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CENT FOIS DIVA
PROTAGONISTE INCONTESTÉE DES VEDETTES DU XXE SIÈCLE. UNE EXPOSITION DE PHOTOS À ROME
CÉLÈBRE GINA LOLLOBRIGIDA, ACTRICE, MAIS AUSSI
PHOTOGRAPHE, DESIGNER ET SCULPTRICE
Cento mondi e oltre cento fotografie. Una mostra non può definire il ritratto di una star in ogni dettaglio. Ma a volte basta accennarne i lineamenti per far affiorare subito alla memoria ricordi collettivi e frammenti di un’epoca. L’esposizione I mondi di Gina, fino all’8 ottobre all’Istituto centrale per la grafica che ha sede a Palazzo Poli, a pochissimi passi dalla Fontana di Trevi a Roma, omaggia una vera diva. Un termine non abusato nel caso di un’attrice che ha rappresentato vizi e virtù dell’Italia del secolo scorso, tra commozione e risate.
Gina Lollobrigida, con il suo corpo dai tratti formosi e gli accattivanti occhi scuri, è stata la regina delle stelle in un periodo impareggiabile. La mostra, ideata e curata dal sottosegretario del ministero della Cultura, Lucia Borgonzoni, e dalla presidente di Cinecittà, Chiara Sbarigia, è promossa dal Mic con Archivio Luce Cinecittà. Ripercorre un universo di fantasia, commedia e tragicità, illustrato da immagini preziose, provenienti soprattutto dall’Archivio Luce, dal Centro sperimentale di cinematografia e dal Museo di fotografia contemporanea. Una vita lunga quella dell’attrice, che comincia il 4 luglio 1927 a Subiaco, a poca distanza da Roma, e si chiude il 16 gennaio scorso all’età di 95 anni. Esordisce giovanissima, bella e vivace, e si conquista subito il diminutivo Lollo. Nel 1952, interpreta l’innamorata e dispettosa zingara Adelina nella pellicola di Christian-Jaque Fanfan la Tulipe, che la consacra star in Francia.
Nello stesso anno, in Italia conquista la popolarità con Al- tri tempi di Alessandro Blasetti, nell’episodio Il processo di Frine con Vittorio De Sica, che conia per lei il neologismo di maggiorata. A cui si aggiunge presto anche il soprannome “la bersagliera” per il ruolo impertinente in Pane, amore e fantasia, sempre con uno straordinario De Sica al suo fianco, che gli vale il Nastro d’argento come migliore attrice protagonista nel 1954.
Della sua versatilità dà prova in Salomone e la regina di Saba (1959) e nei panni di Paolina Borghese in Venere imperiale (1962), pellicola da premio doppio: un secondo Nastro d’argento e un secondo David di Donatello (il primo l’aveva già vinto nel 1956 per La donna più bella del mondo).
Nel tempo diventa anche icona di stile, vestita da Gattinoni con abiti stile impero, dal tipico taglio sotto il seno, di cui uno è esposto anche in mostra. E poi, nel 1972, entra nel mondo delle favole come la dolce fata turchina nello sceneggiato televisivo di Luigi Comencini Le avventure di Pinocchio
Il sogno non finisce: nel 1996 arriva il David di Donatello alla carriera e nel 2008 conquista la sua stella sulla Walk of Fame di Hollywood. Ma il ritratto non sarebbe fedele se non mostrasse anche il volto di Gina fotografa, disegnatrice, scultrice e persino cantante. Il progetto espositivo prosegue a settembre alla Mostra del cinema di Venezia, con la proiezione di un film restaurato, la presentazione di un premio per giovani talenti e una celebrazione insieme ad Anna Magnani. Nel pantheon delle dive il posto non manca. archivioluce.com
Sul divano di casa con un leoncino tra le braccia (1962)/Sur le canapé à la maison avec un lionceau dans les bras (1962)
Une centaine d'univers et plus d'une centaine de photographies. Une exposition ne saurait établir le portrait d'une star dans ses moindres détails. Mais il suffit parfois d'un simple soupçon de ses traits pour évoquer immédiatement des souvenirs collectifs et des fragments d'une époque. L'exposition I mondi di Gina (les mondes de Gina), qui se tient jusqu'au 8 octobre à l'Institut central de graphisme, au Palazzo Poli, à deux pas de la fontaine de Trevi, à Rome, rend hommage à une véritable diva. Un terme qui n'est pas usurpé dans le cas d'une actrice qui a représenté les vices et les vertus de l'Italie du siècle dernier, entre émotion et rire.
Gina Lollobrigida, avec son corps galbé et ses yeux noirs captivants, a été la reine des stars à une époque incomparable. L'exposition, conçue et organisée par la soussecrétaire du ministère de la culture, Lucia Borgonzoni, et la présidente de Cinecittà, Chiara Sbarigia, est promue par le Mic en collaboration avec Archivio Luce Cinecittà. Elle retrace un univers de fantaisie, de comédie et de tragédie, illustré par de précieuses images, provenant principalement des archives Luce, du Centre expérimental de cinématographie et du Musée de la photographie contemporaine. Une longue vie que celle de l'actrice, qui a commencé le 4 juillet 1927 à Subiaco, non loin de Rome, et qui s'est achevée le 16 janvier dernier à l'âge de 95 ans. Elle débute très jeune, belle et pimpante, et gagne immédiatement le surnom de Lollo. En 1952, elle incarne Adeline, une gitane amoureuse et espiègle, dans le film de Christian-Jaque Fanfan la Tulipe, qui la propulse au rang de star en France.
La même année, elle devient populaire en Italie avec Heureuse époque d'Alessandro Blasetti, dans l'épisode Le procès de Frine avec Vittorio De Sica, qui invente pour elle le néologisme de maggiorata (« actrice aux formes généreuses », NdT). Elle gagne rapidement le surnom de « la bersaglière » pour son rôle impertinent dans Pain, amour et fantaisie, toujours avec un De Sica extraordinaire à ses côtés, qui lui vaut le « Nastro d'argento » de la meilleure actrice principale en 1954.
Elle prouve sa polyvalence dans Salomon et la reine de Saba (1959) et dans le rôle de Pauline Borghese dans Vénus impériale (1962), un film doublement récompensé : un deuxième Nastro d'argento et un deuxième David di Donatello (le premier lui avait déjà été décerné en 1956 pour La plus belle femme du monde).
Avec le temps, elle devient également une icône du style, habillée par Gattinoni dans des robes de style Empire avec la coupe typique sous les seins, dont l'une est d’ailleurs présentée dans l'exposition. Puis, en 1972, elle entre dans le monde des contes de fées en incarnant la douce fée bleue dans la série télévisée de Luigi Comencini Les aventures de Pinocchio. Le rêve ne s'arrête pas là : en 1996, elle reçoit le David di Donatello pour l'ensemble de sa carrière et en 2008, elle obtient son étoile sur le Walk of Fame de Hollywood. Mais le portrait ne serait pas fidèle s'il ne montrait pas aussi les autres facettes de Gina, la photographe, la dessinatrice, la sculptrice et même la chanteuse. Le projet d'exposition se poursuit en septembre à la Mostra de Venise, avec la projection d'un film restauré, la remise d'un prix pour les jeunes talents et une célébration en compagnie d'Anna Magnani. Au panthéon des divas, ce n'est pas la place qui manque. archivioluce.com