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Agrandir en améliorant la santé !

Fondée en 1951 par Pierre Dutoit, fils de boulanger, DUTOIT a su préserver son excellence dans le « prêt à garnir » : pâte feuilletée traditionnelle (bouchées à la reine, fond de vol-au-vent, …), pâte brisée ou sucrée (fond de tarte ou tartelettes), mini-fonds pour cocktail. Implanté à Bohain, dans l’Aisne, DUTOIT emploie 20 salariés. Dans le cadre de sa modernisation et de son agrandissement en 2020-2022, DUTOIT a bénéficié d’une aide financière de la Carsat Hauts-de-France au titre de l’amélioration des conditions de travail. C’est l’aboutissement d’une collaboration étroite avec PRÉSOA, son service de prévention et de santé au travail.

« Nous travaillons pour des industriels et des grossistes, pour la France et et à l’export notamment le Japon », explique Karine Coulon, directrice générale depuis juillet 2022. « La santé au travail et l’amélioration des conditions de travail de nos salariés sont une priorité, menée en collaboration étroite avec PRÉSOA et la Carsat Hauts-de-France ». DUTOIT a également bénéficié du plan de relance, qui a permis d’engager des travaux d’extension en 2020. À l’époque ancien propriétaire et dirigeant, Emmanuel Daumy a vécu cette extension : « Dans notre activité, la fabrication impose de nombreuses manipulations et des gestes répétitifs sous contraintes des règles des métiers de bouche. Nous avons doublé la surface de travail, en réalisant de nombreux aménagements. Sans la rencontre de JeanPaul Agez, contrôleur de sécurité à la Carsat Hauts-de-France, et de Laurence Samain, ergonome chez PRÉSOA, nous n’aurions pas été si loin ! ».

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Le contrat de prévention

« Une entreprise de moins de 200 salariés peut bénéficier d’un contrat de prévention, c’est à dire obtenir une aide financière, sous condition d’éligibilité et d’efficacité. Les investissements aidés par la Carsat Hauts-de-France doivent concourir directement à la prévention des risques et l’amélioration des conditions de travail », explique Jean-Paul Agez. Pour DUTOIT, il s’agissait d’apporter des améliorations sur des postes à fortes manutentions et/ou gestes et postures sous fortes contraintes. « L’expertise en ergonomie de PRÉSOA a été essentielle à l’instruction du dossier ».

L’expertise PRÉSOA

Ergonome chez PRÉSOA, Laurence Samain explique : « Intervenant en liaison avec le Dr Hyam Mouneimne, j’ai réalisé des observations en situation réelle de travail, en privilégiant les échanges avec chaque opérateur. Un questionnaire " santé " a également été renseigné par les opérateurs. Des points très sensibles ont été relevés : manutention quotidienne de sacs de farine de 25 kg, de blocs de pâte de 5 à 10 kg, de chariots et plaques de cuissons, etc.

Sans compter des suggestions d’améliorations d’organisation du travail »

Des résultats concrets !

Les améliorations apportées parlent d’elles-mêmes : alimentation automatique des pétrins en farine et en eau, remplacement d’outils très lourds, mise en place de préhenseurs à ventouses et d’élévateurs de pâte, réduction de taille des chariots, modification des moules, amélioration des circulations et de la gestion des flux, aménagement de quais de chargement et déchargement.

Dutoit

Spécialiste du prêt à garnir 20 salariés

Maintien dans l’emploi

Arrêt de travail : connaissez-vous l’essai encadré ?

Etant en arrêt maladie, vous vous interrogez sur votre capacité à reprendre le travail. En accord avec votre employeur, vous souhaiteriez, tester vos capacités sur votre ancien poste, aménagé ou pas, voire essayer un nouveau poste dans votre entreprise ou une autre entreprise. L’essai encadré est fait pour vous ! Vous restez en arrêt de travail tout en testant la reprise du travail sur une durée maximale de 14 jours ouvrables (en continu ou en plusieurs temps), renouvelable une fois, dans la limite de 28 jours. Durant ces tests, vous conservez vos indemnités journalières.

La loi n° 2021-2018 du 2 août 2021 pour renforcer la prévention en santé au travail a consolidé ce dispositif en l’inscrivant dans le Code du travail. Les informations livrées ci-après sont issues du site ameli.fr. Que vous soyez employeur ou salarié, votre service de prévention et de santé au travail est à même de vous renseigner, de vous orienter et de vous accompagner.

Qui est concerné ?

Tout salarié qui est : n titulaire d’un contrat de travail (CDI, CDD, apprenti, intérimaire, stagiaire de la formation professionnelle) ; n en arrêt de travail total ou partiel (temps partiel thérapeutique, reprise de travail léger) ; n indemnisé par la CPAM au titre de la maladie, d’un accident de travail ou d’une maladie professionnelle.

Dans quel but ?

L’essai encadré permet d’évaluer la compatibilité d’un poste avec l’état de santé du salarié : n tester sa capacité à reprendre son ancien poste ; n tester un aménagement de poste ; n tester un nouveau poste ; n préparer une reconversion professionnelle.

L’essai encadré permet notamment de tester une reprise à temps complet ou à temps partiel thérapeutique, voire la mise en oeuvre d’un contrat de rééducation professionnelle (CRPE).

Comment ?

L’essai encadré se déroule obligatoirement pendant la période d’arrêt de travail : le statut du salarié est inchangé.

n La durée n L’entreprise n La rémunération n Les démarches préalables

L’essai encadré peut durer 14 jours ouvrables, fractionnables si besoin. Il est renouvelable 1 fois.

L’essai encadré est applicable dans l’entreprise actuelle du salarié, une autre entreprise qui accepte de l’accueillir pour vérifier son projet professionnel, une autre entreprise susceptible de l’embaucher à l’issue de son arrêt de travail.

La CPAM continue à verser les indemnités journalières au salarié.

L’essai encadré est soumis à : à l’accord du médecin du travail, du médecin conseil de l’Assurance maladie et du médecin traitant du salarié ; à une visite médicale réalisée par le médecin du travail de l’entreprise d’accueil ou à défaut par celui de l’entreprise d’origine. n Le suivi et le bilan

L’essai encadré est suivi par un tuteur, pour valider l’adéquation entre le poste de travail et les capacités physiques et cognitives de l’assuré. A l’issu de l’essai encadré, un bilan, rédigé par le tuteur avec l’assuré, est communiqué au médecin du travail, à l’assistant(e) de service social de l’Assurance maladie et, le cas échéant à d’autres intervenants (ex. : Cap emploi, Comète France). Ce bilan permet de déterminer si l’essai a été concluant et de prévoir, si besoin, des aménagements de poste ou la mobilisation d’un autre dispositif prévention de la désinsertion professionnelle.

De gauche à droite et de haut en bas : Cécile DA COSTA, ASMIS / Célia FIORANI, ASMIS / Christophe MADIKA, CARSAT Hauts-de-France / Luc BAIJOT, PRÉSANSE Hauts-de-France / Vincent DESJONQUERES, MÉDISIS / Ornella LEPOUTRE, CARSAT Hauts-de-France / Benoit LAURENT, CEDEST Jean-Michel Dupuis, PÔLE SANTÉ TRAVAIL Métropole Nord / Stanislas RENAHY AISTV / Damien VANDORPE, PÔLE SANTÉ TRAVAIL Métropole Nord / Martial BRUN, PRÉSANSE National / Jérôme LEFEBVRE, CARSAT Hauts-de-France / Xavier de MONTILLE, MÉDISIS / Angélique VERZELE, SMIBTP / Martin CACHEUX, directeur adjoint PRÉSOA / Isabelle DESMARAIS, PRÉSOA.

- Hauts-de-France -

C’EST SIGNÉ !

Le 9 janvier 2023, à Arras, la Carsat Hauts-de-France, Présanse Hauts-de-France, AISTV, ASMIS, MEDISIS, PRÉSOA et SMI-BTP ont signé des Chartes de Coopération et de Partenariat, rejoignant ainsi PÔLE SANTÉ TRAVAIL Métropole Nord, (signées en 2020), ASTIL et CEDEST (signées en 2022). Une dynamique régionale forte pour les TPE et PME de la région !

- SPSTI et Carsat en Hauts-de-France -

1 800 Experts En Sant Et S Curit Au Travail Renforcent Leurs Collaborations

La prévention des risques professionnels et le développement de la santé au travail concourent directement à la performance économique et sociale d’une entreprise, quelles que soient sa taille et son activité. L’entreprise finance par le biais de ses cotisations AT-MP, l’Assurance Maladie – Risques Professionnels, représentée dans la région par la Carsat Hauts-de-France. En deçà d’une certaine taille, elle adhère également à un service de prévention et de santé au travail interentreprises, qui lui apporte expertises pour la prévention des risques professionnels et le suivi de santé au travail de ses salariés. Dans les Hauts-de-France, des chartes de coopération et de partenariat sont signées entre ces organismes, partenaires majeurs des entreprises.

LA CAISSE RÉGIONALE D’ASSURANCE RETRAITE ET DE SANTÉ AU TRAVAIL HAUTS-DE-FRANCE

La Carsat Hauts-de-France, déploie sur les différentes zones d’emploi, en matière de prévention des risques professionnels, de santé au travail et de prévention de la désinsertion professionnelle :

■ des programmes d’accompagnement en entreprise,

■ de la formation/sensibilisation,

■ la gestion du compte accidents du travail/maladies professionnelles et du calcul des taux de cotisation,

■ l’attribution le cas échéant d’aides financières à destination des TPE/PME,

■ l’accompagnement des salariés et travailleurs indépendants, en arrêt de travail, dans le cadre de la prévention de la désinsertion professionnelle.

Pour mener à bien ses missions, la Carsat Hauts-deFrance dispose d’un corps de préventeurs (ingénieursconseils, contrôleurs de sécurité, ergonomes et psychologues du travail), d’un laboratoire interrégional de chimie-toxicologie, d’un centre de mesures physiques, d’assistants de service social et d’équipes administratives.

Organisme de Sécurité sociale, la Carsat Hauts-deFrance couvre les branches de la retraite, des accidents du travail et des maladies professionnelles, de l’action sanitaire et sociale.

Des Organismes Paritaires

Les Conseils d’administration de la Carsat Hauts-de-France et de chaque service de prévention et de santé au travail interentreprises (SPSTI) sont composés à parité par les partenaires sociaux.

Les Services De Pr Vention Et De Sant Au Travail Interentreprises

Le service de prévention et de santé au travail interentreprises (SPSTI) de sa zone d’emploi, apporte à l’entreprise adhérente :

■ le conseil en prévention des risques professionnels,

■ le suivi individuel de santé au travail des salariés, ■ la prévention de la désinsertion professionnelle, ■ la mise en place d’actions de santé publique.

Pour mener à bien ses missions, le SPSTI regroupe au sein d’équipes pluridisciplinaires, les compétences de médecins du travail, d’infirmiers de santé au travail, d’ingénieurs, de techniciens HSE, de toxicologues, d’ergonomes, de psychologues du travail, d’assistants de service social et de personnel administratif.

Chaque SPSTI bénéficie d’un agrément d’une durée de cinq ans, délivré par la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités Hauts-de-France (Dreets Hauts-de-France). Chaque service de prévention et de santé au travail interentreprises (SPSTI) est une association autonome en matière de gestion et de gouvernance, agréée par l’État afin d’assurer des missions de prévention et de santé au travail auprès des entreprises adhérentes sur un territoire précis.

PRÉSANSE HAUTS-DE-FRANCE

C’est l’association qui regroupe 13 SPSTI, sur les 15 implantés dans les Hauts-de-France. Elle ne dispose pas de position hiérarchique à l’égard de chaque SPSTI, qui garde son autonomie de gestion et de gouvernance. Dans une démarche fédérative, elle développe concertation et coopérations entre les SPSTI.

HAUTS-DE-FRANCE : 24 ZONES D’EMPLOI, 100 000 ENTREPRISES ET 1 800 EXPERTS EN PRÉVENTION ET SANTÉ AU TRAVAIL

La Carsat Hauts-de-France dispose de 70 ingénieurs-conseils contrôleurs de sécurité, pour l’ensemble de la région. Les 15 services de prévention et de santé au travail, répartis sur tout le territoire régional, représentent plus de 1 700 professionnels de la santé au travail.

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