Petites et grandes histoires de Noël

Charles Delhez a rassemblé ici une bonne trentaine d’histoires, contes et beaux textes qui « marchent », ceux qu’il a utilisés dans ses homélies, ses veillées scoutes, ses rassemblements de famille ou ses animations dans les collèges et lycées. Des petites et des grandes, car il y en a pour toutes les circonstances. Certaines peuvent être insérées dans une homélie, d’autre lues ou contées au cours d’une veillée (liturgique ou non), ou mise en scénette par des jeunes. Un livre qui peut tomber dans toutes les mains et qui touchera au cœur. Qui n’a jamais eu besoin de se replonger dans Noël par la magie de l’imagination, sans pour autant perdre la dimension profondément religieuse de cette fête où Dieu se loge à l’enseigne humaine ?

Charles Delhez, jésuite, est aumônier de l’Université de Namur où il enseigne les sciences religieuses. Journaliste et chroniqueur, il est également conférencier et animateur de retraites. Il a publié une quarantaine de livres pour adultes, jeunes et enfants dans lesquels il rend la foi chrétienne accessible à tous. Le dernier en date s’intitule Quel homme pour demain ? Fidélité, 2014.

Les illustrations sont réalisées par Françoise Lempereur.

ISBN 978-2-87356-679-1 Prix TTC : 12,50 €

9 782873 566791

Petites et grandes histoires de Noël

Petites et grandes histoires de Noël

Charles Delhez

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Charles Delhez

Petites et grandes

histoires

de Noël

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Derniers livres du même auteur - Sous le ciel étoilé, illustré par Fleur Nabert, Fidélité, 2009.

- Le sexe et le goupillon, avec Armand Lequeux, Fidélité, 2010.

- L’essentiel du christianisme, Fidélité, 2012.

- Le grand ABC de la foi, Mame et Fidélité, 2013.

- Quel homme pour demain ? Fidélité, 2015.

© 2015, Éditions jésuites Belgique : 7, rue Blondeau • 5000 Namur France : 14, rue d’Assas • 75006 Paris info@editionsjesuites.com • www.editionsjesuites.com Dépôt légal : D.2015, 4323.31 ISBN : 978-2-87356-679-1 Dessins : Françoise Lempereur Maquette et mise en page : Jean-Marie Schwartz Imprimé en Belgique

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Petites et grandes histoires de Noël Recueillies par Charles Delhez Illustrées par Françoise Lempereur

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Aux étudiants du kot Capharnaüm de l’aumônerie de l’Université de Namur.

En toute complicité.

C.D.

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Avant-propos

V

oici rassemblés — classés par ordre de taille —

une bonne trentaine d’histoires, contes et beaux textes qui « marchent ». Je les ai utilisés dans mes homélies, mes veillées scoutes, mes rassemblements de famille ou autres animations de collèges et de lycées. Des petites et des grandes, car il y en a pour toutes les circonstances. Certaines peuvent être insérées dans une homélie, d’autre lues ou contées au cours d’une veillée (liturgique ou non), ou mise en saynète par des jeunes.

Voilà donc du matériau pour construire une veillée de Noël, nourrir une animation… On peut prendre des extraits seulement, ou recomposer un ensemble avec divers éléments. Il faudra y ajouter des chants, des effets scéniques, des temps de méditation… Il reste donc un 5

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espace de créativité. À l’image de la féérie de Noël qui s’est renouvelée de siècle en siècle.

Ce livre peut aussi tomber dans les mains de ceux qui n’ont rien à préparer… et être lu dans un fauteuil, à l’approche de Noël. Qui n’a jamais eu besoin de se replonger dans cette fête par la magie de l’imagination, sans pour autant perdre la dimension profondément religieuse de cet événement d’il y a plus de deux mille ans où Dieu est venu faire naissance au cœur de notre humanité ? *

Peut-être est-il bon, avant de parcourir ces pages et d’y faire son miel, de se recentrer sur l’essentiel, si discret que l’on pourrait passer à côté. Alors que les naissances princières ou royales se font annoncer à coups de canon, celle du « prince de la paix » — « le Messie et le Seigneur », comme disent les anges aux bergers — s’est vécue dans la discrétion. Et toute sa vie sera à la même enseigne. Il est vrai que l’époque n’était pas médiatique, mais on aurait pu espérer au moins quelques traces dans la littérature contemporaine. À part une mention ou deux, l’itinéraire du prophète de Nazareth est passé inaperçu. Seuls quatre chapitres au total, dans deux évangiles, Matthieu et Luc, nous content sa naissance.

C’est peut-être pour cela, entre autre, que l’imagination populaire et la créativité littéraire, musicale, artistique ont été si riches au cours des siècles, à commencer par 6

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les évangiles apocryphes. Il y avait un vide d’information à combler. À l’intime de l’âme On peut en effet s’étonner que lorsque Dieu rend visite à l’humanité, cela n’ait pas fait événement. C’est qu’il ne s’agissait pas de réformer les structures, de promulguer une nouvelle constitution, ni même d’introniser un nouveau souverain. Jésus portera le titre royal seulement sur la croix du Golgotha. À Bethléem, pas de couronne. Dieu est donc venu « discretos », car la révolution qu’il voulait opérer se passe à l’intime de l’âme. Comme tout commencement, celui de l’ère chrétienne fut donc caché. On peut d’ailleurs se prendre à regretter que petit à petit le christianisme ait perdu de cette discrétion au profit d’un faste religieux et même politique à l’image des mœurs des grands de ce monde.

Pourtant Jésus, au soir du Jeudi saint, avait été très clair : « Parmi vous, rien de tel ! » S’il est bien vrai que Dieu nous a visités, ainsi que le professent les croyants à Noël, que Jésus est l’Emmanuel, « Dieu parmi nous », alors bien des choses changent dans nos conceptions religieuses. Dieu n’est plus celui dont il faut inscrire le nom sur les ceinturons de nos guerres ou sur les billets verts, mais cet amour inconditionnel et universel qui se manifeste tout au long de l’existence bien concrète du prédicateur galiléen. Trop de chrétiens 7

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aujourd’hui se contentent de dire qu’ils croient que Dieu existe — « il y a bien quelqu’un qui doit avoir fait tout cela » — et qu’on peut le prier quand on est dans les difficultés. Or, ce mot est dangereux. L’histoire des religions le prouve. Si le chrétien consent à croire en Dieu, malgré tout le mal qu’on a fait en son nom, c’est parce qu’il a longuement contemplé la vie de Jésus de Nazareth. Il a ainsi compris ce que pouvait devenir une existence quand elle est vraiment branchée sur celui que le Christ invoquait comme le Père des Cieux.

Le christianisme a pour vocation de transformer les gens au plus intime d’eux-mêmes, pour qu’ils vivent autrement sur cette terre qui leur est confiée. Le drame est sans doute que son amplification en ait fait une religion de plus, et que cette hypertrophie des dogmes, des rites et des hiérarchies ait fini par voiler l’essentiel. C’est hélas ce qui arrive à tout ce qui passe par les mains humaines, trop humaines. Pourtant, l’origine est bien divine, ce que les premiers chrétiens avaient compris, eux qui résumaient leur foi en disant : Dieu s’est fait homme pour que l’homme devienne Dieu. L’homme n’avait-il pas été créé à l’image de Dieu ? Et voilà que Dieu venait achever son projet pour que cette image soit vraiment ressemblante. En Jésus, son rêve devient réalité : il y a moyen d’aimer jusqu’à l’extrême. « Si tout cela est vrai », comme le déclamait Jacques Brel, l’aventure humaine en vaut la peine, elle n’est pas vouée au néant. La cause n’est pas perdue. Proclamer 8

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que Dieu s’est fait homme, c’est oser croire que l’avenir est promesse, c’est faire le choix de cette espérance que Jésus appelait « Royaume de Dieu ». Il s’agit bien d’une utopie, d’un au-delà de l’horizon, mais qui mérite tout notre engagement. « Ce qui doit venir, ce que nous voulons, le monde totalement autre, nouveau, seul notre regard intérieur, seule l’utopie en nous, nous le montrent », écrivait le marxiste des années 1970, Henri Lefebvre.

Revêtu d’humilité La religion ne se joue donc pas sur cette montagne ou sur une autre, disait Jésus à la femme de Samarie, mais « en esprit et en vérité ». Au cœur même des rencontres, dans la vérité des relations. Le Christ, dans l’évangile de Matthieu, le proclame : « Chaque fois que vous avez rendu visite aux prisonniers, c’est moi que vous avez rencontré. » Et Jean dit en substance : si vous aimez vraiment vos frères, alors vous connaissez Dieu.

Dieu, en effet, est Amour.

Or, bien souvent, nous nous faisons une si petite idée de Dieu, parce que nous réduisons l’amour à du sentimentalisme. L’amour est tout le contraire du repli sur soi. Il est ouverture à l’autre. Il est tout le contraire d’une prise de possession. Il est accueil. Sans l’être aimé, on se découvre pauvre, incapable d’exister. Celui qui aime dit à l’être aimé : Sans toi, je suis pauvre de joie. Il se rend 9

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dépendant de son amour. Aimer, c’est perdre volontairement son indépendance. Celui qui aime le plus est aussi celui qui dépend le plus. Il lui devient impossible de faire sa vie sans l’autre. L’amour est aussi essentiellement humilité. On ne peut aimer en se croyant supérieur à l’autre, car alors, on n’aime plus, on domine.

Est-ce bien l’image que nous nous faisons de Dieu ?

C’est pourtant ce visage d’amour que Jésus Christ nous a révélé. Depuis que Dieu a créé l’homme, il a accepté de faire dépendre son bonheur du nôtre. Dieu s’est fait pauvre pour accueillir de don de l’homme. Il s’est revêtu d’humilité et, en son Fils, il est mort comme un brigand parce que les hommes le rejetaient.

Jésus Christ, c’est Dieu qui court après les humains pour leur dire qu’ils manquent à son bonheur. Le Dieu des chrétiens n’est pas celui qui se complaît dans sa perfection ou dans son infini. Il veut partager la condition des hommes, ses créatures, pour pouvoir entrer avec eux en communion d’amour. Et il y met le prix. À Noël, il naît du côté des plus pauvres. Il n’y avait pas de place pour lui à l’hôtel. Dieu s’est fait enfant, dans une mangeoire d’animaux, ainsi que nous le montre saint Luc. Est-ce la place d’un Dieu ? C’est pourtant la seule que nous lui ayons laissée et il l’a acceptée. Quelle indigence que celle d’un bébé. Pour tout il dépend de sa mère.

Sans elle il n’est rien. Sa vie ne tient qu’à cet amour maternel. Ainsi Jésus a-t-il voulu dépendre de nous. Et il ne s’impose pas. Il se propose. Il est soumis à notre 10

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volonté. Une naissance, on peut l’étouffer. Mais jusqu’à la fin du monde, l’étoile brille au-dessus de la crèche de Noël. « Je voudrais que tu comprennes une chose, dit Dieu : quoi que je te donne ou fasse pour toi, tu ne me dois rien. Tu m’entends ? Rien 1 ! » Charles Delhez, s.j.

1.

François Varillon, L’humilité de Dieu, Centurion, Paris, 1974, p. 92.

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Dites, si c’était vrai

Dites

Dites si c’était vrai S’il était né vraiment à Bethléem dans une étable Dites si c’était vrai Si les rois Mages étaient vraiment venus de loin de fort loin Pour lui porter l’or la myrrhe l’encens Dites si c’était vrai Si c’était vrai tout ce qu’ils ont écrit Luc Matthieu Et les deux autres Dites si c’était vrai Si c’était vrai le coup des Noces de Cana Et le coup de Lazare Dites si c’était vrai 13

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Si c’était vrai ce qu’ils racontent les petits enfants Le soir avant d’aller dormir Vous savez bien quand ils disent Notre Père quand ils disent Notre Mère Si c’était vrai tout cela Je dirais oui Oh sûrement je dirais oui Parce que c’est tellement beau tout cela Quand on croit que c’est vrai.

Jacques Brel, 1958

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Le lépreux à la crèche

E

n ce temps-là, on disait que celui qui faisait un

vœu en adorant l’enfant Jésus à Noël était

exaucé.

Un lépreux s’approcha. Il dit : « Seigneur Jésus, je ne te demande pas de me guérir, non, sauf si cela sert ta gloire. Je ne te demande pas non plus de garder mon mal… » Il se tut encore. Puis il ajouta : « Je voudrais poser ma main sur ta main percée du clou de la croix ! » Alors il posa sa main lépreuse sur la main de l’enfant de la crèche, paume contre paume.

Le lépreux repartit avec sa lèpre. Mais sur son visage, on pouvait voir une lumière qui n’était pas d’ici, car même sa laideur de lépreux en devenait belle.

Les jours suivants, on le retrouva au bord du chemin où il était auparavant. Mais depuis cette nuit de Noël, 15

En lecture partielle‌

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Si c’était vrai…

Dis, si c’était vrai que cet enfant dans la crèche, c’est Dieu, le Fils de Dieu…

Si c’était vrai que Dieu s’est dérangé pour venir nous montrer son visage…

Si c’était vrai qu’il n’a pas eu besoin de palais pour faire sa demeure parmi nous…

Si c’était vrai qu’il n’a pas renoncé à son projet alors qu’on affichait partout complet.

Dis, Seigneur, si c’était vrai que pendant trente ans, tu as vécu la vie de charpentier, partageant la simple condition des hommes…

Si c’était vrai que tu n’as pas voulu qu’on t’appelle roi alors que tu avais nourri la foule…

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Si c’était vrai que tu as toujours rendu grâce à ton Père lorsque tu faisais marcher les boiteux que tu rendais la vue aux aveugles et la joie aux pauvres…

Si c’était vrai qu’on t’a appelé roi quand tu avais les mains liées et la tête couronnée d’épines…

Si c’était vrai que tu as pardonné à tous ces bourreaux et que tu nous as aimés jusqu’au bout…

Et si c’est vrai que ce matin-là, le tombeau était vide et que tu seras avec nous jusqu’à la fin des temps…

Si c’est vrai que tant d’hommes ont donné leur vie en ton nom pour que le monde soit plus beau…

Dis, Seigneur, si tout cela est vrai, il faut que je t’ouvre ma porte et que je fête Noël.

Charles Delhez

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Table des matières

Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

5

Dites, si c’était vrai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Le lépreux à la crèche. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Le cadeau de Noël. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

L’étoile précieuse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Une bougie pour la grange. . . . . . . . . . . . . . . . .

Que faire de l’étoile des mages ? . . . . . . . . . . . . .

Les trois cadeaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Et le petit Jésus dormait. . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Pourquoi fêtes-tu Noël ? . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Le Prince. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Quand le roi visite son royaume. . . . . . . . . . . . .

Si c’était vrai ? Dialogue de Noël entre trois jeunes Une place au paradis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

La légende des quatre sapins . . . . . . . . . . . . . . .

Jésus va venir ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Noël autrement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Les trois arbres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Un voyage à Bethléem. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Le jongleur de Notre-Dame . . . . . . . . . . . . . . .

La quête des mages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Le vœu de Cécile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Paix sur la terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

P’tit Noël raconte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

On avait oublié Jésus…. . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Tu as vu la lumière dans ses yeux ? . . . . . . . . . . .

L’étoile de Maël . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

L’annonce faite à Joseph. . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Une ville champignon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Les invités de Noël . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Les jouets de l’Enfant Jésus . . . . . . . . . . . . . . . .

J’ai pris le petit Jésus dans mes bras. . . . . . . . . . .

Si c’était vrai… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

45 49 53 57 61 65 69 73 79 85 91 97 103 109 117 125 133 141 151 163 177 197

Achevé d’imprimer le 8 novembre 2015 sur les presses de l’imprimerie Bietlot, à 6060 Gilly (Belgique).

Charles Delhez a rassemblé ici une bonne trentaine d’histoires, contes et beaux textes qui « marchent », ceux qu’il a utilisés dans ses homélies, ses veillées scoutes, ses rassemblements de famille ou ses animations dans les collèges et lycées. Des petites et des grandes, car il y en a pour toutes les circonstances. Certaines peuvent être insérées dans une homélie, d’autre lues ou contées au cours d’une veillée (liturgique ou non), ou mise en scénette par des jeunes. Un livre qui peut tomber dans toutes les mains et qui touchera au cœur. Qui n’a jamais eu besoin de se replonger dans Noël par la magie de l’imagination, sans pour autant perdre la dimension profondément religieuse de cette fête où Dieu se loge à l’enseigne humaine ?

Charles Delhez, jésuite, est aumônier de l’Université de Namur où il enseigne les sciences religieuses. Journaliste et chroniqueur, il est également conférencier et animateur de retraites. Il a publié une quarantaine de livres pour adultes, jeunes et enfants dans lesquels il rend la foi chrétienne accessible à tous. Le dernier en date s’intitule Quel homme pour demain ? Fidélité, 2014.

Les illustrations sont réalisées par Françoise Lempereur.

ISBN 978-2-87356-679-1 Prix TTC : 12,50 €

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