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Horecajournal n° 115 - avril 2020

N° 115 - avril 2020 10 numéros par an TIRAGE: 9.000 E.R. Thierry Neyens Horeca Marketing BLVD. Anspach 111, 1000 Bruxelles www.horecawallonie.be P902003

HORECAACTUALITES

Le soutien fédéral aux indépendants impactés par le coronavirus pourrait monter à 1,3 milliard d’euros par mois rien que pour les mesures relatives à leur statut social ! Avec la mise en place de mesures sanitaires indispensables visant à limiter la propagation du Coronavirus, de nombreux indépendants sont contraints d’interrompre ou de limiter leurs activités. Revenus de remplacement, dispenses ou facilités de paiement pour les cotisations sociales, indemnités en cas de maladie : voici toutes les informations sur les droits des indépendants, les montants des indemnités et les organismes à contacter.

Le Ministre des Indépendants et des PME Denis DUCARME : « Les mesures sanitaires limitant les déplacements et imposant la fermeture de nombreux commerces pour éviter une propagation du Coronavirus étaient indispensables. Elles ont aussi un impact sur l’ensemble de l’activité économique, et donc aussi sur nos indépendants. C’est notamment le cas du secteur de l’horeca et de nombreux commerçants. Nous devons nous tenir à leurs côtés en ces moments difficiles ! Plusieurs mesures ont été mises en place ou sont en cours de finalisation pour soutenir les indépendants. Je pense notamment à l’octroi d’un revenu de remplacement pour tous les indépendants dont l’activité est interrompue ou limitée à cause du coronavirus, une réforme importante qui devrait être adoptée ce jeudi par la Chambre. Ces mesures leur offriront une bouffée d’oxygène en terme de trésorerie, une attente exprimée par de nombreux indépendants, notamment les commerçants et le secteur de l’horeca. Les mesures adoptées jusqu’ici en matière de statut social pour soutenir les indépendants et entreprises dont l’activité est impactée par le Coronavirus pourraient, en fonction de la demande, représenter un montant de 1,3 milliard par mois. Le gouvernement fédéral examine par ailleurs d’autres mesures pour amplifier davantage encore ce soutien ! »

Le revenu de remplacement Le « droit passerelle » permet aux indépendants actifs à titre principal qui cessent ou interrompent leur activité de bénéficier d’un revenu de remplacement mensuel de 1.291,69€

(1.614,10 € si charge de famille) et du maintien des droits dans l’assurance maladie-invalidité. L’octroi sera automatique pour les indépendants contraints de cesser leur activité en raison des mesures de prévention du Conseil National de sécurité ainsi que les indépendants dont l’activité est limitée du fait de ces mesures : les indépendants de l’horeca, ainsi que les restaurateurs qui continuent de travailler (take away, livraison à domicile, traiteur) mais qui ne peuvent plus assurer de service en salle, les gérants d’hôtels qui cessent leurs activités de bar et de restaurant ainsi que des commerçants qui ferment leurs portes le week-end et de toute autre activité impactée par les mesures sanitaires prises pour limiter la propagation du coronavirus. Les indépendants qui ne sont pas directement impactés par les mesures sanitaires mais qui décident, en raison d’une baisse de leur activité ou par précaution sanitaire (impact indirect), d’arrêter temporairement de travailler pourront bénéficier du revenu de remplacement après 7 jours d’interruption (contre un mois civil auparavant).

Facilités de paiement et dispenses de cotisations sociales Via une circulaire, le Ministre Denis DUCARME a demandé aux caisses d’assurances sociales d’octroyer des facilités de paiement ou une dispense de cotisations sociales à l’ensemble des indépendants affectés par les conséquences de l’épidémie. A la demande du Ministre DUCARME, le formulaire pour bénéficier de ces avantages a été simplifié. Concrètement, les indépendants concernés pourront obtenir, selon leur cas :

- Une dispense des cotisations sociales pour les 2 premiers trimestres de l’année 2020. Pour tous les indépendants à titre principal qui, à cause du Coronavirus « rencontrent des difficultés économiques ou financières ». Ils peuvent introduire une demande de dispense de cotisation auprès de leur caisse d’assurances sociales. Ce traitement sera quasi automatique pour les trimestres 2020/1 et 2020/2. - Un report de paiement d’un an des cotisations sociales pour les 2 premiers trimestres de l’année 2020. Pour tous les indépendants à titre principal, complémentaire ou pensionné actif confronté à des difficultés de paiement de ses cotisations en temps et en heure en raison de l’impact du coronavirus. Les majorations seront effacées au moment du paiement effectif et tous ses droits sociaux (incapacité de travail, congé de parentalité, etc.) sont maintenus dans l’intervalle.

Indemnités en cas de maladie Si l’indépendant est affecté par le Coronavirus, il pourra bénéficier, à l’instar de tous les indépendants confrontés à des problèmes de santé, d’indemnités de mutuelles. Depuis le 1er juillet 2019, la période de carence pour les indépendants en incapacité de travail de plus de 7 jours a été supprimée. L’indépendant qui cesse son activité pour plus de 7 jours touche pour chaque semaine d’arrêt 218,82 euros, 287,34 euros ou 359,10 euros selon que son statut est cohabitant, isolé ou chef de famille.

En outre, l’INASTI a mis un call center de 80 lignes à disposition des indépendants qui souhaitent disposer d’informations sur leurs droits sociaux ou sur les mesures de soutien adoptées par le gouvernement fédéral. Le numéro gratuit 0800/12.018 est accessible du lundi au vendredi, de 8h à 20h. D’autres informations complémentaires sont disponibles sur les sites internet du SPF Economie, du SPF Finances et de l’INASTI : u https://economie.fgov.be/fr/ themes/entreprises/coronavirus/coronavirus-informationspour?fbclid=IwAR0o_PoC1I06HBrS_yk4qUhYEmYnxZHWtXBBQxX2pvrxv7CsuxwU2J6ZAEY u https://finances.belgium.be/fr/ entreprises/mesures-de-soutiendans-le-cadre-du-coronaviruscovid-19?fbclid=IwAR2Ae9MO3FZKY ZFigc5orMWYrxuuHyWRKv-FJpTJaRGRC92Jb9IzPq JT3c u https://www.inasti.be/fr/news/ difficultes-suite-au-coronavirus

Le SPF Economie a également mis un call center à disposition

des entreprises impactées par le coronavirus : le 0800/12.033 Rappel : dix premières mesures de soutien pour nos PME et nos indépendants : Dix mesures de soutien aux entreprises avaient été adoptées par le Kern, le 6 mars dernier. 1. Chômage temporaire pour force majeure 2. Chômage temporaire pour raisons économiques 3. Plan de paiement pour les cotisations sociales patronales 4. Plan de paiement sur la TVA 5. Plan de paiement pour le précompte professionnel 6. Plan de paiement pour l'impôt des personnes physiques / l’impôt des sociétés 7. Réduction des paiements anticipés des indépendants 8. Report ou dispense de paiement des cotisations sociales des indépendants 9. Obtention d’un revenu de remplacement en faveur des indépendants (droit passerelle) 10. Flexibilité dans l’exécution des marchés publics fédéraux u Suite sur la page 2

Qui sont les organismes à contacter ? Pour les demandes de dispenses et de facilités de paiement des cotisations sociales, ainsi que pour les demandes d’enregistrement pour l’octroi du droit passerelle, le contact de première ligne des indépendants sont les caisses d’assurances sociales (Groupe S, Xerius, Liantis, Partena, Acerta, Securex-Integrity, Incozina, Multipen, L’Entraide, UCM et la Caisse nationale auxiliaire – cette dernière étant un organisme public). Source: Cabinet du Ministre Denis Ducarme, Ministre des Indépendants et des PME

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Conférence sur la caisse enregistreuse.

Dans cet

Horecajournal

Le salon Horecatel, le cheval de bataille du WEX.

P. 4-5

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2 u Suite de la page 1

Thierry Neyens Président Fédération HoReCa Wallonie

Editorial

« Covid-19 », une crise sanitaire et économique sans précédent Il y a trois mois, notre monde était loin de se douter qu’il devrait affronter une crise sanitaire aussi soudaine et sans précédent. La propagation du coronavirus « Covid-19 » est en effet extrêmement rapide et touche aujourd’hui l’ensemble de notre planète. Malgré la vigilance de l’Organisation mondiale de la santé, bon nombre d’Etats ont été rapidement atteints en Asie et puis en Europe. Au sein de l’Union européenne, la santé publique reste une compétence gérée par chaque Etat membre, ce qui engendre des réactions diverses mais aussi contradictoires entre Etats voisins. Pourtant, il est primordial d’instaurer des mesures rapides et fortes pour rassurer tous les citoyens sur le plan sanitaire. La Belgique a choisi de privilégier la voie de la distanciation sociale et du confinement, ce qui a engendré en priorité la fermeture des établissements Horeca et dans les jours suivants celle de très nombreuses entreprises. La lutte contre la propagation du coronavirus est la priorité, personne ne doit en douter. Mais entreprises et citoyens sont aussi tous convaincus que la pandémie du « Covid-19 » a un impact énorme sur leur vie quotidienne et sur le plan économique. Afin de soutenir les entreprises mais aussi les indépendants et les travailleurs, le Gouvernement fédéral a entériné d’urgence une salve de mesures sociales et fiscales, notamment en matière de revenus, comme le « droit passerelle » et le « chômage temporaire pour cas de force majeure » auquel ont recours près d’un million de travailleurs, selon la Ministre de l’emploi Nathalie MUYLLE. De leurs côtés, les entités fédérées prennent également des mesures additionnelles de soutien aux entreprises, comme l’octroi par la Région wallonne d’une indemnité compensatoire de 5.000 € aux entreprises totalement fermées ou à l’arrêt en conséquence des mesures contre le coronavirus « Covid-19 ». En situation d’urgence, les aides publiques sont un pas en avant indispensable pour permettre aux entreprises de garder la tête hors de l’eau mais chacun doit mesurer l’ampleur du chemin à parcourir pour envisager la relance de ses activités et surtout, s’y préparer. Les entreprises de notre secteur sortiront toutes fragilisées de cette crise sanitaire et économique. Elles auront besoin de conseils et d’accompagnement et devront pouvoir compter sur leurs fiduciaires pour analyser leurs besoins en trésorerie mais aussi et surtout, monitorer la reprise progressive de leurs activités. Indépendamment de la dimension de l’entreprise, il est en effet très probable qu’une « bonne gestion » antérieure à la crise du « Covid-19 » rendra plus efficace les aides publiques octroyées à l’entreprise et contribuera à retrouver rapidement son potentiel productif. Quand cette crise sanitaire du « Covid-19 » sera vaincue, les entreprises de notre secteur seront face à leurs responsabilités et des changements de comportements seront vraisemblablement nécessaires. N’oublions pas qu’elles sont gérées par des artisans, des passionnés qui n’ont pas les mêmes ressources en interne que les entreprises de grande taille. C’est pourquoi notre fédération professionnelle est engagée à leurs côtés, au quotidien, tout en leur rappelant l’importance de ne pas s’isoler mais plutôt d’échanger, de communiquer, de s’informer et de pouvoir compter sur la solidarité et la compréhension de tous.

FAQ’S – En tant qu’indépendant impacté par

le Covid-19, quelles aides en matières de lois sociales (cotisations) et de revenu de remplacement (droit passerelle) ?

La Sécurité sociale des travailleurs indépendants met tout en œuvre pour que chaque indépendant qui est impacté par la crise Covid-19 trouve une série d’aides auprès de sa caisse d’assurances sociales : Vous êtes indépendant à titre principal

1° Tout indépendant contraint à interrompre totalement son activité en raison des mesures sanitaires des arrêtés des 13 et 18 mars 2020 (restaurant et cafés fermés, commerces non-alimentaires, …) 2° Tout indépendant contraint à limiter son activité en raison des mesures sanitaires des arrêtés des 13 et 18 mars 2020 (restaurants limités à du take away/livraison, coiffeurs, libraires, …). 3° Tout indépendant dans les professions de soins qui interrompt durant 7 jours totalement ses activités non urgentes (hors cas (para-) médicaux urgents) (kinésithérapeutes, dentistes, médecins spécialistes, …). 4° Tout indépendant qui interrompt d’initiative durant 7 jours totalement ses activités (pour cause de quarantaine, pénurie de matières premières, diverses raisons économiques ou organisationnelles liés au Covid-19, …)

Les aides sont les suivantes : 1. Cotisations sociales : réduction, report ou dispense • Réduction des cotisations sociales provisoires pour l’année 2020 Possibilité de réduire le montant de votre cotisation trimestrielle jusqu’à un niveau de 717,18 euros, selon le revenu attendu pour 2020 • Report d’un an du paiement des cotisations sociales des trimestres 2020/1 et 2020/2 Le report d’un an est accordé sans perte de droit en statut social, et avec la garantie de ne devoir aucune majoration pour retard de paiement. • Dispense de cotisations pour les trimestres 2020/1 et 2020/2 La dispense signifie que les droits de pension sont suspendus pour les trimestres concernés, sauf demande de rachat à réaliser par l’indépendant dans un délai de cinq ans.

Des formulaires très simplifiés sont mis à disposition des indépendants par les caisses et sur leurs site internet en vue d’un traitement accéléré par les caisses d’assurances sociales et l’INASTI.

2. Revenu de remplacement (droit passerelle) Un revenu de remplacement de 1.291,69 euros (1.614,10 euros si charge de famille) est octroyé par la caisse d’assurances sociales aux indépendants suivants selon quatre types d’impact :

Cette aide financière mensuelle est octroyée pour mars et aussi pour avril 2020. La période peut être prolongée si nécessaire. Cette aide est ouverte aux indépendants à titre principal, y compris les starters et les conjoints aidants. Les demandes sont enregistrées auprès des caisses d’assurances sociales. Un formulaire simplifié est disponible sur les sites internet. Les premiers paiements (pour les demandes du mois de mars) auront lieu au plus tard début avril.

Vous êtes indépendant à titre complémentaire Les aides concernent les cotisations sociales : réduction (ou exonération) ou report • Réduction des cotisations sociales provisoires pour l’année 2020 Possibilité de réduire le montant de votre cotisation trimestrielle en fonction de vos revenus attendus pour 2020. En cas de revenus attendus inférieurs à 1.548,18 euros, l’indépendant à titre complémentaire peut obtenir une exonération. • Report d’un an du paiement des cotisations sociales des trimestres 2020/1 et 2020/2 Le report d’un an est accordé sans perte de droit en statut social, et avec la garantie de ne devoir aucune majoration pour retard de paiement.

Vous êtes indépendant pensionné actif Les aides concernent les cotisations sociales : réduction (ou exonération) ou report • Réduction des cotisations sociales provisoires pour l’année 2020 Possibilité de réduire le montant de votre cotisation trimestrielle en fonction de vos revenus attendus pour 2020. En cas de revenus attendus inférieurs à 3.096,36 euros, l’indépendant pensionné actif peut obtenir une exonération. • Report d’un an du paiement des cotisations sociales des trimestres 2020/1 et 2020/2 Le report d’un an est accordé sans perte de droit en statut social, et avec la garantie de ne devoir aucune majoration pour retard de paiement.

Source : Cabinet du Ministre Denis Ducarme, Ministre des Indépendants et des PME


Un poulailler mobile et bio. 

Ernährungssicherheit in Schulen.

La digitalisation.

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Horecajournal

HORECAACTUALITES

Salon Horecatel : conférence sur le système de caisse enregistreuse et sur la maturité numérique d’une entreprise Horeca

Il y a 5 ans, lors de la mise en application obligatoire du système de caisse enregistreuse dans les entreprises Horeca, la Fédération HoReCa Wallonie avait marqué sa réticence et son inquiétude quant à la fiabilité du SCE, à ses fonctionnalités et à ses conséquences économiques. Aujourd’hui, l’heure est au bilan. La Fédération a profité du salon Horecatel pour organiser, le mardi 10 mars, une matinée d’informations dont le but était de faire le point de façon objective et constructive et d’identifier les problèmes techniques rencontrés par les restaurateurs. Le Bilan de 5 années de système de caisse enregistreuse Introduits par Thierry Neyens, Président de la Fédération HoReCa Wallonie, plusieurs experts dans leur domaine ont échangé lors d’une table ronde animée par le journaliste Philippe Herman : Jan De Loddere (SPF Finances), Alain Fafchamps (ESI Informatique) et Jean-Pierre Dupont (Intelecs). Alain Fafchamps, dont la société vend des systèmes de caisses enregistreuses, témoigne : « Au début, sur le terrain, les restaurateurs n’étaient pas au courant qu’ils devaient s’équiper. Ils avaient l’habitude de garder du noir pour payer différents frais et ils ont dû modifier radicalement leurs habitudes, pour que tout soit déclaré dans la caisse. Il y a eu aussi des problèmes avec des boîtiers fiscaux défectueux qu’il a fallu remplacer et divers problèmes d’utilisation sont apparus à l’usage. Aujourd’hui, le système tourne bien, même si je tombe encore parfois sur des caisses certifiées mais non fiables. Chez mes clients, les contrôles se sont bien

passés, sauf dans deux cas absurdes. Un organisateur de banquets, par exemple, ne savait pas qu’il devait enregistrer la commande avant l’événement et a reçu une amende de 1.000 euros, non négociable. Je trouve absurde d’imposer aux traiteurs de faire un Z de caisse à chaque fin de journée, pour connaître les ventes du jour, alors que l’événement n’a pas encore eu lieu ou qu’il est en cours. Le traiteur a beau prévoir un nombre fixe de bouteilles, le client fait toujours évoluer sa commande en fonction de ce que les convives consomment. Ce n’est qu’une fois l’événement clôturé que l’organisateur peut établir la facture exacte. » Chef d’équipe au SPF Finances, Jan De Loddere est bien placé pour parler des contrôles menés par l’Etat sur les producteurs et fournisseurs de systèmes de caisses enregistreuses et pour informer les restaurateurs. « Nous recevons une moyenne de 70.000 appels par an concernant les caisses enregistreuses. On voit que la mentalité a complètement changé en 5 ans. Les questions que les restaurateurs se posent maintenant, c’est plutôt quant

à la manière d’utiliser les données qui sont dans leur caisse. Il y a beaucoup de gens qui viennent s’informer parce qu’ils vont débuter leur activité et on les aide à choisir le bon système. On a dépassé la colère et l’animosité. Le Conseil d’Etat a été clair et maintenant tout le monde s’y met. Il y en a toujours quelques-uns qui attendent l’amende, surtout à Bruxelles mais c’est de plus en plus rare. La Wallonie était en retard mais elle se rattrape bien. Le but de la caisse enregistreuse, c’était d’abord de professionnaliser le secteur. Comme cette mesure était doublée avec une diminution du taux de la TVA pour la restauration, l’Etat a voulu que le secteur devienne plus « blanc » et que le noir disparaisse, ce qui est logique. » A la remarque d’Alain Fafchamps concernant les organisateurs de banquets, il répond : « Le ticket de caisse est un outil de contrôle mais il n’est pas remplacé par la facture. Il faut faire un Z de caisse quotidien et rentrer la recette de sa journée dans sa comptabilité. Cette recette ne correspond peut-être pas à court terme à la réalité mais à long terme, ce sera rectifié. »

Jean-Pierre Dupont (Intelecs) réagit alors avec virulence : « Les traiteurs établissent leur facture à la fin du mois. Comment voulez-vous qu’ils établissent un Z de caisse chaque soir, alors qu’ils n’ont pas de chiffre d’affaires tous les jours ? Ils doivent donc établir un Z zéro ? ». Jan De Loddere confirme : « Le traiteur peut en effet faire un Z correspondant à un chiffre d’affaires nul. Admettons qu’il organise un banquet le samedi soir : il peut rectifier et enregistrer ses rentrées le lendemain matin, le dimanche ». Sceptique, Jean-Pierre Dupont témoigne de l’expérience de sa firme : « Nous avons choisi le système le plus cher sur le marché et nous n’avons pas eu beaucoup de pannes. Par contre, quand il y a panne, il y a un souci car le restaurateur doit recourir à des souches TVA papier, de l’ancien modèle. Mais les imprimeurs rechignent à imprimer peu de carnets et veulent que l’on en commande 50 minimum. Par ailleurs, nous constatons l’existence d’un système à deux vitesses : beaucoup de petits établissements ne sont pas inquiétés. Les grandes maisons se sont mises en ordre et consacrent beaucoup de temps à une gestion permanente. Les boîtes défectueuses représentent une perte de temps et d’argent. Parfois, plusieurs caisses sont en réseau. Les restaurateurs vivent le cauchemar avec des informaticiens qui ignorent les réalités du secteur Horeca. » Alain Fafchamps tempère : « Chaque restaurateur doit choisir le système de caisse qui lui convient, en fonction de la taille de son établissement. Il faut se méfier des revendeurs qui vous proposent des programmes qui permettent encore de faire du noir car vous devrez sûrement racheter un nouveau système. Les caisses enregistreuses évoluent en fonction des nouvelles tendances, comme celles

qui luttent contre le gaspillage. Quand un restaurateur utilise, par exemple, l’application « Too good to go » et vend à prix réduit des menus invendus, il a la possibilité d’inscrire cette vente dans sa caisse ».

Alors, un bilan positif ou négatif ? A la question de savoir quel bilan nos 3 experts tirent de ces 5 années de système de caisse enregistreuse, les réponses divergent. Pour Jean-Pierre Dupont, « il n’y a rien de positif dans ce système, que des inconvénients ! Le seul avantage, c’est la réduction du noir ». Pour Alain Fafchamps, la réalité est plus nuancée : « J’ai passé beaucoup de temps à informer les restaurateurs et beaucoup m’ont confié leurs difficultés. Il y a l’ancienne génération et la nouvelle, elles ne réagissent pas de la même manière. On arrive souvent à trouver des solutions pour que le restaurateur maintienne son niveau de revenus. » Jan De Loddere confirme : « Il n’y a pas eu de corrélation entre le nombre de faillites et l’obligation de s’équiper d’un système de caisse enregistreuse. La preuve est que les faillites concernent surtout les cafetiers. Celles des restaurateurs n’ont pas augmenté ces dix dernières années. Au contraire, l’emploi augmente dans le secteur car l’instauration d’un SCE a aussi permis de bénéficier de réductions des charges sociales. Ce qui a joué, ce sont les attentats en 2016 et la crise économique de 2018. En 2020, il faudra évaluer l’impact du Coronavirus… »

Le numérique, indispensable pour les réservations dans la restauration La seconde partie de la conférence était consacrée à la digitalisation et aux nouveaux systèmes de réservation en ligne. Geneviève Bossu, Juriste de la Fédération


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HORECAFORMATION HoReCa Wallonie, a d’abord dressé un état des lieux : « la digitalisation représente une belle opportunité pour les professionnels du secteur, qui peuvent automatiser les tâches à faible valeur ajoutée pour se concentrer sur leurs relations avec la clientèle mais l’Horeca est le secteur le moins technophile ! » Aujourd’hui, on parle de maturité numérique des entreprises mais comme le révèle le baromètre annuel établi par « Digital Wallonia », le secteur Horeca est le dernier de la classe en matière de digitalisation. Pratiquement toutes les entreprises disposent d’un terminal, d’ordinateurs et d’un accès à internet mais dans celles qui ne sont pas équipées, 20 % appartiennent au secteur Horeca et n’en voient pas l’utilité. Seuls 37 % des professionnels du secteur Horeca ont un site web et parmi ceux-ci, seuls 8 % des sites sont mis à jour de façon quotidienne ou hebdomadaire, alors que le taux moyen est de 14 %. Par ailleurs, 47 % des entrepreneurs sont présents sur les réseaux sociaux mais peu d’entre eux ont une véritable stratégie commerciale. En règle générale, les sites webs sont sous-utilisés et 18 % d’entre eux seulement permettent la réservation en ligne. La Fédération HoReCa Wallonie veut donc développer des actions pour sensibiliser ses membres, les informer et les former. Elle a donc proposé, ce 10 mars, un cas concret avec la plateforme de commandes en ligne de la société Edenred, représentée par Quentin Moureau. « Edenred est une entreprise émettrice d’avantages extra-légaux aux entreprises. Nous avons créé des réseaux d’utilisation à travers nos différents produits, dont le plus connu est le Ticket Restaurant®. Aujourd’hui, les 3 émetteurs de titres-repas (Edenred, Sodexho, Monizze) représentent 1,5 million d’utilisateurs et 2 milliards d’euros en circulation, uniquement constitués de dépenses alimentaires et de boissons. Depuis 6 ans, nous avons complètement digitalisé nos Ticket Restaurant®. La carte Edenred peut être acceptée soit via un terminal, soit via une plateforme e-shop, soit via l’application MyEdenred. Les plateformes de commande en ligne permettent au restaurateur d’avoir un second restaurant virtuel, ce sont des ventes journalières en dehors de ce qu’il fait avec ses tables. » Comment cela fonctionne-t-il ? « MyEdenred met à disposition de nos utilisateurs un réseau de

marchands qui se sont affiliés. Les utilisateurs peuvent commander à distance leur lunch de midi. Nous voulons reconnecter le monde du travail à une consommation plus locale, pour l’achat d’un lunch de midi ou d’une autre denrée. Le but est de pousser les consommateurs à dépenser leurs Ticket Restaurant® chez des commerçants locaux. La grande distribution a pris le pli d’intégrer immédiatement les Ticket Restaurant®. Elle a également répondu positivement à la digitalisation de ce moyen de paiement. Les marchands doivent se réapproprier les Ticket Restaurant® via de nouvelles solutions digitales qui les reconnectent à l’utilisateur. Nous avons un réseau de 25.000 marchands, c’est un réseau colossal, uniquement constitué d’alimentation et de boissons. Il faut savoir qu’un employé reçoit en moyenne 160 euros de Ticket Restaurant® par mois, soit l’équivalent de 8 euros par jour. Le secteur Horeca doit les accepter pour pouvoir augmenter son chiffre d’affaires, attirer de nouveaux clients, fidéliser ses clients existants et bénéficier d’une visibilité supplémentaire gratuite ». « Edenred a créé sa propre plateforme. Les bénéficiaires de Ticket Restaurant® ont l’habitude de les dépenser toujours au même endroit. Nous voulons les inviter à les dépenser chez nos partenaires. Notre plateforme de commande en ligne leur permet d’éviter le rush de midi car leur heure de pause est réduite. Nous avons constitué une communauté d’utilisateurs et intégré l’application MyEdenred à Messenger. Désormais, le restaurateur a une seule plateforme pour tout gérer : ses commandes, ses produits et ses menus, ses comptes, son reporting, etc. Il faut analyser le potentiel de votre établissement avant de décider mais le but est de vous connecter et de faire augmenter votre chiffre d’affaires. Comme le dit notre slogan : « We connect, you win ».

TEMOIGNAGES Bernard et Risa Bayart (La Ferme Delgeule, à Tournai) « Nous avons des chambres d’hôtes et nous avons un projet de restauration pour le mois de juin. Pour nous, c’était très intéressant de participer à cette conférence. Nous cherchons de bonnes informations pour ne pas faire d’erreur. Nous allons devoir faire le choix d’une caisse enregistreuse et nous voulions savoir quelles étaient les solutions disponibles. Nous voulions aussi nous informer sur les ventes en ligne et voir quelles sont les solutions aujourd’hui pour vendre en ligne nos réservations et pourquoi pas, des plats à emporter. On doit aussi créer notre

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site internet et on doit veiller à ce qu’il soit compatible avec les caisses enregistreuses, avec le plan de table, etc. Il faut que toutes les dépenses du client soient compatibles et que sa facture soit nette, détaillée, correcte. On veut être en ordre pour bien démarrer et éviter de devoir changer de caisse enregistreuse dans 6 mois… ». Bernard Thomas (Château de Latour, à Virton) « Je voulais voir s’il y a eu des évolutions dans le domaine des caisses enregistreuses et vérifier ce qu’il ne faut surtout pas oublier car dans notre secteur, on raconte beaucoup de choses inexactes. J’avais déjà suivi les premières séances d’informations. Il faut se tenir au courant des évolutions, des changements. Aujourd’hui, j’ai appris, par exemple, qu’il fallait faire le Z de caisse quotidiennement. C’est obligatoire, même s’il n’y a pas de chiffre d’affaires. C’est un petit détail mais c’est un détail qui peut éviter une amende… Il faut aussi bien s’informer sur la différence de TVA, qui passe de 6 % à 12 % si le client consomme sur place : l’appréciation du contrôleur ne sera peut-être pas la même que celle du gérant… Pour la digitalisation, je suis en plein dedans. Je vais aller faire le tour des stands du salon Horecatel pour voir quels sont les programmes informatiques les plus intéressants. Il faut que la vente en last minute des dernières chambres libres de mon établissement puisse se faire automatiquement, sans qu’une personne doive y consacrer son temps. » Julien Danthinne et Barbara Renckens (Naxhelet Golf Club, à Wanze) « Nous étions ici essentiellement pour la seconde partie de la matinée, à savoir l’intégration du numérique dans la réservation. Nous avons plusieurs projets internes, donc, cela nous intéressait de voir quel était le point de vue de la Fédération et quelles étaient les alternatives. Ici, nous avons eu des idées supplémentaires quant au développement de notre clientèle Business Lunch. C’était assez intéressant et nous avons envie d’en savoir plus, notamment sur la possibilité de créer en interne des outils similaires, sans être nécessairement liés à une marque, à un service. On cherche un outil plus généraliste. C’était notre objectif d’aujourd’hui et nous avons plusieurs pistes intéressantes que nous allons développer. Nous allons reprendre contact avec l’orateur pour voir quelles sont les conditions spécifiques en termes d’émission, de mise en place et d’investissement. » Ch. Rasir

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HORECAACTUALITES

Le salon Horecatel, le « cheval de bataille » du WEX Le salon Horecatel n’a cessé de s’accroître pour se positionner comme le plus important salon dédié aux professionnels des métiers de bouche en Belgique francophone. Il est à l’origine de la construction du WEX, le hall d’expositions le plus vaste de Wallonie. Leurs histoires se confondent. Gabriel Catania, Administrateur délégué du WEX et Marie-Françoise Martinot, Chargée de communication, nous racontent cette success-story…

Marie-Françoise Martinot, Chargée de communication et Gabriel Catania, Administrateur délégué du WEX

L’origine du salon Horecatel remonte à 1967. Deux jeunes entrepreneurs, membres du Syndicat d’Initiative de Marche – Albert Dehaan, qui possédait la célèbre Tour de la Famenne et Albert Petit, un garagiste reconverti en antiquaire – ont alors l’idée de créer un salon de matériel et d’alimentation pour cafetiers, restaurateurs et hôteliers. Le pari est osé et la première édition n’attire que quelques exposants. Elle se tient au Las Vegas, propriété d’Albert Dehaan.

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près trois éditions, le « Salon professionnel » s’installe sous un chapiteau, place aux Foires, à Marche. Il fera escale dans la grande salle des sports des pères franciscains, puis gagnera la place de l’Etang pour sa sixième édition. Année après année, le rendez-vous gagne en notoriété et exposants. Ils sont 60 en 1978, sur une surface de 3.000 m2. A ce moment, la famille Petit a pris les rênes de l’organisation et déjà, pointe l’idée d’une infrastructure en dur. C’est aussi le vœu des exposants et de la Ville de Marche : un hall polyvalent, pouvant servir à des manifestations de ce genre mais aussi à d’autres. En 1986, Marc Petit, le fils d’Albert Petit, rachète la SPRL et devient seul maître à bord, avec son épouse MarieChristine. L’appellation Horecatel apparaît. Le salon s’installe au Thiers des Corbeaux, la famille Petit achetant un hall et complétant la bâtisse par trois bulles. La 25ème édition, en 1991, sera la dernière organisée au centre de Marche-en-Famenne. Les problèmes de parking sont impossibles à résoudre et le voisinage devient problématique. Le salon fait le grand saut en 1992 : Marie-Christine et Marc Petit achètent un terrain de 8 hectares, route de Liège. Ils installent Horecatel sous un immense chapiteau, reconnu

© C. Rasir

par le Guinness Book des records comme le plus grand chapiteau du monde : 40 mètres de large sur 250 mètres de long, en une seule structure autoportante et dont la surface au sol n’est occupée par aucun pilier ! Tous les records sont dès lors battus : 220 exposants et 40.000 visiteurs. Il faudra des années pour que le projet de construction d’un hall d’exposition aboutisse. La Ville cède 11 hectares de son futur zoning de la Famenne. L’infrastructure sera bâtie uniquement grâce à des fonds privés. En 2001, le WEX est inauguré, avec ses 18.500 m2 répartis en 5 halls. Horecatel compte alors 350 exposants. D’emblée, l’agenda se gonfle de manifestations de plus en plus nombreuses et éclectiques. Le WEX devient une véritable PME, accroissant rapidement son personnel. Pour Marc et Marie-Christine Petit, la gestion devient lourde. Une rencontre s’avère déterminante. Le liégeois Gabriel Catania, à la tête de la société de consultance GC Partner, conseille la direction du WEX. En 2009, il rachète le WEX à ses créateurs. Très vite, la nouvelle direction impose sa marque. En 2012, un sixième palais de 3.500 m2 sort de terre. D’abord pour des raisons d’espace et ensuite, parce que ce palais dédié à la gastronomie et aux grands chefs a donné une dimension nouvelle au salon. C’était le chaînon manquant. Son ouverture est combinée au rehaussement du palais central, désormais capable d’accueillir les plus grandes stars de la chanson. Le WEX s’impose comme un site événementiel de référence. Plus de 80 % des exposants reviennent chaque année à Horecatel. Parce qu’ils sont satisfaits et y vendent bien leurs produits. Ils y font des affaires, en toute convivialité. Chaque édition est plus consistante que la précédente et s’enrichit d’animations, comme le concours WexProCup réservé à

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de jeunes chefs de moins de 30 ans, rebaptisé cette année « Trophée Eric Martin » et les présélections WorldSkills Belgium. Horecatel a même donné naissance à un nouveau petit salon, « C’est bon, c’est wallon », dédié aux produits du terroir, qui tourne dans d’autres villes wallonnes. D’autres événements sont venus enrichir le programme du WEX (Batimoi, Municipalia-Le Salon des Mandataires, 1001 Familles, Smart City Wallonia, etc.) mais Horecatel reste son produit phare. C’est celui qui attire le plus de visiteurs : 35.000 visiteurs en moyenne chaque année. La liste d’attente pour disposer d’un emplacement est longue. Certains exposants (Au Bleu Sarrau, Café Liégeois, Robot Coupe …) sont là depuis le début. L’événement rassemble aussi le plus grand nombre de brasseries. Plus de 40 % des exposants sont néerlandophones et permettent aux entreprises du nord du pays de prendre le pouls de leur clientèle wallonne. Gabriel Catania est confiant dans l’avenir d’Horecatel : « Internet ne remplacera jamais le contact humain, les gens aiment rencontrer ceux avec qui ils vont travailler. Ici, nos exposants peuvent rencontrer tout leur réseau en quelques jours. Et puis, rien ne remplacera jamais le produit que l’on peut goûter ou tester sur un salon. Horecatel suit les tendances de la société : il devient de plus en plus attentif à la qualité, au bio, aux intolérances alimentaires, à la gestion des déchets, aux produits durables. Il s’intéresse également au numérique, à la digitalisation du secteur Horeca. » Aujourd’hui, le WEX représente 40 emplois. Sa direction a encore des projets, comme l’extension des parkings. Son agenda est chargé : 70 à 80 événements par an, une moyenne de 300.000 visiteurs. « C’est une infrastructure hybride qui peut accueillir à la fois des salons et des concerts de 6.000 places. Nous avons aussi le WexClub qui accueille des concerts de 1.000 places et des événements privés. Nous louons de moins en moins nos infrastructures, c’est nous qui organisons nos événements. Nous organisons même une partie des concerts, des pièces de théâtre, des spectacles d’humoristes… Nous sponsorisons la course cycliste La Famenne Ardenne Classic et nous accueillons chaque année trois grandes manifestations sportives : la Soccer WEX Cup, le WEX Hockey Indoor et Run2Bike. On peut transformer le WEX de toutes les manières imaginables, il est très modulable, on en fait ce que l’on veut… »

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Par ailleurs, le WEX veut sortir de ses infrastructures et organise des manifestations ailleurs, notamment via son agence événementielle bruxelloise, Tzar. « L’objectif est de développer notre créneau au-delà de nos frontières locales. » Ch. Rasir

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HORECA BISTROT DE TERROIR®

Voyez du pays avec nos Bistrot de Terroir® ! Chaque mois, Horeca Journal vous présente un établissement labellisé Bistrot de Terroir® et un de ses producteurs, en Wallonie. L’occasion pour la Fédération HoReCa Wallonie de valoriser ces cafés typiques ainsi que les savoir-faire wallons.

Ressourcez-vous au Lac de Barbençon, au calme et en pleine nature

Muriel Van Kerkhove et son mari ont repris Le Lac de Barbençon, en 2013 © C.Rasir.

Les habitués appellent cet établissement « La Brousse » car à l’origine, il s’agissait d’un chalet construit par un ancien colon du Congo, au début des années soixante. On allait « à la Brousse » et soixante ans plus tard, cette dénomination subsiste encore pour certains…

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uriel Van Kerckhove a toujours travaillé dans le secteur Horeca. Après avoir étudié l’hôtellerie à Charleroi, elle a travaillé au Prince Baudouin à Charleroi, puis a décidé de reprendre un établissement avec son mari, Romuald Neuvens : l’Auberge du Lac à Barbençon, en 2007, puis Le Commerce à Beaumont. En 2013, ils sont revenus au bord du lac et ont repris Le Lac de Barbençon, où ils ont refait toute la décoration et aménagé une nouvelle terrasse de 80 places ainsi que des jeux pour les enfants. « C’est ici que l’on se sent le mieux », déclare Muriel Van Kerckove. Il faut dire qu’au lac de Barbençon, tout invite au repos et au ressourcement. Bien entretenus, les trois hectares du domaine font de l’établissement un endroit très nature. L’eau calme

attire le regard. Des pêcheurs viennent régulièrement y pêcher la truite, la carpe et le brochet. Les oies, les canards et les tortues font la joie des photographes animaliers qui restent parfois à l’affut de longues heures, en tenue de camouflage... La vue est belle. Les ruines du château de Barbençon dominent l’autre rive.

Chaleur et convivialité A l’intérieur, Muriel et son mari ont voulu une décoration à leur image : chaleureuse et conviviale. Ils ont gardé les poutres, le bois, les voussettes… Un poêle à bois et un poêle à pellets ajoutent encore de la chaleur au lieu, majoritairement fréquenté par des habitués. L’établissement est régulièrement complet à midi et il n’est pas rare, surtout le dimanche, que l’on doive refuser du monde.

Une nouvelle terrasse qui incite à la rêverie…

« Je dirais que 80 % de nos clients viennent des environs. Nous avons quelques touristes, notamment ceux qui louent des gîtes. Le village de Barbençon fait partie des « Plus Beaux Villages de Wallonie », cela nous amène donc beaucoup de visiteurs. Nous avons peu de retour du Barrage de la Gileppe. Par contre, pas mal de Français viennent ici, surtout le dimanche. Nous ne sommes pas loin du Val-Joly. Il y a beaucoup de marches, des parcours balisés. Les touristes peuvent aussi faire des visites intéressantes : Les Macarons de Beaumont, la Tour Salamandre, la chocolaterie Bressant. Il y a aussi le Moulin de Donstiennes, la Distillerie de Biercée à Ragnies, le Lac de Fronval où l’on peut s’adonner au ski nautique et les autres lacs du barrage où l’on peut faire de la voile. En semaine, nous avons des habitués qui viennent manger ici à midi, certains depuis 20 ans même. D’autres viennent chaque jour et retrouvent l’un ou l’autre voisin. Les gens du coin aiment se rencontrer ici. Je veux qu’ils se sentent comme chez eux. Nous sponsorisons aussi le club cyclo de Clermont et les réunions du cercle d’art de Barbençon, dont certains membres exposent leurs œuvres sur nos murs, sont organisées dans notre établissement ».

Fidèles au label Bistrot de Terroir® Les anciens établissements de Muriel et Romuald (l’Auberge du Lac et Le Commerce) étaient déjà labellisés Bistrot de Terroir®. Quant au Lac de Barbençon, il a obtenu le label en mars 2019. Pour Muriel, cette démarche est une évidence : « Nous sommes dans une région où il y a beaucoup de fermiers et ils tiennent à ce que leurs produits figurent sur ma carte. Le retour du label est très positif : les clients me demandent très souvent ce que nous proposons comme produits locaux.

© C.Rasir

Les choses se font naturellement, des clients me parlent de tel ou tel produit, je me rends sur place, je goûte, le contact se noue. Certains producteurs me livrent leurs produits depuis plus de dix ans. Chaque semaine, nous allons chercher les produits à la ferme, ce n’est pas loin. Nous voyons nos producteurs très régulièrement, ils me font découvrir d’autres produits, le bouche à oreille fonctionne bien. Ils aiment venir manger ici. » Muriel a ainsi décidé de préciser clairement sur sa carte tous les produits régionaux proposés, en indiquant le nom de leurs producteurs. On y trouve le saumon fumé artisanal et l’escavèche d’aiguillat La Madeleine de Escavir à Olloy-sur-Viroin, les petits gris (à

l’ail, à l’ortie ou aux champignons) et le caviar d’œufs d’escargots de l’Escargotière de Warnant, le bœuf BBB de la Boucherie des Barrages à Boussu-lez-Walcourt, les fromages de la Chèvrerie de Peissant, le beurre bio de la ferme Guiot B. Clause & Fils, les œufs bio des Poules de Castillon, les pâtisseries de la Pâtisserie Debeur à Haine-Saint-Paul, les glaces du Terniau à Vergnies, etc. Muriel teste actuellement un nouveau producteur, La Fromagerie du Pont

de Pierres à Vodecée et son fameux fromage de chèvre au cuberdon à la framboise ! La carte des boissons fait, elle aussi, honneur au terroir : bières de l’Abbaye d’Aulne à Gozée, bières de Chimay de l’Abbaye Notre-Dame de Scourmont, le vin mousseux Perle de Wallonie et le vin blanc La Citadelle du domaine viticole du Chenoy à La Bruyère… « J’ai tenu à refaire la démarche pour obtenir le label Bistrot de Terroir® pour l’établissement « Le Lac de Barbençon ». J’apprécie la nouvelle charte de critères adoptée. Les gens se sentent désormais plus concernés. Et puis, nous pouvons également annoncer nos activités sur le site dédié au label, u www.bistrotdeterroir.be. Nous participons aux festivités

© C.Rasir organisées par le village, comme la fête du 15 août et celle du Grand Feu de Barbençon, qui a été reconnue patrimoine immatériel de la Communauté Française. Ici, c’est une terre de traditions auxquelles les gens sont très attachés ». Ch. Rasir Le Lac de Barbençon Allée des Tilleuls, 5 6500 Barbençon T. : 071/30.53.11

Au Lac de Barbençon, les clients se sentent « comme chez eux »

© C.Rasir


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Les Poules de Castillon : un poulailler mobile et bio !

Vincent Brogniet

© C.Rasir.

Après des études d’agronomie à Ciney, Vincent Brogniet a travaillé dans une ferme porcine en France, près de Lens, puis dans une entreprise agricole et de terrassement… et dans des fermes. L’envie de créer son propre business le taraude mais il prend le temps de la réflexion : fera-t-il de l’élevage de porcs, comme son père, fermier à Castillon ? Optera-t-il pour des vaches ? Il étudie ce qui est porteur en agriculture et son choix se porte finalement sur les poules pondeuses et la production d’œufs bio. Après trois ans de recherches et de démarches, il concrétise son projet et ses premières poules arrivent le 3 décembre 2014 : 6.000 poules bio destinées à la ponte. C’est le début d’une belle aventure !

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ès le début de son entreprise, Vincent Brogniet a signé un contrat avec une chaîne de grande distribution pour lui livrer tous ses œufs. Mais très vite, une demande locale s’est manifestée : des commerçants de l’entité, des glaciers, des restaurateurs, une épicerie fine et des particuliers souhaitaient s’approvisionner chez lui.

Une première en Belgique Pour faire face à cette demande, le jeune entrepreneur a trouvé, en juin 2019, une alternative : un poulailler mobile de 300 poules (le premier en Belgique). Avec ses panneaux solaires sur le toit, le poulailler mobile est autonome en énergie. Il est réfléchi pour le bien-être animal. Divisé en deux étages de 25m2 carré chacun, il offre plus d’espace et de confort. Doté de roues, le bâtiment, long de 14 mètres, permet d’offrir régulièrement de l’herbe fraîche à ses poules. Vincent Brogniet déplace son poulailler tous les 7 à 10 jours, sur les terres de la ferme familiale, où il a aménagé cinq prairies sur 1 hectare, ce qui permet à l’herbe de se régénérer. Equipé d’une horloge astronomique, le poulailler est entièrement automatisé et assure de la lumière artificielle de 6h00 à 9h00 du matin ainsi que le soir. Entre les deux, les poules bénéficient de la lumière naturelle et peuvent déambuler librement dans la prairie. Comme dans son poulailler traditionnel, les poules peuvent sortir à leur guise et profiter de l’air libre. Quatre repas sont automatiquement distribués par

Après six ans de fonctionnement, Vincent Brogniet dresse un bilan positif. « Je suis très content de mon choix car l’investissement nécessaire est beaucoup moins conséquent que pour des machines agricoles. Et puis, c’est un métier moins rude que celui d’un agriculteur traditionnel car je travaille à l’intérieur, à l’abri des intempéries. J’ai appelé mon entreprise « Famille Brogniet » car je suis installé sur les terres familiales. Mes parents habitent juste à côté et ma famille est toujours prête à me donner un coup de main. En achetant un poulailler mobile, j’ai voulu me diversifier, pour ne pas mettre tous mes œufs dans le même panier… »

Des œufs frais 24 heures sur 24 Le jeune fermier a également eu l’idée d’investir dans un distributeur d’œufs : installé devant son poulailler, il met des boîtes de 6 ou 12 œufs et même des plateaux de 30 œufs, à disposition 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Tous ces œufs sont issus de son poulailler mobile. « Ce distributeur a tout de suite eu beaucoup de succès. Le dimanche, il faut venir le réapprovisionner plusieurs fois. Les gens en profitent quand ils reviennent du Barrage de la Gileppe. Et puis, même si nous sommes dans un environnement très rural, il y a beaucoup de passage avec la Nationale Beaumont-Philippeville et BeaumontCharleroi. » Pour vendre sa production, Vincent Brogniet recourt aussi à la

coopérative Coopesem, à plusieurs commerçants locaux et fournit plusieurs restaurants ainsi qu’une ferme qui produit du foie gras. Pour l’aider, il peut compter sur sa compagne, qui prend en charge l’informatisation de sa production et de sa comptabilité. Son prochain projet lui tient particulièrement à cœur : construire une maison juste à côté de son exploitation pour sa petite famille, car un enfant sera bientôt là ! Ch. Rasir Les Poules de Castillon Rue Tayart, 41A 5650 Castillon (Walcourt) GSM: 0499/19.53.02 Site web: u www.lespoulesdecastillon.be Page Facebook : Les Poules de Castillon

jour. Le soir, l’horloge astronomique commande la fermeture des portes : gare aux poules retardataires qui devront passer la nuit dehors ! Vincent Brogniet est extrêmement satisfait par cette formule. Son poulailler mobile lui permet de produire une moyenne de 270 œufs quotidiens. Leur qualité est-elle supérieure aux œufs de son poulailler bio fixe de 6.000 poules ? « Difficile à dire mais ce que je constate, c’est que depuis que j’ai installé mes premières poules dans le poulailler mobile, fin juin 2019, mes ventes d’œufs aux particuliers ont bien augmenté. Ce genre d’agriculture familiale colle mieux avec la région. L’image joue énormément. La demande a évolué et l’idée n’est plus d’avoir de grosses unités de production liées à un bâtiment et ancrées dans le sol ». A 34 ans, le jeune homme vit sa journée de travail au rythme de ses poules et pratique le ramassage à l’ancienne, à la main : « Je commence par m’occuper des poules dans le poulailler fixe. Je ramasse les œufs deux fois le matin : à 9h00 et à 11h30. A ce moment-là, j’ai déjà 90 % de ma récolte. Le soir, je vide le tapis et récolte les œufs restants. En ce qui concerne le poulailler mobile, je récolte une fois à 10h00 du matin, puis une fois à 17h00. Les poules pondeuses ont un cycle de vie de 14 mois. Tous les 14 mois, je vide le poulailler et je procède à un grand nettoyage. J’essaye de donner une seconde vie à mes poules en lançant un appel sur Facebook. Les poules qui restent vont à l’abattoir ».

Les poules pondeuses peuvent déambuler à leur guise dans la prairie

© C.Rasir

Pour obtenir de plus amples informations au sujet du label Bistrot de Terroir® en Wallonie, complétez et renvoyez vos coordonnées par fax au 081/72.18.89, par courriel à info@bistrotdeterroir.be ou par courrier à la Fédération HoReCa Wallonie Asbl - Av. Gouverneur Bovesse 35 bte 1 - 5100 JAMBES. Nom : ................................................................................

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HORECACONSEILS

Assurances

La Fédération HoReCa Wallonie, en partenariat avec Elitis Insurance SA, vous propose régulièrement une série d’articles consacrés à votre portefeuille d’assurances : pourquoi et comment s’assurer en tenant compte des législations et réglementations relatives à votre métier ? Les points forts de nos deux packages :

Ineo Hotel Insurance & Ineo Pack Restaurant : ✓ Dommages aux biens confiés & RC Dépositaire ✓ Assurance Accident du travail ✓ Protection juridique (droit fiscal, social et administratif) ✓ Vous pouvez également vous assurer (en option) contre la perte de revenus ✓ Conséquences de la rupture de la chaîne de froid ✓ Coresponsabilité de l’exploitant en cas d’ivresse d’un client ✓ Décongélation suite à une variation de température ✓ Tous Risques pour le matériel blanc ✓ Assistance pour vos clients ✓ Votre protection Web Attaque

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ans cette édition, nous répondrons à la question suivante : Pourquoi et comment se couvrir contre les accidents du travail ? Qui doit être assuré dans mon établissement ? Mon Courtier d’Assurances en tant que professionnel m’aidera à trouver les meilleures solutions adaptées à ma situation ?

Qu’est qu’un accident du travail ? Première notion : accident. La notion d’accident inclut le fait que l’évènement soit soudain et imprévisible, ce qui le différencie de la maladie qui a un processus lent. Un retour de flammes sur le réchaud à gaz est soudain et imprévisible, par exemple. L’aide-cuisinier se coupe le doigt en épluchant des pommes de terre en est un autre exemple. Par contre, l’aide-cuisinier qui est atteint d’arthrose dans les mains parce qu’il épluche depuis des années des légumes, n’est PAS considéré comme accident du travail : il s’agit d’processus lent et prévisible. La cause de l’accident doit être externe à l’organisme de la victime. Le cuisinier a un malaise en descendant dans la réserve, il dévale les escaliers et s’ouvre l’arcade sourcilière, ce n’est PAS un accident du travail. Par contre, il trébuche sur une caisse dans les escaliers, là, c’est un accident. Il faut une lésion corporelle. Sont assimilés au corps toute prothèse qui remplace une partie du corps humain : les verres de lunettes correcteurs, une prothèse du genou, un

appareil auditif, etc. L’évènement soudain doit être la cause de la lésion. Deuxième notion : travail. L’accident doit se dérouler pendant l’exécution du travail et par cette exécution. Le barman se fait piqué par une guêpe pendant son service, ce n’est PAS un accident du travail. Il n’est pas apiculteur. Il faut donc que l’accident se déroule pendant les heures normales de travail. Elles sont d’habitude décrites dans le règlement de travail qui est obligatoire pour tout employeur. Pour moi, indépendant, il n’y a pas d’heures. Je suis au travail « 24h sur 24 ». Il n’existe donc pas de couverture en accident de la vie privée pour les indépendants. Nous le verrons plus loin. L’accident doit également se passer dans le cadre du travail. Il y a quelques cas qui sont assimilés au « travail » : les pauses, les formations, les fêtes organisées par le patron, les missions… J’envoie mon commis chercher des légumes au marché matinal, il glisse pendant les achats et se casse une jambe, il est en accident du travail. Le cuisinier prend une pause et se rend dans la cours. Une tuile du toit du voisin lui tombe sur la tête, il a une commotion, c’est un accident du travail. Pour les employés et ouvriers, le chemin du travail (aller-retour de la résidence au lieu de travail) est aussi couvert par l’accident du travail.

Qui doit être assuré en accident du travail ? Les employés et les ouvriers La loi de 1971 impose à tout employeur du secteur privé à souscrire une assurance accident du travail pour toutes les personnes sous contrat de travail (même verbal) qui reçoivent une rémunération (même si elle est payée de la main à la main) et pour lesquelles il existe un lien de subordination. Les aides occasionnelles doivent donc être couvertes ! Par contre, il n’y a pas d’obligation légale de couvrir les bénévoles (pas de rémunération) et les indépendants (pas de lien de subordination). Mon courtier pourra au mieux me conseiller suivant ma situation : qui assurer dans ma police accident du travail ? Moi-même et mes associés indépendants N’étant pas couvert par l’assurance obligatoire, j’ai tout intérêt à souscrire une garantie pour moi-même ainsi que mes associés. Je peux me couvrir dans le même contrat que mes employés ou par une assurance séparée, dite «24h sur 24 ». En effet, qui paiera mes charges fixes professionnelles et privées si je suis dans l’incapacité de travailler ? Mon courtier calculera avec moi, mes besoins personnels.

Que couvre l’assurance « accident du travail » ? Les employés et les ouvriers Ma compagnie d’assurances va payer suivant la loi de 1971 (pas de différence entre compagnies d’assurances sur les couvertures) : - La perte de revenu : 90 % de la rémunération brute moyenne quotidienne, avec un plafond (+/- 45.000 € bruts annuels, soit 90 % de 45.000 € bruts au maximum). - Les frais médicaux liés à l’accident, suivant le barème I.N.A.M. (1 fois le barème seulement). - Les prothèses. Comme je le constate, si j’ai un cuisinier que gagne plus de 45.000 € par an, son revenu de remplacement, en cas d’accident, sera plafonné. Je peux y remédier en couvrant la différence entre sa rémunération brute réelle et le plafond. Exemple : 60.000 € bruts réellement perçus. Je fais couvrir par ma compagnie d’assurances les 15.000 € de différence.

Moi-même et mes associés indépendants J’ai plusieurs options. Mon courtier me conseillera la couverture la plus adéquate pour moi : revenu garanti en cas d’accident, 24h/24, etc.

Comment sont calculées mes primes ? Les employés et les ouvriers Ma prime est calculée sur la masse salariale globale. La compagnie va y appliquer 2 taux : - Taux « accident du travail » qui sera en fonction du travail accompli (plus le travail sera risqué, plus le taux sera élevé : le taux appliqué au cuisinier est plus élevé que celui pour le garçon de salle). - Taux « chemin du travail » : identique pour tout le monde (le risque est le même pour tout le monde). Mon taux peut aussi être influencé par ma statistique « sinistres ». L’effet de la police est le 1er janvier. Au 1er janvier, la compagnie ne connaît pas encore la masse salariale sur l’année. Elle demandera des avances et régularisera au 31 décembre de la même année. C’est pourquoi je reçois parfois 2 primes à payer en début d’année. Par exemple : nous sommes en janvier 2020 et je reçois l’avance à payer pour 2020 et la régularisation de 2019 (prime complète suivant la masse salariale de 2019 – avances payées en 2019). C’est ici que mon courtier peut faire la différence. En effet, les couvertures sont identiques dans toutes les compagnies d’assurances, pas le TAUX APPLIQUE sur la masse salariale ! Moi-même et mes associés indépendants Les primes vont dépendre de plusieurs éléments : le revenu couvert, la durée de la couverture, le risque de ma fonction, le délai de carence, etc. Mon courtier est le meilleur conseiller. Elitis Insurance ayant négocié des taux spécifiques pour le secteur Horeca, je n’hésite pas à consulter mon courtier pour en savoir plus. Je suis conscient de l’importance d’une couverture adaptée à mon exploitation. J’en parle à mon courtier pour, ensemble, trouver la solution personnalisée !

Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à nous contacter :

Elitis Insurance, Boulevard Baudouin 1er, 25 1348 Louvain-la-Neuve Tél. : 010/23.25.04 u www.elitisinsurance.be, rubrique « Contact »

Notre vision et notre mission. Nous analysons les besoins en assurances des clients avec lesquels nous avons préalablement créé une relation de confiance, en partenariat avec leurs fédérations, groupements professionnels, corporations ou membres significatifs du secteur.


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La digitalisation : évolutions, attentes et enjeux pour votre établissement La « digitalisation », « le passage au numérique », « le switch off analogique », « la transition vers la télévision digitale », autant de termes en vogue et dont on entend fréquemment parler pour le moment. C’est un fait, le monde audiovisuel évolue et nous entrons dans l’ère du tout numérique. Mais concrètement, qu’est-ce-que cela signifie pour vous, hôtelier, qui êtes face à des clients qui attendent une offre de services toujours plus grande et une multitude de facilités numériques ?

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n effet, que ce soit pour un séjour professionnel ou dans le cadre de vacances, vos clients exigent dans leur chambre d’hôtel, au moins le même confort qu’à la maison. Et ce confort passe également par la télévision. Si son rôle premier était autrefois de proposer des chaînes et des programmes audiovisuels, elle s’est transformée aujourd’hui en un réel outil de communication et d’exploitation permettant de mettre en lumière vos services et prestations. Les écrans ont évolué et sont à présent dotés de nombreuses fonctionnalités pour répondre aux nouveaux besoins de votre clientèle. Investir dans la télévision digitale et les services numériques qui l’accompagnent, c’est investir dans la satisfaction de votre client. Les possibilités sont multiples :

1. Vos services, prestations et promotions à présent visibles en chambre directement Et à chaque type d’architecture réseau, sa solution ! - Premièrement, si votre installation interne actuelle est câblée en coaxial et que l’interactivité sur les écrans n’est pas, dans l’immédiat, une nécessité et une priorité pour vous, il existe la possibilité de

vous doter d’une chaine d’information privée, aussi appelée « Info channel » afin de mettre en avant des informations propres à votre établissement. La fourniture de cette chaîne de télévision privée additionnelle s’ajoute simplement aux programmes TV/Radio proposés par l’opérateur de télédistribution VOO, comme une chaîne

classique. En choisissant cette option, vos clients obtiennent et visualisent directement en chambre et dans les espaces communs dotés d’un écran, les informations liées à votre hôtel et à sa région, sans devoir interagir avec l’appareil. Votre client est alors spectateur. - Une deuxième option existe si votre réseau est câblé avec du câble informatique ou si vous souhaitez utiliser du câblage informatique (RJ45) au sein de votre établissement. Dans ce cas de figure, les fonctionnalités sont plus poussées et votre écran vous donne accès à l’IPTV. Une solution IPTV va vous permettre d’interagir avec vos clients. Les différents services et prestations de votre établissement, comme par exemple le restaurant et sa carte du moment, votre espace wellness et les soins proposés, le bar et ses concerts éventuels, le roomservice, etc., sont directement visibles sur la page d’accueil de la télévision en chambre, dès l’allumage. Le client

2. Une communication claire, en temps réel et mise à jour en 1 clic A l’ère du tout numérique, l’affichage dynamique dans votre hôtel vous permet de communiquer en temps réel partout où vous le souhaitez. Votre communication est plus visible grâce aux écrans et plus attractive avec des contenus variés : photos, vidéos, animations et/ou contenus dynamiques. L’attention de vos clients est captée davantage et l’environnement, par la même occasion, préservé. Il existe des supports numériques de toute taille, qui peuvent trouver leur place dans votre établissement au niveau des lieux de passage très fréquentés comme la réception, le lobby, le bar ou encore proche des ascenseurs. Lors de séminaires, une indication claire du nom et de l’endroit des salles de réunions est désormais chose aisée avec la signalétique directionnelle. Votre tarification chambres, petitdéjeuner, taxe de séjour ou encore tout autre information pratique pour

3. Grâce à Chromecast, donnez la possibilité à vos clients de regarder leur série préférée sur grand écran Basé sur une solution wifi dernière génération, Passcast permet de faire profiter de la solution Chromecast en milieu hôtelier. Plus besoin d'installation télévision compliquée ou d’abonnements à des plateformes de Vidéo à la demande (VOD). Vos clients peuvent regarder en toute simplicité et sécurité leurs applications personnelles sur la télévision de leur chambre. - Le mécanisme de synchronisation entre le téléphone et la télévision se fait par QR code. - Il n’y a aucune application à installer sur le téléphone ou la tablette. - La solution est compatible Youtube, Netflix, Deezer et bien d’autres applications. - Le système fonctionne avec tablettes et téléphones Androïd et iOS. La seule condition à remplir pour bénéficier de PassCast by Chromecast est de disposer d’une installation wifi récente et la télévision devient un écran de diffusion de contenus personnels !

4. Un WIFI adapté aux nouveaux usages : streaming audio et vidéo

a le choix de consulter, au moment où il l’a décidé, les informations souhaitées. Ce système comprend d’ailleurs une interface développée aux couleurs et style de votre hôtel et le mode de navigation pour passer d’une information à une autre, sous forme d’icônes, est similaire à celui auquel les utilisateurs sont habitués à la maison avec leur télécommande.

les voyageurs, comme les heures d’arrivées et départs des trains et avions, la météo ou encore le plan de la ville, peuvent être affichés et mis à jour en un simple clic. Vous gérez l’information diffusée sur vos écrans depuis une plateforme de gestion web, ergonomique et intuitive depuis une interface web sécurisée.

Le nombre d’appareils connectés par utilisateur ne cesse d’augmenter ainsi que les applications gourmandes en débit. Pour un hôtelier, la gestion de la bande passante est primordiale. Celle-ci doit rester constante même lors de pics de connexion. La gestion dynamique de la bande passante, qui permet d’offrir un débit optimal à tout moment en fonction des besoins de chaque internaute, est de ce fait un must ! En effet, les clients attendant d’un hôtel une connexion premium : un wifi simple, ultra rapide et stable. Et un client avec une bonne connexion est déjà un client satisfait.

Un point de contact unique pour la gestion globale de votre projet Screen Services est le partenaire majeur de VOO dans le passage à la TV digitale en Wallonie, ce qui constitue un avantage majeur pour vous apporter un service de qualité. En effet, mettant en œuvre de très nombreux projets ensemble, nous avons mis en place entre nos deux sociétés des processus communs qui nous permettent d’optimiser le service apporté à nos clients. Notre expertise nous permet de vous aider et de vous conseiller de la façon la plus juste dans votre évolution technologique vers les services multimédias : télévision classique, télévision interactive, accès à internet, réseau wifi, … Pour migrer vers la télévision digitale, c’est simple, nous pouvons nous occuper de tout ! Nous procédons d’abord à une analyse de votre hôtel ainsi qu’à un audit de vos installations (câblage, caractéristique du bâtiment) et vous conseillons sur la solution la plus appropriée en fonction de différents critères, comme la situation géographique de votre établissement, sa taille, la clientèle principale, la classification en nombre d’étoiles, etc. Un seul point de contact pour l’étude, le conseil, la fourniture, l’installation et l’entretien du matériel et des logiciels. Pour un maximum de sérénité, nos solutions incluent l’ensemble des services. Vous bénéficiez d’une assistance au démarrage du projet, d’un support 24/7 et d’une maintenance omnium sur la durée du contrat. Et rien n’est jamais figé, nos solutions sont évolutives. Notre équipe commerciale se tient à votre disposition pour un audit et un devis sans engagement. Screen Services SA Avenue Huart Hamoir 55 1030 Bruxelles Tel: 02/247 93 50 info@screenservices.be u www.screenservices.be u www.business.voo.be/fr/tv-solutions


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HORECAPROXIMITE HORECAINTERVIEW

Les rendez-vous Horeca du 1e semestre 2020 (à confirmer en fonction de l’actualité « Coronavirus »)

1. Formation Starter : Soyez armé pour vos premiers pas dans le secteur Cette formation est accessible à tous les starters du secteur Horeca et a pour objectif d’aborder les connaissances ainsi que la réglementation essentielle à tous les professionnels du secteur. Cinq modules peuvent être suivis : • Préparer/Financer son projet, • Conditions pour exercer l’activité, • Pratiques commerciales, • Sécurité alimentaire et viabilité financière • Pratique et environnement sectoriel

Jambes, tous les 2ème et 3ème lundis du mois, de 8h30 à 17h00.

2. Séance d’informations : A la recherche de financements pour votre établissement Horeca ? Pour démarrer un nouveau projet ou développer votre activité, vous ne pouvez pas avancer sans ressources financières. Mais quel financement choisir ? En effet, de nombreuses aides existent sur le marché pour financer votre croissance et vos développements : crédits bancaires classiques, financements par fonds propres, financements alternatifs… Rendez-vous le 27 avril prochain pour en savoir plus…

Jambes, le 27/04/2020, de 9h30 à 12h00.

3. Séance d’informations : Mentions obligatoires et conditions générales de vente : que faut-il savoir ? Cette séance d’informations abordera les thématiques suivantes : • Quelles sont les mentions obligatoires sur les sites internet et autres moyens de communication électronique ? • Quel type d‘information suis-je obligé de fournir au client avant une réservation ? • Mes conditions générales de vente sont-elles à jour ? Le SPF Economie sera présent pour expliquer cette matière et répondre à vos questions.

Jambes, le 11/05/2020, de 09h00 à 12h00.

Intéressé ?

Pour toute information complémentaire ou inscription, contactez le secrétariat de la Fédération HoReCa Wallonie, par téléphone 081/72.18.88 ou par mail info@horecawallonie.be.


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HORECAOSTBELGIEN

Fokus auf

Ernährungssicherheit in Schulen … Einige Catering-Dienste, die Mahlzeiten für Schulen zubereiten, sind manchmal durch bestimmte Praktiken, die im Zusammenhang mit den erzieherischen Projekten der Schulen eingeführt wurden, herausgefordert. Es ist daher eine gute Idee, die geltenden Regeln in Erinnerung zu rufen. Im Rahmen des Projekts „Forum Lebensmittelsicherheit“ in den Schulen wurde von der FASNK eine Webseite online gestellt. Sie enthält alle Informationen zur Lebensmittelsicherheit für Schulen. Sie umfasst nützliche Dokumente wie die FAQs über Zulassungen, Genehmigungen und Anmeldungen, eine Broschüre für Schulen, usw., sowie jüngst von der FASNK veröffentlichte Mitteilungen, in denen erzieherische Projekte erwähnt werden, die durch die Gesetzgebung genehmigt und gefördert werden.

Mahlzeiten, die in der Schulküche oder in einer anderen bei der FASNK registrierten Einrichtung zubereitet werden

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ede Zubereitung von Mahlzeiten für die Verbraucher muss unbedingt in einer Einrichtung erfolgen, die eine Genehmigung der FASNK hat. Je nachdem, ob die Einrichtung ihre Suppen oder Mahlzeiten an Ort und Stelle zubereitet, bevor sie den Kindern serviert werden, oder ob sie sie von einer anderen Einrichtung liefern lässt und sich darauf beschränkt, sie zu servieren, muss die Kantine über eine FASNK-Genehmigung der Art „Gemeinschaftliche Einrichtung mit Zubereitung und Service vor Ort“ oder „Gemeinschaftliche Einrichtung ohne Zubereitung, nur Service vor Ort“ verfügen.

Warum eine Genehmigung der FASNK? Genauso wie man nicht ohne Führerschein fahren kann, muss man sich durch eine Registrierung/Berechtigung bei der FASNK bekannt machen. Dies ist in der Tat eine echte gesetzliche Verpflichtung! Diese Verpflichtung ermöglicht es der FASNK auch, im Falle eines Problems, das auf Ebene der Schule oder auf vorgelagerter Ebene in der Nahrungsmittelkette (z. B. auf Ebene eines Lieferanten) festgestellt wird, schnell zu reagieren.

Die Kenntnis der FASNK impliziert jedoch, dass man in einer dem Risiko entsprechenden Häufigkeit kontrolliert wird: - Schule (Zubereitung und Verteilung der Mahlzeiten): alle 2 Jahre eine vollständige Inspektion durch die FASNK. - Schule (Verteilung der Mahlzeiten ohne Zubereitung vor Ort): alle 3 Jahre eine vollständige Inspektion durch die FASNK. - Zentrale Gemeinschaftsküche: alle 2 Jahre eine vollständige Inspektion durch die FASNK.

Suppe oder Mahlzeit, die von Freiwilligen zubereitet werden In einigen Schulen verwenden Eltern oder Freiwillige Gemüse aus dem eigenen Garten, das in der Schule angebaut wird bzw. aus dem Handel stammt, bereiten es zu Hause zu (Schälen, Schneiden, Einfrieren, usw.) und stellen eine Suppe her, die dann an die Schülerinnen und Schüler verteilt wird. Sofern dies nur gelegentlich geschieht, betrachtet der Gesetzgeber diese Tätigkeit als Teil der Privatsphäre (der Gesetzgeber legt fest, dass eine Tätigkeit als gelegentlich gilt, wenn sie nicht mehr als fünfmal im Jahr organisiert wird, und zwar für eine Gesamtdauer von höchstens 10 Tagen pro Jahr). Wenn dies in organisierter und systematischer Weise geschieht (jeden Tag, einmal pro Woche, usw.),

Geburtstage und besondere Anlässe

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enn Sie einen Kuchen für eine Geburtstagsfeier mitbringen oder wenn die Schule beispielsweise zu einem bestimmten Zeitpunkt einen Pfannkuchenverkauf veranstaltet, um Geld für einen Schulausflug zu sammeln, ist eine Anmeldung nicht erforderlich.

betrachtet der Gesetzgeber diese Tätigkeit nicht mehr als Teil der Privatsphäre. In der Tat akzeptiert die EU-Gesetzgebung nicht, dass eine Privatperson eine Tätigkeit ausübt, die der eines professionellen Kochs ähnelt, da privates Kochen nicht der Kontrolle der zuständigen Behörde unterliegt.

Es gibt Alternativen Wenn eine Schule die Zubereitung einer Suppe, aber auch von Mahlzeiten Eltern oder Freiwilligen anvertrauen möchte, gibt es bestimmte Möglichkeiten. Eine Genehmigung für eine andere Adresse als den Standort der Schule (Wohnsitz eines Elternteils, Großelternteils) kann in Betracht gezogen werden. Darüber hinaus sieht die EUGesetzgebung in dieser Art von Situationen eine Flexibilisierung vor (Verordnung (EG) Nr. 852/2004). Auf alle Fälle können Sie sich an die Lokale Kontrolleinheit der FASNK wenden, der Sie angehören. Die Lösung, die darin besteht, die Freiwilligen zu bitten, die Suppe oder Mahlzeit in den Räumen des Standorts der Schule, der bereits bei der FASNK registriert ist, zuzubereiten, kann ebenfalls in Betracht gezogen werden. In jedem Fall müssen die Freiwilligen, Eltern oder Großeltern mit den grundlegenden Hygienebestimmungen vertraut sein, aber auch die Allergene kennen, um jedes Risiko für die Kinder zu vermeiden. Als Beispiel nennt die FASNK eine Situation, die ihren Dienststellen bekannt ist und die absolut nicht akzeptabel ist. Diese besteht darin, abends einen Topf mit Suppe vor der Schultür abzustellen und am nächsten Morgen entgegenzunehmen, um sie den Kindern mittags zu servieren.

Kollektive Verteilung von Snacks Für die kostenlose oder nicht kostenlose Verteilung von Snacks, d. h. Obst, eine Flasche Milch, ein Kuchen oder ein Gebäck, bedarf es natürlich keiner Genehmigung, bei dieser im

Rahmen der Schule organisierten Aktivität. Dasselbe gilt, wenn ein Lehrer oder ein anderer Schulangestellter den Kindern hilft, indem er z. B. Obst schält oder schneidet. Dennoch gilt der gesunde Menschenverstand, und die Schule muss die notwendigen Vorkehrungen hinsichtlich der Hygiene und der korrekten Lagerung der Produkte treffen.

Ein Gemüsegarten, ein Obstgarten oder ein Hühnerstall in der Schule? Für Schulen, die im Rahmen ihres Bildungsprojekts über einen Gemüsegarten, einen Obstbaum oder einen Hühnerstall verfügen und die Früchte ihrer Produktion zur Zubereitung einer Suppe oder von Pfannkuchen für den gelegentlichen Verzehr innerhalb der Schule verwenden, ist keine Anmeldung bei der FASNK erforderlich. Die FASNK ist zudem der Meinung, dass diese Aktivitäten in einem schulischen Umfeld unerlässlich sind und nicht durch administrative Auflagen behindert werden dürfen! Wenn diese Produktion von den Köchen der Schule für die Zubereitung von Mahlzeiten für die Schüler verwendet wird, muss diese Aktivität registriert werden. Sie ist im Übrigen in der Genehmigung der FASNK „Gemeinschaftliche Einrichtung mit Zubereitung und Service vor Ort“ enthalten. Besondere Aufmerksamkeit gilt den Geflügelställen, die in keiner Weise als Abfallbehälter betrachtet werden können. Die EU-Gesetzgebung zur Tiergesundheit erlaubt nicht die Verfütterung von Küchenabfällen und Speiseresten an Tiere (Hühner, Schweine, usw.), um die Verbreitung von Krankheiten zu vermeiden. Kompost ist nach wie vor die beste Alternative zur Entsorgung dieser Art von Abfall. Quelle : http://www.afsca.be/professionnels/cantinesscolaires/


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Entre 2011 et 2018, la part de marché des produits alimentaires biologiques a doublé en Belgique. A la maison, le budget que les ménages consacrent à ces produits ne cesse d’augmenter. A l’extérieur, ils se montrent de plus en plus soucieux de savoir ce qui se trouve dans leur assiette. Le goût des aliments, la santé, la protection de l’environnement et l’attrait pour la dimension locale sont les raisons les plus avancées par le consommateur de produits bio. Pour répondre à cet appel, les restaurateurs et autres cuisiniers de collectivités s’approvisionnent de plus en plus en produits issus de l’agriculture biologique.

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e terme « bio » désigne les aliments produits de la manière la plus naturelle possible. Dans un premier temps, il se réfère à l’agriculture biologique qui vise à réduire au minimum notre impact sur l’environnement et

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se fonde sur une série de pratiques allant dans ce sens (rotation des cultures, usage limité d’engrais chimiques, interdiction des OGM, respect des conditions locales, élevage en plein air…). Mais le bio fait aussi partie d’une filière plus large qui comprend la préparation des aliments, la distribution, la commercialisation et la consommation de ces mêmes aliments. L’appellation « bio » est protégée par un règlement européen strict qui date de 1991 et qui est mis à jour régulièrement. Pour qu’un produit soit qualifié de « bio », il doit donc respecter des règles tant au niveau de sa production que de sa transformation, de sa distribution et de sa commercialisation. En plus des contrôles classiques effectués sur tous produits alimentaires, les produits biologiques sont donc contrôlés de manière spécifique selon un cahier des charges européen.

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u et bien d’autres avantages réservés aux membres

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HORECAFRITERIE

Le Snack N4, dernier né d’un développement entrepreunarial bien réfléchi ! réfléchi ! L’histoire de cette friterie résulte du développement entrepreunarial de la famille Bosco, au sens large. Cette histoire s’écrit de père en fils. En effet, le papa de Philippe Bosco, actuel entrepreneur horeca, a créé le concept des restaurants « San Marino ». Depuis, Philippe n’a eu de cesse de développer, avec stratégie et patience, une offre horeca diversifiée, accessible à une clientèle hétéroclite, bien au-delà de Marche-en-Famenne !

P

hilippe a une expérience de 30 ans dans le secteur. Il a lui-même exploité, durant une vingtaine d’années, les « San Marino » de Huy et Gembloux, pour ensuite développer ses propres restaurants à thème, les « Saint-Loup », actuellement au nombre de 4. Ayant implanté un restaurant « Saintloup » sur le site de Marche-enFamenne, offrant une belle visibilité ainsi qu’un très grand espace, celui-ci était idéal pour opérer une diversification complémentaire. « L’offre présente sur ce site s’est fortement accrue. En effet, après y avoir ouvert le Saint-Loup, j’y ai repris le bowling en 2018. Au sein du bowling, aucune offre de restauration n’était présente. Il m’est apparu logique et cohérent qu’une friterie viendrait compléter le tout afin de satisfaire les différentes envies de la clientèle. L’espace du restaurant était vraiment très grand, nous l’avons donc scindé. Cet espace, en bord de national, offre une réelle plus-value à exploiter. Toutefois, nous tenons à bien distinguer les choses : il y a d’une part, un restaurant et d’autre part, la friterie. Deux entrées distinctes sont présentes afin de garantir une cohérence et surtout, une distinction

claire entre les deux espaces. Ce site, nous l’avons véritablement redynamisé, nous lui avons redonné vie, en quelques sortes. »

Un personnel de confiance ! L’équipe est ici formée de trois personnes fixes ainsi que de deux étudiants qui prêtent mains fortes durant les week-ends. Quant à la gérance quotidienne, celle-ci a été confiée à Laura Mahaux et ce, dès le départ. Pari réussi… Son dynamisme et son exigence ont porté leurs fruits. Une partie de la clientèle est d’ores et déjà fidélisée ! « Je suis la gérante depuis l’ouverture, il y a tout juste neuf mois. En amont de mon engagement, j’avais déjà acquis une belle expérience dans le secteur de la friterie. Au quotidien, je gère les commandes, le personnel, les horaires entre autres choses (sourire). J’ai un œil sur tout afin que tout se passe bien. Pour moi, l’horeca est une passion. J’aime le contact avec la clientèle, j’aime faire plaisir, partager. Dans ce métier, je suis véritablement dans mon élément. Notre endroit de travail est très spacieux et compte 75 places assises à l’intérieur et quelque 50 places en terrasse. L’espace que nous occupons a été entièrement remis à neuf et nous bénéficions de matériel

© Fédération HoReCa Wallonie

dernier cri qui nous apporte beaucoup d’ergonomie au quotidien. Notre friteuse possède un système de filtration automatique des huiles que nous filtrons tous les jours afin de garantir une huile sans aucun résidu. Quoiqu’il en soit, ces huiles sont intégralement changées tous les 2 jours. » Vous l’aurez compris, la qualité de la marchandise ainsi que la propreté sont ici des critères auxquels on ne déroge pas.

Des burgers qui font déjà l’unanimité « Nous avons commencé sur la réputation du Saint-Loup. » Toutefois, dorénavant, la friterie peut se targuer d’avoir sa propre réputation, basée principalement sur la qualité de ses frites mais également en raison d’une carte de burgers qui font la renommée du lieu. L’offre continue de s’étoffer au fil du temps et des demandes des clients auxquels le personnel est très attentif. « Nos burgers sont composés de viande fraîche, de race angus, d’un poids de 200 grammes. Objectivement, ils sont goûteux et diversifiés. Une partie de la clientèle se déplace rien que pour ceux-ci. Nos boulettes natures sont fraîches et proviennent directement du restaurant. »

© Fédération HoReCa Wallonie

Du bouche à oreille jusqu’à la présence sur les réseaux sociaux « De manière générale, nous avons laissé faire le bouche à oreille. En revanche, au démarrage de l’activité, j’ai moi-même réalisé des flyers qui ont été distribués dans la ville de Marche. Au niveau de la visibilité à proprement parlé, notre grande enseigne est bien visible depuis la nationale. Il faut croire que ces démarches ont été productives. Pour le reste, nous nous concentrons sur la qualité, la serviabilité, l’attention portée aux clients et il semble bien que cela fonctionne parfaitement ! »

Projets futurs Philippe n’est pas à cours d’idées, de projets à mettre en oeuvre ! Pour ce faire, il faudra encore faire preuve d’un peu de patience afin que ses enfants soient suffisamment formés et expérimentés dans ce métier ! De restaurateur à véritable entrepreneur, le chemin à parcourir est jalonné de courage, de patience et de don de soi. « Objectivement, les métiers de l’horeca sont exigeants ! Celui d’entrepreneur l’est tout autant. Il faut être très bien entouré, engager des collaborateurs motivés et qualifiés et surtout, être un « homme-orchestre ».

© Snack N4

© Fédération HoReCa Wallonie

L’intérêt d’être représentatif sur un réseau social tel que Facebook est ici tout de même mis en avant. « Notre équipe est jeune, entre 20 et 30 ans. Mon chef, Philippe, son épouse et moi-même gérons conjointement une page Facebook. Nous y publions des photos de nos burgers, des belles assiettes que nous sortons de la cuisine. De nos jours, il faut être réaliste et pragmatique. La clientèle est très sensible au visuel, surtout dans les points de bouche. Elle aime savoir pourquoi elle se déplace. Ceux qui ne sont jamais venus sont intéressés de savoir ce que nous proposons et les habitués suivent les nouveautés. Montrer ce que l’on fait suscite indéniablement l’intérêt. Après la qualité, la propreté du lieu fait le reste et vous parvenez à fidéliser la clientèle… »

Tous ces critères sont prépondérants dans une diversification réussie. « Je regrette que l’aspect administratif ait pris le pas sur la préoccupation première d’un restaurateur, c’està-dire la cuisine. Il faut être capable d’une grande polyvalence au quotidien. Être un bon cuisinier ne suffit plus, hélas, cela me paraît bien dommage mais mes propos sont le reflet de la réalité actuelle du secteur. »

Les propos des clients sont recueillis avec beaucoup d’attention. C’est ainsi que des bières artisanales et locales font leur apparition. « Nous cherchons sans cesse à nous améliorer et véritablement à contenter nos clients. »

C.TX

Parmi les autres aspects de premier plan dans la réussite du projet, citons la proximité avec la Nationale 4 ainsi que le vaste parking disponible. Au détour d’une balade dans la charmante ville de Durbuy, toute proche ou lors d’un évènement au Wex, faites une pause bien méritée, prenez place, vous ne serez pas déçu !

Friterie N4 Rue Baschamps 19 6900 Marche-en-Famenne GSM: 0484/97.51.73


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