SEPTEMBRE 2017 - N°36
ÉDITO
Le Pays foyen retrouve deux prêtres Après une année passée avec un prêtre administrateur côté Dordogne, la paroisse Sainte-Marie en Périgord foyen va retrouver un curé en septembre en la personne du père Louis, originaire du Cameroun, qui résidera au Fleix. Il poursuivra le travail commencé avec le père Hugues au service de ce vaste Pays foyen. Il connaît un peu notre région pour être venu deux étés à Bergerac partager la mission des prêtres. Il est envoyé par notre évêque comme curé Fidei Donum pour une période de trois ans renouvelable une fois. L’encyclique de Pie XII intitulée Fidei Donum invite les évêques à porter avec lui « le souci de la Mission universelle de l’Église » non seulement par la prière et l’entraide, mais en mettant des prêtres à la disposition de diocèses d’autres continents. Restant attachés à leur diocèse d’origine ils y reviennent après plusieurs années. Dès lors on comprend que l’accueil de prêtres venus d’ailleurs n’est pas seulement une réponse à la pénurie du clergé autochtone. C’est une chance d’ouverture à l’Église universelle et une occasion renouvelée pour le réveil de notre foi : une occasion nouvelle de faire entendre l’appel pour les vocations dont notre Église diocésaine a besoin. Il appartiendra à nos communautés de favoriser l’échange de la vie de nos Églises. Vous remerciant pour cette année partagée dans le travail et la confiance, je laisse la parole à notre pape François qui écrivait en parlant des prêtres fidei donum : « Ils peuvent devenir un chemin pour une sorte de restitution de la foi, en portant la fraîcheur des jeunes Églises à la suite du Seigneur ». Belle année pastorale riche en découvertes à tous.
Abbé Christian Dutreuilh
S’engager en tant que femme
TROIS QUESTIONS À STÉPHANIE ■ Résidant aux confins du Pays foyen et de Duras, Stéphanie, visiblement heureuse de sa reconversion, vend ses fromages de chèvre notamment sur le marché de Sainte-Foy. Carmen, Lisa, Babette, Mona… sont les noms donnés à ses chèvres qu’elle appelle ses « filles ».
Stéphanie, chevrière passionnée - Combien de chèvres avez-vous ? - Le troupeau se compose de 26 adultes et de plusieurs jeunes nées ici qui remplaceront les plus âgées. Elles sont de race pyrénéenne, rustiques. Chèvres de parcours, elles broutent à l’extérieur au moins 3 heures par jour dans un rayon de 3 km sous ma conduite et le regard avisé d’un chien, indispensable. La femelle dominante guide les autres. - Pourquoi avoir choisi cet animal ? - En tant que femme, j’ai préféré ce type d’élevage : de taille modeste, la chèvre est facile à gérer dans tous les sens du terme. C’est un animal intelligent, très affectueux. Il s’est établi entre elles et moi une connivence, une relation
affective qui font partie de ma vie. Le moment le plus difficile est la séparation des chevreaux et de leur mère : elles pleurent leur bébé. - Est-ce une activité rentable ? - Un troupeau de 25 à 30 bêtes suffit pour vivre convenablement à condition de maîtriser toute la chaîne, de la production à la commercialisation sur les marchés. Le métier est physique et prenant – soins, fabrication et affinage des fromages, traite 365 jours par an – et la mécanisation réduite. Je fuis les subventions et les emprunts bancaires, mes « filles » me rendent au centuple ce que je leur donne. Propos recueillis par Armand Bertoni
Une femme heureuse de sa reconversion.
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Terres de Foy
| septembre 2017 | société Le féminin pluriel
LE COMITÉ DE LA JUPE
« Ni partir, ni se taire »
T
L
e Comité de la jupe est une association de loi 1901 visant à promouvoir la place de la femme dans l’Église catholique. Il a été fondé en 2008 par Anne Soupa et Christine Pedotti à la suite des propos de Mgr André Vingt-Trois : « Le plus difficile, c’est d’avoir des femmes qui soient formées. Le tout n’est pas d’avoir une jupe, c’est d’avoir quelque chose dans la tête ». Anne Soupa et Christine Pedotti, toutes deux diplômées de Sciences Po Paris, ont fait des études de théologie. Une des principales revendications du comité de la jupe est la prise de parole des femmes, interdites de prédications. L’association lutte aussi contre l’exclusion des jeunes filles enfants de chœur dans certaines paroisses, dénonce un synode sur la famille dont les membres sont des hommes sans famille (évêques, cardinaux), lutte contre le machisme ecclésial. Elle s’intéresse aussi aux questions de société et insiste sur la nécessité de femmes présentes dans le gouvernement de l’Église. A. Soupa et
Anne Soupa et Christine Pedotti, toutes deux diplômées de Sciences Po Paris, ont fait des études de théologie.
C. Pedotti sont aussi à l’initiative de la conférence catholique des baptisée-s francophones (CCBF) qui entend promouvoir un catholicisme ouvert et fraternel. « Ni partir, ni se taire » sont les deux mots qui définissent leur attitude. L’association incite ses adhérents à rester dans l’Église pour faire évoluer les choses de l’intérieur. M.-F. Rossignol
BIBLIOGRAPHIE • « Les pieds dans le bénitier », A. Soupa, C. Pedotti • « Dieu aime-t-il les femmes ? » A. Soupa • « Douze femmes dans la vie de Jésus », A. Soupa • « François la divine surprise », A. Soupa • « Faut-il faire Vatican III ? » C. Pedotti • « Ce Dieu que j’aime ». C. Pedotti • « Jésus, cet homme inconnu », C. Pedotti
Geneviève Jacques
Sexe et genre
ÉVÉNEMENT ■ Samedi 7 octobre à Sainte-Foy-la-Grande, les associations « Les
Graines de l’Espoir », « Tremplin » et « Cœur de Bastide » organiseront la deuxième journée de la biodiversité culturelle sur la place de la femme en Pays foyen.
Être femme en Pays foyen PROGRAMME Au programme de cette journée spéciale femmes en Pays foyen, des ateliers et des débats, mais aussi de la musique, un apéritif et un repas ensemble sous la halle aux cochons. • 10h-12h : Place de la Mairie, discussion avec les intervenants et les Foyens sur le marché
• 13h-15h : Halle aux cochons, dégustation, apéritif, concert gratuit avec le groupe Don’t Forget • Dès 12h : Repas festif, goûtez « la Dodine foyenne » • À partir de 15h - Trois ateliers, débats avec de nombreuses intervenantes du Pays foyen sur le thème : « Être femme en Pays foyen ».
Entendons-nous sur les mots : le « sexe » se réfère aux caractéristiques physiques et biologiques ; le « genre » évoque les rôles déterminés qu’une société attribue aux hommes et aux femmes. Pour éviter toute discrimination, on devrait taire ces différences. Alors pourquoi l’autisme, les tumeurs du cerveau et du pancréas, les conduites à risque sont-ils plus masculins ? Pourquoi l’anorexie, la maladie d’Alzheimer, l’ostéoporose touchent-elles plus les femmes ? Parce que les maladies ont un sexe ! La découverte de mécanismes sexués aux niveaux cellulaire et moléculaire éclaire peu à peu ces constats. Et notre médecine traite encore hommes et femmes sur un mode unisexe au nom d’une fausse parité qui a trop longtemps mis l’accent sur l’acquis au détriment de l’inné. Plusieurs voisins européens ont adapté thérapies et recherches en conséquence ! N’en déplaise à Simone de Beauvoir, « On naît femme, on ne le devient pas ! ».
> Vous souhaitez faire partie des intervenantes ? N’hésitez pas, contactez le 06 82 35 02 62 ou par mail : assolesgrainesdelespoir@gmail.com et laissez vos coordonnées.
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D
e très nombreuses invitées seront sur scène. Responsables d’entreprises ou fonctionnaires, femmes politiques ou responsables associatives, mères ou jeunes filles, toutes du Pays foyen, seront là pour répondre à une question : « Comment éducation, culture, convictions, influent sur la vie des femmes en Pays foyen ? » Participez au débat en complétant un petit questionnaire que vous trouverez au 44, rue Alsace-Lorraine à Sainte-Foy ou aux « Graines de l’Espoir », route de Saint-Philippe-du-Seignal à Pineuilh.
el le sablier qui égrène le temps, la femme est rythmée dans sa chair par les cycles de la vie : règles, grossesse, maternité, allaitement, ménopause. Avec son cycle ovarien basé sur les phases lunaires, elle est invitée à se connecter avec sa sensibilité. Dans certaines sociétés traditionnelles, telle une initiation, les femmes réglées en même temps se regroupent, s’enseignent mutuellement. Temps privilégié où elles peuvent être inspirées par des révélations précieuses pour aider leur communauté. Aujourd’hui, la femme a un rôle social, familial, professionnel qu’une sociologue « Emma » développe sous le concept de « charge mentale » qui pèse sur les épaules de la femme tel un fardeau épuisant. Depuis quelque temps, des cercles de femmes se forment pour créer des solidarités avec une prise de conscience de la spécificité du féminin pour donner place au rêve des femmes à l’écoute des réalités du monde. Le prochain festival du féminin a lieu en Dordogne le 1314 au 15 octobre au Centre d’art Bisart, lieu-dit la Faval à Coux et Bigaroque 24220.
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église | Terres de Foy | septembre 2017 3 FEMMES DE LA BIBLE ■ Fidèles, amantes, épouses et mères, habiles ou naïves, elles sont aux sources mêmes de la Bible. Une lecture attentive des textes révèle l’importance du rôle de la femme et son indispensable action dans l’histoire de l’humanité.
Les matriarches
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ien moins célèbres que les patriarches Abraham, Isaac et Jacob, leurs épouses respectives Sara, Rebecca, Rachel et Léa jouent un rôle primordial dans la structure narrative de la fondation d’Israël dont elles sont les quatre « mères ». Sara, femme d’Abraham, modèle de beauté et de foi, est la première personne qui dans l’Ancien Testament fait abstraction de sa vie pour sauver son époux en se faisant passer pour sa sœur. Réputée stérile, comme plusieurs femmes de l’Ancien Testament, elle enfante dans sa vieillesse. Belle-fille de Sara, Rebecca est une femme de caractère dont l’intuition maternelle comprend le potentiel
de Jacob et l’aide à usurper la bénédiction qu’Isaac devait à Esaü son aîné. Jacob sera le père des douze tribus d’Israël. Après sept années au service de Laban, Jacob souhaite épouser Rachel, sa fille cadette, mais le jour du mariage, Laban lui substitue Léa, son aînée. Jacob doit travailler encore sept ans avant d’épouser Rachel considérée comme stérile pendant des années mais elle lui donnera finalement Joseph et Benjamin. Tout comme les patriarches sont des modèles pour leurs descendants, les matriarches inspirent aux femmes des comportements exemplaires. Les points communs de leur humanité sont la douceur, la patience et le désir
de maternité. La compréhension intuitive de la bienveillance féminine est à l’image de la synthèse divine. E. Lévinas voit en ces quatre vies féminines le fait de « ne plus exister en soi, mais être pour l’autre, vouloir la justice qui est amour, aux sources de la féminité même dans l’Humain ». L’ouvrage magistral de Catherine Chalier « Les Matriarches » (Cerf ) montre quelle idée de la femme, de la mère et du couple se fait jour à la lecture de l’Ancien Testament. Armand Bertoni Léa, Rachel et Jacob leur mari.
EMMANUELLE SEYBOLDT.
Pasteure. Femme. Normale.
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our bien des gens, aussi ouverts et modernes soient-ils, l’entreprise a un patron, l’église un prêtre, le temple un pasteur, la mosquée un imam, la synagogue un rabbin. Or l’Église protestante unie de France a élu une femme, Emmanuelle Seyboldt, à sa présidence nationale, une femme, comme un tiers de ses pasteurs : « Je suis pasteure et j’ai vécu, je vis les peines et les joies, les difficultés des personnes qui se confient à moi. Ma situation propre rejoint celle de mes paroissiens et cela me donne peut-être une intensité d’écoute et de compréhension supplémentaire. » Aumônier d’hôpital, chargée de catéchèse, journaliste dans un titre protestant, responsable d’une paroisse… Des missions qui demandent écoute et compréhension et qui ont rapproché Emmanuelle Seyboldt de ses paroissiens, comme le fait qu’elle soit divorcée, remariée à un pasteur et mère d’une famille recomposée de sept enfants. Qui mieux qu’elle pour comprendre son époque, les 250 000 fidèles protestants qui affichent
Moniale bouddhiste, autre engagement de femme À Loubès-Bernac, au village des Pruniers, sœur Dao Nghiem, nous confie sa joie d’être nonne.
une grande pluralité de tendances, pour comprendre leurs difficultés, leurs crises de confiance vis-à-vis du personnel politique, leur recherche d’un sens à donner à leur vie, pour accepter l’autre tel qu’il est ? L’Église protestante a été la première à accueillir les couples homosexuels. Sa mère communiste fervente, son père protestant actif lui ont donné le sens de l’engagement, du service, de la tolérance aussi et ce n’est pas un hasard si son action s’inscrit également dans le dialogue avec les catholiques. D’ailleurs, elle arbore à son cou, non pas la croix huguenote des protestants mais celle de Taizé, gage de son attachement à l’œcuménisme. Les femmes comme elle sont nombreuses et notre Pays foyen a vu arriver, il y a deux ans, Marianne Von Allmen-Kohler et son mari, tous deux pasteurs, heureux parents et grands-parents, impliqués dans la vie de leurs paroisses.
« Moniale bouddhiste, c’est la carrière de toute une vie : l’engagement à comprendre sa souffrance personnelle et la souffrance de l’autre. Nous sommes 65 sœurs à vivre ici au Village du Bas, non pas cloîtrées mais ouvertes sur le monde et libres d’aller vers les autres, de partager avec eux des enseignements pendant les retraites tout au long de l’année. Samedi prochain, nous accueillons 300 personnes ! Partage, travail, temps de silence, écoute, marche méditative apportent à beaucoup une grande paix. J’ai vécu 21 ans dans un ashram aux États-Unis puis je suis revenue en France, j’ai été ordonnée ici en 2003, je Sœur Dao Nghiem, moniale me suis engagée pour toute ma vie. bouddhiste. Mais depuis quelques années, après un an de noviciat, les nouvelles nonnes peuvent s’engager pour cinq ans seulement. L’ordination est une cérémonie pleine d’émotion. Quelques jours auparavant, elles font la demande de la transmission des grands préceptes puis le jour de fête arrive avec tous les rites par lesquels la novice devient nonne : robe jaune, offrande de l’encens, purification par l’eau versée sur la tête, mèche de cheveu coupée, chants, transmission des préceptes. Enfin, la tête rasée, la moniale revêt de nouveaux vêtements et fête son engagement de femme avec sa famille et les sœurs : développer en soi et en l’autre les bienfaits de la compassion, de la paix, de la présence divine de l’Amour ».
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Terres de Foy
| septembre 2017 | dossier
SOCIÉTÉ ■ La condition féminine a beaucoup évolué au cours du dernier siècle. Les femmes ont progressivement conquis une autonomie plus large. Terres de Foy a rencontré ces femmes engagées qui ont pris leur vie en main.
Choisir de s’engager en tant que femme Le maire est une femme Rencontre avec Yolande Lachaize, maire de Massugas, commune girondine de 260 habitants dont la principale économie est la viticulture. - Comment doit-on vous appeler : Mme le maire, Mme la maire ou Mairesse et depuis quand occupezvous cette fonction ? - Les trois se disent mais je préfère Mme le maire. J’ai été première adjointe dès 1995, puis au décès de mon prédécesseur en 1999, j’ai été élue maire. De 1995 à 2007, date à laquelle j’ai fait valoir mes droits à la retraite, je travaillais en qualité d’assistante de direction dans le Groupe EIFFAGE à Bordeaux. J’effectuais une permanence à la mairie tous les jeudis en assistant le soir aux diverses réunions à Langon ou sur La Yolande Lachaize : des Réole. J’avoue que je ne pensais pas être engagements multiples. élue, tout d’abord parce que je suis une femme et de plus, bien que native de Pellegrue mais domiciliée à Bordeaux, Les gens nous appelaient « les Bordelais » quand nous étions à Massugas. - Quelles sont les raisons de votre engagement au service de la communauté ? - C’est dans mon caractère de vouloir rendre service. J’ai pensé qu’une fois à la retraite j’aurais plus de temps à consacrer à ma commune, mais c’est ma situation familiale qui m’a le plus motivée. En effet, je suis une enfant d’immigrés italiens, ma famille est arrivée en France aux environs de 1920. Nous avons été bien accueillis, respectés, nous avons eu le droit au travail, il y en avait à l’époque, et à l’éducation. Il m’a semblé que c’était un juste retour des choses que de rendre à la France un peu de ce qu’elle nous a donné, cela me tenait à cœur. Mes engagements vont au-delà de la commune puisque je suis également vice-présidente de la communauté des communes du Pays foyen, déléguée aux Maisons de services au public de Sainte Foy et Pellegrue, vice-présidente du Syndicat intercommunal à la carte du canton de Pellegrue, administrateur au sein de l’AMDPA-ADMR de Pellegrue ; je fais partie du C-FAR et suis trésorière de l’Association des maires ruraux de Gironde. - Quels regards portent sur vous vos collègues masculins ? - Malgré la loi sur la parité, on reste une femme et la voix d’une femme n’a pas la même valeur que celle d’un homme ! En principe, le pouvoir et les finances incombent aux hommes et le social revient aux femmes, c’est toujours le cas aujourd’hui. Personnellement, je n’ai eu à subir aucun manque de respect de la part de la gent masculine, que ce soit au sein du conseil municipal ou avec les autres élus, avec qui je travaille avant tout dans l’intérêt général des citoyens. Propos recueillis par Reine Biasotto-Plaisir AMDPA-ADMR : Association de maintien à domicile des Personnes âgées Aide à domicile en milieu rural. C-FAR : Collectif foyen pour l’accueil des réfugiés.
MARIE-HÉLÈNE : UNE VIE DE FOYENNE ENGAGÉE
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e suis née aux Lèves dans une famille nombreuse dont je suis restée très proche. Mes parents sont des paysans très catholiques avec l’ouverture d’esprit que donne l’intelligence du cœur. Jean Brunet, prêtre précurseur à la tête d’un mouvement œcuménique, fut le témoin bienveillant de mon adolescence révoltée. Je refusais le traditionalisme religieux, aspirant à une autre façon de vivre ma foi. La guerre d’Espagne m’a beaucoup préoccupée et, bien que je ne l’aie pas connue, l’histoire de ce conflit exacerbait en moi le sentiment d’injustice sociale. Je participais alors aux activités du MRJC (Mouvement rural des jeunes chrétiens), nid de jeunes paysans et ouvriers de la région. Mon premier vrai engagement ? Ce fut dans un petit groupe Marie-Hélène : vivre c’est s’engager. du PSU au Fleix. Pourtant je l’abandonnai assez vite, très déçue par le départ de Michel Rocard. nous un espace de liberté par excellence. Par ailAujourd’hui, avec mon mari, nous avons créé une leurs, il me semble normal de m’impliquer dans la association pour défendre « un bien commun » : paroisse : partage biblique, animation pastorale des les chemins ruraux. Ils disparaissent peu à peu. Ils 2 rives, participation à la distribution du journal constituent pourtant un patrimoine qui contribue Terres de Foy. Enfin, j’accorde beaucoup de place à à la richesse et la diversité paysagère de nos régions. ma famille, à mes petits-enfants. Des déceptions ? Protégés par des lois, ils existent surtout par la Oui bien sûr, mais pas d’amertume ni de regrets volonté des citoyens qui les entretiennent béné- je me sens même de plus en plus en phase avec volement. Ces chemins fabriquent du lien entre moi-même. tous ceux qui les utilisent, ils sensibilisent à la protection de l’environnement. Ils représentent pour Propos recueillis par Nelly Ancelin
Saint-Aulaye du Breuilh a son aventurière
J
eanne Baret, botaniste et exploratrice, première femme à avoir fait le tour du monde, naît en 1740 en Bourgogne. Issue d’un milieu pauvre, elle apprend malgré tout à lire et à écrire. C’est dans un village voisin qu’elle rencontre le botaniste Philibert Commerson, jeune veuf à la recherche d’une domestique. Elle devient sa gouvernante et compagne, l’aide à consigner et à répertorier des documents liés à la botanique. En 1766, Commerson rejoint pour un tour du monde l’explorateur Bougainville sur l’un de ses bateaux, L’Étoile. Une mauvaise santé lui permet d’exiger la présence d’un valet gagé par le roi. À l’époque les femmes sont interdites à bord, c’est donc déguisée en homme qu’elle embarque sous le nom de Jean Baret. Grâce à l’imposant matériel
transporté, ils bénéficient d’une vaste cabine qui leur offre l’intimité nécessaire pour couvrir la supercherie. Lors d’escales sur les terres australes, ils recueillent 6 000 spécimens de plantes dont elle collecte les plus spectaculaires. Ne reculant devant rien, elle a une réputation de force et de courage mais des rumeurs quant à son sexe circulent à bord. Bougainville contraint Commerson à faire des aveux et les débarque à l’Île de France. Philibert y meurt en 1773. L’année suivante, notre aventurière épouse Jean Dubernat originaire de Saint-Aulaye. Elle y meurt le 5 août 1807 à 67 ans et repose dans le cimetière communal. Une fleur du Pérou et d’Équateur porte désormais son nom, Solanum baretiae. R.Biasotto-Plaisir
Jeanne Baret.
dossier | Terres de Foy | septembre 2017 5 Donner sa vie
Le courage au féminin
En formation pour le journal Terres de Foy, nous, rédacteurs, avons fait une belle rencontre : Catherine Lesage, une religieuse souriante et épanouie. Je l’ai recontactée à propos de son engagement.
N
otre famille est au Trouiller depuis 1640, au pied du coteau de Gageac, racontent Paulette Dupré et sa fille Nicole. La mère née en 1929 a travaillé jeune, avec ses parents. Puis son mari arrive sur la propriété. Nicole naît en 1959. Son père meurt subitement en 1982. Nicole, sans y être préparée, s’installe alors et travaille avec sa mère. Sur le tas elle apprend le vin avec les conseils de voisins, se fait aider par un œnologue. C’était plus facile alors, reconnaît-elle. Aujourd’hui elle travaille 22 ha de vigne avec un salarié et des saisonniers, s’est organisée en entraide avec la propriété voisine, ce qui permet d’exécuter des chantiers communs, de n’acheter chacun qu’une partie du matériel. Elle commercialise son vin en vrac, au négoce, ce qui est peu rémunérateur. Elle a pensé faire un peu de vente directe mais il faudrait encore investir et pouvoir dégager du temps. En écoutant ces femmes, je perçois bien leurs racines paysannes, à prendre ce qui arrive avec philosophie, à savoir courber l’échine, à durer. Crier à l’injustice ? Il faut faire avec, il faut faire au mieux. Mais on sait aussi qu’il faut que tout se passe bien pour qu’à la fin de l’année cela passe. Alors une année bonne et l’autre non : en 2013, la coulure de la fleur a réduit la récolte de moitié, cette année
Paulette et sa fille Nicole.
le gel n’en laisse à Nicole que 20%. L’année prochaine sera dure, dure pour toute la viticulture bergeracoise. Nicole a une fille qui s’occupe de chevaux dont elle est férue. Le métier de sa mère, contraignant et difficile, ne semble pas l’intéresser. À l’instar de ces femmes de notre Pays foyen nous ne sommes pas obligés, nous, de qualifier leur parcours de naturel, normal et simple. Nous pouvons au contraire trouver simplement admirables leur engagement, leur résistance, leur courage. Nous pouvons trouver admirables certains chemins de femmes. P. J. Sadoux
- Quelles sont les difficultés de ce type de vie ? - Nous faisons des vœux de pauvreté, chasteté, obéissance… ce qui est à contre-courant de nos tendances naturelles qui recherchent la sécurité dans l’avoir, dans l’amour, dans l’indépendance. Cependant, je découvre à quel point ces vœux nous ouvrent à une liberté plus grande. Posséder peu pour ne pas être esclave, gérer nos relations pour rester ouverte et apprendre à aimer en vérité, faire confiance dans l’obéissance pour des missions que l’on ne choisirait pas forcément. Se remettre dans les mains de Dieu, chaque jour. La principale difficulté, pour moi, c’est celle de durer dans la joie et l’enthousiasme du premier amour ! En effet, dans la vie religieuse, comme dans toute vie, on passe par des hauts et des bas, on passe par des déserts, des doutes, des questions.
Jésus et les femmes Aucun des évangiles ne dit que Jésus, à la différence de ses disciples, était marié. JÉSUS PROTECTEUR Néanmoins il y a beaucoup de femmes dans son entourage et il leur accorde souvent une attention peu en rapport avec la société très patriarcale de l’époque. Jésus s’oppose à la répudiation des femmes. Les disciples acceptent mal et s’exclament : « Si telle est la condition de l’homme envers la femme, il n’est pas avantageux de se marier » (Matthieu, 19. 10). Jésus s’insurge aussi contre la lapidation d’une femme adultère. En ce sens Jésus est bien le protecteur des femmes. LA FEMME EST L’ÉGALE DE L’HOMME L’Évangile de Luc montre Marie assise près de Jésus qu’elle écoute attentivement. Par contre, Marthe sa sœur, s’affaire en cuisine et accepte mal l’attitude de Marie. Jésus répond à la râleuse : « Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée » (Luc 10. 40-42). La place naturelle de la femme n’est donc pas d’être à la cuisine, du moins pas que. Le rôle des femmes serait-il alors dans la maternité ? Alors que Jésus traverse un village, une femme crie : « Heureux le sein qui t’a porté ! Heureuses les mamelles qui t’ont allaité ! ». La réponse de Jésus fuse : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et l’observent » (Luc 11. 27-28). Ainsi donc le bonheur d’une femme ne serait pas exclusivement lié à la maternité. Jésus considère les femmes comme de véritables interlocutrices, dignes d’être instruites et donc d’enseigner contrairement aux habitudes de l’époque. JÉSUS PARLE À TOUTES LES FEMMES Jésus, à la différence de ses disciples, n’est pas misogyne. Il se laisse toucher par une femme « impure », selon la loi religieuse, et en la guérissant, la délivre de son isolement social. Il côtoie une prostituée qu’il délivre de ses démons, ne la repousse pas quand elle manifeste sa reconnaissance
- Catherine, comment vous êtes-vous sentie appelée ? - Je suis oblate de l’Assomption, depuis 21 ans. (oblate signifie offrande). Je me suis toujours demandé si c’était moi qui avais fait ce choix ou bien si c’est Dieu lui-même. Le désir a toujours été en moi, dès l’école primaire j’avais signalé cela comme le métier que je voulais faire plus tard à mon institutrice, elle-même religieuse. Une phrase m’avait parlé au caté : « Pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis », (Jn 15) : je voulais donner ma vie moi aussi. Le témoignage de cette institutrice n’était pas pour rien dans ce désir, je la trouvais heureuse, souriante, bienveillante, j’avais envie moi aussi d’être heureuse, souriante, bienveillante… Ma vie de jeune chrétienne a été marquée par la participation à des activités d’Église où prêtres, religieux, religieuses étaient présents, je n’ai cessé de les côtoyer et mon désir s’est fortifié… Quand j’ai vraiment accepté l’idée d’être sœur, la paix s’est installée dans mon cœur. Alors j’ai fait ma demande chez les Oblates de l’Assomption, et j’ai été acceptée. J’ai vite su que j’étais bien à ma place dans cette congrégation dont j’aimais la largesse d’esprit, les communautés internationales et intergénérationnelles.
- Quelles sont les joies de la vie religieuse ? - La vie religieuse est une vie où on se laisse transformer, travailler par la prière mais aussi par ce qu’il nous est proposé de vivre. Il me semble que c’est la vie communautaire qui est source des plus grandes difficultés comme des plus grandes joies. Une de mes plus grandes joies se trouve dans l’accompagnement. Des personnes viennent se confier à vous pour découvrir le travail de l’Esprit dans leur vie. Et vous êtes témoin des merveilles que Dieu fait quand l’homme se laisse toucher.
Jésus et la Samaritaine.
en répandant un parfum coûteux sur ses pieds, au grand scandale des hommes présents. Mais Jésus réagit : « Il est beau, le geste qu’elle a fait envers moi. (…) Amen, je vous le dis : partout où l’Évangile sera proclamé – dans le monde entier –, on racontera, en souvenir d’elle, ce qu’elle vient de faire » (Marc 14.9). Jésus se montre toujours bienveillant à l’égard des femmes. Quand il rencontre la Samaritaine au puits de Jacob, il engage avec elle un dialogue théologique sur le « don de Dieu ». L’évangéliste Jean nous montre les disciples choqués de voir leur maître en conversation avec cette femme jugée de mauvaise vie. Jésus n’exclut personne. Alors une question se pose : pourquoi n’a-t-il pas choisi de femmes disciples ? La société juive de cette époque interdisait aux femmes de prêcher en public, encore moins dans les synagogues où elles n’avaient pas le droit de parler ni d’être vues. Mais, étonnamment ce sont des femmes qui sont les premières informées de la résurrection et qui vont l’annoncer. Comment ne pas y voir le souhait de Jésus d’une plus grande égalité entre hommes et femmes, lui qui a bravé les lois misogynes de son époque ? M.F. Rossignol
- Comment vivez-vous l’absence de maternité ou de relation maritale ? - Cela dépend des moments. Au début, quand je voulais être religieuse, c’était avec un grand désir de m’occuper des enfants d’Afrique ! Je trouvais que les « bébés noirs » étaient les plus beaux bébés du monde ! En tout cas, quand le Seigneur m’a séduite, les enfants n’étaient pas étrangers à mon désir d’avoir beaucoup d’enfants à aimer, à faire grandir ! Et puis cela n’a pas eu lieu, ni en Afrique, ni ailleurs. J’ai fait un peu de caté et d’aumônerie avec des enfants, mais c’est tout. En fait, c’est étrange, avoir mes propres enfants n’a jamais été pour moi un désir profond. Par contre, la romantique que je suis a parfois la nostalgie de ne pas connaître l’amour humain. Ces moments sont rares et passagers, je reviens alors à la tendresse de Dieu et à son amour pour moi. Je sais que seul l’amour de Dieu peut combler mon cœur… - Avez-vous eu des moments de doute sur ce choix ? - Une des principales maladies de la vie spirituelle s’appelle l’acédie, perte de goût parce que perte de foi. On fait les choses par habitude. Je suis passée par ces moments-là, à ne plus savoir si le Christ était toujours présent dans ma vie, à ne plus aimer la routine de l’office, à ne plus accepter les exigences de la vie communautaire. L’accompagnement spirituel, les retraites, le soutien fraternel, la fidélité m’ont permis de traverser cette crise. Le meilleur remède, la confiance, le dialogue, la certitude que la résurrection sera au bout du chemin ! Je ne regrette pas mon Oui, je me sens heureuse et pense rendre heureuse aussi. Propos recueillis par M.-F. Rossignol L’article plus complet est à lire sur le site :Terresdefoy.com
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Terres de Foy
| septembre 2017 | Église en Pays foyen
Marie dans les différentes religions POUR LES PROTESTANTS Marie de l’Évangile est essentiellement mère de Jésus qui est conçu du Saint-Esprit. Elle l’a eu en restant vierge mais ne l’est pas forcément restée après. Les protestants ne prient pas Marie ni aucun autre saint. Ils ne croient ni à son immaculée conception (conçue sans péché) qui ferait d’elle une personne à part dans l’humanité ce qui enlèverait du mérite à son oui à Dieu, ni à son assomption (montée corporelle au ciel) qui dénoterait un privilège. POUR LES ORTHODOXES Marie est Mère de Dieu et toujours vierge. Le dogme de l’immaculée conception n’est pas accepté par les orthodoxes. Elle a été enfantée dans le péché originel et si elle est immaculée c’est du fait de sa pureté intérieure, son adhésion à la volonté de Dieu. Marie est souvent représentée dans les icônes et on lui attribue divers noms : mère des affligés, source vivifiante… Elle est vénérée mais pas adorée, seul Dieu l’est. Les orthodoxes ne parlent pas d’assomption mais de dormition pour insister sur le caractère humain de la mort de Marie tout en précisant que cette mort coïncide avec sa glorification auprès de son Fils. POUR LES MUSULMANS Marie a une place privilégiée en islam, la sourate
19 porte son nom. L’islam professe que la mère de Marie « l’a consacrée à Dieu dès sa naissance, qu’elle est devenue enceinte sans concours d’homme sous l’action de l’Esprit de Dieu ». Le Coran précise qu’elle a accouché de Jésus au pied d’un palmier, au désert. En islam, Jésus n’est pas fils de Dieu, il est appelé fils de Marie. Jésus et Marie sont considérés comme des prophètes qui jouent le rôle d’intercesseurs. On ne les prie pas, car on ne prie que Dieu. Certains sanctuaires mariaux comme Notre-Dame d’Afrique à Alger sont fréquentés par les musulmans. L’islam considère que Marie a atteint la perfection dans la foi. Elle incarne le modèle du parfait croyant parce qu’elle « a préservé sa virginité, si bien que Dieu a insufflé en elle son Esprit ». POUR LES CATHOLIQUES Marie, aussi appelée Sainte Vierge, Notre Dame, Mère de Dieu, inspire une spiritualité très répandue, d’où de nombreux pèlerinages sur les lieux d’apparition de Marie et une pratique du chapelet en récitant le « Je vous salue Marie ». Depuis des générations, les catholiques prient Marie, lui confient leurs soucis, leurs préoccupations pour le monde, leur désir d’avancer dans la foi. L’Église catholique a institué les dogmes de l’Immaculée conception et de l’Assomption. M.-F. Rossignol
« Les femmes ont raison de se rebeller contre les lois parce que nous les avons faites sans elles ». Montaigne AGENDA • Dimanche 10 septembre - 10 h 30 messe de présentation du père Louis à la paroisse à Saint-Méard-de-Gurçon - 16 h 30 procession à la Vierge du Breuilh • Mardi 19 septembre groupe de pèlerins de Saint-Jacques, de la communauté de l’Arche, reçu à Saint-Méard-de-Gurçon, avec veillée • Dimanche 24 septembre 10 h 30, messe de rentrée, église de Sainte-Foy • Samedi 7 octobre rentrée diocésaine et journée missionnaire 9 h 30 à 16 h 30 au lycée Saint-Joseph à Périgueux • Dimanche 8 octobre 10 h 30 messe de rentrée du catéchisme à Saint-Méard-de-Gurçon (messe des familles) • Dimanche 8 octobre 10 h 30 messe de secteur à Sainte Foy pour la fête de Sainte Foy.
TOUSSAINT • Mardi 31 octobre 18h messe à Pellegrue • Mercredi 1er novembre - 9h15, messe à Gensac - 11h à Sainte-Foy • Jeudi 2 novembre 18h30 messe des défunts à Pineuilh • Samedi 4 novembre 18h : messe des défunts à Saint-Antoine-du-Queyret • Dimanche 12 novembre 10 h 30 à Sainte-Foy, confirmations de jeunes et d’adultes avec le cardinal Jean-Pierre Ricard • Dimanche 26 novembre repas de Loisirs Jeunesse à La Cothie, au Fleix Pour la paroisse Sainte-Marie en Périgord foyen les horaires et lieux des messes de la Toussaint seront affichés aux portes des églises dès que le nouveau prêtre de la paroisse les aura finalisés.
05 57 46 14 27 24T, bd Gratiolet 33220 Ste-Foy la Grande
• Contacter le presbytère du Fleix (rive Dordogne) Avenue de Lattre de Tassigny - 24 130 Le Fleix Tél. : 05 53 57 99 51 • Contacter le presbytère de Sainte-Foy (rive Gironde) 42, rue Denfert-Rochereau 33220 Sainte-Foy-la-Grande Tél. : 05 57 46 03 38
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Église en Pays foyen | Terres de Foy | septembre 2017 7 NOS JOIES, NOS PEINES
En Dordogne BAPTÊMES Gageac-et-Rouillac Sacha Moreau Gardonne Alecksander Dutel-Nicolle Alonn Dutel-Nicolle Austeen Dutel-Nicolle Montcaret Logan Vanneaud Jade Vanneaud Lola Matilla-Bouchard Owen Gil Salomé Gravier Eva de Oliviera Ferreira Achille Bouret Jules Gemmerlé Noëlia Négier Djayzi Diaz Port-Sainte-Foy-la-Grande Alexande Moreau Célia Poza Jouliann Dominique Kenny Dominique Saint-Antoine-de-Breuilh Pierre Boisselier Matys Brouel Aliénor Tabouy-Festy Saint-Michel-de-Montaigne Elsa Chaubenit Mya Martial Saint-Pierre-d’Eyraud Naya Combrefreroux Saussignac Yenzo Lagrange
En Gironde
et Sara Billa Sébastien Honoré et Emilie Makarof Saint-Méard-de-Gurçon Alexandre Dewulf et Aude Lagrange Jean-Pierre Gourreau et Catherine Flodrops Saint-Michel-de-Montaigne Benoît Lacombe et Flavie Delmas-Pastor Saint-Pierre-d’Eyraud Patrice Tevenin et Christelle Pérot Saussignac Mikaël Etchave et Elise Cuisset
MARIAGES Fougueyrolles Théophile de Beauregard et Victoria Feoktistova Gageac-et-Rouillac Cédric Chasles et Tatiana Métifet Gardonne Damien N’Guyen et Ingrid Boussu Le Fleix Aurélien Vandenas et Caroline Louis-Joseph Saint-Antoine-de-Breuilh Moïse de Oliveira Ferreira
OBSÈQUES Gardonne Jean-Luc Fratin, 53 ans Rose-Anne de Bazin de Bezons, 50 ans Julien Clément, 90 ans Maurice Feytout, 86 ans Lamothe-Montravel Renée Bouchoule, 92 ans Robert Germon, 88 ans Le Fleix Jeanine Jammes, 88 ans Jeanine Seyrat, 87 ans Jeanine Lasjuilliarias, 94 ans Montcaret Marie-Louise Morillot, 104 ans Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt Yves Trévisan, 86 ans Georgette Nadal, 93 ans Luciano Rodriguez, 61 ans Saint-Méard-de-Gurçon Bernard Lansade, 58 ans Ginette Meunier, 84 ans Claude Saline, 66 ans Saint-Michel-de-Montaigne Georgette Railh, 94 ans Marie-Madeleine Joyet, 92 ans Saint-Pierre-d’Eyraud Lucie Frogo, 88 ans Céleste Cordazzo, 89 ans Saint-Seurin-de-Prats Jean-René Chadeix, 92 ans
BAPTÊMES Caplong Alix Lavergne Eynesse Timéo Couturier Gensac Noa Portier Tiago Baché Abigaël Chavignier Mylanna Mongay Mathéo Mongay Ligueux Paul Croizé Saint-Avit-de-Soulège Martin Lecomte Julie Lefage Clémence Lucmort Pineuilh Ugo Mieugard Saint-Avit-Saint-Nazaire Sihana Dominique Sainte-Foy-la-Grande Alice Croneiss Liya Angelot Paul Farré Emma Farré Thomas Giraudeau Blanche Barat Pichonneau Mathéo Bitard Clara Vasseau Asselin Lilou Royneau Shana Briant Ilyana Valois Angélina Vincenzi Kimberley Martinez Alice Touzeau Louka Scapin Marcel Marchioro-Dubuisson Clélia Marchioro-Dubuisson Saint-Quentin-de-Caplong Emma Grenouilleau Saint-Pierre-d’Eynesse Timéo Couturier MARIAGES Caplong Loïc Barrière et Magali Vérité Gensac Adrien Linden et Hélène Lassagne Nicolas Vezzoso et Nelly Minuzzo Les-Lèves-et-Thoumeyragues
contact@blmpiscines.com www.blmpiscines.com
Constructions traditionnelles Entretien - Rénovation - Bien-être
ECOLE : Maternelle et Primaire - Accueil dès 2 ans COLLEGE : en 6 : option bilangue (Allemand-Anglais)
Lundi 14 août : montée aux flambeaux à Notre-Dame des Champs de Pineuilh et verre de l’amitié sous les étoiles.
Etablissement catholique sous contrat d’association avec l’État Accueil dès 2 ans - Inscription toute l’année - Parc ombragé Pédagogie Freinet, matériel Montessori http://ecolesaintjoseph-lefleix.fr -Tél. 05 53 24 60 76
Tél. : 05 56 61 95 58
ECOLE ET COLLEGE SAINT-JOSEPH
OBSÈQUES Auriolles Luc Goupil, 94 ans Doulezon Yves Gemon, 88 ans
Marie Cheyrou, 97 ans Flaujagues Claude Meynier, 59 ans Patrick Goudiguen, 60 ans Gensac Marie-Thérèse Brel, 78 ans Les-Lèves-et-Thoumeyragues Pierre Lafosse, 83 ans Ligueux Jean-Guy Tiercelin, 75 ans Hubert Fischer, 85 ans Listrac-de-Durèze Paulette Bihan, 87 ans Pineuilh Jacqueline Billoux, 71 ans Lina Reix, 94 ans Bruno Gauchard, 58 ans Pierre Boissières, 83 ans Marguerite Farioli, 95 ans Raymond Cayre, 92 ans Jeanine Farioli, 95 ans Saint-Avit-Saint-Nazaire Béatrice Ximenez, 55 ans Michel Lavaud, 78 ans Jean Grandner, 89 ans Lydia Todeschi, 52 ans Marie-Jeanne Courret, 95 ans Sainte-Foy-la-Grande Edwiges Filippelli, 94 ans Madeleine Carrère, 89 ans Italia Guiraud, 91 ans Charlie Angelini, 81 ans Jeanne Veyssière, 94 ans Marie de Conti, 91 ans Sainte-Radegonde Yvette Pialleport, 83 ans
Ecole Maternelle & Primaire du Fleix
21, route des Terroirs 33790 LANDERROUAT
Ecole Catholique sous contrat d’association avec l’État
Anthony Barreau et Virginie Marro Ligueux Cédric Vigouroux et Adeline Foussard Margueron Julien Patin et Amélie Burguet Massugas Yannick Chandou et Aurélia Taillefer-Brancher Pellegrue Adrien Virondeau et Mathilde Lavaud Mathieu Rubio et Angélique Audouin Pessac-sur-Dordogne Sébastien Bataille et Mélissa Loumeau Pineuilh Stéphane Cazorla et Amandine Sérignac Marc Décima et Laurie Fréchou Thomas Blanc et Virginie Boudet David Scapin et Audrey Guichard Saint-Avit-Saint-Nazaire Charles Salliou et Aurore Hannedouche Reclus Christophe Briard et Christel Boiteau Yohan Chilia et Jennifer Baudry Sainte-Foy-la-Grande Cyril Belhomme et Stéphanie Lalot
ECOLE NUMERIQUE - ANGLAIS - ETUDE DIRIGÉE - GARDERIE
POSE DE TOUT REVÊTEMENT DE SOL MAÇONNERIE - ISOLATION INT/EXT - PLACO PEINTURE - DÉCORATION - CHARPENTE TRADITIONNELLE COUVERTURE - ZINGUERIE
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C. C Leclerc Grand Pineuilh 80, av. de la Résistance 33220 PINEUILH 05 57 48 60 00 ial
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6e/5e : cycle canoë-kayak • option Latin dès la 5e, Espagnol dès la 4e après la classe, propositions d’ateliers pédagogiques : chorale, orchestre, arts plastiques, théâtre, expression corporelle...
Animations pastorales / accès facile : ramassage scolaire, gare SNCF
Pompes Funèbres - Marbrerie Funérariums
05 53 24 81 25
24230 ST-ANTOINE DE BREUILH ✆ Site : www.stjoseph24-sab.fr
53, av. Paul Broca PINEUILH 05 57 46 26 29 ZA Le Guel PRIGONRIEUX 05 53 63 30 16
Rocade de Sainte-Foy à Pineuilh Tél. 05 57 48 68 68
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Terres de Foy
| septembre 2017 | vos paroisses
À LIRE « Madame fait de la résistance » de Séverine Arneld-Hibon Ed. du Cerf Peut-on être femme sans se sentir coupable ? Coupable d’abandonner ses enfants si on fait le choix de travailler hors les murs ? Coupable de se retirer de toute vie sociale si on fait le choix d’être femme au foyer ? Coupable d’être femme au sein de l’Église et de ne pouvoir y occuper une place reconnue ? Ce témoignage engagé de SéverineArneld Hibon sort des polémiques stériles et des stéréotypes pour reprendre la réflexion à la racine. Partant du socle historique de l’aventure féminine en Europe, elle pose ouvertement et sans fard des questions fondamentales : en quoi le fait de fonder sa vie sur le Christ permet-il de vivre plus pleinement l’originalité féminine ? Existe-t-il des critères permettant d’harmoniser les grandes exigences de la féminité avec l’épanouissement personnel, via un rôle professionnel, économique et social ? Et si, finalement, assumer toute la dimension féminine permettait de mettre peu à peu au jour une organisation sociale plus humaine, plus proche de la Doctrine sociale de l’Église ?
SOUSCRIPTION À TERRES DE FOY Merci aux annonceurs ainsi qu’à celles et ceux qui aident financièrement ce journal. Pour continuer à exister et vous rejoindre tous les trimestres, Terres de Foy a besoin de diffuseurs, de rédacteurs et de dons.
Week-end des églises : randonnée et visite à Gensac.
• Que celles et ceux qui auraient un peu de temps pour distribuer 4 fois par an quelques journaux dans leur environnement proche se fassent connaître aux responsables de la diffusion : - pour la Dordogne, François Salinas au 05 53 58 24 70 ; - pour la Gironde, Bernadette de Luca au 05 57 41 23 70.
À LIRE « Les œuvres de Pauline Kergomard » disponibles sur le site gallica.bnf.fr Née Pauline Reclus, elle est la cousine germaine d’Élisée Reclus. Femme de conviction, elle essaya de réformer la pédagogie des enfants de 2 à 6 ans. Institutrice puis inspectrice, elle poursuivit deux buts : améliorer l’accueil des petits élèves et développer une nouvelle pédagogie axée sur la reconnaissance de la personnalité de l’enfant. Elle milita aussi pour le droit de vote des femmes, l’égalité des droits civils, l’égalité dans le travail, la famille et l’éducation des filles. En France, en 2015, 113 établissements scolaires, dont de très nombreuses écoles maternelles, portent le nom de Pauline Kergomard. C’est le cas à Sainte-Foy pour l’école maternelle.
TERRES DE FOY - TRIMESTRIEL RÉDACTION : 42, rue Denfert-Rochereau - 33220 Sainte-Foy-la-Grande Directeur de la publication : P. Hugues Walser - Rédactrice en chef : Marie-France Rossignol Directeur de publication : Bayard Presse représenté par Pascal Ruffenach Journaliste-Secrétaire de rédaction : Magali Siroit Éditeur : Bayard Service Édition Grand Sud-Ouest, 1, rond-point du Général-Eisenhower - 31101 Toulouse Tél. 05 62 74 78 20 - bse-sud-ouest@bayard-service.com - www.bayard-service.com Imprimeur : RotoGaronne - 47310 Estillac - Dépôt légal à parution
• Que ceux qui sont intéressés par la rédaction d’articles ou simplement l’apport d’idées contactent le 05 53 27 91 88.
25 juin, fête paroissiale à Sainte-Foy
Ambiance chaleureuse pour cette journée où chacun, individuellement ou en groupe, a pu offrir une part de son talent pour les autres… jeunes musiciens, chanteurs petits et grands.
en Dordogne
Les coordonnées de votre prêtre administrateur > Abbé Christian Dutreuilh 765, rue Henri-de-Navarre 24130 Le Fleix Tél. : 05 53 57 99 51 paroissesaintemarie24@hotmail.com
• Que ceux qui apprécient l’existence de ce journal n’hésitent pas à envoyer leurs dons par chèque à l’ordre de Terres de Foy au 42, rue Denfert-Rochereau 33220 Sainte-Foy-la-Grande.
en Gironde
Les coordonnées de votre prêtre responsable > Abbé Hugues Walser Presbytère, 42, rue Denfert-Rochereau 33220 Sainte-Foy-la-Grande Tél. : 05 57 46 03 38 / Fax : 05 57 46 24 61 eglisestefoy@free.fr
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ECOLE LANGALERIE - COLLEGE ANGLADE
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De la Maternelle au CM2 Anglais - Soutien Ateliers culturels Sorties pédagogiques
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