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Ester MartĂnez Sanzo
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Index Albert Camus……………………………………………………….….....5
Simone de Beauvoir………………………………………………………6
Bernard Hinault………...…………………………………………………7
Offenbach…………………………………………………………………9
Les Petits Chanteurs de Saint-Marc………………………………...……12
Robert Bresson…………………………………………….…………….16
Napoleon III………………………………………..…………….………17
Pierre-Auguste Renoir……………………...……………………………19
Albert Uderzo…….…...…………………………………………………20
Lieux consultés………………………………………………………..…24
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Albert Camus Albert Camus, né le 7 novembre 1913 à Mondovi dans le département de Constantine (depuis 1962 Dréan dans la Willaya d'El Taref) en Algérie, et mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin dans l'Yonne, est un écrivain : romancier, dramaturge, essayiste et philosophe français. Il fut aussi un journaliste militant engagé dans la Résistance française et dans les combats moraux de l'après-guerre. L'œuvre de Camus comprend des pièces de théâtre, des romans, des nouvelles, des poèmes et des essais dans lesquels il développe un humanisme fondé sur la prise de conscience de l'absurdité de la condition humaine mais aussi sur la révolte comme réponse à l'absurde, révolte qui conduit à l'action et donne un sens au monde et à l'existence, et « alors naît la joie étrange qui aide à vivre et mourir » . Sa critique du totalitarisme soviétique lui a valu les anathèmes des communistes et a conduit à la brouille avec Jean-Paul Sartre. Il a été distingué à 44 ans par le Prix Nobel de littérature en 1957 et son aura reste grande dans le monde. Selon Bertrand Poirot-Delpech, les essais sur son œuvre ont abondé juste après sa mort, tandis qu'on rendait très peu compte de sa vie. Les premières biographies ne sont apparues que dix-huit ans après la disparition du Prix Nobel. Parmi celles-ci, la plus impressionnante est celle de Herbert R. Lottman, un journaliste américain observateur de la littérature européenne pour The New York Times et le Publishers Weekly. Dans le journal Combat, ses prises de position ont été courageuses autant que déconcertantes, aussi bien sur la question de l'Algérie que sur ses rapports avec le Parti communiste qu'il a quitté après un court passage de deux ans. Camus est d'abord témoin de son temps, intransigeant, refusant toute compromission. Il sera ainsi amené à s'opposer à Sartre et à se brouiller avec d'anciens amis. D'après Herbert R. Lottman, Camus n'a appartenu à aucune famille politique déterminée, mais on sait tout de même qu'il fut adhérent au Parti communiste algérien pendant deux ans. Il ne s'est cependant dérobé devant aucun combat : il a successivement protesté contre les inégalités qui frappaient les musulmansd'Afrique du Nord, puis contre la caricature du piednoir exploiteur. Il est allé au secours des exilés espagnols antifascistes, des victimes dustalinisme, des objecteurs de conscience.
Le testament d'Albert Camus: http://www.youtube.com/watch?v=UBK6IyqVcP4
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Simone de beauvoir Simone de Beauvoir est née à Paris le 9 janvier 1908. Elle fit ses études jusqu'au baccalauréat dans le très catholique Cours Désir. Agrégée de philosophie en 1929, elle enseigne à Marseille, Rouen et Paris jusqu'en 1943. "Quand prime le spirituel" fut achevé bien avant la guerre de 1939, mais ne paraîtra qu'en 1979. C'est "L'Invitée" (1943) qu'on doit considérer comme son véritable début littéraire. Viennent ensuite "Le sang des autres" (1945); "Tous les hommes sont mortels" (1946); "Les Mandarins", roman qui lui vaut le prix Goncourt en 1954, "Les Belles Images" (1966) et "La femme rompue" (1968). Outre le célèbre "Deuxième Sexe" paru en 1949, et devenu l'ouvrage de référence du mouvement féministe mondial, l'oeuvre théorique de Simone de Beauvoir comprend de nombreux essais philosophiques ou polémiques, "Privilèges", par exemple (1955), réédité sous le titre du premier article "Faut-il brûler Sade?" et " La vieillesse" (1970). Elle a écrit, pour le théatre, "Les bouches inutiles" (1945) et a raconté certains de ses voyages dans "L'Amérique au jour le jour" (1948) et "La longue marche" (1957). Après la mort de Sartre, Simone de Beauvoir a publié "La cérémonie des Adieux" (1981) et "Lettres au Castor" (1983) qui rassemblent une partie de l'abondante correspondance qu'elle reçut de lui. Jusqu'au jour de sa mort, le 14 avril 1986, elle a collaboré activement à la revue fondée par elle et Sartre, "Les Temps Modernes", et manifesté sous des formes diverses et innombrables sa solidarité totale avec le féminisme. (Tiré du livre Mémoires d'une jeune fille rangée)
La femme selon Simone de Beauvoir: http://www.youtube.com/watch?v=X__8ktrcrD4
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Bernard Hinault Bernard Hinault naît le 14 novembre 1954 à Yffiniac, dans les Côtes-d'Armor, où ses parents, Joseph et Lucie, ont une petite exploitation agricole. Son père devient ensuite poseur de rails. Il a un frère aîné, Gilbert, et une sœur et un frère cadets, Josianne et Pierre. Peu intéressé par l'école, Bernard Hinault obtient son certificat d'études primaires à 14 ans. Il souhaite devenir ébéniste, mais la classe de menuiserie de Saint-Brieuc étant complète, il est inscrit d'office en métallurgie. Il décroche un certificat d'aptitude professionnelle (CAP) d'ajusteur quatre ans plus tard. À l'âge de huit ans, il roule pour la première fois sur une bicyclette, celle qui a été offerte à son frère Gilbert au Noël 1962. Il pratique l'athlétisme au collège du Sacré-cœur de Saint-Brieuc, auquel il se rend en vélo, parcourant ainsi une vingtaine de kilomètres chaque jour. Il estime avoir « appris à domestiquer [son] souffle » grâce à l'athlétisme, et avoir pris goût à la performance en montant la « côte de Langueux » lors de ses trajets quotidiens. Il accompagne régulièrement son cousin René aux courses qu'il dispute. C'est en le voyant gagner qu'il décide de prendre une licence au club olympique briochin (COB) deux jours plus tard, le 27 avril 1971, « conquis par l'acharnement à conquérir la victoire, par ces jeunes coureurs qui donnent le meilleur d'eux-mêmes jusqu'à l'épuisement pour triompher ». En fin d'année 1974, il épouse Martine, rencontrée deux ans auparavant et secrétaire à la Société laitière de l'Ouest. Ils ont deux fils: Mickael, né en 1975 et Alexandre, né en 1981. Bernard Hinault est le parrain de Christopher Anquetil, fils de Jacques Anquetil. Bernard Hinault est entraîné au COB par Robert Leroux, dont il vante les enseignements. Il participe à sa première course le 2 mai à Planguenoual avec le vélo de son frère Gilbert, et la remporte. Sur vingt courses durant cette saison, il
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en gagne douze. En 1972, il gagne à Arras la finale du Premier Pas Dunlop, ancêtre du championnat de France junior. Il fait forte impression en faisant la course en tête durant les 60 derniers kilomètres, pour finir avec 30 secondes d'avance sur le peloton. Après ce titre, il court davantage avec les séniors, afin de progresser. En fin de saison, il gagne le Grand élan breton, une course contre-lamontre de 60 km, à une vitesse moyenne de 41,7 km/h. En 1973, Hinault effectue à 18 ans son service militaire à Sissonne dans l'Aisne. À son retour au mois de décembre, il est manutentionnaire chez un chauffagiste et reprend le cyclisme. En mai 1974, il décide de se consacrer totalement au cyclisme et quitte son emploi. Il s'initie à la piste et remporte les championnats de Bretagne de poursuite et du kilomètre. Il est alors sélectionné pour les championnats de France. Il devient champion de France du kilomètre, en utilisant en finale des roues prêtées par Daniel Morelon, multiple champion de France, du monde et olympique, et qui constate qu'Hinault ne dispose par du meilleur matériel. Quelques semaines plus tard, il est cette fois rapidement éliminé lors du tournoi du championnat du monde à Montréal. De retour en France, il remporte une étape et finit deuxième de la Route de France, une course par étapes, et participe en fin de saison à l'Étoile des Espoirs avec l'équipe de France. Il finit cinquième, après avoir été deuxième de l'étape contre-la-montre derrière le champion du monde de poursuite Roy Schuiten. En tant qu'amateur il remporte 36 victoires, de 1971 à 1974.
Tour de France 1979 : victoire sur les Champs Elysées de Bernard Hinault : http://www.youtube.com/watch?v=6toi9X1t3Z4
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Offenbach Offenbach est un compositeur français d'origine allemande né à Cologne le 20 juin 1819 et décédé à Paris le 5 octobre 1880
Il étudie le violon et le violoncelle dans sa jeunesse, puis en 1833, il s'installe à Paris et devient violoncelliste à l'Opéra Comique.
A partir de 1838, il mène une carrière de soliste et d'artiste de musique de chambre.
Entre 1850 et 1855, il est directeur de la musique au Théâtre français. Il remporte un immense succès avec la Chanson de Fortunio écrite pour Le Chandelier d'Alfred de Musset en 1850.
En 1855, il ouvre son propre théâtre: Les Bouffes Parisiens.
Le 21 octobre 1858, il remporte son premier grand succès avec l'opéra bouffe Orphée aux enfers.
La Belle Hélène, jouée au Théâtre des Variétés en décembre 1864, sera l'une de ses oeuvres les plus célèbres et sera reprise dans le monde entier.
En 1866, il abandonne la direction des Bouffes Parisiens mais il continue à écrire pour la scène avec ses deux complices, les librettistes Meilhac et Halévy (Barbe-Bleue, La vie Parisienne, La Périchole...) Ces oeuvres remportent un succès considérable et font de lui la coqueluche du second Empire.
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Après la défaite de 1870 et la chute du second Empire, Offenbach perd une partie de son public.
En 1873, il prend la direction du Théâtre de la Gaîté Lyrique
En 1876, il entreprend une tournée aux Etats-Unis qu'il relate dans " Notes d'un musiciens en voyage " et " Offenbach en Amérique". Les Contes d'Hoffmann (œuvre restée inachevée à sa mort) sont créés le 10 février 1881 à l'Opéra Comique, cette œuvre connaît un succès immédiat et définitif: Les Contes d'Hoffmann seront présentés à New - York le 16 octobre 1882 ainsi que dans toute l'Europe.
Les quelques tentatives d'Offenbach dans la musique " sérieuse " (Barkouf en 1864, Robinson Crusoë en 1867) seront des échecs.
La musique d'Offenbach se caractérise par une abondance de mélodies fluides et gaies, assaisonnées d'un humour ironique (avec notamment un traitement irrévérencieux des personnages grecs) convenant au burlesque extravagant des situations.
Offenbach laisse une centaine d'ouvrages lyriques dont le style reflète l'atmosphère de gaîté précaire qui régnait sous le Second Empire.
1855 : Madame Papillon 1856 : Le Savetier et le financier 1858 : Orphée aux enfers 1861 : Le Pont des soupirs 1864 : La Belle Hélène 1866 : Barbe -Bleue ; la Vie Parisienne 1868 : La Périchole
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1869 : La Diva 1869 : Les Brigands 1871 : Boule de neige 1874 : Bagatelle 1875 : Le Voyage dans la lune 1876 : Pierrette et Jacquot 1879 : La fille du tambour- major 1880 : Belle lurette (achevée par Delibes) 1881 : Les Contes d'Hoffmann (complétés par Guiraud)
Jacques Offenbach: "Orphée aux Enfers" : http://www.youtube.com/watch?v=g0WRJES4cyw
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Les petits chanteurs de saint-marc Historique du Chœur La Maîtrise des Petits Chanteurs de Saint-Marc a été fondée en septembre 1986 par Nicolas Porte. Ce choeur est un ensemble mixte composé de 75 à 80 enfants âgés de 10 à 15 ans. Tous sont scolarisés au Collège SaintMarc à Lyon. Les enfants entrent dans le choeur dès la sixième. Après la 3 ème, ils intègrent l'Ensemble Vocal de Jeunes dirigé aussi par Nicolas Porte. La Pré Maîtrise (dès le CM1, à l'Ecole Ste Ursule, sur le même site que le collège) reçoit les enfants qui préparent ainsi pendant deux ans leur entrée dans la Maîtrise. Les Petits Chanteurs font partie de la Fédération Française des Petits Chanteurs, elle-même rattachée à la Fédération Internationale des Pueri Cantores. Ces fédérations regroupent des milliers d'enfants sur tous les continents.
La Maîtrise et le répertoire En 1995, le choeur a été nommé « Maîtrise de la Basilique Notre Dame de Fourvière ». A ce titre, il anime régulièrement les offices et autres célébrations du sanctuaire. Le répertoire du choeur est très large. Il privilégie lamusique sacrée, du grégorien au XXIème siècle, et réserve une place
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intéressante à la musique contemporaine. Bien sûr, la musique profane(chansons, folklore, ...) fait aussi partie des oeuvres proposées en concert. Les Petits Chanteurs de Saint-Marc ne cessent d'accroître leur notoriété à travers la France, et à l'étranger et ce, grâce à un travail de qualité et à la motivation réelle de chaque enfant, véritable artiste au sein de l'ensemble.
La formation Les Petits Chanteurs de Saint-Marc reçoivent au sein de la Maîtrise une formation très complète dispensée par des enseignants de grandes compétences: apprentissage du répertoire, formation musicale (solfège, harmonie), études de rôles (pour les solistes), chant choral, musique de chambre, et initiation à la direction. Les Petits Chanteurs effectuent entre 6 et 8 heures de répétitions par semaine, mais les heures de répétitions peuvent augmenter en fonction des concerts. Si aucune connaissance musicale n'est exigée à l'entrée dans le choeur, c'est le travail élaboré et le sérieux de chaque choriste qui amène la maîtrise à unniveau musical d'excellente qualité.
Les grands événements Outre le succès et la notoriété rencontrés avec le film « Les Choristes », les Petits Chanteurs de Saint-Marc poursuivent leur ascension. Après avoir joué de nombreuses fois l'opéra comique de Mozart « BastienBastienne », (dont 12 représentations au Théâtre des Bouffes Parisiens - direction
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Jean-Claude Brialy), ils l'ont enregistré et en ont produit un DVD. Leur dernier CD « Nos Rêves » est déjà un véritable succès. Le Choeur intervient sur de nombreux plateaux dechaînes télévisées telles que TF1, France 2, France 3, Canal +, M6... et est diffusé régulièrement sur les radios nationales et internationales.
Les prestations En tant que Maîtrise de la Basilique de Fourvière, le choeur anime régulièrement les offices du sanctuaire.
Aujourd'hui, le Choeur est sollicité partout en France, ainsi qu'à l'étranger. Lors de ses tournées, il se produit dans les plus grandes salles (Zénith, Palais des Congrès, Théâtres...) Les Petits Chanteurs se sont rendus dans de nombreux pays pour faire apprécier leurs talents : Côte d'Ivoire, Liban, Russie, Ile de la Réunion, Japon, Canada, Etats-Unis, Baléares, Nouvelle-Calédonie, Tahiti, nombreux pays d'Europe... Ils sont aussi les invités de nombreux festivals: le Festival du Vieux-Lyon (direction E. Desnoues), le Printemps de Pérouges (direction M. Rigaud), le Festival d'Ambronay (direction A. Brunet), les Eccléctiques de Rocamadour (direction Patrick de Carolis)...
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Le choeur chante souvent au profit d'oeuvres caritatives ou humanitaires (Ligue contre le Cancer, Téléthon, Sidaction, Sans-Abris, Enfance et Partage...), dans les hôpitaux (Institut Gustave Roussy à Villejuif, Hôpital Debrousse à Lyon, ...) ou maisons de retraite.
Les petits chanteurs de Saint-Marc : http://www.youtube.com/watch?v=sbfw5ORhOIw
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Robert bresson Robert Bresson est un cinéaste français, né le 25 septembre 1901 à Bromont-Lamothe en Auvergne et mort le 18 décembre 1999 à Paris
Filmographie Réalisateur 1934 : Les Affaires publiques (court métrage aujourd'hui invisible selon le vœu du cinéaste ; une copie est conservée par la Cinémathèque française.) 1943 : Les Anges du péché 1945 : Les Dames du Bois de Boulogne 1951 : Journal d'un curé de campagne 1956 : Un condamné à mort s'est échappé (ou Le vent souffle où il veut) 1959 : Pickpocket 1962 : Procès de Jeanne d'Arc 1966 : Au hasard Balthazar 1967 : Mouchette 1969 : Une femme douce 1971 : Quatre Nuits d'un rêveur 1974 : Lancelot du Lac 1977 : Le Diable probablement 1983 : L'Argent
Scénariste uniquement 1933 : C'était un musicien de Maurice Gleize et Friedrich Zelnik, (dialoguiste) 1936 : Les Jumeaux de Brighton de Claude Heymann 1936 : Courrier Sud de Pierre Billon
Assistant réalisateur 1938 : La Vierge folle de Henri Diamant-Berger
Mouchette : http://www.youtube.com/watch?v=NSeIlQHthJI
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Napoleon iii Charles Louis Napoléon Bonaparte, dit Louis-Napoléon Bonaparte puis Napoléon III, est né à Paris, le 20 avril 1808 et mort à Chislehurstau Royaume-Uni, le 9 janvier 1873. Il est le premier président de la République française, élu le 10 décembre 1848 au suffrage universel masculin avec 74,33 % des voix, avant de devenir empereur des Français du 2 décembre 1852 au 4 septembre 1870 sous le nom de Napoléon III. Issu de la famille Bonaparte, prince français à sa naissance et prince de Hollande, il est le neveu de Napoléon Ier et le troisième fils de Louis Bonaparte, roi de Hollande, et d'Hortense de Beauharnais, fille de l'impératrice Joséphine (à la fois sa grand-mère et, par son mariage avec Napoléon, sa tante). Il devient héritier présomptif du trône impérial après les morts successives de son frère aîné Napoléon Louis en 1831 et duduc de Reichstadt (Napoléon II, roi de Rome) en 1832. Ses premières tentatives de coup d'État, mal conçues et sans base populaire, échouent mais il profite des suites de la Révolution française de 1848 pour s'imposer en politique et se faire élire représentant du peuple puis président de la République. Son coup d'État du 2 décembre 1851 met fin à la Deuxième République, et lui permet ensuite de mener la restauration impériale à son profit. Il exerce d'abord un pouvoir personnel sans partage, puis ce caractère très autoritaire du Second Empire s'atténue après 1859 pour faire place progressivement à « l'empire libéral ». Il met en œuvre la philosophie politique qu'il a publiée de bonne heure dans ses Idées napoléoniennes et dans L'Extinction du Paupérisme (1844), mélange de
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romantisme, de libéralisme autoritaire, et de socialisme utopique. Le règne de cet admirateur de la modernité britannique est marqué par un développement industriel, économique et financier considérable, et par la transformation de Paris sous l'autorité du préfet Haussmann. La fin de son régime est scellée à l'issue de la bataille de Sedan, le 2 septembre 1870, lors de la guerre franco-prussienne. Le 4 septembre 1870, la République est proclamée. Napoléon III part en exil en Angleterre, où il meurt en janvier 1873. La vive hostilité de Victor Hugo à Napoléon III – qu'il surnommait « Napoléon le Petit » – exprimée dans sa littérature et ses correspondances, les multiples pamphlets et ouvrages critiques de divers auteurs (Henri Rochefort, Maurice Joly, etc.) et les articles d'une partie de la presse politique contemporaine (Le Siècle, L'Opinion nationale) participent à l'élaboration de ce que de nombreux historiens qualifient de « légende noire » autour de Napoléon III et du Second Empire. Si, avec le temps, l'œuvre économique et sociale du Second Empire est assez rapidement mise en valeur par l'historiographie officielle dès le début du XXe siècle, la révision du jugement historique porté sur Napoléon III lui-même est plus lente à évoluer. Après la Seconde Guerre mondiale, les travaux des historiens, notamment ceux effectués par Adrien Dansette et Louis Girard, allant dans le sens d'une réhabilitation de Napoléon III, marquent une nette rupture historiographique dans la perception de celui qui est le dernier monarque français.
Hymne À Napoléon III et à son vaillant peuple: http://www.youtube.com/watch?v=8AZLjs0xLpE
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Pierre-Auguste Renoir Pierre-Auguste Renoir dit Auguste Renoir, né à Limoges le 25 février 1841, mort au domaine des Collettes à Cagnes-sur-Mer le 3 décembre 1919, est l'un des plus célèbres peintres français. Membre à part entière du groupe impressionniste, il évolue dans les années 1880 vers un style plus réaliste sous l'influence de Raphaël. Il fut peintre de nus, de portraits, paysages, marines, natures mortes et scènes de genre, pastelliste, graveur, lithographe, sculpteur et dessinateur. Plus intéressé par la peinture de portraits et le nu féminin que par celle des paysages, il a élaboré une façon de peindre originale, qui transcende ses premières influences (Fragonard, Courbet, Alfred Dehodencq, Monet, puis la fresque italienne). Pendant environ soixante ans, il a peint à peu près six mille tableaux.
Peintures « Renoir peint souvent en utilisant les couleurs de l’arc-en-ciel et avec des touches brèves. Les ombres sont souvent bleu vif et non pas noires ». Les touches de lumière ne sont pas blanches mais se jouent dans les tons de bleu. Renoir aime les femmes. Dans ses œuvres, on les retrouve souvent avec des formes charnelles, des bouches petites et charnues, aux lèvres souvent très rouges.
Pierre-Auguste Renoir: http://www.youtube.com/watch?v=azuYYHlaKUs
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Albert uderzo Biographie Albert Uderzo, né Alberto Aleandro Uderzo, fils d'une famille d'immigrés italiens, découvre la bande dessinée avec Mickey Mouse, à l'époque publié dans Le Petit Parisien. C'est son frère, Bruno Uderzo, découvrant son talent qui le poussa chez un éditeur parisien. Pendant la guerre, il est embauché par la Société parisienne d'édition, et apprend les bases du métier : le lettrage, le calibrage d'un texte, la retouche d'image... Dans le cadre de son travail il rencontre Calvo, qui le pousse à persister dans le dessin. Sa première publication s'est faite dans un petit album SPE de 1943 intitulé "Boum" (et non comme on le croit souvent dans le périodiqueJunior): une parodie de la fable de Jean de La Fontaine « Le Corbeau et le Renard ». Jusqu'à la fin des années 1940, Uderzo travaille énormément: il illustre des romans, crée Belloy, Le Prince Rollin et Arys Buck pour O.K., participe à Captain Marvel Jr. dans Bravo!, est reporter pour France Dimanche et collabore quotidiennement à France Soir avec Paul Gordeauxen réalisant les dessins des bandes dessinées verticales Le Crime ne paie pas et Les Amours célèbres. En 1950, invité à Bruxelles, il fait la connaissance de Victor Hubinon, Eddy Paape et Mitacq ainsi que du scénariste Jean-Michel Charlier, avec qui il réalise de nouvelles aventures de Belloy. C'est à cette époque qu'il rencontre le scénariste avec lequel il travaille le plus durant sa carrière: René Goscinny. Leur première collaboration est une rubrique de savoir-vivre, publiée dans l'hebdomadaire féminin Bonnes Soirées. Ils créent pour Junior les séries Jehan Pistolet et Luc Junior.
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En 1955, avec Jean-Michel Charlier, Goscinny et Jean Hébrard, Uderzo fonde un syndicat, scindé en deux agences distinctes: Edifrance et Edipresse. Il continue de produire des planches en abondance: Benjamin et Benjamine et Bill Blanchard (avec Goscinny), pour La Libre Junior, Clairette (avec Charlier), Oumpah-Pah, Poussin et Poussif, La Famille Moutonnet et La Famille Cokalane (tous avec Goscinny) dans Tintin. Uderzo s'installe en janvier 1958 dans une HLM neuve au 3e étage du 3, rue Rameau à Bobigny (actuelle Seine-Saint-Denis), où une plaque a été inaugurée en octobre 2009 pour fêter le cinquantenaire de l'invention d'Astérix. Coïncidence: la rue Rameau est proche de la rue d'Alesia où se trouve une grande nécropole gauloise, alors que les Uderzo habitaient auparavant chaussée Jules César à Eaubonne. En 1959, Uderzo participe au lancement de Pilote en illustrant deux de ses sériestitres: Tanguy et Laverdure, série d'aviation réaliste scénarisée par Charlier et Astérix, série humoristique scénarisée par Goscinny qui, dès cette date, obtient un très grand succès. Face à celui-ci, Uderzo abandonne progressivement au cours des années 1960 toutes ses autres séries. En 1967, Uderzo déménage à Neuilly-sur-Seine. Avec Goscinny, tout en réalisant environ une histoire par an, il supervise attentivement le développement des produits dérivés (des figurines en latex aux spin-offs Idéfix). En 1974, les deux auteurs créent les Studios Idéfix, afin de contrôler l'adaptation en dessin animé des aventures du Gaulois. La mort de Goscinny, en 1977, bouleverse profondément Uderzo (il dira plus tard qu'il restera assis 24 heures ou 48 heures après avoir appris la nouvelle), qui décide pourtant de poursuivre Astérix. Son premier album réalisé en solo, Le Grand Fossé, paraît en 1980 chez Albert René, maison d'édition qu'il crée suite à un contentieux avec Dargaud. Dès le départ, Uderzo se
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heurte à des critiques bien que ses premiers scénarios se rapprochent de ceux de Goscinny, en conservant avec un réel talent ce ton et cet humour propres à la série; la qualité sera néanmoins plus contestée autour des années 2000. Le public, lui, continue de plébisciter la série, dont les derniers albums parus sont les plus gros tirages de l'histoire de la bande dessinée européenne.
Un dessinateur talentueux Capable de dessiner dans des styles très différents (du réalisme de Tanguy et Laverdure à la caricature d'Astérix), son grand sens du gag visuel complétait parfaitement les talents d'humoriste de René Goscinny. À l'instar de Franquin, ses personnages sont très expressifs et dotés d'une gestuelle extrêmement travaillée qui vient en partie de l'intérêt d'Uderzo pour le dessin d'animation. Il reste une référence incontournable pour les dessinateurs et animateurs actuels comme Juanjo Guarnido (Blacksad). Il a réalisé les dessins du film L'Avare sorti en 1980 avec pour vedette Louis de Funès.
Quelques problèmes génétiques • Il est daltonien (il ne distingue pas le rouge et le vert). La mise en couleurs des albums d'Astérix a été assurée pendant plusieurs années par son frère Marcel Uderzo. • Des problèmes d'articulations aux mains ne lui permettent plus d'encrer ses planches lui-même, et l'obligent à confier ce travail à des assistants.
Albert Uderzo: Portrait: http://www.youtube.com/watch?v=0jin0hNe0H8
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Lieux consultés
· http://es.wikipedia.org/wiki/Albert_Camus
· http://es.wikipedia.org/wiki/Simone_de_Beauvoir
· http://fr.wikipedia.org/wiki/Simone_de_Beauvoir
· http://es.wikipedia.org/wiki/Bernard_Hinault
· http://es.wikipedia.org/wiki/Jacques_Offenbach
· http://es.wikipedia.org/wiki/Petits_chanteurs_de_Saint-Marc
· http://es.wikipedia.org/wiki/Robert_Bresson
· http://es.wikipedia.org/wiki/Napole%C3%B3n_III
· http://www.artehistoria.jcyl.es/historia/personajes/6498.htm
· http://es.wikipedia.org/wiki/Pierre-Auguste_Renoir
· http://es.wikipedia.org/wiki/Albert_Uderzo
· http://fr.wikipedia.org/wiki/Ast%C3%A9rix
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