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Structures sociales

3. la diversité sociale et le multiculturalisme ;

4. les facteurs et éléments démographiques qui ont changé (par exemple la distribution de l’emploi dans le quartier, l’arrivée d’un nouveau groupe de migrants, l’intégration sociale de tel ou tel groupe ethnique ou religieux).

Structures sociales

La marginalisation ou l’exclusion de certains groupes ou communautés peut être un facteur de tension et de polarisation. Le manque d’accès égal aux services publics et sociaux, y compris de santé, ainsi que l’exclusion géographique de certains quartiers (notamment par manque de transports publics) ont un effet de ségrégation sur certaines communautés. Ces expériences quotidiennes de marginalisation et d’exclusion peuvent être aggravées par l’expérience de la discrimination, par exemple dans l’accès à l’emploi ou au logement, ou par des pratiques institutionnelles discriminatoires (profilage racial). Lors de l’analyse des structures sociales présentes sur le territoire, il est important d’évaluer les préoccupations en matière de sécurité qui se concentrent sur certains quartiers en particulier. Les troubles liés à des crimes haineux, au trafic de drogue ou à la petite délinquance contribuent au sentiment d’insécurité des habitants, et peuvent avoir un impact sur leur bien-être et leur santé physique et mentale23. Ces craintes et sentiments d’insécurité peuvent être exploités dans les discours polarisants. Recueillir des données sur les thèmes suivants peut donner des informations précieuses sur la résilience des individus et de la communauté, sur la santé mentale publique, et sur les domaines qui demandent des investissements ou des interventions pour réduire ou prévenir une exploitation par des « pousseurs » de polarisation : égalité d’accès aux services publics (garderies, écoles, transports publics)

23- La mauvaise santé mentale ne se limite pas aux conditions diagnostiquées comme telles, mais comprend aussi les problèmes psycho-sociaux subcliniques qui résultent d’expériences difficiles telles que les ruptures dans les « systèmes de vie » qui caractérisent les sociétés sûres : sécurité, sûreté, réseaux/liens, justice, identités/rôles et moyens de vie (économiques, politiques, religieux, spirituels, autres).

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