Projetpédagogique«Noussommescontemporains» 1
Section : écologie
Né en 1956 à Colmar, il expose régulièrement dans le monde entier ; CAPC, MAC Marseille, espace Paul Ricard, Confort moderne, Frac réunion, Biennale de Belleville… Cet artiste voyage, bricole, et crée dans l’immédiateté et avec ce que son lieu de création lui propose. Il cherche à sensibiliser à l’écologie et à notre empreinte sur le monde. Son œuvre Journal de bord du voyage de Nantes à Belleville se compose de déchets trouvés lors de son voyage à pieds, comme des mégots ou des cannettes écrasées, afin de sensibiliser à la cause écologique.
Né en 1966 à Bron, Daniel Firman vit et travaille à Bordeaux et à New York. Il a d’abord fait les Beaux Arts de Saint Etienne, puis d’Angoulême. Ses travaux sont notamment proposés par la Choi & Lager Gallery, célèbre centre d’art contemporain à Séoul et Cologne. Il crée des sculptures hyperréalistes et joue sur la notion d’équilibre et de gravité en utilisant comme médium premier ; nos biens de la vie courante issus de la société de consommation et de l’époque du « tout jetable ». Il s’inspire pour cette série des Gathering de la théorie du mouvement de Rudolf Laban, qui divise la société en deux mouvements principaux : celui qui s’éparpille (le scattering) et celui qui rassemble (le gathering). Lors de l’exposition une autre œuvre sera présentée, mais elle est actuellement en cours de production. Elle sera cependant dans le même esprit que Gathering.
Laurent Tixador, Journal de bord du voyage de Nantes à Belleville, 2015
Daniel Firman, Gathering, 1999 2009
Section : consommation
Née en Allemagne en 1959, Brigitte Zieger vit et travaille en France. Son inspiration pour créer provient des évènements dont on parle quotidiennement au journal télévisé, dans les films et sur internet. Cette artiste pluridisciplinaire expose depuis 1992 dans le monde entier notamment à la Tate Gallery de Londres, au Musée national de Taipei, au Musée de Pully avec le MUDAC de Lausanne, à la Kunsthalle CCA d’Andratx et au Palais d’Iéna à Paris. Ses expositions personnelles récentes sont Counter Memories à la galerie Heinz Martin Weigand à Berlin et Women are Different from Men à la galerie Odile Ouizeman à Paris. Utilisant diversement les médiums de l’art contemporain, elle met en place de subtils dispositifs afin d’inquiéter notre conscience, et peut être même notre responsabilité de regardeur face à la représentation du monde, car c’est bien cette culture visuelle qu’elle met en doute. Cette volonté se retrouve dans les deux séries d’œuvres présentées : Flower of Power et Women are different from men.
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Section : médias
Section : consommation
Denis Darzacq, La Chute N°20, 2005 2006
Denis Darzacq est né en 1961 à Paris, Diplômé de l'Ecole National des Arts Décoratifs en 1986, section vidéo, il débute la photographie en suivant la scène rock française et devient également photographe de plateau sur de nombreux longs métrages. Depuis 1989, il collabore régulièrement avec le quotidien Libération et plus globalement avec la presse nationale. Il devient membre de l’agence VU en 1997. Depuis le milieu des années 1990, Denis Darzacq développe un travail personnel. Dans sa série Hyper, des corps en mouvements libres contrastent avec l’environnement très organisé et conditionné de la grande distribution. Son travail de photographe est ici à vocation messagère sur le sens de la normalité et nos modes de perceptions habituels conditionnés par une société basée sur le marketing et la codification.
Brigitte Zieger, Flower of Power 6, 2009
Diplômé en architecture et design industriel de l’Académie Stroganov de Moscou, Andreï Molodkine est un artiste conceptuel russe né en 1966. Internationalement reconnu, il vit et travaille à Paris. Il est surtout connu pour ses tableaux au stylo à bille et ses sculptures emplies de pétrole et parfois de sang. En 2009, il a représenté la Russie à la Biennale de Venise. Recherchant la liberté artistique totale, Andreï Molodkine se bat contre la censure des œuvres engagées et l’emprise du capitalisme sur le monde de l’art. C’est à travers ses installations géantes qu’il critique la politique gouvernementale Russe ou encore l’économie mondiale. Sa série d’œuvres Rue du Louvre montre un fait divers, les mouvements des banlieues à Paris, et représente toute la violence de ces manifestations.
Andrei Molodkine, Rue du Louvre n°5, 2010
Medhi Georges Lahlou, Divine Comédie,
Section : politique
Section2016 : religion
Artiste né en 1983 aux sables d’Olonne, en France, il travaille et vit entre Bruxelles et Paris. Le corps et l’espace, deux inspirations issues de sa formation initiale de danseur, sont très présents dans sa pratique artistique qui se manifeste par des œuvres d’ampleur. Son œuvre Divine Comédie, est composée de tapis de prière disposés en triptyque pour ressembler à un ancien retable. L'artiste incorpore de nouveaux éléments, notamment la croix des Templiers, ces caractéristiques chrétiennes rendent le tapis de prière inutilisable. Comme beaucoup de ses œuvres le démontrent, l'alchimie résultant de la combinaison de différentes références religieuses annulant leur valeur culturelle. L’œuvre est, comme chaque création de Mehdi Georges Lahlou, attractive et séduisante au premier regard et, une fois pris dedans, nous invite à nous réveiller et à résister à l’appel du fanatisme. Galerie nationale d’art moderne à Rome, Biennale de Dakar au Sénégal, musée des beaux Arts à Rouen, musée des confluences à Marrakech…. Sont autant de lieux célèbres du domaine de l’art où à exposer l’artiste.
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Pascale Marthine Tayou, Africonda, Section2014 : identité mal être
dans le Surrey, en Grande Bretagne, Martin Parr est aujourd’hui un des photographes les plus célèbres de son temps. Passionné dès ses 13 ans par la photographie, il débute en noir et blanc pour se tourner ensuite vers la couleur, qu’il ne quittera plus. Il photographie la société et particulièrement la classe ouvrière. Ses clichés témoignent du déclin moral de cette société, du fléau du capitalisme et de la standardisation, autant du consommable que de la pensée. Son style très provocateur a suscité de nombreuses controverses dans le milieu parfois trop « bankable » de l’Art. Dans sa série Common sense, il aborde la banalité des gens, l’ennui, l’absurdité de la vie moderne et le tourisme de masse.
Pascale Marthine Tayou est né à Nkongsamba, au nord est du Cameroun, en 1966. Après l’abandon de ses études de Droit, il commence à créer dans les années 1990. Cet autodidacte doit sa renommée internationale à l’exposition Documenta 11 à Cassel, en 2002. Il multiplie les expositions collectives et personnelles, notamment en Europe. Il accomplit des séjours en Suède et en France puis s'installe à Gand (Belgique) en 2003. Pascale Marthine Tayou est depuis 2013 professeur à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris. Il vit à Gand et à Yaoundé. Son travail est multiple, souvent très coloré et proliférant. Dessin, graffiti, photographie, collage, installation, performance…. Sont autant de supports à sa pratique. Ses matériaux sont glanés ici et là au cours de ses voyages en Afrique et ailleurs et sont majoritairement issus de la société de consommation. Il s’attache dans sa pratique à sensibiliser sur notre société de consommation et surtout à la standardisation et à l’usage du plastique.
Néidentitéen1952
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Martin Parr, Salle de la Joconde, 2012
Section : société de consommation
Julien Prévieux est né en 1974 à Grenoble, puis est parti vivre et travailler à Paris. Cet artiste adepte de l’absurde s’est fait connaître à la fin des années 1990 avec une vidéo de lui effectuant des roulades à répétitions dans la rue. Il a exposé aux jardins des Tuileries son œuvre Glissements lors de la FIAC 2007. Récemment, il est auteur d’effets spéciaux volontairement ratés, intégrés à des films connus comme James Bond, il appelle sa série Post Post production et est soutenu par la Galerie Jousse Entreprise à Paris. Son œuvre épistolaire Lettres de non motivation est construite autour d’une offre d’emploi, trouvée dans un journal, à laquelle il répond défavorablement en étayant les raisons pour lesquelles il ne souhaite pas postuler. Il publie à la suite de sa lettre la réponse standardisée et impersonnelle de son futur non employeur. A travers l’emploi des codes verbaux et mécanismes opératoires des secteurs d’activités auxquels il répond, il tend à mettre à jour les dérives d’une société marchande déshumanisée.
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Mounir Fatmi, Save Manatthan 01, 2006
Julien Prévieux, Lettres de non motivation, 2000
Section : politique identité
Galerie De Multiples, Jane Lombard Gallery, Galerie Delacroix, Goodman Gallery, Analix Forever Gallery, Maisons des Arts du Grütli, 57ème Biennale de Venise, 7eme Biennale d'Architecture de Shenzhe, 11eme Biennale de Bamako, Institut des Cultures d’Islam 2017… Ne sont que quelques exemples de lieux majeurs de la scène artistique où cet artiste international s’est produit en 2017. Né à Tanger en 1970, il vit et travaille entre Paris, Lille et Tanger. A travers sa pratique artistique, Mounir Fatmir questionne le spectateur sur des faits marquants de l’histoire de notre époque et soulève les répercussions psychologiques, sociétales et politiques qu’ils ont entrainées. Save Manhattan 01 est une installation qui recourt à une technique d’ombres portées qui reproduisent la skyline de Newyork avant les attentats du Wolrd Trade Center. Elles appellent au souvenir et à la réflexion de cet évènement qui a marqué l’histoire et la politique actuelle.
Section : société politique
Fayçal Baghriche, Souvenir, 2009
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Fayçal Baghriche est né en 1972 en Algérie. Il vit et travaille à Paris et expose depuis déjà une dizaine d’années dans le monde entier, comme par exemple au Brooklyn Euphoria à New York, au Dashanzi Art Festival à Pékin, à la Biennale de Dakar, au centre Pompidou, ou encore au Musée d’Art Moderne de Paris. Son sujet de prédilection l’interrogation du public sur ses réflexes d’identification et ses pratiques quotidiennes devenues normatives. C’est à travers la simplicité et l’humour, qui sont ses meilleurs atouts, que Fayçal Baghriche nous interroge sur les codes d’appartenance au sein de nos sociétés et comment ces derniers se trouvent omniprésents sans que nous nous en apercevions. Il invoque notre sens critique sur notre quête d’appartenance, qu’elle soit politique, sociale, religieuse. Son œuvre Souvenir est composée d’un fond sur lequel est représenté un symbole de chaque pays, disposé à la manière d’une cartographie des étoiles. Un globe lumineux tournant si vite que l’on n’en distingue plus les frontières et la parcellisation du monde est disposé devant. De manière très poétique, il nous invite à reconsidérer notre place sur la terre, à savoir que nous sommes tous partie constituante d’un grand Tout, dans l’Univers.
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Section : identité politique religion
Nicolas Lachambre, N’yvoirquedufeu, 2019
Section : identité politique société
Née à Bordeaux en 1975, cette artiste franco américaine aux multiples facettes vit et travaille aujourd’hui entre Orléans et San Francisco. Elle est diplômée des Beaux Arts de Bordeaux. Suzanne Husky est une artiste qui cherche à réinventer l’habitat, l’économie locale et les modes de vie, nourrie par la pensée critique contemporaine. Intéressée par l’agriculture, la place de la nature et l’histoire de l’iconographie révolutionnaire, elle fabrique une culture visuelle en utilisant la tapisserie, la céramique, la vidéo, le paysagisme ou encore la sculpture sur bois. Les plantes sauvages remplacent les jardins à la française et aux paysages bucoliques se substituent des faits d’actualité. Elle a exposé au Centre d’art et du paysage de Vassivière et au FRAC Aquitaine à Bordeaux, à San Francisco (Southern Exposure, Yerba Buena Center for the Arts, De Young Museum), New York (World Financial Center), ainsi qu’au Headland Center for the Arts de Californie. Plus récemment, la Biennale de Bordeaux Evento, le Parcours d’art contemporain en Vallée du Lot, le Domaine de Chamarande ont accueilli ses œuvres. Elle a été invitée en résidence par Pollen à Monflanquin et au centre d’art et de design La cuisine à Nègrepelisse.
Nicolas Lachambre est un artiste plasticien né à Villepinte en 1981. Ayant fait les Beaux Arts de Bourges, il y travaille et habite aujourd’hui toujours. Il est diplômé de l’ENSA de Bourges et a obtenu son Diplôme National d’Arts Plastiques en 2002. Ses œuvres ont été exposées dans de nombreux lieux, comme le Centre Pompidou à Paris, le Château de Drulon, la Galerie La Factorine à Nancy, ou encore l’Art Bruxelles Off, en Belgique. L’œuvre de Nicolas Lachambre fait allusion aux possibilités avortées, comme la liberté d’expression jugulée, l’intolérance qui se répand, le vivre ensemble qui se
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Suzanne Husky, ZAC (Zone d’Activité Commerciale), 2018
Section : société de consommation modes de vie
dégrade et le refus du partage. Le feu symbolise alors les efforts qui doivent être entretenus pour contrer ces phénomènes, de la même manière qu’un feu sacré. Le feu fascine par son ambivalence : il est à la fois destructeur et source d’évolution.
Susplugas est une artiste plasticienne, photographe, vidéaste et installationniste née à Montpellier en 1974. Elle vit et travaille aujourd’hui à Paris. Elle a exposé ses œuvres dans de nombreux lieux, comme le KW à Berlin, la Villa Medicis à Rome, le Palazzo delle Papesse à Sienne, le Palais de Tokyo à Paris, le Fresnoy National Studio, le Musée d’Art Moderne de St Etienne, ou encore le Musée de Grenoble. Son œuvre, La maison malade, a pour but de dénoncer la surconsommation de médication, influencée par la surproduction de ceux ci, mais aussi la tendance hypocondriaque de la société.
Projetpédagogique«Noussommescontemporains
Section : société de consommation modes de vieJeanne
Jeanne Susplugas, La maison malade, 1999 2000
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Pour vous inscrire, merci de cliquer sur le lien Doodle ci après. La démarche à suivre est inscrite après le lien et vous la retrouverez également sur Doodle. Les jours de visites sont le mardi, le jeudi et le vendredi en matinée ou en après midi, pendant l’exposition Nous Sommes Contemporains jusqu’au 22 novembre 2019, puis le jeudi et vendredi en matinée ou en après midi jusqu’au 28 février 2020.
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Dessin à partir d’une œuvre Peinture à partir d’une œuvre Sculpture à partir d’une œuvre Performance à partir d’une œuvre
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permettre aux enfants de découvrir le centre d’art contemporain de manière ludique apprendre un vocabulaire spécifique simple aux enfants l’appropriation des outils, techniques et méthodes de travail sensibiliser à une culture artistique et générale ouverte sur la rencontre d’œuvres et d’artistes comprendre ce qu’est l’art contemporain
Objectifs :