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À la fin du Moyen Âge, un inquisiteur parcourt l’Europe à la recherche d’indices d’une nouvelle hérésie. Le pape l’a chargé de mener une enquête et de supprimer la prolifération de labyrinthes dans les églises et les cathédrales. Pour le pape, il s’agirait d’un renouveau de cultes païens qui sont incompatibles avec la foi chrétienne. Au cours de son voyage, l’inquisiteur s’arrête dans le monastère de Sainte-Marie-des-Anges, dirigé par une abbesse originale qui rejettera avec force ses arguments en défendant la valeur de la sagesse des penseurs de l’Antiquité et leur complémentarité avec le christianisme. Parti à la recherche d’un ouvrage intitulé Le petit labyrinthe, une pièce maîtresse dans son investigation, l’inquisiteur devra relever un fameux défi : résoudre des énigmes compliquées et faire face à des événements inattendus. Toutes ces péripéties l’amèneront dans son propre labyrinthe intérieur, où il découvrira des facettes de lui-même qu’il ignorait. Au cours de cette exploration, il trouvera le chemin qui le conduira à la vérité qu’il recherche tellement.
ISBN 978-2-87356-779-8 Prix TTC : 14,90 €
9 782873 567798
Conseillé à partir de 14 ans
Roman jeunesse
Roman jeunesse
L’auteur, Josep Otón, docteur en Histoire et professeur de faculté, présente à travers ce roman de type policier les idées qu’il a développées dans d’autres œuvres, surtout la recherche intérieure et l’établissement de ponts entre les cultures.
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Josep Otón
LABERINTIA
« Roman jeunesse »
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Dans la même collection • Éléonore Desclée, Viens me voir si tu veux, 2013, 240 p. • Noureddine Séoudi, Govel. La voie du chevalier, 2014, 208 p. • Jean Debains, Le Trèfle bleu, 2016, 406 p. • Arnaud Dartige du Fournet, L’épée ou l’épreuve de la liberté, 2017, 232 p.
Édition originale en espagnol : Josep Otón, Laberintia, © Grupo de Comunicación Loyola, S.L.U., Bilbao – España, 2016. Traduction : Ivan Murovec © 2018, Éditions jésuites Belgique : 7 rue Blondeau, 5000 Namur France : 14, rue d’Assas, 75006 Paris Dépôt légal : D.2018, 4323.06 ISBN : 978-2-87356-779-8 Maquette et mise en page : Jean-Marie Schwartz Dessin de couverture : Benoît Dahan Collection Roman jeunesse dirigée par Charles Delhez, s.j. Imprimé en UE
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« Un labyrinthe : un maximum de confusion obtenu à partir d’un maximum d’ordre. » Umberto Eco
« […] Il est certain que dans quelque étagère de l’univers ce livre total doit exister ; je supplie les dieux ignorés qu’un homme — ne fût-ce qu’un seul, il y a des milliers d’années ! — l’ait eu entre les mains, l’ait lu. Si l’honneur, la sagesse et la joie ne sont pas pour moi, qu’ils soient pour d’autres. Que le ciel existe, même si ma place est l’enfer. Que je sois outragé et anéanti, pourvu qu’en un être, en un instant, Ton énorme Bibliothèque se justifie. […] » Jorge Luis Borges
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PROLOGUE
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es années durant, les angoisses des temps à venir ont passé sous silence les palpitations du présent. Effrayé par la proximité de la fin du monde, je n’ai pas été capable de savourer les instants que la vie m’offrait. Toutefois, je ne peux pas uniquement rejeter la faute de ma négligence sur ma maladresse. Les miasmes de la peur inondaient nos rêves et étouffaient nos espérances. Nous pressentions l’imminence du moment crucial, du jugement dernier, de la fin de l’histoire. De toute part, on entendait s’élever la voix des devins* 1 occupés à convaincre les crédules de leur prodigieux talent pour prédire le cours de l’histoire. Pourtant, les années ont passé et les prophètes de mauvais augure sont tombés dans l’oubli les uns après les autres, sans qu’aucun de leurs présages ne se soit avéré 1. Les mots suivis d’un astérisque font l’objet d’une petite notice explicative dans le glossaire qui se trouve à la fin du livre (p. 215).
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vrai. Ainsi donc, alors que j’étais en train d’attendre dans l’angoisse la venue de la fin des temps, me voilà arrivé à la fin de mes jours, au terme de ma traversée. J’aurais dû être plus attentif aux avertissements de la nature et ne pas prêter attention aux manigances des visionnaires et des illuminés. Mais il n’y a plus rien à faire, bientôt la chandelle de mon existence va s’éteindre. Il ne reste même plus assez de mèche ni de cire pour soutenir une lueur vacillante, une flamme qui s’éteint. Malgré tout, depuis la perspective que m’offre ce long parcours dans la vie, je me sens satisfait de toutes ces expériences que les années m’ont apportées. Même si je me repens d’avoir commis une infinité d’erreurs, je me considère comme quelqu’un qui a eu beaucoup de chance pour tout ce que j’ai vu et entendu. La détérioration de ma mémoire n’a pas réussi à faire taire les échos de mon passé qui rechignent à disparaître. Il ne fait pas de doute que j’ai eu le privilège d’assister à des événements d’une grande importance. Mais parmi tous ces souvenirs, surgissent ceux d’un voyage au centre de l’Italie réalisé dans ma jeunesse. Il y a quelques mois, les péripéties vécues lors de ces jours si lointains sont sorties de leur léthargie avec une vigueur inhabituelle. En cherchant des documents dans les archives de la chancellerie*, je suis tombé par hasard sur un ancien parchemin que j’avais rédigé. Quelle surprise, trouver dans les plis de ce Leodegarius IV si méprisé une
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lettre rédigée de ma main ! Parmi tous ces dossiers, vestiges d’un passé obscur, se cachait le témoignage de quelques expériences extraordinaires. Rien que pour ce que j’ai vécu là-bas, ça valait la peine d’être né. Ces retrouvailles avec mon passé m’ont donné assez de force pour faire fuir les craintes de l’avenir et pour écouter avidement la voix de la vie, en assumant ma responsabilité dans la préservation de mon histoire. J’ai éprouvé le besoin de faire une halte sur mon chemin et de regarder derrière moi ; de refaire, par la mémoire, les pas qui m’ont conduit jusqu’à aujourd’hui. J’ai pu réfléchir sur qui je suis sans me laisser intimider par le chantage des fantômes qui restent aux aguets autour de moi. Après avoir trouvé le parchemin, je me suis proposé de faire revivre mes souvenirs. Je ne pouvais pas admettre qu’avec ma mort, des faits aussi décisifs soient rejetés dans l’oubli. J’ai mis des mois à remettre de l’ordre dans mes pensées et à décrire ce qui s’était passé. Je craignais que mes yeux fatigués et mes mains tremblantes ne viennent m’empêcher de mener à bien mon projet. Ce fut une rude entreprise, mais elle m’a maintenu en vie pendant cette ultime étape de mon existence. Avec l’espoir de voir mon récit complété, j’ai réussi à marchander avec la mort pour obtenir quelques semaines de répit. J’ai pris la précaution de changer les noms des personnages ainsi que des lieux où ces événements se sont déroulés. Le lecteur perspicace saura les reconnaître, mais la
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pudeur et la prudence m’empêchent de les mentionner ouvertement. J’ai donné pleine licence à mon imagination pour accommoder le texte et en rendre la lecture plus accessible. Il ne s’agit donc pas d’une chronique littérale des faits, mais je me suis montré fidèle à l’esprit des événements relatés. Tout a commencé il y a bien longtemps, alors que j’étais un jeune homme impétueux et plein d’énergie. Jamais je n’aurais pu imaginer ce que le destin me réservait. La bêtise propre à la jeunesse m’empêchait de comprendre la portée réelle de ce qui était en train de se passer. À l’époque, je n’étais qu’un simple spectateur, mais ce que j’ai vu et entendu m’a marqué à un point tel que c’est dans ces circonstances que j’ai découvert ma véritable vocation, le sens profond de ma vie. En retrouvant le manuscrit, j’ai compris que tout commençait avec lui. Par la suite, il y a eu les grands changements. En un clin d’œil, le monde s’est transformé. Sans que nous nous en rendions compte, quelque chose de nouveau était né. Le printemps est arrivé. La culture a fleuri, la charité a porté ses fruits et l’Église s’est rénovée. Qu’elles sont loin les peines des temps funestes ! Ce n’est pas facile à dire, mais les déviations du peuple avaient leur origine dans les péchés des prêtres. Au nom de Dieu, on commettait des actes exécrables, toute sorte d’abus et de fautes. Aucun symptôme ne laissait prévoir une amélioration. Les princes de l’Église s’étaient écartés du chemin de
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la justice et la maladie s’est propagée à partir de la tête aux autres membres. Le monde aspirait à une réforme. La Providence a permis l’apparition d’hommes courageux qui ont déployé tous leurs efforts pour purifier l’Église. Ils étaient persuadés que, comme le mal était né en leur sein, là devait également se trouver la source de la guérison. Là où se trouve la douleur, se trouve aussi le remède. Maintenant, après les années qui se sont écoulées, il apparaît évident que le germe de cette renaissance est apparu au cours des événements décrits dans ce livre. C’était une époque on ne peut plus trouble. Très éloignée du redressement que nous devions connaître par la suite. J’ai eu l’occasion de fréquenter des personnes extraordinaires qui ont exercé une influence décisive tant sur le cours de l’histoire que sur ma situation personnelle. Jamais je ne pourrai les oublier. Comment pourrais-je effacer de ma mémoire ceux qui constituent une partie inséparable de ma propre vie ? Je ne m’attarderai pas sur la description de leur apparence physique. Comme le fait si bien remarquer un poète de renom, il n’y a rien de plus fugace que la forme extérieure, qui se flétrit et s’altère comme les fleurs des champs lorsque vient l’automne. C’est pourquoi je m’attacherai surtout à mettre en évidence les traits de l’intérieur, qui ne périssent pas. En réalité, ce sont eux qui ont été vraiment
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décisifs et responsables de la voie qui nous a conduits là où nous nous trouvons aujourd’hui. Un des protagonistes de ce processus crucial a été Diego de Alcántara. J’ai eu le privilège de l’accompagner lors de ses voyages, tout en ignorant l’objet de ses enquêtes. Aujourd’hui encore, je ne suis pas sûr de le connaître et je suppose que lui-même ignorait ce qu’il cherchait exactement. Je sais seulement qu’il était mû par le désir de la vérité. Cette aspiration le guidait dans ses recherches. Cette ardeur l’a conduit à son but, même s’il lui est arrivé de faire fausse route. Je dois aussi faire mention d’Angelica de Portofino. Que puis-je dire à son sujet ? Jamais je n’aurais imaginé que tant de lucidité puisse se concentrer dans un esprit humain. Elle ne laissait personne indifférent. Elle suscitait l’admiration des uns et l’envie des autres. Je ne suis pas intervenu directement dans tous les événements décrits dans ce récit. Néanmoins, en me basant sur des témoignages dignes de foi, vérifiés à plusieurs reprises lors de plusieurs conversations avec les protagonistes et avec des témoins fiables, je peux garantir la véracité de l’essentiel de cette histoire. Bien que la meilleure preuve de son authenticité se trouve dans les changements qu’elle a provoqués, en particulier dans la rénovation de l’Église. Ma vie a pris un tournant radical. Je ne pouvais plus vivre en restant en dehors de ce qui se passait. J’ai compris
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qu’accompagner Diego de Alcántara dans ses voyages n’avait pas été une distraction du destin. J’ai pressenti, comme seuls savent le faire les jeunes, quel sens cela avait pour moi de me trouver aux côtés d’un personnage hors du commun. Ainsi donc, j’ai choisi de m’engager pleinement dans sa cause. C’est par cette voie que la Providence m’a offert la possibilité de participer à la fondation d’un monastère dont je suis arrivé à être le custode*. Mes études m’ont conduit à enseigner la théologie à l’Université de Louvain, dont je suis devenu recteur. Je ne manquais pas de charges ni d’honneurs : précepteur du prince impérial, grand maître* de mon ordre, cardinal et, finalement, évêque choisi de Rome, pape, pontife suprême de l’Église. Jamais je n’avais ambitionné la dignité du trône de Pierre et j’aurais préféré finir mes jours dans la solitude d’une cellule monacale. C’est avec plaisir que j’aurais renoncé à la tiare*, avec sa triple couronne pontificale. Ce n’est que par la crainte de Dieu, à cause de la légitimité de l’élection et devant le danger d’un schisme que j’ai été amené à accepter le plus grand ministère pastoral que j’ai assumé jusqu’à présent. Je n’ai jamais exercé l’autorité, poussé par un désir de pouvoir, ni pour enrichir ma famille, mais pour rendre à la Sancta Ecclesia* sa beauté première. Je n’ai été guidé par aucun autre objectif que celui de servir la lignée d’Adam. Mon objectif a toujours été d’assister les opprimés, d’honorer les hommes sages et vertueux, et de mener à bien tout
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ce qui incombe à un bon pasteur et à un véritable successeur de l’Apôtre Pierre. Je n’ai pas réussi à éliminer d’un seul coup toutes les bavures et les irrégularités, comme je l’aurais souhaité. La maladie est profondément enracinée et présente de nombreuses ramifications. J’ai dû procéder avec précaution, pas à pas. Je me suis seulement confronté aux maux les plus aigus et dangereux, au moyen des médecines adéquates, pour ne pas troubler encore plus la foi du peuple avec une réforme trop précipitée. Il reste encore beaucoup à faire et c’est la raison pour laquelle j’ai voulu mettre par écrit les merveilleux événements que j’ai vécus dans ma jeunesse et qui m’ont donné la force ainsi que la sagesse pour entreprendre cette mission extraordinaire. Adriano VII Pontife* de Rome
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SURPRISE
C
’était une belle matinée de la fin novembre. Les couleurs automnales teignaient d’ocre un paysage qui s’opposait à l’arrivée de l’hiver. Un manteau naturel couvrait le sol du bois comme un tapis multiforme. Le crissement des feuilles sèches avertissait de la présence de tout intrus. Gio était inquiet. Après avoir passé une mauvaise nuit, les premiers rayons de soleil n’arrivaient pas à améliorer son état d’esprit. Il était préoccupé par ce qui allait se passer ce jour-là. Même s’il n’avait pas le choix, ce n’était pas une solution en adéquation avec ses principes. — Accroupis-toi, ou ils vont nous attraper, le réprimanda Gianni, pendant qu’il s’accrochait à son pourpoint* pour l’obliger à ne pas sortir de la cachette. Gio en avait assez de rester aussi longtemps caché derrière des buissons. Il se leva sans s’en rendre compte. Sa tête apparut entre les feuilles qui ne pouvaient plus dissimuler sa présence.
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En lecture partielle‌
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TABLE␣DES␣MATIÈRES Prologue .................................................................................. 1. Surprise................................................................................ 2. Énigmes ................................................................................ 3. Ordre .................................................................................... 4. Incertitude .......................................................................... 5. La rencontre ........................................................................ 6. Discussion ............................................................................ 7. Souvenirs ............................................................................ 8. Sacrifice................................................................................ 9. Méfiance .............................................................................. 10. Le médaillon ...................................................................... 11. Vestiges .............................................................................. 12. Mélancolie.......................................................................... 13. Herbes efficaces ................................................................ 14. Conflits .............................................................................. 15. Confidences........................................................................ 16. Livres .................................................................................. 17. Le secret ............................................................................
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9 17 25 33 41 49 55 61 69 75 81 91 97 107 117 123 129 135
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18. Le défi ................................................................................ 19. La preuve............................................................................ 20. Confusion .......................................................................... 21. Le récit................................................................................ 22. Conseils .............................................................................. 23. Feu ...................................................................................... 24. L’inespéré .......................................................................... 25. Le nouveau jour ................................................................ Épilogue....................................................................................
141 147 153 159 169 177 185 193 203
Guide des personnages .......................................................... 209 Glossaire .................................................................................. 215 Types de labyrinthes .............................................................. 219
Achevé d’imprimer le 31 janvier 2018 sur les presses de l’imprimerie Bietlot, à 6060 Gilly (Belgique).
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L’auteur, Josep Otón, docteur en Histoire et professeur de faculté, présente à travers ce roman de type policier les idées qu’il a développées dans d’autres œuvres, surtout la recherche intérieure et l’établissement de ponts entre les cultures.