Terres de foy - Noël 2015 by Eglise Stefoy

de s e r r e t foy décembre 2015 - N°29

Journal de la communauté catholique du Pays Foyen édito

Auprès de mon arbre… De l’arbre de Vie à l’arbre généalogique, de l’arbre à pain à celui de Noël, on vous en conte ! C’est que l’arbre renferme à lui seul des thèmes symboliques les plus riches et les plus répandus. Enraciné quelquefois profondément et la tête en ciel, ses frondaisons balayent au gré des vents et des saisons l’histoire des humains à travers pays et cultures. Feuilles persistantes ou caduques préviennent inlassablement de la précarité ou de la richesse de notre terre nourricière selon nos activités ou l’état du sol, du sous-sol et des ans. Notre perception visuelle ou imaginaire de l’arbre répond à celle de notre mystère intérieur. Entre le visible et l’invisible, physiquement ou par abstraction, il invite à un questionnement perpétuel. Sa puissance ou sa fragilité est alors la nôtre. Contrairement au souple roseau, les tempêtes peuvent broyer le chêne. Il a même besoin d’être parfois taillé pour assurer solidité, beauté et fécondité. Question : notre attention à entretenir arbres et forêts ne nous renvoie-t-elle pas à l’image que nous avons de nous-mêmes et de nos sociétés, et la façon dont nous gérons la création, notre planète et ses habitants ? Ouvrant l’année jubilaire de la Miséricorde, le pape François nous presse de ses vœux : « La miséricorde, dit-il, c’est la loi fondamentale qui habite le cœur de chacun lorsqu’il jette un regard sincère sur le frère qu’il rencontre sur le chemin de la vie. C’est le chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours, l’acte ultime par lequel Dieu vient à notre rencontre ». C’est ça Noël ! Auprès de mon arbre, je vivais heureux, j’aurais jamais dû m’éloigner de mon arbre, j’aurais jamais dû le quitter des yeux…

Hugues Walser, prêtre en Pays foyen

Auprès de mon arbre...

Trois questions à se poser ■ Une fois n’est pas coutume, ce ne seront pas «Trois questions à » mais « trois questions à se poser ». Il a échappé à la hache des bûcherons d’antan et à la tronçonneuse moderne. Du haut de ses 300 ans, son tronc crevassé, ses énormes branches noueuses, son altière frondaison inspirent respect, admiration et interrogation.

Une source d’énergie inépuisable - Depuis quand les arbres existent-ils ? - Ils apparaissent il y a 300 millions d’années et partent à la conquête des terres émergées de plus en plus nombreux et perfectionnés. Ils s’adaptent aux milieux, aux changements climatiques et géologiques. Dans l’histoire de la vie sur terre, leur rôle est capital. - Qu’apportent-ils à l’écosystème terrestre ? - Les arbres sont à l’origine d’une profusion de matières vivantes indispensables aux règnes végétal et animal : les graines et les fruits nourrissent, les branches et les troncs sont une inépuisable source d’énergie, le sol forestier recèle des milliards d’êtres

microscopiques et des millions de kilomètres de filaments : sans eux, pas de cèpes ! - L’arbre c’est quoi ? - C’est un ensemble de subtils organes intensément vivants : la sève s’élève à la vitesse de 5 à 7 mètres à l’heure et il coule plus d’eau dans leurs vaisseaux que dans tous les cours d’eau de la planète réunis ! En une année, un chêne vaporise 230 fois son poids d’eau et 1 km2 de forêt produit plus de 1 000 tonnes d’oxygène ! Dans sa longue évolution, l’arbre a su défier le temps et les éléments, traverser les générations et les vicissitudes de l’histoire humaine. A. Bertoni

L’arbre a su défier le temps et traverser les générations.

Terres de Foy

| décembre 2015 | société

Débat ■ Le Pays foyen était présent aux États généraux du christianisme. Débats, échanges, rencontres, prière… tels sont les

ingrédients incontournables des États généraux du christianisme organisés par l’hebdomadaire La Vie, dont la 5e édition s’est tenue du 2 au 4 octobre à Strasbourg.

Strasbourg, états généraux du christianisme : l’avenir en questions

eux d’entre nous et notre prêtre Hugues Walser, étions parmi les 3 000 participants réunis sur le thème : « Que désirez-vous ? ». Les grands sujets d’actualité ont été abordés, le « vivre-ensemble, le synode sur la famille, religion et république, l’école, l’économie du partage… » Comme chaque année, nous en revenons enthousiasmés. Notre Église sait organiser aussi bien de petites célébrations (nos assemblées locales très réduites, les messes « autrement ») que de grands rassemblements comme à Strasbourg avec une cathédrale pleine pour une nuit de prière où des chrétiens de toute confession se relaient. Quel bonheur de se retrouver ensemble et nombreux pour célébrer ! Plaisir aussi de se retrouver en dehors du cadre paroissial habituel pour des moments de partage fraternels, rejoints par d’autres amis aquitains. Enrichissement pour tous de rencontrer une Église qui parle et qui dialogue. La Vie, son directeur et ses rédacteurs ont l’art d’initier et d’entretenir un tel dialogue. Ainsi, des jeunes ont pu exprimer leur désir d’une Église dynamique, inscrite dans les mutations rapides de la société actuelle.

Autre impression, la richesse des débats, en qualité et quantité. Quatre ou cinq sessions se déroulaient en parallèle. Impossible de participer à tout ! Heureusement que le site web de La Vie propose les vidéos de la plupart des débats de Strasbourg ! Citons pour conclure, Jean-Pierre Denis, directeur de La Vie : « Notre société se sent inquiète, désemparée, au bord de la rupture avec les élites censées la représenter. […] » Propos confortés lors de l’intervention finale du ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve, aussi ministre des cultes. « Il y a quand même dans notre pays et nos Églises un vrai désir de parole et de rencontre, de fraternité et d’espérance. Offrons-leur plus d’écho ! » conclut J.-P. Denis. À nous de faire vivre des groupes de « libre parole » en Pays foyen, groupes qui existent déjà comme celui des Amis de la Vie de Bergerac qui invite Mgr Albert Rouet le 16 janvier et Jean-Claude Guillebaud le 2 février 2016. Marthe et Michel Moneuse

Table ronde au Munsterhof avec Henrik Lindell, journaliste à La Vie et Charles Mercier, historien.

Melting pot Du 22 au 29 août 2015, la « Franco-British Week ® » a fêté ses 10 ans. Cette manifestation créée en 2006 par le Club des Entreprises du Pays foyen est un événementiel unique en France, car elle s’étale sur une semaine entière. Il vise à favoriser les échanges entre la population française locale et les Britanniques résidant sur l’ensemble du bassin de vie, soit le territoire des communautés de communes du Pays foyen Montaigne-Montravel et Gurçon. Il propose un panel d’activités culturelles, sportives, ludiques, gustatives et festives où tout est mis en œuvre pour que s’efface la barrière des langues au profit de la convivialité. Cette semaine est organisée par une équipe de bénévoles français, responsables au sein du club et de sympathisants britanniques rencontrés lors de la première FBW®, très désireux de s’intégrer. Elle a débuté le samedi 22 par l’inauguration sur le parvis de la mairie de Sainte-Foy-la-Grande, sous le « marrainage » d’Atarah

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Propos recueillis par R. Biasotto auprès de Danièle Lernould Des Anglais heureux de vivre en France.

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associations | Terres de Foy | décembre 2015 3 « les Vendanges de l’espoir » ■ Au soir du 12 septembre 2015, les « Vendanges de l’espoir » battaient leur plein dans un

vignoble de la commune de Massugas.

« Parce que la vie est précieuse, parce que les enfants sont espoir »

our leur seconde session, les responsables de cette association (loi 1901) aidés de bénévoles, tous voués à une belle cause, se démenèrent pour que le spectacle proposé et les différentes animations soient réussis. L’association recueille ainsi des fonds pour aider les enfants malades, handicapés et orphelins, permettant à certains de réaliser un projet, un rêve. M. Orazio, président de l’association, répond à nos questions. - Comment vous est venue l’idée de créer « Les vendanges de l’espoir » ? - Je m’étais dit que si mon entreprise tenait 10 ans, je ferais une action en faveur des enfants malades. Une promesse qui, le temps passant, resta enfouie. C’est lors d’une discussion entre deux amis autour d’un repas qu’elle a ressurgi, jusqu’à se concrétiser en 2014.

- Qui a bénéficié des dons l’an passé ? - Les dons de 1 500 euros ont été remis à l’association « Les Papillons blancs » de Bergerac et 6 000 euros à l’association « Aladin 33 » qui œuvre à l’hôpital des enfants de Bordeaux. - Des enfants participent-ils à l’événement ? - Oui. La veille les élèves de deux classes de l’école primaire de Pellegrue (CP/CE1CM1) se sont mêlés à 12 enfants handicapés des « Papillons blancs », autour d’activités et ateliers permettant d’inculquer le vivre-ensemble et la différence de l’autre. - Combien d’entrées cette année ? - 1 100 entrées seulement, à cause d’une météo incertaine. Filmée par TV7, animée par Nostalgie et les artistes des Années 80, la nuit étoilée et magique s’acheva par un feu d’artifice. R. Biasotto

Fréderic Orazio, président de l’association « Les vendanges de l’espoir ».

œcuménisme Montcaret reçoit des protestants du monde entier

e Comité protestant des amitiés françaises à l’étranger organise tous les trois ans une réunion internationale de descendants de Huguenots, en France, dans une région marquée par le protestantisme. La première a eu lieu en 1967 dans les Cévennes, et la dernière, la 17e, dans le Bordelais et la vallée de la Dordogne. Sous la présidence de Dominique Mignon, la Société de l’histoire du protestantisme dans la vallée de la Dordogne (SHPVD) a accueilli, du 15 au 20 septembre, une centaine de descendants de Huguenots venant du monde entier : États-Unis,

De nouveaux pasteurs à Sainte-Foy

Japon, Australie, et différents pays européens. Ils ont découvert la région (Bordeaux, Saint-Émilien, Duras, Monbazillac, Bergerac…) à travers l’histoire protestante grâce au partenariat des communautés cultuelles locales et de la fondation John Bost. Le point d’orgue de ces rencontres a été le culte consistorial célébré à Montcaret le dimanche 20 septembre, suivi d’un repas festif. Un moment inoubliable pour ces participants qui pourront se retrouver dans trois ans à Reims. M.-F. Rossignol

Marianne von Allmen-Kohler et Gilbert von Allmen, les nouveaux pasteurs.

ilbert von Allmen et Marianne von Allmen-Kohler, tous les deux pasteurs, sont arrivés en Pays foyen en août. Originaires de Suisse, ils ont eu envie de découvrir une autre réalité d’église en venant en France. Leur première terre d’accueil a été le Poitou où ils sont restés 9 ans, puis l’Ardèche pendant 14 ans. Le Pays foyen est heureux maintenant de les accueillir. Ils ont trois enfants, jeunes majeurs et sont grands-parents depuis peu d’une petite Juliette. Ils ont en projet de créer des liens entre les différentes paroisses dont ils ont la charge : Moyenne Dordogne, Pays foyen et Bergeracois, chacun ayant la responsabilité d’un secteur. « Nous voudrions essayer d’intéresser la population des moins de 60 ans et les jeunes familles », précise Gilbert. « C’est une bénédiction d’avoir de bons contacts avec les catholiques », reconnaît Marianne. Bienvenue donc à Marianne et Gilbert.

Américains, Japonais, Australiens, Européens, tous descendants de Huguenots, à Montcaret.

M.-F. Rossignol

Terres de Foy

| décembre 2015 | dossier

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Les écoles possédant des jardins ont de meilleurs résultats scolaires.

Sagesse des arbres Nos enfants sont des arbres

Une promesse d’éternité

u lendemain de Noël 1999, deux tempêtes frappent la France et abattent 500 000 hectares de forêt. Cette tragédie, le spectacle affligeant de ces millions d’arbres couchés nous disent la blessure profonde qui affecte le compagnonnage séculaire de l’homme et de l’arbre. Dans l’ordre du vivant, l’arbre a toujours tenu une place privilégiée au regard des civilisations : arbres sacrés des totems d’Amérique, arbres de vie aux pouvoirs mystérieux, arbre aux palabres dans les sociétés africaines, chênes vénérés des druides, tilleuls des légendes germaniques, arbres saints des Indes parés de bandelettes, lumineux sapins de Noël annonciateurs de la Lumière. L’humanité et l’arbre partagent une longue histoire commune. Notre monde moderne et mercantile tendrait à le limiter aux alignements

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de plantations bien ordonnées et productives. Posons sur lui un regard bienveillant et mesurons la place cruciale qu’il tient dans nos paysages, dans notre culture de la vitesse à laquelle il offre une image de sagesse, de longévité, de sérénité, « cette puissance qui lentement épouse le ciel ». Fils de la lumière, de la terre, de l’eau, du vent, les arbres tissent avec l’humanité un long dialogue où il nous apprend à défier le temps : le temps des hommes est éphémère et changeant ! Alors, laissons-nous aller à la méditation à l’ombre douce de l’olivier centenaire ou dans le vent polaire qui balaie le plus vieil arbre du monde, sapin de 9500 ans. Ne sont-ils pas chacun à leur façon une promesse d’éternité ?

A. Bertoni

Les nouvelles méthodes de cultures en agroforesterie produisent jusqu’à 40% de rendement en plus !

L’effet salutaire des haies Auparavant dans les campagnes, des haies d’arbres entouraient toutes parcelles cultivées. Vers les années 1970, en raison de la mécanisation, les parcelles s’agrandissent pour une productivité accrue et un gain de temps : plus de la moitié des haies sont alors arrachées. Aujourd’hui des études montrent que ces haies avaient un rôle important. Les arbres protègent du vent, permettent par leurs racines une meilleure porosité du sol, donc une meilleure infiltration de l’eau. Ces mêmes racines évitent l’érosion du sol, les coulées de boue et donc la perte de terres arables. Le travail actuel des terrains à nu, en plein hiver, amplifie ces phénomènes d’érosion. Une haie occasionne une perte de culture près des arbres, largement compensée par la productivité plus grande des végétaux et les économies d’arrosage. Par exemple, les épis de blé sont plus hauts et plus gros. Les arbres préconisés pour les haies sont des espèces localement présentes. En Gironde : érables champêtres, cornouillers sanguins, charmes, arbres fruitiers sauvages comme les cognassiers, les néfliers, les prunelliers. Ce choix composite génère une biodiversité salutaire, plus d’insectes, une floraison étalée propice aux abeilles, une fructification étalée propice aux oiseaux. Autre intérêt de la haie composite, elle limite les maladies. Lorsque l’orme fut attaqué par la graphiose*, des haies entières ont disparu. La diversité des espèces permet de remplacer l’arbre malade sans atteinte des autres arbres.

N. Ancelin > Graphiose : maladie due à un champignon qui gêne la circulation de la séve. Site internet : arbres.paysages.33.free.fr

Bientôt le printemps. Tout éclôt, tout s’éveille dans la nature. Étrangement, je l’associe à l’éducation. N’est-elle pas la sève qui alimente l’enfant et lui permet de devenir un adulte ? La métaphore de l’arbre l’illustre. Les racines symbolisent l’histoire familiale et la manière dont l’enfant est accueilli et aimé. Cette attente ou ce rejet vont nourrir ou polluer toute sa vie. Sentir qu’on est espéré, aimé tel qu’on se révèle est un élixir de vie. De là part le tronc. L’attention, les soins, les paroles le fortifieront. Le regard aimant et exigeant de ses proches lui permettra de se tenir droit, fier. Le tronc représente le « moi » de l’enfant. Les épreuves laissent des nœuds. Cela ne l’empêche pas d’être fort ; au contraire, il n’en aura que plus de résistance. Plus il sera vigoureux, c’est-à-dire conscient de ses qualités et de ses faiblesses, de la force des passions, plus il générera des branches et à partir d’elles des promesses de fruits. Les fruits, ce sont tous les talents que l’enfant va découvrir et pouvoir faire fructifier. Pour grandir sereinement, pour que le « tronc » soit solide, l’enfant a besoin de sécurité. Il a besoin de ses parents. « Je suis comme une petite feuille protégée par un grand arbre », déclare Bambi, le faon sans défense en évoquant son père, le cerf puissant. Et c’est bien de cela dont il s’agit. Les parents assurent la sécurité matérielle et affective de leur petit. Ils le protègent aussi en sachant être des adultes qui disent « non » et qui sont fiables dans leurs paroles. Aujourd’hui, ils prennent ce rôle très au sérieux. On en voit les effets bénéfiques sur bien des petits qui ont une grande sécurité intérieure. Enfin, un arbre est habité par des animaux de toutes tailles, par la sève qui circule en lui, les changements qu’il vit. Il en est de même pour le petit d’homme. En plus de la sollicitude parentale, il a besoin d’amis, de difficultés à traverser, il a besoin d’apprendre. Tout cela fertilise le terreau éducatif parental. Comme on regarde arriver le printemps et comme on s’émerveille des couleurs que prend la nature, n’hésitons pas à admirer ces petits et grands chefsd’œuvre dont on est l’artisan, tout en restant lucide, évidemment !

G. de Taine

dossier | Terres de Foy | décembre 2015 5 Les pins parasols du Pays foyen

L’arbre de la connaissance

Au cours de promenades tout autour de Sainte-Foy, nous admirons par-ci, par-là de majestueux pins parasols à l’entrée de propriétés. Odette Guichard a bien voulu nous en expliquer la signification.

- Est-ce vous qui avez planté ce pin, près de votre maison et pourquoi ? - Eh bien oui ! En 1972, à la construction de la maison. J’y tiens beaucoup. Il est le signe d’une maison protestante, ouverte à tous. - Depuis quand en plante-t-on ainsi ? - Oh, on a toujours planté un pin devant les maisons protestantes. C’était un secret entre adeptes de la Réforme durant les guerres de religion. Quand une personne était poursuivie, elle pouvait trouver refuge dans une

propriété signalée par deux pins parasols. Elle était sûre d’y être accueillie, à l’abri, en sécurité. On lui offrait le gîte et le couvert, sans rien demander en échange.

- Ces arbres sont donc parfois très anciens ? - Bien sûr ! Vous en verrez qui ont plusieurs centaines d’années ! Ils font partie du patrimoine, il ne faut pas les abattre ! Ils sont souvenir de Dieu Créateur, symbole de la foi et de la liberté. Marie-Jo Riglet

Odette et Charlie Guichard devant le pin, signe d’une maison protestante.

Le sapin, arbre féérique

ors d’une soirée œcuménique de chants de Noël au temple protestant de Sainte-Foyla-Grande, le grand sapin brille. Le père Hugues arrive et s’écrie : « C’est un sapin comme celui-là qu’il faut mettre dans nos églises ! Max, où l’as-tu trouvé ? » Depuis, nous avons décidé de nous procurer en commun les sapins de Noël pour le temple et les églises de Sainte-Foy, Gensac et Pellegrue. Le jour convenu, les communautés protestante et catholique se rejoignent pour choisir chacune le sien chez un propriétaire anglais qui possède une sapinière à LoubesBernac. Les remorques chargées (très chargées), nous les distribuons dans nos églises respectives. Mais pourquoi un sapin ? C’est à la fin du VIIe siècle qu’un moine évangélisateur allemand – saint Boniface de Mayence – se met à prêcher aux druides germains que le chêne qu’ils vénèrent

n’est pas un arbre sacré. On abat alors un grand chêne de la région de Geismar qui « en tombant écrasa tout ce qui se trouvait sur son passage à l’exception d’un jeune sapin ». Il n’en faut pas plus pour que naisse la légende qui raconte que saint Boniface qualifie ce fait de miracle et déclare « Désormais nous appellerons cet arbre, l’arbre de l’Enfant Jésus ». Depuis lors, la coutume veut que l’on plante un jeune sapin pour célébrer la naissance du Christ. Désormais chaque famille, athée ou croyante, installe et décore un sapin dans sa maison. Sélestat, en Alsace, revendique l’origine de cette tradition. Porteurs de pommes et d’hosties, ces arbres constituaient alors le décor de ces jeux sacrés appelés mystères. La pomme rappelant le péché originel d’Adam et d’Ève, l’hostie non consacrée, appelée oublie, figurant la rédemption apportée par le sacrifice de Jésus. Les pommes

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Les rues, les zones industrielles plantées sont économiquement plus rentables que les autres car les gens qui y vivent sont en meilleure santé.

Hommage à toi disparaissent pour être remplacées par des friandises rondes (noix fourrées), des gaufres, des pains d’épices. Aujourd’hui, guirlandes de lumière et boules multicolores décorent le sapin, symbole de longévité et de renouveau.

L. Nardi

René Dubos

Toi le repère du pèlerin Tu l’accompagnes dans le matin. Touffu, branchu ou rabougri, Témoin passif de scènes de vie, Tu es l’ami, le confident Car tu apaises bien des tourments. Serments d’amour, rêves de gosses Gravés sur toi, sur ton écorce Tu gardes ainsi combien de traces, De tous ces rires, de ces grimaces ? Qui du passant, du voyageur Pressé ou pas, n’a pas un jour, Chemin d’aller, voie de retour Posé son sac près de ton cœur ?

Le dernier débardeur muletier S’il est un homme de notre Pays foyen que l’on peut surnommer « l’homme des bois » c’est bien lui. Né à Monfaucon en 1921, René Dubos consacre sa vie au débardage c’est-à-dire au transport des troncs d’arbres de leur point d’abattage au bord des chemins ou routes de collecte. Alors qu’aujourd’hui la profession s’est mécanisée, René a connu la traction animale, une paire de mules qui tire un « diable », attelage constitué de roues reliées par un essieu sous lequel on attache à l’aide de chaînes un ou plusieurs troncs pouvant mesurer jusqu’à 10 mètres de long. La photo montre le joug propre à cette activité : deux barres horizontales reliées par deux barres verticales centrales entre lesquelles on passe le timon. Le muletier n’utilise ni mors ni guide mais conduit ses animaux à la voix. Le labeur est très dur tant pour les animaux que pour les hommes. Les chantiers l’entraînent à Castillonnès, à Vergt, à Villeréal, au Buisson, une journée de route et plus. Il faut souvent partir dès 2-3 heures du matin pour se rendre sur les sites de débardage difficiles d’accès qui l’obligent parfois à dormir dans le foin avec ses bêtes. Dans les années cinquante, la veille de Noël, il tombe du diable et doit la vie à ses mules auxquelles il commande de reculer pour le libérer de sa mauvaise posture. Vers la fin des années soixante,

l côtoie l’humanité depuis des millénaires et la nourrit généreusement de ses fruits frais ou séchés. Présent dans les cours de ferme, les vergers familiaux et même à l’état sauvage dans nos collines argilo-calcaires, il affectionne les lieux abrités et les expositions ensoleillées. Il s’agit du figuier, higuèr en gascon, figuièr en occitan, issus du latin ficus « verrue ». Il est le symbole de la Bible, de la science religieuse : comme dans la méditation continue de la Bible, on trouve toujours un fruit qui calme la faim de savoir ainsi en est-il du figuier duquel il « tombe toujours un fruit quand on le secoue ». Dans la Genèse Le figuier, arbre symbole (2,5), tous les arbres sont présents mais le de la science religieuse. seul à être nommé est le figuier : « Ensuite le Seigneur Dieu planta un jardin au pays d’Eden, là-bas vers l’est, (…). Il mit au centre l’arbre de vie, qui donne la connaissance de ce qui est bien ou mal ». Il est à l’image de la bonté divine, d’où l’expression « vivre sous le figuier » qui signifie vivre en paix et dans le bien-être. « Dormir sous un figuier » suggère une vie indolente et paisible et « être figué » se dit de quelqu’un avachi comme une figue molle (patois occitan). Dans l’imagerie populaire, la feuille de vigne a remplacé celle du figuier couvrant la nudité d’Adam et Eve : « Ayant cousu des feuilles de figuier, ils s’en firent des pagnes », Genèse (3,7). Pendant longtemps, nos ancêtres ont cru que le figuier ne fleurissait pas. En fait, on découvre les fleurs au sein de la pulpe qui s’est refermée sur elle-même après fécondation. Le réceptacle emprisonne en croissant et en se recourbant les fleurs qui sont mâles ou femelles et ne possèdent pas de pétales. Ainsi les fleurs du figuier sont les fruits que nous mangeons. A. Bertoni

il se résigne à la mécanisation mais avoue regretter le temps où il vivait en compagnie de ses animaux, où la voix établissait avec eux une vraie connivence, de profonds liens d’amitié. À sa retraite, il coule des jours paisibles au Fleix, continue de courir les bois, fabrique des paniers en vîmes jusqu’à sa mort en 2014.

Toujours est-il que tu es là, Planté ici, poussé là-bas. Petite graine un jour semée Tu fais partie de nos forêts De nos campagnes et de nos villes. A. Bertoni Sais-tu combien tu es utile ?

Informations extraites du cahier n° 17 de « la Mémoire du Fleix et de sa région » et d’entretiens avec des personnes qui l’ont bien connu.

René Dubos, le dernier débardeur muletier sur son diable.

Chacun respire tes essences Sans bien savoir quelle est sa chance, Que grâce à toi, à ton feuillage Tu le protèges des nuages Que grâce à toi, de tout ton (h)être Tu contribues à son bien-être.

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Partie prenant des paysages, Terres inconnues, contrées sauvages, Pas un endroit où tu n’existes Que tu sois cent ou bien ermite. Petit bosquet, grande futaie, Jardin d’hiver ou de curé, Tu es toujours là, toujours présent, Du plus petit jusqu’au plus grand. Couleurs d’été, couleurs d’automne Aucune journée n’est monotone Car oui, toi seul a la recette, Tu as plus d’un tour dans ta palette Tant les couleurs que tu diffuses Sont à elles seules autant de muses. Est-ce aujourd’hui ton jour de fête Ou bien celui de l’hallali ? Toi mon Ami que je respecte Je n’peux te dire qu’un grand Merci. Martine Dagnaud

La durée de vie des habitants dans les zones plantées est supérieure en temps et en qualité à celles des zones désertes.

Terres de Foy

| décembre 2015 | Église en Pays foyen

Inauguration du presbytère de Port-Sainte-Foy ■ Le vieux presbytère a fait peau neuve et

Agenda

c’est dans une bonne ambiance sous un ciel radieux qu’a eu lieu son inauguration, le 27 septembre 2015, à Port-Sainte-Foy.

• Mardi 8 décembre 18 h 30 : messe pour l’ouverture de l’année jubilaire de la Miséricorde, église de Sainte-Foy.

Lieu d’accueil

• Jeudi 10 décembre 18h : chants de Noël anglicans à l’église de Montcaret. • Vendredi 11 décembre 20 h 15 : concert de l’Avent et de Noël à l’église de SainteFoy avec l’ensemble Pro Musica.

our que nous n’oubliions pas ce qu’il a été, Bernard Trévisan nous a conté l’historique du bâtiment dont la construction remonte à 1868. Depuis la terrasse donnant sur le parc, les invités se sont rassemblés dans un instant solennel de prière autour de monseigneur Mousset, évêque de Périgueux et Sarlat, du père Christian Dutreuilh, des abbés des deux rives, Jean Torcel et Hugues Walser. L’architecte Christophe Boilait, quelques membres actifs au sein de la paroisse Sainte-Marie en Périgord, un représentant du maire de la commune et Jacques Barrussaud de l’association des Amis de Saint-Jacques en Limousin-Périgord étaient aussi présents. Les pièces furent une à une bénies avant que ne commence la visite officielle. Si le rez-de-chaussée est consacré aux réunions, aux diverses activités paroissiales et à la catéchèse, l’appartement situé à l’étage est strictement réservé aux pèlerins qui, contre une participation de 10 euros y passent une nuit. L’accueil est assuré tout au long de l’année depuis huit ans, par trois hospitalières bénévoles. Depuis sa réouverture en juin, 300 pèlerins environ, toutes nationalités confondues, y ont déjà fait halte. Puisse cet accueil perdurer dans le temps… Enfin, nous fûmes conviés à partager le verre de l’amitié près du tilleul séculaire à peine paré de ses couleurs d’automne, mais ô combien fier d’ombrager un si beau presbytère ! R. Biasotto

Le Secours catholique de notre secteur en chiffres Notre secteur fait partie de la délégation Périgord-Agenais. ❏ 43 équipes dans cette délégation ❏ 60 000 personnes accueillies ❏ 655 euros : revenu mensuel moyen des personnes accueillies ❏ 40% des personnes aidées sont seules ❏ 219 000 euros d’aides financières distribuées en 2014 ❏ 75% des demandes concernent des factures d’énergie (électricité, gaz, eau) et de loyers. ❏ 40% des personnes sans emploi ne peuvent travailler pour raisons de santé ou de handicap. ❏ 25% des personnes sans emploi sont des étrangers qui n’ont pas le droit de travailler légalement. « Pour aider les plus pauvres, je choisis d’agir avec eux ». Tel est le slogan choisi par le Secours catholique cette année. La solidarité doit être l’affaire de tous, nous en sommes tous responsables. Merci de votre générosité. M.-F. Rossignol

• Mardi 15 décembre 18 h 30: célébration pénitentielle pour les 2Rives, église de Port-Sainte-Foy. • Jeudi 17 décembre église de Sainte-Foy, célébration de Noël pour l’école et le collège Langalerie/Anglade. • Mercredi 23 décembre 18 h 30 : moment œcuménique pour chanter Noël, au Temple de Sainte-Foy. Colette et Reine, hospitalières bénévoles, Mgr Mousset, évêque de Périgueux et Sarlat, Jean Torcel, prêtre de la paroisse, Christian Dutreuilh, vicaire épiscopal.

Dîner du silence Du silence pour écouter « la voix de l’amour » : telle était la demande du pape François pour Noël 2013. Depuis quelques années, 2 ou 3 fois par an, le collège des Bernardins à Paris nous y aide à sa façon en proposant avec succès le partage d’un repas méditatif. En effet, nos journées saturées de bruits, de mouvements, d’obligations de toutes sortes laissent peu de temps et d’espace au silence. Alors, de quoi s’agit-il ? Pour y avoir participé moi-même plusieurs fois, je dirais qu’il s’agit d’une expérience étonnante et magique. Les participants descendent sans bruit au sous-sol, dans un cellier aux voûtes cisterciennes magnifiques. Une très longue table dressée nous attend. Et surtout, tel le maître des lieux, la statue du Christ, en bout de salle, nous invite. On se sent impressionné, intimidé. Alternance de lecture de textes bibliques, musiques, et temps de silence. Pour finir, la première lecture est relue une seconde fois mais on l’écoute autrement, plus profondément. Elle a fait son chemin en nous. Des regards s’élèvent vers les voûtes éclairées, d’autres s’enfoncent vers l’intérieur, les pensées s’apaisent, les visages se détendent… Chaque bouchée, chaque geste prend de l’importance. On se regarde. On se sourit. On écoute. Nous partageons un silence bien vivant. Un grand calme pour entendre à nouveau le Verbe. M.C. Delannoy > Il est possible dans notre Pays foyen de prendre son repas en silence. Voici deux lieux possibles : Abbaye Sainte-Marie-du-Rivet à Auros (33 124) et abbaye Notre-Dame-de-Bonne-Espérance à Echourgnac (24410).

• Jeudi 24 décembre 15 h : célébration œcuménique de Noël à l’hôpital de SainteFoy, 18 h messe à SaintMéard-de-Gurçon, 18 h 30 à Gensac animée par les enfants, 20 h 30 à Sainte-Foyla-Grande animée par les enfants, 21h à Saint-Pierred’Eyraud, 23h à Pellegrue avec la chorale des bastides. • Vendredi 25 décembre 10 h 30 : messe de Noël à Saint-Aulaye, 11h à Sainte-Foy-la-Grande. • Dimanche 17 janvier 11h : célébration œcuménique à l’église de Sainte-Foy : semaine de prière pour l’unité des chrétiens. • Dimanche 24 janvier quine paroissial à Saint-Antoine-de-Breuilh. • Vendredi 29 samedi 30 et dimanche 31 janvier festival de la Lumière à Libourne • Dimanche 7 février messe des familles à SaintMéard-de-Gurçon avec Mgr Mousset. • Samedi 13 février messe de la Saint-Valentin des 2Rives à Port-Sainte-Foy.

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Église en Pays foyen | Terres de Foy | décembre 2015 7 Nos joies, nos peines

En Dordogne Baptêmes Fougueyrolles Héloïse Dechy, Enzio Planques Maxence Pozniak, Lamothe Montravel, Louise Combe, Emma Maubrun Le Fleix Lucas Rooy Montcaret Robin Vergnaud Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt Michel Zaïda Saint-Antoine-de-Breuilh Illyna Bazillou, Chloé Caparroz Nathan Caparroz, Tom Caparroz Mati Cattet, Anna Laviale Saint-Méard-de-Gurçon Léna Leydet Saint-Michel-de-Montaigne Emma Roux, Noah Roux Saint-Pierre-d’Eyraud Lara Bourboul, Luana Charbeaux Lorelyne Gonnez, Luana Herrera Lucas Lecourt Saint-Seurin-de-Prats Estelle Beauville, Héloïse Beauville, Timéo Lapoire Saint-Vivien-et-Bonneville Jules Faurille Vélines Kylian Larivière Mariages Fougueyrolles Manuel Planques et Leila Montillaud Gageac et Rouillac Cyril Delmas et Anne Lafforest Gardonne Julien Bousquet et Céline Baudier Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt Cédric Lecomte et Aurélie Dugauquier Razac-de-Saussignac Julien Mas et Mélina Lavoir Saint-Méard-de-Gurçon Jérôme Giron et Pascale Descamp Grégory Laval et Blandine Hecquet Saint-Michel-de Montaigne François Desprez et Sophie Mälher Alexandre Guerrier et Gaëtane Steiner Saint-Seurin-de-Prats Jean-Michel Lapoire et Christelle Arosteguy Saussignac

En Gironde

Benoît Massarotto et Linda Duchamp Vélines Fabrice Fourcaud et Amandine Sergent Obsèques Gageac et Rouillac Thierry Sentout Gardonne Thierry Lemeilleur, 88 ans Claudine Peyronny, 84 ans Jean-Pierre Tassou, 68 ans Lamothe-Montravel Jean-Jacques Bodin, 68 ans Le Fleix Joël Angoulevant, 63 ans Jacqueline Chadeau, 89 ans Elie Lacombe, 67 ans Claudine Payet, 62 ans Montazeau Jeanne Magardeau, 82 ans Montcaret Jean-Marie André, 79 ans Bruna Cramail, 90 ans Jacques Poulet, 82 ans Monique Tomazewski, 81 ans Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt Carmen Bouillac, 87 ans Marie-Raymonde Foro, 79 ans Michel Lamotte, 72 ans Marcelle Loubère, 83 ans Odile Lugagne, 70 ans Franck Vincerot, 73 ans Razac-de-Saussignac Luionaia Castagna, 97 ans Florindo Zavattin, 91 ans Capucine Pelletane, 3 mois Saint-Antoine-de-Breuilh Jeanne Bonny, 96 ans Claude Furlan, 82 ans Saint-Méard-de-Gurçon Jeannine Bruelle, 86 ans Marie-Thérèse Peysse, 81 ans Saint-Pierre-d’Eyraud Simone Loose, 88 ans Saint-Vivien-et-Bonneville Paul Grosbost, 86 ans Elie Ramuscelo, 90 ans Saussignac Plinio Marchioro, 89 ans Vélines Jacques Mas, 82 ans Gisèle Weiss, 83 ans

Baptêmes Gensac Julian Fantino, Nathan Martinet, Léna Gordien Juillac Rafaël Bernard La Roquille Lucas Calvy Les Lèves Mathys Pastureau Pellegrue Rafaël Bruère, Aïloa Vitrat Pessac/Dordogne Henryk Rémy Pineuilh Lino Louvet, Sharone Borderie, Soline Perrier Bru Saint-Avit -Saint-Nazaire Jessika Peythieu, Quentin Peythieu, Mayanne Dominique Sainte-Foy-la-Grande Luna Rose Barrière-Mendès, Kym Bouts, Pauline Garday, Léo Garday, Manon Habudzick, Kaïs Habudzick, Paolo Scotto di Cesare, Adrien Eymery, Lola Coto, Oyana Barnabé Gaillet, Léana Staquet Lavandier, Ilarie Chilla, Nathan Fourcade, Constance Berthault, Oskar ChartierJarvis, Elsée Chartier-Jarvis, Louis Mazzocco, Emmy Germon, Judit Clayton, Aloïs Clayton, Leticia Correia de Afonsica, Abigaëlle Lial, Aymeric Lial Sainte-Radegonde Marie Laumond, Julie Laumond, Thibault Mathieu Soussac Adèle Rolland, Baptiste Rolland Mariages Flaujagues Thomas Rousselot et Bérangère Dessert Gensac Mathieu Farré et Aurélie Guernine Juillac Jérémie Frouin et Elodie Travanut Pessac-sur-Dordogne Renaud Dudon et Anne-Claire Pallaro Saint-Quentin-de-Caplong Mickaël Soulard et Anaïs Delcayre Pineuilh Morgan Crapez et Eve Gonzalvez Cédric Luciano et Claire Monribot

Saint-Avit-Saint-Nazaire Pierre Ziegler et Nadia Boyer Obsèques Doulezon Simone Chatelier, 90 ans Eynesse Béatrice Fonvieille, 56 ans, Hélène Mathieu, 75 ans, Gilberte Veyry, 79 ans, Françoise Latapye, 56 ans, Patrick Guillochet, 55 ans, Marie Deffarges, 89 ans Flaujagues Monique Dupouy, 78 ans, Gilberte Rambaud, 93 ans Gensac Thérèse Taborin, 79 ans La Roquille Irène Beausoleil, 92 ans Listrac-de-Durèze Georges Mauran, 90 ans Pellegrue Reine Menesplet, 85 ans Pessac-sur-Dordogne Jean-Claude Villechanoux, 73 ans Pineuilh Somine Armandie, 85 ans, Andréa Lamure, 93 ans, Yves Rollin, 98 ans, René Jarnage, 84 ans, Jeanne Gendron, 85 ans Riocaud Jean Nau, 70 ans, Lucette Vigouroux, 88 ans Pierre Javourez, 81 ans Soussac Jeanne Juliette Greffier, 90 ans Saint-Avit - Saint-Nazaire Lucette Serre, 93 ans, Louis Ouvrard, 76 ans Saint Philippe du Seignal Jean Mercier, 90 ans Saint-Quentin-du-Caplong Assunta Mauro, 74 ans Sainte-Foy-la-Grande Francis Thomas, 80 ans, Adolphe Bernadi, 85 ans, Odette Vergne, 99 ans, Pierre Lièvre, 91 ans, Gisèle Huardt, 98 ans Antoine Larivière, 93 ans, Gérard Gomi, 88 ans, Marie-Josée Roy, Maurice Grumiaux, 95 ans, Marie-Lucette Coureau, 92 ans, Claudette Laponche, 90 ans, Gisèle Este-Gracias, 81 ans, Jacques Augier, 86 ans, Simone Castang, 97 ans, Micheline Ossard, 89 ans Sainte-Radegonde Francine Deson, 68 ans

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Terres de Foy

| décembre 2015 | vos paroisses à lire

prière

Paroles d’évangile

Me voici forêt, de Jean-Pierre Denis

27 septembre 2015 : envoi en mission des catéchistes par Mgr Mousset.

Quand l’arbre se fait miroir de notre existence. Une invitation à ouvrir nos yeux et à respirer fort. Atteindre, par la métaphore de l’arbre, quelque chose de l’homme, de ses désirs, de ses peurs et de ses songes. Un grand recueil de poésie, singulier et rare.

Si l’on vous dit que l’Évangile est un cours de morale, dites que c’est une histoire d’amour. Si l’on vous dit que l’Évangile ne sert qu’à interdire, dites que vous y avez trouvé la liberté. Si l’on vous dit que l’Évangile ce sont des mots en l’air, dites que Dieu qui promet la vie n’a jamais menti. Si l’on vous dit que l’Évangile ne sert à rien, dites que l’amour n’a jamais servi à rien à part nous rendre heureux. In Prières glanées par Colette Nys-Mazure

Bonnes fêtes

Jean Biasiori-Poulanges, directeur diocésain de l’enseignement catholique en Dordogne, envoie en mission Isabelle Laneau, directrice de l’école Saint-Joseph et Vincent Bergeroô, directeur du collège Saint-Joseph de Saint-Antoine-de-Breuilh.

Terres de Foy vous souhaite de joyeuses fêtes de Noël et vous adresse ses meilleurs vœux pour l’année 2016. Il vous remercie de l’intérêt que vous lui portez.

en Gironde

À Boisseau, évelyne et les personnes âgées accueillies chez elle dans un cadre agréable et une ambiance chaleureuse. > Plus de précisions sur le site terresdefoy.com

27 septembre : concert inaugural de l’orgue de Sainte-Foy-la-Grande avec l’ensemble Pro musica. Le père Hugues Walser a remis à chacun des musiciens un livre « Le monde mystérieux de l’orgue » : Patrick Hilliard, chef de chœur, Sylvie Maumont, Christopher Hainsworth, organiste à la cathédrale de Béziers, David Bradesi et Alix Devienne, les facteurs d’orgue.

Les coordonnées de votre prêtre > Abbé Hugues Walser Presbytère 42, rue Denfert-Rochereau 33220 Sainte-Foy-la-Grande Tél. : 05 57 46 03 38 / Fax : 05 57 46 24 61 eglisestefoy@free.fr

Merci aux annonceurs ainsi qu’à ceux et celles qui aident financièrement ce journal. Pour continuer à exister et vous rejoindre tous les trimestres, Terres de Foy a besoin de vous. Nom �� Prénom ��

en Dordogne

Les coordonnées de votre prêtre > Abbé Jean Torcel 765, rue Henri de Navarre 24130 Le Fleix Tél. : 05 53 57 99 51 paroissesaintemarie24@hotmail.com

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http://terresdefoy.com

42, rue Denfert-Rochereau 33320 Sainte-Foy-la-Grande ou à remettre lors des quêtes.

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Terres de Foy - Trimestriel Rédaction : 42, rue Denfert-Rochereau - 33220 Sainte-Foy-la-Grande - Directeur de la rédaction : P. Hugues Walser - Rédactrice en chef : Marie-France Rossignol - éditeur : Bayard Service Édition Grand Sud-Ouest - Directeur de la publication : Georges Sanerot - Journaliste-Secrétaire de rédaction : Xxx 160, rue de la Sur - 31700 Beauzelle - Tél. 05 62 74 78 20 - bse-sud-ouest@bayard-service.com - www.bayard-service.com Imprimeur : RotoGaronne - 47310 Estillac - Dépôt légal à parution

BoULanGeRIe PatISSeRIe

Catherine & Eric

Faro

St-antoine de Breuilh

05 53 24 85 63

SCA ALLIANCE AQUITAINE

Souscription à Terres de Foy

La Crêperade

Crêperie Bretonne 24, rue de la République (à côté Optique Martin)

Tél. 05 57 46 20 40

Tél. 05 57 46 49 72 / 0610 24 35 31

ZAE de l’Arbalestrier 33220 PinEuilh

33220 Ste-Foy La GRande

Vins de BERGERAC et MOnTRAVEL

24130 LE FLEIX

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Tél. 05 53 24 64 86

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