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Peinture, comment vaincre l’humidité
PEINTURE, POUR UN HABITAT SAIN
La problématique de l’humidité peut se manifester à l’extérieur comme à l’intérieur, en sous-sol comme à l’étage d’un bâtiment. Comment les entreprises de la plâtrerie-peinture interviennentelles pour résoudre ces problèmes?
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La capacité à remédier aux problèmes complexes, une bonne gestion du temps et l’utilisation de produits innovants entrent en ligne de compte. Face à la manifestation d’un problème d’humidité, détecter la source et corriger le défaut en question est la première étape. Aucun dégât d’eau, que ce soit une auréole, une cloque, un décollement ou de la moisissure, ne peut être éliminé en appliquant une couche de peinture. «L’eau gagnera toujours le combat. Elle exerce une pression sur la couche de peinture qui n’est qu’une membrane. Tôt ou tard, l’humidité se manifestera à la surface sous une forme ou une autre», explique Benoît Markwalder, directeur de Socol. Détecter les sources, voire les sources potentielles d’un dégât d’eau, et appliquer la méthode adéquate pour y remédier est donc de mise. «Face à des structures neuves, contrôler le taux d’humidité de la construction est primordial. Le temps est le facteur principal. Céder à la pression d’un maître d’ouvrage peut conduire à un problème d’humidité à long terme. Une communication claire et ferme, la confiance en l’expertise du professionnel devrait dicter l’élaboration de la planification d’un chantier. À l’exception d’une poignée de produits non-filmogènes et microporeux qui permettent dans certains cas d’avancer de quelques jours la mise en peinture sans risque de dégâts, il faut laisser le temps au temps pour réaliser un travail dans les règles de l’art.»
EXPERTISE ET INNOVATION
Quant à la lutte contre les moisissures, les professionnels expliquent que le nettoyage avec des produits adéquats doit être suivi d’une analyse du bâtiment. En effet, les causes de la formation de moisissures peuvent être multiples et variées, allant d’un manque d’aération à une faute de construction en passant par une isolation thermique insuffisante. Dans nombre de cas, la solution est la suppression des ponts thermiques. «Pour de tels travaux, il est de coutume de recourir à des panneaux isolants d’une épaisseur de quelques millimètres. Après leur pose par l’artisan, ils sont mis en peinture.» Depuis quelques années, il existe également sur le marché une gamme de peintures dites de confort thermique. Ces produits ne sont pas des isolants à part entière. Ils renforcent le confort au sein d’une pièce déjà isolée. «Avec des microsphères en verre ou en argile incorporées, la couche de peinture ralentit la diffusion thermique et par ricochet la formation de ponts de froid. Elle diminue la condensation. L’avenir dira si ces gammes innovantes parviennent vraiment à éradiquer à long terme la formation de moisissures. Les projections sont prometteuses. Or, l’observation du terrain permettra d’écrire la conclusion.»
«Le savoir-faire des professionnels de la plâtrerie-peinture travaillant main dans la main avec les fabricants et le maître d’ouvrage sont les conditions sine qua non pour contribuer à la réalisation d’un habitat sain.»