SÉLECTION PRESSE JUILLET – SEPTEMBRE 2016
31/08/2016
De la musique à l'état pur dans le Marais
0.800.42.67.57 Entrée entre 5 à 10 euros selon les soirées, sur réservation
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Quand on nous dit Marais, on pense hôtel particulier, poutres au plafond et shopping du dimanche. Cela reflète bien l’histoire de ce quartier du Vieux Paris qui a été marqué, au fil des siècles, par diverses influences : haut lieu, tour à tour, de la royauté, de l’aristocratie, de la bourgeoisie, de la masse populaire et de la bohème, investi ensuite par les communautés juive, chinoise et gay.
Un lieu chargé d’histoire que se propose de nous faire (re)découvrir, en musique, l’Orchestre de chambre de Paris, qui revient, pour la 2ème année, avec son festival d’été Musiques dans les cours du Marais. Du 8 au 16 juillet, une série de concerts symphoniques est organisée dans les cours secrètes des plus beaux hôtels particuliers du quartier. http://www.pariszigzag.fr/parisinsolitesecret/festivalmusiqueclassiquecoursmarais
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31/08/2016 HOME
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THE MARAIS IN SUMMER J UIL L E T 20, 2016
A bit of classical music in an old courtyard in the Marais Some days ago, I attended an open air concert of classical music. It took place in the courtyard of one of the historic family mansions in the Marais. I was exhausted after a long day working and quickly stopped home to shower and change. As I was late, I took a taxi but had to run the last few meters to the mansion since the street was closed to cars (just my luck!)
http://deliciousparis.com/blog/themaraisinsummer.html
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Boy was I happy to find a seat and collapse onto a chair ! HOME
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It took them some time to start and I began to regret coming. I was checking my email when the sound of violins started to echo through my body. When I lifted my head, everything seemed to have surrendered to the music: the horses carved into the building’s facade appeared to gallop to the rhythm and the small birds etched there seemed to flit about the stage as seagulls shrieked overhead and planes drew white lines on a blue square of the sky above our heads. I felt both sad and happy at the same time. I felt truly alive. The concerts are organized by the Orchestre de chambre de Paris. To check the program and to buy tickets : http://www.orchestredechambredeparis.com/en/
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Normandie / Orne
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Ouest-France 3-4 septembre 2016
Offenbach autrement avec Septembre musical
Tinchebray en fête pour le comice
1. Un Offenbach tel que le grand public ne le connaît pas, ou plus. C’est ce que proposent Septembre musical de l’Orne et l’Orchestre de chambre de Paris, ce soir, à Mortagne-au-Perche.
2. L’événement a lieu tous les huit ans. Huit cents figurants, un défilé de chars, reine du comice sont au menu ce week-end.
Pierre Dumoussaud.
Trois questions à… Pierre Dumoussaud, chef d’orchestre de l’Orchestre de chambre de Paris. Connaissiez-vous le Septembre Musical ? Je n’y suis jamais allé en personne, et à vrai dire, c’est la première fois que je participe à un festival d’été en tant que chef d’orchestre. Ce sera donc une découverte ! Je le connaissais de réputation, en revanche, et la programmation est toujours aussi impressionnante. Et pour moi qui ai déjà joué à Alençon et à Mortagne, c’est un vrai plaisir de retrouver l’Orne. Pourquoi consacrer une soirée entière à Offenbach ? Nous nous attaquons à un compositeur que tout le monde croit connaître sur le bout des ongles… Au point où il en devient même rébarbatif. En fait, certaines de ses œuvres sont si complexes qu’elles sont à peine jouées de nos jours. Et c’est tout l’intérêt de cette soirée : nous allons naviguer de grands tubes en grandes inconnues, des mélodies les plus simples aux créations les
Lors de la préparation des décors pour la journée du samedi.
8 C’est le nombre d’années depuis le précédent comice d’arrondissement, à Passais-la-Conception. L’inauguration officielle se fera le samedi matin en présence de la reine du comice, Mélanie Legrix élue le 9 juillet.
Henri Demarquette et Chiara Skerat.
plus complexes et du tout récent au plus ancien. Le travail d’Offenbach est si riche… Il serait dommage d’ignorer une telle diversité.
affiche une maîtrise technique et une facilité hallucinantes. Et c’est sans compter sur son côté charmeur, séduisant et léger qui convient parfaitement à Offenbach. Quant à Henri, je le connais assez bien sans pour autant l’avoir rencontré ! Le fait est que je le suis depuis un moment et que j’ai plusieurs de ses disques à la maison. Travailler avec lui était une occasion incroyable. Et maintenant que le concert approche… J’ai hâte, tout simplement.
Un mot sur vos partenaires, Henri Demarquette et Chiara Skerath ? Remplacer Hélène Guilmette, qui a lancé le projet avec nous mais n’était pas disponible, n’a rien d’une mince affaire : retrouver la même polyvalence est extrêmement difficile. Chiara s’est pourtant imposée comme une évidence. Elle est une vraie force de proposition, dure au travail et toujours à l’écoute. Surtout, et même si elle n’est qu’en début de carrière, elle
Samedi 3 septembre, à 20 h 30, au Carré du Perche de Mortagneau-Perche. Tarif 26 €, tarif réduit 10 €. Renseignements, tél.
02 33 26 99 99.
Les autres concerts du week-end Mora Vocis - Mater Dolorosa. Chants médiévaux et contemporains présentés par un groupe entièrement féminin samedi 3 septembre, à partir de 16 h, à l’église de Bazoches-auHoulme. Tarif 20 €, tarif réduit 10 €. Les Paladins - Les 4 Saisons de Charpentier. Quatre motets présentés dimanche 4 septembre, à 17 h, à l’église Saint-Julien de Domfront. Tarif 23 €, tarif réduit 10 €. Renseignements au 02 33 26 99 99.
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L’enfant du pays, François Morel, présente La fin du monde est pour dimanche, samedi, au Centre d’animation et de congrès. Seul sur scène, le comédien, poète et chroniqueur relate la vie des personnages qui dressent un bilan lucide de leur vie : regrets, angoisses, folies, rêves et petits bonheurs de l’existence. Samedi 3 septembre, à 21 h, au Centre d’animation et de congrès, 8, rue Professeur-Louvel, à Bagnoles-de-l’Orne. Durée : une heure vingt. Tarif : 25 €. Renseignement auprès de l’office de tourisme au 02 33 37 85 66.
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5 François Morel sur scène, à Bagnoles-de-l’Orne
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8 Concours de dog dancing à Argentan Le club Canin sportif et éducatif d’Argentan organise dimanche, son premier concours de Dog dancing, un spectacle entre danse et théâtre lors duquel les maîtres et leurs chiens évoluent en musique sur le thème de leur choix. Dimanche 4 septembre, de 9 h à 17 h dans le gymnase Michel-Pelchat.
4 Reprise du trot à l’hippodrome d’Alençon Au programme de ce dimanche : des épreuves pour les chevaux de 2 à 10 ans avec courses attelées et montées. A noter, le prix Serma BTP (4 à 10 ans, attelé, 2 625 m). Dimanche 4 septembre, à partir de 13 h 45 à l’hippodrome d’Alençon. Entrée 5€ (gratuit jusqu’à 16 ans et pour les personnes handicapées). Renseignements : 02 33 28 02 90.
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Organisé par les Jeunes agriculteurs, l’événement a traditionnellement lieu début septembre. Quatre à cinq mille visiteurs sont attendus pour la 39e édition : concours de labours, présentation des filières agricoles, show de motos trials, marché du terroir, labyrinthe géant de maïs, baptême de l’air en hélicoptère, spectacle équestre, baptême de conduite de tracteur, etc. Dimanche 4 septembre, de 10 h 30 à 18 h. Entrée 5 € pour les adultes, gratuit jusqu’à 12 ans.
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L’association ornaise Punk’s shadow organise son festival punk avec vingt groupes programmés sur deux scènes couvertes. Au programme, neuf groupes étrangers, venant d’Angleterre, Belgique, Allemagne, Italie et du Luxembourg, mais aussi de la France et un groupe normand. Samedi 3 septembre, à Saint-Hilaire-de-Briouze. Tarif : 12 € le pass un soir. Contact : 06 19 38 89 70.
7 Un concert pour l’église de Fougy L’association Sauver l’église de Fougy organise un concert de musique baroque par le groupe La Livri. Ils interpréteront des oeuvres de Porpora, Haendel, Telemann, Bach, Vivaldi et Joinelli. L’ensemble animera également la messe de la Saint-Gilles, le même jour à 18 h 30. Samedi 3 septembre, concert à 16 h, au Bourg-Saint-Léonard. Tarif (concert et visite commentée), 10 € ; gratuit pour les moins de 12 ans. Renseignements au 02 33 67 50 70 ou www.eglisedefougy.fr
La traditionnelle braderie de La Ferté-Macé se déroulera ce week-end dans les rues de la ville. Plus de 400 exposants amateurs et professionnels sont attendus dans les rues de la ville dimanche. Les réservations d’emplacements pour le videgreniers sont encore possibles au 02 33 37 10 97. Samedi 3 septembre, place Leclerc de 9 h à 18 h, exposition de voitures de prestige et Harley. Marché des arts et du terroir et foire aux vins. Sous le marché couvert de 14 h à 18 h : exposition gratuite de Meccano et rail miniature. Dimanche 4 septembre, dès l’aube, 48e braderie, brocante, vide-greniers.
Les vide-greniers du week-end
L’association Générations Mouvement, qui se consacre aux seniors, organise tous les ans une opération nationale, Ensemble sur les chemins de la convivialité. À cette occasion, la fédération de l’Orne invite toutes les générations à randonner le 21 septembre à La Chapelle-Montligeon. L’année dernière, 645 personnes étaient réunies pour l’occa-
sion. Quatre parcours de 9, 7, 5 ou 3,5 km seront proposés ainsi qu’une visite commentée de la basilique et des ateliers Buguet. Pique-nique à prévoir, café offert par l’association. Mercredi 21 septembre, à 9 h à La Chapelle-Montligeon. Inscriptions et renseignements auprès de la fédération : fede61@gmouv.org / 02 33 26 29 45.
Décrochage scolaire : des solutions pour les jeunes Les jeunes qui, à la fin de l’année scolaire, n’ont pas obtenu d’affectation ou signé de contrat d’apprentissage, ou qui ont rompu leur contrat ; ceux qui ont échoué à leur examen ; ou qui ont interrompu leur formatioon ou sont à la recherche d’un nouveau projet sont concernés. La Mission de lutte contre le décrochage scolaire de l’Education nationale et le Centre d’information et d’orientation d’Alençon proposent un accompagnement individualisé dans la recherche de solution. Les jeunes intéressés doivent contacter l’établissement qu’ils fréquentaient en 2015/2016 pour demander à y être reçu en entretien individuel.
Les dates retenues sont : le mercredi 7 septembre pour le collège H. Delivet, Carrouges ; le jeudi 8 septembre pour le collège Racine d’Alençon et le collège de Moulins-Le-Carbonnel ; le vendredi 9 septembre pour les collèges Louise-Michel et Saint-Exupéry d’Alençon ; le lundi 12 septembre pour le collège Balzac d’Alençon et le collège d’Ancinnes. Cet entretien débouchera sur des propositions de formation ou d’accompagnement. Les sortants des lycées d’Alençon seront reçus au CIO, 82 boulevard de Strasbourg, à Alençon, le vendredi 16 septembre. Renseignements : 02 33 26 59 50.
9 Comice de Mortrée-Argentan à Aunou-le-Faucon Au programme : la présentation d’une trentaine de vieux tracteurs, de nombreux stands, l’exposition d’animaux et de matériels, présence d’ânes, apiculture… Samedi 3 septembre, de 11 h à 17 h à Aunou-le-Faucon, sur le terrain près de la salle polyvalente. Vin d’honneur à 12 h 30. Entrée gratuite.
10 La Schola de l’Orne à Alençon Dans le cadre de l’inauguration de l’orgue de la basilique Notre-Dame d’Alençon, deux concerts sont proposés par la Schola de l’Orne. Le chœur interprétera Eternal Light, A Requiem, une œuvre du compositeur Howard Goodall. Dimanche 4 septembre, à 15 h et 18 h à la basilique Notre-Dame d’Alençon. Entrée : 2 €. Réservation auprès de l’office du tourisme ou à la billetterie à l’entrée de la basilique dimanche.
Nos sites : www.voyages-lemonnier.com - www.voyages-lemonnier.travel Archives
3 Au Mage, la 39e Fête de la terre
350 000 C’est le nombre de ronds de papier utilisés par exemple pour les papillotes habillant l’un des treize chars
800 C’est le nombre de figurants qui défileront dimanche autour des chars. Accompagnés de groupes musicaux tels le bagad de Plougastel et les Cigales Do Brasil, de danses et d’une dizaine de formations musicales ainsi que de majorettes… Samedi 3 septembre, au lieu-dit les Communes, à la sortie de Tinchebray, route de Flers, à partir de 10 h. Dimanche 4 septembre, messe à 10 h en la chapelle Sainte-Marie puis premier défilé en ville de trois formations musicales à 11 h. Défilé des chars à 14 h puis 20 h 30. Gratuit.
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Les bons plans du week-end
105 C’est le nombre d’animaux présentés par les éleveurs de l’arrondissement pour le concours agricole, le samedi. Vaches normandes, prim’holstein, percherons et cobs. Mais bien d’autres bêtes seront présentes avec une mise à l’honneur de l’âne normand la journée du samedi : au programme, courses d’ânes montés et attelés, ferme pour les enfants, concours d’élégance avec l’âne…
défilant le dimanche. Ces chars sont confectionnés depuis des mois par les petites mains bénévoles au sein de comités locaux. Les comédies musicales en sont le thème. Ils défileront en musique le dimanche aprèsmidi, et illuminés le soir, avant un final de feux d’artifice.
Samedi 3 septembre Alençon. Les Puces alençonnaises, dès 8 h, à la halle au Blé, place de la Halle-au-Blé. Quinze exposants. Dimanche 4 septembre Coulonges-sur-Sarthe. Vide-greniers à partir de 7 h, au lac du pays mêlois, rue Louis-Grenier. Hesloup. Vide-greniers, à partir de 9 h, terrain de football, route de SaintGermain-du-Corbéis. 130 exposants. Putanges-le-Lac. Foire à tout, de 6 h à 18 h, autour du lac. Soligny-la-Trappe. Vide-greniers, à partir de 8 h, base de loisirs, route de L’Aigle. Vidai. Vide-greniers, de 6 h à 19 h, dans le bourg. Soixante exposants.
61700 DOMFRONT 21, rue du Mont-St-Michel
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14370 ARGENCES ZA - rue G.-Lemesle
02 31 23 60 00 14700 FALAISE 15, rue G.-Clemenceau
02 31 20 41 66 14500 VIRE 4, rue aux Fèvres
02 31 68 06 74 61300 L’AIGLE 8, rue du Bec-Ham
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CROISIÈRES HORS BROCHURE Le Rhin et route des vins du 23 au 27 octobre Merveilles méditerranéennes du 18 au 25 novembre Tyrol en fête du 1er au 7 octobre Italie - Croatie du 6 au 14 octobre Rosas (Espagne) du 10 au 15 octobre Espagne côté Méditerranée du 16 au 23 octobre Journée Musette le 20 octobre Envoi gratuit de notre brochure Été 2016
19/09/2016
Trois questions à Douglas Boyd, directeur musical de l’Orchestre de Chambre de Paris | Concertclassic
Journal Trois questions à Douglas Boyd, directeur musical de l’Orchestre de Chambre de Paris
Jacqueline THUILLEUX Lire les articles >> Plus d’infos sur Théâtre des Champs Elysées On suit, depuis quelque temps, la montée en puissance de l’Orchestre de chambre de Paris (une belle Somnambule en écrin à la merveilleuse Sabine Devieilhe notamment, en avril dernier), formation à l’identité difficile et sur laquelle on se posait des questions. Elles ne sont pas toutes résolues (les vents n’y sont pas toujours des brises), mais l’arrivée (en septembre 2015) d’un chef à l’énergie et au potentiel de sympathie irrésistibles font qu’à grands pas, l’Orchestre se met au diapason d’un fougueux meneur d’hommes, et de ses ambitions. Très attaché à l’action citoyenne, que l’Orchestre pratique à un rythme très serré, passionné par l’action bénéfique que la musique peut exercer sur des jeunes peu familiarisés avec ses trésors, l’Ecossais Douglas Boyd, la cinquantaine, élevé au sein d’un système épanouissant, se bat avec force sur ce front et bien d’autres. Rencontre avec un personnage attachant - il a absorbé le français plus vite qu’il n’est d’usage avec les AngloSaxons... - qui s’apprête à diriger un programme Britten, Mozart et Brahms au Théâtre des Champs-Elysées, le 27 septembre, avec Cédric Tiberghien au piano. A quand remonte votre premier contact avec l’orchestre ? Douglas BOYD : Il y a environ trois ans, je les avais dirigés pour un concert et le courant est passé ! Aujourd’hui, notre osmose continue, et elle doit nous permettre de trouver un style, une identité, faire une musique qui nous permette de montrer toute la gamme des émotions. J’ai eu pour ce faire deux exemples fabuleux, deux maîtres suprêmes : d’abord Nikolaus Harnoncourt, qui était un véritable révolutionnaire, notamment pour les cordes. J’ai travaillé avec lui pendant vingt ans à l’Orchestre d’Europe où j’étais hautbois solo, et me suis imprégné de sa rhétorique, qui lui faisait trouver une sorte de transparence dans la http://www.concertclassic.com/article/trois-questions-douglas-boyd-directeur-musical-de-lorchestre-de-chambre-de-paris
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19/09/2016
Trois questions à Douglas Boyd, directeur musical de l’Orchestre de Chambre de Paris | Concertclassic
musique et en même temps lui donner sa fantaisie. Il fallait à ses yeux faire une musique pour aujourd’hui, et non chercher à retrouver systématiquement le passé. Je me sens le devoir de continuer cette philosophie. L’autre grand, mon autre chance, fut de travailler aussi sous la direction de Claudio Abbado, à l’opposé. Lui parlait peu, mais c’était de l’ordre de la magie. Je me souviens de la première répétition que j’ai eue avec lui, pour la 7e de Bruckner. En une seconde, la sonorité de l’orchestre a complètement changé ! Ces aventures exceptionnelles ont créé des liens forts et je vois toujours mes amis de l’Orchestre de Chambre d’Europe.
Cédric Tiberghien, soliste du concert de l'OCP le 27 septembre an TCE © Jean-Baptiste Millot Vos modèles et vos envies pour l’orchestre de chambre de Paris ? D.B. Je leur dis et je pense qu’ils peuvent être l’une des meilleures formations du monde. Il suffit de le vouloir. Ici par chance, nous avons la possibilité d’avoir plus de répétitions que ce que j’ai connu en Angleterre : c'est-à-dire deux fois, plus la générale. En Angleterre, le rythme est infernal et les répétitions à peine existantes. Les gens n’ont pas de temps, ils courent d’un lieu à l’autre pour remplir leurs diverses missions. Je voudrais donc donner à cet orchestre français plus de réactivité. Là, ils sont 43, avec une majorité de Français, mais il y a eu de nombreux changements à l’intérieur de l’orchestre, et les nouveaux arrivants revivifient l’ensemble. Du coup, un bel élan les anime, et j’apprécie leur tonicité. Mais j’aime passionnément cette idée de construire quelque chose avec un orchestre. L’ouverture de la saison prochaine, le 27 septembre, sera d’ailleurs un hommage à la jeunesse : à commencer par celle des compositeurs, puisque la Sinfonietta de Britten fut sa première œuvre, tandis que Brahms avait 25 ans pour sa 1ère Sérénade et Mozart bien moins pour ses 5e et 6e Concertos pour piano. Quelles sont vos préférences dans le répertoire ? D.B. Il est certain que je suis particulièrement à mon aise avec Haydn et Mozart. Diriger la Création ou Les Saisons est pour moi l’absolu du bonheur. J’ai d’ailleurs mis Les Sept dernières paroles du Christ en croix au programme l’an prochain, le 15 avril. Mais Haydn est difficile à recréer, quoi que l’on pense. Il n’inscrit comme indications que piano ou http://www.concertclassic.com/article/trois-questions-douglas-boyd-directeur-musical-de-lorchestre-de-chambre-de-paris
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07/10/2016
Cédric Tiberghien Joue Le Jeune Mozart, Deborah Nemtanu Le Jeune Brahms | Le Voyageur De Notes
Cédric Tiberghien... lors de son Grand Prix AFP PHOTO / MANOOCHER DEGHATI
UNE SERENADE AUX COULEURS DE LA FORET Avec Brahms, on est aussi dans un apprentissage. Un Brahms de 24 ans qui n'ose pas s'essayer aux grandes formes: la symphonie, le concerto. Aussi parce que, dans le genre symphonique, l'ombre immense de Beethoven le paralyse un peu. Alors il triche. Il nous écrit une sérénade. Sérénade, cette forme exquise qu'un compositeur offre à sa belle au soir (soir: serena) et qui se nommerait aubade s'il l'offrait au matin. Sérénade que Mozart écrivait pour des vents aux couleurs boisées, aux accents éclatants. Brahms en fait, lui, carrément une... symphonie. Il faut que la belle ait les jambes solides pour écouter à son balcon trois quarts d'heure de musique. Mais l'esprit de la sérénade n'est pas celui de la symphonie. C'est donc une oeuvre, quoique Brahms soit toujours dans les brumes de Hambourg, pleine des parfums de la forêt viennoise, où passent l'esprit des guinguettes et des réunions de musique entre Franz Schubert et ses amis, et où Brahms, justement, s'inscrit dans la lignée de Franz, comme il le fera par la suite dans son corpus de musique de chambre (Beethoven pour l'orchestre, Schubert pour l'intime!) Douglas Boyd, le chef, essaie d'installer un beau climat, fluide et sans rupture, que l'orchestre met un peu de temps à trouver: les cordes jouent bien ensemble, les vents jouent bien ensemble, mais il manque encore à l'orchestre un son global et l'atmosphère champêtre vient davantage de la technique que du coeur. Le deuxième mouvement, qui est un scherzo, est pris assez lentement, sur un très joli balancement des cordes. Elles ne se haussent pas du col, trouvent de belles couleurs d'automne, une mélancolie parfois un peu timide. Le 3e mouvement est très beau lui aussi, avec une atmosphère nocturne bienvenue, des passages où le lyrisme, délibérément recherché par Boyd, tourne à la (belle) musique de film. Les mouvements rapides (le 5e sur un rythme de chasse très schumannien) manquent parfois de couleurs ou de nuances, Boyd réussit mieux à amener ses musiciens sur le terrain de l'élégie (le thème du 4e mouvement joué par les violons et les altos, en forme de valse lente)
http://culturebox.francetvinfo.fr/voyageur-de-notes/2016/10/05/cedric-tiberghien-joue-le-jeune-mozart-deborah-nemtanu-le-jeune-brahms.html
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04/10/2016
Le guitariste Thibault Cauvin s'attaque à Vivaldi : récit d'une journée d'enregistrement
Placée à sa gauche dans l’orchestre, dans sa ligne de mire, Deborah Nemtanu, à la fois premier violon de l’ensemble et soliste réputée, est une complice. "L’alchimie se fait rapidement avec Thibault, parce qu’on parle la même langue, il n’y a pas d’adaptation. Ce qui est difficile dans un enregistrement, surtout avec orchestre, c’est de garder la fraîcheur du jeu alors que c’est la énième fois qu’on refait tous un concerto", admetelle. "Je trouve que Thibault gère très bien le fait d’être à la fois dans le contrôle et dans le lâcher prise sur des œuvres qu’on répète et qu’on répète !". Deborah est on ne peut plus sincère, chacun se met ici à nu, sans filet ni égo surdimensionné. L’adrénaline et le moment M : voici ce qu’on cherche. "Et une fois qu’on commence à jouer, le fait d’avoir cet orchestre derrière, ça porte énormément !", dit Thibault Cauvin. "Ça me fait m’envoler, parfois dans certains mouvements, j’ai même été étonné de la vitesse à laquelle je jouais, je n’avais même pas l’impression que c’étaient mes doigts ! Au moment où on appuie sur le record, on oublie les longueurs ou les difficultés". L’orchestre au complet se dissout. Changement d’atmosphère, beaucoup plus intimiste. "On répète les trios", annonce la voix qui vient de la cabine : entendez soliste, premier violon et les trois instruments du continuo. "Attention au tempo : vous ralentissez beaucoup à partir de A (…) Sur la mesure 10, je n’entends pas le sol ! (…) Ne forcez pas au niveau du son, gardez la couleur que vous aviez tout à l’heure", poursuit l’ingénieur du son. Thibault Cauvin jette un coup d’œil furtif à son père, guitariste lui aussi, venu du rock et du jazz, souvent présent mais discret, au fond de la salle. "On a beaucoup travaillé la partition en amont", dit Cauvin père : "quatre séances de quatre jours. Ici, je ne suis là que pour rassurer Thibault sur la justesse, vérifier qu’il y ait le moins de fautes possibles".
Qu’on danse ! On débat, on rigole, il y a même un long fou rire, après quelques erreurs. Deborah et Thibault s’entendent comme de vieux amis. "On est tous les deux de Bordeaux, on apprécie les mêmes spots de surf de Lacanau", raconte la violoniste, amusée. On discute avec le claveciniste Yvon Repérant, sorte de "le sage de l’équipe", garant d’une certaine orthodoxie baroque.
Yvon Repérant, au clavecin, Damien Pouvreau, au théorbe et Benoît Grenet au violocelle, forment le continuo. © Lorenzo Ciavarini Azzi/Culturebox
"Il nous recadre quand on s’éloigne un peu trop...", s’amuse dit Thibault Cauvin. Questions de tempo, toujours, pour que la danse l’emporte. "Le plus difficile à obtenir, c’est le phrasé, c'estàdire notamment trouver des contrastes parce qu’à cette époque ils n’écrivaient pas beaucoup de nuances. C’est à nous de le faire", précise Deborah Nemtanu. "On a tellement l’habitude du Vivaldi pour ascenseur ou répondeur téléphonique qu’on en oublie l’esprit : c’est une musique vivante, dansante ! Si c’est planplan, c’est fini, elle n’a pas lieu d’être". La répétition va bon train, les tempos se précisent, le son s’affine : les "Trios pour luth, violon
EXTRAIT
Wolfmother Woman Live @ Rock en Seine 2016
http://culturebox.francetvinfo.fr/musique/musique-classique/thibault-cauvin-s-attaque-a-vivaldi-recit-d-une-journee-d-enregistrement-246685
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