Parmi les paraboles dont usait Jésus, certaines sont interprétables de di fférentes manières ; dans l’Ancien Testament, on pourrait croire que Dieu se repent d’avoir créé les humains — comme s’il était assez idiot pour ne pas prévoir les conséquences de ses actes !… — ; l’histoire ancienne aussi est sujette à interprétation ; et la géopolitique actuelle laisse songeurs sur l’avenir que les décideurs nous destinent.
Si, d’un côté, les médias dénoncent des crimes, des massacres et des errements, il leur arrive aussi de tyranniser par la pensée, à l’instar des gouvernements, des institutions ou des personnes qu’ils fustigent. Et honni soit celui qui pense autrement qu’eux ! Mais, alors que nous pensons voir clair dans le jeu des autres, nous sommes bien souvent les dupes de nous-mêmes. Si Dieu nous laisse libres face à sa parole, qui suis-je pour vouloir imposer mon interprétation aux autres ?