Eyes Magazine Issue 11 'VICTORIA!'

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E D I T I O N 1 1 - s p r in g 2 0 1 6

​​T H E L U X U R Y J O U R N A L​​​

PR I C E - C H F 6 , 5 0

THE CHEFS

REINE DES NEIGES

heaven on earth

Saint Petersburg

Paulo Airaudo and Francesco Gasbarro at La Bottega p.6

Ferrari california T p.22

Alila Villas Uluwatu in Bali p.30

Beyond the seasons p.32

victoria! Victoria silvstedt FOR EYES MAGAZINE

Meeting Victoria Silvstedt means first and foremost facing oneself. Anything you think about this woman says far more about you than it does about her. I met her for the first time while in Cannes. Our high heels trod the same floors in the opulent salons at the Martinez Hotel, as she took her time choosing De Grisogono jewellery to wear for the festival red carpet. I watched her try on the pieces and I tried to be discrete. She was far more subtle than I was, however. Stretching her slender neck facing the mirror, I watched as the diamonds danced and sparkled on her ears while a handful of photographers rushed forward to invade this moment. She agreed, and laughed, and I used the opportunity to take our first selfie. That evening we had dinner at the Eden Roc, and our tables were not so far apart. The spring showers in Cannes froze our dresses to our skin, and Paris Hilton was offered a survival blanket. Victoria was there, smiling and available for the freezing photographers, despite the fact the party would have made Gatsby jealous. I got my second selfie, and came away from the night with a great first impression. >> page 09

Rencontrer Victoria Silvstedt est d’abord un face à face avec: soi-même. Ce que vous penserez d’elle en dit plus long sur vous que sur elle. Je croise sa présence pour la première fois à Cannes. Nos escarpins foulent la même moquette des salons cossus du Martinez alors qu’elle vient sélectionner ses bijoux DeGrisogono pour la montée des marches du festival. J’assiste à ses essayages par hasard et me fais discrète. Elle l’est plus que moi. Déployant son cou de cygne face au miroir, j’observe les diamants danser à ses oreilles tandis que quelques photographes présents sur place se précipitent pour lui voler cet instant. Elle consent et rit. J’en profite pour capturer notre premier selfie. Le soir même, nous dînons non loin l’une de l’autre à l’Eden Roc. Cannes gèle nos robes d’une pluie fine de printemps et l’on propose à Paris Hilton une couverture de survie. Victoria est là, disponible pour les photographes transis de froid, alors que la fête aurait rendu Gatsby lui-même jaloux. Deuxième selfie et première impression positive au bout de la nuit. >> page 09




EDITEURS Karim Aeid Martin Mackenzie Patrick Ludi

editorial De l’immortalité de l’excellence

DIRECTEUR DE LA REDACTION Karim Aeid REDACTRICE EN CHEF Florence Jacquinot DIRECTEUR CREATIF Martin Mackenzie RESPONSABLE MARKETING ET COMMUNICATION Rozafa Kastrati CONCEPTION GRAPHIQUE Jeremy Tourvieille // www.jeremytourvieille.ch REDACTRICE « ARCHITECTURE & DESIGN » Mandana Sappino REDACTEUR Chris Clyde Green TRADUCTION & RELECTURE Georges Malek Alexander Uff PHOTOGRAPHIE Daniel Lopez-Paullada Alex Teuscher REALISATION REALITE AUGMENTEE www.vidinoti.com REALISATION PANORAMA 3D www.3dvision.ch PARUTION THE LUXURY JOURNAL // 3 éditions par année THE MAGAZINE // 1 édition par année TIRAGE 25’000 exemplaires DISTRIBUTION www.naville.ch www.kkiosk.ch Genève, Lausanne, Montreux, Bâle, Gstaad, Verbier, Crans-Montana, Zürich, Lucerne, Lugano, Locarno CONTRIBUTION POUR CETTE EDITION Victoria Silvstedt, Paulo Airaudo, Francesco Gasbarro, La Bottega, Hublot, Alessandra Vicedomini, Ali Karoui, Joelle Flora, Golden Dreams, Damien & Co., F.P.Journe, Lancôme, Blancpain, Ferrari, Maserati, Lamborghini, Piet Boon, Matteo Thun, Cameron Design House, Alila Hotels, Four Seasons Hotel des Bergues, Mandarin Oriental Geneva, Swissôtel Métropole, Womanity Gala, Propaganda Live

Vous êtes né sans le vouloir. Vous mourrez, probablement, sans l’avoir choisi. Entre ces deux événements linéaires sur lesquels vos proches apposeront des dates, le temps vous appartient, ainsi que la responsabilité de ce que vous en faites. Chaque nouvelle semaine vous offre la chance d’apposer votre empreinte sur notre monde, de laisser une trace. Une chance, qu’il y a cent ans encore, vous n’auriez pas eu si vous étiez mal-né. Une chance que dans bien des pays encore, tant d’autres n’ont pas, eux qui survivent dans ce qu’est devenu pour nous la définition du passé: chaque être y joue son rôle dans la sphère déterminée par le rang que la naissance lui a donné. Ce joug, par bien des révolutions, nous, nous en sommes délivrés. Aussi le problème ne se situe pas vraiment dans ce lundi qui revient après chaque respiration du weekend mais se dégage du sens que vous donnez avec lucidité à l’activité qui occupe vos journées. Ainsi même si vous n’avez aujourd’hui ni richesse ni réseaux, vous pouvez conquérir de votre nom cette société démocratique dans laquelle chaque jour vous vous éveillez, au moyen de l’excellence de vos gestes et de leurs réalisations. Dans une époque tourmentée où règne en absolue la torture, la sensation de luxe s’émousse, la vertu de l’accomplissement de collaborer à de grandes maisons se perd dans l’amertume de décapiter des talents au profit des dividendes, politique et déloyauté découragent les élans de la créativité, et persiste pourtant encore une faible lueur d’espoir: le sens de l’éternité. De notre machine a broyer l’humanité, vous pouvez encore tendre les doigts vers un degré éminent de perfection, devenir une personnalité voire une sommité de votre secteur d’activité, car l’excellence a ce pouvoir que vous n’aurez jamais: elle perdure et ne disparait pas. Et si de sa formule éthérée Dieu se joue de la matière, il vous convient à vous de la réunir dans des oeuvres que votre esprit a formé et qui atteindront la majesté immortelle d’une gloire méritée. La déité se situe chaque jour dans ce que vous produisez, dans la mesure où vous refusez la médiocrité. Efficience et rentabilité peuvent même lui être retirées, c’est alors l’état de l’art que vous avez atteint de votre propre qualité. Pas celle qu’on vous dicte, celle que vous vous imposez. Une exigence qui se chasse en maje solitaire dans votre conscience isolée, loin des chemins balisés. Bienvenu dans ce désert inhabité où tout le superflu a fondu pour ne laisser place qu’à la pérennité de la valorisation de la beauté. Ceux qui ont vendu leur âme au diable du capitalisme acéré en ont perdu l’entrée. La chance ici n’existe plus, seulement ce que vous, vous avez à donner. Car l’excellence a du génie, mais faut-il encore faire le pas comme un sacerdoce de l’embrasser. C’est à ce prix, que s’obtiennent, non seulement les clés du paradis mais aussi le sens de votre vie

Florence Jacquinot, Rédactrice en Chef

REMERCIEMENTS Salah Aeid, Maha Aeid, Sarah Aeid, Sarah Favre Ferry Mackenzie, Gerry Mackenzie-Buis, Cynthia Victoria Vanvoorden, Bogdan Lisurenko, Natasha De Heney EYES MAGAZINE Rue du Simplon 12, CH - 1207 Genève +41 (0) 22 310 09 35 www.eyesmagazine.ch

MAKE EYES MAGAZINE COME ALIVE ! Eyes Magazine is the first Swiss Luxury magazine that creates an interactive luxury experience by using the latest augmented reality technology. It sounds very complicated, but it really is not.

COUVERTURE Victoria Silvstedt for Eyes Magazine Montre : Hublot Big Bang Unico Sapphire Robe : Vicedomini

Augmented Reality technology powered by The Eyes Magazine 360° experience is provided by


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Visionnaire

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THE CHEFS

THE CHEFS Paulo Air audo and Fr ancesco Gasbarro at La Bottega

T e x t: C h r i s C ly d e G r e e n | P h o t o g r a p h y: A l e x T e u s c h e r

No dejar titere con cabeza” an Spanish idiom, originated from Cervantes’ Don Quixote, can be read as: “to take no prisoners”. This expression is apt when we think about our experience of being in the company of Paulo Airaudo and Francesco Gasbarro, the dynamic and determined chefs of La Bottega. Brimming with passion to their craft they are dedicated to bringing metropolitan culinary quality to Geneva. Preferring innovation instead of fossilisation les enfants terribles have marched on to pastures new (albeit just down the road) and as with any quest there was a battle. This one was against stereotypes and hollow parodies of Italian cuisine in the local area. They are winning, but the quest has just begun… The journey began as rain fell on the cobbled streets of the vieille-ville while we wandered towards the old address of La Bottega. We were at 3 Grand-Rue which has now become the “Osteria della Bottega”, which we mistook for our interview location. There we were thinking there was only one; the former had only been open since May 2015 (achieving a Michelin-star just five months after). We begrudgingly referenced our smartphone to find the more recent location and to our surprise it was less than two hundred metres away. As we entered, the new place looked like a true ristorante: a vast space adorned with leather and copper-coloured furnishings, oozing distinction despite it being under-construction at the time of our meeting. Through the clouds of workers, whizzing here and there sat Chef Airaudo and Gasbarro in deep conversation with three other people. The closer we got, the more silent it grew. We finally realised there was not a conversation happening; rather it was a sermon about conversion, cuisine and culture. Realising we were in the presence of true visionaries we sat down and started taking notes. The 30 year-old Italian-Argentine chef Airaudo developed his expertise predominantly from memories of French and Italian flavours and years in global kitchens. Paulo described his formation as “…beautiful, but painstaking…” and the sacrifices for the art seems perpetual. Making a sheer 120 new dishes last year, it was clear that this team relocated to Geneva for a reason: to make it, more specifically La Bottega, “a food destination”. They want people to “come to Geneva for the food”. It may leave some bemused, but trust me, if you saw Airaudo’s eyes when he spoke, you would see the tangible urge to bring that idea to fruition. Paulo & Francesco are clearly people of fortitude and change seems to come naturally to them. The idea of evolution is at the centre of their mission for La Bottega’s wish to expand. With an enhanced communication between the chefs and the team there is a guarantee that the food is customisable to the diners needs, “If you want gluten-free, you get gluten-free. You are my guest…tell me in advance, not when you are at the table.” Understood? Good. La Bottega will also “remove the carte” and the chefs will create dishes found from “small producers…getting the best from the best place”. So expect some weekly surprises, superb tasting menus and some of the Chefs’ favourite dishes at hand. They are also calling on their friends from far and wide to join forces for a series of new unique “4 hands dinners”, including one with Agusto Balbi from The Ocean in Hong Kong and Diego Muñoz from Astrid & Gastón. Despite the new luxurious trappings of the La Bottega ristorante, the ethos is still very focused on the personal and local, maintaining the feeling of an osteria. As Francesco and Paulo showed us a unique private dining room for large groups, a boastful wine cellar and their record collection (from Ray Charles to the Rolling Stones), it seemed obvious that their personalities were infused in every facet of the place. Wearing an imaginary toque and guiding us through their new “home” the Chefs mentioned that they both travelled to “many, many places”, seeking to “show their experience” in their new restaurant. All these aspects have developed an aesthetic and an eclectic, honest and modernistic view of Italian cuisine, and of life itself. La Bottega is not another quick-fix. If you want a reduced, large and loveless meal, go elsewhere ­- it is a labour of love and the Chefs’ “child”. The faith is in the food and with chefs, such as Martyn Meid who had joined in with the alchemy in 2015. Finally, at the end of our visit we are proudly shown a Michelin-Man perched on top of a counter. Our hosts proclaimed: “We know only one way to do it…well” and so far it would be a hard point to contest with these kitchen kings.


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e dicton populaire espagnol « no dejar titere con cabeza » trouve son origine dans le roman médiéval Don Quichotte de Cervantes et signifie « pas de quartier ». Cette expression idiomatique est particulièrement appropriée lorsque nous évoquons notre expérience en compagnie de Paulo Airaudo et Francesco Gasbarro, les deux Chefs dynamiques et déterminés du restaurant La Bottega. Vouant une passion débordante à cet art qu’est leur métier, leur aspiration n’est autre que de faire éclore la qualité culinaire métropolitaine à Genève. En optant pour l’innovation plutôt que pour la fossilisation, les enfants terribles sont partis à la conquête de nouveaux horizons (quoique, à deux pas d’ici) et – comme lors de toute conquête – ils livrèrent bataille. Celle-ci fut contre les stéréotypes et les pâles imitations de la cuisine italienne à l’échelle locale. Et, bien qu’ils gagnent du terrain, la quête ne fait que commencer… L’aventure débute alors que nous déambulons sous la pluie dans les rues pavées de la vieille ville, en direction de l’ancienne adresse de La Bottega. Nous étions au numéro 3 de la Grand-Rue, aujourd’hui transformé en « Osteria della Bottega », pensant à tort que c’était là notre lieu de rendez-vous pour l’interview. Nous avions oublié qu’il existait désormais un autre La Bottega ayant ouvert ses portes au mois de mai 2015 (et qui, cinq mois après son ouverture, se voyait déjà décerner une première étoile au guide Michelin). A contrecœur, nous sollicitions alors notre smartphone afin de localiser la nouvelle adresse du restaurant lorsque, à notre surprise, nous réalisions que ce dernier ne se trouvait qu’à deux cents mètres de là. A peine entrés, nous découvrions un authentique ristorante : un espace pour le moins vaste, paré de mobilier aux couleurs cuir et cuivre et dégageant une certaine prestance malgré les travaux en cours à ce moment. A travers le nuage d’ouvriers et d’employés qui couraient à droite et à gauche, nous apercevions finalement les Chefs Airaudo et Gasbarro, assis et plongés dans une conversation avec trois autres personnes. Plus nous nous approchions, plus le silence semblait grandir. Nous comprenions finalement qu’il ne s’agissait pas d’une conversation en cours, mais bien d’un sermon sur la cuisine, la culture et la transformation. Nous réalisions alors que nous étions en présence de véritables visionnaires, alors je nous nous assîmes et commencions à prendre des notes. Le Chef italo-argentin Airaudo, âgé de 30 ans, a perfectionné son savoir-faire en s’appuyant principalement sur ses souvenirs des saveurs françaises et italiennes collectés lors de ses années passées dans les cuisines du monde. Paulo décrit sa formation comme « … merveilleuse, mais méticuleuse… » tandis que les sacrifices pour son art culinaire semblent perpétuels. En parvenant à réaliser la bagatelle de 120 nouveaux plats l’année passée, il est aujourd’hui évident que cette équipe n’as pas déménagé à Genève par hasard : elle a toujours eu pour intention de faire de Genève – et de La Bottega en particulier – une « destination culinaire ». Et, quand bien même cela en laissera certains perplexes, il suffit d’observer les yeux d’Airaudo lorsqu’il parle pour comprendre le besoin concret de mettre cette idée à exécution. « Nous voulons que les gens viennent à Genève pour la nourriture », précise-t-il. Il est évident que Paulo et Francesco sont des personnes courageuses et déterminées, et que le concept de changement est naturel chez eux. L’idée d’évolution semble être au cœur même de leur mission pour La Bottega, dans un désir ultime de développement. Grâce à une communication accrue entre les Chefs et l’équipe, le restaurant parvient à garantir une nourriture adaptée et adaptable aux besoins alimentaires en tous genres : « Si vous souhaitez un repas sans gluten, vous obtenez votre repas sans gluten. Vous êtes mon invité … Il suffit de me le dire en avance, et non lorsque vous vous asseyez à table. » Compris ? Très bien. Cherchant les meilleurs produits chez les meilleurs artisans locaux, La Bottega n’hésitera pas à « retirer la carte », laissant ainsi libre cours à l’imagination des Chefs pour créer de nouveaux plats. Attendez-vous donc à certaines surprises hebdomadaires, à de superbes menus dégustation ainsi qu’à certains de leurs plats préférés proposés par les Chefs. Parfois, ces derniers n’hésiteront pas à faire appel à leurs amis des quatre coins du monde, pour des collaborations uniques dignes d’un « dîner à 4 mains », comme avec Agusto Balbi – du restaurant Ocean à Hong-Kong ou encore Diego Muñoz de chez Astrid & Gastón. Malgré les signes extérieurs luxueux du nouveau ristorante La Bottega, la philosophie du lieu se veut toujours très axée sur tout ce qu’il y a de plus personnel et de local, préservant ainsi ce sentiment unique de l’osteria. Tandis que Francesco et Paulo nous font visiter une salle à manger privée unique en son genre – et réservée aux grands groupes – une cave à vin incroyable et nous présentent leur collection de disques (de Ray Charles au Rolling Stones), il apparaît comme une évidence que leurs personnalités sont imprégnées dans chaque facette de cet endroit si particulier. Portant une toque imaginaire et nous guidant à travers leur nouvelle « maison », les Chefs mentionnent qu’ils ont tous deux « beaucoup, beaucoup voyagé » et qu’ils désirent aujourd’hui « dévoiler leurs diverses expériences » dans leur nouveau restaurant. L’ensemble de ces différents aspects dépeint au final une approche moderniste, esthétique, éclectique et honnête de la cuisine italienne, ainsi que de la vie elle-même. La Bottega n’est pas une de ces « solutions de rechange ». Si vous recherchez le moindre repas, substantiel et dépourvu de sentiments, allez ailleurs – ici il s’agit d’un véritable travail d’amour concocté par des Chefs épris de leur métier. L’acte de foi est placé dans la nourriture, avec d’autres chefs tels que Martyn Meid (qui a rejoint l’aventure en 2015). Pour finir, alors que notre visite s’achève, l’on nous montre fièrement un petit bonhomme Michelin perché au-dessus d’un comptoir. Notre hôte du jour proclame alors : « Nous ne savons faire les choses que d’une seule et unique manière : bien ! » ; une perspective pour le moins difficile à contester à ce jour, avec ces rois de la cuisine.


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ESSENTIELS HOMME


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esse n t i els h o mme

OMEGA SPEEDMASTER GREY SIDE OF THE MOON “METEORITE” T e x t  : M AR T IN M A C K EN Z IE

The 44.25mm Speedmaster Grey Side of the Moon “Meteorite” introduces a number of new features to the Speedmaster collection. For example, this is the first time that a tachymeter scale has been created using OMEGA Ceragold. Of course, the main feature of this watch is the highlight that everyone wants to talk about: the incredible meteorite dial. On each timepiece, the dial has been made from a solid piece of extra-terrestrial stone. With the Speedmaster’s connection to space, we believe that this timepiece is another remarkable tribute to the collection’s past, and as close it gets to owning a true secret of the universe.

D’un diamètre de 44,25 mm, la Speedmaster Grey Side of the Moon « Meteorite » marque l’apparition de fonctionnalités inédites au sein de la collection Speedmaster. C’est la première fois qu’une échelle tachymétrique est créée en OMEGA Ceragold. Bien sûr, tout le monde parle de la caractéristique principale de cette montre : le fameux cadran météorite. Sur chacune des montres, le cadran a été façonné à partir d’un morceau de pierre galactique. Véritable ouverture sur l’univers, cette montre rend un hommage remarquable à l’héritage de cette collection, plus que jamais associé à l’espace.

WWW.OMEGAWATCHES.COM


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w oM a n to watch

VICTORIA SILVSTEDT P HOTO D AN I E L L O P E Z- PA U L L A D A

Styling ​​Martin Mackenzie, Julie Pahud Text​ ​​F lorence Jacquinot Hair & Make-Up D ​ amien & Co. @ Kempinski Geneva Watch ​​​Hublot Big Bang Unico Sapphire Clothing ​​V icedomini, Ali Karoui, Joelle Flora Accessories ​​V icedomini, Golden Dreams Location​​ Private Villa @ Coppet Switzerland Special thanks to ​P ropaganda Live


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IAn rftiin c ilte e nsumme ame r

DRESS AND BRACELET VICEDOMINI PHONE AND BAg GOLDEN DREAMS


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Victoria! WOMAN TO WATCH - VICTORIA SILVSTEDT T e x t  : F l o r e n c e J a c q u i n o t | p h o t o   : D a n i e l L o p e z- Pa u l l a d a

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eeting Victoria Silvstedt means first and foremost facing oneself. Anything you think about this woman says far more about you than it does about her. I met her for the first time while in Cannes. Our high heels trod the same floors in the opulent salons at the Martinez Hotel, as she took her time choosing De Grisogono jewellery to wear for the festival red carpet. I watched her try on the pieces and I tried to be discrete. She was far more subtle than I was, however. Stretching her slender neck facing the mirror, I watched as the diamonds danced and sparkled on her ears while a handful of photographers rushed forward to invade this moment. She agreed, and laughed, and I used the opportunity to take our first selfie. That evening we had dinner at the Eden Roc, and our tables were not so far apart. The spring showers in Cannes froze our dresses to our skin, and Paris Hilton was offered a survival blanket. Victoria was there, smiling and available for the freezing photographers, despite the fact the party would have made Gatsby jealous. I got my second selfie, and came away from the night with a great first impression. The same thing happened last year. We were surrounded by bored models and disillusioned Hollywood stars who were only interested in looking like wilted, indifferent flowers on the Mediterranean coast. Victoria once again stood out in stunning contrast with the others, politely replying to questions and posing for photos despite how late it was. I wondered whether I should take a third selfie. I gave in and took one, and tried to understand the enigma lying beyond this woman’s figure. If we forgot her Playmate of the Year Award and her Top 10 Miss World title, what could we say about her personality? We can’t disregard these achievements, as they are proof of the talented professional she is today, and that’s what helped me decide who I wanted on the font cover of our spring edition. I wanted Victoria! And she agreed. A forty-something who has no need to worry about today’s insolent, lazy fashion victims in their twenties. She is a woman with all-encompassing empathy, constantly open and kind to others, happy to discuss and exchange in any one of her four fluently-spoken languages. And here she is, for us as well. And her secret, you may have guessed, is simply being generous enough to give to others. And looking at Victoria, this wealth is worth more than all the riches in the world!

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encontrer Victoria Silvstedt est d’abord un face à face avec: soi-même. Ce que vous penserez d’elle en dit plus long sur vous que sur elle. Je croise sa présence pour la première fois à Cannes. Nos escarpins foulent la même moquette des salons cossus du Martinez alors qu’elle vient sélectionner ses bijoux DeGrisogono pour la montée des marches du festival. J’assiste à ses essayages par hasard et me fais discrète. Elle l’est plus que moi. Déployant son cou de cygne face au miroir, j’observe les diamants danser à ses oreilles tandis que quelques photographes présents sur place se précipitent pour lui voler cet instant. Elle consent et rit. J’en profite pour capturer notre premier selfie. Le soir même, nous dînons non loin l’une de l’autre à l’Eden Roc. Cannes gèle nos robes d’une pluie fine de printemps et l’on propose à Paris Hilton une couverture de survie. Victoria est là, disponible pour les photographes transis de froid, alors que la fête aurait rendu Gatsby lui-même jaloux. Deuxième selfie et première impression positive au bout de la nuit. Bis repetita, l’année passée. Au milieu de mannequins blasées et d’holywoodiennes désenchantées qui ne veulent rien si ce n’est ressembler à de grandes fleurs fanées d’indifférence au bord de la Méditerranée. De nouveau Victoria se distingue, claquante de contraste avec les précédentes, répondant poliment malgré l’heure tardive, prenant le temps d’un cliché numérisé. Troisième selfie? Je répète l’expérience et cherche à comprendre: quel est l’énigme au-delà de la silhouette? Si nous pouvions oublier son trophée de playmate de l’année ou de finaliste à Miss Monde, que pourrait-on témoigner de sa personnalité? Ne lui enlevons donc rien de tout cela, car c’est ce qui a fait d’elle une talentueuse professionnelle, me permettant de déclarer avec certitude à mes collaborateurs au moment du choix de la couverture de cette édition de printemps, que je voulais: Victoria! La cover, ainsi c’est elle. Une quarantenaire qui n’a rien a envier au minettes insolentes et indolentes de vingt ans. Une femme dont l’empathie est tournée vers autrui, dont le temps est ouvert à la bienveillance, à la valorisation des autres, aux échanges, couramment en 4 langues. Aussi la voici, est-elle là pour nous. Et son secret, vous l’aurez deviné, c’est tout simplement d’avoir la générosité de donner. Une richesse qui vaut tous les trésors du monde, à en juger!


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HUBLOT BIG BANG UNICO SAPPHIRE Once again, Hublot is adding its innovation and expertise with materials to the history of watchmaking firsts. By transforming the ‘savoir-faire,’ Hublot has developed the manufacturing of unique and very hard materials, such as Magic Gold, the world’s only scratch-resistant gold. Now in 2016, Hublot has created 500 Big Bang Unico Sapphire models cut straight from sapphire, without losing sapphire’s unique and rare character.

Hublot inscrit une nouvelle fois son innovation et sa maîtrise des matériaux au chapitre des premières horlogères. C’est en transposant le savoir-faire qu’elle a développé avec l’usinage de matières très dures telles que le Magic Gold que Hublot façonne une série d’exception. 500 Big Bang Unico Sapphire taillées à même le saphir. Sans faire perdre au saphir son caractère unique et rare, elle le rend plus accessible.

w w w.hublot.com


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DRESS VICEDOMINI WATCH HUBLOT BIG BANG UNICO SAPPHIRE CLUTCH VICEDOMINI SHOES CHRISTIAN LOUBOUTIN


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Womanity Victoria is a committed woman who regularly attends charity events to which she lends her glamourous image, such as the recent Womanity Gala co-organised by the Geneva-based communication agency Propaganda Live. Womanity is a foundation that supports women across the world through initiatives in careers and training, while protecting their physical integrity. The charity is located in Geneva, and strives for progress and innovation in social change and gender equality in different countries. Victoria est une femme engagée et prête régulièrement sa présence pour des événements caritatifs auxquels elle associe son image glamour, comme dernièrement au gala Womanity co-organisé par l’agence de communication Propaganda Live basée à Genève. Womanity est une fondation qui soutient la cause des femmes dans le monde entier par des actions axées sur leurs carrières et leurs formations, tout en protégeant leur intégrité physique. Cette fondation située à Genève se consacre aux progrès et aux innovations en faveur des changements sociaux qui permettront aux femmes de lisser les différences dans leur pays. WWW.WOMANIT Y.ORG WWW.PROPAGANDALIVE.COM

biography Born September 19th, 1974, Sweden Height 179 cm Highlights Top 10 Miss World 1994 finalist Playboy playmate of the year 1997 Spokesmodel for Chateau d’Ax since 2007 Spokesmodel for Guess Jeans since 2013 Founder of the Very Victoria lingerie collection TV presenter for TF1 “la Roue De la fortune”, “Bêtisier” and “Qui est le meilleur ce soir” Singer with a gold music album : ‘Girl On The Run’ More Victoria in 2016! Launch of her own Prosecco brand Starring in her new reality TV show on E! Entertainment


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From Lancôme with Love T e x t  : F l o r e n c e J a c q u i n o t

We all have happy childhood memories of discovering different textures with our fingers! And Lancôme has recreated this nostalgic sensation with its retro-futuristic Rubik’s cube style as part of its My Parisian Pastels range. The kit offers colourful, modular shades taking us back to the creative freedom of our younger years. With neo-pastel spring inspirations from eyeshadow to lip contours, these light tones are an invitation to begin an imaginary adventure to escape the winter months.

Souvenez-vous, les plaisirs de l’enfance comme de découvrir des textures du bout des doigts! C’est la sensation retrouvée que propose la maison Lancôme avec un Rubicub rétro-futuriste de pigments colorés et modulables par lequelle exprimer la liberté créative de nos jeunes années. Sur fond de printemps néo-pastelisé, des matières lumineuses invitent, de l’ombre de nos paupières aux contours de nos lèvres, à sortir de l’hiver par un voyage imaginaire.

w w w.l ancome.ch


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BLANCPAIN L A D Y B I R D T e x t  : F l o r e n c e J a c q u i n o t

The style of women’s watches in 1956 favoured a smaller size, and Blancpain showed astounding creativity and ingenuity in its quest to miniaturise its timepieces. The Ladybird and its incredibly delicate hands were introduced to rapturous applause, boasting the world’s smallest round casing movement of the time. The model has been regularly revamped over time to reflect key changes in the watchmaking world. Throughout the years the Ladybird has showcased both a manual and automatic rewinding movements, and its elegant size has pushed the limits of engineering and innovation. Blancpain is paying homage to the timeless model this spring, with a contemporary 2016 version produced in a limited 60-piece series.

1956. Le style de la montre dame est à la petite dimension et les horlogers de Blancpain rivalisent de créativité et d’ingéniosité afin de miniaturiser une montre. La Ladybird, une coccinelle douée d’aiguilles par le bon dieu, est alors introduite avec sensation, forte à l’époque du mouvement mécanique rond le plus petit au monde. Au fil du temps, régulièrement rafraîchie pour s’accorder aux évolutions importantes de l’art horloger, elle est dotée d’un mouvement à remontage manuel puis automatique et atteint avec son calibre le plus fin des records d’ingénierie et d’innovation. Blancpain rend ainsi ce printemps hommage, avec une contemporaine version 2016 à 60 exemplaires, à cet intemporel porte-bonheur.

w w w.bl ancpain.com


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serenity spring PASTEL PANTONE T e x t  : F l o r e n c e J a c q u i n o t

This year’s spring collections promise to inspire tranquillity by focusing on a palette of calming colours. Relaxation, exploration and curiosity combine and contrast to offer lush natural themes boasting urban design. Rose Quartz is the star of the show with a soft yet persuasive shade, cosying up to the ethereal blue of Serenity’s fresh, peaceful tones. The combination of Peach Echo and Fiesta creates dynamically energetic excitement and liberated experiences. L’influence des collections printanières se prévaut cette année d’un retour à l’apaisement, en gravitant autour d’une palette de coloris calmants. La relaxation, l’exploration et la curiosité s’associent de contraste en offrant une végétation luxuriante à un design urbain. En vedette, le Rose Quartz, tonalité douce mais persuasive, aspire à se marier au bleu aéré de Sérénité, d’une fraîcheur sans turbulences. Au contact des orangers Pêche Echo et Fiesta, suscitent-ils par combinaisons une dynamique énergisante fleurant excitation et liberté des expériences.

DRESS GUCCI BAG VALENTINO SHOES GIANVITO ROSSI


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DRESS VICTORIA BECKHAM BAG FENDI SHOES VALENTINO


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LA REINE DES NEIGES ferr ari california T T e x t  : F LOREN C E J A C QUINO T

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urbo compression what? Gentlemen, now is not the time for technical considerations. Now is the time for finding more reasons to convince your partner you should give in and make that impulse buy. And you can be sure you’ll have their support, as they’ll be making a copy of the keys to your brand new California T. Imagine the snowy roads in the Canton of Uri, winding up to the Gotthard Pass as you take a beautifully ladylike test drive. I was in Andermatt when I took a Ferrari for a spin for the very first time. While I am used to driving big vehicles, and am an expert in ice drifting, I still always feel a little nervous when I get into a car I’ve never driven before. Have you ever seen someone get into the driver’s seat of such a car? Before they even start the engine their entire body tenses as if screaming “Do not crash this car!” To help me get to grips with the turbo, my confident instructor quickly explained a few key points. I listened, knowing full well I would never remember everything, and got started on my own after a short safety briefing. Engine started. Belt fastened. The exciting roar rings out in a signature of aspiration, calming my panic. I realise that every steering system in the world should be like this one. The centralised commands offer the simplicity of a games console controller. With my stress eased, I slipped onto the road almost without thinking, softly accelerating forward. It’s not so hard to drive a Ferrari after all! I quickly grew used to its comforts, and deactivated the auto-pilot in order to whip round the corners in sport mode. My smile grew wider as the meters’ arrows flicked wildly. As I hit the sweeping turns I turned off the ESC. Let’s go! The back wheels gave in just enough, the snow flew over the mirrors as if in slow-motion, the grip held, the acceleration was safe and solid. Just the right kind of shivers. I’d been completely won over by this magical dance. I had managed to tame the 560bhp strength of this charging beast, while still feeling like I was driving a small city car. Of course the feeling of luxury is in its perceived value, but even more so in its emotion and elegant simplicity. One thing is for sure: Ferrari has completely changed my definition of the word “sport”

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urbocompression quesako? Ne cherchez pas ici messieurs des considérations techniques! Mais d’avantage des raisons de convaincre la femme de votre vie d’un achat coup de coeur, car assurément madame s’apprête à cautionner la commande de votre T et s’appropriera son deuxième jeu de clés. Imaginez plutôt, les routes enneigées du canton d’Uri en direction du col du Saint-Gothard, pour un heureux drive test au féminin: c’est à Andermatt que je me suis donc essayée au pilotage de ma première Ferrari. Habituée à la conduite de gros moteurs, expérimentée au drift sur glace, quand il s’agit d’une première avec une voiture, je n’en ressens pas moins une certaine appréhension. Avez-vous pu observer l’installation d’une femme dans un habitacle? Avant même d’avoir démarré, son corps se crispe tout entier comme s’il hurlait: surtout ne crash pas cette voiture! Pour la prise en main de cette turbo, mon confiant instructeur débite rapidement des explications succinctes, que je sais déjà tout en l’écoutant être incapable de mémoriser, et m’abandonne seule après quelques consignes de sécurité.

Engine Start. Ceinture bouclée. L’excitant son rond, signature spéciale de l’aspiration, efface ma panique. Je réalise alors que tous les volants du monde devrait ressembler à celui-ci: ses commandes regroupées offrent la simplicité d’une manette de console vidéo. Stress envolé, je me glisse dans la circulation presque sans y penser d’un abord doux et progressif: pas si difficile de conduire une Ferrari! M’habituant vite à son confort, je désactive le mode auto pour la pousser dans les virages en curseur sport. Les compteurs s’affolent, le plaisir de sourire grandit. Dans les grandes courbes, je me sépare de l’ESC: en avant manège! Le train arrière cède au jeu mais pas trop, la neige vole comme au ralenti au dessus des rétros, le grip reste prévenant, la relance est sécurisante, les frissons sans le danger, je suis conquise par cette valse enchantée. Du bout de ma manucure, je viens de dompter la puissance, de 560 chevaux au galop, tout en ayant l’impression d’avoir piloté une petite citadine. Evidemment la sensation de luxe se situe dans la valeur perçue, mais elle l’est plus encore dans ce ressenti, d’élégante simplicité: Ferrai vient de changer définitivement la façon dont je perçois la sportivité.

www.ferr ari.com


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A Dedication to Distinction Lamborghini Centenario T e x t  : C h r i s C ly d e G r e e n | P HO T O  : DANIEL LO P E Z- PAULLADA

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here was a palpable intensity through the air as the black cape was drawn and the beast was unleashed. When Stephan Winklemann uttered the words: “Ladies and Gentleman the car dedicated to Ferrucio Lamborghini,” those privileged enough to witness the Lamborghini Centenario’s unveiling at the Geneva Car Show (Salon d’Auto) knew they were present for a special séance. It was as if Ferrucio was reiterating his words through the car: “Lamborghini is refinement, luxury and perfection”. The petite commune of Sant’Agata Bolognese must be proud of their new son. Divulged in jet black all over (interior and exterior), with yellow, carbon-fibre trappings the Lamborghini Centenario was the clean colour of class. With only 40 being produced (20 coupés and 20 roadsters) for the enviable “special patrons of the brand” this 6.5 litre, naturally aspirated V12 - powered machine evokes pure luxury. Featuring an outrageous 770 horsepower, and 690 metres of torque this is not car for the faint of heart; connoisseurs of clout only please. The car looks war-ready, slickly making a bold statement with its triple exhaust, pouting front splitter and huge propeller-like wheels. The emblem of Lamborghini is a furious bull encrusted in gold – this car is the real-life manifestation of that: quality and class are achieved through innovation and controlled-aggression. Lamborghini, in celebration of its creator’s one-hundredth year have shown the world, yet again what happens with innovation, power and beauty are joined.

Some have suggested comically it is the son of Lamborghini’s Reventon and Veneno, if anything, the Centenario is the new father of things to come for the marque and a suitable send-off to Winklemann’s reign at the Lamborghini stable.

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l régnait dans l’air une tension palpable au moment de retirer la cape noire et de dévoiler la bête. Lorsque Stephan Winklemann prit la parole et dit : « Mesdames et messieurs, la voiture en hommage à Ferrucio Lamborghini », tous ceux ayant le privilège d’assister au dévoilement de la Lamborghini Centenario lors du Salon de l’Auto à Genève comprirent qu’ils assistaient là une séance très spéciale. C’était comme si Ferrucio s’exprimait à nouveau au travers de la supercar : « Lamborghini, c’est l’élégance, le luxe et la perfection ». La petite commune de Sant’Agata Bolognese doit être extrêmement fière de son nouveau-né. Révélée au public avec une livrée noire éclatante (intérieure et extérieure), quelques détails jaunes et une structure monocoque en fibre de carbone, la Lamborghini Centenario est l’incarnation même de la classe. Avec seulement 40 exemplaires de cette édition (20 coupés et 20 roadsters) destinés aux enviables « commanditaires spéciaux de la marque », ce V12 6,5 litres atmosphérique évoque purement et simplement le luxe. Doté de 770 chevaux pour un couple de 690 Nm, ce monstre n’est pas fait pour les cœurs fragiles : amateurs de puissance uniquement s’il vous plaît. Cette voiture semble véritablement prête pour la guerre, affichant de manière astucieuse et audacieuse ses prétentions à travers – entre autres – ses trois pots d’échappement, son diffuseur avant et ses quatre roues motrices. Si l’emblème de la marque représente un taureau furieux, paré d’or, alors la Centenario est la réelle manifestation de cette image dans la vie : la qualité et la classe de sa production sont atteintes grâce à l’innovation et à l’agressivité contrôlée de l’engin. Lamborghini, qui fête le centenaire de la naissance du créateur de la marque, a montré une fois de plus ce que l’innovation, la puissance et la beauté peuvent faire éclore lorsqu’ils sont réunis. Certains, avec humour, ont insinué que la Centenario est la descendante des Lamborghinis Reventon et Veneno, mais il faut cependant ajouter que la centenaire pourrait bel et bien être la future ancêtre des productions à venir et surtout le point de départ adéquat de l’ère Winklemann au sein de l’écurie Lamborghini.

W W W.LAMBORGHINI.COM


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SOUTH AFRICAN DREAM golf club villa by piet boon T e x t  : m a n d a n a s a pp i n o

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nternationally renowned for its excellent taste and unique vision in terms of architecture and design, Piet Boon has left its signature style on a range of contemporary projects. The Dutch company was founded by designer Piet Boon in 1983, and interior designer Karin Meyn became a partner three years later. This famous company has made a name for itself through using natural materials and by offering an unmatched attention to detail.

presenting chic, elegant rooms. Light tones with the occasional, darker shade decorate the spaces, which are filled with beautiful sculptures and other pieces of artwork. Everything including the walls, floors, furniture, decoration and door handles has been skilfully planned. Even the light switches are designer! Nothing has been left to chance, and the local materials used give the appearance of an authentic African lodge.

Whether for private residences, restaurants, collaborative projects or furniture, Piet Boon has proved its versatility in the design world. This month we decided to introduce you to one of the firm’s private residence creations. Golf fans will not be disappointed, as this villa is built on one of the finest courses in South Africa. Working closely with a local architect, Piet Boon meticulously studied and crafted each and every room in this exquisite holiday home.

The villa also offers a sauna, a Jacuzzi and a swimming pool for relaxing after a long day on the green. There is also a terrace area with a kitchen and a bar for evening drinks and barbecues. This idyllic haven is of course boosted by the breathtaking surroundings.

The precise, symmetrical architecture provides a contemporary interior for this dream villa. The Dutch designer also chose to raise the ceilings to optimise the space, while

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onnu mondialement pour son goût et sa vision unique de l’architecture et du design, Piet Boon marque sa signature à travers ses projets contemporains. L’entreprise néerlandaise ouvre ses portes en 1983 grâce au designer Piet Boon et se voit accueillir l’architecte d’intérieur Karin Meyn en tant que business partner, trois années plus tard. Ce fameux bureau s’établit grâce à son utilisation de matériaux naturels et une précision sans précédent dans ses détails.

Feeling at home with comfort to meet every need is one of the mainstays of the luxury world. And you can now choose your dream villa crafted to suit your activities and interests, while spending time in your favourite country! Piet Boon can create your perfect holiday home, so what are you waiting for?

Résidences privées, restaurants, collaborations diverses ou mobilier, Piet Boon est multifonction dans le domaine du design. Aujourd’hui nous avons alors décidé de partager avec vous un de leurs projets de résidence privée. Avis aux amateurs de golf, cette villa est construite sur un des plus beaux parcours d’Afrique du Sud. Travaillant de près avec un architecte local, Piet Boon a minutieusement étudié chaque pièce de cette propriété de vacances. Une architecture précise et symmétrique avec un intérieur moderne pour cette villa de rêve. Le designer néerlandais a également opté pour un agrandissement des plafonds afin d’optimiser l’espace et a suggéré des pièces chics et épurées. On y trouve des tonalités claires avec certaines touches plus foncées et l’espace se remplit de quelques sculptures et autres objets. Tout est calculé; murs, sol, mobilier, décoration, poignées de porte et même l’interrupteur en devient design. Il y a juste ce qu’il faut où il faut et ce, avec des matériaux locaux afin de donner une apparence de lodge africain. La propriété offre également un sauna, un jacuzzi et une piscine pour un moment de relaxation après une longue partie de golf. Du côté de la terrasse, une cuisine et un bar ont été prévus pour tout apéritif et barbecue. Tout semble donc idyllique sans oublier que le cadre géographique joue aussi un grand rôle. Se sentir chez soi avec le confort qui répond aux besoins de nos habitudes; bienvenue dans le monde du luxe. Optez donc pour une villa de rêve aménagée de façon à apprécier vos activités et centres d’intérêt tout en étant dans votre pays de prédilection! Piet Boon peut réaliser votre lieu de vacances idéal, alors… N’hésitez plus!

WWW.PIETBOON.COM


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MATTEO THUN WOOD BATHROOM TEXT MANDANA SAPPINO This Milan-based company specialises in architecture, interiors and product design, and founder Matteo Thun is renowned for his modern, small- and large-scale creations. We were particularly impressed with one of their projects, and have decided to present you with a rather different type of bathroom. Entirely based on wooden materials and pure, horizontal lines, this bathroom is the culmination of an aesthetic, original project. Those looking a revamp their interior with a fresh, natural ambiance shouldn’t think twice about choosing a Wood Bathroom! Entreprise milanaise spécialisée dans l’architecture, les projets d’intérieurs et le design de produit, Matteo Thun est connu pour ses réalisations modernes de petite et de grande échelle. Séduits particulièrement par un de leurs projets, nous avons donc décidé de vous faire découvrir une salle de bains pas comme les autres. Entièrement conçue autour du bois et de la ligne horizontale, cette pièce d’eau est le résultat d’un projet esthétique et original. Envie de donner une allure plus fraîche et un aspect naturel à votre salle de bains? Renovez-la intégralement de bois! WWW.MATTEOTHUN.COM


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CAMERON DESIGN HOUSE LOHJA CHANDELIER TEXT MANDANA SAPPINO Cameron Design House is a British lighting company that offers a rustic, Scandinavian style combined with urban London design. Boasting both aesthetics and high performance, Cameron has successfully interwoven nature and technology to create modern, innovative lighting. All the pieces are crafted in the company’s studio in Primrose Hill (London) to ensure the highest quality and a unique design for each product. Our personal favourite is the LOHJA Chandelier, which is inspired by the tranquillity of Lake Lohja in Finland. This creation offers a waterfall of rings crafted in gold, and its contemporary style is perfect for rooms with high ceilings. Cameron Design House est une entreprise britannique de luminaires proposant une collection au style campagnard scandinave mélangé à un design urbain londonien. Aussi esthétique que fonctionnel, Cameron réussit à combiner nature et technologie pour créer des lampes modernes et innovatives. Toutes les pièces sont réalisées dans leur studio à Primrose Hill (Londres) afin d’assurer une qualité et une création unique pour chaque luminaire. La lampe LOHJA, notre coup de coeur, est inspirée de la quiétude des lacs lohja situés en Finlande. Ce chandelier aux anneaux en or qui se décomposent est idéal pour habiller une pièce aux plafonds hauts et au style contemporain. WWW.CAMERONDESIGNHOUSE.COM

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Heaven on earth alila villas uluwatu in bali T e x t  : m a n d a n a s a pp i n o

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inter often seems to drag on forever. The days are shorter, the sun only comes out for a few seconds every now and then, and we often feel rather run down. With this in mind, we decided to escape the chilly season and spend our early spring holidays in the sun! As for the destination for this month’s escapade, we made the “trendy” choice and packed our bags for Indonesia. And we knew we had made the right choice when we arrived at a little slice of heaven in Bali. Welcome to The Alila Villas Uluwatu. Perched on the edge of the cliffs that sweep down into the ocean, this is the perfect place for recharging your batteries.

you can’t have relaxation without treatments or a spa! The Alila Spa has a menu of different massages, facial and beauty treatments and yoga classes. And those looking to discover Bali can also set out on walks and hikes accompanied by a guide. Artists will be delighted to know the hotel offers an art gallery with antique sculptures, and there is a library for those looking for their next great book. Rest, treatments, premium services and a prestigious setting all combine to make your stay as relaxing as possible. Come and enjoy this extraordinary, majestically comfortable destination!

The renowned Singaporean architecture firm WOHA has successfully designed an exterior that blends perfectly into the natural surroundings. Water, wood, rock, vegetation and soft lighting are the watchwords at this hotel. The villas range from one to three bedrooms situated in a paradisiacal setting, and all offer a private pool for extra intimacy. This modern, minimalist style is exactly what you need to enjoy a relaxing stay. Alila also offers guests two distinct culinary adventures. The CIRE restaurant is headed by French chef Stéphane Simond, and serves Asian-inspired cuisine with healthy, organic ingredients sourced mainly from Bali. For a sophisticated yet more informal experience, THE WARUNG offers traditional Indonesian dishes. This restaurant is presented with both outside and indoor areas, and guests can choose between enjoying their meal at a large, convivial table or in smaller, more intimate spaces. The Alila Villas Uluwatu have redefined relaxation. And

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’hiver est une saison qui nous paraît souvent interminable. Les journées sont plus courtes, le soleil fait son apparition durant quelques instants seulement et nous ne sommes pas souvent au meilleur de notre forme. Nous avons donc décider d’en finir avec ces rudes semaines pour laisser place aux vacances de printemps sous la chaleur!Quelle destination cette fois-ci? L’endroit « trendy » que nous avons choisi est l’Indonésie. En effet, nous avons découvert un petit coin de paradis à Bali; les villas Alila Uluwatu. Situé au bord de falaises se jettant directement dans l’océan, ce lieu de séjour est la destination idéale pour reprendre des forces. Le fameux cabinet d’architecture singapourien WOHA a su créer un design qui se fond parfaitement bien au décor naturel de l’environnement. Eau, bois, pierre, végétation et lumières tamisées sont les mots clés de cet hôtel. Construit dans un cadre paradisiaque, les villas de une à trois chambres à coucher sont toutes composées d’une piscine privée pour plus d’intimité. Ce style moderne et minimaliste est juste ce qu’il faut pour un séjour de relaxation et de repos. Alila nous propose également deux voyages culinaires différents. Le restaurant CIRE, sous les ordres du chef français Stéphane Simond, offre une cuisine aux saveurs asiatiques avec des ingrédients sains et organiques provenant essentiellement de Bali. Et, pour un repas sophistiqué mais plus décontracté, THE WARUNG présente une nourriture indonésienne traditionnelle. Dans un cadre situé à la fois à l’intérieur et à l’extérieur, le restaurant nous invite à déguster le repas à une grande table pour plus de convivialité mais laisse également la possibilité

de se retrouver à des tables plus privées. Les villas Alila Uluwatu sont synonymes de détente. Qui dit détente dit soins dit donc spa. Au spa Alila, nous allons retrouvé une carte offrant multiples massages, soins du visage, soins de beauté et des séances de yoga. Il est également possible de faire des marches avec un guide si vous souhaitez découvrir Bali. Pour un côté plus artistique, l’hôtel propose une galerie d’art avec des objets et sculptures antiques. Il y a également une libraire pour les adeptes de littérature. Repos, soins, service haut de gamme et lieu prestigieux vous permettent de recharger les batteries au maximum. Envolez-vous vers cette destination extraordinaire au confort majestueux!

WWW.ALILAHOTELS.COM


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saint petersburg beyond the seasons T EX T AND P HO T O G RA P HY  : F LOREN C E J A C QUINO T

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Versailles of snow-capped palaces, a Venice of the North on the frozen Neva River and the Amsterdam of Russia are just a few comparisons made between the world’s most northern metropolis and the cities of the west. However, this city is also western, at least for the Russians. Founded in 1703 on the Gulf of Finland overlooking the Baltic Sea, this Tsar-studded city renowned for its exceptional culture has a close relationship with Europe. Located on the same latitude as Greenland, it has 42 islands, which were connected together thanks to Dutch expertise. This archipelago can be covered on skates, skis and by foot during the harsh winters, when temperatures can reach fearsome extremes of below -30 degrees. Visiting this ice-bound kingdom is truly magical. Set out on a walk along multi-coloured facades quilted in snow, and enjoy a generous dose of vodka to warm yourself afterwards! The cold gets into your limbs so quickly, being unprepared or ill-equipped is out of the question! As spring arrives with the melting snow,

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ne Versailles de palais enneigés, une Venise du nord à la Neva gelée, l’Amsterdam de la Russie: c’est ainsi qu’on compare la métropole la plus septentrionale au monde aux cités de l’occident. Occidentale, elle l’est tout autant, pour les Russes. Fondée en 1703 sur le golfe de Finlande en mer Baltique, cette ville des tsars reconnue pour sa grande culture tourne résolument ses échanges vers l’Europe. Placée sous la même latitude que la pointe du Groenland, elle compte 42 îles (consolidées par le savoir des Néerlandais) qui peuvent s’atteindre en patins, à skis comme à pieds pendant les rigueurs de l’hiver où les températures s’effondrent redoutablement sous les - 30 degrés. C’est alors un royaume pris par les glaces qu’il est magique de visiter; bien des balades le long des monuments aux façades multicolorées ouatés de neige se terminant par une vodka rapidement avalée pour se réchauffer! Le froid prend possession de vos membres si vite qu’ici ne peut exister l’innocence de n’être pas assez équipé! Lorsque le printemps réapparait sous la fonte des flocons, cette Atlantide sort de longues nuits de sommeil imposées. Les journées s’éclairent et rallongent jusqu’à devenir de mi-juin à début juillet, complètement blanches: le soleil ne se couche pratiquement plus! Bien des mondanités et réjouissances accompagnent alors le solstice d’été. Saint-Petersbourg, devenue complètement verte, offre à ses canaux des plages comme des bateaux, tandis que dans les rues, l’air peut atteindre 35 degrés. Concerts, festivals et carnaval justifient l’arrivée massive de visiteurs cultivés. Septembre et son automne indien apporte plus de couleurs que jamais dans l’année, grâce à une végétation identique à celle du Canada, glissant sur l’orangé. Quelques semaines à la météo idéalement tempérée pour flâner sans

this Atlantis re-emerges from its winter sleep. The days brighten and grow longer until the sun almost stops setting between mid-June and early July! A vast range of society events and celebrations are held around the summer solstice. Saint Petersburg blossoms in the sun, offering beaches and boats on its many canals. The temperature can reach highs of 35 degrees, and concerts, festivals and a carnival draw hordes of cultured visitors. September and its Indian autumn made the city more colourful than ever thanks to an orange vegetation similar to that of Canada. This season offers a few weeks of ideal weather for strolling peacefully through Saint Petersburg’s beautiful museums to admire their jealously guarded treasures. No matter what season you choose to visit this unforgettable destination, the imperial city will always offer a completely different experience against the backdrop of its glorious past.

précipitation dans des musées aux éclats inégalés et aux trésors jalousement protégés. Ainsi quelque soit la saison de votre voyage vers cette inoubliable destination, la cité impériale produit une histoire complètement différente, mais subjugue toujours de la grandeur de son glorieux passé.


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Intermezzo IZUMI T e x t  : k a r i m a e i d

The restaurant Izumi was opened in the Mont-Blanc Spa in 2013, and invites guests to discover Nikkei fusion cuisine inspired by Japanese and Peruvian influences. The menu offers an exploration of delicate, unexpected flavours that showcase the products used in each dish. The restaurant has an intimate interior crafted in wood, and also boasts a panoramic rooftop terrace for sunny days, offering unique views over the city and the lake.

Ouvert en 2013 au coeur du Spa Mont-Blanc, le restaurant Izumi permet de découvrir la cuisine fusion Nikkei, mêlant influences japonaise et péruvienne où elle trouve ses origines. La carte est une exploration de saveurs délicates et inattendues, sublimant les produits qui y figurent. Si l’intérieur est intimiste et boisé, le restaurant dispose pour les beaux jours d’une terrasse panoramique sur le toit, offrant un point de vue unique sur la ville et le lac.

w w w.fourse asons.com

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MO BAR PAST, PRESENT AND FUTURE T e x t  : k a r i m a e i d

MO Bar provides the hotel with the modern luxury bar experience. Open all day every day, it has been designed as a contemporary yet classic bar with an extensive cocktail menu offering three distinctive and interwoven themes from past, present and future. To name but a few, cocktails on the menu include MO Spice, The Bubble Mojito, and Maracuja del Brasil. Delicious tapas-style dishes, regional themed bento-boxes and exquisite delicacies are served all day, with immaculate presentation and service. Le MO Bar est un lieu empreint de modernité qui propose une expérience luxuriante au cœur de l’hôtel. Ouvert toute la journée et 7 jours sur 7, le bar a été conçu de manière contemporaine et classique à la fois, avec un menu proposant un large choix de cocktails à travers trois thèmes clefs, du passé, au présent et au futur. Pour n’en citer que quelques-uns, la liste des cocktails comprend le « MO Spice », le « Bubble Mojito » ou encore le « Maracuja del Brasil ». Des plats type tapas, des assiettes aux thèmes régionaux façon « bento » ainsi que d’autres mets délicats sont servis toute la journée avec une présentation aussi soignée que le service lui-même

w w w.mandarinoriental.com


The Black Gold Dance by Eyes Magazine JANUARY 26TH 2016 - MIRROR BAR @ SWISSÔTEL MÉTROPOLE P HO T Og r a p h y : P e d r o N e t o


Womanity Gala 2016 Co-organised by Propaganda Live - FEBRUARY 4TH 2016 - PALEXPO P HO T Og r a p h y : Pa s c a l B i tz


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BRANDED Eileen Hofer Cinema, travel and writing, three dreamlike worlds inhabited by an adventure-hungry Geneva-born woman looking to share her inspiration. Through words and film, Eileen presents her vision of the world. Her latest work, Horizon, will be released in Swiss cinemas this spring. We caught up with her to discover the things that make up her (incredible) daily life T e x t  : f l o r e n c e j a q u i n o t | P h o t o g r a p h y : N i c o l a s s c h o pf e r

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ou travel across the world going to different film festivals. When it comes to your own work, what equipment do you work with? Nespresso actually asked me to recreate my experiences in Cannes, London and Berlin, and Air France flew me to Cuba, Shanghai and New York. When I’m filming, I use a Canon 7D. Even if I have a Samsung smartphone and an Apple MacBook, that doesn’t stop me using up my Moleskine notepads with my Montblanc writing pens to create my cherished travel journals. You’re obviously a very elegant city woman. What little trinkets and secrets live in your handbag? I always have almost the

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ous arpentez les festivals de cinema en globe-trotteuse, quand il s’agit de vos films, avec quel matériel travaillez-vous? Nespresso m’a en effet confié de retranscrire les expériences que je vis à Cannes, comme à Londres ou à Berlin. Et Air France m’emmène lors de mes tournages à Cuba, Shanghai ou New York. Quand il s’agit d’être à mon tour derrière la caméra, c’est avec un Canon 7D que je travaille. Même si naturellement je possède un smartphone Samsung et un notebook Apple, je continue de noircir des Moleskines avec ma plume Montblanc et de constituer de précieux carnets de tous ces voyages. Vous êtes une femme élégante à la ville, aussi quels colifichets et petits secrets abrite votre sac à main? Je promène en effet presque l’intégralité de la gamme L’Occitane dans mon

full L’Occitane range in my MiuMiu bag. I love their natural, organic products. I also have almost every shade of red Dior lipstick. I adore Fendi accessories and Bulgari rings. And I have worn the same signature perfume for the last 25 years, Casmir by Chopard. It has become hard to find! I love its scent as much as I enjoy the candles by Yvan Prokesch! You regularly rub shoulders with film stars. How do you choose what to wear? I wear pieces by young Swiss designers such as Redley Exantus and Mademoiselle L to boost their visibility. Understated, linear fashion means I can adapt my style to every situation. I’m an all-terrain blogger!

sac MiuMiu. J’aime ce coté naturel et organique. Pour maquiller mes lèvres, je dispose quasiment de l’intégralité des rouges Dior. J’affectionne les accessoires Fendi et les bagues Bvlgari. Et puis je porte un parfum signature depuis 25 ans, devenu difficile à trouver, Casmir de Chopard. Je l’aime autant que les bougies de Yvan Prokesch! Vous vous frottez régulièrement à des stars du grand écran, comment choisissez-vous de vous habiller? Je porte de jeunes créateurs Romands tels que Redley Exantus ou Mademoiselle L. afin de contribuer à leur visibilité. Le sobre et le linéaire me permettent d’avoir un style adapté en toutes circonstances: je suis une blogueuse tout-terrain.

eileenexpresso.com | eileenhofer.ch


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