N°2 DU SAMEDI 16 MAI 2015 – 0€
NON À LA LOI SUR LE « RENSEIGNEMENT » PAGES 10 ET 11
EBOLA : C’EST FINI AU LIBERIA ! Page 5
Changer de nom couterait 60 000 € à l’UMP Page 2
52% des Français veulent que la peine de mort soit rétablie
Bruxelles a le tournis suite au « British exit »
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La Dreamhack s’invitait Le bilan de François Hollande en France ! Page 12
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LA FRANCE A BOUT... LA FRANCE A BOUT... LA FRANCE A BOUT... LA FRANCE A B
L'UMP s'apprête à changer de nom. Et cela a un coût : «plus de 60 000 €» 32 000€ seront dépensés pour la confection et la protection du nom. «On va racheter l'ensemble à la personne qui a imaginé le nom, le logo et qui les a protégé à l'INPI», explique le trésorier du parti. Ce coût comprend aussi le dépôt du nom de domaine pour son site web. S'ajoute ensuite «un peu plus de 30 000€ pour le changement de nom au sens propre», c'est-à-dire, détaille Fasquelle, le trésorier, «la mise à jour du site, le changement du film de la façade au siège du parti ou de l'arrière-plan pour les conférences de presse». Le reste «sera pris en charge sur le budget annuel».
Rivé sur les lignes de comptes, il espère que la rénovation du parti engendrera un afflux d’adhérents, de dons et donc... de recettes. Avec «Les Républicains», il veut aussi développer les produits dérivés et même ouvrir une boutique en ligne. «En vendant de petites choses, on peut faire des bénéfices à réinvestir dans l'action politique ».
Quelle charte graphique pour « Les Républicains » ? Nouvelle appellation de l’UMP, le nom "Les Républicains" a été déposée par une agence de publicité auprès de l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI). Ainsi que ces trois logos.
Autre acte de la dite «refondation» souhaitée par l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, le congrès qui se tiendra le 30 mai à la grande halle de la Villette à Paris pour doter le parti de nouveaux statuts. Coût du rassemblement : 400 000€, confie Daniel Fasquelle. Il déclare : «Ce sera un congrès sobre. On est loin des manifestations à 4 ou 5M€ [...] On a évité toutes les dépenses inutiles. Et surtout, on n'a pas d'intermédiaire. On n'a pas fait appel à des sociétés de type Bygmalion». Exit la boît de com' !
Dont les surfacturations de la campagne présidentielle de 2012 ont plongé l'UMP dans une misère tant financière que judiciaire. «Question de principe et d'économies», lâche Fasquelle. Surtout, insiste-t-il, les dépenses liées au changement de nom et au congrès sont compensées par des économies. Un million d'euros en tout, depuis qu'il a été chargé de redresser les comptes. «Je fais attention à tout », certifie le trésorier Fasquelle, qui évoque la réduction de la flotte automobile, la suppression des frais de déplacement et de traiteur...
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BOUT... LA FRANCE A BOUT... LA FRANCE A BOUT... LA FRANCE A BOUT...LA FRA 52% des français veulent que la peine de mort soit rétablie La France est moins pessimiste et l'image du FN se dégrade au point d'être "dangereux pour la démocratie" pour 60% des habitants, selon un sondage Ipsos/Sopra Steria publié mercredi 6 mai par Le Monde en partenariat avec la Fondation Jean Jaurès et Sciences. Mais comme l'assure l'intitulé de l'étude, il existe cependant d'importantes "fractures françaises" sur certaines questions de société que l'on croyait appartenir au siècle passé: en 2015, une majorité de Français (52%) sont pour le retour de la peine de mort
Convoqué jeudi après-midi devant le tribunal administratif de Montpellier, suite à une requête du CRI (Coordination contre le Racisme et l’Islamophobie), Robert Ménard était représenté par son avocate, Maitre Raphaële Hiault-Spitzer. Or, selon le journal Midi Libre, le conseil du maire de Béziers a osé réaffirmer que «ces fichiers n’existent pas», a expliqué que le maire «seul […], a pris une liste de quelques écoles» et «a fait une analyse à titre de réflexion». Une version confirmée au journal Libération par l’avocat du CRI, Maitre Gilles Devers. Pour ce dernier, cependant, cette explication ne change rien. «Ce n’est pas tant l’existence du fichier qui importe et qui est contraire à la loi, mais le traitement des données issues de ce fichier. Et qu’il l’ait fait sur quelques écoles ne change pas grand-chose.»
A la recherche du lance-roquettes perdu de Saint-Ouen
Si parmi les idées défendues par le Front national la sortie de l’euro est massivement rejetée, son idée de referendum autour de la peine de mort semble séduire de plus en plus de sondés.
Le Service Départemental de la Police Judiciaire, a interpellé, mardi 5 mai, quatre hommes. Quinze kilos de drogue ont été saisis chez l’un d’eux. En revanche, aucun élément matériel permettant de les incriminer dans la fusillade à l’arme automatique du 30 avril, le motif de leurs interpellations, n’a été découvert.
Ce chiffre surprend encore plus dans les détails. Ce n'est ni chez les militants FN ni chez ceux de l'UMP que la tendance est bousculée, mais chez les électeurs proches du PS: ils sont aujourd'hui 36% en faveur de la peine de mort, selon le sondage.
« C’est devenu une évidence de venir acheter des stupéfiants à Saint-Ouen, même pour ceux qui viennent de loin »
À partir du milieu des années 1990, les Français souhaitant le retour de la guillotine ou l'introduction de l'injection létale étaient devenus minoritaires. Selon un sondage, ils étaient 45% en 2000, puis 40% en 2003, avant d'être 33% en 2006 et de tomber à 34% en 2010.
Des individus cagoulés avaient en effet tiré sur des clients qui attendaient d’être servis en cannabis cité Emile-Cordon, faisant trois blessés. L’affaire est plus sensible vu que les victimes sont les fils de dignitaires algériens – une avocate du barreau d’Alger, un général et un député – qui étaient en vacances en France. « C’est devenu une évidence de venir acheter des stupéfiants à Saint-Ouen, même pour ceux qui viennent de loin. », commente, désabusé, un magistrat. Le fait
de tirer sur des clients d’un point de vente concurrent, une première du genre, témoigne de la folie meurtrière à laquelle sont prêts les trafiquants de Saint-Ouen.
Robert Ménard aurait fait ses fiches ethniques «seul» et pour «quelques écoles» On peut dire que Robert Ménard fait profil bas. Sur France 2, lundi 4 mai, le maire de Béziers avait avoué s’être livré ,sur la base des prénoms et nom de famille, à un comptage des élèves musulmans, estimant qu’ils représentaient deux tiers des écoles de la ville. «Dans ma ville, il y a 64,6 % des enfants qui sont musulmans dans les écoles primaires et maternelles», expliquait-il alors.
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AILLEURS DANS LE MONDE... AILLEURS DANS LE MONDE... AILLEURS DANS LE M Crash d’un avion militaire à Séville Un avion militaire d'Airbus, s'est écrasé samedi 9 mai dans une zone de l'aéroport de Séville, dans le sud de l'Espagne, a annoncé le ministère de la Défense espagnol. Les informations sont éparses. Il semblerait qu'au moins 7 personnes se trouvaient à bord de l'avion. Des sources aéronautiques ont précisé qu'il s'agissait du nouvel avion. L’aéroport de Séville, dans le sud de l’Espagne, a été fermé après l’accident, a annoncé l’opérateur aéroportuaire espagnol AENA. «L’aéroport de Séville est fermé au trafic. Sa brigade de pompier est occupée sur le site de l’accident, en dehors de l’enceinte», a écrit AENA sur son compte officiel en Twitter. Le journal « El País » a diffusé cette photo du crash.
Nasser ben Ali al-Ansi est né en octobre 1975 à Taëz, au Yémen, affirme SITE. Il a participé au «jihad» en Bosnie en 1995, avant de retourner au Yémen puis de se rendre au Cachemire et en Afghanistan. Il avait rencontré le chef d’Al-Qaeda, Oussama ben Laden, tué, qui l’avait chargé de questions administratives, avant de participer à des camps d’entraînement où il avait excellé. Il a été emprisonné six mois au Yémen et avait rejoint Aqpa en 2011. Le 14 avril 2015, Al-Qaeda au Yémen avait déjà annoncé la mort d’un de ses idéologues en chef, Ibrahim al-Rubaish, tué la veille dans une attaque de drone américain. Ce Saoudien était connu pour ses prêches hostiles à l’Occident, aux Etats-Unis et à la France. Aqpa avait profité de l’affaiblissement du pouvoir central au Yémen en 2011, à la faveur de l’insurrection populaire contre l’ancien président Ali Abdallah Saleh, pour renforcer sa présence dans le pays.
Bruxelles a le tournis suite au « British exit » David Cameron ayant à nouveau promis un référendum sur le maintien de son pays dans l’UE, la question du «British exit » se pose dès maintenant.
Charlie Hebdo : mort du responsable d'Al-Qaeda qui avait revendiqué l'attentat Nasser al-Ansi, qui avait revendiqué au nom du groupe extrémiste l’attaque contre «Charlie Hebdo», a été tué par un drone américain au Yémen. Ce militaire du réseau extrémiste était apparu dans plusieurs vidéos d'Al-Qaeda dans la péninsule arabique (Aqpa). Dans l’une d’elles, diffusée le 14 janvier, Nasser al-Ansi affirmait que son groupe avait mené, par l’intermédiaire des frères Kouachi, l’attaque ayant décimé une semaine plus tôt la rédaction de Charlie Hebdo, pour «venger» Mahomet, caricaturé par ce dernier.
Alors que l’avenir de la Grèce et de l’Autriche au sein de l’Union et de la zone euro n’est toujours pas réglé, celui du Royaume-Uni s’invite dans le débat européen, David Cameron ayant promis d’organiser un référendum sur le maintien de son pays dans l’UE d’ici 2017. Cette perspective affole une partie des dirigeants européens qui redoutent qu’une sortie de Londres ne marque le début de la «déconstruction communautaire».
La mort d’Al-Ansi a été annoncée par un responsable d’Aqpa, Abou al-Miqdad al-Kindi dans une vidéo postée sur Twitter, selon le centre américain de surveillance des sites islamistes SITE, qui précise que «selon des informations de presse, Al-Ansi a été tué par un raid de
C’est la seconde fois en quarante ans que la question du «British exit» (Sortie du Royaume-Uni) se pose : en octobre 1974, les travaillistes avaient emporté les élections en promettant d’organiser un référendum sur le maintien du Royaume-Uni au sein de la Communauté économique européenne (CEE). Ce qui fut fait : le 5 juin 1975, le «oui» l’emportait à 67%. La différence ? A l’époque, Londres venait d’y adhérer (le 1er janvier 1973) et, surtout, la Communauté Économique Européenne (CEE) était très loin du degré d’intégration qu’elle a depuis atteint : elle se limitait pour l’essentiel à un tarif douanier extérieur commun et à la politique agricole commune. Un départ n’aurait pas bouleversé sa construction.
drone à Moukalla, une ville du gouvernorat du Hadramout au Yémen, en avril avec son fils et six autres combattants». Interrogé sur le sujet lors d’une
conférence de presse à Washington, le ministre de la Défense américain, Ashton Carter, s’est refusé à tout commentaire sur une «frappe particulière». Les Etats-Unis sont le seul pays à disposer de drones dans la région. Ils considèrent Aqpa comme la branche la plus dangereuse d’Al-Qaeda.
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ONDE... AILLEURS DANS LE MONDE... AILLEURS DANS LE MONDE...AILLEURS DA Mais dans ce monde d’aujourd’hui, il en irait différemment : au sein d’une Union Européenne devenue une puissance économique et commerciale, le départ d’un pays serait perçu comme un affaiblissement du projet européen, présenté jusquelà comme irréversible.
Le Liberia a décompté en un an plus de 4 700 morts sur quelque 10 500 cas.
Un départ du Royaume-Uni pourrait donner des idées à des pays très eurosceptiques comme la Suède ou la Hongrie. Mais pas seulement : en France, le Front National trouverait là un argument de poids. Autant dire que personne ne souhaite un tel saut dans l’inconnu, même si l’Otan a par ailleurs parfaitement survécu au départ de la France en 1966. Problème ! Les partenaires de Londres sont totalement désarmés face à l’hystérie anti-européenne qui règne outre-Manche. Certes, David Cameron veut rester dans l’UE mais à condition que celleci change et que ce changement soit acté par un nouveau traité européen. Sauf que la France, notamment, refuse de se lancer dans une telle renégociation par crainte d’un rejet citoyen et que les rares demandes précises que le Premier ministre britannique formule sont inacceptables par ses partenaires : par exemple la limitation de la libre circulation des ressortissants communautaires, l’une des quatre libertés fondamentales du marché intérieur. «En réalité, Cameron veut d’une Europe à la carte, dans laquelle il ne prendrait que ce qui l’intéresse tout en restant dans les institutions pour pouvoir bloquer ce que voudraient ses partenaires», ironise un diplomate.
A défaut de pouvoir lui faire des concessions significatives, l’Union Européenne risque d’entrer dans une ère dure et difficile jusqu’au référendum : des Etats comme les Pays-Bas ou l’Allemagne, profondément attachés à la présence du Royaume-Uni, vont tout faire pour retarder le processus de décision, comme le craint Vivien Pertusot, directeur du bureau de l’Institut Français des Relations Internationales à Bruxelles. Le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, a pris les devants en retirant près de 80 propositions législatives : rien qu’en agitant la menace d’un référendum, Londres réussit à ralentir l’avancée de l’Europe.
L’épidémie est terminée au Liberia, où 42 jours se sont écoulés sans nouveaux cas, a annoncé samedi 9 mai à Monrovia un responsable de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) lors d’une cérémonie officielle en présence de la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf. «Aujourd’hui, 9 mai 2015, l’OMS déclare le Liberia libre de la transmission du virus Ebola. 42 jours se sont écoulés depuis le dernier cas confirmé en laboratoire [...] L’épidémie d’Ebola au Liberia est terminée», a dit ce responsable de
l’OMS, Alex Gasasira. En effet, le 9 mai a marqué l’expiration d’une période d’incubation du virus, après le dernier décès enregistré, sans autre nouveau cas. Cela représente, a-t-il estimé, «une réalisation monumentale» pour le Libéria, qui a compté en un an plus de 4.700 morts sur 10.500 cas, avec, au pic de l’épidémie entre août et septembre 2014, «300 à 400 nouveaux cas par semaine». Il a salué le gouvernement et les populations du Liberia «dont la détermination à vaincre Ebola n’a jamais vacillé, et dont le courage n’a jamais faibli » face à l’épidémie, la plus grave depuis l’identification du virus en 1976. VIGILANCE ! La présidente Sirleaf s’est félicitée de l’annonce, en rendant hommage à ses concitoyens, particulièrement aux personnels de santé qui ont payé un drame : près de 380 d’entre eux ont été contaminés, et 189 ont perdu la vie d’après l’OMS. «Je remercie tous les Libériens pour leurs efforts. Lorsque l’épidémie d’Ebola s’est déclarée, nous étions perplexes. Nous avons appelé à nos professionnels, ils ont mis le meilleur d’eux-mêmes dans la lutte», a-t-elle affirmé.
Même si le Liberia est débarrassé d’Ebola, la vigilance doit rester, a souligné l’OMS, rappelant que la Sierra Leone et la Guinée, deux pays voisins, sont toujours en proie à l’épidémie, qui y est en net recul. Au total, le virus a causé plus de 11.000 décès sur plus de 26.500 cas, essentiellement dans ces trois pays depuis son apparition dans le Sud guinéen, en décembre 2013.
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NS LE MONDE... AILLEURS DANS LE MONDE... AILLEURS DANS LE MONDE...AILL L'impressionnante parade russe pour les 70 ans de la fin de la Seconde guerre mondiale
Devant plusieurs centaines de millions de spectateurs, des militaires russes ont fait défiler une réplique du drapeau soviétique hissé sur Berlin en mai 1945.
« Ne pas commettre les erreurs du passé » «Il faut rappeler que c'est l'Armée rouge qui, au terme d'un assaut dévastateur sur Berlin, a mis un point final à la guerre contre l'Allemagne hitlérienne», a déclaré
Vladimir Poutine en prélude à la parade militaire. «L'Union soviétique a pris part aux batailles les plus sanglantes. Ici, les nazis ont concentré leur puissance militaire», a ajouté l'hôte du Kremlin, en référence aux 25
millions de Soviétiques tués pendant la guerre.
Législatives au Royaume-Uni : « Les électeurs n’ont pas supporté qu’on leur mente » Un défilé de 16.000 soldats, une présentation d'un nouveau char ultra puissant ou la sortie des missiles balistiques intercontinentaux de près de 50 tonnes : la Russie a célébré avec grandeur, samedi 9 mai (heure locale), la victoire de 1945. A l'aube du 9 mai (heure locale), des avions ont survolé Moscou pour «chasser» les nuages venus troubler le 70ème anniversaire de la victoire de l'armée russe sur les nazis, commémorée ce samedi. Pour ce fait, les appareils ont déversé des substances chimiques. Cette méthode, que la Russie assure être sans danger pour l'environnement, permet de changer la composition du nuage et d'avancer ou retarder la tombée de la pluie. S'il a déjà expérimenté cette technique par le passé, le gouvernement russe a annoncé dépenser cette année 7 millions d'euros (400 millions de roubles), un montant record, pour s'assurer qu'il ne pleuve pas lors des principales fêtes nationales russes. En 2008, la Chine avait fait décoller des petites fusées contenant des produits chimiques pour une cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques sans ombre. Le géant asiatique et son voisin japonais utilisent également ce composant pour provoquer des précipitations en cas de sécheresse.
La scène se déroule à 3 heures du matin, au Centre international de conférences d’Edimbourg, où les bulletins des cinq circonscriptions de la ville sont dépouillés. Un groupe de membres du Parti national écossais (Scottish National Party, SNP), bardés de badges jaunes, la couleur du parti, regarde la télévision où se succèdent les résultats des circonscriptions écossaises remportées, une à une, par les indépendantistes. Le militant qui traverse à contrecœur la joyeuse troupe pour se rendre dans la grande pièce où les comptages se poursuivent reçoit une série de tapes amicales dans le dos. Mais, tête baissée, soupirant d’agacement, il ne se retourne pas. L’histoire pourrait être une parabole de la déroute enregistrée par les travaillistes en Ecosse, où ils régnaient jusqu’ici en maîtres. Balayés, les 40 sièges occupés par le Labour : ce jeudi 7 mai, une révolution a eu lieu, un renversement de pouvoir sans arme, sans sang visible, mais qui va bouleverser le paysage politique du Royaume-Uni. Les indépendantistes écossais sont devenus, en une nuit, la troisième force du Parlement britannique, en envoyant 56 députés à Londres. Le SNP, qui ne comptait jusqu’à jeudi que six députés, réalise une performance historique, soixante-dix ans après l’élection du tout premier député nationaliste écossais, Robert McIntyre. « Les électeurs n’ont pas supporté qu’on leur parle comme s’ils étaient des idiots, en leur faisant croire qu’ils risquaient de tout perdre si l’Ecosse devenait indépendante », a déclaré Joanna Cherry, candidate SNP
La victoire éclatante du parti indépendantiste a surtout des airs de revanche, après le rejet de l’indépendance de l’Ecosse lors du référendum de septembre 2014. S’il fallait retenir un symbole de l’essor qu’ont connu les indépendantistes après avoir perdu ce référendum, ce pourrait être celui-là : dans la circonscription où siégeait depuis 1987 Alistair Darling, ancien chancelier de l’Echiquier, en faveur du maintien de l’Ecosse au sein du Royaume-Uni, le Labour enregistre une véritable débâcle. La candidate Joanna Cherry l’emporte haut la main, avec 8 000 voix d’avance sur son adversaire Ricky Henderson, qui espérait prendre la suite de M. Darling.
« Nous avons des responsabilités au Parlement d’Ecosse depuis des années, tout le monde sait maintenant que nous sommes dignes de confiance ! »
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BOUT... LA FRANCE A BOUT... LA FRANCE A BOUT... LA FRANCE A BOUT...LA FRA Affaire Ménard : manifestation à Béziers contre le fichage des écoliers
Si les syndicats d'Areva (nous vous en parlions dans le numéro précédant) s'attendaient à des réductions de 2 000 à 2 500 poste, mais l'annonce de jeudi 7 mai parle de la suppression de 5.000 à 6.000 postes dans le monde, dont 3000 à 4000 en France. Le ministre de l'Economie, qui rencontrera les syndicats le 22 mai, a déclaré « Tout doit être mis en œuvre pour éviter des licenciements contraints (...) les sites de production soient préservés».
Des affiches «Ménard tu fiches la honte.» «Je suis Mohamed un écolier comme les autres.» «Ménard démission», 250 personnes, selon la police, plus de 400 selon les organisateurs, ont défilé à Béziers (dans l’Hérault) pour protester contre le fichage des élèves à l'école perpétré par le maire. En début de semaine, Robert Ménard, s'était vanté de ficher les écoliers de la ville, en déduisant leur appartenance religieuse de leur prénom. Une pratique interdite par la loi et qui «choque» une bonne majorité des Français, selon un sondage Odoxa.
Le gouvernement a dit attendre «un dialogue social exemplaire» de la part de la direction d’Areva, détenu à près de 87% par des capitaux publics et qui emploie actuellement environ 44000 personnes dans le monde, dont 29000 en France. Le Premier ministre Manuel Valls a déclaré qu'il donnerait «les premières orientations avant l'été» sur l'avenir d'Areva. La direction du groupe n'a pas détaillé ses objectifs par entreprise. Mais selon la CFDT, deux sites seraient possiblement fermés : Montreuil-Juigné (Maine-et-Loire) et Bagnols-sur-Cèze (Gard).
«Nous combattrons l'extrême droite et nous vaincrons. Nous voulons un
Un violeur se réinstalle à 150 mètres de sa victime
avenir pour Béziers et pour cela nous ne laisserons pas Robert Ménard
Fin avril, une mère âgée de 36 ans a appris la libération de son violeur et son placement sous surveillance électronique.Elle avoue à Europe 1 ne pas avoir compris la décision de justice. Mais le cauchemar ne s'arrête pas là.
bafouer la devise républicaine», lance la secrétaire d'État au
Commerce, Carole Delga, qui a pris part au rassemblement. «Ce que Ménard dit avoir fait, nous ne pouvons l'admettre (...) Nous sommes au pied de la statue de Jean-Moulin, face à sa maison natale pour manifester contre le fichage, la délation, qui ne peuvent que nous rappeler de sombres histoires de notre passé. Ce que Robert Ménard dit avoir fait ressemble trop à ce qui s'est passé sous Vichy. Nous ne pouvons l'admettre»
Vendredi, une autre manifestation avait déjà rassemblé 600 personnes selon la police, plus d'un millier selon les organisateurs de la manifestation, à l'appel de plusieurs associations musulmanes locales et du Conseil français du culte musulman.
Suppressions de postes à Areva : les syndicats crient au sabordage
Areva, le spécialiste français du nucléaire, a annoncé jeudi qu'il allait supprimer 5.000 à 6.000 emplois dans le monde, dont 3.000 à 4.000 en France. Des chiffres auxquels ne s'attendaient pas les syndicats, qui dénoncent la «logique financière» du groupe. Emmanuel Macron a «demandé à Areva que tout soit mis en œuvre pour éviter des licenciements contraints». 7
Deux semaines après sa sortie, son violeur a pu regagner son domicile de Croissy-Beaubourg, en Seine-et-Marne. Et celui se situe à 150 mètres du domicile de sa victime. La victime juge cette situation inadmissible. «Je pensais, qu'il y aurait quand même un éloignement géographique demandé. Mais on me dit qu'on ne peut pas lui imposer cela car il n'aurait pas d'autre endroit où aller habiter. Comment la justice peut-elle autoriser des choses comme cela?», se demande-t-elle. «Pour moi il faut changer la loi», explique-t-elle avant d'ajouter «il faudrait obliger les coupables à déménager, qu'il y ait un éloignement géographique systématique et automatique», souhaite-t-elle.
Aujourd'hui cette mère de famille peut à tout moment croiser son agresseur. «Je passe devant chez lui tous les jours pour aller à l'école, aller à la boulangerie, au centre commercial… Le bus de mon fils le dépose devant chez lui», explique-t-elle. «L'avenir, je n'arrive pas à le voir. Je vis dans la crainte, dans la peur. J'emmène mes enfants à l'école en espérant qu'il ne se passe rien, j'espère être en vie le soir. C'est une double peine pour moi, je suis victime et c'est encore moi qui paie. Je pense même à déménager et je trouve inadmissible que ce soit la victime qui doive déménager et non le coupable», ajoute-t-elle. La victime* a été violée en juillet 2010, par un artisan portugais de 61 ans, ami de la famille, alors qu'il faisait des travaux chez sa victime. Ce n'est qu'en octobre 2014 que l'homme est condamné à cinq ans de prison dont deux ans ferme, par la cour d'assises de Melun. Entre le viol et l'incarcération, Europe 1 révèle que Jl'agresseur, n'a pas été placé en détention provisoire. *Aucun nom, pour respecter la victime, ne sera donné dans ce journal.
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NCE A BOUT... LA FRANCE A BOUT... LA FRANCE A BOUT...LA FRANCE A BOUT...L Après 3 ans, où en est le Président de ses promesses ? François Hollande a été élu le 6 mai 2012. Trois ans de promesses donc, des promesses tenues, encore en chantier ou complè tement oubliées.
Les promesses oubliées Le droit de vote des étrangers aux élections locales Autre promesse phare de la campagne de François Hollande, l'éventualité d'octroyer un droit de vote aux étrangers pour les élections locales a vite été balayée par le gouvernement. Dès septembre 2012, Manuel Valls juge que cette mesure n'est pas prioritaire. Après les élections municipales de 2014, puis les Européennes, le projet est sans cesse repoussé. Inscription dans la Constitution de la loi de 1905 sur la laïcité François Hollande désire depuis 2012 inscrire la loi sur la laïcité dans la Constitution. Malgré la création la création d'un Observatoire de la laïcité qui devait aider à cette inscription, la loi ne figure toujours pas dans la Constitution. Réforme du statut pénal du chef de l'État
SELON LE SITE DE LUI PRESIDENT, QUI A ANALYSE LES 522 PROMESSES EMISES PAR F RANÇOIS HOLLANDE DEPUIS 2011, 108 AURAIENT ETE REALISEES, 46 TENUES EN PARTIE , 250 SERAIENT EN COURS D 'ETRE TENUES OU PAS ENCORE REALISEES , 46 PROMESSES N ' AURAIENT PAS ETE TENUES OU AURAIENT ETE REPORTEES ET 21 SERAIENT TROP IMPRECISES.
Les promesses réalisées Plus de cumul des mandats L'un des points forts de la campagne de François Hollande a été sa lutte contre le cumul des mandats. « Il sera impossible de cumuler une fonction de député/sénateur et un mandat exécutif local », indique-t-il dans son programme. Depuis le 22 janvier 2015 dernier, le Parlement a adopté un texte en ce sens. La loi devrait être appliquée en 2017. Concernant les parlementaires européens, la mesure devrait prendre effet à partir de 2019. Une baisse de la rémunération du Président et des ministres Dès le 17 mai 2012, un décret a été voté, baissant le salaire des ministres, avec un effet immédiat. Concernant le président, le Parlement a voté une baisse rétroactive de 30 % le 31 juillet suivant. Selon le site d'analyse des promesses de François Hollande, Lui président, le chef de l'État et son Premier ministre gagneraient 12 696 euros nets contre 21 300 euros nets sous Nicolas Sarkozy. La retraite à 60 ans Engagement de campagne, François Hollande voulait instaurer le rétablissement du départ à la retraite à 60 ans à taux plein pour les carrières longues. C'est une promesse tenue depuis 3 juillet 2012, date de la parution du décret d'application au JO. L'entrée en vigueur de cet engagement est datée du 1er novembre 2012, permettant une retraite à près de 20 000 personnes en plus. La mesure devrait coûter 3 milliards en 2017.
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« Moi, président (...), j’aurai aussi à cœur de ne pas avoir de statut pénal du chef de l’État : je le ferai réformer, (pour que) je puisse dans certaines conditions me rendre à la convocation de tel ou tel magistrat. »
Cette phrase, c'est François Hollande qui l'a prononcée, lors du débat de l'entre-deux-tours. Pourtant, le statut pénal du président est resté tel quel depuis son arrivée au pouvoir. En novembre 2012, le Président de la République a bien créé une commission qui a fait des propositions, mais depuis, rien. Le 13 mars dernier, le projet de loi constitutionnelle présenté par le gouvernement ne contenait rien par rapport à cette réforme de statut. Toujours d’actualité
Création de 60 000 postes en cinq ans dans l'Éducation nationale François Hollande s'était engagé à créer 60 000 postes dans l'Éducation nationale d'ici la fin de son mandat. Une promesse qui semble difficile à tenir, 3 ans après qu'elle a été faite. Selon le site Lui président, en 2012, 2 355 postes ont été créés dans l'éducation nationale, 8 200 en 2013 et près de 14 000 en 2014. Selon le budget 2015-2017 que le gouvernent a présenté près de 36 000 créations de postes sont prévues dans l'éducation nationale. Soit 12 000 par an. À voir si le gouvernement y parvient. Réforme territoriale Idée de François Hollande, déployée par son Premier ministre Manuel Valls dans son discours de politique générale de 2014, la réforme territoriale n'a pas été mise en place sous la forme rêvée par le chef d'État. La suppression des départements a été refusée par la plupart de ses opposants politiques, tandis que la fusion de plusieurs régions faisant naître une nouvelle carte de France a été vivement critiquée mais votée. Pour la première fois en 2015, les élections départementales ont remplacé celles cantonales. Remplacer la loi Hadopi Le 8 juillet 2013, la mesure de la loi Hadopi, qui permettait de couper l'abonnement internet des ... (suite page 9)
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ERIALIPSE HEBDO
N°2
A FRANCE A BOUT... LA FRANCE A BOUT...LA FRANCE A BOUT...LA FRANCE A BOUT Contrevenants a été abolie, c’était l'une des promesses de François Hollande.
La guerre ? C'est « plutôt le chant du cygne », affirme un autre mariniste. « Il n'y a aucun recours possible et Le Pen le sait parfaitement ».
À l’époque, épaulée par la ministre de la Culture Aurélie Filippetti, François Hollande avait également souhaité remplacer cette loi, loi qui n'est toujours pas réalisée. Il a néanmoins pris connaissance du rapport Lescure sur l’adaptation des politiques culturelles au numérique.
"Outrance" de Jean-Marie Le Pen
Favoriser la montée en puissance des énergies renouvelables François hollande a fait présenter un projet de loi de 80 articles sur la transition énergétique au Parlement par sa ministre de l'Écologie Ségolène Royal. Il est adopté par le parlement en février dernier, mais vidé de sa substance, notamment dans le domaine du nucléaire. Les écologistes évoquent une loi « au rabais », notamment concernant le retrait de l'amendement qui voulait réduire de 50 % la part du nucléaire dans la production d'électricité en France d'ici 2015. François Hollande avait requis la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim d'ici 2016, puis 2017, une promesse qui ne sera pas tenue selon des experts et EDF. Parvenir à l'équilibre budgétaire en fin de mandat Le quinquennat n'est pas terminé, mais la promesse de François Hollande de parvenir à un équilibre du budget de la France d'ici 2017 semble compromise Autrement dit, François Hollande aura du boulot à faire avant de terminer son mandat, prenant fin en 2017.
« Avec les déclarations qu'il a faites, il est dans le discrédit, il va s'isoler plus encore »
Marion Maréchal-Le Pen a pris clairement ses distances en déclarant mardi ne pas vouloir être « prise en otage par JeanMarie Le Pen » et veut se donner le temps de la réflexion sur sa candidature aux régionales en Paca. Et le parti de l’extrême droite a envoyé dans la journée une avalanche de communiqués sur divers sujets pour donner l'illusion que la vie du Front National, violemment secouée par cet affrontement père-fille, reprenait son cours normal. Marine Le Pen a frappé lourdement contre son père après sa nouvelle salve de provocations, guère nouvelles sur le fond, début avril: répétition de sa vision plusieurs fois condamnée par la justice des chambres à gaz, « détail » de l'Histoire, défense du maréchal Pétain, du « monde blanc » et critique en règle de la démocratie. Dans les sondages, Mme Le Pen ne semble pas pâtir pour l'heure de ces querelles familiales. « Le Front National est plus haut que jamais », lance M. Philippot, vice-président du parti, en citant une enquête publiée mardi 5 mai, qui met Marine Le Pen en tête d'un premier tour de la présidentielle, et qui la donne gagnante (52-48%) dans un second tour face au président sortant. A l'UMP, on ironise sur cette crise politicofamiliale. « Ca a un côté sectaire et les sectes, ça se termine toujours mal », a jugé en petit comité Nicolas Sarkozy.
Front National : Jean Marie Le Pen promet une « bataille » sans merci à la présidente du parti
Prise d'otage à la prison de Vivonne
Après avoir crié à la « félonie » et demandé à la benjamine de ses filles de lui « rendre son nom », le cofondateur du FN a tonné pour dénoncer un « complot » ourdi « de dos ».
Les faits se sont déroulés mardi 12 mai vers 17h30 à la prison de Vivonne dans la Vienne. Un prisonnier a pris en otage un codétenu, signale France 3 Poitou-Charentes. Un négociateur a été est engagé. Il s'agit d'une personne de l'administration pénitentiaire qui est spécialisée dans ce type de conflit. Une cellule de crise est activée.
1. L’idée de créer un autre parti Sur TF1, M. Le Pen, « blessé », n'a pas exclu l'idée d'un autre parti pour défendre « le courant national ». Pas question pour lui d'accepter le verdict du bureau exécutif -« un peloton d'exécution »- qui l'a suspendu lundi 4 mai du parti et a décidé la tenue d'une Assemblée générale extraordinaire pour retirer le titre de président d'honneur, dont il jouit depuis 2011.
Une cellule de crise a été immédiatement mise en place et l'accès de la prison est bloqué par les forces de l'ordre. Eric Virbelle, vice-procureur de Poitiers, indique que l'homme qui a commis la prise d'otage "n'est pas connu pour avoir un passé criminel particulièrement violent". Pour l'instant, ses revendications ne sont pas connues.
2. « Je ne menace pas, je frappe » « Plutôt qu'à la retraite, je pense à l'attaque, moi (...) Je me battrai par tous les moyens pour faire rétablir la justice (...) Je ne menace pas, je frappe »
prévient-il en évoquant une démarche avec ses « conseils » et « un certain nombre de gens fidèles à l'esprit du FN ». Seule membre du BE à s'être opposée à sa suspension, MarieChristine Arnautu a estimé mardi qu'on « ne jette pas le président fondateur du Front d'un revers de la main ».
Wallerand de Saint Just, trésorier du parti, ne « croit pas » lui que M. Le Pen puisse pourrir la bonne marche du FN, qui pourrait selon lui changer de nom. Vue de la prison à Vivonne 9
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LA FRANCE A BOUT... LA FRANCE A BOUT...LA FRANCE A BOUT...LA FRANCE A BOU La loi sur le renseignement votée à l’assemblée : et après ? Le mardi 5 mai, l'Assemblée Nationale a adopté le texte du projet de loi sur le renseignement. Le Sénat et, selon toute probabilité, le Conseil constitutionnel sont les prochaines étapes. Il convient de tuer une rumeur qui n'a pas lieu d'être : la loi sur le renseignement, comme son nom l'indique, n'est pas une loi sur le terrorisme. L'amalgame est facile, d'autant que la menace dudit terrorisme est largement mise en avant pour justifier l'intérêt de cette loi, mais il est important de comprendre qu'il s'agit d'encadrer les agissements des organes français de renseignement. Une fonction qui, comme le rappelle le texte, est réservée aux services de l'État. Le projet de loi évoque la "recherche", la "collecte" et "l'exploitation" d'informations. Cette surveillance massive de l'ensemble de la population est inadmissible : c'est une pratique dangereuse pour la démocratie et les libertés d'expression, de réunion, de pensée, d'action. Au-delà de ce premier "détail", l'objet de cette loi est de préciser ce qu'il est possible de faire dans ces différents cadres. Elle définit les moyens, les techniques qui peuvent être utilisés. En substance, elle vise à légaliser de nombreuses pratiques qui avaient déjà cours ces dernières années (micros, mouchards, caméras...), en particulier pour tout ce qui touche aux écoutes, qui ont naturellement dû évoluer avec les importants progrès réalisés dans le secteur des télécommunications. Néanmoins, elle introduit aussi quelques nouveautés, dont les fameuses et ô combien impopulaires "boîtes noires". Elle donne également naissance à une nouvelle autorité chargée de « surveiller la surveillance ». Qui dit encadrer, dit autorité. Jusqu'ici, les services de renseignement dépendaient de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS). Maintenant, celle-ci doit cependant être remplacée par la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement. Elle est réunie de 3 magistrats de la Cour de cassation, 3 membres du Conseil d'État, des parlementaires et un expert capable
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d'appréhender l'aspect technique des méthodes employées. En dehors des cas urgents ("menace imminente" ou "risque de ne pouvoir effectuer l'opération ultérieurement"), toutes les demandes de surveillance devront passer par son président. Ce dernier aura alors 24 heures pour émettre un avis. Il pourra aussi, en cas de doute, réunir sa commission pour remettre un avis sous 72 heures. En l'absence de réponse, l'avis sera toutefois considéré positif par défaut (requête acceptée). Il est important, néanmoins, de noter un détail : il s'agit bien d'un avis, et non d'une décision. Le mot de la fin appartient au Premier ministre. C'est lui, et lui seul, qui sera en mesure de valider une nouvelle demande de surveillance. Au-delà de la création de la CNCTR, l'autre grande "innovation" contenue dans le projet de loi sur le renseignement est sans doute le dispositif dit des "boîtes noires". Il s'agit, en résumé, d'un nouveau pouvoir octroyé au Premier ministre : celui-ci peut exiger de n'importe quel opérateur ou hébergeur qu'un dispositif soit incorporé à ses infrastructures. Sa fonction officielle est de "détecter une menace terroriste sur la base de traitements automatisés". En des termes plus clairs, il aspire les métadonnées (données de connexion) et les traiter via un « algorithme » conçu pour repérer un hypothétique terroriste en puissance. En cas de recherche fructueuse, le suspecté intègre la liste des "personnes
De plus, il est impossible de se rassurer en examinant le fonctionnement de l'algorithme, et ce pour une raison très intéressante : il ne sera conçu qu'une fois que la CNCTR aura consulté les opérateurs — autrement dit, lorsque la loi sera déjà entrée en vigueur. La Cnil, notamment, s'est dite "fortement préoccupée" par ce volet. Notons, enfin, l'introduction d'une troisième "petite" nouveauté. Le projet de loi sur le renseignement prévoit en effet que les fournisseurs de solutions de chiffrement dévoilent "sans délai" et sur simple demande les clés permettant de déchiffrer les contenus qu'ils protègent.
« Google ou Facebook prennent déjà toutes mes données. Pourquoi s’en inquiéter quand il s'agit du gouvernement ? » (Source : www.soussurveillance.fr) « Tout d'abord, ça n'est pas parce que certaines entreprises font des choses dangereuses avec nos données personnelles que l'État doit faire de même. Ensuite, il ne faut pas amalgamer les deux. Un service comme Google, Facebook etc reste un service : si je ne veux pas l'utiliser, je ne l'utilise pas. J'ai le choix. Je n'ai pas le choix de ne pas être espionné par mon gouvernement. »
Chaque site/service web collecte des données spécifiques qui l'intéressent dans son objectif marketing. Il reste, même si c'est de moins en moins sensible, des cloisonnements dans les données personnelles, tout n'est pas amalgamé.
préalablement identifiées comme présentant une menace". En toute logique, les services de
renseignement formulent alors une demande de surveillance pour aspirer bien plus que des (méta)donnés. Ce dispositif, toutefois, soulève de nombreuses questions. Si son intérêt préventif peut sauter aux yeux, sa capacité à dériver vers une surveillance de masse est tout aussi inquiétante. Le gouvernement dément la pertinence du qualificatif "de masse", mais il est difficile de comprendre en quoi le brassage de toutes les métadonnées d'un opérateur (au hasard, Orange) correspond à une stratégie ciblée.
Un service de renseignement peut, au contraire, collecter l'ensemble de vos données personnelles, votre réseau de relations, vos activités bancaires, vos données de santé etc. C'est beaucoup plus intrusif.
Un projet de loi contesté mais pas menacé Le projet de loi sur le renseignement, et en particulier le dispositif des "boîtes noires", suscite naturellement des levées de boucliers. Outre la Cnil, de nombreux organismes ont fait part de leurs réserves et de leurs craintes. De la Ligue des droits de l'Homme à la Quadrature du Net en passant par Amnesty International, Reporters sans frontières et
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T...LA FRANCE A BOUT...LA FRANCE A BOUT...LA FRANCE A BOUT...LA FRANCE A B Bien d'autres, l'opposition est large. Hélas, elle n'occupe que l'espace médiatique, et ne se fait guère entendre du côté de l'Assemblée Nationale. Le projet de loi a été présenté en procédure accélérée, l'issue du vote n'a jamais été incertaine. Des amendements ont bien été effectués pour calmer certaines inquiétudes, mais la loi n'a pas foncièrement été altérée. Entre le soutien de Manuel Valls pour cette loi, la promesse de François Hollande de saisir le Conseil constitutionnel vérifier la conformité du texte à la Constitution, il faut dire que les concessions n'étaient pas nécessaires. Le résultat du vote de mardi a d'ailleurs été sans appel : 438 voix pour, 86 voix contre et 42 abstentions.
menace" — s'exposant ainsi à une surveillance sensiblement plus personnalisée.
Les organisations se mobilisant CONTRE la loi sur le Renseignement
Peut-on s'attendre à un scénario différent au Sénat, dans quelques semaines ? Il est probable que non. Le texte est toujours susceptible d'être amendé, et même de faire quelques allers retours entre les deux. Néanmoins, il serait surprenant que le Sénat fasse obstacle au projet de loi dans ses grandes lignes. Le Conseil constitutionnel, par contre, c'est une autre histoire. Mais il ne s'agit pas de recueillir son approbation : il a pour mission de déterminer si oui ou non certains pans de la loi outrepassent les frontières posées par la Constitution. Si tel est le cas, les volets concernés seront nuls. Dans le cas contraire, le texte sera validé avec tout au plus des réserves d'interprétations.
La surveillance des métadonnées, aucune échappatoire pour le particulier Quand bien même le projet de loi serait validé tel quel, cela ne signifie pas que toutes les métadonnées circulant sur le Web français seront scrutées dès le lendemain. Cela ouvrirait, par contre, cette possibilité — avec des conséquences bien différentes selon les "cibles". Du côté des hébergeurs, le danger est naturellement d'effrayer les clients étrangers. Il est évident que ceux-ci ne se tourneront pas vers des services français s'ils estiment que leurs données peuvent être lues à tout moment. Le gouvernement, toutefois, a tenu compte de la petite fronde qui s'était Constituée autour d'entreprises comme OVH : il a précisé que le dispositif serait "limité aux éléments strictement nécessaires à la détection d'une menace terroriste". Il a aussi donné des garanties en proposant aux acteurs concernés de "s'assurer par euxmêmes que les données de contenu seront exclues de la mise en œuvre de ces traitements". Enfin, il a également exclu tout usage de la procédure d'urgence, imposant ainsi un passage devant la CNCTR pour toute démarche de surveillance. Pour le particulier, toutefois, ces engagements ne changent pas grand-chose. Si des "boîtes noires" sont posées chez les opérateurs, un vaste flot de métadonnées sera brassé. Dans ce contexte, les plus sensibles aux questions de vie privée pourraient naturellement souhaiter trouver un moyen de se cacher. Hélas, c'est un calcul risqué. En effet, si des solutions comme Tor ou l'emploi d'un VPN peuvent masquer une adresse IP (notamment), il s'agit précisément des pratiques considérées comme suspectes a priori, comme l'a précisé Bernard Cazeneuve. Autrement dit, plus l'effort pour masquer les échanges sera soutenu, plus il y a de chance que l'internaute fasse une incursion sur la liste des "personnes préalablement identifiées comme présentant une
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ET PLEINS D’AUTRES MOUVEMENTS... MERCI A EUX
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OUT...LA FRANCE A BOUT...LA FRANCE A BOUT...LA FRANCE A BOUT...LA FRANC Des élections municipales annulés par le conseil d’état Le conseil d’état a annulé, lundi 11 mai 2015, les élections municipales de trois villes des Hauts-de-Seine : Clichy-la-Garenne, Asnières-sur-Seine et Puteaux Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a annulé les élections à Clichy, mais est allée à rebours de la décision de ce tribunal en annulant les élections à Puteaux et Asnières. Conséquence de cette annulation: les maires et leurs adjoints doivent quitter leur bureau, les cabinets sont dissous. «Une délégation spéciale sera mise en place dans la semaine pour assurer la gestion des affaires courantes et urgentes», le temps d’organiser un nouveau
scrutin, a indiqué une source préfectorale. Les habitants de ces trois villes devront revoter le 14 et 21 juin, dates qui devront être validées par le Ministère de l’intérieur. Le rapporteur public avait requis dans les trois cas l’annulation des élections, pour des raisons bien distinctes :
1. PRESSIONS, MANŒUVRES ET FAUSSES INVESTITURES Pour Clichy, le Conseil d’État estime qu’on a «fait croire aux électeurs que cette liste bénéficiait de l’investiture de l’UMP et de l’UDI» Pour Asnières, le Conseil d’État justifie sa décision par des «pressions» «aux abords immédiats de plusieurs bureaux de vote», «de nature à fausser les résultats du scrutin», sans pouvoir établir si le vainqueur de l’élection, l’actuel maire UMP Manuel Aeschlimann, y a participé. Il n’est donc pas déclaré inéligible. Enfin, pour Puteaux, l’enregistrement d’une liste DVD avait été refusé au motif que l’un de ses colistiers était déjà inscrit, à son insu selon lui, sur une liste Bleu Marine, une «manœuvre» qui «a faussé les résultats du scrutin», selon le Conseil d’État.
2. LE CONSEIL D’ÉTAT NE VEUX PAS ANNULER LES ÉLECTIONS DE VILLERS-COTERETS Le Conseil d’État a annoncé lundi 11 mai contre l’annulation de l’élection en mars 2014 du maire FN de Villers-Cotterêts (Aisne), Franck Briffaut, demandée par deux habitants de la commune parce que l’élu ne s’y était pas domicilié. Le Conseil d’État a rappelé «qu’il ne lui appartient pas d’examiner les questions de régularité des inscriptions sur la liste électorale, sauf en cas de manœuvres», explique-t-il dans un communiqué. Le Conseil estime que «le maintien» du maire sur la liste électorale de la commune «n’a pas constitué une manœuvre de nature à fausser les résultats du scrutin».
Après Windows 10, c’est la fin des mises à jour « majeures » ? De nombreuses annonces y ont été faites à la conférence de Microsoft « Ignite » dédiée aux entreprises. Notamment l’arrivée d’un Windows Update pour les entreprises, afin que ces dernières puissent gérer finement l’installation des mises à jours sur leur parc d’ordinateurs.
Il faudra imaginer un Windows 10 qui se comportera comme un Google Chrome, un Firefox ou un Opera. Les navigateurs reçoivent de nouvelles fonctionnalités et des changements importants dans l’interface, mais ces ajouts se font de manière transparente. Les nouvelles versions se téléchargeront automatiquement puis s’installent au lancement suivant. L’utilisateur traverse ainsi les moutures de son navigateur sans le savoir la plupart du temps. Les numéros de versions sont d’ailleurs devenus moins importants pour cette catégorie de logiciels, ne servant plus que de points de repère. La RTM (Release To Manufacture) de Windows 10 sera prête au début de l’été et constituera une base stable sur laquelle viendront ensuite « s’ajouter » les autres composants. Car tout ou presque ne sera que composants et applications. De fait, même si la RTM est prête, Microsoft aura encore deux ou trois mois supplémentaires pour avancer sur Outlook, Calendrier, Photos, Edge/Spartan et divers éléments. Il n’y aura donc plus d’autres Windows nommées 11, 12 et ainsi de suite. À la place, Microsoft proposera un flot continu de mises à jour, enterrant définitivement l’idée des Services Packs, déjà absents de Windows 8. Ce qui suppose évidemment une gestion différente des mises à jour justement, d’où l’arrivée de nouvelles fonctionnalités telles que « Windows Update for Business ». Beaucoup se demandent cependant si l’absence totale de Service Pack ne va pas créer des situations pénibles, notamment en cas de réinstallation du système. Microsoft a besoin de préciser ce qu’il en sera pour les installations neuves, car on imagine mal qu’il faille télécharger des centaines de mégaoctets de mises à jour au bout de quelques mois. Pour une machine qui aurait besoin de repartir sur une base vierge, on sait cependant que Windows 10 pourra revenir à ses paramètres initiaux, en gardant ou non les applications et documents, mais en préservant dans tous les cas les mises à jour installées.
La question « des Patch Tuesdays » Il faut noter en outre que l’avenir des fameux Patch Tuesdays (groupes de mises à jour le deuxième mardi du mois) est actuellement remis en question, même si Microsoft n’a rien dit précisément. Dans tous les cas, et bien que ce changement dans la manière dont Windows évoluera soit significative, Microsoft se refuse à aborder la question du marketing. Pas question donc d’aborder le futur de la commercialisation, car si Windows 10 est le dernier Windows « tel que nous le connaissons », il reste à savoir s’il sera encore vendu comme tel durant des années. Cependant, il existe déjà une information au sujet de sa « suite ». Une mise à jour conséquente, dont le nom de code serait « Redstone », et qui serait pour le système un équivalent de Windows 8.1 pour la version 8. Elle arriverait environ un an après le système, et on imagine que la version commerciale serait automatiquement remplacée.
Mais certains commentaires en particulier ont confirmé la direction prise par l’éditeur avec son système. Durant la conférence, Jerry Nixon a ainsi indiqué : « Parce que Windows 10 sera la dernière version de Windows, nous travaillons encore dessus. »
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INTERVIEW...ÉV ÈNEMENT...INTERVIEW... ÉVÈNEMENT... INTERVIEW... ÉVÈNEM Quand le jeu vidéo s’invite à Tours EH – Qu’est ce qui t’a plus, pendant cette Dreamhack ? NANc225 – J'ai adoré le fait de pouvoir voir ou revoir d'autres streamers plus ou moins connu, des streamers que j’admire énormément, et qui étaient toujours au taquet et super sympa malgré le stress de la compétition. Le fait de pouvoir jouer entre amateurs sur certains stands était également plaisant. EH – Qu’est ce qui t’as déplu ? NANc225 – Le plus gênant je pense était un léger manque d'information sur les brochures, notamment au niveau des plannings, des auditoriums; le staff à rapidement géré ces quelques soucis avec efficacité. EH – Pourquoi être allé à la Dreamhack 2015 ?
Bâtiment abritant la Dreamhack, à Vinci
Du 8 au 10 mai 2015, à Tours, la France accueille sa première Dreamhack. La DreamHack c'est une des références dans l'univers de l’e-sport à travers le monde. Aujourd’hui, c'est la compétition la plus ancienne du monde et elle doit sa survie à énormément de modifications mais également d'évolutions qui lui ont permis de devenir ce qu'elle est aujourd'hui. Quoi qu'il en soit, que ce soit en termes d'organisation, de maitrise du réseau et d'accueil des joueurs on ne peut que célébrer l'incroyable réussite suédoise tout simplement proche de la perfection depuis plusieurs années. Nous avons interviewé NANc225, youtuber et streamer, ayant visité la convention le samedi 9 mai. EH – Présentes-toi pour ceux qui ne te connaissent peut-être pas. NANc225 – Je m'appelle Nicolas, j'ai 17 ans 1/2, fan de jeux vidéo, d'informatique et d'audiovisuel, je suis youtuber et streamer affilié sur la WebTV Eclypsia et j'y réalise des émissions sur les jeux vidéo. EH – La Dreamhack, c’est quoi pour toi ? NANc225 – Pour moi, c'est un lieu de rencontre entre passionés et professionnels du milieu, dans lequel on peut échanger, jouer ensemble et avoir l'occasion de vivre de bon moment.
NANc225 – Je voulais y aller pour découvrir cet évènement que l'on annonçait génial, et cette année était une occasion car il était organisé à Tours, donc à proximité de chez moi. Je savais également que pas mal de confrères streamers allaient s'y rendre ce qui m'a davantage motivé. EH – Si le même évènement revenait, est ce que tu y retournerais ? NANc225 – Oui, je ne manquerais ça pour rien au monde. C'est un évènement génial que je conseille à tout le monde. EH – Quels rencontré ?
Youtuber/streamer/joueur
professionnel
as-tu
NANc225 – J'ai pu rencontrer quelques confrères d'Eclypsia comme LRB, Melon, Brigels, Kassor et Laekou que j'ai d'ailleurs un peu (spammé sur Twitter pour savoir où ils étaient.). J'ai aussi pu échanger quelques mots avec Skyyart, Chelxie, Domingo, Tweekz et Lege et certains autres confrères de Millenium, et bien sûr Aeterna que j'ai eu le plaisir de revoir, d'ailleurs merci à elle d'avoir été là alors qu'elle était malade. EH – Quels jeux/studios étaient présent lors de cet évènement ? NANc225 – Il y avait quelques studios comme Gigabytes qui nous permettaient de tester BF Hardline sur leurs nouveaux PC portables. Il y avait également QPAD, SteelSeries ou encore Logitech qui exposaient et vendaient leur matériel. Au niveau des jeux, les principaux étaient représentés :
EH – Qu’as-tu pensé de cet évènement, cette année ?
League of Legends, Heartstone, Heroes of The Storm, CS-GO ou encore Starcraft 2; ils étaient joués à la fois sur des stands par des visiteurs, et en live depuis la LAN party ou depuis les auditoriums.
NANc225 – Franchement, très satisfait, et notamment agréablement surpris de l'excellente organisation du staff et de l'évènement en général : il n'y avait pas de grosses files d'attentes sur aucun des stands, les allées n'étaient pas bondées, un vrai plaisir de circuler dans les bâtiments. De plus, les différentes activités étaient super cool et tout le monde avait l'air de se plaire, donc pour moi ça a été un succès.
EH – Dans ton reportage diffusé en live sur ta chaine Eclypsia, on peut y voir que tu as pu tester divers jeux, les quels ?
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NANc225 – J'ai pu tester Project Drive en conditions réel car j'avais à disposition un volant, des pédales, une boite de vitesse ainsi que 3 écrans. J'ai également testé rapidement BF Hardline, ou du moins un peu le solo.
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DANS LE PROCHAIN NUMÉRO... DANS LE PROCHAIN NUMÉRO... DANS LE PROCH Collège 2016 : ce qui est vrai, ce qui est faux
Dix-sept singes rarissimes dérobés dans un zoo
Un quota pour les réfugiés en Europe Corée du Nord : les exécutions en série de Kim Jongun
Les galaxies meurent par strangulation
Deux enfants morts en Vendée: la mère mise en examen pour meurtre
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REMERCIMENTS ET PARTICIPATIONS
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