LE MAGAZINE DU GENTLEMAN GOLFEUR
30e année / N° 271 / Juillet/Août 2018 / 4,50 e • Bureau de dépôt BRUXELLES X - P401103
GOLF, TOURISME & ÉVASION
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Du bleu au... green
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Sommaire
Juillet/Août 2018
Au menu…
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INTERNATIONAL Ryder Cup : le compte à rebours a commencé...
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DOSSIER Au-delà des frontières !
Editeurs Responsables Edition Ventures Division ‘So-GentleMen’
PARCOURS D’ICI ET D’AILLEURS L’île Maurice, paradis du golf
74 PLANÈTE GOLF Arthur Van Doren : les clubs contre le stick !
Edito Absolutely fabulous
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Bernard de Wasseige & François Didisheim 431 D Ch. de Louvain 1380 Lasne Tél.: 02/379 29 90 Fax: 02/379 29 99
International Inside
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Otaegui, le “serial killer” du Belgian Knockout
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Direction Générale
Koepka, le doublé majeur
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L’inusable Bernhard Langer !
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Ryder Cup : les deux clans déjà bien en forme
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Crazy Golfs
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Sport celebrities on the green
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& Rédaction en chef Sabrina Roersch play.golf@ventures.be Rédacteurs Rudy Bauwens Hugues Feron Photographes Philippe Gaudy Reporters
Parcours d’ici & d’ailleurs...
Shutterstock
Beachcomber : le meilleur de l’île Maurice
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Graphisme
Luxe ultime au Puntacana Resort & Club
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PGA Catalunya, élu meilleur golf d’Espagne
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La Bawette, une seconde jeunesse à trente ans !
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Planète golf Arthur Van Doren : champion et single handicap
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Play Golf Partners Trophy… sous le soleil, exactement !
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Play Golf Zoute Trophy : compétition royale
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Audi quattro Cup : qui réussira à atteindre la finale ?
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Les Belges sur le Tour
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Clubscan
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Vu sur le net
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Shopping 93 Bien spécifier vos nom, adresse et langue souhaitée
Des chiffres et des lettres
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PLAY GOLF SOMMAIRE 5
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Édito
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Juillet/Août 2018
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élébrités ou simples anonymes, le golf… on en est tous fanas. Il suffit de voir le monde qui s’est pressé lors de l’édition du Belgian Knockout au Rinkven pour comprendre l’engouement que suscite notre sport, mais également notre élite belge. Pari remporté donc pour Pieters Production qui, outre le fait d’avoir rassemblé près de 20.000 spectateurs durant les 4 journées de compétition, peut se targuer d’avoir récompensé Adrian
Otaegui. Ce nom ne vous dit (encore) rien ? Sachez que l’Espagnol, invaincu sur le circuit en 11 rencontres de match play est candidat potentiel à la prochaine Ryder Cup ! Rien de moins… Du côté sportif, notre magazine part à la rencontre de joueurs mondialement connus, mais dans d’autres disciplines. Noah, Becker, Nadal, Killy ou encore Hamilton, tous ces (anciens pour la plupart) sportifs de haut niveau ont troqué raquettes, skis ou voitures de course pour taquiner la petite balle blanche. Cocorico ! Et, s’il faut encore prouver qu’un parcours de golf n’est pas l’autre, nous vous emmenons à la découverte de golfs atypiques dont les contours dépassent les frontières ou séparent un quartier et même un terrain d’atterrissage… Pour finir en beauté et de manière plus classique, c’est sur les rivages de l’île Maurice que nous avons déposé nos valises le temps d’une découverte. Celle des Resorts Beachcomber. Bienvenue au paradis ! Golfiquement vôtre. Sabrina Rœrsch Directrice de publication
PLAY GOLF EDITO 7
Face à l'image
On a drivé sur la lune ! 8 PLAY GOLF JUILLET/AOUT 2018
International
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l y a 47 ans, lors de la mission Apollo 14, l’astronaute et passionné de golf Alan Shepard a sorti son fer 6 sur la lune et s’est élancé à deux reprises comme s’il était sur le gazon. Gêné par sa combinaison spatiale, il a raté sa première balle, mais il a pris son Mulligan et a cogné solidement la deuxième. Shepard, décédé en 1998 à l’âge de 74 ans, a ainsi pu se targuer d’être le seul homme à avoir frappé une balle de golf ailleurs que sur notre planète ! n
PLAY GOLF FACE À L’IMAGE 9
Inside Rassemblé par Rudy Bauwens - Photos : Reporters
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out le monde veut gagner un Major. Si vous pensez ne pas gagner, mieux vaut ne pas y participer.
(Patrick Reed)
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JACK NICKLAUS EN PRÉRETRAITE ? À 78 ans, Jack Nicklaus estime qu’il est temps de songer à se retirer des affaires qui portent son nom. “Je suis en parfaite santé, toujours dynamique et enthousiaste, mais j’aimerais consacrer plus temps à d’autres activités qui me tiennent à cœur, comme la charité et des initiatives pour faire progresser le golf”, déclare le Golden Bear. Howard Milstein devient le nouveau CEO de Nicklaus Companies mais la famille Nicklaus reste actionnaire majoritaire. Les fils de Jack, Gary et Jack II, restent au conseil d’administration et Jack II reste également président de Nicklaus Design. LE PAR, UN TERME BOURSIER
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TRUMP, CRÉATIF AVEC LES RÈGLES ? Donald Trump gère son mandat de président des États-Unis de manière assez ‘créative’, on le sait déjà. Il semblerait qu’il fasse pareil au golf. Ces derniers mois, on a pu noter différentes allusions à ce sujet comme celle de Suzann Pettersen (enceinte) dans un journal norvégien. “Je suis persuadée que Donald Trump paye très bien son caddie. Que sa balle soit partie loin ou pas dans les bois, on le retrouve toujours au milieu du fairway…” déclare-t-elle. Une insinuation qui corrobore un propos de la rock star Alice Cooper paru dans le Washington Post il y a quelques années : “Le plus connu et le plus grand des tricheurs sur un parcours de golf ? J’aimerais pouvoir citer son nom, mais cela en étonnerait plus d’un. Mais il m’est arrivé de jouer avec Donald Trump. Je n’en dirai pas plus”.
A BALL
FOR EVERYONE...
Le golf a son vocabulaire spécifique avec des termes comme birdie, bogey, eagle, albatros et… par. Le ‘par’ n’apparaît dans les documents de l’United States Golf Association qu’en 1911 mais ce mot était depuis longtemps utilisé dans le monde de la finance. Quand une action était cotée au-dessus ou en dessous de sa valeur, les spécialistes boursiers américains utilisaient l’expression, ‘above or below its normal or par figure’. Avant 1900, par et bogey étaient synonymes, avant que ne soit décidé que ‘par’ désignerait le score idéal sur un trou et que ‘bogey’ serait le score acceptable par un joueur moyen.
International
C >
’est incroyable comme nous nous sommes vite adaptés à la vie à Orlando. Un peu de soleil
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sur les épaules et tout devient plus facile.
(Tyrrell Hatton)
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TENIR SA PROMESSE En se préparant pour le New Zealand Open, le golfeur néo-zélandais Nick Voke, dont c’est la première saison comme pro, a annoncé à son caddie que s’il faisait un top 10, ils fêteraient cela en s’offrant un saut en parachute. Suite à quoi Nick Voke, qui a terminé l’an dernier ses études à l’Iowa State University, a décroché une 7e place partagée et a vu défiler toutes les couleurs de l’arc-enciel sur le visage de son caddie…
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GENOU À TERRE À AUGUSTA C’est une tendance qui prend de l’ampleur : une demande en mariage au cours du Masters à Augusta. Le meilleur endroit pour le faire, c’est à côté du célèbre tee du trou 12 (par 3).
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UNE PARTIE DE PICK UP STICKS Vous jouez régulièrement en match-play avec des amis mais aimeriez y apporter une touche plus amusante ? Tentez un duel ‘Pick Up Sticks’. Le principe est simple : si le joueur A perd le trou, il peut désigner dans le sac du joueur B un club que celui-ci ne pourra plus utiliser jusqu’à la fin du tour. Et vice versa. Il existe des variantes, mais il est impératif de préciser, avant la partie, quels clubs peuvent être éliminés (généralement pas le putter, mais cela doit être précisé). Une chouette formule qui invite à la créativité pour jouer avec ce qui reste dans le sac.
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DU BIRDIE AU BABY Gwladys Nocera a décidé d’arrêter la compétition. Après 15 années sur le Tour, la Française (43 ans) a d’autres projets… Elle est enceinte et attend son premier enfant pour le mois de septembre. Gwladys Nocera peut toutefois se féliciter de sa carrière, riche de 14 titres sur le Ladies European Tour et de quatre participations à la Solheim Cup.
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Inside
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e golf est cruel et magnifique…
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comme le mariage.
(Ray Romano, acteur)
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APRÈS ARIYA,VOICI MORIYA En 68 années d’existence du LPGA Tour, on y a vu jouer des paires de sœurs, huit en tout, dont la plus connue est celle formée par Annika Sörenstam et Charlotta. Annika a remporté 72 titres LPGA, Charlotta un seul. Chez les sœurs Marlene et Alice Hagge (26/0), Donna et Janet Caponi (24/0), Danielle et Dina Ammaccapane (7/0), ainsi que Jessica et Nelly Korda (5/0), l’une était visiblement plus douée que l’autre. Par contre, Aree et Naree Song (0/0) ou Numa et Russy Gulyanamitta (0/0) n’ont pas encore réussi à se départager. Ce petit club de sœurs a accueilli une nouvelle membre : après Ariya Jutanugarn (7 titres), sa jeune sœur Moriya a décroché un titre au HUGEL-JTBC LA Open. Vive la Thaïlande !
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VOTRE ESSUIE-MAINS PERSONNALISÉ Pour les golfeurs pressés, voici ‘towel caddie’, un petit essuie-mains qui permet de nettoyer rapidement la balle sans devoir retourner vers son sac. Accroché à la ceinture avec un système étirable, il existe en 9 couleurs et peut être personnalisé. www.towelcaddie.co.uk
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FINI LES DÉRAPAGES La firme britannique GripClad qui a son siège à Southampton, est spécialisée en matériaux antidérapants pour sols et escaliers. Glisser ou trébucher est la cause de 20 % des accidents de travail et cela peut aussi se produire au golf. La firme a mis au point une solution antidérapante pour les traverses souvent utilisées dans les clubs de golf pour accéder aux tees.
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LE RETOUR DU PINGOUIN Tout comme cer tains labels musicaux célèbres des années 60 et 70, cer taines marques qui ont marqué le golf font leur come-back. Comme Original Penguin, marque américaine créée à New York en 1955 et devenue célèbre pour ses polos por tés par Jack Nicklaus et Arnold Palmer. La marque s’est ensuite diversifiée dans d’autres vêtements de loisirs, chaussures et lunettes et a disparu des fairways. C’est le retour d’Original Penguin avec une collection orientée vers la jeune génération.
QUAND UNE CHÈVRE JOUE AU CADDIE… Si vous recherchez une expérience peu commune, allez jouer au Retreat & Links at Silvies Valley Ranch, à Seneca dans l’Oregon. Un nouveau parcours de 7 trous, le ‘McVeigh’s Gauntlet’ sera inauguré en juillet, avec la particularité que vous pourrez y être assisté d’une chèvre (entraînée à cet effet) en guise de caddie !
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ur un parcours de golf, mes prières
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sont sans réponse. (Billy Graham, pasteur)
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DRAPEAU OU PAVILLON ? Beaucoup de plaisanciers aiment aussi pratiquer le golf. À Manhattan (New York),The Golf Club at Chelsea Piers a pensé à eux. Un practice de 200 yards (180 m) de long et 40 yards (36 m) de large est aménagé sur un quai, entre les bollards. Avec 52 places, ils peuvent y taper la balle à l’envi, avec vue sur l’Hudson River. L’endroit est assez populaire à New York si l’on compte les 15 millions de balles tapées en 2017.
PRO V1 : ÇA CACHE QUOI ? La plupart des entreprises consacrent des budgets énormes en marketing pour le lancement de nouveaux produits alors que d’autres produits deviennent iconiques par pur hasard. C’est le cas de la célèbre Titleist Pro V1. Bill Morgan, Senior Vice President de Titleist Golf Ball R&D l’a confirmé. “Nous n’avions aucun nom pour la nouvelle balle qui devait remplacer la Titleist Professional et il fallait en trouver un pour respecter le délai d’homologation par l’USGA. J’ai proposé un nom provisoire avec Pro pour professionnel, V pour ‘Veneer Projet’ (projet à terminer) et numéro 1. L’idée était d’adapter cela par la suite mais les golfeurs l’ont tellement appréciée que le nom est resté”.
NETFLIX ET LE GOLF Rien d’intéressant au programmeTV et vous avez envie d’un film sur le golf ?Voici 6 propositions dans l’offre de Netflix. - Caddyshack (Le golf en folie) : une comédie américaine typique que l’on peut regarder 100 fois. - Seve :The Movie : un documentaire basé sur la vie du légendaire Seve Ballesteros. - The Short Game : l’histoire de jeunes talents de 7 ans qui participent à l’US Kids Golf World Championship au Pinehurst Golf Club. - Impossible Dreamers : un documentaire sur les seniors dans différents sports dont, pour le golf, Garry Player (82 ans) qui refuse de devenir vieux. - Winning : les carrières de légendes du sport comme Martina Navratilova, Nadia Comaneci, Esther Vergeer, Edwin Moses et… Jack Nicklaus. - Birdie Buddy : une série sud-coréenne, l’histoire de l’ancien pro John Lee, premier vainqueur sudcoréen sur le PGA Tour qui entraîne deux joueuses prometteuses.
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UN ROUGH DANS LE JARDIN Il y a professionnels et… professionnel ! Pour peaufiner son retour à la compétition et ne rien laisser au hasard, Tiger Woods a fait semer dans certaines parties de son jardin à Jupiter (Floride) un type de gazon qui est utilisé pour les roughs sur le Tour. Il peut ainsi, chez lui, tester toute une série de petits coups vers le green, histoire de les réussir lors des tournois. On vous le disait : il y a les pros et il y a… Tiger Woods !
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Inside
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’histoire du golf, ce n’est pas mon fort. Ca passe à la TV, que je ne regarde pas. Je sais que Jack
Nicklaus a 18 Majors, Tiger 14, mais je ne sais pas qui est troisième.
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KASUMIGASEKI ACCUEILLE LES DAMES Le Kasumigaseki Golf Club, club japonais où Donald Trump et le premier ministre japonais Shinzo Abe ont croisé les fers en novembre 2017 et qui accueillera le tournoi olympique de golf en 2020, vient de valider l’inscription de ses trois premières ‘full members ladies’. Sous la pression du Comité International Olympique, ce bastion masculin a été forcé de revoir sa politique ‘no-ladies’. Jusqu’alors les dames n’avaient accès au club que certains dimanches et ne pouvaient pas en devenir membre.
EN COULEUR, C’EST MIEUX Pour améliorer chips, pitch et putts, voici les balles SG Pro de Stuart Smith. Spécialiste du jeu court et professionnel PGA, il a imaginé des balles d’entraînement avec des couleurs qui indiquent où toucher la balle : bleu pour un lob ou une sortie de bunker, rouge pour un chip standard, vert pour un running chip, pitch ou putt. Lors d’un coup, la pastille noire doit toujours être visible au-dessus de la balle, c’est le repère où fixer son regard. “Nombreux sont ceux qui regardent l’arrière de la balle. Erreur classique car la tête bouge alors vers l’arrière, entraînant également le poids du corps. Résultat : un coup moyen”, explique Stuart Smith.
‘LIVE UNDER PAR’ Depuis 1997, le slogan ‘These Guys are Good’ était l’un des meilleurs et des plus marquants pour le golf et, par extension, pour le monde sportif en général. Un slogan illustré par de nombreux clips dont celui où Sergio Garcia gare sa voiturette (voir YouTube). Après 20 ans, le PGA Tour a estimé que le temps est venu d’en changer et a opté pour ‘Live Under Par’. Selon Joe Arcuri, à la tête du marketing du PGA Tour, cette nouvelle campagne de promotion fait référence non seulement à une manière de jouer mais aussi à une façon d’être. GOLF À L’ÉCOLE AU KENYA Le président kenyan Uhuru Kenyatta souhaite que le golf soit inscrit au programme scolaire dans les écoles publiques. Il a donné instruction à son ministre des sports (du patrimoine, de l’éducation et de l’intérieur) de rapidement étudier la question.
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Tout le monde n’a pas le temps de jouer 18 trous et les formules rapides ont de plus en plus de succès. En Nouvelle-Zélande, le New Plymouth Golf Club a adopté un système ‘payper-hole’. Le green fee est calculé au prorata du nombre de trous joués, chaque trou valant 3,50 dollars néo-zélandais, soit un peu plus de 2 euros. Les réservations se font exclusivement en ligne (go.quickgolf. nz). Au pro-shop le golfeur indique le nombre de trous joués sur le site web et règle la note. Le New Plymouth Golf Club compte sur l’honnêteté des joueurs lors de cette déclaration. Comme certains se montrent parfois ‘créatifs’ en la matière, certains clubs des USA ont adopté un système GPS qui mémorise le parcours effectué pour éviter toute fraude.
(Daniel Berger)
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PAY-PER-HOLE, UNE IDÉE DE QUICK.GOLF
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G R AV I T Y
Tournoi
International
BELGIAN KNOCKOUT Otaegui “serial killer” de Pieters Production L’Espagnol les a tous mis K.-O. Adrian Otaegui a remporté de main de maître la première édition du Belgian Knockout, manche belge de l’European Tour mise sur pied par Pieters Production sous un format très particulier, mélangeant stroke play et match play. Par Hugues Ferron
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ne belle réussite sportive puisque, au bout du compte, c’est le meilleur joueur de la semaine (invaincu par ailleurs sur le circuit en 11 rencontres de match play, et candidat potentiel à la prochaine Ryder Cup !) qui s’est imposé. Et un beau succès également populaire, puisque l’on estime à près de 20.000 le nombre de spectateurs venus au Rinkven sur l’ensemble des quatre journées de compétition disputées sous un magnifique soleil printanier. Certes, la formule de jeu a fait beaucoup parler d’elle, un match en 9 trous restant très aléatoire. Ce n’est pas Nicolas Colsaerts, battu en quarts de finale par l’Anglais James Heath, qui nous démentira. Après avoir conclu ses 9 derniers trous à deux coups sous le par (contre -3 à son adversaire) sur un excellent putt de 8 mètres pour birdie, le “Coels” était ainsi éliminé alors qu’il avait bouclé ses 36 trous du week-end à dix coups sous le par. Un sentiment de frustration tant pour lui que pour le public, venu le soutenir en masse tant le samedi (dont le ministre Didier Reynders) que le dimanche à l’aube. Et ce d’autant plus qu’il était le dernier Belge en lice, alors que Thomas Pieters, Thomas Detry et Christopher Mivis, nos trois autres représentants à avoir passé le cut, avaient été éliminés “à la régulière” dès le 1er tour des duels en élimination directe. Le n°1 belge, en délicatesse avec son driving, a subi ainsi la loi de l’Allemand Maximilian Kieffer, Detry se faisait surprendre par l’Anglais Laurie Canter (qui a prouvé les semaines suivantes sur le Tour l’étendue de son talent) tandis que
Mivis était tombé sur le Français Mike Lorenzo-Vera, l’un des joueurs en forme du moment. Quoi qu’il en soit, Otaegui a réalisé de son côté le parcours sans-faute, conclu victorieusement en finale face au Français Benjamin Hébert. Et ce seize ans après Miguel Angel Jimenez, dernier vainqueur espagnol du Belgian Open, un tournoi qui a donc retrouvé sa place sur le circuit européen. Ce qui est bien l’essentiel.
Edition 2019 confirmée Lors de la remise des prix, à laquelle a participé Thomas Pieters - en bermuda et casquette vissée en arrière sur la tête - en tant qu’organisateur au sein de son staff familial, le directeur général de l’European Tour Keith Pelley se montrait particulièrement enthousiaste. “Ce tournoi est vraiment une plus-value pour le circuit. De notre côté, nous confirmons qu’il aura à nouveau sa place dans le calendrier de l’European Tour 2019. Je tiens également à mettre en exergue l’atmosphère générale du tournoi et le travail de tous les volontaires, l’une des organisations les mieux réussies sur le circuit” commentait-il. Ce qui était loin d’être des paroles en l’air !
Adrian Otaegui, grand vainqueur du Belgian Knockout !
Rinkven tient la corde Jeremy Anciaux, le beau-frère de Thomas Pieters promu directeur du tournoi, se montrait quant à lui... soulagé à l’issue de cette première édition. “Je dois vous avouer que nous n’avons pas beaucoup
PLAY GOLF TOURNOI 17
Le temps n’est plus à perdre son temps. Il est temps de profiter. La nouvelle Audi A6 Berline
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Tournoi
dormi pendant plusieurs semaines, vu tout ce qu’il fallait mettre en place pour assurer la réussite de l’événement” nous confiait-il à l’heure de faire les bilans. “Nous ne sommes pas rentrés dans nos frais, ce qui est normal pour un premier tournoi, alors que nous n’avions pas non plus de “maiden sponsor”. Mais nous sommes prêts à recommencer l’an prochain et à nous remettre au travail après quelques jours de décompression ! Ce n’est pas encore sûr à 100 %, mais de notre côté, nous espérons pouvoir refaire cela au Rinkven en 2019 à la même période de l’année, le club ayant parfaitement collaboré avec nous”.
International
“Même vitesse qu’à Wentworth” Ben Ooms, manager du club de Rinkven, abondait dans ce sens. “L’événement a été un succès, alors que la coordination n’était pas facile à mettre en place entre les différentes parties, l’European Tour, Pieters Production, la Fédération, Golf Vlaanderen, Rinkven. De notre côté, nous sommes prêts à accueillir le prochain Belgian Knockout, aux mêmes conditions et en accord avec les autres parties”. Le parcours du BKO a en tout cas répondu à l’attente, que ce soit au niveau des joueurs que des spectateurs. Et ce même si quelques points restent à améliorer. “Tout comme Pieters Production, nous avons bien
sûr entendu quelques critiques, comme le fait que le “Village d’entrée” était trop loin du clubhouse (NDLR : à près de deux kilomètres), le manque de food truck près du trou n°18 pour permettre aux spectateurs de boire et manger entre deux parties. Au niveau du parcours, certains joueurs nous ont signalé que les greens étaient trop durs. Mais il s’agissait d’une volonté du Tour, alors que la vitesse des greens (10,5 à 11 au stimpmeter les deux premiers jours, et même de 11,5 à 12 après la dernière tonte le dimanche) correspondait aux standards requis. Ils étaient d’ailleurs les mêmes la semaine suivante à Wentworth !” se réjouissait M. Ooms.
Thomas Detry,Thomas Pieters & Nicolas Colsaert : sacré trio !
PLAY GOLF TOURNOI 19
Tournoi
Le vainqueur de cette première édition entouré de la famille Pieters au grand complet !
CE TOURNOI AURA
À NOUVEAU
SA PLACE DANS LE CALENDRIER
DE L’EUROPEAN
TOUR 2019
Manu Rombouts, Président de la Fédération Royale belge de golf peut être fier de ses poulains.
Fiers d’être Rinkvenners “Nos membres se sont montrés très enthousiastes et très fiers de leur club” précisait encore le manager Ben Ooms. “Nous avions 170 bénévoles parmi les 500 volontaires pris en main par Golf Vlaanderen, qui ont créé une superbe ambiance. Nous avions par ailleurs réalisé une enquête dès avant le tournoi, à laquelle 700 membres (sur 1.600) ont répondu. 8 % ont signalé qu’ils ne voulaient pas ce genre d’événement... ce qui est très peu. Si le parcours du BKO a été fermé pendant deux semaines, il faut cependant signaler que nos joueurs n’ont été privés de terrain qu’à peine une semaine, vu qu’ils pouvaient jouer sur les 18 autres trous dont nous disposons. Par ailleurs, nous avions des arrangements avec une dizaine d’autres clubs, y compris francophones, afin que nos membres bénéficient de greenfees à prix réduits durant ce laps de temps.” Driving range trop court Comme c’est le cas dans quasiment tous les clubs en Belgique, le driving range du Rinkven s’est avéré trop court pour les joueurs du Tour, avec une distance maximale de 250 mètres. L’utilisation des bois et drivers était cependant autorisée. Résultat des courses : des milliers de balles ont dû être récoltées dans les bois jouxtant le practice. Les joueurs ont par ailleurs particulièrement apprécié la “short game area”, permettant d’exercer tous les coups de moins de 60 mètres. Seul point négatif : le nouveau putting green de près de 2.000 m2 n’était pas prêt, étant trop “soft” et n’ayant pas la vitesse des greens sur le terrain. Mais les deux “anciens” puttings greens ont bien fait l’affaire...
20 PLAY GOLF JUILLET/AOÛT 2018
Pieters sous le feu des médias.
WAMP en live scoring... WAMP (We Are Match Play), l’application pour smartphone mise en place il y a quelques mois par quelques passionnés de golf avec l’aide de Thomas Pieters (actionnaire), a bénéficié d’un coup de pub aussi phénoménal... qu’inattendu, en étant utilisée pour le livescoring du tournoi. “Comme le format du tournoi sortait de l’ordinaire, l’European Tour a demandé à la famille Pieters de régler le scoreboard. Ils se sont tournés naturellement vers nous” nous signalait Gaëtan Deleersnyder, CEO et administrateur de WAMP. “Nous avons eu plus de 2.000 downloads, tandis que des milliers de personnes ont vu la publicité de notre produit en suivant la compétition sur notre application, notamment du matin au soir durant les deux jours du week-end, ce format de compétition demandant de consulter plus souvent les résultats que sur un tournoi classique...”
International
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e n’ai pas mal joué, mais j’ai manqué de réussite sur les greens.,,
Thomas Pieters a quitté la compétition en 32e de finale...
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’était fantastique d’obtenir autant de soutien de la part du public.,, Après un tour brillant le samedi, Nicolas Colsaerts a dû s’incliner en 1/4 de finale, battu par l’étonnant joueur anglais James Heath.
PLAY GOLF TOURNOI 21
Tournoi
International
… de quoi lancer la WAMP CUP WAMP, qui va lancer une version Android de son application, poursuit par ailleurs son développement via la WAMP CUP, compétition match play qui va débuter dès ce mois de juillet dans quelques clubs belges. Sur la table des prix se retrouveront notamment une dizaine de sacs signés et sponsorisés par Thomas Pieters. “Rinkven, Hulencourt, le Ravenstein, le National, Latem, Sept Fontaines et Cleydael ont d’ores et déjà marqué leur accord” nous précise le CEO de WAMP Harold De Herdt. “Il s’agit simplement de créer une compétition match play dans chaque club, sur le modèle de ce qui se réalise dans les clubs de tennis. À savoir que les joueurs conviennent entre eux, dans les quinze jours ou dans la semaine, d’une date pour s’affronter, le vainqueur passant au tour suivant. Via notre application, ils reçoivent des notifications directement sur leur smartphone, alors que chaque club aura sa propre page sur WAMP”. À noter enfin que cette application pourrait remplacer à moyen terme la carte de score classique, et cherche d’ailleurs à être reliée avec i-golf et les clubs belges à ce niveau. À suivre... Les amateurs aussi trop courts Quatre amateurs belges étaient de la partie au BKO, et ont pu constater l’étendue de l’écart les séparant des pros de l’European Tour, alors que le meilleur d’entre eux, Adrien Dumont de Chassart, a terminé au-delà de la... 130e place (+8). “Ils sont plus impressionnants à la télé” relevait pourtant de son côté Jean de Wouters (Hulencourt), vainqueur du Prix du Roi la semaine suivante à Ostende. “J’avais la même distance avec mes fers que l’Autrichien Matthias Schwab, l’un de mes partenaires de flight. L’Allemand Heisele me prenait 20 m avec son bois 3 par rapport à mon drive, mais il n’était pas toujours très droit. C’était cependant une super expérience, sur un terrain et des greens que nous n’avons pas assez l’habitude de jouer en Belgique”. Même son de cloche
22 PLAY GOLF JUILLET/AOÛT 2018
du côté d’Alan De Bondt, de retour après quatre ans d’études à l’université de Houston. “La différence avec les pros, c’est surtout l’expérience et l’efficience. J’ai touché 20 fairways sur 30, mais cela ne sert à rien si vous n’êtes pas précis avec les fers et les wedges” nous signalait l’Anversois, qui espère participer aux Mondiaux amateurs en septembre prochain avant de tenter sa chance en Qualifying School. Enfin, Yente Van Doren n’a jamais été dans le coup sur le terrain de son home-club. “Je revenais des Etats-Unis, où j’ai beaucoup joué avec mon team de Lindenwood dans la MIAA Conference. J’ai désormais besoin de prendre un peu de repos avant les championnats d’Europe et la saison d’été.”
AUPRÈS DE SON ÉPOUSE
AUSTRALIENNE
ET DE SON PETIT
JACKSON NICOLAS
EST COMBLÉ !
Hébert : “Pas de cadeaux entre Français” Le clan français était présent en nombre à Rinkven, avec trois représentants en quarts de finale, dont le finaliste Benjamin Hébert. Celui-ci n’était pas un inconnu auprès du club nord-anversois, puisqu’il s’y était imposé en 2009, lors d’une épreuve de l’Alps Tour qu’il avait remportée devant Joost Luiten et Christopher Mivis. “Je ne me rappelais pas du parcours, qui a subi beaucoup de changements et qui est vraiment devenu de très grande qualité avec des greens très fermes et des fairways assez étroits qui me conviennent bien” nous confiait-il entre deux... plateaux de bière commandés par ses compatriotes. “Il y a une très bonne ambiance entre nous même si on ne se fait pas de cadeaux sur le terrain” poursuit-il. “Lors de ce tournoi, j’ai ainsi dû éliminer Thomas Linard et Mike Lorenzo-Vera, alors que je fais partie de sa boîte de management. Mais cela ne nous empêche pas de nous retrouver ensemble. Nous voyageons souvent ensemble... et sommes d’ailleurs venus souvent ici en Belgique, notamment lors de différentes épreuves du Challenge Tour. Le public belge est connaisseur, c’est toujours agréable de venir ici... surtout quand il y a du soleil, c’est assez rare chez vous, non ?” concluait-il, le sourire en coin. n
Delen Private Bank, Thomas Pieters & Thomas Detry
visent les performances à long terme www.delen.be
US Open
Koepka, le doublé majeur
B
rooks a réussi à éviter les pièges de Shinnecock Hills, grâce à ses drives puissants et à son petit jeu infaillible.,,
Brooks Koepka a conservé son titre à l’US Open disputé sur le parcours dantesque de Shinnecock Hills, à un drive de New York. Il fait désormais pleinement partie du top 5 mondial. Par Hugues Feron
24 PLAY GOLF JUILLET/AOÛT 2018
International abondamment arrosés le samedi soir, permettant aux joueurs d’évoluer dans des conditions décentes. Ce dont ont profité quelques joueurs partis dans la matinée, à l’instar de l’Anglais Tommy Fleetwood, auteur de la meilleure carte du tournoi (63, -7) pour échouer à un petit coup du vainqueur. Le coup de folie de Mickelson A ce moment, la plupart des favoris avaient déjà sombré corps et âme depuis longtemps. A l’instar de Rory McIlroy, Jordan Spieth, Sergio Garcia ou Tiger Woods, qui n’ont même pas passé le cut. Ou encore de Phil Mickelson, qui, le jour de ses 48 ans, a complètement craqué lors du 3e tour en jouant une balle en mouvement sur un putt trop appuyé dégringolant la pente. Avec deux coups de pénalité à la clé, qui auraient même pu se transformer en disqualification si l’on suit le règlement au pied de la lettre. Un geste (assumé ou non, peu importe) peu en rapport avec Mickelson a créé le buzz en jouant sa balle l’éthique du golf, mais qui en mouvement, écopant démontre aussi que ces de 2 coups de pénalité. grands champions restent avant tout humains... et de grands enfants qui n’aiment pas perdre.
P
ersonne n’a battu Shinnecock Hills à l’issue des quatre tours de ce 118e US Open. Pas même Brooks Koepka, vainqueur à un coup au-dessus du par en assurant son bogey sur le dernier trou du parcours de Southampton. Tout un symbole. Préparé à la sauce “US Open” par les responsables de l’USGA, Shinnecock Hills s’est montré en effet véritablement monstrueux, tant au niveau de ses roughs injouables que de ses greens (trop ?) fermes et aux lignes illisibles. Et ce d’autant plus que le vent soufflait en rafales sur ce links made in USA. Afin d’éviter un véritable carnage lors du dernier tour, les greens ont ainsi été
Duel Johnson Koepka Dustin Johnson, qui avait récupéré le trône de n°1 mondial la semaine précédente en remportant la St.Jude Classic à Memphis, semblait quant à lui bien parti pour remporter son deuxième US Open après celui conquis en 2016. Mais il a fléchi également au putting (73 putts le week-end) pour laisser finalement filer le titre... à son détenteur Brooks Koepka. D’autant plus surprenant que le Floridien était perturbé depuis de nombreux mois par un problème au poignet. Il n’avait d’ailleurs pas joué le Masters ou les tournois WGC en début de saison, ne revenant dans le coup qu’au Players Championship à Sawgrass (11e). Son 1er tour (+5) lors de cet US Open ne laissait rien présager de bon, mais Brooks a réussi ensuite à éviter tous les pièges de Shinnecock Hills, grâce à ses drives puissants et précis mais aussi un petit jeu infaillible. Il doublait ainsi la mise en major après son titre conquis l’an dernier à Erin Hills. C’est la 7e fois dans l’Histoire de l’épreuve que cela se produit, Curtis Strange (1988-1989) étant le dernier à avoir réalisé cette performance réussie également par Bobby Jones.
Elève de Pete Cowen Originaire de West Palm Beach, Koepka est désormais bien implanté dans le top mondial. Car il ne faut pas s’y tromper: le Floridien, dont la dernière victoire avait été glanée l’an dernier au Dunlop Phoenix (sur le circuit... japonais) est bel et bien un ténor, lui qui s’est déjà imposé aussi dès 2015 sur le PGA Tour, au Phoenix Open dans l’enfer de Scottsdale. Sous ses airs décontractés “made in USA” se cache en effet une véritable machine de guerre. Capable d’envoyer du plomb à 350 yards tout en maîtrise, Koepka en impose désormais au petit jeu mais aussi au putting, où le bât blessait jusqu’il y a peu. Et ce grâce principalement à Pete Cowen, son coach à ce niveau, bien connu dans les rangs belges alors qu’il était superviseur technique de la Topsportschool de la VVG, tout en suivant encore régulièrement Thomas Pieters. Challenge relevé Du haut de ses 28 ans, Koepka n’est pourtant pas passé par la filière classique outre-Atlantique. Certes, il a répété tout d’abord ses gammes à la Florida State University. Mais n’ayant pas accès ensuite ni au PGA Tour, ni même au web.com Tour, Koepka, passé pro en 2012, a émigré en Europe, où il s’est imposé à quatre reprises sur le Challenge Tour. Dont trois fois en 2013, année où on a pu l’apercevoir au Telenet Trophy à Waterloo, avec une 6e place à la clé. Une filière que suit désormais son petite frère Chase. Depuis lors, l’élan de l’Américain n’a jamais été brisé, parvenant à se maintenir dans le Top 50 mondial depuis fin 2014 et sa victoire au Turkish Airlines Open (European Tour). La tête bien sur les épaules, il a multiplié les places d’honneur et attendu patiemment son heure pour finir par intégrer le Top 10 mondial via sa première victoire majeure à Erin Hills (Wisconsin). Koepka est d’ores et déjà considéré comme un des piliers de l’équipe américaine de Ryder Cup. Soit une épreuve dans laquelle il avait parfaitement réussi son entrée en 2016, avec trois points glanés et un seul perdu (en Fourballs avec DJ contre le duo invaincu McIlroyPieters). Il est désormais prêt à intégrer le top 3 mondial. Et ce toujours sans avoir l’air d’y toucher, ce qui est sans doute l’une de ses principales forces. n
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Topic
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e n’ai jamais rien reçu, j’ai toujours dû tout gagner.,,
Bernhard Langer, qui avoue avoir dû dormir dans sa voiture ou dans des hôtels miteux au début de sa carrière.
Langer Bernhard
Inusable ! Qui est le meilleur golfeur de tous les temps ? Voilà une question qui, au sein des clubhouses, alimente bien des discussions entre les fans de Jack Nicklaus et ceux de Tiger Woods. Logique, vu le nombre de tournois majeurs qu’ils ont remportés. Mais si l’on se base sur le nombre de titres, la discussion pourrait s’élargir à Bernhard Langer. Le golfeur allemand est de plus en plus considéré comme étant hors catégorie par un public de plus de 50 ans. Par Rudy Bauwens
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International
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ernhard Langer aura 61 ans cette année, ce qui ne l’empêche pas de toujours se distinguer sur le Champions Tour américain. Il a remporté son premier tournoi professionnel à l’âge de 16 ans, en tant qu’amateur ! Devenu pro à 19 ans, il a bâti une formidable carrière, même si au cours de celle-ci, il a dû à quatre reprises trouver comment contrer des ‘yips’, ces mouvements incontrôlés qui rendaient son putting imprécis. Il en était déjà victime dans sa jeunesse, ce qui ne l’a pas empêché de remporter son premier Masters en 1985, à l’aube de ses 27 ans. Il entrait en même temps dans la cour des grands car au tour final à l’Augusta National, il comptait quatre coups de retard après neuf trous, comblant l’écart par autant de birdies en sept trous, pour endosser sa première green jacket devant Curtis Strange, Raymond Floyd et… Seve Ballesteros. Il remportera un deuxième Masters en 1993, après une nouvelle crise de yips. A 15 ans, fini l’école Bernhard Langer est né à Anhausen, d’une mère serveuse et un père maçon. Son père Erwin s’établit en Bavière en 1945 mais, vu ses activités pendant la Seconde Guerre mondiale, il est fait prisonnier par les Russes et envoyé en Sibérie avec d’autres criminels de guerre. Il parvient à s’échapper et revient alors à Anhausen.
Bernhard Langer a connu pas mal de problèmes de santé dans son enfance. Il fait connaissance avec le golf à l’âge de 7 ans en essayant, tout comme son frère, de se faire un peu d’argent de poche comme caddie à l’Augsburg Golf Club. À 15 ans, il quitte l’école pour se consacrer entièrement au golf. Il déménage à Munich ou il devient assistant pro. Lorsque, quelques mois plus tard, il dispute son premier tournoi, il prend le meilleur sur 25 pros allemands et devient, à 16 ans, le plus jeune vainqueur du Championnat d’Allemagne. Il est par la suite appelé à faire son service militaire, ce qui ne sera pas sans conséquences sur sa carrière de golfeur. Trimbaler un lourd paquetage pendant les 18 mois passés à la Luftwaffe laissera des séquelles sur un dos devenu fragile. Rien reçu, tout gagné “Je ne viens pas d’un milieu privilégié”, déclarait Bernhard Langer dans une récente interview où il revenait sur les difficultés de sa jeunesse. “Je n’ai rien reçu, j’ai dû tout gagner. J’ai acheté mes premiers clubs de golf avec l’argent que j’avais moi-même gagné. J’ai eu mes premières leçons de golf à 14 ans, quand j’ai pu me les payer. Quand j’ai disputé mes premiers tournois sur le Tour, je dormais souvent dans la voiture ou dans un
Carte d’identité Nom : Bernhard Prénom : Langer Date de naissance : 27 août 1957 Lieu de naissance : Anhausen (Bavière) Épouse : Vikki (depuis 1984) Enfants : Jackie (32), Stefan (28), Christina (25) et Jason (18) Résidence : Boca Raton (Floride) Taille : 1 m 75 Poids : 73 kg Pro depuis 1976 PGA Tour : 3 titres Champions Tour : 37 titres European Tour : 42 titres (1er = Dunlop Masters 1980, dernier = Volvo Masters Andalucia 2002) European Senior Tour : 6 titres Autres Tours : 29 titres Ryder Cup : 10 sélections Classement mondial : premier n° 1 officiel en 1986 Site web : www.bernhardlanger.de
hôtel miteux où je voyais parfois circuler d’étranges bestioles. Quand aujourd’hui je séjourne dans un cinq étoiles avec restaurant renommé et service de navettes à disposition, j’en profite réellement car je me souviens de l’époque où j’étais obligé de voyager en bus et en train, seul pour porter mon sac de golf et ma valise.Tout cela a bien évolué, dans le bon sens pour moi. Mais je reste très modeste car je sais aussi que bien d’autres personnes ne connaîtront jamais ce luxe”. Seul Seve fait mieux Bernhard Langer a remporté 42 titres sur l’European Tour, se classant en deuxième position derrière le légendaire Severiano Ballesteros (50 titres). Sur le Champions Tour, il est également deuxième avec 37 titres. Seul Hale Irwin fait mieux que lui avec 45 titres. Outre ses nombreux trophées, Bernhard Langer se distingue par d’autres faits d’armes. Il fut le premier numéro 1 mondial en 1986, année où ce classement a vu le jour. Avec Gary Player, David Graham, Hale Irwin et Justin Rose, il est l’un des cinq golfeurs à avoir remporté des titres officiels sur tous les continents. Son nom figure aussi sur une liste de records du Tour européen avec 68 cuts consécutifs réussis et 17 saisons d’affilée avec au moins un titre (record partagé avec Ballesteros, ndlr). Ryder Cup 1991 Si Bernhard Langer a accumulé les succès en plus de 40 ans de carrière, celle-ci comporte aussi une déception historique. C’était en 1991, un putt raté en Ry-
der Cup. Bernhard Langer jouait dans le dernier flight contre Hale Irwin et avait un putt de 1,80 m pour que l’Europe conserve la Ryder Cup… et le rata. “C’était le coup le plus important de ma carrière, le coup à réussir pour devenir un héros de la Ryder Cup, mais la balle a roulé sur le bord du trou. Dans les secondes qui ont suivi, je n’ai ressenti que de la douleur. Je voulais être vainqueur et c’est tout le contraire qui se passait. J’aurais pu maudire Dieu et lui demander pourquoi Il me faisait cela, car rater un tel coup peut être désastreux pour la confiance en soi et la suite d’une carrière, mais j’ai eu le sentiment qu’Il voulait tester ma foi. Ce qui me permettait de trouver une explication à cette déception. Ce qui fut bien nécessaire car, quelques jours plus tard, lors du German Masters à Stuttgart, toutes les questions tournaient autour de ce putt raté. J’ai compris que ce qui s’était passé ce dimanche après-midi me poursuivrait toute ma vie”, déclare le très croyant Bernhard Langer dans sa biographie. Très catholique, comme les autres membres de sa famille, cela ne l’empêche pas d’être très actif sur les réseaux sociaux. Il totalise des millions de followers sur Facebook, Instagram et Twitter. Mais le plus important reste sa famille. Il l’a encore prouvé cette année lors du Senior PGA Championship où il devait défendre son titre mais a préféré annuler ce tournoi pour assister à la remise de diplôme de son fils Jason, le plus jeune de ses quatre enfants. 1985, meilleure année Après avoir fêté ses 50 ans en 2007, Bernhard Langer a choisi de participer au Champions Tour. Il y a accumulé les titres et lorsqu’il ne gagne pas, il termine toujours à une place d’honneur. Il a bouclé les trois quarts de ses tournois dans le top 10. Assez prodigieux ! Il considère cependant que 1985 était sa meilleure année “car j’ai gagné sept tournois sur cinq continents et je suis ensuite devenu numéro 1 mondial”. On peut en discuter car, en 2017, il a remporté six titres dont trois Majors sur le PGA Senior Tour. En termes de gains, il avait plus d’un million de dollars d’avance sur le numéro deux. Bernhard Langer estime que son âge n’est pas un handicap. “Bien sûr, on perd de la distance, mais on compense par l’expérience, une meilleure technique et un meilleur jeu court”, explique-t-il. Là encore, il y a matière à discussion car avec les progrès technologiques des clubs et balles, il frappe à 60 ans 30 mètres plus loin que lorsqu’il a remporté son premier tournoi à 17 ans ! n
COMPAREZ LES CLASSEMENTS ET LE NOMBRE DE TITRES* Player Majors PGA Tour European Tour Senior Tour Champions Tour Other Tours In total Jack Nicklaus 18 73 9 0 10 28 111 Tiger Woods 14 79 40 0 0 20 106 Bernhard Langer 2 3 42 6 37 29 111 *
Certains titres comptent à la fois pour le PGA Tour et l’European Tour
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Ryder Cup
International
EUROPÉENS ET AMÉRICAINS déjà bien en forme...
Si les capitaines Thomas Björn et Jim Furyk ont encore deux mois pour former leur équipe et attribuer chacun leurs quatre wild cards, l’ossature de leur team respectif est d’ores et déjà connue. Par Hugues Feron & Rudy Bauwen
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Ryder Cup
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u côté européen, Rory McIlroy, l’Italien Francesco Molinari, les Anglais Justin Rose et Tyrrell Hatton ainsi que l’Espagnol Jon Rahm sont d’ores et déjà assurés (quasi mathématiquement) d’être de la partie. Et ce même si les prochains tournois des Rolex Series, prévus début juillet en France, en Irlande et en Ecosse, peuvent encore tout remettre en cause dans le système de points mis en place, le vainqueur de chacun de ces tournois empochant le pactole. À savoir près d’un million d’euros, multiplié par 1,5 en termes de points pour les rankings “Ryder Cup”. Ce qui sera aussi le cas des deux derniers majors (The Open et l’US PGA Championship). A côté de ces trois joueurs expérimentés et de ces deux rookies en Ryder Cup, Sergio Garcia et Ian Poulter n’ont quant à eux pas encore leur sélection directe en poche, mais bénéficieront certainement d’une wildcard en cas de nécessité, vu notamment leur passé et leur fighting spirit dans cette compétition bisannuelle face aux Américains. Tommy Fleetwood (vainqueur de la Race to Dubai 2017) et Alex Noren, bien placés dans les rankings, semblent également incontournables au sein de l’équipe de Thomas Bjorn. Tout comme Paul Casey, qui navigue aussi actuellement autour de la 10e place mondiale, et qui a réalisé de son côté, outre ses performances, les formalités requises - membership de l’European Tour - pour rentrer dans l’équipe.
Six joueurs pour deux places Reste dès lors deux places à prendre. Celles-ci se joueront entre le Suédois Henrik Stenson, le Danois Thorbjorn Olesen (revenu en force grâce à son succès à l’Italian Open, en Rolex Series), les Anglais Matthew Fitzpatrick et Ross Fisher, l’Espagnol Rafa Cabrera Bello et le Français Alexander Levy. Soit six joueurs pour les deux derniers fauteuils disponibles, qui doivent obtenir leur qualification via les rankings européens “Ryder Cup”, une wild-card de Björn restant hypothétique en ce qui les concerne. Et ce d’autant qu’il ne faut pas exclure non plus une surprise de dernière minute, avec la montée en puissance d’un joueur européen durant l’été. À ce niveau, nous pensons surtout aux Irlandais Paul Dunne et Shane Lowry, capables de jouer les premiers rôles sur les links des prochains tournois des “Rolex Series”. Quant à la vieille garde des îles britanniques (Westwood, McDowell, Donald, Harrington), elle sera bien présente à Paris... en tant que vice-capitaines, tout comme Robert Karlsson. Coup d’éclat de Pieters... ou Colsaerts Et Thomas Pieters ? A ce stade, les chances de le voir comme joueur, fin septembre à Paris, sont infimes. À moins évidemment d’un mois d’août d’enfer, comme il l’avait réalisé en 2016 avec, rappelons-le, une 4e place aux Jeux olympiques suivie d’une deuxième place en Tchéquie et d’un succès au Danemark. Mais pour
rééditer cela, il faudrait d’abord qu’il retrouve son jeu et sa sérénité. À noter que Nicolas Colsaerts est lui aussi toujours capable d’un coup d’éclat, une victoire en “Rolex Series” lui permettant de revenir dans le coup. La Ryder Cup, cela (le) fait toujours rêver... Armada US Côté américain, la situation devient également très claire pour Jim Furyk, qui a endossé le rôle de capitaine et qui pourra compter sur une véritable armada pour tenter de conserver le précieux trophée glané en 2016 à Hazeltine. Dix joueurs se dégagent pour l’instant à travers le système de sélection mis en place depuis le début de l’année... 2017 et qui se clôturera dès le 12 août prochain. À savoir Patrick Reed, Justin Thomas, Jordan Spieth, Dustin Johnson, Brooks Koepka, Rickie Fowler, Bubba Watson, Bryson Dechambeau, Phil Mickelson et Webb Simpson, ce dernier étant revenu dans la course grâce à son succès au Players Championship. Ces joueurs feront assurément partie du team : huit via une qualification automatique, et deux grâce à une wild-card du capitaine, qui ne peut se passer de joueurs de tels calibres, Mickelson ayant notamment été repêché lors de la dernière Presidents Cup. A noter que l’un ou l’autre joueur peut encore s’immiscer dans cette hiérarchie, en remportant un “major” dont les points seront doublés pour le ranking US Ryder Cup.
TEAM US Patrick Reed Zach Johnson
Xander Schauffele
Bryson Dechambeau
Bubba Watson Phil Mickelson
Brandt Snedeker
Brian Harman
Charley Hoffmann
Jordan Spieth Brooks Koepka
Rickie Fowler
LE CAPITAINE Jim Furyk
Dustin Johnson Justin Thomas
Webb Simpson Confirmés
30 PLAY GOLF JUILLET/AOUT 2018
Daniel Berger
Matt Kuchar
Jimmy Walker
Tony Finau Non confirmés
Kyle Stanley
International TEAM EU LE CAPITAINE Thomas Bjorn
Rory McIlroy Alex Noren
Alexander Levy
Matthew Fitzpatrick
Henrik Stenson
Jon Rahm Ian Poulter
Francesco Molinari Rafa Cabrera Bello
Ross Fisher
Thorbjorn Olesen Non confirmés
Tout comme pour l’équipe européenne, il reste donc, selon nous, uniquement deux places à prendre. Celles-ci se joueront entre de nombreux joueurs, les Américains comptant près de 25 joueurs dans le top 50 mondial ! Nous citerons notamment le gaucher Brian Harman (30 ans), auteur d’une belle saison 2017 (dont une 2e place à l’US Open) mais un peu en retrait depuis lors ; Matt Kuchar, toujours capable de s’imposer en major ; mais aussi Jimmy Walker, Zach Johnson, Brandt Snedeker, Tony Finau, Kyle Stanley, Xander Schauffele, Daniel Berger ou encore Charley Hoffman, qui a incorporé le team lors de la Presidents Cup et dont le look et le jeu cadrent parfaitement avec l’esprit US en “Ryder Cup”.
Paul Casey
Justin Rose
Tyrell Hatton Sergio Garcia
Tommy Fleetwood Confirmés
Et Tiger Woods ? Reste également à considérer le cas Tiger Woods. Celui-ci a été nommé vice-capitaine de l’équipe et, officiellement, n’est pas candidat à une place de joueur au sein du team. Mais s’il venait à remporter un tournoi cet été (lui-même commençait à y rêver, dès avant l’US Open), on ne voit pas comment Jim Furyk pourrait s’en passer ! Et ce d’autant plus que le Tigre continue à déchaîner les passions médiatiques, ce qui sera bien nécessaire pour cet événement se déroulant durant la nuit et se concluant en matinée devant les téléviseurs de l’autre côté de l’Atlantique.
PLAY GOLF RYDER CUP 31
Ryder Cup
International
Les Américains restent favoris Sévèrement battus 17-11 en 2016 à Hazeltine (Minnesota), les Européens vont tenter de récupérer du côté de St-Quentin-en-Yvelines un trophée qu’ils avaient glané à huit reprises lors des dix éditions précédentes. Ils ne partiront cependant pas favoris, alors que les Américains dominent actuellement le faîte de la hiérarchie mondiale, à l’instar du duo Justin Thomas-Dustin Johnson suivi dans le top 10 par Jordan Spieth, Rickie Fowler et Brooks Koepka En Europe Continentale L’Europe partira de son côté avec l’avantage du terrain et un public tout acquis à sa cause au Golf National de Paris, lors de cet événement qui se déroule pour la première fois en France. Et pour la deuxième fois à peine en Europe continentale, après l’édition de 1997 remportée par l’Europe à Valderrama.
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jeu en 1979 face à une sélection européenne. Si les Américains ont conservé facilement l’enjeu cette année-là (17-11), face à une équipe ne comprenant finalement que deux joueurs nonBritanniques (Ballesteros et Garrido), l’Europe a inversé ensuite progressivement la tendance. En 18 rencontres, le “Vieux Continent” s’est ainsi imposé à dix reprises, dont huit fois lors des dix dernières éditions, contre “seulement” sept succès US et un partage (1989 au Belfry) ! Thomas en repérage Détenteurs du trophée, les Américains n’arriveront pas à Paris la fleur au fusil. À l’instar de Justin Thomas, venu en repérage dès l’Open de France, ils ont mis tous les atouts de leur côté pour venir s’imposer en Europe continentale. Leur système de sélection, permettant à Jim Furyk de disposer de quatre wild-cards, dont une attribuée seulement à la mi-septembre, est en tout cas un modèle du genre... et a d’ailleurs été copié en de nombreux points par l’équipe de Thomas Björn.
étenteurs du trophée, les Américains n’arriveront pas à Paris la fleur au fusil.,,
Depuis sa création en 1927 et jusqu’en 1979, cette épreuve a vu s’affronter tous les deux ans les Etats-Unis à une sélection de GrandeBretagne et d’Irlande. Soit 22 rencontres, avec 18 victoires américaines, 3 victoires britanniques et un match partagé (1969) à la clé. Afin d’équilibrer la confrontation et sous l’impulsion notamment de l’Espagnol Seve Ballesteros, les Etats-Unis ont mis le trophée en
Côté européen, le team fera à nouveau la part belle aux Britanniques (au minimum la moitié des joueurs de la sélection), ce qui est tout de même étonnant à constater par les temps qui courent au niveau politique et le fameux “Brexit”. À la vieille Europe de démontrer désormais qu’elle ne vacillera pas. Au niveau sportif s’entend... ! n
Les 10 dernières éditions 1997 1999 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016
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Valderrama The Country Club The Belfry Oakland Hills CC The K Club Valhalla Golf Club Celtic Manor Medinah CC Gleneagles Hazeltine
Europe Etats-Unis Europe Europe Europe Etats-Unis Europe Europe Europe Etats-Unis
14,5 14,5 15,5 18,5 18,5 16,5 14,5 14,5 16,5 17
Etats-Unis Europe Etats-Unis Etats-Unis Etats-Unis Europe Etats-Unis Etats-Unis Etats-Unis Europe
13,5 13,5 12,5 9,5 9,5 11,5 13,5 13,5 11,5 11
Ryder Cup
Qui a le meilleur... Jim Furyk : “Paris est peut-être le plus beau décor de l’histoire de la Ryder Cup.” C’est le 11 janvier 2017 que Paul Levy, président de la PGA of America, a annoncé que Jim Furyk serait capitaine pour 2018. Ce n’était pas non plus une grande surprise, même si certains pensaient plutôt à Fred Couples. Jim Furyk devient le 28e capitaine américain depuis la première Ryder Cup en 1927. Il a été élu à l’unanimité, et a maintenant pour mission de devenir le premier capitaine américain à remporter la Ryder Cup en terrain ennemi depuis Tom Watson qui avait mené les Américains à la victoire en 1993 au The Belfry. Peu de gens le savent, mais Jim Furyk a beaucoup d’ADN européen : des racines tchèques et polonaises du côté maternel et des origines ukrainiennes et hongroises du côté paternel. Son père, qui est head pro, lui a enseigné ce swing particulier que le commentateur de golf américain Gary McCord a un jour décrit à sa façon : “On dirait un golfeur manchot qui essaye de tuer un serpent avec un hache dans une cabine téléphonique”. Jim Furyk n’est plus le champion qu’il a été en 2010 lorsqu’il a remporté la FedExCup et a été désigné PGA Tour Player of the Year. Ses dernières saisons ont été sabotées par une blessure récalcitrante au poignet. Au Golf National, il ne devra pas jouer mais coacher, et il compte essentiellement sur son expérience. Cela ne signifie pas pour autant qu’il prendra un autre cap que son prédécesseur, Davis Love III, qu’il a par ailleurs choisi comme premier vice-capitaine. “Après la défaite en 2014 à Gleneagles – où Phil Mickelson avait publiquement émis des critiques sur le capitaine Tom Watson, ndlr – Davis Love a imaginé un système qui engendre une plus grande implication des joueurs. Cela ne me facilite pas la tâche,
34 PLAY GOLF JUILLET/AOUT 2018
mais il est bon de savoir que le système existe”, déclarait Jim Furyk lorsqu’il est allé à Paris fin 2017 avec Thomas Björn pour taper quelques balles depuis la tour Eiffel. “Deux journées fantastiques, se souvient-il. Un dîner au Château de Versailles, un déjeuner avec le président Macron… inoubliable” ! Jim Furyk a également visité le Golf National pour la deuxième fois. “J’avais entendu dire que c’est un des meilleurs parcours d’Europe et je m’attendais donc à quelque chose d’exceptionnel. J’ai été agréablement surpris, le site est fantastique et l’effet de stade devrait procurer une ambiance assez particulière. C’est peut-être le plus beau décor de l’histoire de la Ryder Cup”. CV Nom : James Michael Furyk Naissance : 12 mai 1970 à West Chester (Pennsylvanie) Résidence : Ponte Vedra Beach (Floride) Famille : marié à Tabitha, deux enfants : Caleigh Lynn (16) et Tanner James (14) Pro : depuis 1992 Victoires : 17 sur le PGA Tour Majors : 1 (US Open 2003) A noter : n° 2 mondial en 2006 ; 270 semaines dans le top 10 mondial entre 1999 et 2009 Ryder Cup : 9 participations consécutives (1997, 1999, 2002, 2004, 2006, 2008, 2010, 2012, 2014) Matchs : 34 (10 gagnés, 20 perdus, 4 égalités) Singles : 4-4-1 Foursomes : 4-8-2 Fourballs : 2-8-1 Points gagnés : 12 Assistant-capitaine : en 2016 pour Davis Love III Site web : www.jimfuryk.com
International
capitaine ? Thomas Björn : “Je suis tellement concentré sur ce travail que je n’ai même plus le temps d’être nerveux.” Thomas Björn a été désigné capitaine de l’équipe européenne de Ryder Cup le 6 décembre 2016 en vue du prochain affrontement au Golf National. Il est le premier Danois à bénéficier de cet honneur. Ce n’est pas réellement une surprise car son concurrent, Padraig Harrington, était pénalisé du fait que deux de ses compatriotes avaient déjà eu cet honneur il y a peu de temps (Paul McGinley et Darren Clarke, ndlr). Thomas Björn – en danois björn signifie ours – a aussi été le premier golfeur danois en équipe de Ryder Cup. C’était en 1997, l’année où Seve Ballesteros était capitaine et où la compétition se déroulait à Valderrama. Par la suite, il a appris le travail en coulisses en étant quatre fois vice-capitaine, pour Bernhard Langer, Colin Montgomerie, Jose-Maria Olazàbal et Darren Clarke. “C’est un grand moment dans ma carrière” déclarait Thomas Björn au moment de sa nomination. “Comme joueur puis comme vice-capitaine, j’ai beaucoup appris de mes capitaines. Je me suis toujours demandé quel sentiment cela procurait d’être à la tête d’une équipe de 12 golfeurs du top. Ce moment est maintenant arrivé. Depuis des années ma vie est rythmée par le Tour européen. La Ryder Cup a pris le relais depuis deux ans”. Depuis sa nomination,Thomas Björn a répondu à d’innombrables questions sur sa façon de penser, de travailler, de sélectionner, et sur la pression qui pèse sur ses épaules.“Je suis tellement concentré sur ce travail que je n’ai même plus le temps d’être nerveux, même si ce sera probablement le cas plus on se rapprochera de la date fatidique…” “Est-ce que j’ai fait tout ce que je pouvais faire ? Sommes-nous réellement prêts ? Le golf, ce n’est pas comme le football ou le rugby, où le coach travaille constamment avec ses joueurs. Je ne dispose pas de mes joueurs, je ne peux que les suivre à distance
et essayer d’imaginer ce qui se passe dans leur tête. C’est assez fascinant comme travail, et j’en apprends tous les jours”. Thomas Björn estime très important de rester fidèle à lui-même dans la sélection de son équipe. “Le plus difficile est de devoir décider de se passer de quelqu’un. Un des beaux côtés est que l’on peut aider à créer des relations uniques. Rory McIlroy n’avait pas imaginé que nous l’associerions à Thomas Pieters lors de la dernière Ryder Cup, et pourtant, ils ont à eux deux écrit une magnifique page d’histoire ! Ensemble ! Une histoire qui se prolonge hors des parcours puisque grâce à la Ryder Cup, Rory et Thomas sont devenus de très bons amis.Voilà ce que je veux dire quand je parle d’aider à créer des relations…” CV Nom : Thomas Björn Naissance : 18 février 1971 à Silkeborg (Danemark) Résidence : Londres Famille : séparé de Pernilla, trois enfants : Filippa et les jumeaux Oliver et Julia (selon certaines sources, il aurait encore une fille, Isabella) Pro : depuis 1993 Victoires : 15 sur l’European Tour Majors : 0 A noter : le British Open 2003 lui a échappé de peu, le titre revenant in extremis à Ben Curtis Ryder Cup : 3 participations (1997, 2002, 2014) Matchs : 9 (3 gagnés, 4 perdus, 2 égalités) Singles : 1-1-1 Foursomes : 0-2-0 Fourballs : 2-1-1 Points gagnés : 4 Assistant-capitaine : 4 fois, avec Bernhard Langer (2004), Colin Montgomerie (2010), Jose-Maria Olazàbal (2012) et Darren Clarke (2016) Site web : www.thomasbjorn.com
PLAY GOLF RYDER CUP 35
LES GOLFEURS ONT PARLÉ. “J’ai gagné un club avec mes fers.”
“Elle change la donne.”
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“Enfin une balle haut de gamme disponible en jaune.”
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Dossier
International
L
es tees de départ dans un pays, les greens dans un autre ? Peu de clubs de golf répondent à ces caractéristiques mais il y en a pourtant un en Belgique : le Golf Club Lanaken. Le Mergelhof, près du site des Trois Bornes à Plombières, approche également ce principe de golf transfrontalier.
Par-delà les
frontières Par Rudy Bauwens
Un peu plus loin, à la frontière franco-luxembourgeoise, les trous du Golf de Preisch se situent sur trois pays, comme l’indiquent clairement les noms des trois boucles de 9 trous (France, Luxembourg, Allemagne). Le golf est aussi parfois promotionné comme transfrontalier, comme on pouvait le lire l’an dernier dans cette annonce : ‘La Chambre de Commerce Franco-Belge (Lille), la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Flandre Occidentale/ Voka et la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Wallonie Picarde vous invitent au 7e Tournoi de Golf Transfrontalier’. Dans les pages qui suivent, vous découvrirez que le golf transfrontalier existe non seulement au sens propre mais aussi au sens figuré. n
PLAY GOLF DOSSIER 37
L’élégance golfique à un petit drive de Bruxelles
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Considéré comme l’un des plus beaux parcours de Belgique et situé à seulement 30 minutes au Sud de Bruxelles, le Golf d’Hulencourt offre aux joueurs exigeants un challenge idéal. Club privé mais ouvert aux visiteurs, Hulencourt accueille des invités de tous les pays, des familles et des golfeurs de tous niveaux. Réputé pour la qualité de ses greens jouables toutes l’année, il bénéficie de splendides installations et son excellent restaurant offre un cadre idéal pour profiter de la vie sociale du club.
L’Académie dispense un enseignement de qualité donné par les Notre mission est d’offrir aux élèves de tous niveaux un enseignement de meilleurs professeurs de Belgique et dispose d’infrastructures sportives qualité donné par les meilleurs professeurs de Belgique, des infrastructures complètes, dont un centre indoor et un fitness. En tant que membre sportives complètes -dont un centre indoor-, un service et un suivi irréprochables, de l’Académie, vous êtes accompagné et suivi par l’équipe de Jérôme ainsi qu’une garantie de progression et de résultats selon un programme d’entraîneTheunis, coach des meilleurs joueurs de Belgiquement et sur le àTour. adapté chacun. En tant que membre de l’Académie, vous êtes accompagné et suivi par l’équipe Jérôme Theunis, coach des meilleurs !joueurs de Belgique, Ceci garantit une progression pour les joueurs de tous niveaux selon de Contactez l’Académie dès aujourd’hui comme Nicolas Colsaerts, academy@golfhulencourt.be Thomas Pieters ou Thomas Detry. un programme d’entraînement adapté à chacun. +32 (0)473 281 311
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Dossier
Jouer en Belgique & aux Pays-Bas
en même temps !
International
A
tout seigneur tout honneur, nous
35), et un parcours 9 trous par 27. Le 18 trous,
commencerons par notre propre pays.
que l’on doit à Steve Marnoch, s’étend en partie
Le Maastrichtsche est à la fois le home
aux Pays-Bas et en partie en Belgique.
course du Golfclub Maastricht et du Golf Club Lanaken, officiellement reconnu en 2013 par la
Il semblerait toutefois que les avis divergent
FRBG et par la VVG (devenue Golf Vlaanderen)
quant au nombre de trous dans chacun des pays.
et qui a obtenu le statut A en 2016.
Selon le site hollandais du ‘De Maastrichtsche’, il y a 13 trous aux Pays-Bas et 5 en Belgique.
Les 36 trous du Maastrichtsche sont répartis dans
Sur le site du Golf Club Lanaken par contre,
la vallée de la Meuse : le 18 trous Championship
vous lirez qu’il y a 12 trous aux Pays-Bas et 6 en
Course (par 72), le 9 trous Limburg Course (par
Belgique… n
PLAY GOLF DOSSIER 39
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Green Moments
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Dossier
International
De la Finlande à la Suède
Le plus long hole-in-one
L
e parcours du Tornio Haparanda Golf
deux pays, on voyage donc pas mal, mais comme
est par conséquent possible de réaliser le hole-
Club s’étend de Tornio en Finlande à
on reste dans l’espace Schengen, vous pouvez
in-one le plus long au monde au trou n° 6. Sur ce
Haparanda en Suède. Il est traversé par
laisser votre passepor t au vestiaire, il n’y aura pas
trou signature, un court par 3 de 115 mètres, vous
de contrôle policier ou douanier.
frappez la balle en Suède en direction du green
le fleuve Torne qui forme une frontière natu-
relle entre les deux pays. Sur les 18 trous (par
situé en Finlande où il est déjà une heure plus
72, 6.182 m), 11 se situent en Suède et 7 en
Ce qui est particulier, c’est qu’il y a un décalage
tard… Votre balle atteindra le trou 1 heure et 5
Finlande. Trois d’entre eux sont à cheval sur les
horaire d’une heure entre les deux pays et qu’il
secondes après avoir été frappée ! n
PLAY GOLF DOSSIER 41
Profession :
CONSEILLER LES ACQUÉREURS EN IMMOBILIER
“Nous ne sommes pas une agence immobilière et notre mission s’étend bien au-delà de la chasse de biens immobiliers. Nous nous positionnons comme spécialiste en recherche, analyse, valorisation, négociation et conventions immobilières.” ENTRETIEN AVEC ADRIAN DEVOS, GÉRANT DE BUYERSIDE
EN QUOI CONSISTE VOTRE SERVICE ? Nous accompagnons les acquéreurs immobiliers tout au long du processus d’acquisition en commençant par la recherche de biens sur base de leurs critères. Soit via les plateformes en ligne de type Immoweb, soit via notre réseau dit “hors marché” qui nous permet d’une part d’identifier des biens anticipativement à leur mise en vente, d’autre part des biens qui ne sont pas à vendre mais dont les propriétaires sont prêts à se défaire. Une recherche efficace est primordiale, tout comme l’analyse, la valorisation et la négociation qui suivent. Elles permettent d’emblée d’identifier toute mauvaise transaction. En phase d’analyse, un audit complet est réalisé : régularité urbanistique, surfaces réelles, équipements techniques, présence d’amiante mais aussi budget travaux et bien d’autres encore. Grâce à la détection de ces points positifs et négatifs objectifs, nous pouvons valoriser le bien de façon optimale et démarrer ensuite une négociation efficace face au vendeur ou son agent. Nous rédigeons ensuite l’offre d’achat qui reprend les termes de l’accord et protège l’acquéreur grâce aux conditions que nous y incluons. Enfin, nous transmettons au notaire - qui n’intervient souvent qu’après l’offre - les éléments à ajouter au compromis, et nous nous assurons que les actes sont rédigés conformément aux termes de l’accord. Notre service prend fin à la remise des clés. D’OÙ VOUS EST VENUE L’IDÉE DE LANCER CE NOUVEAU CONCEPT ? Avant de lancer BuyerSide, je travaillais chez DTZ Winssinger, un groupe international actif dans le courtage d’immeubles de bureaux et commerciaux. J’y réalisais des audits et Business Plan professionnels pour mes clients, la plupart institutionnels. Plusieurs de mes connaissances, démunies lors de leur achat immobilier (maison ou immeuble de rapport), venaient alors me
demander conseil. J’ai alors compris qu’il existait un réel marché pour le conseil à l’acquisition immobilier, pour les investisseurs comme pour les particuliers. QUI SONT VOS CLIENTS ? Nous agissons pour des acquéreurs qui cherchent un bien à occuper (maison ou appartement), généralement entre 150 k et 5 M. D’autres, en “bons pères de famille” ou “investisseurs aguerris”, souhaitent diversifier leur patrimoine avec un immeuble de rapport (de 500 k€ à 30 M€) offrant un rendement intéressant. Enfin, nous conseillons des professionnels de l’immobilier désirant accéder aux biens hors marché et déléguer les vérifications liées à l’achat. Nos clients sont aussi bien belges qu’étrangers. POURQUOI LES CLIENTS FONT-ILS APPEL À VOS SERVICES ? La plupart de nos clients ont une idée précise de leur bien idéal mais ne disposent pas du temps nécessaire pour le chercher. Certains manquent parfois aussi de réactivité lorsque des opportunités se présentent. S’ils ont déjà identifié le bien qui leur convient, nous entamons nos démarches à l’étape d’analyse de celui-ci. L’objectif de nos clients est de réaliser un bon achat sans risque et de s’assurer de payer le juste prix. Notre solide expérience nous permet de négocier au mieux de leurs intérêts. QUEL EST VOTRE BILAN APRÈS 4 ANNÉES D’ACTIVITÉ ? Notre activité double chaque année : en 2015, nous avons conseillé pour plus de 6 M€ d’investissement, en 2016 pour plus de 15 M€ et nous étions à environ 30 M€ en 2017. Vu le nombre de transactions annuelles en Belgique, nous estimons que le conseil à l’achat, métier encore embryonnaire, a encore de beaux jours devant lui !
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Dossier
International
Palm Springs
Le golf comme frontière
L
e Tahquitz Creek Golf Resort est l’un des
en outre la superbe vue sur les monts San Jacinto
très beaux domaines de Palm Springs
depuis 50 ans ce qui, selon les habitants, représente
en Californie et n’est pas très éloigné de
une moins-value pour leurs habitations.
l’aéroport international. Ses deux parcours, Resort Course et Legend Course, totalisent 36 trous.
Il se dit que la municipalité ne serait que depuis peu
Le club de golf est séparé du quartier résidentiel
au courant de ce mécontentement, mais a toutefois
Crossley Tract par une rangée de tamaris plantés
donné suite. L’arrachage des arbres coûterait
en 1960 et hauts de 20 mètres, le long du fairway
quelque 169.000 dollars à la ville. Les habitants
du 14. La population du quartier, majoritairement
dont la maison est attenante au golf auront le choix
noire, veut voir disparaître cette haie, estimant
entre trois solutions pour protéger leur intimité : la
qu’elle a été plantée pour créer une frontière entre
construction d’un mur d’un mètre quatre-vingt de
elle et les riches golfeurs blancs. On ne retrouve
haut, la plantation d’arbres de variétés similaires à
d’ailleurs ce genre de végétation nulle part ailleurs
celles du golf ou le placement de filets pour éviter
sur le site du golf. La hauteur des tamaris masque
qu’ils ne reçoivent des balles dans leur jardin. n
PLAY GOLF DOSSIER 43
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Dossier
International
Llanymynech
Du pays de Galles en Angleterre
E
n lisant le nom de Llanymynech, vous aurez probablement déjà compris que nous sommes au pays de Galles. Enfin, principalement. Car en jouant le trou 4, le tee est au pays de Galles et le green en Angleterre. Les trous 5 et 6 sont en Angleterre, le tee du 7 à nouveau au pays de Galles. En fait, la frontière traverse le village, ce qui donne lieu à des situations cocasses comme celle d’un pub (Lion, actuellement fermé) qui compte trois bars : deux en Angleterre et un au pays de Galles. Ce qui a eu une importance à une époque où les pubs étaient ouverts le dimanche en Angleterre et fermés au pays de Galles… Llanymynech signifie ‘église des moines’ et ses origines remontent à l’an 50 av. J.-C. Le village est situé sur la frontière entre le Montgomeryshire/Powys (pays de Galles) et le Shropshire (Angleterre), à environ 14 km au nord de la ville galloise de Welshpool. Le club de golf local a vu le jour en 1933 (9 trous) et a été agrandi par la suite à 18 trous (par 70, 6.036 yards). Le club compte environ 400 membres parmi lesquels le célèbre Ian Woosnam qui y a appris à jouer à l’âge de 9 ans. Les trous s’étendent à flanc de colline et se jouent plus comme un parcours de montagne. Cela procure de jolies vues sur le village de Llanymynech, même si l’adresse officielle du club est sur le village voisin de Pant. n
PLAY GOLF DOSSIER 45
Dossier
International
Kantarat GC
Où les balles volent...
L
e Kantarat Golf Course de Bangkok
des trous a été supprimée et le terrain remis à
n’est pas transfrontalier au sens que
disposition de l’aéroport. Ce qu’il en reste est
l’on y joue dans différents pays mais
un 18 trous, par 72 de 6.394 yards.
dans le sens où l’on y passe la frontière. Le club se situe en effet entre les pistes de
Comme le club est situé dans un domaine
décollage et d’atterrissage de l’aéroport
militaire de la Royal Thai Airforce, on ne
Don Muang, ce qui en fait le seul club au
peut y accéder en taxi et il faut passer par
monde situé dans l’enceinte d’un aéroport
un contrôle de sécurité. Vu la situation entre
international.
les pistes, les trous sont assez droits et toute déviation se résume en balle perdue.
Les premiers trous du Kantarat Golf Course ont été construits en 1952. Ouvert en 1956, le club
Le parcours est bien visible d’avion, au dé-
n’a cessé de s’étendre pour compter 36 trous
collage et à l’atterrissage. Alors Zaventem,
dans les années 70. Mais suite à l’augmentation
Charleroi, Deurne, Liège et Ostende, qu’at-
du trafic aérien dans les années 80, la moitié
tendez-vous ? n
PLAY GOLF DOSSIER 47
Vips on greens
SPORTS CELEBRITIES ON GOLF COURSES Le troisième volet de notre série consacrée aux célébrités qui jouent au golf s’intéresse aux grands sportifs, non Belges, qui soit au cours de leur carrière, soit par la suite, ont fréquenté et fréquentent toujours les fairways. En termes de handicap, les anciens champions de tennis seraient les meilleurs golfeurs, ce qui n’est pas surprenant… Par Rudy Bauwens
Après avoir marqué de son empreinte le tennis mondial, Rod Laver s’est mis au golf. Avec succès puisqu’il est handicap 12.
48 PLAY GOLF JUILLET/AOUT 2018
Planète golf
ATHLÉTISME Bruce (Caitlyn Marie) Jenner
Caitlyn Marie Jenner (°28/10/1949) est née sous le nom de William Bruce Jenner et fut une célébrité mondiale en décathlon. Il (à l’époque) a été détenteur du record du monde de la discipline et a remporté l’or olympique en 1976. Après quoi, il a essayé de faire carrière comme acteur, producteur de films et scénariste. Après une opération de chirurgie transgenre, Caitlyn est aujourd’hui animatrice TV. Bruce avait commencé à jouer au golf, Caitlyn continue et a disputé son premier tournoi féminin en 2016. Caitlyn Jenner (hcp 7) a ses habitudes au Sherwood Country Club de Thousand Oaks, à côté de Malibu (Californie).
Juan Pablo Montoya
Rubens Barrichello
Le Colombien Juan Pablo Montoya (°20/9/1975) s’est distingué en Nascar, IndyCar et Formule 1 et a remporté le Grand Prix de Monaco et les 500 miles d’Indianapolis. Il s’est mis au golf peu avant ses 30 ans et se décrit lui-même comme un golfeur assidu et agressif. “Sur le fairway, plutôt le driver, au risque de perdre la balle, qu’un bois 3 plus sûr. Je me fais parfois peur tant je frappe fort”, déclare le Colombien, handicap 10. Il consacre aussi ses loisirs au karting, son fils Sebastian, 12 ans, étant un talent de la discipline.
L’ancien pilote de F1 Rubens Barrichello (°23/5/1972) a fait connaissance avec le golf grâce à son beau-père. Ce dernier lui a offert son premier sac de golf et ils allaient ensemble au driving range. Barrichello n’était pas vraiment dans le coup car, tout comme en Formule 1, le golf requiert la bonne technique et beaucoup de concentration. Le Brésilien avait de grandes ambitions et voulait devenir single handicap le plus rapidement possible. Barrichello a joué sur les plus beaux parcours en Floride, à Bali, en Chine, au Japon et en Corée. Il emportait ses clubs partout où il devait courir. L’un de ses grands souvenirs est d’avoir été invité par Tiger Woods chez lui. Damon Hill
FORMULE 1 Nigel Mansell
Lewis Hamilton
Nigel Mansell (°8/8/1953) est non seulement l’un des plus grands pilotes de Formule 1 de tous les temps, il est aussi excellent golfeur (hcp 1) depuis des années. L’ancien champion du monde de F1 (1992) et champion en IndyCar a arrêté la course automobile en 1995 pour s’adonner de plus en plus souvent au golf. Il a été scratch et jouait régulièrement sous le par. Lors d’un British Senior Championship, il a rentré une carte de 66. Ces dernières années, il a remporté le World Senior Championship à deux reprises. L’ancien coureur britannique a été propriétaire du Woodbury Park Hotel & Golf Club à Exeter (Devon). Son home club en Europe est La Moye, à Jersey. Aux USA, c’est Bel Air, près de Tampa, le plus ancien club de Floride.
Dans la génération actuelle, Lewis Hamilton (°7/1/1985) est le golfeur le plus habile. Le quadruple champion du monde de Formule 1 participe régulièrement à des tournois de célébrités, de préférence quand Hendrik Stenson, son grand copain sur les parcours, est également présent. Il lui arrive de jouer à l’étranger quand le calendrier des courses le lui permet, comme il l’a fait à Mission Hills. Handicap : 15.
Il y a longtemps que Damon Hill (°17/9/1960) ne court plus. Vainqueur de 22 Grands Prix et champion du monde en 1996, il a mis fin à sa carrière en Formule 1 en 1999 pour se consacrer de plus en plus au golf. Il a commencé à jouer au golf à 10 ans, un sport que l’on connait dans sa famille puisque son grand-père avait été capitaine d’un club de golf en 1920. Son père, Graham Hill, double champion du monde de F1, a commencé à jouer au golf alors qu’il cherchait à se réhabiliter après un crash qui lui avait fracturé les deux jambes. Il pouvait marcher mais pas courir et a donc choisi le golf. Damon accompagnait alors souvent son père. Il est handicap 14 et participe souvent aux Pro-Am du Tour européen. Il organise chaque année le tournoi Damon Hill Golf Classic dont les bénéfices sont destinés à des œuvres caritatives. Son meilleur souvenir est un tour avec Seve Ballesteros.“Un golfeur incomparable et un parfait gentleman, dans tous les sens du terme”.
PLAY GOLF VIPS ON GREENS 49
Vips on greens
Mika Häkkinen
Au cours de sa carrière en Formule 1, Mika Häkkinen (°28/9/1968) a défendu les couleurs de Lotus et de McLaren. Il a été deux fois champion du monde (1998 et 1999) et a remporté 20 Grands Prix. Actuellement, on le voit régulièrement sur les terrains de golf, et souvent en compagnie d’autres personnalités. En 2002, à Stockholm, il a ainsi partagé un flight avec Bill Clinton lors d’un Celebrity Pro-Am. Son parcours favori est Le Riou (Terre Blanche). On ne s’en étonne pas quand on sait que le Finlandais habite en Provence, non loin de là. Son handicap ? 12.
Planète golf
SKI Jean-Claude Killy
Jean-Claude Killy (°30/8/1943) est triple médaillé d’or aux Jeux olympiques d’hiver. À la fin sa carrière de skieur, en 1967, il a été un moment coureur automobile, chanteur et membre du CIO. Une fonction dont il a démissionné à 70 ans, lassé par les trop nombreuses réunions. “Il faut que je bouge” disait-il, et il s’est alors remis à jouer plus souvent au golf dans les environs de Genève, où il habite. Son meilleur handicap : 8.
Alberto Tomba
TENNIS Andy Roddick
L’ancien tennisman Andy Roddick (°30/8/1982) a été numéro 1 mondial en 2003 et a gagné l’US Open. Il est handicap 5 et c’est une sortie en bateau annulée pour cause de crue d’un lac qui l’amené à accompagner ses amis au Lions Municipal Golf Course à Austin (Texas). Le début d’un ‘esclavage’ dont il a d’excellents souvenirs. Il a ainsi été caddie de Zach Johnson lors du Masters Par 3 Contest en 2011 à l’Augusta National. Sa Fondation Andy Roddick organise chaque année l’ARF Celebrity Golf Classic.
FOOTBALL AMÉRICAIN Tom Brady
Henri Leconte
Tom Brady (°3/8/1977) est l’une des figures les plus connues du football américain. Quar terback des Patriots de la Nouvelle-Angleterre, il a rempor té le Super Bowl à 5 reprises. En golf, il est handicap 9 et compte Jordan Spieth parmi ses meilleurs amis, lequel l’invite de temps en temps pour un tour. Comme en 2014 à l’Augusta National.
50 PLAY GOLF JUILLET/AOUT 2018
On se souvient du charismatique Alberto ‘La Bomba’ Tomba (°19/12/1966), grand spécialiste du slalom et du slalom géant. Talentueux dans de nombreux sports, il avait opté pour le ski et décroché trois titres olympiques aux Jeux d’hiver (1988, 1992, 1996). Après sa carrière de skieur, l’Italien de la région de Bologne aimait se faire inviter sur les parcours. On se souvient du Celebrity Pro-Am à Hulencourt en 1996 où il est arrivé sans aucun équipement et s’est fait habiller, clubs compris, aux frais de la princesse. Une petite spécialité chez Tomba… En 1997, il était invité à un Celebrity Pro-Am à Bologne et, apprenant qu’en tant que vedette du tournoi il était censé se produire gratuitement et ne toucherait donc aucun ‘appearance fee’, il a fait demi-tour et s’est est allé.
L’ancien tennisman professionnel français Henri Leconte (°4/7/1963) a remporté 9 titres, a été classé 5e à l’ATP et joue toujours sur le Senior Tour. Il a découvert le golf à l’âge de 15 ans et est handicap 11.
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Vips on greens
Rafael Nadal
Rafael Nadal Parera (°3/6/1986), star des courts de tennis, est un excellent golfeur (handicap 4) et grand supporter de Tiger Woods. En 2005 il a même envisagé de se tourner vers le golf alors qu’il souffrait d’une blessure au pied. Quand il est chez lui, à Majorque, il est souvent à l’Arabella Golf Club. Ce qui est surprenant, c’est qu’il est gaucher en tennis et droitier en golf !
Planète golf
Yevgeni Kafelnikov
Ancien numéro 1 russe et vainqueur de deux titres en Grand Chelem, Yevgeni Kafelnikov (°18/2/1974) est passionné par le poker et le golf. Il a même été un moment professionnel et meilleur Russe au classement mondial à la… 1.556e place. Il a joué quatre tournois en European Tour et 11 en Challenge Tour, sans jamais passer le cut. Il n’a donc pas pu réaliser son grand rêve, celui de participer aux Jeux olympiques de Rio. Tim Henman
Yannick Noah
Y aurait-il un parcours en France sur lequel Yannick Noah (°18/5/1960) n’a pas encore joué ? Ex-vedette du tennis, aujourd’hui vedette de la chanson,Yannick Noah combine souvent ses concerts avec une partie de golf, comme il y trois ans au Naxhelet. S’il est en tournée pendant 6 mois, que la tournée compte 180 représentations, on peut dire qu’il a aussi 130 rendez-vous golfiques ! Handicap 12, il a joué partout dans le monde : de l’île Maurice à l’Australie et du Canada au Japon. Il a toutefois un regret : “Si j’avais commencé plus tôt à jouer au golf, j’aurais joué plus longtemps au tennis parce que je m’ennuyais sur le circuit. Surtout aux USA, alors qu’il y a tant de beaux parcours à portée de main… Oui, c’est un regret”, déclare Noah. Ses compagnons de parcours favoris sont Cédric Pioline, Guy Forget, Mansour Bahrami… Son joueur favori ? Miguel Angel Jimenez. Novak Djokovic
Roger Federer
Autre vedette incontestée du tennis, Roger Federer (°8/8/1981) ne refuse pas une partie de golf. “En 2000 et 2001, j’étais souvent sur les fairways mais je n’ai pas eu l’occasion de persévérer. Dans un bon jour, je suis handicap 20, dans un mauvais, 25. On dit que j’ai une bonne technique et que je frappe loin. Si je m’y remets, je pourrais devenir un bon golfeur”, déclare le joueur suisse, grand ami de Tiger Woods.
52 PLAY GOLF JUILLET/AOUT 2018
Même si tous les Britanniques le souhaitaient, Timothy Henry (Tim) Henman (°6/9/1974) n’a jamais remporté Wimbledon. Après avoir raccroché sa raquette en 2007, il s’est tourné vers le golf. Avec succès, en 2009 il était scratch. Lorsqu’il a participé voici deux ans àl’Alfred Dunhill Links Championship à St. Andrews en compagnie de Colin Montgomerie, l’Ecossais a rentré une carte de 72 et Tim Henman de… 66. “J’ai toujours été fan de golf. Enfant, j’allais souvent au Portugal avec mes parents et à 5 ans j’étais déjà sur les parcours”, se souvient-il. Lorsqu’un journaliste lui demanda au cours d’un tournoi quel serait son fourball préféré, il répondit : “Rory McIlroy, Jordan Spieth et Nicolas Colsaerts”. Réaction du journaliste : “Pourquoi Colsaerts” ? Réponse : “Parce qu’il est juste derrière vous et nous écoute”. Eclat de rire…
Novak Djokovic (°22/5/1987) n’a jamais caché sa passion pour le golf. Il passe son temps libre dans un club des environs de Monaco, où il habite. Il partage parfois une partie avec Rafael Nadal, comme lors des tournois à Palm Springs. En 2015, il a posté un tweet montrant son intérêt pour la Ryder Cup : “Si le capitaine Darren Clarke cherche encore quelqu’un, il peut m’appeler” ! Réponse de Clarke : “Si tu joues aussi bien au golf qu’au tennis, tu seras toujours dans l’équipe” !
Le Royal Zoute Golf Club, situé dans l’écrin de la belle cité balnéaire de Knokke, forme le lien entre l’ancien Knokke et Le Zoute. Les 36 holes du Royal Zoute s’étendent sur une surface de 80 hectares. Qualifié de “Hidden Gem” par Sir Nick Faldo, le célèbre parcours du Championship Course Par 72, s’étale sur une longueur de plus de 6200 mètres. L’aspect riant de l’Exécutive Course, un Par 64 de 3550 mètres, ne l’empêche nullement d’être fort technique, mettant la précision de jeu à l’épreuve. Un clubhouse au charme typiquement anglais, situé sur le site protégé de la “Villa Magere Schorre”, une cuisine renommée et la terrasse à la vue imprenable, font de l’endroit le lieu idéal pour savourer un bon moment après le parcours ou pour rêvasser en jouissant de la vue le long des premiers holes du Royal Zoute Golf Club.
golf@zoute.be +32 (0)50.60.12.27
Sparrendreef 1A B-8300 Knokke-Heist
WWW.RZGC.BE
Vips on greens
Ivan Lendl
Ivan Lendl (°7/3/1960) peut être fier de ses 94 titres professionnels dont 8 en Grand Chelem. L’ex-tennisman américain d’origine tchécoslovaque a pris sa retraite à 34 ans et est devenu un fort bon golfeur. Il est scratch et son meilleur tour affiche 64 coups. Trois de ses cinq filles (Isabelle, Marika et Daniela) jouent également au golf et sont coachées par David Leadbetter.
Planète golf
Boris Becker
Boris Becker (°22/11/1967) a écrit un page d’histoire en remportant le tournoi de Wimbledon à l’âge de 17 ans. Surnommé Boum-Boum pour remporter des points en deux coups de raquette, il totalise 49 titres et a été, après sa carrière, le coach de Novak Djokovic. Il a commencé à jouer au golf à 16 ans et au début de sa carrière, lors des tournois aux USA, il cherchait souvent le calme sur les parcours de golf. “Le golf est un jeu fantastique, et je ne retiens que mes bons coups. Mes amis se chargent de me rappeler les mauvais…” déclarait Boris Becker qui a aujourd’hui d’autres soucis que son handicap (6) avec sa faillite en 2017 et l’annonce d’un divorce.
Stefan Edberg
Le Suédois Stefan Edberg (°19/1/1966) a remporté 6 titres en Grand Chelem grâce à son jeu de service-volée magique. À cette époque, il jouait souvent au golf avec Ivan Lendl. Par la suite, il s’est mis à jouer au squash et est rapidement devenu un joueur du top suédois. Il a encore été tout un temps le coach de Roger Federer. Il a longtemps habité en France et réside à présent à Londres. Il est single handicap (8).
Jimmy Connors Pete Sampras
Andre Agassi
Mettez Andre Agassi (°29/4/1970) face à Ivan Lendl et vous aurez un joli duel en match-play, car Agassi (handicap 3) se débrouille fort bien sur un parcours de golf. “Si c’était à refaire, tu n’aurais pas joué au tennis, mais au golf. Tu peux y jouer plus longtemps et gagner bien plus”, lui a un jour dit son père.
54 PLAY GOLF JUILLET/AOUT 2018
L’Américain Jimmy Connors (°2/9/1952) a été pendant 160 semaines numéro 1 au classement ATP et a gagné 109 titres (toujours un record) dont 8 en Grand Chelem. Il a mis fin à sa carrière professionnelle en 1991. En golf, il est single handicap et joue régulièrement au Montecito Country Club de Santa Barbara (Californie) où Oprah Winfrey, Rob Lowe, Kevin Costner et Jeff Bridges ont leur résidence d’été. Connors fait partie de l’histoire de ce club depuis qu’il y a réalisé deux holes-in-one en deux semaines. Il essaye de nager, jouer au tennis et au golf tous les jours, même si sa mobilité est un peu réduite après trois opérations à la hanche.
Avec 14 victoires en Grand Chelem, Pete Sampras (°12/8/1971) est l’une des grandes stars du tennis. Toujours aussi performant sur gazon, il le prouve aujourd’hui au golf. Il a été 0.5 mais est à présent hcp 3. Il a appris à jouer au golf à 16 ans, par l’intermédiaire de Stan Smith, alors son mentor en équipe américaine junior de Coupe Davis. “A cette époque, j’étais un bûcheron”, se souvient-il. “Je tenais le club comme une batte de baseball, n’avais aucun notion d’étiquette et j’ignorais ce qu’était le par” !
Vips on greens
NATATION Michael Phelps
Avec 28 médailles dont 23 en or, Michael Phelps (°30/6/1985) est le plus grand athlète olympique de tous les temps. Sa taille (1 m 93) et l’envergure de ses bras (8 cm de plus que sa taille) en font un gabarit taillé pour le golf. Il a pris ses premières leçons en 2010 et on a souvent pu le voir lors de Pro-Am, avec Bubba Watson par exemple. En 2012, lors du Dunhill Links au Kingsbarns, il a marqué les esprits en signant le plus long putt jamais diffusé à la TV : 48,5 m ! La Fondation Michael Phelps accueille chaque année un tournoi de golf. Sa boisson favorite au 19e trou ? Une bière bien fraîche !
Planète golf
BASKETBALL Michael Jordan
Michael Jordan (°17/2/1963) veut être le meilleur par tout et si ce n’est plus en NBA, ce sera en golf (handicap 4). Jordan a mené les Chicago Bulls à six titres en NBA et a été désigné Most Valuable Player of the Year à cinq reprises. Invité quelques fois au Dunhill Links Championship, il y a joué avec Sergio Garcia ce qui a donné lieu à une photo d’anthologie !
FOOTBALL Luis Figo
Peu de footballeurs portugais se distinguent sur les terrains de golf. Le meilleur d’entre eux est Ricardo Moreira, ancien gardien de but du Benfica, qui affiche un handicap 1.9. Le plus connu par contre, est sans aucun doute Luis Figo (°4/11/1972). Il a joué au Sporting de Lisbone, au FC Barcelone, au Real Madrid et à l’Inter, a longtemps détenu le record du nombre de sélections internationales et fut le joueur le plus cher de tous les temps. Après sa retraite en 2009, Luis Figo a commencé à jouer au golf, tapant ses premières balles au Golf Park de Madrid : un driving range avec 9 trous pitch & putt. Actuellement, il n’est pas loin d’un single handicap. Luis Figo reste très humble quant à ses qualités de golfeur :“Je me dis parfois que ce serait plus facile de jouer avec mes pieds plutôt qu’avec mes mains” ! Gary Lineker
SURF Kelly Slater BOXE Oscar de la Hoya
Les amateurs de boxe se souviendront d’Oscar de la Hoya (°4/2/1973), médaillé d’or aux Jeux olympiques de Barcelone. L’Américano-mexicain (il a la double nationalité) a encore été dix fois champion du monde par la suite. C’est son père qui l’a initié au golf alors qu’il avait déjà 27 ans. Ce qui ne l’empêche pas d’être handicap 6. Il organise chaque année son propre tournoi, le Oscar De La Hoya’s Annual Celebrity Golf Classic.
56 PLAY GOLF JUILLET/AOUT 2018
Il (°11/2/1972) détient 11 titres de champion du monde et est l’un des meilleurs surfeurs de tous les temps. Cet Américain est aussi un excellent golfeur ce qu’il a prouvé en 2014 lors d’un ProAm à Pebble Beach où il jouait avec le pro allemand Marcel Siem. Le duo a terminé à la 4e place du tournoi grâce à un tour final en 61 coups (11 sous le par) de Kelly Slater. Au point que Slater n’exclut pas de par ticiper au Senior Tour quand il aura 50 ans.
La légende du football britannique et actuel présentateur TV Gary Lineker (°30/11/1960) est handicap 4. Il a commencé le golf à 16 ans mais n’y a vraiment pris goût qu’après sa carrière de footballeur et au cours d’un séjour au Japon. Gary Lineker habite dans les environs de Sunningdale et on l’y voit souvent. Son meilleur tour est un 68. Il a un jour battu Ernie Els en match-play par 2&1. Gary Lineker joue souvent avec Darren Clarke et avec le consultant sportif Alan Hansen. L’ancien joueur de Liverpool est loin d’être un mauvais golfeur (hcp 3), tout comme Matt Le Tissier (5), Alan Shearer (6), Teddy Sheringham (6) et David Platt (7), dont tous les supporters belges se souviennent pour son but décisif face aux Diables à Bologne, Peter Schmeichel (9) et Carlos Tevez (13), qui a été caddie pour Carlos Romero lors de l’Open 2012.
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Planète golf
Andriy Shevchenko
L’Ukrainien Andriy Shevchenko (°29/9/1976) a été particulièrement performant au cours de sa carrière au Dynamo Kiev, à l’AC Milaan et à Chelsea. Depuis, le Ballon d’Or 2004 joue souvent au golf et possède une villa à côté du Wentworth Golf Course. Golfeur gaucher, Shevchenko a participé en 2013, en tant qu’amateur, à la Kharkov Superior Cup (Challenge Tour) mais a rapidement dû admettre qu’il n’était pas à la hauteur pour envisager une carrière professionnelle. Il est essentiellement actif en Pro-Am.
Franz Beckenbauer
Le ‘Kaiser’ Franz Beckenbauer (°11/9/1945) est l’une des icônes du football allemand. Il a commencé à jouer au golf en 1982, sans vraiment s’y intéresser. “Peut-être quand j’aurai 70 ans”, disait-il à propos du sport qu’il considère aujourd’hui comme son “deuxième amour”. Le meilleur moment de sa carrière ? Un tour avec Tiger Woods au St. Leon-Rot. Franz Beckenbauer joue en moyenne une fois par semaine. Il a été handicap 7, mais il est 12 à présent.
Pep Guardiola
Josep ‘Pep’ Guardiola (°8/1/1971), l’entraîneur de Manchester City, complétait fin mai une équipe fourball lors du Celebrity Pro-Am du BMW PGA Championship, avec Tommy Fleetwood et deux autres personnalités du monde du football : Matt Le Tissier et Peter Schmeichel. Pep Guardiola est handicap 14.
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Golf Trip
62 PLAY GOLF JUILLET/AOÛT 2018
Parcours d’ici & d’ailleurs
Le meilleur de l’île Maurice La République de Maurice fête cette année les cinquante ans de son indépendance. Ces dernières 25 années, l’île Maurice s’est positionnée comme destination de rêve : environnement naturel unique, plages immaculées, resorts de qualité, hôtels de luxe, gastronomie, climat tropical, population accueillante… et de plus en plus de golfs ! A retenir comme échappatoire à nos hivers maussades. Par Rudy Bauwens - Photos : Beachcomber
S
P
our qui serait fâché avec la géographie, l’île Maurice se situe dans l’océan Indien, à quelque 800 km à l’Est de Madagascar. Avec une superficie de 1.900 km², elle est légèrement plus petite que la province du Brabant flamand. L’atout de Maurice c’est la diversité, symbolisée par son drapeau aux quatre bandes horizontales : le rouge pour la couleur des flamboyants en fleurs (arbre tropical typique, mais la couleur fait aussi référence au sang versé à l’époque coloniale…), le bleu pour le ciel et l’océan, le jaune pour le soleil et le sable, le vert pour la nature luxuriante et les cultures de canne à sucre partout présentes… Avec une température moyenne de 17 °C, les
ports nautiques ? Farniente sur la plage ? Gastronomie italienne, mauricienne, crustacés et autres spécialités de poissons dans l’un des huit restaurants ? Ici, vos rêves deviennent réalité !,,
hivers sont particulièrement doux. Si le mercure monte à 33 °C en été, il souffle toujours une brise rafraîchissante venue de l’océan Indien. Le golf, depuis 1844 Quand le tourisme a fait son apparition à Maurice il y a une cinquantaine d’années, avec le groupe
Beachcomber comme pionnier, le golf y était déjà présent depuis un certain temps. Le Gymkhana Golf Club existe depuis… 1844 ! Il aura toutefois fallu attendre jusqu’en 1994 pour qu’un véritable tourisme golfique s’y développe. Après la construction du Legend Course à Belle Mare, de plus en plus de parcours ont vu le jour et l’on dénombre aujourd’hui une douzaine de 18 trous de qualité ainsi qu’une série de parcours 9 trous. Les différents clubs sont bien répartis sur l’île, jusque dans le Nord avec Mont Choisy Le Golf, le plus récent. Mais plus que la quantité, c’est la qualité qui importe, et elle est irréprochable.
PLAY GOLF GOLFTRIP 63
Golf Trip Beachcomber Notre première visite est celle du Dinarobin Beachcomber Resort, un domaine de 150 ha dont le nom vient de ‘Dina Arobi’, nom que les arabes avaient donné à l’île il y a plusieurs siècles, et voisin du Paradis Beachcomber Golf Resort & Spa. Les deux domaines se situent à 70 km de l’aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam et à 45 km de Port Louis, la capitale. Un massage relaxant ou revigorant au Spa by Clarins avec les produits de soins mauriciens B(e) Beautiful ? Des sports nautiques ? Farniente sur la plage ? Gastronomie italienne, mauricienne, crustacés et autres spécialités de poissons dans l’un des huit (!) restaurants ? Une Suite Golf avec green fee et votre propre buggy pour la journée ? Ou l’intimité absolue dans l’une des trois villas de luxe où ont séjourné, entre autres, Serena Williams et Kevin De Bruyne ? Le choix ne manque pas ! Et l’espace est bien suffisant pour abriter les 452 suites/appartements et les 16 villas avec piscine (les deux domaines confondus). Magnifiquement situés sur une presqu’île,
ces deux resorts 5 étoiles offrent un luxe au superlatif. Les distances ne sont pas un problème, des navettes circulent en permanence. Buggy, sir ? Merveilleux lagon Le Paradis Golf Club est tout à côté de ces deux domaines et est l’un des plus beaux parcours de Maurice. Les signatures de leurs concepteurs y sont pour quelque chose. Le grand maître sud-africain Peter Matkovich a imaginé le lay-out général et le pro zimbabwéen Tony Johnstone a signé le design de certains bunkers et fairways. Ce parcours tropical relativement court (par 72 de 5.924 m) s’étend du Morne Brabant – classé patrimoine mondial par l’Unesco – à l’un des plus beaux lagons de l’île. C’est aussi l’un des rares golfs situés au cœur d’un resort et qui offre le luxe d’un trois en un. Après les premiers trous entre les cocotiers, le parcours s’ouvre progressivement avec une vue sur le Morne Brabant, célèbre ‘montagne’ qui domine les fairways tel un chien de garde. Les neuf derniers trous, le long du lagon aux eaux cristallines, sont les plus beaux mais aussi les plus difficiles.
Le Blue Marlin Les fairways sont irréprochables et les greens impeccables. Le clubhouse est très agréable, avec un beau pro-shop et un bar très élégant. Mario Desvaux de Marigny, golf manager et single handicap y assure l’accueil en compagnie d’un teaching pro français. “L’an dernier nous avons enregistré 31.000 green fees, ce qui constitue un record. Cela confirme que les golfeurs apprécient le parcours et aiment y revenir”, explique Mario Desvaux. Cela s’explique aussi par un certain nombre d’arrangements avantageux lors d’un séjour au Dinarobin Beachcomber, comme les réductions sur les green fees aux Paradis Golf Club, Heritage Golf Club, Tamarina Golf Club, Avalon Golf Estate et Mont Choisy Le Golf. Pour une journée idéale, après votre parcours, profitez d’un lunch ou d’un dîner au Blue Marlin. Le restaurant n’usurpe pas son nom puisqu’un énorme marlin bleu décore le plafond.Vous y passerez un bon moment à table et pourriez même y rencontrer l’un ou l’autre VIP. Dans notre cas nous avons rencontré un trio de rugbymen professionnels français et un certain Jacky Durand, vainqueur du Tour des Flandres 1992 et qui habite désormais non loin de là.
Le Dinarobin Beachcomber Resort, un paradis où ont notamment séjourné Serena Williams et Kevin De Bruyne.
Le restaurant Blue Marlin n’usurpe pas son nom, puisqu’un énorme marlin bleu décore le plafond !
64 PLAY GOLF JUILLET/AOÛT 2018
Mont Choisy Le Golf est un parcours de championnat exposé au vent et situé dans le nord de l’île.
Parcours d’ici & d’ailleurs
Le Paradis Golf Club s’étend du Morne Brabant, classé patrimoine mondial par l’Unesco, à l’un des plus beaux lagons de l’île. C’est l’un des rares golfs situés au coeur d’un resort.
Trou aux Biches, un véritable havre de paix !
Mont Choisy Le Golf L’architecte de golf Peter Matkovitch a été particulièrement actif à Maurice puisqu’on lui doit aussi le dernier parcours inauguré sur l’île, le Mont Choisy Le Golf (par 72, 6.442 m). C’est un parcours de championnat exposé au vent et situé dans le Nord de l’île, avec un club house particulièrement réussi, dont l’ouverture officielle a été présidée par le premier ministre Pravind Jugnauth le 1er novembre 2017. Comme le Mont Choisy Le Golf est partenaire du groupe Beachcomber Resorts & Hotels, des navettes circulent en permanence entre les hôtels et le parcours. L’hôtel Trou aux Biches propose des arrangements pour les golfeurs. Ainsi, lors de la réservation d’une Suite Golf, vous bénéficiez du green fee et du buggy gratuits pour la journée. Pour un séjour de 6 nuitées, vous aurez droit à un massage ‘The Art of Wellness’ gratuit. Un parcours bien conçu A Mont Choisy Le Golf, vous serez accueilli par Sébastien Noel, responsable golf pour le groupe qui, contrairement à ce que son nom pourrait laisser supposer, n’est pas français mais… sud-africain. Mais son français est excellent, tout comme son anglais. Et bien entendu, il parle aussi un peu… Afrikaans.
Si l’ouverture de Mont Choisy Le Golf est très récente, la conception du parcours ne souffre d’aucune maladie de jeunesse. Après être passé par le practice engazonné, le golfeur n’a aucune peine à se mettre dans le rythme car les premiers fairways sont très larges. Attention toutefois à la brise de mer qui joue un rôle important sur cet inland links. Au fil du parcours, les trous deviennent plus techniques et particulièrement un par 3 avec green en île très exigeant. Trou aux Biches, juste magnifique Mont Choisy Le Golf est un complément parfaitement réussi de l’offre hôtelière et ne peut que renforcer l’attrait du resort éco-responsable Trou aux Biches Beachcomber et du resort 4 étoiles Canonnier Beachcomber. Ce dernier est particulièrement apprécié par les familles avec enfants. Les 283 chambres ont été récemment rénovées et offrent pratiquement toutes une vue sur la plage. Entre jardins tropicaux et vestiges de fortifications, l’authenticité du site a été préservée. Comme les impressionnants canons sur la terrasse du restaurant Le Navigator : un endroit charmant pour y manger avec vue sur les îles du Nord. Etonnant encore, l’impressionnant figuier des banians qui abrite le Spa.
Si le Canonnier est un fabuleux endroit, le Trou aux Biches est encore plus luxueux. Ce 5 étoiles luxe régale littéralement ses hôtes avec des plages magnifiques, de fort belles chambres bien équipées, 306 suites luxueuses, 27 villas, un Spa The Art of Wellness, un choix de six restaurants gastronomiques et deux bars. Sans oublier l’amabilité et la gentillesse de tout le personnel, du manager au bagagiste. Elégance, espace et intimité. Et pour les golfeurs, un fabuleux putting green comme chacun d’entre nous rêve d’en avoir un dans son jardin ! A propos de l’île Maurice, Mark Twain aurait dit que Dieu créa d’abord l’île, puis le paradis… En tout cas, il faut avoir vu l’île Maurice au moins une fois. Et les hôtels du groupe Beachcomber sont parfaits pour y séjourner, tant on s’y sent comme à la maison. Et vous n’aurez aucune difficulté avec le taux de conversion de la monnaie locale puisqu’une roupie mauricienne correspond à un (ancien) franc belge. n
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Golf Trip
Parcours d’ici & d’ailleurs
Luxe ultime au Puntacana Resort & Club Séjourner au Puntacana Resort & Club, c’est vivre l’expérience ultime de la plage et du golf aux Caraïbes. Avec ses immenses et magnifiques plages de sable blanc et ses 45 trous de championship golf, vous y trouverez une convivialité, une confidentialité et un service personnalisé hors du commun. Accessible via le propre aéroport du Resort, les hôtes découvriront l’élégance des lieux, résultat de la vision du célèbre Oscar de la Renta.
D
e Bruxelles, et après 9 h de vol, vous atterrissez au paradis… Plus exactement Au Punta Cana International Airport, situé dans le resort même. Dès vos valises arrivées, vous êtes donc à un jet de pierre de votre prestigieuse demeure. Avoisinant de célèbres autres propriétaires, tel Julio Iglesias, entrez dans un style de vie typique et authentique doté d’une élégance discrète et de tout le luxe nécessaire. Que vous décidiez d’acheter une maison, un appartement ou plutôt de faire construire, vous trouverez chaussure à votre pied dans cette communauté de villégiature à faible densité et axée sur la famille.
À côtés des joies que vous procureront la plage, le golf (45 trous championship), le tennis, les sports nautiques ou l’équitation, vous aurez le loisir de parcourir la magnifique réserve écologique dotée de nombreux sentiers pédestres. Un service personnalisé inégalé complète d’en faire un des spots favoris des leaders internationaux et des personnalités de renommée mondiale. CORALES Corales est l’une des communautés que compte le resort. Située en bord de mer, elle est gérée comme un club privé. Voisins se côtoient en tout convivialité
face à l’un des plus beaux parcours de golf du monde, conçu par le célèbre architecte Tom Fazio. Situé entre les falaises rocheuses et les récifs coralliens, ce parcours unique offre une vue imprenable sur l’océan. Pas étonnant qu’il ait été choisi pour être l’hôte du premier PGA Tour Event qu’accueillera la République Dominicaine, du 25 au 31 mars 2019. Ouvert en 2009, le Golf Corales vous offrira une expérience unique. Ce défi enivrant, quel que soit votre handicap, culmine au dix-huitième trou avec un transfert spectaculaire à travers la Baie rocheuse de Corales, point d’orgue poétique pour un parcours. n
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PLAY GOLF GOLFTRIP 67
Golf Trip
PGA CATALUNYA RESORT Élu meilleur golf d’Espagne
S
Pourtant, quand on visite le resort, on comprend vite que les moments d’exception ne sont pas réservés aux fairways.
Niché au milieu des anciennes forêts de la Catalogne qui s'étendent des montagnes au magnifique littoral espagnol de la Costa Brava, le PGA Catalunya Resort propose un vaste éventail d’expériences : gastronomie, vin, art et culture, aventures inoubliables comme des vols en montgolfière, des sauts en parachute et des sorties en bateau privé le long de la côte escarpée et pittoresque de la région.
L’ouverture du flambant neuf hôtel Lavida marque un nouveau chapitre dans l’histoire du complexe appartenant au réseau European Tour Properties. Cet établissement combine des chambres élégantes et modernes équipées des derniers gadgets audiovisuels et un design minimaliste et épuré des plus confortables. Pour ceux qui recherchent une expérience “ lifestyle ”, le luxueux hôtel Camiral 5 étoiles propose des installations de haute volée, un confort suprême et un service inégalé.
Les plus actifs pourront se dépenser sur les courts de tennis et de paddle, les terrains de foot et les salles de fitness ultramodernes. Les gastronomes, quant à eux, se régaleront dans l’élégant restaurant à la carte et pourront déguster de délicieuses tapas et des plats de la région
e tenir sur le départ du 13e trou du parcours Stadium du PGA Catalunya Resort, meilleur golf d’Espagne*, c’est vivre un grand moment. Un fairway émeraude bordé de pins se déroule devant vous et mène à un green impeccable et engageant protégé par un lac étincelant. Alors que votre club entre en contact avec la balle, vous avez la sensation de vous trouver dans un cadre exceptionnel.
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sans quitter le resort. Avec l’une des plus fortes concentrations de restaurants étoilés au monde sur votre palier, il est cependant difficile de ne pas se décider à quitter ce paradis du golf à la recherche d’aventures gastronomiques.
Parcours d’ici & d’ailleurs
À quelques encablures des trésors culturels de Gérone et de Barcelone et à proximité de deux aéroports internationaux, le PGA Catalunya Resort est maintenant un endroit très spécial, tant pour ses visiteurs que pour ses résidents. Découvrez le resort et vous comprendrez immédiatement pourquoi il est en train de trouver sa place parmi les meilleures destinations au monde. * Classement de Top100golfcourses.com
Non content de créer l’un des meilleurs parcours de golf au monde, le PGA Catalunya Resort reconnaît aussi l’importance de la vie familiale et met les enfants et la famille au cœur de sa communauté. Les plus jeunes pourront faire des balades à vélo, jouer dans la piscine, participer à des ateliers théâtre, faire du jardinage et toutes sortes d’activités en plein air. Quand on sait que ce resort va bientôt bâtir un centre équestre et un lac de plaisance artificiel, on comprend que les enfants n’ont rien à envier aux adultes. En parallèle de l’expansion des activités proposées, l’évolution majeure du resort est l’attrait grandissant qu’il exerce sur les familles à la recherche d’un nouveau cadre de vie. La vie au PGA Catalunya Resort ne se limite plus à la proximité de deux parcours de golf de classe mondiale. Elle propose maintenant une communauté d’avant-garde, diverse et chaleureuse au cœur d’une des destinations les plus luxueuses d’Europe.
À PARTIR DE 125 € PAR PERSONNE/NUIT - Pour un complément d’information sur les forfaits de golf et les propriétés du PGA Catalunya Resort, prière de vous rendre sur www.pgacatalunya.com PGA Catalunya Resort Carretera N-II km 701 17455 Caldes de Malavella - Gérone (Espagne) Tél service immobilier : +34 972 472 957 - Tél golf : +34 972 472 577
Sa gamme de villas, de maisons mitoyennes et de maisons de ville de qualité exceptionnelle se niche dans un environnement cohérent avec de grandes terrasses et des jardins ouverts. On peut profiter de tous les avantages d'un cadre extraordinaire, entre fairways, forêts et montagnes, dans des bâtiments modernes privilégiant le verre et les lignes droites, clin d’œil à l’influence moderniste de Picasso, Dali et Gaudi, artistes issus de cette région.
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Club belge
La Bawette
Une seconde jeunesse à trente ans Le Golf du Château de La Bawette a fêté début juin son 30e anniversaire à travers différentes compétitions internes au club. L’occasion de faire le point avec Jean le Hardy de Beaulieu, président et propriétaire des lieux, ainsi qu’avec son fils Amédée, désormais directeur adjoint. Par Hugues Feron
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Parcours d’ici & d’ailleurs
N Ecole des jeunes Le club, ouvert en juin 1988, poursuit en effet son développement et continue sans cesse à se renouveler. Et, parmi ses membres (environ 750 actuellement) on voit de plus en plus de jeunes. “Sous l’impulsion de notre capitaine Juniors Jorge Daunis, nous avons relancé notre école des jeunes, qui compte désormais plus de 50 Juniors” signale de son côté Amédée le Hardy. “Notre pack débutant pour les jeunes, comprenant les cours (1 h 30 par semaine), le membership et la carte fédérale, est très compétitif, tandis que nous avons mis sur pied un calendrier de tournois pour Juniors assez fun en cette année de Ryder Cup”. Un succès qui va de pair avec l’arrivée d’un nouveau jeune pro, Gaël Seegmuller, coach également de l’AFG qui a un très bon contact avec les Juniors. Sans oublier Dave Lebrasseur, pro au doux accent canadien arrivé au club wavrien il y a deux ans. Priorité au terrain “Nous n’avons pas des objectifs démesurés au niveau sportif, même si nous avons déjà sorti quelques bons joueurs en ayant gagné la Winter Club à plusieurs reprises dans les années 90”, nous précise M. le Hardy de
ous avons désormais une nouvelle équipe de greenkeeping, à savoir JardinNet (Corroy) dirigée par M. Baudot père & fils” nous signale d’entrée M. le Hardy. “Nous désirons en effet un upgrade de notre terrain, afin d’attirer également les bons joueurs qui en veulent toujours davantage, surtout au niveau des greens.,,
Beaulieu dont la fille, Victoria (28 ans), huit fois championne du club, a remporté le Masters de Falnuée à deux reprises. “Notre priorité reste avant tout notre terrain, qui doit être de top qualité si nous voulons atteindre la barre des 900 membres, le quota requis pour rentabiliser un 18 trous. C’est pour cela que nous avons fait appel à Michel Poncelet, le meilleur ingénieur agronome actif en golf en Belgique, qui est désormais “course manager” de La Bawette où il vient chaque semaine, Il contrôle l’évolution et donne de nouvelles instructions pour mettre en place l’IPM (Integrated Pest Management), dont il est le spécialiste, afin d’éradiquer les produits phytos désormais interdits.”.
“Difficile... mais golfique !” Construit en deux ans (1986-1987), le parcours “Le Parc” a été dessiné par l’architecte irlandais Tom McAuley, qui a parfaitement utilisé le dénivelé des “Ardennes brabançonnes” pour réaliser un 18 trous assez accidenté et difficile. “Mais golfique !” s’empresse de rajouter M. le Hardy. “Il n’y a quasiment aucun coup à l’aveugle, et il a été conçu pour que vous sortiez les 14 clubs de votre sac. Pour rentrer une bonne carte chez nous, il suffit d’être long... et droit” sourit-il. “Nous avons cependant bien avancé les départs pour les débutants et les jeunes, afin que tout le monde y trouve du plaisir d’entrée de jeu”. Ce qui était d’autant plus nécessaire depuis la disparition en 2010 du 9 trous “Les Champs”. Depuis lors, quelques changements ont été réalisés sur “Le Parc”, après avoir fait appel à l’architecte français Alain Prat. Les trous 2 et 3 ont ainsi été réaménagés, tandis que les départs des trous 4 et 14 ont été surélevés. Enfin, des investissements importants ont été consentis dans le système d’arrosage et de drainage. Le terrain est désormais ouvert pratiquement toute l’année, sauf bien entendu pour les greens en cas de gel.” Le parcours attire par ailleurs de nombreux joueurs étrangers, principalement hollandais ou issus des Communautés européennes. Par ailleurs le club fait partie du Martin’s Golf Pass, mais aussi d’Open Golf Club et de Premium Benelux Golf Courses.
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Club belge
Parcours d’ici & d’ailleurs
Quelques moments des festivités du 30ème anniversaire.
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otre priorité reste avant tout notre terrain, qui doit être de top qualité. C’est pour cela que nous avons fait appel à Michel Poncelet, le meilleur ingénieur agronome actif en golf en Belgique, qui est désormais “course manager” de La Bawette où il vient chaque semaine.,, JEAN LE HARDY DE BEAULIEU National match play en août Le terrain est désormais prêt à accueillir l’une ou l’autre compétition d’envergure, comme ce sera le cas avec le National Match Play Men & Ladies du 10 au 12 août prochain. “Nous avons déjà accueilli par le passé d’autres compétitions fédérales, comme le Grand Prix AFG” poursuit M. le Hardy. “Le record du parcours est toujours détenu depuis l’édition 2012 et une carte de 68 rentrée par Thomas Detry, qui disait à l’époque avoir été agréablement surpris par le parcours ! Il venait de battre le record détenu très longtemps par Christophe Descampe. Flory van Donck, le plus grand champion belge de tous les temps, a joué également un tour lors de l’inauguration.”
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Outre les aménagements au niveau de ses infrastructures golfiques, avec notamment un nouveau desk d’accueil et un excellent putting green de 750 m2 derrière le clubhouse - de nouveaux box couverts pour les pros sont par ailleurs en projet au practice -, le club étend désormais aussi ses activités au niveau commercial.
“Nous allons essayer aussi de multiplier les journées d’initiation au golf avec ces entreprises, ainsi que les compétitions privées avec les grosses sociétés. Nous avons par ailleurs des expositions d’artistes (peintures, mais aussi sculptures) au sein de nos installations, que nous essayons de renouveler tous les trois mois.”
Et ce via l’utilisation de ses salles pour différents séminaires de sociétés issues principalement du zoning avoisinant de Wavre. Ces sociétés apprécient tout particulièrement la qualité de la cuisine (traiteur) mise en place.
A noter également que le design du site (www.golflabawette.green) a été complètement rénové, tandis que des “Afterworks” sont désormais programmés deux fois par mois pour les jeunes de 18 à 35 ans, avec musique, food trucks et balles gratuites au practice. Ou comment entrer dans une nouvelle ère du côté du Golf du Château de La Bawette !
“Nous avons triplé nos activités à ce niveau depuis 2016”, nous précise Amédée le Hardy de Beaulieu.
La parole à
Arthur Van Doren “En golf comme en hockey, le mental fait la différence” Par Hugues Feron
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Planète golf
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ous poursuivons notre série sur les sportifs et sportives belges de haut niveau, devenus single handicap en golf, avec Arthur Van Doren, élu “meilleur joueur du monde” par la fédération internationale de hockey en février dernier. Une superbe reconnaissance pour ce joueur de 23 ans, sacré cinq fois champion de Belgique avec le Dragons.
PG : Arthur Van Doren, quand et comment avez-vous découvert le golf ? Mon père habitait une maison située sur la gauche du trou n°1 à Ternesse. Il m’emmenait parfois au club quand j’étais petit, mais je n’ai pas vraiment “accroché”. Je tapais des balles, mais je n’allais jamais sur le terrain et je n’avais pas de handicap.
A
près une dizaine de tournois, je suis officiellement handicap 8.,, PG : Si vous pouviez replonger en arrière, commenceriez-vous le golf plus tôt dans votre vie ? Oui, même si quand j’étais petit, j’étais plus attiré par le tennis (j’étais proche de la série B à 14 ans) et le hockey. Je préfère d’ailleurs l’esprit d’équipe, et me développer dans mon sport autour d’autres talents.
PG : Quand avez-vous alors véritablement commencé à jouer au golf ? J’ai commencé vraiment à jouer il y a 3-4 ans, avec Felix Denayer et quelques autres joueurs du Dragons et de l’équipe nationale de hockey, vraiment accros au golf. Je suis inscrit au Royal Antwerp, et je joue aussi parfois à l’étranger quand je suis en vacances, en stage ou en tournoi... de hockey. Mais je fais rarement des compétitions de golf.
Est-ce que la pratique du hockey vous a aidé au niveau du golf ? Oui, cela m’a certainement aidé pour le sens de la balle. Colsaerts a joué aussi au hockey... et il tape assez loin, je pense (rire). Cela aide jusqu’à un certain niveau, vous avez le rythme pour frapper dans la balle, même si vous n’avez pas toujours le plus beau swing au monde.
PG :Vous n’avez jamais pris de cours ? Non, jamais. Mon père m’a seulement donné les bases : le grip, la posture, ne pas taper trop fort sur la balle... J’ai appris tout seul, c’est amusant de découvrir les effets, le fade, le draw, la façon de frapper plus haut et plus bas.
PG : À l’heure actuelle, préférez-vous jouer au hockey ou au golf ? Au hockey. Je ne suis pas assez bon en golf pour espérer avoir une carrière professionnelle ! Ceci dit, je ne vais pas arrêter non plus facilement le golf, j’ai attrapé le virus. Mais seulement comme loisir.
PG : Avez-vous rapidement progressé de handicap ? Oui, même si je ne fais pas beaucoup de compétitions, je reste parfois plusieurs mois sans toucher un club. J’ai rentré ma première carte il y a quelques années à Ternesse, j’avais joué 61 en stableford. On a descendu mon handicap à 21. Après une dizaine de tournois, je suis officiellement handicap 8. PG : Avez-vous un objectif bien précis en golf ? Non, pas du tout. J’adore jouer 9 trous avec des potes, notamment avec John Goldberg, Harrisson Peeters ou encore Felix Denayer à Kapellen. Mais cela reste pour moi un loisir, une manière de me relaxer, je n’ai pas l’ambition de devenir “scratch”. Le hockey, cela reste mon sport, j’espère pouvoir encore y jouer au plus haut niveau pendant une bonne dizaine d’années !
Arthur Van Doren, élu meilleur espoir de l’année 2016 avant d’être élu... meilleur joueur de l’année 2017 !
PG : Est-ce plus difficile de devenir top 10 mondial en hockey ou en golf ? Arriver au niveau des Pieters-Colsaer ts-Detry, c’est cer tainement plus difficile, le chemin est plus long, sur tout pour jouer sur l’European Tour ou le PGA Tour. Devenir top 10 mondial n’est pas évident car il y a beaucoup plus de golfeurs dans le monde. Mais Pieters peut le faire ! En hockey, c’est plus facile d’arriver au haut niveau. J’ai eu il est vrai la chance d’entrer rapidement (à 15 ans) en équipe première de l’un des clubs du top belge (le Dragons) et deux ans plus tard en équipe nationale, où nous avons progressé tous ensemble. C’est en grande par tie grâce à ces équipes que j’ai reçu le Trophée de “meilleur joueur du monde”. Le côté mental est aussi beaucoup plus dur en golf : quand on perd ou quand on est dans une mauvaise période, on est tout seul. PG : Quelle est la proportion entre le physique, la technique et le mental, en hockey et en golf ? Je ne parlerais pas en termes de propor tion, car tout est lié, que ce soit en hockey ou en golf. Pour jouer au plus haut niveau, vous devez absolument avoir l’équivalent d’un 8 ou 9 sur 10 dans tous les aspects, en rajoutant aussi la tactique. Je mettrais cependant le mental en avant, c’est ce qui fait la différence entre le “good” et le “great”. Ceci dit, je n’ai jamais joué de tournois de golf au top niveau, cela doit être bizarre de jouer contre toi-même, contre le parcours et contre les autres. Le physique semble plus impor tant en hockey (accélération, décélération), mais les golfeurs de la nouvelle génération sont aussi très “fit”, ce qui est impor tant pour avoir un meilleur mental. PG : Est-ce que vous avez des idoles en golf ? En aviez-vous en hockey ? J’adore Rickie Fowler, son look, son jeu. Mais aussi tous les Belges par... chauvinisme. Après un match de hockey, la première chose que je fais très souvent, c’est de regarder les résultats des Belges sur l’European Tour ! En hockey, je n’ai jamais vraiment eu d’idoles, que ce soit au niveau international ou national. Mais j’ai toujours eu beaucoup de respect pour mes équipiers plus âgés au Dragons, qui m’ont appor té leur expérience. Mais je n’avais pas leur poster dans ma chambre... n
PLAY GOLF LA PAROLE À 75
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Event
Planète Golf
ACTIVE GOLF &PLAY GOLF
Travel
p a r t n e r s
trophy
2018
by
Sous le soleil, exactement !
V
oilà l’été ! C’est souvent sous un soleil de plomb que se sont déroulées les manches estivales du Play Golf Par tners Trophy. Avec, comme toujours, une ambiance au… beau fixe !
Les nombreux par ticipants ont profité de la qualité des terrains pour s’élancer en single stableford à la poursuite d’une qualification pour la finale qui se jouera cette année au superbe golf de Steenhoven. n
Enghien
PLAY GOLF EVENT 77
Event K ampenhout
Planète Golf
Ieper Golf • 29/04 Ladies Cat.I 1. Engels Odette 2. Avereyn Suzy 3. Vandewalle Fien Men – Cat.I 1. Willaert Steven 2. Debel Jean-Charles 3. Clauwaert Freddy - Men – Cat.II 1. Morel Frederick 2. Geldhof Christophe 3. Pouseele Bertin Men Cat.III 1. Soenen Frans 2. Cameron Matthias 3. Maes Henk
36 27 27 32 31 30 37 33 33 36 35 32
Golf d’Enghien • 06/5
N axhelet
Ladies Cat.I 1. Lippeveldt Marina 2. Arys Anne 3. De Schaepdryver Carine Men Cat.I 1. Ghemri Sacha 2. Laloy Alain 3. Draily Alain Men Cat.II 1. To Shek Pui (William) 2. Dumont Benjamin 3. Vandemoortele Ivan Men Cat.III 1. Braeckman Gilles 2. Devos Frédéric 3. Kempenaers Jean Michel
36 34 33 40 37 36 40 39 38 44 41 37
Golf de Naxhelet • 12/05 Ladies Cat.I 1. Martens Sylvie 2. Spinnoy Anne 3. Comte Marie-Claude Ladies Cat.II 1. Jacques Michèle 2. De Thomas de Bossière N. 3. Bastin Fanny Men Cat.I 1. Lambert Jean-Benoît 2. Halflants Maxime 3. Baumans Loick Men Cat.II 1. Devadder Nicolas 2. Fonzé Victor 3. Guillaume Ludovic
I eper
36 34 31 38 36 34 42 39 38
Golfclub Kampenhout • 27/05 Ladies Cat.I 1. Elseneer Catherine 2. Towne Susan 3. Grant Nola Men – Cat.I 1. Breivik Kim 2. Dewaet Eric 3. Estas Philippe Men – Cat.II 1. Wynants Sander 2. Estas Arthur 3. Huijbrechts David Men – Cat.III 1. Laane Antoon 2. Lens Olivier 3. Maes Robert
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Event
ZOUTE TROPHY
02I06I18 ROYAL ZOUTE GOLF CLUB
RESULTATS
C
’est avec plus de 200 participants, et sous un soleil radieux, que s’est déroulée la troisième édition du “Play Golf Zoute Trophy” ! Les deux parcours du Royal étaient, il faut l’avouer, manucurés de près pour accueillir les joueurs motivés en ce jour de fête des mamans. La météo clémente a donc permis que la remise des prix se déroule sur la terrasse et, visiblement, les gagnants ont été ravis des lots offerts. Il faut dire que grâce à nos sponsors ING Private Banking et Mitsubishi
et nos généreux soutiens que sont Segafredo, Jody Lo, Active Golf et BRM Chronographes, la table des prix était vraiment à la hauteur de l’événement. La journée se clôtura par un cocktail au champagne rosé accompagné des petites croquettes qui font la renommée du club-house du Zoute ! Le rendez-vous est d’ores et déjà fixé à l’année prochaine, pour le plus grand plaisir du magazine et… de ses lecteurs Zoutois ! n
Grand parcours 1 Sophie & Stefan Koenig 2 Olivier Buysse & Anthony Okker 3 Anne Joris & Christian Becker
45 41 40
Best Senior : Yves Dieleman & Patrick Verbeke 40 Nearest to the pin Ladies : Sophie Koenig Nearest to the pin Men : Alain Dewever
Petit parcours 1 Juliette Lachowsky & Dominique Verhaegen 39 2 Magali & Bruno Van Der Vaeren 39 & Marie-Estelle Van Houtte 38 3 Josiane Emonts-Gast & Christiane Otterbeen 38 Best Senior : Muts Verfaellie & Frans Van Eupen 36 Nearest to the pin : Marie-Hélène Vande Vyvere
With the partnership of:
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And the support of:
Planète Golf Planète Golf
PLAY GOLF EVENT 81
by
Event
Planète Golf
Audi quattro Cup 2018
Réussirez-vous à atteindre la finale ? Jouer sur les plus beaux greens de Belgique est le rêve de tout golfeur. Depuis le 2 mai 2018, le rêve est devenu réalité pour certains d’entre eux avec le début de l’Audi quattro Cup. Chaque année, quelque 2.000 amateurs de golf s’affrontent lors de cette compétition. Par Julien Guérin
A
u total, ce sont douze tournois qualificatifs qui sont organisés pour départager les participants avant la finale nationale le 14 septembre prochain à Nivelles, au Golf Château de la Tournette. Les premiers tournois se sont déroulés à Angleur, Profondeville et Lasne (La Marache) en mai, puis à Sterrebeek, Knokke et Schilde (Rinkven) en juin. L’Audi quattro Cup est disputée dans plus de 50 pays et réunit plus de 100.000 golfeurs venant des quatre coins du monde. Fin 2018, les gagnants des différents pays se rencontreront lors de la grande finale internationale à Kitzbühel-Schwarzsee en Autriche. L’Audi quattro Cup existe en Belgique depuis plus de 20 ans déjà et est devenue l’une des compétitions de golf les plus populaires. Exclusif Les concessionnaires Audi ont envoyé des invitations pour 8 tournois “exclusifs”. Pour les sympathisants, quatre tournois “open” sont organisés, l’inscription se faisant via le concessionnaire Audi. Il reste désormais 6 tournois “exclusifs” et 3 tournois “open”. L’Audi quattro Cup se joue par équipe de deux joueurs dont le handicap ne dépasse pas 36 selon la formule “Greensome Stableford ”. Audi promeut le golf depuis de nombreuses années, parce que ce sport offre une occasion unique de créer des relations personnelles avec les clients dans un cadre agréable et exclusif. La marque automobile cherche ainsi à associer l’enthousiasme pour le golf à la fascination pour ses voitures. Lors
des tournois, les derniers modèles Audi, bien entendu tous équipés de la technologie quattro, seront exposés. Audi propose également différentes activités organisées en marge de la compétition telles qu’un studio avec fond vert permettant à tous les participants d’obtenir une photo progressive de leur swing. Il leur est également possible de parfaire leur technique dans un simulateur. Enfin, un système de livescoring entièrement numérique rassemble les statistiques de chaque joueur sur une application web qui pourra être consultée sur différents appareils, tels qu’un smartphone. n
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’Audi quattro Cup est disputée dans plus de 50 pays et réunit plus de 100.000 golfeurs venant des quatre coins du monde.,,
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Circuits
Les Belges sur le Tour Petit tour d’horizon de la planète golf belge. Par Hugues Feron
KPMG Trophy : Figueiredo couronné à l’Empereur Pedro Figueiredo a remporté la 4e édition du KPMG Trophy, manche belge du Challenge Tour européen disputée pour la première fois au Golf de l’Empereur. Et ce sur un parcours parfaitement préparé, les deux boucles de neuf trous ayant été inversées pour l’occasion tandis que le par 5 du trou n°1 avait été transformé en long par 4 de plus de 410 mètres. Pas de quoi effrayer le jeune Portugais, qui s’est imposé à 22 (!) coups sous le par, à l’issue d’un play-off à trois qui l’opposait au Suédois Anton Karlsson et au Gallois Stuart
Manley. Trois de nos onze représentants ont passé le cut, à savoir Hugues Joannes et Gaëtan WeydtsCaesens (-3) ainsi que Kevin Hesbois (-1), tandis qu’il s’agissait d’une belle expérience pour les six amateurs en lice (Alan De Bondt, Jean de Wouters, Yente Van Doren, Giovanni Tadiotto, Kristof Ulenaers et Aurian Capart) bénéficiaires d’une wild-card de la FRBG.
Gaëtan Weydts-Caesens : “De l'expérience avant tout” Le néo-pro Gaëtan Weydts-Caesens a bien profité de l’occasion lors du KPMG Trophy, disputé sur le parcours de son home-club. “J’ai reçu une invitation au dernier moment. J’espère bien sûr en recevoir d’autres, même si je me concentre pour l’instant sur le ProGolf Tour, qui correspond davantage à mon niveau actuel” nous précise Gaëtan, la tête bien sur les épaules. “Je dois d’abord
engranger de l’expérience, ce qui fait la différence par rapport aux joueurs évoluant un cran au-dessus, qui sont très forts dans tous les coups de moins de 100 m. C’est à ce niveau que je travaille principalement avec mon nouveau coach Jérôme Theunis. Mon objectif est d’arriver dans le Top 5 du Progolf Tour dans les deux ans, afin d’obtenir une full-card sur le Challenge Tour.”
Colsaerts : “Focus à 100 % sur le golf ” Auteur d’une belle prestation au Belgian Knockout, Nicolas Colsaerts a confirmé son retour à l’avant-plan lors du Shot Clock Masters, partageant la 3e place finale en Autriche. Et ce dans une formule (pénalité d’un point en cas de dépassement de temps sur chaque coup) accélérant le jeu qui lui convient comme un gant. “Je suis prêt à jouer toutes les semaines de la sorte...” confiait ainsi le jeune père de famille, qui était venu par ailleurs pour la première fois en Belgique avec son épouse et son nouveau-né Jackson en mai dernier. “Je suis à nouveau
focalisé sur le golf à 100 %” signalait-il en prélude au BKO. “L’envie de jouer à toujours été là, mais vu la naissance de Jackson et tout le reste, ce n’était pas évident d’être concentré sur le circuit et sur mon jeu lors des premiers mois de l’année. C’est désormais le cas” précisait-il, plus serein et détendu que jamais. Premier objectif : revenir le plus rapidement possible dans le top 100 de la Race to Dubai, tout en marquant un maximum de points dans les tournois des Rolex Series de ce début d’été.
Detry : “Un nouveau départ” Thomas Detry est désormais le plus régulier de nos trois Mousquetaires sur l’European Tour, en ayant passé 80 % des cuts (11/14) en début de saison. S’il est d’ores et déjà assuré de conserver sa carte, il n’est cependant pas encore parvenu à jouer pour la gagne cette année. “J’ai confiance, je sais que ça va arriver, ce retour en Belgique et en Europe est un nouveau départ” confiait-il, toujours le sourire aux lèvres m algré
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une élimination peu après l’aube au 1er tour du BKO. “J’ai joué très steady lors des deux tours de qualification... comme dans pratiquement tous les tournois ces derniers mois. Les gros tournois (France, Irlande, Ecosse) arrivent, je suis prêt”, précisait-il dès avant le BMW International Open programmé fin juin au Golf Club Gut Laerchenhof (près de Cologne), alors qu’il avait terminé 2e de ce tournoi disputé l’an dernier du côté de Munich.
Planète golf
Pieters : “La Ryder Cup reste mon objectif ” Thomas Pieters est pour l’instant d’un caractère assez volcanique sur le terrain, certains de ses clubs en ont fait les frais.Y a-t-il une raison extrasportive expliquant cet état de fait ? Lorsque l’un de nos confrères néerlandophones lui a posé cette question en conférence de presse, l’Anversois s’est refermé, telle une huître, ne répondant finalement que par “oui” ou “non” aux questions posées. Ce qui n’empêche pourtant pas l’Anversois de rester relax, du moins en apparence extérieure. “Ma saison ? Le premier tournoi (ndlr : 5e à Abu Dhabi) bon, le reste mauvais” précisait-il, sarcastique. “Mon jeu n’est pas en place, cela ne peut que s’améliorer. Mon objectif de la saison reste toujours le
même : participer à la Ryder Cup. Quand on y a goûté une fois, on veut jouer toutes les suivantes”. Après s’être remis dans le droit chemin à l’Italian Open, avec la barre des 70 cassée à quatre reprises et une 14e place à la clé, le n°1 belge actuel, qui travaille désormais avec Jérôme Theunis, est prêt à frapper un nouveau grand coup. Et celui-ci est sans doute plus proche qu’on ne le pense, sa nonqualification à l’US Open (il se retrouvait début juin audelà du Top 60 mondial) devant lui servir de détonateur... au sens positif du terme.
Mivis : “Priorité au Challenge Tour” Après avoir eu l’occasion de disputer une demi-douzaine de tournois sur l’European Tour en ce début de saison (3 cuts passés), Christopher Mivis va retourner cet été sur le Challenge Tour. “Cela reste ma priorité, alors que mon objectif est d’obtenir une full-card sur le circuit européen, ce qui est quasiment impossible avec ma catégorie actuelle” nous signalait-il du côté de Rinkven (“où je suis devenu membre, alors que je m’y entraîne désormais depuis quatre ans”), après avoir été éliminé par
Mike Lorenzo-Vera lors du BKO, l’un des joueurs en forme du moment. “Mon jeu de fers n’est pas assez consistant pour l’instant, je me retrouve souvent trop loin des drapeaux. Il faut le temps que cela se mette en place, alors que je n’ai pas joué assez régulièrement en compétition en ce début de saison”. Ce qui sera désormais le cas, avec un programme très chargé pour le Trudonnaire, toujours coaché par Bart Bollen et qui a rajouté la marque de vêtement Kjus parmi ses sponsors.
Hesbois : “Moins de pression” Kevin Hesbois a marqué ses premiers points sur le Challenge Tour 2018 au KPMG Trophy, même s’il est retombé au-delà de la 60e place (-1) après un dernier tour conclu en 76 coups. “J’ai du mal avec mon driving depuis le début de la saison. Mais j’essaie malgré tout de garder une bonne attitude sur le terrain et de me mettre moins de pression. Le relâchement, c’est la meilleure manière de retrouver son jeu” nous commentait-il, alors qu’il est désormais suivi par Claude Béchu
(père du joueur breton Romain Béchu), spécialiste en psychologie sportive. Alors qu’il évoluera cet été sur l’AlpsTour, Kevin Hesbois, qui bénéficie toujours de l’encadrement de Golf Vlaanderen et de Frank Dhondt, aura encore quelques occasions à saisir sur le Challenge Tour. Comme ce fut le cas à l’Open de St-Omer auquel il a participé après avoir remporté le tournoi qualificatif.
Leslie Cloots : “Premiers points de la saison” Difficile de commenter les résultats des dernières semaines de nos joueuses sur le circuit européen... vu l’absence de tournois. Une situation assez dramatique, à peine compensée par l’ajout, du 21 au 24 juin, de l’Open de Thaïlande, dans un calendrier devenu pratiquement obsolète, tout comme le site internet du LET. Dans ces conditions, Manon De Roey et Chloé Leurquin devront tout miser sur les deux tournois en Écosse fin juillet et début août, tout en espérant accéder entre les
deux au British Open féminin. En attendant, elles évoluent avec Fanny Cnops sur le Let Access Series, où Leurquin a accroché une 2e place début mai. Genre de performance qu’elle espérait rééditer du 28 au 30 juin, lors du Belfius Ladies Open doté de 40.000 euros disputé au Bercuit. Quoi qu’il en soit, l’avenir du golf féminin est plus que jamais aux Etats-Unis, où Leslie Cloots a marqué ses premiers points de la saison sur le Symetra Tour, tandis que Laura Gonzalez Escallon bénéficiera d’une exemption médicale pour revenir sur le LPGA Tour 2019.
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Belgattitude
Planète golf
News Rassemblé par Hugues Feron
En kilt à La Tournette Ricoh Belgium, actif depuis plusieurs années dans le monde du golf, organise désormais quatre compétitions par an dans différents clubs. C’était notamment le cas début mai à La Tournette, où les joueurs ont disputé un tournoi... en kilt. L’épreuve de juin à Sept Fontaines, en format scramble, a également rencontré un énorme succès. Panathlon à Rigenée Le Panathlon Wallonie-Bruxelles, asbl créée en 2003 qui prône les valeurs de respect, de solidarité et de fair-play dans le sport, l’éducation et la citoyenneté, a mis sur pied le Panathlon Golf Challenge. À savoir une épreuve en 4BMB qui se déroulera le mercredi 29 août à Rigenée. Une initiation au golf, diverses animations et un walking dinner sont également prévus lors de cette opération de fundraising au profit de l’asbl. Plus d’infos via www.panathlongolfchallenge.be
RFORMER PERFORMER THE PERFORMER
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Le BPGC affûté au Ravenstein Le Belgian Press Golf Club (BPGC) a réussi une belle performance en partageant l’enjeu 3-3 contre l’équipe d’Allemagne, le 5 juin dernier au Ravenstein. Face aux champions d’Europe des médias (titre conquis l’an dernier au Royal Hainaut), les représentants des médias belges ont pu compter sur les paires Serge de Behr/Geert De Vlieger, Miguel Tasso/ Thierry Tassin et Wilfried Mostinckx/Alain Bogaerts pour rapporter les trois points. Le Trophée sera remis en jeu l’an prochain au Gut Laerchenhof, près de Cologne. de Wouters et Aveling royaux à Ostende Jean de Wouters d’Oplinter (Hulencourt) et Clara Aveling (La Tournette) ont remporté fin mai le traditionnel Prix du Roi, disputé cette année au Royal Ostend. Prévu en 54 trous, le tournoi a finalement a été réduit à deux tours suite à un violent orage qui s’est abattu sur la station du Coq le dimanche après-midi. Jean de Wouters s’est imposé avec un petit coup d’avance sur Kazuki Ozawa, jeune Japonais du Royal Waterloo, tandis que Clara Aveling a largement dominé les débats au niveau féminin grâce à une superbe dernière carte de 67 (-3) dans le vent ostendais pour terminer avec sept coups d’avance sur le duo Lucille Lambert-Céline Manche.
Michael Jones double la mise en senior Le club du Mont Garni a accueilli en mai dernier les championnats de Belgique seniors et mid-amateurs. Michael Jones (Waterloo) y a conservé son titre, tandis qu’Annick Riff (Royal Hainaut) y a surpris la concurrence en rentrant notamment une superbe première carte de 70 (-3) pour s’imposer finalement avec cinq coups d’avance sur la Waterlootoise Isabelle Dumont. À noter les succès de Jonathan Wei (Sept Fontaines) et Tamara Luccioli (Sart-Tilman) en mid-am, et de Jean Rolin et Marie-Anne Toussaint (Ravenstein) en Seniors de plus de 65 ans. Travaux d’envergure à Hulencourt Des travaux d’envergure ont commencé à Hulencourt, où l’on joue depuis quelques semaines uniquement sur 9 trous. De nombreux tees de départ et greens ont été modifiés et déplacés. Ces travaux seront clôturés après la saison d’été. L’objectif est clair : répondre aux critères EGA à tous les niveaux et accueillir, outre une clientèle internationale, l’une ou l’autre compétition à l’échelon européen dans les prochaines années.
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Vu sur le net Rassemblé par Hugues Feron
GRÉGORY HAVRET, CLAP 500 ! > Disputer 500 tournois sur l’European Tour : voilà un sacré cap atteint par le Français Grégory Havret (41 ans) lors de la 75e édition de l’Open d’Italie. L’occasion pour le Tour de lui rendre hommage et pour le joueur de poster un émouvant message sur son compte Facebook. “Et voici venu ce fameux tournoi, celui que j’appréhende presque, celui qui me rend fier et qui aurait tant compté pour mon père. Celui qui m’oblige à regarder derrière moi et qui me renvoie à la chance que j’ai pu avoir pendant ces 18 années de vivre de ma passion, toujours intacte”, déclare-t-il. Le tout accompagné d’une vidéo des plus beaux moments d’une carrière qui l’a vu remporter trois tournois et réussir 15 top 3. Cela méritait bien une photo avec son Trophée “500”, accompagné de sa femme Aude.
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DEMANDE EN MARIAGE DEVANT THOMAS Le nouveau n°1 mondial Justin Thomas a vécu un moment plutôt inhabituel lors du pro-am précédant le Wells Fargo Championship : un fan a profité de son passage pour discuter avec lui... et demander sa compagne en mariage dans la foulée, sous les yeux ébahis de son idole. JT, toujours sympa, a félicité les nouveaux fiancés... devant un public américain en délire. Pas toujours facile à suivre, ces Américains !
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THOMAS PIETERS UN PEU ÉNERVÉ... Cut loupé après un +3 inaugural : le premier Rolex Series de la saison s’est mal passé pour Thomas Pieters. Le n°1 belge, réputé pour son jeu très puissant, l’est désormais aussi pour son caractère. Il s’est signalé, et pas de la meilleure des façons, en brisant un fer 6 sur sa nuque (!) après un coup manqué à Wentworth. Résultat des courses : une image tournant en boucle sur les différents sites spécialisés en golf, certains (tel golf.com) n’hésitant pas à réaliser un “medley” des différentes performances du genre de l’Anversois. À revoir, au propre comme au figuré.
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DUEL HISPANO-FRANÇAIS Toujours dans la catégorie “duels”, le BMW Cross Golf Challenge a proposé à Alexander Lévy et Rafa Cabrera-Bello de s’affronter au chipping. L’objectif : placer une balle dans une BMW placée à une certaine distance, d’abord en un minimum de coups courts, puis directement. Le tout dans une ambiance détendue entre les deux joueurs, qui font partie des prétendants pour l’équipe européenne de la prochaine Ryder Cup…
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Vu sur le net
Planète Golf
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UN CHALLENGE PLUTÔT PERTURBANT L’European Tour a pris l’habitude de divertir le public en proposant des petits challenges, mettant au défi les joueurs dans des formats originaux. Le dernier né s’appelle le “14 clubs challenge” et le principe est simple : sur un par 3, deux joueurs s’affrontent, chacun frappant à tour de rôle. Et chaque club utilisé est retiré du sac, ce qui empêche donc le suivant de l’utiliser à son tour. Hilarant !
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LE TIGER TRACKER A LES DOIGTS QUI CHAUFFENT.. . Si vous êtes adeptes de Twitter, peut-être connaissez-vous le Tiger Tracker de Golf Channel : un anonyme, employé par la célèbre chaîne et chargé de suivre le Tigre sur le parcours, commentant absolument chaque coup joué par l’ancien n°1 mondial. Au chômage technique pendant (trop) longtemps, le TT, comme on le surnomme, permet à ceux ne disposant pas d’une chaîne diffusant le golf de suivre en direct et dans le moindre détail les exploits de Tiger Woods, de retour au top niveau mondial et déchaînant à nouveau les passions. Le tout avec un humour savoureux pour les (parfaits) anglophiles !
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… SUIVI PAR SPIETH TRACKER Vu le succès du Tiger Tracker, d’autres fans mettent également actuellement en place ce système, tel le @Spieth_Tracker. Woods est cependant 100 fois plus suivi au coup par coup que Spieth, pourtant dans le Top 5 mondial. Allez comprendre pourquoi...
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QUAND LA PETITE BALLE BLANCHE RENCONTRE LA GRANDE Le Footgolf, c’est un nouveau concept à la mode... et le BWM Championship disputé à Wentworth était évidemment l’occasion de le mettre à l’honneur, Angleterre oblige. Plusieurs stars du ballon rond (Paul Scholes, Michael Carrick, Pep Guardiola...) ont ainsi défié Rory McIlroy et Tommy Fleetwood et l’objectif est simple : shooter dans le ballon... et le mettre sur le green. Pas si facile que ça en a l’air. Dans un vrai championnat de Footgolf, le but est de mettre aussi le ballon dans le trou... un peu plus grand ! A noter que le premier Belgian Open de footgolf se déroulera du 10 au 13 août sur le parcours adapté du Golf des Lacs à Froidchapelle.
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SPIN IT, BABY ! Tous les amateurs rêvent de contrôler le spin dans leur balle, les équipementiers se faisant fort aujourd’hui de proposer aux joueurs des balles facilitant le spin, que ce soit pour les pros mais aussi pour les autres. TaylorMade a tenu à le démontrer via un petit challenge opposant Jon Rahm à Justin Rose, tous deux wedge en main : qui imprimera le plus de spin à sa balle et la conduira le plus près du trou ? Le pire, c’est que ça a l’air facile, à les regarder faire...
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14/04/2018
De Turfvaert (Ned)
05/05/2018
Winge Golfclub (Bel)
27/05/2018
Golf de Rigenée (Bel)
09/06/2018
Golfclub Oudenaarde (Bel)
14/07/2018
Best Golf (Ned)
04/08/2018
Golf de La Bawette (Bel)
08/09/2018
Golf Henri-Chapelle (Bel)
14 - 15/10/2018
Finals: Le Touquet (Fra)
Mixed Categories: 0 - 16,4 16,5 - 24,4 24,5 - 36 3 netto / 1 bruto
Green Fee: 55 euro Competition Fee: 5 euro PBGC & OGC member: Green Fee: 35 euro Competition Fee: 5 euro
www.pbgc.be/trophy for subscription & tournament rules
Bienvenue à Ragnies ! Implanté à l’ombre de la Distillerie de Biercée dans un des plus beaux villages de Wallonie, le Ragnies Golf Club est l’un des derniers nés du paysage golfique belge. Cela fait maintenant 5 ans que le parcours 18 trous de 5744 mètres (Par 71) a été inauguré. Le terrain est encore jeune, mais cela n’empêche nullement l’endroit d’avoir déjà une réputation bien affirmée de club où il fait bon vivre, très loin des clichés habituellement répandus. Le golf de Ragnies se distingue aussi par son look atypique : très peu d’arbres, parfois très venteux, environnement sauvage et vues imprenables sur les plaines de Thudinie, le tout avec un entretien hyper respectueux de l’environnement. Pour votre santé et celle de nos sols, cela fait 4 ans que nous n’utilisons plus de pesticides sur les greens. Geenfee : 39€ la semaine et 55€ le week-end.
Pour toute information : Ragnies Golf Club Rue de la Roquette, 31 6532 Ragnies (suivre les panneaux « Distillerie de Biercé », le golf se trouve en face)
Tél. : 071 533 267
Info@ragniesgolf.be
www.ragniesgolf.be
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Planète Golf
Rassemblé par Hugues Feron
What's new >>
Plus vite au golf grâce à Ahooga !
Le Ahooga Hybrid Bike, produit multiprimé, est le premier vélo au monde à la fois électrique-et-hyperléger, pliantet-performant. Cadre sans charnière, rigide et durable, design pur et élégant et 215 coloris. Même lorsque l’assistance électrique est coupée, le Ahooga demeure un vélo léger, facile et agréable à conduire, rendant ainsi la notion d'autonomie étirable. Il deviendra vite votre nouvel allié pour vous rendre au golf en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. www.ahooga.bike
Green’s, les télémètres... solaires
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La marque Green’s a sorti cette année un nouveau télémètre à énergie solaire. Disponible en quatre couleurs différentes, celui-ci bénéficie de l'immense avantage d'être utilisé sans pile, tout en gardant un temps d'autonomie suffisant et une portée de maximum 600 mètres. www.greens-golf.com
Scooter électrique Monobuggy
Technologie Golf Geum
Caractéristiques Monobuggy :
Trolley de golf grand luxe Decolt :
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Convient aux parcours de golf Batterie puissante de 48 volt au lithium Support de sac de golf amovible Selle amovible Porte carte de score Pliage facile (voir photo)
Pour information : info@monobuggy.nl / www.monobuggy.nl / www.golfgeum.com
Trolley et sac en un En carbone et skai 2 ans de garantie totale Option : alimenté électriquement
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Planète Golf
...Sur les greens ? Opération Ryder Cup
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Titleist a mis en place une “Opération Ryder Cup”, qui se déroulera jusqu'au 30 septembre prochain dans de nombreux points de vente en France, mais aussi dans cinq magasins en Belgique. À savoir à La Tournette, Golf plus Waterloo, Golf Store Brussels, Antwerp Golf School et Hans Lemmens. À l'achat d'une douzaine de balles Pro V1 ou Pro V1X logotées Ryder Cup, vous recevrez une carte d'inscription pour un tirage au sort. Et ce afin de remporter un superbe sac Titleist (Édition limitée). www.titleist.com
>> SkyTrack, le fitting au jour le jour Alors que la plupart des coachs utilisent désormais les flighscopes et autres Trackman perfectionnés, Skygolf a lancé sur le marché le SkyTrack, qui vous permet de travailler votre swing seul au practice, tout en pouvant être couplé à des jeux sur PC ou tablettes en tant que simulateur. Ce petit appareil de poche vous permet de capturer et d’analyser vos différents vols de balle, et de vous donner un feedback instantané sur chaque shot. La société Golf & Services a obtenu l’exclusivité de la distribution de cet appareil, à retrouver dans les meilleurs pro shops. www.skygolf.com
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What's new Le monobuggy, entre fairways et roughs >> Le monobuggy a fait son apparition depuis quelques mois en Belgique, principalement sur les terrains plats du nord du pays, en provenance des Pays-Bas. Et ce même s’il peut aussi être utilisé sans problème sur les parcours vallonnés de Wallonie ! Très facile à conduire, ce “vélomoteur silencieux” vous permet de circuler seul, de balle en balle, à travers les fairways et les roughs. Idéal pour accélérer le jeu, vous permettant de jouer un 18 trous en moins de 3 heures. Il est par ailleurs très écologique puisqu’il s’agit d’un véhicule électrique développant 1.200 ou 1.500 watts selon le modèle. Plus d’infos via www.monobuggy.nl
>> Ecco hybride 3, c’est le pied ! Ecco a sorti sa nouvelle gamme de chaussures, baptisée Hybrid 3. Celle-ci a en effet été conçue pour être portée de manière confortable dans toutes les conditions de jeu... à l’instar d’un club hybride. Elle bénéficie par ailleurs des dernières nouveautés technologiques en la matière, tel l’Ecco tri-fri Grip, qui vous permet de vous stabiliser parfaitement lors de la rotation de votre swing, sans risque de glissades intempestives ! 100 % imperméable, cette gamme est disponible dans de nombreux coloris tant en modèle ladies que men. www.golfbutler.be
>> Masters, la housse à quatre roues Voyager avec un sac de golf n’est pas toujours évident et encore moins sécurisant. Les nouvelles housses à quatre roues de Masters, très manoeuvrables, vous permettront de circuler facilement notamment du côté des aéroports et de leurs escaliers roulants, tout en stockant vos clubs en toute sécurité (avec l’aide des bagagistes...) lors des vols en avion. Pliable et dépliable de manière très simple, cette housse peut également être rangée aisément dans le coffre de votre voiture ou sur votre lieu de villégiature. www.golfbutler.be
Le Hi-Toe adopté >> par le top mondial Le Hi-Toe, nouveau wedge de Taylormade arrivé sur le marché en mars dernier, a d’ores et déjà été adopté par de nombreux joueurs du top, dont Rory McIlroy (60°) et Jon Rahm (64°). Ce club dispose d'une pointe allongée qui vous permettra d'être plus régulier sur les coups lobés. Quant à la précision, cela ne dépend pas que du club... www.taylormadegolf.com
Bettinardi, >> la marque italienne gagnante Nos amis transalpins, absents de la Coupe du monde de football, ont été l'objet de blagues plus ou moins drôles ces dernières semaines. Ils se sont cependant consolés au niveau golfique, grâce à Francesco Molinari et son putting de classe mondiale lors des Rolex Series à Wentworth et à l'Open d'Ialie. L'occasion pour la marque Bettinardi de sortir du bois avec son modèle BB Zero Tour, utilisé désormais par de nombreux joueurs de l'European Tour et du PGA Tour. www.bettinardi.com
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Quelques chiffres
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Des chiffres et des lettres... Rassemblé par Rudy Bauwens
64.000
371 La Néo-Zélandaise Phillis Meti détient le record du monde féminin de long drive. À Denver, elle a réalisé un drive de 406 yards, soit 371 mètres.
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Ce serait l’âge idéal pour remporter un premier Major. Après Brooks Koepka (US Open), Jordan Spieth (The Open) et Justin Thomas (US PGA), c’est Patrick Reed qui, à 27 ans, a remporté son premier Major (Masters).
La Belgique compte environ 64.000 golfeurs dont 62 % affiliés à Golf Vlaanderen et 38 % à l’AFGolf.
2028 La Ryder Cup 2028 se disputera au Hazeltine National Golf Club, à Chaska (Minnesota). Ce sera le premier club américain à accueillir le duel entre les USA et l’Europe pour la deuxième fois.
C’est la température, en degrés Celsius, qui peut régner lors du Drambuie World Ice Golf Championship qui se déroule depuis 1990 à Uummannaq au Groenland. Le dessin du parcours de 9 trous change chaque année, en fonction de la position des… icebergs. Il n’existe donc aucun record du parcours.
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111.282
Le Suédois Peter Hanson a 11 holesin-one a son actif. Malheureusement aucun de ses aces n’a été réussi sur un trou lui permettant de décrocher un prix spécial…
Selon le site de sport et fitness Noob Norm, chaque coup de Tiger Woods lui rapporterait 1.282 dollars. Pas mal, mais Rory McIlroy et Phil Mickelson font mieux encore.
Le Furnace Creek Golf Course dans la Death Valley est situé à 65 mètres sous le niveau de la mer.
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2018 Cette année 2018 est l’occasion de visiter quelques clubs irlandais réputés. À l’occasion de leur anniversaire, des festivités sont programmées au jeune Fota Island (25 ans), à l’Enniscrone (100 ans), aux Ballybunion, Killarney et Rosapenna (125 ans chacun).
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Le nouveau Touareg.
Un charisme pur et puissant. Assurément, le nouveau Touareg rayonne. À commencer par son cockpit Innovision qui capte tous les regards avec son grand écran digital incurvé qui se commande d’un doigt, d’un geste ou d’un mot. Ses systèmes d’aide à la conduite vous impressionneront également. Citons notamment le Traffic Jam Assist, qui peut gérer seul accélération et freinage. Ou la caméra infrarouge, capable de repérer en pleine nuit la chaleur d’un corps à 300 mètres. Enfin, ses quatre roues directrices offrent une solution innovante au service de la maniabilité. En plus de ses prouesses technologiques, sachez qu’il dispose aussi d’une remarquable capacité de remorquage de 3,5 t. Pas de doute, tout en lui est charismatique. Découvrez-le en détail sur volkswagen.be.
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