Akakpo et al. (Vol 2, N°3-4, 2004)

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Revue Africaine de Santé et de Productions Animales © 2004 E.I.S.M.V. de Dakar

A RTICLE ORIGINAL

Essai d’élevage de l’Eland de Derby (Taurotragus derbianus derbianus) à la Réserve de faune de Bandia : Prélude à une opération de sauvegarde de cette espèce au Sénégal# A. J. AKAKPO1*, N. AL OGOUMRABE1,2, S. BAKOU1, R. BADA-ALAMBEDJI1 et S. NDIAYE3 1 Ecole Inter-Etats des Sciences et MédecineVétérinaires, BP 5077, Dakar-Fann (Sénégal). 2 Réserve de Faune de Bandia, Société pour la protection de l’environnement et les animaux sauvages au Sénégal, BP 105 Mbour (Sénégal). 3 Ministère de l’Environnement et de la Protection de la Nature, Dakar (Sénégal). # Article dédié à la mémoire de Ollie COLTMAN et Pierre DECONNINCK

* Correspondance et tirés à part, e-mail : ajakakpo@refer.sn

Résumé

Dans le but de sauvegarder l’un des derniers noyaux de l’espèce Eland de Derby (Taurotragus derbianus derbianus), menacée de disparition dans le parc national du Niokolo-koba (sud-est du Sénégal), des opérateurs économiques privés ont acquis neuf animaux qu’ils ont introduits sous surveillance à la Réserve de faune de Bandia. Dans cette réserve, l’Eland de Derby est élevé en semi-captivité en vue de sa reproduction. Les observations quotidiennes des animaux ont permis de relever des informations sur leur mode de vie et de reproduction. Actifs aux périodes fraîches de la journée, ce sont préférentiellement des brouteurs qui peuvent s’adapter en fonction de l’offre du biotope en végétation. La fréquentation de la source d’eau est quotidienne. L’âge de maturité sexuelle observé est de trois ans chez le mâle et de deux ans révolus chez la femelle. La gestation dure environ neuf mois et l’intervalle entre vêlage est de onze mois. La période de reproduction s’ étend de fin novembre à mars. La fécondité est passée de 40% en 2002 à 180% en 2003 puis 100% en 2004 ; soit 340% pour la période. Cette expérience qui est une première est une réussite. Elle montre une parfaite adaptation de l’Eland de Derby dans une zone écologique plus sèche que son milieu traditionnel de vie ; cela démontre une possibilité de reproduction et de multiplication de l’espèce dans les conditions de semi captivité en vue d’un repeuplement des zones dépeuplées. (RASPA, 2 (3-4) : 257-261).

Mots-clés : Eland de Derby – Ta u r o t r a g u s d e r b i a n u s d e r b i a n u s - Elevage en semi-captivité - Sénégal Abstract B r e e d i n g a t t e m p t o f t h e w e s t e r n g i a n t e l a n d (Ta u r o t r a g u s d e r b i a n u s d e r b i a n u s) i n f a u n a r e s e r v e o f B a n d i a : Prelude to a safeguarding operation of this species in Senegal

In the aim to safeguard one of the last cores of the species Western Giant Eland (Taurotragus derbianus derbianus), threatened of disappearance in the national park of Niokolo-koba (south-eastern of Senegal) where it lives, private economic investors have acquired nine animals. These animaIs have been introduced in the reserve of Bandia. In this reserve, Western Giant Eland is breed in semi-captivity for its reproduction. The daily observance of the animals made it possible to collect information on their way of life and reproduction. Sprightly during the fresh periods of the day, these animals are preferentially grass browsers who can adapt according to the supply of the biotope in vegetation. Their presence at a watering place is daily. The sexual maturity age observed is three years in the male and two years completed in the female. Gestation duration is approximately nine months and the interval between calving is eleven months. The period of reproduction goes from the end of november to march. The fertility rate went from 40% in 2002 to 180% in 2003 and 100% in 2004 and 340% on the period. This successful experiment shows a perfect adaptation of Western Giant Eland in an ecological area dryer than its natural environment and which offers a possibility of reproduction and multiplication of the species under semi-captivity conditions for a repopulation of the depopulated areas.

Key – Words: We s t e r n G i a n t E l a n d - Ta u r o t r a g u s d e r b i a n u s d e r b i a n u s - Semi-captivity breeding – Senegal.

Introduction L’aire de distribution de l’Eland de Derby s’étend de part et d’autre de l’équateur, en Afrique occidentale, centrale et orientale. La population est de plus en plus fragmentée en allant d’Est en Ouest. Au Sénégal, le noyau le plus occidental de l’espèce, vit au Parc National du Niokolokoba (PNNK). Dans ce milieu boisé, la survie de l’espèce est menacée par les modifications environnementales (sécheresse) mais aussi par l’action de l’homme à travers le braconnage et le tourisme cynégétique qui en 10 ans ont considérablement diminué la population [7], [8], à tel point que depuis 1996, la Direction des Parcs Nationaux du Sénégal (DPNS) et l’Union Mondiale pour la Nature (UICN), reconnaissent que cette espèce est «en danger d’extinction». Dans le but de sauvegarder et de multiplier cette sous espèce, la DPNS, en partenariat avec un groupe d’opérateurs privés a obtenu de la part du Ministère de l’Environnement et de la Protection de la Nature un noyau RASPA Vol.2, N0 3-4, 2004

d’Elands de Derby qui est actuellement entretenu à la Réserve de Faune de Bandia au Sénégal. Cette étude rend compte de la capacité d’adaptation de l’animal en semi captivité dans une nouvelle aire écologique d’une part, et d’autre part, présente quelques traits morphologiques, d’alimentation et de paramètres de reproduction, permettant une meilleure connaissance de l’animal afin d’envisager les meilleures conditions de sa reproduction.

Matériel et Méthodes 1. CADRE D’ETUDE

La Réserve de Faune de Bandia est une partie de la Forêt classée de Bandia située à 65 km de Dakar en zone sahélienne. C’est un espace d’environ 700 hectares, mis en défens par une clôture depuis 1990. La végétation est de type arbustif où dominent des acacias. La pluviométrie est faible, de l’ordre de 400 à 500 mm par an en moyenne, étalée sur trois mois, de juillet à septembre [1].

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A. J. AKAKPO et al.

2. MATÉRIEL ANIMAL, CAPTURE ET ELEVAGE

En 1999, sur autorisation du Ministère de l’Environnement et de la Protection de la Nature (MEPN), mais aussi de la DPNS, avec l’aide de la Coopération Sud africaine, un troupeau d’Eland de Derby a été repéré au PNNK. Deux femelles capturées ont reçu chacune un collier émetteur puis relâchées. En juin 2000, des sujets ont été prélevés dans le noyau repéré un an plus tôt. Le troupeau a été rabattu à l’aide d’un hélicoptère dans un piège en toile, en forme d’entonnoir. Neuf individus ont été sélectionnés : un mâle sub-adulte et huit femelles dont cinq adultes et trois jeunes. Ils ont été embarqués dans un camion adapté à ce type de transport. Les animaux ont été convoyés sur la Réserve de Bandia située plus au nord, à plus de 500 km du lieu de capture. A la Réserve de Bandia, les animaux ont été mis en quarantaine dans un enclos et nourris de branches d’acacia, d’aliment bétail du commerce sous forme de granulé et de la fane d’arachide (figures 1 et 2). Suite à la mort de trois femelles, les animaux ont été lâchés dans un enclos de 25 hectares agrandi par la suite à 43 hectares où ils sont encore actuellement. Il s’y nourrissent d’acacia et autres végétaux et reçoivent en complément, un mélange de graines de coton, des fruits de Feidherbia albida, d’aliment du commerce en granulés et de la fane d’arachide une fois par jour. De septembre 2000 à nos jours, les animaux sont donc élevés en semi captivité, et observés quotidiennement.

Figure 1 : Elands à la mangeoire

Résultats

1. MODE DE VIE ET ALIMENTATION

Les Elands de Derby à Bandia sont grégaires, marcheurs, et ont surtout une activité diurne. Ils se nourrissent particulièrement de fleurs, de fruits, de bourgeons et de jeunes feuilles tendres d’arbres ou d’arbustes. Brouteurs préférentiels, ils peuvent s’adapter à l’offre du biotope en végétation. A la Réserve de Bandia les espèces végétales surtout appétées sont : Acacia nilotica, Acacia seyal, les gousses de Feidherbia albida, Azadirachta indica, Combretum acuelatum, Feretia apodanthera …

Figure 2 : Eland portant collier émetteur Tableau I : Naissance et mortalité des Elands de Derby à la Réserve de Bandia

2. DYNAMIQUE DE LA POPULATION

Depuis juin 2000, il y a eu quatre mortalités et dix sept naissances (tableau I). Sur le plan de la reproduction, la durée de la gestation est en moyenne de 275 jours et l’intervalle moyen entre vêlage, de 307 jours. La période préférentielle de mise bas va de novembre à février (figure 3).

Année

Naissance

Mort

Effectif

% mortalité

2000 2001 2002 2003 2004

1 0 2 9 5

4 0 0 0 0

6 6 8 17 22

40 0 0 0 0

Période 2000 - 2004

17

4

22

15,38

Tableau II : Natalité, fécondité et taux de croissance

Année 2000 2001 2002 2003 2004

2000-2004

Nbre

Paramètres

Fécondité

1 0 2 9 5

17

Taux de croissance

%

Nbre

20 0

-3 0

-33,33 0

340

13

144,44

40 180 100

2 9 5

%

33,33 112,5 29,41

Fécondité = Nombre de naissance / nombre de femelles adultes Croissance = (Effectif final - Effectif départ) / Effectif départ

Le taux annuel de croissance va de –33,33% en 2000 à 112,5% en 2003 ; elle est de 144,44% pour la période. La fécondité annuelle passe de 20 à 100% et s’élève à 340% pour la période (tableau II). Ainsi la population est passée

258

de 9 à 22 individus (figure 4), parmi lesquels nous comptons 8 mâles (1 adulte 5 sub-adultes et 2 jeunes) et 14 femelles (5 adultes, 6 sub-adultes et 3 jeunes). Le sex-ratio est passé de 0,12 en 2000 à 0,57 en 2004 (tableau III). RASPA Vol.2, N0 3-4, 2004


Opération de sauvegarde de l’Eland de Derby au Sénégal

7 5

25

3

15

20

4 Nombre

Nombre de mises bas

6

2

5

1 0

10

0

Jan Fev Mar Avr Mai Juin Juil Aoû Sep Oct Nov Déc

Mois

Figure 3 : Répartition des mises bas dans l’année

2000

2001

2002 Année

2003

2004

Figure 4 : Evolution de la population de 2000 à 2004

Tableau : III : Structure de la population de 2000 à 2004 Années

M

2000 *

-

2002

-

2001

2003

2004

Jeunes

Structure

F

M

3

1

Subadultes F

M

-

-

Adultes

F 5

Population Totale M

F

1

8

Sex-ratio 0,125

-

-

-

3

1

2

1

5

0,2

5

4

-

2

1

5

6

11

0,54

2

2

3

-

5

4

1

1

5

7

1

8

7

14

0,143

0,57

3. CARACTÈRES MORPHOLOGIQUES

L’Eland de Derby présente une robe fauve ou brun-acajou à gris avec des zébrures blanchâtres, verticales, de la croupe à l’épaule (figure 5) en nombre parfois non identique sur les deux flancs (figures 6, 7 et 8). La crinière, le chanfrein et le bout du nez sont noirs. Deux chevrons partent de la commissure des paupières et finissent en points sur le chanfrein (figure 9). La crinière est garnie de poils noirs qui se prolongent du garrot jusqu’à la queue. La couronne, le boulet, la face antéropostérieure de l’avant-bras sont noirs de même que le toupillon de la queue. L’animal porte un fanon qui se termine par un collier noir à la jonction cervico-thoracique. L’abdomen porte un trait médian noir qui va du poitrail à la symphyse pubienne. Sur la robe, le nombre de raies blanches acquis à la naissance reste invariable et identique sur chaque sujet. A la Réserve de Bandia, 5 individus sur 16 portent un nombre identique de raies de chaque côté. Pour les autres, le nombre de raies varie d’un flanc à l’autre. Le nombre est compris entre 11 et 16, le plus souvent entre 13 et 15. L’épaule et la croupe portent fréquemment une ou deux raies plus discrètes, de couleur moins accentuée que les autres (figure 5, 6 et 7). RASPA Vol.2, N0 3-4, 2004

Figure 5 : Eland femelle adulte et jeune (environ 3 mois)

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A. J. AKAKPO et al.

Le mâle se distingue de la femelle par son gabarit plus imposant, un fanon plus large et sombre chez les animaux de plus de 3 ans et par une touffe de poils crépus sur le front (figure 10). Les cornes sont en lyre haute en général

14

13

12

10 11 9

8

7

6

5

4

3

2

et sont très appréciées comme trophée.Elles présentent deux parties : une partie lisse en apex, la première à apparaître, et une partie spiralée ou torsadée qui ne s’amorce qu’après un an (figure 11).

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11 13 12

1

Figure 6 : Vue latérale gauche (14 raies)

Figure 7 : Vue latérale droite (13 raies, anastomose raie 6)

Raie surnuméraire

Figure 8 : Vue de dessus avec dissymétrie du nombre de rayures

Figure 9 : Vue de face

Partie lisse Caroncule

Partie plate

Protubérance avec stries de croissance

Tour de spire

Caroncule

Figure 10 : Eland mâle adulte

260

Figure 11 : Différentes parties de la corne chez l’adulte RASPA Vol.2, N0 3-4, 2004


Opération de sauvegarde de l’Eland de Derby au Sénégal

La croissance s’effectue du bas vers le haut. On distingue sur la partie torsadée, de l’extérieur vers l’intérieur, une caroncule qui borde la spirale, puis deux parties creuses ou sillons bordant une zone bombée qui porte les stries de croissance ; puis vient en dernier un sillon plat avant la caroncule externe. A deux ans chez les femelles, la spirale est encore à micourse (figure 9).

Discussion En cinq ans, et avec cinq femelles en reproduction, il y a eu dix sept naissances. Le taux de fécondité ou de fertilité est de 340% et le taux de croissance, de 144,44% pour la période. La mortalité précoce des trois femelles pour cause de sous alimentation minimise l’accroissement des effectifs. En effet, devant un arbuste d’acacia, l’Eland s’alimente surtout de fleurs, de bourgeons et de feuilles tendres. La quantité d’aliment utile trouvée sur les branches du végétal mises à leur disposition dans l’enclos de quarantaine étant insuffisante, les trois femelles sont mortes de sous alimentation. Signalons aussi la mort du premier produit d’une femelle introduite, en septembre 2000, en dehors de l’enclos de quarantaine. Nos observations, rejoignent celles de BOURLIERE [4], MAC DONALD et coll. [9] sur les habitudes alimentaires des Elands de Derby et celles de DORST et coll. [6] quant à l’abreuvement journalier lorsque l’eau est disponible. La différence du nombre de raies sur les deux flancs, peut s’expliquer par des phénomènes d’anastomose (figure 7) ou par la présence de raies surnuméraires (figure 8). La durée de la gestation de 275 jours et la maturité sexuelle des mâles à trois ans, confirment les observations de STUART et coll. [10]. C’est donc l’immaturité sexuelle du mâle, capturé au stade de sub-adulte en 2000, qui explique l’absence de mise bas en 2001. La population d’Eland de la Réserve de Bandia ne compte pour l’instant qu’un mâle adulte. Pour éviter dans un proche avenir des difficultés de gestion liées à des combats entre mâles, et surtout les problèmes de consanguinité, il est souhaitable de séparer les géniteurs de leurs produits, mais aussi de trouver un autre mâle génétiquement éloigné du mâle adulte actuel. Les premiers résultats de l’étude de la diversité génétique, au sein du noyau d’Elands de Bandia, par l’analyse de l’ARN ribosomal en Afrique du Sud indiquent qu’il n’y a pas une grande diversité au sein du groupe [3]. Cela suppose que les individus amenés à Bandia, ont été prélevés, vraisemblablement au sein d’une même famille. Il serait opportun de poursuivre cette analyse de la diversité génétique dans d’autres troupeaux du parc du Niokolo-koba afin de choisir deux ou trois mâles de génétique différente, pour constituer les groupes de reproduction. Un suivi temporo-spatial des troupeaux d’Eland de Derby du Niokolo-koba par télémétrie à partir de l’analyse de données fournies par des colliers émetteurs posés sur certains animaux, pourra donner des informations sur la migration des différents groupes dans le parc et les éventuelles relations avec les noyaux d’Eland de Derby identifiés au Mali et en Guinée [2], [5]. Un tel travail nécessite une coopération sous-régionale pour l’étude de cette sous-espèce comme l’a souhaité le cinquième congrès mondial des parcs nationaux tenu en septembre 2002 à Durban (Afrique du Sud).

RASPA Vol.2, N 0 3-4, 2004

Conclusion Les résultats obtenus sur le noyau d’Eland de Derby transféré du parc du Niokolo-koba à la Réserve de faune de Bandia sont prometteurs et traduisent la réussite de l’opération car de 9 animaux au départ et malgré la disparition de 3 femelles adultes trois mois après leur transfert, la population actuelle compte 22 individus. C’est pourquoi il faut saluer ce partenariat de la DPNS avec le groupe d’opérateurs privés qui a osé faire ce pari et entreprendre cette opération de sauvegarde de cette sousespèce au Sénégal. Cette opération est sans doute une première en Afrique de l’Ouest et vraissemblablement dans le monde. Ceci conforte aussi la vision de l’UICN qui lors d’un de ses derniers congrès a encouragé les opérateurs privés à s’investir dans la conservation de la biodiversité. Il est donc possible d’élever et de multiplier la plus grande antilope d’Afrique qu’est l’Eland de Derby. Toutefois en vue d’obtenir des résultats plus probants et un nombre d’individus élevé en vue du repeuplement des aires protégées, il est urgent de disposer de deux ou trois mâles de génotype assez diversifié afin de constituer des groupes de reproduction viables. Un tel travail doit s’inscrire dans un projet sous régional de sauvegarde de cette sous espèce d’éland de Derby.

Remerciements Les auteurs adressent leurs sincères remerciements aux responsables de la Réserve de faune de Bandia, à Gilles FORGET et Benoît QUINTARD pour leur contribution à l’iconographie.

Bibliographie 1- AL OGOUMRABE N., 2002. - Les aires protégées au Sénégal, étude du cas de la Réserve de Faune de Bandia ; adaptation des animaux sauvages introduits et aspects socioéconomiques. Thèse : Méd.Vét. : Dakar : EISMV; N°7 2- ANTONINOVA M.; NEZERKOVA P.; VINCKE X. et AL OGOUMRABE N., 2004 Herd structure of the giant eland (Taurotragus derbianus derbianus) in the Bandia reserve, Senegal. Agricultura Tropica et Subtropica; 37 (1) : 1-4 3- BECK K. H., 2004 .- Communication personnelle. 4- B O U R L I E R E F., 1954 .- Le Monde des mammifères. Paris : Horizon de France- 223 p. 5. DARROZE S., 2004.- Western giant eland (Tragelaphus derbianus derbianus) presence in Mali and Guinea in Antelope survey update, n°9 IUCN/SSC Antelope specialist group report.- Paris : Fondation Internationale pour la sauvegarde de la faune. 6- DORST J. et DANDELOT, P., 1997.- Guide des grands mammifères d’Afrique.-Paris : De la chaux et Niestlé.- 286 p. 7- GALAT G. ; GALAT-LUONG A. et MBAY E M., 1998.Densité et effectif de quinze espèces de mammifères et oiseaux terrestres diurnes au Parc National de Niokolokoba (Sénégal) : évolution 1990-1998.- Dakar :ORSTOM.- 24 p.(Rapport scientifique; 2) 8- GALAT-LUONG A et GALAT G. 2002. La ressource grande faune terrestre du Sénégal oriental, ses potentialités, ses contraintes. In Potentialités et contraintes du développement au Sénégal oriental. CD-ROM, UCAD, IRD ; DDR Dakar 9- MAC DONALD D. W. ; PERRIN C. M. ; CAMPBELL A. O’TOOLE C. et BANISTER K., 1995.- Les Ongulés(434-859) In : Encyclopédie des animaux du monde. - OXFORD : Solar 10- STUART C., 1997.- Field guide to the larger mammals of Africa. Johanesburg : struik publisher.- 319 p. ²²²

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