Lapo et al. (Vol. 2, N°1, 2004)

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Revue Africaine de Santé et de Productions Animales © 2004 E.I.S.M.V. de Dakar

 Influence du stress parasitaire sur les performances de croissance du poulet de chair R. A. LAPO1 , O. B. GBATI2, A.R. KAMGA-WALADJO3, M. ASSANE1* et L.J. PANGUI2 1 EISMV 2 EISMV 3 EISMV -

Service de Physiologie-Pharmacodynamie-Thérapeutique, BP 5077 Dakar - Fann (Sénégal). Service de Parasitologie-Maladies parasitaires- Zoologie appliquée, BP 5077, Dakar - Fann (Sénégal) Service de Chirurgie-Reproduction, BP 5077, Dakar - Fann (Sénégal) * Correspondance et tirés à part , e-mail : assanemoussa@hotmail.com

Résumé L’incidence négative des parasitoses gastro-intestinales sur les productions avicoles a été mise en évidence par l’étude de l’influence du stress parasitaire sur les performances de croissance du poulet de chair. 90 poussins de la souche Hubbard ont été répartis en 3 lots de 30 à savoir un lot infesté expérimentalement par voie orale par une suspension de 30 ookystes de coccidies au 10è jour d’élevage puis traité avec un sulfamide, un lot infesté dans les mêmes conditions mais ne recevant aucun traitement, et un lot témoin non infesté. Au bout de 42 jours, les résultats de l’évaluation de la consommation alimentaire, l’évolution pondérale et de l’observation des signes cliniques et lésionnels ont révélé que les poulets infestés par les coccidies ont une consommation alimentaire supérieure aux poulets témoins mais malgré cela, ils présentent des performances de croissance significativement plus faibles. Il est également apparu que le traitement anticoccidien à base de sulfamide n’a pas amélioré les performances de croissance des oiseaux infestés puis traités. (R A S P A, 2 (1) : 69-73).

Mots-clés : Coccidiose - Croissance - Stress - Poulet de chair Abstract Influence of parasitism stress on broiler growth performance

The negative effects of gastro-intestinal parasitism have been tested through the influence of stress in experimentally infected broilers. Ninety ten days old broilers were allocated among three treatment groups of 30 chicks. The treatment included non-medicated and non-challenged; medicated and challenged ; non medicated and challenged groups. The evaluated parameters included weight gain, food consumption, clinical signs and lesions score. At the end of the 42 days trials, the challenged groups with coccidiosis were significantly of lower performances than contro l ’s group, though they had shown a higher food consumption. Furthemore, it appeared that a sulfamid medication did not improve growth performance in infested and challenged birds.

Key – Words : Broiler - Coccidiosis - Growth - Stress

Introduction En raison de l’excellent rendement de conversion des calories végétales en calories animales et des qualités nutritionnelles et diététiques remarquables des viandes de volaille [7], l’aviculture représente l’une des voies sur lesquelles s’est engagée l’Afrique afin d’augmenter sa production de protéines animales. Malheureusement, l’essor de l’aviculture se trouve encore c o n f ronté à plusieurs obstacles dont principalement les maladies parasitaires. En effet, le parasitisme par des coccidies est une affection fréquente chez la volaille. Même s’il est observé, du fait de la médicalisation une diminution des infections aiguës mortelles, il y’a une persistance des affections bénignes qui, du fait de leur fréquence et de leur localisation essentiellement digestive, contrarient l’utilisation bénéfique des aliments et par conséquent les performances de croissance des oiseaux. Dans cette étude, il a été re p roduit expérimentalement une coccidiose subclinique chez des poulets, puis réalisé un suivi parasitologique et zootechnique afin de déterminer son incidence sur la croissance des oiseaux. RASPA Vol.2 N 0 1, 2004

Matériel et Méthodes A propos de la méthodologie, il convient de rappeler que dans les conditions naturelles, les poulets s’infestent par plusieurs espèces de coccidies à la fois. C’est pourquoi l’accent a été uniquement mis sur la présence des parasites du genre Eimeria plutôt que sur les espèces en cause. Le sulfamide a été choisi en raison de sa grande utilisation par les aviculteurs locaux.

1. ANIMAUX Q u a t re vingt dix (90) poussins de souche Hubbard âgés d’un jour au début de l’expérimentation ont été élevés sous une température de 32-35°C, maintenus sur litière, et nourris avec des aliments sans anticoccidien titrant 2970 Kcal d’énergie métabolisable au démarrage et 3000 Kcal en finition. L’eau de robinet a été donnée à volonté. Les oiseaux ont été vaccinés contre la maladie de Newcastle et la maladie de Gumboro pendant les 10 premiers jours d’élevage.

2. MATÉRIEL D’INFESTATION PARASITAIRE Des ookystes de coccidies ont été isolés des fientes pro v e n a n t d’élevages atteints de coccidiose ; après addition de quelques gouttes de bichromate de potassium, ils sont laissés à température ord i n a i re pour la sporulation. L’inoculum a été préparé par dilution d’un stock d’ookystes sporulés qui a été préalablement quantifiée par la technique de Mac Master [5]. Cet inoculum contenait des ookystes de différentes espèces du genre Eimeria.

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R. A. LAPO et al.

Le Diavicid, antiparasitaire à base de sulfamide a été utilisé pour traiter les oiseaux.

4. PROTOCOLE EXPÉRIMENTAL 4.1. Mise en lots Les oiseaux ont été répartis en 3 lots de 10 chacun : - lot I : les oiseaux n’ont pas été infestés et constituent les témoins ; - lot II : les oiseaux ont été infestés avec des coccidies et ont été traités au Diavicid 8 jours après l’infestation à la dose de 50mg / 400g de poids vif de poulet pendant 3 jours ; - lot III : les oiseaux ont été infestés avec des coccidies mais n’ont reçu aucun traitement. L’expérimentation a duré 6 semaines.

4.2. Infestation proprement dite Elle a été réalisée au matin du 10e jour sur les poussins mis à la diète depuis la veille au soir. Les poussins des lots I et II ont reçu par voie oesophagienne 200µl de l’inoculum soit une charge ookystale de 30 ookystes plurispécifiques.

4.3. Diagnostic de l’infestation Les matières fécales sont prélevées dans tous les lots 7 jours après l’infestation puis, observées au microscope pour confirmer ou infirmer la présence de l’infestation coccidienne dans l’élevage. L’infestation s’est révélée positive à J7. Pour les poulets du lot II le traitement a donc commencé dès le 8e jour jusqu’au 11e jour avec le Diavicid (50mg/400g de poids vif de poulet). L’évolution du parasitisme chez les poussins est suivie quotidiennement par coproscopie quantitative par la méthode de Mac Master. Un examen du tube digestif est réalisé chaque semaine par abattage de 2 sujets pris au hasard dans chaque lot et un score lésionnel est attribué par la méthode de REID et JOHNSON [6].

Nombre d'oeufs par gramme de fèces

3. ANTICOCCIDIEN 250000 Lot I (témoin)

200000 150000

Lot II (infesté traité)

100000 50000 0 1

Lot III (infesté non traité) 2 3 4 5 Période d'élevage (en semaine)

6

Figure 1 : Evolution du nombre d’oeufs par gramme de fèces dans les trois lots de poulets

Résultats 1. EFFETS DE L’INFESTATION COCCIDIOSTATIQUE SUR LA SANTÉ DES ANIMAUX

5. ETUDE DES EFFETS DU STRESS PARASITAIRE

1.1. Etat de santé des animaux

Les effets du stress parasitaire ont été appréciés d’une part, par l’observation de l’état de santé des animaux, et d’autre part par l’évaluation de la consommation alimentaire et des performances de croissance.

Les signes cliniques sont apparus à partir du 12e jour après l’infestation. Ils ont débuté par un abattement des oiseaux qui présentaient un plumage ébouriffé. Au 14e jour, une diarrhée sanguinolente a été observée aussi bien dans le lot infesté et traité (II) que dans le lot infesté non traité (III) ; cette diarrhée a persisté pendant 9 jours. Les oiseaux ont conservé l’appétit ainsi qu’une soif très vive. Par ailleurs, un re t a rd dans la plumaison a été noté. Aucune mortalité n’a cependant été enregistrée.

5.1. Evaluation de la consommation alimentaire Les aliments sont pesés et distribués quotidiennement ; pour chaque lot, les quantités consommées ont été estimées hebdomadaire m e n t en faisant la différence entre les quantités distribuées et les quantités restantes en fin de semaine.

5.2. Evaluation des performances de croissance 5.2.1. Pesées des poulets Au 1er jour de l’expérimentation, le poids des poussins a été déterminé individuellement à l’aide d’une balance électronique de marque TEFAL et par la suite, les pesées ont été faites une fois par semaine jusqu’à la fin de la sixième semaine.

5.2.2. Mesure de la longueur du tibia Afin d’évaluer l’effet de la coccidiose sur la croissance staturale, la mesure de la longueur du tibia a été faite le 1er jour au niveau de la patte droite de chaque poulet, puis une fois par semaine jusqu’à la fin de l’expérimentation. Nous nous sommes servis d’un double-décimètre pour les mesures. A l’aide de ces données, les paramètres suivants ont été calculés :

1.2. Degré d’infestation coccidiostatique Il est donné par le nombre d’œufs par gramme de matières fécales. Le résultat des analyses coprologiques est illustré par la Figure1. Il est négatif pour le lot témoin alors qu’on observe une infestation maximale dans les lots infestés à la 4e semaine. Cependant, le lot infesté puis traité présente un nombre d’œufs par gramme de fèces (OPG) inférieur à celui du lot infesté non traité.

5.2.3. Gain moyen quotidien Gain de poids par semaine / 7 jours de la semaine

5.2.4. Indice de consommation Quantité d’aliments consommée par semaine / gain de poids par semaine.

6. ANALYSE STATISTIQUE Les résultats chiffrés sont présentés sous forme de moyenne ± écarttype. La comparaison entre les lots a été faite par la méthode de l’analyse de variance. Les valeurs de p< 0,05 sont considérées comme significatives.

70

1.3. Score lésionnel Aucune lésion de coccidiose n’a été observée sur les poulets du lot I. Par contre, les oiseaux des lots II et III ont présenté des lésions qui ont fait l’objet d’une notation (tableaux I et II) selon la Technique de REID et JOHNSON [6]. Au vu de ces résultats, on observe surtout des lésions modérées (+2) chez les oiseaux du lot infesté puis traité alors que ceux du lot infesté non traité développent des lésions légères (+1). RASPA Vol.2 N 0 1, 2004


Stress parasitaire et croissance chez le poulet de chair

3. INFLUENCE DU STRESS PARASITAIRE SUR LES PERFORMANCES DE CROISSANCE

Tableau I : Score lésionnel du lot II Semaine d’âge

Duodénum

Jéjunum

Iléon

Caecum

3e

+1

+2

+2

+2

4e

+1

+0

+1

+2

5e

+2

+1

+1

+2

6e

+1

+1

+2

+0

3.1. Influence du stress parasitaire sur l’évolution pondérale Les poulets du lot témoin ont été plus lourds que ceux des lots infestés (II et III) d’une part, et ils ont une croissance significativement supérieure à partir de la 4e semaine (p< 0,05) (Figure 3). Il n’y a pas de différence entre les poids des oiseaux du lot II et III (p>0,05).

Tableau II : Score lésionnel du lot III Duodénum

Jéjunum

Iléon

Caecum

3e

+1

+1

+1

+1

4e

+1

+1

+1

+2

5e

+2

+1

+0

+0

6e

+1

+1

+0

+0

+1 : lésions faibles ; +2 : lésions modérées ; +3 lésions sévères ; +4 : lésions extrêmement sévères. N.B. : Les poulets n’ayant été s a c r i f iés qu’à partir de la 3e semaine, le score lésionnel n’a pu être déterminé avant cette période.

2. INFLUENCE DU STRESS PARASITAIRE

2500 Lot I (témoin) 2000 Poids vif (en gramme)

Semaine d’âge

Lot II (infesté traité) Lot III (infesté non traité)

1500 1000 500 0

SUR LA CONSOMMATION ALIMENTAIRE

1

La consommation alimentaire moyenne des 3 lots de poulets est indiquée par la Figure 2. L’analyse statistique montre qu’il n’y a pas de différence significative entre les trois lots (p>0,05). Cependant, il a été noté une augmentation de la consommation alimentaire des oiseaux infestés (II et III) à partir de la 4e semaine et celle ci a même dépassé celle des oiseaux du lot témoin (I).

2

3

4

5

6

Période d'élevage (en semaine)

Figure 3 : Evolution du poids vif dans les trois lots de poulets

3.2. Influence du stress parasitaire sur le gain moyen quotidien Consommation alimentaire (en gramme)

1200 1000 800 Lot I (témoin)

600 400

Lot II (infesté traité)

200

Lot III (infesté non traité)

0 1

2

3

4

5

Période d'élevage

Figure 2 : Evolution de la consommation alimentaire dans les trois lots de poulets

RASPA Vol.2 N 0 1, 2004

6

Les résultats des GMQ sont matérialisés par la Figure 4. Il y’a une diff é rence significative dans les gains moyens quotidiens entre les trois lots à partir de la 4e semaine (p<0,05). Les oiseaux du lot témoin présentent les meilleurs GMQ que les oiseaux infestés. Il n’y a pas de différence entre les lots II et III.

3.3. Influence du stress parasitaire sur l’indice de consommation L’indice de consommation varie très peu dans le lot I alors qu’il augmente nettement dans les lots II et III, surtout à partir de la 4e semaine (Figure 5). Pendant cette même période, l’indice de consommation chez les oiseaux témoins est significativement inférieur à celui des oiseaux infestés (p<0,05). Par ailleurs, l’indice de consommation des poulets infestés et traités au sulfamide est significativement plus faible que celui des poulets infestés et non traités au cours de la 5e et de la 6e semaine d’âge (p<0,05).

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R. A. LAPO et al.

4. INFLUENCE DU STRESS PARASITAIRE SUR L’ÉVOLUTION STATURALE De façon générale, il n’y a pas de différence significative entre les 3 lots (p>0,05) même si les oiseaux du lot I ont montré une croissance staturale plus rapide en 1ère semaine (Figure 6). 80

Lot I (témoin)

70

16

Lot III (infesté non traité)

50 40 30 20 10

Indice de consommation

Lot II (infesté traité)

60

GMQ (en gramme)

DAKKAK [2] évoque une perturbation dans les sécrétions des hormones gastro-intestinales et des enzymes de digestion, sous l’effet des parasites gastro-intestinaux. Selon ce même auteur, la diminution de la digestibilité des nutriments et la malabsorption des protéines et des minéraux chez les animaux atteints de parasitoses gastro-intestinales, sont à l’origine d’une diminution importante des productions en général, et du gain de poids en particulier.

14

Lot I (témoin)

12

Lot II (infesté traité)

0 1

2 3 4 5 Période d'élevage (en semaine)

Lot III (infesté non traité)

10 8 6 4 2

6

0 1

Figure 4 : Evolution du gain moyen quotidien dans les trois lots de poulets

SUR LA CONSOMMATION ALIMENTAIRE L’augmentation de la consommation alimentaire chez les oiseaux infestés à partir de la 4e semaine met en évidence l’effet du parasitisme qui, selon CURASSON [1], peut se t r a d u i re par une conservation voire une exacerbation de l’appétit, ceci dans le but de compenser les déficits en apports de nutriments provoqués par les lésions intestinales. Il apparaît que l’une des raisons qui expliquent les pertes économiques dues à la coccidiose est l’augmentation de la consommation alimentaire.

3. INFLUENCE DU STRESS PARASITAIRE SUR LA CROISSANCE STATURALE

Les résultats de la présente étude montrent qu’il n’y a aucune différence au niveau de la taille (croissance staturale) entre les poulets témoins et les poulets infestés. Selon CURASSON [1], la coccidiose prédispose au rachitisme et est la cause de dystrophie osseuse, mais cela ne s’observe que lors d’infestations c h roniques allant jusqu’à 3 mois. La durée relativement courte de cette expérimentation n’a pas permis d’aboutir à de tels résultats.

2. INFLUENCE DU STRESS PARASITAIRE

12

SUR LES PERFORMANCES DE CROISSANCE

72

Lot I (témoin) Lot II (infesté traité)

10

Longueur du tibia (en cm)

La comparaison entre différents lots montre que les oiseaux du lot témoin présentent une croissance plus rapide avec un poids vif sensiblement supérieur à celui des oiseaux témoins. Alors que la meilleure croissance est obtenue à la 4e semaine (GMQ = 69,75g ) dans le lot témoin, on observe dans les lots II et III une diminution du GMQ et une augmentation de l’indice de consommation. A cette période, l’effet du parasitisme est maximal comme le m o n t re le nombre d’OPG (46600 et 195200) ; la baisse de la c roissance observée est en accord avec la littérature : en effet, selon YVORE [9], la plupart des coccidioses dépriment les performances zootechniques en diminuant la vitesse de croissance et en augmentant l’indice de consommation. Si la réduction de la consommation alimentaire est le facteur essentiel de la diminution de la vitesse de croissance, on attribue 30% de la réduction du poids aux perturbations de l’absorption et du métabolisme de l’énergie [4].

6

Figure 5 : Evolution de l’indice de consommation dans les trois lots de poulets

Discussion 1. INFLUENCE DU STRESS PARASITAIRE

2 3 4 5 Période d'élevage (en samaine)

Lot III (infesté non traité)

8 6 4 2 0 1

2 3 4 5 Période d'élevage (en semaine)

6

Figure 6 : Evolution de la longueur du tibia dans les trois lots de poulets

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Stress parasitaire et croissance chez le poulet de chair

4. EFFET DU TRAITEMENT ANTICOCCIDIEN L’analyse des résultats de la consommation alimentaire et des performances de croissance ne révèle aucune diff é rence entre les poulets parasités traités et les poulets parasités non traités. L’administration de sulfamide au 8e jour après l’infestation a le mérite d’avoir réduit la population parasitaire comme le montre la diminution du nombre d’œufs par gramme de fèces, mais cela n’a pas amélioré les performances de croissance des poulets. YVORE [9] a souligné des insuccès fréquents dans le traitement de la coccidiose. WEPPELMAN et al. [8] a décrit des cas de résistance des coccidies au Lasalocide* tandis que JEFFERS [3] a montré l’échec thérapeutique de la Salinomycine. Les présents résultats confirment ces observations.

Conclusion L’étude de l’influence du stress parasitaire à travers l’infestation expérimentale des poulets de chair a montré que l’infestation est maximale 4 semaines après inoculation des coccidies et qu’en dépit d’une consommation alimentaire supérieure aux oiseaux témoins, les oiseaux infestés ont exprimé de faibles performances de croissance. Cette étude montre que le stress parasitaire constitue une

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sérieuse entrave au développement de l’économie avicole et remet en question le problème de l’efficacité d’un traitement anticoccidien à base de sulfamide.

Bibliographie 1. CURASSON M.G., 1943.- Traité de protozoologie vétérinaire et comparée. Tome 3 : Sporozoaires. - Paris : Vigot et frères.- 492 p. 2. DAKKAK A., 1995.- Conséquences nutritionnelles du parasitisme gastro-intestinal chez les Ruminants.(853-869) In : Nutrition des animaux domestiques.- Paris : INRA.- 853-869 3. JEFFERS T.K., 1989.- Anticoccidial drug resistance : a review with emphasis on the polyether ionophores(295-308) . In: Coccidia and i n t e rnational coccidiomorphes Vth international conference.- Paris : INRA. 4. PRESTON-MAFHAM R. A. et SYKES A.H., 1967.- Factors contributing to the weight loss during intestinal coccicdiosis infection in fowl. Proc. Nutr.Soc., 26 (2) :27-28. 5. RAYNAUD J.P.,1970.- Etude de l’efficacité d’une technique de c o p roscopie quantitative pour le diagnostic de routine et le contrôle des infestations parasitaires des Bovins, Ovins, Equins, Porc i n s . Ann. Parasit.Hum.Comp., 45 : 321-342. 6. REID W. et JONHSON J., 1970.- Anticoccidial drugs: Lesion scoring techniques in battery and floor experiments with chikens. Exp. Parasitol., 28 : 30-36. 7. SMITH O. B. ; KABAIDJA E., 1985. Effect of dietary calcium and wide calcium-phosphorus ratios in broiler diet. Poult Sci., 64 :1713-1720. 8. WEPPELMAN R. M. ; OLSON G. ; SMITH D.A. ; TAMAS, T. ; VAN I., 1 9 9 9 .- Comparison of anticoccidial efficacity, resistance and tolerance of Narasin, Monensin and Lasalocid in chick battery trials. Poult sci., 56 : 150-159. 9. YVORE P., 1992.- Les coccidioses en aviculture (313-317) In : Manuel de pathologie aviaire.- Paris : E.N.V. Alfort.

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