École supérieure d’art & de design MarseilleMéditerranée
LIVRET DE L'ORGANISATION DES ÉTUDES 2013 | 2014
Une école ancrée dans la création contemporaine.
L’École supérieure d’art et design Marseille-Méditerranée forme les artistes et les designers de demain, des acteurs de l’évolution de nos sociétés par leur créativité et leur talent. Le projet pédagogique de l’année 2013/2014, ouvre de nouveaux horizons et renforce l’attractivité de l’une des plus grandes écoles d’art de France, dans la mouvance de Marseille Capitale européenne de la culture qui, par des réalisations exceptionnelles, comme le MUCEM, le FRAC, la Tour Panorama à la Friche de la Belle de Mai démontrent, la volonté de la cité phocéenne d’être un lieu majeur des arts et de la culture. L’ambition de renforcer l’option art, qui a fait la réputation de notre école dans sa vision la plus contemporaine, développer l’option design, la recherche, les partenariats culturels et artistiques, et se doter des outils numériques les plus innovants se concrétise dans de nouveaux projets. Pour cela, la création d’une plateforme numérique, unique au niveau des écoles d’art françaises et dont les travaux débuteront à l’automne, constitue une réalisation majeure. Cet atelier, à la pointe des dernières technologies numériques, aura la particularité d’être aussi bien consacré à la formation de nos étudiants en art et en design, à la Recherche, qu’ouvert au monde de l’entreprise et aux projets de sociétés privées. Notre volonté d’être engagés au cœur de notre société se manifeste aussi au quotidien par nos 600 adhérents dans nos ateliers publics, la création d’une classe préparatoire ouverte dès la rentrée 2013, par de nombreuses expositions transdisciplinaires dans notre galerie MAD, membre de Marseille expos, réseau des galeries & lieux d’art contemporain, ainsi que par notre prochain développement attendu dans la Friche Belle de Mai, cœur de la jeune création contemporaine régionale et internationale.
Anne-Marie d’Estienne d’Orves Présidente
Une nouvelle ère s’ouvre pour notre école.
Depuis janvier 2012, l’École supérieure d’art et de design Marseille-Méditerranée a changé de statut, passant d’une régie municipale à un Établissement Public de Coopération Culturelle (EPCC), créé conjointement par la Ville de Marseille et l’État. Cette nouvelle autonomie de gestion favorise les collaborations entre les structures artistiques et culturelles nationales et internationales et surtout, dans le cadre des accords de Bologne, contribue à construire un espace européen de l’enseignement supérieur. Ces accords permettent prioritairement la mobilité des enseignants et des étudiants, un système lisible et comparable de diplômes, une coopération européenne en matière d’évaluation et d’assurance qualité, renforçant ainsi l’attractivité de la zone Europe. Grâce à ces accords, le Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique, bac+5 (DNSEP), obtient le grade de Master 2, et accède à une reconnaissance internationale. Sur un même site, le Campus de Luminy accueille une diversité de compétences, d’expertises et de talents dont notre école ne peut que se féliciter. C’est en multipliant les actions partenariales entre nos établissements que nous serons innovants. Ce travail doit être une préoccupation constante du corps enseignant et de l’administration de notre établissement. L’année 2013 a été consacrée à traduire concrètement cette volonté. Les partenariats se sont développés, notre enseignement s’est restructuré. La modernisation de l’établissement est en cours : réhabilitation de nos locaux, lancement d’une plateforme numérique, accélération des acquisitions d’outils à la pointe des progrès technologiques. Ils permettront d’offrir à nos étudiants les conditions les meilleures pour leur formation. Avec l’appui des membres du Conseil d’administration et du Conseil scientifique et pédagogique, l’école pose de nouvelles bases qui doivent permettre d’apporter à ses étudiants en art et en design la formation la plus adaptée à nos sociétés mondialisées.
Jean Mangion Directeur général
Être artiste demain Cette année universitaire 2013-2014 sera celle de la mise en œuvre de réformes profondes. Ces évolutions visent à rendre notre enseignement supérieur de l’art et du design plus efficace, plus attractif. Elles concernent les aspects artistiques, pédagogiques, technologiques et ont mobilisé toute l’année universitaire passée les équipes pédagogiques, administratives et techniques. La mise en place de l’Établissement Public de Coopération Culturelle (EPCC) aura en effet permis à l’École supérieure d’art et de design Marseille-Méditerranée de présenter aujourd’hui un organigramme structuré pour répondre aux enjeux d’une grande institution internationale d’enseignement des arts visuels. Ces réformes transforment en cette rentrée nos enseignements de manière à les rendre plus en phase avec la création de plus en plus interdisciplinaire d’aujourd’hui, plus aptes à former professionnellement nos étudiants. Le renforcement très significatif de la première et de la cinquième année de l’option art, l’ambition des actions pédagogiques transversales dont les workshops avec invités extérieurs, la rigueur nécessaire des modes d’évaluation et du calendrier des études, autant, parmi d’autres chantiers, de changements qui proposent à l’étudiant une vision claire de l’organisation des études. Il s’agit de lui permettre de construire efficacement son propre parcours, dans le souci de l’accompagner dans la définition de ses objectifs d’études et de futur jeune professionnel de la création. L’enseignement du design à l’ESADMM développe maintenant trois axes forts : le design d’objet, le design d’espace, le design numérique. Espace et pratiques numériques donnent lieu à des enseignements orientés principalement vers l’univers urbain, l’aménagement des espaces de vie collective, l’innovation sociale concrète, proposant aux étudiants une réflexion culturelle approfondie sur les mutations de notre monde, approche enrichie par les interventions extérieures de designers de haut niveau eux-mêmes engagés dans ces enjeux. Le design est encore un point fort de la Recherche, puisque les études peuvent se poursuivre à l’école sur un format de type doctorat, à bac+8, en partenariat avec l’Université et le monde de l’entreprise. Dans ce monde de l’art qui évolue sans cesse et impose une veille constante pour une équipe enseignante, la nouvelle plate-forme numérique de l’école s’accompagne en cette année 2013-2014 d’un focus qu’il fallait mettre en œuvre sur les pratiques artistiques numériques, leurs diversités qui échappent aux classifications traditionnelles des mediums de l’art, la dimension critique des images que les artistes fabriquent. De l’univers de l’art génératif en ligne à la place, notamment, de l’usage de plus en plus affirmé de l’animation dans les arts plastiques, un nouveau parcours spécifique est proposé aux étudiants. Ancré dans l’option art, il sera résolument interdisciplinaire, de la deuxième à la cinquième année. Enfin, le passage du grand diplôme des écoles supérieures d’art au grade de Master 2 (le DNSEP, Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique) oblige à considérer de manière beaucoup plus attentive les objectifs de professionnalisation de nos études. L’ESADMM possède à présent un service dédié à l’insertion professionnelle qui, en relation avec la direction artistique et pédagogique, permet de soutenir l’implication de nos jeunes créateurs dans les milieux de la création et travaille avec les organismes professionnels de la création impliqués dans la professionnalisation. Le rôle des stages, obligatoires en années 2 et 3, se voit renforcé, avec un réseau de partenaires plus vaste et mieux repéré, avec une évaluation des demandes des étudiants et de l’efficience du stage. Cette dimension de la professionnalisation dans les objectifs et l’organisation des études au cœur de notre projet d’établissement s’avère d’autant plus passionnante et décisive qu’elle touche directement à notre relation au monde de l’art, son organisation économique, ses institutions de diffusion et de soutien des artistes, ses critiques, son public. C’est la complexité des conditions de la réussite du créateur, porteur d’une activité à la fois analysable mais fondamentalement non mesurable, qui est interrogée dans le lieu même de son enseignement. La création appartient toujours et fort heureusement au monde du sensible… Effet paradoxal : plus le travail de l’artiste est inscrit dans cet essentiel principe d’incertitude, plus la nécessité de la professionnalisation et le souci de l’insertion professionnelle s’imposent à nous pour l’y préparer. Jean-Louis Connan Directeur artistique et pédagogique
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sommaire 1.
L’équipe
4.
L’évaluation
09 L’administration générale
37 Le fonctionnement des ects
09 Diffusion et communication
37 Les modalités d’évaluation et
09 Pédagogie et recherche 11 Instances statutaires et consultatives
2.
d’attribution des crédits à l’esadmm 38 Le bilan semestriel 38 L'échelle d'appréciation de l'ESADMM
L’entrée à l’école
39 Tableau récapitulatif des crédits par module et par année
15 Le concours d’entrée
40 Contrat d’études et assiduité
15 Modalités d’inscription au concours
42 Calcul, échéances et rattrapage
16 Déroulement du concours
des ects
16 L’entrée à l’école en cours de cursus
42 Passage en année supérieure
16 La commission d’équivalence
43 Rattrapages
3.
43 Commission interne d'admission
Les options & le déroulement des études
21 Progressivité des enseignements 22 Année 1 25 L’option art 26 Option art | année 2 28 Option art | année 3 29 Option art | année 4, 5 30 L’option Design – cycle long 31 Option design | cycle long, année 2 32 Option design | cycle long, année 3 33 Option design | cycle long, année 4, 5 34 L’option Design – cycle court 35 Dnat design d’espace
en 2e cycle 44 Les diplômes : modalités d’attribution 44 Dnap | Diplôme National d’Arts Plastiques 44 Dnsep | Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique 45 Dnat (diplôme national d’arts et techniques)
5.
Les Unités d’enseignement
8.
La recherche
47 Les studios
69 Espaces sans qualités
47 Les cours et séminaires
72 Sonart
48 Les conférences et les rencontres 48 Les forums du mercredi 48 Les rencontres du jeudi 49 zep : zone d'échange privilégiée 49 Les workshops 49 Les ARC 50 Documents de synthèse, rapports de diplôme et mémoires 50 Le mémoire de DNSEP 51 Les voyages pédagogiques 52 Les modules de professionnalisation 52 Les stages 52 Le cycle d’interventions et les ateliers de professionnalisation
6.
Les échanges internationaux
75 Réseau international 75 Accueil des étudiants étrangers 75 Choix des cours et des crédits… 76 Séjours d’étude, mobilité 76 Obtention des crédits lors des séjours d’échange 76 Programme Erasmus 77 Hors programme Erasmus
10.
Pisourd
79 Pilab création
Les partenariats & la professionnalisation
55 Partenariats 55 Acteurs artistiques 56 Partenaires scientifiques 56 Entreprises & monde économique 57 Professionnalisation 57 Le service de l’insertion professionnelle L’aide aux projets
7.
9.
79 Les dispositifs spécifiques 80 L’organisation de l’interprétariat
11.
Règlement intérieur
83 Le règlement intérieur
12.
ANNEXES
90 Présentation des professeurs
Les ressources
61 Les bases techniques 61 Le service technique et les magasins 62 Le service informatique 63 La plateforme numérique 64 Les espaces d’exposition 65 La bibliothèque art & design (BAD)
112 Calendrier de l’année universitaire 120 Plan de l’école 122 Adresses utiles
1. l'équipe
DIRECTION GÉNÉRALE Directeur général : Jean Mangion Directeur général adjoint : Philippe Campos Directeur pédagogique et artistique : Jean-Louis Connan Directrice administrative et financière : Sylvie Lafont Secrétariat direction générale : Marie Dubi
ADMINISTRATION GÉNÉRALE Comptabilité et marchés publics Responsable : Géraldine Roux Comptables et régies : Sophie Bélieu, Raphaël Devey
Logistique et informatique Responsable IT et plateforme numérique : Xavier Leton Régisseur technique : Daniel Martin Responsable sécurité et prévention : Pierre Casanova Magasinier : Tony Ferretti Agents d’entretien, de maintenance et de nettoyage : Ali Boumédienne, Marc Iglésias, Laurent Lecoq Techniciens : Arnaud Jusseaume (bois), David Gilabert (métal) Surveillante : Michèle Curtillet
Ressources humaines Responsable : Sophie Poujol Agent carrière : Corinne Billardello Agent paie : Raphaël Devey
DIFFUSION ET COMMUNICATION Bibliothèque Bibliothécaire : Muriel Gallon Assistantes : Christine Mahdessian, Delphine Canton, Sophie Pavicevic
Communication Responsable : Valérie Langlais Graphiste : Cécile Braneyre Site Internet : Luc Jeand’heur
Financements mécénat et partenaires Responsable des partenariats et financements : Alain Carré Insertion professionnelle : Delphine Maës
Relations INTERNATIONALES Responsable : Claude Puig-Legros Assistante : Andréa Ferro
PÉDAGOGIE ET RECHERCHE Coordination des études : Fanchon Deflaux
Secrétariat pédagogique Secrétariat du directeur artistique et pédagogique : Mireille Ray Année 1 et 2 option art : Sylvie Ori Option art (années 3, 4, 5) : Laurence Azzopardi Options design, cycle court et cycle long : Kassandra Meyer
1. l'équipe
Présidente du Conseil d’administration : Anne-Marie d’Estienne d’Orves
Recherche Responsable du suivi administratif du programme Pisourd et des projets de recherche : Karen de Coninck
Projets Responsable administrative des ateliers publics, des expositions et des projets artistiques, classe préparatoire : Céline Christolomme
Professeurs Pratiques artistiques Dessin, peinture, couleur, images multiples, fixes et en mouvement, photographie, cinéma, vidéo, écriture, pratiques numériques, multimédia, infographie, espaces virtuels, son, volume, espaces, sculpture, installations, performances, objets, espaces et architecture... Max Armengaud Georges Autard, Dominik Barbier, Jean-Claude Bassac Lucien Bertolina Bernard Boyer Patrice Carré Sylvain Deleneuville Frédérick du Chayla Jérôme Duval Gérard Fabre Sylvie Fajfrowska
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1. l'équipe 10
Frédéric Frédout Jean-Louis Garnell Philippe Grégoire Bouchra Khalili Ronan Kerdreux Piotr Klemensiewicz Frédérique Loutz Saverio Lucariello Agnès Martel François Mezzapelle Anita Molinero Didier Morin Éric Pasquiou Anne-Marie Pécheur Fabrice Pincin Frédéric Pradeau Alain Rivière Jean-Claude Ruggirello Jean-Baptiste Sauvage
Pratiques et enseignements théoriques Philosophie, histoire et théorie de l’art et du design, langues vivantes : Frédéric Appy Vanessa Brito Philippe Delahautemaison Anna Dezeuze Frédérique Entrialgo Holly Manyak Alexandra Gadoni Lise Guéhenneux Cécile Marie-Castanet Brice Matthieussent Dennis Tredy Frédéric Valabrègue
Assistants d’enseignement Bases techniques et technologiques : Hélène Biesse, photographie Laurent Chirié, infographie Denise Deutch, vidéo André Forestier, photographie Anne-Emilie Philippe, édition/impression Ludovic Lacreuse, terre/verre Luc Jeand’heur, site web/expositions Rémy Marin, bois Abilio Neves, maquettes Christophe Perez, métal Marta Rueda, sérigraphie Patrick Sommier, son Franca Trovato, photographie, Pisourd Gilbert Viale, moulage/volume
L’équipe pédagogique est renforcée, selon le semestre et en fonction des projets annuels de l’établissement, par des moniteurs (anciens étudiants diplômés de l’ESADMM) et par des assistants associés.
Ateliers publics Pierre-Louis Albert Pierre Architta Judith Bartolani Bernard Briançon Françoise Buadas Pierre Chanoine Jérémie Delhome Emmanuel Loi Christiane Parodi Nicolas Pilard Annie Rivière De la Souchère Gilles Traquini
Coordinations pédagogiques 2013/2014 –– Année 1 (S1/ S2) : Frédéric Pradeau –– Année 2 (S3/ S4) option art : Sylvie Fajfrowska –– Année 3 (S5/S6) option art : François Mezzapelle et Max Armengaud –– Année 4 (S7/ S8) option art : Cécile Marie-Castanet et Patrice Carré –– Erasmus et séjours internationaux étudiants : Frédérique Loutz –– Année 5 (S9/S10) option art : Brice Matthieussent et Éric Pasquiou –– Années 2 & 3 (S3/ S4 – S5/ S6) option design : Frédérique Entrialgo –– Années 4 & 5 (S7/ S8 – S9/ S10) option design : Ronan Kerdreux –– Années 3 (S3/S4 – S5/S6) design d’espace : Philippe Grégoire –– Enseignements et pratiques théoriques : Anna Dezeuze –– Parcours Art et Média : Didier Morin –– Bases techniques volume : François Mezzapelle –– Bases ressouces techniques : Laurent Chirié –– Coordination des forums : Vanessa Brito et Jean-Baptiste Sauvage –– Coordination pédagogique PiSOURD : Franca Trovato –– Ateliers publics : Christiane Parodi
LE Conseil d’Administration L’École supérieure d’art et de design MarseilleMéditerranée est un Établissement Public de Coopération Culturelle (EPCC), administré par un Conseil d’administration et son Président, et dirigé par le Directeur général. Composition –– Le Maire de Marseille Anne-Marie d’Estienne d’Orves –– Les représentants de l’État Louis Laugier Secrétaire général Préfecture PACA Denis Louche Directeur général DRAC PACA
–– Personnalités extérieures Marc Féraud Président de la Société CFM Éric Michel Directeur de la Cité de la Musique –– Les représentants de l’établissement ESADMM 3 professeurs Patrice Carré Ronan Kerdreux Cécile Marie-Castanet suppléants : Frédérick du Chayla Max Armengaud Lise Guehenneux –– 1 assistant d’enseignement Françoise Buadas Luc Jeand’heur (suppléant)
–– Représentant l’Université Yvon Berland Président de l’université d'Aix-Marseille
–– 1 personnel administratif Sylvie Ori Claude Puig (suppléante)
–– Les représentants de la ville Catherine Giner Conseillère municipale déléguée aux universités, à la recherche et la formation professionnelle Daniel Hermann Conseiller municipal délégué à l’action culturelle Didier Parakian Conseiller municipal délégué au développement des entreprises marseillaises à l’exportation Marine Pustorino Conseillère municipale déléguée au site Internet de la ville de Marseille Didier Réault Conseiller municipal délégué au parc national des Calanques Danielle Casanova Conseillère municipale déléguée à l’éducation, écoles maternelles et primaires
–– 1 personnel technique Daniel Martin Xavier Leton (suppléant)
–– Membres suppléants Patrice Vanelle Jeannine Imbert Maurice Rey Elske Palmieri Colette Babouchian
–– 1 étudiant Vince Musy Simon Gérin (suppléant)
1. l'équipe
INSTANCES STATUTAIRES & CONSULTATIVES
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LE Conseil scientifique et pédagogique
LE comité technique
Un Conseil scientifique et pédagogique est consulté sur toutes les questions touchant aux activités pédagogiques, scientifiques et culturelles.
Le Comité Technique est notamment consulté sur les questions relatives aux conditions générales d’organisation et de fonctionnement des services, aux grandes orientations relatives aux effectifs, emplois et compétences, questions relatives à la formation, l’insertion et à la promotion de l’égalité professionnelle.
Composition –– Philippe Campos Directeur général adjoint –– Jean-Louis Connan Directeur artistique et pédagogique –– Fanchon Deflaux Coordinatrice des études
1. l'équipe
–– Marc Aurel Designer –– Sylvie Coëllier Professeur à l’université d'Aix-Marseille, critique d’art contemporain –– Isabelle Reiher Directrice du CIRVA –– Muriel Gallon Bibliothécaire 12
–– Denise Deutch Assistante d'enseignement –– Didier Morin Professeur –– Max Armengaud Professeur –– Frédérique Entrialgo Enseignante –– Anita Molinero Enseignante –– Nadine Cholet Étudiante 4 représentants élus des enseignants. Un représentant élu des étudiants. 3 personnalités qualifiées appartenant au milieu professionnel concerné.
Composition –– Personnel ESADMM Cécile Marie-Castanet Professeur Gérard Fabre Professeur Patrice Carré Professeur Frédérick du Chayla Professeur Pierre Architta Assistant d'enseignement Max Armengaud Professeur Claude Puig Responsable relations internationales Marc Iglésias Service technique –– Élus Anne-Marie d’Estienne d’Orves Présidente de l’ESADMM, conseillère municipale déléguée au Festival de Jazz des Cinq Continents Didier Réault Conseiller municipal délégué au parc national des Calanques Danielle Casanova Conseillère municipale déléguée à l’éducation, écoles maternelles et primaires Marine Pustorino Conseillère municipale déléguée au site internet de la ville de Marseille Catherine Giner Conseillère municipale déléguée aux universités, à la recherche et la formation professionnelle
Le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail Le CHSCT est consulté sur les questions liées à la mise en œuvre des dispositions règlementaires destinées à assurer la sécurité des personnels relativement à l’hygiène et aux conditions de travail.
–– Personnel ESADMM Cécile Marie-Castanet Professeur Gérard Fabre Professeur Patrice Carré Professeur Frédérick du Chayla Professeur Pierre Architta Assistant d'enseignement Max Armengaud Professeur Claude Puig Responsable relations internationales Marc Iglésias Service technique Pierre Casanova Assistant de prévention et de sécurité –– Élus Anne-Marie d’Estienne d’Orves Présidente de l’ESADMM, conseillère municipale déléguée au Festival de Jazz des Cinq Continents Didier Réault Conseiller municipal délégué au parc national des Calanques Danielle Casanova Conseillère municipale déléguée à l’éducation, écoles maternelles et primaires Marine Pustorino Conseillère municipale déléguée au site internet de la ville de Marseille Catherine Giner Conseillère municipale déléguée aux universités, à la recherche et la formation professionnelle –– Inspecteur chargé de l'hygiène et de la sécurité Nagib Ben Naceur –– Médecine du travail
1. l'équipe
Composition
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2. l'entrée à l'école
–– Les candidats non francophones doivent présenter un niveau satisfaisant de compréhension et d’écriture de la langue française. Le minimum requis pour une entrée en année 1 est le test de connaissance du français (TCF) au niveau B1. Le niveau B2 doit être obtenu avant le passage en année 3. –– Les candidats étrangers possédant un diplôme d’études en langue française (DELF) sont dispensés de la présentation du TCF. Toutes les informations relatives aux dates, modalités d’inscription et coordonnées des centres d’examen en France ou à l’étranger, sont indiquées à l’adresse Internet suivante : www.ciep.fr/tcf/tcf.php
LE CONCOURS D’ENTRÉE L’entrée en année 1 se fait obligatoirement par concours. Deux sessions sont organisées chaque année : l’une en mai, l’autre en septembre. Pour s’inscrire au concours, il faut retirer un dossier d’inscription auprès du secrétariat pédagogique, ou le télécharger sur le site Internet de l’ESADMM (www.esadmm.fr). Les candidats ayant passé le concours de mai ne sont pas admis à s’inscrire à la session de septembre.
Modalités d’inscription au concours Le concours d’entrée est ouvert aux candidats titulaires du baccalauréat, du diplôme d’accès aux études universitaires (DAEU), du brevet de technicien, du baccalauréat professionnel, ou en année terminale (l’inscription à l’ESADMM ne devenant définitive qu’après l’obtention du baccalauréat), ou d’un diplôme équivalent (pour les candidats étrangers). Les candidats doivent être âgés de 16 ans minimum et 26 ans maximum (au 31 décembre de l’année du concours). Des dérogations peuvent être exceptionnellement accordées aux candidats non titulaires du baccalauréat, pour les autoriser à présenter le concours d’entrée. La commission de recevabilité, constituée par le directeur artistique et pédagogique de l’école, la coordinatrice des études et 2 professeurs nommés par le directeur artistique et pédagogique, se réunit chaque année, environ un mois avant le concours d’entrée à l’école. Cette commission examine le dossier de demande de recevabilité (descriptif détaillé des enseignements suivis, d'éléments de la pratique artistique et, le cas échéant, des activités professionnelles antérieures) et donne un avis sur l’inscription du candidat au concours d’entrée de l’école qui est informé de la décision par courrier.
2. l’entrée à l’école
L’entrée à l’école peut se faire en début de cursus (année 1) par un concours d’entrée, ou en cours de cursus après entretien par une commission d’équivalence. Cette commission d’équivalence porte sur des dossiers de candidats ayant déjà réalisé au moins deux années d’études supérieures liées aux arts plastiques ou validé au moins 120 crédits.
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Déroulement du concours Chaque candidat doit se présenter à cinq épreuves, réparties sur deux jours :
2. l’entrée à l’école
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Épreuve d’anglais : 1h Épreuve de culture générale : 3h Épreuve de dessin : 1h Épreuve d’arts plastiques : 3h Entretien avec un jury
Le jury est composé de trois enseignants de l’école. Lors de l’entretien, la discussion s’articule autour du dossier artistique du candidat et des résultats obtenus aux épreuves. La motivation et les aptitudes du candidat à entrer dans une école supérieure d’art sont particulièrement mises en avant. Toutes les séries de baccalauréat donnent accès au concours. Le dossier artistique des candidats doit être le plus complet possible (constitué à leur gré de photographies, éditions, œuvres sur papier, dessins, peintures, écrits, documents sonores, vidéographiques....). L’entretien dure vingt minutes.
L’ENTRÉE À L’ÉCOLE EN COURS DE CURSUS La commission d’équivalence Elle concerne les étudiants qui souhaitent intégrer l’ESADMM et qui sont déjà inscrits dans une autre école supérieure d’art publique française habilitée par le ministère de la Culture et de la Communication. Elle concerne également les étudiants justifiant d’au moins deux années d’études d’arts plastiques accomplies soit dans un établissement étranger, soit dans un établissement reconnu en application de l’article L.3612 du code de l’éducation, soit dans un établissement privé d’enseignement supérieur. Enfin, elle peut aussi concerner les étudiants justifiant d’au moins deux années d’études dans un cursus non directement lié aux arts plastiques ou aux arts appliqués, mais comportant une formation artistique ou culturelle jugée suffisante. L’entrée en cours de cursus est soumise à un passage devant la commission d’équivalence, composée de professeurs de l’école. Le candidat présente un dossier de travaux artistiques et l’état de son parcours pédagogique. La commission se réunit une fois par an, au mois de mai. La date de la commission d’admission est accessible sur le site de l’école dès le mois de septembre précédent.
3. options et dĂŠroulement des ĂŠtudes
Elle comporte deux options en cycle long, art et design, et une option en cycle court (3 ans), design d’espace. Cette dernière option est en transition vers le cycle long (2013-2014 sera la dernière année du diplôme). L’école rassemble des compétences de haut niveau, tant en ce qui concerne le corps professoral (artistes et théoriciens engagés dans le monde de l’art) que des moyens techniques et technologiques mis à disposition des étudiants. L’école propose résolument un enseignement généraliste de l’art et du design permettant à toute la diversité pluridisciplinaire des pratiques artistiques qui caractérise le champ actuel de l’art de se déployer de manière approfondie et expérimentale. Le « studio » est, à Marseille, une entité fondamentale dans la topographie des études. C’est dans ces ateliers accessibles aux étudiants des années 2, 3, 4, 5, que se développent principalement le projet plastique et les expérimentations. Ces studios, loin de ne refléter qu’une définition par médium et discipline, proposent, pour chacun d’entre eux, une dimension spéculative, une prise de position artistique et théorique des professeurs qui le pilotent. Un groupe d’enseignants, lié à aucun studio, ainsi que d’autres dirigeant des ateliers de pratiques spécifiques (impressions/édition, terre/verre) viennent apporter une respiration complémentaire, leur propre analyse critique aux étudiants.
Le programme des cours théoriques couvre un champ élargi de l’histoire des arts et de l’esthétique. S’ajoutent les autres activités pédagogiques (bases techniques, ARC, voyages, workshops, expositions...) qui complètent le dispositif. Les intervenants extérieurs, les partenariats nombreux, notamment avec le milieu artistique local, les expositions à la galerie de l’école, amplifient la proposition d’enseignement offerte à l’étudiant et singularisent le parcours d’études de chacun d’entre eux notamment en matière de professionnalisation et de capacité d’insertion future des étudiants.
3. options et déroulement des études
L’ESADMM (École supérieure d’art et de design Marseille-Méditerranée) a pour ambition de former de jeunes créateurs, artistes et designers, en dispensant un enseignement de niveau supérieur sur 3 ou 5 ans, sanctionné par des diplômes nationaux.
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DNSEP (BAC + 5)
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CESAP certificat d’études supérieures d’arts plastiques
2e cycle
5e année
4e année
commission d’admission
DNAT (BAC + 3)
DNAP (BAC + 3)
DNAP (BAC + 3)
Diplôme national d’arts et techniques
Diplôme national d’arts plastiques
Diplôme national d’arts plastiques
2e année
CEAP certificat d’études d’arts plastiques
DESIGN d’espace cycle court
DESIGN
ART
cycle LONG
cycle LONG
PREMIÈRE ANNÉE (tronc commun) concours d’entrée
3e année
choix de l’option
1re année
1er cycle
3. options et déroulement des études
Diplôme national supérieur d’expression plastique (grade : master 2)
Les enseignements se dessinent dans une progressivité qui amène l’étudiant à construire son projet créatif, des apprentissages initiaux de l’année 1 à la soutenance de son engagement d’artiste ou de designer le jour du diplôme en année 5.
DEUX cycles : 1er cycle années 1 | 2 | 3 2e cycle années 4 | 5 donnent un cadre à la progressivité des enseignements et à l’engagement de l’étudiant. Le parcours de l’étudiant est évalué à partir de 3 grands modules rassemblant des unités d’enseignement : –– Les enseignements théoriques et de langue étrangère –– La méthodologie et la mise en œuvre des recherches artistiques, notamment dans les studios, les workshops, les ARC en années 4 et 5 –– La formalisation de la mise en œuvre puis du projet, qui donne lieu à une évaluation collégiale
Année 1 semestres 1 | 2 Année de découverte, l’étudiant est amené à expérimenter l’ensemble des mediums de l’art et des champs du design. Les cours théoriques visent à lui proposer les connaissances fondamentales en matière d’histoire de l’art, du design, de l’architecture, du cinéma, de la photographie, de l’esthétique. Cette approche globale et ouverte introduit à la fois aux choix de l’option et du ou des studios dans lesquels l’étudiant poursuivra son cursus en année 2 (en design, le choix du studio n'intervient qu'en 2e cycle).
1er cycle semestres 3 | 4 | 5 | 6 Les années 2 et 3 engagent l’étudiant de manière progressive à définir son propre champ de création, à maîtriser l’environnement culturel, théorique, technique et méthodologique de celui-ci. Les objectifs sont : –– l’appropriation des connaissances, la maîtrise des repères historiques culturels et artistiques –– l’acquisition d’outils conceptuels, techniques, méthodologiques en phase avec la pratique
–– le questionnement des territoires de l’art ou du design, notamment par le choix des studios –– la multiplicité des expérimentations plastiques et des mediums –– la préparation à la maîtrise du discours, à la présentation critique du travail –– la conscience des prémices du projet. Les stages ont pour objectif, outre la connaissance des milieux professionnels, de mettre en rapport les acquisitions et les pratiques avec la réalité du monde artistique.
2e cycle semestres 7 | 8 | 9 | 10 Le 2e cycle est consacré à l’élaboration par l’étudiant d’un projet personnel qui sera présenté lors du passage du diplôme. Il engage l’étudiant dans un parcours de recherche artistique qui nécessite des aptitudes à la formulation plastique et théorique d’une pensée réflexive. Les objectifs sont : –– la progression dans l’autonomie de la démarche, de la construction du travail, de son contexte théorique, vers un « devenir artiste » –– l’inscription de la démarche et de la méthodologie, dans une logique d’initiation à la recherche, notamment par le mémoire –– l’affirmation de l’engagement artistique, de la pensée à l’œuvre, du discours qui soutient le projet –– l’optimisation de l’ensemble des connaissances et appropriations théoriques afin de qualifier le questionnement, l’inscrire dans un contexte d’enjeux contemporains –– la maîtrise des conditions professionnelles du travail : qualité des productions, de leur exposition et de la pertinence de leur médiation
En année 4 la priorité est donnée au séjour à l’étranger (S7). La participation aux séminaires et aux Ateliers de Recherche et de Création (ARC) viennent donner une perspective décalée, tant pratique que théorique, visant à enrichir le contexte du projet. Le mémoire, travail de recherche, doit montrer la capacité de l’étudiant à poser une hypothèse, à mener une investigation analytique et critique.
3. options et déroulement des études
PROGRESSIVITÉ DU CURSUS
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3. options et déroulement des études
année 1
22
L’année 1 est une année commune à tous les étudiants de l’école, à l’issue de laquelle ils font le choix de l’option vers laquelle ils s’orientent en année 2. Les étudiants sont donc conduits, au cours de l’année 1, à expérimenter toute la variété des approches théoriques, techniques et pratiques qui s’offrent à eux au sein de l’ESADMM.
L’ANNÉE EST STRUCTURÉE AUTOUR DE 3 MODULES : Le module « pratique et initiation » a pour objectif d’accompagner la découverte de tous les champs des arts plastiques ; il s’organise autour de 5 grands champs d’enseignement : dessin, volume, peinture, image, design. L’approche privilégiée est celle de l’expérimentation, de la tentative.Il vise également à initier les étudiants à une grande variété de techniques et de technologies.Un enseignement spécifique est proposé autour du document de synthèse : il regroupe des interventions de plusieurs professeurs (aussi bien artistes que théoriciens) et assistants, afin d’accompagner l’étudiant dans la découverte des pratiques d’archivage et de transmission de son travail.
Le module « histoire, théorie des arts et langue étrangère », outre l’enseignement de l’anglais, vise à une consolidation des connaissances fondamentales sur l’histoire de l’art, et à une initiation aux théories de l’art et à l’esthétique. Ce module est complété par les cycles de conférences, les voyages d’études et les rencontres avec des personnalités extérieures. Enfin, le module « bilan du travail plastique et théorique » concerne les évaluations collégiales de fin de semestre basées sur les travaux de l’étudiant et, au second semestre, sur le document de synthèse dans lequel il précise sa première inscription personnelle dans le champ de la création à l’issue de son année.
ANNÉE 1 | SEMESTRE 1 Enseignant
INITIATION aux techniques et aux pratiques artistiques
S1
18
Dessin
F. Loutz / A. Rivière
3
Design
A. Martel / F. Frédout
3
Volume
F. Pradeau / J.C. Ruggirello
3
Peinture
S. Fajfrowska / G. Autard
3
Image
S. Deleneuville / J-L Garnell
3
Document de synthèse
Responsable : E. Pasquiou
1
Engagement et capacité d'investigation
Attribution collégiale / bilan
2
histoire, théorie des arts et langue étrangère
10
Langue anglaise *
H. Manyak
1
Histoire de l’art
A. Dezeuze
2
Histoire et actualité du design
P. Delahautemaison
2
Initiation à l’esthétique
C. Marie-Castanet
2
La couleur
F. Appy
1
Art imprimé
F. Appy
1
Forums du mercredi
attribution collégiale/bilan
1
bilan du travail plastique et théorique
2
Bilan du travail plastique et théorique
2
Attribution collégiale / bilan
* Ou français langue étrangère pour étudiants non francophones
3. options et déroulement des études
Enseignement
23
ANNÉE 1 | SEMESTRE 2
3. options et déroulement des études
Enseignement
24
Enseignant
S2
INITIATION aux techniques et aux pratiques artistiques
16
Dessin
F. Loutz / A. Rivière
3
Design
A. Martel / F. Frédout
3
Volume
F. Pradeau / J.C. Ruggirello
3
Peinture
S. Fajfrowska / G. Autard
3
Images
S. Deleneuville/J-L Garnell
3
Suivi du document de synthèse
Attribution collégiale
1
Histoire, théorie des arts et langue étrangère
10
Langue anglaise *
H. Manyak
1
Histoire de l’art
A. Dezeuze
2
Histoire et actualité du design
P. Delahautemaison
2
Initiation à l’esthétique
C. Marie-Castanet
2
Art imprimé
F. Appy
1
La couleur
F. Appy
1
Forums du mercredi
Attribution collégiale bilan
1
bilan du travail plastique et théorique
4
Présentation des travaux
Attribution collégiale
2
Document de synthèse
Attribution collégiale
2
* Ou français langue étrangère pour étudiants non francophones
OPTION ART
L’option est un espace d’ouverture et de compréhension de l’art de notre temps, faisant se rencontrer apprentissages techniques et approches théoriques, qui croisent et enrichissent les explorations artistiques de l’étudiant. Ces formes transversales des pratiques construisent des attitudes qui se veulent inventives, s’écartant de modèles à suivre et de visions normatives. La philosophie, l’histoire de l’art, les pratiques d’analyse critique offrent tout au long du cursus des perspectives capables d’étayer des intuitions, des actes artistiques, et permettant de replacer le travail de l’étudiant au cœur de la création contemporaine. La formation se veut généraliste, tous les champs des arts plastiques et visuels étant enseignés. À partir de la rentrée 2013-2014, dans l’option art, un parcours spécifique, appelé Art et Média est proposé aux étudiants d’année 2. Au début de l'année 2, les étudiants de l’option art peuvent donc faire le choix de s’inscrire dans ce parcours mené par un groupe de professeurs de manière interdisciplinaire.
Le parcours Art et Média En préfiguration de la création de la plateforme numérique LoAD (cf. p 63), l’ESADMM ouvre au sein de l’option Art, un parcours Art et Média qui réunit des disciplines actuellement enseignées dans l’école, mais dont les enjeux ont été redéfinis (image fixe, musique et art sonore, la question du film), ainsi que des domaines jusqu'à présent peu développés (animation, arts numériques, arts génératifs, arts interactifs, transmedia…). Ce parcours propose un enseignement entièrement consacré à la réalisation d’œuvres dans le domaine de l’art et des technologies qui tiendra compte de l’évolution des processus d’expérimentation et de production des projets artistiques, à partir de l’intégration des technologies émergentes et des nouveaux langages qu’elles suscitent. Entre art contemporain, technologies et art numérique, ce nouveau parcours constitue un véritable laboratoire d’innovations tant dans le questionnement que dans les recherches formelles attenantes aux images et aux sons, aux langages numériques et aux systèmes interactifs. Sa dimension « recherche » sera constamment mise en avant. Pour cela il sera soutenu scientifiquement et aura une politique d’accueil de chercheurs et d’artistes de haut niveau. Le parcours Art et Média est mis en place en année 2 à la rentrée 2013-2014, avec des enseignements spécialisés et des bilans autonomes, menés par son équipe enseignante. Seuls trois cours de culture générale sont en tronc commun avec le reste de l’option (anglais, histoire de l’art et philosophie). Pour les étudiants des années 3, 4 et 5 art qui souhaiteraient bénéficier de cet enseignement, le pôle pourra être choisi en lieu et place d’un studio.
3. options et déroulement des études
L’objectif premier de la formation est de donner à l’étudiant une formation artistique et intellectuelle lui permettant de développer par la suite un parcours d’artiste.
25
option art | année 2
3. options et déroulement des études
Enseignement
Enseignant
S3
S4
méthodoLogie, techniques et mises en oeuvre
16
14
Studio(s)
10
8
–
2
Workshop(s) Dessin
F. Loutz
3
3
Forums du mercredi
Attribution collégiale/bilan
1
1
Atelier impression
J-B. Sauvage
2
–
histoire, théorie des arts et Langue étrangère
8
8
Langue anglaise *
D. Tredy
2
2
Histoire de l’art
A. Dezeuze
2
2
Philosophie et esthétique
V. Brito
2
2
Histoire et actualité du design
F. Entrialgo
2
2
2
4
2
4
4
4
4
4
26
recherches et expérimentations personneLLes Recherches personnelles
Attribution collégiale/bilan
biLan Synthèse des pratiques plastiques et théoriques * Ou français langue étrangère pour étudiants non francophones
Attribution collégiale/bilan
option art | année 2
Le parcours Art et Média est mis en place en année 2 à la rentrée 2013-2014, avec des enseignements spécialisés et des bilans autonomes, menés par son équipe enseignante. Pour les étudiants des années 3, 4 et 5 art qui souhaiteraient bénéficier de ces enseignements, le parcours pourra être choisi en lieu et place d’un studio.
Enseignement
Enseignant
S3
S4
Méthodologie, techniques et mises en oeuvre
16
14
Film
D. Morin, A. Rivière et B. Khalili
2
2
Image fixe
M. Armengaud
2
2
Musique et art sonore
L. Bertolina et P. Carré
2
2
Image dans l’espace
D. Barbier
2
2
Art numérique
Artistes invités
2
2
Workshops et rencontres
Professeurs et intervenants extérieurs
3
2
Présentation des travaux
Attribution collégiale équipe du parcours
3
2
HISTOIRE, THÉORIE DES ARTS ET LANGUE ÉTRANGÈRE
8
8
Langue anglaise *
D. Tredy
2
2
Histoire de l’art
A. Dezeuze
2
2
Philosophie et esthétique
V. Brito
2
2
Analyse de l’image
C. Marie-Castanet, F. Valabrègue et F. Entrialgo
2
2
RECHERCHES et expérimentations PERSONNELLES
2
4
Recherches personnelles
2
4
4
4
4
4
Attribution collégiale équipe du parcours
bilan Synthèse des pratiques plastiques et théoriques
Attribution collégiale équipe du parcours
* Ou français langue étrangère pour étudiants non francophones
3. options et déroulement des études
PARCOURS ART & MÉDIA
27
option art | année 3
3. options et déroulement des études
ENSEIGNEMENT
28
ENSEIGNANT
S5
S6
Méthodologie, techniques et mises en oeuvre
10
4
Studio(s)
7
3
Workshop(s)
2
–
Forums du mercredi
1
1
HISTOIRE, THÉORIE DES ARTS ET LANGUE ÉTRANGÈRE
8
5
Langue anglaise *
H. Manyak
1
1
Histoire de l’art
F. Valabrègue
2
1
Philosophie et esthétique
V. Brito
2
1
Histoire et actualité du design
L. Guéhenneux
2
1
Pratiques théoriques
Attribution collégiale/bilan
1
1
6
6
RECHERCHES et expérimentations PERSONNELLES Recherches personnelles
Attribution collégiale/bilan
3
3
Mise en espace des travaux
Attribution collégiale/bilan
3
3
Stage
2
–
Stage
2
–
bilan ET DIPLÔME
4
15
Bilan (semestre 5)
Attribution collégiale/bilan
4
–
DNAP
Jury de diplôme
–
15
* Ou français langue étrangère pour étudiants non francophones
ENSEIGNEMENT
ENSEIGNANT
S7
S8
INITIATION À LA RECHERCHE, SUIVI DU MÉMOIRE, PHILOSOPHIE ET HISTOIRE DES ARTS
9
9
Séminaire (au choix)
4
4
Forums du mercredi
1
1
Préparation du mémoire (intentions de recherche et plan)
Tuteurs de mémoire
–
1
Pratiques théoriques
Attribution collégiale/bilan
3
2
Mise en œuvre du mémoire
C. Marie-Castanet
1
1
projet plastique. prospective, méthodologie, production
20
20
Studio(s)
5
5
ARC
4
4
Connaissance du monde professionnel
–
1
Mise en espace des travaux
Attribution collégiale/bilan
3
3
Mise en œuvre et formalisation du projet
Attribution collégiale/bilan
3
3
3
–
2
4
1
1
S9
S10
Méthodologie de la recherche
20
–
ARC
4
–
Séminaire
4
–
Séjour à l’étranger ou stage Recherches personnelles
Attribution collégiale/bilan
Langue ÉTRANGÈRE
option art | année 5 Enseignement
Enseignant
Histoire de l’art contemporain
B. Matthieussent
1
–
Mise en œuvre du mémoire
C. Marie-Castanet
1
–
Mise en espace et présentation des travaux
Equipe année 5
5
–
Mise en œuvre et formalisation du projet
Bilan (équipe année 5)
5
–
Mise en forme du projet personnel
10
–
Studio(s)
6
–
Projet personnel
Bilan (équipe année 5)
4
–
Épreuves du diplôme
Jury de diplôme
–
30
Mémoire
Jury de diplôme
–
5
Travail plastique
Jury de diplôme
–
25
3. options et déroulement des études
option art | année 4
29
3. options et déroulement des études
OPTION design cycle long
30
Le projet pédagogique du département design propose aux étudiants des situations de création et de recherche qui permettent d’analyser et d’expérimenter les conditions d’existence de l’espace et de l’objet contemporains. En tant que champ d'expérimentation et de questionnement, le design se trouve aujourd’hui confronté à une situation de fortes tensions, de remises en cause, sous les coups de boutoirs de paramètres multiples et néanmoins concomitants : sociaux et économiques, avec une aggravation de la pauvreté et de la précarité, politiques avec les dysfonctionnements du vivre ensemble toujours plus graves, culturels avec un accès à la culture et aux savoirs à la fois internationalisés (géographiquement) et cloisonnés (sociologiquement), de développement, avec des questions fondamentales de développement durable, d'épuisement des ressources en énergie, technologiques avec paradoxalement des médiums en perpétuelles évolutions et dans le même temps en obsolescence rapide, une disponibilité immense et d'accès de plus en plus difficile en termes de compréhension au-delà de la fascination, de situations urbaines remarquablement complexes à appréhender parce que fusionnant des intérêts, des approches, des compétences, des modes de représentation multiples et hétérogènes. La pédagogie se veut progressive. Durant la phase « programme » (années 2 et 3), les enseignements s’appliquent dans des champs élargis du design : l’objet, l’espace, la microarchitecture, les pratiques numériques interactives, les espaces numériques... La phase « projet » (années 4 et 5) donne lieu au choix d’un studio dans lequel l’étudiant construira son propre projet. L’objectif de l’équipe pédagogique (à laquelle sont associés des intervenants ponctuels) est de privilégier l’accompagnement des étudiants sur leur propre terrain de recherche, en articulation avec des champs d’investigation urbains identifiés (usages, mutations, évolutions technologiques, enjeux citoyens…). Le suivi des étudiants est assuré par une équipe pédagogique dont le fonctionnement collégial et les exigences méthodologiques constituent le pivot de l’enseignement, articulé autour de studios, d’ateliers de recherche et de création (ARC) et de workshops. La pédagogie est progressive, permettant à l’étudiant de déterminer peu à peu son territoire d’investigation.
Les studios (espace-temps d'enseignement articulant pratique du projet et pensée) sont au nombre de trois. L’enseignement du studio de design d’espace privilégie le territoire et les types d’environnements s’attachant à l’innovation sociale et au développement durable : nouveaux paysages émergents, nouvelles formes d’organisation territoriales. Le studio Lentigo s’intéresse aux espaces urbains sous l’angle des nouveaux usages de la ville susceptibles de donner du sens aux pratiques numériques. Il s’inscrit dans les recherches actuelles sur la « réalité augmentée », l'interactivité, les rapports entre parcours individuel et lieux collectifs et propose un focus sur les nouvelles muséographies interactives. Le studio en cours de reconstruction enseignant l’objet développe une approche privilégiant la dimension de produit, de prototypage, dans un esprit de professionnalisation et de partenariats extérieurs. Il fait appel cette année au groupe de designers « particule 14 », insistant sur l’inscription de son enseignement dans des réseaux de production et de réflexion sur le design. Les Arc et workshops proposent aux étudiants des incursions temporaires au sein de pratiques, de réflexions ou d'environnements précisés et complémentaires. Le département design est régulièrement présent lors de manifestations publiques et/ou professionnelles (Salon du meuble de Paris, galerie Via, Biennale internationale de design de Saint-Étienne, galerie de l’école d’art et de design…) favorisant ainsi la visibilité du travail des étudiants. Son inscription dans le territoire régional et ses spécificités constituent une préoccupation constante : programmes de recherche, présentations de projets, stages, workshops, séminaires… Les étudiants de l’option s’associent régulièrement à des projets transversaux avec l’option art de l’ESADMM ; les relations avec l’école d’architecture voisine et d'autres institutions d'enseignement supérieur et de recherche donnent lieu à des sessions de travail communes et à des projets de recherche partagés.
ENSEIGNEMENT
ENSEIGNANT
Méthodologie, techniques et mises en oeuvre
S3
S4
16
14
Le chemin de faire
P. Carré, F. Du Chayla
1
1
Che fare
P. Delahautemaison, A. Martel
1
1
Design virtuel
J. Duval
1
1
La ville augmentée
F. Entrialgo, R. Kerdreux
1
1
Programmation
F. Entrialgo, R. Kerdreux
1
1
Mapping vidéo
D. Barbier
1
1
Manipulations maîtrisées
P. Grégoire
1
1
Not uniform 3D
F. Frédout
1
1
Méthodologie de la recherche
Attribution collégiale
5
3
ZEP
F. Pincin
1
1
ARC, workshop(s)
2
2
Histoire, théorie des arts et langue étrangère
8
8
3. options et déroulement des études
option design | cycle long | année 2
31
Langue anglaise *
D. Tredy
2
2
Histoire de l’art
A. Dezeuze
2
2
Philosophie
V. Brito
2
2
Histoire et actualité du design
F. Entrialgo
2
2
2
4
2
4
4
4
4
4
RECHERCHES et expérimentations PERSONNELLES Recherches personnelles
Attribution collégiale/bilan
bilan Synthèse des pratiques plastiques et théoriques * Ou français langue étrangère pour étudiants non francophones
Attribution collégiale/bilan
option design | cycle long | année 3 ENSEIGNEMENT
ENSEIGNANT
3. options et déroulement des études
Méthodologie, techniques et mises en oeuvre
32
S5
S6
10
4
Le chemin de faire
P. Carré, F. Du Chayla
1
Che fare
P. Delahautemaison, A. Martel
1
Design virtuel
J. Duval
1
La ville augmentée
F. Entrialgo, R. Kerdreux
1
Programmation
F. Entrialgo, R. Kerdreux
1
Mapping vidéo
D. Barbier
1
Dimensions domestiques
P. Grégoire
1
Etre en ville
F. Frédout
1
ZEP
F. Pincin
1
–
ARC, workshop(s)
1
–
Histoire, théorie des arts et langue étrangère
8
5
Langue anglaise *
H. Manyak
1
1
Histoire de l’art
F. Valabrègue
2
1
Philosophie et esthétique
V. Brito
2
1
Histoire et actualité du design
L. Guéhenneux
2
1
Pratiques théoriques
Attribution collégiale/bilan
1
1
6
6
6
6
Stage
2
–
Stage
2
–
bilan ET DIPLÔME
4
15
RECHERCHES et expérimentations PERSONNELLES Recherches personnelles
Attribution collégiale/bilan
2+2 **
Bilan (semestre 5)
Attribution collégiale/bilan
4
–
DNAP
Jury de diplôme
–
15
* Ou français langue étrangère pour étudiants non francophones ** choix de 2 enseignements parmi les 8 : 2 crédits chacun
ENSEIGNEMENT
ENSEIGNANT
S7
S8
INITIATION À LA RECHERCHE, SUIVI DU MÉMOIRE, PHILOSOPHIE ET HISTOIRE DES ARTS
9
9
Séminaire
4
4
Zep
F. Pincin
3
3
Mise en œuvre du mémoire
F. Entrialgo / L. Guéhenneux
2
1
–
1
projet plastique. prospective, méthodologie, production
20
20
Studio référent
6
6
9
9
Arc, workshop(s)
3
3
Stages et/ou séjour
2
2
Langue ÉTRANGÈRE
1
1
Connaissance du monde professionnel
Méthodologie
Évaluation collégiale
3. options et déroulement des études
option design | cycle long | année 4
* Ou français langue étrangère pour étudiants non francophones
33
option design | cycle long | année 5 ENSEIGNEMENT
ENSEIGNANT
Mise en forme du projet personnel
S9
S10
10
Champ de recherche et d’application
Evaluation collégiale
5
–
Suivi de diplôme
Evaluation collégiale
5
–
Méthodologie de la recherche
20
_
Studio référent
6
–
6
–
ARC, workshop(s)
3
–
Séminaire
2
–
Méthodologie
Évaluation collégiale
ZEP
F. Pincin
1
–
Mise en œuvre du mémoire
L. Guéhenneux
2
–
–
30
Épreuves du diplôme Obtention du diplôme (mémoire)
Jury de diplôme
–
5
Obtention du diplôme (examen pratique)
Jury de diplôme
–
25
3. options et déroulement des études
OPTION design cycle court DNAT DESIGN D’ESPACE
Une formation opérationnelle
Le cursus court « design d’espace » fait partie de l’option design de l’école et propose un parcours plus rythmé, rapide, à vocation professionnalisante au sein du département. L’enseignement du design d’espace à l’école a vocation à intégrer le cycle long, dans l’esprit des réformes actuellement menées au sein du ministère de la Culture et de la Communication. L’année 2013-2014 sera donc une année de transition pour le DNAT : seule la troisième année se poursuit pour amener les étudiants inscrits jusqu’au diplôme, en octobre 2014. L’intégration de nouveaux étudiants en design d’espace à l’ESADMM se fera dans le cadre du cycle long.
La formation met l’accent sur l’aspect opérationnel. En effet, les étudiants devront être capables de mettre en œuvre les aspects techniques liés à la réalisation de leurs projets. Ainsi, il est donné une place significative de 4 mois aux stages obligatoires dans le déroulement du cursus, afin que chaque étudiant puisse développer un savoirfaire spécifique directement relié au « monde du travail ». Le parcours se termine à l’issue du semestre 6, en octobre, par la présentation du Diplôme National d’Arts et Techniques (DNAT). C’est le moment où l’étudiant montre sa capacité à analyser un contexte, met en évidence une problématique, formule des hypothèses de travail, définit un cadre de recherches et les mène afin d’aboutir à une synthèse et à une présentation publique de son projet.
Espaces contemporains 34
Il est question de traiter l’espace, public ou privé, collectif ou individuel, habitable, commercial, paysagé ou muséographique en se référant à la création artistique contemporaine. Actuellement les espaces traités s’apparentent aux espaces dits « hybrides », « transversaux » du domaine de la micro-architecture.
Nouvelles technologies La place des nouvelles technologies est prépondérante dans l’élaboration de tels projets, soit au niveau de la représentation du projet, soit dans le concept même d’un nouveau type d’espaces, soit sur la communication des travaux et dans leur élaboration.
ENSEIGNEMENT
ENSEIGNANT
Histoire, théorie des arts et langue étrangère
S5
S6
8
5
Langue anglaise
D. Tredy
2
1
Histoire de l’art
F. Valabrègue
2
1
Histoire et actualité du design
L. Guéhenneux
2
2
Philosophie
V. Brito
2
1
Pratiques plastiques : méthodologie de projet, techniques et mises en oeuvre
10
6
Être en ville
J-C. Bassac/F. Frédout
3
2
Not uniform 3D
F. Frédout
3
1
Dimensions domestiques
P. Grégoire
3
2
ZEP
F. Pincin
1
1
6
4
6
4
Stage
2
–
Stage
2
–
bilan ET DIPLÔME
4
15
RECHERCHES et expérimentations PERSONNELLES Recherches personnelles
Attribution collégiale/bilan
Bilan (semestre 5)
Attribution collégiale/bilan
4
–
DNAT
Jury de diplôme
–
15
3. options et déroulement des études
option design | cycle court | année 3
35
4. l'ĂŠvaluation
Un crédit équivaut à une somme de travail de l’étudiant estimée entre 20 et 30 heures (ces heures comprennent les heures de cours ou d’atelier encadrées par un enseignant, mais aussi le travail personnel de l’étudiant dans et/ ou hors de l’école). Les fiches récapitulatives des enseignements par année dans ce livret précisent le nombre de crédits attribués à chaque unité d’enseignement et à chaque module. Sur la fiche individuelle d’évaluation de l’étudiant, apparaît, en complément, une échelle d’appréciation qualitative du travail du semestre.
LES MODALITÉS D’ÉVALUATION & D’ATTRIBUTION DES CRÉDITS À L’ESADMM 2 grands types d’évaluation coexistent au sein de l’ESADMM : –– un contrôle continu, assuré par les enseignants responsables des différentes unités d’enseignement (cours, studios, ateliers, séminaires, workshops, ARC). Ces évaluations reposent sur des modalités variées – devoirs écrits, entretiens individuels, travaux collectifs, contrôle de l’assiduité, etc. – qui sont précisées dans les fiches de présentation de chaque enseignement. –– un bilan semestriel, assuré par un jury d’enseignants, qui délivre des évaluations collégiales sur la base d’une présentation par l’étudiant de ses travaux, et d’un entretien individuel. C’est à l’issue de cette évaluation semestrielle que les crédits sont définitivement délivrés.
4. l'évaluation
LE FONCTIONNEMENT DES ECTS L'European Credits Transfer System (ECTS) est un système européen d’obtention des points qui permet une reconnaissance et un transfert des crédits obtenus dans des programmes d’enseignement supérieur entre les pays de la Communauté européenne et les établissements. Il a été mis en place dans le cadre du Processus de Bologne, pour faciliter la circulation des étudiants et des jeunes diplômés en Europe. Il s’est accompagné d’une politique d’harmonisation des cycles d’études après le baccalauréat (3/ 5/ 8 ans), appelée en France « LMD » (Licence / Master / Doctorat). Le calcul des crédits ECTS se fait par semestre : 30 crédits par étudiant doivent être acquittés pour chaque semestre d’étude. Le calcul est cumulatif : ainsi, pour obtenir une licence (3 années d’études), un étudiant doit valider 180 crédits. Un master (5 années d’étude) représente 300 crédits.
37
LE BILAN SEMESTRIEL
4. l'évaluation
Le bilan semestriel constitue un moment fort de l’enseignement qui vient compléter l’évaluation effectuée dans le cadre du contrôle continu, et qui permet de mesurer et d’analyser le parcours engagé par chacun. L’entretien oral avec l’étudiant autour de la présentation de ses travaux, permet au jury d’évaluer la qualité de ses réalisations plastiques, leur articulation avec une maîtrise culturelle et théorique, mais aussi de l’interroger sur les diverses expériences pédagogiques et artistiques qui ont ponctué son semestre : stages, workshops, conférences, voyages, etc.
38
L’ordre de passage des étudiants est réalisé par les professeurs coordinateurs de l’année, et transmis au secrétariat une semaine au plus tard avant les bilans. Le bilan semestriel est public : il est conseillé aux étudiants, notamment en année initiale, de suivre le bilan des autres étudiants afin de mieux comprendre le fonctionnement pédagogique ainsi que les enjeux des options Art et Design. Les crédits collégiaux sont attribués par les professeurs lors du bilan. Une commission de synthèse rassemblant les présidents de chaque jury se déroule à huis clos en fin de bilan, en présence d’un représentant des étudiants. Le collège des enseignants qui participent aux bilans est constitué sous l’autorité du directeur artistique et pédagogique de l’école, qui préside la commission. Les bilans de l’option art, à partir de l’année 3, se déroulent avec un jury identique au premier et second semestre, afin d’accompagner au mieux l’étudiant dans la progression de son travail. En années 3 et 4, ces jurys de bilan sont constitués par deux groupes d’enseignants, autour de l’un des deux professeurs coordinateurs de l’année. En année 5, une équipe d’enseignants est nommée par le directeur artistique et pédagogique pour suivre le travail des étudiants du début de l’année, jusqu’à la présentation de leur diplôme. Cette équipe se réunit régulièrement pour des séances d’accrochage et de présentation des travaux par les étudiants. C’est également elle qui, menée par les deux coordinateurs de l’année, évalue les bilans.
L’articulation des deux types d’évaluation (continue et semestrielle) permet une lecture qualitative et individualisée du parcours de l’étudiant, qui se traduit dans sa fiche d’évaluation semestrielle. Aux semestres 6 et 10, les crédits attribués par le jury lors du passage du diplôme (15 au DNAP et DNAT, 30 au DNSEP) constituent un troisième niveau d’évaluation.
L’échelle d’appréciation de l’ESADMM
5 — Excellent 4 — Bien 3 — Satisfaisant 2 — Passable 1 — Insuffisant 0 — Travail non rendu Dans chaque unité d’enseignement (cours, atelier, studio ou ARC) les crédits sont obtenus ou refusés en totalité. L’appréciation minimum de 2/5 est requise pour l’obtention des crédits, avec la mention « passable ».
s1
s2
ANNÉE 1
30
30
Initiation aux techniques et aux pratiques artistiques
18
16
Histoire, théorie des arts et langue étrangère
10
10
2
4
S3
s4
Bilan du travail plastique et théorique
ANNÉE 2
30
30
Méthodologie, techniques et mises en oeuvre
16
14
Histoire, théorie des arts et langue étrangère
8
8
Recherches et expérimentations personnelles
2
4
Bilan
4
4
S5
S6
ANNÉE 3
30
30
Méthodologie, techniques et mises en oeuvre
10
4
Histoire, théorie des arts et langue étrangère
8
5
Recherches et expérimentations personnelles
6
6
Stage
2
-
Bilan (S5) et diplôme (S6)
4
15
S7
S8
ANNÉE 4
30
30
Projet plastique
20
20
Initiation à la recherche, suivi du mémoire, philosophie, histoire des arts
9
9
Langue étrangère
1
1
S9
S10
ANNÉE 5
30
30
Méthodologie de la recherche
20
-
Mise en forme du projet personnel
10
-
Épreuves du diplôme : Mémoire
5
Épreuves du diplôme : Travail artistique
cycle COURT | DNAT
25
S5
S6
ANNÉE 3
30
30
Pratique plastique : méthodologie de projet, techniques et mises en œuvre
10
6
Histoire, théorie des arts et langue étrangère
8
5
Recherches et expérimentations personnelles
6
4
Stage
2
-
Bilan (S5) et diplôme (S6)
4
15
4. l'évaluation
TABLEAU RÉCAPITULATIF DES CRÉDITS PAR MODULE & PAR ANNÉE
39
CONTRAT D’ÉTUDES & ASSIDUITÉ
4. l'évaluation
La présence à l’ensemble des cours, obligatoire à tout niveau d’études, et la participation active à la vie pédagogique de l’école, constituent les bases de l’engagement qu’implique l’inscription de l’étudiant dans le cursus.
40
Trois semaines après la rentrée, une journée d’inscription pédagogique est organisée pour les étudiants d’années 2 à 5. Chaque étudiant doit se présenter à son secrétariat pédagogique pour indiquer le(s) studio(s) dans lequel il s’est inscrit, mais aussi le workshop, l’ARC, et/ou le séminaire qu’il a choisi de suivre. Cette inscription donne lieu à un contrat d’étude cosigné par l’étudiant et le directeur, que l’étudiant s’engage à respecter. Toute modification en cours d’année doit donc obligatoirement être signalée aux secrétariats. La fiche d’évaluation semestrielle de l’étudiant est en effet basée sur ce contrat : elle est ainsi propre à chaque étudiant, et reflète ses choix et son parcours individuel de formation. Toute absence, pour raisons de santé, familiales ou autre doit être justifiée. En dehors de ces cas particuliers et au-delà de plusieurs absences à un même enseignement, les crédits concernés ne seront pas validés. La présence des étudiants aux cours théoriques est contrôlée, soit par une feuille d’appel, soit par l’organisation de devoirs sur table aux cours du semestre non annoncés au préalable. Le travail personnel implique une présence dans les ateliers, studios et bases techniques de l’établissement. Tout travail personnel réalisé hors les murs doit s’intégrer dans un projet d’étude et de recherche.
4. l'évaluation
CALCUL, ÉCHEANCES & RATTRAPAGE DES ECTS Le nombre maximum de crédits pouvant être obtenus par semestre est de 30. Ces crédits se répartissent entre différents modules d’enseignements, comme indiqué dans le tableau récapitulatif des crédits par année (P 39). Le passage de l’étudiant au semestre suivant est subordonné à l’obtention d’au moins 24 crédits européens à l’exception du passage au semestre 3, qui nécessite l’obtention de 60 crédits, du passage au semestre 6, qui nécessite l’obtention de 150 crédits, et du passage au semestre 10, qui nécessite l’obtention de 270 crédits. Tous les crédits européens correspondant à un cycle, hors crédits attachés aux épreuves du diplôme, sont validés avant la présentation de ce diplôme. Aucun crédit ne peut se substituer à ceux attachés à la réussite des épreuves du diplôme.
Passage en année supérieure 42
Année 1 : Un bilan collégial à l’issue du semestre 1 permet de mesurer le parcours engagé par l’étudiant, de l’analyser et de lui faire part des évaluations de son travail. À cette fin, une appréciation écrite accompagnée du nombre de crédits obtenus est communiquée à chaque étudiant sur son relevé semestriel. 24 crédits sont nécessaires pour accéder au semestre 2 (les 6 crédits manquants devant alors être rattrappés au semestre 2). L’obtention de 60 crédits sans exception sur les semestres 1 et 2 est obligatoire pour le passage en année 2
Année 2 (semestres 3 et 4) L’obtention de 114 à 120 crédits est requise aux semestres 4 pour le passage en année 3. L’étudiant disposant de 120 crédits européens à l’issue des quatre premiers semestres, quel que soit le cursus choisi, obtient le certificat d’études d’arts plastiques délivré par le directeur de l’établissement. Année 3 (semestres 5 et 6) Le passage du semestre 5 au semestre 6 nécessite l’obtention de 150 crédits. Au semestre 6, 15 crédits sont délivrés lors du bilan et 15 crédits sont délivrés lors de l'obtention du DNAP ou du DNAT. L'ensemble des 180 crédits et le DNAP sont requis pour le passage en année 4, ansi que l'approbation de la commission interne d'admission en 2e cycle. Année 4 (semestres 7 et 8) L’obtention de 234 à 240 crédits est requise au semestre 8 pour le passage en année 5. L’étudiant ayant obtenu 240 crédits est titulaire du Certificat d’Études Supérieures d’Arts Plastiques (CESAP) délivré par l’école et agréé par le ministère de la Culture. Années 5 (semestres 9 et 10) L’obtention de 270 crédits est requise pour le passage au semestre 10. Les 30 crédits du semestre 10 sont attribués en totalité lors du passage du diplôme : 25 crédits pour l’épreuve artistique et 5 crédits pour le mémoire.
Les crédits manquants en fin de semestre d’hiver doivent être rattrapés au cours du semestre de printemps de la même année d’étude. Les modalités de rattrapage des crédits manquants se déroulent dans les conditions énoncées par les enseignants telles que stipulées dans le livret des enseignements.
COMMISSION interne d'admission en 2e cycle L’ESADMM a mis en place une commission interne de passage en année 4. L’accès des étudiants inscrits à l’ESADMM au 2e cycle, est donc conditionnée à : –– la réussite au DNAP –– la validation de son accès à l’année 4 dans l’établissement par la commission d'admission. La commission d'admission a lieu dans les jours suivant le bilan de S6, au mois d’avril. Elle réunit le directeur artistique et pédagogique de l’établissement, la coordinatrice des études, ainsi que des professeurs nommés par le directeur artistique et pédagogique. La capacité des étudiants de l’année 3 à poursuivre des études en 2e cycle est évaluée sur la base des résultats obtenus en 1er cycle, de l’avis transmis par les studios avant la commission, et de l’appréciation, par la commission d'admission, de l’aptitude de l’étudiant à s’engager dans un projet artistique et d’initiation à la recherche. En option design, les étudiants doivent produire un document écrit faisant état de leurs intentions de travail en 2e cycle : –– les hypothèses de départ, les intentions et le champ de la recherche –– une esquisse du protocole mis en place pour tester ces hypothèses, les ressources à mobiliser –– le rôle que le voyage d’étude à l’étranger jouera dans cette recherche
4. l'évaluation
RATTRAPAGES Il n’existe aucune possibilité de rattrapage de l’année 1 à 2, ainsi que de l’année 3 à 4 (l’obtention de 60 crédits est requise pour intégrer S3 et de 180 crédits pour accéder à S7). Les crédits manquants en fin de semestre 4 doivent obligatoirement être rattrapés au cours du semestre 5 (premier semestre de l’année 3). De même, les crédits manquants en fin de semestre 8 doivent être obligatoirement rattrapés au cours du semestre 9 (premier semestre de l’année 5).
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LES DIPLÔMES : MODALITÉS D’ATTRIBUTION DNAP Diplôme National d’Arts Plastiques Option art et option design, à l’issue de l’année 3 Les épreuves du DNAP consistent en : –– une présentation par l’étudiant de travaux significatifs de ses trois années d’études –– un entretien avec le jury
4. l'évaluation
Les épreuves durent 30 minutes (la délibération des jurys n’est pas prise en compte dans cette durée).
44
Les données pédagogiques des candidats sont à disposition du jury pour une éventuelle consultation. Les étudiants produisent en complément un rapport de diplôme adressé aux membres du jury quinze jours avant le diplôme. 15 crédits sont attribués au moment du passage et de la réussite du diplôme. Aucun candidat ne peut se présenter plus de deux fois aux épreuves de DNAP. Le jury de DNAP est constitué de 3 membres : –– deux personnalités qualifiées extérieures à l'établissement –– un enseignant de l’école chargé de fonctions de coordination dans le cursus considéré Le directeur artistique et pédagogique de l’école nomme le jury et désigne le président. Critères nationaux d’évaluation du dnap : présentation formelle et critique des travaux –– origine et évolution du projet –– inscription culturelle du travail : pertinence des références et diversité des connaissances –– qualité des réalisations
DNSEP Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique Option art et option design, à l’issue de l’année 5 (diplôme de niveau 1) inscrit au Répertoire national des certifications professionnelles. Diplôme reconnu au grade de Master Les épreuves du DNSEP consistent en : –– La soutenance d’un mémoire d’une durée de 20 minutes –– La soutenance d’un travail artistique d’une durée de 40 minutes Le jury de DNSEP est composé de 5 membres : –– 1 représentant de l’école choisi parmi les enseignants –– 4 personnalités qualifiées extérieures à l'établissement Le jury est nommé par le directeur artistique et pédagogique de l’établissement. Le président est choisi parmi les personnalités qualifiées. Le jury de soutenance du mémoire comprend le représentant de l’école et l’une des 4 personnalités qualifiées. Il est présidé par un docteur. Pour chacun des membres titulaires, un suppléant est désigné dans les mêmes conditions. L’évaluation du mémoire porte notamment sur la pertinence du choix du sujet, la capacité de l’étudiant à adopter un point de vue critique, la justesse des références bibliographiques et de leurs articulations au projet, la qualité du travail rédactionnel et celle de l’entretien avec le jury. À l’issue de la soutenance du mémoire, le jury établit un rapport écrit, qui est communiqué aux autres membres. L’ensemble du jury de Diplôme National Supérieur d'Expression Plastique assiste à la présentation du travail artistique. Il délibère ensuite sur l’attribution du Diplôme National Supérieur d'Expression Plastique en tenant compte du rapport établi par le jury de soutenance du mémoire. Il délivre les crédits correspondant au travail plastique (25 crédits) et au mémoire (5 crédits). Pour être présenté au DNSEP, l’étudiant doit avoir recueilli l’avis favorable des enseignants, qui se traduit par l’obtention de la totalité des crédits requis (270 crédits au semestre 9).
Critères nationaux d’évaluation du dnsep –– présentation formelle et critique des travaux –– origine et évolution du projet –– inscription culturelle du travail : pertinence des références et diversité des connaissances –– qualité des réalisations Aucun candidat ne peut se présenter plus de deux fois aux épreuves du DNSEP.
DNAT
Les épreuves du DNAT consistent en un entretien avec le jury comprenant une présentation par l'étudiant : –– d'un travail de projet accompagné d'un document écrit en énonçant les enjeux –– d'une sélection de travaux plastiques réalisés pendant le cursus ainsi que des éléments développés pendant le stage Les épreuves ont une durée de 30 minutes. Le jury de DNAT est composé de 4 membres : –– 3 personnalités qualifiés extérieures à l'établissement, dont 1 enseignant des champs théoriques –– un enseignant de l’école Le directeur artistique et pédagogique de l’école nomme le jury et désigne le président. Pour être présenté au DNAT, l’étudiant doit avoir recueilli l’avis favorable des enseignants, qui se traduit par l’obtention de la totalité des crédits requis (165 crédits). Le diplôme a lieu au mois d’octobre. Aucun candidat ne peut se présenter plus de deux fois aux épreuves du DNAT.
4. l'évaluation
Diplôme National d’Arts et Techniques Mention : Design d’espace
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5. les unitĂŠs d'enseignement
–– le studio, dans lequel il déploie son travail plastique –– les cours et les séminaires –– les ateliers de recherche et de création (ARC) en phase projet (années 4 et 5) –– les conférences et notamment les forums du mercredi les semaines A –– les workshops, souvent avec intervenants extérieurs –– l’accompagnement du document de synthèse, du rapport de diplôme pour le DNAP et du mémoire pour le DNSEP –– les voyages pédagogiques –– les modules de professionnalisation et les stages
LES STUDIOS Les studios se répartissent par option suivant leur spécificité, conduits par des équipes de plusieurs enseignants artistes et théoriciens. Certains studios sont inter-optionnels. En art, les étudiants s’inscrivent à la rentrée pour l’année scolaire complète en fonction de leur niveau d’étude et de leur projet : ils ont la possibilité, recommandée, de choisir deux studios en année 2 et 3. L’étudiant peut changer ou rester dans un seul studio toute sa scolarité. Les studios sont des territoires pédagogiques métissés qui favorisent les transversalités dans la relation entre théorie, méthodologie et pratique : ils constituent le lieu premier de l’engagement personnel de l’étudiant, de l’élaboration au quotidien de son propre langage plastique. Le studio est aussi un espace ouvert, d’enseignement collégial, favorisant les échanges critiques entre les professeurs, les intervenants et les étudiants, entre les étudiants eux-mêmes. Au gré de nouvelles associations de professeurs, de nouveaux studios peuvent se créer chaque année, d’autres se reconfigurer. Les studios dessinent un espace continuellement en mouvement. Quel que soit le médium qui oriente le studio (peinture, sculpture, photographie,
vidéo, son, multimédia, design numérique, design d’objet et d’espace...), toutes pratiques peuvent s’y déployer : cette entité pédagogique constitue avant tout une plateforme orientée par des points de vue artistiques. Le studio, dans l’option art, rassemble des étudiants de l’année 2 à l’année 5. Il est l’unité première où s’éprouve la progressivité des enseignements. En année 5, les étudiants continuent de travailler dans leurs studios, mais ils sont également accompagnés vers le diplôme par une équipe de professeurs – constituée autour de leurs coordinateurs – qui organise régulièrement des séances d’accrochage et de présentation des travaux. Les studios sont ouverts aux étudiants qui y sont inscrits du lundi au vendredi de 8h à 21h, le week-end et les vacances (sauf fermeture complète de l’établissement).
LES COURS & SÉMINAIRES Les enseignements théoriques occupent une place fondamentale dans la pédagogie de l’école. En première année, les enseignements visent à fournir aux étudiants un socle de connaissances communes sur l’histoire de l’art et du design, et sur les grands courants de l’esthétique. Des cours sont plus spécifiquement orientés vers le cinéma, la photographie, la couleur et les arts imprimés, et viennent compléter l’apprentissage. Des cours d’anglais ont également lieu chaque semaine, remplacés par des cours de français langue étrangère pour les étudiants étrangers qui ont besoin de renforcer leur niveau de langue. En phase programme, le module d’histoire et théorie de l’art est structuré autour de quatre grands cours obligatoires, communs aux options art et design : –– le cours d’anglais (ou de français langue étrangère pour les étudiants étrangers) –– le cours d’histoire de l’art –– le cours d’histoire de l’architecture et du design –– le cours de philosophie et théorie de l’art Il s’agit de permettre aux étudiants d’acquérir une solide culture artistique, et de se familiariser
5. les unités d'enseignement
Au fil de son cursus dans l’école, l’étudiant est confronté à plusieurs types d’unités d’enseignement :
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5. les unités d'enseignement
avec les concepts et notions essentiels de la philosophie et des théories de l’art. La perspective historique est complétée par des cours davantage centrés sur l’actualité de l’art et/ou du design. Des séances d’anglais complètent la formation, avec des méthodologies variées (visites d’ateliers en anglais, analyse filmique en anglais, etc.).
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En phase projet, les étudiants continuent de suivre les cours d’anglais en année 4, ainsi qu’un cours d’actualité de l’art en année 5. Mais ils découvrent également un nouveau type d’enseignement de la culture générale : le séminaire. Les séminaires sont des temps de recherche et de travail collectif autour d’une thématique, d’un point de vue théorique. Les questionnements sont suffisamment riches et actuels pour que les étudiants puissent s’en emparer pour nourrir leurs projets personnels. Les séminaires constituent ainsi une véritable formation à la recherche, dans la mesure où les étudiants participent pleinement à la construction de l’objet de recherche. Les inscriptions à un séminaire sont limitées à 10/12 étudiants. Le choix s’effectue sur la base des fiches de présentation des unités d’enseignement remises à l’étudiant à la rentrée.
LES CONFÉRENCES ET LES RENCONTRES Les enseignements de culture générale sont complétés par des conférences et des rencontres avec des artistes, des chercheurs et des professionnels du monde de l’art et de la culture. Un grand cycle de conférences est organisé chaque année : les forums du mercredi. Ce cycle est complété par une programmation, plus ponctuelle, d’intervenants variés, qui se structure davantage autour de la discussion, de la rencontre et du débat.
Les forums du mercredi Chaque année, un cycle de conférences est organisé à l’ESADMM autour d’une thématique commune. Ces conférences ont lieu dans l’amphithéâtre, le mercredi de 11h à 12h30 en semaine A. Elles sont obligatoires pour tous les étudiants et ouvertes à un public extérieur. Le programme est élaboré et diffusé en début d’année, et rassemble des personnalités invitées – créateurs, auteurs, chercheurs, théoriciens, porteurs de projets publics et privés – autour d’un questionnement actuel dans le domaine de la création contemporaine. L’évaluation du suivi de ces conférences s’opère au moment du bilan semestriel.
Les rencontres du jeudi Les rencontres du jeudi sont un autre temps d’échange, davantage orienté vers la discussion. Ces rencontres ont lieu dans une salle de cours, et sont ouvertes à une grande diversité d’intervenants, que ce soit des professeurs de l’école, ou des invités extérieurs. Elles ne sont pas liées à une thématique annuelle, mais correspondent à un format d’intervention dont chacun dans l’école peut s’emparer pour proposer une intervention/discussion. Tous les étudiants sont libérés de leurs enseignements pendant le temps des rencontres (le jeudi de 17h à 18h), et chacun peut librement y participer, en fonction de son intérêt pour la question traitée ou la personnalité invitée. De fait, ces rencontres sont souvent liées à l’actualité artistique de la région, ou encore, par exemple, à l’intervention d’un artiste invité à l’école pour un workshop.
LES WORKSHOPS Les workshops sont des temps de travail partagés, de quelques jours à une semaine, pouvant nécessiter l’appel à une personnalité invitée, extérieure à l’école. Les territoires abordés peuvent déborder des spécialités de l’école ou du seul domaine de l’expression plastique. Les workshops concernent les étudiants de l’année 2 à l’année 5, qui s’y inscrivent par affinité avec le thème proposé ou la personnalité invitée. Le workshop constitue un temps fort de réflexion et de création. Privilégiant l’acte créatif, il convoque sur d’autres temporalités, courtes et rapides, méthodologie, technique et fabrication. Leurs descriptions figurent dans le programme des enseignements remis à chaque étudiant en début d’année universitaire. Le nombre d’inscrits est limité. La plupart des workshops donnent lieu à une présentation publique du travail en fin de semaine, à destination de tous les étudiants et enseignants de l’école, le plus souvent dans les galeries de l'école à Luminy. Ce moment de restitution peut prendre des formes variées de valorisation et de bilan. Les workshops sont obligatoires en année 2 et 3 et donnent lieu à évaluation et attribution de crédits. En 20132014, la plupart des workshops seront rassemblés sur deux semaines, l’une au premier semestre, l’autre au second, afin de libérer les étudiants de leurs enseignements hebdomadaires, et surtout d’introduire une vraie rupture avec le quotidien de l’école en bénéficiant de l’énergie inhérente à ce type de projet.
LES ARC Les Ateliers de Recherche et de Création (ARC) sont des unités d’enseignement communes aux options design et art, qui sont proposées de manière transversale à tous les étudiants d’années 4 et 5 des deux options. Leur liste évolue chaque année en fonction des nouveaux projets des professeurs. L’ARC est une des formes de l’initiation à la recherche en phase projet. Ses objectifs sont les suivants : assurer un enseignement théorique et pratique au contenu préalablement identifié, développant une intention construite, une méthode, un calendrier. À ce titre, l’ARC comporte une dimension transversale entre la méthodologie de la recherche et la culture générale. Il peut
5. les unités d'enseignement
ZEP : ZONE D’éCHANGE PRIVILéGIéE Ce cycle de rencontres est organisé hebdomadairement à destination de tous les étudiants de l’option design. Il se propose de créer dans un lieu hors les murs de l’école et dans un temps un peu inhabituel (en soirée), une Zone d’Echange Privilégiée et alternative. Ces soirées sont l’occasion d’interventions singulières, de rencontres enrichissantes, sensibles et variées, avec des intervenants experts de leur domaine. Ce cycle, en plus de diffuser des connaissances, vise à promouvoir une approche transdisciplinaire pour faire tomber les clivages et favoriser les échanges enrichissants entre les disciplines. C’est aussi bien sûr, l’occasion de découvrir à chaque fois un parcours, une expérience originale pour, d’une part, illustrer la diversité des pratiques et des trajectoires et, d’autre part, révéler l’existence parfois confidentielle de certaines énergies locales.
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5. unités et dispositfs d’enseignement 50
également comporter un enseignement et une expérimentation des techniques. L’ARC est une forme pédagogique en soit, ne se substituant ni aux cours ni aux entretiens avec les étudiants. Il relève d’une démarche transversale, permettant à des enseignants de définir ensemble un questionnement, une problématique qui leur est propre sur l’art ou le design et qu’il s’agit de porter et partager avec un groupe d’étudiants tant théoriquement que pratiquement. L’ARC peut donner lieu à des invitations extérieures, à un voyage, à des stages pour les étudiants : sa forme, tout en étant très construite, peut être très variée d’un projet à l’autre. Les ARC donnent lieu à évaluation et attribution de crédits. Leur durée ne dépasse pas un semestre.
DOCUMENTS DE SYNTHÈSE, RAPPORTS DE DIPLÔME ET MÉMOIRES Le cursus de l’étudiant à l’ESADMM en année 1, en année 3, puis en année 5, est ponctué par la production de trois documents. Le document de synthèse (année 1) Le premier document est une synthèse du travail de l’année 1 : apprentissage des pratiques et désirs personnels. Succinct, il incite l’étudiant à cultiver le goût des notes et du journal de bord, à enregistrer ce qui l’a attiré dans les enseignements, à donner sens aux premières investigations plastiques. Il s’agit d’un document dont l’écriture et la mise en œuvre sollicitent plusieurs types d’enseignements : ateliers d’écriture, formations à la mise en page et aux recherches documentaires, réflexions sur les pratiques d’archivage… Ce document doit être finalisé pour le mois de juin et remis au plus tard dix jours avant la date du bilan de S2. Le rapport de diplome (année 3) Le rapport de diplôme, consulté par le jury du DNAP en année 3, révèle la capacité de l’étudiant à mettre en perspective sa pratique artistique avec l’environnement théorique et plastique. Il invite l’étudiant à étayer ou à élargir son travail par une réflexion nourrie d’exemples et à développer une famille d’affinités. Il annonce l’esquisse d’un projet personnel.
LE MEMOIRE DE DNSEP Option art Dès le premier semestre de l’année 4, l’étudiant commence à réfléchir au mémoire de l’année 5 qui, lors du DNSEP au semestre 10, fait l’objet d’une soutenance devant un jury. Le mémoire de l’année 5 constitue un outil de réflexion qui contribue à l’élaboration du projet de diplôme. Le travail sur le mémoire est une des composantes de l’initiation à la recherche en deuxième cycle. Il vient en complément et en résonance avec le travail de production des œuvres, de leurs expositions et de leurs présentations devant un jury. Ce travail de recherche montre la capacité de l’étudiant à mener une investigation analytique plus large que sa pratique personnelle. La caractéristique du mémoire de l’année 5 est d’entrer dans une problématique en montrant le développement d’une réflexion et d’une analyse. Cependant, la forme du mémoire est libre. Sans être un livre d’artiste, son graphisme peut-être soigné. Par ailleurs, du point de vue de l'écriture, chaque étudiant peut laisser libre cours à son inspiration. Le mémoire n’a pas vocation à reproduire le format universitaire mais repose sur des formes d’écrits propres à de futurs artistes. Si l’étudiant s’applique à référer ses sources et ses exemples et à établir une bibliographie, il est libre d’inventer son plaisir d’écrire. Le mémoire n’exclut pas un pari artistique en adéquation avec la recherche. Le mémoire est suivi par deux tuteurs : un professeur de théorie (qui choisit les mémoires qu’il suivra en fonction des sujets proposés) et un professeur artiste (choisi par l’étudiant). Un cours de méthodologie (« mise en œuvre du mémoire ») donnant lieu à crédits accompagne les étudiants dans la réalisation du mémoire. Dès la fin du semestre 7, chaque étudiant d’année 4 doit rendre à ses coordinateurs une note d’intention avec annonce d’un plan et d’une bibliographie. C’est ce document qui permet aux professeurs de théorie de se répartir les tutorats de mémoire. À la fin du semestre 8, l’étudiant doit rendre un chapitre entier de son mémoire à ses tuteurs (ou 10 feuillets de 1500 signes).
Après accord des tuteurs, les versions finales du mémoire sont déposées au secrétariat au 31 janvier de l’année 5, en trois versions papier, et une version PDF. Les mémoires ne peuvent être déposés au secrétariat que s’ils ont été validés par les deux tuteurs. La soutenance a lieu au mois d’avril de l’année 5. Rappel : l’obtention de 270 crédits est nécessaire pour se présenter aux deux épreuves du DNSEP. Option design Le travail d’écriture du mémoire de l’année 5 est accompagné, dès le semestre 7, par : –– un séminaire méthodologique –– un examen et une discussion lors de chaque bilan semestriel Au semestre 9, l’étudiant présente un sommaire détaillé, une bibliographie, et un état d’avancement de l’écriture qui ne mobilise pas seulement l’écrit, mais dont les formes peuvent varier de la vidéo au numérique et au son. Les mémoires sont centrés sur le positionnement des étudiants, en tant que créateurs. Ils éclairent certains aspects référentiels, méthodologiques, culturels, contextuels du travail plastique, et n’en sont pas une simple illustration. La réflexion menée a pour ambition de développer, d’amplifier les problématiques abordées. Il s’agit de projections dans le monde, de résonances autour des grands débats qui font l’actualité du design. La bibliographie est adaptée à la problématique et au regard de l’étudiant. Elle repose sur des choix précis, personnels, qu’il convient de justifier (par exemple avec un petit paragraphe en pied de page ou en dessous de la mention de l’ouvrage), qui explique comment les étudiants s’approprient le texte. Bien entendu la bibliographie ne se limite pas aux livres et aux articles. Le travail d’écriture est un exercice de construction de la pensée, un outil intellectuel qui permet l’élaboration et la structuration d’une réflexion abstraite et complexe.
LES VOYAGES PÉDAGOGIQUES Ils ponctuent la formation et le cursus des étudiants à l’école. Ces déplacements permettent aux étudiants de découvrir les lieux et les événements majeurs de la scène artistique nationale et internationale : grandes expositions, biennales, foires d’art contemporain et de design, situation artistique d’une ville ou d’un territoire. Ces déplacements, d’une journée à une semaine, constituent des voyages obligatoires, intégrés dans le cursus, et partiellement pris en charge par l’école. Certains workshops ou ARC peuvent également occasionner des voyages lorsque, par exemple, ils sont organisés en partenariat avec des écoles ou des institutions françaises ou étrangères. Ces voyages sont proposés et organisés par les enseignants de l’école, le service des relations internationales prenant en charge les aspects logistiques. L’école prend à sa charge une partie du coût du voyage.
5. les unités d'enseignement
À la rentrée du semestre 9, l’étudiant doit rendre à ses tuteurs la moitié de son mémoire. Après accord, l’étudiant achève la rédaction du mémoire pour le premier janvier suivant et communique une version papier à ses tuteurs.
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LES MODULES DE PROFESSIONNALISATION
LES STAGES
5. les unités d’enseignement
Les étudiants de l’école sont fortement encouragés à effectuer des stages durant leur cursus. Certains sont obligatoires : le stage de la phase programme, en art comme en design, et le stage de l’année 4 qui concerne les étudiants qui ne partent pas en séjour d’échange.
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Les stages doivent permettre de confronter la recherche personnelle des étudiants, leur début d’engagement, aux différents secteurs d’activité professionnelles, afin de les aider à appréhender au mieux leur future insertion dans le milieu artistique. Ces stages peuvent s’opérer dans un contexte institutionnel (musées, centres d’art, associations etc.), auprès d’artistes et de designers ou encore d’entreprises. La personne chargée des stages conseille et propose des stages sélectionnés régulièrement mis à jour (offres disponibles sur le site Internet de l’école). Les stages, obligatoires ou résultant d’une initiative personnelle de l’étudiant, sont conventionnés. La demande de stage doit obtenir l’aval du professeur coordinateur ou référent, qui vérifie l’adéquation entre l’expérience de stage et le projet global de l’étudiant dans l’école, le secteur d’insertion professionnelle qu’il entrevoit ou construit déjà. La demande est déposée auprès du service des stages, pour accord de la direction artistique et pédagogique et établissement de la convention. Le stage de la phase programme, qui donne lieu à obtention de crédits sur la fiche de semestre 5, peut se dérouler en année 2 et en année 3, mais obligatoirement avant le bilan de S6. Sa durée minimum est de deux semaines. À l’issue de leur stage, tous les étudiants doivent remettre un rapport de stage – dont un modèle leur est transmis avec la convention – à la personne chargée du suivi des stages.
En DNAT, les stages peuvent se cumuler, pour atteindre une durée totale de quatre mois. Cette période de stage doit se dérouler prioritairement pendant les semestres 3 et 4 (et durant les vacances), mais pourront également se prolonger durant le semestre 5.
Andréa Ferro Assistante pour l'international / chargée du suivi des stages aferro@esadmm.fr T : 04 91 82 83 21 Accueil des étudiants le mardi et le mercredi de 8h30 à 12h et de 14h à 17h30
LES CYCLES D’INTERVENTIONS ET LES ATELIERS DE PROFESSIONNALISATION L’implication de l’école dans les réseaux du design et de l’art contemporain par ses divers projets pédagogiques, ses intervenants, ses expositions, la qualité même d’artistes et de théoriciens de ses enseignants est le premier niveau, au quotidien, de la professionnalisation à l’œuvre. Un ensemble d’interventions de professionnels de tous secteurs (juridique, monde de l’entreprise, institutions artistiques publiques ou privées, monde des medias...) vient par ailleurs livrer plus précisément aux étudiants, outre des connaissances techniques, la force de l’expérience et leur vision de l’environnement socioprofessionnel dans lequel ils vont devoir évoluer. L’étudiant est ainsi familiarisé aux dispositifs nombreux d’accompagnement destinés aux jeunes artistes : politiques publiques d’aides aux jeunes artistes (bourses, aides à la production, à l’édition, résidences, expositions, commandes) comme initiatives privées ou entrepreneuriales. Un cours plus spécifiquement centré sur les questions juridiques (propriété artistique et littéraire, statut de l’artiste et du designer) est dispensé au semestre 8 (année 4).
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5. les unitĂŠs d'enseignement
6. les partenariats & la professionnalisation
PARTENARIATS ACTEURS ARTISTIQUES L’ESADMM est membre de l’association Marseille Expos, réseau des galeries et des lieux d’art contemporain de Marseille. –– Musée national d’art moderne, Centre Georges Pompidou : cycles de conférences –– Fondation Ricard –– FRAC PACA, FRAC Languedoc-Roussillon –– Astérides (Friche de la Belle de Mai) : module de professionnalisation à destination des étudiants, résidences d’artistes issus de l’école –– Documents d’artistes (Friche de la Belle de Mai) : module de professionnalisation à destination des étudiants –– Triangle France (Friche de la Belle de Mai) : résidences d’artistes
Un exemple de partenariat : Le prix Gourvennec-Ogor Depuis 2012, la galerie Gourvennec-Ogor et l’ESADMM collaborent pour la remise d’un prix à un étudiant passant son DNSEP art dans l’année. Le ou la lauréat(e) de ce prix bénéficie d’un focus à ArtO-Rama, la foire d’art contemporain de Marseille, d’une exposition à la galerie Gourvennec-Ogor et d’une résidence suivie d’une exposition à Vacances Bleues, ainsi que de tirages photographiques ou de la production d’une sérigraphie (partenariats avec Rétine – Labo photo et l’atelier Tchikebé).
–– Sextant et plus (Friche de la Belle de Mai) : résidence d’artistes –– Galerie Gourvennec-Ogor : prix de l’ESADMM –– Foire d’art contemporain Art-O-Rama : programmation d’expositions associées –– Galerie des grands bains douche : expositions, conférences, workshops –– Atelier De visu : workshops, éditions, expositions –– Association AMEO et Mairie des 9e et 10e arrondissements –– Marseille : festival des « Arts éphémères », prix photographique de Maison Blanche –– VIA : participation régulière aux expositions consacrées aux écoles supérieures d’art –– Le Musée d’art contemporain de Marseille –– Le Festival International du Documentaire (FID) –– Marseille Objectif Danse... –– Radio Grenouille
6. les partenariats et la professionnalisation
L'ESADMM est particulièrement soucieuse de l'insertion professionnelle de ses diplômés. Le premier atout de l'école dans ce domaine réside dans le parcours personnel de ses enseignants — artistes et designers engagés et reconnus dans le monde de l'art — dont les réseaux professionnels et l'expérience sont régulièrement convoqués et mis en partage pour accompagner les étudiants. Se dessine ainsi un maillage élargi de partenariats — artistiques et institutionnels — qui ne cesse de s'enrichir au fil des projets, et qui irrigue les enseignements et le cursus des étudiants. Ce lien étroit avec le milieu professionnel est renforcé par différents dispositifs au sein de l'école, qui ont pour objectif de favoriser l'intégration des étudiants au monde de l'art ou du design, en complétant leurs acquis fondamentaux. Le service de l'insertion professionnelle, créé en 2012, est ainsi spécifiquement dédié à cette mission. Une commission pédagogique a également été mise en place en 2013, pour enrichir et mettre en partage les réflexions de l'équipe pédagogique sur les enjeux et les modalités de la professionnalisation.
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6. les partenariats et la professionnalisation 56
PARTENAIRES SCIENTIFIQUES / UNIVERSITAIRES
entreprises & monde économique
D’autres partenariats qui concernent souvent des projets pédagogiques et de recherche mettent l’école en lien avec notamment :
Afin de permettre le développement de nouveaux projets (plateforme numérique, expositions, échanges, achats de matériel…), l’école entreprend un rapprochement sans précédent avec le monde de l’entreprise. Conjointement aux financements publics, le partenariat privé reste essentiel au développement de l’ESADMM. La collecte de la taxe d’apprentissage (plus de 600 entreprises locales, régionales et nationales contactées), ainsi que la création d’un fonds de dotation « Luminy Art-Design Dotation », représentent les deux axes principaux vers la recherche de fonds privés. Par ailleurs, le monde de l’entreprise contribuant, depuis des années, à l’émergence de projets culturels, humanitaires, sociaux ou pédagogiques, l’ensemble des actions de mécénat, plus traditionnel, doit être pérennisé (soutien d’artistes en résidence, d’expositions, d’achats d’œuvres…). Les collaborations mises en œuvre avec les entreprises constituent par ailleurs des terrains d’expérimentations essentiels pour notre enseignement, en offrant l’opportunité aux étudiants de se confronter, au cours ou à l’issue de leurs études, à des situations concrètes et engagées de production artistique. Quelques exemples de collaborations passées et à venir :
–– École supérieure d'art d'Aix-en-Provence –– École supérieure d'art de l'agglomération d'Annecy –– l’École nationale supérieure d’art de Bourges –– L’École nationale supérieure d’architecture de Marseille (pédagogie et recherche) –– Équipe de recherche Insartis –– L’École d’ingénieurs d’Aix-Marseille université, Polytech Marseille –– Le LESA (Laboratoire d’Études en Sciences des Arts), Aix-Marseille université –– Le LSIS (Laboratoire des Sciences de l’Information et des Systèmes), domaine universitaire de Saint-Jérôme –– Le département Communication "Hypermédia de l’IAE Savoie" Mont Blanc –– L’École des Hautes Études en Sciences Sociales, centre de la Vieille Charité, Marseille –– L’École de commerce KEDGE Marseille (en cours)
–– Union pour l’entreprise des Bouches-du-Rhône : exposition des diplômés dans les locaux de l’UPE13, résidences de jeunes artistes issus de l’ESADMM en entreprises –– Chambre de commerce et d’industrie de Marseille-Provence (Pôle innovation et industrie) : réflexion sur le design, expositions –– CASTORAMA : projet de réalisation d’une fresque sur une bâche de chantier avec deux centres aérés –– Habitat Marseille Provence : réalisation d’objets de cage d’escalier –– PÉBÉO : soutien à l’exposition « Rendez-vous à Shanghai » –– Marseille-Innovation (Pôle media de la Friche de la Belle de Mai) : rencontres professionnelles sur le design –– Avenir-Telecom –– Vinci
Outre les modules de professionnalisation, les stages, et les rencontres avec des professionnels dans le cadre de cycles de conférences, qui font pleinement partie de l’offre pédagogique de l’école (cf. chapitre « unités d’enseignement »), deux dispositifs sont plus spécifiquement en charge du suivi et de l’accompagnement de l’insertion professionnelle des étudiants et diplômés.
LE SERVICE DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE Le service de l’insertion professionnelle de l’ESADMM propose aux étudiants actuels et aux anciens étudiants de les aider à identifier les différents champs d’activité au sein desquels ils peuvent investir les compétences acquises durant leurs cursus diplômants, et de les accompagner dans le développement de leur projet artistique. Ce projet ambitieux s’articule autour d’actions professionnalisantes réalisées tout au long de leurs études et d’actions post-diplômes mises en place pour les sortants. Ce service a une triple mission : d’information, de mise en relation et d’analyse.
Informer Le service de l’insertion professionnelle est en premier lieu un organe de diffusion de l’information auprès des étudiants actuels et diplômés de l’école. Chaque semaine, une newsletter relaie des propositions de concours, offres d’emploi, appels à résidence, appels à 1%, etc. Cette newsletter est au préalable validée par la direction générale et la direction artistique et pédagogique, afin de cibler au mieux les offres diffusées. Toutes ces propositions sont également consultables sur le site Internet de l’école. Le service de l’insertion propose également à certains organismes d’accompagnement des carrières artistiques (comme la Maison des Artistes par exemple) d’intervenir au sein de l’école pour informer les étudiants sur des questions concernant leur statut et leur future vie professionnelle. Il relaie des informations concernant les formations ou les dispositifs d’aide à la création ou d’aide à la mobilité, informations essentielles pour accompagner au mieux les jeunes artistes et designers récemment sortis de l’école. Le service de l’insertion professionnelle propose enfin des séances de formation à la réalisation de c.v. et de lettres de motivation. Enfin, cette année, sera organisée la Journée de l’Insertion Professionnelle. Elle se déroulera à l’ESADMM, le jeudi 13 mars 2014. Elle aura pour objectif d’informer les étudiants sur les débouchés professionnels possibles et sur les structures susceptibles de les accompagner lors de cette transition vers le monde professionnel. Des organismes d’aide à l’insertion et de conseil aux jeunes artistes viendront à la rencontre des étudiants, ainsi que des diplômés qui témoigneront de leur parcours depuis la sortie de l’école.
6. les partenariats et la professionnalisation
PROFESSIONNALISATION
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6. les partenariats et la professionnalisation 58
Mettre en relation Le service accompagne également la réalisation de projets avec différents partenaires extérieurs. En effet, l’école est régulièrement sollicitée par des entreprises, associations, organismes divers pour mettre en place des collaborations (concours, commandes, etc.). Le service est alors chargé de la mise en relation de ces structures avec les enseignants et étudiants ainsi que d’organiser le suivi administratif des actions en cours de développement. Ces réalisations permettent aux étudiants de se confronter aux difficultés de la mise en œuvre des projets (réalisation de dossiers artistiques, définition d’un budget, approche des questions juridiques, etc.) et de tester, pendant le cursus, leurs acquisitions de connaissance. Analyser Le suivi des anciens étudiants, six mois et trois ans après leur départ, est une obligation définie par l’AERES. Ce suivi, qui s’opère sous la forme d’un questionnaire, a pour objectif premier de construire une connaissance fine et précise du devenir de nos étudiants. Cette connaissance est essentielle pour aider à recenser à la fois les attentes des étudiants sortants et celles des partenaires ainsi que d’ajuster au mieux l’action pédagogique. Un suivi individuel est également mené par le service de l’insertion professionnelle à destination des diplômés. Cet accompagnement personnalisé est destiné à optimiser leur projet professionnel et peut donner lieu à la mise à disposition des ressources de l’école aux jeunes diplômés (accès aux ateliers, participation à des conférences ou enseignements en lien avec leur projet artistique…) toujours en phase avec l’expertise de la direction artistique et pédagogique.
Contact : Delphine Maës T : 04 91 82 83 25 dmaes@esadmm.fr
AIDE AUX PROJETS La commission d’aide aux projets sélectionne chaque année les demandes déposées par les étudiants. Il s’agit d’initiatives individuelles ou collectives, pour lesquelles les étudiants sollicitent une aide financière ou technique de l’école. Ces projets sont diversifiés, et concernent tous types de première implication de l’étudiant dans le monde artistique et culturel. Ils constituent souvent une expérience très formatrice pour les étudiants qui sont ainsi confrontés à des procédures qui vont jalonner leur future carrière (montage de dossier, définition d’un budget, défense orale du projet etc.). La commission est composée du directeur artistique et pédagogique, de la coordinatrice des études, et de deux enseignants nommés par le directeur artistique et pédagogique. Les dossiers sont rapportés par la chargée du dossier d’aide aux projets et par l'étudiant lui-même. Elle se réunit deux fois durant l’année universitaire, en novembre et mai.
Contact : Andréa Ferro T : 04 91 82 83 21 aferro@esadmm.fr Accueil des étudiants le mardi et le mercredi de 8h30 à 12h et de 14h à 17h30
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6. les partenariats et la professionnalisation
7. LES RESSOURCES
LES BASES TECHNIQUES Les bases techniques et technologiques sont des lieux essentiels de formation, d’expérimentation et de réalisation plastique. Les équipements (ateliers, matériels) sont mis à la disposition de l’ensemble des options à partir de projets pédagogiques qui incitent les étudiants à intégrer ces techniques au sein de leurs processus créatifs. Leur utilisation est coordonnée par les enseignants, les assistants. En leur absence, les techniciens, ou encore des moniteurs peuvent, selon les bases, en permettre l’accessibilité. L’accès aux bases techniques et technologiques se fait exclusivement sur projet, suivi par l’équipe pédagogique. L’étudiant présente son programme ou son projet au responsable de la base, documenté avec des dessins, croquis, etc. Les bases techniques recouvrent l’ensemble des ressources et outils nécessaires à la création d’aujourd’hui : bois, métal, impressions, images numériques fixes et en mouvement, son, terre et verre, 3D, infographie, maquettage… Chaque base dispose d’un règlement spécifique, en accord avec le règlement intérieur de l’ESADMM ; l’étudiant doit en prendre connaissance avant toute fréquentation et respecter ces deux règlements.
Des spécifications particulières de fonctionnement peuvent êtres examinées, pour accord, avec le responsable de la base, notamment en ce qui concerne l’autorisation exceptionnelle pour un accès des bases en dehors des heures d’ouverture. Les fongibles sont attribués en fonction de la pertinence du projet, du niveau de l’étudiant dans le cursus et du stock disponible. Certaines bases exigent d’avoir un matériel de travail personnel, acquis par les soins de l’étudiant.
SÉCURITÉ Certaines plates-formes, présentant des risques, ne sont accessibles qu’en présence d’un référent habilité (bases techniques bois et métal notamment). Par mesure de sécurité, l’étudiant doit avoir une tenue et un équipement appropriés en fonction de la base dans laquelle il réalise et il expérimente programmes et projets. L’attention de tous est attirée sur la responsabilité individuelle dans la prévention des risques. Il est recommandé de ne jamais travailler seul dans des lieux isolés, ou le cas échéant de veiller à en informer le personnel de permanence.
LE SERVICE TECHNIQUE & LES MAGASINS LE SERVICE TECHNIQUE Le service technique de l’école constitue une ressource essentielle pour le bon déroulement des études à l’ESADMM. Outre la gestion et l’entretien des bâtiments et des espaces extérieurs, ce service accompagne les étudiants dans les travaux nécessitant un encadrement technique et une mise en sécurité, et dans le transport des œuvres entre les ateliers et les salles d’exposition. Il participe enfin à la préparation des salles (salles d’exposition et ateliers) pour le passage des diplômes.
Responsable : Daniel Martin Tél. : 04 91 82 83 54 dmartin@esadmm.fr
7. les ressouRces
La pédagogie de l’ESADMM est fondée sur l’engagement personnel et l’autonomie de l’étudiant. Elle s’articule, dès la phase programme, sur l’accompagnement du projet artistique individuel. Les étudiants sont donc encouragés, dès leur première année, à mobiliser toutes les ressources techniques, technologiques, humaines et artistiques à leur disposition dans l’école. La large accessibilité de l’école – le soir, et le weekend, sur autorisation du directeur général après avis du directeur artistique et pédagogique, pour les étudiants qui en font la demande – constitue un atout pour les étudiants comme pour les professeurs qui peuvent ainsi organiser des activités complémentaires aux enseignements (concerts, conférences, « nocturnes »). Parmi les ressources de l’école, figurent les bases techniques, le service technique, la bibliothèque, les espaces d’exposition et la plateforme numérique (dont les travaux commenceront cette année).
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LES MAGASINS
7. les ressouRces
Prêt et retrait de matériel et de fongibles : Le magasin, ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 14h à 17h, est situé dans le service technique.
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Outre les fonctions de délivrance de fongibles nécessaires à la réalisation de divers travaux il comprend également le comptoir de matériels en prêt (matériels audiovisuels, informatiques, électro portatif, outils, etc.). Pendant les périodes de bilans et de diplômes, ces horaires sont élargis pour permettre le bon déroulement des épreuves. Pour tout retrait, les étudiants doivent renseigner une « fiche de retrait de matériel et de fongibles » préalablement validée par l’un de leurs professeurs. En ce qui concerne les prêts de matériels ou d’outils, la carte d’étudiant ou une carte d’identité doit être remise au magasinier et conservée pendant toute la durée du prêt. Le matériel est dès lors placé sous la responsabilité de l’emprunteur. Un état des lieux est effectué au retour du matériel, les détériorations éventuelles étant à la charge des emprunteurs.
Responsable : Tony Ferretti T : 04 91 82 83 39
LE SERVICE INFORMATIQUE Depuis 2012, tous les bâtiments de l’école sont équipés en WIFI : l’ensemble des étudiants et des enseignants a donc accès à ce réseau. Durant la semaine de pré-rentrée, chaque étudiant reçoit un ticket comportant un identifiant et un mot de passe qui lui permettent de se connecter. En cas de perte de cet identifiant, l’étudiant doit prendre contact avec le responsable du service informatique. Une adresse ESADMM est également attribuée à chacun. Cette adresse doit être très régulièrement consultée, car c’est par ce réseau que seront diffusées, à partir de la rentrée 2013-2014, toutes les communications de l’école. Un serveur pédagogique permet de sauvegarder des données et des travaux d’étudiants. Les bases techniques infographie, son et vidéo peuvent renseigner les étudiants sur les procédures pour accéder à ce serveur.
Responsable informatique : Xavier Leton T : 04 91 82 83 55 xleton@esadmm.fr
Constat La région PACA est très dynamique dans le domaine des nouvelles technologies aussi bien en ce qui concerne le milieu artistique, scientifique qu’industriel. Elle compte beaucoup d’étudiants, de chercheurs, d’ingénieurs et d’artistes couvrant des domaines variés. Pourtant ces personnes souvent issues de domaines et de communautés complémentaires ne communiquent pas toujours entre elles et travaillent indépendamment. Les projets innovants sont le fruit de collaborations et d’idées pluridisciplinaires nécessitant des visions nouvelles et des compétences complémentaires. Jouxtant le pôle universitaire et de recherche de Luminy, l’école est à proximité de nombreuses écoles d’ingénieurs, de laboratoires de recherche dans des domaines concomitants aux arts, tels que l’immersion par l’image, le traitement du signal sonore… Création, pratiques numériques et enseignement Aux arts plastiques comme discipline succède de plus en plus un champ des arts visuels en constante transformation, et une interdisciplinarité, une hybridité des formes, mediums et moyens techniques à l’œuvre dans l’art. Le travail analytique comme créatif sur l’image est ici au centre de cette évolution. Cette hybridité a renforcé l’ouverture des ars visuels à des domaines qui ne relèvent pas de définitions formelles et historiques strictes comme le son, la performance, l’animation, le cinéma, toutes les formes de présence de l’image avec les technologies attenantes notamment interactives. La plate-forme est un ici un vecteur de pris en compte par l’institution tout entière de cette évolution du travail de l’artiste aujourd’hui, de la notion d’atelier, de production, de projet artistique. À ce titre le dispositif de la plate-forme doit comporter : - un observatoire du développement et de la recherche accompagnant la montée en puissance de la plateforme avec l’ambition de participer à ce développement. - un pôle d’enseignement rassemblant et croisant : les expérimentations artistiques « traditionnelles » qui appartiennent à des logiques d’une histoire contemporaine de l’art : photographie, vidéo, art sonore, formes performatives faisant appel aux
technologies numériques, et les approches et maîtrises techniques à même de s’inscrire dans de nouveaux champs de la création ou indispensable à la création : interactivité, robotique, imagerie numérique dans toutes ces composantes, réseaux et web… Proposition La plateforme " LoAD " sera un lieu dédié à l’enseignement des moyens d’expressions les plus contemporains, liés aux innovations technologiques. Cet espace ouvert est un lieu d’échange et de production de savoirs. Un étudiant ou un porteur de projet pourra rencontrer des compétences complémentaires et nécessaires à la réalisation de son projet. Types de projets Tous projets liés aux nouvelles technologies : maquettes éducatives, architecture, design (outils de prototypage rapide : l’animation et l’imagerie numérique, les environnements réactifs et interactifs, l’intelligence artificielle, l’apprentissage automatique, la robotique, les technologies liées à la lumière et à destination de l’espace scénique, les textiles innovants et communicants…). Moyens La plateforme sera équipée du dernier matériel professionnel en usage. Notre choix d’un matériel pérenne dans un milieu en constante évolution est ambitieux, mais il répond aux exigences de l’enseignement et de la recherche. Les fonctions de cette plateforme sont la création, la production, la réalisation, la post-production, l’édition et la diffusion. Nous assurerons l’encadrement et la valorisation de projets. Cette plateforme sera un lieu de créationpluridisciplinaire, un lieu de partage et de diffusion des connaissances. Nous sommes pleinement conscients que les évolutions technologiques semblent, à ce jour, illimitées. Notre défi, en tant qu’école d’art et design, est de tracer les frontières de ce qui paraît sans fin, tel que le numérique en le confrontant au sens créatif des artistes. Nous incluons dans cette démarche ambitieuse, l'entrepreneur, le chercheur, l'enseignant.
7. les ressources
LA PLATEFORME NUMÉRIQUE "LoAD"
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Les espaces d’exposition La programmation d’expositions de l’École supérieure d’art et de design de MarseilleMéditerranée s’appuie sur le projet d’enseignement supérieur propre à l’institution
7. les ressources
DES EXPOSITIONS EN LIEN AVEC LES invitations D’ARTISTES ET LA RECHERCHE
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La galerie MAD en centre-ville, a pour premier objectif de donner de la visibilité aux options artistiques de l’école, révélées par les choix d'intervenants des enseignants, les formes pédagogiques évènementielles, les workshops, les artistes invités, les studios, les axes de recherches de l’Ecole. L’Ecole met en place à partir de l’année universitaire 2013-2014 de nouveaux dispositifs d’invitation d’artistes et d’acteurs de l’art sous la forme de résidences croisant création et engagement pédagogique et de professeurs associés venant enrichir la proposition de l’équipe professorale sur des périodes d’un ou deux semestres. La galerie est également accesssible aux étudiants, soit à partir de travaux réalisés dans les workshops et les studios, soit dans le carde des projets de recherche menés dans l’Ecole ( « À hauteur d’oreille », Printemps de l’art contemporain 2013, projet de recherche « Sonart »).
LES ENJEUX DE L’ART D’AUJOURD’HUI L’ensemble de ces expositions s’inscrit résolument dans les esthétiques de l’art contemporain, avec une exigence de qualité professionnelle tant dans le choix des expositions, que dans les sélections d’œuvres et l’accrochage. Le commissariat général est effectué par le directeur artistique et pédagogique, la programmation se complétant de commissariats de professeurs ou de curateurs invités. Cette programmation, reflète le projet pédagogique transdisciplinaire de l’école. Elle souligne les croisements entre les arts plastiques et d’autres champs de l’art et de la culture, tels les pratiques numériques, le design, la danse ou le spectacle vivant, en s’appuyant tout particulièrement sur les partenariats mis en œuvre par l’école. Elle interroge prioritairement de manière critique les remises en cause des formats de l’exposition, de l’acte de création, notamment dans sa dimension collaborative, dans ses formes matérielles, conceptuelles ou relationnelles jusque sa monstration, les dispositifs expérimentaux du commissariat. Si la MAD constitue un espace d’exploration, une source de réflexion et de professionnalisation pour les presque 400 étudiants de l’école, son objectif est aussi de trouver pleinement sa place dans l’actualité artistique marseillaise, ses enjeux et ses débats.
LES GALERIES DE LUMINY RÉSEAUX ET PARTENARIATS Des partenariats mis en œuvre avec des acteurs de l’art autant locaux qu’internationaux viennent s’insérer dans la programmation : par exemple, l’exposition des lauréats du Prix photographique de Maison Blanche, réalisée en collaboration avec la ville de Marseille qui permet de présenter les tendances les plus contemporaines de la photographie, ou encore avec le réseau européen de jeunes artistes organisé autour de la Static Gallery de Liverpool. L'école souhaite aussi poursuivre dans sa galerie sa collaboration avec les galeries et lieux d'exposition du réseau « Marseille Expos ».
Sur le site de l’établissement, deux espaces d’expositions (salles 10a, 10b) sont également à la disposition des étudiants et des projets des professeurs. Selon un calendrier préétabli, sous la responsabilité de la coordonnatrice des études, ouverts 7 jours sur 7, les étudiants s’y succèdent pour des tentatives ou vérifications d’accrochage, seuls ou lors de moments d’analyse critique avec leurs professeurs. Les galeries de Luminy accueillent également des activités pédagogiques de quelques jours, ou encore la valorisation publique des travaux à la fin des workshops.
BAD La bibliothèque de l’école est un centre de documentation privilégiant l’art moderne, l’art contemporain et le design, mettant en avant l’actualité de l’art, de la culture et de la pensée. Elle s’attache à valoriser les problématiques et débats qui traversent cette actualité, notamment au travers des documents spécifiques que sont les catalogues d’exposition, les revues, les livres d’artistes et les écrits sur l’art - qu’ils relèvent de l’esthétique, de l’histoire de l’art ou des sciences humaines. Le concept de « bibliothèque hybride » est au cœur des préoccupations des bibliothécaires d’aujourd’hui. La bibliothèque, commune à l’ESADMM et à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille (ENSA-M), a choisi de s’inscrire dans cette dynamique : la documentation et la recherche fondées sur les technologies de l’information et de la communication vont enrichir les activités traditionnelles autour de l’imprimé et du contact direct avec le public. Loin d’imaginer une prééminence de la bibliothèque virtuelle sur la bibliothèque physique, les collections et les services doivent se compléter et élargir les domaines de l’information et de la connaissance, grâce à un large éventail de technologies issues de différentes sources. Ainsi, notre bibliothèque met en place de nouveaux services et de nouvelles collections afin de répondre aux besoins des étudiants et remplir pleinement ses missions.Un espace d’actualité signale et documente les manifestations en cours, qu’elles soient internes à l’école (expositions, forums, conférences, séminaires, voyages d’études et workshops) ou issues de l’actualité locale, nationale et internationale (expositions, grandes manifestations, colloques, foires…).
La constitution des collections de la bibliothèque émane d’un comité de lecture scientifique composé d’enseignants et de bibliothécaires, assurant une complémentarité entre la pédagogie et l’offre documentaire en matière de création contemporaine. Pour renforcer le lien entre l’enseignement et la bibliothèque, des séances d’initiation à la recherche documentaire sont intégrées au cursus des étudiants de l’année 1. Tournée vers les cultures contemporaines, la bibliothèque accompagne les étudiants en leur proposant notamment, une méthodologie de recherche, des outils informatiques adaptés. De même, l’étudiant sera initié à la rédaction d’une bibliographie : savoir utiliser les différentes sources documentaires afin de comprendre et d’apprendre à citer ses propres références bibliographiques.
7. les ressouRces
BIBLIOTHÈQUE ART & DESIGN
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LES COLLECTIONS
GUIDE PRATIQUE
55.000 documents parmi lesquels :
Horaires Lundi, mercredi, jeudi : 9h30/18h15 Mardi : 11h/18h15 Vendredi : 9h30/17h (horaires modifiés pendant les vacances universitaires)
–– des monographies d’artistes, des catalogues d’expositions, des écrits et livres d’artistes, des ouvrages scientifiques et critiques –– des revues et journaux (imprimés et électroniques) –– des mémoires d’étudiants –– des vidéos : DVD et VHS
7. les ressouRces
–– des cédéroms –– des cartes et plans
Le portail de la bibliothèque Il donne accès : –– au catalogue informatisé multi-supports
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–– à la consultation de ressources électroniques en ligne : presse, dictionnaires, dépouillement d’articles… –– à la gestion de son dossier d’abonné : prêts en cours, prolongations, réservations http://catalogue.esadmm.fr
Capacité d’accueil : 100 places assises Carte d’emprunteur Délivrée ou réactualisée sur présentation de la carte d’étudiant en cours de l’ESADMM ou de l’ENSA-M, elle permet d’emprunter 10 documents maximum pour une durée de 3 semaines. Suivant leur disponibilité et dans un souci de conservation, certains documents sont consultables sur place uniquement. Services –– un photocopieur : les cartes de photocopie sont en vente au distributeur situé à côté du photocopieur. Coût de la carte : 1,50 €, puis 0,04 € la photocopie –– 2 postes de consultation portail et catalogue –– 3 postes de travail avec un scanner réservés aux étudiants de l’ESADMM –– Accès WiFi –– Prises de branchement pour ordinateurs portables
Contacts T : 04 91 82 83 24 ou 04 91 82 83 45 Responsable : Muriel Gallon mgallon@esadmm.fr Collaboratrices : Christine Mahdessian, Delphine Canton, Sophie Pavicevic.
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7. les ressouRces
8. la recherche
"ESPACES SANS QUALITÉS" Problématique et terrain d’expérimentation Les technologies numériques, dont le développement a amplifié et accéléré les mutations urbaines entamées à la fin du XIXe siècle, infiltrent aujourd’hui les espaces urbains, en modifient le paysage aussi bien que leurs usages et modes de gouvernance. Les données qui transitent par les réseaux de communication GSM, les réseaux WiFi, les infrastructures de transport et d’information des usagers, les dispositifs de surveillance ou les équipements RFID s’agrègent au milieu urbain et produisent et distribuent en permanence des espaces dont la nature se modifie sous le régime de l’hybridation entre espace physique (espace matériel, espace bâti) et "espace numérique", où la connectivité permanente, les systèmes de géolocalisation, l’informatique ubiquitaire et mobile modifient en profondeur les modes d’être urbains à l’échelle individuelle et collective. La question qui préoccupe le design au sein de cette problématique est de savoir comment qualifier ces mises en tension permanentes qui caractérisent cette ville contemporaine (global / local, privé / public, anonymat / surveillance, individu / collectif, intérieur / extérieur, espaces bâtis / espaces des flux,...), comment s’orienter dans un environnement aux frontières poreuses, dans des lieux complexes, multiples et fragmentés, comment matérialiser l’effectivité d’une interrelation entre les corps, les lieux et les réseaux de communication numérique, bref comment
donner forme et sens à ce que nous proposons d’appeler, en écho à la figure de L’Homme sans qualités de Robert Musil, des « espaces sans qualités ». Ces questions impliquent qu’il s’agit désormais d’habiter en ville des territoires dits « hybrides », formés de la rencontre entre le numérique et le bâti, entre le monde des données qui transitent par les réseaux de communication numérique et celui des rues, des bâtiments, du mobilier urbain, et de la multitude des objets en transit. Ce mouvement résulte historiquement d’une embardée technologique survenue dans les années 90 (mais initiée dans les années 80 avec les débuts de l’informatique ubiquitaire qui consiste à intégrer les technologies numériques dans les objets du quotidien) qui modifie considérablement les relations entre l’espace, les corps, et le numérique. Il produit un changement de paradigme dans la culture numérique où d’une approche essentiellement centrée sur la « cyberculture » (où le monde est simulé sur écran d’ordinateur) on cherche à l’inverse à rendre compte de la réalité physique et du rapport sensible aux données et aux territoires numériques. Bien sûr, ce retournement entraîne avec lui une modification de l’horizon théorique de la culture numérique où se traite notamment la nécessité de réévaluer la nature et les conditions de la relation du corps au monde1. La ville comme formidable terrain d’innovation et d’expérimentation continue de croître aujourd’hui pour devenir l’un des paradigmes dominants de ce début du XXIe siècle, cristallisant les enjeux concourants du développement des technologies numériques, de la communication en réseau, du devenir des espaces critiques et démocratiques, du « développement durable ». C’est plus que jamais au cœur de cet ample mouvement de réflexion transdisciplinaire, que se situent les questionnements de notre unité de recherche qui se précisent à l’aune d’une nécessaire mise à distance critique du déploiement des technologies numériques dans l’espace urbain : quels sont les usages, les pratiques, les formes et les objets d’une ville dite « numérique » ?
1 Notamment à travers la relecture de la pensé de Leroi-Gourhan et Simondon par Bernard Stiegler.
8. la recherche
La recherche à l’ESADMM est en plein développement et se structure autour de partenariats variés (institutionnels et universitaires), aussi bien pour l’option art que pour l’option design. Une unité de recherche administrative structure et rassemble les projets de recherche. Les projets comportant l’ensemble des conditions qui définissent un niveau de recherche sont amenés, à terme, à proposer trois ans d’études aux étudiants post-diplômants. C’est le cas du projet Espaces sans qualités, qui propose, depuis janvier 2013, un troisième cycle délivrant un diplôme supérieur de recherche en design.
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8. la recherche
Comment contribuer à l’innovation urbaine dans un contexte complexe où se nouent des enjeux multiples et parfois contradictoires (multiplication des services mais prolifération de données, accessibilité généralisée mais surconsommation énergétique) ? Comment, dans un contexte qui s’apparente à une fuite en avant technologique, le design peut-il s’inscrire à l’articulation des enjeux de la ville numérique et de la ville durable ?
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À travers ces questions, c’est le constat d’un monde en mutation qui se pose et c’est par conséquent la pratique du design qu’il s’agit de réévaluer à travers les notions de design de service, de design de systèmes, de visualisation d’information, d’innovation ascendante, etc. Dans ce contexte très large, trois axes, pour l’essentiel, articulent ces questionnements : les lieux et les parcours, ou l’idée de renouveler le rapport du déplacement des corps dans la ville, par des dispositifs qui réagissent à la captation des corps dans l’espace urbain ; la muséographie interactive, ou l’idée d’une exposition dont les contenus s’adaptent à son visiteur, d’une visite davantage basée sur le régime de l’expérience physique que sur celui de la lecture didactique où le corps entre en jeu entre lecture contextualisée et espace éprouvé ; la ville « adaptative » ou l’idée d’une ville « dynamique » qui d’adapte en permanence à ses conditions d’usage, au nombre de personnes sous un abribus, aux données environnementales, aux événements qui ont lieu ailleurs, etc.
Diplôme de troisième cycle L’unité de recherche a également pour vocation de délivrer un diplôme de 3e cycle, le DSRD (Diplôme Supérieur de Recherche en Design) destiné à des étudiants-chercheurs issus de formations initiales diverses recrutés sur appel à candidature. Elle accueille depuis février 2013 Adelin Schweitzer, artiste, dont le travail actuel explore « la notion de dichotomie et ses agencements possibles ».
Objectifs et méthodologie Espaces sans qualités a également pour objectif de contribuer à la solidification du design en tant que discipline de recherche, de tisser des relations transdisciplinaires avec d’autres structures de recherche universitaires et académiques en France et à l’étranger, de tisser des liens et d’enrichir la pédagogie du 2e cycle . L’activité de recherche au sein d’Espaces sans qualités ne doit pas sacrifier la dimension sensible, expérimentale ou intuitive à la seule rigueur méthodologique. Les méthodologies de recherche relevant des modèles de la « recherche-projet » ou de la « recherchecréation » constituent à ce titre des supports incontournables par leur volonté théorique de baser l’activité de recherche sur un dialogue entre théorie et pratique. Cependant, ces modèles restent encore peu développés et ne constituent en aucun cas une « recette » méthodologique qu’il s’agirait de suivre pas à pas mais désignent davantage un principe méthodologique dans lequel s’inscrit un processus ouvert qui génère ses propres méthodes en fonction de chaque projet de recherche. Notre objectif dans ce domaine est d’accompagner les étudiants-chercheurs dans l’énonciation de protocoles qui permettent de mettre en place des projets (entendus au sens d’outils expérimentaux), et, in fine, d’évaluer et de rendre compte des méthodes de recherche par le projet.
Frédérique Entrialgo Docteur en sciences de l’information et de la communication, professeur d’enseignement artistique à l’École supérieure d’art et de design de Marseille-Méditerranée , consultante en innovation urbaine. Thèmes de recherche Pratiques, usages et formes liés au développement des technologies numériques de communication dans l’espace urbain, Innovation urbaine, Locative Media, design numérique et d’interaction appliqués aux espaces collectifs et muséaux. Ronan Kerdreux Designer, scénographe et muséographe, professeur de design à l’École supérieure d’art et de design de Marseille-Méditerranée, professeur invité à l’IAE (Institut d’Administration des Entreprises), licence Hypermédia-Communication, université de Savoie. Thèmes de recherche Design, Espace urbain, Identité sociale des créateurs, méthodologies du projet, travail collaboratif, systèmes d’information, technologies avancées, pratiques de projet et croisements disciplinaires. Fabrice Pincin Designer, professeur à l’École supérieure d’art et de design Marseille-Méditerranée.
Chercheurs associés Ghislaine Chabert Maître de Conférences en Sciences de l’Information et de la Communication à l’université de Savoie, Docteur de l’université de Bordeaux 3, directeur du Département Hypermédia – Communication. Jacques Ibanez-Bueno Professeur des Universités, docteur en Sciences de l’Information et de la Communication, Directeur de Recherche à l’université de Savoie, co-fondateur du Département Hypermédia – Communication. Marc Veyrat Artiste multimédia, docteur en Art et Sciences de l’Art, Maître de Conférences en Sciences de l’Information et de la Communication à l’université de Savoie, co-fondateur du Département Hypermédia–Communication. Dominik Barbier Artiste, scénographe, professeur d’enseignement artistique à l’École supérieure d’art et de design Marseille-Méditerranée. Assistant de recherche Grégoire Lauvin Artiste Administration Karen De Coninck Responsable du suivi administratif des projets de recherche à l’ESADMM kdeconinck@esadmm.fr T : 04 91 82 83 41
www.espacessanqualites.net/
8. la recherche
l'Équipe Espace sans qualités est coordonné par Frédérique Entrialgo et Ronan Kerdreux.
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SONART
8. la recherche
Un nouveau « catalogue d’exposition » : proposition de plateforme numérique pour l’indexation et la diffusion des œuvres d’arts plastiques sonores.
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Alors que le domaine des arts sonores est en pleine expansion, son inventaire et son approche historique n’en sont qu’à leurs débuts, tout autant que sa théorisation. Sonart propose d’y ajouter une importante contribution, en constituant une base documentaire qui portera sur les pratiques artistiques et expérimentales depuis le début du XXe siècle jusqu’aux œuvres les plus actuelles. Cette base sera créée à partir de systèmes et d’outils spécifiques d’indexation. La place de l’ESADMM dans ce partenariat est de produire plusieurs expositions, à partir des œuvres liées au domaine de recherche et réfléchir à leurs étendues, en puisant dans les collections publiques françaises. (FRAC, FNAC et autres). En orientant à chaque fois l’exposition selon une thématique, un genre, une question spécifique… Il s’agit à travers la mise en exposition, de venir compléter la recherche en s’appuyant depuis la réalité des œuvres retenues. Ce projet de recherche est le fruit d’une collaboration universitaire/écoles d’art, croisant les expertises et les champs de connaissance : De l’histoire et de la théorie artistique LESA : Laboratoire d’étude en sciences des arts. Aix-Marseille Université LSIS : Laboratoire des sciences de l’information et des systèmes. Aix-Marseille Université De la création artistique et sonore et de recherche en art : ESADMM : École supérieure d’art et design Marseille-Méditerranée à travers son studio Son. BAUHAUS UNIVERSITÄT : Experimentelles Radio Bauhaus Universität Weimar Fakultät.
Un théoricien spécialiste dans ce domaine nous accompagne au titre de l’expertise du projet produit par l’ESADMM, il s’agit d’Alexandre Castant. Esthéticien, essayiste, et auteur de plusieurs ouvrages sur le vaste sujet du sonore au XXe jusqu’à son actualité récente. Ce projet se positionne à la fois comme explorateur et producteur de connaissances critiques dans le champ historique de la création sonore, et comme producteur d’expérimentations artistiques, d’œuvres issues des ateliers et de la recherche personnelle des étudiants qui ont une production dans ce territoire. Un premier ouvrage doit paraître en 2013 suite à l’exposition : « À hauteur d’oreille», produite à la galerie MAD de l’ESADMM au printemps dernier. Ce projet a sollicité un financement ANR (demande en cours).
Cécile Marie-Castanet Critique d’art et commissaire d’exposition, professeur de philosophie et d’esthétique à l’ESADMM. Docteur en philosophie, elle intervient aussi à L’université de Lorraine dans le Master « Arts de l’exposition et Scénographies ». Ses travaux de recherche s’intéressent à ce que Bernard Lamarche-Vadel nommait la « bande-son de l’art contemporain », à savoir la critique d’art. La typologie des discours, la question du dispositif et de sa mise en scène sont notamment amorcés à partir de l’œuvre de Martin Barré et de celle de Bernard Lamarche-Vadel.
Sylvie Coëllier Professeur en histoire de l’art contemporain au Département Arts d’Aix-Marseille Université. Elle dirige le Laboratoire d’Etudes en Sciences des Arts et est responsable de la collection « Histoire, théorie et pratique des arts » aux Presses Universitaires de Provence. Elle a récemment codirigé avec Jacques Amblard, musicologue, L’art des années 2000. Quelles émergences ?, PUP, 2012.
Nathalie Singer Professeur à la Bauhaus Universität à Weimar au département de radio expérimentale. Elle a étudié la musicologie, la communication et la psychologie à l’ université à Berlin et à Paris. En 1995 elle a complété son master à Berlin en musique contemporaine et en art sonore. Elle a étudié la composition électroacoustique au GRM avec Beatriz Ferreyra. Depuis 1995 elle a travaillé comme auteur, directrice et productrice pour des stations de radio allemandes et françaises; Radio Berlin Brandenburg, Bayerischer Rundfunk, Deutschlandradio Kultur, l’Ouest Deutscher Rundfunk. À Radio France comme compositeur de dramatique et pour le cinéma. Elle est l’auteur d’ouvrages scientifiques sur l’art de la radio et du son.
Patrice Carré Artiste et professeur à l’ESADMM. Son travail se développe sous des formes diversifiées. Du dessin, des images à la sculpture et aux installations ainsi que des commandes publiques. Certains travaux utilisent le son, la musique pour « prolonger » la perception.
Margueni Zelfani PhD en informatique spécialisation ingénierie des connaissances, expert en gestion des médias numériques et conduite de projets R&D. Il est l’animateur du groupe de travail Art&Son du Laboratoire d’Etude en Sciences des Arts d’AixMarseille Université.
Alexandre Castant Essayiste, critique d’art, professeur d’esthétique et d’histoire des arts contemporains à l’École nationale supérieure d’art de Bourges. Il a publié notamment : Planètes sonores - radiophonie, arts, cinéma (Monografik, 2007 & 2010).
Administration Karen De Coninck Responsable du suivi administratif des projets de recherche à l’ESADMM kdeconinck@esadmm.fr T : 04 91 82 83 41
8. la recherche
L’équipe Lucien Bertolina. Lucien Bertolina est actuellement professeur de son à l’ESADMM et directeur artistique de Euphonia (Atelier Méditerranéen de Production et de Création Sonore ) qu’il a créé en 1992 à La Friche de la Belle de Mai à Marseille. Cofondateur du Groupe de musique expérimentale de Marseille en 1969, il abandonne le trombone et la pratique de l’improvisation musicale en 1973 pour se consacrer entièrement à la composition musicale et à la production de documents sonores et radiophoniques. Il compose également pour le cinéma, les arts plastiques, le théâtre et la danse.
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9. les ĂŠchanges internationaux
RÉSEAU INTERNATIONAL D’ÉCOLES PARTENAIRES L’ESADMM figure parmi les premières écoles supérieures d’art pour la qualité et le nombre de ses échanges d’étudiants : les échanges et séjours conventionnés sont mis en œuvre avec près de 50 écoles d’art et de design dans le monde. Chaque année, une quarantaine d’étudiants d’année 4 option art et design, bénéficient de ces nombreux partenariats que l’ESADMM a développés au fil des années avec d’autres écoles d’art et de design. La mobilité internationale concerne également les enseignants : chaque année, plusieurs professeurs se rendent chez nos partenaires européens, et nous recevons en retour des artistes et théoriciens de ces écoles.
ACCUEIL DES ÉTUDIANTS ÉTRANGERS Ces échanges sont aussi l’occasion pour l'ESADMM d’accueillir de nombreux étudiants internationaux pendant un semestre ou deux. Tout est mis en œuvre pour que leur intégration au sein de l’école, et notamment des studios, soit la plus rapide possible. Des cours de français langue étrangère leur sont proposés gratuitement par l’ESADMM. Une fiche d’évaluation semestrielle spécifique est mise en place dès la rentrée 2013-2014. Elle est adaptée à la diversité des situations de chacun et d’éventuelles organisations des études particulières de leur école d’origine (niveau d’étude, niveau de maîtrise de la langue, pratique artistique, nombre de crédits nécessaires etc.). Les étudiants internationaux sont intégrés dans l’école en année 4 (master 1), quel que soit leur niveau d’étude dans leur école d’origine. Toutefois, à l’ESADMM, dans les studios et ateliers, des étudiants dont le niveau d’avancée dans les cursus va de la seconde à la cinquième année se côtoient et travaillent ensemble. C’est pourquoi nous acceptons aussi de recevoir les étudiants n’ayant pas encore atteint le master. Ils peuvent suivre des enseignements correspondant à leur niveau d’études.
CHOIX DES COURS & CRÉDITS pour les Étudiants accueillis en séjour d’échange Pour 1 semestre Enseignements théoriques : 10 crédits maximum –– Langue vivante (anglais, français, LSF) : 4 crédits –– Séminaire/cours : 4 crédits –– Forums/ Conférences : 2 crédits Enseignements artistiques : 20 crédits maximum –– Studio (obligatoire) : 10 crédits (ou 5 + 5 si deux studios) –– Bilan (fortement recommandé) : 10 crédits Autre unité d’enseignement : 10 crédits maximum –– Workshop : 2 crédits, –– ARC : 2 crédits, –– Dessin : 2 crédits, –– Projet en atelier technique (édition-impression, terre-verre, infographie) : 2 crédits –– Exposition collective : 2 crédits, –– Projet extérieur ou stage validé par la direction pédagogique : 2 crédits
9. les échanges internationaux
L’école s’attache aujourd’hui à dégager une véritable politique internationale. Celle-ci s’appuie bien sûr sur le réseau d’échanges étudiants de premier ordre de l’établissement. Mais l’objectif de notre présence à l’international se construit maintenant en prenant en compte l’évolution que le milieu de l’art a connu ces deux dernières décennies avec l’émergence d’un art mondialisé succédant de manière critique à un art international reprenant les modèles occidentaux. Cette situation nouvelle est mise elle-même en enseignement dans l’école, à travers, notamment, certains séminaires, cours, ou encore conférences. Les voyages pédagogiques consacrés aux grandes manifestations européennes comme la Documenta de Kassel ou les principales biennales (Venise, Lyon, …) complètent cette approche. Les stratégies de partenariats que l’école développe ou envisage s’ouvrent au monde, au-delà d’un localisme territorial méditerranéen, à l’image des relations initiées avec la Ville de Shangai ou encore par exemple avec la Côte d’Ivoire. L’Europe demeure aussi un terrain de collaborations à privilégier à l’image des relations entretenues avec les villes de Hambourg ou de Brême. Le dialogue entretenu par l’école avec la Villa Méditerranée (Centre international pour le dialogue et les échanges en Mediterranée) donne lieu actuellement au projet « Agora » mené par l’option design en partenariat avec des institutions d’enseignement du design de Jérusalem, Istambul, Barcelone et Venise, poursuivant l’inscription de l’institution dans l’espace méditerranéen.
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9. les échanges internationaux
SÉJOURS D’ÉTUDES, MOBILITÉ
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Programme Erasmus
Belgique
Allemagne
ANVERS : Campus St Lucas, Karel de GroteHogeschool Antwerpen
Les séjours d’études sont proposés aux étudiants de 2e cycle, au premier semestre de l’année 4 (semestre 7). Ces séjours se préparent de longue date. En novembre de l’année précédant le voyage, tous les étudiants de 3e année sont conviés à une réunion d’information. Elle est l’occasion de réaffirmer la position de l’ESADMM en matière de mobilité internationale, de poser les enjeux et les obligations qui découlent de ces voyages et de préciser la procédure de dépôt des dossiers de candidature. Une commission de sélection des projets de séjours à l’étranger est organisée courant mars. Elle réunit le directeur artistique et pédagogique, la coordinatrice des études, la responsable des relations internationales, le coordinateur pédagogique des échanges internationaux, les professeurs coordinateurs de l’année 4 et deux professeurs.
BERLIN : Weissensee Kunsthochschule UDK, Universität Der Künste
OBTENTION DES CRÉDITS LORS DES SÉJOURS D’ÉTUDE À L’ETRANGER
MUNICH : ADBK, Akademie Der Bildenden Künste München
Un bilan de retour obligatoire, au début du semestre 8, permet de valider le semestre d’étude, selon différents scénarios : –– Validation du semestre d’échange, lorsque l’école d’accueil transmet une fiche d’évaluation semestrielle (ECTS ou autre système de notation). –– Obtention, par équivalence, des crédits du semestre, pour les étudiants qui reviennent sans crédit (séjours individuels, stages), ou avec moins de 30 crédits. Cette obtention est conditionnée à la réussite du bilan de retour.
BREME : Hochschule für Künste, University of the Arts Bremen KREFELD : Hochschule Niederrhein (Design textile), Niederrhein University of Applied Sciences HAMBOURG : HFBK, Hochschule Für Bildende Künste Hamburg
Angleterre BRISTOL : Faculty of Art, Media and Design, University of the West of England LONDON : Camberwell College of Arts, University of the Arts London LEEDS : University of Leeds
Autriche LINZ : Universität für Künstlerische u. industrielle Gestaltung VIENNE : Akademie der bildenden künste Wien
BRUXELLES : Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, École supérieure des Arts (ARBA-ESA) HASSELT : MAD-Faculty : Media, Arts and Design faculty University PXL-Luca
Danemark COPENHAGUE : Billedkunstskolerne
Espagne MADRID : Universidad Europea de Madrid VALENCE : Universidad Politecnica de Valencia, Facultad de Bellas Artes de San Carlos BARCELONE : Universitat de Barcelona, Facultat de Belles Artes Escola Massana BILBAO : Facultat de Bellas Artes Universidad del Pais Vasco
Finlande HELSINKI : Kuvataideakatemia, Finnish Academy of Fine Arts VAASA : Novia University of Applied Sciences
Portugal
ATHENES : Athens School of Fine Art
TOMAR : Instituto politécnico de Tomar
Hongrie
République Tchèque
BUDAPEST : Moholy-Nagy University of Art and Design, MOME (ArtDesign) Magyar Képzömüveszeti Egyetem
PRAGUE : Vysoka Skola Umeleckoprumyslova V Praze
Italie RAVENNE : Accademia di Belle Arti Ravenna BOLOGNE : Accademia di belle Arti MILAN : Accademia di Belle Arti di Brera VENISE : Accademia di belle Arti
Islande REYKJAVIK : Iceland Academy of the Arts
Pays-Bas ROTTERDAM : Hogeschool Rotterdam & Omstreken
Pologne GDANSK : Academy of Fine Arts (ASP) Gdansk
Suisse ZÜRICH : Zürcher Hochschule der Künst (ZHDK) GENEVE : Haute École d’Art et de Design
Hors Programme Erasmus Arménie EREVAN : Académie des Beaux-Arts d’État d’Erevan
Brésil RIO DE JANEIRO : ESDI / UERJ Escola Supérior de Desenho Industrial Escola de Belas Artes, Universidade Federal do Rio de Janeiro
Canada
SIERRE : École Cantonale d’Art du Valais- HEA
QUEBEC : Université de Laval
LUCERNE : Hochschule LuzernDesign & Kunst
MONTREAL : EAVM, Université du Québec à Montréal
Turquie
Chili
ESKISEHIR : Anadolu University
SANTIAGO : Universidad ARCIS
Chine PÉKIN : Central Academy of Fine Arts (Beijing) SHANGHAÏ : Shanghaï Institut of Visual Arts (SIVA) DALIAN : Faculty of arts
Côte d’Ivoire ABIDJAN : INSAAC, École Nationale des Beaux-Arts d’Abidjan
Israël JERUSALEM : Bezalel academy of arts and design
Tunisie SOUSSE : Institut Supérieur des Beaux-Arts
9. les échanges internationaux
Grèce
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10. Pisourd
PiLAB CRÉATION Cet ensemble d’activités pédagogiques vise à mieux inscrire le dispositif d’enseignement pour sourds et malentendants, dans le projet général de l’école et l’enseignement de l’art et du design. PiLAB CRÉATION rassemble les étudiants sourds et entendants autour d’analyses d’œuvres et de textes qui abordent de multiples questionnements : transmission, interprétariat, traduction, échange et incommunicabilité, différence, analyse des signes, des mots et des gestes, dimension performative... autant d’attitudes créatives et critiques qui mobilisent actuellement les artistes de manière générale et viennent, dans ce programme, croiser et interroger la dimension sourde lors de workshops. Ce sont les frontières du langage, des langages, dans toute leur diversité et porosité qui se travaillent au cœur du projet Pisourd, par l’intervention d’artistes et d’auteurs venant autant de la danse, du cinéma et de l’écriture que des arts visuels.
LES DISPOSITIFS SPÉCIFIQUES –– Interprétariat français / LSF Un planning de réservation d’interprètes est en ligne sur Google Agenda. esadmm.planninginterpretes@gmail.com Il contient les informations du calendrier universitaire général (cours et obligations d’études, dates d’examens…) ainsi que les événements et rendez-vous particuliers. Il doit être corrigé et vérifié par les étudiants chaque semaine en fonction des modifications signalées par le secrétariat pédagogique et les enseignants. –– Un temps majoré aux concours, évaluations et examens, qui correspond au tiers de la durée de l’épreuve. –– Prises en notes des cours et conférences. Les preneurs de notes sont recrutés à la rentrée parmi les étudiants entendants volontaires inscrits dans les mêmes cours que les étudiants sourds. Ils assistent aux cours et transcrivent les informations de façon à ce que tous les étudiants puissent travailler sur le même contenu. Les notes sont centralisées et envoyées via e-mail aux étudiants sourds et malentendants mais également aux étudiants de langue maternelle étrangère qui en auront formulé la demande. –– Réunions pédagogiques et suivi Ces réunions ont lieu tous les mois et demi environ. Elles permettent de faire le point avec les étudiants sourds sur l’organisation générale mais aussi sur le suivi de chacun. Ces réunions sont ouvertes à tous les enseignants. Elles sont obligatoires pour tous les étudiants sourds et malentendants. –– Cours de langue des signes À la rentrée, les étudiants intéressés par le cours de langue des signes pourront se présenter à la séance de sensibilisation à la LSF. Les douze étudiants sélectionnés, après remise d’une lettre de motivation, s’engagent pour un cycle d’apprentissage de deux niveaux sur deux ans. Ces cours sont destinés en priorité aux étudiants en année 1.
10. PiSOURD
Désignée « site pilote » par le ministère de la Culture, l’ESADMM met en application des modalités particulières à l’accompagnement et l’accueil d’étudiants sourds et malentendants. Le programme comprend des actions pédagogiques rassemblées dans PiLAB CRÉATION, et des dispositifs spécifiques permettant l’accès des étudiants sourds aux études d'art. L’objectif général est de construire des pistes de réflexions artistiques, linguistiques et sociales, pour avancer vers davantage de mixité culturelle sourde et entendante.
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10. PiSOURD
L’ORGANISATION DE L’INTERPRÉTARIAT
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Le bon fonctionnement de l’interprétariat nécessite une collaboration de tous les acteurs (enseignants, secrétariat pédagogique et étudiants) et demande aux étudiants une consultation régulière et une bonne vérification des événements qui y sont enregistrés. Les cours théoriques concernant les étudiants sourds et malentendants ainsi que les forums et conférences sont en situation d’interprétariat dans la mesure des disponibilités de l’ASIP (Association Sourds et Interprètes de Provence). La présence et la réservation d’interprétariat en atelier, arc et studio s’organise par contre au cas par cas, à la demande. L’interprète doit, dans la mesure du possible, connaître à l’avance le contenu des interventions, cours, entretiens, réunions, conférences… Il est donc souhaitable de lui faire parvenir un document, résumé ou intégral, ainsi qu’une liste des termes spécialisés qui seront utilisés : interpretasip@gmail.com
Pour toute modification de planning interprètes contacter les secrétariats pédagogiques. Pour toute annulation tardive contacter secrétariat ASIP, T : 04 91 62 38 70 – F : 09 70 63 03 13 SMS : 06 07 85 48 34 Mail, Oovoo, MSN : asip.sud@hotmail.fr L’ESADMM accueille, dans le cadre de PiSOURD, des stagiaires de différentes formations (interprètes, médiation culturelle auprès du public sourd…). Des informations culturelles régionales et nationales (spectacles bilingues, visites en langue des signes des musées…) sont diffusées auprès des étudiants.
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10. PiSOURD
11. règlement intÊrieur
L’École supérieure d’art et de design MarseilleMéditerranée est un établissement public. Le ministère de la Culture et de la Communication en fixe le régime pédagogique. Elle est un établissement d’enseignement artistique supérieur. Le déroulement des études, tel que précisé chaque année dans le livret de l’étudiant, s’impose à l’ensemble des étudiants de l’école. Le service public de l’enseignement supérieur est laïc et indépendant de toute emprise politique, économique ou religieuse ; il respecte la diversité des opinions. Le principe de laïcité de l’enseignement public est un principe à valeur constitutionnelle.
Article 1 – Champ d’application Les dispositions du présent règlement intérieur ont vocation à s’appliquer : –– à l’ensemble des usagers de l’ESADMM et notamment aux étudiants –– à l’ensemble des personnels –– à toute personne physique ou morale présente, à quelque titre que ce soit, au sein de l’école (ex : personnels d’organismes extérieurs ou hébergés, prestataires, visiteurs, invités, collaborateurs bénévoles, livreurs…) Les personnes relevant d’établissements ou d’organismes distincts de l’école, notamment les étudiants étrangers en séjour à l’ESADMM, ne peuvent se prévaloir de dispositions propres qui seraient contraires ou incompatibles avec les dispositions du présent règlement intérieur ou des règlements intérieurs des différentes composantes de l’école.
Article 2 – Hiérarchie des règlements intérieurs Le présent règlement intérieur s’insère en aval des dispositions légales et règlementaires qu’il complète dans un souci de « vie ensemble » harmonieuse. Les lois et règles en matière notamment d’ordre public, de laïcité, de harcèlement, de respect du droit d’auteur (...) s’appliquent à l’intérieur de l’établissement. Certaines dispositions qu’elles recèlent sont rappelées ici dans un souci de pédagogie et de clarté, non pour y contrevenir ou pour les méconnaître. Si certaines composantes de l’école, espaces pédagogiques, ateliers, bureaux, espaces collectifs, sont amenés à adopter des dispositions spécifiques, celles-ci ne pourront s’imposer au présent règlement ni faire obstacle à son application.
TITRE I : DISPOSITIONS COMMUNES CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 3 – Comportement général 3-1 Le comportement des personnes (actes, attitudes, propos ou tenues) ne doit pas être de nature : –– à porter atteinte à l’ordre public et au bon fonctionnement de l’école –– à porter atteinte au principe de laïcité du service public de l’enseignement supérieur –– à porter atteinte à la santé, l’hygiène et la sécurité des personnes et des biens –– à créer une perturbation dans le déroulement des activités d’enseignement, administratives, culturelles et, en général, de toute manifestation autorisée au sein de l’école. 3-2 D’une manière générale, le comportement des personnes doit être conforme aux règles communément admises en matière de respect d’autrui et de civilité, ainsi qu’aux lois et règlements en vigueur.
Article 4 – Harcèlement 4-1 Sont des délits punissables dans les conditions prévues par le code pénal : –– le fait de harceler autrui par des agissements répétés, ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions d’exercice de l’activité ou du travail, susceptibles de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel ou sa réputation –– le fait de harceler autrui dans le but d’obtenir des faveurs de nature sexuelle ou pécuniaire 4-2 Le fait de harcèlement peut donner lieu à une sanction disciplinaire indépendante de la mise en oeuvre de poursuites pénales
Article 5 – Délit de bizutage Le fait d’amener autrui, contre son gré ou non, à subir ou à commettre des actes humiliants ou dégradants lors de manifestations ou de réunions est un délit punissable dans les conditions prévues par le code pénal. Le fait de bizutage peut donner lieu à une sanction disciplinaire indépendante de la mise en oeuvre de poursuites pénales.
11. règlement intérieur
PRÉAMBULE
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Article 6 – Usage des moyens de communication, téléphones et accès Internet
11. règlement intérieur
6-1 Les téléphones portables et autres moyens de communication et de transmission doivent être en position conforme à la demande formulée par les professeurs pendant les cours et éteints pendant les examens et concours ainsi qu’au sein de la bibliothèque.
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6-2 Une charte a pour objet de définir les conditions d’accès et les règles d’utilisation des outils informatiques et de l’accès à Internet mis à la disposition des utilisateurs par l’École supérieure d’art et de design Marseille-Méditerranée. Les lignes qui suivent résument le contenu de cette charte. Elle est susceptible d’évolutions et peut être consultée auprès de l’administration de l’école. Le réseau informatique de l’ESADMM est relié par l’intermédiaire du réseau RENATER (Réseau National de Télécommunications pour la Technologie, l’Enseignement et la Recherche) à une communauté d’utilisateurs travaillant dans les domaines de l’éducation, de la culture, de la recherche et de la technologie. L’objet unique du réseau RENATER est de permettre l’échange de données générées par les activités de recherche, de développement technologique et d’éducation. Les ressources informatiques et les services Internet de l’ESADMM sont mis à la disposition des utilisateurs à des fins d’enseignement, de culture, de recherche et de diffusion d’informations scientifiques et pédagogiques. Étant donné qu’un réseau est caractérisé par l’interdépendance de ses utilisateurs, un trouble ou acte malveillant met en péril l’ensemble de la communauté. Pour le bon fonctionnement du réseau et le respect de ses utilisateurs, l’ ESADMM souscrit à un code de bonne conduite à respecter en matière d’utilisation d’Internet. Pour accéder aux services de RENATER, les utilisateurs doivent s’engager sur les termes de la présente charte. 6-3 PRINCIPES À RESPECTER : 6-3-1 Finalité de l’utilisation L’accès aux moyens informatiques et à l’Internet est strictement personnel et incessible. Cet accès est à des fins professionnelles, à savoir enseignement, recherche, développements techniques, transfert de technologies, diffusion d’informations scientifiques, techniques et culturelles, expérimentations de nouveaux services présentant un caractère d’innovation technique. À ce titre, est interdite
toute utilisation des ressources informatiques et d’Internet via RENATER à des fins personnelles autres (commerciales, ludiques...). L’utilisateur ne peut, en aucun cas, donner accès à titre commercial ou non, rémunéré ou non, au réseau RENATER à des tiers. 6-3-2 Utilisation loyale du réseau Toute opération, sous quelque dénomination que ce soit, dont la finalité est de faire naître l’espérance d’un gain qui serait acquis par la voie du sort, notamment les loteries, est strictement interdite. Tout utilisateur est responsable de l’utilisation rationnelle des ressources du réseau auquel il a accès, de manière à éviter toute consommation abusive et/ou détournée de ces ressources. Plus particulièrement, il doit : –– S’abstenir de toute utilisation malveillante destinée à perturber ou porter atteinte au réseau auquel il a accès. –– Utiliser de manière loyale le réseau en évitant de créer ou de générer des données ayant pour effet la saturation du réseau ou encore épuiser les ressources de ses équipements. –– Appliquer les recommandations de sécurité de l’établissement qui permet le raccordement, –– Signaler toute tentative de violation de son compte, ou d’intrusion sur ses équipements. 6-3-3 Licéité du contenu échangé A. RESPECT DU DROIT A LA PROPRIÉTÉ « INTELLECTUELLE » Les données diffusées sur Internet doivent avoir été obtenues licitement et ne pas porter atteinte au droit des tiers. L’utilisateur des ressources informatiques et d’Internet doit veiller au respect du droit de propriété d’autrui, et plus particulièrement : –– L’utilisation des logiciels sur le réseau ou sur des machines indépendantes s’effectue dans le respect des termes de la licence d’utilisation lorsqu’il ne s’agit pas de logiciels « opensource », –– Il s’interdit la reproduction des logiciels commerciaux autre que pour l’établissement d’une copie de sauvegarde, –– Il respecte les droits de propriété intellectuelle sur des œuvres protégées (livres, logos, pièces musicales, images, logiciels…), qui font interdiction d’utiliser, de reproduire et d’exploiter ces œuvres sans l’autorisation de l’auteur ou du titulaire des droits.
C. RESPECT DE L’ORDRE PUBLIC RENATER ne saurait être un vecteur de provocation et à ce titre, tout utilisateur doit agir dans le respect de l’ordre public et s’interdire notamment tout acte malveillant de quelque nature que ce soit (trouble à l’ordre public, incitation au racisme, incitation au terrorisme, incitation au suicide) ou toute diffusion de message à caractère violent de nature à porter atteinte à la dignité humaine. La notion d’ordre public s’entend en cohérence avec le droit français et européen en la matière, quel que soit le pays d’origine de l’étudiant. 6-3-4 CONFIDENTIALITÉ L’utilisateur respecte les contenus à caractère confidentiel, et s’engage particulièrement : –– à ne pas lire, copier, divulguer ou modifier les fichiers d’un autre utilisateur sans y avoir été explicitement autorisé par son propriétaire et/ou son auteur, –– à ne pas intercepter les communications entre tiers. 6 – 4 SANCTIONS ENCOURUES : L’utilisateur qui enfreint une des règles énoncées dans la présente charte encourt d’éventuelles sanctions disciplinaires et/ou la suppression de son accès aux ressources RENATER. Par ailleurs, il peut faire l’objet de poursuites pénales.
Article 7 – Plagiat/contrefaçon Conformément au code de la propriété intellectuelle, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle d’une oeuvre faite sans le consentement de son auteur est illicite. Le délit de contrefaçon (plagiat) peut donner lieu à une sanction disciplinaire indépendante de la mise en oeuvre de poursuites pénales.
Article 8 – Effets et objets personnels L’école est un lieu collectif. Bien qu’attentive à la qualité de vie, et à la sécurité des biens et des personnes, elle ne peut être tenue pour responsable de la disparition ou de l’atteinte aux
biens personnels, lesquels sont toujours réputés demeurer sous la garde de leur propriétaire ou détenteur. CHAPITRE II : RESPECT DES RÈGLES D’HYGIÈNE ET DE SÉCURITÉ
Article 9 – Premiers secours En cas d’accident avertir le gardien au 8353 en donnant sa position dans l’école et les secours attendus. Le gardien a pour mission d’appeler les secours. En fonction de la gravité, une trousse de premier secours est disponible dans les bureaux des surveillants et dans chacune des bases techniques.
Article 10 – Interdiction de fumer Conformément aux dispositions de la loi, il est interdit de fumer dans les lieux affectés à un usage collectif.
Article 11 – Interdiction de consommer de l’alcool Il est interdit à toute personne d’introduire ou de consommer des boissons alcoolisées, sauf autorisation exceptionnelle du directeur.
Article 12 - Respect des consignes de sécurité Quel que soit le lieu où elle se trouve au sein de l’école, toute personne doit impérativement prendre connaissance et respecter les consignes générales de sécurité, et notamment les consignes d’évacuation en cas d’incendie. Il convient, le cas échéant, de se reporter aux documents affichés ou distribués au sein de l’école. Il est interdit : –– de transvaser des produits dangereux dans des récipients autres que leur conditionnement d’origine –– de jeter des produits toxiques en dehors des récipients prévus pour le traitement des déchets –– d’amener des produits dangereux ou susceptibles de l’être dans l’enceinte de l’école –– d’utiliser des matériels électriques (cafetières, micro- onde, bouilloires, convecteurs….) –– d’utiliser des appareils à feu nu, de modifier le réseau de distribution électrique sans autorisation, d’encombrer ou de restreindre la circulation au sein des bâtiments, les issues principales et de secours, les couloirs, paliers, escaliers, fenêtres (...), –– de stocker des matériaux inflammables ou à fort pouvoir calorifique en dehors des armoires spéciales prévues à cet effet, ou en dehors des bacs de rétention. –– d’utiliser, d’obstruer ou de dérégler les moyens
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B. RESPECT DU DROIT DES PERSONNES Il est interdit à tout utilisateur de porter atteinte à la vie privée d’autrui par un procédé quelconque et notamment par la transmission, sans son consentement, de son image ou de ses écrits diffusés à titre confidentiel ou privé. De manière générale, l’utilisateur veille au respect de la personnalité, de l’intimité et de la vie privée d’autrui, y compris des mineurs.
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de lutte contre l’incendie (extincteurs, RIA, porte coupe-feu etc.). Le non-respect de ces consignes peut entraîner des sanctions pouvant aller jusqu’à l’exclusion définitive de l’établissement ; des poursuites pénales peuvent être également engagées.
Article 13 – Traitement des déchets D’une manière générale, tous les déchets et détritus doivent être déposés dans les poubelles ou conteneurs prévus à cet effet.
11. règlement intérieur
Article 14 – Nuisances sonores
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une procédure disciplinaire.
Article 17 - Accès à l’école et à ses locaux 17-1 L’accès au site de l’école et à ses locaux est strictement réservé aux étudiants, aux personnels de l’école ainsi qu’à toute personne dûment autorisée. 17-2 L’accès peut être limité pour des raisons liées notamment à la sécurité (plan vigipirate, chantiers de travaux…) et être conditionné à la présentation de la carte d’étudiant ou professionnelle et /ou à l’ouverture des sacs ou coffres de véhicule.
L’usage personnel de radios, chaînes etc sans écouteurs est interdit, sauf accord de tous les occupants de l’espace alentour.
17-3 Les intervenants extérieurs doivent être porteurs de l’identification de l’organisme ou de la société dont ils dépendent (port du badge…).
Article 15 – Ateliers techniques
17-4 La présence d’animaux est interdite à l’intérieur de l’ESADMM sauf exception (chiens accompagnant les personnes mal ou non voyantes ou cas d’autorisation expresse…).
L’accès aux ateliers est exclusivement réservé aux étudiants inscrits, stagiaires ou partenaires d’autres écoles, ainsi qu’au personnel de l’école. L’entrée de toute autre personne est strictement interdite et engagerait, en cas de dommage lui survenant, sa propre responsabilité. L’usage des ateliers est réservé aux travaux entrant dans le cadre de la scolarité et suivi par un enseignant. Les travaux nécessitant l’usage de machines spécifiques sont interdits hors la présence du personnel pédagogique et / ou technique de l’établissement. –– l’utilisation de produits dangereux ou d’outils devra être effectuée dans le respect des consignes données par l’enseignant –– le port d’équipement de protection individuelle (EPI) (masques, lunettes gants) est obligatoire ; –– l’étudiant devra veiller à porter une tenue adaptée aux activités réalisées dans les ateliers (chaussures fermées, vêtement en coton) CHAPITRE III : DISPOSITIONS CONCERNANT LES LOCAUX
Article 16 - Maintien de l’ordre dans les locaux 16-1 Le directeur de l’école est responsable de l’ordre et de la sécurité dans les enceintes et locaux affectés à l’établissement dont il a la charge. Sa compétence s’étend aux locaux mis à la disposition des usagers et du personnel. Elle s’exerce à l’égard de tous les services et organismes publics ou privés installés dans les enceintes et locaux précités. 16-2 Le directeur est compétent pour prendre à titre temporaire toute mesure utile afin d’assurer le maintien de l’ordre : interdiction d’accès, suspension des enseignements…Les faits qui ont conduit au prononcé d’une telle mesure peuvent donner lieu à
Article 18 - Circulation et stationnement 18-1 La circulation et le stationnement des véhicules sur le parking ne sont ouverts qu’aux personnels et aux étudiants de l’école ou aux personnes dûment autorisées. Un badge leur sera délivré. Celui-ci devra être facilement visible lors du passage devant le gardien. Les véhicules doivent appartenir à un usager de l’école et être assurés. Ils ne doivent pas séjourner plus de 4 jours sur le même emplacement. 18-2 Les dispositions du code de la route sont applicables au sein du parking de l’école. 18-3 Il est interdit de stationner en dehors des emplacements prévus à cet effet et, notamment, sur les aires réservées aux personnes handicapées et sur les zones de cheminement ou d’évacuation (escaliers, issues de secours…). Les voies d’accès des pompiers ou de véhicules de secours doivent être dégagées en permanence.
Article 19 - Utilisation des locaux 19-1 Les locaux doivent être utilisés conformément à leur affectation, à leur destination et à la mission de service public dévolue à l’école. 19-2 Tout aménagement ou équipement lourd ou modification de locaux (y compris les modifications d’accès ou les changements de serrure…) doit être soumis à l’autorisation préalable du directeur. 19-3 Les locaux peuvent accueillir des réunions ou des manifestations, sous réserve d’avoir obtenu les autorisations prévues à l’article 21.
Article 20 – Bâtiments et parc Il est strictement interdit de porter atteinte à la vie animale ou végétale du parc de l’école. La fragilité du biotope, la difficulté de son entretien, les risques élevés, surtout en période estivale, de dégradation et d’incendie, doivent être sensibles à chacun. L’installation d’œuvres à l’extérieur, utilisant ou non, transformant ou non, des éléments naturels, doit être autorisée par le directeur.
TITRE II : DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ÉTUDIANTS & AUTRES USAGERS CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 21 – Notion d’usager Les usagers de l’école sont les bénéficiaires des services d’enseignement, de recherche et de diffusion des connaissances au sens du code de l’éducation.
Article 22 – Libertés et obligations des usagers 22-1 Les usagers disposent de la liberté d’information et d’expression à l’égard des problèmes politiques, économiques, sociaux et culturels. 22-2 Ils exercent cette liberté à titre individuel et collectif, dans des conditions qui ne portent pas atteinte aux activités d’enseignement et de recherche et qui ne troublent pas l’ordre public, et dans le respect des dispositions du présent règlement intérieur. 22-3 La présence et la ponctualité à tous les cours obligatoires et aux invitations de l’équipe pédagogique sont indispensables. Les absences répétées, sans motif valable, peuvent entraîner l’exclusion. Les redoublants ne sont aucunement dispensés de ces obligations. CHAPITRE II : DROITS DES USAGERS
Article 23– Représentation, participation des étudiants Les étudiants sont représentés au sein des diverses commissions de l’école conformément aux textes en vigueur, au sein du Conseil scientifique et pédagogique, ainsi qu’au sein du Conseil d’administration, conformément aux statuts de l’établissement.
Article 24 – Conseil pédagogique Un Conseil pédagogique, composé de membres de droit, de représentants des enseignants, des étudiants et des personnels (constitué en conformité avec le décret 76-106 du 21-01-1976), est consulté sur toute question relative à l’orientation générale de l’établissement, au budget et à ses ventilations, à l’organisation, aux méthodes et au contenu de l’enseignement et de la recherche.
Article 25 – Responsabilité et autonomie pédagogiques Les professeurs sont recrutés en fonction de critères artistiques, professionnels, de recherche et pédagogiques sur la base d’un profil de poste qui inscrit leur intervention dans le panorama général de l’enseignement de l’école. Ils sont inspectés par le ministère de la Culture. Ils sont responsables des enseignements qu’ils assurent, en particulier en ce qui concerne les champs, les méthodes, l’encadrement de projets, le bienfondé des contextes, dès lors que ceci reste compatible avec le profil de poste qui a présidé à leur recrutement, aux orientations et organisations de l’équipe pédagogique dont ils font partie, ainsi que des orientations du projet d’établissement. Cette dernière est dotée d’un coordinateur ou d’une coordinatrice d’option, dont le rôle est de développer une synergie en fonction des ressources et spécificités de chacun, ainsi que d’être un porteparole de l’équipe auprès des étudiants, de la direction de l’école et de l’administration.
Article 26 - Liberté d’association Le droit d’association est garanti par la loi du 1er juillet 1901. La domiciliation d’une association au sein de l’école est soumise à autorisation préalable du Conseil d’administration après avis du Conseil scientifique et pédagogique. La mise à disposition éventuelle d’un local doit faire l’objet d’une autorisation préalable qui peut prendre la forme d’une convention conclue entre l’école et l’association. Cette disposition doit faire au préalable l’objet d’un débat en Conseil pédagogique et d’un vote.
Article 27 - Tracts et affichages 27-1 L’école met à la disposition des étudiants des panneaux d’affichage. 27-2 Dans le respect de la liberté d’information et d’expression à l’égard des problèmes politiques, économiques, sociaux et culturels, la distribution de tracts ou de tout document par les étudiants et
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19-4 Les magasins seront soumis à un règlement spécifique pour l’emprunt de matériel par note interne.
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les personnels est autorisée au sein de l’école mais sous conditions.
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27-3 La distribution de tracts ou de tout document (notamment à caractère commercial) par une personne extérieure à l’École ou pour son compte est interdite. 27-4 Affichages et distributions doivent : –– ne pas être susceptibles d’entraîner des troubles à l’ordre public –– ne pas porter atteinte au fonctionnement et aux principes du service public –– ne pas porter atteinte au respect des personnes et à l’image de l’école –– être respectueux de l’environnement. 27-5 Toute personne est responsable du contenu des documents qu’elle distribue, diffuse ou affiche. Tout document doit mentionner la désignation précise de son auteur sans confusion possible avec l’école.
Article 28 – Liberté de réunion 88
28-1 Aucune réunion ou manifestation ne peut se tenir ou être organisée au sein des locaux sans la délivrance préalable par le directeur d’une autorisation écrite. 28-2 Il ne doit exister aucune confusion possible entre l’école et les organisateurs des réunions ou manifestations qui restent responsables du contenu des interventions. CHAPITRE III : OBLIGATIONS DES USAGERS
Article 29 - Tenue vestimentaire 29-1 Les étudiants peuvent porter des signes manifestant leur attachement personnel à des convictions religieuses ou philosophiques, dans le respect des dispositions du présent règlement intérieur. En revanche, sont interdits les signes ostentatoires qui constituent en eux-mêmes des éléments de prosélytisme ou de discrimination, de nature à porter atteinte à l’ordre public, au fonctionnement du service public ou à l’organisation de la pédagogie. En toute circonstance, une tenue correcte est exigée.
Article 30 – Accès à l’école Seuls les étudiants, les professeurs et intervenants, les stagiaires ainsi que les personnels administratifs et techniques de l’école sont admis dans l’école. Aucune autre personne ne peut être invitée à y pénétrer sans l’autorisation préalable du directeur. Des contrôles peuvent être exercés à
l’entrée, des consignes particulières peuvent être prescrites, de façon temporaire ou prolongée, pour réglementer l’accès et la circulation des personnes et des véhicules. Les locaux sont ouverts aux heures normales de bureau et d’enseignement (à partir de 8h30) modulées en périodes d’examens, de cours, ou autres activités pédagogiques encadrées par des enseignants. Des autorisations exceptionnelles de travail dans les ateliers en dehors de ces périodes peuvent être délivrées par le directeur sous sa responsabilité personnelle. La demande de l’étudiant validée par un enseignant responsable de l’atelier considéré doit être présentée au service scolarité au moins 7 jours à l’avance. L’école est ouverte aux étudiants lors des périodes de vacances d’hiver et de printemps selon les horaires de l’administration. L’école doit être vidée de tout occupant à 21h. Cette disposition implique qu’il est strictement interdit de dormir de nuit dans l’établissement.
Article 31 – Carte d’étudiant 31-1 La carte d’étudiant, document nominatif et personnel, doit permettre l’identification rapide et sans ambiguïté des étudiants inscrits. Les documents photographiques demandés par les autorités de l’École doivent répondre aux mêmes règles que celles concernant la carte nationale d’identité. 31-2 La carte donne accès aux espaces et locaux de l’école. Elle doit être présentée aux autorités de l’école ou aux agents désignés par elles chaque fois que ceux-ci la demandent Tout refus de présentation expose l’étudiant à une procédure disciplinaire. 31-3 Tout prêt, échange, falsification ou tentative de falsification de carte est interdit et est passible de sanctions notamment disciplinaires.
Article 32 – Contrôle des connaissances, examens et concours 32-1 Les travaux demandés (rendus de projet, devoirs, exposés, mémoires, thèses…) doivent revêtir un caractère personnel, ce qui exclut tout plagiat. 32-2 En vue de prévenir toute fraude ou tentative de fraude, le port de tenue ou de signe ne doit pas aller à l’encontre des règles et nécessités liées à l’organisation et au déroulement des examens et concours. CHAPITRE IV : SANCTIONS DISCIPLINAIRES
33-1 La mise en œuvre de la procédure disciplinaire et le prononcé, au terme de celle-ci, d’une sanction, sont indépendants de la mise en œuvre, à raison des mêmes faits, d’une action pénale. 33-2 Le prononcé d’une sanction s’accompagne, selon le cas, de la nullité de l’inscription ou de la nullité de l’épreuve correspondant à la fraude ou à la tentative de fraude, voire, pour l’étudiant concerné, de la nullité du groupe d’épreuves ou de la session d’examen ou du concours, l’exclusion temporaire pour une durée maximale de cinq ans ou l’exclusion définitive de l’école ou de tout établissement public d’enseignement supérieur. 33-3 Fait l’objet d’une procédure disciplinaire tel que prévu dans l’article 15 du décret du 8 mars 1978 tout usager lorsqu’il est auteur ou complice d’un fait de nature à porter atteinte à l’ordre public ou au bon fonctionnement de l’école, d’un manquement au règlement intérieur.
TITRE III : DISPOSITIONS RELATIVES AUX PERSONNELS CHAPITRE III : HYGIÈNE ET SÉCURITÉ
Article 43 - Prévention Il est interdit de dormir sur le site ou dans l’école sauf autorisation du directeur. Une autorisation doit être demandée aux professeurs et au service technique pour tous produits menés à l’école dans le cadre du travail. Les produits dangereux ne doivent pas être introduits dans l’école. Toute manipulation d’outils, produits etc. autre que sur les bases techniques doivent être faits en accord avec un enseignement et le service technique. Les prises électriques de l’école ne doivent alimenter que des appareils d’une puissance adaptée et répondant à la norme BFC 15100, ils ne doivent servir que pour l’usage pour lequel ils ont été crées. Toutes les protections doivent être utilisées (masque pour les soudeurs, paravent pour les autres usagers, protection pour les risques d’incendie, protéger les embouts de fer à béton, etc.). Un registre d’hygiène et de sécurité est à la disposition de tous les usagers au secrétariat de direction. En vue d’assurer le bon fonctionnement des services et le bien-être de chacun, il est conseillé aux agents de signaler, dans les meilleurs délais, toute situation de travail délicate susceptible d’entraîner des cas éventuels de souffrance au travail, dont ils auraient connaissance.
TITRE IV : AUTRES DISPOSITIONS Article 44 - Collaborateurs bénévoles La présence de collaborateurs bénévoles au sein de l’école peut être autorisée sous conditions. Les collaborateurs bénévoles doivent impérativement déposer auprès de l’école une déclaration préalable, en déclinant leur identité et en communiquant les garanties d’assurance dont ils bénéficient à titre personnel.
Article 45 - Vie artistique Au-delà de l’enseignement au sens strict, la formation dispensée à l’école veut s’inscrire dans la variété des modes d’expression et de diffusion des arts plastiques dans les champs culturels contemporains, il faut entendre bien entendu, non seulement les lieux institutionnels de la culture et des arts, mais aussi l’expression dans les tissus urbains, industriels, et sociaux. L’école, avec la galerie du centre-ville, ses ateliers publics, ses ateliers décentralisés, ses partenariats avec les autres institutions ou acteurs artistiques, a vocation à jouer un rôle actif dans la création contemporaine. Il est attendu de l’étudiant dès le début de sa scolarité, qu’il s’intéresse, participe, non seulement aux cours et ateliers de Luminy, mais aussi à la vie artistique, en général et à celle de la ville en particulier. La direction, les enseignants et les services de l’école ont également pour mission de relayer l’information et l’initiative.
Article 46 – Propriété artistique des travaux d’étudiants et communication de l’école Les travaux et oeuvres réalisés par les étudiants pendant leur scolarité sont leur propriété pleine et entière quelque soit le degré d’encadrement qui y a présidé. Les travaux réalisés dans le cadre de l’école, ateliers, workshops sont considérés produits par cette dernière. À ce titre ils restent à disposition de l’école pendant une durée de trois ans à l’issue de la réalisation, avec un libre usage à des fins de promotion de l’établissement dans des manifestations publiques, ou pour des éditions. Dans tous les cas, le nom de l’étudiant sera mentionné en regard de l’oeuvre exposée de ce dernier. Les oeuvres réalisées et montrées ayant reçu le soutien financier ou pédagogique de l’école doivent clairement indiquer ce soutien. Les étudiants doivent y être particulièrement attentifs lorsqu’ils ont fait l’objet d’une aide sous forme de bourse aux travaux d’étudiants.
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Article 33 –Procédure disciplinaire
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Frédéric Appy
Max Armengaud
Professeur en théorie de l’art à l’ESADMM depuis 1984. Docteur d’État en 1991 (Lille), sur un projet de recherche en art et publication de la thèse Iris, couleur écrite, couleur décrite.
Enseigne la photographie à l’ESADMM depuis 1999
Docteur d’Université (Nice-Sophia Antipolis) en 1981, sur un projet de recherche en littérature française et publication de la thèse Le Livre objet : vers de nouvelles formes de production et de diffusion en matière d’édition.
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Publication en 1985 de l’essai Nixe (mise en question et exaltation du livre) aux Éditions de la Différence, Paris.
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Depuis, il poursuit ses recherches sur ces deux thèmes d’étude spécifiques du livre d’artistes et de la couleur dans l’art et participe à des colloques. Il est aussi un écrivain auteur de prose et de poésie, il collabore régulièrement à la revue littéraire et artistique Triages. Et également artiste plasticien, il travaille actuellement sur des représentations oniriques et réalistes de paysages avec des pastels gras et prépare une édition limité à ce sujet.
Parallèlement à son activité de photographe indépendant qu’il débute en 1978 dans le milieu théâtral parisien, il développe une démarche personnelle à partir de sa pratique du portrait. Depuis 1986, il poursuit un travail de dévoilement et de confrontation d’institutions célèbres, autant de repères identitaires collectifs habitant notre imaginaire dont il questionne le champ de visibilité. Il a réalisé un portrait de l’Opéra de Paris, de la Cité du Vatican,de la Villa Médicis, du Château de Prague, des Arènes de Madrid, du Palais de l’Élysée, de la Casa de Velázquez, de la Mairie de Marseille, de l’Assemblée nationale en 2010-2011, du Mont Saint-Michel et du Rugby Club Toulonnais en 2012-2013. Considérant que le portrait a toujours constitué un des attributs de représentation de l’institution et du pouvoir, il inscrit sa démarche dans le prolongement de cette histoire et en rupture avec elle, élargissant ses codes de représentation à la dimension collective. Opérant derrière la scène de représentation habituelle, il affirme une position anti-iconique, à l’opposé du portrait officiel, à la fois dans le traitement formel de la figure et par la fragmentation sérielle. Ses portraits d’institutions ne sont pas des réponses à des commandes mais correspondent à autant de projets personnels. Leurs réalisations ont été rendues possibles en partie grâce à des bourses et résidences d’artiste. Il a été pensionnaire à l’Académie de France à Rome en 1990-1991, puis membre de la section artistique de la Casa de Velázquez à Madrid de 1993 à 1995. Il a bénéficié d’une bourse Léonard de Vinci du Ministère des Affaires Étrangères en 1992 et de l’Aide individuelle à la création du ministère de la Culture en 1997. Expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger. Collections publiques et privées.
Dominik Barbier
Artiste nomade Une grande liberté formelle et conceptuelle caractérise le travail de Georges Autard. Les formes obtenues sont de tous les registres, au besoin du figuratif trivial à l’abstraction minimale.
Dominik Barbier enseigne la vidéo et dirige la base technique vidéo de l’ESADMM. Il intervient également dans le projet de recherche du troisième cycle Espaces sans qualités / design, espaces urbains & technologies numériques.
Ancien professeur de mathématiques, l’artiste conserve une démarche à la fois analytique et métaphysique. Dans son œuvre singulière, il est question de peinture, de représentation graphique, mais aussi du temps, de la mort, de l’inaccomplissement, traduits sous les aspects les plus divers, de sources aussi triviales que cultivées. Ceci explique son rapport au dessin, à la peinture et au tableau comme un tableau noir. Il cherche dans ses travaux la figure « juste », l’idée « juste » réalisée avec le geste « juste », tous les possibles équivalents « topologiques » et les glissements de sens d’une forme donnée.
Il dirige le studio FEARLESS, centre de création dans les arts électroniques et de production de projets artistiques hors-normes au croisement des cultures et des disciplines (comme par exemple le jeu de productions issu de la collaboration avec l’artiste Judith Bartolani : un livre électronique, une édition blu-ray, un concept-exposition et un long métrage).
Les arts martiaux (aiki- jujutsu 3e dan), le Shiatsu (école Namikoshi), le Bouddhisme zen et tibétain, ainsi que ses voyages réguliers au Japon et dans l’Himalaya du nord de l’Inde lui fournissent d’autres schémas de pensée et de représentation qui tendent vers le spirituel, tout un éventail de formes et de postures (prosternations, traces, etc.) dont la gestuelle lui permet de faire de nouvelles peintures où l’implication physique est évidente. « mon noir est pas triste il est violent ! », « punk attitude + zen spirit », « paradise NOW », « time is on my side », « la peinture me fait ! », « l’art comme un écart à l’équilibre »… Formules/slogans déployés sur de grands calicots condensent efficacement ses prises de positions du moment. www.georgesautard.fr Documents d’artistes www.documentsdartistes.org/artistes/autard Galerie KunstBüro, Berlin www.kunstbueroberlin.de/kdgalerie_autard.html Galerie AL/MA, Montpellier galeriealma.com/ Galerie Porte Avion, Marseille galerieporteavion.org/ Présence dans de nombreuses collections publiques et privées.
Dominik Barbier est également : –– Vidéaste, il réalise des films de création (primés dans les festivals internationaux) ou des documentaires (J'étais hamlet, un portrait de Heiner Müller - premier prix TTVV en 1994), ainsi que des projections monumentales sur l’architecture, comme la série actuelle Man on fire, dans des lieux symbolisant la résistance (Ramallah, Naples, Prague 2012) –– Metteur en scène, il conçoit des spectacles multimedia « mutants » avec des équipes internationales, comme Hamlet machine (Amsterdam, Marseille, Rome en 2003/2004) et actuellement Demetra (avec la chorégraphe Giovanna Velardi : Naples, Gibellina, Morgantina, Prague en 2012) –– Scénographe, il développe le concept artistique pour l’espace public de « scénographie électronique ». Il a réalisé récemment la scénographie du Mémorial de la Marseillaise (Marseille 2011), La nuit des enfers (Musée départemental Arles antique 2012) et prépare plusieurs projets importants pour Marseille-Provence Capitale européenne de la Culture 2013 : lieu mémoire du Musée Regards de Provence, scénographie sur les origines du cinéma pour la restauration de l’Eden cinéma à La Ciotat, interventions sur l’exposition Rodin, la lumière de l’antique au Musée départemental Arles antique, etc. http://dominikbarbier.fearless.fr www.enchanter-la-cite.com www.hamletmachine.net
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Georges Autard
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Jean-Claude Bassac
Lucien BERTOLINA
Architecte DPLG. Membre fondateur et directeur de I.T.E.A./Ingenierie Technique Environnement Architecture (conception de bâtiments, de projets architecturaux, urbanisme et architecture paysagère, conseil) à Marseille.
Lucien Bertolina est professeur de son à l’ESADMM et Directeur Artistique de Euphonia (Atelier Méditerranéen de Production et de Création Sonore) créé avec Fabrice Lextrait à La Friche la Belle de Mai en 1992. Cofondateur du Groupe de Musique Expérimentale de Marseille en 1969, il abandonne le trombone et la pratique de l’improvisation Musicale en 1973 pour se consacrer entièrement à la composition musicale et à la production de documents sonores et radiophoniques. Il compose également pour le cinéma, les arts plastiques, le théâtre et la danse.
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Enseigne la méthodologie du projet en option design/ design d’espace.
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Quelques compositions repères à travers un parcours : Concerts –– Coeur de Fer, Commande S.N.C.F. La Rotonde d’Avignon, 1993 –– Pacific 231, Que reste il de nos amours, Commande Euroméditerranée, 1998 –– Les Mondes de JORGE, Les Musiques : Festival du GMEM, 2013. –– Musiques de film –– Pipache de Fernand DELIGNY et Jacques LIN. Film d’Animation, 1992 –– Rudy Riccioti, Architecte de Joël YVON, 2007 –– La totalité du Monde de Denis GHEERBRANT, 2009 –– Expositions –– Ten To Sen, Galerie Red District, Marseille, 2OO3 et CAC Kyoto, Japon, 2004 –– Les Corbières, (Installation sonore multipiste), 2008 –– Le Salon de Lily de Michel Enrici, Galerie du Conseil Général d’Aix en Provence, 2013 –– Créations Sonores et Radiophoniques –– Un Groupe d’Enfants de la ZUP de Marseille, Commande d’Etat / France Culture 1978 et Prix Phonurgia Nova 1986 –– Dock 9, fiction radiophonique avec H. Brandt. Radio Sudwestfunk, Allemagne, 1990. –– Il était une fois une vacuité odoriférante (SEITA de Marseille) avec F. Brès : Prix SCAM, 1994 –– Discographie –– Places Fortes Voix Publiques, Prod. Théâtre Toursky, 1997 –– Bellevue Parc, Prod. Théâtre Toursky, 1993 –– Les Mondes de Jorge, Editions Art / Temps / Réel, 2013 Il a également publié Mon dernier terrain vague : Récit. chez District Edition. www.radiogrenouille.com/?s=bertolina
Vanessa Brito
“La peinture de Bernard Boyer se caractérise par un jeu de formes ambiguës aux référents présents mais non identifiables. Les couleurs très travaillées, souvent acidulées, parfois élégantes contribuent à la mise en place d’un espace où surgissent, flottent et se frottent des figures grotesques. Cet espace de couleur se veut simple, il met en scène. Souvent des jeux de plans, décalages, ombres portées, oppositions rondesbosses et aplats, y accentuent l’effet de la pesanteur sans loi. Les petits formats, aux couleurs faussement moins sophistiquées, sont comme autant de satellites qui n’auraient pas trouvé leurs espaces peints ou auraient fui la majesté revendiquée des grands. Chaque tentative d’identification est vouée à l’échec, elle se dérobe, s’évanouit dans l’abécédaire des étrangetés qui traversent parfois la vision.”
Vanessa Brito a soutenu sa thèse de doctorat en philosophie, Les Arts dans la philosophie de Gilles Deleuze, à l’université de Paris 8. Elle a ensuite été chercheur à la Jan van Eyck Academie (Pays-Bas) où elle a développé un projet intitulé Devenir-majeur/ devenir-mineur portant sur les notions d’émancipation et de résistance. Puis elle a été chercheur postdoctorant à l’Université Nouvelle de Lisbonne où elle a travaillé autour des politiques de l’art et de la littérature. Elle enseigne la philosophie de l’art à l’ESADMM.
N. Shelton http://bernardboyer.com
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Bernard Boyer
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Patrice Carré
Philippe Delahautemaison
La pratique et recherche artistique qui m’anime est ouverte, curieuse, voir malicieuse. « Creuser » un médium unique ne m’intéresse pas. Tout le développement depuis des années s’ancre à la base sur la réalisation d’images faites à partir de petits mondes que je reconstituais pour les photographier. Je suis vite passé d’une dimension miniature pour entreprendre des constructions issues elles-mêmes de maquettes. Cela a produit des formes très variées, avec des matériaux divers souvent issus d’éléments destinés à ce que je pourrais désigner sous le registre des moyens possibles empruntés à « l’habillage » du monde domestique. Je suis aussi amateur de musiques hors norme. Il m’arrive pour des projets de faire des musiques seul, ou en collaboration avec d’autres. J’utilise le son comme une « matière plastique transparente ». Ces musiques peuvent prolonger des sculptures ou être un des éléments dans des installations. Je conçois aussi des dispositifs de diffusion acoustique de type mobilier. J’ai réalisé ces dernières années plusieurs commandes publiques importantes souvent pour des espaces intérieurs. Je regarde avec amusement, délectation, et fatigue des yeux, pour leur gravité, les grandes figures de l’art du XXe siècle, et n’hésite pas à jouer avec. Mon travail pour le résumer consiste à faire des allers-retours entre le savant et le populaire sur des situations, des objets, des sites, des œuvres, des images, des écrits, parfois des anecdotes à l’intérieur desquels je puise allègrement pour en déplacer les signes et les fonctions. Avec précision. Selon les besoins je réalise ou fait réaliser. Le territoire physique qui fait source pour moi est plutôt relié au monde urbain ; le construit, le fabriqué, les objets manufacturés. En terme de mise en œuvre, le meilleur moment c’est lorsque le projet commence. Qu’il soit pour des productions à l’atelier, ou pour répondre à des projets.
Architecte.
www.documentsdartistes.org/carre www.artconnexion.org www.estatic.it
Enseignements : –– Projet design –– Histoire de l’architecture, du design et du rock & roll
www.philippedelahautemaison.com
Anna Dezeuze
Enseignements : vidéo, installations.
Après une thèse de doctorat en Histoire de l’art au Courtauld Institute of Art à Londres, Anna Dezeuze a pu poursuivre ses recherches grâce à trois bourses postdoctorales à l’université de Manchester et une bourse de la Terra Foundation au Smithsonian American Art Museum à Washington (D.C.).
Sylvain Deleneuville se penche sur les images et les sons, tente des rapprochements, des juxtapositions et des mises en scènes, pour organiser un chaos, en tirer poésie et musique, et insuffler de l’erreur humaine, du fondamentalement imprévu, dans des technologies de la précision. Une pratique musicale, ainsi qu’un intérêt pour les questions du hasard, du libre-arbitre, et de la possibilité constante de fausses notes, d’erreurs, l’entraînent dans le développement d’un processus qui permet de contrôler une multidiffusion vidéo en temps réel, éphémère et improvisée, avec le souci de « jouer » des images à la manière d’un instrumentiste. De ces questionnements naissent des travaux de vidéos, installations et performances.
www.c-c-c-p.net
Elle a dirigé un ouvrage la participation du spectateur des années 1960 à nos jours (The Do-it-yourself Artwork : Participation from Fluxus to New Media, Manchester University Press, 2010), et codirigé, avec Julia Kelly, un livre sur les relations entre objets trouvés, hasard et photographie (Found Sculpture and Photography from Surrealism to Contemporary Art, Ashgate, 2013). En 2009, elle a co-organisé avec David Lomas l’exposition itinérante Subversive Spaces: Surrealism and Contemporary Art (L’imaginaire de l’espace dans le surréalisme et l’art contemporain). Ses autres publications portent sur l’art des années 1960-1970, dont Fluxus, l’assemblage, l’art cinétique, et les pratiques d’artistes tels que Lygia Clark, Hélio Oiticica, Bruce Nauman, ou Richard Wentworth. Elle s’intéresse aussi à la dématérialisation de l’oeuvre d’art dans les années 1960 et les présences du surréalisme dans l’art des années 1950 à nos jours. La plupart de ses comptes rendus d’expositions, articles sur l’art contemporain, et interviews d’artistes (tels que Francis Alÿs ou Mohamed Bourouissa), ont été publiés dans la revue britannique Art Monthly, ainsi que Tate Etc. et les revues en ligne Papers of Surrealism et Mute. Son projet de recherche en cours s’intitule Presque Rien : Le Précaire dans l’art contemporain depuis les années 1960.
http://esbam.academia.edu/annadezeuze
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Sylvain Deleneuville
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Frédérick du Chayla
Jérôme Duval
Designer, scénographe et professeur à l’ESADMM.
Jérôme Duval est artiste multimédia et vidéaste. Il est très investi dans le développement de nouvelles formes d’écritures issues de l’utilisation de l’informatique. L’emploi du numérique est fondamental dans son travail et s’illustre dans de nombreux travaux présentés dans divers festivals internationaux : Vidéoformes, Némo, Numer, FCMMÖ. Il enseigne le multimédia à l’ESADMM et développe un atelier où sont explorées les problématiques liées à l’emploi exclusif de l’informatique dans la création artistique.
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Son agence, le Studio Totem (www.studiototem.net) est un atelier de design et de scénographie à l’interface de plusieurs disciplines (architecture, paysage, aménagement).
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Considérant que l’objet du design est de produire et d’organiser les signes, les formes, les espaces, représentatifs du projet de société ou de la société, entreprise ou famille, dans lequel il s’inscrit, son travail s’applique aussi bien à la conception d’espaces domestiques, maisons ou appartements, qu’à l’aménagement d’espaces publics, bâtiments ou extérieurs, ou encore à la conception d’objets. Il s’agit toujours de servir des usages, de créer des lieux, des objets appropriables qui produisent de la convivialité, du bien vivre, du mieux vivre, de signifier, de rendre lisible notre appartenance à un projet humain, moderne, vivant, optimiste. Expérience professionnelle et collaborations avec de grands noms de l’architecture ou du paysage lui ont permis une approche singulière de la scénographie, du design et de l’objet. En particulier : le Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne, le Stadium de Vitrolles, la salle de concert philharmonique NikolaÏsaal de Potsdam, la scène de musiques actuelles le Molocco à Audincourt, le réaménagement du grand site du pont du diable au débouché des gorges de l’Hérault. Il travaille actuellement aux aménagements du musée mémorial de Rivesaltes, à la valorisation du site archéologique d’Alba la Romaine, au réaménagement du site des 9 écluses de Fonséranes à Béziers inscrit au Patrimoine Mondiale de l’Humanité. Au-delà des projets publics, il réhabilite un important village de vacances à la Grande Motte et développe une collaboration avec Fermob pour une série de tables. Présence dans de nombreuses collections publiques et privées. Expositions en cours : Histoire des formes de demain, Citée du design de Saint-Etienne et Le design a 2000 ans ?, musée archéologique de Saint-Romain-en-Gal.
http://jeromeduval.fr
Gérard Fabre
Frédérique Entrialgo enseigne à l’école d’art et de design de Marseille depuis 1999 où elle a pris en charge dès son arrivée les enseignements concernant l’internet, les arts numériques et en réseau. Ses recherches menées parallèlement à cet enseignement dans le domaine des sciences de l’information et de la communication (DEA en 2003, Doctorat en 2012) l’on amené à développer, sous forme de cours magistraux et de suivis de projets en studios, un enseignement de la « culture numérique » dans une perspective fortement transdisciplinaire. Ses enseignements et ses recherches personnelles interrogent depuis quelques années la notion d’espace urbain, les pratiques artistiques qui s’y déploient, les nouveaux usages qui s’y inventent, notamment sous l’influence des technologies numériques. Elle se situe en cela au sein d’un vaste mouvement transdisciplinaire, qui se déploie à l’échelle internationale, sur la « condition urbaine » du XXIe siècle.
Enseigne la sculpture à l’ESADMM depuis 2002.
Elle est membre depuis 2005 de l’équipe de recherche Insartis et dirige en collaboration avec Ronan Kerdreux un programme de recherche au sein de l’ESADMM (http://www.espacessansqualités) qui interroge les espaces urbains dans la dimension des possibles qui se forme au creux des espaces hybrides constitués de l’imbrication des flux numériques dans les espaces bâtis. Parallèlement à une activité de consultante dans le domaine de l’innovation urbaine ou muséographique, elle contribue, en tant que chercheur ou théoricienne des arts numériques, à des ouvrages ou des revues scientifiques ou artistiques et intervient dans des conférences ou événements (DANTE, Droit d’auteur et nouvelles technologies, 2005 ; Introduction au 11e Carrefour des Possibles, “Villes créatives”, Marseille, 2010 ; Le corps, le lieu, le réseau : Locative Media Arts, École d’art d’Aix en Provence, 2010, De “l’art à l’ordinateur” aux “Locative Media”, Seconde Nature, Aix-en-Provence, 2011).
www.articule.net
La couleur : la totalité du tableau ou la fragmentation de l’environnement. “La couleur embrasse toutes les problématiques autour desquelles tourne l’œuvre de Gérard Fabre. Bien que le mode d’installation, « d’empilation » et de superposition date du début des années 1980, il n’a commencé à peindre les volumes qu’au milieu de la décennie et la couleur s’empare des surfaces où ceuxci s’étalent, dix ans après. Les tons singulièrement stridents qui recouvrent le mur ont pour effet d’altérer toutes les proportions de la chambre dont il fait partie. D’une certaine manière, comme on l’avait remarqué pour le design, Fabre s’inscrit dans un rapport de contradiction avec l’architecture qui se trouve modifiée, comme désavouée. L’artiste nous dit qu’au départ, il n’était intéressé qu’à la considération d’un tableau monochrome de très grandes dimensions, en l’occurrence, occupant tout le mur où des volumes monochromes à leur tour viendront former différentes configurations. Les objets ainsi répartis projettent les ombres de plusieurs de leurs facettes, dont l’intersection active les contrastes de couleurs et varie selon l’incidence de la lumière. En somme, l’interaction de tous ces éléments se propose comme un tableau évolutif. Cette proposition alléchante remet à l’œuvre l’expérience de nombreux artistes américains qui, surdimensionnant le tableau, ont visé la participation du spectateur qui avance, recule, bouge enfin, pour apprécier l’œuvre. Tout le travail de Fabre appelle à l’activité du spectateur.” Liliana Albertazzi (Notes en désordre, éd. CRAC Montbéliard, 2005) Expositions récentes 2012 SMOLL, Toulouse — Sculptures en l’île, Andrésy — L’objet entre art et design, Esox Lucius, La Clayette 2011 Galerie Passage de l’Art, Marseille — La chaufferie, Strasbourg 2010 Galerie L’espace du dedans, Lille — Transfrontaliers, musée Beurnier-Rossel, Montbéliard
www.http://documentsdartistes.org/fabre
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Frédérique Entrialgo
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Sylvie Fajfrowska
Frédéric Frédout
“Sylvie Fajfrowska s’est consacrée, dans un premier temps, à des tableaux dont les motifs font référence à un vocabulaire décoratif par lequel elle exprime une approche critique du formalisme à dimension ironique… Elle a élargi progressivement son répertoire iconographique à des accessoires vestimentaires féminins et au mobilier standardisé, ces motifs acquérant une dimension signalétique par leur isolement sur un fond nu. C’est un monde habité par le désenchantement face à la vacuité des choses et la réification des signes et des objets associés à la consommation et au bricolage domestique qu’elle suggère dans ses jeux combinatoires, entre forme et figure. Le visage, le corps et la figure humaine, apparus plus récemment, manifestent une sorte de retour à une scène de genre en quête du réalisme magique, dont elle est l’héritière et dont elle assure le recyclage. Son évocation de la glaciation post-moderne et de la fétichisation peut être ainsi considérée, entre mélancolie et action, comme une méditation sur la condition humaine.”
Frédéric Frédout est Designer. Partant d’une double formation fondamentale en design et en architecture, Frédéric Frédout s’initie à la pratique du design d’espace en collaborant à des projets architecturaux en Bourgogne. Il crée ensuite une agence de concepteur en 1996 puis explore l’éco et l’auto construction, de façon globale et vivante au sein de l’atelier 1011. Il s’intéresse à la genèse de formes et pratique plus particulièrement les formes courbes, blobs et gonflables avec ou sans les outils numériques, de la maquette à l’échelle 1. Son travail est également fortement ancré sur le territoire, la contextualisation urbaine, rurale ou paysagère. La dimension humaine, sociale y est prépondérante. Ses projets actuels le conduisent à explorer le design de service comme expression conceptuelle de la relation au public. Son expérience est au service de l’ESADMM lorsqu’il s’agit d’utiliser les divers outils numériques multi-média et multimédium pour concevoir et communiquer des formes (studio Not Uniform 3D). Ses cours et ateliers se complètent d’une approche méthodologique plus globale au sein du « studio être en ville » parcourant les spécificités liées à l’urbanité de notre monde.
Françoise Ducros
Diplômée de l’ENSBA en 1984, Sylvie Fajfrowska est présentée régulièrement en France et à l’étranger. En 2006, elle participe à La Force de l’art au Grand Palais ; en 2009, à l’exposition Un siècle de réalisme dans la peinture en France au MASP à Sao Paulo et au MARGS à Porto Allegre ; en 2011, à Décor et installations à la Galerie des Gobelins ; et en 2013, au 19, CRAC de Montbéliard.
Il est à l’origine à l’ESADMM de projets transversaux récents, multi-site, inter-écoles ou européens : –– Projet participatif Change ta classe inscrit dans le parcours DREAM CITY / La folle histoire des arts de la rue dans le cadre de Marseille-Provence capitale européenne de la Culture 2013. Partenariat avec l’école St Joseph de l’Estaque, la Cité de l’architecture et du patrimoine, Karwan (bâtisseurs de projets culturels territoriaux) –– Workshop Moi et les autres à l’Académie des BeauxArts de Venise en 2013. * Cabanons, cabanes, abris, refuges autour de la Méditerranée Projet inter-écoles dans le cadre de MP 2013. –– DES/TER, Design et Territoires, le cas des matériaux pierreux : l’exemple du travertin de Toscane. Projet européen Interreg 3C.
Jean-Louis Garnell
Diplômée d'un Master mention Sciences du langage, spécialité didactique des langues, Université d’AixMarseille. Professeure de français langue etrangère à l'École supérieure d'art et de design de MarseilleMéditerranée, auteure d'un article de recherche sur la conscientisation de la gestuelle pédagogique par des étudiants en formation initiale via le procédé d'autoconfrontation, inclut dans un ouvrage sur La voix et le corps de l'enseignant, dirigé par L. Cadet et M.Tellier (à paraître).
Artiste Photographe. Jean-Louis Garnell est lauréat du prix de la critique Kodak en 1984, et il rejoint la Mission photographique de la DATAR en 1985. Premières expositions personnelles. Diverses séries d’images, Désordres, Portraits, Nuits. Participe aux expositions Une autre objectivité, Photokunst et Passages de l’image. Mission Transmanche en 1989. Séjour à l’Académie Solitude à Stuttgart en 1990-1991, invité à Valencia, premières pièces associant plusieurs images. Œuvre pour le métro de Toulouse en 1993. Exposition au Fotomuseum de Winterthur en 1995. Commandes de Fos sur Mer, de Porto Marghera près de Venise, de Sceaux, Mutations à Bordeaux. Nommé enseignant à l’école d’art de Tours en 2000. Exposition au Kunstverein de Stuttgart en 2001. En 2004, par le noir, cycle de 15 images, édité par le Centre de photographie de Lectoure. Enseigne depuis 2005 à l’École supérieure d’art et de design Marseille-Méditerranée. Participe à l’exposition Objets dans l’objectif à la BNF et La Force de l’Art au Grand Palais. Commencé en hiver 2006, Morimondo 2007 : commande du Musée de Photographie contemporaine de Milan. Le bout de la table 1998-2010. Images 2010, Notes 2011, nouvelles pièces incluant des objets en 2012. Divers projets d’éditions en cours.
Domaines de recherche : Multimodalité de la parole, gestes et gestuelle pédagogiques, agir professoral, conscientisation, réflexivité, autoconfrontation, transcription et annotation de la parole.
www.jeanlouisgarnell.net
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ALEXANDRA GADONI
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LISE GUÉHENNEUX
Philippe Grégoire
Historienne de l’art, doctorante à l’université d’Aix-en-Provence (Laboratoire d’Études en Sciences des Arts-LESA), (Paris IV Panthéon Sorbonne, Paris I, Lille 3, doctorante, laboratoire de Thierry de Duve). Critique d’art, membre de l’Association Internationale des Critiques d’Art. Commissaire d’expositions, entre autres : Territoires autonomes à partir d’œuvres du FNAC (Paris) ; Nos troubles et Constructeurs éclectiques, expositions en deux mouvements, Centre d’art de Sète et Archipélique, Musée d’Art Contemporain, Marseille.
Architecte DPLG, diplômé de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris La Villette. Il exerce à Paris et Bordeaux.
A notamment écrit de nombreux textes sur la pratique de Claude Lévêque, Didier Marcel, Patrick Corillon, Philippe Durand, Adel Abdessemed, Martine Aballéa, Niek van de Steeg, Philippe Mayaux, Philippe Ramette, Florence Paradeis, Nicolas Moulin, Bertrand Lamarche, Brice Dellsperger, Natacha Lesueur, Valérie Jouve, Jean-Pierre Pincemin, Dominique Figarella, Noël Dolla, Grégoire Motte… A participé à la création de Bloc-Notes, a écrit dans la presse nationale et des revues spécialisées choisies : Bloc-Notes, Crash Magazine, Particules, Hypertextes... ainsi que dans des revues en ligne : La Belle revue, Slash. A participé à l’émission Trans/formes à France Culture. Membre de commissions, notamment, pour la préfiguration de lieux d’art contemporain (Le Plateau, les Laboratoires d’Aubervilliers), d’aides à la création au Ministère de la Culture et de la Communication (6 ans au niveau national), D.R.A.C. Ile-de-France, D.R.A.C. P.A.C.A., membre de comités techniques, FRAC BasseNormandie, jury, prix, comité de 1% région P.A.C.A.. Conférences, journées d’études (MAC/VAL, CRACLR, Ecole nationale supérieure d’art, Villa Arson).
Il enseigne à l’ESADMM depuis 2008, où il est coordinateur des années 2 et 3 du DNAT. Il a travaillé en tant que chef de projet dans de grandes agences d’architecture et d’urbanisme : Dominique Perrault (1989/1993) et Ateliers Jean Nouvel (2000). Il fonde son agence en 1996 avec l’architecte Claire Petetin, accompagné d’une équipe pluridisciplinaire : architectes, urbanistes, designers, graphistes, programmeurs hypermédia. Elle intervient dans le cadre de processus de transformations des paysages urbains, travaillant sur l’ensemble de leurs échelles : celle du paysage, de la ville, de l’architecture, du design, de l’art contemporain, des modèles numériques ; dans la mise en oeuvre de programmes qui introduisent des temporalités alternatives d’usages et des processus de développement partagés, dans la conception, le développement et la réalisation des projets. La démarche de l’agence introduit de nouvelles stratégies d’interventions, en mettant en oeuvre des projets multiculturels au travers de l’utilisation poussée des technologies numériques, dans les processus de transformations urbaines, proposant des méthodes alternatives de conception, de production et de développement, complémentaires des méthodes traditionnelles. Les projets qu’elle développe constituent aussi des outils d’expérimentations, qui permettent d’analyser, de mettre en visibilité et de travailler à partir des nombreuses situations non prises en compte, de la ville contemporaine. Philippe Grégoire assure la maîtrise d’œuvre de projets architecturaux ainsi que l’assistance à maîtrise d’ouvrage dans de l’aménagement des espaces publics et des paysages. Il intervient en tant que commissaire et directeur artistique pour des événements artistiques sur des thèmes liés à l‘espace public, l’urbanisme, l’architecture et le paysage.
BOUCHRA KHALILI
Enseignant en design et coordinateur pédagogique de la phase projet de l’option design de l’ESADMM. Intervient au Studio Lentigo (avec Dominik Barbier, Frédérique Entrialgo, Fabrice Pincin) orienté sur les rapports entre design et technologies numériques de localisation, de réalité augmentée, de visualisation, d’interactivité... www.studiolentigo.net
Bouchra Khalili est une artiste Franco-Marocaine, née à Casablanca. Élevée entre le Maroc et la France, elle a étudié le cinéma à la Sorbonne Nouvelle, et est diplômée de l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy.
Design et scénographie : Fondateur de l’agence Erkadesign www.erkadesign.net Terrains de prédilection : la scénographie d’expositions, les questionnements concernant les liens et rapports entre espaces privés, intimes et espaces publics et collectifs. Le travail produit privilégie à la notion de rupture, celles de rencontres, de continuités et d’hybridations. Travaux d’expérimentation http://ronan.kerdreux.free.fr Thèmes de recherche : Design, Identité sociale des créateurs, co-construction des savoir, méthodologies du projet, travail collaboratif, systèmes d’information, technologies avancées, pratiques de projet et croisements disciplinaires. Implications dans le programme scientifique d’insARTis. Co-dirige avec Frédérique Entrialgo le programme de Recherche « espaces sans qualités » au sein de l’ESADMM www.espacessansqualites.org Intervenant régulier à l’université de Savoie (Licence Information & Communication) depuis 2003. Conférences, workshops et séminaires (Muséographie interactive, Arles 2011 ; journées d’étude jeux vidéo, création transmedia, nouvelles formes de médiations culturelles, Musée départemental Arles Antique et IUT de Provence ; Séminaire pédagogie et design, Université de Tomar, Portugal 2009…) Contribution à des ouvrages collectifs (Pour un design du questionnement, dans Investigao em Arte e Design, Fendas no Método e na Criaçao, vol II, université de Lisbonne, 2011 ; Introduction et flotter : une plage, le large dans recueil des séminaires d’insARTis en 2006 ; La vitesse et la ville et introduction dans Hommepaysage,catalogue d’exposition, CAUE de Haute-Savoie 1992…).
Le travail de Bouchra Khalili – vidéos, installations, photographies, et oeuvres sur papier – combine pratique documentaire et approche conceptuelle pour explorer les trajectoires migratoires contemporaines et la question des existences clandestines, en articulant espaces de transit et langues et discours minoritaires. L’artiste interroge ainsi les relations entre l’histoire coloniale et post-coloniale, les migrations contemporaines, et les récits et l’imaginaire générés par ces relations. Elle a participé à de nombreuses expositions internationales, dont récemment à : La Triennale – Intense Proximité (Palais de Tokyo, 2012) ; All Our Relations, 18e Biennale de Sydney (2012) ; Mapping Subjectivity au MoMA (New York, 2011); 10e Biennale de Sharjah (2011) ; You have been there, à la Galerie Marian Goodman (New York et Paris, 2011) ; Fondation Gulbenkian (Lisbonne, 2011) ; 3e Biennale de Thessalonique (2011) ; Biennale de Liverpool (2010) ; Studio Museum, New York (2010) ; Museum of Contemporary Art, Detroit (2010) ; INIVA, London (2010) ; Gallery 44, Toronto (2010) ; Reina Sofia National Museum, Madrid (2009). Elle a été aussi lauréate de plusieurs prix, bourses, et résidences : Bourse Louis Lumière-Villa Médicis Hors les Murs (Ministère des Affaires Étrangères, 2005), Le Fonds Image/Mouvement (CNAP, 2007), Le Prix Video Brasil Residency Award (2009), Cultures France Hors les Murs (2010). En 2012, elle reçoit The DAAD-Artist in Berlin Award, et est lauréate de Vera List Center for Arts and Politics Fellowship, The New School, New York. En 2012-2013, elle réalise une commande pour The New Perez Miami Art Museum, à l’occasion de l’inauguration du musée fin 2013.
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Ronan Kerdreux
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Piotr Klemensiewicz
Frédérique Loutz
“Pour des raisons personnelles et comme il était parfois peu évident de séparer l’enseignement de sa pratique artistique à l’extérieur de l’école, Piotr Klemensiewicz s’est installé depuis trois ans dans deux ateliers, un à Berlin et l’autre dans la moyenne montagne des Alpes-de-Hautes-Provence. Sans parler de deux productions distinctes, chaque lieu a transformé sa démarche et a généré deux pôles de travaux. L’un où se développe une production picturale (série des Tas et EvetemadA) ainsi que des sculptures et l’autre, dans l’atelier berlinois, un travail de recherche à partir de photographies (séries TotemtaboO et NBT) et dans des projets numériques (Darks Flags).
Vit et travaille à Marseille. Son travail est présent dans de nombreuses collections publiques et privées en France et à l’étranger, il est représenté depuis 2004 en France et lors de foires internationales par la Galerie Claudine Papillon. Idiomes étant la dernière exposition personnelle en 2012.
La peinture n’est plus seulement une question de matière. Et elle ne s’isole en rien du monde. Sa diversité se confronte sans obstacle aux autres médiums. Loin de résister elle absorbe et restitue la réalité par des formes multiples et toujours plus complexes. Comme par exemple, celles de l’autobiographie (série Quoi de neuf dans mon passé et Encombrements). Son rapport polychrome à la couleur, sorte de passeport supplémentaire, est délibérément politique et esthétique. Le geste de peindre qui recouvre et fait apparaître simultanément est inépuisable.” P.S. Vidal Piotr Klemensiewicz est né à Marseille de parents polonais. Études et diplôme en 1979, École des Beaux arts de Marseille, actuelle ESADMM. Depuis 1985, il expose régulièrement en France, Galerie Alain Gutharc, Galerie Montenay, Galerie Baudoin Lebon (Paris) et Galerie Sandrine Mons (Nice). À l’étranger, à New-York, Montréal, Séoul, Bruxelles, Istanbul... Ainsi que de nombreuses expositions personnelles ou collectives dans des institutions (Musées, Centre d’Art, FRAC).
www.documentsdartistes.org/klemensiewicz http://www.pebeo.com/beaux-arts/artistes http://vimeo.com/49841946 Monographies récentes : Encombrements (éd. Actes Sud, 2005) et Nuance (éd. Archibooks, 2007).
De nombreuses éditions ont été réalisées avec Tabor Presse à Berlin et Michael Woolworth Publications à Paris. Plusieurs collaborations sonores avec Ernesto Castillo sous le nom de Castilloutz ont été produites par l’Inlassable Disque. Pensionnaire de la Villa Médicis en 2006/07. Résidente au CIAV de Meisenthal et au Château de Chambord en 2013. Expositions de groupe (sélection) : –– Les 3T au Ceti Central Armory Show, Villa Arson, Nice, 2003 –– De mémoires, carte blanche à Philippe Dagen, Le Fresnoy, Tourcoing, 2003 –– Il était une fois WALT DISNEY. Aux sources de l’art des studios Disney, Galeries nationales du Grand Palais, 2006 ; Musée des Beaux-Arts, Montréal, 2007 –– La force de l’art 02, Triennale, Grand Palais, Paris, 2009 –– elles@centre pompidou, Paris, 2010 –– Tous cannibales, La maison rouge, Paris et ME Collectors Room, Berlin, 2011 –– The Hidden Mother, Atelier Rouart, Paris, 2012
www.frederique-loutz.com
Saverio Lucariello
Holly Manyak
« Chatouilleux, il sait aussi chatouiller, peut-être jusqu’à l’exacerbation, les endroits où ça démange-artistiquement et intellectuellement (…) » Jean-Pierre Cometti, 2008
« (…) Héritière des Huns, Attila, le Danube, l’immigration, la Floride, Marseille et enfin Carrara dont un des mythes fondateurs est celui de la sirène qui remonte le fleuve jusqu’à la grotte du devin Aronte. C’est ainsi que j’ose décrire le parcours existentiel de ma collègue Holly Manyak.
Ses œuvres ont été montrées en galeries en France et à l’étranger, à la Biennale de Venise (1995, 1999), la Biennale de Tallin (Estonie, 2001), la Biennale du Monténégro (2004), la Biennale de Lyon (2007), au musée d’art moderne de Philadelphie, au MAD muséum à New York, au Musée des Arts Décoratifs de Paris, au Jeu de Paume à Paris, au Palais de Tokyo à Paris, à la Villa Arson à Nice. Sa bibliographie comporte notamment des analyses critiques de Jean-Pierre Cometti, Christophe Kihm, Jean-Yves Jouannais, Andrea Bellini…
(…) L’univers plastique de Holly est un monde marin qui est fait de pierres ou de tôles pliées, forgées et soudées. Elle sait modeler ses soudures et marteler l’acier au point de lui donner une vie organique toute différente de la “peau” que d’autres sculpteurs recherchent dans le bronze et la fusion en général. Les installations de Holly racontent des histoires parfois complexes partant des caractéristiques élémentaires des matériaux utilisés. La dernière en 2010 à Carrara consistait en une immense flaque de différentes huiles de vidange saturées de particules oxydées formant un miroir noir dans une vasque d’acier où se reflète une forêt de roseaux plantés dans une toile bleue accrochée au plafond. Le titre Giù è Su (Dessous est Dessus) démontrait à quel point l’installation pouvait se passer d’autres commentaires. » D. Stroobant –– Diplôme des Beaux-Arts, option sculpture. –– Diplôme d’enseignement artistique. University of South Florida – Tampa, Florida U.S.A. –– Cofondateur de Stylithos S.A.S, Carrara, Italie. –– Cofondateur de l’Association du Désert, Marseille. –– Culture Relaxative, l’Atelier 340 Muzeum, Bruxelles. –– Differenze di Stile: People, Studiocentoquindici, évènement parallèle de la Biennale Internazionale di Scultura Carrara, Italie. Installation en techniques mixes. –– Erotica-mente, SGF Scultura, Torano/Carrara, Italie. Installation en techniques mixes.
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Saverio Lucariello est né à Naples, où dés son très jeune âge, pendant des études en histoire de l’art et de l’architecture, il s’est fait prendre par la fascination des ombres de la peinture de Le Caravage, de la grandiloquence classique et délicate de le grécité et de la romanité, de la comédie existentialiste d’une culture, qui se balance entre le comique et le tragique et qui tente toujours d’interroger le sens et l’hypothèse autarcique et anarchique de l’art. Ces fascinations paradoxalement l’amenaient à se résoudre rapidement pour une recherche insatiable d’un monde autre, que l’art devrait traiter, pour se constituer et s’engendrer. Quel serait ce monde ? Comment se formerait-il, et avec quelle sorte d’abécédaire autre, non-référentiel, peut-il se donner à voir, à se faire entendre ? Un monde très précis : un monde qui ne se constitue pas de tout de documentation, ni de représentation, ni inspiré par quelque engagement idéologique qu’il soit. Il avait donc vite opté pour un expressionnisme basilaire, à tendance proliférant et baroque. Prétendument et volontairement dépouillé de toute référentialité, il se crée dans la construction continue d’un projet qui évite constamment toute logotisation et lobotomisation stylistique.
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CECILE MARIE-CASTANET
Agnès Martel
Cécile Marie-Castanet est critique d’art (membre de l’AICA), commissaire d’exposition, et professeur de philosophie et d’esthétique à l’ESADMM. Ses publications s’intéressent à ce que Bernard Lamarche-Vadel nommait la « bande-son de l’art contemporain », à savoir la critique d’art. Ses recherches autour de la typologie des discours, la question du dispositif et de sa mise en scène sont notamment amorcées à partir de l’œuvre de Martin Barré et de celle de Bernard Lamarche-Vadel. Elle est également présidente de la CNEEA, Coordination Nationale des Enseignants des Écoles d’ Art, et participe depuis 2005, à l’ensemble des groupes de travail sur la réforme de l’enseignement supérieur artistique culture.
Vit et travaille à Paris. Agnès Martel est diplômée de l’École supérieure d’art et design de Saint-Étienne. Elle a participé à plusieurs reprises au salon du meuble de Milan, à la Biennale de design de Saint-Étienne et au salon du meuble de Paris. Designer, elle possède une expérience de dix ans dans les domaines du design d’objets et mobiliers, collabore régulièrement avec artisans et industriels pour la réalisation de mobiliers, d’objets et de luminaires avec une collection auto-éditée qui évolue sans cesse, ainsi que des créations spécifiques qui découlent des projets d’aménagements réalisés. Elle intervient également dans le domaine de l’architecture d’intérieur, en réalisant notamment des boutiques de luxe, des résidences et des appartements. Elle travaille régulièrement pour la marque Agnès B qui lui a confié la création de la boutique de Bruxelles et la réalisation des corners France et étranger pour les magasins Galerie Lafayette et BHV. Agnès Martel a également réalisé deux commandes artistiques dans le cadre de la procédure adaptée du 1%, pour la construction du pôle STI de l’IUFM de Villeurbanne en 2003, et dans le cadre de la reconstruction de la médiathèque de Quimper en 2008, création de mobilier et scénographie.
Docteur en philosophie (université Paris 1-PanthéonSorbonne, qualifiée CNU 18e section), elle intervient aussi à L’université de Lorraine dans le master « arts de l’exposition et scénographies ». Elle a par ailleurs dirigé la collection Portraits d’auteurs, consacrée aux écrivains et aux photographes aux éditions Marval, et a notamment organisé des expositions avec les pays nordiques.
www.contemporain.net
« Agnès Martel aime détourner les objets et les formes du quotidien pour composer des oeuvres hybrides. Leurs lignes simples et élégantes, à la folie maîtrisée, leur palette raffinée en font des objets ludiques, beaux et contemporains, qui invitent au rêve.» Camille de Singly, février 2010
François Mezzapelle
Enseigne l’histoire de l’art contemporain et l’esthétique à l’ESADMM depuis 1990.
François Mezzapelle pratique la sculpture et le dessin depuis le début de son activité professionnelle, il y a plus de 25 ans. Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections privées ou publiques dans le monde. En France, dans les collections de nombreux FRAC, musées municipaux, ou nationaux. On peut également voir certaines de ses sculptures dans le domaine public, parcs ou places, comme Montbéliard ou Annecy.
Vit et travaille à Paris et Marseille. Collabore régulièrement depuis 1971 à de nombreuses publications périodiques : Art Press, Le Magazine Littéraire, La Quinzaine Littéraire, la Revue d’Esthétique, Rolling Stone, Globe, Le Chroniqueur… A dirigé 3 numéros de la revue Autrement. A écrit des textes critiques sur des artistes dans divers catalogues : Brion Gysin, Lionel Scoccimaro, Anita Molinero, Sylvie Réno, Piotr Klemensiewicz, Richard Monnier, Jean-Claude Ruggirello, Christian Laudy, Didier Morin… Traducteur de près de 200 romans, recueils de nouvelles ou de poèmes de fictions de langue anglaise depuis 1975 : Robert McLiam Wilson, Jack Kerouac, Jim Harrison, William Burroughs, Brion Gysin, Henry Miller, Paul Bowles, John Fante, Hanif Kureichi, Bret Easton Ellis, Thomas Pynchon, Charles Bukowski, Gore Vidal, Barry Gifford, Henri David Thoreau… ainsi que des essais de Judith Butler, John Szarkowski, Ronald D. Laing, Susan Sontag… Directeur de la Collection « Fictives » aux Éditions Christian Bourgois, Paris. Une soixantaine de titres publiés depuis 1990, essentiellement de la littérature américaine : Toni Cade Bambara, Annie Dillard, Jim Harrison, Denis Johnson, Gilbert Sorrentino, Rudolf Wurlitzer, Guy Davenport, Thomas McGuane…), mais aussi de la fiction irlandaise (Robert McLiam Wilson) et chilienne, ainsi que son propre livre Jim Harrison, de A à W (1993). Prix Maurice-Edgar Coindreau 1986. Prix UNESCO-Françoise Gallimard pour la traduction de Eureka Street de Robert McLiam Wilson en 2001. Prix de traduction de l’Académie Française 2013 pour la traduction de l’œuvre de Jim Harrison. A enseigné à l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles, à l’Université d’Aix-en-Provence (2002-2003), à l’École supérieure des beaux-arts de Montpellier (1997-2000), au Mastère 2 de Traduction Littéraire de Paris 7 (Institut Charles V).
« Ses personnages (...) ont une étrange présence qui écartelée nos référents. On est loin de la conformité du «mime». Il y a éclatement des parties qu’on a puisées dans un lexique formel de l’humain, et dans celui de l’animal. Hybrides fantastiques et inquiétants par endroit. On pourra décomposer et analyser toutes les parties distinctes de ces anachronismes visuels, qu’on aura pas découvert leur secret. Elles résistent intérieurement tout en nous offrant leur rondeur appétissante et sécurisante. L’importance volumétrique de ces figures anthropomorphique fait qu’on doit les voir de loin. Mais la fascination de la chose grotesque, ridicule, l’humour décalé qui s’en dégage, sa présence dérisoire nous interroge ensuite parce qu’il y a dans ces personnages un fort potentiel de sympathie. » (extrait B. M.) Expositions personnelles récentes (sélection) : –– Musée Regards de Provence, 2012 –– Mezzapelle aux remparts, Passage de l’art, Marseille 2011 –– Art Elysée, Galerie Baudoin Lebon, Paris. 2009 –– Maison du Moussel, Andresy, 2008 –– François Mezzapelle, Espace Valles, Saint-Martin-d’Hères, 2008 –– Transports, Galerie Athanor, Marseille, 2008 Expositions collectives (sélection) : –– Marseille artistes associés, Musée Cantini, Marseille 2007 –– Le pari de l’art contemporain, une culture d’entreprise, Musée des Tapisseries, Aix-en-Provence, 2003 –– Moi, je(ux), Espace Peiresc, Toulon, 2003 Galerie Baudoin Lebon, Paris www.baudoin-lebon.com/fr Documents d’artistes www.documentsdartistes.org/artistes/mezzapelle
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Brice Matthieussent
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Anita Molinero
Didier Morin
Anita Molinero s’endort avec les peluches de Mike Kelley. Elle déjeune en face d’un clown de Rondinone, ce qui la rend disponible aux fantaisies de l’enseignement. Elle démarre au quart de tour si on s’avise à attaquer Kippenberger, César, Franz West. Elle entretient la mémoire de Réquichot. Elle va visiter le maximum de Biennales pour ne pas avoir l’impression d’être comme une barque à la dérive sur un cours d’eau, bien que cette sensation troublante d’être une barque à la dérive persiste, après les visites, dit-elle. Elle peut dire de son travail qu’il est de l’art « CourtoisPunk », en le pensant avec sincérité. Elle est rattachée à l’atelier Laïka .
Entre 1980 et 1992, Didier Morin a réalisé plusieurs séries de photographies (Carnac, Les mines, Les Ors…), souvent exposées et publiées en Europe et aux États-Unis. De 1996 à 2006, il a parcouru la géographie de Jean Genet et d’Yves Klein (38 destinations dans le monde). Il en a tiré un livre : Les Semelles d’or, et un film : Le Voyage d’Yves Klein.
Dernières expositions Monographiques : –– Prequel, Mamco Genève, octobre 2012 –– La fiancée du pirate, Galerie Gutharc, Paris, Octobre 2012 –– Hallali, Galerie Journiac, Paris, février 2013 Collectives : –– Pommery, Octobre 2012 –– Fondre, Battre, Briser, Centre d’art contemporain, Le Pavillon Blanc de Colomiers, janvier 2013 –– L’ Arbre de Vie, Collège des Bernardins, Avril 2013 –– Collection Alain Servais, Bruxelles, Avril 2013 Commande publique récente : Tram Ville de Paris RATP, conception d’une station de Tram Porte de La Villette, inauguration décembre 2012
Actuellement, il présente son travail en cours ainsi que celui de nombreux artistes et écrivains dans la revue Mettray qu’il a créée en 2001. Il s’est éloigné de la photographie pour se consacrer entièrement à la réalisation de films : Un Autre voyage mexicain, Dans l’atelier de Jean-Pierre Bertrand, Le dernier Détail peint de Roman Opalka… En 2012, il a créé sa propre maison d’édition, Mettray éditions, et sa société de production.
Anne-Marie Pécheur
Éric Pasquiou est enseignant dans l’atelier d’infographie/impressions numériques. Il accompagne la réalisation du document de synthèse de la première année et assure la coordination de la 5e année Art (2013-2014) avec Brice Mathieussent.
Anne Marie Pécheur a fait ses études aux Beaux-arts de Marseille, section gravure. Cette pratique proche de l’écriture, mise en oeuvre dans une période de réflexions sur les supports, l’amène rapidement à un travail monumental. Elle quitte Marseille après son diplôme et commence sa carrière d’artiste. Elle expose au CAPC de Bordeaux, à l’ARC (Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris), à la biennale de Venise, obtient une bourse de la fondation De Mesnil pour un séjour aux États Unis, Villa Médicis hors les murs. Séjours en Afrique et en Nouvelle Calédonie, son travail de peinture s’inscrit sur de nombreux supports, bois, plâtre, verre, toile, et depuis 13 ans la lumière support de couleurs impondérables, participe à son histoire.
Il vit et travaille à Marseille. Artiste-plasticien utilisant la photographie et opérant depuis quelques années dans le domaine du graphisme, il participe, depuis 1991, à de nombreux projets et expositions, notamment avec Esox Lucius en Bourgogne : –– Jeunes vidéastes, Rencontres de la photographie, Arles, 1994 –– Midi Pile, 41e salon d’art contemporain de Montrouge, 1996 –– Biennale internationale des jeunes créateurs, Croatie, 1997 –– Post-diplômes de l’école des beaux-arts de Marseille, CRAC Languedoc Roussillon, 2001 –– L’Art à 20 Balles, Esox Lucius, Ligny-en-Brionnais / galerie des Grands Bains Douches de la Plaine, Marseille, 2002-2003 –– Autoretrait, Artothèque Antonin Artaud, Marseille (catalogue), 2004 –– Dessinécriture, musée Ziem, Martigues, 2004 –– La collection en trois temps et quatre actes, [1], au [mac], Marseille (catalogue), 2005-2006 –– Y penser toujours, exposition personnelle, Galerie AL/MA, Montpellier, 2006 –– Proxymythos, exposition/résidence, Esox Lucius, 2007 –– Les entretiens d’AL/MA, Galerie Porte Avion, Marseille, 2007 –– Archist, avec Caroline le Méhauté, Art-cade, Marseille, 2009 –– Rendez-vous à Shanghai, Institut SPSI, Shanghai (Chine), 2010 –– Résidence, workshop et exposition au collège Jean Mermoz, Esox Lucius, 2010 –– Galerie du tableau, avec Gérard Fabre, Marseille, 2011 –– L’objet entre Art et Design, Esox Lucius, 2012 –– Coffret vinyle 13 impros de Jean-Marc Montera & Fanny Paccoud : disque 30 cm et portfolio de 13 reproductions d’œuvres de 13 artistes, 2012
http://esoxlucius-art.blogspot.fr/ http://ericpasquiou.blogspot.fr/
www.documentsdartistes.org/artistes/pecheur http://annemariepecheur.net
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Éric Pasquiou
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Fabrice Pincin
Frédéric Pradeau
Designer Enseignant Chercheur. Designer, diplômé de l’École Nationale Supérieure de Création Industrielle et titulaire d’un master recherche en veille technologique et intelligence compétitive, professeur de design à l’École Supérieure d’art et de Design de Marseille-Méditerranée, auteur de l’ouvrage Domestiquer l’espace public (Éditions Arhibooks, 2011), consultant design, stratégie, veille et communication.
Les sculptures, objets, et installations de Frédéric Pradeau se fondent sur le banal et le futile de notre vie quotidienne tout en s’attaquant aux problèmes de la théorie critique, de la politique globale et du consumérisme envahissant. Il accorde entre eux des éléments et des situations vécus par tous, les exacerbe dans des installations et objets accomplis par des méthodes quasi-scientifiques mettant en évidence la gravité et l’équilibre du système.
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Thèmes de recherche : Design, méthodologie de projet, processus créatif et innovation, veille informative, technologies contemporaines, design global, démarche transdisciplinaire et partenariats.
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http://fredpradeau.com
Jean-Claude Ruggirello
“[…] Alain Rivière travaille à une œuvre qui semble être l’expansion anarchique et polymorphe d’un rêve très ancien et depuis oublié, qui devait être un livre, le livre. Cette œuvre pourrait s’apparenter à une sorte de catalogue de VPC, à son brouillon en tout cas, réalisé dans des conditions artisanales ultimes. Il semblerait que l’auteur-éditeur de cet ouvrage se soit multiplié afin d’apparaître partout et, tel un mannequin plein de bonne volonté, de servir de modèle unique à la fois aux pages « Sous-vêtements » — hommes et femmes —, à la rubrique « Jouets », aux chapitres « Électroménager » ou « Philosophie ». C’est toujours Alain Rivière, toujours identique et jamais tout à fait le même, qui prend la pose, au service d’accessoires, d’attributs ou de notions qui ne le caractérisent qu’accidentellement et de manière passagère. À y regarder de plus près, il semblerait que cette ébauche de catalogue marchand soit davantage un projet d’encyclopédie. L’encyclopédie d’un monde qui n’existe pas. Une encyclopédie qui n’expliciterait pas un monde, mais qui tenterait de le constituer. Et le mode de constitution de ce monde serait moins de l’ordre de l’inventaire, de la compilation, que du retranchement, de la palinodie, de la biffure. […]”
« C’était en avril 2004, à Thiers, Le Creux de l’enfer (...). L’exposition rassemblait de nombreux écrans, de différentes tailles, qui donnaient à voir des oeuvres vidéo ayant la particularité d’échapper aux représentations dominantes du moment : celles du documentaire, de l’inventaire ou du journal intime. Ici, il s’agissait de vidéos performatives, au sens où elles mettaient en scène, dans un espace complexe, des actions dérisoires, sans but apparent, souvent répétitives et marquées par une sorte d’idiotie mais aussi de pénibilité. (…).
Jean Yves Jouannais, Artpress2, 2007
www.documentsdartistes.org/artistes/riviere Nathalie Quintane, Alain Rivière, Un embarras de pensée, Ed. Argol Expositions personnelles et travaux récents 2012 : L’empire du souci, Galerie Anversville, Anvers Fulgur, le jardin des simples, long métrage de fiction avec Dominique Rivière (www.alainriviere.info) Expositions collectives 2013 : Égarements, château d’Avignon Vous aussi vous avez l’air conditionné, Galerie du 5e, Marseille 2012 : L’institut des archives sauvages. Villa Arson, Nice Slick art fair, galerie Anversville, Bruxelles 2010 : Rendez-vous à Shanghaï. Musée de l’institut SPSI, Shangaï 2009 : Félicien Marbœuf. Commissaire J.Y. Jouannais, Fondation d’entreprise Ricard, Paris
Ce qui intéresse [Jean-Claude Ruggirello], c’est davantage le potentiel qu’a l’image à produire de la sculpture que sa capacité à créer de la narration, de l’imaginaire et qu’il s’est toujours situé du côté de la sculpture. En fouillant davantage, je vis que l’artiste construisait effectivement de nombreuses œuvres en volumes et de toutes dimensions : bustes en céramiques où un fragment a été arraché par morsure, canoë dressé dont l’extrémité supérieure est pliée, voiture et arbre suspendus par des câbles, statuts de chiens cerclés et troués par du fil d’acier, tronc entravé par des prothèses. Un corpus qui rassemble indifféremment des œuvres dessinées, des vidéos ou des objets évoquant ou présentant, le plus souvent, des accidents matériels suscitant, de la part du regardeur, une réponse émotionnelle. Des œuvres affirmant poétiquement la discontinuité des lignes de forces qui parcourent le monde et l’instabilité qui en résultent mais qui citent aussi abondamment l’histoire de l’art et les processus qui l’élaborent. Les intentions et les gestes nécessaires à la sculpture, le médium qui a, certainement, subi le plus de bouleversements dans son histoire contemporaine et qui ne se pratique jamais sans une série de mouvements volontaires de constructions mais aussi de déconstructions.» Alain Berland, extrait de la monographie JC Ruggirello, éditions Analogues, 2011
http://jcruggirello.com
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Alain Rivière
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Jean-Baptiste Sauvage
Dennis Tredy
Écrits consacrés à son travail figurant dans des éditions récentes : On Forme, Nei Liicht Adera/Huguet édition, R-Diffusion 2009. Fait partie du comité de rédaction de la revue Dé(s)génération. Jean-baptiste sauvage travaille presque essentiellement sur des formes in situ. Pas de prédilection de médium. Son champ d’application n’est autre que son espace environnant, urbain, industriel ou architectural sur lequel se greffe souvent des interventions, installations, sculpturales, lumineuses, à des échelles très variées. L’archive des pièces produite est aussi questionné et l’édition fait souvent partie du travail parfois comme trace nonobjective.
En dehors de ses ateliers d’écriture et de ses cours de littérature américaine, d’adaptation filmique et de l’apprentissage de la langue anglaise au niveau universitaire, Dennis Tredy fait de la recherche dans plusieurs domaines et publie de nombreux articles et ouvrages. Le domaine principal de sa recherche porte sur l’œuvre de l’auteur Henry James, le sujet de sa thèse doctorale en 2002 et le point central d’une société de recherche qu’il a fondée avec Annick Duperray and Adrian Harding en 2008, The European Society of Jamesian Studies. Dennis Tredy publie également dans des domaines annexes et variés, tels la représentation des arts visuels et plastiques en littérature, l’adaptation filmique des œuvres littéraires (dont les auteurs James, Poe, Nabokov, Burgess, Steinbeck et Wharton), l’analyse filmique et littéraire, l’adaptation télévisuelle et l’analyses de séries télévisées (méthodologie, adaptation, littérature et téléfilms/séries, Cultural Studies, Gender Studies, traitement de race et diversité, etc.).
http://jb-sauvage.com http://desgenerations.com Expositions personnelles et collectives récentes : 2014 –– Motopoëtique, exposition collective, MAC Lyon 2013 –– Les Subsistances/École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon, avec Delphine Reist –– Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne, Exposition collective, Site de Novacierie, Saint-Chamond –– Exposition personnelle, CAP, Saint-Fons –– YIA art fair, La GAD galerie Arnaud Deschin (Marseille), Paris –– Blue Line, exposition personnelle, OÙ lieu pour l’art actuel, Marseille –– 0,00€, Exposition collective, proposition de JeanAlain Corre, La GAD/Triangle France, Marseille –– UNDER THE BRIDGE#2, Galerie Jacques Cerami, Charleroi, Belgique 2012 –– GRAPHÉINE, Saison du Dessin Contemporain, exposition collective, Toulouse –– Hotel Charleroi, Ville en abîme, résidence/exposition, Charleroi, Belgique –– Le fort, le duel, le desert, résidence/exposition collective, Oaxaca, Mexique 2011 –– Maison pieuvre-art contemporain/festival international de performances Imergencia, Lisbonne, Portugal –– Le Vecteur, résidence/exposition, Charleroi, Belgique –– Art Brussels, Galerie Jacques Cerami, Bruxelles, Belgique –– OÙ lieu pour l’art actuel/Rond Point Project, avec Guillaume Louot, Marseille
Groupes de recherche : Co-fondateur d’une société internationale d’études sur Henry James : The European Society of Jamesian Studies (ESJS) Membre du British Academy Network Group: Reception of British Authors in Europe depuis 2004 (Resp. Elinor Shaffer, University of London). Membre du centre de recherche Vortex (siégé à Paris III – Sorbonne Nouvelle) – recherche universitaire dans les domaines de la littérature anglophone et Cultural Studies du monde anglophone. Publication des ouvrages : Henry James and the Poetics of Duplicity (Cambridge : Cambridge Scholars, avril 2013), Henry James’s Europe: Heritage and Transfer (Cambridge : Open Book Publications, 2011), The Reception of Henry James in Text and Image (EREA – Revue d’Etudes Anglophones 3.2, automne 2007, Université de Provence), ainsi des nombreux articles/chapitres dans des livres et des revues.
Frédéric Valabrègue
Frédéric Valabrègue a écrit et publié de la poésie, des romans (notamment aux éditions POL : www. pol-editeur.com), des livres d’artiste, des essais et de nombreux articles et préfaces consacrés à des artistes contemporains. Il a enseigné la littérature à Niamey, au Niger, à Saint-Laurent du Maroni, en Guyane, l’histoire de l’art à l’université Paris VIII (Vincennes à Saint-Denis), aux Beaux-arts de Saint-Étienne, à l’École nationale de la photographie d’Arles, à l’école d’arts visuels d’Ho Chi Minh Ville (Vietnam) et depuis 1990 à Marseille-Luminy. Dans les années 80, il a animé des émissions de radio consacrées à la littérature et à la civilisation africaines (Radio Nederland). ll a été aussi commissaire de plusieurs expositions d’art contemporain. Depuis 1989, il collaboration avec la chorégraphe Martine Pisani (textes ou livrets, mise en scène). Depuis 2008, réalise des films, pratique où il s’avère un apprenti (Deux moyens métrages, grâce à l’association Le polygône étoilé : Beignets d’orties, HD, 2008 et Une trompette dans l’escalier, super 16mm, 2009-2011). Publications récentes : 2010 –– Le candidat. Roman. Éditions POL 2009 –– Carlos Kusnir. Monographie. Éditions Analogues. –– Jean-Jacques Ceccarelli. Monographie. Éditions André Dimanche
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Écrivain, critique d’art et enseignant d’histoire de l’art et des civilisations à l’ESADMM. Vit à Marseille et à Paris.
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JANVIER 2014
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semestre printemps / été
VACANCES D’hiver
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semaine workshops
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FIN DES COURS THÉORIQUES
ASCENSION
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BILANS ANNÉE 3 ET 5
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COMMISSION DE PASSAGE EN ANNÉE 4
PÂQUES
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AVRIL
FÊTE DU TRAVAIL
VICTOIRE 1945
CONCOURS D’ENTRÉE COMMISSION D’ÉQUIVALENCE
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5
J
6
35 A B
1
1
DNAP ART
DNSEP ART
BILANS année 1, 2, 4 options art et design
JOURNÉEs PÉDAGOGIQUES
JOURNÉEs PÉDAGOGIQUES
12. annexes
32 A
31 B
JUIN
117
118
12. annexes
119
12. annexes
12. annexes 120
amphithéâtre 40
studios
BASES TECHNIQUES
25 26 27 a
Sérigraphie Lithographie, offset, gravure Édition
18 a 9 22
Infographie Vidéo Photo
Pôle numérique
Pôle photo 22
Photo, Studio de prise de vues
36 39 29 21
Maquette(s) Bois Métal Terre, verre, volume, moulage
Pôle tridimentionnel
pratiques théoriques
1, 2, 3 40
Salles de cours Amphithéâtre
luminy les galeries
10 a 10 b
Salle d’exposition haute Salle d’exposition basse
bibliothèque
ESADMM (à l’étage) Architecture (rez-de-chaussée)
11, 12, 13, 14
ateliers année 1 design
19 mezzanine 36, 37
Studio Lentigo, Espaces sans qualités Studios et ateliers design
art & DESIGN 7
Son (studio)
ART 16 17 19 22 24, 30 31 32 33, 34 35, 38
Salle art & média Salle année 5 Atelier d'assemblage Studio La photographie and co Studio TEE Dessin Studio 32 Studio Piver Studio Laïka
12. ANNeXES
Pôle édition
121
ADRESSES UTILES Site de l’ESADMM www.esdamm.fr http://www.facebook.com/EcoleSuperieureArtDesignMarseilleMediterranee
Site des musées de Marseille http://www.marseille.fr/siteculture/
Site de l’espace culture (où télécharger l’agenda culturel de Marseille) www.espaceculture.net
Site de Marseille expos www.marseilleexpos.com
12. annexes
Journal gratuit d’informations culturelles www.journalzibeline.fr www.journalventilo.fr
122
Graphisme | photographies : Cécile Braneyre | ESADMM Crédits photographiques : P8, Charles Amand Ahui N'cho, étudiant en échange international. P14, Elsa Dessarps, passage du DNSEP art 2013. P17 Christophe Cuzin, artiste, jury du DNSEP art 2013. P18 Sarah Benon, passage du DNAT design d'espace 2013. P46, Benjamin Olinet, passage du DNSEP art 2013. P53, concert Sun sick, Wall of death, amphitéâtre de l'ESADMM, février 2013. P59, Rafael Rabaud, workshop Laboratoire des intuitions, 2013. P60 Yiyang Wang, juin 2013. P67, Emy Chauveau, performance à la BAD, bibliothèque de l'ESADMM, 2013. P68, Léa Dey, workshop Laboratoire des intuitions, 2013. P78, exposition PiLAB création à la MAD, galerie de l'ESADMM. P81, Fathia Haski, Fabienne Guiramand, interprète ASIP, Claire Viallat Patonnier, historienne de l'art, passage du DNSEP design 2013.
graphisme/ photographies : Cécile braneyre / ESADMM
École supérieure d’art & de design MarseilleMéditerranée 184, avenue de Luminy 13288 Marseille cedex 9 T : 04 91 82 83 10 F : 04 91 82 83 11 www.esadmm.fr