Noirs desseins Une danse macabre d’après Walter Draesner
Publié à Berlin en 1922, Une danse macabre de Walter Draesner emprunte sa technique au répertoire de l’art populaire : les Scherenschnitte ou papiers découpés étaient particulièrement appréciés dans l’Allemagne du xixe siècle. Son sujet s’inscrit dans une longue tradition iconographique remontant à Holbein. Elle présente la Mort comme une figure unificatrice, réservant aux hommes et aux femmes de toutes conditions le même sort funeste. L’ouvrage fait aussi référence au premier conflit mondial. Dans sa préface à l’édition originale, l’historien de l’art Max von Boehn, connu pour ses études sur Dürer, souligne que le sujet « n’a jamais été aussi actuel que dans l’Allemagne d’aujourd’hui où un peuple entier est condamné à mourir. » Le souvenir du front se retrouve dans certaines des planches qui associent la Mort à des épisodes guerriers. Le recueil, connu seulement d’amateurs du genre et de rares bibliophiles, modernise le traitement de la figure allégorique de la Mort, en y associant une forme de mélancolie désabusée.
Table des planches
pl. � La Mort et le joueur „ � La Mort et les enfants „ � Unis dans la mort „ � La Mort et le cavalier „ � La Mort et le bon vivant „ � La Mort et la marquise „ � La Mort au gibet „ � La Mort et le soldat „ � La Mort et le cavalier „ �� La Mort dans l’eau „ �� La Mort en mer
pl. �� La Mort et le chemin de fer „ �� La Mort par le feu „ �� La Mort sans discernement „ �� La Mort dans la mine „ �� La Mort dans le désert „ �� La Mort et l’aviateur „ �� La Mort et le suicidaire „ �� La Mort au duel „ �� La Mort et l’anatomiste „ �� La Mort par le poison „ 22 La Mort et la montagne
Publié à Berlin en 1922, Une danse macabre de Walter Draesner emprunte sa technique au répertoire de l’art populaire : les Scherenschnitte ou papiers découpés étaient particulièrement appréciés dans l’Allemagne du xixe siècle. Son sujet s’inscrit dans une longue tradition iconographique remontant à Holbein. Elle présente la Mort comme une figure unificatrice, réservant aux hommes et aux femmes de toutes conditions le même sort funeste. L’ouvrage fait aussi référence au premier conflit mondial. Dans sa préface à l’édition originale, l’historien de l’art Max von Boehn, connu pour ses études sur Dürer, souligne que le sujet « n’a jamais été aussi actuel que dans l’Allemagne d’aujourd’hui où un peuple entier est condamné à mourir. » Le souvenir du front se retrouve dans certaines des planches qui associent la Mort à des épisodes guerriers. Le recueil, connu seulement d’amateurs du genre et de rares bibliophiles, modernise le traitement de la figure allégorique de la Mort, en y associant une forme de mélancolie désabusée.
Table des planches
pl. � La Mort et le joueur „ � La Mort et les enfants „ � Unis dans la mort „ � La Mort et le cavalier „ � La Mort et le bon vivant „ � La Mort et la marquise „ � La Mort au gibet „ � La Mort et le soldat „ � La Mort et le cavalier „ �� La Mort dans l’eau „ �� La Mort en mer
pl. �� La Mort et le chemin de fer „ �� La Mort par le feu „ �� La Mort sans discernement „ �� La Mort dans la mine „ �� La Mort dans le désert „ �� La Mort et l’aviateur „ �� La Mort et le suicidaire „ �� La Mort au duel „ �� La Mort et l’anatomiste „ �� La Mort par le poison „ 22 La Mort et la montagne
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Marquise, cavalier, homme de science ou homme de bien, soldat, amoureux ou enfants innocents : aucun d’entre eux n’échappera aux plans funestes de la Grande Faucheuse. Ainsi le rappelle Walter Draesner, artiste allemand dont on a perdu la trace, dans cette sorte de bréviaire illustré du Memento Mori. En reprenant la technique populaire des Scherenschnitte ou papiers découpés, il enrichit la longue tradition graphique des danses macabres de planches d’une délicatesse frappante et d’une glaçante expressivité.
5€
iSBN 978 23 51251 49 2