Togo Mag - N°12 août / septembre 2017
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Koutammakou
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Photos couverture et dossier Koutammakou © Eric Yao
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Dossier
Koutammakou, le pays
Le Koutammakou (pays des Batammariba) est l’un des biens du patrimoine culturel varié du Togo. Il constitue un paysage culturel vivant exceptionnel d’un système de peuplement soumis à des pratiques traditionnelles et en harmonie avec les ressources naturelles environnantes, les croyances et les rituels de la société. Le site a plusieurs composantes dont les habitations traditionnelles semblables à des châteaux-forts, l’environnement naturel (forêt, arbres, montagnes, fleuves), le territoire aménagé (champs, carrière, bosquets sacrés), les éléments mobiliers et l’homme Otammari avec ses croyances et sa philosophie de l’existence. Le Koutammakou est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 2004.
Inspirés par leur environnement, et les esprits et souffles qui l’habitent, les Batammariba ont développé une culture mêlant judicieusement aspects techniques, sociaux et religieux. Leur territoire est à cette image : un témoin des fabuleuses connaissances de ce peuple et de sa recherche constante de l’harmonie entre les hommes, mais aussi entre l’Homme et la nature qui l’entoure. Le Koutammakou est donc un territoire aménagé de façon harmonieuse. Il est marqué par un habitat dispersé, entouré de zones agricoles, de collines aménagées en terrasses, de bosquets et autres lieux sacrés, de cheminements rituels, et de zones laissées vierges. Le paysage du Koutammakou, situé dans le nord-est du Togo et s’étendant par-delà la frontière jusqu’au Bénin, abrite les Batammariba dont les remarquables maisons en terre sont devenues un symbole du Togo. Dans ce paysage, la nature est étroitement associée aux rituels et aux croyances de la
société. Le paysage culturel de 50 000 ha doit son aspect remarquable à ses Takientas, maisons à tourelles qui sont le reflet de la structure sociale, ainsi qu’à ses terres agricoles et ses forêts, et à l’association entre le peuple et le paysage. De nombreux édifices sont à deux étages, et ceux dotés d’un grenier sont caractérisés par une forme quasi sphérique surmontant une base cylindrique. Certains bâtiments possèdent des toits plats, d’autres des toits de chaume coniques. Les maisons sont regroupées en villages qui comprennent également des espaces cérémoniels, des sources, des rochers et des sites réservés aux cérémonies d’initiation. Le Koutammakou est unique et exceptionnel notamment dans l’expression de son habitat. Le système de croyance des Batammariba est qualifié d’animiste. Dans son sens large, le terme ‘‘animiste’’ renvoie à une présence ou une ‘‘âme’’ perçue par les humains dans les éléments qui les entourent. Le monde des Batammariba est en effet peuplé de ‘‘forces’’ qui s’incarnent dans tel arbre, roche ou source, ou encore dans un animal. Des forces avec lesquelles des humains ont la faculté de communiquer car, penset-on, ils sont dotés d’une acuité sensorielle hors du commun, désignée sous le terme de ‘‘voyance’’. Mais ce qui prédomine aussi dans leurs croyances est un culte dévolu aux ancêtres qui remonte jusqu’au Dieu créateur, Kuyé, incarné par le soleil. Les défunts président non seulement au destin des vivants, mais sont des ‘‘donneurs de vie’’, en particulier ceux que l’on appelle les Grands Morts, en raison des hauts faits de leur existence, notamment la conduite de rituels ou l’alliance qu’ils ont scellée avec une force de la terre. En tout vivant, pensent les Batammariba, revit le souffle d’un mort qui a désiré sa naissance. C’est pourquoi il est indispensable pour les humains de garder en mémoire leurs noms afin de maintenir une communication avec eux. La construction d’une Takienta – la maison traditionnelle - vise avant tout à aménager un lieu favorable à leur
des Batammariba
’’repos’’. C’est un des rôles essentiels de la pièce du bas où sont construits les autels, réceptacles de leurs souffles. Les sacrifices célébrés sur ces autels sont la manière pour les vivants d’entrer en relation avec leurs morts. On ne peut pénétrer dans ce lieu sans se soumettre à des règles de respect. D’autres autels sont situés à l’extérieur de la Takienta. Ils sont le réceptacle d’esprits d’animaux tués à la chasse ou d’esprits souterrains avec lesquels des ancêtres ont conclu un pacte. Le lieu de prédilection de ces derniers reste cependant dans un ‘‘endroit de brousse’’ c’est à dire non défriché, interdit de culture et de construction. On ne peut y pénétrer en dehors d’une cérémonie. Là, ils s’incarnent dans un arbre, pierre, trou d’eau, etc., entourés de leurs ‘‘compagnons’’, autres arbres ou plantes qu’il est interdit de couper ou dégrader. Le tout forme ce qu’il convient d’appeler un ‘‘bosquet sacré’’ ou si celui-ci est assez grand, une ‘‘forêt
sacrée’’. Ces bosquets, de surface variable, peuvent être nombreux sur une même aire villageoise. Ils contribuent à donner au paysage une impression d’harmonie et d’équilibre entre champs cultivés, habitations et ‘‘petites brousses’’ à la végétation dense. Ces esprits ou forces de la terre imposent a u x humains des règles de
chasse et d’exploitation du sol, décodées par les devins. L’infraction à ces règles suscite leur vengeance, sous forme de calamités telles que les tornades ou encore périodes de sécheresse. Le lien est donc étroit entre l’habitation des vivants qui est aussi celle de leurs morts, et les territoires réservés aux esprits de la terre. Il est aussi à noter que certains bosquets sacrés correspondent à des lieux où des événements particulièrement violents ont eu lieu, la plupart du temps liées à la mort (violente) d’hommes, des lieux où la terre a été souillée par le sang. Si l’on peut passer en ces lieux, on ne doit pas y parler ni y faire de bruit. L’ensemble des lieux sacrés est bien conservé et les Batammariba restent toujours fidèles à leur religion qui ne souffre d’aucune dénégation. Source : ‘‘Les Amis du Patrimoine’’
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Recette
Mijoté de mouton au poivre et allocos
Ingrédients pour 6 personnes Viande de mouton 1,5 kg 2 gousses d’ail 4 petits citrons 1 cuillère à café de poivre de Cayenne Sel 2 yaourts 1⁄2 tasse de vinaigre balsamique 3 c à s d’huile 4 piments verts Accompagnement : 6 bananes plantains Huile d’arachide 1 oignon Préparation : Pour attendrir la viande il faut le mariner le plus longtemps possible jusqu’à 48, 24 heures peuvent suffirent. La mariner avec le vinaigre, les yaourts, le jus de citron et l’ail. Mettez la viande dans une poêle sans matière grasse et la faire cuire jusqu’à ce qu’elle perde toute son eau. Ajouter 3 cuillères à soupe d’huile, le poivre concassé, et les piments verts hachés. Laisser mijoter 20 minutes (si besoin, rajouter un tout petit peu d’eau, mais il faut que toute l’eau soit évaporée avant de servir). Pendant ce temps, Epluchez les bananes plantains puis coupez-les en quatre dans le sens de la longueur. Coupez ensuite chaque tranche de bananes plantains en cubes. Epluchez le demi-oignon et émincez-le en fines rondelles. Faites chauffer l’huile d’arachide dans une friteuse (ou dans une casserole à fond épais). Faites cuire les rondelles d’oignon dans l’huile d’arachide chaude jusqu’à ce qu’elles commencent à colorer. Lorsque les rondelles d’oignon sont colorées, plongez les cubes de bananes plantains et laissez-les frire jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés eux aussi. A la fin de la cuisson, les cubes de bananes plantains doivent être bien colorés. Retirez-les alors de la friteuse et déposez-les sur une assiette recouverte de papier absorbant. Laissez les allocos et les oignons frits égoutter pendant 5 minutes. Saupoudrez un peu de sel sur les allocos et les rondelles d’oignons frits. Mélangez. Servir les allocos bien chauds avec le mijoté de mouton au poivre. Bonne dégustation