Livret de l'organisation des etudes 2014-2015

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LIVRET DE L'ORGANISATION DES ÉTUDES 2014 | 2015


Je pense d’abord que nous avons besoin d’une situation où rien n’est transmis ; personne n’apprendrait rien de ce qui est déjà connu. Il faudrait apprendre ce qui est inconnu ou impossible à connaître en ce moment — le fait que cette connaissance nouvelle, jusqu’alors impensable, puisse exister, émergerait de la rencontre de chaque personne avec d’autres ou, pour ainsi dire de chacun avec soi-même.

John Cage


Depuis son autonomie et en moins de 2 ans, jamais l'ESADMM n'aura autant développé de profondes réflexions pédagogiques, élaboré de nouveaux projets, établi de nouveaux ponts avec ses partenaires et entrepris de grands travaux au sein de son établissement. J’en profite ici pour saluer le formidable travail de tous, enseignants et personnel de l’école, l’implication de chacun dans l’accompagnement au quotidien de ces réformes afin de proposer à nos étudiants un enseignement et des équipements d’excellence. La volonté d’être engagés au cœur de notre société se manifeste au quotidien par les 500 adhérents de nos ateliers publics, le développement d’une classe préparatoire publique ouverte à la rentrée 2013, par de nombreuses expositions transdisciplinaires dans notre galerie, la MAD, membre de Marseille expos, réseau des galeries et lieux d’art contemporain, ainsi que par notre prochain développement attendu à la Friche Belle de Mai, cœur de la jeune création contemporaine régionale et internationale.

Anne-Marie d’Estienne d’Orves Présidente

L’année 2014 a conforté l’organisation des enseignements nécessaires à nos étudiants en art et design pour recevoir la formation la plus adaptée à nos sociétés mondialisées. L’année 2015 devra asseoir ces orientations, alors même que l’évaluation par l’AERES nous permettra de parfaire le projet pédagogique, particulièrement pour les années 4 et 5. Par ailleurs, en 2015, l’accès à une autonomie de gestion pleine et entière nous demandera concertation et vigilance dans la recherche de partenaires nationaux et internationaux. C’est dans ce cadre que nous devrons continuer à développer notre projet pédagogique, tout en assurant les moyens budgétaires nécessaires pour garantir les meilleures conditions de travail à nos étudiants. L’engagement des enseignants, de notre administration, ainsi que l’appui des membres de notre Conseil d’administration et de notre Conseil Scientifique et Pédagogique nous permettront de progresser dans tous les domaines pour faire de l’ESADMM un établissement respecté, reconnu et recherché.

Jean Mangion Directeur général


L'ESADMM est un établissement d'enseignement supérieur agréé par le ministère de la Culture et de la Communication et faisant partie du réseau des écoles supérieures d'art. L'École, créée en 1752, est installée depuis 1969 sur le campus de Luminy dans un ensemble architectural conçu par René Egger et classé « Patrimoine architectural du XXe siècle ». Elle a pour vocation de former des artistes, des designers et créateurs dans les arts plastiques et visuels. Les études sont structurées en deux cycles. Le premier cycle conduit en trois ans au DNAP (diplôme national d'arts plastiques) avec une première année commune et généraliste (art et design). Le second cycle mène au DNSEP (diplôme national supérieur d'expression plastique) ayant grade de Master 2. Les enseignements sont assurés par 42 professeurs tous engagés dans des pratiques artistiques ou théoriques de haut niveau, reconnues sur les scènes nationales et internationales, accompagnés d'une douzaine d'assistants d'enseignement. Deux grandes options sont proposées aux 420 étudiants : art et design. L'option art est généraliste, déployant toutes les formes d'expression de l'art d'aujourd'hui, dans un dispositif qui privilégie l'interdisciplinarité des pratiques artistiques et l'enseignement collégial. L'enseignement du design propose en premier cycle une approche ouverte à tous les champs de la discipline, de l'objet à l'espace, avant de se spécialiser en second cycle autour du rôle du designer dans la ville de demain : innovations sociales, design numérique et réalité augmentée, corps et objet, ville sensorielle. Les études d'art ou de design privilégient une approche expérimentale et novatrice, ancrée dans les enjeux de la création contemporaine, visant particulièrement à former les futurs créateurs aux réalités professionnelles. Une cinquantaine d'invités extérieurs internationaux viennent chaque année à l'École intervenir dans les workshops, conférences, séminaires et rencontres, préparations aux diplômes. Les jeunes créateurs sortis de l'École bénéficient d'un suivi assuré par l'ensemble de l'équipe de professeurs et plus particulièrement par le service de l'insertion professionnelle. La Recherche s'organise en art comme en design dans des programmes post-diplômants au-delà du Master 2. L'établissement est engagé dans de nombreux partenariats avec des Écoles supérieures d'art françaises et internationales, des universités dont celle d'Aix-Marseille, des institutions d'art contemporain, des entreprises, et collabore intensément avec la scène artistique et culturelle marseillaise. Au-delà de l'exigence de l'enseignement lui-même, c'est le contexte du rayonnement d'une grande institution d'enseignement et de création qui vient jusqu'à l'étudiant lui-même et lui insuffle les moyens d'une ambition.

Jean-Louis Connan Directeur artistique et pédagogique


SOMMAIRE 1.

L’ÉQUIPE

4.

L’ÉVALUATION

9 Direction générale

35 Le fonctionnement des ects

9 Administration générale

35 Les modalités d’évaluation et

9 Diffusion et communication 9 Pédagogie et recherche 11 Instances statutaires et consultatives

2.

d’attribution des crédits à l’ESADMM 36 Le bilan semestriel 36 L'échelle d'appréciation de l'ESADMM 37 Tableau récapitulatif des crédits

L’ENTRÉE À L’ÉCOLE

15 Le concours d’entrée 15 Modalités d’inscription au concours

par module et par année 38 Contrat d’études et assiduité 40 Calcul, échéances et rattrapage des ects

16 Déroulement du concours

40 Passage en année supérieure

16 L’entrée à l’école en cours de cursus

41 Rattrapages

16 La commission d’admission

41 Redoublements 41 Commission interne d'admission

3.

OPTIONS & DÉROULEMENT DES ÉTUDES

21 Progressivité du cursus 22 Année 1 25 Option art 26 Option art | année 2 28 Option art | année 3 29 Option art | années 4, 5 30 Option design 31 Option design | année 2 32 Option design | année 3 33 Option design | années 4, 5

en 2e cycle 42 Les diplômes : modalités d’attribution 42 DNAP | Diplôme National d’Arts Plastiques 42 DNSEP | Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique


5.

LES UNITÉS D’ENSEIGNEMENT

8.

LA RECHERCHE

45 Le travail d'atelier

67 La Parole ancrée

46 Les enseignements théoriques

67 Espaces sans qualités

46 Les conférences et les rencontres

69 Son Art

46 Les forums

71 Polis-sensorielle

47 ZEP : zone d'échange privilégiée 47 Les workshops 47 Les ARC 48 Documents de synthèse, rapports de diplôme et mémoires 48 Le mémoire de DNSEP 49 Les voyages pédagogiques 50 Les modules de professionnalisation

9.

73 Réseau international d'écoles partenaires 73 Accueil des étudiants étrangers 73 Choix des cours & crédits pour les étudiants accueillis en séjour

50 Les stages 50 Les cycles d’interventions et les ateliers de professionnalisation

LES ÉCHANGES INTERNATIONAUX

d'échange 74 Séjours d’étude, mobilité 74 Obtention des crédits lors des séjours d’étude à l'étranger

6.

LES PARTENARIATS & LA PROFESSIONNALISATION

53 Partenariats 53 Acteurs artistiques 54 Partenaires scientifiques/universitaires 54 Entreprises et monde économique 55 Professionnalisation 55 Le service de l’insertion professionnelle 56 Aide aux projets étudiants 56 Aide aux projets de fin d'études

7.

74 Programme Erasmus 75 Hors programme Erasmus

10.

PISOURD

77 Pilab création 77 Les dispositifs spécifiques 78 L’organisation de l’interprétariat

11.

RÈGLEMENT INTÉRIEUR

81 Le règlement intérieur

LES RESSOURCES

59 Les bases techniques 59 Le service technique et les magasins 60 Le service informatique

12.

ANNEXES

89 Présentation des professeurs

61 La plateforme numérique "LoAD"

112 Calendrier de l’année universitaire

62 Les espaces d’exposition

118 Plan de l’école

63 Bibliothèque art et design (BAD)

120 Adresses utiles


1. L'ÉQUIPE


DIRECTION GÉNÉRALE Directeur général : Jean Mangion Directeur général adjoint : Philippe Campos Directeur pédagogique et artistique : Jean-Louis Connan Directrice administrative et financière : Sylvie Lafont Secrétariat direction générale : Marie Dubi

ADMINISTRATION GÉNÉRALE CHEF DE PROJET : Valérie Bourghoud

MARCHÉS PUBLICS/AFFAIRES JURIDIQUES Responsable : Cyrielle Delalande

COMPTABILITÉ Responsable : Delphine Maës Comptable : David Bosso Régie : Raphaël Devey

INFORMATIQUE Responsable TIC : Xavier Leton

LOGISTIQUE Régisseur technique : Daniel Martin Responsable sécurité et prévention : Pierre Casanova Magasinier : Daniel Biziou Agents d’entretien, de maintenance et de nettoyage : Ali Boumédienne, Nicolas Costa, Laurent Lecoq, Marc Iglésias, Lilia Malagouen, Jonathan Ottolini Techniciens : Arnaud Jusseaume (bois), David Gilabert (métal) Surveillants : Michèle Curtillet, Tony Ferretti

RESSOURCES HUMAINES Responsable : Sophie Poujol Agent carrière : Corinne Billardello Agent paie : Raphaël Devey

DIFFUSION ET COMMUNICATION BIBLIOTHÈQUE Bibliothécaire : Muriel Gallon

Assistantes : Christine Mahdessian, Delphine Canton, Sophie Pavicevic

COMMUNICATION Responsable : Valérie Langlais Assistante : Marie Dubi Graphiste : Cécile Braneyre Webmaster : Xavier Leton

FINANCEMENTS MÉCÉNAT ET PARTENAIRES Responsable des partenariats et financements : Alain Carré Responsable insertion professionnelle : Céline Christolomme

RELATIONS INTERNATIONALES Responsable : Claude Puig-Legros Assistante : Andréa Ferro

PÉDAGOGIE ET RECHERCHE Responsable des études et de la recherche : Fanchon Deflaux Assistante : Sylvie Ori

SECRÉTARIAT PÉDAGOGIQUE Secrétariat du directeur artistique et pédagogique : Mireille Ray Année 1 et 2 option art, commission d'admission : Aurélia Veran Option art (années 3, 4, 5) : Laurence Azzopardi Option design (années 2, 3, 4, 5), concours d'entrée : Kassandra Meyer

RECHERCHE Responsable du suivi administratif des projets pédagogiques et de la recherche et du programme Pisourd : Karen de Coninck

PROJETS Assistante administrative des ateliers publics, des expositions et des projets artistiques, classe préparatoire : Alexandra Horcholle

PROFESSEURS Pratiques artistiques Dessin, peinture, couleur, images multiples, fixes et en mouvement, photographie, cinéma, vidéo, écriture, pratiques numériques, multimédia, infographie, espaces virtuels, son, volume, espaces, sculpture, installations, performances, objets, espaces et architecture...

1. L'ÉQUIPE

Présidente du Conseil d’administration : Anne-Marie d’Estienne d’Orves

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1. L'ÉQUIPE 10

Max Armengaud Georges Autard Dominik Barbier Julien Bayle Christophe Berdaguer Bernard Boyer Patrice Carré Pierre-Laurent Cassière Sylvain Deleneuville Frédérick du Chayla Jérôme Duval Gérard Fabre Sylvie Fajfrowska Frédéric Frédout Jean-Louis Garnell Charlie Jeffery Ronan Kerdreux Piotr Klemensiewicz Frédérique Loutz Saverio Lucariello Agnès Martel François Mezzapelle Didier Morin Éric Pasquiou Anne-Marie Pécheur Fabrice Pincin Frédéric Pradeau Alain Rivière Jean-Claude Ruggirello Jean-Baptiste Sauvage Axel Christian Schindlbeck

PRATIQUES ET ENSEIGNEMENTS THÉORIQUES Philosophie, histoire et théorie de l’art et du design, langues vivantes : Frédéric Appy Vanessa Brito Philippe Delahautemaison Anna Dezeuze Frédérique Entrialgo Holly Manyak Alexandra Gadoni Lise Guéhenneux Cécile Marie-Castanet Brice Matthieussent Dennis Tredy Frédéric Valabrègue

ASSISTANTS D’ENSEIGNEMENT Bases techniques et technologiques : Hélène Biesse, photographie Laurent Chirié, infographie Denise Deutch, vidéo André Forestier, photographie Anne-Emilie Philippe, édition/impression Ludovic Lacreuse, terre/verre Luc Jeand’heur, pratiques théoriques et artistiques Rémy Marin, bois Abilio Neves, maquettes Christophe Perez, métal Marta Rueda, sérigraphie Patrick Sommier, son Franca Trovato, photographie, Pisourd Gilbert Viale, année 1 L’équipe pédagogique est renforcée, selon le semestre et en fonction des projets annuels de l’établissement, par des moniteurs (anciens étudiants diplômés de l’ESADMM) et par des assistants associés.

ATELIERS PUBLICS Pierre-Louis Albert Pierre Architta Judith Bartolani Célia Benghozi Bernard Briançon Françoise Buadas Pierre Chanoine Jérémie Delhome Christiane Parodi Nicolas Pilard Annie Rivière De la Souchère


INSTANCES STATUTAIRES & CONSULTATIVES LE CONSEIL D’ADMINISTRATION L’École supérieure d’art et de design MarseilleMéditerranée est un Établissement Public de Coopération Culturelle (EPCC), administré par un Conseil d’administration et son Président, et dirigé par le Directeur général. COMPOSITION : – Le Maire de Marseille Anne-Marie d’Estienne d’Orves Adjointe au Maire, déléguée à l'action culturelle, spectacle vivant, musées, lecture publique, enseignements artistiques – Les représentants de l’État Louis Laugier Secrétaire général Préfecture PACA Denis Louche Directeur général DRAC PACA – Le représentant de l’Université Patrice Vanelle Vice Président d’Aix-Marseille Université chargé de la Communication Conseiller municipal délégué à la vie étudiante, archives municipales, cabinet des monnaies et médailles, revue Marseille – Les représentants de la ville Smaïl Ali Conseiller municipal Jacques Besnainou Conseiller municipal Marie-Hélène Féraud-Grégori Conseillère municipale déléguée à l’Opéra, Odéon, Art Contemporain Annie Lévy-Mozziconacci Conseillère municipale Marie-Laure Rocca-Serra Conseillère municipale déléguée à l’enseignement supérieur, recherche Isabelle Savon Conseillère municipale – Les membres suppléants Monique Daubet-Grundler Loïc Barat Mireille Balletti Hattab Fadhla Catherine Pila Guillaume Jouve

1. L'ÉQUIPE

COORDINATIONS PÉDAGOGIQUES 2014/2015 – Année 1 (S1/ S2) : Frédéric Pradeau – Année 2 (S3/ S4) option art : Brice Matthieussent – Année 3 (S5/S6) option art : Max Armengaud & Gérard Fabre – Année 4 (S7/ S8) option art : Sylvain Deleneuville & Lise Guéhenneux – Année 5 (S9/S10) option art : Cécile Marie-Castanet & Patrice Carré – Années 2 & 3 (S3/ S4 – S5/ S6) option design : Frédérique Entrialgo – Coordination générale et années 4 & 5 (S7/ S8 – S9/ S10) option design : Ronan Kerdreux – Recherche : Vanessa Brito & Anna Dezeuze – Parcours pratiques numériques : Didier Morin – Bases ressources techniques : Laurent Chirié – Forums : Anna Dezeuze & Jean-Claude Ruggirello – PiSOURD : Franca Trovato – Ateliers publics & classe préparatoire : Nicolas Pilard – Erasmus et séjours internationaux étudiants : Frédérique Loutz

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1. L'ÉQUIPE

– Les personnalités extérieures Eric Michel représentant la ville, Directeur de la Cité de la Musique Isabelle Bourgeois représentant l’État, Conseillère régionale PACA, Présidente de l’EPCC École Supérieure d’Art de Toulon Provence Méditerranée

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– Les représentants de l’établissement ESADMM 3 professeurs Patrice Carré Ronan Kerdreux Cécile Marie-Castanet suppléants : Frédérick du Chayla Max Armengaud Lise Guehenneux 1 assistant d’enseignement Françoise Buadas Luc Jeand’heur (suppléant) 1 personnel administratif Sylvie Ori Claude Puig (suppléante) 1 personnel technique Daniel Martin Xavier Leton (suppléant) 1 étudiant Léa Dey Anne-Laure Vincent (suppléante)

LA COMMISSION D’APPELS D’OFFRES La Commission d’appels d’offres fixe les règles en matière de passation de marchés d’appels d’offres. COMPOSITION : Élus Anne-Marie d’Estienne d’Orves Présidente de l’ESADMM et de la Commission d'appel d'offres Smaïl Ali Marie-Laure Rocca-Serra, suppléante Jacques Besnainou Marie-Hélène Féraud-Grégori, suppléante Isabelle Bourgeois Isabelle Savon, suppléante

LE CONSEIL SCIENTIFIQUE ET PÉDAGOGIQUE Le Conseil scientifique et pédagogique est consulté sur toutes les questions touchant aux activités pédagogiques, scientifiques et culturelles. COMPOSITION : Jean Mangion Directeur général, Président du Conseil scientifique et pédagogique Philippe Campos Directeur général adjoint Jean-Louis Connan Directeur artistique et pédagogique Sylvie Lafont Directrice administrative et financière Fanchon Deflaux Responsable des études et de la recherche Muriel Gallon Bibliothécaire – 3 personnalités qualifiées appartenant au milieu professionnel concerné Marc Aurel Designer Sylvie Coëllier Professeur à l’université d'Aix-Marseille critique d’art contemporain Isabelle Reiher Directrice du CIRVA – 3 représentants élus des professeurs Didier Morin Max Armengaud L'élection du 3e professeur en remplacement d'Anita Molinero s'effectuera à la rentrée 2015 Frédérique Entrialgo professeur invitée – 1 représentante élue des assistants d'enseignement Denise Deutch – 1 représentante élue des étudiants Primavera Gomes Caldas


COMPOSITION : – Personnel ESADMM Max Armengaud Professeur Patrice Carré Professeur Frédérick du Chayla Professeur Gérard Fabre Professeur Cécile Marie-Castanet Professeur Pierre Architta Assistant d'enseignement Marc Iglésias Service technique Claude Puig Responsable relations internationales – Élus Anne-Marie d’Estienne d’Orves Présidente de l’ESADMM Isabelle Bourgeois, suppléante Smaïl Ali Marie-Laure Rocca-Serra, suppléante Jacques Besnainou Isabelle Savon, suppléante Annie Lévy-Mozziconacci Hélène Audiffren, suppléante Conseillère à la Direction régionale de l'action culturelle

LE COMITÉ D’HYGIÈNE, DE SÉCURITÉ ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL Le CHSCT est consulté sur les questions liées à la mise en œuvre des dispositions règlementaires destinées à assurer la sécurité des personnels relativement à l’hygiène et aux conditions de travail. COMPOSITION : – Personnel ESADMM Max Armengaud Professeur Patrice Carré Professeur Frédérick du Chayla Professeur Gérard Fabre Professeur Cécile Marie-Castanet Professeur Pierre Architta Assistant d'enseignement Pierre Casanova Assistant de prévention et de sécurité Marc Iglésias Service technique Claude Puig Responsable relations internationales – Élus Anne-Marie d’Estienne d’Orves Présidente de l’ESADMM Isabelle Bourgeois, suppléante Smaïl Ali Marie-Laure Rocca-Serra, suppléante Jacques Besnainou Isabelle Savon, suppléante Annie Lévy-Mozziconacci Hélène Audiffren, suppléante – Inspecteur chargé de l'hygiène et de la sécurité Nagib Ben Naceur – Médecine du travail Claudette Duran

1. L'ÉQUIPE

LE COMITÉ TECHNIQUE Le Comité Technique est notamment consulté sur les questions relatives aux conditions générales d’organisation et de fonctionnement des services, aux grandes orientations relatives aux effectifs, emplois et compétences, questions relatives à la formation, l’insertion et à la promotion de l’égalité professionnelle.

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2. L'ENTRÉE À L'ÉCOLE


– Les candidats non francophones doivent présenter un niveau satisfaisant de compréhension et d’écriture de la langue française. Le minimum requis pour une entrée en année 1 est le test de connaissance du français (TCF) au niveau B1. Le niveau B2 doit être obtenu avant le passage en année 3. – Les candidats étrangers possédant un diplôme d’études en langue française (DELF) sont dispensés de la présentation du TCF. Toutes les informations relatives aux dates, modalités d’inscription et coordonnées des centres d’examen en France ou à l’étranger, sont indiquées à l’adresse Internet suivante : www.ciep.fr/tcf/tcf.php

LE CONCOURS D’ENTRÉE L’entrée en année 1 se fait obligatoirement par concours. Deux sessions sont organisées chaque année : l’une en avril, l’autre en septembre. Pour s’inscrire au concours, il faut retirer un dossier d’inscription auprès du secrétariat pédagogique, ou le télécharger sur le site Internet de l’ESADMM (www.esadmm.fr). Les candidats ayant passé le concours d'avril ne sont pas admis à s’inscrire à la session de septembre.

MODALITÉS D’INSCRIPTION AU CONCOURS Le concours d’entrée est ouvert aux candidats titulaires du baccalauréat, du diplôme d’accès aux études universitaires (DAEU), du brevet de technicien, du baccalauréat professionnel, ou en année terminale (l’inscription à l’ESADMM ne devenant définitive qu’après l’obtention du baccalauréat), ou d’un diplôme équivalent (pour les candidats étrangers). Les candidats doivent être âgés de 16 ans minimum (au 31 décembre de l’année du concours). Des dérogations peuvent être exceptionnellement accordées aux candidats non titulaires du baccalauréat et âgés d’au moins 21 ans (au 31 décembre de l’année du concours), pour les autoriser à présenter uniquement la session du concours d’entrée du mois d'avril. La commission de dérogation, constituée par le directeur artistique et pédagogique de l’école, la responsable des études et de la recherche et deux professeurs nommés par le directeur artistique et pédagogique, se réunit chaque année, environ un mois avant le concours d’entrée à l’école. Cette commission examine les dossiers de demande de dérogation (CV et lettre de motivation) et donne un avis sur l’inscription du candidat au concours d’entrée de l’école qui est informé de la décision par courrier.

2. L’ENTRÉE À L’ÉCOLE

L’entrée à l’école peut se faire en début de cursus (année 1) par un concours d’entrée, ou en cours de cursus après entretien par une commission d'admission. Cette commission d'admission porte sur des dossiers de candidats ayant déjà réalisé au moins deux années d’études supérieures liées aux arts plastiques ou validé au moins 120 crédits.

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DÉROULEMENT DU CONCOURS Chaque candidat doit se présenter à cinq épreuves, réparties sur deux jours :

2. L’ENTRÉE À L’ÉCOLE

– – – – –

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Épreuve d’anglais : 1h Épreuve de culture générale : 3h Épreuve de dessin : 1h Épreuve d’arts plastiques : 3h Entretien avec un jury

Le jury est composé de trois enseignants de l’école nommés par le directeur artistique et pédagogique. Lors de l’entretien, la discussion s’articule autour du dossier artistique du candidat et des résultats obtenus aux épreuves. La motivation et les aptitudes du candidat à entrer dans une école supérieure d’art sont particulièrement mises en avant. Toutes les séries de baccalauréat donnent accès au concours. Le dossier artistique des candidats doit être le plus complet possible (constitué à leur gré de photographies, éditions, œuvres sur papier, dessins, peintures, écrits, documents sonores, vidéographiques…). L’entretien dure vingt minutes.

L’ENTRÉE À L’ÉCOLE EN COURS DE CURSUS LA COMMISSION D’ADMISSION Elle concerne les étudiants qui souhaitent intégrer l’ESADMM et qui sont déjà inscrits dans une autre école supérieure d’art publique française habilitée par le ministère de la Culture et de la Communication. Elle concerne également les étudiants justifiant d’au moins deux années d’études d’arts plastiques accomplies soit dans un établissement étranger, soit dans un établissement reconnu en application de l’article L.3612 du code de l’éducation, soit dans un établissement privé d’enseignement supérieur. Enfin, elle peut aussi concerner les étudiants justifiant d’au moins deux années d’études dans un cursus non directement lié aux arts plastiques ou aux arts appliqués, mais comportant une formation artistique ou culturelle jugée suffisante. L’entrée en cours de cursus est soumise à un passage devant la commission d’admission, composée de professeurs de l’école nommés par le directeur artistique et pédagogique. Le candidat présente un dossier de travaux artistiques et l’état de son parcours pédagogique. La commission se réunit une fois par an, au mois d'avril. La date de la commission d’admission est accessible sur le site de l’école dès le mois de septembre précédent.



3. OPTIONS ET DÉROULEMENT DES ÉTUDES


Elle comporte deux options, art et design. L’école rassemble des compétences de haut niveau, tant en ce qui concerne le corps professoral (artistes et théoriciens engagés dans le monde de l’art) que des moyens techniques et technologiques mis à disposition des étudiants. L’école propose résolument un enseignement généraliste de l’art et du design permettant à toute la diversité (pluridisciplinaire) des pratiques artistiques qui caractérise le champ actuel de l’art de se déployer de manière approfondie et expérimentale. Les programmes d’enseignement se déploient autour de cinq grands types d’activités. La pratique de l’atelier qui demeure le lieu principal des expérimentations et de la construction du projet artistique, s’accompagne de plages d’analyse critique du travail de l’étudiant, et, plus particulièrement en années 3 et 5, de mises en espace et présentations des productions de manière organisée et collective. Les enseignements théoriques donnent lieu à des formes d’enseignement diversifiées : les cours (histoire de l’art, du design, de l’architecture, philosophie et esthétique, langues…) ne peuvent être productifs qu’articulés avec les séminaires, la participation des professeurs de théorie aux workshops et ARC (Ateliers de Recherche et de Création) et à leurs interventions dans les entretiens avec les étudiants à l’atelier. Les conférences d’intervenants complètent ce programme, dont les Forums (les grandes rencontres) qui se déploient sur l’année universitaire à partir d’une proposition culturelle et théorique faite par un groupe de professeurs.

Chaque année les étudiants ont le choix entre des workshops et ARC aux contenus renouvelés et faisant appel à des invités. Leur engagement dans ces dispositifs transversaux est sanctionné par des attributions de crédits. Les bases techniques et technologiques constituent un autre espace de poursuite du travail de l’atelier, qui peut même devenir l’atelier. Elles s’étendent à toutes les pratiques artistiques, sonores et visuelles de l’art et du design : pratiques numériques, vidéo, photographie, son, impressions, bases du volume (métal, bois, atelier de construction, maquettes…), arts du feu. Un programme d’initiation permet la découverte puis l’autonomie des usages techniques et matériologiques. Toujours dans un souci de lisibilité pour l’étudiant de l’ensemble de l’offre d’enseignement afin qu’il détermine son parcours jusqu’au master 2, un dernier champ d’activités, lui aussi évalué, concerne la professionnalisation, la connaissance des milieux de la création : stages obligatoires en années 2-3, expositions, projets divers proposés aux étudiants, séjour du semestre 7 à l’étranger, voyages pédagogiques.

3. OPTIONS ET DÉROULEMENT DES ÉTUDES

L’ESADMM (École supérieure d’art et de design Marseille-Méditerranée) a pour ambition de former de jeunes créateurs, artistes et designers, en dispensant un enseignement de niveau supérieur sur 3 ou 5 ans, sanctionné par des diplômes nationaux.

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DNSEP BAC+5 3. OPTIONS ET DÉROULEMENT DES ÉTUDES

5 2e cycle

Diplôme national supérieur d’expression plastique (grade : master 2) Option ART ou DESIGN

CESAP-Certificat d’études supérieures d’arts plastiques

4

DNAP BAC+3

3

20

Diplôme national d'arts plastiques Option ART ou DESIGN

COMMISSION INTERNE D’ADMISSION EN 2ND CYCLE

CEAP-Certificat d’études d’arts plastiques

1er cycle

2 CHOIX DE L’OPTION ART OU DESIGN

1 PREMIÈRE ANNÉE

CONCOURS D’ENTRÉE

Commune à tous les étudiants


Les enseignements se dessinent dans une progressivité qui amène l’étudiant à construire son projet créatif, des apprentissages initiaux de l’année 1 à la soutenance de son engagement d’artiste ou de designer le jour du diplôme en année 5.

DEUX CYCLES :

– l’acquisition d’outils conceptuels, techniques, méthodologiques en phase avec la pratique – le questionnement des territoires de l’art ou du design, notamment par le choix des studios – la multiplicité des expérimentations plastiques et des mediums – la préparation à la maîtrise du discours, à la présentation critique du travail – la construction des prémices du projet

1 CYCLE ANNÉES 1 | 2 | 3 | 2 CYCLE ANNÉES 4 | 5 er

e

Ces deux cycles donnent un cadre à la progressivité des enseignements et à l’engagement de l’étudiant. Le parcours de l’étudiant est évalué à partir de 3 grands modules rassemblant des unités d’enseignement : – Les enseignements théoriques et de langue étrangère – La méthodologie et la mise en œuvre des recherches artistiques, notamment dans les studios, les workshops, les ARC en années 4 et 5 – La présentation régulière, notamment lors des bilans semestriels, des productions de l'étudiant, qui donne lieu à une évaluation collégiale.

ANNÉE 1 SEMESTRES 1 | 2 Année de découverte, l’étudiant est amené à expérimenter l’ensemble des mediums de l’art et des champs du design. Les cours théoriques visent à lui proposer les connaissances fondamentales en matière d’histoire de l’art, du design, de l’architecture, du cinéma, de la photographie, de l’esthétique. Cette approche globale et ouverte introduit à la fois aux choix de l’option et des studios dans lesquels l’étudiant poursuivra son cursus en année 2 (en design, le choix du studio n'intervient qu'en 2e cycle). En année 1, c'est autant la capacité d'investigation plastique et l'aptitude à embrasser des enjeux contemporains de l'art que la qualité intrinsèque des travaux qui sont appréciées.

ANNÉES 2 | 3 SEMESTRES 3 | 4 | 5 | 6 Les années 2 et 3 engagent l’étudiant de manière progressive à définir son propre champ de création, à maîtriser l’environnement culturel, théorique, technique et méthodologique de celui-ci. Les objectifs sont : – l’appropriation des connaissances, la maîtrise des repères historiques culturels et artistiques

ANNÉES 4 | 5 SEMESTRES 7 | 8 | 9 | 10 Le 2e cycle est consacré à l’élaboration par l’étudiant d’un projet personnel qui sera présenté lors du passage du diplôme. Il engage l’étudiant dans un parcours de recherche artistique qui nécessite des aptitudes à la formulation plastique et théorique d’une pensée réflexive. Les objectifs sont : – la progression dans l’autonomie de la démarche, de la construction du travail, de son contexte théorique, vers un « devenir artiste » – l’inscription de la démarche et de la méthodologie, dans une logique d’initiation à la recherche, notamment par le mémoire – l’affirmation de l’engagement artistique, de la pensée à l’œuvre, du discours qui soutient le projet. L’optimisation de l’ensemble des connaissances et appropriations théoriques afin de qualifier le questionnement, l’inscrire dans un contexte d’enjeux contemporains – la maîtrise des conditions professionnelles du travail : qualité des productions, de leur exposition et de leur médiation En option art, les « galeries d'essais » et la « plateforme de réflexion et d'analyse critique » constituent l'outil principal de mise en œuvre de ces objectifs. Elle rassemble étudiants et groupe de professeurs selon deux formes principales : la présentation/exposition régulière des productions des étudiants, et des moments de réunion de nature critique ou théorique et culturelle autour de questions communes repérées dans les préoccupations et travaux des étudiants. Cette plateforme, dont le calendrier est précis, représente l'organisation structurante du second cycle. Elle est aussi le lieu de tout type d'informations ou débats rassemblant le groupe de professeurs du second cycle option art et les étudiants.

3. OPTIONS ET DÉROULEMENT DES ÉTUDES

PROGRESSIVITÉ DU CURSUS

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3. OPTIONS ET DÉROULEMENT DES ÉTUDES

ANNÉE 1

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L’année 1 est une année commune à tous les étudiants de l’école, à l’issue de laquelle ils font le choix de l’option vers laquelle ils s’orientent en année 2, art ou design. Les étudiants sont donc conduits, au cours de l’année 1, à expérimenter toute la variété des approches théoriques, techniques et pratiques qui s’offrent à eux au sein de l’ESADMM.

L’ANNÉE EST STRUCTURÉE AUTOUR DE 3 MODULES : Le module « initiation aux techniques et aux pratiques artistiques » a pour objectif d’accompagner la découverte de tous les champs des arts plastiques ; il s’organise autour de 5 grands champs d’enseignement : dessin, volume, peinture, image, design, sous forme de workshops proposés par de nombreux professeurs de l'école. C'est une année particulièrement intense qui demande beaucoup de concentration et d'assiduité de la part de l'étudiant. L’approche privilégiée est celle de l’expérimentation, de la tentative. Il vise également à initier les étudiants à une grande variété de techniques et de technologies. Un enseignement spécifique est proposé autour du document de synthèse : il regroupe des interventions de plusieurs professeurs (aussi bien artistes que théoriciens) et assistants, afin d’accompagner l’étudiant dans la découverte des pratiques d’archivage et de transmission de son travail.

Le module « histoire, théorie des arts et langue étrangère », outre l’enseignement de l’anglais, vise à une consolidation des connaissances fondamentales sur l’histoire de l’art, et à une initiation aux théories de l’art et à l’esthétique. Ce module est complété par les cycles de conférences, les voyages d’études et les rencontres avec des personnalités extérieures. Enfin, le module « bilan du travail plastique et théorique » concerne les évaluations collégiales de fin de semestre. C'est l'ensemble de son travail que l'étudiant présente, accompagné au second semestre du document de synthèse dans lequel il précise sa première inscription personnelle dans le champ de la création à l’issue de son année.


ANNÉE 1 | SEMESTRE 1 Enseignant

INITIATION AUX TECHNIQUES ET AUX PRATIQUES ARTISTIQUES *

S1

18

Dessin

2

Design

2

Volume

Attribution collégiale / bilan

2

Peinture

2

Image

2

Suivi du document de synthèse

Responsables : E. Pasquiou, A. Dezeuze Assistants : L. Jeand'heur, L. Chirié

1

Initiations techniques

Attribution collégiale / bilan

1

Engagement et capacité d'investigation

Attribution collégiale / bilan

6

HISTOIRE, THÉORIE DES ARTS ET LANGUE ÉTRANGÈRE

10

Langue anglaise *

H. Manyak

1

Histoire de l’art

A. Dezeuze

2

Histoire et actualité du design

P. Delahautemaison

2

Initiation à l’esthétique

C. Marie-Castanet

2

Les couleurs dans l'art

F. Appy

1

L'album de l'art

F. Appy

1

Forums

Attribution collégiale / bilan

1

BILAN DU TRAVAIL PLASTIQUE ET THÉORIQUE

2

Bilan du travail plastique et théorique Attribution collégiale / bilan

2

* Sous forme de workshops proposés par les professeurs artistes de l'école * Ou français langue étrangère pour étudiants non francophones

3. OPTIONS ET DÉROULEMENT DES ÉTUDES

Enseignement

23


ANNÉE 1 | SEMESTRE 2

3. OPTIONS ET DÉROULEMENT DES ÉTUDES

Enseignement

24

Enseignant

S2

INITIATION AUX TECHNIQUES ET AUX PRATIQUES ARTISTIQUES *

16

Dessin

2

Design

2

Volume

Attribution collégiale / bilan

2

Peinture

2

Image

2

Suivi du document de synthèse

Responsables : E. Pasquiou, A. Dezeuze Assistants : L. Jeand'heur, L. Chirié

1

Engagement et capacité d'investigation

Attribution collégiale / bilan

5

HISTOIRE, THÉORIE DES ARTS ET LANGUE ÉTRANGÈRE

10

Langue anglaise *

H. Manyak

1

Histoire de l’art

A. Dezeuze

2

Histoire et actualité du design

P. Delahautemaison

2

Initiation à l’esthétique

C. Marie-Castanet

2

Les couleurs dans l'art

F. Appy

1

L'album de l'art

F. Appy

1

Forums

Attribution collégiale / bilan

1

BILAN DU TRAVAIL PLASTIQUE ET THÉORIQUE

4

Présentation des travaux

Attribution collégiale / bilan

2

Document de synthèse

Attribution collégiale / bilan

2

* Sous forme de workshops proposés par les professeurs artistes de l'école * Ou français langue étrangère pour étudiants non francophones


OPTION ART

L’option est un espace d’ouverture et de compréhension de l’art de notre temps, faisant se rencontrer apprentissages techniques et approches théoriques, qui croisent et enrichissent les explorations artistiques de l’étudiant. Ces formes transversales des pratiques construisent des attitudes qui se veulent inventives, s’écartant de modèles à suivre et de visions normatives. La philosophie, l’histoire de l’art, les pratiques d’analyse critique offrent tout au long du cursus des perspectives capables d’étayer des intuitions, des actes artistiques, et permettant de replacer le travail de l’étudiant au cœur de la création contemporaine. La formation se veut généraliste, tous les champs des arts plastiques et visuels étant enseignés. Depuis 2013-2014, au sein de l’option art, un parcours spécifique, appelé pratiques numériques est proposé aux étudiants d’année 2. Au début de l'année 2, les étudiants de l’option art peuvent donc faire le choix de s’inscrire dans ce parcours mené par un groupe de professeurs de manière interdisciplinaire.

LE PARCOURS PRATIQUES NUMÉRIQUES En préfiguration de la création de la plateforme numérique LoAD (cf. p 61), l’ESADMM a ouvert au sein de l’option art, un parcours pratiques numériques qui réunit des disciplines actuellement enseignées dans l’école, mais dont les enjeux ont été redéfinis (image fixe et dans l'espace, son, la question du film), ainsi que des domaines jusqu'à présent peu développés (animation, arts numériques, arts génératifs, arts interactifs, transmedias…). Le parcours vise à répondre aux recherches d'étudiants centrées sur des questionnements propres aux pratiques numériques dans l'art. Il se situe de manière ouverte, interdisciplinaire, au-delà du seul champ des « arts numériques ». Les enseignements sont portés par des professeurs de l'école mais aussi par des artistes intervenants, de manière à ouvrir l'éventail des expérimentations : son, animation, arts numériques et génératifs, contre-culture numérique, peinture et imagerie, cinéma et vidéo… Une série de conférences et séminaires propose une réflexion plus approfondie sur la manière dont les pratiques numériques artistiques font vaciller les hiérarchies établies de l'art. Le parcours existe en année 2 avec des enseignements spécialisés et des bilans autonomes, menés par son équipe enseignante. Pour les étudiants des années 3, 4 et 5 art qui souhaitent bénéficier de cet enseignement, le parcours pourra être choisi en lieu et place d’un studio en année 3 et d'un ARC en années 4 et 5.

3. OPTIONS ET DÉROULEMENT DES ÉTUDES

L’objectif premier de la formation est de donner à l’étudiant une formation artistique et intellectuelle lui permettant de développer par la suite un parcours d’artiste.

25


OPTION ART | ANNÉE 2

3. OPTIONS ET DÉROULEMENT DES ÉTUDES

Enseignement

26

Enseignant

S3

S4

MÉTHODOLOGIE, TECHNIQUES ET MISES EN ŒUVRE

16

14

Studio(s) *

9

7

Workshop(s)

2

Dessin

F. Loutz

3

3

Forums

Attribution collégiale / bilan

1

1

Atelier impression

J-B. Sauvage

2

Pratique des mots, pratique des arts

A. Dezeuze, L. Jeand'heur (assistant)

1

1

HISTOIRE, THÉORIE DES ARTS ET LANGUE ÉTRANGÈRE

8

8

Langue anglaise **

D. Tredy

2

2

Histoire de l’art

B. Matthieussent

2

2

Philosophie et esthétique

V. Brito

2

2

Théorie de l'art

S. Lucariello

2

2

2

4

2

4

4

4

4

4

RECHERCHES ET EXPÉRIMENTATIONS PERSONNELLES Recherches personnelles

Attribution collégiale / bilan

BILAN Synthèse des pratiques plastiques et théoriques * Voir le livret des enseignements concernant les professeurs de studios ** Ou français langue étrangère pour étudiants non francophones

Attribution collégiale / bilan


OPTION ART | ANNÉE 2

Le parcours pratiques numériques existe en année 2, avec des enseignements spécialisés et des bilans autonomes, menés par son équipe enseignante. Pour les étudiants des années 3, 4 et 5 art qui souhaiteraient bénéficier de ces enseignements, le parcours pourra être choisi en lieu et place d’un studio (en année 3) ou d'un ARC (en années 4 et 5).

Enseignement

Enseignant

S3

S4

MÉTHODOLOGIE, TECHNIQUES ET MISES EN ŒUVRE

16

14

Film

D. Morin

2

2

Image/espace

M. Armengaud, D. Barbier

2

2

Son

P.L. Cassière

2

2

Dessin

F. Loutz

2

2

Arts numériques

J. Bayle

2

2

Workshops et rencontres

Professeurs et intervenants extérieurs

2

1

Présentation des travaux

Attribution collégiale / équipe du parcours

3

2

Pratique des mots, pratique des arts

A. Dezeuze, L. Jeand'heur (assistant)

1

1

HISTOIRE, THÉORIE DES ARTS ET LANGUE ÉTRANGÈRE

8

8

Langue anglaise *

D. Tredy

2

2

Histoire de l’art

B. Matthieussent

2

2

Philosophie et esthétique

V. Brito

2

2

Séminaire pratiques numériques

J. Bayle

2

2

RECHERCHES ET EXPÉRIMENTATIONS PERSONNELLES

2

4

Recherches personnelles

2

4

4

4

4

4

Attribution collégiale / équipe du parcours

BILAN Synthèse des pratiques plastiques et théoriques

Attribution collégiale / équipe du parcours

* Ou français langue étrangère pour étudiants non francophones

3. OPTIONS ET DÉROULEMENT DES ÉTUDES

PARCOURS PRATIQUES NUMÉRIQUES

27


OPTION ART | ANNÉE 3 S5

S6

MÉTHODOLOGIE, TECHNIQUES ET MISES EN ŒUVRE

10

4

Studio(s) (dont pratiques numériques) *

8

4

Workshop(s)

2

HISTOIRE, THÉORIE DES ARTS ET LANGUE ÉTRANGÈRE

8

5

Langue anglaise **

H. Manyak

1

1

Histoire de l’art

F. Valabrègue

2

1

Théorie de l'art (forums)

Attribution collégiale / forums

2

1

Pratiques théoriques

Attribution collégiale / bilan

3

2

6

6

3. OPTIONS ET DÉROULEMENT DES ÉTUDES

ENSEIGNEMENT

28

ENSEIGNANT

RECHERCHES ET EXPÉRIMENTATIONS PERSONNELLES Recherches personnelles

Attribution collégiale / bilan

3

3

Mise en espace des travaux

Attribution collégiale / bilan

3

3

STAGE

2

Stage

2

BILAN ET DIPLÔME

4

15

Bilan (semestre 5)

Attribution collégiale / bilan

4

DNAP (semestre 6)

Jury de diplôme

15

* Voir le livret des enseignements concernant les professeurs de studios ** Ou français langue étrangère pour étudiants non francophones


ENSEIGNEMENT

ENSEIGNANT

S7

S8

INITIATION À LA RECHERCHE, SUIVI DU MÉMOIRE, PHILOSOPHIE ET HISTOIRE DES ARTS

9

9

Histoire et actualité de l'art

F. Valabrègue

2

2

Plateforme de réflexion et d'analyse critique (dont mise en œuvre du mémoire)

Équipe enseignants années 4 et 5

3

3

Suivi du mémoire

Tuteurs de mémoire

1

Forums

Attribution collégiale / bilan

1

1

Inscription culturelle du travail

Attribution collégiale / bilan

3

2

20

20

PROJET PLASTIQUE. PROSPECTIVE, MÉTHODOLOGIE, PRODUCTION Galerie d'essais

7

7

ARC

Équipe enseignants années 4 et 5

2

2

Séjour à l’étranger ou stage

2

Connaissance du monde professionnel

2

3

3

3

3

Présentation formelle et critique des travaux

3

3

LANGUE ÉTRANGÈRE

1

1

1

1

S9

S10

20

2

2

Origine et évolution du projet Qualité des réalisations

Langue anglaise *

Attribution collégiale / bilan

H. Manyak

* Ou français langue étrangère pour étudiants non francophones

OPTION ART | ANNÉE 5 ENSEIGNEMENT

ENSEIGNANT

MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE Histoire et actualité de l'art

F. Valabrègue

ARC Plateforme de réflexion et d'analyse critique (dont mise en œuvre du mémoire)

Équipe enseignants années 4 et 5

6

Galerie d'essais

Équipe enseignants années 4 et 5

10

10

Inscription culturelle du travail

2

Origine et évolution du projet

2

2

2

2

30

MISE EN FORME DU PROJET PERSONNEL

Qualité des réalisations

Attribution collégiale / bilan

Présentation formelle et critique des travaux Suivi du mémoire

Tuteurs de mémoire

ÉPREUVES DU DIPLÔME Mémoire

Jury de diplôme

5

Travail plastique

Jury de diplôme

25

3. OPTIONS ET DÉROULEMENT DES ÉTUDES

OPTION ART | ANNÉE 4

29


3. OPTIONS ET DÉROULEMENT DES ÉTUDES

OPTION DESIGN

30

Le projet pédagogique de l'option design propose aux étudiants des situations de création et de recherche qui permettent d’analyser et d’expérimenter les conditions d’existence de l’espace et de l’objet contemporains. En tant que champ d'expérimentation et de questionnement, le design se trouve aujourd’hui confronté à une situation de fortes tensions, de remises en cause, sous les coups de boutoirs de paramètres multiples et néanmoins concomitants : sociaux et économiques, avec une aggravation de la pauvreté et de la précarité, politiques avec les dysfonctionnements du vivre ensemble toujours plus graves, culturels avec un accès à la culture et aux savoirs à la fois internationalisés (géographiquement) et cloisonnés (sociologiquement), de développement, avec des questions fondamentales de développement durable, d'épuisement des ressources en énergie, technologiques avec paradoxalement des médiums en perpétuelles évolutions et dans le même temps en obsolescence rapide, une disponibilité immense et d'accès de plus en plus difficile en termes de compréhension, de situations urbaines remarquablement complexes à appréhender parce que fusionnant des intérêts, des approches, des compétences, des modes de représentation multiples et hétérogènes. La pédagogie de l'option se veut progressive. Durant le premier cycle (années 2 et 3), les enseignements s’appliquent dans des champs élargis du design : l’objet, l’espace, la microarchitecture, les pratiques numériques interactives, les espaces numériques… Le second cycle (années 4 et 5) donne lieu au choix d’un studio dans lequel l’étudiant construira son propre projet. L’objectif de l’équipe pédagogique (à laquelle sont associés des intervenants ponctuels) est de privilégier l’accompagnement des étudiants sur leur propre terrain de recherche, en articulation avec des champs d’investigation urbains identifiés (usages, mutations, évolutions technologiques, enjeux citoyens…). Le suivi des étudiants est assuré par une équipe pédagogique dont le fonctionnement collégial et les exigences méthodologiques constituent le pivot de l’enseignement, articulé autour de studios, d’ateliers de recherche et de création (ARC) et de workshops. La pédagogie est progressive, permettant à l’étudiant de déterminer peu à peu son territoire d’investigation.

Les studios (espace-temps d'enseignement articulant pratique du projet et pensée) sont au nombre de trois. Ils prennent tous trois pour ancrage et terrain d'analyse la question de la ville (espaces publics urbains, espaces collectifs, interface corps/ville, ville numérique…). L’enseignement du studio R.I.C.E. privilégie le territoire et les types d’environnements s’attachant à l’innovation sociale et au développement durable : nouveaux paysages émergents, nouvelles formes d’organisation territoriale. Le studio Lentigo s’intéresse aux espaces urbains sous l’angle des nouveaux usages de la ville susceptibles de donner du sens aux pratiques numériques. Il s’inscrit dans les recherches actuelles sur la « réalité augmentée », l'interactivité, les rapports entre parcours individuel et lieux collectifs et propose un focus sur les nouvelles muséographies interactives. Le studio DOA (Design Objet Affordance) développe une approche privilégiant la dimension de produit, de prototypage, dans un esprit de professionnalisation et de partenariats extérieurs. L'objet y est abordé à travers la relation d'interdépendance qu'il entretient avec son environnement. Les ARC et workshops proposent aux étudiants des incursions temporaires au sein de pratiques, de réflexions ou d'environnements précisés et complémentaires. Le département design est régulièrement présent lors de manifestations publiques et/ou professionnelles (Salon du meuble de Paris, galerie Via, Biennale internationale de design de Saint-Étienne, galerie de l’école d’art et de design…) favorisant ainsi la visibilité du travail des étudiants. Son inscription dans le territoire régional et ses spécificités constituent une préoccupation constante : programmes de recherche, présentations de projets, stages, workshops, séminaires… Les étudiants de l’option s’associent régulièrement à des projets transversaux avec l’option art de l’ESADMM ; les relations avec l’école d’architecture voisine et d'autres institutions d'enseignement supérieur et de recherche donnent lieu à des sessions de travail communes et à des projets de recherche partagés.


ENSEIGNEMENT

ENSEIGNANT

MÉTHODOLOGIE, TECHNIQUES ET MISES EN ŒUVRE

S3

S4

16

14

Le chemin de faire

P. Carré, F. Du Chayla

2

2

Che fare

P. Delahautemaison, A. Martel

2

2

Design virtuel

J. Duval

2

2

La ville augmentée

F. Entrialgo, R. Kerdreux

2

1

Programmation / Mapping vidéo

F. Entrialgo, R. Kerdreux, D. Barbier

1

1

Not uniform 3D

F. Frédout

2

2

ZEP

F. Pincin

1

1

2

2

2

1

8

8

Workshop(s) Méthodologie de la recherche

Attribution collégiale / bilan

HISTOIRE, THÉORIE DES ARTS ET LANGUE ÉTRANGÈRE Langue anglaise *

D. Tredy

2

2

Histoire de l’art

B. Matthieussent

2

2

Philosophie

V. Brito

2

2

Histoire et actualité du design

F. Entrialgo

2

2

2

4

2

4

4

4

4

4

RECHERCHES ET EXPÉRIMENTATIONS PERSONNELLES Recherches personnelles

Attribution collégiale / bilan

BILAN Synthèse des pratiques plastiques et théoriques * Ou français langue étrangère pour étudiants non francophones

Attribution collégiale / bilan

3. OPTIONS ET DÉROULEMENT DES ÉTUDES

OPTION DESIGN | ANNÉE 2

31


OPTION DESIGN | ANNÉE 3 ENSEIGNEMENT

ENSEIGNANT

3. OPTIONS ET DÉROULEMENT DES ÉTUDES

MÉTHODOLOGIE, TECHNIQUES ET MISES EN ŒUVRE

32

S5

S6

10

4

Le chemin de faire

P. Carré, F. Du Chayla

1

Che fare

P. Delahautemaison, A. Martel

1

Design virtuel

J. Duval

1

La ville augmentée

F. Entrialgo, R. Kerdreux

1

Programmation / Mapping vidéo

F. Entrialgo, R. Kerdreux, D. Barbier

1

Etre en ville

F. Frédout

1

ZEP

F. Pincin

1

1

1

2

1

HISTOIRE, THÉORIE DES ARTS ET LANGUE ÉTRANGÈRE

8

5

Langue anglaise *

D. Tredy

2

1

Histoire de l’art

F. Valabrègue

2

1

Théorie de l'art (forums)

Attribution collégiale / forums

2

1

Histoire et actualité du design

F. Entrialgo

2

2

6

6

6

6

STAGE

2

Stage

2

BILAN ET DIPLÔME

4

15

Workshop(s) Méthodologie de la recherche

Attribution collégiale / bilan

RECHERCHES ET EXPÉRIMENTATIONS PERSONNELLES Recherches personnelles

Attribution collégiale / bilan

1+1 **

Bilan (semestre 5)

Attribution collégiale / bilan

4

DNAP (semestre 6)

Jury de diplôme

15

* Ou français langue étrangère pour étudiants non francophones ** choix de 2 enseignements parmi les 6 : 1 crédit chacun


ENSEIGNEMENT

ENSEIGNANT

S7

S8

INITIATION À LA RECHERCHE, SUIVI DU MÉMOIRE, PHILOSOPHIE ET HISTOIRE DES ARTS

9

9

Séminaire

F. Entrialgo / L. Guéhenneux

4

4

ZEP

F. Pincin

1

1

Mise en œuvre du mémoire

P. Delahautemaison / L. Guéhenneux

3

3

Connaissance du monde professionnel

1

1

PROJET PLASTIQUE. PROSPECTIVE, MÉTHODOLOGIE, PRODUCTION

20

20

Studio référent

6

6

Méthodologie : origine et évolution du projet

Attribution collégiale / bilan

3

3

Méthodologie : expérimentations

Attribution collégiale / bilan

3

3

Méthodologie : qualités plastiques du projet

Attribution collégiale / bilan

3

3

ARC / workshops

3

3

Stages et / ou séjour

2

2

LANGUE ÉTRANGÈRE

1

1

1

1

Langue anglaise *

H. Manyak

33

* Ou français langue étrangère pour étudiants non francophones

OPTION DESIGN | ANNÉE 5 ENSEIGNEMENT

3. OPTIONS ET DÉROULEMENT DES ÉTUDES

OPTION DESIGN | ANNÉE 4

ENSEIGNANT

MISE EN FORME DU PROJET PERSONNEL

S9

S10

10

Champ de recherche et d’application

Attribution collégiale / bilan

5

Suivi de diplôme

Attribution collégiale / bilan

5

MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE

20

_

Studio référent

6

Évolution du projet

Attribution collégiale / bilan

3

Qualités plastiques du projet

Attribution collégiale / bilan

3

3

ARC, workshop(s) Séminaire

F. Entrialgo, L. Guéhenneux

2

ZEP

F. Pincin

1

Mise en œuvre du mémoire

L. Guéhenneux, P. Delahautemaison

2

30

ÉPREUVES DU DIPLÔME Obtention du diplôme (mémoire)

Jury de diplôme

5

Obtention du diplôme (examen pratique)

Jury de diplôme

25


4. L'ÉVALUATION


L'European Credits Transfer System (ECTS) est un système européen d’obtention des points qui permet une reconnaissance et un transfert des crédits obtenus dans des programmes d’enseignement supérieur entre les pays de la Communauté européenne et les établissements. Il a été mis en place dans le cadre du Processus de Bologne, pour faciliter la circulation des étudiants et des jeunes diplômés en Europe. Il s’est accompagné d’une politique d’harmonisation des cycles d’études après le baccalauréat (3/ 5/ 8 ans), appelée en France « LMD » (Licence / Master / Doctorat). Le calcul des crédits ECTS se fait par semestre : 30 crédits par étudiant doivent être acquittés pour chaque semestre d’étude. Le calcul est cumulatif : ainsi, pour obtenir une licence (3 années d’études), un étudiant doit valider 180 crédits. Un master (5 années d’étude) représente 300 crédits. Un crédit équivaut à une somme de travail de l’étudiant estimée entre 20 et 30 heures (ces heures comprennent les heures de cours ou d’atelier encadrées par des professeurs, mais aussi le travail personnel de l’étudiant dans et/ ou hors de l’école). Les fiches récapitulatives des enseignements par année dans ce livret précisent le nombre de crédits attribués à chaque unité d’enseignement. Sur la fiche individuelle d’évaluation de l’étudiant, apparaît, en complément, une échelle d’appréciation qualitative du travail du semestre.

LES MODALITÉS D’ÉVALUATION & D’ATTRIBUTION DES CRÉDITS À L’ESADMM 2 grands types d’évaluation coexistent au sein de l’ESADMM : – un contrôle continu, assuré par les enseignants responsables des différentes unités d’enseignement (cours, studios, ateliers, séminaires, workshops, ARC). Ces évaluations reposent sur des modalités variées – devoirs écrits, entretiens individuels, travaux collectifs, contrôle de l’assiduité, etc. – qui sont précisées dans les fiches de présentation de chaque enseignement. – un bilan semestriel, assuré par un jury d’enseignants, qui délivre des évaluations collégiales sur la base d’une présentation par l’étudiant de ses travaux, et d’un entretien individuel. C’est à l’issue de cette évaluation semestrielle que les crédits sont définitivement délivrés.

4. L'ÉVALUATION

LE FONCTIONNEMENT DES ECTS

35


LE BILAN SEMESTRIEL

4. L'ÉVALUATION

Le bilan semestriel constitue un moment fort de l’enseignement qui vient compléter l’évaluation effectuée dans le cadre du contrôle continu, et qui mesure et analyse le parcours engagé par chacun. L’entretien oral avec l’étudiant autour de la présentation de ses travaux, permet au jury d’évaluer la qualité de ses réalisations plastiques, leur articulation avec une maîtrise culturelle et théorique, mais aussi de l’interroger sur les diverses expériences pédagogiques et artistiques qui ont ponctué son semestre : stages, workshops, conférences, voyages, etc.

36

L’ordre de passage des étudiants est réalisé par les professeurs coordinateurs de l’année, et transmis au secrétariat une semaine au plus tard avant les bilans. Le bilan semestriel est public : il est conseillé aux étudiants, notamment en année initiale, de suivre le bilan des autres étudiants afin de mieux comprendre le fonctionnement pédagogique ainsi que les enjeux des options Art et Design. Les crédits collégiaux sont attribués par les professeurs lors du bilan. Une commission de synthèse rassemblant les présidents de chaque jury se déroule à huis clos en fin de bilan, en présence d’un ou des représentants des étudiants. Le collège des enseignants qui participent aux bilans est constitué sous l’autorité du directeur artistique et pédagogique de l’école ou de son représentant, qui préside la commission de synthèse. Les bilans de l’option art en année 3 se déroulent avec un jury identique au premier et second semestre, afin d’accompagner au mieux l’étudiant dans la progression de son travail. Ces jurys de bilan sont constitués par deux groupes d’enseignants, autour de l’un des deux professeurs coordinateurs de l’année. En années 4 et 5, les bilans sont évalués par l'équipe de professeurs du second cycle. Une majorité de ces crédits étant attribuée de manière collégiale.

L’articulation des deux types d’évaluation (continue et semestrielle) permet une lecture qualitative et individualisée du parcours de l’étudiant, qui se traduit dans sa fiche d’évaluation semestrielle. Aux semestres 6 et 10, les crédits attribués par le jury lors du passage du diplôme (15 au DNAP 30 au DNSEP) constituent un troisième niveau d’évaluation.

L’ÉCHELLE D’APPRÉCIATION DE L’ESADMM

5 — EXCELLENT 4 — BIEN 3 — SATISFAISANT 2 — PASSABLE 1 — INSUFFISANT 0 — TRAVAIL NON RENDU Dans chaque unité d’enseignement (cours, atelier, studio ou ARC) les crédits sont obtenus ou refusés en totalité. L’appréciation minimum de 2/5 est requise pour l’obtention des crédits, avec la mention « passable ».


S1

S2

ANNÉE 1

30

30

Initiation aux techniques et aux pratiques artistiques

18

16

Histoire, théorie des arts et langue étrangère

10

10

2

4

S3

S4

Bilan du travail plastique et théorique

ANNÉE 2

30

30

Méthodologie, techniques et mises en œuvre

16

14

Histoire, théorie des arts et langue étrangère

8

8

Recherches et expérimentations personnelles

2

4

Bilan

4

4

S5

S6

ANNÉE 3

30

30

Méthodologie, techniques et mises en œuvre

10

4

Histoire, théorie des arts et langue étrangère

8

5

Recherches et expérimentations personnelles

6

6

Stage

2

-

Bilan (S5) et diplôme (S6)

4

15

S7

S8

ANNÉE 4

30

30

Projet plastique

20

20

Initiation à la recherche, suivi du mémoire, philosophie, histoire des arts

9

9

Langue étrangère

1

1

S9

S10

ANNÉE 5

30

30

Méthodologie de la recherche

20

-

Mise en forme du projet personnel

10

Épreuves du diplôme : mémoire Épreuves du diplôme : travail artistique

5 25

4. L'ÉVALUATION

TABLEAU RÉCAPITULATIF DES CRÉDITS PAR MODULE & PAR ANNÉE

37


CONTRAT D’ÉTUDES & ASSIDUITÉ

4. L'ÉVALUATION

La présence à l’ensemble des cours, obligatoire à tout niveau d’études, et la participation active à la vie pédagogique de l’école, constituent les bases de l’engagement qu’implique l’inscription de l’étudiant dans le cursus.

38

Trois semaines après la rentrée, une journée d’inscription pédagogique est organisée pour les étudiants d’années 1 à 5. Chaque étudiant doit se présenter à son secrétariat pédagogique afin de prendre connaissance des unités d'enseignements qu’il devra valider. L'étudiant devra préciser à partir de l'année 2, ses choix de workshop, studio ou ARC. Cette inscription donne lieu à un contrat d’étude cosigné par l’étudiant et le directeur, que l’étudiant s’engage à respecter. Toute modification en cours d’année doit donc obligatoirement être signalée aux secrétariats. La fiche d’évaluation semestrielle de l’étudiant est en effet basée sur ce contrat : elle est ainsi propre à chaque étudiant, et reflète ses choix et son parcours individuel de formation. Toute absence, pour raisons de santé, familiales ou autre doit être justifiée. En dehors de ces cas particuliers et au-delà de plusieurs absences à un même enseignement, les crédits concernés ne seront pas validés. La présence des étudiants aux cours théoriques et aux forums est contrôlée, soit par une feuille d’appel, soit par l’organisation de devoirs sur table au cours du semestre non annoncés au préalable. Le travail personnel implique une présence dans les ateliers, studios et bases techniques de l’établissement. Tout travail personnel réalisé hors les murs doit s’intégrer dans un projet d’étude et de recherche.


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4. L'ÉVALUATION


CALCUL, ÉCHÉANCES & RATTRAPAGE DES ECTS

4. L'ÉVALUATION

Le nombre maximum de crédits pouvant être obtenus par semestre est de 30. Ces crédits se répartissent entre différents modules d'enseignements, comme indiqué dans le tableau récapitulatif des crédits par année (P37). Le passage de l'étudiant en année supérieure est subordonné à l'obtention d'au moins 54 crédits européens à l'exception du passage au semestre 3, qui nécessite l'obtention de 60 crédits, du passage au semestre 6, qui nécessite l'obtention de 150 crédits, et du passage au semestre 10, qui nécessite l'obtention de 270 crédits. Tous les crédits correspondant à un cycle, hors crédits attachés aux épreuves du diplôme, sont validés avant la présentation de ce dipôme. Aucun crédit ne peut se substituer à ceux attachés à la réussite des épreuves du diplôme.

40 PASSAGE EN ANNÉE SUPÉRIEURE Année 1 : Un bilan collégial à l'issue du semestre1 permet de mesurer le parcours engagé par l'étudiant, de l'analyser et de lui faire part des évaluations de son travail. À cette fin, une appréciation écrite accompagnée du nombre de crédits obtenus est communiquée à chaque étudiant sur son relevé semestriel. L'obtention de 60 crédits sans exception sur les semestres 1 et 2 est obligatoire pour le passage en année 2.

Année 2 (semestres 3 et 4) L’obtention de 114 à 120 crédits est requise au semestre 4 pour le passage en année 3. L'étudiant disposant de 120 crédits européens à l'issue des quatre premiers semestres, quel que soit le cursus choisi, obtient le certificat d'études d'arts plastiques délivré par le directeur de l'établissement. Année 3 (semestres 5 et 6) Le passage du semestre 5 au semestre 6 nécessite l'obtention de 150 crédits. Au semestre 6, 15 crédits sont délivrés lors du bilan et 15 crédits sont délivrés lors de l'obtention du DNAP. L'ensemble des 180 crédits et le DNAP sont requis pour le passage en année 4, ainsi que l'approbation de la commission interne d'admission en 2e cycle. Année 4 (semestres 7 et 8) L’obtention de 234 à 240 crédits est requise au semestre 8 pour le passage en année 5. L’étudiant ayant obtenu 240 crédits est titulaire du Certificat d’Études Supérieures d’Arts Plastiques (CESAP) délivré par l’école et agréé par le ministère de la Culture. Années 5 (semestres 9 et 10) L’obtention de 270 crédits est requise pour le passage au semestre 10. Les 30 crédits du semestre 10 sont attribués en totalité lors du passage du diplôme : 25 crédits pour l'épreuve artistique et 5 crédits pour le mémoire.


Il n’existe aucune possibilité de rattrapage de l’année 1 à 2, ainsi que de l’année 3 à 4 (l’obtention de 60 crédits est requise pour intégrer le S3 et de 180 crédits pour accéder au S7). Dans tous les autres cas, les crédits manquants en fin de semestre doivent obligatoirement être rattrapés au cours du semestre suivant. Les modalités de rattrapage des crédits manquants se déroulent dans les conditions énoncées par les enseignants telles que stipulées dans le livret des enseignements.

REDOUBLEMENTS La commission de synthèse des bilans des semestres (S2, S4, S6, S8, S9) constituée par les présidents des jurys de bilan et présidée par le directeur artistique et pédagogique ou son représentant, fait le point sur le nombre de crédits obtenus par l'étudiant et statue, le cas échéant, sur les possibilités de redoublement. L'année 1 est une année probatoire, dans la mesure où l'étudiant y fait le constat de ses aptitudes ou non à s'engager dans un cursus artistique de plusieurs années. C'est en ce sens que les redoublements ne peuvent être qu'exceptionnels. En années 3 et 5, les étudiants autorisés à présenter le diplôme mais n'obtenant pas tous les crédits attachés aux épreuves de diplôme, sont autorisés à redoubler dans l'établissement.

COMMISSION INTERNE D'ADMISSION EN 2E CYCLE L’ESADMM a mis en place une commission de passage interne en année 4. L’accès des étudiants inscrits à l’ESADMM au 2e cycle, est donc conditionnée à : – la réussite au DNAP – la validation de son accès à l’année 4 dans l’établissement par la commission de passage La commission de passage a lieu dans les jours suivant le bilan de S6, au mois d’avril. Elle réunit le directeur artistique et pédagogique de l’établissement, la responsable des études et de la recherche, ainsi que des professeurs nommés par le directeur artistique et pédagogique. La capacité des étudiants de l’année 3 à poursuivre des études en 2e cycle est évaluée sur la base des résultats obtenus en 1er cycle, de l’avis transmis par les studios avant la commission, et de l’appréciation, par la commission d'admission, de l’aptitude de l’étudiant à s’engager dans un projet artistique et d’initiation à la recherche. En option design, les étudiants doivent produire un document écrit faisant état de leurs intentions de travail en 2e cycle : – les hypothèses de départ, les intentions et le champ de la recherche – une esquisse du protocole mis en place pour tester ces hypothèses, les ressources à mobiliser – le rôle que le voyage d’étude à l’étranger jouera dans cette recherche

4. L'ÉVALUATION

RATTRAPAGES

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LES DIPLÔMES : MODALITÉS D’ATTRIBUTION Diplôme National d’Arts Plastiques Option art et option design, à l’issue de l’année 3 Les épreuves du DNAP consistent en : – une présentation par l’étudiant de travaux significatifs de ses trois années d’études

Les épreuves du DNSEP consistent en : – La soutenance d’un mémoire d’une durée de 20 minutes

– un entretien avec le jury

– La soutenance d’un travail artistique d’une durée de 40 minutes

DNAP

4. L'ÉVALUATION

Les épreuves durent 30 minutes (la délibération des jurys n’est pas prise en compte dans cette durée).

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DNSEP Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique Option art et option design, à l’issue de l’année 5 (diplôme de niveau 1) inscrit au Répertoire national des certifications professionnelles. Diplôme reconnu au grade de Master.

Les données pédagogiques des candidats sont à disposition du jury pour une éventuelle consultation. Les étudiants produisent en complément un rapport de diplôme adressé aux membres du jury quinze jours avant le diplôme. 15 crédits sont attribués au moment du passage et de la réussite du diplôme. Aucun candidat ne peut se présenter plus de deux fois aux épreuves de DNAP. Le jury de DNAP est constitué de 3 membres : – deux personnalités qualifiées extérieures à l'établissement – un enseignant de l’école chargé de fonctions de coordination dans le cursus considéré Le directeur artistique et pédagogique de l’école nomme le jury et désigne le président. Critères nationaux d’évaluation du DNAP : – présentation formelle et critique des travaux – origine et évolution du projet – inscription culturelle du travail : pertinence des références et diversité des connaissances – qualité des réalisations

Le jury de DNSEP est composé de 5 membres : – 1 représentant de l’école choisi parmi les enseignants – 4 personnalités qualifiées extérieures à l'établissement Le jury est nommé par le directeur artistique et pédagogique de l’établissement. Le président est choisi parmi les personnalités qualifiées. Le jury de soutenance du mémoire comprend le représentant de l’école et l’une des 4 personnalités qualifiées. Il est présidé par un docteur. Pour chacun des membres titulaires, un suppléant est désigné dans les mêmes conditions. L’évaluation du mémoire porte notamment sur la pertinence du choix du sujet, la capacité de l’étudiant à adopter un point de vue critique, la justesse des références bibliographiques et de leurs articulations au projet, la qualité du travail rédactionnel et celle de l’entretien avec le jury. À l’issue de la soutenance du mémoire, le jury établit un rapport écrit, qui est communiqué aux autres membres. L’ensemble du jury de Diplôme National Supérieur d'Expression Plastique assiste à la présentation du travail artistique. Il délibère ensuite sur l’attribution du Diplôme National Supérieur d'Expression Plastique en tenant compte du rapport établi par le jury de soutenance du mémoire. Il délivre les crédits correspondant au travail plastique (25 crédits) et au mémoire (5 crédits). Pour être présenté au DNSEP, l’étudiant doit avoir recueilli l’avis favorable des enseignants, qui se traduit par l’obtention de la totalité des crédits requis (270 crédits au semestre 9).


Critères nationaux d’évaluation du DNSEP – présentation formelle et critique des travaux – origine et évolution du projet – inscription culturelle du travail : pertinence des références et diversité des connaissances – qualité des réalisations

4. L'ÉVALUATION

Aucun candidat ne peut se présenter plus de deux fois aux épreuves du DNSEP.

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5. LES UNITÉS D'ENSEIGNEMENT


– le studio, dans lequel il déploie son travail plastique (en années 2 et 3 option art et en années 4 et 5 option design) – les enseignements théoriques – les ateliers de recherche et de création (ARC) en second cycle (années 4 et 5) – les conférences et notamment les forums – les workshops, souvent avec intervenants extérieurs – l’accompagnement du document de synthèse, du rapport de diplôme pour le DNAP et du mémoire pour le DNSEP – les voyages pédagogiques – les modules de professionnalisation et les stages

LE TRAVAIL D'ATELIER C’est l’atelier qui constitue le lieu premier du travail de l’étudiant en art comme en design. Lieu des expérimentations qui peu à peu se transforme en lieu du projet plastique. Mais aussi, lieu où ce travail d’investigation et de production évolue par la rencontre avec les professeurs théoriciens, artistes et designers. Questions formelles, techniques, matériologiques, choix de médiums et supports, construction culturelle et théorique de l’origine du projet et des familles de références : l’atelier est le lieu de l’enseignement par excellence, le lieu dans lequel toutes les traces signifiantes du travail de l’étudiant se partagent. En année 1, toute l’année est ponctuée par des workshops qui permettent de découvrir tous les champs de la création enseignés à l’ESADMM. En premier cycle (années 2 et 3), les étudiants choisissent en option art des studios. Les studios ne sont pas que des choix de médium (peinture, volume, photographie, vidéo, etc…). C’est pour l’étudiant choisir la position artistique et spéculative proposée par les professeurs qui pilotent le studio. En second cycle option art (années 4 et 5), les étudiants sont rassemblés dans les mêmes ateliers afin que l’enseignement, dont les objectifs sont portés par une équipe d’une dizaine de professeurs de manière collective, tende aux exigences du master 2. La progressivité des enseignements et les objectifs propres à chacun des deux cycles scandent également le cursus de l’option design. En premier cycle les professeurs privilégient des propositions professorales ouvertes, expérimentales, couvrant de nombreux champs du design. En second cycle, les trois studios proposés aux étudiants sont consacrés à l’espace urbain, aux espaces sociétaux partagés et aux évolutions du rôle du designer dans ce contexte du « vivre ensemble ». Les ateliers sont ouverts aux étudiants qui y sont inscrits du lundi au vendredi de 8h à 21h, le week-end et les vacances (sauf fermeture complète de l’établissement).

5. LES UNITÉS D'ENSEIGNEMENT

Au fil de son cursus dans l’école, l’étudiant est confronté à plusieurs types d’unités d’enseignement :

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5. LES UNITÉS D’ENSEIGNEMENT

LES ENSEIGNEMENTS THÉORIQUES Les enseignements théoriques occupent une place fondamentale dans la pédagogie de l’école. En première année, les enseignements visent à fournir aux étudiants un socle de connaissances communes sur l’histoire de l’art et du design, et sur les grands courants de l’esthétique. Des cours sont plus spécifiquement orientés vers le cinéma, la photographie, la couleur et les arts imprimés, et viennent compléter l’apprentissage. Des cours d’anglais ont également lieu chaque semaine, remplacés par des cours de français langue étrangère pour les étudiants étrangers qui ont besoin de renforcer leur niveau de langue. En premier cycle, le module d’histoire et théorie de l’art est structuré autour de trois grands cours obligatoires, communs aux options art et design : – le cours d’anglais (ou de français langue étrangère pour les étudiants étrangers n'ayant pas acquis le niveau B2) – le cours d’histoire de l’art

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– le cours de philosophie et théorie de l’art – les étudiants de design suivent en plus un cours d'histoire et de théorie du design Il s’agit de permettre aux étudiants d’acquérir une solide culture artistique, et de se familiariser avec les concepts et notions essentiels de la philosophie et des théories de l’art. La perspective historique est complétée par des cours davantage centrés sur l’actualité de l’art et/ou du design. Des séances d’anglais complètent la formation, avec des méthodologies variées (visites d’ateliers en anglais, analyse filmique en anglais, etc.). En second cycle, les étudiants continuent de suivre les cours d’anglais (année 4), les conférences, ainsi qu’un cours d’actualité de l’art (années 4 et 5). Mais l’apport des professeurs de théorie se situe principalement autour de trois types d’enseignement : – Les ARC qui constituent la principale forme d’initiation à la recherche (cf p. 47) – L’accompagnement, par les tuteurs, de l’écriture du mémoire – La plateforme de réflexion et d’analyse critique (une demi-journée par quinzaine) qui fait suite aux accrochages (galeries d’essais) et rassemble tous les étudiants d’années 4 et 5

autour de questionnements transversaux et de problématiques mises en partage, dans un fonctionnement proche de celui du séminaire. Les professeurs de théorie y interviennent régulièrement pour proposer des pistes de réflexion.

LES CONFÉRENCES ET LES RENCONTRES Les enseignements théoriques sont complétés par des conférences et des rencontres avec des artistes, des chercheurs et des professionnels du monde de l’art et de la culture. Un grand cycle de conférences est organisé chaque année : les forums. Ce cycle est complété par une programmation, plus ponctuelle, d’intervenants variés, qui se structure davantage autour de la discussion, de la rencontre et du débat. Cette programmation est souvent liée à l'actualité artistique de la région, ou encore, par exemple, à l'intervention d'un artiste invité à l'école pour un workshop.

LES FORUMS Chaque année, un cycle de conférences est organisé par l’ESADMM autour d’une thématique commune. Ces conférences auront cette année lieu à la Friche Belle de Mai. Une programmation détaillée sera disponible à la rentrée. Les forums sont obligatoires pour tous les étudiants et ouverts à un public extérieur. Le programme rassemble des personnalités invitées – créateurs, auteurs, chercheurs, théoriciens, porteurs de projets publics et privés – autour d’un questionnement actuel dans le domaine de la création contemporaine. L’évaluation du suivi de ces conférences s’opère au moment du bilan semestriel.


Ce cycle de rencontres est organisé hebdomadairement à destination de tous les étudiants de l’option design. Il se propose de créer dans un lieu hors les murs de l’école et dans un temps un peu inhabituel (en soirée), une Zone d’Échange Privilégiée et alternative. Ces soirées sont l’occasion d’interventions singulières, de rencontres enrichissantes, sensibles et variées, avec des intervenants experts de leur domaine. Ce cycle, en plus de diffuser des connaissances, vise à promouvoir une approche transdisciplinaire pour faire tomber les clivages et favoriser les échanges enrichissants entre les disciplines. C’est aussi bien sûr, l’occasion de découvrir à chaque fois un parcours, une expérience originale pour, d’une part, illustrer la diversité des pratiques et des trajectoires et, d’autre part, révéler l’existence parfois confidentielle de certaines énergies locales.

LES WORKSHOPS Les workshops sont des temps de travail partagés, de quelques jours à une semaine, pouvant nécessiter l’appel à une personnalité invitée, extérieure à l’école. Les territoires abordés peuvent déborder des spécialités de l’école ou du seul domaine de l’expression plastique. Les workshops concernent les étudiants de l’année 2 à l’année 5, qui s’y inscrivent par affinité avec le thème proposé ou la personnalité invitée. Le workshop constitue un temps fort de réflexion et de création. Privilégiant l’acte créatif, il convoque sur d’autres temporalités, courtes et rapides, méthodologies, techniques et fabrications. Leurs descriptions figurent dans le programme des enseignements remis à chaque étudiant en début d’année universitaire. Le nombre d’inscrits est limité. La plupart des workshops donnent lieu à une présentation publique du travail en fin de semaine, à destination de tous les étudiants et enseignants de l’école, le plus souvent dans les galeries de l'école à Luminy. Ce moment de restitution peut prendre des formes variées de valorisation et de bilan. Les workshops sont obligatoires en année 2 et 3 et donnent lieu à évaluation et attribution de crédits. La plupart des workshops sont rassemblés sur deux semaines,

l’une au premier semestre, l’autre au second, afin de libérer les étudiants de leurs enseignements hebdomadaires, et surtout d’introduire une vraie rupture avec le quotidien de l’école en bénéficiant de l’énergie inhérente à ce type de projet.

LES ARC Les Ateliers de Recherche et de Création (ARC) sont des unités d’enseignement communes aux options design et art, qui sont proposées de manière transversale à tous les étudiants d’années 4 et 5 des deux options. Leur liste évolue chaque année en fonction des nouveaux projets des professeurs. L’ARC est une des formes de l’initiation à la recherche en second cycle. Ses objectifs sont les suivants : assurer un enseignement théorique et pratique au contenu préalablement identifié, développant une intention construite, une méthode, un calendrier. À ce titre, l’ARC comporte une dimension transversale entre la méthodologie de la recherche et la culture générale. Il peut également comporter un enseignement et une expérimentation des techniques. L’ARC est une forme pédagogique en soit, ne se substituant ni aux cours ni aux entretiens avec les étudiants. Il relève d’une démarche transversale, permettant à des enseignants de définir ensemble un questionnement, une problématique qui leur est propre sur l’art ou le design et qu’il s’agit de porter et partager avec un groupe d’étudiants tant théoriquement que pratiquement. L’ARC peut donner lieu à des invitations extérieures, à un voyage, à des stages pour les étudiants : sa forme, tout en étant très construite, peut être très variée d’un projet à l’autre. Les ARC donnent lieu à évaluation et attribution de crédits.

5. LES UNITÉS D'ENSEIGNEMENT

ZEP : ZONE D’ÉCHANGE PRIVILÉGIÉE

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5. LES UNITÉS D’ENSEIGNEMENT

DOCUMENTS DE SYNTHÈSE, RAPPORTS DE DIPLÔME ET MÉMOIRES

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Il n'y a pas de pensée – or, l'art se pense – qui ne donne lieu, à des formes d'écriture, aussi diverses soient-elles. Un étudiant d'école supérieure d'art au même titre que tout créateur n'est pas sans écrire. Au delà de la pratique d'écriture qui lui est propre, chaque étudiant produit au cours de ses études, trois formes de documents écrits qui scandent dans une progressivité, son cursus à l'école. Le document de synthèse (année 1) Le premier document est une synthèse du travail de l’année 1 : apprentissage des pratiques et désirs personnels. Succinct, il incite l’étudiant à cultiver le goût des notes et du journal de bord, à enregistrer ce qui l’a attiré dans les enseignements, à donner sens aux premières investigations plastiques. Il s’agit d’un document dont l’écriture et la mise en œuvre sollicitent plusieurs types d’enseignements : ateliers d’écriture, formations à la mise en page et aux recherches documentaires, réflexions sur les pratiques d’archivage… Ce document doit être finalisé pour le mois de juin et remis au plus tard dix jours avant la date du bilan de S2. Le rapport de diplome (année 3) Le rapport de diplôme, consulté par le jury du DNAP en année 3, révèle la capacité de l’étudiant à mettre en perspective sa pratique artistique avec l’environnement théorique et plastique. Il invite l’étudiant à étayer ou à élargir son travail par une réflexion nourrie d’exemples et à développer une famille d’affinités. Il annonce l’esquisse d’un projet personnel.

LE MEMOIRE DE DNSEP Option art Dès le premier semestre de l’année 4, l’étudiant commence à œuvrer au mémoire de l’année 5 qui, lors du DNSEP au semestre 10, fait l’objet d’une soutenance devant un jury. Le mémoire du second cycle est un engagement artistique en adéquation avec la recherche. Il fait partie intégrante du projet de diplôme. Le travail sur le mémoire est une des composantes de l’initiation à la recherche en deuxième cycle. Il vient compléter le travail artistique de production des œuvres, de leur exposition et de leur présentation devant un jury. Ce mémoire de recherche révèle la capacité de l’étudiant à mener une investigation en résonance avec sa pratique personnelle. Il est un hors d’œuvre au sens propre et figuré : il peut être une mise en bouche, donner un avant-goût du travail plastique, et être une recherche hors et au-delà de l’œuvre. Le mémoire propose un point de vue singulier, étroitement lié à la pratique de l’étudiant, tant sur la forme que sur le fond. Il est donc une pièce à part entière. Un certain nombre de genres peuvent être exploités : carnet de notes, fiction ancrée dans la pratique plastique, chronique, livre d’artiste, poésie ou prose poétique, roman graphique, performance, enregistrement sonore ou multimédia, etc. La forme est libre, tant dans l’objet que dans l’écriture. L’étudiant est libre d’inventer son plaisir d’écrire. Le mémoire est une partie indissociable du diplôme ; les deux membres du jury du mémoire sont aussi parmi les cinq membres du jury qui rencontrent et évaluent les travaux des étudiants. Le diplôme de DNSEP représente 30 crédits : 5 pour le mémoire, 25 pour les travaux, et ce n’est qu’ensemble que les cinq membres du jury attribuent le DNSEP. Le mémoire est suivi par deux tuteurs : un professeur d’enseignement théorique et un professeur d’enseignement artistique (tous deux choisis par l’étudiant). Un cours de méthodologie (Mise en œuvre du mémoire) donnant lieu à des crédits accompagne les étudiants dans la réalisation du mémoire. Dès la fin du semestre 7, chaque étudiant d'année 4 doit rendre à ses coordinateurs une note d'intention avec annonce d'un plan et d'une


Option design Le travail d’écriture du mémoire de l’année 5 est accompagné, dès le semestre 7, par : – un séminaire méthodologique – un examen et une discussion lors de chaque bilan semestriel Au semestre 9, l’étudiant présente un sommaire détaillé, une bibliographie, et un état d’avancement de l’écriture qui ne mobilise pas seulement l’écrit, mais dont les formes peuvent varier de la vidéo au numérique et au son. Les mémoires sont centrés sur le positionnement des étudiants, en tant que créateurs. Ils éclairent certains aspects référentiels, méthodologiques, culturels, contextuels du travail plastique, et n’en sont pas une simple illustration. La réflexion menée a pour ambition de développer, d’amplifier les problématiques abordées. Il s’agit de projections dans le monde, de résonances autour des grands débats qui font l’actualité du design. La bibliographie est adaptée à la problématique et au regard de l’étudiant. Elle repose sur des choix précis, personnels, qu’il convient de justifier (par exemple avec un petit paragraphe en pied de page ou en dessous de la mention de l’ouvrage), qui explique comment les étudiants s’approprient le texte. Bien entendu la bibliographie ne se limite pas aux livres et aux articles. Le travail d’écriture est un exercice de construction de la pensée, un outil intellectuel qui permet l’élaboration et la structuration d’une réflexion abstraite et complexe.

LES VOYAGES PÉDAGOGIQUES Ils ponctuent la formation et le cursus des étudiants à l’école. Ces déplacements permettent aux étudiants de découvrir les lieux et les événements majeurs de la scène artistique nationale et internationale : grandes expositions, biennales, foires d’art contemporain et de design, situation artistique d’une ville ou d’un territoire. Ces déplacements, d’une journée à une semaine, constituent des voyages obligatoires, intégrés dans le cursus, et partiellement pris en charge par l’école. Certains workshops ou ARC peuvent également occasionner des voyages lorsque, par exemple, ils sont organisés en partenariat avec des écoles ou des institutions françaises ou étrangères. Ces voyages sont proposés et organisés par les enseignants de l’école, le service des relations internationales prenant en charge les aspects logistiques. L’école prend à sa charge une partie du coût du voyage.

5. LES UNITÉS D'ENSEIGNEMENT

bibliographie. À la fin du semestre 8, l'étudiant doit rendre son mémoire à ses tuteurs dans son étape mi-parcours. À la fin du semestre 9, l'étudiant doit rencontrer ses tuteurs pour suivi de mémoire. Après accord, l'étudiant achève la rédaction du mémoire pour le 15 décembre et communique une version papier à ses tuteurs pour relecture. Après accord des tuteurs et après corrections, les versions finales du mémoire sont déposées au secrétariat de l'année 5 au 31 janvier, en trois versions papier et une version PDF. Les mémoires ne peuvent être déposés au secrétariat que s'ils ont été validés par les deux tuteurs. La soutenance a lieu au mois d'avril de l'année 5.

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LES MODULES DE PROFESSIONNALISATION LES STAGES

5. LES UNITÉS D’ENSEIGNEMENT

Les étudiants de l’école sont fortement encouragés à effectuer des stages durant leur cursus. Certains sont obligatoires : le stage en premier cycle, en art comme en design, et le stage de l’année 4 qui concerne les étudiants qui ne partent pas en séjour d’échange à l'étranger.

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Les stages doivent permettre de confronter la recherche personnelle des étudiants, leur début d’engagement, aux différents secteurs d’activité professionnelles, afin de les aider à appréhender au mieux leur future insertion dans le milieu artistique. Ces stages peuvent s’opérer dans un contexte institutionnel (musées, centres d’art, associations reconnues etc.), auprès d’artistes et de designers ou encore d’entreprises. La personne chargée des stages conseille et propose une liste de stage sélectionnés régulièrement mise à jour (offres disponibles sur le site Internet de l’école). Les stages, obligatoires ou résultant d’une initiative personnelle de l’étudiant, sont conventionnés. La demande de stage doit obtenir l’aval du professeur coordinateur ou référent, qui vérifie l’adéquation entre l’expérience de stage et le projet global de l’étudiant dans l’école, le secteur d’insertion professionnelle qu’il entrevoit ou construit déjà. La demande est déposée auprès du service des stages, pour accord de la direction artistique et pédagogique et établissement de la convention. Le stage du premier cycle, qui donne lieu à obtention de crédits sur la fiche de semestre 5, peut se dérouler en année 2 et en année 3, mais obligatoirement avant le bilan de S6. Sa durée minimum est de deux semaines (10 jours effectifs). À l’issue de leur stage, tous les étudiants doivent remettre un rapport de stage – dont un modèle leur est transmis avec la convention – à la personne chargée du suivi des stages.

ANDRÉA FERRO Assistante pour l'international / chargée du suivi des stages T : 04 91 82 83 48 – aferro@esadmm.fr Accueil des étudiants le mardi et le mercredi de 8h30 à 12h et de 14h à 17h30

LES CYCLES D’INTERVENTIONS ET LES ATELIERS DE PROFESSIONNALISATION L’implication de l’école dans les réseaux du design et de l’art contemporain par ses divers projets pédagogiques, ses intervenants, ses expositions, la qualité même d’artistes et de théoriciens de ses enseignants est le premier niveau, au quotidien, de la professionnalisation à l’œuvre. Un ensemble de professionnels de tous secteurs (juridique, monde de l’entreprise, institutions artistiques publiques ou privées, monde des médias...) vient par ailleurs livrer plus précisément aux étudiants, outre des connaissances techniques, la force de l’expérience et leur vision de l’environnement socio-professionnel dans lequel ils vont devoir évoluer. L’étudiant est ainsi familiarisé aux dispositifs nombreux d’accompagnement destinés aux jeunes artistes : politiques publiques d’aides aux jeunes artistes (bourses, aides à la production, à l’édition, résidences, expositions, commandes) comme initiatives privées ou entrepreneuriales. Un cours plus spécifiquement centré sur les questions juridiques (propriété artistique et littéraire, statut de l’artiste et du designer) est dispensé au semestre 8 (année 4).



6. LES PARTENARIATS ET LA PROFESSIONNALISATION


UN EXEMPLE DE PARTENARIAT : LE PRIX DE L'ESADMM Depuis 2012, la galerie Gourvennec-Ogor et l’ESADMM collaborent pour la remise d’un prix à un étudiant passant son DNSEP art dans l’année. Le ou la lauréat(e) de ce prix bénéficie d’un focus à Art-O-Rama la foire d’art contemporain de Marseille, d’une exposition à la galerie GourvennecOgor, d'une résidence à la Fondation Vacances Bleues et à la Manufacture 284C ainsi que des tirages photographiques ou de la production d’une sérigraphie (partenariats avec Rétine – Labo photo et l’atelier Tchikebé).

PARTENARIATS ACTEURS ARTISTIQUES L’ESADMM est membre de l’association Marseille Expos, réseau des galeries et des lieux d’art contemporain de Marseille. – Musée national d’art moderne, Centre Georges Pompidou : cycles de conférences – FRAC PACA, FRAC Languedoc-Roussillon – Astérides (Friche Belle de Mai) – Documents d’artistes (Friche Belle de Mai) – Triangle France (Friche Belle de Mai) – Sextant et plus (Friche Belle de Mai) – Galerie Gourvennec-Ogor : prix de l’ESADMM – Foire d’art contemporain Art-O-Rama – Galerie des grands bains douche – Association Arts Médiation Évènements Organisation Méditerrannée – Marseille : festival des « Arts éphémères », prix photographique de Maison Blanche – VIA : participation régulière aux expositions consacrées aux écoles supérieures d’art – Le Musée d’art contemporain de Marseille – Marseille Objectif Danse – Radio Grenouille – Les Ateliers Sud Side, Cité des arts de la rue – Chaine internationale de télévision câblée « Souvenirs from earth » – Association MP2013 – Théâtre la Criée – Théâtre du Parvis des arts – Consortium @CCES – Mac/Val – La Villa Méditerranée – L’Institut Français – Musée départemental Arles antique – Karwan/Cité de l’architecture et du patrimoine – Festival Jazz des Cinq continents – Galerie Essere – Fondation Vacances Bleues – Place Publique (semaine de la Pop Philosophie) – La Compagnie – Ballet national de Marseille – CIRVA – FID marseille – Espace de l’Art Concret – Festival Actoral – Galerie Arnaud Deschin – Montevideo – Passage de l'Art

6. LES PARTENARIATS ET LA PROFESSIONNALISATION

L'ESADMM est particulièrement soucieuse de l'insertion professionnelle de ses diplômés. Le premier atout de l'école dans ce domaine réside dans le parcours personnel de ses enseignants — artistes et designers engagés et reconnus dans le monde de l'art — dont les réseaux professionnels et l'expérience sont régulièrement convoqués et mis en partage pour accompagner les étudiants. Se dessine ainsi un maillage élargi de partenariats — artistiques et institutionnels — qui ne cesse de s'enrichir au fil des projets, et qui irrigue les enseignements et le cursus des étudiants. Ce lien étroit avec le milieu professionnel est renforcé par différents dispositifs au sein de l'école, qui ont pour objectif de favoriser l'intégration des étudiants au monde de l'art ou du design, en complétant leurs acquis fondamentaux. Le service de l'insertion professionnelle, créé en 2012, est ainsi spécifiquement dédié à cette mission. Une commission pédagogique a également été mise en place en 2013, pour enrichir et mettre en partage les réflexions de l'équipe pédagogique sur les enjeux et les modalités de la professionnalisation.

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6. LES PARTENARIATS ET LA PROFESSIONNALISATION 54

PARTENAIRES SCIENTIFIQUES / UNIVERSITAIRES

ENTREPRISES & MONDE ÉCONOMIQUE

D’autres partenariats qui concernent souvent des projets pédagogiques et de recherche mettent l’école en lien avec notamment : – École supérieure d'art d'Aix-en-Provence

– Le LSIS (Laboratoire des Sciences de l’Information et des Systèmes), domaine universitaire de Saint-Jérôme

Afin de permettre le développement de nouveaux projets (plateforme numérique, expositions, échanges, achats de matériel…), l’école entreprend un rapprochement sans précédent avec le monde de l’entreprise. Conjointement aux financements publics, le partenariat privé reste essentiel au développement de l’ESADMM. La collecte de la taxe d’apprentissage (plus de 600 entreprises locales, régionales et nationales contactées), ainsi que la création d’un fonds de dotation « Luminy Art-Design Dotation », représentent les deux axes principaux vers la recherche de fonds privés. Par ailleurs, le monde de l’entreprise contribuant, depuis des années, à l’émergence de projets culturels, humanitaires, sociaux ou pédagogiques, l’ensemble des actions de mécénat, plus traditionnel, doit être pérennisé (soutien d’artistes en résidence, d’expositions, d’achats d’œuvres…). Les collaborations mises en œuvre avec les entreprises constituent par ailleurs des terrains d’expérimentations essentiels pour notre enseignement, en offrant l’opportunité aux étudiants de se confronter, au cours ou à l’issue de leurs études, à des situations concrètes et engagées de production artistique. Quelques exemples de collaborations passées et à venir :

– Le département Communication "Hypermédia de l’IAE Savoie" Mont Blanc

– Pôle de compétitivité : Cap Digital, Primi, Pôle Mer Méditerranée

– École des Hautes Études en Sciences Sociales, centre de la Vieille Charité, Marseille

– Chambre de commerce et d’industrie de Marseille-Provence (Pôle innovation et industrie)

– École supérieure d'art de l'agglomération d'Annecy – École nationale supérieure d’art de Bourges – École nationale supérieure d'art de Nice Villa Arson – École supérieure d'art du Nord-Pas de Calais/ Dunkerque-Tourcoing – École nationale supérieure d’arts de Paris Cergy – École nationale supérieure d’architecture de Marseille (pédagogie et recherche) – Équipe de recherche Project – École d’ingénieurs d’Aix-Marseille université, Polytech Marseille – Le LESA (Laboratoire d’Études en Sciences des Arts), Aix-Marseille université

– École de commerce KEDGE Marseille – School of Architecture, faculty of engineering, Aristotle University of Thessaloniki

– CASTORAMA – Habitat Marseille Provence

– Malterpe University, faculty of architecture and design, Istanbul

– PÉBÉO

– École centrale Marseille

– Groupe Genoyer

– École des Mines de Saint-Étienne (Gardanne)

– Seram

– Avenir-Telecom

– La poste – UPE 13 – Savonnerie du Fer à Cheval


Outre les modules de professionnalisation, les stages, et les rencontres avec des professionnels dans le cadre de cycles de conférences, qui font pleinement partie de l’offre pédagogique de l’école (cf. chapitre « unités d’enseignement »), deux dispositifs sont plus spécifiquement dédiés au suivi et à l’accompagnement de l’insertion professionnelle des étudiants et diplômés.

LE SERVICE DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE Le service de l’insertion professionnelle de l’ESADMM propose aux étudiants actuels et aux anciens étudiants de les aider à identifier les différents champs d’activité au sein desquels ils peuvent investir les compétences acquises durant leurs cursus diplômants, et de les accompagner dans le développement de leur projet artistique. Ce projet ambitieux s’articule autour d’actions professionnalisantes réalisées tout au long de leurs études et d’actions post-diplômes mises en place pour les sortants. Ce service a une triple mission : d’information, de mise en relation et d’analyse.

Informer Le service de l’insertion professionnelle est en premier lieu un organe de diffusion de l’information auprès des étudiants actuels et diplômés de l’école. Chaque semaine, les étudiants reçoivent des propositions de concours, offres d’emploi, appels à résidence, appels à 1%, etc. Toutes ces propositions sont également consultables sur le site Internet de l’école. Le service de l’insertion propose également à certains organismes d’accompagnement des carrières artistiques (comme la Maison des Artistes par exemple) d’intervenir au sein de l’école pour informer les étudiants sur des questions concernant leur statut et leur future vie professionnelle. Il relaie des informations concernant les formations ou les dispositifs d’aide à la création ou d’aide à la mobilité, informations essentielles pour accompagner au mieux les jeunes artistes et designers récemment sortis de l’école. Le service de l’insertion professionnelle propose enfin des séances de formation à la réalisation de C.V. et de lettres de motivation. Enfin, cette année, sera organisée la deuxième Journée de l’Insertion Professionnelle. Elle se déroulera à l’ESADMM, le jeudi 26 mars 2015. Elle aura pour objectif d’informer les étudiants sur les débouchés professionnels possibles et sur les structures susceptibles de les accompagner lors de cette transition vers le monde professionnel. Des organismes d’aide à l’insertion et de conseil aux jeunes artistes viendront à la rencontre des étudiants, ainsi que des diplômés qui témoigneront de leur parcours depuis la sortie de l’école et des acteurs du monde artistique.

6. LES PARTENARIATS ET LA PROFESSIONNALISATION

PROFESSIONNALISATION

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6. LES PARTENARIATS ET LA PROFESSIONNALISATION 56

Mettre en relation Le service accompagne également la réalisation de projets avec différents partenaires extérieurs. En effet, l’école est régulièrement sollicitée par des entreprises, associations, organismes divers pour mettre en place des collaborations (concours, commandes, etc.). Le service est alors chargé de la mise en relation de ces structures avec les enseignants et étudiants ainsi que d’organiser le suivi administratif des actions en cours de développement. Ces réalisations permettent aux étudiants de se confronter aux difficultés de la mise en œuvre des projets (réalisation de dossiers artistiques, définition d’un budget, approche des questions juridiques, etc.) et de tester, pendant le cursus, leurs acquisitions de connaissance. Analyser Le suivi des anciens étudiants, six mois et trois ans après leur départ, est une obligation définie par l’AERES. Ce suivi, qui s’opère sous la forme d’un questionnaire, a pour objectif premier de construire une connaissance fine et précise du devenir de nos étudiants. Cette connaissance est essentielle pour aider à recenser à la fois les attentes des étudiants sortants et celles des partenaires ainsi que d’ajuster au mieux l’action pédagogique. Un suivi individuel est également mené par le service de l’insertion professionnelle à destination des diplômés. Cet accompagnement personnalisé est destiné à optimiser leur projet professionnel et peut donner lieu à la mise à disposition des ressources de l’école aux jeunes diplômés (accès aux ateliers, participation à des conférences ou enseignements en lien avec leur projet artistique…) toujours en phase avec l’expertise de la direction artistique et pédagogique.

AIDE AUX PROJETS ÉTUDIANTS La commission d’aide aux projets sélectionne chaque année les demandes déposées par les étudiants. Il s’agit d’initiatives individuelles ou collectives, pour lesquelles les étudiants sollicitent une aide financière ou technique de l’école. Ces projets sont diversifiés, et concernent tous types de première implication de l’étudiant dans le monde artistique et culturel. Ils ne doivent pas concerner le travail lié au diplôme ; mais être extérieurs à l’école et soutenus par un lieu d’exposition ou autre institution. Ils constituent souvent une expérience très formatrice pour les étudiants qui sont ainsi confrontés à des procédures qui vont jalonner leur future carrière (montage de dossier, définition d’un budget, défense orale du projet etc.). La commission est composée du directeur artistique et pédagogique, de la responsable des études et de la recherche, et de deux enseignants nommés par le directeur artistique et pédagogique. Les dossiers sont rapportés par la chargée du dossier d’aide aux projets et par l'étudiant lui-même. Elle se réunit deux fois durant l’année universitaire, en novembre et mai.

AIDE AUX PROJETS DE FIN D'ÉTUDES Depuis 2013, une commission d'aide aux projets de diplôme, composée du directeur artistique et pédagogique, de la responsable des études et de la recherche et de deux coordinateurs des années 5 art et design, examine les demandes des étudiants en art et en design et étudie le montant de l'aide demandé à l'issue du bilan du semestre 9 en avril. Ces demandes sont accompagnées de devis que chaque étudiant communique aux coordinateurs au plus tard lors de son passage de bilan.

RESPONSABLE : CÉLINE CHRISTOLOMME T : 04 91 82 83 46 cchristolomme@esadmm.fr

CONTACT : ANDRÉA FERRO T : 04 91 82 83 48 aferro@esadmm.fr Accueil des étudiants le mardi et le mercredi de 8h30 à 12h et de 14h à 17h30



7. LES RESSOURCES


LES BASES TECHNIQUES Les bases techniques et technologiques sont des lieux essentiels de formation, d’expérimentation et de réalisation plastique. Les équipements (ateliers, matériels) sont mis à la disposition de l’ensemble des options à partir de projets pédagogiques qui incitent les étudiants à intégrer ces techniques au sein de leurs processus créatifs. Leur utilisation est coordonnée par les enseignants, les assistants et les techniciens ; en leur absence, des moniteurs peuvent, selon les bases, en permettre l’accessibilité. L’accès aux bases techniques et technologiques se fait exclusivement sur projet, suivi par l’équipe pédagogique. L’étudiant présente son programme ou son projet au responsable de la base, documenté avec des dessins, croquis, etc. Les bases techniques recouvrent l’ensemble des ressources et outils nécessaires à la création d’aujourd’hui : bois, métal, impressions, images numériques fixes et en mouvement, son, terre et verre, 3D, infographie, maquettage…

Chaque base dispose d’un règlement spécifique, en accord avec le règlement intérieur de l’ESADMM ; l’étudiant doit en prendre connaissance avant toute fréquentation et respecter ces deux règlements. Des spécifications particulières de fonctionnement peuvent êtres examinées, pour accord, avec le responsable de la base, notamment en ce qui concerne l’autorisation exceptionnelle pour un accès à certaines bases en dehors des heures d’ouverture. Les fongibles sont attribués en fonction de la pertinence du projet, du niveau de l’étudiant dans le cursus et du stock disponible. Certaines bases exigent d’avoir un matériel de travail personnel, acquis par les soins de l’étudiant. Sécurité Certaines plateformes, présentant des risques, ne sont accessibles qu’en présence d’un référent habilité (bases techniques bois et métal notamment). Par mesure de sécurité, l’étudiant doit avoir une tenue et un équipement appropriés en fonction des spécificités de la base. L’attention de tous est attirée sur la responsabilité individuelle dans la prévention des risques. Il est recommandé de ne jamais travailler seul dans des lieux isolés.

LE SERVICE TECHNIQUE ET LES MAGASINS Le service technique Le service technique de l’école constitue une ressource essentielle pour le bon déroulement des études à l’ESADMM. Outre la gestion et l’entretien des bâtiments et des espaces extérieurs, ce service accompagne les étudiants dans les travaux nécessitant un encadrement technique et une mise en sécurité, et dans le transport des œuvres entre les ateliers et les salles d’exposition. Il participe enfin à la préparation des salles (salles d’exposition et ateliers) pour le passage des diplômes.

RESPONSABLE : DANIEL MARTIN Tél. : 04 91 82 83 54 dmartin@esadmm.fr

7. LES RESSOURCES

La pédagogie de l’ESADMM est fondée sur l’engagement personnel et l’autonomie de l’étudiant. Elle s’articule, dès le premier cycle, sur l’accompagnement du projet artistique individuel. Les étudiants sont donc encouragés, dès leur première année, à mobiliser toutes les ressources techniques, technologiques, humaines et artistiques à leur disposition dans l’école. La large accessibilité de l’école – le soir, et le weekend – constitue un atout pour les étudiants comme pour les professeurs qui peuvent ainsi organiser des activités complémentaires aux enseignements (concerts, conférences, « nocturnes »). L'accès à certaines bases techniques et technologiques en dehors des heures d'enseignement se fait sur autorisation du directeur général après avis du directeur artistique et pédagogique. Les bases "métal", "bois" et "terre" sont interdites d'accès en dehors de la présence des professeurs, assistants ou techniciens. Parmi les ressources de l’école, figurent les bases techniques, le service technique, la bibliothèque, les espaces d’exposition et la plateforme numérique (dont les travaux commenceront cette année).

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7. LES RESSOURCES

Les magasins Prêt et retrait de matériel et de fongibles : Le magasin, ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 14h à 16h30, est situé dans le service technique.

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Outre les fonctions de délivrance de fongibles nécessaires à la réalisation de divers travaux il comprend également le comptoir de matériels en prêt (matériels audiovisuels, informatiques, électro portatif, outils, etc.). Les demandes de prêt de materiel doivent être faites au moins 24h à l'avance. L'outillage ne peut être emprunté que pour la journée. Pendant les périodes de bilans et de diplômes, les horaires sont élargis pour permettre le bon déroulement des épreuves. Pour tout retrait, les étudiants doivent renseigner une « fiche de retrait de matériel et de fongibles » préalablement validée par l’un de leurs professeurs. Les différents fongibles fournis répondent uniquement à des demandes basiques. En ce qui concerne les prêts de matériels ou d’outils, la carte d’étudiant ou une carte d’identité doit être remise au magasinier et conservée pendant toute la durée du prêt. Le matériel est dès lors placé sous la responsabilité de l’emprunteur. Un état des lieux est effectué au retour du matériel, les détériorations éventuelles étant à la charge des emprunteurs.

RESPONSABLE : DANIEL BIZIOU T : 04 91 82 83 39 dbiziou@esadmm.fr

LE SERVICE INFORMATIQUE Depuis 2012, tous les bâtiments de l’école sont équipés en WIFI : l’ensemble des étudiants et des enseignants a donc accès à ce réseau. Durant la semaine de rentrée, chaque étudiant reçoit un identifiant et un mot de passe qui lui permettent de se connecter. En cas de perte de cet identifiant, l’étudiant doit prendre contact avec le responsable du service informatique. Une adresse ESADMM est également attribuée à chacun. Cette adresse doit être très régulièrement consultée, car c’est par ce réseau que seront diffusées, à partir de la rentrée 2014-2015, toutes les communications de l’école. Un serveur pédagogique permet de sauvegarder des données et des travaux d’étudiants. Les bases techniques infographie, son et vidéo peuvent renseigner les étudiants sur les procédures pour accéder à ce serveur.

RESPONSABLE INFORMATIQUE : XAVIER LETON T : 04 91 82 83 55 xleton@esadmm.fr


Constat La région PACA est très dynamique dans le domaine des nouvelles technologies aussi bien en ce qui concerne le milieu artistique, scientifique qu’industriel. Elle compte beaucoup d’étudiants, de chercheurs, d’ingénieurs et d’artistes couvrant des domaines variés. Pourtant ces personnes souvent issues de domaines et de communautés complémentaires ne communiquent pas toujours entre elles et travaillent indépendamment. Les projets innovants sont le fruit de collaborations et d’idées pluridisciplinaires nécessitant des visions nouvelles et des compétences complémentaires. Jouxtant le pôle universitaire et de recherche de Luminy, l’école est à proximité de nombreuses écoles d’ingénieurs, de laboratoires de recherche dans des domaines concomitants aux arts, tels que l’immersion par l’image, le traitement du signal sonore… Création, pratiques numériques et enseignement Aux arts plastiques comme discipline succède de plus en plus un champ des arts visuels en constante transformation, et une interdisciplinarité, une hybridité des formes, mediums et moyens techniques à l’œuvre dans l’art. Le travail analytique comme créatif sur l’image est au centre de cette évolution. Cette hybridité a renforcé l’ouverture des arts visuels à des domaines qui ne relèvent pas de définitions formelles et historiques strictes comme le son, la performance, l’animation, le cinéma, toutes les formes de présence de l’image avec les technologies attenantes notamment interactives. La plateforme est un vecteur de prise en compte par l’institution tout entière de cette évolution du travail de l’artiste aujourd’hui, des notions d’atelier, de production, de projet artistique. À ce titre le dispositif de la plateforme doit comporter : - un observatoire du développement et de la recherche accompagnant la montée en puissance de la plateforme avec l’ambition de participer à ce développement. - un pôle d’enseignement rassemblant et croisant : les expérimentations artistiques « traditionnelles » qui appartiennent à des logiques d’une histoire contemporaine de l’art : photographie, vidéo, art sonore, formes performatives faisant appel aux

technologies numériques, et les approches et maîtrises techniques à même de s’inscrire dans de nouveaux champs de la création ou indispensable à la création : interactivité, robotique, imagerie numérique dans toutes ces composantes, réseaux et web. Proposition La plateforme " LoAD " sera un lieu dédié à l’enseignement des moyens d’expressions les plus contemporains, liés aux innovations technologiques. Cet espace ouvert est un lieu d’échange et de production de savoirs. Un étudiant ou un porteur de projet pourra rencontrer des compétences complémentaires et nécessaires à la réalisation de son projet. Types de projets Tous projets liés aux nouvelles technologies : maquettes éducatives, architecture, design (outils de prototypage rapide : l’animation et l’imagerie numérique, les environnements réactifs et interactifs, l’intelligence artificielle, l’apprentissage automatique, la robotique, les technologies liées à la lumière et à destination de l’espace scénique, les textiles innovants et communicants…). Moyens La plateforme sera équipée du dernier matériel professionnel en usage. Notre choix d’un matériel pérenne dans un milieu en constante évolution est ambitieux, mais il répond aux exigences de l’enseignement et de la recherche. Les fonctions de cette plateforme sont la création, la production, la réalisation, la post-production, l’édition et la diffusion. Nous assurerons l’encadrement et la valorisation de projets. Cette plateforme sera un lieu de création pluridisciplinaire, un lieu de partage et de diffusion des connaissances. Nous sommes pleinement conscients que les évolutions technologiques semblent, à ce jour, illimitées. Notre défi, en tant qu’école d’art et design, est de tracer les frontières de ce qui paraît sans fin, tel que le numérique, en le confrontant au sens créatif des artistes. Nous incluons dans cette démarche ambitieuse, l'entrepreneur, le chercheur, l'enseignant.

7. LES RESSOURCES

LA PLATEFORME NUMÉRIQUE "LoAD"

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LES ESPACES D’EXPOSITION

7. LES RESSOURCES

La programmation d’expositions de l’École supérieure d’art et de design de MarseilleMéditerranée s’appuie sur le projet d’enseignement supérieur propre à l’institution.

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Des expositions en lien avec les invitations d’artistes et la recherche La galerie MAD en centre-ville, a pour premier objectif de donner de la visibilité aux options artistiques de l’école, révélées par les choix d'intervenants des enseignants, les formes pédagogiques évènementielles, les workshops, les artistes invités, les studios, les axes de recherches de l’École. L’École met en place depuis l’année universitaire 2013-2014 de nouveaux dispositifs d’invitation d’artistes et d’acteurs de l’art sous la forme de résidences croisant création et engagement pédagogique et de professeurs associés venant enrichir la proposition de l’équipe professorale sur des périodes d’un ou deux semestres. La galerie est également accesssible aux étudiants, soit à partir de travaux réalisés dans les workshops et les studios, soit dans le cadre des projets de recherche menés dans l’École ( À hauteur d’oreille, Printemps de l’art contemporain 2013, projet de recherche Son Art). Réseaux et partenariats Des partenariats mis en œuvre avec des acteurs de l’art autant locaux qu’internationaux viennent s’insérer dans la programmation : par exemple, l’exposition des lauréats du Prix photographique de Maison Blanche, réalisée en collaboration avec la ville de Marseille qui permet de présenter les tendances les plus contemporaines de la photographie, ou encore avec le réseau européen de jeunes artistes organisé autour de la Static Gallery de Liverpool. L'école souhaite aussi poursuivre dans sa galerie sa collaboration avec les galeries et lieux d'exposition du réseau « Marseille Expos ».

Les enjeux de l’art d’aujourd’hui L’ensemble de ces expositions s’inscrit résolument dans les esthétiques de l’art contemporain, avec une exigence de qualité professionnelle tant dans le choix des expositions, que dans les sélections d’œuvres et l’accrochage. Le commissariat général est effectué par le directeur artistique et pédagogique, la programmation se complétant de commissariats de professeurs ou de curateurs invités. Cette programmation, reflète le projet pédagogique transdisciplinaire de l’école. Elle souligne les croisements entre les arts plastiques et d’autres champs de l’art et de la culture, tels les pratiques numériques, le design, la danse ou le spectacle vivant, en s’appuyant tout particulièrement sur les partenariats mis en œuvre par l’école. Elle interroge prioritairement de manière critique les remises en cause des formats de l’exposition, de l’acte de création, notamment dans sa dimension collaborative, dans ses formes matérielles, conceptuelles ou relationnelles jusque sa monstration, les dispositifs expérimentaux du commissariat. Si la MAD constitue un espace d’exploration, une source de réflexion et de professionnalisation pour les 400 étudiants de l’école, son objectif est aussi de trouver pleinement sa place dans l’actualité artistique marseillaise, ses enjeux et ses débats. Les galeries de Luminy Sur le site de l’établissement, deux espaces d’expositions (salles 10a, 10b) sont également à la disposition des étudiants et des projets des professeurs. Selon un calendrier préétabli, les étudiants s’y succèdent pour des tentatives ou vérifications d’accrochage, seuls ou lors de moments d’analyse critique avec leurs professeurs. Les galeries de Luminy accueillent également des activités pédagogiques de quelques jours, ou encore la valorisation publique des travaux à la fin des workshops.


La bibliothèque de l’école est un centre de documentation privilégiant l’art moderne, l’art contemporain et le design, mettant en avant l’actualité de l’art, de la culture et de la pensée. Elle s’attache à valoriser les problématiques et débats qui traversent cette actualité, notamment au travers des documents spécifiques que sont les catalogues d’exposition, les revues, les livres d’artistes et les écrits sur l’art - qu’ils relèvent de l’esthétique, de l’histoire de l’art ou des sciences humaines. Le concept de « bibliothèque hybride » est au cœur des préoccupations des bibliothécaires d’aujourd’hui. La bibliothèque, commune à l’ESADMM et à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille (ENSAM-M), a choisi de s’inscrire dans cette dynamique : la documentation et la recherche fondées sur les technologies de l’information et de la communication vont enrichir les activités traditionnelles autour de l’imprimé et du contact direct avec le public. Loin d’imaginer une prééminence de la bibliothèque virtuelle sur la bibliothèque physique, les collections et les services doivent se compléter et élargir les domaines de l’information et de la connaissance, grâce à un large éventail de technologies issues de différentes sources. Ainsi, notre bibliothèque a mis en place de nouveaux services et de nouvelles collections afin de répondre aux besoins des étudiants et remplir pleinement ses missions. Un nouveau site/portail collaboratif en ligne permet désormais d'accéder aux collections, consulter son compte d'abonné, élargir les recherches à d'autres catalogues et documents de référence, dans les domaines enseignés par l'école, etc. Tous les documents ont été encodés avec de nouvelles étiquettes RFID et une borne de prêt automatisée est en libre service à l'accueil.

Un espace d’actualité signale et documente les manifestations en cours, qu’elles soient internes à l’école (expositions, forums, conférences, séminaires, voyages d’études et workshops) ou issues de l’actualité locale, nationale et internationale (expositions, grandes manifestations, colloques, foires…). La constitution des collections de la bibliothèque émane d’un comité de lecture scientifique composé d’enseignants et de bibliothécaires, assurant une complémentarité entre la pédagogie et l’offre documentaire en matière de création contemporaine. Pour renforcer le lien entre l’enseignement et la bibliothèque, des séances d’initiation à la recherche documentaire sont intégrées au cursus des étudiants de l’année 1. Tournée vers les cultures contemporaines, la bibliothèque accompagne les étudiants en leur proposant notamment, une méthodologie de recherche, des outils informatiques adaptés. De même, l’étudiant est initié à la rédaction d’une bibliographie : savoir utiliser les différentes sources documentaires afin de comprendre et d’apprendre à citer ses propres références bibliographiques. Des manifestations autour des livres et des performances poétiques sont régulièrement organisées à la BAD.

7. LES RESSOURCES

BIBLIOTHÈQUE ART ET DESIGN | BAD

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LES COLLECTIONS

GUIDE PRATIQUE

30.000 documents parmi lesquels :

Horaires Lundi, mercredi, jeudi : 9h30/18h15 Mardi : 11h/18h15 Vendredi : 9h30/17h (horaires modifiés pendant les vacances universitaires)

– des monographies d’artistes, des catalogues d’expositions, des écrits et livres d’artistes, des ouvrages scientifiques et critiques – des revues et journaux (imprimés et électroniques) – des mémoires d’étudiants – des vidéos : DVD et VHS

7. LES RESSOURCES

– des cartes et plans

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LE PORTAIL DE LA BIBLIOTHÈQUE Il donne accès : – au catalogue informatisé multi-supports – à la consultation de ressources électroniques en ligne : presse, dépouillement d’articles, livres d'art numériques, signets thématiques. – à la gestion de son dossier d’abonné : prêts en cours, prolongations, réservations bibliotheque.esadmm.fr

Capacité d’accueil : 42 places assises Carte d’emprunteur Délivrée ou réactualisée sur présentation de la carte d’étudiant en cours de l’ESADMM ou de l’ENSAM, elle permet d’emprunter 10 documents maximum pour une durée de 3 semaines. Suivant leur disponibilité et dans un souci de conservation, certains documents sont consultables sur place uniquement. Services – un photocopieur : les cartes de photocopie sont en vente au distributeur situé à côté du photocopieur. Coût de la carte : 1,50 €, puis 0,04 € la photocopie – 2 postes de consultation portail et catalogue – 2 postes de travail avec un scanner réservés aux étudiants de l’ESADMM – Accès WiFi – Prises de branchement pour ordinateurs portables

RESPONSABLE : MURIEL GALLON T : 04 91 82 83 24 / 04 91 82 83 45 mgallon@esadmm.fr

COLLABORATRICES : Christine Mahdessian cmahdessian@esadmm.fr Delphine Canton dcanton@esadmm.fr Sophie Pavicevic spavicevic@esadmm.fr



8. LA RECHERCHE


LA PAROLE ANCRÉE À l’ère de la mondialisation des flux immatériels du capital, l’art peut réinventer de nouvelles formes de matérialisation de ces échanges et circulations du sens. Il peut ainsi introduire des zones de rupture, de friction et d’opacité et faire apparaître les difficultés inhérentes à la pratique de la traduction et du partage du commun. La Parole ancrée a pris comme point de départ la Langue des Signes qui est une incorporation littérale de la parole et soulève d’emblée des difficultés de traduction. Ce projet de recherche s’intéresse aux passages d’une langue à l’autre, d’un support à l’autre, aux formes de pensée ou d’écriture ancrées dans le temps et l’espace particuliers de celui qui parle et de celui qui écoute. Dans la continuité des forums 2014 Espaces partagés, espaces de traduction et de l’ARC PiLAB Création avec Pascale Houbin (2011-12), Imogen Stidworthy (2012-13) et Valérie Mréjen (201314), La Parole Ancrée propose cette année une réflexion autour des relations entre langage, corps, technique et matérialité. Ces questions seront abordées, d’une part, dans un nouveau cycle de forums, intitulé Le Geste et la parole : art, outil, corps, au cours duquel artistes et théoriciens s’interrogeront sur les manières dont l’outil peut fonctionner comme une extension du corps et une image de pensée. D’autre part, dans un ARC sur les Écritures matérielles, où nous explorerons différentes façons d’enregistrer et de transcrire des forces et mouvements intangibles – du dessin à la cartographie, du design graphique aux enregistrements audio-visuels. COORDINATION DE LA RECHERCHE : Vanessa Brito et Anna Dezeuze

ESPACES SANS QUALITÉS PROBLÉMATIQUE ET TERRAIN D’EXPÉRIMENTATION Les technologies numériques, dont le développement a amplifié et accéléré les mutations urbaines entamées à la fin du XIXe siècle, infiltrent aujourd’hui les espaces urbains, en modifient le paysage aussi bien que leurs usages et modes de gouvernance. Les données qui transitent par les réseaux de communication GSM, les réseaux WiFi, les infrastructures de transport et d’information des usagers, les dispositifs de surveillance ou les équipements RFID s’agrègent au milieu urbain et produisent et distribuent en permanence des espaces dont la nature se modifie sous le régime de l’hybridation entre espace physique (espace matériel, espace bâti) et "espace numérique", où la connectivité permanente, les systèmes de géolocalisation, l’informatique ubiquitaire et mobile modifient en profondeur les modes d’être urbains à l’échelle individuelle et collective. La question qui préoccupe le design au sein de cette problématique est de savoir comment qualifier ces mises en tension permanentes qui caractérisent cette ville contemporaine (global / local, privé / public, anonymat / surveillance, individu / collectif, intérieur / extérieur, espaces bâtis / espaces des flux,...), comment s’orienter dans un environnement aux frontières poreuses, dans des lieux complexes, multiples et fragmentés, comment matérialiser l’effectivité d’une interrelation entre les corps, les lieux et les réseaux de communication numérique, bref comment donner forme et sens à ce que nous proposons d’appeler, en écho à la figure de L’Homme sans qualités de Robert Musil, des « espaces sans qualités ». Ces questions impliquent qu’il s’agit désormais d’habiter en ville des territoires dits « hybrides », formés de la rencontre entre le numérique et le bâti, entre le monde des données qui transitent par les réseaux de communication numérique et celui des rues, des bâtiments, du mobilier urbain, et de la multitude des objets en transit. La ville comme formidable terrain d’innovation et d’expérimentation continue de croître aujourd’hui pour devenir l’un des paradigmes dominants de ce début du XXIe siècle, cristallisant les enjeux concourants du développement des technologies

8. LA RECHERCHE

La recherche à l’ESADMM est en plein développement et se structure autour de partenariats variés (institutionnels et universitaires), aussi bien pour l’option art que pour l’option design. Une unité de recherche administrative structure et rassemble les projets de recherche. Les projets comportant l’ensemble des conditions qui définissent un niveau de recherche sont amenés, à terme, à proposer trois ans d’études aux étudiants post-diplômants. C’est le cas du projet Espaces sans qualités, qui propose, depuis janvier 2013, un troisième cycle délivrant un diplôme supérieur de recherche en design.

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8. LA RECHERCHE

numériques, de la communication en réseau, du devenir des espaces critiques et démocratiques, du « développement durable ». C’est plus que jamais au cœur de cet ample mouvement de réflexion transdisciplinaire, que se situent les questionnements de notre unité de recherche qui se précisent à l’aune d’une nécessaire mise à distance critique du déploiement des technologies numériques dans l’espace urbain : quels sont les usages, les pratiques, les formes et les objets d’une ville dite « numérique » ?

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Comment contribuer à l’innovation urbaine dans un contexte complexe où se nouent des enjeux multiples et parfois contradictoires (multiplication des services mais prolifération de données, accessibilité généralisée mais surconsommation énergétique) ? Comment, dans un contexte qui s’apparente à une fuite en avant technologique, le design peut-il s’inscrire à l’articulation des enjeux de la ville numérique et de la ville durable ? À travers ces questions, c’est le constat d’un monde en mutation qui se pose et c’est par conséquent la pratique du design qu’il s’agit de réévaluer à travers les notions de design de service, de design de systèmes, de visualisation d’information, d’innovation ascendante, etc. Dans ce contexte très large, trois axes, pour l’essentiel, articulent ces questionnements : les lieux et les parcours, ou l’idée de renouveler le rapport du déplacement des corps dans la ville, par des dispositifs qui réagissent à la captation des corps dans l’espace urbain ; la muséographie interactive, ou l’idée d’une exposition dont les contenus s’adaptent à son visiteur, d’une visite davantage basée sur le régime de l’expérience physique que sur celui de la lecture didactique où le corps entre en jeu entre lecture contextualisée et espace éprouvé ; la ville « adaptative » ou l’idée d’une ville « dynamique » qui d’adapte en permanence à ses conditions d’usage, au nombre de personnes sous un abribus, aux données environnementales, aux événements qui ont lieu ailleurs, etc.

DIPLÔME DE TROISIÈME CYCLE L’unité de recherche a également pour vocation de délivrer un diplôme de 3e cycle, le DSRD (Diplôme Supérieur de Recherche en Design) destiné à des étudiants-chercheurs issus de formations initiales diverses recrutés sur appel à candidature. Elle a accueilli depuis février 2013 Adelin Schweitzer, artiste, dont le travail actuel explore « la notion de dichotomie et ses agencements possibles ».

OBJECTIFS ET MÉTHODOLOGIE Espaces sans qualités a également pour objectif de contribuer à la solidification du design en tant que discipline de recherche, de tisser des relations transdisciplinaires avec d’autres structures de recherche universitaires et académiques en France et à l’étranger, de tisser des liens et d’enrichir la pédagogie du 2e cycle . L’activité de recherche au sein d’Espaces sans qualités ne doit pas sacrifier la dimension sensible, expérimentale ou intuitive à la seule rigueur méthodologique. Les méthodologies de recherche relevant des modèles de la « recherche-projet » ou de la « recherchecréation » constituent à ce titre des supports incontournables par leur volonté théorique de baser l’activité de recherche sur un dialogue entre théorie et pratique.

L'ÉQUIPE Espace sans qualités est coordonné par Frédérique Entrialgo et Ronan Kerdreux FRÉDÉRIQUE ENTRIALGO Docteur en sciences de l’information et de la communication, professeur d’enseignement artistique à l’École supérieure d’art et de design de Marseille-Méditerranée, consultante en innovation urbaine. Thèmes de recherche Pratiques, usages et formes liés au développement des technologies numériques de communication dans l’espace urbain, Innovation urbaine, Locative Media, design numérique et d’interaction appliqués aux espaces collectifs et muséaux. RONAN KERDREUX Designer, scénographe et muséographe, professeur de design à l’École supérieure d’art


FABRICE PINCIN Designer, professeur à l’École supérieure d’art et de design Marseille-Méditerranée. CHERCHEURS ASSOCIÉS GHISLAINE CHABERT Maître de Conférences en Sciences de l’Information et de la Communication à l’université de Savoie, Docteur de l’université de Bordeaux 3, directeur du Département Hypermédia – Communication. JACQUES IBANEZ-BUENO Professeur des Universités, docteur en Sciences de l’Information et de la Communication, Directeur de Recherche à l’université de Savoie, co-fondateur du Département Hypermédia – Communication. MARC VEYRAT Artiste multimédia, docteur en Art et Sciences de l’Art, Maître de Conférences en Sciences de l’Information et de la Communication à l’université de Savoie, co-fondateur du Département Hypermédia–Communication. DOMINIK BARBIER Artiste, scénographe, professeur d’enseignement artistique à l’École supérieure d’art et de design Marseille-Méditerranée. ASSISTANT DE RECHERCHE GRÉGOIRE LAUVIN Artiste www.espacessanqualites.net/

Son Art Son Art a débuté au sein de l’ESADMM il y 3 ans, initié par le studio Son, au départ en partenariat avec l’Université d’Aix-Marseille via le LESA (Laboratoire d’études en sciences des arts) pour valider un appel national à projet de type ANR (Agence Nationale de Recherche). L’initiative de ce projet faisait suite à une sollicitation de Sylvie Coëllier professeur au LESA (Laboratoire d’études en sciences des arts) à L’Université d’Aix-Marseille. Il consistait au départ à réfléchir sur la question des œuvres sonores qui traversent le champ des arts plastiques. L’objectif de cette recherche était de produire un archivage numérique consultable largement. En ce qui concerne plus spécifiquement la contribution de l’ESADMM, les étudiants inscrits à l’atelier Son sont invités à découvrir ce type d’œuvres avec l’objectif de présenter une sélection de pièces dans une exposition articulée avec les buts de la recherche. Prise de connaissance, recherche et recensement qui peuvent s’inscrire dans un vaste territoire ; les relations du son, à la musique, aux arts plastiques, dans les collections publiques françaises. C’est-à-dire des œuvres collectionnées par les FRAC, le FNAC, et certains musées. Cette recherche a donné lieu à la mise en œuvre d’un séminaire s'appuyant sur la visite des collections ; d’abord virtuellement puis physiquement pour deux d’entre elles, et enfin à la présentation d’un choix d’œuvres exposées à la galerie MAD (galerie de l'ESADMM) en mai 2013. Ce travail de recensement et d’inventaire a permis au groupe, au-delà de la question qui nous intéressait, de commencer à mieux comprendre ce qu’est une collection publique, et quels peuvent en être les enjeux, sachant que le pan particulier que nous avons voulu traiter était adossé à un document argumentaire pour un projet de recherche ANR. Il s’est agit avec des étudiants, de réactiver et de présenter des œuvres sonores, ou manifestant un rapport au sonore, choisies dans les collections publiques, comme une première maquette pour d’autres projets à venir qui élaborent à chaque fois le contexte d’une exposition avec des partis pris.

8. LA RECHERCHE

et de design de Marseille-Méditerranée, professeur invité à l’IAE (Institut d’Administration des Entreprises), licence Hypermédia-Communication, université de Savoie. Thèmes de recherche Design, Espace urbain, Identité sociale des créateurs, méthodologies du projet, travail collaboratif, systèmes d’information, technologies avancées, pratiques de projet et croisements disciplinaires.

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8. LA RECHERCHE

L’exposition s’est déroulée en mai/juin 2013 à la galerie de l’ESADMM (galerie MAD), sous le titre : « À hauteur d’oreille ». « À hauteur d’oreille » s’est appuyé sur 2 collections publiques en région, celle du FRAC PACA et celle du FRAC Languedoc-Roussillon, et des pièces produites par les étudiants du séminaire. Cette exposition a présenté comme artiste central Rolf Julius, et des œuvres d’Etienne Bossut, Lars Fredrikson, Nina Childress, Denis Savary, Emmanuel Lagarrigue, Fabien Giraud et Raphäel Siboni. Cette première étape de projet se clôture par l’édition d’un catalogue. Il s’agit là des débuts d’une initiation à la recherche en art avec des étudiants. Comme une forme active de pratique des œuvres par la théorie, la physique et l’espace. Son Art se poursuit au sein du studio son avec une équipe renouvelée, pour élaborer d’autres formes et d’autres thématiques tout en continuant à explorer les collections publiques.

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L’ÉQUIPE ALEXANDRE CASTANT Essayiste, critique d’art, professeur d’esthétique et d’histoire des arts contemporains à l’École nationale supérieure d’art de Bourges. Il a publié notamment : Planètes sonores - radiophonie, arts, cinéma (Monografik, 2007 & 2010). SYLVIE COËLLIER Professeur en histoire de l’art contemporain au Département Arts d’Aix-Marseille Université. Elle est membre du Laboratoire d’Etudes en Sciences des Arts et est responsable de la collection « Histoire, théorie et pratique des arts » aux Presses Universitaires de Provence. Elle a récemment co-dirigé avec Jacques Amblard, musicologue, L’art des années 2000. Quelles émergences ?, PUP, 2012. PATRICE CARRÉ Artiste et professeur à l’ESADMM. Son travail se développe sous des formes diversifiées. Du dessin, des images à la sculpture et aux installations ainsi que des commandes publiques. Certains travaux utilisent le son, la musique pour « prolonger » la perception.

CÉCILE MARIE-CASTANET Critique d’art et commissaire d’exposition, professeur de philosophie et d’esthétique à l’ESADMM. Docteur en philosophie, elle intervient aussi à L’université de Lorraine dans le Master « Arts de l’exposition et Scénographies ». Ses travaux de recherche s’intéressent à ce que Bernard Lamarche-Vadel nommait la « bande-son de l’art contemporain », à savoir la critique d’art. La typologie des discours, la question du dispositif et de sa mise en scène sont notamment amorcés à partir de l’œuvre de Martin Barré et de celle de Bernard Lamarche-Vadel. NATHALIE SINGER Professeur à la Bauhaus Universität à Weimar au département de radio expérimentale. Elle a étudié la musicologie, la communication et la psychologie à l’ université à Berlin et à Paris. En 1995 elle a complété son master à Berlin en musique contemporaine et en art sonore. Elle a étudié la composition électroacoustique au GRM avec Beatriz Ferreyra. Depuis 1995 elle a travaillé comme auteur, directrice et productrice pour des stations de radio allemandes et françaises; Radio Berlin Brandenburg, Bayerischer Rundfunk, Deutschlandradio Kultur, l’Ouest Deutscher Rundfunk. À Radio France comme compositeur de dramatique et pour le cinéma. Elle est l’auteur d’ouvrages scientifiques sur l’art de la radio et du son. MARGUENI ZELFANI PhD en informatique spécialisation ingénierie des connaissances, expert en gestion des médias numériques et conduite de projets R&D. Il est l’animateur du groupe de travail Art&Son du Laboratoire d’Etude en Sciences des Arts d’AixMarseille Université.


La ville sensible, ou la question de l'interface entre corps humain et corps urbain POLIS sensorielle est un programme de recherche qui étudie la place de l'humain dans l'urbain, et s'intéresse, plus précisément et de manière prospective, à la question de l'interfaçage entre le corps et la ville. L'objectif est d'étudier et de favoriser l'émergence de dispositifs technologiques, d'objets et d'aménagements dans l'espace public, pouvant contribuer à la fluidité, la convivialité et un meilleur "vivre ensemble" dans l'espace urbain. Ces outils émergents doivent pouvoir être maîtrisés par l'homme et lui permettre de façonner le monde au gré de son intention, de son imagination et de sa créativité. Pour ce faire, le programme s'appuie sur des échanges et des collaborations multidisciplinaires, en croisant les différents points de vue des principaux acteurs, impliqués dans l'élaboration des villes de demain. En 2050, 75% de la population mondiale vivra en ville. L'enjeu des grandes mégalopoles qui abriteront la majeure partie des individus, résidera dans leur capacité à associer harmonieusement l'ensemble des dimensions sensorielles, numériques, informationnelles, énergétiques, sociales, environnementales et politiques. Qu'ils soient scientifiques, ingénieurs, designers, artistes ou architectes, il y a là, pour les créateurs de tous horizons, un défi considérable à relever : celui d'anticiper les besoins et les usages du futur, et d'assurer une transition douce et raisonnée, vers des villes plus intelligentes et respectueuses des personnes. Cette mission cruciale, consiste entre autres choses à prévoir et à imaginer dès maintenant, les besoins et les usages des citadins de demain, et à proposer des interfaces innovantes, assurant une interconnexion et une interactivité optimale, entre les habitants, et entre la ville et ses habitants. Car c’est bien cette relation à l’espace urbain, cette création du lieu par sa pratique qui relie concrètement l’usager à la ville.

Pour analyser toute la complexité de ce lien, à la fois physique, sensoriel, affectif, imaginaire, esthétique et symbolique, le programme POLIS sensorielle bénéficie de la vision et des compétences de professionnels de l'espace public, d'artistes, et d'enseignants chercheurs issus des sciences humaines, des sciences exactes et des sciences de la conception. COORDINATEURS DU PROJET Fabrice Pincin, enseignant à l'ESADMM et France Cadet, enseignante à l'École supérieure d'art d'Aix-en-Provence.

8. LA RECHERCHE

POLIS-SENSORIELLE

ADMINISTRATION DE LA RECHERCHE : KAREN DE CONINCK Responsable du suivi administratif des projets de recherche à l’ESADMM T : 04 91 82 83 41 kdeconinck@esadmm.fr

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9. LES ÉCHANGES INTERNATIONAUX


RÉSEAU INTERNATIONAL D’ÉCOLES PARTENAIRES L’ESADMM figure parmi les premières écoles supérieures d’art pour la qualité et le nombre de ses échanges d’étudiants : Les échanges et séjours conventionnés sont mis en œuvre avec plus de 50 écoles d’art et de design dans le monde. Chaque année, une quarantaine d’étudiants d’année 4 option art et design, bénéficient des nombreux partenariats que l’ESADMM a développés au fil des années avec d’autres écoles d’art et de design. La mobilité internationale concerne également les enseignants : chaque année, plusieurs professeurs se rendent chez nos partenaires européens, et nous recevons en retour des artistes et théoriciens de ces écoles.

ACCUEIL DES ÉTUDIANTS ÉTRANGERS Ces échanges sont aussi l’occasion pour l'ESADMM d’accueillir de nombreux étudiants internationaux pendant un semestre ou deux. Tout est mis en œuvre pour que leur intégration au sein de l’école, et notamment des studios, soit la plus rapide possible. Des cours de français langue étrangère leur sont proposés gratuitement par l’ESADMM. Une fiche d’évaluation semestrielle spécifique à été adaptée à la diversité des situations de chacun et des exigences particulières de leur école d’origine (niveau d’étude, niveau de maîtrise de la langue, pratique artistique, nombre de crédits nécessaires etc.). Les étudiants internationaux sont intégrés dans l’école selon leur niveau d'étude dans leur école d’origine.

CHOIX DES COURS & CRÉDITS POUR LES ÉTUDIANTS ACCUEILLIS EN SÉJOUR D’ÉCHANGE POUR UN SEMESTRE Enseignements théoriques : 10 crédits maximum – Langue vivante (anglais, français, LSF) : 4 crédits – Séminaire/cours : 4 crédits – Forums/ Conférences : 2 crédits Enseignements artistiques : 20 crédits maximum – Studio (obligatoire) : 10 crédits (ou 5 + 5 si deux studios) – Bilan (fortement recommandé) : 10 crédits Autre unité d’enseignement : 10 crédits maximum – Workshop : 2 crédits, – ARC : 2 crédits, – Dessin : 2 crédits, – Projet en atelier technique (édition-impression, terre-verre, infographie) : 2 crédits – Exposition collective : 2 crédits, – Projet extérieur ou stage validé par la direction pédagogique : 2 crédits

9. LES ÉCHANGES INTERNATIONAUX

L’ESADMM s’attache à développer une politique internationale ambitieuse. Celle-ci s’appuie bien sûr sur le réseau d’échanges étudiants de premier ordre de l’établissement. Mais l’objectif de notre présence à l’international se construit désormais en prenant en compte l’évolution que le milieu de l’art a connu ces deux dernières décennies avec l’émergence d’un art mondialisé succédant de manière critique à un art international reprenant les modèles occidentaux. Cette situation nouvelle est mise elle-même en enseignement dans l’école, à travers, notamment, certains séminaires, cours, ou encore conférences. Les voyages pédagogiques consacrés aux grandes manifestations européennes comme la Documenta de Kassel ou les principales biennales (Venise, Lyon, …) complètent cette approche. Les stratégies de partenariats que l’école développe ou envisage s’ouvrent au monde, au-delà d’un localisme territorial méditerranéen, à l’image des relations initiées avec la Ville de Shangai ou encore par exemple avec la Côte d’Ivoire. L’Europe demeure aussi un terrain de collaborations à privilégier à l’image des relations entretenues avec les villes de Hambourg ou de Brême. Le dialogue entretenu par l’école avec la Villa Méditerranée (Centre international pour le dialogue et les échanges en Mediterranée) donne lieu actuellement au projet « Agora » mené par l’option design en partenariat avec des institutions d’enseignement du design de Jérusalem, Istanbul, Barcelone et Venise, poursuivant l’inscription de l’institution dans l’espace méditerranéen.

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9. LES ÉCHANGES INTERNATIONAUX

SÉJOURS D’ÉTUDE, MOBILITÉ

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Les séjours d’études sont proposés aux étudiants de 2e cycle, au premier semestre de l’année 4 (semestre 7). Ces séjours se préparent de longue date. En novembre de l’année précédant le séjour, tous les étudiants de 3e année sont conviés à une réunion d’information. Elle est l’occasion de réaffirmer la position de l’ESADMM en matière de mobilité internationale, de poser les enjeux et les obligations qui découlent de ces séjours et de préciser la procédure de dépôt des dossiers de candidature. Une commission de sélection des projets de séjours à l’étranger est organisée courant mars. Elle réunit le directeur artistique et pédagogique, la responsable des études et de la recherche, la responsable des relations internationales, le coordinateur pédagogique des échanges internationaux, les professeurs coordinateurs de l’année 3 et deux professeurs.

OBTENTION DES CRÉDITS LORS DES SÉJOURS D’ÉTUDE À L’ETRANGER

PROGRAMME ERASMUS

BELGIQUE

ALLEMAGNE

ANVERS Campus St Lucas, Karel de GroteHogeschool Antwerpen

BERLIN •Weissensee Kunsthochschule •UDK, Universität Der Künste BREME Hochschule für Künste, University of the Arts Bremen HAMBOURG HFBK, Hochschule Für Bildende Künste Hamburg MUNICH ADBK, Akademie Der Bildenden Künste München

ANGLETERRE

Un bilan de retour obligatoire, au début du semestre 8, permet de valider le semestre d’étude, selon différents scénarios :

BRISTOL Faculty of Art, Media and Design, University of the West of England

– Validation du semestre d’échange, lorsque l’école d’accueil transmet une fiche d’évaluation semestrielle (ECTS ou autre système de notation).

LONDON Camberwell College of Arts, University of the Arts London

– Obtention, par équivalence, des crédits du semestre, pour les étudiants qui reviennent sans crédit (séjours individuels, stages), ou avec moins de 30 crédits. Cette obtention est conditionnée à la réussite du bilan de retour.

RESPONSABLE : CLAUDE PUIG-LEGROS T : 04 91 82 83 21 cpuig@esadmm.fr

LEEDS University of Leeds

AUTRICHE LINZ Universität für Künstlerische u. industrielle Gestaltung VIENNE Akademie der bildenden künste Wien

BRUXELLES Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, École supérieure des Arts (ARBA-ESA) HASSELT MAD-Faculty : Media, Arts and Design faculty University PXL-Luca

DANEMARK COPENHAGUE Billedkunstskolerne

ESPAGNE MADRID Universidad Europea de Madrid VALENCE Universidad Politecnica de Valencia, Facultad de Bellas Artes de San Carlos BARCELONE •Universitat de Barcelona, Facultat de Belles Artes •Escola Massana BILBAO Facultat de Bellas Artes Universidad del Pais Vasco


PAYS-BAS

HELSINKI Kuvataideakatemia, Finnish Academy of Fine Arts

ROTTERDAM Hogeschool Rotterdam & Omstreken

VAASA Novia University of Applied Sciences

GRÈCE ATHENES Athens School of Fine Art

HONGRIE BUDAPEST •Moholy-Nagy University of Art and Design, MOME (Art-Design) •Magyar Képzömüveszeti Egyetem

ITALIE RAVENNE Accademia di Belle Arti Ravenna BOLOGNE Accademia di belle Arti MILAN Accademia di Belle Arti di Brera VENISE Accademia di belle Arti PALERME Accademia di Belle Arti

ISLANDE REYKJAVIK Iceland Academy of the Arts

POLOGNE GDANSK Academy of Fine Arts (ASP) Gdansk

PORTUGAL TOMAR Instituto politécnico de Tomar

RÉPUBLIQUE TCHÈQUE PRAGUE Vysoka Skola Umeleckoprumyslova V Praze

TURQUIE ESKISEHIR Anadolu University

HORS PROGRAMME ERASMUS ARMÉNIE EREVAN Académie des Beaux-Arts d’État d’Erevan

BRÉSIL RIO DE JANEIRO •ESDI Escola Supérior de Desenho Industrial •UERJ Escola de Belas Artes, Universidade Federal do Rio de Janeiro

CANADA QUEBEC Université de Laval MONTREAL EAVM, Université du Québec à Montréal

CHILI

CÔTE D’IVOIRE ABIDJAN INSAAC, École Nationale des Beaux-Arts d’Abidjan

ILE MAURICE MGI, Mahatma Gandhi Institute

ISRAËL JERUSALEM Bezalel academy of arts and design

SUISSE ZÜRICH Zürcher Hochschule der Künst (ZHDK) GENEVE Haute École d’Art et de Design SIERRE École Cantonale d’Art du Valais-HEA

SANTIAGO Universidad ARCIS

LUCERNE Hochschule LuzernDesign & Kunst

CHINE

TUNISIE

PÉKIN Central Academy of Fine Arts (Beijing)

SOUSSE Institut Supérieur des Beaux-Arts

SHANGHAÏ Shanghaï Institut of Visual Arts (SIVA) DALIAN Faculty of arts

9. LES ÉCHANGES INTERNATIONAUX

FINLANDE

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10. PISOURD


PILAB CRÉATION Cet ensemble d’activités pédagogiques vise à mieux inscrire le dispositif d’enseignement pour sourds et malentendants, dans le projet général de l’école et l’enseignement de l’art et du design. PiLAB CRÉATION rassemble les étudiants sourds et entendants autour d’analyses d’œuvres et de textes qui abordent de multiples questionnements : transmission, interprétariat, traduction, échange et incommunicabilité, différence, signes des mots et des gestes, dimension performative... autant d’attitudes créatives et critiques qui mobilisent actuellement les artistes et viennent, dans ce programme, croiser et interroger la dimension sourde lors de workshops. Au delà, ce sont les frontières du langage, des langages, dans leur diversités et leur porosité, qui se travaille au cœur du projet par l'intervention d'artistes et d'auteurs venant autant de la danse du cinéma, de l'écriture que des arts visuels.

LES DISPOSITIFS SPÉCIFIQUES – Interprétariat français / LSF Un planning de réservation d’interprètes est en ligne sur Google Agenda. esadmm.planninginterpretes@gmail.com Il contient les informations du calendrier universitaire général (cours et obligations d’études, dates d’examens…) ainsi que les événements et rendez-vous particuliers. Il doit être corrigé et vérifié par les étudiants chaque semaine en fonction des modifications signalées par le secrétariat pédagogique et les enseignants. – Un temps majoré aux concours, évaluations et examens, qui correspond au tiers de la durée de l’épreuve. – Prises en notes des cours et conférences. Les preneurs de notes sont recrutés à la rentrée parmi les étudiants entendants volontaires inscrits dans les mêmes cours que les étudiants sourds. Ils assistent aux cours et transcrivent les informations de façon à ce que tous les étudiants puissent travailler sur le même contenu. Les notes sont déposées sur Google Drive et sont destinées aux étudiants sourds et malentendants mais également aux étudiants qui en auront formulé la demande sur justificatif. – Réunions pédagogiques et suivi Ces réunions ont lieu tous les mois et demi environ. Elles permettent de faire le point avec les étudiants sourds sur l’organisation générale mais aussi sur le suivi de chacun. Ces réunions sont ouvertes à tous les enseignants. Elles sont obligatoires pour tous les étudiants sourds et malentendants. – Cours de langue des signes À la rentrée, les étudiants intéressés par le cours de langue des signes pourront se présenter à la séance de sensibilisation à la LSF. Les 24 étudiants sont sélectionnés, après remise d’une lettre de motivation et sont répartis sur deux groupes. Ces cours sont destinés en priorité aux étudiants en année 1.

10. PiSOURD

Désignée « site pilote » par le ministère de la Culture, l’ESADMM met en application des modalités particulières à l’accompagnement et l’accueil d’étudiants sourds et malentendants. Le programme comprend des actions pédagogiques rassemblées dans PiLAB CRÉATION, et des dispositifs spécifiques permettant l’accès des étudiants sourds aux études d'art. L’objectif général est de construire des pistes de réflexions artistiques, linguistiques et sociales, conditions véritables d’une mixité culturelle sourde et entendante.

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10. PiSOURD

L’ORGANISATION DE L’INTERPRÉTARIAT

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Le bon fonctionnement de l’interprétariat nécessite une collaboration de tous les acteurs (enseignants, secrétariats pédagogiques et étudiants) et demande aux étudiants une consultation régulière du planning de réservation des interprètes (googleagendaesadmm.planninginterprete@ gmail.com) et une bonne vérification des événements qui y sont enregistrés. Les cours théoriques, les ARC et studios ainsi que les forums et conférences sont en situation d’interprétariat dans la mesure des disponibilités de l’ASIP (Association Sourds et Interprètes de Provence). La présence et la réservation d’interprétariat pour les entretiens et les rendez-vous particuliers s’organise par contre au cas par cas, à la demande. L’interprète doit, dans la mesure du possible, connaître à l’avance le contenu des interventions, cours, entretiens, réunions, conférences… Il est donc souhaitable de lui faire parvenir un document, résumé ou intégral, ainsi qu’une liste des termes spécialisés qui seront utilisés : interpretasip@gmail.com

Pour toute modification de planning interprètes contacter les secrétariats pédagogiques. Pour toute annulation tardive contacter secrétariat ASIP, T : 04 91 62 38 70 – F : 09 70 63 03 13 SMS : 06 07 85 48 34 Mail, Oovoo, MSN : asip.sud@hotmail.fr L’ESADMM accueille, dans le cadre de PiSOURD, des stagiaires de différentes formations (interprètes, médiation culturelle auprès du public sourd…). Des informations culturelles régionales et nationales (spectacles bilingues, visites en langue des signes des musées…) sont diffusées auprès des étudiants.


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10. PiSOURD


11. RÈGLEMENT INTÉRIEUR


L’École supérieure d’art et de design MarseilleMéditerranée est un établissement public. Le ministère de la Culture et de la Communication en fixe le régime pédagogique. Elle est un établissement d’enseignement artistique supérieur. Le déroulement des études, tel que précisé chaque année dans le livret de l’étudiant, s’impose à l’ensemble des étudiants de l’école. Le service public de l’enseignement supérieur est laïc et indépendant de toute emprise politique, économique ou religieuse ; il respecte la diversité des opinions. Le principe de laïcité de l’enseignement public est un principe à valeur constitutionnelle.

Article 1 – Champ d’application Les dispositions du présent règlement intérieur ont vocation à s’appliquer : – à l’ensemble des usagers de l’ESADMM et notamment aux étudiants – à l’ensemble des personnels – à toute personne physique ou morale présente, à quelque titre que ce soit, au sein de l’école (ex : personnels d’organismes extérieurs ou hébergés, prestataires, visiteurs, invités, collaborateurs bénévoles, livreurs…) Les personnes relevant d’établissements ou d’organismes distincts de l’école, notamment les étudiants étrangers en séjour à l’ESADMM, ne peuvent se prévaloir de dispositions propres qui seraient contraires ou incompatibles avec les dispositions du présent règlement intérieur ou des règlements intérieurs des différentes composantes de l’école.

Article 2 – Hiérarchie des règlements intérieurs Le présent règlement intérieur s’insère en aval des dispositions légales et règlementaires qu’il complète dans un souci de « vie ensemble » harmonieuse. Les lois et règles en matière notamment d’ordre public, de laïcité, de harcèlement, de respect du droit d’auteur (...) s’appliquent à l’intérieur de l’établissement. Certaines dispositions qu’elles recèlent sont rappelées ici dans un souci de pédagogie et de clarté, non pour y contrevenir ou pour les méconnaître. Si certaines composantes de l’école, espaces pédagogiques, ateliers, bureaux, espaces collectifs, sont amenés à adopter des dispositions spécifiques, celles-ci ne pourront s’imposer au présent règlement ni faire obstacle à son application.

TITRE I : DISPOSITIONS COMMUNES CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES

Article 3 – Comportement général 3-1 Le comportement des personnes (actes, attitudes, propos ou tenues) ne doit pas être de nature : – à porter atteinte à l’ordre public et au bon fonctionnement de l’école – à porter atteinte au principe de laïcité du service public de l’enseignement supérieur – à porter atteinte à la santé, l’hygiène et la sécurité des personnes et des biens – à créer une perturbation dans le déroulement des activités d’enseignement, administratives, culturelles et, en général, de toute manifestation autorisée au sein de l’école. 3-2 D’une manière générale, le comportement des personnes doit être conforme aux règles communément admises en matière de respect d’autrui et de civilité, ainsi qu’aux lois et règlements en vigueur.

Article 4 – Harcèlement 4-1 Sont des délits punissables dans les conditions prévues par le code pénal : – le fait de harceler autrui par des agissements répétés, ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions d’exercice de l’activité ou du travail, susceptibles de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel ou sa réputation – le fait de harceler autrui dans le but d’obtenir des faveurs de nature sexuelle ou pécuniaire 4-2 Le fait de harcèlement peut donner lieu à une sanction disciplinaire indépendante de la mise en œuvre de poursuites pénales

Article 5 – Délit de bizutage Le fait d’amener autrui, contre son gré ou non, à subir ou à commettre des actes humiliants ou dégradants lors de manifestations ou de réunions est un délit punissable dans les conditions prévues par le code pénal. Le fait de bizutage peut donner lieu à une sanction disciplinaire indépendante de la mise en œuvre de poursuites pénales.

11. RÈGLEMENT INTÉRIEUR

PRÉAMBULE

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Article 6 – Usage des moyens de communication, téléphones et accès Internet

11. RÈGLEMENT INTÉRIEUR

6-1 Les téléphones portables et autres moyens de communication et de transmission doivent être en position conforme à la demande formulée par les professeurs pendant les cours et éteints pendant les examens et concours ainsi qu’au sein de la bibliothèque.

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6-2 Une charte a pour objet de définir les conditions d’accès et les règles d’utilisation des outils informatiques et de l’accès à Internet mis à la disposition des utilisateurs par l’École supérieure d’art et de design Marseille-Méditerranée. Les lignes qui suivent résument le contenu de cette charte. Elle est susceptible d’évolutions et peut être consultée auprès de l’administration de l’école. Le réseau informatique de l’ESADMM est relié par l’intermédiaire du réseau RENATER (Réseau National de Télécommunications pour la Technologie, l’Enseignement et la Recherche) à une communauté d’utilisateurs travaillant dans les domaines de l’éducation, de la culture, de la recherche et de la technologie. L’objet unique du réseau RENATER est de permettre l’échange de données générées par les activités de recherche, de développement technologique et d’éducation. Les ressources informatiques et les services Internet de l’ESADMM sont mis à la disposition des utilisateurs à des fins d’enseignement, de culture, de recherche et de diffusion d’informations scientifiques et pédagogiques. Étant donné qu’un réseau est caractérisé par l’interdépendance de ses utilisateurs, un trouble ou acte malveillant met en péril l’ensemble de la communauté. Pour le bon fonctionnement du réseau et le respect de ses utilisateurs, l’ ESADMM souscrit à un code de bonne conduite à respecter en matière d’utilisation d’Internet. Pour accéder aux services de RENATER, les utilisateurs doivent s’engager sur les termes de la présente charte. 6-3 PRINCIPES À RESPECTER : 6-3-1 FINALITÉ DE L’UTILISATION L’accès aux moyens informatiques et à l’Internet est strictement personnel et incessible. Cet accès est à des fins professionnelles, à savoir enseignement, recherche, développements techniques, transfert de technologies, diffusion d’informations scientifiques, techniques et culturelles, expérimentations de nouveaux services présentant un caractère d’innovation technique. À ce titre, est interdite

toute utilisation des ressources informatiques et d’Internet via RENATER à des fins personnelles autres (commerciales, ludiques...). L’utilisateur ne peut, en aucun cas, donner accès à titre commercial ou non, rémunéré ou non, au réseau RENATER à des tiers. 6-3-2 UTILISATION LOYALE DU RÉSEAU Toute opération, sous quelque dénomination que ce soit, dont la finalité est de faire naître l’espérance d’un gain qui serait acquis par la voie du sort, notamment les loteries, est strictement interdite. Tout utilisateur est responsable de l’utilisation rationnelle des ressources du réseau auquel il a accès, de manière à éviter toute consommation abusive et/ou détournée de ces ressources. Plus particulièrement, il doit : – S’abstenir de toute utilisation malveillante destinée à perturber ou porter atteinte au réseau auquel il a accès. – Utiliser de manière loyale le réseau en évitant de créer ou de générer des données ayant pour effet la saturation du réseau ou encore épuiser les ressources de ses équipements. – Appliquer les recommandations de sécurité de l’établissement qui permet le raccordement, – Signaler toute tentative de violation de son compte, ou d’intrusion sur ses équipements. 6-3-3 LICÉITÉ DU CONTENU ÉCHANGÉ A. RESPECT DU DROIT A LA PROPRIÉTÉ « INTELLECTUELLE » Les données diffusées sur Internet doivent avoir été obtenues licitement et ne pas porter atteinte au droit des tiers. L’utilisateur des ressources informatiques et d’Internet doit veiller au respect du droit de propriété d’autrui, et plus particulièrement : – L’utilisation des logiciels sur le réseau ou sur des machines indépendantes s’effectue dans le respect des termes de la licence d’utilisation lorsqu’il ne s’agit pas de logiciels « opensource », – Il s’interdit la reproduction des logiciels commerciaux autre que pour l’établissement d’une copie de sauvegarde, – Il respecte les droits de propriété intellectuelle sur des œuvres protégées (livres, logos, pièces musicales, images, logiciels…), qui font interdiction d’utiliser, de reproduire et d’exploiter ces œuvres sans l’autorisation de l’auteur ou du titulaire des droits. B. RESPECT DU DROIT DES PERSONNES Il est interdit à tout utilisateur de porter atteinte à


C. RESPECT DE L’ORDRE PUBLIC RENATER ne saurait être un vecteur de provocation et à ce titre, tout utilisateur doit agir dans le respect de l’ordre public et s’interdire notamment tout acte malveillant de quelque nature que ce soit (trouble à l’ordre public, incitation au racisme, incitation au terrorisme, incitation au suicide) ou toute diffusion de message à caractère violent de nature à porter atteinte à la dignité humaine. La notion d’ordre public s’entend en cohérence avec le droit français et européen en la matière, quel que soit le pays d’origine de l’étudiant. 6-3-4 CONFIDENTIALITÉ L’utilisateur respecte les contenus à caractère confidentiel, et s’engage particulièrement : – à ne pas lire, copier, divulguer ou modifier les fichiers d’un autre utilisateur sans y avoir été explicitement autorisé par son propriétaire et/ou son auteur, – à ne pas intercepter les communications entre tiers. 6-4 SANCTIONS ENCOURUES : L’utilisateur qui enfreint une des règles énoncées dans la présente charte encourt d’éventuelles sanctions disciplinaires et/ou la suppression de son accès aux ressources RENATER. Par ailleurs, il peut faire l’objet de poursuites pénales.

Article 7 – Plagiat/contrefaçon Conformément au code de la propriété intellectuelle, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle d’une œuvre faite sans le consentement de son auteur est illicite. Le délit de contrefaçon (plagiat) peut donner lieu à une sanction disciplinaire indépendante de la mise en œuvre de poursuites pénales.

Article 8 – Effets et objets personnels L’école est un lieu collectif. Bien qu’attentive à la qualité de vie, et à la sécurité des biens et des personnes, elle ne peut être tenue pour responsable de la disparition ou de l’atteinte aux biens personnels, lesquels sont toujours réputés demeurer sous la garde de leur propriétaire ou détenteur.

CHAPITRE II : RESPECT DES RÈGLES D’HYGIÈNE ET DE SÉCURITÉ

Article 9 – Premiers secours En cas d’accident avertir le gardien au 8353 en donnant sa position dans l’école et les secours attendus. Le gardien a pour mission d’appeler les secours. En fonction de la gravité, une trousse de premier secours est disponible dans les bureaux des surveillants et dans chacune des bases techniques.

Article 10 – Interdiction de fumer Conformément aux dispositions de la loi, il est interdit de fumer dans les lieux affectés à un usage collectif.

Article 11 – Interdiction de consommer de l’alcool Il est interdit à toute personne d’introduire ou de consommer des boissons alcoolisées, sauf autorisation exceptionnelle du directeur.

Article 12 - Respect des consignes de sécurité Quel que soit le lieu où elle se trouve au sein de l’école, toute personne doit impérativement prendre connaissance et respecter les consignes générales de sécurité, et notamment les consignes d’évacuation en cas d’incendie. Il convient, le cas échéant, de se reporter aux documents affichés ou distribués au sein de l’école. Il est interdit : – de transvaser des produits dangereux dans des récipients autres que leur conditionnement d’origine – de jeter des produits toxiques en dehors des récipients prévus pour le traitement des déchets – d’amener des produits dangereux ou susceptibles de l’être dans l’enceinte de l’école – d’utiliser des matériels électriques (cafetières, micro- onde, bouilloires, convecteurs….) – d’utiliser des appareils à feu nu, de modifier le réseau de distribution électrique sans autorisation, d’encombrer ou de restreindre la circulation au sein des bâtiments, les issues principales et de secours, les couloirs, paliers, escaliers, fenêtres (...), – de stocker des matériaux inflammables ou à fort pouvoir calorifique en dehors des armoires spéciales prévues à cet effet, ou en dehors des bacs de rétention. – d’utiliser, d’obstruer ou de dérégler les moyens de lutte contre l’incendie (extincteurs, RIA, porte coupe-feu etc.). Le non-respect de ces consignes peut entraîner des

11. RÈGLEMENT INTÉRIEUR

la vie privée d’autrui par un procédé quelconque et notamment par la transmission, sans son consentement, de son image ou de ses écrits diffusés à titre confidentiel ou privé. De manière générale, l’utilisateur veille au respect de la personnalité, de l’intimité et de la vie privée d’autrui, y compris des mineurs.

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sanctions pouvant aller jusqu’à l’exclusion définitive de l’établissement ; des poursuites pénales peuvent être également engagées.

strictement réservé aux étudiants, aux personnels de l’école ainsi qu’à toute personne dûment autorisée.

Article 13 – Traitement des déchets

17-2 L’accès peut être limité pour des raisons liées notamment à la sécurité (plan vigipirate, chantiers de travaux…) et être conditionné à la présentation de la carte d’étudiant ou professionnelle et /ou à l’ouverture des sacs ou coffres de véhicule.

D’une manière générale, tous les déchets et détritus doivent être déposés dans les poubelles ou conteneurs prévus à cet effet.

Article 14 – Nuisances sonores

11. RÈGLEMENT INTÉRIEUR

L’usage personnel de radios, chaînes etc sans écouteurs est interdit, sauf accord de tous les occupants de l’espace alentour.

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Article 15 – Ateliers techniques L’accès aux ateliers est exclusivement réservé aux étudiants inscrits, stagiaires ou partenaires d’autres écoles, ainsi qu’au personnel de l’école. L’entrée de toute autre personne est strictement interdite et engagerait, en cas de dommage lui survenant, sa propre responsabilité. L’usage des ateliers est réservé aux travaux entrant dans le cadre de la scolarité et suivi par un enseignant. Les travaux nécessitant l’usage de machines spécifiques sont interdits hors la présence du personnel pédagogique et / ou technique de l’établissement. – l’utilisation de produits dangereux ou d’outils devra être effectuée dans le respect des consignes données par l’enseignant – le port d’équipement de protection individuelle (EPI) (masques, lunettes gants) est obligatoire ; – l’étudiant devra veiller à porter une tenue adaptée aux activités réalisées dans les ateliers (chaussures fermées, vêtement en coton) CHAPITRE III : DISPOSITIONS CONCERNANT LES LOCAUX

Article 16 - Maintien de l’ordre dans les locaux 16-1 Le directeur de l’école est responsable de l’ordre et de la sécurité dans les enceintes et locaux affectés à l’établissement dont il a la charge. Sa compétence s’étend aux locaux mis à la disposition des usagers et du personnel. Elle s’exerce à l’égard de tous les services et organismes publics ou privés installés dans les enceintes et locaux précités. 16-2 Le directeur est compétent pour prendre à titre temporaire toute mesure utile afin d’assurer le maintien de l’ordre : interdiction d’accès, suspension des enseignements…Les faits qui ont conduit au prononcé d’une telle mesure peuvent donner lieu à une procédure disciplinaire.

Article 17 - Accès à l’école et à ses locaux 17-1 L’accès au site de l’école et à ses locaux est

17-3 Les intervenants extérieurs doivent être porteurs de l’identification de l’organisme ou de la société dont ils dépendent (port du badge…). 17-4 La présence d’animaux est interdite à l’intérieur de l’ESADMM sauf exception (chiens accompagnant les personnes mal ou non voyantes ou cas d’autorisation expresse…).

Article 18 - Circulation et stationnement 18-1 La circulation et le stationnement des véhicules sur le parking ne sont ouverts qu’aux personnels et aux étudiants de l’école ou aux personnes dûment autorisées. Un badge leur sera délivré. Celui-ci devra être facilement visible lors du passage devant le gardien. Les véhicules doivent appartenir à un usager de l’école et être assurés. Ils ne doivent pas séjourner plus de 4 jours sur le même emplacement. 18-2 Les dispositions du code de la route sont applicables au sein du parking de l’école. 18-3 Il est interdit de stationner en dehors des emplacements prévus à cet effet et, notamment, sur les aires réservées aux personnes handicapées et sur les zones de cheminement ou d’évacuation (escaliers, issues de secours…). Les voies d’accès des pompiers ou de véhicules de secours doivent être dégagées en permanence.

Article 19 - Utilisation des locaux 19-1 Les locaux doivent être utilisés conformément à leur affectation, à leur destination et à la mission de service public dévolue à l’école. 19-2 Tout aménagement ou équipement lourd ou modification de locaux (y compris les modifications d’accès ou les changements de serrure…) doit être soumis à l’autorisation préalable du directeur. 19-3 Les locaux peuvent accueillir des réunions ou des manifestations, sous réserve d’avoir obtenu les autorisations prévues à l’article 21. 19-4 Les magasins seront soumis à un règlement spécifique pour l’emprunt de matériel par note interne.


Il est strictement interdit de porter atteinte à la vie animale ou végétale du parc de l’école. La fragilité du biotope, la difficulté de son entretien, les risques élevés, surtout en période estivale, de dégradation et d’incendie, doivent être sensibles à chacun. L’installation d’œuvres à l’extérieur, utilisant ou non, transformant ou non, des éléments naturels, doit être autorisée par le directeur.

TITRE II : DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ÉTUDIANTS & AUTRES USAGERS CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES

Article 21 – Notion d’usager Les usagers de l’école sont les bénéficiaires des services d’enseignement, de recherche et de diffusion des connaissances au sens du code de l’éducation.

Article 22 – Libertés et obligations des usagers 22-1 Les usagers disposent de la liberté d’information et d’expression à l’égard des problèmes politiques, économiques, sociaux et culturels. 22-2 Ils exercent cette liberté à titre individuel et collectif, dans des conditions qui ne portent pas atteinte aux activités d’enseignement et de recherche et qui ne troublent pas l’ordre public, et dans le respect des dispositions du présent règlement intérieur. 22-3 La présence et la ponctualité à tous les cours obligatoires et aux invitations de l’équipe pédagogique sont indispensables. Les absences répétées, sans motif valable, peuvent entraîner l’exclusion. Les redoublants ne sont aucunement dispensés de ces obligations. CHAPITRE II : DROITS DES USAGERS

Article 23– Représentation, participation des étudiants Les étudiants sont représentés au sein des diverses commissions de l’école conformément aux textes en vigueur, au sein du Conseil scientifique et pédagogique, ainsi qu’au sein du Conseil d’administration, conformément aux statuts de l’établissement.

Article 24 – Conseil pédagogique Un Conseil pédagogique, composé de membres de droit, de représentants des enseignants, des étudiants et des personnels (constitué en conformité avec le décret 76-106 du 21-01-1976), est consulté sur toute question relative à l’orientation générale

de l’établissement, au budget et à ses ventilations, à l’organisation, aux méthodes et au contenu de l’enseignement et de la recherche.

Article 25 – Responsabilité et autonomie pédagogiques Les professeurs sont recrutés en fonction de critères artistiques, professionnels, de recherche et pédagogiques sur la base d’un profil de poste qui inscrit leur intervention dans le panorama général de l’enseignement de l’école. Ils sont inspectés par le ministère de la Culture. Ils sont responsables des enseignements qu’ils assurent, en particulier en ce qui concerne les champs, les méthodes, l’encadrement de projets, le bienfondé des contextes, dès lors que ceci reste compatible avec le profil de poste qui a présidé à leur recrutement, aux orientations et organisations de l’équipe pédagogique dont ils font partie, ainsi que des orientations du projet d’établissement. Cette dernière est dotée d’un coordinateur ou d’une coordinatrice d’option, dont le rôle est de développer une synergie en fonction des ressources et spécificités de chacun, ainsi que d’être un porteparole de l’équipe auprès des étudiants, de la direction de l’école et de l’administration.

Article 26 - Liberté d’association Le droit d’association est garanti par la loi du 1er juillet 1901. La domiciliation d’une association au sein de l’école est soumise à autorisation préalable du Conseil d’administration après avis du Conseil scientifique et pédagogique. La mise à disposition éventuelle d’un local doit faire l’objet d’une autorisation préalable qui peut prendre la forme d’une convention conclue entre l’école et l’association. Cette disposition doit faire au préalable l’objet d’un débat en Conseil pédagogique et d’un vote.

Article 27 - Tracts et affichages 27-1 L’école met à la disposition des étudiants des panneaux d’affichage. 27-2 Dans le respect de la liberté d’information et d’expression à l’égard des problèmes politiques, économiques, sociaux et culturels, la distribution de tracts ou de tout document par les étudiants et les personnels est autorisée au sein de l’école mais sous conditions. 27-3 La distribution de tracts ou de tout document (notamment à caractère commercial) par une personne extérieure à l’École ou pour son compte est interdite.

11. RÈGLEMENT INTÉRIEUR

Article 20 – Bâtiments et parc

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11. RÈGLEMENT INTÉRIEUR

27-4 Affichages et distributions doivent : – ne pas être susceptibles d’entraîner des troubles à l’ordre public – ne pas porter atteinte au fonctionnement et aux principes du service public – ne pas porter atteinte au respect des personnes et à l’image de l’école – être respectueux de l’environnement.

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27-5 Toute personne est responsable du contenu des documents qu’elle distribue, diffuse ou affiche. Tout document doit mentionner la désignation précise de son auteur sans confusion possible avec l’école.

Article 28 – Liberté de réunion 28-1 Aucune réunion ou manifestation ne peut se tenir ou être organisée au sein des locaux sans la délivrance préalable par le directeur d’une autorisation écrite. 28-2 Il ne doit exister aucune confusion possible entre l’école et les organisateurs des réunions ou manifestations qui restent responsables du contenu des interventions. CHAPITRE III : OBLIGATIONS DES USAGERS

Article 29 - Tenue vestimentaire 29-1 Les étudiants peuvent porter des signes manifestant leur attachement personnel à des convictions religieuses ou philosophiques, dans le respect des dispositions du présent règlement intérieur. En revanche, sont interdits les signes ostentatoires qui constituent en eux-mêmes des éléments de prosélytisme ou de discrimination, de nature à porter atteinte à l’ordre public, au fonctionnement du service public ou à l’organisation de la pédagogie. En toute circonstance, une tenue correcte est exigée.

Article 30 – Accès à l’école Seuls les étudiants, les professeurs et intervenants, les stagiaires ainsi que les personnels administratifs et techniques de l’école sont admis dans l’école. Aucune autre personne ne peut être invitée à y pénétrer sans l’autorisation préalable du directeur. Des contrôles peuvent être exercés à l’entrée, des consignes particulières peuvent être prescrites, de façon temporaire ou prolongée, pour réglementer l’accès et la circulation des personnes et des véhicules. Les locaux sont ouverts aux heures normales de bureau et d’enseignement (à partir de 8h30) modulées en périodes d’examens, de cours, ou autres activités pédagogiques encadrées par des

enseignants. Des autorisations exceptionnelles de travail dans les ateliers en dehors de ces périodes peuvent être délivrées par le directeur sous sa responsabilité personnelle. La demande de l’étudiant validée par un enseignant responsable de l’atelier considéré doit être présentée au service scolarité au moins 7 jours à l’avance. L’école est ouverte aux étudiants lors des périodes de vacances d’hiver et de printemps selon les horaires de l’administration. L’école doit être vidée de tout occupant à 21h. Cette disposition implique qu’il est strictement interdit de dormir de nuit dans l’établissement.

Article 31 – Carte d’étudiant 31-1 La carte d’étudiant, document nominatif et personnel, doit permettre l’identification rapide et sans ambiguïté des étudiants inscrits. Les documents photographiques demandés par les autorités de l’École doivent répondre aux mêmes règles que celles concernant la carte nationale d’identité. 31-2 La carte donne accès aux espaces et locaux de l’école. Elle doit être présentée aux autorités de l’école ou aux agents désignés par elles chaque fois que ceux-ci la demandent Tout refus de présentation expose l’étudiant à une procédure disciplinaire. 31-3 Tout prêt, échange, falsification ou tentative de falsification de carte est interdit et est passible de sanctions notamment disciplinaires.

Article 32 – Contrôle des connaissances, examens et concours 32-1 Les travaux demandés (rendus de projet, devoirs, exposés, mémoires, thèses…) doivent revêtir un caractère personnel, ce qui exclut tout plagiat. 32-2 En vue de prévenir toute fraude ou tentative de fraude, le port de tenue ou de signe ne doit pas aller à l’encontre des règles et nécessités liées à l’organisation et au déroulement des examens et concours. CHAPITRE IV : SANCTIONS DISCIPLINAIRES

Article 33 –Procédure disciplinaire 33-1 La mise en œuvre de la procédure disciplinaire et le prononcé, au terme de celle-ci, d’une sanction, sont indépendants de la mise en œuvre, à raison des mêmes faits, d’une action pénale. 33-2 Le prononcé d’une sanction s’accompagne, selon le cas, de la nullité de l’inscription ou de la nullité de l’épreuve correspondant à la fraude ou à la tentative de fraude, voire, pour l’étudiant concerné,


33-3 Fait l’objet d’une procédure disciplinaire tel que prévu dans l’article 15 du décret du 8 mars 1978 tout usager lorsqu’il est auteur ou complice d’un fait de nature à porter atteinte à l’ordre public ou au bon fonctionnement de l’école, d’un manquement au règlement intérieur.

TITRE III : DISPOSITIONS RELATIVES AUX PERSONNELS CHAPITRE III : HYGIÈNE ET SÉCURITÉ

Article 43 - Prévention Il est interdit de dormir sur le site ou dans l’école sauf autorisation du directeur. Une autorisation doit être demandée aux professeurs et au service technique pour tous produits menés à l’école dans le cadre du travail. Les produits dangereux ne doivent pas être introduits dans l’école. Toute manipulation d’outils, produits etc. autre que sur les bases techniques doivent être faits en accord avec un enseignement et le service technique. Les prises électriques de l’école ne doivent alimenter que des appareils d’une puissance adaptée et répondant à la norme BFC 15100, ils ne doivent servir que pour l’usage pour lequel ils ont été créés. Toutes les protections doivent être utilisées (masque pour les soudeurs, paravent pour les autres usagers, protection pour les risques d’incendie, protéger les embouts de fer à béton, etc.). Un registre d’hygiène et de sécurité est à la disposition de tous les usagers au secrétariat de direction. En vue d’assurer le bon fonctionnement des services et le bien-être de chacun, il est conseillé aux agents de signaler, dans les meilleurs délais, toute situation de travail délicate susceptible d’entraîner des cas éventuels de souffrance au travail, dont ils auraient connaissance.

TITRE IV : AUTRES DISPOSITIONS Article 44 - Collaborateurs bénévoles La présence de collaborateurs bénévoles au sein de l’école peut être autorisée sous conditions. Les collaborateurs bénévoles doivent impérativement déposer auprès de l’école une déclaration préalable,

en déclinant leur identité et en communiquant les garanties d’assurance dont ils bénéficient à titre personnel.

Article 45 - Vie artistique Au-delà de l’enseignement au sens strict, la formation dispensée à l’école veut s’inscrire dans la variété des modes d’expression et de diffusion des arts plastiques dans les champs culturels contemporains, il faut entendre bien entendu, non seulement les lieux institutionnels de la culture et des arts, mais aussi l’expression dans les tissus urbains, industriels, et sociaux. L’école, avec la galerie du centre-ville, ses ateliers publics, ses ateliers décentralisés, ses partenariats avec les autres institutions ou acteurs artistiques, a vocation à jouer un rôle actif dans la création contemporaine. Il est attendu de l’étudiant dès le début de sa scolarité, qu’il s’intéresse, participe, non seulement aux cours et ateliers de Luminy, mais aussi à la vie artistique, en général et à celle de la ville en particulier. La direction, les enseignants et les services de l’école ont également pour mission de relayer l’information et l’initiative.

Article 46 – Propriété artistique des travaux d’étudiants et communication de l’école Les travaux et œuvres réalisés par les étudiants pendant leur scolarité sont leur propriété pleine et entière quelque soit le degré d’encadrement qui y a présidé. Les travaux réalisés dans le cadre de l’école, ateliers, workshops sont considérés produits par cette dernière. À ce titre ils restent à disposition de l’école pendant une durée de trois ans à l’issue de la réalisation, avec un libre usage à des fins de promotion de l’établissement dans des manifestations publiques, ou pour des éditions. Dans tous les cas, le nom de l’étudiant sera mentionné en regard de l’œuvre exposée de ce dernier. Les œuvres réalisées et montrées ayant reçu le soutien financier ou pédagogique de l’école doivent clairement indiquer ce soutien. Les étudiants doivent y être particulièrement attentifs lorsqu’ils ont fait l’objet d’une aide sous forme de bourse aux travaux d’étudiants.

11. RÈGLEMENT INTÉRIEUR

de la nullité du groupe d’épreuves ou de la session d’examen ou du concours, l’exclusion temporaire pour une durée maximale de cinq ans ou l’exclusion définitive de l’école ou de tout établissement public d’enseignement supérieur.

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12. ANNEXES


FRÉDÉRIC APPY

MAX ARMENGAUD

Professeur en théorie de l’art à l’ESADMM depuis 1984. Il y développe depuis quelques années un travail de réflexion sur les relations « Art et Littérature ». Docteur d’État en 1991 (Lille), sur un projet de recherche en art et publication de la thèse Iris, couleur écrite, couleur décrite. Docteur d’Université (NiceSophia Antipolis) en 1981, sur un projet de recherche en littérature française et publication de la thèse Le Livre objet : vers de nouvelles formes de production et de diffusion en matière d’édition.

Enseigne la photographie à l’ESADMM depuis 1999.

Également artiste plasticien, il travaille actuellement sur des représentations oniriques et réalistes de paysages avec des pastels gras. Il a publié cette année le livre d'artiste Paysages : un porte-folio des sérigraphies de ces pastels, sous la direction technique de Marta Rueda, avec un texte-préface de Michel Butor.

Depuis 1986, il poursuit un travail de dévoilement et de confrontation d’institutions célèbres, autant de repères identitaires collectifs habitant notre imaginaire dont il questionne le champ de visibilité. Il a réalisé un portrait de l’Opéra de Paris, de la Cité du Vatican, de la Villa Médicis, du Château de Prague, des Arènes de Madrid, du Palais de l’Élysée, de la Casa de Velázquez, de la Mairie de Marseille, de l’Assemblée nationale en 2010-2011, du Mont Saint-Michel et du Rugby Club Toulonnais en 2012-2013. Considérant que le portrait a toujours constitué un des attributs de représentation de l’institution et du pouvoir, il inscrit sa démarche dans le prolongement de cette histoire et en rupture avec elle, élargissant ses codes de représentation à la dimension collective. Opérant derrière la scène de représentation habituelle, il affirme une position anti-iconique, à l’opposé du portrait officiel, à la fois dans le traitement formel de la figure et par la fragmentation sérielle. Ses portraits d’institutions ne sont pas des réponses à des commandes mais correspondent à autant de projets personnels. Leurs réalisations ont été rendues possibles en partie grâce à des bourses et résidences d’artiste. Il a été pensionnaire à l’Académie de France à Rome en 1990-1991, puis membre de la section artistique de la Casa de Velázquez à Madrid de 1993 à 1995. Il a bénéficié d’une bourse Léonard de Vinci du ministère des Affaires Étrangères en 1992 et de l’Aide individuelle à la création du ministère de la Culture en 1997. Expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger. Collections publiques et privées.

12. ANNEXES

Publication en 1985 de l’essai Nixe (mise en question et exaltation du livre) aux Éditions de la Différence, Paris. Depuis, il poursuit ses recherches sur ces deux thèmes d’études spécifiques du livre d’artistes et de la couleur dans l’art et participe à des colloques. Il est aussi un écrivain auteur de prose et de poésie, il collabore régulièrement à la revue littéraire et artistique Triages.

Parallèlement à son activité de photographe indépendant qu’il débute en 1978 dans le milieu théâtral parisien, il développe une démarche personnelle à partir de sa pratique du portrait.

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12. ANNEXES 90

GEORGES AUTARD

DOMINIK BARBIER

Artiste nomade Une grande liberté formelle et conceptuelle caractérise le travail de Georges Autard. Les formes obtenues sont de tous les registres, au besoin du figuratif trivial à l’abstraction minimale.

Dominik Barbier enseigne à l’ESADMM la vidéo et la mise en scène de l’image dans l’espace en options art et design. Il dirige la base technique vidéo. Il intervient également dans le projet de recherche Espaces sans qualités.

Ancien professeur de mathématiques, l’artiste conserve une démarche à la fois analytique et métaphysique. Dans son œuvre singulière, il est question de peinture, de représentation graphique, mais aussi du temps, de la mort, de l’inaccomplissement, traduits sous les aspects les plus divers, de sources aussi triviales que cultivées. Ceci explique son rapport au dessin, à la peinture et au tableau comme un tableau noir. Il cherche dans ses travaux la figure « juste », l’idée « juste » réalisée avec le geste « juste », tous les possibles équivalents « topologiques » et les glissements de sens d’une forme donnée.

– Vidéaste, il réalise des films de création (primés dans les festivals internationaux) ou des documentaires : J’étais Hamlet, un portrait de Heiner Müller premier prix TTVV 1994 – des projections géantes sur l’architecture, la série Man on fire, Ramallah, Naples, Prague, 2012 – des installations immersives monumentales, Sun is the next tv, Friche Belle de Mai, Marseille 2013. Depuis 2012, il développe un travail de création vidéo et mapping sur la sculpture antique La nuit des enfers, 2012, La Vénus d’arles, 2013, Neptune, 2014 au Musée départemental Arles antique. – Metteur en scène, il conçoit des spectacles multimédia avec des équipes internationales Hamlet machine, Amsterdam, Marseille, Rome, 2003/2004 – Demetra, Naples, Gibellina, Morgantina, Prague, 2012 ou réalise la création vidéo et la scénographie d’image pour d’autres artistes : Hubert Colas metteur en scène, Judith Bartolani plasticienne, Jean-Charles Gil, Giovana Velardi chorégraphes ou Kasper Toeplitz, Laurent Perrier musiciens. – Scénographe, il développe le concept de la « scénographie électronique » au croisement de l’exigence d’un projet artistique, de l’innovation technologique et des contraintes de la scénographie : « Mémorial de la Marseillaise » Marseille 2011 et dans le cadre de MarseilleProvence Capitale européenne de la Culture 2013, Lieu-memoire du Musée Regards de Provence, Le train lumière, Eden Cinéma à La Ciotat, exposition Aventures extraordinaires des monuments historiques, Musée d’Histoire de Marseille, projection monumentale La barge, Musée départemental Arles antique.

Les arts martiaux (aiki- jujutsu 3e dan), le Shiatsu (école Namikoshi), le Bouddhisme zen et tibétain, ainsi que ses voyages réguliers au Japon et dans l’Himalaya du nord de l’Inde lui fournissent d’autres schémas de pensée et de représentation qui tendent vers le spirituel, tout un éventail de formes et de postures (prosternations, traces, etc.) dont la gestuelle lui permet de faire de nouvelles peintures où l’implication physique est évidente. « mon noir est pas triste il est violent ! », « punk attitude + zen spirit », « paradise NOW », « time is on my side », « la peinture me fait ! », « l’art comme un écart à l’équilibre »… Formules/slogans déployés sur de grands calicots condensent efficacement ses prises de positions du moment. www.georgesautard.fr Documents d’artistes www.documentsdartistes.org/artistes/autard Galerie KunstBüro, Berlin www.kunstbueroberlin.de/kdgalerie_autard.html Galerie AL/MA, Montpellier galeriealma.com/ Galerie Porte Avion, Marseille galerieporteavion.org/ Présence dans de nombreuses collections publiques et privées.

Il dirige le studio FEARLESS, centre de création dans les arts électroniques et de production de projets artistiques hors normes au croisement des cultures et des disciplines. http://dominikbarbier.fearless.fr www.enchanter-la-cite.com www.hamletmachine.net


CHRISTOPHE BERDAGUER

Dans son travail, Julien Bayle, né en 1976 en France, cherche à gommer les frontières parfois établies entre le son, l’image et l’interprétation des données. Influencé par la recherche et l’approche scientifique, il utilise la technologie comme moyen d’expression au travers d’installations sonores et visuelles minimalistes impliquant le processus génératif, le hasard contraint, l’étude systématique et laissant toujours une place à l’élément perturbateur et à la captation d’erreurs. Il considère le son, l’image et les flux de données comme une seule et même matière. Par le design de ses systèmes autonomes intégrant des routines individualisées mais aussi une hiérarchie de propagations de l’information au sein du système pris dans son ensemble, il étudie le rapport individuel/ global. Il s’intéresse de même aux concepts ordre/ désordre, continu/discontinu et lisse/perturbé, éléments que l’on retrouve aussi bien dans ses visuels générés que dans son approche du son, souvent empruntée à la science par le biais d’analyse spectrale notamment. Une des particularités de son travail est le fait qu’il soit quasi exclusivement basé sur la génération en temps-réel, ce qui signifie que le système crée et fabrique l’œuvre au moment même où on l’observe ; cette observation étant parfois utilisée comme élément de perturbation et d’incertitude réinjecté dans le système lui-même. Il travaille actuellement particulièrement sur la tangibilité du son par la visualisation, l’approche par interférences et la re-synthèse. Il réalise ses performances audio-visuelles aussi bien dans des festivals de musique électronique que dans des musées. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages de programmation appliquée à la création (C Programming for Arduino, Max for Live Ultimate Zen Guide) et donne des cours de programmation C++/Openframeworks, Java/ Processing et Max6 (anciennement Max/MSP)

Christophe Berdaguer travaille en binôme avec Marie Péjus, leur travail explore les interactions entre cerveau, corps, environnement, espace construit, qu’ils matérialisent par des formes diverses (volumes, projections, constructions hybrides…). Leur réflexion d’ordre phénoménologique sur l’espace et la psyché, sur une relation biologique au monde, se nourrit de divers domaines (psychanalyse, neurologie, architecture, parapsychologie…) dont les artistes opèrent une relecture à la fois approfondie et distanciée. S’inspirant des contre-utopies des architectes et designers radicaux, Berdaguer & Péjus réalisent des transpositions mentales d’architectures. Les paysages psychiques créés intègrent des modifications comportementales, dues à des troubles psychologiques, à l’absorption de substances chimiques ou à l’intervention de stimuli sur nos sens. Ainsi, à travers les liens générés entre espace environnant et états de conscience, les artistes réalisent des projets parlant d’un corps, qu’il soit individuel ou socialisé, humain, végétal, animal ou minéral, soumis à divers processus de transformation.

http://julienbayle.net

12. ANNEXES

JULIEN BAYLE

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12. ANNEXES 92

BERNARD BOYER

VANESSA BRITO

“La peinture de Bernard Boyer se caractérise par un jeu de formes ambiguës aux référents présents mais non identifiables. Les couleurs très travaillées, souvent acidulées, parfois élégantes contribuent à la mise en place d’un espace où surgissent, flottent et se frottent des figures grotesques. Cet espace de couleur se veut simple, il met en scène. Souvent des jeux de plans, décalages, ombres portées, oppositions rondesbosses et aplats, y accentuent l’effet de la pesanteur sans loi. Les petits formats, aux couleurs faussement moins sophistiquées, sont comme autant de satellites qui n’auraient pas trouvé leurs espaces peints ou auraient fui la majesté revendiquée des grands. Chaque tentative d’identification est vouée à l’échec, elle se dérobe, s’évanouit dans l’abécédaire des étrangetés qui traversent parfois la vision.”

Enseigne la philosophie à l’ESADMM depuis 2012.

N. Shelton

www.vanessabrito.net.

http://bernardboyer.com

Vanessa Brito a soutenu sa thèse de doctorat, Les Arts dans la philosophie de Gilles Deleuze, en 2007 à l’Université de Paris 8. Elle a ensuite été chercheur à la Jan van Eyck Academie (Maastricht) où elle a développé un projet intitulé « Devenir-majeur/devenirmineur » portant sur les notions d’émancipation et de résistance. Puis elle a été chercheur post-doctorant à l’Université Nouvelle de Lisbonne où elle a travaillé autour des politiques de l’art et de la littérature. Elle a organisé plusieurs colloques internationaux, écrit de nombreux articles dans le champ de l’esthétique et traduit l’œuvre de J. Rancière et de G. Didi-Huberman. Récemment, elle a dirigé les ouvrages Herman Melville : a vontade, as palavras e a acção (Vendaval, 2013) et Becoming-major/ Becoming-minor (JvE, 2011).


PIERRE-LAURENT CASSIÈRE

La pratique et recherche artistique qui m’anime est ouverte, curieuse, voir malicieuse. « Creuser » un médium unique ne m’intéresse pas. Tout le développement depuis des années s’ancre à la base sur la réalisation d’images faites à partir de petits mondes que je reconstituais pour les photographier. Je suis vite passé d’une dimension miniature pour entreprendre des constructions issues elles-mêmes de maquettes. Cela a produit des formes très variées, avec des matériaux divers souvent issus d’éléments destinés à ce que je pourrais désigner sous le registre des moyens possibles empruntés à « l’habillage » du monde domestique. Je suis aussi amateur de musiques hors norme. Il m’arrive pour des projets de faire des musiques seul, ou en collaboration avec d’autres. J’utilise le son comme une « matière plastique transparente ». Ces musiques peuvent prolonger des sculptures ou être un des éléments dans des installations. Je conçois aussi des dispositifs de diffusion acoustique de type mobilier. J’ai réalisé ces dernières années plusieurs commandes publiques importantes souvent pour des espaces intérieurs. Je regarde avec amusement, délectation, et fatigue des yeux, pour leur gravité, les grandes figures de l’art du XXe siècle, et n’hésite pas à jouer avec. Mon travail pour le résumer consiste à faire des allers-retours entre le savant et le populaire sur des situations, des objets, des sites, des œuvres, des images, des écrits, parfois des anecdotes à l’intérieur desquels je puise allègrement pour en déplacer les signes et les fonctions. Avec précision. Selon les besoins je réalise ou fait réaliser. Le territoire physique qui fait source pour moi est plutôt relié au monde urbain ; le construit, le fabriqué, les objets manufacturés. En terme de mise en œuvre, le meilleur moment c’est lorsque le projet commence. Qu’il soit pour des productions à l’atelier, ou pour répondre à des projets.

Pierre-Laurent Cassière enseigne les pratiques sonores à l’ESADMM. À travers l’étude de phénomènes liés au mouvement et à la vibration, son travail oscille entre différentes catégories plastiques, de la sculpture cinétique au cinéma élargi, en passant par la performance, la vidéo ou l’installation sonore. Mettant souvent en œuvre des éléments fragiles ou immatériels (poussière, brume, air, reflets, ombres, champs magnétiques etc.), il conçoit des paradoxes perceptifs se réalisant dans l’espace physique. Ses dispositifs mêlent techniques historiques et technologies contemporaines dans une approche minimale largement influencée par l’archéologie des médias. Diplômé de la Villa Arson, ENSA de Nice, en 2005 avec un travail d’installation sonore, il est invité dans le département Théorie des Médias de la KHM de Cologne, en Allemagne, l’année suivante. Il obtient en parallèle un DEA interuniversitaire en Art actuel en Belgique entre les universités de Liège et Bruxelles. Son travail de recherche porte alors sur l’usage des effets acoustiques dans l’art sonore. Depuis 2006, ses œuvres ont été présentées dans des institutions telles que le LACE, Los Angeles (US), le SMAK, Gand (BE), le Palais de Tokyo et le Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, le TENT, Rotterdam (NL), le Palais Thurn & Taxis, Bregenz (AUT), le Paco das Artes, São Paulo (BR), le Kunstverein de Stuttgart (DE), ou encore l'OCT Art & Design Gallery, Shanghai et Shenzen (CN).

www.documentsdartistes.org/carre www.artconnexion.org www.estatic.it

http://www.pierrelaurentcassiere.com http://www.documentsdartistes.org/artistes/cassiere

12. ANNEXES

PATRICE CARRÉ

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PHILIPPE DELAHAUTEMAISON

SYLVAIN DELENEUVILLE

Architecte.

Enseignements : vidéo, installations.

Enseignements : – Projet design – Histoire de l’architecture, du design et du rock & roll

Sylvain Deleneuville se penche sur les images et les sons, tente des rapprochements, des juxtapositions et des mises en scènes, pour organiser un chaos, en tirer poésie et musique, et insuffler de l’erreur humaine, du fondamentalement imprévu, dans des technologies de la précision. Une pratique musicale, ainsi qu’un intérêt pour les questions du hasard, du libre-arbitre, et de la possibilité constante de fausses notes, d’erreurs, l’entraînent dans le développement d’un processus qui permet de contrôler une multidiffusion vidéo en temps réel, éphémère et improvisée, avec le souci de « jouer » des images à la manière d’un instrumentiste. De ces questionnements naissent des travaux de vidéos, installations et performances.

12. ANNEXES

www.philippedelahautemaison.com

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www.c-c-c-p.net


FRÉDÉRICK DU CHAYLA

Après une thèse de doctorat en Histoire de l’art au Courtauld Institute of Art à Londres, Anna Dezeuze a pu poursuivre ses recherches grâce à trois bourses postdoctorales à l’université de Manchester et une bourse de la Terra Foundation au Smithsonian American Art Museum à Washington (D.C.).

Designer, scénographe et professeur à l’ESADMM. Son agence, le Studio Totem (www.studiototem.net) est un atelier de design et de scénographie à l’interface de plusieurs disciplines (architecture, paysage, aménagement, mobilier). Considérant que l’objet du design est de produire et d’organiser les signes, les formes, les espaces, représentatifs du projet de société ou de la société, entreprise ou famille, dans lequel il s’inscrit, son travail s’applique aussi bien à la conception d’espaces domestiques, maisons ou appartements, qu’à l’aménagement d’espaces publics, bâtiments ou extérieurs, ou encore à la conception d’objets. Il s’agit toujours de servir des usages, de créer des lieux, des objets appropriables qui produisent de la convivialité, du bien vivre, du mieux vivre, de signifier, de rendre lisible notre appartenance à un projet humain, moderne, vivant, optimiste. Son expérience professionnelle et ses collaborations avec de grands noms de l’architecture ou du paysage lui ont permis une approche singulière de la scénographie, du design et de l’objet.

Elle a dirigé un ouvrage la participation du spectateur des années 1960 à nos jours (The Do-it-yourself Artwork : Participation from Fluxus to New Media, Manchester University Press, 2010), et codirigé, avec Julia Kelly, un livre sur les relations entre objets trouvés, hasard et photographie (Found Sculpture and Photography from Surrealism to Contemporary Art, Ashgate, 2013). En 2009, elle a co-organisé avec David Lomas l’exposition itinérante Subversive Spaces: Surrealism and Contemporary Art (L’imaginaire de l’espace dans le surréalisme et l’art contemporain). Ses autres publications portent sur l’art des années 1960-1970, dont Fluxus, l’assemblage, l’art cinétique, et les pratiques d’artistes tels que Lygia Clark, Hélio Oiticica, Bruce Nauman, ou Richard Wentworth. Elle s’intéresse aussi à la dématérialisation de l’œuvre d’art dans les années 1960 et les présences du surréalisme dans l’art des années 1950 à nos jours. La plupart de ses comptes rendus d’expositions, articles sur l’art contemporain, et interviews d’artistes (tels que Francis Alÿs ou Mohamed Bourouissa), ont été publiés dans la revue britannique Art Monthly, ainsi que Tate Etc. et les revues en ligne Papers of Surrealism et Mute. Son projet de recherche en cours s’intitule Presque Rien : Le Précaire dans l’art contemporain depuis les années 1960.

http://esbam.academia.edu/annadezeuze

On peut citer, parmi les principales références du Studio Totem : le Musée d’Art Moderne de SaintÉtienne, le Stadium de Vitrolles, la salle de concert philharmonique NikolaÏsaal de Potsdam, la scène de musiques actuelles le Molocco à Audincourt, le réaménagement du grand site du pont du diable au débouché des gorges de l’Hérault, l’aménagement du site archéologique d’Alba la Romaine. Il travaille actuellement aux aménagements du musée mémorial de Rivesaltes, à la scénographie et au design d’une salle de spectacle et d’une médiathèque à Mirebeau sur Bèze, à l’aménagement et à la scénographie du show-room parisien de l’entreprise Serge Ferrari ainsi qu’à de nombreux projets pour des particuliers. Le studio Totem conçoit et produit de nombreux meubles pour des projets spécifiques et développe des collaborations avec des industriels du secteur. Il collabore actuellement avec Fermob pour une série de tables et de bancs. Les meubles et objets du Studio Totem sont présents dans de nombreuses collections publiques et privées telles que le FNAC, le musée des arts décoratifs de Paris, la fondation Cartier, le musée d’art moderne de Saint-Etienne, le musée de Grenoble, les FRAC Rhône-Alpes, Aquitaine, LanquedocRoussillon…

12. ANNEXES

ANNA DEZEUZE

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JÉRÔME DUVAL

FRÉDÉRIQUE ENTRIALGO

Jérôme Duval est artiste multimédia et vidéaste. Il est très investi dans le développement de nouvelles formes d’écritures issues de l’utilisation de l’informatique. L’emploi du numérique est fondamental dans son travail et s’illustre dans de nombreux travaux présentés dans divers festivals internationaux : Vidéoformes, Némo, Numer, FCMMÖ. Il enseigne le multimédia à l’ESADMM et développe un atelier où sont explorées les problématiques liées à l’emploi exclusif de l’informatique dans la création artistique.

Frédérique Entrialgo enseigne à l’école d’art et de design de Marseille depuis 1999 où elle a pris en charge dès son arrivée les enseignements concernant l’internet, les arts numériques et en réseau. Ses recherches menées parallèlement à cet enseignement dans le domaine des sciences de l’information et de la communication (DEA en 2003, Doctorat en 2012) l’on amené à développer, sous forme de cours magistraux et de suivis de projets en studios, un enseignement de la « culture numérique » dans une perspective fortement transdisciplinaire. Ses enseignements et ses recherches personnelles interrogent depuis quelques années la notion d’espace urbain, les pratiques artistiques qui s’y déploient, les nouveaux usages qui s’y inventent, notamment sous l’influence des technologies numériques. Elle se situe en cela au sein d’un vaste mouvement transdisciplinaire, qui se déploie à l’échelle internationale, sur la « condition urbaine » du XXIe siècle.

12. ANNEXES

http://jeromeduval.fr

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Elle est membre depuis 2005 de l’équipe de recherche Project[s] et dirige en collaboration avec Ronan Kerdreux un programme de recherche au sein de l’ESADMM (http://www.espacessansqualités) qui interroge les espaces urbains dans la dimension des possibles qui se forme au creux des espaces hybrides constitués de l’imbrication des flux numériques dans les espaces bâtis. Parallèlement à une activité de consultante dans le domaine de l’innovation urbaine ou muséographique, elle contribue, en tant que chercheur ou théoricienne des arts numériques, à des ouvrages ou des revues scientifiques ou artistiques et intervient dans des conférences ou événements (DANTE, Droit d’auteur et nouvelles technologies, 2005 ; Introduction au 11e Carrefour des Possibles, “Villes créatives”, Marseille, 2010 ; Le corps, le lieu, le réseau : Locative Media Arts, École d’art d’Aix en Provence, 2010, De “l’art à l’ordinateur” aux “Locative Media”, Seconde Nature, Aix-en-Provence, 2011).

www.articule.net


SYLVIE FAJFROWSKA

Enseigne la sculpture à l’ESADMM depuis 2002.

“Sylvie Fajfrowska s’est consacrée, dans un premier temps, à des tableaux dont les motifs font référence à un vocabulaire décoratif par lequel elle exprime une approche critique du formalisme à dimension ironique… Elle a élargi progressivement son répertoire iconographique à des accessoires vestimentaires féminins et au mobilier standardisé, ces motifs acquérant une dimension signalétique par leur isolement sur un fond nu. C’est un monde habité par le désenchantement face à la vacuité des choses et la réification des signes et des objets associés à la consommation et au bricolage domestique qu’elle suggère dans ses jeux combinatoires, entre forme et figure. Le visage, le corps et la figure humaine, apparus plus récemment, manifestent une sorte de retour à une scène de genre en quête du réalisme magique, dont elle est l’héritière et dont elle assure le recyclage. Son évocation de la glaciation post-moderne et de la fétichisation peut être ainsi considérée, entre mélancolie et action, comme une méditation sur la condition humaine.”

La couleur : la totalité du tableau ou la fragmentation de l’environnement. “La couleur embrasse toutes les problématiques autour desquelles tourne l’œuvre de Gérard Fabre. Bien que le mode d’installation, « d’empilation » et de superposition date du début des années 1980, il n’a commencé à peindre les volumes qu’au milieu de la décennie et la couleur s’empare des surfaces où ceux-ci s’étalent, dix ans après. Les tons singulièrement stridents qui recouvrent le mur ont pour effet d’altérer toutes les proportions de la chambre dont il fait partie. D’une certaine manière, comme on l’avait remarqué pour le design, Fabre s’inscrit dans un rapport de contradiction avec l’architecture qui se trouve modifiée, comme désavouée. L’artiste nous dit qu’au départ, il n’était intéressé qu’à la considération d’un tableau monochrome de très grandes dimensions, en l’occurrence, occupant tout le mur où des volumes monochromes à leur tour viendront former différentes configurations. Les objets ainsi répartis projettent les ombres de plusieurs de leurs facettes, dont l’intersection active les contrastes de couleurs et varie selon l’incidence de la lumière. En somme, l’interaction de tous ces éléments se propose comme un tableau évolutif. Cette proposition alléchante remet à l’œuvre l’expérience de nombreux artistes américains qui, surdimensionnant le tableau, ont visé la participation du spectateur qui avance, recule, bouge enfin, pour apprécier l’œuvre. Tout le travail de Fabre appelle à l’activité du spectateur.” Liliana Albertazzi (Notes en désordre, éd. CRAC Montbéliard, 2005) Expositions récentes 2012 SMOLL, Toulouse — Sculptures en l’île, Andrésy — L’objet entre art et design, Esox Lucius, La Clayette 2011 Galerie Passage de l’Art, Marseille — La chaufferie, Strasbourg 2010 Galerie L’espace du dedans, Lille — Transfrontaliers, musée Beurnier-Rossel, Montbéliard

www.http://documentsdartistes.org/fabre

Françoise Ducros

Diplômée de l’ENSBA en 1984, Sylvie Fajfrowska est présentée régulièrement en France et à l’étranger. En 2006, elle participe à La Force de l’art au Grand Palais ; en 2009, à l’exposition Un siècle de réalisme dans la peinture en France au MASP à Sao Paulo et au MARGS à Porto Allegre ; en 2011, à Décor et installations à la Galerie des Gobelins ; et en 2013, au 19, CRAC de Montbéliard.

12. ANNEXES

GÉRARD FABRE

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12. ANNEXES 98

FRÉDÉRIC FRÉDOUT

ALEXANDRA GADONI

Partant d’une double formation fondamentale en design et en architecture, Frédéric Frédout s’initie à la pratique du design d’espace en collaborant à des projets architecturaux en Bourgogne. Il crée ensuite une agence de concepteur en 1996 puis explore l’éco et l’auto construction, de façon globale et vivante au sein de l’atelier 1011. Il s’intéresse à la genèse de formes et pratique plus particulièrement les formes courbes, blobs et gonflables avec ou sans les outils numériques, de la maquette à l’échelle 1. Son travail est également fortement ancré sur le territoire, la contextualisation urbaine, rurale ou paysagère. La dimension humaine, sociale y est prépondérante. Ses projets actuels le conduisent à explorer le design de service comme expression conceptuelle de la relation au public. Son expérience est au service de l’ESADMM lorsqu’il s’agit d’utiliser les divers outils numériques multi-média et multimédium pour concevoir et communiquer des formes. Ses cours et ateliers se complètent d’une approche méthodologique plus globale au sein de l'atelier « être en ville » parcourant les spécificités liées à l’urbanité de notre monde. Dans le studio R.I.C.E. – Recherche/ Innovation/Conception/Expérimentation, il aborde les questions de territoire et de contextualisation pas seulement sur l'aspect morphologique, géographique ou historique mais sur la forme sociale, humaine, sensible, durable et partagée. Il a été coordinateur de l'option design d'espace de 2000 à 2011.

Diplômée d'un Master mention Sciences du langage, spécialité didactique des langues, Université d’AixMarseille. Professeure de français langue étrangère à l'École supérieure d'art et de design de MarseilleMéditerranée, auteure de deux articles de recherche sur la conscientisation de la gestuelle pédagogique par des étudiants en formation initiale via le procédé d'autoconfrontation, inclut dans un ouvrage sur La voix et le corps de l'enseignant, dirigé par L. Cadet et M.Tellier (2014) et en ligne : http://www.cahierspedagogiques.com/Mon-corps-d-enseignant

Il est à l’origine à l’ESADMM de projets transversaux récents, multi-site, inter-écoles ou européens : – Projet participatif Change ta classe inscrit dans le parcours DREAM CITY – Workshop Moi et les autres à l’Académie des BeauxArts de Venise en 2013 – Cabanons, cabanes, abris, refuges autour de la Méditerranée . Projet inter-écoles dans le cadre de MP2013 – DES/TER, Design et Territoires, le cas des matériaux pierreux : l’exemple du travertin de Toscane Projet européen Interreg 3C de 2006 à 2008 – Workshop Gonflable à Luminyen 2006 – Workshop Boomerang avec Gilles Ebersolt en 2004 – Workshop Paraboloïde hyperbolique en 2001 – Workshop Vacances sur la canopée en 2000

Domaines de recherche : Multimodalité de la parole, gestes et gestuelle pédagogiques, agir professoral, conscientisation, réflexivité, autoconfrontation, transcription et annotation de la parole.


LISE GUÉHENNEUX

Artiste photographe. Jean-Louis Garnell est lauréat du prix de la critique Kodak en 1984, et il rejoint la Mission photographique de la DATAR en 1985. Premières expositions personnelles. Diverses séries d’images, Désordres, Portraits, Nuits. Participe aux expositions Une autre objectivité, Photokunst et Passages de l’image. Mission Transmanche en 1989. Séjour à l’Académie Solitude à Stuttgart en 1990-1991, invité à Valencia, premières pièces associant plusieurs images. Œuvre pour le métro de Toulouse en 1993. Exposition au Fotomuseum de Winterthur en 1995. Commandes de Fos sur Mer, de Porto Marghera près de Venise, de Sceaux, Mutations à Bordeaux. Nommé enseignant à l’école d’art de Tours en 2000. Exposition au Kunstverein de Stuttgart en 2001. En 2004, par le noir, cycle de 15 images, édité par le Centre de photographie de Lectoure. Enseigne depuis 2005 à l’École supérieure d’art et de design Marseille-Méditerranée. Participe à l’exposition Objets dans l’objectif à la BNF et La Force de l’Art au Grand Palais. Commencé en hiver 2006, Morimondo 2007 : commande du Musée de Photographie contemporaine de Milan. Le bout de la table 1998-2010. Images 2010, Notes 2011, nouvelles pièces incluant des objets en 2012. Divers projets d’éditions en cours.

Historienne de l’art, doctorante à l’université d’Aix-en-Provence (Laboratoire d’Études en Sciences des Arts-LESA), (Paris IV Panthéon Sorbonne, Paris I, Lille 3, doctorante, laboratoire de Thierry de Duve). Critique d’art, membre de l’Association Internationale des Critiques d’Art. Commissaire d’expositions, entre autres : Territoires autonomes à partir d’œuvres du FNAC (Paris) ; Nos troubles et Constructeurs éclectiques, expositions en deux mouvements, Centre d’art de Sète et Archipélique, Musée d’Art Contemporain, Marseille.

www.jeanlouisgarnell.net

A notamment écrit de nombreux textes sur la pratique de Claude Lévêque, Didier Marcel, Patrick Corillon, Philippe Durand, Adel Abdessemed, Martine Aballéa, Niek van de Steeg, Philippe Mayaux, Philippe Ramette, Florence Paradeis, Nicolas Moulin, Bertrand Lamarche, Brice Dellsperger, Natacha Lesueur, Valérie Jouve, Jean-Pierre Pincemin, Dominique Figarella, Noël Dolla, Grégoire Motte… A participé à la création de Bloc-Notes, a écrit dans la presse nationale et des revues spécialisées choisies : Bloc-Notes, Crash Magazine, Particules, Hypertextes... ainsi que dans des revues en ligne : La Belle revue, Slash. A participé à l’émission Trans/formes à France Culture. Membre de commissions, notamment, pour la préfiguration de lieux d’art contemporain (Le Plateau, les Laboratoires d’Aubervilliers), d’aides à la création au Ministère de la Culture et de la Communication (6 ans au niveau national), D.R.A.C. Ile-de-France, D.R.A.C. P.A.C.A., membre de comités techniques, FRAC BasseNormandie, jury, prix, comité de 1% région P.A.C.A.. Conférences, journées d’études (MAC/VAL, CRACLR, Ecole nationale supérieure d’art, Villa Arson).

12. ANNEXES

JEAN-LOUIS GARNELL

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12. ANNEXES 100

CHARLIE JEFFERY

RONAN KERDREUX

Charlie Jeffery dramatise l’apparition et la disparition simultanée de l’objet. Au cours de sa carrière, il s’est attaqué, singulièrement, au photocopieur et au réfrigérateur, comme si les deux engins se complétaient : l’un conserve, l’autre reproduit. Une dialectique qui n’est pas sans rappeler le régime de l’objet d’art à l’époque contemporaine : d’un côté l’artefact artistique doit être conservé parce qu’il est unique, de l’autre il est dématérialisé par la reproductibilité technique de masse. Deux facettes d’un même système auquel Jeffery s’attaque avec férocité. Pourtant, même si elle s’en inspire, sa démarche s’éloigne des postures « anti-art » historiques. Ni volonté de réunir l’écart entre l’art et la vie, ni tentative de détruire la dimension objectale pour que l’œuvre échappe à sa destinée marchande. Des stratégies vouées depuis longtemps à l’échec, évidemment, puisque la dématérialisation elle-même favorise la valeur d’échange.

Professeur de design et coordinateur pédagogique de la phase projet de l’option design de l’ESADMM.

Si Jeffery dilue souvent l’unicité de ses pièces en les recyclant, en les assemblant et en les multipliant, ce n’est pas contre l’objet. La sérialité post-minimale de sa démarche relève davantage d’une caricature des méthodes entrepreneuriales basée sur le retraitement à valeur ajoutée des formes pauvres et des matériaux de récup’, sur le modèle des cycles de production, de diffusion et d’obsolescence de notre société.

Thèmes de recherche : Design, Identité sociale des créateurs, co-construction des savoir, méthodologies du projet, travail collaboratif, systèmes d’information, technologies avancées, pratiques de projet et croisements disciplinaires. Implications dans le programme scientifique Project[s]. Co-dirige avec Frédérique Entrialgo le programme de Recherche espaces sans qualités au sein de l’ESADMM www.espacessansqualites.org

Extrait de Détruitus, Charlie Jeffery par Gallien Déjean 02 Magazine N°59, 2011

Intervient dans le Studio Lentigo (avec Dominik Barbier, Frédérique Entrialgo, Grégoire Lauvin) orienté sur les rapports entre espace urbain, design et technologies numériques de localisation, de réalité augmentée, de visualisation, d’interactivité... www.studiolentigo.net Design et scénographie : Fondateur de l’agence Erkadesign. www.erkadesign.net Terrains de prédilection : la scénographie d’expositions, les questionnements concernant les liens et rapports entre espaces privés, intimes et espaces publics et collectifs. Le travail produit privilégie à la notion de rupture, celles de rencontres, de continuités et d’hybridations. Travaux d’expérimentation : http://ronan.kerdreux.free.fr

Professeur invité à l’université de Savoie (Licence et master Sciences de l'Information & et de la Communication) depuis 2003. Conférences, workshops et séminaires (La ville numérique, Nice 2013, Muséographie interactive, Arles 2011 ; journées d’étude jeux vidéo, création transmedia, nouvelles formes de médiations culturelles, Musée départemental Arles Antique et IUT de Provence ; Séminaire pédagogie et design, Université de Tomar, Portugal 2009…). Contribution à des ouvrages collectifs (Espaces urbains augmentés, D'une ville collective et partagée à une ville individuelle et toujours renouvelée. Frédérique Entrialgo, Ronan Kerdreux, in So-Multiples n°6, 2014, Pour un design du questionnement, dans Investigao em Arte e Design, Fendas no Método e na Criaçao, vol II, université de Lisbonne, 2011 ; Introduction et flotter : une plage, le large dans recueil des séminaires Project[s] en 2006…).


PIOTR KLEMENSIEWICZ

FRÉDÉRIQUE LOUTZ

La peinture n’est plus seulement une question de matière. Et elle ne s’isole en rien du monde. Sa diversité se confronte sans obstacle aux autres médiums. Loin de résister elle absorbe et restitue la réalité par des formes multiples et toujours plus complexes. Son rapport à la polychromie, sorte de passeport supplémentaire, est délibérément politique et esthétique. Le geste de peindre qui recouvre et fait apparaître simultanément est inépuisable. P.S.K

Née en 1974 à Sarreguemines. Vit et travaille en France.

www.documentsdartistes.org/klemensiewicz http://www.pebeo.com/beaux-arts/artistes http://vimeo.com/49841946 Monographies récentes : Encombrements (éd. Actes Sud, 2005) et Nuance (éd. Archibooks, 2007).

Des éditions ont été réalisées avec Tabor Presse à Berlin et Michael Woolworth Publications à Paris, des livres ont été publiés aux Editions du Chemin de Fer (texte de Louis-René Des Forêts, textes d’Ernesto Castillo), chez Yellow Now (textes de Dominique Païni). Pensionnaire de la Villa Médicis en 2006/07. Résidente au CIAV de Meisenthal et au Château de Chambord en 2013. Professeur de dessin à l’ESADMM.

EXPOSITIONS DE GROUPE (sélection) : De mémoires, carte blanche à Philippe Dagen, Le Fresnoy, Tourcoing, 2003. Il était une fois Walt Disney. Aux sources de l’art des studios Disney, Galeries nationales du Grand Palais, 2006 ; Musée des beaux-arts, Montréal, 2007. La force de l’art 02, Triennale, Grand Palais, Paris, 2009. elles@centre pompidou, Paris, 2010. Tous cannibales, La maison rouge, Paris et ME Collectors Room, Berlin, 2011. De leur temps (4), centre d’art Le hangar à bananes, Nantes, 2013. Le Mur, œuvres de la collection Antoine de Galbert, Paris 2014.

www.frederique-loutz.com

12. ANNEXES

Piotr Klemensiewicz est né à Marseille de parents polonais. Études et diplôme en 1979, École des Beauxarts de Marseille, actuelle ESADMM. Depuis 1985, il expose régulièrement en France, Galerie Alain Gutharc, Galerie Montenay, Galerie Baudoin Lebon (Paris) et Galerie Sandrine Mons (Nice). À l’étranger, à New-York, Montréal, Séoul, Bruxelles, Istanbul... Ainsi que de nombreuses expositions personnelles ou collectives dans des institutions (Musées, Centre d’Art, FRAC).

Son travail est présent dans de nombreuses collections publiques et privées en France et à l’étranger, il est représenté depuis 2004 par la Galerie Claudine Papillon.

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12. ANNEXES 102

SAVERIO LUCARIELLO

HOLLY MANYAK

« Chatouilleux, il sait aussi chatouiller, peut-être jusqu’à l’exacerbation, les endroits où ça démangeartistiquement et intellectuellement (…) ». Jean-Pierre Cometti, 2008

« (…) Héritière des Huns, Attila, le Danube, l’immigration, la Floride, Marseille et enfin Carrara dont un des mythes fondateurs est celui de la sirène qui remonte le fleuve jusqu’à la grotte du devin Aronte. C’est ainsi que j’ose décrire le parcours existentiel de ma collègue Holly Manyak.

Saverio Lucariello est né à Naples, où dès son très jeune âge, pendant des études en histoire de l’art et de l’architecture, il s’est fait prendre par la fascination des ombres de la peinture de Le Caravage, de la grandiloquence classique et délicate de le grécité et de la romanité, de la comédie existentialiste d’une culture, qui se balance entre le comique et le tragique et qui tente toujours d’interroger le sens et l’hypothèse autarcique et anarchique de l’art. Ces fascinations paradoxalement l’amenaient à se résoudre rapidement pour une recherche insatiable d’un monde autre, que l’art devrait traiter, pour se constituer et s’engendrer. Quel serait ce monde ? Comment se formerait-il, et avec quelle sorte d’abécédaire autre, non-référentiel, peut-il se donner à voir, à se faire entendre ? Un monde très précis : un monde qui ne se constitue pas de tout de documentation, ni de représentation, ni inspiré par quelque engagement idéologique qu’il soit. Il avait donc vite opté pour un expressionnisme basilaire, à tendance proliférant et baroque. Prétendument et volontairement dépouillé de toute référentialité, il se crée dans la construction continue d’un projet qui évite constamment toute logotisation et lobotomisation stylistique. Ses œuvres ont été montrées en galeries en France et à l’étranger, à la Biennale de Venise (1995, 1999), la Biennale de Tallin (Estonie, 2001), la Biennale du Monténégro (2004), la Biennale de Lyon (2007), au musée d’art moderne de Philadelphie, au MAD muséum à New York, au Musée des Arts Décoratifs de Paris, au Jeu de Paume à Paris, au Palais de Tokyo à Paris, à la Villa Arson à Nice. Sa bibliographie comporte notamment des analyses critiques de Jean-Pierre Cometti, Christophe Kihm, Jean-Yves Jouannais, Andrea Bellini…

(…) L’univers plastique de Holly est un monde marin qui est fait de pierres ou de tôles pliées, forgées et soudées. Elle sait modeler ses soudures et marteler l’acier au point de lui donner une vie organique toute différente de la “peau” que d’autres sculpteurs recherchent dans le bronze et la fusion en général. Les installations de Holly racontent des histoires parfois complexes partant des caractéristiques élémentaires des matériaux utilisés. La dernière en 2010 à Carrara consistait en une immense flaque de différentes huiles de vidange saturées de particules oxydées formant un miroir noir dans une vasque d’acier où se reflète une forêt de roseaux plantés dans une toile bleue accrochée au plafond. Le titre Giù è Su (Dessous est Dessus) démontrait à quel point l’installation pouvait se passer d’autres commentaires ». D. Stroobant – Diplôme des Beaux-Arts, option sculpture. – Diplôme d’enseignement artistique. University of South Florida – Tampa, Florida U.S.A. – Cofondateur de Stylithos S.A.S, Carrara, Italie. – Cofondateur de l’Association du Désert, Marseille. – Culture Relaxative, l’Atelier 340 Muzeum, Bruxelles. – Differenze di Stile: People, Studiocentoquindici, évènement parallèle de la Biennale Internazionale di Scultura Carrara, Italie. Installation en techniques mixes. – Erotica-mente, SGF Scultura, Torano/Carrara, Italie. Installation en techniques mixes.


AGNÈS MARTEL

Docteur en philosophie (Université Paris1-PanthéonSorbonne), et qualifiée sur la liste de Maitre de Conférence en Esthétique, 18 section, Cécile MarieCastanet est critique d’art, membre de l’AICA, et commissaire d’exposition. Elle enseigne la philosophie et l’esthétique à l’ESADMM depuis 2006, recrutée en tant que Professeur d’Enseignement Artistique, cadre A, titulaire, dans la filière culturelle de la Fonction Publique Territoriale. Ses publications s’intéressent à ce que Bernard Lamarche-Vadel nommait la « bande-son de l’art contemporain », à savoir la critique d’art. Ses recherches autour de la typologie des discours, la question du dispositif et de sa mise en scène sont notamment amorcées à partir de l’œuvre du peintre Martin Barré et de celle de l’écrivain et critique d’art Bernard Lamarche-Vadel. Elle a conduit la direction artistique du Centre d’art le Triage à Nanterre (2002 à 2006), et a enseigné à l’Ecole Supérieure d’Art de Metz (1999-2006) et à L’Université de Lorraine dans le Master « Arts de l’exposition et Scénographies » (2006-2014). Elle a par ailleurs initié la collection « Portraits d’auteurs », consacrée aux écrivains et aux photographes aux éditions Marval, et a notamment travaillé avec les pays nordiques. Elle a également été présidente de la CNEEA, Coordination Nationale des Enseignants et des Ecoles d’Art (2005-2014), et participe à l’ensemble des groupes de réflexion sur la réforme de l’enseignement supérieur artistique culture.

Vit et travaille à Paris. Agnès Martel est diplômée de l’École supérieure d’art et design de Saint-Étienne. Elle a participé à plusieurs reprises au salon du meuble de Milan, à la Biennale de design de Saint-Étienne et au salon du meuble de Paris. Designer, elle possède une expérience de dix ans dans les domaines du design d’objets et mobiliers, collabore régulièrement avec artisans et industriels pour la réalisation de mobiliers, d’objets et de luminaires avec une collection auto-éditée qui évolue sans cesse, ainsi que des créations spécifiques qui découlent des projets d’aménagements réalisés.

Plus d’info sur : www.contemporain.net

Elle intervient également dans le domaine de l’architecture d’intérieur, en réalisant notamment des boutiques de luxe, des résidences et des appartements. Elle travaille régulièrement pour la marque Agnès B qui lui a confié la création de la boutique de Bruxelles et la réalisation des corners France et étranger pour les magasins Galerie Lafayette et BHV. Agnès Martel a également réalisé deux commandes artistiques dans le cadre de la procédure adaptée du 1%, pour la construction du pôle STI de l’IUFM de Villeurbanne en 2003, et dans le cadre de la reconstruction de la médiathèque de Quimper en 2008, création de mobilier et scénographie. « Agnès Martel aime détourner les objets et les formes du quotidien pour composer des œuvres hybrides. Leurs lignes simples et élégantes, à la folie maîtrisée, leur palette raffinée en font des objets ludiques, beaux et contemporains, qui invitent au rêve ». Camille de Singly, février 2010

12. ANNEXES

CECILE MARIE-CASTANET

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12. ANNEXES 104

BRICE MATTHIEUSSENT

FRANÇOIS MEZZAPELLE

Enseigne l’histoire de l’art contemporain et l’esthétique à l’ESADMM depuis 1990. Vit et travaille à Paris et Marseille. Publications récentes : Vengeance du traducteur (P.O.L, 2009) Good Vibrations (P.O.L, 2014) Luxuosa (P.O.L, 2015)

François Mezzapelle pratique la sculpture et le dessin depuis le début de son activité professionnelle, il y a plus de 25 ans. Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections privées ou publiques dans le monde. En France, dans les collections de nombreux FRAC, musées municipaux, ou nationaux. On peut également voir certaines de ses sculptures dans le domaine public, parcs ou places, comme Montbéliard ou Annecy.

Collabore régulièrement depuis 1971 à de nombreuses publications périodiques : Art Press, Le Magazine Littéraire, La Quinzaine Littéraire, la Revue d’Esthétique, Rolling Stone, Globe, Le Chroniqueur... A dirigé 3 numéros de la revue Autrement. A écrit des textes critiques sur des artistes dans divers catalogues : Brion Gysin, Lionel Scoccimaro, Anita Molinero, Sylvie Réno, Piotr Klemensiewicz, Richard Monnier, Jean-Claude Ruggirello, Christian Laudy, Didier Morin... Traducteur de près de 200 romans, recueils de nouvelles ou de poèmes de fictions de langue anglaise depuis 1975 : Robert McLiam Wilson, Jack Kerouac, Jim Harrison, William Burroughs, Brion Gysin, Henry Miller, Paul Bowles, John Fante, Hanif Kureichi, Bret Easton Ellis, Thomas Pynchon, Charles Bukowski, Gore Vidal, Barry Gifford, Henry David Thoreau... ainsi que des essais de Judith Butler, John Szarkowski, Ronald D. Laing, Susan Sontag... Directeur de la Collection « Fictives » aux Éditions Christian Bourgois, Paris. Une soixantaine de titres publiés depuis 1990, essentiellement de la littérature américaine : Toni Cade Bambara, Annie Dillard, Jim Harrison, Denis Johnson, Gilbert Sorrentino, Rudolf Wurlitzer, Guy Davenport, Thomas McGuane...), mais aussi de la fiction irlandaise (Robert McLiam Wilson) et chilienne, ainsi que son propre livre Jim Harrison, de A à W (1993). Prix Maurice-Edgar Coindreau 1986. Prix UNESCOFrançoise Gallimard pour la traduction de Eureka Street de Robert McLiam Wilson en 2001. Prix de traduction de l’Académie Française 2013 pour la traduction de l’œuvre de Jim Harrison. Grand Prix de traduction de l'Académie Française 2014 pour la traduction de l'œuvre de Jim Harrison. A enseigné à l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles, à l’Université d’Aix-en-Provence (2002-2003), à l’École supérieure des beaux-arts de Montpellier (1997-2000), au Mastère 2 de Traduction Littéraire de Paris 7 (Institut Charles V).

« Ses personnages (...) ont une étrange présence qui écartelée nos référents. On est loin de la conformité du « mime ». Il y a éclatement des parties qu’on a puisées dans un lexique formel de l’humain, et dans celui de l’animal. Hybrides fantastiques et inquiétants par endroit. On pourra décomposer et analyser toutes les parties distinctes de ces anachronismes visuels, qu’on aura pas découvert leur secret. Elles résistent intérieurement tout en nous offrant leur rondeur appétissante et sécurisante. L’importance volumétrique de ces figures anthropomorphique fait qu’on doit les voir de loin. Mais la fascination de la chose grotesque, ridicule, l’humour décalé qui s’en dégage, sa présence dérisoire nous interroge ensuite parce qu’il y a dans ces personnages un fort potentiel de sympathie ». (extrait B. M.) Expositions personnelles récentes (sélection) : – Musée Regards de Provence, 2012 – Mezzapelle aux remparts, Passage de l’art, Marseille 2011 – Art Elysée, Galerie Baudoin Lebon, Paris. 2009 – Maison du Moussel, Andresy, 2008 – François Mezzapelle, Espace Valles, Saint-Martin-d’Hères, 2008 – Transports, Galerie Athanor, Marseille, 2008 Expositions collectives (sélection) : – Marseille artistes associés, Musée Cantini, Marseille 2007 – Le pari de l’art contemporain, une culture d’entreprise, Musée des Tapisseries, Aix-en-Provence, 2003 – Moi, je(ux), Espace Peiresc, Toulon, 2003 Galerie Baudoin Lebon, Paris www.baudoin-lebon.com/fr Documents d’artistes www.documentsdartistes.org/artistes/mezzapelle


ÉRIC PASQUIOU

Entre 1980 et 1992, Didier Morin a réalisé plusieurs séries de photographies (Carnac, Les mines, Les Ors…), souvent exposées et publiées en Europe et aux États-Unis. De 1996 à 2006, il a parcouru la géographie de Jean Genet et d’Yves Klein (38 destinations dans le monde). Il en a tiré un livre : Les Semelles d’or, et un film : Le Voyage d’Yves Klein.

Éric Pasquiou est enseignant dans l’atelier d’infographie/impressions numériques. Il accompagne la réalisation du document de synthèse de la première année et est un des professeurs référents pour la mise en forme des mémoires de l’année 5. Il vit et travaille à Marseille. Artiste-plasticien utilisant la photographie et opérant depuis quelques années dans le domaine du graphisme et de la mise en page, il participe, depuis 1991, à de nombreux projets et expositions, notamment avec Esox Lucius en Bourgogne.

Actuellement, il présente son travail en cours ainsi que celui de nombreux artistes et écrivains dans la revue Mettray qu’il a créée en 2001. Il s’est éloigné de la photographie pour se consacrer entièrement à la réalisation de films : Un Autre voyage mexicain, Dans l’atelier de Jean-Pierre Bertrand, Le dernier Détail peint de Roman Opalka… En 2012, il a créé sa propre maison d’édition, Mettray éditions, et sa société de production.

EXPOSITIONS (SÉLECTION) Jeunes vidéastes, Rencontres de la photographie, Arles, 1994 — « Éric Delayen, Éric Pasquiou et Frédéric Rouarch », Art-Cade, Marseille, 1995 — Vidéochroniques, Villa Arson, Nice, 1995 — Biennale internationale des jeunes créateurs, Moderna Galerija, Rijeka, Croatie, 1997 — Art-cade à Liège, Les Brasseurs, Liège, Belgique, 1999 — CRAC Languedoc Roussillon, Sète, 2001 — L’Art à 20 Balles (C. Jaccard, S. Le Witt, T. Hirschorn…), Art-Cade, Marseille, 2003 — Autoretrait, exposition personnelle, Artothèque Antonin Artaud, Marseille (catalogue), 2004 — Dessinécriture, musée Ziem, Martigues, 2004 — « La collection en trois temps et quatre actes, [1], [ mac ], Marseille, 2005 — Y penser toujours, exposition personnelle, Galerie AL/MA, Montpellier, 2006 — « La collection en trois temps et quatre actes, [4], [ mac ], Marseille (catalogue), 2006 — Proxymythos, exposition personnelle / résidence, Esox Lucius, Saône-et-Loire, 2007 — « Harald Fernagu, Patrice Ferrari et Éric Pasquiou », Aldi de Sainte-Agathe-La-Bouteresse, Loire, 2007 — Cherry Blossom, Galerie AL/MA, Montpellier, 2008 — Acquisitions 2002-2008, Artothèque A. Artaud, Marseille — « [ Archist ] » avec Caroline le Méhauté, Artcade, Marseille, 2009 — Les rendez-vous de Mâcon, Galerie Mary Ann, Mâcon, Saôneet-Loire, 2010 — « Chers artistes, donnez-nous de vos nouvelles » vol. III, exposition du porte folio de sérigraphies pour les 20 ans de l’artothèque Antonin Artaud, Marseille, 2010 — Rendez-vous à Shanghai, Institut SPSI, Shanghai, Chine, 2010 — Résidence, workshop, exposition au collège Jean Mermoz de Chauffailles avec Esox Lucius, SaôneetLoire, 2011 — Exposition avec Gérard Fabre, Galerie du tableau, Marseille, 2011 — Photos, divers états de la photographie contemporaine, Esox Lucius au collège Les Bruyères de La Clayette, Saône-et-Loire, 2011 — L’objet entre Art et Design, Esox Lucius au collège Les Bruyères de La Clayette, 2012 — Présentation du coffret vinyle/ porte folio de Jean-Marc Montera et Fanny Paccoud, Montevideo, Marseille, 2013 — Les vitrines #2, Esox Lucius, La Clayette, Saône-et-Loire, 2015.

12. ANNEXES

DIDIER MORIN

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12. ANNEXES 106

ANNE-MARIE PÉCHEUR

FABRICE PINCIN

Anne Marie Pécheur a fait ses études aux Beaux-arts de Marseille, section gravure. Cette pratique proche de l’écriture, mise en œuvre dans une période de réflexions sur les supports, l’amène rapidement à un travail monumental. Elle quitte Marseille après son diplôme et commence sa carrière d’artiste. Elle expose au CAPC de Bordeaux, à l’ARC (Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris), à la biennale de Venise, obtient une bourse de la fondation De Mesnil pour un séjour aux États Unis, Villa Médicis hors les murs. Séjours en Afrique et en Nouvelle Calédonie, son travail de peinture s’inscrit sur de nombreux supports, bois, plâtre, verre, toile, et depuis 13 ans la lumière support de couleurs impondérables, participe à son histoire.

Designer, enseignant, chercheur. Designer, diplômé de l’École Nationale Supérieure de Création Industrielle et titulaire d’un master recherche en veille technologique et intelligence compétitive, professeur de design à l’École Supérieure d’art et de Design de Marseille-Méditerranée, auteur de l’ouvrage Domestiquer l’espace public (Éditions Arhibooks, 2011), consultant design, stratégie, veille et communication.

www.documentsdartistes.org/artistes/pecheur http://annemariepecheur.net

Président du Centre Design Marseille Provence. Thèmes de recherche : Design, méthodologie de projet, processus créatif et innovation, veille informative, technologies contemporaines, design global, démarche transdisciplinaire et partenariats.


ALAIN RIVIÈRE

Les sculptures, objets, et installations de Frédéric Pradeau se fondent sur le banal et le futile de notre vie quotidienne tout en s’attaquant aux problèmes de la théorie critique, de la politique globale et du consumérisme envahissant. Il accorde entre eux des éléments et des situations vécus par tous, les exacerbe dans des installations et objets accomplis par des méthodes quasi-scientifiques mettant en évidence la gravité et l’équilibre du système.

“[…] Alain Rivière travaille à une œuvre qui semble être l’expansion anarchique et polymorphe d’un rêve très ancien et depuis oublié, qui devait être un livre, le livre. Cette œuvre pourrait s’apparenter à une sorte de catalogue de VPC, à son brouillon en tout cas, réalisé dans des conditions artisanales ultimes. Il semblerait que l’auteur-éditeur de cet ouvrage se soit multiplié afin d’apparaître partout et, tel un mannequin plein de bonne volonté, de servir de modèle unique à la fois aux pages « Sous-vêtements » — hommes et femmes —, à la rubrique « Jouets », aux chapitres « Électroménager » ou « Philosophie ». C’est toujours Alain Rivière, toujours identique et jamais tout à fait le même, qui prend la pose, au service d’accessoires, d’attributs ou de notions qui ne le caractérisent qu’accidentellement et de manière passagère. À y regarder de plus près, il semblerait que cette ébauche de catalogue marchand soit davantage un projet d’encyclopédie. L’encyclopédie d’un monde qui n’existe pas. Une encyclopédie qui n’expliciterait pas un monde, mais qui tenterait de le constituer. Et le mode de constitution de ce monde serait moins de l’ordre de l’inventaire, de la compilation, que du retranchement, de la palinodie, de la biffure. […]”

http://fredpradeau.com

Jean Yves Jouannais, Artpress2, 2007

www.documentsdartistes.org/artistes/riviere Nathalie Quintane, Alain Rivière, Un embarras de pensée, Ed. Argol Expositions personnelles et travaux récents 2012 : L’empire du souci, Galerie Anversville, Anvers Fulgur, le jardin des simples, long métrage de fiction avec Dominique Rivière (www.alainriviere.info) Expositions collectives 2013 : Égarements, château d’Avignon Vous aussi vous avez l’air conditionné, Galerie du 5e, Marseille 2012 : L’institut des archives sauvages. Villa Arson, Nice Slick art fair, galerie Anversville, Bruxelles 2010 : Rendez-vous à Shanghaï. Musée de l’institut SPSI, Shangaï 2009 : Félicien Marbœuf. Commissaire J.Y. Jouannais, Fondation d’entreprise Ricard, Paris

12. ANNEXES

FRÉDÉRIC PRADEAU

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JEAN-CLAUDE RUGGIRELLO

JEAN-BAPTISTE SAUVAGE

« C’était en avril 2004, à Thiers, Le Creux de l’enfer (...). L’exposition rassemblait de nombreux écrans, de différentes tailles, qui donnaient à voir des œuvres vidéo ayant la particularité d’échapper aux représentations dominantes du moment : celles du documentaire, de l’inventaire ou du journal intime. Ici, il s’agissait de vidéos performatives, au sens où elles mettaient en scène, dans un espace complexe, des actions dérisoires, sans but apparent, souvent répétitives et marquées par une sorte d’idiotie mais aussi de pénibilité. (…).

Travaille presque essentiellement sur des formes in situ. Pas de prédilection de médium. Son champ d’application n’est autre que son espace environnant, urbain, industriel ou architectural sur lequel se greffent souvent des interventions, installations, sculpturales, lumineuses, à des échelles très variées. L’archive des pièces produites est aussi questionnée et l’édition fait souvent partie du travail, parfois comme trace nonobjective. Fait partie du comité de rédaction de la revue Dé(s)génération.

Ce qui intéresse [Jean-Claude Ruggirello], c’est davantage le potentiel qu’a l’image à produire de la sculpture que sa capacité à créer de la narration, de l’imaginaire et qu’il s’est toujours situé du côté de la sculpture. En fouillant davantage, je vis que l’artiste construisait effectivement de nombreuses œuvres en volumes et de toutes dimensions : bustes en céramiques où un fragment a été arraché par morsure, canoë dressé dont l’extrémité supérieure est pliée, voiture et arbre suspendus par des câbles, statuts de chiens cerclés et troués par du fil d’acier, tronc entravé par des prothèses. Un corpus qui rassemble indifféremment des œuvres dessinées, des vidéos ou des objets évoquant ou présentant, le plus souvent, des accidents matériels suscitant, de la part du regardeur, une réponse émotionnelle. Des œuvres affirmant poétiquement la discontinuité des lignes de forces qui parcourent le monde et l’instabilité qui en résultent mais qui citent aussi abondamment l’histoire de l’art et les processus qui l’élaborent. Les intentions et les gestes nécessaires à la sculpture, le médium qui a, certainement, subi le plus de bouleversements dans son histoire contemporaine et qui ne se pratique jamais sans une série de mouvements volontaires de constructions mais aussi de déconstructions ». Alain Berland, extrait de la monographie JC Ruggirello, éditions Analogues, 2011

http://jcruggirello.com

Écrits consacrés à son travail figurant dans des éditions récentes : 2014 : Blue Line / Razzle dazzle Immixion Book, Rond point project / R Diffusion 2013 : Sources Vincent Romagny / Immixion Book, les presses du réel 2009 : On Forme, Nei Liicht Adera Huguet édition / R-Diffusion http://jb-sauvage.com – http://desgenerations.com Dernières expositions personnelles et collectives 2014 – Exposition personnelle, RIAM/Art-Cade – galerie des grands bains douche de la Plaine, Marseille – Exposition personnelle, Galerie jacques Cerami, Charleroi, Belgique – Motopoëtique, exposition collective, MAC Lyon – Bordures, exposition collective, Syndicat Potentiel, Strasbourg 2013 – Les Subsistances/École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon, avec Delphine Reist – Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne, Exposition collective, Site de Novacierie, Saint-Chamond – Exposition personnelle, CAP, Saint-Fons – YIA art fair, La GAD galerie Arnaud Deschin (Marseille), Paris – Blue Line, exposition personnelle, OÙ lieu pour l’art actuel, Marseille – 0,00€, Exposition collective, proposition de Jean- Alain Corre, La GAD/ Triangle France, Marseille – UNDER THE BRIDGE#2, Galerie Jacques Cerami, Charleroi, Belgique 2012 – GRAPHÉINE, Saison du Dessin Contemporain, exposition collective, Toulouse – Hotel Charleroi, Ville en abîme, résidence/exposition, Charleroi, Belgique – Le fort, le duel, le desert, résidence/exposition collective, Oaxaca, Mexique


DENNIS TREDY

Diplômé en 2008 de l’Académie d'art et de design de Stuttgart, travaille entre 2008 et 2014 en Allemagne, aux États-Unis et en France pour des designers renommés, les deux dernières années en tant que directeur du studio Mathieu Lehanneur à Paris. Depuis juillet 2014 comme designer indépendant.

En dehors de ses ateliers d’écriture et de ses cours de littérature américaine, d’adaptation filmique et de l’apprentissage de la langue anglaise au niveau universitaire, Dennis Tredy fait de la recherche dans plusieurs domaines et publie de nombreux articles et ouvrages. Le domaine principal de sa recherche porte sur l’œuvre de l’auteur Henry James, le sujet de sa thèse doctorale en 2002 et le point central d’une société de recherche qu’il a fondée avec Annick Duperray and Adrian Harding en 2008, The European Society of Jamesian Studies. Dennis Tredy publie également dans des domaines annexes et variés, tels la représentation des arts visuels et plastiques en littérature, l’adaptation filmique des œuvres littéraires (dont les auteurs James, Poe, Nabokov, Burgess, Steinbeck et Wharton), l’analyse filmique et littéraire, l’adaptation télévisuelle et l’analyses de séries télévisées (méthodologie, adaptation, littérature et téléfilms/séries, Cultural Studies, Gender Studies, traitement de race et diversité, etc.). Groupes de recherche : Co-fondateur d’une société internationale d’études sur Henry James : The European Society of Jamesian Studies (ESJS) Membre du British Academy Network Group: Reception of British Authors in Europe depuis 2004 (Resp. Elinor Shaffer, University of London). Membre du centre de recherche Vortex (siégé à Paris III – Sorbonne Nouvelle) – recherche universitaire dans les domaines de la littérature anglophone et Cultural Studies du monde anglophone. Publication des ouvrages : Henry James and the Poetics of Duplicity (Cambridge : Cambridge Scholars, avril 2013), Henry James’s Europe: Heritage and Transfer (Cambridge : Open Book Publications, 2011), The Reception of Henry James in Text and Image (EREA – Revue d’Etudes Anglophones 3.2, automne 2007, Université de Provence), ainsi des nombreux articles/chapitres dans des livres et des revues.

12. ANNEXES

AXEL CHRISTIAN SCHINDLBECK

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FRÉDÉRIC VALABRÈGUE

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Écrivain, critique d’art et enseignant d’histoire de l’art et des civilisations à l’ESADMM. Vit à Marseille et à Paris.

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Frédéric Valabrègue a écrit et publié de la poésie, des romans (notamment aux éditions POL : www. pol-editeur.com), des livres d’artiste, des essais et de nombreux articles et préfaces consacrés à des artistes contemporains. Il a enseigné la littérature à Niamey, au Niger, à Saint-Laurent du Maroni, en Guyane, l’histoire de l’art à l’université Paris VIII (Vincennes à Saint-Denis), aux Beaux-arts de Saint-Étienne, à l’École nationale de la photographie d’Arles, à l’école d’arts visuels d’Ho Chi Minh Ville (Vietnam) et depuis 1990 à Marseille-Luminy. Dans les années 80, il a animé des émissions de radio consacrées à la littérature et à la civilisation africaines (Radio Nederland). ll a été aussi commissaire de plusieurs expositions d’art contemporain. Depuis 1989, il collabore avec la chorégraphe Martine Pisani (textes ou livrets, mise en scène).Depuis 2008, réalise des films, pratique où il s’avère un apprenti (Deux moyens métrages, grâce à l’association Le polygône étoilé : Beignets d’orties, HD, 2008 et Une trompette dans l’escalier, super 16mm, 2009-2011). Publications récentes : 2010 – Le candidat. Roman. Éditions POL 2009 – Carlos Kusnir. Monographie. Éditions Analogues. – Jean-Jacques Ceccarelli. Monographie. Éditions André Dimanche


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SEPTEMBRE 2014

RENTRÉE

RENTRÉE

DÉBUT DES COURS SEMESTRE AUTOMNE/HIVER

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COMMISSION D'AIDE AUX PROJETS

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D

15

V

16

L

16

S

17

M

17

D

18

MER

18

L

19

J

19

M

20

V

20

MER

21

S

21

J

22

D

22

V

23

L

23

S

24

M

24

D

25

MER

25

L

26

J

26

M

27

V

27

MER

28

S

28

J

29

V

30

S

31

DATE LIMITE DE RENDU DES CRÉDITS PAR LES PROFESSEURS

18 B

17 A

J

19 A

114

14 A

12. ANNEXES

13 B

JANVIER 2015

BILANS

SEMESTRE PRINTEMPS / ÉTÉ

VACANCES D’HIVER


AVRIL

24 B

23 A

M

3

MER

4

J

5

V

6

S

7

D

8

L

9

M

10

MER

11

J

12

V

13

S

14

D

15

L

16

M

17

MER

18

J

19

V

20

S

21

D

22

SEMAINE WORKSHOPS

JOURNÉE PORTES OUVERTES

DATE LIMITE DE RENDU DES CRÉDITS ANNÉES 3 ET 5

MER

1

J

2

V

3

S

4

D

5

L

6

M

7

MER

8

J

9

V

10

S

11

D

12

L

13

M

14

MER

15

J

16

V

17

S

18

D

19

L

20

M

21

MER

22

J

23

JOURNÉE PÉDAGOGIQUE

V

24

COMMISSION D’ADMISSION

L

23

M

24

S

25

MER

25

D

26

J

26

L

27

V

27

M

28

S

28

MER

29

D

29

J

30

L

30

M

31

JOURNÉE DE L'INSERTION PROFESSIONNELLE

LUNDI DE PÂQUES BILANS ANNÉES 3 ET 5 COMMISSION DE PASSAGE EN ANNÉE 4

12. ANNEXES

2

24 B

L

25 A

1

26 B

D

27 A B

22 B

21 A

20 B

MARS

115

CONCOURS D’ENTRÉE

VACANCES DE PRINTEMPS


V

1

S

2

D

3

L

4

M

5

MER

6

J

7

V

8

S

9

D

10

L

JUIN

FÊTE DU TRAVAIL

1

M

2

MER

3

J

4

V

5

S

6

D

7

L

8

M

9

MER

10

11

J

11

M

12

V

12

MER

13

COMMISSION D'AIDE AUX PROJETS

S

13

J

14

ASCENSION

D

14

V

15

L

15

S

16

M

16

D

17

MER

17

L

18

J

18

M

19

V

19

MER

20

S

20

J

21

D

21

V

22

L

22

S

23

M

23

D

24

MER

24

L

25

J

25

M

26

V

26

MER

27

S

27

J

28

D

28

V

29

L

29

S

30

M

30

D

31

31 B

L

VACANCES DE PRINTEMPS

LUNDI DE PENTECÔTE

FIN DES COURS THÉORIQUES

34 A B

33 B

32 A

VICTOIRE 1945

35 A B

29 B 30 A

116

28 A

12. ANNEXES

MAI

DNAP ART

DATE LIMITE DE RENDU DES CRÉDITS PAR LES PROFESSEURS

DNAP / DNSEP DESIGN

DNSEP ART

BILANS ANNÉES 1, 2, 4 OPTIONS ART ET DESIGN

JOURNÉE PÉDAGOGIQUE


117

12. ANNEXES


mur en céramique : Les plongeurs, Édouard Pignon

E6 D4

E5

E4 E3

PATIO E D3 12. ANNEXES

D2

E1

E2

D1

C3

(MEZZANINE)

C4

C5

PATIO C

B6

C6 B5

B6

E8

PATIO D

(NIV.-1)

B4

C1

A3

A4

C2

C7

B3 B2

PATIO A

PATIO B

A1

A2

AMPHITHÉÂTRE

BIBLIOTHÈQUE 4

10 B

VIDÉO (RDC)

PATIO

10 A

1

HALL

PARKING

CAFÉTÉRIA

118

E7

3 2

ÉCOLE D'ARCHITECTURE


ANNÉE 1

A1, A2, A3, A4

ATELIERS

E5

Sérigraphie

E4

Lithographie, offset, gravure

OPTION ART

E3

Édition

ANNÉES 2 / 3

B6

Infographie

STUDIOS

4

Vidéo

D3 (SEMAINE A)

La photographie & co

D2

Son

D4

Cosa mentale

D3

Photographie

B4

Studio 32

C1

Maquette(s)

C4

Piver

C7

Bois

E6

Métal

D1

C5, C6 B2

D3 (SEMAINE B) PRATIQUES THÉORIQUES

1,2,3

Salles de cours Amphithéâtre

Atelier de montage Pratiques numériques ATELIER

Terre, verre, moulage

Dessin ANNÉES 4 / 5

E1, E2, E8

ATELIERS

C3 D1 (PREMIÈRE SALLE)

OPTION DESIGN

LES SALLES D'EXPOSITION

10 A

Salle d’exposition haute

10 B

Salle d’exposition basse

ANNÉES 2 / 3

C1, C2

ATELIERS ANNÉES 4 / 5

STUDIOS BIBLIOTHÈQUE

BAD ESADMM (à l’étage)

B3 B4 (MEZZANINE)

Architecture (rez-de-chaussée) C1

12. ANNEXES

BASES TECHNIQUES

DOA Lentigo, Espaces sans qualités R.I.C.E.

119


ADRESSES UTILES SITE DE L’ESADMM www.esadmm.fr http://www.facebook.com/EcoleSuperieureArtDesignMarseilleMediterranee

SITE DES MUSÉES DE MARSEILLE http://www.marseille.fr/siteculture/

SITE DE L’ESPACE CULTURE (où télécharger l’agenda culturel de Marseille) www.espaceculture.net

SITE DE MARSEILLE EXPOS www.marseilleexpos.com

12. ANNEXES

JOURNAL GRATUIT D’INFORMATIONS CULTURELLES www.journalzibeline.fr www.journalventilo.fr

120

P8 Oreilles urbaines Vince Musy 4e année option design (de dos) et Hugo Paraponaris 2e année option design, 2014 P14 Journées P17 Amphithéâtre de portes ouvertes 2014, Mahatsanga Le Dantec 4e année option art, photo Flavien Odorin 4e année option art l’ESADMM P18 Passage du DNSEP option art 2014, Pauline Rivière P34 Passage du DNSEP option art 2014, Edwin Cuervo, (de dos) François Aubart membre du jury P39 Passage du DNSEP option art 2014, Marc Lewis P44 Passage du DNSEP option art 2014, Nadine Cholet, (main) Laurence Azzopardi P51 Passage du DNSEP option art 2014 de Marion Navarro et Quentin Perrichon, (assis) Jonathan Vidal P52 Projet Agora 2013/2014, Agnès Martel professeur et Katharina Christl chorégraphe P57 Soirée performance du studio Laïka à l’ESADMM, 2014 P58 Workshop Savon de Marseille, journée de travail à la savonnerie le Fer à cheval, 2014, Lauriane Ortega 3e année option design, Sophia Schmidt et Chloé Goyard 2e année option design, Agnès Martel, Philippe Delahautemaison professeurs P65 Performance/lecture du poète et performeur Ernesto Castillo et de Frédérique Loutz artiste et professeur, workshop Traces d’une histoire, fragments d’une fraude dans le cadre du Printemps des poètes, à la BAD Bibliothèque de l’ESADMM, 2014 P66 Nadine Cholet, diplômée DNSEP option art 2014 P72 Édition des étudiants en échange international 2014, coordonnée par Frédérique Loutz P76 Passage du DNAP option art 2014, Audrey Taguet, Franca Trovato coordinatrice Pisourd et une interprète de l'ASIP P79 Antoine Retoré 2e année option art 2014 P80 SCLEROSE EN VRAC, projections en amphithéâtre, Antoine Gautron 3e année option art, 2014 P88 Soirée performance du studio Laïka à l’ESADMM. Dernière de couverture Marie Dubi Photographies et graphisme Cécile Braneyre.




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