur de la Bible. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85 L’Auteur biblique, son travail et son œuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87 Alliance et élection : les deux « yeux » de l’Auteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88 L’auteur de Genèse 2 – 3 et ses questions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89 Genre littéraire de Genèse 2 – 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90 Genèse 2 – 3 : lecture. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92 Le jardin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94 La nudité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96 Manger la connaissance du bien et du mal. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98 Le serpent. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101 Le serpent, visage inversé de Dieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103 La femme et le serpent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104 Le dénouement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107 Le renouement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 Clé de lecture. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 Abel et Caïn . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 Fils de Dieu et filles des hommes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 Nouveau commencement : un Adam bis, Noé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 L’alliance ou le renouement éternel : l’arc-en-ciel. . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 La « ruse » définitivement déjouée : Babel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128

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Pour conclure, quelle lecture ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Deux lectures à écarter. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La lecture classique de Genèse 2 – 3. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Romains 5 : d’un Adam à l’autre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Vue d’ensemble de l’épître aux Romains. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Authenticité, forme et circonstances. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Objectif et enjeu. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Plan et structure. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Romains 5, 12-21. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Conclusion : de chute point. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Note. « Péché originel » et christologie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Un autre filon biblique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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5. Évolutions récentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177 Vatican II : des germes de nouveauté. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178 Paul VI : entre audace et crainte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179 Jean-Paul II : la nouveauté voilée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181 La déclaration Dominus Iesus. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182 Benoît XVI : du nouveau en dévoilement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184 L’encyclique Spe salvi sur l’espérance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184 La catéchèse du 3 décembre 2008. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186 Des limbes à l’espérance du salut pour les petits non baptisés. . . . . . . . . . . 191 Évolution et interprétation d’une doctrine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 193 Situation du « péché originel ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 196

6. Dans la lumière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199 « La lumière brille dans les ténèbres ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Mystère de nuit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Mystères de lumière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Lecture plate et linéaire de la Bible. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Lecture selon la dynamique de l’accomplissement . . . . . . . . . . . . . . . . . L’Exil et l’Exode, clés d’interprétation de Genèse 1 – 3. . . . . . . . . . . . . . Du Livre au Réel : la création comme histoire infinie de l’Amour. . . . . . . . . . . Le mal sans « péché originel ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le mal, fait de culture. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le « mal » métaphysique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le « mal » physique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . De l’image à la ressemblance : l’accomplissement de l’impossible. . . . . . . . Le dessein de Dieu dans la Bible. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’eucharistie, sacrement de l’impossible union réalisée. . . . . . . . . . . . . La dynamique de l’accomplissement : magnifique et indispensable. . . . . .

199 199 201 202 202 205 208 212 213 214 215 218 219 221 221

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La grâce de naître pécheur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 223 Le sens du péché et du salut. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 227 La grâce de mourir. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 229 La mort, mystère d’amour. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 234 Vivre pour aimer : mourir pour vivre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 235 Le salut sans « péché originel ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 238 Méditation du « Notre Père ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 240 Deux anthropologies inconciliables. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241 Quel avenir pour le « péché originel » ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 243 Le bon sens de la Tradition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 243 Le sensus fidei . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245 Vers une révision nécessaire et prudente. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245 Révision nécessaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 246 Révision prudente. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 248 Dans la lumière de Marie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 250 Immaculée Conception . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 252 Assomption . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 255 Ouverture. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 257 Note additionnelle : Pour une petite herméneutique biblique (et doctrinale). . . . . . . . . . . . . . . . . . . 259 Notes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 267 Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 277 Table des matières. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 279

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Bibliographie sélective de Michel Salamolard Le parfum de Dieu. Une histoire de Stanislas et de Martine, dessins de Charles-Henri Salamolard, Saint-Augustin, Saint-Maurice, 1988 [épuisé, disponible chez l’auteur ; pour enfants de 9-11 ans ; cartonné]. Dieu est amour : croire est possible. Le sens chrétien de la vie, Saint-Augustin, Saint-Maurice, 1999. Balade au pays de la foi. Par les sentiers du Credo, Préface du cardinal Henri Schwery, illustrations de Bernadette Lopez, Éd. du Signe, Strasbourg, 2004 [épuisé, disponible chez l’auteur]. La Présence et le pain. Redécouvrir l’Eucharistie, Saint-Augustin, Saint-Maurice, 2004. Deviens qui tu es. Jalons pour orienter sa vie, Saint-Augustin, coll. Aire de famille, Saint-Maurice, 2006. Traduit en tchèque. Dieu est amour. Vivre est possible, Saint-Augustin, Saint-Maurice, 2009. La Révélation du mystère. Choisis en Dieu dès avant la fondation du monde, Saint-Augustin, Saint-Maurice, 2009. L’incitation et l’aide au suicide. Le « modèle » suisse et la situation française, Postface de Jean Leonetti, Saint-Augustin, coll. Aire de famille, Saint-Maurice, 2010. Dieu des athées, des agnostiques et des chrétiens. Jalons pour un dialogue, Saint-Augustin, Saint-Maurice, 2010. L’eucharistie où tout est changé. Dire aujourd’hui la présence réelle, Préface d’Arnaud Join-Lambert, Mame-Desclée, Paris, 2013. Le pari fou des chrétiens. Big Bang, eucharistie, œcuménisme, Préface de Martin Hoegger, Saint-Augustin, Saint-Maurice, 2013. La Suisse a-t-elle mal à son mariage ? « Mariage pour tous », Avenir du droit de la famille, Saint-Augustin, série « Débats et société », Saint-Maurice, 2014. Communautés chrétiennes, osez la crise !, Éditions Fidélité, Namur, 2014.

Avec José Davin  Réveiller les forces vives. L’accompagnement de jeunes et d’adultes handicapés ou en difficulté, Préface d’Albert Jacquard, Cerf / Saint-Augustin, Paris / Saint-Maurice, 1997. 2001 raisons d’espérer, Fidélité / Salvator, Namur / Paris, 2001. Avec nos défunts, la relation continuée. De la mort et du deuil à la présence nouvelle, Saint-Augustin, coll. Aire de famille, Saint-Maurice, 2003.

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Halloween ou la Toussaint, Fidélité, Paris / Bruxelles, 2005. À quand ce concile ? Manifeste pour un renouveau de l’Église, Fidélité / Saint-Augustin, Namur / Saint-Maurice, 2008. Gays et lesbiennes. Humanité, amour et spiritualité, Saint-Augustin, coll. Aire de famille, Saint-Maurice, 2009. Et si l’Église revenait à l’Évangile ?, Fidélité / Saint-Augustin, Namur / Saint-Maurice, 2011.

Avec d’autres auteurs  Avec Jean-Loys Ory, Le métier de catéchiste. Donner la parole aux enfants, Préface de Mgr Gabriel Bullet, Saint-Augustin, Saint-Maurice, 1990. Trad. en italien, anglais, brésilien. Avec François-Xavier Amherdt, Jean-Paul de Sury, Jean-Claude Pilloud, Prions le rosaire, Saint-Augustin, Saint-Maurice, 1999. Michel Salamolard (sous la dir.), Mère Teresa. Reflets d’un visage offert aux plus pauvres, Saint-Augustin, Saint-Maurice, 2003. Avec Pierre Rottet, Le réel de Raël. Une secte à la dérive, Éd. Pillet / La Liberté, Saint-Maurice / Fribourg, 2004. François-Xavier Putallaz et Michel Salamolard (dir.), Le Sens de l’homme. Au cœur de la bioéthique, Préface de Pascal Couchepin, Postface de Georges Cottier, Saint-Augustin, Saint-Maurice, 2006. Maxime Morand et Michel Salamolard (dir.), Prêtre, et après ? L’avenir des paroisses et de l’eucharistie, Saint-Augustin, Saint-Maurice, 2011.

Traductions de l’allemand Mgr Kurt Koch, Chrétiens en Europe. Nouvelle évangélisation et transmission des valeurs, Saint-Augustin, Saint-Maurice, 2004. Henri Boulad, Changer le monde. Mystique et engagement, Saint-Augustin, Saint-Maurice, 2004. Pierre Stutz, S’épanouir au rythme des saisons, Saint-Augustin, coll. Aire de famille, Saint-Maurice, 2005. Ruth Pfau (avec N. Lagger), Ma vie, une pure folie, Saint-Augustin, Saint-Maurice, 2007.

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« Données biologiques et réflexions sur la personne », par Günter Rager, et « Les personnes sont-elles remplaçables ? » par Jean-Claude Wolf, dans François-Xavier Putallaz et Bernard N. Schumacher (dir.), L’humain et la personne, Cerf, coll. L’histoire à vif, Paris, 2009. Thomas Philipp, Comment croire aujourd’hui ? Être chrétien au xxie siècle, Préface de Mgr Albert Rouet, Saint-Augustin, Saint-Maurice, 2013.

Principaux articles « Le mal : Dieu responsable et innocent. Réflexions inspirées par A. Gesché », dans Nouvelle revue théologique 127/3, 2005. « Eucharistie et transsubstantiation : du bon usage d’un concept », dans Nouvelle revue théologique 129/3, 2007. « La santé pastorale à l’école des papes. Jean-Paul, Benoît, François : pas de burnout », dans Lumen Vitae, Revue internationale de catéchèse et de pastorale 68/3, 2013.

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Achevé d’imprimer le 18 août 2015 sur les presses de l’imprimerie Bietlot, à 6060 Gilly (Belgique)

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Michel Salamolard, né en 1942, est prêtre du diocèse de Sion (Suisse), diplômé de l’Institut catholique de Paris. Il a exercé des ministères variés : en paroisse, auprès d’enfants et de jeunes en difficulté, et auprès d’adultes (formation aux services de l’Église). Le fil rouge de ses engagements est l’annonce et l’approfondissement de la foi au contact de l’expérience humaine.

ISBN 978-2-87356-665-4 Prix TTC : 19,95 €

9 782873 566654

« petits traités »

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Michel Salamolard

En finir avec le « péché originel » ?

Beaucoup réclament aujourd’hui une révision de la doctrine catholique du « péché originel », certains préconisent son abandon pur et simple, d’autres estiment que le mieux est de n’en plus parler, tandis que quelques-uns voudraient au contraire la réhabiliter. Le moins qu’on puisse dire est que cet enseignement fait problème, aussi bien en catéchèse que dans la prédication ou en théologie. Le magistère lui-même paraît embarrassé pour en rendre compte. D’un autre côté, on ne voit pas comment on pourrait se passer d’une doctrine qui tente de répondre à des questions lancinantes, permanentes, incontournables. D’où vient le mal ? Le mal que nous subissons malgré nous, notamment la souffrance et la mort, mais aussi le mal que nous commettons, le péché, parfois avec tant de cruauté. Le Dieu bon et tout-puissant, auquel nous croyons, peut-il « permettre » cela, s’en accommoder ? L’annonce de l’évangile — bonne nouvelle ! — n’est-elle pas plombée d’avance par la mauvaise nouvelle d’un « péché originel » dont nous serions tous les héritiers sans en être nullement coupables ni responsables ? Ce qu’on va lire demeure néanmoins sans autre prétention que celle d’ouvrir des pistes et non de délimiter un enclos de certitudes.

Michel Salamolard

En finir avec

le « péché originel » ?

Exploration théologique et pastorale

Photos de couverture : Miniature du Livre d’heures de Tréguier, xve s. ; Fresque, école espagnole ; Paris, cathédrale Notre-Dame, sculpture du portail nord ; Chartres, Saint-Aignan, vitrail : Adam et Ève chassés du paradis.

En finir avec le « péché originel » ?

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