Heat + FR 11 - 2022

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CONFORT THERMIQUE durable 11. 2022 CHAUFFAGE PAR LE SOL ET LES MURS L’EVENT FUSION Publication professionnelle de Techlink pour les entreprises d’installation de techniques spéciales • Revue des membres trimestrielle MEMBER 0F

Le rendement le plus élevé possible Vincent

Le tour de force technique sans unité extérieure

HP-S Air/eau

Le split aux multiples talents

Notre gamme de pompes à chaleur s’intègre dans tout projet de construction neuve ou de rénovation

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WPU Géothermie
Air/eau

Installer l’avenir : ton avenir ?

C'est la première fois que je m'adresse à vous à travers notre magazine en ma qualité de nouveau président de Techlink. C'est un honneur mais aussi une grande responsabilité d'assumer la présidence de l’unique fédération sectorielle des entreprises d'installation, des grossistes, des fabricants/importateurs et des entreprises de maintenance technique et de gestion de l'énergie et des déchets.

Je tiens tout d'abord à remercier le président de l'ancienne Techlink, Dirk Peytier, qui jouera désormais sa partition au sein de la « nouvelle » Techlink au poste de vice-président. Notre objectif est de clarifier avec nos membres la vision et la stratégie de la « nouvelle » Techlink, et de mieux orienter l'organisation en fonction de cette stratégie. Nous avons uni nos forces et nos connaissances pour préparer les entreprises à la transition énergétique, qui ne peut réussir sans la contribution des acteurs de notre Ecosystème, que Techlink représente désormais très largement.

La « guerre des talents » est un des quatre sujets définis dans notre document sur l'avenir de l'Ecosystème des installations multifonctionnelles – « LINK2030 » (www.link2030.be) – et sur lequel nous devons travailler pour que la transition énergétique se réalise sur le terrain. Techlink considère également qu'il est de son devoir de susciter l'intérêt et l'enthousiasme des jeunes pour notre secteur le plus tôt possible. Pour assurer la relève ! L' Install Day 2022 a donc été, à juste titre, placé sous le signe de ce sujet d'une actualité brûlante. Les étudiants ont bénéficié d'un programme adapté et les membres ont témoigné de ce qu'ils ont « installé » pour compenser le manque de main-d'œuvre. N'hésitez d’ailleurs pas à « vous installer » pour lire le récit complet de l'Install Day en page 40. Soyez certains que vous continuerez à entendre les jeunes sur nos réseaux sociaux et notre nouveau site web dans les mois à venir : installtomorrow.be/fr/

HEAT+ • 11 | 2022 3 ÉD ITO
Alexander Dewulf Président Techlink National

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28 ● Stockage intersaisonnier

Avec le stockage thermique intersaisonnier, l’énergie solaire de l’été peut être stockée jusqu’en hiver pour être utilisée afin de chauffer les logements. La technologie de stockage est combinée à d’autres composants dans un réseau de chaleur global.

3 ● Édito : Installer l’avenir : ton avenir ?

6 ● Fusion : Double entretien avec Eric Piers et Kris Van Dingenen

10 ● Evénement : L’event fusion en images

12 ● Législation : AR Normes

16 ● NIT 278 addendum 4

22 ● Actualités : Importance de la qualité de l’air intérieur

24 ● Evénement : 15e symposium sur la pompe à chaleur!

Embuild

Avenue des Arts 20, 1000 Bruxelles embuild.be

Editeur responsable

Dirk De Wolf dirk.dewolf@techlink.be

Techlink asbl

Joseph Chantraineplantsoen 1, 3070 Kortenberg

T. +32 2 896 96 10 info@techlink.be • www.techlink.be

40 ● Install Day

L’Install Day 2022 a attiré près de 5000 visiteurs, plus de 230 exposants et quelques dizaines d’orateurs. Une occasion rêvée de nouer des contacts directs entre installateurs et fournisseurs. Merci pour votre présence, votre énergie et votre confiance en Techlink !

28 ● Dossier : Stockage centralisé de l’énergie dans un quartier résidentiel

32 ● Column : Comment s’engager dans la transition énergétique durable ?

34 ● Evénement : 1er Energy Transition Congress

40 ● Install Day : Cinquième édition

46 ● Q&R : Le chauffage par le sol et par les murs

50 ● Actualités : Nouvel outil de calcul pour la charge thermique

Directeur général Kris Van Dingenen kris.vandingenen@techlink.be

Publicité

Inge De Ridder

T. +32 53 80 87 47 inge.deridder@techlink.be

Périodicité • Tirage

Trimestriel • 3.000 ex. NL / 2.000 ex. FR

46 ● Chauffage par le sol et les murs

Le chauffage par le sol et les murs est un système d’avenir, compte tenu de son efficacité énergétique et de sa chaleur à la fois confortable et peu encombrante. Ce numéro met brièvement en évidence certaines des questions qui reviennent le plus fréquemment dans les Q&R.

52 ● Q&R : Le détachement dans le secteur de l’installation

58 ● Actualités : Opter pour des matériaux à faible teneur en plomb

60 ● Pleins feux sur un membre : IoT Domotica Solutions

64 ● Actualités : Le Green Deal sur le chauffage domestique au bois

68 ● Le collaborateur : Eric Piers, CEO

70 ● Productnews

Traduction

André Verkaeren, Metaphrasis bvba

Mise en pages Nikka Cuypers nikka.cuypers@embuild.be

Impression Graphius

Rendez-vous sur www.techlink.be/nl/magazine pour télécharger la version néerlandaise.

SOMMAIRE HEAT+ • 09 2022 5

Votre nouvelle fédération professionnelle est UNIQUE

Techlink et la F.E.E. ont uni leurs destinées le 16 juin 2022. Techlink est entrée officiellement dans cette nouvelle ère le 15 septembre, lors d’un événement célébré au Château de Bouchout. Heat+ s'est entretenu avec Kris Van Dingenen, Directeur général, et Eric Piers, le nouveau CEO de Techlink. Nous leur avons posé une série de questions urgentes sur la fusion, et l’entretien nous a permis au passage de mieux les connaître.

Techlink et la F.E.E. ont uni leurs forces pour déployer de manière optimale l'Écosystème des installations multifonctionnelles pour la transition énergétique. Que faut-il entendre par là ?

Eric : « Notre Écosystème se compose de quatre éléments différents (voir figure 1), quatre groupes d'acteurs différents, donc, et connectés ; à savoir (i) les fabricants, (ii) les distributeurs, (iii) les installateurs et (iv) les entreprises en charge de la maintenance et de la gestion de l'énergie et des déchets.

La F.E.E. était la fédération défendant les intérêts de trois de ces quatre groupes d'acteurs dans le monde de l'installation. Premièrement, le groupe des fabricants ; les fabricants de matériel électrique, d'appareils électroménagers, d'appareils d'éclai-

rage, de batteries. Deuxièmement, le groupe des grossistes, c'est-à-dire les distributeurs de matériel électrique mais aussi de matériel pour le sanitaire, le chauffage, le refroidissement et la ventilation, ainsi que la sécurité, comme le matériel contre les cambriolages et les caméras de surveillance. Troisièmement, le groupe des grandes entreprises actives dans la gestion de la maintenance et dans la gestion de l'énergie et des déchets. »

Kris : « L'ancienne Techlink était la fédération professionnelle nationale des entreprises d'installation technique dans l'électricité, le chauffage, la ventilation, la climatisation et le sanitaire. Elle résultait d'un exercice stratégique mené à bien en 2017 par la Fedelec (la fédération des électriciens) & ICS (la fédération des installateurs de sanitaire et de chauffage).

Eric et Kris : « En fusionnant les deux fédérations, nous couvrons l'ensemble de l'Écosystème et créons des synergies pour obtenir un véritable leadership sectoriel, de la création de valeur et une position distincte claire. Nous combinons aujourd'hui les forces et les connaissances des deux fédérations pour déployer de manière optimale l'Écosystème des installations multifonctionnelles au bénéfice de la transition énergétique.

Cette fusion a permis à Techlink de mieux répondre aux réalités du marché et de tirer parti de la puissance du nombre (plus de 3 000 membres) et, plus encore, d'offrir un meilleur soutien aux membres. Côté vision, nous avons mis en avant le Thought Leadership du secteur de l'installation. »

Nous les appelons « installations multifonctionnelles » parce qu’elles regroupent différents segments : de l'électrotechnique à l'éclairage en passant par la sécurité, l'automatisation, l'infrastructure de recharge pour les voitures électriques et les appareils électroménagers, ainsi que le chauffage, la ventilation, le refroidissement, les installations sanitaires, la gestion de l'énergie, les systèmes d'énergie renouvelable et le stockage de l'énergie.

Sous le nom de Techlink, mais avec la nouvelle baseline "Linking Techniques", notre fédération professionnelle comprend désormais 3 150 entreprises, dont des fabricants, des importateurs, des grossistes, des installateurs et des entreprises actives dans la maintenance technique et la gestion de l'énergie et des déchets. Cette combinaison nous rend uniques et fait de nous la seule référence pour l'ensemble de l'Écosystème de l'installation aujourd'hui ! »

6 HEAT+ • 11 2022 FUSION
+ =
Figure 1

Eric Piers

● 62 ans

● I ngénieur – Master en électrotechnique et en Business Administration (UGent/KUL)

● JAN 2015 : CEO F.E.E.

● DEPUIS LE 16 JUIN 2022: CEO Techlink

● HOBBYS: marche, vélo, jouer avec ses petits-enfants, amateur de football et supporter du KAA Gent (voir aussi Le Collaborateur à la page46)

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Eric : « Nous nous sommes rencontrés à travers l'exercice stratégique que la F.E.E. a réalisé dans les années précédentes et qui a mené à la conclusion qu'il serait préférable pour nous d'ajouter les éléments manquants de notre Écosystème, à savoir les installateurs, à travers des partenariats et des fusions. En 2020, nous avons appris que Techlink prévoyait de réaliser une étude pour voir quels éléments du Green Deal affecteraient ses installateurs. La F.E.E. a alors proposé de ne pas limiter cette étude aux installateurs, mais de la faire porter sur l'ensemble de l'Écosystème, donc en y incluant les acteurs de la F.E.E. C'est ainsi que nous avons lancé ensemble

l'étude LINK2030 (www.link2030.be) qui a abouti à une vision future pour l'ensemble de l'Écosystème. »

Kris : « Quand la Fedelec et ICS ont fusionné, nous avons opté pour le nom de Techlink parce qu'il laissait la porte ouverte à des collaborations ou des fusions ultérieures. Techlink voulait aussi être un lien entre ses membres et les acteurs importants pour eux. Je pense aux grossistes, aux fabricants, etc. À cet égard, il est plus logique de combiner nos forces et nos connaissances présentes au sein de Techlink et de la F.E.E. »

Quel était l'objectif de LINK2030 ?

Eric : « Le point de départ de cette étude a été le Green Deal, développé

Kris Van Dingenen

● 48 ans

● Ingénieur en électrotechnique à la Haute École Catholique Kempen ; il a obtenu un « post graduate business administration » à la KU Leuven il y a quelques années

● MAI 2014 – DÉC 2017:

Directeur adjoint chez Fedelec

● DÉC 2017 – DÉC 2018: Directeur

Technology & Certification Techlink

● DEPUIS LE 1 ER JANVIER 2019

Directeur général Techlink

● HOBBYS: moto

au niveau européen, pour être finalement mis en œuvre dans chaque pays de l'Union européenne. Il y a trois domaines du Green Deal qui ont de l'importance pour notre Écosystème, à savoir (i) le paquet "Energie propre", (ii) l'économie circulaire et (iii) la vague de rénovations. Cette législation plus stricte dans les matières climatiques et énergétiques modifiera fondamentalement l'interaction entre les acteurs de notre Écosystème. Cette étude était un moyen d'informer clairement nos membres sur ce qui nous attend dans le cadre de cette problématique. »

Kris : « Nous avons lancé nos webinaires approfondis LINK2030 à l'automne. Dans cette série de webinaires, nous approfondissons

HEAT+ • 11 | 2022 7
ENTRETIEN

plusieurs sujets de cette étude qui ont un impact majeur sur notre secteur en nous entretenant avec certains de nos membres et différents experts. »

Pourquoi cette fusion renforce-t-elle votre rôle ?

Kris : « Notre rôle de fédération devient plus important. Les défis climatiques et les réglementations plus strictes nécessitent la mise en commun de l'expertise et l'union des forces des différents acteurs. Le soutien des fédérations est à cet égard indispensable. Ensemble, nous devons donner corps et forme à l'avenir de l'Écosystème des installations multifonctionnelles. Les installations sont le moteur de la société. Elles fournissent énergie, eau et confort dans tous les secteurs de l'habitat résidentiel : restaurants, hôtels, hôpitaux, stades sportifs ... que ce soit dans la vie privée, le travail ou les loisirs. »

Eric : « Notre rôle dans la transition énergétique est essentiel et la transition énergétique ne réussira pas sans la contribution des acteurs de notre Écosystème. Nous veillons ensemble à ce que les nouvelles technologies soient efficacement transformées en confort abordable. Cette nouvelle fédération opérationnelle est unique. Notre force vient de notre capacité, au sein de l'Écosystème qui englobe les différentes filières de nos membres, à assumer un rôle global : concepteur, fabricant, distributeur, installateur, société de maintenance et superviseur de la gestion de l'énergie et des

déchets. Comme nous le disons souvent : le meilleur moyen de prédire l'avenir est de le construire et de l'installer soi-même. »

Quel est l'avantage pour nos membres ?

Eric : « Notre ambition est donc de devenir le Thought Leader de notre Écosystème. Grâce à la nouvelle organisation, nous pouvons éliminer le travail que nous faisions chacun de notre côté, c'est-à-dire la duplication. Nous créons en outre une capacité de back-up et de délégation. Les membres pourront bénéficier du fait que nous disposerons d'un service d'étude interne pour, entre autres, les informations économiques aux entreprises, plus de capacité de marketing ainsi que de communication, un conseil juridique élargi, une offre de formations plus large, une plateforme pour les groupes de travail thématiques à travers les différents groupes de l'Écosystème, l'action en qualité de porte-parole du secteur et un surcroît d'attention pour les nouvelles techniques. De la pure représentativité à davantage de structure et de création de valeur ajoutée pour les membres ! »

Comment les membres et les collaborateurs ont-ils réagi à la fusion ?

Kris : « Lors de la deuxième Assemblée générale extraordinaire (AGE), les membres présents ont approuvé la fusion à l'unanimité. L'un des éléments qui a séduit nos membres est la possibilité de créer des groupes de travail thématiques dans l'ensemble de l'Écosystème afin que les sujets puissent être discutés de manière transversale avec toutes les parties qui sont membres de la "nouvelle" Techlink. »

Eric : « Du côté de la F.E.E. une seule AGE a été nécessaire au cours de laquelle les membres présents ont approuvé la fusion à l'unanimité. Il y a eu de nombreuses réactions positives de la part des collaborateurs, ce qui ne veut évidemment pas dire que cer-

Historique de la F.E.E.

La Fédération du Commerce de l'Appareillage Électrique (FCAE) a vu le jour en 1946 à travers la fusion de l'ICFME, FAIR et de la Chambre de la Radio-Électricité, sous la forme d'une association sans but lucratif et avec pour premier président Robert Sirtaine. L'expression « commerce de l'appareillage électrique » s'est avérée beaucoup trop étroite. Compte tenu de l'évolution et de l'influence toujours plus prégnante de l'électricité et de l'électronique, la FCAE a décidé de changer de nom en 1987. Il fallait en outre que l'abréviation et le logo soient utilisables en Belgique à la fois néerlandophone et francophone. C'est ainsi qu'est né le nom F.E.E – la « Fédération de l'électricité et de l'électronique ».

Techlink fait partie d'Embuild

Techlink faisait et continuera de faire partie d'Embuild (le nouveau nom de l'ancienne Confédération Construction). Nous sommes déjà représentés dans les organes nationaux aujourd'hui, bien évidemment, et cela ne changera pas à l'avenir. Nous serons même plus forts que jamais. Plus la taille de notre fédération professionnelle est importante, plus nous sommes pertinents. Kris : « Les installations techniques prennent de plus en plus d'importance et constituent plus que jamais un élément important du secteur de la construction, mais pas seulement puisqu'on les retrouve également dans l'industrie, l'automatisation et les travaux d'infrastructure. La voie est ouverte à une coopération encore plus étroite pour mener la transition énergétique à bon port. Embuild trouve à cet égard un partenaire avec Techlink ! »

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« Grâce à cette fusion, Techlink devient la référence pour tout l'Écosystème de l'installation. »
ERIC PIERS

taines préoccupations/questions logiques sont à l'ordre du jour : qu'est-ce qui nous attend ? Qui sont les autres ?

La culture d'entreprise est-t-elle la même ? »

Y a-t-il eu des moments pendant la fusion qui ont été des points d'apprentissage pour vous ?

Eric : « Tous les intérêts de nos membres ne sont pas les mêmes et nous respectons cela. Nous ne prendrons position que si les intérêts de l'installateur, du fabricant et du grossiste sont alignés. A l'approche de la fusion et lors de nos AGE, nous avons remarqué que les petits membres avaient l'impression que toute l'attention serait portée sur les grandes entreprises. Ce ne sera évidemment le cas ! L'autonomie de toutes les branches est respectée. Le vote d'une grande entreprise n'a pas plus de poids que celui d'une petite entreprise. Nous continuerons a être attentifs aux préoccupations de nos nombreuses petites entreprises à l'avenir. Elles ne doivent pas craindre une dilution de leurs intérêts ! Notre force réside dans la représentation de tous les segments. »

Kris : « Même si nous nous connaissons depuis des années en tant que partenaires sociaux (la F.E.E est l'une des quatre fédérations représentées au sein de la CFP 149.01 - Électriciens), il subsiste beaucoup d'activités/domaines que nous ne connaissions pas chez l'autre. Par exemple, je ne savais pas qu'Eric est – depuis 2021 – secrétaire général de l'Union européenne des grossistes en matériel électrique (UEGME). »

ENTRETIEN

À quoi ressemblera l'Écosystème des installations multifonctionnelles à l'avenir ?

Eric : « L'Écosystème va sans aucun doute changer à l'avenir, en fonction des tendances technologiques, mais aussi sociétales. Côté tendances technologiques, la part des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique va augmenter. Il faudra se concentrer sur la réduction des déchets et du gaspillage, surtout de l'eau. Les applications de haute technologie seront encore plus présentes via les capteurs, le recours à l'IA et les possibilités de réseau de l'IdO. Les protocoles exigeront plus d'attention et la connectivité et la gestion des données nécessiteront un internet ultrarapide via la 5G, la 6G, etc. De même, les bâtiments seront davantage conçus comme un ensemble, le bâtiment faisant office d'enveloppe autour des installations ; et l'utilisation du BIM deviendra indispensable ».

Kris : « Les tendances sociales vont également façonner l'Écosystème des installations multifonctionnelles. Le consommateur d'aujourd'hui n'est plus celui d'hier. Il est devenu plus conscient, est souvent un prosommateur produisant sa propre énergie, parfois même un prosommacteur lorsqu'il vend son énergie. Des communautés énergétiques locales vont certainement émerger et les consommateurs vont acquérir des connaissances sur les tarifs dynamiques. »

En tant que CEO, sur quels sujets voulez-vous vous concentrer ces prochaines années ?

Eric :  « J'ai eu la chance de contribuer à jeter les bases de cette fusion. Cette base est bonne et il faut évidemment qu'il en reste ainsi. Les évolutions dans le monde extérieur sont rapides et il est important de les suivre de près. Nous ne vivons pas sur une île. Il est essentiel de nous adapter aux besoins futurs, nous ne pouvons pas nous arrêter en cours de route.

Notre ambition est de rester ouverts à un nouvel élargissement futur. De

nouvelles collaborations/intégrations avec d'autres fédérations nous permettraient de rendre l'Écosystème dans son ensemble encore plus représentatif, notamment pour peser davantage sur l'agenda politique. En améliorant notre représentativité, nous pourrons réaliser encore plus de choses pour nos membres.

Ma première priorité est de poursuivre la mise en œuvre du plan stratégique qui a conduit à la fusion. La fusion juridique est une réalité, mais nous devons encore la concrétiser sur le terrain ! Je serai totalement pris par sa réalisation pendant les trois ou quatre prochaines années pour que la fusion soit une réussite. Kris (je l’espère) pourra alors reprendre une fédération en parfait état de marche. » (clin d'œil)

Que pensez-vous qu'il soit important que les gens sachent sur vous ?

Eric : « Je pense que j’ai une oreille attentive et que j’aime de pouvoir contribuer à ce que les gens parviennent à un accord. J'attache beaucoup d'importance à l'empathie et les gens disent que j'ai une personnalité « reliante ». La négociation, c'est mon truc. Au cours de ma carrière, j'ai mené de nombreuses entreprises en restructuration. Dans ce cadre, j'ai toujours agi correctement, en faisant montre de compréhension et de respect pour toutes les parties concernées, conscient de la grande responsabilité sociale d'un CEO. Je suis fier que ma contribution ait permis d'assurer la continuité, la sécurité de l'emploi et l'avenir d'un grand nombre de familles. »

Kris : « Je pense qu'il est important que les gens sachent que j'accorde une grande importance à la communication. J'aime aussi la discussion. On peut me décrire comme une personne qui jette des ponts, qui recherche le consensus dans une discussion. Je sens bien les tensions et je sais comment créer de l'harmonie entre les parties pour prendre des décisions stratégiques. »

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« Notre rôle dans la transition énergétique est important et celle-ci ne réussira pas sans la contribution de notre Écosystème. »
KRIS VAN DINGENEN

L’event fusion en images

Techlink et la F.E.E ont fusionné, un nouveau départ que nous avons sonné ensemble le 15 septembre dernier !

C'est au Château de Bouchout, dans le cadre enchanteur du Jardin Botanique de Meise, que nous avons célébré cette joyeuse union en levant nos verres ensemble pour la première fois. Nos membres ont profité d’un walking dinner tandis que le groupe de reprises The Planes assurait l’ambiance.

10 HEAT+ • 11 | 2022 FUSION
HEAT+ • 11 2022 11 EVENEMENT

AR Normes de base en matière de prévention des incendies dans les chaufferies et les parkings

Un nouvel AR est entré en vigueur le 1er juillet 2022, apportant un certain nombre de modifications aux normes de base en matière d'incendie. L'AR comprend plusieurs modifications, notamment de nouvelles lignes directrices concernant les incendies dans les parkings souterrains. L'arrivée des véhicules électriques, avec leurs batteries et leurs bornes de recharge, a créé de nouveaux risques nettement plus importants ces dernières années. L'AR contient également une adaptation complète de la réglementation relative aux chaufferies via une modification de la norme NBN B 61-001, déjà considérablement dépassée.

Il s'agit d'adaptations de nature plutôt technique pour la sécurité incendie des bâtiments nouvellement construits et des extensions de bâtiments existants. Le nouvel AR prévoit de nombreuses adaptations et modifications qui améliorent et clarifient la réglementation existante, tout en tenant compte de l'évolution vers des constructions énergétiquement neutres et durables, ainsi que des nouveaux concepts dans le secteur du bâtiment. Par exemple, un dispositif de sprinklage est désormais également possible comme système de protection contre l'incendie, alors qu'auparavant seul un système d'extraction de fumée et de chaleur était prescrit.

Pour plus de détails, l'AR renvoie également aux annexes techniques, avec des dispositions par thème. Dans cet

Une nouvelle grandeur : le débit calorifique

Désormais, un débit calorifique cumulé (puissance d'entrée) de 75 kW fait office de limite pour distinguer les locaux techniques/locaux de type « chaufferie » des autres locaux. En d'autres termes, les exigences s'appliquant aux chaufferies ne s'appliquent pas aux chaufferies dont le débit calorifique cumulé est inférieur à 75kW. Celles-ci doivent toutefois respecter les exigences éventuelles relatives à leur espace d'installation.

article, nous zoomons sur la sécurité incendie des chaufferies et l'utilisation des conduites de gaz dans les parkings.

Chaufferies

Auparavant, la norme NBN B 61-001 était le document contenant les exigences en matière de sécurité incendie des chaufferies. Vu les modifications incluses dans le nouvel AR, les dispositions de cette norme ne sont plus applicables.

Les prescriptions en matière de sécurité incendie pour les chaufferies sont désormais incluses dans l'arrêté royal du 7 juillet 1994. À cette fin, l'AR fournit les définitions nécessaires pour des termes spécifiques tels que la chaufferie, le local de chauffe, la soute à combustible et le débit calorifique. Il y a lieu de tenir compte de l'évolution technologique et de la grande variété des systèmes de chauffage.

Désormais, la réglementation prend donc en compte le débit calorifique de l'appareil de combustion au lieu de sa puissance nominale, ainsi que la charge calorifique de la soute à combustible et le type de combustible (gaz, liquide ou solide).

Équipements autorisés dans les chaufferies

Seuls les équipements suivants sont autorisés dans les chaufferies (Annexe 7 § 4):

● les équipements directement impliqués dans le fonctionnement des appareils de combustion;

● les équipements faisant par-

12 HEAT+ • 11 | 2022 LÉGISLATION

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tie de l'installation de chauffage central ou d'eau chaude (circulateurs, autres équipements électriques, etc.) ;

● les équipements électriques pour le chauffage central ou la production d'eau chaude sanitaire (pompe à chaleur, chaudière, etc.) ;

● les équipements spécifiques (éclairage, extincteurs, etc.) ;

● les systèmes de ventilation desservant uniquement la chaufferie ;

● les systèmes de traitement de l'eau (adoucisseurs d'eau...).

Les équipements destinés exclusivement à la production de froid et les systèmes de ventilation desservant des locaux autres que la chaufferie n'étant pas autorisés dans cet espace, les installations de traitement de l'air y sont également interdites. Toutefois, une pompe à chaleur capable de produire à la fois de la chaleur et du froid peut y être installée.

Les câbles, tuyaux et gaines qui desservent également d'autres locaux sont également interdits, à l'exception des conduites d'eau et d'évacuation.

Accès et dispositions de construction pour les chaufferies

En fonction du type de bâtiment (bas, moyen ou élevé), l'accès aux chaufferies dont le débit de combustion est supérieur à 75 kW doit répondre aux exigences des locaux/locaux techniques, à quelques modifications près (type de porte, sas éventuel....)

Dans tous les cas, aucun point de la chaufferie ou de la soute à combustible ne doit se trouver à plus de 15 m de la sortie la plus proche. Dans ce calcul, il y a lieu de prendre en compte et de contourner les obstacles (chaudières, pompes, etc.) Il en résulte la possibilité de déduire le nombre de sorties à prévoir.

Chaufferies alimentées en combustible gazeux

Dans les chaufferies alimentées dans lesquelles un ou plusieurs appareils de combustion ont été installés ou modernisés à partir du 1er juillet 2022, l'alimentation en énergie électrique ainsi que l'alimentation en combustible gazeux (à la fois plus léger et plus lourd que l'air) de la chaufferie doivent être équipées d'une coupure automatique. L'arrêt automatique de l'alimentation en combustible est assuré par une électrovanne située soit dans la chaufferie où entre le tuyau d'alimentation en gaz, soit à l'air libre.

En outre, il doit être possible de couper manuellement l'alimentation en énergie (électrique et en combustible) au moyen d'une commande située à l'extérieur de la chaufferie.

Pour les nouvelles chaufferies, dont la demande de permis de construire a été déposée après le 1er juillet 2022, la chaufferie doit également être pourvue de deux ouvertures de ventilation, l'une en haut, l'autre en bas, chacune ayant un diamètre d'au moins 400 cm². Ces ouvertures de ventilation relient la chaufferie à l'air libre, soit directement, soit par un système de gaines. Ces ouvertures de ventilation, destinées à l'évacuation des fumées en cas d'incendie, peuvent être équipées de vannes de ventilation motorisées.

Parkings

Des éclaircissements ont été apportés en cas de présence de conduites de gaz dans des parkings. Les conduites de gaz doivent être en acier et soudées. Toutes les composantes d'une conduite de gaz sont de type RHT, comme le stipulent les normes NBN D 51-003 et NBN D 51-004. Ces conduites de gaz doivent être placées au-dessus du chemin de circulation, et protégées contre des chocs éventuels provenant des véhicules. En outre, l'alimentation en gaz doit être munie d'une vanne d'arrêt située à l'extérieur du compartiment de stationnement, qui peut être utilisée par les pompiers.

SOURCES :

• AR du 20 mai 2022 modifiant l'AR du 7 juillet 1994 fixant les normes de base en matière de prévention des incendies et des explosions auxquelles doivent satisfaire les bâtiments, MB 23 juin 2022, p. 52236.

• CSTC-Contact juillet-août 2022: La sécurité incendie des chaufferies : quelques modifications ! (pp. 18-19), de X. Kuborn et D. Boulanger.

14 HEAT+ • 11 2022 LÉGISLATION

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LUNDI 14:53

Remplacement du générateur de chaleur et qualité de l'eau du système

En cas de remplacement d'une chaudière, il y a lieu de tenir compte de la qualité de l'eau du système. Sans aucun doute, vous préférez que le nouvel appareil n'ait pas à fonctionner d'emblée dans des conditions douteuses. Il se peut également que la qualité de l'eau du système n'ait pas été optimale dans le passé ou, pire encore, que cette mauvaise qualité soit à l'origine du remplacement de la chaudière. Certains installateurs recommandent de façon standard un pot de décantation, mais on est en droit de se demander si cette mesure est une solution adéquate en cas de problème avéré. De plus, pourquoi ne pas s'attaquer aux racines du problème plutôt que de combattre des symptômes ?

Si l'installation a longtemps fonctionné correctement avec de l' « eau morte », il n’y a sans doute aucun problème. Mais comment le savoir ? La NIT 278 suggère de lire d'abord la mémoire du capteur de la corrosion (voir Figure 1), mais il y a malheureusement peu de chances qu’elles existe déjà.

La NIT 278 indique explicitement :

« Un monitoring constitue l’outil idéal pour déterminer si l’installa-

tion est sujette à un phénomène de corrosion : la mesure au moyen de coupons-témoins ou d’un dispositif électronique permet d’obtenir immédiatement une indication de la vitesse de corrosion… »

Diagnostic de l'ancien système et de l'eau du système

Pour savoir ce qu’il en est, il faut donc procéder autrement. La NIT 278

donne plusieurs conseils à la fois très simples et très pratiques :

● A l'extérieur : commencer par une inspection et un contrôle visuels de toutes les pièces :

• Vous voyez des signes extérieurs de fuites ?

• Y a-t-il des composantes de l'installation qui pourraient permettre à l'oxygène de pénétrer, comme des tuyaux en plastique non étanches à l'oxygène, des tuyaux en caoutchouc ou des vases d'expansion inappropriés ?

● L'intérieur peut être évalué par les moyens suivants :

• Démontez le moteur de la pompe de circulation et examinez l'intérieur du corps de la pompe (voir figure 3).

• Examinez des échantillons d'eau du système et évaluez leur couleur et leurs dépôts (voir l'illustration dans l'édition de septembre de Heat+ et la description détaillée plus loin dans cet article).

16 HEAT+ • 11 | 2022 NIT 278 ADDENDUM 4
Figure 1 ● Mémoire du capteur de corrosion : dans cet exemple, une vanne encrassée d'un dégazeur à échelons de pression était à l'origine du problème. Au lieu de dégazer, l'appareil aspirait de grandes quantités d'air dans l'installation de chauffage central, ce qui a provoqué un pic de corrosion important.

● Un joint ou un purgeur automatique peut fuir et laisser des traces visibles (flaques d'eau, gouttes) et/ ou des dépôts de rouille et de sels.

● Vérifiez la pression initiale restante du vase d'expansion et assurez-vous qu'elle ait été contrôlée au moins tous les deux ans (voir figure 4). La perte de pression initiale est très facile à mesurer et peut également être ajustée rapidement et à moindre coût en ajoutant de l'air (ou de l'azote) dans le vase.

● Vérifiez le journal de bord

L'installateur professionnel est évidemment le « médecin » de l' « installation malade » Si vous allez chez le médecin pour un problème de santé, il vous examinera et vous proposera un traitement en fonction de son diagnostic. A lui de comprendre ce qui se passe exactement et de donner les bons conseils.

C'est également le rôle de l'installateur professionnel en matière de chauffage central. Mais s'agissant des problèmes de santé des systèmes de chauffage central, certains voudraient aujourd'hui que vous envoyiez un échantillon d'eau pour analyse, après quoi vous recevrez un rapport qui recommandera invariablement un produit de protection universel censé résoudre le problème. Ce n'est pas la thèse soutenue dans la NIT 278, si vous l'avez bien lue et comme nous l'avons expliqué dans l'article précédent.

Le pot de décantation (magnétique) de saletés semble également faire office de solution idéale de nos jours. Un pot de décantation (ou filtre) peut bien sûr éliminer les boues et les saletés formées dans l'installation, mais la question est de savoir s'il le fait vraiment. En effet :

● Un filtre (fin) arrête toutes les saletés dont la taille des grains est supérieure à celle des mailles du filtre, mais cela crée bien sûr un nouveau problème : les filtres peuvent se boucher. C'est donc un autre problème que vous, l'installateur, devrez résoudre, toujours au moment où vous ne vous y attendez pas, parce que le client est en panne, dans le froid. Les filtres ne sont donc pratiquement jamais utilisés, sauf dans les installations de très grande taille équipées de paniers filtrants grossiers

HEAT+ • 11 2022 17
Figure 2 ● Traces de fuites extérieures Figure 3 ● le corps de la pompe, partie intérieure (de gauche à droite): Ok!, magnétite, mais oxygénée, mauvais signe

(qui n'arrêtent donc pas les saletés fines).

● Un pot de décantation « met de côté » les saletés en les séparant du flux principal à l'aide d'un treillis métallique, d'anneaux, de palettes ou d'autres dispositifs. Parfois avec l'aide d'un aimant. Une fois qu'il est « plein », le reste des saletés passe à travers. Pas de chance pour le client. Quant à l'installateur, il peut prétendre qu'il a fait de son mieux. A moins que le pot de décantation ne fasse l'objet d'un suivi scrupuleux via une purge opportune (surtout au début), suivie d'une évaluation de la quantité de boue captée, qui devient alors l'étalon pour déterminer le délai jusqu'à la prochaine purge. Mais combien de fois cela se produit-il réellement ?

Que dit la NIT 278 à ce propos ?

Avant le remplacement d'une chaudière, il y a lieu d'effectuer un contrôle approfondi après que l'installation ait fonctionné pendant au moins une heure, car l'eau du système doit avoir circulé partout (et être alors de composition homogène). Toutes les vannes (y compris les vannes thermostatiques de mélange) doivent être

complètement ouvertes. Lorsqu'un traitement chimique a été appliqué dans l'installation qui maintient des substances solides en suspension, il est impossible d'évaluer correctement les éventuels dépôts.

Dans les petites installations

Vous prélevez un échantillon d'eau sur un circuit de retour à proximité du générateur de chaleur, avec la vanne complètement ouverte, dans un seau blanc (ou au moins transparent), en rinçant d'abord au moins 2 litres ou jusqu'à ce que la couleur ne change plus. Il faut ensuite laisser l'eau de rinçage se décanter pour observer la quantité de boues qui s'y trouve. Vous prélevez un nouvel échantillon d'eau d'un volume de 1 litre dans un bocal ou un seau transparent et propre : c'est votre eau du système. Il peut arriver que vous ne puissiez pas prélever une telle quantité, ce qui prouve de ce fait même que votre vase d'expansion est trop petit, car la norme NBN EN 12828 prescrit un minimum de 3 litres de réserve d'eau. Vous savez donc que le maintien de la pression de cette installation n'était pas en ordre.

Après la décantation, vérifiez égale-

ment les boues, le pH, la conductivité, l'odeur, la couleur de l'eau du système et peut-être les paramètres d'un éventuel traitement de l'eau (vous le verrez dans le journal de bord). Vérifiez ensuite les filtres et les séparateurs de particules éventuels en recueillant toujours le contenu dans un seau propre et transparent (de préférence blanc) (voir figure 5). Évaluez à nouveau la quantité de boue, sa couleur et sa nature (boue, granulés, écailles, etc.). Voir la figure 6.

Une couleur brunâtre (rouille ou hématite) = excès d'oxygène dans le système, il y a donc un apport d'oxygène inadmissible. C'est mauvais signe (voir plus bas ce qu'il faut faire).

Le noir indique qu'il y a (eu) un apport d'oxygène avec formation d'une boue de magnétite noire. C'est alors la quantité qui compte  : un peu de noir ne pose aucun problème, mais des quantités plus importantes trahissent des dommages causés par la corrosion. Il ne faut pas qu'une saleté de ce type pénètre dans le nouveau générateur de chaleur.

REMARQUE ! La magnétite noire est magnétique, l'hématite pas.

REMARQUE ! Il peut arriver que

18 HEAT+ • 11 | 2022 NIT 278 ADDENDUM 4
Figure 4 ● Mesure de la pression initiale. Pour mesurer la pression initiale - très importante - le vase doit donc être vide. Il vous faut une vanne d'isolement (capot protecteur de valve) et une vanne de vidange. Figure 5 ● Videz dans un seau, plateau ou un récipient transparent ou blanc
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l'eau du système prêt à l'emploi prenne une teinte jaune/orange/ brunâtre après un certain temps, si elle contient beaucoup de fer dissout dans un système pauvre en oxygène. De par l'aération causée par l'échantillonnage (et donc l'apport d'oxygène), le fer dissout va s'oxyder et se transformer en hématite.

Grâce à son expérience et à son expertise, l'installateur professionnel peut évaluer si l'installation a subi des dommages causés par la corrosion dans le passé. Si vous n'avez pas de certitude, faites appel à un spécialiste neutre.

Dans les grandes installations

De la même façon, chaque circuit de retour vers le collecteur doit donner un échantillon d'au moins 1 litre dans un récipient propre et transparent, à des fins d'analyse comme mentionné ci-dessus. Ensuite, le robinet de rinçage de chaque collecteur de retour doit être rincé dans un grand seau ou tonneau transparent jusqu'à ce que la boue soit emportée. Évaluez la quantité de boue après décantation. L'opération peut éventuellement être répétée au fond de la bouteille casse-pression ou de la (grande) chaudière, idem avec les filtres et les pots de décantation. Vous tenez évidemment compte du fait que la même opération a peut-être eu lieu récemment ou qu'un rinçage ou un nettoyage a été effectué, ce qui doit être consigné dans le journal de bord.

Aperçu – Article sur la NIT 278

Depuis juillet 2021, vous pouvez consulter la NIT 278 sur le site internet de la CSTC. La NIT 278 s'intéresse de plus près au fonctionnement et à la durée de vie des systèmes de chauffage. Dans cette NIT et nos articles publiés dans Heat+, vous découvrez entre autres les facteurs à l'origine des dépôts et de la corrosion. Sont aussi abordés la qualité de l'eau dans les installations de chauffage, ainsi que les recommandations concrètes concernant la conception, l'exécution, l'entretien et l'utilisation des installations. Vous en apprenez davantage aussi sur les traitements de l'eau pour éviter les problèmes et les précautions à prendre pour un fonctionnement optimal lors du remplacement du générateur de chaleur.

● ARTICLE DE SYNTHÈSE : tLes installations de chauffage à eau chaude (pp. 14-18) – Edition de novembre Heat+ 2021

● ADDENDUM 1 : L'eau morte : une eau boueuse indispensable à nos systèmes de chauffage (pp. 28-30) – Edition de février Heat+ 2022

● ADDENDUM 2 : La qualité de l'eau n'est pas un objectif, mais une CONSÉQUENCE des bonnes conditions (pp. 77-81) – Edition de mai Heat+ 2022

● ADDENDUM 3 : Mesures pour assurer une bonne qualité de l'eau (pp. 6365) – Edition de septembre Heat+ 2022

● ADDENDUM 4: Remplacement d'un générateur de chaleur et qualité de l'eau du système (pp. 16-20) – Edition de novembre Heat+ 2022

Avec cet Addendum 4, nous terminons la série consacrée à la NIT 278.

Ensuite ?

Tout comme le médecin de famille, l'installateur professionnel juge si des mesures supplémentaires sont nécessaires, par exemple :

● Rinçage complet à l'eau, éventuellement à l'eau et à l'air comprimé

● Nettoyage chimique

● Échangeur de chaleur thermique

● Filtres fins/ filtres en dérivation

La présence d'un séparateur de particules (magnétique) est de toute façon judicieuse et, bien entendu, la cause de tout dommage dû à la corrosion doit

être examinée (voir les articles précédents). En cas de doute, faites appel à un spécialiste, car la NIT 278 indique clairement que le rinçage et le nettoyage sont un travail de spécialiste.

Une fois votre diagnostic établi et qu'il a été démontré qu'il n'y a eu que peu ou pas de dommages importants dus à la corrosion dans le passé, vous pouvez en toute confiance connecter votre nouveau générateur de chaleur à l'ancien système de distribution, le remplir, le purger et le mettre en service.

20 HEAT+ • 11 | 2022 NIT 278 ADDENDUM 4
Figure 6 ● Types de dépôts (de gauche à droite) : morceaux de magnétite ; écailles provenant de la chaudière, tartre avec un peu de magnétite ; écailles provenant du chauffage par le sol, sans tartre.

Les 5 raisons qui démontrent qu’une pompe à chaleur Viessmann est le meilleur choix

Proposer une pompe à chaleur Viessmann à vos clients, c’est offrir une solution durable et connectée pour leur bâtiment : une solution d’avenir ! Vous gagnez également un temps précieux, grâce à l’installation facile et rapide, et vous bénéficiez d’un service étendu, multicanal et fiable.

Prêtes aujourd’hui pour demain

Dans la transition des combustibles fossiles vers des sources d’énergie renouvelables, les pompes à chaleur ont un rôle important à jouer. Que ce soit pour des projets de nouvelle construction ou de profonde rénovation, les pompes à chaleur ont toute leur place. Elles rejettent 80 à 95 % de CO2 en moins que les appareils de chauffage traditionnels, en fonction de la source d’électricité. Mieux, lorsqu’elles sont couplées à des panneaux solaires, l’émission locale de CO2 est pratiquement nulle

Intelligentes et connectées

Les pompes à chaleur Viessmann communiquent avec des bâtiments et des réseaux intelligents. Combinées au compteur numérique, elles garantissent une consommation d’électricité particulièrement efficace. Ainsi un bâtiment doté d’une pompe à chaleur pourra s’adapter aux tarifs variables de l’électricité dans le futur. L’application Viessmann permet également de gérer facilement et à distance une installation de chauffage. En associant un appareil compatible à l’appli ViCare, le client bénéficiera en outre d’une garantie de 5 ans (sous conditions).

Confort

Combinée à un système de sortie à basse température, comme un chauffage par le sol, une pompe à chaleur garantit un confort intérieur agréable. Et ce, d’une manière efficace d’un point de vue énergétique. Durant les mois

d’été, la pompe à chaleur est utilisée pour refroidir le bâtiment. Ajoutons que Viessmann accorde une attention particulière au fonctionnement silencieux des unités extérieures. Enfin, le design sobre et élégant constitue un critère important dans le développement de chaque appareil.

Rapidité d’installation

Chez Viessmann, votre confort d’installation est aussi une priorité. Nos produits sont constitués au maximum d’éléments standard, ce qui nécessite moins d’accessoires et permet un placement rapide et simple.

Votre fidèle partenaire en pompes à chaleur depuis 40 ans déjà

Viessmann est un fabricant qui donne le ton au niveau international, avec plus de 100 ans d’expérience. En tant qu’installateur, vous trouverez chez nous une gamme complète de solutions innovantes et durables pour les habitations, les bâtiments d’entreprise, l’industrie et les communes. Vous pourrez compter sur un service étendu, avec des formations et des remises à niveau, un support technique assuré par des conseillers locaux, des logiciels adaptés et un système d’information et de commande en ligne convivial.

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Importance de la qualité de l’air intérieur, y compris dans les logements existants

La qualité de l’air intérieur est un sujet complexe qui ne se limite pas aux problèmes d’humidité et aux locaux de service d’une habitation. Dans les logements existants, on sous-estime souvent les besoins en ventilation, pourtant essentiels pour assurer une qualité de l’air acceptable. Le monitoring réalisé par le CSTC dans le cadre de l’étude Prio-Climat souligne le rôle crucial de la ventilation dans les pièces habitables telles que les chambres à coucher et les séjours.

La qualité de l’air à l’intérieur des logements peut entraîner un inconfort ainsi que des problèmes de santé à long terme. Or, dans les logements, l’air est susceptible d’être vicié, entre autres, par  :

● des bio-effluents émis par les personnes (dont le CO2 est un bon indicateur)

● des polluants émis par les matériaux de construction et le mobilier

● le développement de moisissures associé à une humidité trop élevée.

Bien que certaines pièces ne montrent pas de signes visibles de mauvaise qualité de l’air (présence d’humidité, par exemple), il n’est pas garanti que l’air y soit de bonne qualité.

Monitoring effectué par le CSTC

Le CSTC a réalisé un monitoring de la qualité de l’air intérieur durant plusieurs semaines dans les chambres à coucher et les séjours de 14 maisons d’un quartier bruxellois. Certaines maisons étaient équipées d’un système de ventilation mécanique de type D (double flux mécanique). D’autres ne possédaient aucun système de ventilation ou étaient équipées de dispositifs de ventilation très sommaires (seulement quelques grilles ou extracteurs) non conformes à la norme NBN D 50-001.

En présence d’occupants, la concentration en CO2 est un bon indicateur pour estimer le renouvellement de l’air et la qualité de l’air dans les pièces de vie. La norme NBN EN 16798-1 classe la qualité de l’air en quatre catégories : haute (I), moyenne (II), modérée (III) et faible (IV). Celles-

ci sont définies en fonction du niveau de concentration en CO2 par rapport à l’air extérieur.

Le monitoring souligne l’influence du système de ventilation sur la qualité de l’air intérieur. Les maisons munies d’un système D présentent globalement une meilleure qualité d’air que celles dépourvues de système de ventilation ou équipées de dispositifs de ventilation très sommaires.

En revanche, la qualité de l’air est nettement moins bonne dans les séjours et, plus particulièrement, dans les chambres à coucher des maisons sans système de ventilation ou dotées de dispositifs de ventilation très sommaires. Dans certaines chambres, évaluées pendant la nuit, la qualité de l’air est de catégorie IV pendant plus de 80 % du temps. Certaines mesures ponctuelles du CO2 atteignent également 5.000 ppm, soit la limite

22 HEAT+ • 11 | 2022 ACTUALITÉS

Installateurs, le CSTC est là pour vous !

Que vous soyez chauffagiste, ventiliste ou sanitariste, le CSTC répond à toutes vos questions techniques.

Afin d’atténuer la complexité de votre travail et de vous faciliter la vie au quotidien, ils ont publié un guide spécialement dédié aux installateurs comme vous. Vous y trouverez trente questions très fréquentes, accompagnées chaque fois d’une réponse chiffrée claire, de conseils pratiques et des points de vigilance dont vous devez tenir compte. Ce guide pratique a été vérifié par des spécialistes afin que vous puissiez immédiatement vous mettre à l’œuvre ! Découvrez leur guide en scannant ce code QR ou en surfant sur leur site web cstc.be.

maximale pouvant être mesurée par le capteur.

De manière générale, la qualité de l’air s’est avérée meilleure dans les séjours que dans les chambres à coucher. Différents éléments peuvent expliquer ce constat :

● contrairement à une chambre à coucher, le séjour est une pièce que l’on occupe habituellement moins

longtemps et son volume est en général supérieur à celui d’une chambre

● les possibilités de renouvellement indirect de l’air sont souvent plus nombreuses dans un séjour que dans une chambre à coucher (utilisation de la hotte dans une cuisine ouverte, ouverture de la porte d’entrée directement dans le séjour, ouverture d’une porte vers

une terrasse ou un jardin....)

On ne le répétera jamais assez : la qualité de l’air intérieur reste un sujet complexe. Elle n’est pas seulement liée au taux d’humidité (dont les conséquences sont éventuellement visibles) et ne se règle pas uniquement par une extraction ponctuelle dans la salle de bain. La présence d’un système de ventilation mécanique dans les chambres à coucher permet d’assurer un renouvellement efficace de l’air et donc d’évacuer les polluants présents dans l’air intérieur.

Le CSTC a identifié plusieurs systèmes de ventilation innovants basés autant sur le système D (double flux mécanique) que sur le système C (alimentation naturelle et évacuation mécanique). Ces systèmes garantissent une ventilation efficace dans les chambres à coucher et sont plus faciles à installer en cas de rénovation. Ils sont décrits en détail dans le Dossier du CSTC 2021/6.9.

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Pompes à chaleur: du défi à l’approche

C’est le 21 septembre dernier que le bâtiment Quadrivium de la KU Leuven a accueilli la quinzième édition du Symposium sur les pompes à chaleur. La Warmtepomp Platform (WPP) – l’une des cinq plateformes d’ODE Vlaanderen – a accueilli plus de 160 participants, représentant un mélange sain de parties prenantes : le groupe le plus nombreux était formé par les fabricants, mais ont aussi répondu présents des sociétés d’installation, des instituts de la connaissance, des fédérations, des autorités publiques, des administrations locales, des grossistes et des curieux. Parmi les sujets discutés, l’application des pompes à chaleur dans un contexte de rénovation, les conséquences d’un déploiement rapide sur le réseau et les pompes à chaleur dans les systèmes collectifs.

Le symposium de cette année s’est déroulé dans un lieu particulièrement approprié : le bâtiment Quadrivium de la KU Leuven à Heverlee, chauffé par une pompe à chaleur. Le symposium a aussi donné lieu à une visite guidée au cours de laquelle ont été évoquées non seulement l’installation actuelle, mais aussi la connexion future avec le nouveau bâtiment de chimie en construction.

Ronnie Belmans (professeur émérite à la KU Leuven, conseiller auprès du conseil d’EnergyVille) a rappelé quant à lui que la consommation supplémentaire d’une pompe à chaleur ne pose pas vraiment de problème, surtout après une rénovation complète. Ses conclusions :

● Sur le plan énergétique : aucun doute

● Pour le réseau électrique : un défi mais pas un coup d’arrêt

● Prix : meilleur que jamais

● Taxes et redevances : une marge d’amélioration importante

● Subventions : sûrement pas pour la consommation

« L’argument selon lequel les pompes à chaleur ne fonctionnent que dans les bâtiments neufs est trompeur », déclare Thomas Nowak, secrétaire général de l’Association européenne des pompes à chaleur (EHPA). « Nous constatons qu’il est adéquat d’utiliser une pompe à chaleur ou une pompe à chaleur hybride dans une grande partie des projets de rénovation actuels.

Elles n’apportent pas seulement du confort thermique, mais offrent aussi des possibilités en termes de stabilisation du réseau électrique et d’augmentation de l’autoconsommation en combinaison avec des panneaux photovoltaïques ou d’autres types d’électricité verte ». Dans sa présentation, il a mis en évidence le potentiel de flexibilité de 3,9 TWh des pompes à chaleur en Europe (voir figure 1). Il a également abordé le plan REPowerEU de la Commission européenne, qui vise à mettre fin à la dépendance de l’UE vis-à-vis des combustibles fossiles russes d’ici 2027.

Les données sur le marché des pompes à chaleur ont été transmises par Luc De Smet, coprésident de la WPP. « La Norvège, la Finlande, l’Estonie, la Lituanie, le Danemark et la Suède font la course en tête si l’on compare les pompes à chaleur vendues par 1 000 ménages dans l’UE (voir graphique 1). Mais nos voisins immédiats comme la France et les Pays-Bas font également mieux que nous. Un important potentiel disponible subsiste donc pour le marché belge ».

Une des questions auxquelles De Smet a répondu est de savoir si le réseau électrique peut faire face.

● La puissance de pointe d’une pompe à chaleur est inférieure à celle de la cuisson électrique ou d’une voiture électrique.

● Les pompes à chaleur servent de tampon et peuvent produire de la chaleur lorsque la consommation d’électricité est faible ou que la production renouvelable est élevée. Elles sont donc en mesure

EVENEMENT
24 HEAT+ • 11 | 2022

Dans son allocution d’ouverture, Mohamed Ridouani, bourgmestre de Louvain, a souligné le potentiel de la géothermie (peu profonde), de l’aquathermie, de la riothermie et de la chaleur résiduelle dans sa ville.

L’innovation et la recherche ont également leur place au Symposium sur les pompes à chaleur.

d’écrêter la charge sur le réseau électrique.

● La production d’électricité renouvelable augmente d’année en année

→ La pompe à chaleur permet de rééquilibrer le marché de l’énergie.

Lieve Helsen (KU Leuven/EnergyVille) est revenue sur le chemin parcouru par la WPP lors de cette 15e édition

« festive ». Il est clair que le symposium a déjà parcouru de nombreuses étapes et mué à plusieurs reprises. Il est par exemple moins un salon professionnel qu’un événement académique. En outre, son orientation

Figure 1
HEAT+ • 11 | 2022 25

a aussi changé puisqu’aujourd’hui nous ne considérons pas la pompe à chaleur comme une technologie individuelle, mais comme une partie du système, avec un accent sur son rôle dans les réseaux énergétiques plutôt que son impact sur ces réseaux. Le contexte dans lequel les pompes à chaleur sont appliquées est de plus en plus central. Enfin, le symposium n’est pas seulement informatif mais lance au secteur un défi proactif et met en exergue l’innovation.

« Nous voulons accélérer la transi-

tion énergétique en intégrant davantage de sources d’énergie renouvelables dans les bâtiments également. Cela conduit souvent à des systèmes hybrides et/ou collectifs dont la conception et le contrôle sont plus complexes. Les bâtiments étant plus étanches et mieux isolés, nous devons également inclure la ventilation et le refroidissement. C’est précisément en raison de cette complexité que nous avons besoin de simulations dynamiques et de contrôleurs intelligents », explique Lieve.

Nous vivons une course contre la montre qui nous oblige à trouver le plus grand nombre possible de sources d’énergie alternatives. EXTRAQT, une start-up louvaniste, utilise les eaux de surface pour alimenter des pompes à chaleur. Son cofondateur Stijn De Jonge (KU Leuven) explique : « EXTRAQT développe le jumeau numérique de masses d’eau (voir figure 2), ce qui permet de simuler en détail le potentiel de l’énergie aquathermique. La force de ce jumeau numérique ? Il peut faire des simulations très précises sur la base de très nombreux paramètres environnementaux librement disponibles sans avoir besoin de capteurs de mesure supplémentaires. Les résultats donnent le potentiel thermique d’une masse d’eau (telle qu’une rivière, un lac, un canal) sans que les limites écologiques ne soient dépassées. Ces simulations peuvent être utilisées pour élaborer des plans directeurs urbains ou régionaux ainsi que pour le développement de projets. XTRAQT tente ainsi de donner un coup de pouce à la transition énergétique en déployant une source d’énergie omniprésente à son maximum et de manière durable ».

Le symposium a par ailleurs présenté quelques rénovations concrètes ayant intégré une pompe à chaleur. Nous en avons profité pour trancher une fois pour toute la question suivante :

Peut-on également chauffer un appartement avec une pompe à chaleur ? Oui ! Les résultats de recherche présentés par Thijs Van Den Brande (Daikin) montrent clairement que les pompes à chaleur fonctionnent de manière fiable et sont une source de chauffage, même dans les bâtiments existants. En règle générale, les appareils ont fonctionné sans problème. L’essentiel est de choisir le type adéquat de pompe à chaleur en fonction du type de logement et de déterminer convenablement les besoins en chauffage et en refroidissement.

EVENEMENT 26 HEAT+ • 11 | 2022
Graphique 1 ● Ventes de pompes à chaleur par 1 000 ménages (source : EHPA - EU HP markets and statistics report 2022) Figure2

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Il existe plusieurs façons de devenir neutre en CO².

Stockage centralisé de l'énergie dans un quartier résidentiel

Techlink mise sur l'amélioration et la diffusion des connaissances technologiques.

La thèse de Robin Haesen et Louis Hermans a déjà remporté trois prix (Mtech+ prix du public, le prix Marcel Herman d'ATIC et l'Encon Sustainability Award).

Autant de raisons supplémentaires pour nous pencher sur leur thèse consacrée au stockage intersaisonnier de la chaleur en Belgique. Selon eux, cette technique est un maillon important dans la lutte contre le réchauffement de la planète.

«Pour atteindre les objectifs climatiques de 2050 (la neutralité carbone), nous devons changer la façon dont nous chauffons et refroidissons les logements par un abandon des combustibles fossiles au profit de sources d'énergie renouvelables telles que l'énergie éolienne et solaire », expliquent Robin et Louis pour motiver leur thèse. « Il existe déjà de nombreuses solutions pour cette transition, mais l'offre et la demande de chaleur et de froid renouvelables ne sont pas toujours en adéquation optimale. Par exemple, il existe une inadéquation entre l'énergie solaire, largement disponible en été, et la demande de chaleur, qui se produit essentiellement en hiver. En d'autres termes, l'électricité provenant de l'énergie solaire ne peut être utilisée en combinaison avec une pompe à chaleur que dans une mesure limitée. »

Robin et Louis ont donc exploré la faisabilité d'un système de stockage centralisé de l'énergie thermique afin de fournir de la chaleur stockée dans un quartier résidentiel, selon la demande de chaque ménage. L'approvisionnement en énergie s'affranchit ainsi du facteur saisonnier : une quantité suffisante de chaleur est stockée en été, ce qui permet de répondre à une demande plus importante en hiver.

Ils ont commencé par examiner différentes technologies adaptées à ce type de stockage couplé au réseau de chaleur – des réservoirs d'eau aux champs de forage – afin de déterminer les concepts les plus utiles pour le refroidissement et le chauffage collectifs. Ils ont ensuite étudié les différentes solutions en fonction de leur impact technique, financier et environnemental, afin de mieux comparer les systèmes avec les systèmes traditionnels de chauffage individuel au gaz ou par pompe à chaleur.

Stockage intersaisonnier

Comment utiliser l'énergie solaire plus efficacement pour chauffer nos logements ? Pour cela, nous devons donc être en mesure de stocker l'énergie tout au long des saisons. Il existe une technologie qui peut le faire : le « Seasonal Thermal Energy Storage » ou STES, (ndlr : Stockage intersaisonnier de l'énergie thermique). Cette technologie peut prendre différentes formes. L'exemple le plus simple est le réservoir d'eau. Il s'agit simplement de chauffer un réservoir d'eau avec l'énergie solaire collectée pendant l'été à l'aide de capteurs solaires. L'énergie est stockée jusqu'en hiver et sert ensuite à chauffer les maisons.

DOSSIER 28 HEAT+ • 11 | 2022

collecteurs solaires

Il existe évidemment des technologies plus complexes pour mettre en œuvre le STES. La chaleur peut être stockée dans le sol plutôt que dans l'eau, par exemple. Un champ de forage, ou réseau souterrain de tuyaux, offre cette possibilité. Le sol peut être chauffé en faisant circuler de l'eau chaude dans les tuyaux pendant l'été. En hiver, la chaleur peut être reprise au sol en y faisant circuler de l'eau froide. Le sol « chaud » va alors réchauffer l'eau froide.

La technologie de stockage est combinée avec d'autres composants dans un réseau de chaleur global.

Réseau de chaleur

Une technologie STES est une installation vaste et complexe. Il s'agit donc

d'un investissement qui, au niveau individuel, ne peut rivaliser avec la chaudière à gaz. Voilà pourquoi cette technologie doit être intégrée dans un tout plus vaste : le réseau de chaleur.

Un réseau de chaleur peut être comparé au réseau électrique. Tout comme chaque maison est alimentée en électricité par des lignes électriques souterraines ou aériennes, une maison raccordée à un réseau de chaleur est alimentée en eau chaude par des tuyaux souterrains. Les maisons n'ont donc plus besoin d'une chaudière à gaz. Un tel réseau de chaleur comporte un grand avantage : il permet de connecter plusieurs maisons au STES, ce qui crée un mode de chauffage collectif.

Les choix à faire lors de la conception du réseau de chaleur sont nombreux : quelle technologie STES appliquer : un réservoir d'eau ou un forage ? À quelle température stocker et transporter la chaleur ? Quels systèmes utiliser pour le chauffage d'appoint ? Ces choix entraînent un grand nombre de concepts en termes de réseau de chaleur avec STES. L'objectif de l'étude était donc de trouver parmi toutes ces possibilités le concept optimal.

Un réseau de chaleur avec champ de forage

Mais que signifie « optimal » dans ce cas ? Faut-il rechercher le modèle qui produit le moins d'émissions de CO2 ou la conception optimale estelle simplement l'alternative la moins chère ? Comme d'habitude, la vérité se trouve entre les deux. L'étude a recouru à des simulations informatiques pour déterminer à la fois les émissions de CO2 et le prix coûtant des différents concepts. La méthode a été appliquée à un quartier résidentiel de 50 maisons alimentées collectivement en chaleur.

L'étude démontre qu'en Flandre un réseau de chaleur avec champ de forage comme technologie STES est l'option qui dispose du plus grand potentiel. Il doit s'agir d'un champ de forage où la température du sol ne dépasse pas 25°C. La chaleur y est donc stockée à une température relativement basse. Ce concept se traduit par le prix coûtant le plus bas ainsi que par une réduction significative des émissions de CO2 et de la consommation d'énergie en comparaison avec les chaudières à gaz contemporaines.

Les deux concepts les plus intéressants qui recourent à un tel forage sont présentés dans les figures 1 et 2. Dans le premier (le moins cher), une grande pompe à chaleur centrale assure le chauffage des maisons en maintenant la température du réseau de chaleur à environ 35°C. Dans le second (légè-

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Figure 1 ● Concept avec pompe à chaleur centrale couplée à un champ de forage et réseau de chaleur à 35°C. Figure 2 ● Concept avec pompes à chaleur décentralisées couplées à un réseau de chaleur à basse température.
collecteurs solaires réservoir tampon réservoir tampon pompe à chaleur ECS PAC ECS PAC ECS ECS champ de forage champ de forage ECS PAC PAC ECS ECS ECS PAC PAC

rement plus coûteux), le chauffage est assuré par des pompes à chaleur individuelles dans chaque maison. Ces pompes à chaleur sont cependant raccordées à un réseau de chaleur, ce qui les rend très efficaces. Dans les deux modèles, la fourniture d'eau chaude sanitaire est assurée par des chauffeeaux solaires individuels couplés à une pompe à chaleur air-eau.

Dans la phase finale de l'étude, les deux concepts ont été comparés à deux références : l'une où chaque maison est équipée d'une chaudière à gaz individuelle et l'autre où chaque maison est équipée d'une pompe à chaleur individuelle et de panneaux solaires. Les résultats montrent que les deux concepts de système de chauffage urbain sont compétitifs

en termes de coûts par rapport aux valeurs de référence, tout en réduisant la consommation d'énergie et les émissions de CO2

En conclusion

Pouvons-nous appliquer massivement ce type de réseau de chaleur avec champ de forage dans nos villes ? Pas tout de suite. L'étude a placé l'accent sur un quartier constitué de logements neufs. De tels logements sont parfaitement adaptés pour une combinaison avec les faibles températures de stockage d'un champ de forage. La situation est plus difficile par rapport aux logements existants, plus anciens, qui nécessitent des températures plus élevées. Des recherches complémentaires s'imposent donc sans attendre.

« Nos recherches montrent entre autres que certains concepts peuvent être compétitifs en termes de coûts par rapport au mode de chauffage actuel, tout en réduisant considérablement les émissions de CO2 et la consommation d'énergie », concluent Robin et Louis.

SOURCE : Thèse : Design and assessment of lowcarbon residential district concepts with (collective) seasonal thermal energy storage, avec pour promoteurs Lieve Helsen et Wim Boydens. Consultable sur : https:// www.scriptiebank.be/scriptie/2021/ design-and-assessment-low-carbonresidential-district-conceptscollective-seasonal

Réseaux de chaleur et pompes à chaleur vont de pair

Selon Techlink, les réseaux de chaleur font partie de la solution à notre problème de chauffage. Une combinaison équilibrée de pompes à chaleur et de réseaux de chaleur réduit la pression sur le futur réseau électrique : le renforcement du réseau de distribution est en partie évité, la consommation d'électricité ne connaîtra pas de pics aussi élevés et la demande d'énergie verte n'est pas aussi importante qu'avec une concentration univoque sur les pompes à chaleur. Les deux vont de pair, tant au niveau des politiques que des technologies. Dans les réseaux de chaleur avec des sources renouvelables à basse température (par exemple l'aquathermie), les pompes à chaleur sont indispensables pour augmenter la température en direction de la chaleur utilisable et pour la production d'eau chaude sanitaire.

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Comment convaincre de la transition énergétique durable ?

Avant, tout était simple : pour avoir de la lumière, on appuyait sur l'interrupteur. Vers la fin de l'année, nous recevions une facture qui ne nous plaisait pas, mais sur laquelle nous ne nous attardions pas trop. Le tableau d'aujourd'hui est différent, non seulement cette facture est très élevée en raison de la crise des énergies fossiles et de la guerre en Ukraine, mais on entend de plus en plus parler de « consommateurs d'énergie actifs » et de « prosommateurs ». A quoi faut-il s'attendre ? Que mettrons-nous en marche lorsque nous actionnerons l'interrupteur ? Ce basculement vers une utilisation durable de l'énergie et les énergies renouvelables, nous l'appelons la transition énergétique durable.

Si ce n'est que cette transition énergétique n'aura lieu qu’avec l'engagement des clients (les ménages, mais aussi les autorités). Mais n’y a-t-il qu’un seul client ? Les politiques et les médias pensent souvent en termes de « citoyens » ou « d'entreprises ». Rien que chez les ménages, on distingue divers profils : les clients orientés budget, les engagés, les indifférents, les précurseurs, etc.

Les clients soucieux de leur budget investissent dans des panneaux solaires, une borne de recharge intelligente pour la voiture électrique (VE), une pompe à chaleur (chauffe-eau), etc. pour réduire leur facture énergétique. Ces utilisateurs-là sont aussi conscients des avantages de l'isolation et de la rénovation.

Les utilisateurs engagés disposent également de panneaux solaires et, souvent, ils ont déjà une pompe à chaleur et un véhicule électrique, pour économiser du CO2 et réduire leur empreinte climatique. Et ils ont aussi déjà veillé à isoler leur maison, bien entendu.

Les indifférents ne s'intéressent pas aux questions comme le climat ou l'environnement, mais uniquement à leur facture d'énergie. Ils sont méfiants/sceptiques à l'égard de toutes ces nouvelles technologies. Ils vivent souvent dans des maisons mal isolées.

Les précurseurs roulent depuis longtemps à l'électrique par curiosité et sont maintenant convaincus que c'est l'avenir. Ils disposent évidemment de panneaux solaires et d'un système de gestion de

l'énergie qui contrôle leur maison. Ce sont des « testeurs-joueurs ».

Enfin viennent les locataires... quel que soit le groupe auquel ils appartiennent, ils ne peuvent généralement pas investir dans leur logement.

En marketing et en communication, nous les appelons souvent des « personas ». Il est important de s'adresser à chacun de ces personas sur ses propres canaux pour les atteindre.

On peut comparer cela aux profils d'investisseurs. Beaucoup de gens sont prudents, ont peur du risque. Ils doivent donc se contenter de faibles rendements sur leurs investissements. Ceux qui recherchent des rendements financiers élevés doivent également prendre des risques plus importants. On peut comparer cela à une personne qui prend un contrat d'électricité dynamique (lié au marché) : elle peut économiser ou même gagner beaucoup d'argent si elle charge son véhicule électrique pendant les périodes de prix négatifs, mais ses coûts énergétiques peuvent être élevés si elle consomme aux heures de pointe.

A la question d'un journaliste qui lui demandait comment il dépenserait 1 million d'euros pour avoir le plus d'impact sur la transition énergétique, celui-ci n'a pas répondu en parlant de « panneaux solaires » ou de « batteries », mais bien de « communication ». Le passage vers un modèle énergétique respectueux de l'homme, de l'environnement et du climat ne peut se faire qu'avec l'adhésion d'un très grand nombre de personnes. Nous pouvons donc apprendre beaucoup en examinant d'autres secteurs, comme j'essaie de le montrer ci-dessus.

A votre avis, comment pouvons-nous réussir à sortir les gens de leurs habitudes et à embrasser la transition énergétique ?

Auteur: Dirk Van Evercooren, Directeur Général d'ODE Vlaanderen

32 HEAT+ • 11 | 2022 COLUMN

Il est temps d'associer énergies fossiles et renouvelables.

Pour des installations aisées. Systèmes de chauffage hybrides Buderus. Les systèmes de chauffage hybrides de Buderus combinent le meilleur des deux mondes. Alliant énergies fossiles - chaudières mazout ou gaz - et énergies renouvelables - pompe à chaleur air/eau bivalente - ces solutions plug & play sont simples à installer et idéales pour les rénovations. Elles permettent de réduire fortement les émissions de CO2 et de réaliser jusqu'à 60% d'économies sur la facture gaz ou mazout de vos clients. En tant qu'expert en systèmes de chauffage, Buderus vous aide afin que vous puissez installer ces systèmes hybrides. Pour en savoir plus ww w hybrid .buderus.be

Cette illustration n'est pas représentative d'un système réel. L'unité intérieure de la pompe à chaleur doit être ajoutée afin de compléter un système hybride *

S'armer contre les crises grâce à la transition

En période de crise (énergétique), nous ne pouvons qu'encourager l'accélération de la transition énergétique. Lors du 1er Energy Transition Congress –From Vision to Action, le 22 septembre dernier, nous avons également examiné l'impact sur notre Écosystème des installations multifonctionnelles que la transition va avoir sur le terrain. Plus de 230 parties prenantes du secteur des énergies renouvelables étaient présentes à l'Event Lounge. Initiative commune de Techlink, Edora et Organisatie Duurzame Energie, cet événement a démontré l'urgence et souligné la nécessité d'une approche systémique.

Introduction

À l'heure où les effets du changement climatique se font de plus en plus sentir et où nous traversons une crise des énergies fossiles d'une ampleur inédite, le secteur des énergies renouvelables est de plus en plus considéré comme la principale solution pour accélérer la transition énergétique. Les énergies renouvelables sont bon marché et inépuisables, ne génèrent

aucune émission directe et peuvent être produites localement, ce qui réduit notre dépendance énergétique et favorise les emplois et la prospérité au niveau local.

Il reste toutefois beaucoup à faire pour stimuler la construction à grande échelle d'installations fonctionnant avec des énergies renouvelables. Le déploiement d'un réseau électrique orienté vers la production décentralisée et la mise en place d'un cadre juridique et tarifaire favorable au partage de l'énergie doivent permettre à chaque citoyen, entreprise et administration locale de devenir un producteur d'électricité verte, par exemple en partageant l'énergie produite par des panneaux solaires ou en participant à un projet d'énergie éolienne. Mais l'électricité n'est pas tout. Le moment est également venu d'investir de manière beaucoup plus

décisive dans la production de gaz renouvelable et dans la construction de réseaux de chaleur, a fortiori lorsque la densité de la demande de chaleur le justifie. Enfin, il faudra veiller à une meilleure intégration des secteurs consommateurs d'énergie (industrie, mobilité, chauffage, etc.) pour accroître l'efficacité du système grâce au déploiement de dispositifs « intelligents » capables de mieux faire correspondre demande et offre d'énergie en temps réel.

Les technologies et les sources d'énergie renouvelable dont nous avons besoin pour la transition énergétique existent : panneaux solaires photovoltaïques et thermiques, éoliennes, pompes à chaleur, réseaux de chaleur, bioénergie renouvelable, batteries et stockage de la chaleur, commande numérique et mobilité électrique joueront à l'avenir un rôle de plus en

34 HEAT+ • 11 | 2022 EVENEMENT

énergétique et climatique énergétique durable

plus important. En combinant des sources variables comme le solaire et l'éolien avec des sources d'énergie stables ou contrôlables comme l'hydroélectricité, la biomasse durable, la cogénération, la chaleur résiduelle et la géothermie, il est possible de créer un mix énergétique complémentaire capable de répondre à l'ensemble de nos besoins énergétiques.

Il est donc grand temps d'abandonner le système énergétique du passé et de basculer vers un système intégré plus dynamique et démocratique, où les consommateurs deviennent simultanément consommateurs, producteurs et fournisseurs, soit à titre individuel, soit en tant que membres de communautés énergétiques.

Programme

Le programme a permis aux participants de découvrir diverses nouvelles initiatives dans le secteur, de s'informer sur des cas (y compris business) intéressants qui font leur entrée dans le paysage énergétique et de réfléchir à l'avenir de notre infrastructure énergétique et des tarifs connexes.

Il n’est pas possible d’évoquer dans

un seul article tous les aspects de la transition énergétique. C’est pourquoi nous ne nous arrêterons que sur certains d’entre eux, qui ont fait forte impression sur les participants.

Investissements d'avenir dans les réseaux d'énergie durables

La future infrastructure du réseau doit s'adapter au mix énergétique renouvelable, mais aussi à la consommation future. Compte tenu de l'électrification à grande échelle qui se profile à l'horizon, il est évident que la plupart des investissements dans le réseau électrique doivent viser à le préparer pour l'avenir. En faisant les bons choix dès maintenant, les investissements supplémentaires peuvent être limités et réalisés de manière aussi efficace et rentable que possible. Outre l'électrification de la demande de chaleur, 30 à 50 % de la demande future de chaleur sera également satisfaite par les réseaux thermiques. Ces réseaux thermiques peuvent fournir à la fois un chauffage et un refroidissement collectifs durables.

Inne Mertens (Sibelga) : « La transition énergétique nécessite une gestion active du système et de nos réseaux. En parallèle, la transition énergétique

crée des opportunités pour de nouveaux services et acteurs sur le marché. Nous devons faciliter cette évolution pour garantir la neutralité de la gestion des données ! Sont notamment concernés la flexibilité, la recharge des véhicules électriques (VE), les communautés énergétiques ou la gestion de l'énergie des bâtiments. »

Stockage

L'ajout d'un système de stockage de l'énergie permet de stocker cette énergie pour une période (généralement courte) aux moments où il y a beaucoup de soleil et de vent, afin de l'utiliser plus tard. Actuellement le stockage est évoqué en lien avec les batteries (stationnaires ou dans les VE), mais le stockage thermique jouera également un rôle important dans la transition énergétique. Les deux types de stockage peuvent être déployés de manière flexible et soutenir les réseaux. Ils peuvent être utilisés à la fois individuellement et collectivement.

Michaël Verbiest (IFTech) a donné un exemple de la manière dont nous pouvons, en pensant collectif, franchir une nouvelle étape dans la transition énergétique durable grâce

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Inne Mertens, CEO de Sibelga

à l'énergie géothermique. Les projets Janseniushof et Hertogensite (du promoteur Resiterra) à Louvain sont dotés de réseaux thermiques de 5e génération. Ce réseau alimente les habitations et les bureaux en chaleur et en froid durables et se caractérise également par sa performance élevée. Rien de théorique, mais une mise en pratique par une entreprise membre de Techlink.

Communautés énergétiques durables

Les communautés énergétiques sont un concept très large dont la définition diffère dans nos différentes régions belges. Lorsque les membres d'une communauté énergétique ont des profils de consommation complémentaires, par exemple une combinaison d'entreprises et de ménages, l'autoconsommation de la production peut être augmentée et la congestion évitée. En outre, les communautés énergétiques peuvent aussi jouer un rôle social important et motivant. Elles permettent aux gens d'investir ensemble dans les énergies renouvelables et de se répartir entre eux les bénéfices selon une clé de répartition.

La Commission européenne a donné son feu vert au projet RE/SOURCED en 2020. RE/SOURCED vise le développement d'un système énergétique circulaire et autosuffisant à Transfo,

le site patrimonial multifonctionnel d'une ancienne centrale électrique à Zwevegem, en Flandre occidentale. L'intercommunnale Leiedal gère le projet. Dominiek Vandewiele (Intercommunnale Leiedal) nous a raconté combien le chemin vers la communauté énergétique sur le site Transfo Swevegem fut sinueux car les réglementations en la matière ne sont pas (encore) assez rationnalisées.

L'objectif de RE/SOURCED est d'alimenter entièrement Transfo avec de l'énergie renouvelable produite localement. L'épine dorsale du système est un réseau électrique local à courant continu qui permet de réaliser des économies à la fois d'énergie et de matériaux (plus de capacité avec la même quantité de métaux/matériaux). Le réseau en courant continu relie un certain nombre de sources renouvelables diffuses (des panneaux solaires et une éolienne de taille moyenne) avec du stockage d'énergie (batteries, accumulation hydroélectrique et vehicle-to-grid). Ce système énergétique à l'échelle d'un quartier est géré par une communauté d'utilisateurs sur le site Transfo (coopérative énergétique).

Couplage sectoriel

Le couplage sectoriel est une approche holistique dans laquelle électricité et chauffage ne sont plus

ENERSOL

considérés individuellement, mais où des synergies entre eux sont recherchées. L’objectif est de faire en sorte que l’énergie ne soit pas gaspillée. La combinaison de sources à basse température (panneaux PVT, aquathermie, géothermie à faible profondeur), d’énergie solaire, de pompes à chaleur et de stockage, pour des applications individuelles ou de

? INTEGRATEUR - Solution Globale

EVENEMENT
Michaël Verbiest, coordinateur de projets chez IFTech Dominiek Vandewiele, Energy Transition Program Manager au sein de l'Intercommunale Leiedal
1 PHOTOVOLTAÏQUE INDUSTRIEL QUALITE – DURABILITE – PASSION - INNOVATION STOCKAGE INDUSTRIEL MOBILITE ELECTRIQUE
PETIT/MOYEN EOLIEN L’énergie solaire, aujourd’hui, c’est un prix du kWh inférieur au kWh réseau ainsi que l’indépendance énergétique. L’énergie du vent et complémentaire à la production photovoltaïque Augmenter votre autoconsommation en installant des batteries de stockage
5
La transition écologique passe par la mobilité électrique afin de limiter leur impact environnemental et sociétal. 5 HVAC – EFFICIENCE ENERGETIQUE Améliorer l’efficience énergétique des systèmes de chauffage. Consommer moins et mieux
36 HEAT+ • 11 2022
Jean-François Bragard, Responsable Photovoltaïque chez Enersol
www.valeco.be info@valeco.be | Tel.: +32(0)68.57.20.71 Adoucisseurs HomeGuard ProSeries Eau de ville Chaudière + boiler volumétrique proportionnelle Pacchetto BravoMix : BravoFil + MiniDue 3/4 The right solution for your water la nouvelle gamme de détecteurs de fuites de gaz testo 316 et l‘analyseur de gaz de combustion testo 300 NEXT LEVEL www.testo.be Découvrez nos promos d’automne Promo! testo augustus.indd 1 19/08/2022 9:47:37

petits collectifs, permet des gains d’efficacité et une fourniture de chaleur 100% verte.

Pour Jean-François Bragard (Enersol), il est désormais nécessaire de maîtriser notre production et notre consommation d’énergies, et d’atteindre le plus possible d’autonomie : « C’est un message que nous faisons passer depuis longtemps mais qui prend aujourd’hui tout son sens. Nous aidons nos clients dans cette transition énergétique, et les solutions passent par la production électrique locale (photovoltaïque, petit ou moyen éolien), les pompes à chaleur, le stockage, la mobilité électrique, en interfaçant ces 4 solutions de manière intelligente. Le stockage est une solution d’avenir indispensable pour l’intégration des énergies renouvelables tant en résidentiel qu’en entreprise, puisqu’elle va vous permettre de stocker l’énergie autoproduite, en limitant l’utilisation du réseau. » L’entreprise membre Enersol vise un bâtiment 100% autonome : « Sur notre site, avec des panneaux photovoltaïques, une éolienne et une unité de stockage, on vise actuellement à couvrir 90% des besoins complets du bâtiment, mais aussi de notre mobilité électrique (35 véhicules). »

Compétences et emplois

La transition énergétique créera un grand nombre de nouveaux emplois verts. Tant la vague de rénovations que la nécessité d'intégrer davantage d'énergies renouvelables dans notre mix énergétique créeront des emplois supplémentaires.

En outre, le contenu des emplois dans le secteur de l'installation va également évoluer. L'installateur se transformera en un conseiller multifilières qui aide les gens à s'orienter dans le paysage énergétique. À l'avenir, des questions telles que « comment puisje chauffer ma maison ? » ne seront plus considérées isolément mais dans un écosystème d'installations multifonctionnelles. Telle est l'histoire que nous a racontée Kris Van Dingenen (Techlink).

Appel du secteur des énergies renouvelables

Le congrès a lancé un appel pour l'accélération et l'écologisation de la transition énergétique. Ce tournant ne peut réussir que si nous facilitons l'utilisation des sources d'énergie renouvelables, investissons dans des solutions décarbonées pour le secteur

du chauffage et préparons d'urgence le réseau électrique de demain à l'aide de nouveaux modèles décentralisés, où flexibilité, efficacité énergétique et communautés d'énergie renouvelable occuperont le devant de la scène.

Réseaux

Lors du Congrès sur la transition énergétique, nous avons rencontré nos nombreux membres et collègues. Ce fut une journée merveilleuse et un grand plaisir de réunir à nouveau physiquement toutes les parties prenantes ! Plus d'infos ?

https://energy-transition.be/fr/

38 HEAT+ • 11 | 2022 EVENEMENT
De gauche à droite : Dirk De Wolf (Techlink), Thierry Vandereycken (EME), Vera Desauw (Desauw NV), Kris Van Dingenen (Techlink), Wendy Vanmeert (Active Energy), Bert Boogaerts (Boogaerts Service In Thermotechniek) et Sofie Lapière (Techlink) Teamwork makes the dream work. De gauche à droite : Sofie Van den branden (ODE), Géraldine Nethercott (Edora), Dirk De Wolf (Techlink), Antoine Similon (Freelance), Sophie Lambert (Techlink), Estelle Foret (Techlink) et Sofie Lapière (Techlink) Les organisateurs se sont réjouis de voir de nombreux visages nouveaux au moment de la petite restauration.

Bienvenue sur le webshop renouvelé !

Webshop

Il est important pour nos opéra ons internes de con nuer à innover dans le domaine digital. L’intégra on d’ou ls u lés et l’interconnexion de di érents systèmes facilite le travail de toutes les par es. Nous vous donnons ici un aperçu des nouvelles fonc onnalités les plus importantes récemment ajoutées à notre webshop pour les installateurs professionnels.

Ou l « O res pour clients naux »

Aussi une nouvelle fonc onnalité qui a été ajoutée à notre webshop est la possibilité de créer des devis pour les clients naux à par r de votre panier. Vous pourriez créer un devis personnalisé en pdf pour votre client nal, rapidement et facilement à télécharger. Vous avez la possibilité d’ajouter votre logo, des frais supplémentaires et même une réduc on (si souhaitée) pour votre client. Et tout cela avec une vision claire de votre propre marge !

Sélecteur chaudière - pompe à chaleur

Ce nouvel ou l pra que vous permet de sélec onner la bonne chaudière ou pompe à chaleur pour un projet en fonc on d’un calcul précis des pertes de chaleur, y compris un rapport détaillé.

Commandes sur demande

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Une dernière nouvelle fonc onnalité est la possibilité de me re la date de livraison spéci que pour votre « commande sur demande » vous-même sur le Van Oirschot webshop. À travers l’écran de vos commandes (dans votre compte) vous ouvriez la « commande sur demande » que vous voulez me re sur date de livraison. Dans ce e commande vous trouveriez un nouveau bouton pour faire votre appel

Remplissez les quan tés souhaitées pour votre livraison et cliquez sur « Finir appel ». En suite vous arrivez dans l’écran « check-out » où vous pouvez entrer la date de livraison et, si vous voulez, une référence supplémentaire. Le moment que vous cliquez sur « envoyer » votre appel pour livraison est transmis à Van Oirschot et traité par notre Service Order Entry.

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Nouvel ou l
Nouvel ou l Digital solide

L’Install Day 2022 pense à l'installateurexpert de demain

La cinquième édition de l'Install Day s'est déroulée le 14 octobre dernier au Brussels Kart Expo. Une fois de plus, avec plus de 4200 visiteurs, le succès était au rendez-vous de cette édition anniversaire initiée par Techlink et rendue pratiquement possible par Embuild. Une raison de plus pour organiser une sixième édition l'année prochaine. Techlink s'est concentrée cette année sur la « guerre des talents », l'un des principaux défis à relever pour notre Écosystème des installations multifonctionnelles.

otre pays ayant connu une recrudescence d'infections au Covid lors des mois de novembre de ces deux dernières années, nous avons décidé d'organiser l'Install Day un mois plus tôt. Vu les chiffres de fréquentation, nous ne pouvons que conclure que ce déplacement pour cause de coronavirus s'est avéré être une bonne décision », déclare Carole Metzmacker, Responsable Marketing et Communication chez Techlink. « Autre nouveauté importante, la disparition des tentes qui constituaient l'entrée du salon. Elles ont été remplacées par la grande salle de karting. Une modification qui nous permet d'offrir davantage de confort aux visiteurs et aux exposants .

Ce salon professionnel était l'occasion idéale de se faire un aperçu rapide des derniers produits et évolutions du secteur de l'installation, le tout sur une seule journée. C'était un moment idéal pour rencontrer des collègues et d'autres professionnels de notre secteur et nouer les contacts nécessaires. Nos visiteurs ont profité d'une offre de restauration élargie, grâce à plusieurs stands et bars. Le tout offert gratuitement.

«Nil existe également une pénurie qualitative due à la demande de connaissances de nouvelles techniques, à combiner avec des compétences sociales, de la polyvalence et de la flexibilité. Les entreprises d'installation ont donc tout intérêt à ce que l'enseignement soit de qualité car c'est à ce niveau que se forment les talents de demain. L'intensification de la coopération est bénéfique pour tous !

Relever les défis de l'avenir exige une coopération à l'intérieur comme à l'extérieur de notre secteur. Le fait est que les tendances sociétales –telles que la "guerre des talents" – et les progrès techniques évoluent si rapidement, les questions deviennent tellement complexes, les données jouent un rôle croissant… et vous, vous ne pouvez plus tout faire seul !

Outre une pénurie quantitative de personnes techniquement qualifiées,

«
INSTALL DAY
Un grand merci à tous nos visiteurs et exposants qui sont à l'origine du succès de ce salon ! »
La « guerre des talents » est une réalité dans tout notre Écosystème
40 HEAT+ • 11 | 2022

Le monde politique, l'enseignement et les entreprises doivent collaborer davantage pour remédier à la pénurie de travailleurs convenablement formés. Il faut un meilleur alignement entre formations et marché du travail.

En outre, Techlink doit enthousiasmer les jeunes pour notre secteur le plus tôt possible. Sur ce plan, notre salon a été l'occasion de motiver les

jeunes professionnels à envisager un avenir dans le monde de l'installation.

Les écoles à l'Install Day: les installatrices de l'avenir !

L'Install Day 2022 a donné le coup d'envoi de plusieurs initiatives de Techlink visant à soutenir les entreprises de l'Écosystème des installa-

tions multifonctionnelles dans leur recherche de travailleurs qualifiés.

« L'Install Day sert non seulement à faire la publicité des marques présentes au salon, mais aussi à faire la publicité de notre secteur, de notre domaine ! Sur ce plan, les fabricants et Techlink, représentants du secteur de l'installation, ont les mêmes intérêts. Nous devons essayer de convaincre les jeunes de faire

HEAT+ • 11 | 2022 41

carrière dans l'installation. Nous voulons que Techlink déploie davantage d’efforts sur ce plan dans les prochaines années ! »

Eric Piers, CEO de Techlink, faisait référence à notre campagne Install Tomorrow. Avec « Installer l’avenir : ton avenir ? », nous envoyons un

En chiffres

Au total, plus de

4200 visiteurs se sont rendus au Brussels Kart Expo.

Pas moins de

233 fabricants et distributeurs ont présenté leurs produits les plus récents lors de l'Install Day.

Une surface de 14.800 m 2 répartie sur quatre halls. L'accès au salon était de 0 euro.

message fort à notre secteur passionnant : nous avons besoin d'installateurs dans tous les domaines et qui souhaitent de préférence commencer à travailler dès demain. Car pour installer l'avenir – y compris demain – et pour équiper en toute sécurité nos maisons de panneaux solaires, de pompes à chaleur et de nouvelles ins-

tallations électriques ou sanitaires, nous avons besoin de gens. De beaucoup de gens. D'où notre message à tous les passionnés de technique : venez installer l’avenir avec nous ?

« Les étudiants d'aujourd'hui, qu'ils étudient la plomberie, le chauffage ou l'électricité, constituent

42 HEAT+ • 11 | 2022 INSTALL DAY

Daan Goedgezelschap (CEO de nv Gezel, en conversation avec des étudiants du secteur HVAC, d’hier et d’aujourd’hui. « Pour autant que vous ayez les connaissances techniques et la motivation nécessaires, nous serons heureux de vous enseigner le métier plus en profondeur ».

Ludo Ulrichts à propos de CO2 Tutor, un appareil éducatif de mesure de la qualité de l'air. On n'apprend pas seulement à l'école. Outre la transmission de compétences professionnelles et techniques, l'état d'esprit nécessaire pour rester à jour dans son domaine est au moins aussi important. La visite de l’Install Day est une expérience riche d’enseignements pour les élèves comme pour les enseignants.

HEAT+ • 11 | 2022 43

le capital humain de l'Écosystème des installations multifonctionnelles de demain », déclare Carole Metzmacker. « C'est pourquoi nous avons invité toutes les écoles francophones et néerlandophones à participer à l'Install Day 2022 ; nous leur avons expliqué les avantages salariaux de notre secteur, nous avons présenté les professions spécifiques auxquelles les étudiants peuvent accéder en suivant un cursus particulier, nous nous sommes arrêtés plus avant sur les nouvelles technologies et la transition énergétique. Enfin, en collaboration avec FluxLab, nous les avons aussi immergés dans le métavers de l'installation via des simulations de réalité virtuelle, des applications robotiques, des solutions IdO, etc. »

Valorisation des métiers/techniques de la construction

Si nos entreprises d'installation veulent contribuer à la relance post-Covid et bénéficier des plans de relance européens, fédéraux et régionaux, elles devront disposer des ressources humaines suffisantes. Pour que l'indispensable transition énergétique réussisse, il est impératif qu'elle soit enseignée dans l'enseignement technique. Il est essentiel que l'enseignement s'adapte plus rapidement et fournisse une main d'œuvre familiarisée avec la nouvelle réalité énergétique, par exemple les pompes à chaleur et autres installations qui ne reposent pas sur les combustibles fossiles.

Pour que l'enseignement technique soit plus en phase avec les innovations au sein du secteur de l'installation, nous croyons fermement aux projets scolaires innovants mis en œuvre avec des partenaires et des entreprises de notre secteur. Nous pensons à nos organisations sectorielles nationales que sont Volta (pour l'électro) et Constructiv (pour

le HVAC/S). Ces deux organisations ont pour pilier l'éducation, via laquelle elles s'efforcent de promouvoir l'afflux d'étudiants dans le secteur (de l'installation).

L'apprentissage mixte et d'autres formes d'enseignement…

Techlink reste une fervente partisane de l'apprentissage mixte. Les étudiants doivent avoir la possibilité d'entrer en contact avec la pratique pendant leur formation. Et les enseignants doivent être conscients de ce que l'on attend des jeunes diplômés. Cela n'est possible qu'à travers des contacts approfondis. L'apprentissage mixte est donc un pas dans la bonne direction. Il permet aux étudiants de se familiariser avec les techniques, d'acquérir une expérience pratique précieuse tout en leur apprenant à travailler en équipe, etc.

L'apprentissage mixte fonctionne plutôt bien dans le secteur, mais sans atteindre des sommets en termes de nombre d'inscriptions. Il existe également des possibilités d'apprentissage sur le lieu de travail, des FPI (formations professionnelles individuelles) ou des stages en entreprise.

Conseils aux entreprises !

● Soignez votre réseau. Collaborez avec les centres de formation VDAB/Actiris/Forem, les écoles de vos environs, etc. C'est là que se trouvent vos nouveaux travailleurs potentiels.

● Contactez un collaborateur régional de Constructiv/Volta pour vous soutenir dans une politique de recrutement et de formation durable.

● Intéressez-vous aux valeurs, au dynamisme et à l'attitude, qui sont plus importants que le diplôme idéal.

● Allez dans une école pour donner plus d'explications sur la transition énergétique. C'est une façon de motiver indirectement les jeunes vers certains choix d'études.

● Recommandation pour les mondes de l'enseignement et de la politique : combinez l'apprentissage et l'innovation ! Cela permettra de mieux aligner les formations sur les besoins des entreprises tout en améliorant l'attractivité de l'enseignement. Ceci est possible via une coopération étroite entre entreprises et enseignement dans le cadre de partenariats public-privé.

44 HEAT+ • 11 | 2022
INSTALL DAY

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Les questions les plus fréquentes sur le chauffage par le sol et par les murs

Grâce à la forte réduction de la demande de chaleur des maisons contemporaines, il est devenu possible de recourir à un système de chauffage par le sol sans chauffage d’appoint. Autre avantage, on peut aussi y utiliser de l’eau à plus faible température : la pompe à chaleur devient alors un générateur de chaleur envisageable. Et c’est pour cette même raison que le chauffage par les murs et les plafonds a pris sa place parmi les systèmes de chauffage contemporains, le refroidissement par le plafond devenant même un système de refroidissement doux à part entière !

Chauffage par le sol

Chauffages par le parquet et par le sol: sont-ils compatibles ?

Actuellement, un chauffage par le sol peut être installé sous à peu près n’importe quel revêtement de sol (carrelage, plancher de coulée, moquette et même parquet).

Le bois est un matériau hygroscopique s’adaptant aux conditions hygrothermiques du milieu ambiant (principalement l’humidité relative) sous l’incidence desquelles il subit des variations dimensionnelles. Des valeurs extrêmes et des variations rapides d’humidité relative et de température auront donc une influence néfaste sur les revêtements de sol en bois (mouvements, déformations, fissures). Afin de les limiter, il convient d’assurer un climat intérieur favorable pendant et après la pose du parquet.

Dans ce contexte, la NIT 218 recommande que l’humidité relative de l’air intérieur soit située entre 30 et 60 % et idéalement entre 40 et 55 % (les valeurs limites ne pouvant être maintenues pendant une période prolongée) pour une température de l’air d’environ 20 °C.

Pour plus d’informations :

fage par le sol est considéré comme le moyen de chauffage qui remporte la palme en matière de confort. Grâce à la chaleur rayonnante émise à la surface, le chauffage des pièces est ressenti comme agréable et sain. La température pouvant être réglée à un niveau plus faible qu’avec les systèmes de chauffage traditionnels, des économies considérables sont possibles au niveau des coûts énergétiques.

De nos jours, imaginer de nouveaux projets de construction sans chauffage par le sol est impossible. Préférence est donnée au chauffage par le sol et par les murs, même dans les grands projets de rénovation. Dans tous les cas, il convient de faire une distinction entre nouvelle construction et rénovation. Compte tenu des exigences auxquelles doit répondre un projet de nouvelle construction de nos jours, il va de soi que le chauffage par le sol suffit à chauffer l’habitation. Dans la pratique, le débit thermique du chauffage par le sol est limité à 100 W/m².

A-t-on assez de chaleur avec un chauffage par le sol ?

Aux yeux de ses utilisateurs, le chauf-

Toutefois, il y a toujours lieu de faire réaliser un calcul de perte de chaleur, plus précisément selon la norme NBN EN 12831-1 (voir page...). Il ne faut pas installer un système de chauffage sans avoir calculé la perte de chaleur ! Grâce à l’outil de calcul gratuit du CSTC, il est possible de calculer la charge thermique des bâtiments et de dimensionner correctement le chauffage par le sol. Ce calcul permet la cartographie intégrale de l’enveloppe du bâtiment et la détermination des valeurs U et R en fonction de l’emplacement du site.

QUESTIONS - RÉPONSES 46 HEAT+ • 11 | 2022

Quand il est question de chauffage par le sol, l’important est d’isoler l’enveloppe du bâtiment et d’installer ensuite un système à basse température.

De cette manière, il est possible d’installer un système correctement dimensionné qui offrira le niveau de confort adéquat tout en ayant une incidence positive sur le budget d’achat des matériaux.

Il arrive souvent que, dans les pièces humides (salles de bains, salles de douche, etc.), la surface au sol disponible soit insuffisante pour atteindre la température ambiante souhaitée uniquement avec le chauffage par le sol (≥ 24°). La surface totale des pièces humides étant déjà le plus souvent limitée et encore réduite par les surfaces rendues indisponibles par les meubles et les appareils, il est presque impossible d’atteindre le rendement calculé. C’est pourquoi il est souvent conseillé de prévoir un chauffage d’appoint supplémentaire sous la forme d’un sèche-serviettes ou d’un chauffage mural.

Voir NIT 273 CSTC - Installation des systèmes de chauffage par le sol à eau chaude.

Voir Rapport 18 du CSTC – Dimensionnement des systèmes de chauffage par le sol à eau chaude.

Combien d’espace la pose du sol prend-elle en hauteur ?

Cela dépend de l’épaisseur et du type d’isolation, du type et de l’épaisseur de la chape et de l’épaisseur du revêtement de sol. Il faut tenir compte de la possibilité éventuelle de couvrir les conduites existantes (conduites électriques, conduites sanitaires, conduites d’évacuation et conduits de ventilation).

PUR versus mortier lié avec PSE. Le

mortier lié au PSE nécessite une épaisseur supérieur à celle du PUR pour obtenir les mêmes valeurs d’isolation. Il est possible d’opter pour une chape d’écoulement qui permet de réduire la hauteur de construction par rapport à une chape traditionnelle en sable-ciment. S’agissant d’une chape traditionnelle en sable-ciment, le CSTC prescrit un placement au minimum 5 cm au-dessus de la conduite du chauffage au sol.

Dans les rénovations et les nouvelles constructions, vous pouvez opter pour un système sec – il s’agit de panneaux XPS ou PSE avec des canalisations placées dans des guides en aluminium. Il est possible de poser pardessus un plancher flottant ou stratifié, mais on préfère souvent placer un panneau brio ou un panneau en plâtre pour mieux répartir la charge concentrée sur la surface.

On peut aussi opter pour des panneaux de plâtre ou des panneaux de bois fraisés dans lesquels la canalisation diffuse la chaleur via une pâte conductrice. La finition peut être

HEAT+ • 11 | 2022 47
Où puis-je trouver plus d’informations sur le chauffage par le sol ?

alors posée directement dessus. Cette technique n’est possible que si le support est plat et résistant à la pression.

Dans les rénovations, il est également possible d’opter pour le fraisage, qui va consister à creuser une rainure dans le sol existant en sable-ciment ou en béton. L’épaisseur de cette rainure est de 17 mm. Les canalisations sont placées selon le motif de la coquille d’escargot. La finition peut être alors posée directement dessus. Avec cette méthode, pas d’accumulation dans la hauteur.

Comment puis-je réguler la température dans les différentes pièces ?

Il est recommandé d’équiper chaque pièce d’un circuit séparé ou de plusieurs circuits. Il n’est pas convivial de répartir un circuit sur plusieurs pièces. Pour contrôler la température dans cette pièce, il faut placer un moteur de zone sur le collecteur, qui communique avec un thermostat d’ambiance. Si une pièce doit être chauffée, les moteurs de zone permettent de le faire de manière ciblée et l’eau chaude ne peut être envoyée que dans les circuits desservant la pièce en question.

Chauffage par les murs

Comment fonctionne le chauffage mural ?

Les canalisations (souvent de diamètre plus petit que celles des canalisations de chauffage par le sol) sont placées contre le mur. Ce mur peut être chauffé en y faisant circuler de l’eau chaude.

Ce mur n’est souvent activé que jusqu’à une hauteur de 2 m car il s’agit de chaleur rayonnante. Il n’est donc pas utile d’aller plus haut. Le rayonnement lui-même est actif dans la pièce jusqu’à trois mètres. Ce type de système à basse température est considéré comme un chauffage d’appoint et pas comme un chauffage principal. C’est un circuit supplémentaire sur le système de chauffage par le sol, donc une combinaison idéale.

Il est cependant recommandé de placer le chauffage mural sur un circuit séparé afin de pouvoir le contrôler séparément. Il n’est pas recommandé de raccorder les circuits de chauffage mural sur le circuit de chauffage par le sol car ils ne fonctionneront alors que lorsque le chauffage par le sol est en marche.

Quels sont les systèmes envisageables en matière de chauffage mural ?

Ici également, l’installateur le choix entre systèmes humides et secs.

Pour les systèmes humides – principalement utilisés dans les murs isolés des bâtiments neufs – la canalisation est placée dans un rail clipsable ou dans un filet spécial (speetile). Il faut ensuite appliquer une couche de plâtre de façon à ce que les canalisations ne soient pas visibles. Puis un filet de stuc ou de gutex. Ensuite plâtrer encore un cm. Vous pouvez aussi utiliser de l’argile plutôt que du plâtre. L’argile est un produit naturel, bon conducteur et qui régule l’humidité (il absorbe et libère l’humidité). Il faut cependant une ventilation pour réguler l’humidité. Et si vous chauffez le mur, il se comporte très différemment par rapport à l’humidité.

Le système sec (généralement choisi en cas de rénovation) = une plaque de plâtre compensée fixe à l’intérieur dans laquelle les canalisations sont déjà incorporées. Elle est placée contre le metal stud les plaques sont attachées les unes avec les autres.

Il faut ensuite assurer la finition de ces plaques de plâtre selon les prescriptions du fabricant. Une colle et des vis spéciales sont fournies. Ces plaques sont percées de petites encoches pour que vous puissiez clairement voir où vous pouvez visser pour ne pas toucher la canalisation. À l’aide d’un film thermique, vous pouvez retrouver les canalisations situées dans le mur au cas où vous souhaitez accrocher quelque chose au mur par la suite.

QUESTIONS - RÉPONSES 48 HEAT+ • 11 | 2022
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L’étude et la conception d’une installation de chauffage central constituent une étape indispensable au bon fonctionnement du système. Ce n’est pas nouveau, mais les contraintes actuelles en matière de performance énergétique et le coût de l’énergie ne laissent plus de place à l’approximation. C’est pourquoi le CSTC a mis à la disposition des installateurs un outil permettant de calculer la charge thermique des bâtiments et de dimensionner les radiateurs et le chauffage par le sol.

Pour atteindre le confort thermique souhaité à l’intérieur des locaux et limiter la consommation d’énergie, l’installation de chauffage central doit être parfaitement adaptée au bâtiment. L’installateur doit dès lors déterminer la charge thermique de ce dernier, c’est-à-dire la puissance de chauffage nécessaire pour maintenir une température confortable. Le calcul de la charge thermique est régi par la norme NBN EN 12831-1 et son annexe nationale belge NBN EN 12831-1 ANB:2020.

Si l’on comprend aisément que l’installation de chauffage doit être suffisamment puissante, il est parfois plus compliqué de comprendre pourquoi il est important qu’elle ne soit pas trop puissante. En effet, malgré l’adage ‘qui peut le plus, peut le moins’, il se trouve que :

● lorsque les chaudières sont trop puissantes, on observe des pé-

riodes d’arrêt très fréquentes. Or, celles-ci induisent un taux de charge moyen très faible 1 et donc une perte de rendement. C’est principalement le cas pour les chaudières standard, mais les chaudières à condensation et les pompes à chaleur sont également concernées, dans une moindre mesure. Bien que la modulation de puissance permette de réduire cet effet, elle ne peut pas l’annuler

● un générateur de chaleur plus puissant sera généralement plus onéreux.

Afin d’améliorer le rendement des installations de chauffage, il est de bonne pratique de travailler avec de l’eau à basse température (valeur maximale entre 40 °C et 55 °C), voire à très basse température (valeur maximale entre 30 °C et 40 °C).

Toutefois, conformément à la norme NBN EN 442-2, les fabricants publient la puissance des radiateurs pour un régime de température normalisé (température d’entrée d’eau : 75 °C; température de sortie d’eau : 65 °C; température ambiante : 20 °C). Une conversion de puissance en fonction du régime de température choisi par l’installateur est donc nécessaire pour permettre le choix des radiateurs.

L’outil de calcul que propose le CSTC (voir encadré ‘Outils de calcul’) donne la possibilité d’indiquer les locaux qui seront équipés de radiateurs et d’effectuer la conversion de puissance de manière automatique.

L’utilisation d’eau chaude à basse ou

50 HEAT+ • 11 | 2022 ACTUALITÉS
Nouvel outil de calcul pour la charge thermique des bâtiments, les radiateurs et le chauffage par le sol

Outils de calcul

Le CSTC met à disposition un outil Excel permettant de calculer la charge thermique des bâtiments dans les règles de l’art. Le calcul peut être sauvegardé et imprimé de façon à le joindre au dossier de conception de l’installation. L’outil, disponible en français, en néerlandais, en allemand et en anglais, est fourni avec un mode d’emploi et un exemple de calcul. Il peut être téléchargé gratuitement sur le site Internet du CSTC.

Il est évidemment possible d’effectuer le calcul avec d’autres logiciels disponibles sur le marché. Dans ce cas, il est important de s’assurer qu’ils sont bien conformes à la norme NBN EN 12831-1 et à son annexe nationale belge.

Pour compléter l’information, notons qu’un autre outil de calcul pour le dimensionnement des vases d’expansion fermés est également mis à la disposition des installateurs.

Catalogue de valeurs U

Le coefficient de transmission thermique des parois (valeur U) doit être calculé conformément aux normes en vigueur. Cependant, la composition des parois n’étant pas toujours connue avec suffisamment de précision pour effectuer ce calcul, nous proposons un catalogue de valeurs U indicatives pour un certain nombre de parois courantes.

très basse température autorise de plus en plus souvent l’installation du chauffage par le sol. Cette fois encore, le nouvel outil de calcul permet d’indiquer les locaux qui en seront équipés et de concevoir les différentes boucles de chauffage. Il applique la méthode de calcul décrite dans la norme NBN EN ISO 11855-3. En outre, il calcule automatiquement le débit d’eau dans chaque boucle pour les besoins du choix de la pompe et de l’équilibrage hydraulique. Le lecteur trouvera toutes les informations pratiques concernant l’installation du chauffage par le sol dans la Note d’information technique n° 273.

1 Un générateur de chaleur bien dimensionné présente un taux de charge d’environ 25 à 30 % sur la saison de chauffe.

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QUESTIONS - RÉPONSES

Détachement dans le secteur des installations techniques : contrats et travailleurs étrangers

Les maîtres d'ouvrage et les entrepreneurs du secteur des installations techniques collaborent souvent pour la réalisation de projets (de grande envergure) avec plusieurs sous-traitants, qui collaborent à leur tour avec d'autres sous-traitants prennant chacun en charge une partie du projet. De plus, en pratique, une grande partie de ces acteurs sont basés à l'étranger et les activités sont matériellement réalisées par des travailleurs de nationalité étrangère dans le cadre d'un détachement temporaire « entrant », c’est-àdire plus précisément un exercice temporaire du contrat de travail étranger en Belgique. Dans ces chaînes internationales de sous-traitance, plusieurs domaines de préoccupation juridique doivent être pris en compte. Cette contribution met brièvement en évidence les principaux points d'attention sous forme de questions-réponses.

Migration de la main-d'œuvre

Les ressortissants de pays tiers (c'està-dire les ressortissants de pays n'appartenant pas à l'Espace Économique Européen ou à la Suisse) ne peuvent pas automatiquement travailler et résider sur le territoire belge. En règle générale, les ressortissants de pays tiers doivent obtenir une autorisation de travail et un droit de séjour avant de pouvoir travailler et résider ici. Toutefois, l'exemption pour la fourniture de services intracommunautaires est fréquemment invoquée dans le secteur des installations techniques.

Quels sont les documents dont un travailleur de mon sous-traitant ayant la nationalité de l'EEE/ Suisse a besoin pour travailler en Belgique dans le cadre d'un détachement ?

Un ressortissant suisse ou de l'EEE

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peut travailler et résider en Belgique dans le cadre de la libre circulation des biens et des services. Toutefois, le travailleur doit accomplir un certain nombre de formalités administratives simples et, à cette fin, il doit se rendre dans la commune où il réside en Belgique.

De quels documents un travailleur d’un pays tiers de mon soustraitant a-t-il besoin pour travailler en Belgique dans le cadre d'un détachement ?

En principe, un ressortissant de pays tiers doit disposer d'une autorisation de travail sous la forme d'une carte de travail combinée à un droit de séjour ou à un permis combiné en fonction de la durée de l'emploi sur le territoire belge. Toutefois, dans le cadre d'une prestation de services intracommunautaire, un ressortissant de pays tiers est dispensé de l'obtention d'une autorisation de travail à condition que le travailleur :

1 est employé par un employeur établi dans l'EEE/Suisse en vertu d'un contrat de travail valide ;

2 est titulaire d'un passeport en cours de validité, valable au moins pour la durée des activités exercées en Belgique ;

3 est titulaire d'un permis de séjour (> 3 mois) et d'une autorisation de travail dans ce pays, valable au moins pour les activités exercées en Belgique ;

4 a été mentionné dans la déclaration Limosa.

En tant que maître d’ouvrage ou qu’entrepreneur principal, puis-je être tenu responsable si mon sous-traitant ou son sous-traitant emploie des travailleurs illégaux ?

Dans le cadre de la sous-traitance, il existe un régime spécifique de responsabilité solidaire pénale et civile. En d'autres termes, le contractant

principal ou l'entrepreneur (principal), en plus ou à la place de l'employeur sous-traitant, peut être tenu responsable des dettes salariales de son sous-traitant si ce dernier emploie des ressortissants de pays tiers en situation irrégulière.

En tant que maître de l’ouvrage ou entrepreneur (principal), comment puis-je réduire mon risque de responsabilité ?

Afin d'empêcher les ressortissants de pays tiers en situation irrégulière de pénétrer sur le chantier, il est recommandé au maître de l’ouvrage et à l'entrepreneur (principal) de demander une déclaration d'arrivée (annexe 3 délivrée par la commune) ou un permis de séjour belge pour chaque travailleur des sous-traitants et de vérifier la durée de validité de ces documents. Si l'on a connaissance ou que l'on est informé d'un cas d'emploi de ressortissants de pays tiers en situation irrégulière, la coopération doit être arrêtée avec effet immédiat. Cette question peut éventuellement être réglée par le biais des conditions générales ou, à défaut, par l'envoi d'une lettre recommandée.

Droit du travail

Conformément à la loi belge sur le détachement, le sous-traitant devra tenir compte d'un nombre considérable de principes du droit du travail belge pendant le détachement.

Quelles instructions puis-je donner aux travailleurs de mon sous-traitant ?

La clause d’instruction dans le cadre d'une prestation de services est limitée à 2 cas :

1 des instructions pour respecter les obligations en matière de bienêtre au travail ;

2 les instructions relatives à l'exécution matérielle du contrat de service pour autant qu'elles soient

expressément et en détail mentionnées dans le contrat de service sans éroder l'autorité patronale du sous-traitant employeur.

Quelles sont les conditions de salaire et de travail à respecter dans le cadre d'un détachement ? Au cours de la période initiale de détachement, les conditions de salaire et de travail imposées par les dispositions légales pénalement sanctionnées et les conventions collectives de travail généralement contraignantes (notamment le salaire minimum sectoriel, les règles sur le temps de travail, etc.) doivent être respectées. Après l'expiration d'un délai de 12 mois (pouvant être prolongé à 18 dans certains cas), toutes les dispositions obligatoires du droit du travail belge s'appliquent, à l'exception des dispositions relatives à la conclusion et à la résiliation du contrat de travail et aux pensions complémentaires (y compris le salaire garanti, la responsabilité limitée du travailleur, etc.).

A quoi dois-je faire attention lors de la rédaction de le contrat de service ?

Tout d'abord, le contrat de service doit décrire avec précision le service. Ce faisant, il doit s'agir d'un véritable service et non d'une mise à disposition de personnel. En effet, dans le cadre d'un contrat, il n'y a pas de mise à disposition de personnel mais la réalisation d'un service bien défini. En outre, le contrat doit également contenir une clause d'instruction et une clause relative au respect des conditions salariales et de travail belges applicables, afin de réduire le risque de responsabilité.

Sécurité sociale

Quelle est la sécurité sociale applicable au travailleur dans le cadre d'un détachement ?

Le travailleur détaché peut rester soumis à la sécurité sociale

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de l'État d'envoi si les conditions de détachement sont remplies. La sécurité applicable est confirmée dans un certificat A1 délivré par les autorités de sécurité sociale de l'État d'envoi.

En tant que maître d'ouvrage ou entrepreneur (principal), comment dois-je traiter un(e) (preuve de demande de) certificat A1 ? Sauf si le document a été obtenu frauduleusement, un certificat A1 a une valeur contraignante et garantit que les travailleurs ne peuvent pas être soumis à la sécurité sociale belge, du moins tant que le certificat n'est pas retiré ou déclaré invalide. Une vérification critique de l'authenticité du certificat A1 est indiquée dans tous les cas. Dans le cadre de travaux immobiliers, ce document est également utilisé pour prouver que le sous-traitant n'a pas de dettes sociales dans le cadre de l'obligation de retenue. Cependant, une preuve de demande de certificat A1 n'a pas la même valeur qu'un certificat A1.

Fiscalité

Le sous-traitant étranger a-t-il certaines obligations fiscales en Belgique ?

Les (principales) obligations fiscales d'un sous-traitant étranger se situent dans deux domaines.

Tout d'abord, il convient de vérifier si le sous-traitant étranger dispose d'un établissement stable en Belgique. Si tel est le cas, le sous-traitant étranger devra payer l'impôt belge des sociétés sur les bénéfices attribuables à cet établissement stable belge.

Bien que la détermination exacte diffère généralement d'une convention préventive de double imposition à l'autre, un établissement stable en Belgique est constitué si le sous-traitant étranger exerce en Belgique des activités qui constituent des travaux immobiliers pendant une période de référence déterminée. Cette période de référence est généralement de 12 mois, mais il existe également des

conventions de double imposition dans lesquelles cette période de référence est plus courte/longue.

Deuxièmement, le sous-traitant étranger doit vérifier si le précompte mobilier belge est dû sur les salaires des travailleurs. Si un établissement permanent se crée, ce sera effectivement le cas. En outre, une obligation de retenue à la source peut également survenir si certains des travailleurs sont imposables en Belgique.

Les travailleurs de la société étrangère sont-ils imposables en Belgique ?

S'il existe un établissement stable belge de l'employeur étranger, les travailleurs étrangers sont imposables en Belgique dès le premier jour.

S'il n'existe pas d'établissement stable belge de l'employeur étranger, les travailleurs étrangers ne sont généralement imposables en Belgique que s'ils sont physique

Un résumé « visuel » pour la vérification du document A1

→ Vérifier s'il s'agit d'un certificat A1 (←→ demande de certificat A1).

→ Vérifier si les informations fournies sont correctes (nom du travailleur, de l’employeur, etc.).

→ Vérifier l'authenticité du document (c'est-à-dire le numéro de série, les cachets, etc.).

→ En cas de doute, contactez l'autorité publique compétente !

54 HEAT+ • 11 | 2022 QUESTIONS - RÉPONSES

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A Suivre :

Un article de suivi, qui examinera de plus près une autre forme de coopération - plus précisément le détachement autorisé de personnel - sera publié dans l'édition de février de nos magazines

QUESTIONS - RÉPONSES

physique et pas seulement le nombre de jours de travail.

Formalités

Quelles sont les formalités à respecter dans le cadre d'un détachement international ?

En plus de la déclaration A1 (voir supra), les travailleurs détachés doivent généralement faire l’objet d’une déclaration Limosa. Tant le maître d’ouvrage ou l’entrepreneur principal que le sous-traitant peuvent être tenus responsables si l'obligation de déclaration Limosa n'a pas été respectée.

de respecter ces formalités supplémentaires incombe principalement à l'entrepreneur principal. Notez qu'un maître d’ouvrage peut également être assimilé à un entrepreneur responsable dans le contexte de ces règlementations.

Autre

En tant que maître d’ouvrage ou entrepreneur principal, comment puis-je fournir un logement aux travailleurs du sous-traitant ?

ment présents en Belgique pendant plus de 183 jours par période de référence (généralement une année civile ou une période variable de 12 mois ; selon la convention préventive de la double imposition en question). Pour l'évaluer, il faut prendre en compte tous les jours de présence

Quelles sont les formalités à respecter dans le cadre de travaux immobiliers ?

Il existe un certain nombre d'obligations supplémentaires en matière de droit social pour les travaux immobiliers. Il s'agit plus précisément de la déclaration de travaux, de l'enregistrement des présences et de l'obligation de retenue. L'obligation

Lors d’interventions dans le logement des travailleurs, il convient d'accorder une attention particulière aux règles d'urbanisme applicables et, en outre, de tenir compte des normes de qualité et de sécurité de base afin d'éviter la complicité d’infraction pénale de location de logement insalubre ou en péril.

Auteurs:

Simon Albers et Jan Lein (cabinet d’avocats Claeys & Engels)

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Engagement à utiliser des matériaux à faible teneur en plomb dans les installations intérieures

En 2017, les compagnies des eaux flamandes ont résolument opté pour l’utilisation de matériaux à faible teneur en plomb lorsqu’il est question d’installer des conduites d’eau potable. Avec des résultats puisque les valeurs de plomb mesurées sont en baisse. Désormais, ce sont aussi les associations d’entrepreneurs, d’architectes, de grossistes et d’installateurs actifs dans le domaine du sanitaire et du chauffage, mais aussi les instituts de recherche et les bureaux d’étude qui s’engagent à utiliser des matériaux à faible teneur en plomb dans les installations intérieures.

Comment accroître la résilience aux sécheresses et aux inondations dans l’environnement bâti en augmentant l’application de techniques innovantes individuelles et collectives ? Une journée d’étude y a été consacrée dans le cadre du projet COOCK « Water-conscious Construction ».

Un moment idéal également pour la fédération sectorielle AquaFlanders afin d’examiner de plus près les exigences de qualité des matériaux qui sont en contact avec l’eau. Tant pour le transport de l’eau potable que pour les réservoirs de stockage et les égouts. Avec un point d’attention essentiel : l’utilisation de matériaux sans plomb ou à faible teneur en plomb lors de la construction d’installations d’eau potable.

Construire dans la conscience de l’eau

Le 20 octobre 2022, le salon Aquarama s’est déroulé comme d’habitude au Brabanthal. Pour les entreprises spécialisées dans les technologies de l’eau, les sociétés de distribution d’eau potable et les professionnels de la construction, le salon est depuis 17 ans un rendez-vous annuel régulier autour des technologies de l’eau.

La libération de plomb dans les installations d’eau potable a fait l’objet d’une enquête dans le cadre du Plan d’action plomb II commandé par l’Agence flamande pour l’environnement (Vlaamse Milieumaatschappij). Dans ce cadre, les compagnies des eaux flamandes se sont engagées à opter résolument pour des alliages métalliques à faible teneur en plomb lors de chaque nouvel appel d’offres. Entre-temps, des mesures importantes ont été prises dans ce domaine et les niveaux de plomb mesurés dans le réseau de distribution public restent inférieurs à la norme imposée.

Opter pour des matériaux à faible teneur en plomb

La nouvelle directive européenne sur l’eau potable exige davantage d’atten-

tion pour le plomb dans l’eau potable et applique une norme plus stricte de 5 microgrammes par litre pour le plomb au robinet. Cette norme devra être respectée d’ici 2036. C’est pourquoi les installations intérieures et, en particulier, les installations intérieures nouvellement construites font l’objet d’un examen plus approfondi.

Concrètement, les fédérations sectorielles Embuild, Bouwunie, Netwerk Architecten Vlaanderen, ORI, Fesah, Techlink et le CSTC s’engagent à opter résolument pour des matériaux sans plomb ou à faible teneur en plomb lors de la conception et de la construction de nouvelles installations intérieures d’eau potable. Elles sensibiliseront donc activement leurs membres. Une étape importante pour éliminer définitivement le plomb dans l’eau du robinet.

ACTUALITÉS 58 HEAT+ • 11 | 2022
« Lorsque les clients demandent conseil à leur installateur, il est important de les sensibiliser aux risques du plomb dans l’eau potable et de promouvoir l’utilisation de matériaux sans plomb. »
ERIC PIERS, CEO TECHLINK

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IoT Domotica Solutions a développé son propre système CEMS

L'entreprise membre IoT Domotica Solutions, intégratrice de systèmes KNX, a développé son CEMS au début de cette année. Cette solution est capable de fournir une réponse à certains des problèmes récents autour de l'augmentation des coûts énergétiques, du tarif de capacité imminent et de bien d'autres choses encore. Son CEMS est doté d'une structure omnivalente, qui prend en compte tous les (gros) consommateurs d'énergie et peut être utilisé à la fois dans l'électro et le HVAC.

Problématiques récentes

La prise de conscience progressive des conséquences du réchauffement climatique a conduit à faire des choix plus durables. Au niveau politique, il en a résulté notamment des mesures incitatives favorables aux énergies vertes et renouvelables via diverses formes de subventions, telles que les certificats d'énergie verte pour les panneaux solaires en Flandre. Le maintien budgétaire de ces certificats verts s'est toutefois avéré financièrement impossible. Le compteur inversé, si prometteur, a également dû faire l'objet d'une

volte-face, ce qui s'est avéré contraire à la loi selon le Conseil d'État.

Afin de maximiser le retour sur investissement des panneaux solaires, il est conseillé de consommer soimême autant que possible l'énergie autoproduite.

Les autorités publiques – gouvernement flamand en tête – veulent accélérer l'abandon des combustibles fossiles. Le remplacement de chaudières à mazout est déjà interdit et il est question de ne plus autoriser de nouveaux raccordements au réseau de gaz vers 2025-2026. Ne reste alors que le chauffage électrique ou l'installation d'une pompe à chaleur, grosse consommatrice d'électricité. Au niveau européen, l'objectif est également de passer le plus rapidement possible aux véhicules électriques (VE), également gros consommateurs d'électricité. D'un seul coup apparaissent donc toutes sortes de nouveaux gros consommateurs d'électricité.

À cela s'ajoutent les récentes augmentations de prix des sources d'énergie et les perturbations générées par la guerre en Ukraine. Conséquence de ces deux phénomènes, plus aucun contrat à prix fixe n'est proposé sur le marché. L'utilisateur ne peut même plus estimer le montant de la prochaine facture. Il a complètement perdu le contrôle.

Par ailleurs, la tarification de l'électricité sera bientôt revue de part en part avec le tarif au quart d'heure et le tarif de capacité (prévus pour le

1er janvier 2023). Les tarifs de jour et de nuit, si familiers, vont disparaître et le pic mensuel de consommation d'électricité deviendra très important dans la détermination du montant de notre facture d'électricité. L'utilisateur n'a plus aucune vue sur les prix (fluctuants) de l'électricité.

Le CEMS comme réponse

Selon Kurt Vermeylen, gérant, la seule façon d'optimiser la consommation d'énergie et de maintenir la facture d'électricité à un niveau aussi faible que possible est d'utiliser un système de gestion de l'énergie capable de lire toutes les données/paramètres (monitoring) et de les ajuster en temps réel en fonction de la quantité d'électricité autoproduite (panneaux solaires, chauffe-eaux solaires), de la consommation des gros consommateurs (pompes à chaleur, VE) et du prix au quart d'heure du fournisseur d'électricité.

KURT VERMEYLEN 60 HEAT+ • 11 | 2022 PLEINS FEUX SUR UN MEMBRE
« Le CEMS est devenu un facteur clé pour contenir vos coûts énergétiques et optimiser votre consommation d'électricité. »

grille de ventilation sans cadre pour un plafond élégant

La grille de ventilation Ergovent peut être entièrement dissimulée dans votre plafond et être peinte dans la même couleur et avec la même peinture. En outre, la forme aérodynamique de la calandre assure une répartition uniforme de l’air et donc un fonctionnement silencieux. Ergovent peut être installé dans toutes les habitations munies d’un plafond en plaques de plâtre et fonctionne tant pour l’extraction que pour l’amenée d’air. Ce diffuseur se prête par ailleurs aussi bien aux nouvelles constructions qu’aux rénovations, étant donné qu’il peut également être posé par la suite.

• ces diffuseurs conviennent à tous les systèmes de conduits avec des diamètres de raccordement standard de 100 mm, 125 mm ou 160 mm

• le capot central est fixé sur toute sa surface par de puissants aimants intégrés dans l’anneau du cadre.

• contrairement à une grille standard, la grille Ergovent dirige le flux d’air vers le bas et non vers le plafond. Comme l’air ne touche pas le plafond, le plafond autour du diffuseur Ergovent reste propre !

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Kurt: « C'est pour cette raison qu'en tant qu'intégrateur de système KNX, nous avons commencé l'année dernière à étudier les différentespossibilitésdeconstruireuntel système de gestion de l'énergie. Grâce au fait que KNX est un système d'intégration de bâtiment à part entière et dont la technologie est éprouvée depuis plus de trois décennies, avec plus de 400 fabricants affiliés dans le monde entier qui commercialisent des équipements KNX, en combinaison avec l'utilisation des nouvelles technologies d'intégration telles que l'Internet des Objets (IoT), nous avons réussi à construire un système de gestion de l'énergie ouvert (CEMS) et à le tester auprès de nos clients. La phase de prototypage est désormais derrière nous. Notre CEMS est d'ores et déjà conforme à la nouvelle norme EN50491-12-2.

En termes de fonctionnalités, le CEMS est configuré sur mesure en fonction du profil énergétique souhaité. Ce profil énergétique tient compte de valeurs seuils prédéterminées (comme

la consommation maximale autorisée) et, sur la base de données recueillies en temps réel, guidera les principaux consommateurs de manière intelligente afin qu'ils restent dans les limites de ces valeurs. Cela permet notamment d'éviter les pointes de charge sur le réseau électrique. Ce profil énergétique est toujours établi en concertation avec le client. Il est également crucial de connaître le type d'interfaces dont disposent les gros consommateurs en question afin d'établir l'interconnexion la plus efficace avec le CEMS ».

L'électro et le HVAC doivent communiquer entre eux

Le CEMS garantit que les (sous) systèmes communiquent entre eux, avec le compteur numérique et avec les fournisseurs de services énergétiques. Les installateurs électriques devront être capables de conseiller leurs clients et de leur montrer la voie vers des solutions techniques spéciales adaptées à leurs besoins. L'inté-

gration du HVAC, de l'automatisation des bâtiments et des technologies durables devient de plus en plus importante. Cela passe par l'acquisition de connaissances/notions élémentaires, par exemple sur le fonctionnement d'une pompe à chaleur.

« Pour les entreprises d'installation électrotechnique (PME), le CEMS, c'est l'avenir. Nos clients finaux ont beaucoup de questions et sont à la recherche d'informations correctes et de possibilités. Le client vous demandera conseil pour savoir quel système CEMS est le plus intéressant à appliquer dans sa situation spécifique (selon les techniques déjà présentes dans son installation). Pour ce faire, il faut garder à l'esprit un certain nombre d'objectifs concrets : estimer correctement le degré de synergie et d'interaction possible entre les différents systèmes, déterminer les interfaces, minimiser la consommation tout en maintenant le confort, répartir la consommation dans le temps (éviter les pics), augmenter l'autoconsommation, etc. », conclut Kurt.

62 HEAT+ • 11 | 2022
PLEINS FEUX SUR UN MEMBRE

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Le Green Deal sur le chauffage domestique au bois veut soutenir

le secteur et diminuer les émissions de moitié

Le chauffage au bois ou aux pellets est plus que jamais de mise dans les ménages flamands dans cette crise énergétique. Quant à la signature du Green Deal par la ministre Joke Schauvliege, le 22 octobre 2018, elle a déjà quatre ans. Le Green Deal est un accord volontaire pris entre des partenaires (privés) et le gouvernement flamand afin de lancer ensemble un projet vert, surmonter des obstacles et lancer des actions. L’objectif est de contribuer de manière appropriée aux objectifs à court et (moyen) long terme du Plan flamand pour la qualité de l’air (le Vlaamse Luchtbeleidsplan). Le Green Deal donne également un message très clair : l’utilisation/la possession d’un poêle à bois n’est pas interdite. Le délai de quatre ans est à présent derrière nous et le monde politique, notamment le cabinet de Zuhal Demir, remettent toute action à la législature suivante.

Comment est né le Green Deal ?

Avant 2013, on considérait la biomasse comme un élément indispensable du mix énergétique futur. Poêles et chaudières à la biomasse étaient acceptés et même encouragés par les autorités flamandes. En 2013 paraît un étude « Joaquin », qui modifiant les paramètres de la consommation de bois et la méthode de calcul, allait montrer que l’impact limité du chauffage au bois était en réalité beaucoup plus qu’important. Alors que rien n’a vraiment changé dans la pratique. Le Green Deal trouve lui son origine

dans la couverture médiatique négative de ce rapport et son impact sur les utilisateurs de poêles à bois. Car les propriétaires de poêles à bois ont du coup reporté le remplacement de leurs vieux appareils.

Quels sont les objectifs du Green Deal ?

Le principal objectif à court terme est de réduire de moitié les émissions dues au chauffage domestique au bois d’ici à 2030. C’est ambitieux mais réalisable. Plus de la moitié du parc de poêles est gravement obsolète et si ces derniers sont remplacés par les technologies les plus récentes,

64 HEAT+ • 11 | 2022 ACTUALITÉS
©Rika

Nous sommes Aliaxis

Tout commence au début du vingtième siècle en Belgique et dans le nord de la France, sous le nom de Nicoll. Deux familles décident d’unir leurs forces et construisent progressivement l’organisation qui existe à ce jour. Aujourd’hui, Aliaxis est un leader mondial dans les systèmes perfectionnés de canalisations en matériaux de synthèse utilisés dans les bâtiments, les infrastructures et applications industrielles ou agricoles.

Avec 15 500 employés dans le monde, nous fournissons dans plus de 40 pays dans le monde des solutions innovantes et durables pour la gestion de l’eau et de l’énergie. Notre bureau principal est situé à Bruxelles.

Vous êtes curieux de savoir ce que nous pouvons faire pour vous ? Jetez un coup d’œil sur aliaxis.be ou visitez notre stand à Install Day le 14 octobre ou à Aquarama le 20 octobre.

nous obtenons une réduction de 44 % des émissions. En parallèle, ce remplacement se traduirait aussi par une économie importante pour l’utilisateur. Le gouvernement peut organiser une telle action en s’appuyant sur trois piliers : le produit, l’utilisation et l’installation (maintenance). De nombreux scénarios ont été élaborés et sont sur la table, mais c’est au gouvernement flamand qu’il revient de mettre en œuvre ces propositions dans une politique concrète.

Le deuxième objectif est de développer des initiatives à court et moyen terme qui stimulent les innovations technologiques favorables à des appareils de chauffage au bois à faibles émissions et très économiques.

Le troisième objectif est de développer une vision 2030-2050 autour de la position du chauffage domestique au bois en Flandre.

Qu’est-ce qui a déjà été fait ?

Seize études ont déjà été réalisées dans le cadre du Green Deal. Elles sont toutes consultables sur le site internet d’Omgeving Vlaanderen. Dans les grandes lignes, ces études se classent en trois catégories principales : produits finis, recherche préparatoire aux politiques et recherche.

Pour le secteur de l’installation et les magasins spécialisés dans les poêles, l’étude « Leidraad schouwen en ventilatieopeningen » fournit des lignes directrices sur l’installation des conduits de gaz résiduaires. L’étude BBT donne également un aperçu de la meilleure technologie disponible. Nous pouvons en conclure que les poêles à bois équipés d’un contrôle automatique et électronique de l’air donnent les meilleurs résultats. Le poêle à pellets fait encore un peu mieux en termes de meilleure technologie disponible. Cette étude a également examiné quelles mesures peuvent être appliquées aux anciens appareils.

Un certain nombre d’études ont été mises en place pour le gouvernement afin de fournir des orientations politiques, telles que le traitement des plaintes pour nuisance, les recherches préliminaires sur les réglementations et la faisabilité du retrait progressif des anciens poêles.

Un outil de sélection a été mis au point pour aider les particuliers à choisir le poêle qui convient le mieux à leurs besoins. De nombreux facteurs sont pris en compte afin que chaque particulier puisse faire le bon choix. Dans les petits espaces, on choisit trop souvent des poêle trop puissants. De nombreuses pièces n’ont besoin que de 6 ou 8 kW de puissance alors qu’on en achète 10 ou 12. Il est pourtant crucial de choisir la puissance adéquate pour tirer le meilleur parti du poêle. Le Code de bonnes pratiques, élaboré par le VITO, indique clairement et en détail ce à quoi l’utilisateur doit faire attention lorsqu’il allume et utilise le poêle. Il explique également comment acheter du combustible, stocker du bois et insiste sur l’importance de l’entretien.

Avec quel poêle suis-je assuré d’obtenir le meilleur rendement et les émissions les plus faibles ? Les anciens poêles sont les plus polluants, c’est certain. Si vous êtes sur le point d’en acheter un nouveau, veillez à ce que ses émissions soient les plus faibles possibles.

● Le poêle à bois à régulation ma-

nuelle de l’air donne de bons résultats grâce à la postcombustion intégrée. Une bonne régulation de l’air et l’utilisation de bois sec ou de briquettes de bois garantissent de faibles émissions et un rendement élevé.

● Le poêle à bois dit « intelligent » avec régulation automatique de l’air est beaucoup plus performant que le poêle à bois à régulation manuelle de l’air, car la combustion est réglée de manière optimale à tout moment grâce à un microprocesseur.

● Le poêle à pellets garantit la meilleure combustion possible. Les pellets certifiés garantissent un combustible de haute qualité et la régulation du poêle à pellets assure une combustion optimale.

Primes en Wallonie

Alors que la Flandre reste indécise, en Wallonie, l’achat d’un poêle ou d’une chaudière à bois ou à granulés est soutenu par une prime. La Région wallonne octroie jusqu’à 1 500€ pour l’achat d’un poêle et jusqu’à 6 000€ pour l’achat d’une chaudière.

En Flandre, l’utilisation de la biomasse par les ménages augmente plus rapidement que la chaleur verte par pompe à chaleur La part de la chaleur renouvelable augmente d’année en année. Les chiffres 2021 ont été publiés récemment. L’augmentation de la chaleur verte produite par biomasse dans les ménages s’élève à 876 GWh tandis que la chaleur verte produite par les pompes à chaleur a atteint 607 GWh. En 2021, 80 % de la chaleur verte en Flandre provenait de la biomasse. Ces chiffres montrent toute l’importance de la biomasse. Sans biomasse dans notre mix vert, il est impossible d’atteindre les objectifs en matière d’énergies renouvelables.

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66 HEAT+ • 11 | 2022 ACTUALITÉS

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Les collaborateurs de Techlink montent tous les jours au créneau pour vous servir. Ils représentent notre secteur dans de nombreuses réunions, analysent ce que l'avenir réserve au secteur de l'installation et font bien d'autres choses encore. Voilà pour le côté public. En coulisse, se cache un être humain avec ses préoccupations et ses aspirations.

ERIC PIERS

→ Date de naissance : 15/11/1959

→ Signe astrologique : Scorpion

→ Fonction : CEO

→ En service depuis le janvier 2015 à la F.E.E. et depuis le 16 juin 2022 chez Techlink

→ Plat favori : Cuisine asiatique

→ Club de foot préféré : K AA Gent

→ Chanteur préféré : David Bowie

68 HEAT+ • 11 | 2022 LE COLLABORATEUR

« Avec du respect et de l'empathie les uns envers les autres, on va déjà très loin »

Son air sévère cache une personnalité chaleureuse qui accorde de l'importance au respect. « Être respectueux et empathique les uns envers les autres est une condition essentielle pour bien collaborer. Le management par l'exemple est important pour moi. »

En outre, Eric est surtout un père de famille chaleureux. « Le travail d'un CEO ne s'arrête jamais. Heureusement, j'ai une équipe solide derrière moi à la maison. Je suis avec Els depuis 23 ans, dont 15 ans de mariage. Je trouve admirable l'énergie avec laquelle elle combine son travail avec les tâches ménagères, s'occupant de nos quatre enfants et maintenant de nos cinq petits-enfants, et de moi par-dessus le marché ».

Batterie et basse

Eric a fréquenté l'académie de musique dès ses huit ans pour prendre des cours de batterie. « J'ai toujours eu un bon sens du rythme. La basse s'est ajoutée par la suite. Ces dernières années, j'ai mis davantage l'accent sur la batterie. C'est une sensation merveilleuse de se laisser aller sur sa batterie et d'évacuer les émotions et les frustrations. Cela me permet de les exprimer à voix haute. Quand je serai à la retraite, mon ambition sera de monter un groupe de reprises. Le groupe de reprises qui s'est produit à l'event fusion au jardin botanique de Meise était fantastique. Plusieurs fois, je me suis placé derrière la scène pour admirer les qualités du batteur. »

Une carrière bien remplie

Les Scorpions se caractérisent par leur capacité à bien s'exprimer pour un groupe et défendre leurs opinions. Ils n'ont aucun problème à gérer les gens. La carrière d'Eric en est la démonstration. Eric est un CEO et un membre de conseil d'administration expérimenté qui possède des années d'expérience dans l'ingénierie et tous les aspects de la chaîne d'approvisionnement, avec une spécialisation dans la gestion du changement. « Au cours de ma carrière, j'ai mené de nombreuses entreprises à travers une restructuration. Dans ce cadre, j'ai toujours agi correctement, en faisant montre de compréhension et de respect pour toutes les parties concernées, conscient de la grande responsabilité sociale d'un CEO. Je suis fier que ma contribution ait permis d'assurer la continuité, la sécurité de l'emploi et l'avenir d'un grand nombre de familles. Elaborer la stratégie d'une entreprise, c'est vraiment mon truc ».

Détente

Il est important de se reposer de temps en temps pour être en mesure de revenir en force par la suite. Trouver la sérénité donne de l'énergie et recharge les batteries. « Je me détends en travaillant dans le jardin et en promenant le chien. A la maison, nous avons un vieux dobermann et un chiot. Je vais régulièrement à l'école de dressage avec ce dernier. Quand un chien est parfaitement dressé, vous pouvez vous déplacer avec lui et faire des activités amusantes. C'est aussi une garantie de fiabilité lorsque les petits-enfants viennent ; nous pouvons nous ébattre ensemble. »

HEAT+ • 11 | 2022 69
ERIC PIERS
CEO

Daikin étend sa capacité de production de pompes à chaleur en Allemagne

Daikin Europe N.V. a annoncé l’expansion de son site de production de pompes à chaleur de Güglingen, en Allemagne ; trois nouvelles lignes multiplieront par plus de trois la production de l’usine d’ici 2025 et cette expansion en Allemagne est basée sur une stratégie impliquant une production proche du marché de vente. Cette expansion s’inscrit dans le plan de gestion stratégique de Daikin Europe pour 2025, qui a pour objectif de répondre à la demande croissante de pompes à chaleur sur le continent européen en investissant dans sa capacité de production locale.

Cette annonce de l’investissement en Allemagne intervient juste après des annonces similaires sur l’expansion de l’usine de pompes à chaleur en Belgique et la construction d’une nouvelle usine en Pologne.

Auparavant, Daikin Europe a également annoncé qu'elle renforcerait ses activités de R&D. Ainsi, le nouveau centre de développement EMEA de Gand, en Belgique, deviendra le centre mondial de développement de pompes à chaleur. Au total, les investissements de Daikin Europe réalisés entre 2020 et 2025 dans la région EMEA s’élèvent à € 1,2 milliard.

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70 HEAT+ • 11 | 2022

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Radiateur électrique E-vert

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La série testo 316 avec capteur 2 en 1 détecte aussi bien les gaz que les fluides frigorigènes

Testo, le leader mondial des solutions de mesure novatrices, innove une fois de plus avec sa dernière série 316 de détecteurs de fuites de gaz. Grâce à un capteur 2 en 1 - le premier au monde - ces dispositifs sont capables de détecter aussi bien les gaz que les fluides frigorigènes. Testo fait ainsi une fois de plus honneur à sa réputation d'innovateur, et repousse les limites en termes d'efficacité et de facilité d'utilisation. Des petites installations aux installations industrielles, la nouvelle gamme de détecteurs de fuites répond à tous les besoins et champs d'application. Sécurité et efficacité sont les mots d'ordre, avec des alarmes optiques et acoustiques, mais aussi un affichage et une documentation des ppm via l'appli Testo liée, et un capteur avec autotest et mise à zéro automatique. Les fonctions professionnelles permettent une détection particulièrement fiable des fuites en utilisant le mode précision, identifiant automatiquement les types de gaz les plus courants.

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Schell présente son nouveau réservoir de chasse avec rinçage

Schell présente les réservoirs encastrés Montus Flow et en première Montus Flow H. Ce dernier est spécialement adapté aux toilettes pour personnes à mobilité réduite, qui sont utilisées moins fréquemment. En effet, les deux nouveaux réservoirs encastrés pour WC offrent la possibilité de planifier et d’exécuter des rinçages anti-stagnation. Tous les deux peuvent être connectés au système de gestion de l’eau SWS de Schell. Grâce au Montus Flow H, les toilettes sans bar-

rière pour les personnes moins valides peuvent également être rincées automatiquement. Les réservoirs peuvent être contrôlés via le système de gestion de l’eau SWS ainsi que via le module SSC Bluetooth Flow. www.schell.eu/fr-be/

Facq : des livraisons à vélo pour rendre l’entreprise plus verte

Depuis plusieurs années, le grossiste Facq prête attention à son empreinte carbone et fait en sorte de rendre son entreprise plus écologique. L’initiative lancée au début de l’été consistant à recourir à la livraison à vélo pour de petites livraisons dans les 19 communes de Bruxelles s’inscrit donc naturellement dans cette démarche. Pour ce service de livraison à vélo, Facq a entamé une collaboration avec la société Urbike. Ce système présente plusieurs avantages : il est écologique, pratique et rentable dans le cas de petits colis. De plus, Bruxelles devenant de plus en plus difficile d’accès en camionnette ou en camion, le succès de la formule ne cesse de grandir. Les milliers de kilomètres parcourus ont déjà permis d’épargner une quantité non négligeable de CO2. Facq possède désormais une flotte de vélos-cargos et de remorques qui proposent un service de livraison de petits colis à l’efficacité avérée.

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Les nouveaux détecteurs de chaleur, de fumée, combinés et de CO Honeywell Home R200 de Resideo sont désormais disponibles en Europe

Concepteur mondial de solutions de confort et de sécurité, Resideo lance en Europe les nouveaux détecteurs de chaleur, de fumée, combinés et de CO Honeywell Home R200. La nouvelle série convient à la plupart des applications résidentielles. Ces produits aident installateurs professionnels et consommateurs à protéger les biens les plus précieux et les plus importants de la maison. Parmi les principales caractéristiques de cette gamme, une meilleure notification aux utilisateurs finaux grâce à l'interconnexion des alarmes. Quand l'une d'entre elles se déclenche, elle active toutes les autres (CO, fumée et chaleur) en même temps. En outre, il n'est pas nécessaire d'acheter un module séparé pour connecter les appareils. Le module RF est déjà intégré dans les produits Resideo. L'élargissement et la disponibilité de la série R200 en Europe complètent le détecteur de dioxyde de carbone (CO2) R200C2-A introduit par Resideo plus tôt cette année. www.resideo.com

Van Marcke fait enfourcher le vélo à quelque 100 employés grâce à Lease à Bike

Van Marcke voulait encourager l’utilisation du vélo par ses employés en développant un plan de location de vélos. Avec succès ; en quelques mois seulement, le spécialiste du sanitaire et du chauffage a conclu plus de 100 contrats de vélos d’entreprise pour ses employés via Lease a Bike. Le potentiel est grand, car Van Marcke pourrait encore pousser plus de 600 employés à opter pour un vélo de location. « Cela vous met en forme, c’est durable et économique car vous n’avez pas besoin de carburant. Les raisons de se rendre au travail à vélo ne manquent pas. Plus de la moitié de nos 1 300 employés belges vivent à moins de 15 kilomètres de leur lieu de travail. Nous voulons les encourager, mais aussi ceux qui habitent plus loin, à prendre le vélo pour aller travailler plus souvent », explique Yves Ampe, Reward & Payroll manager chez Van Marcke. www.vanmarcke.com/fr-be

76 HEAT+ • 11 | 2022

Utilisez votre propre énergie solaire avec Niko Home Control

Il est plus important que jamais de consommer l’énergie au moment où vous la produisez avec vos panneaux solaires personnels, à plus forte raison maintenant que les compteurs numériques sont devenus si fréquents. Niko Home Control vous aide à consommer l’énergie solaire que vous produisez de la manière la plus efficace possible :

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QUESTION DU QUIZ

L’installation d’une pompe à chaleur hybride est-elle intéressante dans le cadre d’une rénovation ?

La pompe à chaleur chauffe votre maison avec la chaleur ambiante gratuite. Cela ne suffit pas ? C’est alors qu’intervient la chaudière à condensation (p.ex. lors des jours les plus froids). Le système choisit à tout moment la source d’énergie la plus intéressante, ce qui vous permet de consommer moins, sans perte de confort. Des économies d’énergie allant jusqu’à 25 % et une réduction des émissions de CO2 pouvant atteindre les 40 %. Se chauffer de manière encore plus durable ? Optez dans ce cas pour des panneaux solaires afin d’alimenter votre pompe à chaleur.

Un système de chauffage hybride combine deux systèmes : une chaudière gaz à condensation classique et une pompe à chaleur électrique air-eau.

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