Familly Torah N°04 - Spécial Pessah

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Directrice : Tsipora G. Graphiste : Rephael G. Directeur commercial : Rephael G. Publicité et Abonnement : Tel. : 054 563 1351 Fax : 09 88 54 295 E-mail : famillytorah@gmail.com

SOMMAIRE : INSTITUTION NER RA’HAMIM Pages 4-9 Femme - ESHET ’HAYIL Pages 10-13 Pessah

Distribution :

Pages 14-25

Gratuite : Par Email

Enfant - Jeux

Payante : En Format A4

Pages 26-29

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Avec le Soutien de : Rav Moshe Ben Moshe chlit’a Rav Ron Chaya chlit’a RavYaakov Mazouz chlit’a

BRESLEV Pages 30-39 HABBAD Pages 42-45 Ségoulot Pages 46-47 La Force de la Tsédaka Pages 48-49 Autres Grands Rabanim Pages 50-53 Etc... Recettes et Blagues : p54 Concours du Mag : p55

Rav Acher Fitoussi chlit’a Rav David Nacache chlit’a Yeshiva Or Arachbi Les Rabanim de Koupat Ha’ir Et plein d’autres Gdoley aDor... Page 3



« On recherche le ‘Hamets à la lumière d’une bougie » Le réflexion de l’âme ne se fait que à la ‘Lumière’ de nos bonnes actions La michna au début du traité de Pessah rapporte: « La lumière du 14 on vérifiera le ‘Hamets à la lumière d’une bougie ». Le Rambam dans les halakhots de ’Hamets et Matsa (perek 2) écrit: « des paroles des anciens, on vérifiera et arrêtera le ’Hamets dans la nuit, depuis la veille du 14 à la lumière d’une bougie… car la lumière d’une bougie est belle pour vérifier ». Et comme ça est la Halakha, la veille du 14 Nissan chaque maison juive fera cette vérification justement à la lumière d’une bougie parce que c’est le meilleur moyen de vérifié en détail les moindres recoins de la maison. Avec l’aide de D.ieu on pourra expliquer les paroles de nos sages pas seulement en se qui concerne le ‘Hamets, mais aussi apprendre un enseignement profond on se qui concerne le travail divin, le meilleur chemin que nous pouvons à travers lui vérifier nos actions, comment devons nous vraiment vérifier nos actions et notre âmes selon la volonté de D.ieu sans baisser les bras devant notre situation spirituel, et au contraire recevoir de cela des forces pour corriger nos mauvaises actions et espérer s’élever spirituellement. Petites explications: comme nous le savons le ’Hamets représente le « Le mauvais penchant et les mauvaises actions du juif » et la Bougie représente « les mitsvot et les bonnes actions du juif » comme a dit Shlomo aMele’h dans le livre Michley « car la bougie est la mitsva et la Torah est lumière ». Ainsi quand nos sages nous ont dit « on vérifie le ’Hamets à la lumière d’une bougie » ils ont voulu nous enseigner que quand nous voulons examiner notre âme « vérifier notre ’Hamets », nos fautes et nos manques dans le travail divin (chacun à son niveau), il faudra faire cette examen « à la lumière d’une bougie » à la lumière de nos bonnes actions que nous avons mérité de faire dans le travail divin et à chaque fois que nous désirerons réexaminer notre âme il ne faudra pas oublier de prendre en compte nos bonnes actions de ce faite cela nous encouragera et nous empêchera de baisser les bras devant notre situation spirituel bien au contraire nous renforcera pour nous arranger et grandir spirituellement. Il est écrit dans les saint livres que au début le mauvais penchant « Yestser ara » essaye d’empêcher le juif à tout prix, de faire l’examen de notre âme, de réparer ses actions et de purifier le ’Hamets qui est en lui. S’il ne réussi pas à empêcher cette examen, alors il essayera pendant l’examen de faire renoncer le Juif de lui faire baisser les bras et pour cela il agrandira à ses yeux ses mauvaises actions et lui soufflera à son esprit ces paroles: «regardes combiens de mauvaises actions tu as accomplis et à quel point elles sont graves! Et combien tu es descendu dans ton travail divin par rapport au

passée! » Et d’un autre coté il lui ferra oublier ses mérites et le bien qu’il a fait, et tout cela pour lui faire baisser les bras, l’attrister, lui faire croire qu’il a atteint un point de non retour, pour ne pas qu’il essaye de réparer ses mauvaises actions et au contraire qu’il se laisse tomber encore plus en spiritualité. C’est pour cela qu’il faudra faire très attention de ne pas se laisser aller à son mauvais penchant qu’il vous ferra grossir beaucoup plus que ça ne l’est vos mauvaises actions et nos manques dans le travail Divin, et vous ferra oublier tout le bien qu’il y a en vous. Et on pourra dire sur le travail Divin que c’est la raison pourquoi nos sages de mémoires bénites veulent nous enseigner que si déjà nous sommes arrivés à examiner notre âmes et que nous désirons chercher pour purifier « Notre ’Hamets », nous devrons le faire « à la lumière d’une bougie » à la lumière de nos mitsvots et nos bonnes actions, car tout spécialement dans un moment si sensible, que nous faisons face à toutes les mauvaises choses que nous avons commis et tous nos manques dans le travail Divin, nous pouvons arriver à baisser les bras et nous affaiblir. C’est pour cela ce qui nous donnera nous renforcer, sortir la tête de l’eau et même de se corriger et remonter en spiritualité, c’est notre manière de voir les choses pendant l’examen de notre âme, sans oublier nos mérites toutes les fois que nous n’avons pas fait de mal comme dit le verset « retires toi du mal et fais le bien », que à chaque moment que nous avons eu l’occasion défaire du mal et que nous nous en somme abstenu nous avons fait du bien. Aussi vérifier correctement le ’Hamets, nos mauvaises actions et nos manques dans le travail Divin « à la lumière d’une bougie » simplement, voir vraiment nos mauvaise actions sans laisser le yester ara les gonfler, qui pourrons nous faire complètement abandonné! Il est très important de se souvenir cette base : Faire un examen de l’âme correctement, multiplier les prières à notre Créateur, pour qu’il est pitié de nous et nous donne des forces pour réparer nos mauvaises actions et pour le réjouir et ne pas tombé dans les bras de l’abandon, et qu’ au contraire que l’on mérite de faire Téchouva et d’être des serviteurs de D.ieu, de faire Sa volonté: que ses enfants reviennent vers Lui sans sentiment de tristesse mais seulement dans la joie, et que même si dans le passé on a fauté et que nous ne sommes toujours pas arrivé au niveau spirituel que nous désirons atteindre. Rav Moché Ben Moché Chlit’a

Santé Joie Réussite et Zéra Kodesh à Tsipora Bat Rahel

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Les Questions / Réponses de Pessa’h Pourquoi la Matsa est appelée pain de misère ?

Souvenir de la pauvreté qui régner en Egypte (Ramban)

La mer a vu les ossements de Yossef; D.ieu a dit : « La mer fuiera devant celui qui a fuit (Yossef a fuit de la femme de Potifar - « Vayanoss vayetsé a’houtsa »).

Nourriture dure qui ne se digère pas facilement, donner d’habitude aux prisonniers, pour ne pas qu’il mange beaucoup et c’est ce qu’ils ont fait au enfants d’Israël en Egypte.

Qui nous ferra traverser la mer : « ‫מי יעבור לנו אל‬ ‫ » עבר הים‬si on prend les initiales des mots de cette phrase nous obtenons 156 valeur numérique du mot Yossef.

« Qu’ as tu la mer pour t’enfuir? » devant quoi la mer s’enfuit? La réponse est « le Jourdain est retourné en arrière » prenons les lettres du mot jourdain en arriére ‫ הירדן‬On obtient ‫דטקגמ‬ valeur numérique 156 = Yossef.

Il n’y a pas dans la Matsa d’épice, misérable dans le gout (Guemara Pessahim 36)

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« La mer a vu et c’est enfui, le Jourdain est retourné en arrière » Qu’a vu la mer ?

Pourquoi commence t’on le récit de la Hagada en Araméen? 

Pour ne pas que les anges parlent contre nous en rappelons à l’Eternel nos erreurs du passé et le faites que nous ne méritions pas d’être sauvé ( Les anges ne comprennent pas l’Araméen)

Pourquoi le sang fût la première plais? 

Quand les enfants d’Israël sortir d’Egypte ils étaient arrivés à un niveau d’ange, pour ne pas réveiller leurs jalousies la Agada commence en Araméen.

Pour que les enfants d’Israël s’enrichissent (de la vente de l’eau au Egyptien)

Contre le sang verser des enfants des Bnei Israel qui ont été jeté dans le Nil

Pour ne pas avoir laisser les filles d’Israël se laver de leur impureté

C’était la langue parlée à l’époque.

A La’hma Ania a été instauré à Bavel où le langage était l’Araméen, le reste de la Agada n’a pas été instauré à Bavel et c’est la raison que ce n’est pas en Araméen.

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Le peuple d’Israël est supérieur au ange c’est pourquoi la Agada commence et fini en Araméen.

Quelle est la signification de Baavour Zé? 

Zé valeur numérique 12, contre les 12 Mitsvot de la fête : 1 - Le Korban de pessa’h, 2 - les herbes amères, 3 - la matsa, 4 - la Agada, 7 jours de fêtes, 12 - Kidouche de Yom Tov

Zé valeur numérique 12, contre les 12 Mitsvot du soir du Seder : 4 verres de vin, ‘Haroset, Karpas, 2 ablutions, Motsi, Matsa, Maror, Kore’h

Zé sont les initiales des mots Zot Atorah que pour elle nous sommes sortie d’Egypte pour la recevoir et faire ce qu’il y était écrit.

« Et tu racontera à ton fils le jour » alors pourquoi nous racontons la sortie d’Egypte la nuit? 

Par le mot jour, la torah veux nous dire « cette nuit » qui est appelée Jour, que cette nuit était comme un jour.

Le père doit apprendre à son fils depuis le jour les questions qu’il devra poser la nuit, quand il verra devant lui poser les Matsot et le Maror.

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Zera Kodesh Meytal Bat Liza

R. Idan Chlomo Pery Chlit’a


La Sortie d’Egypte - Epreuve d’Emouna Les Enfants d’Israel sortent enfin d’Egypte, d’esclavage et avancent en direction de la mer et la ils se retrouvent pris au piège complètement, devant eux la mer sur les cotés des animaux sauvages et derrière eux les égyptiens après 210 ans d’esclavage quand enfin arrive ce moment tant attendu de liberté, ils se retrouvent complètement coincé. Et là contre toutes espérance la délivrance ce dévoila de l’endroit le plus improbable de la mer. Ce qui y’a de plus surprenant encore c’est que nos sages nous explique que la mer ne s’est pas ouvert complètement mais elle s’ouvrait au fur et à mesure de l’avancé des Enfants d’Israël. Les Enfants d’Israel faisaient un pas et devant eux se tenait un mur d’eau immense, ils faisaient un autre pas et le mur s’éloigné, à chaque pas qu’il faisait la mer reculer devant eux. Si déjà D.ieu leur fit un miracle pourquoi il ne le fit pas complètement ? Imaginons un instant que D.ieu regrette son miracle. De plus c’est horrible car ils n’avaient pas l’impression d’avancé mais de faire du sur place, à chaque pas ce qu’ils voient devant eux c’est toujours ce même mur d’eau. Alors pourquoi justement D.ieu ne leur a pas tout simplement ouvert la mer d’un bout à l’autre ? Ce qui nous donne à tous de l’espoir c’est le faite de croire que un jour on va se lever un matin et tous nos problèmes seront finis; c’est une pensée fausse en soit. Quand nous étions à l’école nous avions la vie facile et pourtant la plus part d’entre nous se demander comment allons nous faire pour expliquer à nos parents le 11/20 en algèbre ou les 2 heures de retenus que nous avions reçu pour ne pas avoir fait nos devoirs, je ne vous parle même pas de tous ces moments où nous préférions dormir chez un ami au lieu de montrer à nos parents notre bulletin scolaire; l’année fini enfin les grandes vacances et les petits boulots et avec eux leurs lots de soucis et quand enfin c’était fini nous voila de nouveau à l’entrée d’une nouvelle année scolaire, et puis c’est au tour des épreuves du Baccalauréat, quand enfin tout ça fût derrière nous, nous nous retrouvâmes en uniforme militaire devant un commandant encore plus stricte que notre surveillant au lycée et une panoplie d’exercice qui nous attend. 3 ans plus tard on a plus le temps de rigoler les études reprennent mais cette fois le niveau est beaucoup plus dur, à la clef une carrière, un emploi que nous ferrons surement pour le restant de notre vie etc… Toute notre vie nous vivons avec ce pincement dans le ventre que les problèmes ne s’arrêtent jamais que on a beau essayé d’avancer on reste au même endroit, on appuie au maximum sur la pédale d’accélération mais rien, la voiture n’avance pas.

On ne dépasse pas tous ces problèmes, toutes ses épreuves qui se multiplient au fur et à mesure que l’on avance dans la vie, que les années défilent les unes après les autres. Pourquoi les problèmes non seulement ne diminuent pas mais au contraire se multiplient et se compliquent au fil des années? La réponse vient de la mer, après 210 ans d’esclavage les Enfants d’Israël espèrent voir la lumière au bout du tunnel, espèrent enfin être délivré de cette vie d’esclavage, cette vie de problèmes qui n’en fini pas et là D.ieu vient leur enseigner que même s’ils croient qu’ils n’avancent pas le faite déjà d’être arrivé jusqu’ici est une avancé et ceci est un enseignement pour chacun de nous que les épreuves sont de D.ieu et la preuve, que nous sommes toujours là car D.ieu veille sur nous il nous donnes des épreuves à notre niveau mais est présent pour nous faire avancer pour nous garder et nous protéger « D.ieu règne, D.ieu régnait, D.ieu régnera pour l’éternité ». Cette sensation que nous faisons du sur place est le fruit du Yetser Ara qui ne veut pas nous montrer que nous avançons, à chaque pas que nous faisons il nous montre ce mur d’eau cette obstacle qui est toujours devant nous. Le Yetser se joue de nous, pour nous décourager dans notre vie. Alors comment savoir que nous avons quand même avancé ? Il suffit de regarder derrière nous et de voir tout le chemin déjà parcouru. Les épreuves sont là pour nous rendre plus fort dans notre travail de D.ieu; pour voir si nous allons avancer malgré ce mur avec une confiance Total en D.ieu. Tout comme le sportif s’entraine dur pour devenir plus fort, le Juif doit lui aussi faire face à différentes épreuves pour fortifier son travail divin. Le secret pour réussir à surmonter les épreuves c’est justement de faire comme Rabbi Akiva qui se retrouva perdu en pleine mer sans bateau ni même de bouée, quand venu une grande vague il m’était la tête sous l’eau et continuait à avancer jusqu’à qu’il atteint la plage. « Mettre la tête sous l’eau » Eine Ma’im éla Torah. Le faite de se plonger complètement dans la Torah lui donna la possibilité de surmonter les « vagues » épreuves de la vie aussi grande étaient elles.

Ilouye Nishmat Roni Maor ben Zahava

Rav Raphael Roubin Chlit’a

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Préparation pour Chabbat

Le seigneur et le marchand de tapis

Préparation des papiers (toilettes et mouchoirs): Il est préférable de réserver un moment pour couper des papiers pour l’honneur du Chabbat pour ne pas avoir à déchirer pendant Chabbat; Il sera possible de le faire même pendant la semaine.

Il était une fois un marchand de tapis honnête et craignant D.ieu qui s’appelait Moché et qui habitait, à son grand bonheur, prêt d’un gentil seigneur qui l’aimait beaucoup et qui l’estimait pour sa droiture et sa fiabilité. De nombreuses et bonnes années s’écoulèrent et le commerce du juif fructifiait et croissait.

Préparation de la montre de Chabbat: Vendredi il sera permis de régler une montre de Chabbat pour les lumières, la ventilation, ... pour qu’ils s’éteignent ou s’allument pendant Chabbat.

Le seigneur se vantait toujours auprès de ses amis et compagnons de « son » juif dont le commerce était si honnête qu’on n’en trouvait pas deux comme lui. La renommée du marchand juif s’étendit au loin et sa clientèle s’agrandissait.

Préparation du frigidaire: pour ne pas fauter dans l’allumage de la lampe du frigidaire pendant Chabbat, il faudra retirer l’ampoule ou la débranché pour ne pas l’allumer à chaque fois que l’on ouvre la porte du frigidaire. Préparation des bougies, du vin et des ’Halots: Il est bon de préparer les bougies, les allumettes, la bouteille de vin et les ’Halots de Chabbat déjà en début d’après midi pour ne pas se souvenir que quelque chose manque au moment de l’entrée du Chabbat. Eteindre les appareils électriques et téléphones: il faudra éteindre tous les appareils électriques voir même les débrancher ainsi que les téléphones en particulier si il y a des petits enfants à la maison. La prière de Minh’a: même si pendant les jours de la semaine il est préférable de prier Minh’a près du moment du coucher du soleil, le vendredi il est bon de le prier plus tôt. Chemot (2 fois la Torah 1 fois l’explication): c’est une mitsva que de lire tous les Vendredi 2 fois la paracha et une fois l’explication et aussi le Chabbat et tout celui qui complétera sa lecture se verra prolonger les jour de sa vie. Lecture sans interruption de la parole: les ‘Hassidimes ont l’habitude les vendredi tout de suite après la prière de Cha’harit de lire toute la paracha sans interruption de la parole. Chemot chaque jour: il est possible de lire des parties de la paracha tous les jours jusqu'à Chabbat et d’autres de tout lire après le repas du Chabbat. Mikvé après Chemot: les mékoubalim ont écrit que après la lecture du Chemot il est possible de se tremper au mikvé tout de suite même si c’est avant la moitié de la journée. Celui qui n’a pas lut Chemot peut compléter la lecture durant la semaine qui suivra le Chabbat et ceux jusqu’à Sim’ha Torah de la même année. Il faut éviter de lire Chemot en même temps que la lecture du Sefer Torah. Chabbat Yom Tov ou Chabbat ’Hol hamoed on n’aura pas besoin de lire Chemot. Il est de coutume de lire la Haftara tout de suite après la paracha. Page 8

Un matin de Chabbat, alors qu’il tenait le verre de Kidouches dans sa main, toute sa famille étant assise autour de la table, on entendit frapper lourdement à la porte. « Ouvrez la porte ! Ici, Ivan, le directeur de la propriété du seigneur ! » La porte s’ouvrit sur Ivan qui s’adressa au Maître de maison. Il lui dit : « Comme tu le sais, Moché, ce soir, une réception a lieu au palais du seigneur. Il reçoit tous les seigneurs des environs. Au dernier moment, le seigneur a décidé de changer tous les tapis de la salle de séjour du palais. Il désire te voir au plus vite avec différents modèles de tes tapis. Il achètera ceux qui lui paraissent les plus adéquats. Il s’agit de la plus grosse affaire que tu puisses réaliser dans ta vie ! » Le gérant du domaine du seigneur avait lancé, à ses dires, un clin d’œil espiègle. Cependant, Moché le juif, lui répondit calmement, avec le visage sou- riant : « Dis à mon seigneur que je suis ravi d’être à son service. Mais, comme il le sait, aujourd’hui est un jour saint pour nous, c’est Chabbat et nous chômons ce jour-là. » Le gérant n’en croyait pas ses oreilles, il alla transmettre la réponse au seigneur et Moché entonna le Kidouches comme si de rien n’était. Au moment du repas, on tapa de nouveau à la porte. Ivan entra le vi- sage empourpré et expliqua que le seigneur était très en colère. « Si tu ne lui apportes pas ce qu’il demande immédiatement, il va se séparer de toi et dira à ses connaissances d’en faire autant » lui dit-il. Moché resta sur ses positions : « Dis au seigneur que le lien qui m’unit à lui, m’est très cher. Mais le lien avec mon Créateur de qui ma vie et ma subsistance dépendent, m’est encore plus précieux. Je ne profanerai pas les commandements de notre loi. » Le gérant ne voulut pas en rester là, il essaya de tenter le juif, puis de le menacer aux yeux de sa femme et de ses enfants. Son épouse, plus fragile, appela son mari dans la chambre et essaya de convaincre son mari qu’il s’agissait d’un cas unique et exceptionnel. Peut-être qu’il serait possible de faire un compromis en étant payé après Chabbat. Moché refusa d’écouter : « Tout ceci n’est que le conseil du « yetser » (mauvais penchant) » lui dit-il. « Il n’y a aucune permission dans la loi pour agir ainsi et la subsistance matérielle est entre les mains de D.ieu » Ivan insista, pressa, le menaça mais Moché resta ferme, répétant sans cesse : « Je ne faillirai pas dans ma fidélité envers ma loi même pour tout l’or du monde. » Le gérant finit par désespérer et sortit, dépité. Le lendemain, au courant de l’après-midi, la calèche

Briout et Atslah’a pour Ruth Ravid bat Adassa Eshter


majestueuse du seigneur s’arrêta devant la maison de Moché le juif. Le seigneur y descendit en personne, entra accompagné de ses aides et de ses gardes. Contre toute attente, son visage souriait et il enlaça Moché le juif chaleureusement en agitant devant lui une bourse de pièces d’or. « Prends ! C’est une part de ce que j’ai gagné en pariant sur toi. » Devant l’air étonné de Moché, le seigneur s’assit et lui raconta. « Hier, une partie de mes invités est arrivée, mes amis les seigneurs qui devaient participer à la réception. Nous nous sommes assis et avons discuté. Le sujet a dérivé sur les juifs comme à l’accoutumée. « Ce sont des voleurs » l’un deux vociféra. « Ce sont des escrocs assoiffés de sang ! » ajouta un autre. « Ils ne sont fidèles à aucun homme ni à aucune va- leur » reprit de plus belle le troisième, quand tous se mirent à hocher de la tête en signe d’approbation. Moi, qui te connais, Moché mon ami, j’ai osé les contredire. Je leur ai dit : « Mon juif est un homme fiable et droit. Il est fidèle aux valeurs de sa loi et rien ne le bougera de sa fiabilité. Ils se sont mis à pouffer de rire, se sont moqués de ma candeur et m’ont contredit. Mais, moi je restais ferme sur mes positions. Il fut finalement décidé de te tester. Nous avons parié une grosse somme d’argent. Il s’agissait de savoir si tu allais renier ta foi pour un gain financier ou si tu resterais fidèle à tes valeurs et à tes principes. Nous t’avons envoyé mon gérant et le reste de l’histoire, tu la connais déjà. Grâce à ta fidélité aux préceptes de ta loi, j’ai gagné le pari !! Je suis fier et heureux du lien qui nous unit. Voici ta part dans les gains du pari ! » Une fois le seigneur parti, Moché s’est adressé à son épouse avec le visage souriant et lui dit délicatement : « Vois-tu ? On ne perd jamais quand on respecte le Chabbat ! »

Briout et Atslah’a pour Tamar et Naomi bat Ruth Ravid

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La pudeur même à l’heure de la mort Pour mériter d’arriver à la perfection dans la qualité de la pudeur, toute fille d’Israël doit s’y donner totalement, comme l’ont fait toutes les filles d’Israël depuis toutes les générations. On connaît l’histoire qui est arrivée à l’époque de l’inquisition en Espagne, pendant un des moments les plus durs. On avait condamné une femme à une mort cruelle en l’attachant aux queues de chevaux lancés dans les rues de la ville. Avant l’exécution de la sentence, on lui demanda si elle avait un souhait à formuler. Alors à leur surprise, la femme demanda, comme on allait la traîner dans les rues et que son

corps allait forcément se découvrir, qu’on lui permette de conserver sa pudeur même au moment de la mort. Comment ? Qu’on lui donne des épingles, avec lesquelles elle pourra fixer ses vêtements à sa chair, pour qu’ils ne se séparent pas de son corps au moment où on la traînerait. Naturellement, les maudits persécuteurs ont exaucé ce souhait, et on a traîné la femme alors qu’elle saignait abondamment à cause des épingles. Le message infini qui se cache dans cette histoire nous enseigne que sur la pudeur, il n’y a absolument aucun compromis, même à l’heure de la mort ! Qui est comme ton peuple Israël, peuple unique sur la terre !

La sainteté mène à la joie et à la Chekhinah Toute femme au monde a besoin d’un encouragement et d’une joie véritables, à cause de tout le travail considérable que lui donne l’éducation des enfants et les autres tâches de la vie quotidienne. Les Sages disent : « La Chekhinah ne réside que dans la joie ». Nous trouvons cela chez Ya’akov, sur qui la Chekhinah n’a pas reposé pendant tout le temps où il était plongé dans sa douleur pour Yossef ; mais quand il l’a vu, il est écrit : « L’esprit de Ya’akov est revenu à la vie ». On peut tirer de là que la Chekhinah vient par le mérite de la joie. Quand quelqu’un est digne de la présence de la Chekhinah, il est également digne que la joie et la

félicité reposent sur lui. Or il n’y a rien qui fasse fuir la Chekhinah autant que l’impureté, et rien qui l’attire comme la sainteté. Par conséquent, la femme qui prend garde à la sainteté et à la pudeur est celle qui est digne que la Chekhinah repose sur elle. Et comme elle est digne de la présence de la Chekhinah, la joie vient automatiquement, car sans joie il n’y a pas de Chekhinah. C’est pourquoi on lui accorde la joie et l’allégresse, pour que la Chekhinah dont elle est digne puisse reposer sur elle. En conclusion, la sainteté mène à la joie, et la joie mène à la Chekhinah. Puissions-nous le mériter !

La pudeur dans la génération précédant la venue du Machia’h Notre génération est celle qui précède la venue du Machia’h, d’après tous les signes que nous ont enseignés les Sages (fin du traité Sota). Et parce que le mauvais penchant sent que sa fin est proche, il essaie de faire fauter les gens le plus possible. Il s’attaque aux femmes entre autres par le biais des vêtements interdits par la halakhah. Le mauvais penchant sait que de préserver la sainteté rapproche la délivrance, c’est pourquoi il a laissé là toutes les 613 mitsvot, et concentré toutes ses forces d’impureté sur les femmes d’Israël pour les faire trébucher. Au début, il les tente par quelque chose de pas très grave, à quoi elles ne feront pas attention, ensuite il réussit facilement à les faire tomber de plus en plus

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bas, comme l’ont dit les Sages : « C’est la méthode du mauvais penchant, au début il te dit : « fais ceci », ensuite « fais cela », et à la fin il te dit : « va adorer des idoles ! » » C’est particulièrement vrai dans le domaine de la pudeur, où les épreuves sont très difficiles. Nous sommes témoins de ce qu’il y a de nombreuses personnes qui font très attention à toutes les mitsvot, mais quand on en arrive à la pudeur, elles perdent leur clarté de raisonnement et tentent d’imiter la façon de s’habiller des non-juifs. On a beau tenter de leur faire comprendre leur erreur, cela ne sert à rien, parce qu’elles sont prises dans les rets du Satan. Que Hachem nous sauve et nous préserve !

Zera Kodesh pour Sivane bat Nava Sabah


Par le mérite des femmes vertueuses Les Sages ont dit que les bnei Israël ont été délivrés de l’Egypte par le mérite des femmes vertueuses de cette génération. Ils racontent leurs efforts dévoués pour venir en aide à leur mari afin de leur donner tout ce qu’il leur fallait, sans parler du fait qu’elles ont enfanté et élevé leurs enfants à un moment où elles travaillaient péniblement sous l’esclavage des Egyptiens. Nous apprenons de là que même si extérieurement, la plus grande importance semble aller au rôle de l’homme, dans l’importance intérieure, qui est ce qui influen-

ce la direction que prend la Providence divine et les miracles de Hachem, c’est justement le rôle des femmes qui est le facteur essentiel. Donc le service de Dieu des femmes s’approche plus du désintéressement total et pur, car elles n’ont pas la compensation de l’extériorité. Et il est possible que ce soit justement à cause de cela que leur service est plus pur, la récompense en étant leur mérite. Le fait de s’en rendre compte peut encourager les femmes à remplir leur rôle avec d’autant plus d’enthousiasme et d’énergie.

La fille du roi est à l’intérieur Filles d’Israël, écoutez ma voix, c’est spécifiquement à vous que s’adresse le verset «Toute la gloire d’une fille de roi est à l’intérieur». Vous êtes des filles de roi, et votre gloire est de rester à la maison. Le Roi de monde désire votre proximité, et vous êtes destinées à une grandeur supérieure à celle de ce monde, si vous aspirez à suivre les voies de Hachem. En effet, là où il y a la pudeur règne un esprit de sainteté, comme c’était le cas dans le Sanctuaire. C’est pourquoi les Sages ont dit (Berakhot 34b) qu’il est interdit de prier dans une

Sara dans la tente Les anges ont demandé à Avraham «Où est Sara ton épouse?», et il a répondu «Voilà, dans la tente.» Le Midrach explique que la réponse d’Avraham ne vient pas uniquement indiquer le lieu où elle se trouve, mais souligner tout ce que comporte le concept de «dans la tente»: C’est une qualité spirituelle tout particulièrement élevée! Ce concept s’applique à toutes les Matriarches, et souligne leur grandeur. Voici ce

que dit le Midrach, au nom de Rabbi Chemouël bar

vallée, et Rachi explique que comme c’est un lieu ouvert à tout, il ne peut pas y avoir là de sainteté. Elle ne règne que dans un endroit caché, et plus l’homme est pudique, plus l’esprit saint repose sur lui. C’est pourquoi le cohen gadol, 7 jours avant Yom Kippour, vivait séparé, et au moment de l’inauguration il est dit aux cohanim de ne pas sortir pendant sept jours, pour que l’esprit saint puisse venir, car l’impureté ne peut pas s’attacher à un lieu caché, ce qui n’est pas le cas d’un lieu public. (Yéarot Devach)

Na’hman: Ces femmes sont «dans la tente», pudiques et importantes, Sara, Rivka, Ra’hel et Léa, dont chacune était cachée à l’intérieur de la tente. Sara, comme il est écrit ici: «Et il dit: voilà, dans la tente», elle était cachée dans sa tente… car dans leur grande pudeur, leur sainteté et leur dévouement, elles ont engendré Yitz’hak, Ya’akov et les tribus, et ont fait vivre le monde. (Nachot Am Olam)

La tâche de l’éducation La Haggada de Pessa’h dit: «Celui qui ne sait pas poser de questions, fais-lui une ouverture (at peta’h lo).» Pourquoi cette forme de féminin? Il est question d’enfants petits dont la compréhension n’atteint pas encore les paroles de Torah de leur père, c’est pourquoi leur mère doit enraciner en eux la crainte du Ciel, tout en s’occupant d’eux, au moment des repas, des jeux et des distractions. C’est à elle de les protéger de mau-

vaises actions, de les débarrasser de leurs défauts et d’éveiller en eux le désir de la Torah et des mitsvot. Ces actes d’éducation de la mère ont une très grande influence sur le coeur pur de l’enfant. C’est pourquoi celui qui ne sait pas poser de questions, at peta’h lo au féminin, parce que cela s’adresse à la mère. Elle doit ouvrir le coeur du jeune enfant, qui ’a pas encore de compréhension de la Torah. (Beer Chemouël)

Briout et Na’hat pour Yehudith bat Miriam

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Toutes Filles d’Israël est une fille de Roi Une « Fille de Roi » de part son comportement peut sauver tout son peuple d’une terrible fin et au contraire lui offrir un nouveau départ remplie de richesse spirituelle et matérielle !!! Dans la Torah nous retrouvons l’histoire de plusieurs « Filles de Roi » qui de par leur comportement ont sauvé le peuple d’Israël. Ainsi nous voyons que la fille de pharaon roi d’Egypte, capitale du Avoda Zara et de l’impureté de son époque, prit sur elle de revenir vers son vrai Père le Roi des Rois Akadosh Barou’hou et de quitter le mauvais chemin de Pharaon et de l’Egypte, un chemin de matière. Elle mérita de se faire appeler « Bat Ya » fille de D.ieu pour se geste mais encore plus, elle eu le mérite d’élever comme son fils le sauveur du peuple élu, le sauveur d’Israël, Moché rabbénou qu’elle découvrit en descendant au Nil pour effectuer son Bain de conversion comme nous explique le Ma’am Loez sur le verset (Chemot 2, 5) : « Et la fille de Pharaon descendît se tremper dans le Nil » . Dans le livre de Ruth, il est raconté une histoire similaire, celle d’une princesse du pays de Moav, le centre de l’Avoda Zara et de l’Arayiot (les femmes de se pays étaient connu pour ne pas respecter les lois de Taarat Amichpakha) « Ruth la moavit ». Ruth quitta tout cet univers malsain, ainsi que son statut de princesse pour devenir une pauvre mendiante Juive, qui pour ce nourrir devait ramasser des épis de blés pour elle et sa belle mère Naomie. Les écrits nous rapportent que Naomie sa belle mère lui dit: « Baignes-toi, enduis-toi, revêts tes plus beaux vêtements et descends vers l’aire de battage, mais ne te fais pas connaître à l’homme ... » (Ruth 3, 3) « Elle descendit vers l’aire de battage et fit tout ce que sa belle mère lui avait prescrit. »(Ruth 3, 6) Le Ma’am Loez nous enseigne que malgré que Ruth avait déjà quitter l’Avoda Zara quand elle est venu pour ce convertir elle n’a pas encore eu le temps de se tremper pour sa conversion et se fit après que sa conversion fût achevé par le Bain Rituel que Boaz la pris pour femme et eurent ensemble un enfant Oved père de Yishay, père de David roi d’Israel d’où viendra le Mashia’h qui nous délivra tous bimera yavo, Amen.

Chaque femme juive doit voir en ces femmes des exemples de femme qui avait le pouvoir, la richesse, les honneurs mais qui ont préférer tout perdre juste pour devenir des Filles du Roi des Rois, de se purifier leur corps et leur âme dans les eaux du Mikvé « bain rituel » qui ont accepté de prendre sur elle Hol Torah mais si cela aller a l'encontre de leurs coutumes et habitudes, de se conduire comme les « Filles du Roi » des Filles de D.ieu, et ceux même si pour cela aux yeux de leur entourage elles étaient mal vu, différentes, étranges et ont du s’humilié, elles sont restaient ferme dans leurs décisions et c’est la raison qu’elles ont eu le mérite de recevoir chacune un Machi’ah. Une « Fille de Roi » ferra attention à sa tenue vestimentaire, ferra attention à sa manière de parler de se comporter avec les gens. Une « Fille de Roi » ne prendra pas exemple des autres filles, mais servira elle d’exemple au femme du monde entier !!! Une « Fille de Roi » sera qu’il n’est pas convenable de se montrer au yeux des gens comme n’importe quel autre femme car elle connait sa valeur, son statue et son influence sur son entourage; elle doublera d’attention dans ses paroles, gestes et actes; même ses pensées seront des pensées de « Fille de Roi ». Elle ne publiera pas sa vie en public, se ferra discrète aux yeux des hommes même si présente, elle ne se donnera pas au premier venu mais se ferra mériter comme se fais mériter une « Fille de Roi » que son futur mari la respecte car elle inspirera le respect autour d’elle du faites qu’elle se respect, elle-même, qu’elle garde une connexion constante avec son père le « Roi », qu’elle n’oublie pas qui est son père car lui n’oubliera jamais que c’est sa fille qu’il aime tant et qu’il ferra toujours tout pour son bonheur en particulier quand sa fille lui montre combien elle est attaché a Lui de par sa conduite et son comportement. Chaque femme juives doit savoir que même dans son passé elle ne faisait pas Torah et Mistvot, le faite de prendre sur elle aujourd’hui de revenir vers D.ieu, de reprendre son statut de Fille du Roi des Rois, lui donne le mérite de sauver sa maison et même de sauver tout le peuple d’Israël, Amen. Réphaël Haï.

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Une bonne Délivrance pour Tsipora Bat Rahel


France : 0177380681


INTERDICTION DU 'HAMETZ Par 'Hametz nous entendons les céréales fermentées des cinq espèces : le blé, l'orge, l'épeautre, le seigle, l'avoine, ou tout produit solide ou liquide, élaboré à partir de ces céréales et ayant subi une fermentation, comme la farine fermentée par suite de l'humidité, le pain, les biscuits, les pâtes alimentaires, la bière, le whisky etc. Pendant la période de pessa’h (du 15 au 21 Nissan en Israël, du 15 au 22 Nissan dans la diaspora) il est interdit de consommer du ‘Hametz, même en quantités infimes, ou tout aliment contenant même une quantité infime de 'Hametz. Pendant pessa’h, il est interdit non seulement de consommer du ‘hametz, mais aussi d'en tirer profit et de le posséder. La consommation de 'Hametz est sanctionnée par la Torah de la peine de karète (retranchement de l’ame de sa source divine). Les matsot que nous consommons pendant pessa'h sont des galettes élaborées avec de la pâte non fermentée (cuit au maximum pendant 18 minutes). Les produits kasher pour pessa'h sont ceux qui ne contiennent pas même une quantité infime de 'Hametz.

PRODUIT ‘HAMETZ ET KACHER POUR PESSA’H Produits complètement ‘hametz Le pain, la pâtisserie, les pâtes alimentaires etc., la bière, le whisky, son endettement 'Hametz, car ils sont fabriqués avec de la farine et des céréales qui ont subi un processus de fermentation. Produits contenant un mélange 'Hametz De nombreux produits, sans être complètement 'Hametz, sont interdits car ils contiennent un mélange de 'Hametz, comme des substances et des extraits produits à base de céréales. Souvent ces ingrédients ne figurent pas dans la composition. Produit kasher pour Pessa'h La mention « kasher pour pessa'h » sur l'emballage du produit ne suffit pas. Il faut s'assurer qu'il existe pour se produit un certificat de Cach’hout d'une autorité rabbinique compétente, valable pour cette année-là. Riz et légumineuses La coutume des communautés ashkénazes est d'interdire la consommation du riz et des légumineuses pendant pessa'h à cause de leur ressemblance avec les cinq céréales défendues. De nombreuses communautés sépharades ne consomment pas le riz durant pessa'h. La coutume fait force de loi. Le Choul’hane Aroukh (Orah ‘Haim 453) tranche « Les personnes qui s'interdisent de consommer du riz et des légumineuses et d'un usage stupide ».

CACHERISATION DES USTENSILES DE PESSA’H Il est interdit de se servir pendant Pessa'h de tout ustensiles utilisé pendant l'année pour cuire, rôtir, grillé, frire, mettre au four, au pour se servir à manger ou à boire à chaud ou à trois. Par conséquent, il faut se réserver une batterie de cuisine, une vaisselle et découverts spéciaux pour Pessa'h ; mais si on n'a pas cette possibilité, on peut l'utiliser pour Pessa'h certains d'ustensiles ayant servi pendant l'année, après les avoir cachérisés. Il existe trois procéder de cachérisation pour les vérifier d'une autre 'Hamets qu'ils ont absorbée : a) La Agâla qui consiste à immerger l'ustensile dans de l'eau bouillante (au minimum 45°). b) Le Liboun qui consiste à le faire rougir au feu jusqu'à ce que des étincelles s'en dégagent.

Cachérisation par l’Eau - (bouillante) 1) HAG’ALA : S'applique à tous les ustensiles dont on se sert sur le feu cela consiste à : L’ordre à observer à une importance a) Avant la Hag'ala, l’ustensile doit être nettoyé soigneusement et inutilisé pendant 24 heures. b) Immerger l’ustensile dans l’eau bouillante afin d’extraire les résidus absorbés par ses parois. c) Après avoir ébouillanté la vaisselle, il faut immédiatement la rincer sous l’eau froide.

Cuivre Fonte Cuillères Fourchettes

Métal Silex Couvercles de marmite Ustensiles en bois ayant servis à chaud Ustensiles en pierre Pilon

Couteaux Marmites, casseroles Casseroles Broches Ustensiles en métal Matières plastiques dure qui à contenu du chaud. Plaques et moules de pâtisserie ou poêle utilisés à sec. Carafes en argent utilisée continuellement à chaud avec du H’amets. Cocotte minute : Dévisser les poignets, bien nettoyer et faire la Hag'ala. Il en sera de même pour le couvercle, même s’il y à le caoutchouc. Les ustensiles émaillés (il est bien de les tremper 3 fois).

Le mortier qui sert habituellement à piler des épices avec de la chapelure. Les couteaux qui ne sont pas d'une seule pièce bien les nettoyer dans les fentes afin d’extraire le H’amets qui s’y loge et si ceci n’est pas possible on ne devra pas les utiliser. Page 14

Brah’a et Atsla’ha pour Reouven ben Tsipora


Il est normal qu'au moment où l’on trempe des ustensiles froids dans l'eau chaude, le bouillonnement s’interrompe un moment, or, il est indispensable que l’eau soit en plein bouillonnement quand on cachérise les ustensiles ; il faut donc les laisser dans l’eau jusqu'à ce que le bouillonnement reprenne. 1) L’eau servant à la Hag'ala doit bouillir dans un ustensile Cacher pour Pessah’. 2) Et doit être introduit dans une eau maintenue à ébullition après l’immersion. 3) Pour les récipients trop grands pour pouvoir être plongés dans un autre, on cachérisera la première moitié, on le retournera pour cachériser l’autre moitié.

Cachérisation par le Feu - (à blanc) 2) LIBOUNE : Se pratique en portant l’ustensile à Cachériser à blanc, à l’aide d’un chalumeau ou de charbon de bois. La température à atteindre est telle que des étincelles en jaillissent. C’est pour cela que je vous conseil d’acheter des ustensiles neufs afin de ne pas abimer votre vaisselle

Les poêles à frire Plaques des fours Grilles des fours Les plaques du four de la cuisinière Les moules et les tôles sur lesquels on fait cuire Grilles à viande sur lesquelles on embroche parAvant, l’ustensile doit être nettoyé soigneusement et inutilisé pendant 24 heures. Cuisinière a) à gaz - Nettoyer les brûleurs, les laisser allumés à plein feu 1/2 heure au moins on laissera le gaz allumé jusqu’à ce qu’ils rougissent ou changer les grilles supportant les casseroles ou les cachériser par le Liboun ou les recouvrir de grillage ou plaques métalliques ou de papier d’aluminium. b) Electrique: - Faire chauffer les plaques de cuisson pendant 1/2 heure à la température maximum. (Facultatif : Recouvrir de papier d'aluminium la surface) c) Plaque de cuisson en vitrocéramique ou à induction : Bien nettoyer la plaque, puis la faire chauffer pendant 1/4 d'heure à la température maximum. (Facultatif : Recouvrir de papier d'aluminium toute la surface).

Autre Cachérisation Le réfrigérateur : on nettoie bien pour enlever toute trace d'aliments et on le lave à fond. Les tables : sur lesquels on mange habituellement sans nappes doive être bien lavé. On n'y verse ensuite l’eau bouillante (érouï). Durant pessa'h on les recouvre d'une nappe. La cuisinière à gaz ou électrique : on nettoie bien. Il convient de changer pour pessa'h les trépieds sur lesquels reposent les casseroles, autrement il faut bien laver puis les soumettre à la Hag'ala (selon une opinion plus stricte le Liboun est nécessaire). Dentier : il faut bien nettoyer pour enlever toute trace d'aliments et y verser de l'eau bouillante la veille Essarts avant leur élimination du ‘Hametz (10h55). La toile cirée : elle doit être cachériser en la nettoyante très minutieusement, et en déversant de leur bouillante (Erouï) à partir d'un « Kéli Richon » sur toute la surface. Le plan de travail : on doit également y déverser de l'eau bouillante (Erouï) après l'avoir soigneusement nettoyé, et il peut aussi être recouvert si l'on craint une détérioration. Les éviers : de même, il faut cachériser les éviers de la maison (même s'ils sont en porcelaine ou en grès) en déversant de l'eau bouillante à partir d'un « Kéli Richon » sur toutes leurs surface, et cela est suffisant. Le four : il est tout à fait possible cachériser un four pour l'utiliser pour pessa'h, quel que soit le type de four, il faut au préalable nettoyer minutieusement, de laisser au repos durant 24 heures sans utiliser, et ensuite de faire chauffer à vide à la température maximale durant 1heure => le four est « kasher léPessah ». Par contre, les plateaux et les grilles du four doivent être cachériser par Liboun=> cela ne résiste pas, il faut avoir des plateaux et des grilles pour pessa'h. Micro-ondes : on peut s'en servir, mais il faut le nettoyer correctement avec des détergents, puis remplir un verre d'eau avec le détergent et le laisser à l'intérieur du micro-ondes en faisant tourner à la température maximale jusqu'à débordement du contenu du verre sur les parois intérieures du four. Le lave-vaisselle : il est tout à fait possible de cachériser un lave-vaisellepour l’utiliser à pessa’h, à condition de le vider de toute particule aux résidus alimentaires visibles. Pour le cachériser , il faut : 1) le Nettoyé minutieusement 2) le laisser reposer 24 heures sans utilisation 3) Le faire tourner à vide (Complet).

Ilouye Nishmat Israel ben Sara

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Kim’ha Dé-Pis’ha La Tsédaka avant Pessa’h Le RAMA écrit dans l’une des ses notes sur le Choul'hane ‘Arou’h (O.H 420-1) au début des Hala' hot relatives à Pessa’h: Il est d’usage d’acheter du blé afin de le distribuer aux nécessiteux pour les besoins de la fête (pour la fabrication des Matsot). Il écrit dans la Torah dans un verset au sujet de la fête de Pessa’h : « …Tu te réjouiras devant Hachem ton D., toi, ton fils, ta fille, ton serviteur, ta servante, ainsi que le Levi qui habite parmi toi, et l’étranger ainsi que l’orphelin et la veuve qui sont au milieu de toi, à l’endroit qu’Hachem ton D. choisira pour y faire résider son Nom. » (Devarim chap.16) Rashi explique ce verset au nom du Midrash : Le Levi, l’étranger, l’orphelin et la veuve, ces 4 sont à moi, comme les 4 qui sont à toi et qui sont ton fils, ta fille, ton serviteur et ta servante. Si tu réjouis les 4 qui sont à moi, je réjouirais les 4 qui sont à toi. A partir de là, nous prenons conscience de l’importance de se soucier des nécessiteux durant Pessa’h et de les réjouir. Celui qui se préoccupe du Levi (qui ne possédait pas d’argent durant Pessa’h car les Leviim ne possédaient aucun terrain en Erets Israël), de l’étranger, de l’orphelin et de la veuve, desquels Hachem se souci et les considère même comme étant « à lui » - Hachem le récompensera et réjouira les 4 qui sont à lui, son fils, sa fille, son serviteur et sa servante. Si par contre, l’homme ne réjouit pas les 4 qui appartiennent à Hachem, Hachem ne se souciera pas de réjouir les 4 qui sont à lui ! C'est pourquoi il est une sainte obligation qui incombe chaque juif de donner de la Tsédaka aux nécessiteux

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avant la fête de Pessa’h, afin qu’ils aient de quoi acheter le nécessaire pour Pessa’h. Il existe aujourd’hui – grâce à D. – des organismes de Tsédaka dignes de confiance, et il est possible de leur confier l’argent de « Kim’ha Dé-Pis’ha » (Tsédaka avant Pessa’h) qu’ils redistribueront aux nécessiteux. De même, il existe des endroits dans lesquels les administrateurs des synagogues collectent des fonds auprès des fidèles, et sont responsables de la redistribution de cet argent aux nécessiteux. Il faut veiller à ne confier l’argent qu’à des organismes dignes de confiance, comme nous l’avons déjà expliqué antérieurement lors d’un cycle sur les Hala' hot relatives à la Tsédaka. Le mois de Nissan est le mois propice à la Rédemption finale du peuple d’Israël, comme l’enseignent nos maîtres dans la Guémara Rosh Ha-Shana (11b) : « C’est à Nissan que nos ancêtre ont été délivrés, et c’est encore à Nissan que le peuple d’Israël est appelé à être délivré. » Comme le prophète Mi’ha l’a aussi annoncé (Mi’ha 715) : « Comme lors de ta sortie d’Egypte, je lui ferais voir des merveilles ». Le moyen le plus efficace pour hâter la Guéoula (Rédemption finale) est la Tsédaka , comme l’enseigne le Midrash Tana Débé Eliyahou (Seder Eliyahou Rabba chap.23) : « Nos ancêtres n’ont été délivrés d’Egypte que lorsqu’ils établirent par un pacte de se prodiguer du bien mutuellement, comme il est dit dans la Shira (Az Yashir Moshé) : « Tu guides par ta bonté ce peuple que tu viens de délivrer… » (Chemot 15-13) La bonté (‘Hessed) entraîne la délivrance. Il est également dit au sujet de la Rédemption finale : « Observez la justice et pratiquez la bonté, car ma délivrance est sur le point d’arriver, et ma justice va se dévoiler. » (Isha’ya 56-1)

Briout et Na’hat Moché ben Marie Ida


Le septième jour de Pessa’h Le septième jour de Pessa’h est un jour où des miracles ont été faits à nos pères sur la mer, et la Torah dit (Chemot 12) : «Le septième jour est une convocation sainte pour vous, vous ne ferez aucun travail.» Dans la plupart des endroits où figure dans la Torah l’ordre du premier Yom Tov de Pessa’h, il y a également à côté le rappel de la sortie d’Egypte. Mais à côté de l’ordre de fêter dans la sainteté le septième jour de Pessa’h ne figure à aucun endroit le rappel du miracle qui s’est produit ce jour-là, le miracle de la mer. De même, quand la Torah raconte ce miracle lui-même, dans la parachat Béchala’h, il n’y a aucune mention du jour où ce miracle s’est produit, et il n’y a non plus aucune évocation de cette fête. Il est déjà dit à un autre endroit qu’aucune fête n’a été donnée à Israël en souvenir de la chute de ses ennemis, mais uniquement pour le fait qu’il avait été sauvé. Car le Saint béni soit-Il ne Se réjouit pas de la chute des méchants, et on ne fait pas non plus aux bnei Israël une fête à ce propos. C’est pourquoi la mitsva du dernier jour de Pessa’h a été donnée aux bnei Israël avant qu’ils sachent qu’en ce jour les Egyptiens allaient se noyer dans la mer.

Et c’est pourquoi même ensuite, la Torah dissimule le lien entre la sainteté de cette fête et le passage de la mer. L’essentiel de la réjouissance des bnei Israël en ce jour est pour la chira que Moché et les bnei Israël ont chantée ce jour-là par l’esprit saint. Ils ont mérité que leur chant soit inscrit dans la Torah à jamais, et le Saint béni soit-Il et toute Sa suite ont écouté la Chira. Les bnei Israël ont l’habitude de rester éveillés toute la nuit du septième jour de Pessa’h, ou la plus grande partie de la nuit, et ils étudient la Torah, passent de la Torah aux Prophètes et aux Hagiographes, la Torah écrite et la Torah orale, et ils terminent par les paroles du Zohar sur le passage de la mer. On appelle cette suite de lectures «tikoun», parce que les bnei Israël n’ont pas atteint la perfection de leur rédemption cette nuit-là, et grâce au fait qu’ils font ce «tikoun» avec une grande foi en Hachem et en son serviteur Moché, ainsi que par le mérite du fait qu’ils allaient recevoir la Torah, leur chira a été fixée à jamais. Cette nuit-là, chaque année, est propice à l’élévation de l’âme dans la foi en Hachem et Sa Torah. Et quiconque vient pour se purifier, on l’aide du Ciel, c’est une grande aide qui ne cesse jamais.

Ilouye Nishmat Mari Ida bat Juliette

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Quatre expressions en rapport avec les quatre verres et quatre étapes

LES MATSOT

Dans le traité Pessahim (109b), la Guémara demande pourquoi les Sages ont institué de boire quatre verres la nuit du seder, puisque cela constitue des paires (un nombre pair), ce qui représente un danger de la part des démons qui guettent. La Guémara répond : « Quatre verres – les Sages ont institué un geste de liberté, et chaque verre est une mitsva indépendante. Cela signifie que les verres qui sont bus de façon libre n’ont rien à voir l’un avec l’autre et ne sont pas considérés comme un groupe de quatre qui comprend deux paires, mais comme quatre unités distinctes. Le ‘Hida dit que la sortie d’Egypte a comporté quatre étapes :

On peut faire des matsot avec de la farine non fermentée de l'une des mêmes cinq céréales mentionnées précédemment dont la fermentation produit le 'Hametz. D'ordinaire, on n'utilise que le blé qui est la céréale de choix. Le mélange de la farine avait l’eau produit le 'Hametz au bout de 18 minutes (ou avant même si on fait la pâte dans un endroit chaud). Il est vrai que tout le temps que l'on travaille la patte, celle-ci ne fermente pas, mais dès qu'on cesse, il faut l'enfourner, car la chaleur de la manipulation pourrait la faire fermentée de suite.

Première étape – avant la sortie, car les plaies ont duré douze mois, et alors l’esclavage s’est adouci car on ne frappait plus les travailleurs. Deuxième étape – à Roch Hachana de cette année-là, le travail a été complètement interrompu, ainsi qu’il est dit dans le traité Roch Hachana (10, 1). Troisième étape – la plaie des premiers-nés, la sortie d’Egypte et l’ouverture de la Mer, c’est-à-dire la délivrance de la main de l’Egypte à Pessa’h. Quatrième étape – Quand les Bnei Israël ont reçu la Torah cinquante jour après leur départ d’Egypte. Le ‘Hida met cela en rapport avec les quatre expressions de délivrance du début de la paracha Vaéra. Première étape – « Je vous ferai sortir ( Vé HOTSETI ) des souffrances de l’Egypte », ils travailleront mais ne souffriront plus. Deuxième étape – « Je vous sauverai ( Vé HITSALTI ) de leur servitude », ils arrêteront complètement de travailler. Troisième étape – « Je vous délivrerai ( Vé GAALTI ) avec un bras tendu et des châtiments terribles », c’est-àdire la Guéoula avec toutes ses merveilles. Quatrième étape – « Je vous prendrai ( Vé LAKA’HTI ) comme Mon peuple », c’est le don de la Torah, qui a fait de nous le peuple de Dieu. D’après cela, on comprend la Guémara, étant donné que les verres représentent la liberté, ils ont été institués selon un processus de liberté, en quatre étapes différentes, il n’y a donc pas à craindre des « paires ». Il faut encore dire que ce « processus de liberté » se termine par « Je vous amènerai (véhéveti) vers le pays », c’est-à-dire que la Guéoula n’est parfaite que lorsque nous sommes installés dans ce pays. Donc de deux choses l’une : s’il s’agit d’un groupe, c’est un groupe de cinq ; et si nous le divisons parce qu’on n’a pas institué de cinquième verre, car nous étions encore loin d’être installés dans le pays, il n’y a plus de groupe, et chaque verre est Page 18

Matsa Mitsva - Matsa Chémoura 1) Ce n'est que pour le Seder que nous avons l'obligation de manger la matsa. Pendant le reste de pessa'h, la seule obligation est de s'abstenir de manger du 'Hametz. 2) La matsa dont la consommation pendant le seder fait l'objet d'une mitsva s'appelle "Matsa Mitswa". Elle doit être le produit d'un travail manuel pendant toutes les phases duquel il faut avoir l'intention déclarée d'agir pour fabriquer la matsa devant servir à cette mitsva. Ni cette intention ni le travail manuel ne se sont nécessaires pour l'élaboration des autres matsot que l'on consomme pendant pessa'h. 3) Le blé destiné à la "Matsa mitsva" devra être surveillée et préserver de toute l'humidité à partir de la moisson. La matsa qui subit un tel contrôle est désigné par matsa Chémoura. Pour les autres matsot la surveillance n'est nécessaire car partir de la mouture. Fabrication des Matsot à la machine Lorsque la fabrication d'un matsot se fait mécaniquement, vu que de grandes quantités de math sont élaborées dans un temps limité, ce qui exige un équipement perfectionné, il se présente de nombreux problèmes halakha que la plupart des boulangers ignorent. Une supervision très stricte s'impose de la part d'une équipe compétente versée dans tous les détails QG, qui s'assure que chaque étape de la fabrication soit effectuée selon les règles et que toutes les machines soient nettoyées et l'avaient adéquatement après chaque fournée. Sans une supervision parfaite et consciencieuse, il y a de forts risques d'autre 'Hametz dans les matsot fabriquer mécaniquement. Matsa Achira 1) Matsa Achira (la matsa riche par opposition à la matsa courante appelée « matsa pauvre ») est la matsa que l'on fabrique avec de la farine malaxée avec un liquide autre que l'eau, comme du de fruits, du vin, de l'oeuf. Il faut faire très attention de ne pas mélanger du tout d’eau, car la plus petite quantité d'eau ajoutée est assez autre liquide accélère la fermentation de la patte. Une perdition encore plus stricte s'impose. 2) on ne rempli pas son obligation de consommer de la matsa les soirs du seder avec la matsa Achira ; autrement on peut en manger pendant pessa'h.

Zivoug Agoune Eliran ben Yéhudith


LES 4 FILS de la HAGGADAH Le récit de la Haggadah s'adresse à quatre fils; quatre types de juifs qui doivent pouvoir se retrouver dans cette expérience clé du judaïsme que représente la soirée du Seder Le centre d'attention du Seder tourne autour des enfants. En vérité, c'est surtout pour eux que nous suivons plusieurs détails de la cérémonie du Seder. La base même du Seder et de la Haggadah se trouve dans le commandement de la Torah " Et tu le raconteras à ton fils ". Haggadah, en effet, veut dire " raconter ". Ce commandement veut que tous les parents juifs remplissent leur obligation en racontant à leurs enfants les événements de Yetsiate Mitsrayime, l' " Exode " d'Égypte, qui a été le prélude à la Réception de la Torah au Mont Sinaï - naissance de la nation juive. Le commandement de " raconter aux enfants " l'histoire de Pessa'h est répété quatre fois dans la Torah, et chaque fois différemment. Selon nos Sages, ceci est une indication que " la Torah parle de quatre fils ", c'est-àdire quatre types d'enfants : un Sage, un Méchant, un Simplet, et un Qui-ne-sait-pas-demander (c'est à dire trop jeune pour demander). Il faut dire à chacun d'eux, selon son niveau et de la meilleur façon possible, la signification de Pessa'h.

Chaque Juif, quelle que soit sa situation présente, devrait être " invité " à la table du Seder, mêlé à la discussion, aidé à voir la lumière de la Torah et des Mitsvot. Mais qui peut le faire ? Qui peut aider le Mauvais Fils ? Certainement pas le Simplet ni celui Qui-ne-sait pasdemander. Seul le Sage peut le faire par une approche avisée, par la compassion et l'amour. C'est pourquoi le Mauvais fils fut placé immédiatement après et près du fils Sage. On peut demander : si cela est, pourquoi alors la réponse si dure de la Haggadah " S'il était là-bas, il n'aurait pas été libéré" ? La réponse est : c'est vrai ; là-bas, en Egypte, il n'y avait aucun espoir pour lui, parce que la Torah n'avait pas encore été donnée. Avant que la Torah ne soit donnée, le Méchant se serait exclu de lui-même du reste du peuple juif. Mais maintenant, la situation est tout à fait différente. Depuis que la Torah fut donnée au Mont Sinaï, chaque Juif a une part dans la Torah; nul ne peut la lui prendre, pas plus qu'il ne peut lui même se libérer de son engagement et de son association envers le peuple juif et envers la Torah. Qu'importe l'état où il se trouve, il est notre frère et nous devons l'aider à devenir un juif connaissant et observant la Torah.

L'ordre dans lequel sont introduits les Quatre Fils nous interpelle: pourquoi le Méchant est-il juxtaposé au Sage?

Les " Quatre Fils " de la Haggadah, tels que mentionnés, représentent quatre types de Juifs, et nous devons les impliquer tous dans la célébration de Pessah et dans tout ce que cela signifie.

Une question se pose immédiatement : pourquoi le fils Méchant a-t il été placé immédiatement après le Sage ? Il aurait dû certainement être placé au bout de la ligne, puisqu'il est le plus bas de tous !

Il y a encore un cinquième fils: celui qui n'est pas présent à la table du Seder, qui n'est pas conscient de son judaïsme.

Dans l'ouvrage d' Abouderham, l'ordre des Quatre Fils est expliqué sur la base de leur intelligence. Car le méchant fils n'est pas stupide (le mot hébreu pour " stupide " aurait été Choteh) ; il a de bonnes aptitudes mentales, mais son raisonnement " malin " l'a égaré. Il peut penser et discuter mais l'ennui avec lui c'est qu'il en est venu à de fausses conclusions, ou qu'il a choisi le mauvais chemin en connaissance de cause. De toutes façons, il a une meilleure compréhension que le Simplet et certainement plus que le dernier des quatre. Une autre raison qui a été donnée pour avoir placé le Méchant immédiatement après le Sage est qu'ils sont opposés en ce qui concerne leur mode de vie. LE DEVOIR DU SAGE Le Racha (le fils méchant) fut placé immédiatement après le 'Hakham (le fils sage) pour nous rappeler, d'abord et avant tout, que nous ne devons pas nous " laver les mains " du Fils Méchant ; qu'il est de notre devoir de l'aider autant que les autres deux types : l'ignorant et le jeune. Deuxièmement, qu'il y a une bonne possibilité, sinon une certitude, que nos effort ne seront pas en vain.

Mais il y a encore un cinquième fils, celui qui n'est pas présent à la table du Seder. Ce n'est pas probablement de sa faute, car personne ne lui a jamais dit qu'il est Juif ou qu'étant juif sa vie devrait être différente. Nous devons donc l'inclure aussi dans notre sphère d'influence, le faire sortir de son " Mitsrayim " (exil égyptien) et l'amener au " Sinaï" pour y recevoir la Torah et les Mitsvot. Et lorsque tous les Juifs seront présents à la table du Seder et célèbreront Pessa'h dans son véritable esprit, nous pourrons être certains que la vraie Rédemption, par notre juste Machia h, ne sera pas longue à venir. Tous les enfants juifs, garçons et filles, sont les " enfants de Dieu " ; et c'est notre devoir sacré de veiller à ce qu'ils vivent en conformité avec ce titre distinctif. Basé sur un discours du Rabbi de Loubavitch (zats'l)

Briout et Atslah’a pour Keren bat Yéhudith

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Vente du ‘Hamets La vente du ‘Hamets est solidement fondée dans les enseignements de nos maîtres du Talmud (Pessa’him 21a et Tossefta sur Pessa’him chap.2 Hal.6 et 7) , ainsi que dans les décisions du Beit Yossef, du Shoul’han ‘Arou’h (0.H 448-3), et des décisionnaires (voir « Sources et développements »). Cette vente ne doit concerner que de grandes quantités de ‘Hamets (de façon relative à chacun), Chacun doit avoir conscience que l’on ne vend pas au Rav mais au non juif, et que le Rav ne sert que d’intermédiaire (pour être sûr que l’on vend selon les exigences de la Hala’ha). Certaines personnes s’imposent la ‘Houmra (rigueur) de ne pas vendre de ‘Hamets avant Pessa’h et de terminer l’intégralité de leur stock, il est permis de consommer après Pessa’h du ‘Hamets qui a été vendu pendant Pessa’h par l’intermédiaire d’un Rabbinat officielle. Par conséquent, après Pessa’h, il n’est pas nécessaire de s’imposer la ‘Houmra d’attendre des nouvelles fabrications pour acheter du ‘Hamets dans les commerces Casher. Il est impératif de ne pas inclure la vaisselle ‘Hameç dans la vente du ‘Hameç, car dans ce cas, la vaisselle devra être de nouveau trempée au Mikvé après Péssa’h, selon le Din qui exige de tremper au Mikvé toute vaisselle acquise d’un non juif. Si toutefois, la vaisselle a été incluse dans la vente, la vaisselle devra être de nouveau trempée dans le Mikvé mais sans réciter de bénédiction.

Recherche et destruction du ‘Hamets On procède à la recherche du ‘Hamets la nuit du 14 Nissan à la lueur d’une bougie de cire. Si l’on n’a pas de bougie, on peut procéder à la recherche du ‘Hamets au moyen d’une lampe de poche que l’on peut introduire dans les endroits qui nécessitent d’être vérifiés correctement. Le moment de la recherche débute à la sortie des étoiles Il est interdit de consommer du pain ou des gâteaux en

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quantité supérieure à Kabça (54 g) avant la recherche du ‘Hamets, et cet interdit est en vigueur depuis la ½ heure qui précède l’heure de la sortie des étoiles. Mais une quantité inférieure à Kabeça de pain ou de gâteau est permise. Des fruits ou des légumes, ou bien du riz ou autre, peuvent être consommés même au-delà de Kabeça. Il existe une tradition de cacher dans la maison des morceaux de pain. Selon le sens mystique, il faut placer 10 morceaux. Avant de procéder à la recherche du ‘Hameç, on récite la bénédiction : Barou’h Ata A-D-O-N-A-Ï Elohenou Mele’h Ha’olam Asher Kiddeshanou Bemiçwotaw Wetsiwanou ‘Al Bi’our ‘Hamets. Après la recherche, on doit annuler le ‘Hamets verbalement, en disant : KoFkl ‘Hamira Dé-Ika Birshouti Dé-La ‘Hazité Ou-Délé Bi’arté, Libtil Wé-Léhavé Ké-’Afra Dé-Ar’a Il est impératif de comprendre cette formule, et en voici donc la traduction : « Tout levain qu’il y a encore en ma possession, que je n’ai pas vu ou que je n’ai pas encore détruit, qu’il soit considéré comme la poussière de la terre ». Le lendemain matin, il faut veiller à cesser toute consommation de ‘Hamets avant l’heure limite de consommation et profit . On procède à la destruction du Hamets avant l’heure limite de possession. Comment détruit-on le ‘Hamets ? L’usage est de le brûler. Ensuite, après avoir détruit le ‘Hamets, on procède une nouvelle fois au Bitoul avant l’heure limite de possession en ajoutant une insistance. On doit dire : Kol ‘Hamira Déika Birshouti Dé‘Hazité Oudela ‘Hazité. Dé Bi’arté ‘Oudela Bi’arté, Libtil Wélhavé Ké’afra Déar’a Il est toujours impératif de comprendre cette formule, et en voici donc la traduction : « Tout levain qu’il y a encore en ma possession, que j’ai vu ou que je n’ai pas vu. Que j’ai détruit ou que je n’ai pas détruit, qu’il soit considéré comme la poussière de la terre ».

Brah’a et Atsla’ha pour le Rav Acher Fitoussi Chlit’a


Dediez ce cours Ă la personne de votre choix

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Jeûne des Premiers Nés : Le jeûne des Premiers Nés est un usage qui a pour vocation la commémoration du miracle dont les premiers nés d’Israël ont bénéficié lors de la 10ème plaie d’Egypte qui frappa tous les premiers nés égyptiens. Selon notre usage, les filles aînées ne jeûnent pas la veille de Pessa'h. Le fait de jeûner la veille de Pessa'h peut entraîner des incommodités physiques pour la célébration du Seder et l’accomplissement de toutes les Mitsvot du soir de Pessa'h, comme le fait de raconter la sortie d’Egypte qui est un commandement de la Torah, ou bien la consommation des 4 coupes de vin, la consommation de la Matsa et du Marror. C’est pourquoi, depuis plusieurs générations, les grands d’Israël ont instauré l’usage d’exempter les premiers nés de ce jeûne en les faisant assister à une Séoudat Mitsva le matin de la veille de Pessa'h, après l’office de Sha’harit. Cette Séoudat Mitsva est généralement le repas que l’on organise lors de l’achèvement de l’étude d’un traité du Talmud (Syoum Masse’het). Mais il peut être aussi un repas de mariés (Shéva’ Béra’hot) ; d’une Brit Mila ; d’un Pidyon Ha-Ben (rachat du premier né) ; ou même d’une Bar Mitsva si l’enfant a 13 ans ce jour là en date hébraïque. Lorsqu’il s’agit d’une Séoudat Mitsva organisée en l’honneur de l’achèvement de l’étude d’un traité du Talmud, il est important que les assistants écoutent les propos de l’achèvement du traité. Pour être réellement exempt du jeûne, il est impératif de consommer une quantité minimale de Kazaït (27 g) lors de la Séoudat Mitsva. La veille de Pessa'h, les premiers nés doivent veiller à ne rien consommer depuis l’aube jusqu’à la Séoudat.

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Il n’est pas obligatoire de réaliser cette Séoudat avec du pain. On peut la réaliser avec des fruits, des gâteaux ou autres… Il est impératif d’être présent à la Sé’ouda pour être exempt du jeûne, et il est parfaitement insignifiant d’apporter quelque chose du repas à un premier né qui n’y a pas assisté. Dans un tel cas, le premier né est encore soumis à son obligation de jeûner ce jour là. Un premier né qui se trouve dans les 12 mois de deuil sur son père ou sa mère, ou pendant les 30 jours de deuil sur d’autres proches, doit assister lui aussi à la Séoudat de clôture d’un traité du Talmud la veille de Pessa'h. Par contre, s’il se trouve dans les 7 jours de deuil, il ne peut pas y assister. Dans ce cas, si l’endeuillé craint d’être incommodé par le jeûne et qu’il ne pourra pas célébrer correctement le Seder, il devra « racheter » le jeûne par une somme d’argent qu’il donnera à la Tsédaka. Selon certains, lorsqu’un enfant est premier né, son père jeûne à sa place jusqu’à la Bar Mitsva de l’enfant. Si le père est lui aussi premier né, c’est la mère qui jeûnera pour l’enfant jusqu’à sa Bar Mitsva. Mais selon d’autres, il n’est pas nécessaire de s’imposer cette rigueur. Mais puisque nous avons l’usage d’exempter les premiers nés de jeûner par une Séoudat Mitsva et qu’il est relativement facile de s’y rendre, le père ou la mère de l’enfant doivent s’efforcer de s’y rendre afin de s’exempter totalement du jeûne. Si l’enfant n’a pas encore atteint l‘âge de 30 jours, le père et la mère sont exempts de jeûner pour lui. Cependant, il est bon même dans ce cas que le père ou la mère se rende à une Séoudat Mitsva la veille de Pessa'h Aujourd’hui encore il est de coutume de mètre du sang d’agneau sur la porte des maisons.

Brah’a et Atsla’ha pour Reouven ben Tsipora


Les préparatifs du Seder de Pessah Le plat du Seder Sur un plateau dont la table est garnie , on place trois MATSOT ( CHEMOUROT ) préparées spécialement pour ce but: elles représentent COHEN , LEVI et ISRAEL les divisions du peuple d'Israel. Les MATSOT seront recouverte d’un napperon. Sur le plateau, on dispose les objets suivants: 1* Un bol de cerfeuil (ou de persil); 2* Un bol rempli de vinaigre ou d'eau salée pour y tremper le cerfeuil.

Motsi: on dit la bénédiction suivante : "Baroukh ata Ado -naï Elohénou mélekh haolame hamotsi lé'heme mine ha-aréts" (puis dire la bénédiction suivante avant de manger la Matsa). Matsa: on doit également dire la bénédiction suivante : "Baroukh ata Ado-naï Elohénou mélekh haolame achér kidéchanou bémitsvotav vétsivanou al akhilat Matsa". On doit manger la Matsa accoudé Maror: on prend dans la main l'herbe amère et on récite la bénédiction suivante::" Baroukh ata Ado-naï Elohénou mélekh haolam achér kidéchanou bémitsvotav vétsivanou al akhilat Maror". On ne mange pas l'herbe amère accoudé

5* Le ZEROA , os garni de viande, rôti a la braise.

Korekh: on prend la troisième Matsa on la casse en deux on met de l'herbe amère entre les deux morceaux et l'on dit : "kén assa Hillel bizmane ché-beth hamikdach haya kayame: haya Korekh pessa'h Matsa ou marore véokhel béya'hade. Kémo chénéémar al matsote oumérorime yokhlouhou". On doit manger Le Korekh accoudé

6* Un œuf dur cuit dans la cendre.

Choul'han orekh: passer à table pour manger.

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Tsafoun: nous prendrons le bout de Matsa que nous avons mis de côté pour le consommer en fin de repas. Minimum 27 Gr par personne. Il faut le manger accoudé et avec Appétit. Interdiction de boire du vin après cette Matsa, jusqu'au milieu de la nuit, sauf les deux verres de vin restants.

3* Un bol rempli de laitue et un autre contenant du raifort. 4* Un bol contenant le ' HAROSSETE , pate faîte de pommes râpées auxquelles on a ajoute des amandes, de ta cannelle et du vin.

Les Matsot souvenir du pain de misère que nos ancêtres en manger en Egypte. Les 4 verres souvenirs des 4 langages de délivrance. La laitue et le raifort {herbes amères = Maror ) rappellent l’amertume de la vie de nos ancêtres en Egypte. La HAROSSETE est le symbole du mortier et de l’argile employés pour la fabrication des briques. Le ZEROA souvenir de l’agneau pascal. L’œuf dur rappel de la destruction du temple.

Barékh: dire le birkat hamazone (la prière après manger). Boire le troisième verre accoudé Hallel: dire les louanges à D.ieu que nous trouvons dans la Hagada de PESSA'H, Boire le quatrième verre accoudé Nirtsa: "si l'on fait tout ceci, on est agréé par D.ieu ".

Horaires de la Fête de Pessa’h

Les étapes du seder Kadesh: on bénit ce saint jour par le Kidouche. Premier verre. On doit boire accoudé.

1er Yom Tov - Soir du Seder : Lundi 25 Mars

Our'hats: on se lave les mains pour pouvoir passer à l'étape suivante.

Mardi 26 Mars

Entrée

Sortie

Karpass: on trempe le cerfeuil le persil ou l’oignon dans l'eau salée ou le vinaigre puis on récite la bénediction suivante : "Baroukh ata Ado-naï Elohénou mélekh haolame borei peri adama" Il sera bien de manger l'oignon accoudé.

Jérusalem :

17h19

18h31

Tel-Aviv :

17h34

18h33

Haïfa :

17h25

18h33

Ya'hats: on casse la Matsa du milieu. Un morceau sera mis de coté (voir Tsafoune).

2ème Yom Tov - 7 jour de Pessa’h Lundi 31 Mars

Mardi 01 Avril

Entrée

Sortie

Jérusalem :

18h23

19h35

Tel-Aviv :

18h38

19h37

Haïfa :

18h29

19h37

Maguid: on raconte l'histoire de la sortie d’Egypte. Voir hagada. On doit boire le deuxième verre accoudé. Ro'htsa: on se relave les mains et on récite la bénediction suivante : "Baroukh ata Ado-naï Elohénou mélekh haolame achér kidéchanou bémitsvotav al netilat yadaïme" (il sera interdit de parler jusqu’à avoir manger la Matsa) .

Bra’ha vé Atsla’ha lé Rabi Mori a rav Moché ben Moché Chlit’a

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Le Omer A l’origine, la Mitsva de compter le ‘Omer consiste à compter les 7 semaines ou 49 jours qui séparent la fête de Pessa’h de la fête de Shavou’ot. Selon la Torah, lorsque le Beit Ha-Mikdash existait, cette Mitsva s’accompagnait d’une offrande de blé et d’un sacrifice que l’on offrait le 2ème jour de Pessa’h, mais de notre époque où le Beit Ha-Mikdash est détruit, la Mitsva de compter le ‘Omer persiste mais n’est plus qu’une institution de nos maîtres, en souvenir du Beit Ha-Mikdash. Ceci est l’opinion de la majorité des Rishonim, ainsi que de MARAN, l’auteur du Shoul’han ‘Arou’h. Cependant, cette Mitsva n’en reste pas moins une totale obligation. On peut compter le ‘Omer dans toutes les langues. Si l’on compte en hébreu et que l’on ne comprend pas ce que l’on dit, on n’est pas quitte et l’on doit de nouveau compter mais dans la langue que l’on comprend (sans réciter de nouveau la Bera’ha). Selon le strict Din, on peut compter le ‘Omer après la Shki’a (coucher du soleil), mais les personnes pointilleuses et scrupuleuses d’accomplir les Mitsvot selon toutes les exigences de la Hala’ha attendent la nuit pour compter le ‘Omer. Si l’on nous demande entre le coucher du soleil et la sortie des étoiles : « Combien doit-on compter ce soir dans le ‘Omer ? » Nous devons répondre : « Hier, nous avons compté tant. » Mais si l’on nous pose cette question avant le coucher du soleil, nous pouvons tout à fait répondre le compte exact que nous compterons ce soir là. La Mitsva de compter le ‘Omer se fait en étant debout. Si par oubli ou par ignorance, on a compté assis ou bien s’il s’agit d’une personne âgée ou malade, on est quitte de la Mitsva. Si l’on a oublié de compter le ‘Omer durant la nuit, on peut se rattraper pendant la journée, mais sans Bera’ha, et on reprendra le compte le soir suivant, avec Bera’ha. Par contre, si l’on n’a pas rattrapé le compte sans Bera’ha durant la journée, on ne peut plus continuer à compter avec Bera’ha le soir. Il faudrait poursuivre le compte sans Bera’ha. Lorsqu’on a un doute si l’on a compté la veille ou non, on poursuit le compte avec Bera’ha. Un enfant qui devient Bar Mitsva pendent la période du ‘Omer, doit continuer à compter, mais sans Bera’ha, même s’il a compté depuis le début avec Bera’ha sans rater le moindre jour.

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Se couper les Cheveux pendant le Omer Le Shoul’han ‘Arou’h (O.H chap.493) fait mention de l’usage de ne pas se couper les cheveux durant la période du ‘Omer, en signe de deuil sur la disparition des 24 000 élèves de Rabbi ‘Akiva. Selon la tradition des Sefaradim, cet usage est maintenu jusqu’au 34ème jour du ‘Omer, au matin, alors que selon la tradition Ashkenaze, cet usage s’arrête dés le 33ème jour du ‘Omer. Les personnes qui craignent la parole d’Hashem, ont également la vigilance de ne pas se raser la barbe pendant le ‘Omer. Les femmes ne sont pas concernées par l’interdiction de se couper les cheveux pendant le ‘Omer. Les femmes et le Omer La Mitsva de compter le ‘Omer fait partie de la catégorie des Mitsvot Positives liées au temps (Mitsvot ‘Assé SheHazeman Guerama). C'est-à-dire, des Mitsvot dont l’accomplissement est soumis à un laps de temps avant lequel et au-delà duquel la Mitsva n’est pas valide (Ex : le Tsitsit ou les Tefilin que l’on ne peut mettre que lorsqu’il fait jour, ou le Loulav que l’on accomplie qu’à Soukkot …). Les femmes sont généralement exemptes de toutes les Mitsvot ‘Assé SheHazeman Guerama, excepté certaines Mitsvot comme la Mitsva d’allumer ‘Hanouka, ou la lecture de la Meguila, puisque les femmes ont-elles aussi bénéficiées des miracles commémorés par ces Mitsvot. Les femmes sont donc exemptes de la Mitsva de compter le ‘Omer. Si toutefois une femme désire malgré tout compter le ‘Omer, elle est autorisée à le faire, mais elle ne peut en aucun cas le faire avec la Bera’ha, puisqu’elle contient le terme « Vetsivanou » (« …qui nous a ordonné… »). Or, fondamentalement, la femme n’est pas ordonnée sur cette Mitsva, puisqu’elle est liée au temps. Cependant, chez les Ashkenazim, l’usage est de laisser les femmes réciter la Bera’ha, même sur une Mitsva de laquelle elles sont exemptes, conformément à l’opinion du RaMA. Mais une femme Sefarade doit se comporter selon l’opinion de MARAN, l’auteur du Shoul’han ‘Arou’h, selon qui, les femmes n’ont pas le droit de réciter une Bera’ha sur une Mitsva de laquelle elles sont exemptes. Selon nos maîtres les Kabbalistes, il est bon qu’une femme ne compte pas du tout le ‘Omer, même sans Bera’ha.

Briout, Atslah’a et Zéra Kodesh pour Shlomo ben David


Hol Ha-Mo’ed Les jours de ‘Hol Ha-Mo’ed correspondent aux jours entre le(s) premiers(s) et le dernier(s) Yom Tov de Pessa’h, et entre le(s) premier(s) Yom Tov de Soukkot et Shemini ‘Atseret. Ces jours intermédiaires sont surnommés jours de « ‘Hol Ha-Mo’ed » (« demi fêtes »).

Les jours de ‘Hol Hamo’ed sont frappés par une interdiction de travailler, afin qu’ils ne soient pas assimilés à des jours de semaine ordinaires, qui ne possèdent aucune sainteté particulière. Durant ces jours de ‘Hol HaMo’ed, Il est une Mitsva d’augmenter l’étude de la Torah, car les lois d’Hashem sont droites et réjouissent le cœur (Tehilim).

Nos maîtres enseignent dans le Pirké Avot (chap.3) : Celui qui humilie (qui profane) les fêtes, n’a pas droit au Monde Futur. Rashi explique sur place : Il s’agit ici d’une personne qui profane les jours de ‘Hol Ha-Mo’ed en effectuant des activités interdites, ou en se comportant de façon profane pendant ces jours là. C’est ainsi qu’expliquent de nombreux autres Rishonim.

Il est rapporté dans la Guémara (Yeroushalmi Mo’ed Katan chap.2, Hala’ha 3) : Rabbi Aba Bar Memal dit : « Si il y avait quelqu’un qui serait prêt à se joindre à moi (afin d’annuler une institution de nos maîtres), j’aurais autorisé le travail pendant ‘Hol Ha-Mo’ed. En effet, le seul objectif de l’interdiction de travailler pendant ‘Hol Ha-Mo’ed, n’est que manger, boire et « étudier la Torah », et au lieu de cela, pendant ‘Hol Ha-Mo’ed, les gens mangent, boivent et « s’étourdissent dans des futilités ».

C’est la raison pour laquelle, nous devons honorer les jours de ‘Hol Ha-Mo’ed par des vêtements plus beaux que ceux que nous portons les autres jours de semaine durant toute l’année. Nous devons également honorer les jours de ‘Hol HaMo’ed en consommant de la viande de bétail et en buvant du vin. Cependant, si une personne n’aime pas le vin, elle n’est pas tenue de se forcer à en boire, et peut s’acquitter de son devoir en buvant du jus de raisin. Le’hate’hila (à priori), il faut consommer du pain au repas du soir, ainsi qu’à celui de la journée. Selon le Kaf Ha’haïm (O.H 530, note 3 et 4), il est bon « d’embellir la Mitsva » en faisant Motsi sur 2 pains pendant les jours de ‘Hol Ha-Mo’ed, comme nous le faisons les jours de Shabbat et de Yom Tov. Le Gaon de Vilna était très pointilleux sur la façon de se saluer pendant ‘Hol Ha-Mo’ed, et il tenait à se que les gens se disent la formule « Mo’adim Lessim’ha », ou bien « Mo’ed Tov ».

A partir de cet enseignement, notre maître le Rav Ovadia YOSSEF shalita écrit que la frivolité et les comportements légers pendant ‘Hol Ha-Mo’ed, représentent un interdit encore plus grave que de travailler pendant ces jours là, car tout le but de la Torah, lorsqu’elle a ordonné l’observance des fêtes, n’était que seulement s’attacher à Hashem, à sa Torah et à ses Mistvot.

Dans la Torah, ces jours sont qualifiés de « Mikraé Kodesh » (Saintes Convocations). C’est sous ce nom que nous les mentionnons dans la prière de Moussaf.

Durant les jours de ‘Hol Ha-Mo’ed, il est interdit d’effectuer un travail (Mela’ha) ou de fournir un effort physique important (Tir’ha). Il existe 5 situations dans lesquelles il est permis d’effectuer un travail durant les jours de ‘Hol HaMo’ed : Les besoins de la collectivité (Tsorké Rabbim) Les besoins de la fête (Tsorké Hamo’ed) En cas de perte du capital si la chose n’est pas faite durant ‘Hol Ha-Mo’ed (Davar Haaved) Un employé qui n’a pas de quoi célébrer la fête dignement (Po’el Sheen Lo Ma Lee’hol) Pour une Mitsva qui risque de ne pas être accomplie, même si elle ne concerne pas la fête

Zivoug Agoun pour Ilan et Michaël bnei David

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Dediez ce cours Ă la personne de votre choix



À la synagogue avec papa Un certain vendredi après-midi, Rabbi Sim'ha – le père du petit Na'hman – se préparait à aller à la synagogue, avant le début du Chabbat. Le petit Na'hman s'approcha de son père et lui demanda d'un ton poli : “Cher papa, emmène-moi avec toi à la synagogue. Moi aussi je désire prier et accueillir le Chabbat !” “Mais Na'hman,” s'exclama son père, “tu es encore un jeune enfant !”

Le Petit Na’hman par: le Rav Shalom Arush

“Papa,” dit Na'hman, “je te promets que je me comporterai bien et que je serai un gentil garçon. En fait, je veux m'asseoir à tes côtés pendant toute la durée de la prière ; de plus, je désire réellement prier Hachem.” “Mon cher fils, comment pourrais-tu prier ? Tu n'as pas encore appris à lire !” Na'hman répondit : “Je parlerai à Hachem, comme tu me l'as appris. Voici ce que je dirai :'Mon Père au Ciel, merci pour toutes les merveilleuses choses que Tu nous donnes. Aide-moi à être un bon garçon, aie pitié de moi afin que je devienne une personne honnête ; bénis ma mère et mon père pour qu'ils soient en bonne santé et aide le peuple d'Israël à retourner sur les chemins de la Torah.” “Na'hman, ceci est merveilleux !” sourit son père. “Si tu peux prier ainsi, je serais enchanté de t’emmener avec moi à la synagogue.”

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Le pivot central Il existe une règle importante qui, lorsqu'elle est suivie par le mari, est la source du bonheur de la femme et le pivot central sur lequel repose la paix domestique : le mari doit savoir que sa femme est la plus importante à ses yeux et lui faire ressentir occupe la première place dans sa vie. Le mari peut faire comprendre à sa femme qu'elle occupe la première place, par toutes sortes de moyens. Soi en le lui exprimant explicitement, en toute occasion : “Ma femme, tu es la meilleure ! Tu viens en premier et le reste, en deuxième position ! Tu es la plus belle des femmes ! La plus intelligente !” Et ainsi de suite. Soit en le lui montrant concrètement, par exemple lorsqu'elle lui demande quelque chose ; qu'elle a besoin d'un service qui contrarie ses propres projets, et son emploi du temps ; ou lorsque sa volonté s'oppose a la sienne et qu'il doit alors l'annuler devant celle de sa femme et lui prouver ainsi qu'elle est plus importante et qu'elle occupe la première place dans sa vie. Lorsque la femme verra ses concessions, et qu'elle ressentira qu'elle occupe vraiment la première place dans sa vie, sa confiance, sa joie et son envie de vivre seront extrêmes. Elle sera la femme la plus heureuse au monde et en différentes occasions, le mari en sera le premier bénéficiaire. Le gain des concessions qu'il lui accorde, vaut cent fois plus que ce qu'il a pu perdre en les accomplissant, comme nous le verrons par la suite. Une liste superflue Afin d'illustrer à quel point la règle de la “première place” est fondamentale et englobe toute la vie de la femme, voici une histoire véridique : Un couple vint me voir afin que règne entre eux la paix domestique. La femme apporta une longue liste de reproches à l'égard de son mari, qu'elle commença à lire :

par: le Rav Shalom Arush

bonheur de ta femme.” “Mais si tu es occupé à cause de tes ennuis, de dettes qui compliquent ta vie, là aussi tu dois poser des limites, car peux-tu continuer à courir vingt-quatre heures par jour ? Et ici aussi la limite consiste à donner à ta femme sa place dans ta vie. C'est seulement ainsi que tu bénéficieras de l'Aide divine pour régler tes ennuis et dettes.” “C'est parce que tu te trompes que tu souffres d'un manque de paix domestique qui entraîne d'autres ennuis : tu ne mets pas ta femme à la première place dans ta vie ! Tes occupations sont pour toi plus importantes qu'elle et tu n'appliques pas cette règle fondamentale : il faut tout mettre de côté lorsque ta femme à besoin de toi !” J'ai expliqué au mari que sa femme doit être plus importante pour lui que toute chose au monde ; plus que quiconque et que toute autre affaire. Il est évident que s'il ressentait vraiment cela, il ne repousserait ses désirs pour rien au monde. Non seulement il arriverait à l'heure promise, mais il le ferait de bon coeur et joyeusement, car il y attacherait la plus grande importance.

Je me suis alors tourné vers le mari et lui ai demandé : "Pourquoi ne rentres-tu pas à la maison à l'heure ?"

Je lui ai encore expliqué que si on examine la liste préparée par sa femme, on voit que tous ses reproches et sa douleur proviennent de ce qu'elle n'occupe pas la première place. Une autre fois, il oubliera certains services qu'elle lui a demandé de faire. La raison profonde de ces actes manqués est que sa femme n'est pas plus importante à ses yeux que le reste de ses occupations qui viennent en premier. Cela se manifeste encore de toutes sortes de manières.

Le mari me répondit : “Monsieur le rabbin, croyez bien que mes retards sont pour le bien de ma femme et de notre maison, qu'il s'agisse du travail ou de courses importantes. Arriverai-je en retard, si ce n'était pour des choses importantes ? Je sais pertinemment qu'elle m'attend, mais je n'ai pas le choix ! À chaque fois, j'ai une chose urgente à faire qui m'empêche d'arriver à l'heure, est-ce difficile à comprendre ? Je ne plaisante pas ! Croyez-moi, chaque retard est vraiment inévitable !”

La femme qui assista à cet entretient fut impressionné par cette simple définition qui englobe beaucoup d'aspects de la vie. Elle ignorait jusqu'ici pourquoi elle souffrait autant de ses retards et ses oublis. Elle pensait que ses plaintes envers son mari étaient peut-être exagérées. Pourtant, lorsqu'elle entendit la raison profonde, elle sut exactement ce qui la dérangeait chez son mari. Elle comprit qu'elle n'était pas la plus importante dans sa vie, et ce sentiment lui était insupportable !

Je lui ai dit : “Tu te trompes. La chose la plus importante est de répondre aux besoins de ta femme. Ta femme est plus importante que toute chose au monde ! De deux choses l'une, ou bien tu es occupé parce que tu réussis dans tes affaires et il est alors certain que du dois limiter le temps que tu y consacres et donner à ta femme sa place dans ta vie ! Sache que ta réussite ne se prolongera que grâce au

Lorsque je demandai ensuite à la femme de passer au reproche suivant, elle répondit :

Son premier reproche était qu'à chaque fois qu'elle demandait à son mari d'arriver à une heure précise, que ce soit pour lui permettre d'aller a un cours de Torah, ou pour tout autre raison nécessitant la présence du son mari a la maison – malgré ses promesses – il ne venait jamais a l'heure !

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“Le reste de la liste est inutile. S'il comprend seulement le point que le Rav a expliqué, cela me suffit ! Le Rav a réussi à mettre le doigt sur le problème de mon mari. S'il corrige cela, le reste de la liste est superflu.”

Ilouy Nichmat Joelle Jeanne Haya bat Eliane



Il est important de savoir que tout éducateur, que ce soit un enseignant, un moniteur ou un Rav dans une Yéchiva doit toujours savoir comment créer une situation de confiance et d’amour entre lui et ses élèves. Il n’y a que dans une telle ambiance que l’élève reçoit et accepté l’enseignement de son maitre. Pour cela, il faut impérativement réfléchir et s’adapter afin de trouver conseils et d’abonder en ingéniosité pour comprendre la façon d’éveiller l’amour de l’élève pour son maitre. Cela est également vrai entre parents et enfants. Les parents doivent être intelligents afin de trouver les meilleurs chemins afin que s’exprime l’amour entre les parents et les enfants. Il y a peut-être des parents qui s’étonneront que l’on développe ici ce sujet qui concerne plus l’éducateur envers son élève parce qu’ils n’ont pas de lien de sang et c’est la raison pour laquelle ils doivent provoquer une situation d’amour. A priori, l’amour entre un enfant et ses parents est lien naturel et très puissant, et pourquoi dit-on ici qu’il faut trouver des méthodes pour éveiller et maintenir cet amour ? Parce que la réalité est bien différente de ce que nous pouvons imaginer. Il existe beaucoup de situations où l’amour naturel des parents envers leurs enfants n’est pas un amour des plus purs et dans le véritable sens du terme. Et ce n’est pas non plus cet amour dont les enfants ont besoin. Il y a des situations où les parents pensent qu’ils aiment leurs enfants alors qu’en réalité les enfants, eux, ressentent tout le contraire. L’expression de l’amour : Il existe une erreur répandue et totalement fausse chez les gens et chez les parents en particulier, qui consiste à penser que l’amour qu’ils ressentent en leur coeur, l’entourage le ressent aussi. Mais ce n’est pas comme cela que ça fonctionne. L’amour est un sentiment que l’on doit exprimer tout le temps et ce n’est qu’à ce moment là que l’entourage le ressent. Les enfants en particulier ont besoin de beaucoup d’attention, d’amour et qu’on leur donne des forces. A ce propos il est écrit que l’on doit avoir la main gauche qui éloigne et la main droite qui rapproche, ce qui signifie en d’autres termes que l’on doit avoir plus de rapprochement que d’éloignement. Plus d’expressions d’amour et d’affection que d’expression de morale. Lorsque l’enfant ne ressent pas d’amour ni de confiance envers ses propres parents, alors ces derniers ne peuvent en aucune manière l’éduquer. Si l’enfant ne se sent pas aimé, il ne peut pas recevoir de ses parents. C’est pour cela que pour parvenir à une situation d’amour et de proximité, cela passe avant tout par l’acceptation de l’enfant tel qu’il est, sans esprit critique, et c’est là le climat qui doit prévaloir entre parents et enfants. Les critiques et autres formes de dénigrement, doivent être utilisées avec précaution et à une fréquence presque nulle. Et il est évident que s’il était possible d’éduquer les enfants uniquement selon le chemin positif, c'est-à-dire rapprocher et éveiller en eux des bonnes volontés, il st certain que c’est de cette façon qu’il faudrait agir. C’est pour cette raison que la réalité oblige les parents à utiliser la main gauche pour éloigner. En effet, quelques fois il indispensable de poser des limites d’une manière forte, mais il faut toujours essayer

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de recourir le moins possible à cette méthode et chercher les possibilités afin de ne pas en arriver jusque là. Le point de l’ami : Des parents qui ont toujours un regard critique sur leur enfant, même s’ils savent au plus profond d’eux-mêmes qu’ils l’aiment, cela n’aide en rien pour ce qui est des sentiments de l’enfant et de son ressenti. L’enfant se sent éloigné et non-aimé de ses parents à cause de leurs nombreuses remarques. Cela est tellement grave qu’il y a des gens qui en sont arrivés à hair leurs parents à cause de l’abondance de leur remarque et le manque d’amour qu’ils ont ressenti alors. Comme nous l’avons dit, lorsqu’un enfant ne se sent pas aimé, c’est déjà un échec complet au niveau éducatif. Un tel enfant ne peut accepter aucune éducation de la part de ses parents et cela sans parler du dommage psychologique qui lui a été causé. Il parait donc clair que là n’est pas la manière d’éduquer, mais que pour suivre le bon chemin de l’éducation il faut avant toute chose que l’enfant se sente aimé, qu’il ait une confiance absolue en ses parents, en son éducateur, et ce n’est qu’à partir du moment où il y a cette base fondamentale qu’est l’amour, seulement alors on peut commencer à parler d’éducation. Il est très important de comprendre que sans amour, l’enfant ne reçoit rien de toi ! C’est pour cela que c’est un fondement et une base. Il faut d’abord « préparer le terrain » à recevoir cette éducation à l’aide de l’amour, et alors tout ce que l’on y sème pousse bien. C’est là la source de ce conseil qu’Hachem m’a insufflé : à chaque fois que l’on veut parler à l’enfant sur un certain point que l’on veut qu’il rectifie ou améliore et que l’on veut lui faire passer un message éducatif, il faut tout d’abord mettre l’enfant en situation de confiance et d’amour comme par exemple emmener l’enfant se promener, lui acheter une douceur, une sucrerie ou jouet, le câliner et l’écouter, et ce n’est qu’à ce moment précis, une fois que le calme et la douceur se sont installés entre les parents et l’enfant que l’on peut commencer à lui parler délicatement à propos d’une idée de morale et de vertus.

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L’essentiel de l’attachement et du lien La parole est le principal lien avec le Créateur. Par conséquent, on peut toujours parler avec Lui, et même si on se trouve dans un lieu abject, on doit et on peut parler avec le Créateur. Le lien avec le Créateur étant la foi, ce lien doit être constant et ininterrompu. Car l’homme n’est jamais dispensé d’exprimer sa foi et lorsque l’homme ne parle pas avec le Créateur, il est pratiquement coupé de Lui, comme le dit Rabbi Na’hman de Breslev : (Liqouté Moharan I :84-2) : “Sache que l’essentiel de l’union et de l’attachement à Hachem béni soit-Il se forme grâce à la prière, car la prière est le portique qui ouvre la voie vers Hachem béni soit-Il.” Prier c’est parler à Hachem, car en vérité la prière essentielle s’exprime dans la simple parole, comme le dit Rambam (Lois sur la prière) : “Parler avec ses propres mots, converser, remercier et Lui adresser des requêtes, voilà l’essentiel de la prière selon le fondement de la loi.” Il s’ensuit aussi, d’après le simple entendement, que l’essentiel du lien à Hachem, consiste à Lui parler. L’injonction de la prière selon la Torah consiste à s’unir au Créateur par la parole, et selon l’explication du Rambam, la prière ordonnée par la Torah n’a aucune formulation, ni lieu, ni temps, ni limite et chacun doit prier selon ses possibilités et sa force d’expression. “En vérité, la simple parole avec le Créateur était l’expression de nos ancêtres avant même le don de la Torah et ils continuèrent ainsi après le don de la Torah. La formulation instituée par la suite était destinée à renforcer Israël dans l’exil, afin de préserver leur lien avec la prière ; et celui qui l’a rédigée n’avait pas l’intention de supprimer la simplicité de la prière, qui est la parole, mais d’aider ceux qui étaient ‘embrouillés dans leur langue.” (Michné Torah, Lois sur la prière, chap. 1, § 4). L’éveil du coeur Il faut encore savoir que la parole dans l’isolement possède une grande force pour éveiller le cœur de l’homme à Hachem béni soit-Il. Rabbi Israël Na’hman Anschin zatsa'l., qui voyageait une fois en autobus, écouta et rapporta la fidèle conversation de deux vieillards qui discutaient ensemble.

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moi un tel éveil et une telle émotion.” On apprend de cette histoire la puissance de la prière dans l’isolement qui peut éveiller le cœur au retour vers le Créateur. Car ce juif qui ignorait qu’on l’entendait – mais pratiquait son heure d’isolement en toute simplicité, en avançant des arguments devant Hachem, en pleurant et en implorant en vérité – produisit dans le cœur de celui qui l’entendit, un éveil sans pareil, qui le bouleversa pour toute la journée suivante. On peut donc en déduire, à plus forte raison, que la prière dans l’isolement influence et corrige celui-là même qui la pratique. Une grande force Pour ce qui est du pouvoir de la parole éveillant le cœur, Rabbi Na’hman a enseigné (Liqouté Moharan II : 98) que lorsque l’homme multiplie ses prières et ses supplications, même si au début, le cœur n’y est pas, la parole pénètre finalement dans le cœur et l’éveille, à condition d’y revenir continuellement. Plus encore ! La parole détient en elle la force d’agir, et il est possible de murmurer au revolver de ne pas tirer, et il ne tirera pas ! Rabbi Na’hman a également dit (I : 99) que lorsqu’ Hachem béni soit-Il aide dans l’isolement, celui-ci se transforme en une conversation entre l’homme et son prochain, car lorsqu’Hachem aide l’homme et le rapproche à Lui, il éprouve alors une telle intimité et un tel lien avec le Créateur, qu’il ressent Sa présence et Son écoute, exactement comme s’il avait un ami attentif à ses côtés.

L’un raconta à son ami qu’il lui arriva une fois de dormir à Méron près du tombeau du saint Tanna rabbi Elazar, que son mérite nous protège, et qu’au milieu de la nuit, il vit un juif entrer et prier avec de telles supplications devant Hachem béni soit-Il, de tels efforts de persuasion, avec une telle ouverture du coeur et des pleurs, qu’il en fut bouleversé pour le reste de la journée. Son émotion et son excitation étaient tellement grandes, qu’il n’a rien avalé le lendemain et c’est seulement vers le soir en rentrant chez lui à Haïfa, qu’il put se restaurer. À l’occasion d’une autre visite à Méron, il enquêta sur cette personne qui était venu prier sur le tombeau de rabbi Elazar et il apprit qu’il s’agissait de rabbi David Stempler, un ‘hassid breslev, qui gagnait sa vie à Tel-Aviv avec le remplissage de sacs de toile. Le vieillard dit à son ami : “Sache que j’ai entendu de nombreux orateurs et prédicateurs, mais nul n’a provoqué en

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Un certain jour, alors qu'ils étaient ensemble... Comme nous l'avons déjà indiqué, l'Emouna est une création à part entière. Ainsi, lorsque le Roi se trouve en présence de la princesse, c'est avec l'Emouna qu'Il se trouve. De la même façon, chaque fois que nous faisons hitbodédout, c'est à dire que nous nous isolons pour nous trouver seuls avec Dieu, nous sommes “liés” à Hachem, grâce à l'Emouna. Nous devons savoir que la véritable hitbodédout est celle pendant laquelle nous nous présentons devant Hachem avec Emouna. Cela veut dire qu'il s'agit d'une démarche spécifique pendant laquelle nous annulons notre propre volonté face à celle du Créateur. Que nos prières soient entendues, ou qu'elles ne le soient pas, la seule chose qui compte est le désir d'Hachem. Alors, peu importe ce qui arrivera : qu'Hachem nous réponde par un “oui” ou par un “non”, à nos yeux, tout possèdera la même valeur. L'histoire suivante est un exemple de ce principe (Kokhavé Or 77) : Il y avait une personne, nommée Israël, qui vivait dans la ville de Nemirov. Cet homme suppliait Rabbi Na'hman de lui donner son agrément pour le laisser entreprendre un voyage d'affaire qui le mènerait en zone de guerre. Rabbi Na'hman ne voulait à aucun prix que cet homme entreprenne ce voyage ; en même temps, il ne désirait pas lui ôter la possibilité de choisir en toute liberté. Voici le conseil qu'il lui donna : “Imagine que tu réagisses de la même façon à l'idée de voyager ou de rester ici, que je te dise d'y aller ou de rester ici. Maintenant, va réciter cinq chapitres des Tehilim (Psaumes) et fais ensuite ce qui te vient à l'esprit.” Israël fit exactement ce que lui avait dit Rabbi Na'hman. Peu de temps après, il revint voir le Rabbi pour lui dire qu'il avait décidé d'entreprendre son voyage. Rabbi Na'hman ne fut pas satisfait de sa réaction car il savait qu'Israël, contrairement à ce qu'il lui avait demandé, n'était pas insensible à l'idée de s'engager ou pas dans ce voyage d'affaire. En vérité, son désir d'argent brûlait de façon tellement intense en lui qu'il avait terriblement envie de partir... Selon ce que nous avons appris de l'Emouna, nous savons que c'est seulement le Créateur qui connait la trajectoire de chaque personne, sa mission particulière dans le monde. Si cette conviction est ancrée d'une façon profonde en nous, alors, tout nous semble posséder la même valeur. Peu importe la direction du voyage que nous sommes sur le point d'entreprendre ; conclure ou rater une vente tant attendue aura le même effet sur nous ; avons-nous rencontré la personne à qui nous désirions parler ? Avons-nous eu un empêchement et nous avons raté le rendez-vous ? Tout cela nous est égal ! Les exemples sont innombrables. Une telle attitude est possible si nous savons que c'est le Créateur qui, en fin de compte, sait mieux que nous-mêmes ce qui est bon pour nous. Ainsi, ce qui est arrivé correspond exactement à ce que voulait Hachem et à la définition parfaite de ce qui est le meilleur pour nous. Lorsqu'un “non” ou un “oui” deviennent véritablement égaux à nos yeux, il devient possible de percevoir clairement le désir d'Hachem. Dans ce cas, Hachem

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éclaire notre coeur afin de nous montrer ce que nous avons à faire. A propos du verset (Psaumes 16:8) : “Je fixe constamment mes regards sur le Seigneur”, le Ba'al Chem Tov a dit : “De quelle façon peut-on prendre conscience qu'Hachem se trouve constamment devant nous, c'est à dire qu'Il est véritablement “vivant” et “Emouna”, qu'il n'existe rien en dehors de Lui ?” Le Ba'al Chem Tov de répondre : “Lorsqu'à nos yeux, tout est égal et possède la même valeur.” Suivre Ta volonté Dans le domaine de la spiritualité, comme dans les autres domaines, lorsque nous demandons au Créateur ce dont nous avons besoin, nous devons savoir qu'il existe un chemin et une démarche spécifiques à suivre afin de progresser dans notre service de Dieu. Ce chemin, c'est seulement le Créateur qui le connaît. Par conséquent, lorsque nous prions et que nous demandons quelque chose de spirituel, un “oui” ou un “non” doit posséder la même valeur. Si nous faisons face à un “non”, nous ne devons pas nous désespérer ; plutôt, il nous suffit de continuer à faire preuve d'Emouna et à poursuivre nos prières. Lorsque nous faisons hitbodédouth dans le but d'annuler nos propres désirs, nous pouvons dire que nous faisons hitbodédouth avec Emouna. De fait, l'Emouna correspond au concept de Malkhouth à propos de laquelle il est dit qu'elle ne possède absolument rien, aucune énergie par ellemême. Cela signifie que nous prenons conscience que nous ne sommes rien et que nous désirons seulement ce qu'Hachem désire. Dans ce cas, nous pourrons connaître la véritable patience qui est celle qui dépend de l'Emouna. L'essence de la véritable hitbodédouth consiste à chercher ce qu'Hachem désire et attend de nous : “Maître de l'univers, Tu peux constater que je ne possède aucune idée de mon véritable état spirituel, du chemin qu'il me faut emprunter dans la vie, de ce que je dois faire et des choses auxquelles je dois accorder plus d'importance qu'à autres. De quelle façon dois-je Te demander tout ce dont j'ai besoin pendant mes prières ? Où en suis-je en ce qui concerne mes progrès dans le domaine spirituel ? Comment dois-je prier pour tout ce qu'il me manque ? Cependant, pour Toi, tout est révélé, connu. Où en suis-je véritablement ? Que dois-je faire ? Pour tout cela, je Te demande d'avoir pitié de moi. Fais-moi connaître les paroles que je dois utiliser aujourd'hui pour que je m'adresse à Toi. Permets-moi de Te remercier avec sincérité pour tou-

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tes les choses pour lesquelles je dois Te remercier. Je désire me juger d'une façon honnête et prier pour ce qui sera mon lot aujourd'hui. Eclaire mon coeur pour que je sache aujourd'hui ce qui doit être l'objet de mes prières... ” Il peut arriver que nous sachions ce qui doit faire l'objet de nos prières. Par exemple : si nous prions chaque jour pour améliorer un trait particulier de notre caractère ou pour garder nos yeux de ce qu'ils ne doivent pas voir, etc. Même dans ce cas, nous devons préfacer notre prière par une requête du type mentionné cidessus. De la sorte, lorsque nous Lui demanderons quelque chose de spécifique, le Créateur nous guidera dans notre prière. Il nous fera connaître quelle est la prière adéquate, ce qui ne fera qu'augmenter notre désir de prier. Avec une hitbodédout de ce type, nous ne perdrons jamais patience. En fait, en suivant cette méthode caractérisée par la douceur et la patience Hachem illuminera nos yeux et Il nous rendra capables de trouver les paroles qu'il convient. Nous devons être persuadés que si nous faisons ces efforts, Hachem nous fera savoir ce dont nous avons besoin pour rectifier notre âme. Également, Il nous fera connaître ce que nous avons à faire pour suivre véritablement Sa volonté. Lorsque nous faisons hitbodédouth dans le but d'annuler nos propres désirs, nous pouvons dire que nous faisons hitbodédouth avec Emouna.

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Une personne pourrait s'exclamer : “Que puis-je faire ? Je n'ai tout simplement pas assez d'argent pour éviter les dettes !” Nous devons savoir qu'il existe un principe selon lequel une personne est dirigée dans la direction vers où elle désire aller. Par conséquent, la première chose à faire consiste à accepter ce principe en notre fort intérieur comme une vérité absolue et admettre que nous sommes obligés de rembourser nos dettes. Ensuite, nous devons agir d'une façon qui montre que nous avons pris réellement sur nous la responsabilité de rendre l'argent que nous devons. Cela signifie que nous avons décidé – avec une conviction certaine – de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour effacer nos dettes. Ceci inclut : prier et nous repentir de toutes nos forces ; également, nous devons nous efforcer à saisir toutes les occasions possibles afin de sortir de notre situation. Dans ce cas, il est évident qu'une aide céleste puissante viendra à notre aide et qu'en fin de compte, nous pourrons rembourser nos dettes. De fait, lorsqu'une personne retrouve son esprit et qu'elle possède une morale fondamentale saine, elle perçoit sans difficulté qu'il est impensable qu'elle ne rende pas aux personnes concernées l'argent qu'elle leur doit. Non seulement elle sait qu'elle doit les rembourser, mais elle sait également qu'elle doit le faire selon les termes qui étaient convenus entre elles ! Cette résolution provient d'une vérité toute simple : une personne normale ne peut même pas penser qu'elle puisse être à l'origine d'une douleur ou d'une souffrance ressentie ou vécue par une tierce personne. À l'opposé, elle fera tout ce qui lui est possible pour améliorer la situation des personnes de son entourage. C'est pour cette raison qu'une personne normale rembourse ses dettes ! Chaque jour de sa vie, elle agit comme il le faut : dans le domaine spirituel, elle saisit chaque occasion pour prier et supplier Hachem pour qu'Il l'aide à ne pas infliger de douleurs à un de ses contemporains. Cette personne se repent de ses fautes qui expliquent les dettes auxquelles elle doit maintenant faire face. Dans le domaine matériel, elle ne perd pas son temps avec des futilités. Plutôt, elle travaille le plus grand nombre d'heures possible, peu importe le type d'emploi qu'elle doit accepter pour sortir de sa situation inconfortable. Également, elle est prête à réfléchir sérieusement à tous les conseils censés qu'elle peut recevoir. Elle réduit son propre budget au strict minimum et évite à tout prix d'emprunter de l'argent, même s'il s'agit de sommes réduites et pour un temps relativement court : elle ne désire sous aucun prétexte aggraver sa situation présente et augmenter ses dettes ! Si elle est obligée, elle n'hésite pas à vendre ses propres biens pour ne pas devoir de l'argent à d'autres personnes, etc. Elle agit de la sorte jusqu'au jour où elle aura fini de rembourser les sommes qu'elle doit ! Logique fondamentale Il arriva qu'un des 'hassid du rabbin de la ville de Monsey (États-Unis) voulut se rendre au mariage d'un des ses frè-

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res à une très grande distance de son lieu de domicile. Le 'hassid avait déjà des dettes à rembourser et le voyage aurait représenté des frais importants. Le rabbin lui interdit tout simplement de se rendre au mariage de son frère ! Il lui dit que la plus élémentaire des logiques voulait qu'il ne dépense pas d'argent pour le mariage de son frère. Plutôt, il devait donner à la personne à qui il devait une certaine somme, le montant d'argent qu'il aurait dépensé pour le voyage. Une personne qui doit de l'argent à d'autres doit prendre conscience de ceci : l'argent qu'elle a dans sa poche n'est pas à elle ! Chaque fois qu'elle achète quelque chose avec cet argent – où qu'elle l'utilise pour autre chose – elle dépense l'argent de la personne envers laquelle elle est endettée. Une morale irréprochable Une personne qui possède une honnêteté minimale est dotée d'une morale irréprochable lorsqu'il s'agit de rembourser ses dettes. Cette personne assume la totalité de ses responsabilités et elle ne compte pas les efforts qu'elle doit faire pour rendre l'argent qu'elle doit. De fait, lorsque Hachem voit qu'il s'agit d'une personne dotée d'une droiture d'esprit, Il vient à son aide pour la sortir de la situation difficile dans laquelle elle se trouve. Cependant, d'autres personnes ne pensent qu'à elles. Elles s'exclament : “Je ne peux rien faire ! Quelle est l'alternative ?” Ces personnes font preuve de négligence ; pour elles, la réalité est toute simple : leur situation les empêche de rembourser leurs dettes à temps. De tels individus doivent savoir qu'en agissant ainsi, ils ont abandonné leur droiture d'esprit et toute forme de morale. Lorsqu'on sait que l'être humain a été créé “à l'image de Dieu”, ils portent atteinte à l'intégrité de ce concept. Il est évident qu'un tel état d'esprit ne les aidera pas à sortir de leur situation et à rembourser leurs dettes. Comme conséquence de leur faiblesse, c'est exactement l'opposé qui leur arrive : leurs problèmes s'aggravent et leurs dettes atteint des proportions hors de contrôle. Dieu n'apporte aucune aide à ces personnes car Il voit qu'elles ne possèdent pas de véritable morale et qu'elles n'assument pas leurs responsabilités qui consistent à rembourser l'argent qu'elles doivent. Il s'ensuit que c'est précisément ce type de négligence – où l'on s'exclame : “Je ne peux rien faire !” – qui démontre une absence évidente de

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morale. Partant, Hachem abandonne ces individus à leurs problèmes et Il ne les aide d'aucune façon. C'est dans de tels cas que les personnes concernées doivent s'attendre à faire face à des dettes de plus en plus importantes. Une personne doit se repentir pour son manque d'intégrité morale. Pour cela, elle doit accepter de prendre sur elle l'entière responsabilité de sa situation, déployer le maximum d'efforts pour sortir de ses problèmes et faire tout ce qui est en son pouvoir pour rembourser les sommes qu'elle doit. En d'autres termes, la personne ne doit même pas envisager la possibilité qu'elle puisse être la cause de problèmes pour une tierce personne, dans son cas son créditeur. Elle doit multiplier les prières et faire en sorte que celles-ci proviennent réellement du plus profond de son coeur. Tout cela amènera la personne à faire une téchouva (repentir) complète. C'est seulement lorsque tous ces efforts auront été déployés – même si cela peut exiger d'elle qu'elle demande de l'argent à une tierce personne afin d'en rembourser une autre – qu'elle pourra payer ses dettes à temps ! La raison est que dans ce cas, il est certain qu'Hachem viendra à son aide.

Par conséquent, il existe un message clair pour toutes les personnes qui désirent conserver une honnêteté irréprochable et ne pas entrer dans le cercle vicieux des dettes. Dès l'instant où l'on s'aperçoit que nous risquons d'avoir des dettes, nous devons immédiatement nous ressaisir. Cela signifie que nous devons comprendre la nécessité absolue de rembourser à temps les sommes d'argent que nous devons ! Dans ce cas, le cercle vicieux qui s'ouvrait devant nous ne mettra pas longtemps à se refermer. D'autre part, si une personne est déjà submergée par des dettes importantes, la logique précédemment citée s'applique avec encore plus de force. Une personne de la sorte doit faire preuve d'une détermination sans faille et elle doit se convaincre qu'il lui faudra à tout prix rembourser le plus vite possible les sommes d'argent qu'elle doit. Cette personne doit tout mettre en œuvre – autant dans le domaine spirituel que matériel – pour réparer les dégâts qu'elle a déjà causés et rectifier ses mauvaises actions qui l'on menées à devenir endettée.

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Paracha Vayikra - L’offrande animale Pourquoi, à l’époque du Temple de Jérusalem, lorsqu’un homme a péché et désire faire amende honorable, ou qu’il est simplement dans d’heureuses dispositions et désire offrir quelque chose à D.ieu, sacrifie-t-il un animal innocent ? Pourquoi ne se sacrifie-t-il pas lui-même, par exemple ? Les Maîtres ‘hassidiques répondent : il le fait. La Torah, expliquent-ils, évoque ce sujet même dès le tout premier verset qui introduit les lois des sacrifices : “Un homme qui approchera, de vous, une offrande pour D.ieu, d’un animal, bétail ou moutons, vous approcherez votre offrande...” Comme le souligne Rabbi Chnéour Zalman, le verset ne déclare pas "un homme parmi vous approchera un sacrifice" mais le sacrifice apporté est "de vous". L’offrande animale est une projection dans la sphère "extra humaine" d’un processus s’opérant à l’intérieur de la sphère humaine.

on se réfère communément comme au sacrifice que l’on brûle. Le Olah est unique en ce qu’il est un sacrifice intégral: après avoir été abattu dans la cour du Temple et que son sang a été versé sur l’Autel, il est posé sur l’Autel et brûlé dans son intégralité comme "plaisir de feu pour D.ieu". Brûler quelque chose est la contrepartie matérielle du processus de sublimation décrit plus tôt. Quand une substance est brûlée, sa forme matérielle extérieure est éliminée, libérant l’énergie qui s’y trouve enfermée. C’est là le sens profond du Korban : l’énergie qui se trouve en l’homme est libérée de ses formes matérielles et offerte sur l’autel en sacrifice à D.ieu. Les offrandes consommables Après avoir détaillé les différents types de Korban Olah, la Torah poursuit en discutant de deux autres catégories essentielles de sacrifices: le Korban ‘Hatate (offrande expiatoire) et le Korban Chelamim (offrande de paix).

L’homme, est doté d’une "âme divine" et d’une "âme animale". L’âme divine comprend tout ce qui aspire vers le haut et la transcendance dans l’être humain. Ses modes d’expression sont la pensée, la parole et les actes de Torah, les moyens par lesquels l’homme parvient à la proximité et l’attachement à son Créateur.

Tout comme pour le Olah, le sang de ces sacrifices était versé sur l’autel. Mais contrairement au sacrifice qui était entièrement brûlé, seules certaines parties du ‘Hatat et du Chelamim "montaient" par le feu. La viande de ces sacrifices était mangée, sous certaines conditions de sainteté.

L’"âme animale" est la partie de son être que l’homme partage avec toutes les créatures vivantes: un moi attiré et satisfait par la nourriture de ses besoins et désirs matériels. Il s’exprime par les entreprises de la vie matérielle.

Certaines "portions" de notre vie matérielle sont, tout comme l’offrande que l’on brûlait, entièrement consacrées à la sainteté : l’argent donné en charité, le cuir utilisé pour les Tefilines, l’énergie dépensée dans l’étude de la Torah, la prière et l’accomplissement d’une Mistvah. Mais il y a aussi l’argent que nous dépensons pour nourrir notre famille, le cuir avec lequel nous fabriquons les chaussures, l’énergie que nous dépensons dans le travail quotidien de la vie matérielle. Ceux-là aussi peuvent servir de Korban pour D.ieu quand ils sont "consommés dans la sainteté", quand l’argent est honnêtement gagné, la nourriture est cacher et nos activités quotidiennes conduites avec de la considération pour notre prochain et la fidélité dans les lois divines pour la vie.

"Un homme qui approchera de vous une offrande pour D.ieu, d’un animal, bétail ou moutons, vous approcherez votre offrande". Quand un individu apporte un animal de son troupeau, comme don à D.ieu, le geste est vide de sens à moins qu’il n’offre également l’animal qui est en lui. Le boeuf et la charrue Que doit-il être fait de cet animal ? L’animal en l’homme n’a pas été mis là pour être supprimé ou déraciné. "Une grande quantité de grains est produite par la force d’un boeuf" a constaté le plus sage des hommes, le roi Chlomo, et les Maîtres ‘hassidiques expliquent qu’il s’agit là d’une référence à l’animal qui est dans notre coeur. Rien, pas même les aspirations les plus profondes de l’âme divine, ne peut égaler l’intensité et la vigueur avec lesquelles l’âme animale poursuit l’accomplissement de ses désirs. Livrée à elle-même, l’âme animale tend à un comportement corrompu et destructeur; mais si elle est bien guidée, les expressions négatives de ces aspirations et de ces actions peuvent être exploitées vers le bien et le dessein divin.

Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch (la Sidra de la Semaine - Rav S. Azimov)

Le premier type de Korban (sacrifice) décrit dans notre Parachah est le Olah, l’"offrande montante", à laquelle

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Paracha Tsav - L’hotel exterieur Rabbi Eléazar donnait une pièce au pauvre, et seulement après, il priait (Talmud Bava Batra 10a). Le Temple de Jérusalem était une structure comparable à l’homme: ses pièces et son ameublement correspondaient aux différents organes et facultés qui forment l’être humain. Comme le soulignent nos Sages, quand D.ieu s’adressa à Moché: “ils Me feront un Sanctuaire et Je résiderai en eux” (Exode 25: 8). Il ne dit pas “Je résiderai en lui” mais “en eux”. En d’autres termes, alors que le Temple était le point central du service de l’homme pour son Créateur et le lieu qui exprimait le plus intensément la Présence Divine sur terre, l’objectif du service du Temple était que l’homme applique sa conscience et son expérience du Divin qui dominait dans le Temple, à tous les aspects de sa vie quotidienne. Ainsi, chacun des ustensiles du Temple et les services qui les utilisaient ontils leur équivalent dans la manière dont l’homme mène sa vie et sert son Créateur. Les services accomplis dans le Temple tombent dans deux catégories générales: les “services intérieurs”, dans le Temple à proprement parler (le Hé’hal), et les “services extérieurs” dans la cour du Temple (la Azarah). Au niveau individuel, cela se traduit dans les deux domaines fondamentaux du comportement humain: le développement spirituel intérieur de la personne et les domaines plus extérieurs de sa vie: ses efforts pour raffiner son moi spirituel et ses implications avec son prochain et le monde environnant. La trajectoire de la flamme Le sentiment instinctif d’un individu peut l’incliner à mener son chemin de l’intérieur vers l’extérieur. En premier lieu, il s’absorbera dans les besoins internes de son âme, puis il tournera son attention vers des préoccupations “extérieures”. Ayant atteint une paix et une perfection intérieures, il sera en position d’influencer véritablement son environnement.

vement de sa propre réalisation et de son propre accomplissement, même dans le sens le plus positif et le plus spirituel, renverse l’ordre dans son Temple personnel. En réalité, plus un homme a de possessions, plus il a à donner aux autres. Il est aussi vrai que tant que la personne présente des lacunes dans certains domaines, il lui est certainement difficile de rectifier ces mêmes manques chez autrui. Il est donc évident qu’on ne peut ignorer le besoin d’autrui et se préoccuper d’abord d’atteindre soi-même la perfection! Bien plus, nous réalisons souvent, lorsque nous essayons d’atteindre les autres, de les aider spirituellement, que les premiers bénéficiaires sont… nousmêmes: une idée expliquée à autrui sera plus complètement et profondément comprise, l’aide apportée à un ami en situation difficile ouvre en nous des réserves de foi et de force morale dont nous étions loin d’être conscients. C’est là la leçon implicite dans le fait que la Menorah et l’autel intérieur étaient allumés à partir du feu de la cour: porte-toi vers les autres, l’“autre” en toi (c’est-àdire ton moi matériel) et les autres au sens littéral, les

autres auxquels tu peux apporter un peu de lumière et de chaleur dans leur vie parfois assombrie et froide. Cet acte d’illumination généreux saura à son tour allumer les feux du foyer des chambres intérieures de ton Temple personnel, au véritable et ultime sens. Ton étude et ta prière imprègneront ton esprit et ton cœur avec un sentiment et un attachement véritables au Tout Puissant. . Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch (la Sidra de la Semaine - Rav S. Azimov)

“D’abord occupe-toi du feu qui doit brûler dans ton foyer, se dit il, puis tu t’absorberas dans l’illumination de l’extérieur”. Pourtant, dans le Temple, les choses ne se passaient pas ainsi mais exactement à l’opposé. La première tâche du jour consistait à allumer un feu sur le Mizbéa’h Ha’hitson, “l’autel extérieur” qui était érigé dans la cour du Temple. En fait, la loi de la Torah stipule spécifiquement que “l’autel intérieur” et la Menorah, le candélabre, qui se tenait dans la chambre intérieure du Temple, devaient être allumés à partir des feux du Mizbéa’h extérieur. Les sept lampes à huile de la Menorah représentent la connaissance Divine de la Torah; “l’autel intérieur” correspond au raffinement et au perfectionnement des plus hautes facultés spirituelles de l’homme. Mais la gourmandise spirituelle n’est pas moins égoïste que son équivalence matérielle, et celui qui se préoccupe exclusi-

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Paracha Chemini - Des animaux à pieds-nus Tous les animaux à quatre pattes qui marchent à même leurs pattes seront impurs pour toi (Vayikra 11: 27). Par exemple, le chien, l'ours et le chat (Rachi ibid). Nos Sages mettent l'accent, à plusieurs occasions, sur l'importance de placer une barrière protectrice entre nos pieds et le sol. “Une personne devrait vendre les poutres du toit de sa maison pour s'acheter des chaussures”, nous enjoignent-ils. Ils vont jusqu'à compter celui qui marche piedsnus parmi “ceux que fuit D.ieu”. Les enseignements 'hassidiques parlent d'un égal besoin urgent de “chaussures spirituelles”, pour protéger l'individu de la “terre”. Marcher pieds-nus à travers la vie, permettre un contact total, sans barrière, entre nous-mêmes et la matérialité de notre monde est nuisible à l'accomplissement de notre mission et de notre rôle de “peuple saint” dont la vie doit être dirigée par des aspirations plus élevées, plus spirituelles. (Par ailleurs nous sommes invités à avoir un contact illimité avec le “sol saint”, avec ces domaines et ces aspects du monde matériel qui manifestent ouvertement leur origine et leur dessein divins. C'est ainsi que lorsque D.ieu apparut à Moché au buisson ardent, Il l'instruisit “Ote tes chaussures de tes pieds, car l'endroit sur lequel tu te tiens est une terre sainte”. Pareillement, les Cohanim qui servaient dans le Saint Temple marchaient pieds nus; en fait un service accompli par un Cohen qui avait la plus infime séparation entre les pieds et le sol était rendu invalide pour cette raison. L'interdiction de la Torah sur le fait d'être à même le sol s'étend également au royaume animal: Seuls les animaux possédant des sabots sont Cacher, “convenables” pour l'alimentation. Les animaux qui marchent sur leurs pattes sans “chaussures” entre les pattes et le sol sont exclus de notre régime alimentaire, car ce trait anatomique reflète une nature et des caractéristiques que nous ne devons pas ingérer en nous-mêmes. Le chien, l'ours et le chat Le Zohar nous enseigne que “il y a trois facteurs (internes) (en l'homme): le cerveau, le coeur et le foie”. Le cerveau est le siège de l'intellect, le coeur celui des émotions et du caractère et le foie, l'organe le plus complexe et le plus important des régulateurs du métabolisme, représente la personne physique. [Aussi un roi, Mélè'h, est-il celui dont le Moa'h (cerveau) exerce la plus haute autorité, le Lev (coeur) est le second à commander, tous deux ont la priorité sur le Kaved (foie); (Mélè'h est l'acrostiche de Moa'h, Lev, Kaved, dans cet ordre précis). Cette hiérarchie des priorités se retrouve également dans la constitution verticale du corps humain dont le cerveau se trouve le plus haut placé (même au sens littéral, physique) parmi les organes du corps, le coeur sous le cerveau et le foie sous les deux. Par contre, dans le corps de

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l'animal à quatre pattes, les trois sont au même niveau. (Ainsi un être humain se conduit “comme un animal” lorsque son esprit n'exerce pas son autorité sur son coeur et que ses pensées et ses sentiments n'ont aucun impact sur sa vie physique] Sur les milliers d'espèces qui “marchent sur leurs pattes” Rachi cite trois exemples: le chien, l'ours et le chat. Car tout comme il existe trois dimensions de base dans l'homme, il y a trois sortes de matérialités: la matérialité intellectuelle, la matérialité émotionnelle et la matérialité physique, représentées par ces trois animaux sans sabots. Le Talmud note que “un chien reconnaît son maître; un chat ne reconnaît pas son maître”. Par contre, le chat est cité pour son raffinement et ses qualités (“Si nous n'avions pas reçu la Torah, nous apprendrions la discrétion du chat”), alors que le chien est un symbole virtuel de grossièreté et d'impudence. “Reconnaître son maître”, au sens spirituel signifie posséder une conscience de D.ieu et apprécier qu'Il est notre Maître. Le “chat” représente celui qui est déficient dans ce domaine. Son coeur est peut-être noble et raffiné, mais son esprit est matérialiste, consumé par des pensées matérielles et il accepte sans discrimination tout ce que la vie peut lui apporter. Le “chien”, par ailleurs, “reconnaît son maître”, son esprit occupe sa juste place. Le fait d'être “sans sabots” s'exprime dans la bassesse de son caractère et de ses émotions. Dans ce domaineci, il n'arrive pas à ériger des défenses contre la matérialité de la terre. Et puis on trouve la créature qui va sur ses pattes et dont le matérialisme est purement physique. Il n'est pas déficient intellectuellement ni faible émotionnellement mais un simple hédoniste. Puisqu'il ne possède pas de “sabots” entre sa personne physique et la terre, il s'adonne à ses penchants matérialistes sans aucune retenue. Il fait partie, selon les mots du Talmud, de ceux “qui mangent et qui boivent comme les ours, sont enveloppés de chair comme les ours et sans repos, comme les ours”. Les sabots fendus Pour qu'un animal soit cacher, il faut qu'il ait des sabots, mais un animal possédant de simples sabots, comme le chameau ou le cheval, n'est pas rituellement pur. Les sabots doivent être fendus. Car le but de la vie sur terre n'est pas d'échapper à sa matérialité mais de la sanctifier. Alors qu'un contact avec la terre, sans discrimination rend une créature non-cacher, il en va de même pour l'absence de tout contact. Les deux extrêmes sont inadéquats. Il faut qu'il y ait un élément de distanciation dans nos engagements dans le monde de la matérialité, au risque de devenir les esclaves de ce que nous sommes venus dominer. Mais il faut aussi qu'il y ait engagement car développer le monde matériel et en faire “une demeure pour D.ieu” est l'essence de notre mission dans la vie. Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch (la Sidra de la Semaine - Rav S. Azimov)

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SEGOULOT La ségoula de l'Afikoman Pendant le seder de Pessa’h, on mange l’afikoman. L'Afikoman (en hébreu: ,)‫אפיקומן‬est un demi-morceau de Matsa (pain azyme) qui est rompu au début du Seder de Pessah et mis de côté pour être consommés comme dessert après le repas. Sur la base de la Mishna dans Pessahim 119a, l'afikomane est un substitut pour le Korban Pessah, qui est la dernière chose à manger du Seder de Pessah, afin de conserver le goût du pain azyme dans nos bouches. Dans certaines familles, le chef de famille cache l'afikomane pour aider les enfants à rester éveillés pour trouver ce morceau de Matsa et ainsi recevoir une récompense. Le fait de garder un bout d’afikoman, est une grande ségoula de protection. Source : Rav Ben Tsion Abba Chaoul

Etre préservé de tout mal - à lire la veille de Pessah par Rabbi Chimchon d’Ostropolie!

Rabbi Chimchon ben Pessah de Ostropoli est né et mort à Polnoé en Pologne (aujourd'hui Russie) en 1648 Il était le petit-fils de Rabbi Chimchone ben Betzalel, rabbin de Kremenitz, frère du Maharal de Prague. On sait très peu de choses sur sa vie personnelle, mais on pense qu'il est né aux environs de 1600. Durant sa courte vie, il acquiert une grande renommée et il est considéré, de son vivant, comme une figure légendaire. Grand kabbaliste, maître hassidique, il est considéré comme un saint homme, et des secrets de la Tora lui sont révélés par rouahha-kodeche (divine inspiration). Il mentionne lui-même que des secrets de la Tora lui ont été révélés dans des rêves par des grands de la Tora décédés.

Rabbi Chimchon d’Ostropolie a écrit une iguéret - une lettre qui est une grande Ségoula pour ceux qui la lisent, d’après la tradition, la veille de Pessah et il sera préservé de tout mal pendant l’année. Vous pouvez trouver la iguéret dans la plupart des ma’hzorim de Pessah Ou dans notre Forum à l’adresse : http://famillytorah.com/forum Page 46

ou sur le site

http://www.segoulot.com

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INTRODUCTION DE RABBI NATHAN DE BRESLEV A LA LECTURE DES NOMS DES TSADIKIM La Torah représente le nom d’Akadoch Baroukh Hou et contient 600.000 lettres. Le peuple d’Israël également contient 600.000 âmes. Lorsqu’un juif, par son comportement et l’accomplissement des Mitsvoth, révèle le nom d’Hachem dans le monde, il devient son associé dans la création dont la Torah en est le schéma et donc acquiert la liberté en tant qu’associé d’intervenir dans son évolution en faisant des miracles… « Le Tsadik décrète et Hachem accomplit » En prononçant le nom du Tsadik qui révèle une phase du nom d’Hachem, c’est comme si on prononçait le nom révélé, c’est-à-dire Le Youd-Hé-Vav-Hé.(Likouté Halakhot).Cette prononciation réveille également le mérite du Tsadik qui est toujours actif dans le monde, même s’il n’est plus là physiquement. Les Tsadikims sont le maintien du monde, ils nous dévoilent les secrets de la Torah et la présence du Créateur en tous domaines, ils sont notre espoir et notre vitalité et nous nous maintenons avec leurs enseignemen ts, nuit et jour. En prononçant leurs noms, puissons-nous attirer la lumière de leur sainteté, apprendre, transmettre et accomplir leurs paroles. Que par leur mérite, soit reconstruite Jérusalem et que les Cohanim retournent à leur service, bien vite et de nos jours, Amen. UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim

SHEMOT HATSADIKIM

Les princes qui nous ont fait prendre possession de la Terre D’Israël : Kalèv, fils de Yéfouné. Chmouèl, fils de ‘Hamioude. Elidade, fils Kislonne. Bouki, fils de Yogueli. H’anièl, fils de Efode. Kémouèl, fils de Chiftane. Elitsafane, fils de Parenakh. Paltièl, fils de ‘Hazane. Ah’ioude, fils de Chlomi. Pédaèl, fils de ‘Hamioude. Les Juges : ‘Hotnièl, fils de Kénaz. Ehoude, fils de Guéra. Chamegar, fils de ‘Hanate. Dévora, la prophétesse. Barak, fils de Avino’hame. Guid’hone, fils de Yoach. Tola, fils de Poua. Yaïr Haguil’hadi. Yiftah’. Ivtsane. Elone Hazévouloni. ‘Havdone, fils de Hillèl Hapir’hatoni. Chimechone, fils de Manoah’. ‘Héli HaKohène (le Prêtre). Chmouèl, fils de Elkana, fils de Yéroh’ame, fils de Elihou, fils de Toh’ou, fils de Tsouf. H’ana, la prophétesse. TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS

Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce coeur de pierre et donne-nous un coeur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.

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Une classe solidaire Je suis en CM2, et au nom de toute ma classe, je souhaite vous raconter l’histoire de notre don à Koupat Ha’ir. Depuis le début de l’année, notre professeur de Kodech, Mora Rahel (les noms ont été modifiés), nous raconte régulièrement le matin une histoire extraite des brochures de Koupat Ha’ir sur la force de la Tsédaka. Entre la fin de la Téfila et celui où l’on fait passer la boite de Tsédaka, nous vivons par ces récits les miracles survenus grâce au mérite de la Tsédaka. En cette fin d’année, l’école a organisé pour les élèves une sortie au parc Saint-Paul. Nos deux enseignantes, de ‘Hol et de Kodech, nous ont encadrées. Alors que notre promenade se déroulait dans la joie et la sérénité en cette belle journée ensoleillée, notre professeur de Hol, Mora Léa, a reçu un appel téléphonique de son mari. Au fur et à mesure de sa conversation, nous avons vu l’inquiétude couvrir son visage. Elle a commencé à chercher frénétiquement dans ses sacs : « Oui Denis, j’ai pris l’enveloppe ce matin… non je ne l’ai pas donnée… Elle est encore dans mon sac… Attends, je ne la trouve pas. Bon, écoute, je la cherche et je te rappelle ». La Mora était dans tous ses états. Une élève a demandé ce qu’il y avait dans l’enveloppe et Mora Léa a répondu : « De l’argent, beaucoup d’argent et qui n’est même pas à moi ! »

C’est avec enthousiasme que chacune de nous a fait don d’1 euro. Une élève a proposé que le don s’élève en tout à 18 euros pour obtenir la valeur numérique du mot ‘Haï (vivant). Mora Ra’hel a sorti son carnet de chèques et en a rempli un sur le champ. Au moment précis où elle terminait d’écrire la dernière lettre sur le chèque, Mora Léa s’est écriée : « Ca y est, j’ai retrouvé l’enveloppe ! Elle était devant moi mais je ne l’ai pas vue... » La chose qui nous a le plus marquées et qui, jusqu’à aujourd’hui, nous semble incroyable, c’est l’enchainement des événements. Nous étions toutes abasourdies ! Par la suite, Mora Léa a appris ce que la classe avait fait pour elle. Elle en a été toute émue. Nous aussi, je dois dire. Nous avons raconté ce qui était arrivé au directeur, au Rav, à nos parents… Nous avions envie de le raconter au monde entier ! Toutes les histoires que notre Mora nous racontait, nous les avons vues sous un autre angle après cet épisode. Nous avions vécu notre propre histoire et ressenti très fort le mérite de la Tsédaka… Merci et ‘Hazak pour tout ce que vous faites et pour tous les mérites que vous nous permettez d’amasser…

Une fille a proposé de lire des Téhilim et nous avons récité le chapitre 20 que nous connaissons par coeur. La Mora a renversé tous ses sacs sur un banc. Imaginez la situation : en plein coeur d’un parc d’attraction empli de visiteurs, un groupe de petites filles et leurs enseignantes sont en train de chercher frénétiquement une enveloppe pleine d’argent… C’est alors qu’une des élèves a proposé : “Nous n’avons qu’à faire un don à Koupat Ha’ir !” Comment n’y avons-nous pas pensé plus tôt ?

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GARDES TA LANGUE Celui qui est un habitué du Lachone HaRa ne fait plus partie de la communauté d’Israël !

L’honneur de Hachem et l’honneur des hommes Dans toute la Torah, la mise en garde contre les paroles interdites est évoquée de nombreuses fois. D’ailleurs, même s’il n’y avait qu’une seule mitsva sur le langage, qui nous enjoindrait de ne causer à autrui aucun mal ni aucune peine, nous devrions prendre garde à ne pas l’enfreindre, puisque c’est contre la volonté de Dieu. A plus forte raison comme Hachem a exposé très en détail chaque sujet individuellement, en plusieurs passages. Il est évident qu’il faut respecter l’honneur de Dieu et ne pas transgresser, puisqu’il a multiplié les mises en garde et les ordres à propos de toutes les interdictions concernant la parole.

Il y a des gens qui ont l’habitude de dire du Lachone HaRa et sont plongés très profondément dans cette terrible faute. Si nous rencontrons une personne comme cela, qui dit du mal de son prochain et le dénigre totalement, demandonslui : « Pourquoi dis-tu du Lachone HaRa et des médisances ? » Et si elle répond alors par toutes sortes de permissions, par exemple que telle chose ne rentre pas dans le cadre du Lachone HaRa, et qu’on lui explique clairement que c’est le contraire, elle s’entêtera en disant : même si cela tombe sous le coup de l’interdiction du Lachone HaRa, la Torah n’a certainement pas voulu parler de telle personne, et c’est une « mitsva » de dire du Lachone HaRa sur elle. Car j’ai vu qu’elle a commis telle et telle faute. Plus on essaiera de lui montre la gravité de la faute qu’elle commet en parlant, plus elle dira de Lachone HaRa et de médisance. Sache qu’une telle personne ne fait pas partie d’Israël, parce qu’elle ne réfléchit pas sur le mal que contiennent ses paroles, et n’améliore pas sa conduite.

Le Lachone HaRa entraîne la pauvreté Qui est « mauvais » ? Le Saint béni soit-Il a créé l’homme à Son image et à Sa ressemblance, ainsi qu’il est écrit dans la Torah (Béréchit 1, 26) : « Faisons l’homme à notre image et à notre ressemblance ». Et parce que l’homme a été créé à l’image de Dieu, il doit s’efforcer de ressembler autant que possible au Saint béni soit-Il. A cause de ce niveau élevé, la Torah a ordonné (Devarim) : « Marche dans Ses voies pendant toute la vie », ce qui signifie qu’il ne suffit pas d’être « par hasard » bon, miséricordieux, généreux et ainsi de suite. Mais toute la vie on doit faire attention à cette sainte qualité d’aller dans les voies de Hachem et de s’attacher à elles. C’est pourquoi l’homme qui faute par sa langue transgresse également la mitsva positive de « Tu marcheras dans Ses voies », parce que Hachem, dans Ses saints et purs attributs, hait la médisance et le Lachone HaRa, même quand on parle de l’homme le plus mauvais qui soit.

Qui souhaite devenir pauvre, indigent, et dépendre de la charité publique ? Le ‘Hafets ‘Haïm explique que celui qui est habitué à dire du Lachone HaRa est puni par la pauvreté, car le premier Lachone HaRa qui a été prononcé au monde l’a été par le serpent. Or sache que de même que le serpent a été puni dans sa subsistance, ainsi qu’il est écrit : « T u mangeras de la poussière tous les jours de ta vie », de même quiconque a l’habitude de dire du Lachone HaRa est puni par la pauvreté, ainsi qu’il est écrit dans le livre HaKané : « Vois et comprends que quiconque fait sortir du Lachone HaRa de sa bouche est jugé par la lèpre » ; aujourd’hui où il n’y a plus de lèpre, celui qui dit du Lachone HaRa est puni par la pauvreté, qui lui est comparable, car un pauvre est livré aux mains des hommes. C’est pourquoi celui qui prend l’habitude permanente de cette faute est châtié par la pauvreté, l’indigence et d’autres soucis permanents, par conséquent quiconque veut vivre bien y prendra garde.

Il est dit dans les Psaumes : « Car Tu n’es pas un Dieu qui souhaite le mal, le méchant ne trouve point accès auprès de Toi » – et c’est dit sur celui qui s’habitue à ce défaut et ne marche pas dans les voies de Hachem : au lieu de faire du bien à son prochain, il fait le contraire, et on le surnomme « mauvais ». C’est pourquoi celui qui transgresse cette mitsva positive est dans le même cas.

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par: Rabbenou Yonah de Gerone

Les Principes du Repentir Deuxième principe L’abandon du péché : L’homme doit abandonner ses mauvaises voies et décider de tout son cœur de ne plus jamais les suivre. Et, s’il a commis une faute, qu’il cesse, comme il est écrit: « Revenez, revenez, de vos mauvaises voies » (Ezéchiel 33.11) et : « Que le méchant abandonne sa voie » (Isaïe 55.7). Imaginons qu’un homme ait fauté accidentellement, mû par un désir subit, et que le mauvais penchant l’ait saisi et dominé. Ses pensées et ses sens n’ayant pas repoussé l’attaque en grondant contre les flots du plaisir, le mauvais penchant l’a terrassé soudainement. Si cependant, il désire désormais ne plus se livrer à la faute, cet homme doit commencer par la regretter, s’affliger de son péché et en concevoir une immense amertume. Ensuite, il devra quotidiennement intensifier en son âme la crainte de D.ieu. De cette façon, si le mauvais penchant l’assaille à nouveau et que son désir soit aussi fort qu’auparavant, il ne laissera plus séduire et quittera sa mauvaise voie, comme il est dit: « Celui qui confesse et abandonne sa voie trouvera la compassion » (Proverbes 29.13). Il s’agit donc d’abord de confesser - de regretter et d’avouer sa faute - puis de l’abandonner. Par contre, il existe un type d’homme persévérant constamment dans la voie du mal, s’enracinant chaque jour d’avantage dans son péché,

répétant son méfait et retournant fréquemment à ses poursuites, persistant à aimer le mal et plaçant devant lui l’obstacle de sa faute - le désir et le mauvais penchant; il a pour seul but la réalisation de ses mauvais desseins; celui-ci doit amorcer son processus de repentir par l’abandon de ses voies et de ses mauvaises pensées, et résoudre de ne plus fauter. Ensuite, il devra regretter ses actes corrompus et retourner vers D.ieu, comme il est dit: « Que le méchant abandonne sa voie et l’homme inique, ses pensées. Qu’il retourne vers l’Eternel qui le prendra en pitié » (Isaïe 55.7). Ce cas ressemble à celui d’un homme qui, tenant un reptile impur en main, s’apprête à se purifier dans un bain rituel. Qu’il commence par se débarrasser du reptile et l’immersion lui fera retrouver sa pureté. Mais s’il le garde en main, il demeura impur; son immersion n’aura alors été d’aucune utilité. Abandonner l’idée de la faute correspond à lâcher le reptile tandis que regretter d’avoir péché par la confession et la prière constitue l’immersion dans le bain rituel. Si malheurs et souffrances sont infligés au méchant absorbé par la poursuite de la faute, il doit immédiatement s’infliger des reproches, abandonner ses mauvaises intentions et cesser de mal agir. Comme le veau est frappé d’un aiguillon pour tracer un sillon droit, ainsi l’homme se tenant dans le chemin du mal doit-il accepter la réprimande afin de quitter les sentiers de la mort et rejoindre le droit chemin. Le verset ne dit-il pas, en effet: « J’ai bien entendu Ephraïm se lamenter: ‘Tu m’as corrigé et je fus corrigé, comme un veau non domestiqué… Car après avoir été ramené à D.ieu, je me repentis’ » (Jérémie 31.18, 19) - après que Tu m’aies corrigé, je me corrigeai et je quittai mes mauvaises voies, je me repentis regrettai mes transgressions passées. Ce verset de Jérémie illustre clairement le processus de repentir que nous avons exposé.

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Le Shidou’h pas à pas Le temps des rendez-vous et leurs durée :

Rappels :

Il est préférable de se rencontrer durant la journée ou au début de soirée. Il ne faudra pas faire durée les rendez-vous pendant la nuit et en particulier après minuit, en particulier lorsqu’il s'agit d’une fille d’Israel qui ne sort pas en dehors de chez elle avec des étrangers comme son Shidou'h jusqu’à des heures tardives. Aussi il faudra la raccompagner jusqu’à sa maison surtout la nuit et tout particulièrement si l’endroit est dangereux jusqu'à ce qu’elle arrive chez elle en sureté.

Le Choul’hane Arou’h nous oblige de garder une conduite stricte pour garder la sainteté des rendezvous et avec la grâce de D.ieu une réussite. Toute fille d’Israël jusqu’au mariage est considérée comme impur.

La durée des rendez-vous ne dépassera pas les 2 ou 3 heures par rencontre. Seul le premier rendezvous ne sera pas supérieure à 1 heure et demi; il n’est pas obligé d’utilisé tout le temps, on peut raccourcir (selon l’avis du rav Sha’h zatsal)

3- Il est interdit de observer la fille avec envie

Tous les sages d’Israël nous préviennent qu’il est INTERDIT de toucher, d’observer -avec profit- une fille d’Israël (et bien sûr que les INTERDITS : se donner la main, se faire un câlin et s’embrasser sont des INTERDITS que pour lesquels « on se ferra tuer mais on ne les transgressera pas » selon les avis des « forets de miel » « du Steïpleur » « du Hazon Ish » « des Iguerot Moché » et d’encore pleins d’autres. Le Rav Sha’h zatsal nous dit : « à cause du manque de pudeur aux sujets de ses rencontres, aucune réussite n’en ressortira car il est important de se souvenir que : « on doit aller dans le chemin de D.ieu avec confiance que ce que nous devons recevoir nous le recevrons! » Et sur ces paroles le Steïpleur zatsal nous enseigne : « Heureux est la part des justes et droits dans leurs coeur », il parle des garçons qui ne s’imaginent rien ni sur eux ni sur leurs Shidou’h et qui sont très heureux que on leur propose une fille d’Israël cacher et pudique, qui a des bonnes valeurs et ne portent pas leurs yeux ni sur l’argent ni sur le physique et méritent de se marié dans leurs jeunesses et ils vivent heureux et joyeux avec leur femme. Car ils n’ont pas essayer d’aller contre la voie et même si leur Shidou’h n’a pas fais « du bruit » qui s’en fou ils sont heureux en ménage.

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1- Il est interdit de faire des clins d’œil à une personne impur. 2- Il est interdit à un homme de poser sa tête sur une femme impur. 4- Il est interdit d’entendre chanter la fille même à travers un appareil. 5- Il est interdit de sentir un parfum qui est sur la fille ( c’est la raison qu’une fille d’Israël devra faire attention de ne pas mettre de parfum fort) . 6- Il est interdit de toucher la fille même avec un vêtement même sans faire exprès. 7- Il est interdit d’avoir un langage pas propre et il est complètement interdit de parler sur des sujet de pureté de chose voilé de l’œil . 8- Il est interdit de complimenter sa beauté, les vêtements et bijoux qu’elle porte. 9- Il est permis de complimenter le moment du rendez-vous et les sujet discutés pendant le rendezvous. 10- Il est permis de regarder la fille pour faire connaissance. 11- Il est permis d’être joyeux mais pas trop. 12- Il est permis de parler d’habits pudique et de tous les sujets qui concerne la sainteté de la vie. 13- Les rendez-vous se passerons dans la maison d’un couple marié , et ou dans des endroits éclairés et pas dans des endroits ou il y a peu de personnes ou dispersées.

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Rav Moché Lizmi Chlita



Harosette

Ingredients :

Couper les dattes en petits morceaux après les avoir bien vérifiées pour ôter celles qui sont véreuses (j'utilise des dattes branchées deglet nour) Faire bouillir quelques minutes les amandes pour les émonder (facultatif je ne l'avais pas fait l'année dernière). Mixer tous les fruits secs en plusieurs fois, ajouter la pomme coupée en morceaux et continuer à moudre puis bien mélanger en ajoutant le vin, le jus d'orange, la cannelle et éventuellement la noix muscade. Former des boules et les rouler dans un peu de cannelle.

250 g de dattes 250 g de noix (pesées épluchées) 300 g d'amandes 1/2 pomme 3 à 4 cuillères à soupe de vin rouge doux 4 cuillères à soupe de jus d'orange 1/2 cuillère à café de cannelle 1 grosse pincée de noix muscade

Msouki

Ingredients : 1 kg de viande. 2 oignons. 2 tomates. 5 gousses d’ail. 1 bâton de cannelle. Boutons de roses séchés. 10 cl huile d’olive. Sel et poivre. 2 carottes. 3 navets. 2 boutaqalas. (Chou rave.) 2 poireaux 1 courgette. 1 pied de cardon ou de cardon sauvage 1 bulbe de fenouil 1 céleri en branche. Persil, coriandre (qosbor) aneth (septe) Menthe (nânâ) 150 g Petits pois. 250 gr de fèves fraîches. 3 artichauts. 500 gr d’épinards.

Dans une cocotte type autocuiseur, mettre l’huile, chauffer et faire revenir la viande. Ajouter les oignons, les tomates, remuer. Ajouter les épinards et les laisser réduire. Ajouter tous les légumes, coupés en petits dés, lavés à grande eau. Faire cuire pendant 45 minutes à feu moyen à découvert, en remuant constamment. Ajouter 1 verre d’eau Ajouter les herbes et une cuillère à soupe de harissa.. Saler et poivrer. Fermer l’autocuiseur et laisser cuire sur feu moyen ½ heure.

cannelle pour enrober les boules

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CONCOURS FAMILLY TORAH Parmi les bonnes réponses 3 gagnants seront tirés au sort et gagnerons 1 stylo Birkat Amazone et un livre des Tehilim 1 - Combien d’étapes il y a au Seder ? [ ] 13

[ ] 15

[ ] 16

[ ] 14

2 - Combien de Matsot mettons nous sur la table du Seder ? [ ] 2,5

[ ] 3

[ ] 3,5

[ ] c’est quoi des matsot?

3 - Que mangeons nous à Pessah ? [ ] L’agneau

[ ] La brebis

[ ] La vache

[ ] Le boeuf

4 - A quelle date fêtons-nous Pessah ? [ ] 14 Nissan

[ ] 14 Sivan

[ ] 14 Iyar

[ ] 14 Adar

Réponses à renvoyer sur famillytorah@gmail.com / sur notre groupe FaceBook avant le 20 Mars 2013 Merci de préciser votre nom, adresse et téléphone La liste des gagnants apparaîtra sur notre prochain numéro Noms des Gagnants du Mois de Février 2013 : Shirel Parienté - Eitan Parienté

Daniel a terminé ses études aux Etats-Unis. Il a trouvé une ravissante jeune fille avec laquelle il s'est marié. Le problème, c'est qu'elle n'est pas juive. Alors, avant de rentrer en France et de la présenter à sa mère, il lui apprend tout du judaïsme. La mère, intriguée par l'allure de la jeune femme, pose des questions : Et pour Chabbat, qu'est-ce que vous faites ?

- Bon, ben voila maman, je vais me marier ... - Mais c'est merveilleux ! Comment s'appelle-t'elle ? Vous allez venir hein ? C'est pour quand ? - Oui oui ... le problème c'est que ... - Mais non, il n'y a pas de problèeeeeme, oh la la que ton pauvre père aurait aimé être là ! - Ben c'est qu'elle est noire.

- Daniel se rend à la synagogue, et moi j'allume les bougies à la maison, je mets sur la table le verre du Kiddouch et les pains de Chabbat.

- Noire ? Mais c'est rien ça ! C'est merveilleux mon fils se marie !

- Et à Pessah ?

- Eh bien elle aura de l'expérience c'est bien ça mon fils ...

- On fait le seder et on mange la matsa. - Et est-ce que Daniel met les téphilines tous les jours ? - Oui bien sûr , et quand il ne peut pas, c'est moi qui les mets ! _________________________________________________ C'est un type Juif qui téléphone à sa mère : - Allô maman ? C'est David - Daviiiid, comment vas tu mon chéri ? Tu manges bi... - Oui, oui maman, tout va bien. Je voulais te dire quelques petites choses ... - Mais oui ! Tu sais que je suis toujours là pour toi !

- Puis, elle était déjà mariée ...

- Et elle a déjà deux enfants ... - Ah déjà des petits enfants, ah c'est fantastique mon fils ! - Et elle n'est pas juive ... - Ah ... mais qu'est-ce que ça peut faire ! Tu vas te marier, la vie est belle ! - Alors on peut passer ? - Mais oui, quand vous voulez ! Venez dormir à la maison, vous dormirez dans ma chambre ! - Dans ta chambre ? Ben et toi maman, tu iras où ? - Oh moi, pas de problème ... je me couche et je meurs ...

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France : 0177380681


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