SOMMAIRE :
Directrice : Rephael G. Graphiste : Rephael G.
INSTITUTION NER RA’HAMIM
Directeur commercial : Rephael G.
Pages 4-7
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LE JEUNE DU 10 TEVET
Tel. IL: 058.33.44.087 / 058.33.44.088
Pages 8-9
Tel. FR: 01.77.47.02.24
CHABBAT
E-mail : familletorah@yahoo.com
Pages 10-11
Site : www.FamilleTorah.com
HILLOULOT
Distribution Gratuite : Par Email, SMS & App. Androide / Iphone La reproduction et copie d’articles, illustrations et des publicités (sans l’accord écrit de l’annonceur et du journal), publiés dans ce magazine à des fins commerciales, sont strictement interdites sous peine de poursuites. Les annonceurs sont entièrement responsables de leurs publications.
Pages 12-15 ESHET ‘HAYIL Pages 16-19 ENFANT Pages 22 BRESLEV Pages 24-33
Tous documents transmit à notre rédaction ne seront pas retournés.
HABBAD - LOUBAVITCH
Avec le Soutien de :
SEGOULOT & CHEMOT ATSADIKIM
Rav Moshe Ben Moshe chlit’a
Pages 44-45
Rav Shalom Arush chlit’a
LES 48 VOIES DE LA SAGESSE
Rav Ron Chaya chlit’a
Pages 46-49
Rav Yaakov Mazouz chlit’a
Pages 36-43
GARDES TA LANGUE
Rav Acher Fitoussi chlit’a
Pages 50-51
Rav David Nacache chlit’a
LE CHIDOU’H PAS A PAS
Yeshiva Or Arachbi
Pages 52-53
Les Rabanim de Koupat Ha’ir Et plein d’autres Gdoley aDor...
VAYIGASH
ENTREE
SORTIE
JERUSALEM
16:00
17:15
TEL AVIV
16:14
HAIFA
VAYE’HI
ENTREE
SORTIE
JERUSALEM
16:02
17:16
17:16
TEL AVIV
16:15
17:18
16:04
17:14
HAIFA
16:05
17:15
ENTREE
SORTIE
ENTREE
SORTIE
JERUSALEM
16:04
17:19
JERUSALEM
16:08
17:23
TEL AVIV
16:18
17:20
TEL AVIV
16:22
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HAIFA
16:07
17:18
HAIFA
16:11
17:22
CHEMOT
VAERA
LA FORCE DE LA HACHGA’HA Il était une fois un roi qui avait un très beau jardin , tout les jours le roi allait voir son jardin et s’occupait de le rendre encore plus beau, il arracher les mauvaises herbes y rajouter les engrais nécessaires pour que ses plantes et arbres fruitiers soit beaux et forts. Un jour le roi dut s’absentait de son royaume pour quelques semaines et de peur que des voleurs ou pillards viennent dans son jardin , il
décida d’y mettre un gardien mais comment pourrait-il avoir confiance en se gardien alors il décida d’en mettre un deuxième comme sa l’un gardera l’autre mais de peur d’un complot il décida de choisir un gardien aveugle et un autre handicape de ses 2 jambes, Et ainsi le roi laissa la garde de son jardin a ces 2 gardiens. Quelques semaines plus tard, le roi revint et quel ne fut pas sa surprise quand a son arrive il découvrit que son jardin avait était vider de ses fruits, se retournant vers les gardien leur demanda comment une telle chose a put arriver et après avoir entendu leur explication décida de les amener au tribunal pour les juger .
Chacun des deux gardiens essaya de se défendre de son mieux l’un prétendant comment aurai-je put savoir ou se trouver les fruits pour les manger l’autre rétorquant qu’il ne pouvant même pas marcher . Aussi le roi leur montra une vidéo filmée de son jardin pendant son absence l’affirme qui se tenait sur les épaules de l’aveugle le dirigea pour ensemble vider tout le jardin du roi.
Ainsi D.ieu nous a mit dans son jardin pour le garder le protéger et non pour le piller. Au bout de 120 ans nous aussi nous serons juger notre corps dira que puis-je faire seul juste désirer sans pouvoir y toucher ce n’est pas moi le coupable. Notre âme dira je ne vois rien donc ne désire rien ce n’est pas moi le coupable. Mais la D.ieu nous mettra le film de notre vie ou nous y verrons comment l’âme et le corps ont agi ensemble et seront juger ensemble pour les bonnes actions comme pour les mauvaises. Alors faisons pencher la balance du bon cote et soyons juger favorablement. Rav Moché Ben Moché Chlit’a
Brioute Sim’ha Atsla’ha et Zéra Kodesh à Tsipora Bat Rahel
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Le secret du bonheur Il était une fois un jeune homme qui décida qu’il voulait profiter de son vivant de tous les plaisirs de ce monde, son père en l’entendant se fâcha contre lui et comme punition l’envoya apprendre le secret du bonheur chez un vieux sage qui habitait dans un grand palais au milieu de la foret. Le jeune homme s’en alla et après des jours et des jours de marche il arriva enfin dans la maison du vieux sage. Le major d’homme du sage le fit rentrer dans une grande sale ou se trouvaient toutes les personnes attendant audience auprès du vieux sage. Apres quelques heures d’attentes le jeune homme entra a son tour en audience chez le vieux sage et après qu’il lui est explique sa situation le vieux sage lui répondit qu’il était désolé mais que pour lui apprendre le secret du bonheur il faudrait que le jeune homme revient dans 2 heures car pour le moment il était très occupe aussi lui proposa t’il de visiter son palais et d’y contempler toutes ses splendeurs mais qu’il devrait le faire en tenant dans sa main une cuillère contenant de l’huile d’olive et que a son retour il devrait lui rendre la cuillère en ayant pris soin de ne pas y perdre une goutte. Le jeune homme prit la cuillère et se mit a visiter le palais sans retirer pas même une seconde les yeux de la cuillère de peur de la renverser et au bout de 2 heures revint voir le sage. Le sage lui demanda comment avait t’il trouvait son
palais, son architecture, ses vitraux , etc… mais le jeune homme fit impossible d’y répondre expliquant que par peur de faire tomber l’huile qui se trouvait dans la cuillère il n’a pas prêté attention au palais . Le vieux sage lui demanda alors de retourner voir les splendeur du palais et de revenir le voir 2 heures plus tard, aussitôt dit, aussitôt fait le jeune homme s’empressa d’aller admirer le palais du sage. Le palais était merveilleux, les 2 heures déjà fini le jeune homme dut retourner voir le vieux sage. Celui-ci s’empressa de lui demander comment avait t’il trouvait son palais, mais cette fois le jeune homme décrit en détail chaque partit du palais qu’il eu le temps de visiter et comment il avait trouver chaque pièce plus belle et merveilleuse encore que sa précédente. Le vieux sage demanda alors a voir la cuillère contenant l’huile qu’il avait confie au jeune homme mais tout confus, le jeune homme lui expliqua que l’huile a du se renverser et qu’il en était désolé. Le vieux sage lui dit : “vois tu mon jeune ami D.ieu dans sa grande bonté nous envoi admirer son palais mais nous confit une cuillère contenant de l’huile pure d’une valeur inestimable (notre âme) que a la fin de notre visite nous devront rapporter, si nous ne faisons pas attention alors toute l’huile va se renverser et a notre retour notre cuillère sera vide comment pouvons nous alors nous représentait devant lui sachant que nous avons perdu son huile? Seul une coordination parfaite nous permettra de profiter de son royaume sans perdre une goutte d’huile.
Ilouye Nichmat Sabi Morde’hai ben Juliette
Rav Refael Roubin Chlit’a
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Le dixième jour du mois de Tévet de l'an 3336 depuis la Création (-425 de l'ère vulgaire), les armées de l'empereur babylonien
permis de se lever avant le début du jeûne pour manger quelque chose, à condition d’avoir eu l’intention de le faire avant d’aller dormir.
Nabuchodonosor établirent le siège de Jérusalem.
Trente mois plus tard, le 17 Tamouz 3338, une
prières spéciales de seli’hot relatives à ce jour, figu-
brèche fut ouverte dans les murs de la cité et le 9 Av
rant à la fin du recueil de prières. Le “long Avinou
de cette année, le Saint Temple fut détruit. Suite à
Malkeinou” est récité lors de l’office du matin et de
cela, le peuple juif fut exilé en Babylonie pendant 70
celui de l’après-midi.
Au cours de la prière du matin, nous récitons les
ans. Le 10 Tévet est un jour de jeûne, de deuil et de repentir, en souvenir du siège de Jérusalem. Nous nous abstenons de manger et de boire depuis l'aube jusqu'à la tombée de la nuit, et ajoutons les Séli'hot et d'autres passages dans nos prières.
La Torah est lue lors de l’office du matin et de
celui de l’après-midi. La lecture – qui est la même pour ces deux offices – est Exode 32,11-14 et 34,110, et évoque comment, après l’incident du Veau d’Or, Moïse a intercédé auprès de D.ieu en faveur des Israélites jusqu’à obtenir Son pardon pour eux.
Dans de nombreuses communautés, ce jeûne est
Dans le rite ‘hassidique et le rite ashkénaze, après la
aussi associé au souvenir des victimes de la Shoah
lecture de l’après-midi, la Haftarah des jours de jeûne
et le Kaddich y est récité pour le mérite de tous ceux
est lue (Isaïe 55,6 à 58,8).
dont on ignore la date exacte de la disparition.
Au cours de la Amidah de l’après-midi, tous ceux
Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi explique qu’un jour
qui jeûnent ajoutent un petit passage, aneinou, dans
de jeûne est aussi un jour de bienveillance divine.
la bénédiction Chéma koleinou.
Comme l’obligation de jeûner le 10 Tévet est, à certains égards, plus stricte que pour les autres jeûnes,
on peut comprendre que la bienveillance divine est
tomber un Chabbat. Il peut toutefois tomber un ven-
aussi plus forte ce jour-là. Donc la Techouva, le re-
dredi et, lorsque tel est le cas, on jeûne en ce jour
tour à D.ieu, que doit amener le jeûne, sera aussi
jusqu’au kiddouche du Chabbat.
d’un niveau plus élevé.
D’après le calendrier juif, le 10 Tévet ne peut pas
S’abstenir de manger et de boire est l’aspect superfi-
Concrètement :
ciel d’un jour de jeûne. À un degré plus profond, un
Les adultes en bonne santé – à partir de l’âge de bar et bat mitsva – s’abstiennent de manger et de boire depuis l’aube jusqu’à la tombée de la nuit.
jour de jeûne est un jour propice, un jour où D.ieu est
Nos Sages ont enseigné : “Toute génération au sein de laquelle le Temple n’a pas été reconstruit, c’est comme si le Temple avait été détruit en son temps.” Un jour de jeûne n’est pas seulement un jour triste, c’est un jour lors duquel nous sommes investis du pouvoir de réparer la cause de cette destruction, afin que notre exil s’achève et que nous entrions dans l’ère messianique, puisse-t-elle advenir très prochainement.
Les femmes enceintes et qui allaitent ne jeûnent
pas. Un malade doit consulter un rabbin. Ceux qui sont dispensés de jeûne, comme les malades et les enfants, ne devraient pas consommer de douceurs en ce jour.
Un jour de jeûne est un jour propice, un jour où
accessible, attendant notre repentir.
D.ieu est accessible, attendant notre repentir Il est Page 9
À la maison pour Chabbat
mais, que je sache, transgressé le Chabbat. Cette fois
par Deena Yellin
-ci, j’étais bloquée.
En m’installant dans mon siège sur le vol 1272 à des-
Les kippot et les jupes longues s’étaient rassemblés à
tination de Chicago, je regardais les passagers qui
l’arrière de l’avion. Ils avaient été rejoints par d’autres.
avançaient dans l’allée. Mon « radar juif » se mit im-
Le Chabbat était en train de réunir les étrangers.
médiatement à sonner. Outre les voyageurs d’affaires avec leurs ordinateurs portables et leurs attachés-
Il était temps de me présenter. Nous allons descendre
cases et les touristes en short et baladeurs, j’ai
à Milwaukee, m’a dit un jeune homme. Le ‘hassid
aperçu plusieurs kippot en velours, un shtreimel et
avait appelé un rabbin ‘Habad de Milwaukee et celui-
quelques jupes longues.
ci avait offert d’accueillir pour Chabbat tous les passagers bloqués. Venez avec nous, a-t-il insisté. J’ai
En dépit de notre patrimoine commun, je ne pris la
hoché la tête avec soulagement mais je retournai à
peine de les saluer. Ils étaient des étrangers. Et je vis
ma place toute déconfite car j’avais prévu ce week-
à New York, où les étrangers échangent rarement des
end avec ma famille depuis des mois.
salutations, même s’ils récitent les mêmes prières. Mon voisin non-juif, en remarquant mon désespoir, L’avion avançait vers la piste d’envol et j’attendais le
demanda ce qui n’allait pas. Quand je lui racontai
décollage. Pas de chance. Le pilote annonça que le
l’histoire, il resta bouche bée.
vol aurait trois heures de retard en raison des conditions météorologiques orageuses à Chicago. Je regar-
« Laissez-moi récapituler, dit-il. Vous vous aprétez à
dai ma montre nerveusement. Habituellement, j’évite
descendre d’avion dans une ville où vous n’avez ja-
de prendre l’avion le vendredi après-midi, de peur de
mais été, avec des gens que vous ne connaissez pas,
ne pas arriver à temps, mais les week-ends d’été,
pour dormir chez de parfaits inconnus ? »
quand le Chabbat ne commence pas avant 20 heures, je pensais n’avoir rien à craindre. J’avais tort. J’ai toutefois calculé que je pouvais arriver de justesse à la maison si je ne récupérais pas mes bagages et que je sautais directement dans un taxi. Je me suis retournée pour voir ce que mes coreligionnaires faisaient. Deux kippot regardaient leurs montres. Le
Pour la première fois ce jour-là, il m’est apparu à quel point j’avais de la chance. Lorsque l’avion atterrit, le pilote annonça que nous sortions les premiers pour des raisons religieuses. Les passagers nous regardaient, stupéfaits. Mon voisin me dit adieu, comme s’il pensait que je n’allais pas survivre.
‘hassid parlait au téléphone. Mais j’ai vite réalisé que j’étais avec des amis. Alors Une demi-heure avant l’arrivée, le pilote a annoncé que l’aéroport O’Hare de Chicago était fermé et que nous allions nous poser à Milwaukee jusqu’à ce que nous puissions continuer. Mon estomac s’est noué. On était à une heure de l’allumage des bougies. Aucune chance d’arriver à temps. Comme la plupart des Juifs religieux qui travaillent dans le monde séculier, j’ai eu mon lot de situations limites. Mais je n’ai jaPage 10
que j’essayais de descendre mes bagages de l’avion, une femme a insisté pour m’aider. Quand nous nous sommes entassés dans des taxis pour nous rendre au domicile du rabbin, le ‘hassid a insisté pour payer ma part. Et quand les taxis se sont arrêtés devant la maison du rav et de la rabbanit, ceux-ci ont couru à l’extérieur pour nous accueillir comme si nous étions de lointains parents retrouvés.
Briout et Atslah’a pour Yehudith bat Miriam
Le soleil s’est couché sur Milwaukee au moment où nous pénétrions dans leur maison, où une longue table avait été dressée pour Chabbat avec une nappe blanche, un couvert en porcelaine et des verres de kiddouch étincelants. Quand j’ai allumé les bougies de Chabbat, une vague de sérénité a déferlé sur moi. Avec tout ce qui s’était passé, j’ai été réconfortée par la conscience que le monde s’arrête à la première lueur des bougies du Chabbat. Au cours d’un repas de Chabbat traditionnel, le rabbin nous a enchantés avec des contes du Baal Chem Tov et nous a informés que notre détour par Milwaukee était dû non pas au règne de la météo, mais à celui de la Providence divine. Nous nous sommes attardés à table, à apprécier la spiritualité de notre sanctuaire temporel après cette journée stressante. Le chant des Zemirot (les chants traditionnels de Chabbat) a rempli la pièce. Nous
histoires sur nos vies, nos carrières et nos rêves. Nous
avons échangé nos sentiments de déception sur cette
nous sommes surnommés les « Milwaukee 15 » et
escale inattendue. La plus grande partie du groupe se
nous nous sommes demandé si les générations fu-
rendait à Chicago pour le aufrouf d’un ami (l’« appel »
tures raconteraient l’histoire du vol qui n’arriva pas à
du fiancé à la Torah le Chabbat avant son mariage) et
temps pour l’allumage des bougies.
pour son mariage et rataient du coup le aufrouf. Le ‘hassid et son épouse rataient une bar-mitsva.
Samedi soir, nous avons regagné avec regret le monde tous les jours. Mais avant d’entreprendre le
Nous avons réfléchi à la signification de notre change-
dernier segment de notre voyage, j’ai appelé mon mari
ment de trajectoire et nous nous sommes émerveillés
pour lui dire tout ce qui s’était passé.
de constater de nombreuses coïncidences. J’avais été en colonie de vacances avec celle qui partageait ma chambre ce Chabbat ; un couple avait fait affaire avec
« Avec qui as-tu passé Chabbat ? » me demanda-t-il avec inquiétude.
mon père ; un homme avait étudié en yeshiva avec
J’ai réfléchi à la façon d’expliquer qui étaient ces an-
mon cousin ; le ‘hassid avait travaillé à Aurora, dans
ciens étrangers qui m’avaient donné des leçons de
l’Illinois, ma ville natale ; et j’avais une fois passé
choses sur l’hospitalité du Chabbat et sur le pouvoir du
Pourim à Crown Heights avec le fils de nos hôtes.
Chabbat de réunir les Juifs.
Aussi épuisés que nous fussions, aucun de nous ne
Et puis aussi rapidement qu’un 747 peut quitter le tarmac par une journée claire, la vérité m’est apparue : à des kilomètres de distance de mes parents, de mon mari et de ma maison, j’avais accompli ce pour quoi j’avais réservé mon billet d’avion : j’avais passé Chabbat avec ma famille.
parvenait à quitter la table pour aller dormir. Le lendemain matin, une tefila animée fut suivie par un agréable repas lors duquel nous avons échangé des
Réfoua Chélèma et Atsla’ha pour Audélia bat Marie Ida
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Notre saint et Vénéré Maître Rabbi Yaacov Abihssira
Tsaddik, Rabbi Messod vit son père dans un songe qui lui demandait de publier ses ouvrages, car il savait maintenant qu’ils étaient agréés par D-ieu.
que son souvenir soit béni est né à Tafilaleth (Maroc) en l’an 5567 (1807). Au moment de sa naissance, une
Son amour pour la Terre Sainte était profond. A plu-
grande clarté illumina la chambre, Rabbi Messod (son
sieurs reprises il manifesta le désir de tout quitter pour
père) et toute la Communauté en furent heureux. Ils
s’y rendre mais la Communauté ne voulut jamais se
savaient qu’un enfant prodige venait de voir le jour.
séparer du Tsadik. Quand il eut atteint un âge avancé, il informa son entourage que le moment était venu pour
En grandissant, Rabbi Yaacov montra un goût particu-
lui de partir. Il se sentait poussé par une force
lier et une aptitude peu commune pour l’étude de la To-
supérieure mais n’était pas sûr de pouvoir réaliser son
rah. Son père l’initiait dans les différentes disciplines et
rêve. Il réussit à parvenir jusqu’en Egypte, dans la ville
le jeune homme témoignait d’une grande capacité de
de Damanhour, prés d’Alexandrie. Cette localité devrait
compréhension. Rabbi Yaacov devint bientôt un hom-
être la dernière étape de son long voyage. Une veille de
me, son amour de la Torah allait en s’accroissant. Il
Chabbat, tandis qu’il s’apprêtait à réciter le Kiddouch,
devint bien vite un Cabbaliste et un Hassid renommé
une bougie s’éteignit soudainement, sans raison appa-
pour sa grande piété. Il dormait très peu et passait toute
rente. Il s’exclama alors : «Bien ! Que l’âme retourne
la semaine, nuit et jour, dans le Beith Hamidrach en
d’où elle est venue et que le corps aille là où il doit al-
s’adonnant à l’étude de notre sainte Torah. Il n’en sor-
ler», Ceux qui entendirent ces propos en restèrent per-
tait que la veille du Chabbat pour se rendre chez lui.
plexes. Le lendemain matin, Rabbi Yaacov tomba mala-
Quand cela était nécessaire, il se déplaçait de ville en
de et son état empira tout au long de la semaine, au
ville pour collecter des fonds en faveur des déshérités
point que le jeudi suivant il se trouva à l’article de la
et des malades. Dérangé même en plein nuit, il ne pro-
mort. Mr Saroussi (son hôte) fit venir un médecin, un
testait jamais. C’était un homme généreux, sa maison
homme pieux, qui annonça qu’il n’y avait, hélas, plus
était ouverte à tout venant. On venait de partout le
rien à faire pour lui et que le Rabbi décéderait dans la
consulter et il était soucieux de faire régner la paix entre
nuit. Quand le médecin fut parti, Rabbi Yaacov se leva
les différents membres de sa Communauté. Il avait un
et demanda à son hôte ce qu’avait dit le praticien, mais
sens aigu de la justice même si, en apparence, ses
Mr Saroussi ne voulut pas lui révéler la teneur de ses
décisions surprenaient parfois. Rabbi Yaacov Abihssira
propos. sur l’insistance du Rabbi il finit par lui dire. «Je
était pénétré du Rouah Hakodech, de l’Esprit Saint et
dois vivre encore jusqu’après Chabbath, rectifia ce der-
avait le pouvoir d’accomplir des miracles. Les exemples
nier, car j’ai certaines réparations à y effectuer». Ven-
en sont nombreux et sont illustrés par les récits authen-
dredi matin, lorsque le médecin revint pour y constater
tiques qui se sont perpétués à travers le temps.Son
le décès, - car il était convaincu que le Rabbi était déjà
corps, disait-on, était rattaché au sol, tandis que son
mort -, il fut stupéfait de voir le Rabbi, nettement mieux,
esprit voguait dans les sphères supérieures.
un livre de Torah à la main.
Rabbi Yaacov Abihssira est l’auteur de douze ouvrages. Certains y trouvent une allusion dans le verset : «Les fils de Yaacob furent au nombre de douze» (Béréchit 35;23). Parmi ses livres: Pitouhé Hotam, Mahsof Halavan et Lévona Zacca (des commentaires sur
la
Torah),
Yorou
Michpatékha
Léyaacov
(Responsa), Dorech Tov (receuil de Drachot), Bigdé Hassérad et Guinzé Hamélèkh (Cabbale). Ils ont tous été imprimés après la mort du Tsaddik.Un jour, son fils, Rabbi Messod, demanda à son père l’autorisation de publier ses écrits. Rabbi Yaacov lui répondit : «Mon fils ! Tu ne les imprimeras qu’après que j’aie rejoint l’autre monde. Là, je verrai s’ils ont l’agrément de D-ieu et je te
Dimanche matin, de nombreux commerçants de la ville, se présentèrent pour recevoir sa bénédiction. Il leur dit : «Aujourd’hui, vous n’irez pas à votre commerce, car le moment est venu pour moi de quitter ce monde». Puis il les observa un à un, et appela parmi eux deux Rabbins à qui il demanda s’ils étaient disposés à s’occuper de sa toilette après sa mort. Il les prévint toutefois, qu’ils ne lui survivraient pas longtemps. les deux érudits acceptèrent. Alors le Rabbi commença à réciter le Cantique des Cantique, le Vidouï et d’autres prières, pour implorer le pardon de ses fautes. On lui demanda ensuite s’il souhaitait être enterré à Damanhour et il accepta, à condition que ce soit dans un cimetière juif. Enfin, il récita le Chema et confia son âme à D-ieu. Le Dimanche 20 Téveth 5640 (4 Janvier 1880).
le ferai savoir en rêve». Effectivement, après la mort du Page 13
Rabbi Moïse Maïmonides 14 Nissan 4895 - 20 Tevet 4965 (1135-1204) Talmudiste, philosophe, juriste et médecin, Rabbi Moché Ben Maïmone naquit à Cordoue, le 30 mars 1135 (14 Nissan 4895) dans une Espagne soumise à
législation juive. Le projet du Rambam fut de mettre la connaissance de toute la Loi orale à la portée du peuple
l’Islam. Le fait que la date et l’heure précise de sa
Le Sefer HaMaor; est un commentaire original et approfondi de la Michna.
naissance aient été conservées témoigne de la renommée de Maïmonide dont la lignée remontait à
Le Moré Névoukhim (le « Guide des Egarés »);
Rabbi Judah le Prince (Rabbi Yéhouda HaNassi), le
Il y est question de D.ieu, de la création, de la
compilateur de la Michna, lui-même descendant du
prophétie, du bien, du mal, etc
Roi David. On raconte que dans son enfance, le jeune Moché
Le « Traité des Aphorismes » ;
Le Traité des Poisons,
Le Traité de la Conservation de la Santé (on y
était peu enclin à l’étude. Un jour, son père lui fit de sévères remontrances et l’enfant touché au plus profond de son âme alla se réfugier à la synagogue où il
trouve des règles concernant la santé physique,
demanda à D.ieu d’ouvrir son cœur à l’étude – prière
mentale et sociale),
qui fut, semble-t-il, exaucée au-delà de toute espérance ! « De Moïse jusqu’à Moïse, il n'y eut personne comme Moïse. »
Le Traité de l’Asthme (qui traite des troubles psychosomatiques) etc. Le Rambam mourut à Fostat (le vieux Caire) en Égypte en 1204
Maïmonide fut un véritable gui-
(le 20 Tévet), il fut inhumé à
de spirituel pour sa propre
Tibériade, en terre sainte. La
génération comme pour les
calèche transportant son cercueil
générations suivantes. Ses
fut attaquée par des brigands qui
œuvres majeures furent :
l’abandonnèrent et le cheval conduisit tout seul le cercueil à
Le Sefer Hamitzvot, le
l’emplacement où il devait être
« Livre des Commandements »
enterré. Sur sa tombe est inscrit
composé initialement en arabe,
en hébreu :
dans lequel il présente les 613 commandements de la Loi écrite qui constituent l'armature de la Loi juive
Le Michné Torah (appelé aussi Yad Ha’Haza-
« MiMoché ad Moshé, Lo Kam kéMoché » « De Moïse jusqu’à Moïse, il n'y eut personne comme Moïse. »
kah) est le seul traité religieux qu'il rédigea en hébreu (dont la langue fut qualifiée par ses successeurs de lachone zahav – une « langue pure comme l’or ») dans lequel il aborde les différents aspects de la Page 15
Travailler pour le ciel La rabbanit Mikhla, épouse de Rabbi El’hanan Wasserman, se tenait à la porte de la pièce de derrière de leur maison, et regardait les produits qui se trouvaient sur les étagères. «Cela valait la peine de faire un tel effort !» se dit-elle, «le savon que je fabrique nous fait vivre. Merci à D. qui nous aide ! Quand les enfants viendront, je les enverrai à la cuisine de la yéchivah.»
Ils ont été sauvés du feu par le mérite d’une femme Dans la ville de «Drokéret», où habitait Rav Houna, un incendie éclata, s’étendit et arriva jusqu’au quartier de Rav Houna, où il s’arrêta et fut éteint. Les gens de la ville dirent que le mérite de Rav Houna
Fabriquer du savon demande beaucoup de travail, c’est un métier qui n’est pas facile. Et cela ne s’arrête pas là, il faut ensuite vendre et s’assurer qu’on fournit le meilleur produit. Ses trois enfants
avait protégé le quartier. On révéla à Rav Houna dans un rêve que certes, ses mérites étaient grands, et ils auraient bien valu un miracle.
rentrèrent dans la pièce. «As-tu vendu des savons ?» demanda l’un d’eux. «Oui, D. merci ! Demain je vais recommencer tout le processus…» «Cela ne te fatigue pas ?» demanda le deuxième. «Si, c’est vraiment fatigant. Mais les paysans nous paient en denrées alimentaires. Ici à Smilowitz, il n’y a personne pour soutenir la yéchivah, et vous voyez, c’est cela que j’ai reçu pour mes savons. Maintenant les garçons de la yéchivah pourront manger à satiété, et nous aussi nous mangeons, D. merci, à satiété…»
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Mais cette fois-ci, le miracle était arrivé à cause d’une femme tsadkanit qui habitait dans le quartier. Cette femme allumait le four tous les vendredis, et laissait toutes ses voisines l’utiliser. Elles venaient chez elles et l’utilisaient pour préparer leur repas de Chabat. Comme cette femme avait montré de la générosité par le feu, on lui avait répondu de même du Ciel, et personne n’avait été touché dans sa maison ni celles de ses voisines.
Atsla’ha et Zivoug Agoun Keren bat Yehudith
d’après Ta’anit 21b
Tsipora
l y a un temps pour s’esquiver et un temps pour assumer
Quand Moché Rabbénou s’est enfui d’Egypte par crainte de Pharaon, il est arrivé en Midian, où il a sauvé les filles d’Yitro des mains des bergers. Yitro l’accueille chez lui, et plus tard lui donne sa fille Tsipora comme épouse. Tsiponom se comoipour ner Moché bénou la maison. Elle était
ra porte ce parce qu’elle dépêche me un seau (tsipor) rameRabà
généreuse comme toutes les Matriarches. Une raison supplémentaire du nom «Tsipora» est qu’elle était tsadkanit, et comme l’oiseau qu’apporte le lépreux le purifie de son impureté, elle a purifié la maison de son père de l’idolâtrie qu’elle contenait, et par son mérite ses soeurs aussi sont devenues juives. Quand Moché est retourné en Egypte envoyé par Hachem, il a pris avec lui Tsipora et ses deux fils. A l’auberge, Hachem a voulu le tuer parce qu’il avait tardé à circoncire son fils Eliezer. Tsipora s’est dépêchée de circoncire son fils, et ainsi elle a sauvé son mari Moché Rabbénou.
On demanda à l’un des plus grands disciples du ‘Hafets ‘Haïm de devenir Rav de l’une des communautés de Lituanie. Mais l’homme avait une crainte du Ciel extraordinaire, et il hésitait à accepter cette tâche, de peur de faire des erreurs dans un din Torah. Il alla poser la question à son maître. Le ‘Hafets ‘Haïm lui répondit : «Dans la parachat Chemot, la Torah nous raconte que Pharaon a demandé aux sages-femmes des Hébreux de tuer tout fils qui naîtrait chez une femme de ce peuple, mais les elles n’ont pas suivi l’ordre du roi de l’Egypte. Apparemment, il y a lieu de se demander pourquoi elles n’ont pas quitté leur profession à la suite du décret cruel de Pharaon, à ce moment-là elles n’auraient eu aucune faute envers le Ciel ? Mais les sages-femmes des Hébreux, Chifra et Pouah, craignaient que d’autres sages-femmes ne viennent les remplacer et risquent d’obéir au décret de Pharaon et de tuer tous les fils des Hébreux qui viendraient à la lumière du jour. C’est pourquoi elles n’ont pas abandonné leur poste difficile et se sont mises en danger mortel pour l’avenir des en-
fants d’Israël. Cette attitude des sages-femmes, il convient qu’elle nous guide dans l’accomplissement de la tâche qui nous est imposée.»
Zera Kodesh pour Mi’hal bat Miriam
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Le Secret de la colombe Le Talmud (Yebamot 118b) mentionne des exemples probants illustrant le pouvoir extraordinaire de la pensée. Cette Guemara part du principe qu’il est essentiel pour une femme d’être mariée et que ce statut l’aide, moralement, a se réjouir et a s’accommoder d’un mari qui n’est pas idéal. Pour conforter cette thèse, Rech Lakich rapporte ce proverbe fort populaire auprès des femmes : « Mieux vaut vivre a deux que seule comme une veuve ». Tout mari même accables de nombreux défauts, est préférable a la solitude. Il ne faut divorcer sous aucun prétexte, même en cas de querelles et de malentendus. Puis, la Guemara nous décrit trois modèles de situations dont la femme pourrait prendre ombrage et qu’elle arrive a surmonter d’une façon positive : - Abbaye cite l’exemple d’une femme dont le mari est minuscule comme une fourmi. Elle n’hésitera pourtant pas a fréquenter la haute société, s’estimant y appartenir du fait qu’elle est mariée. - Rav Pappa parle d’une femme dont l’époux a un métier malodorant. Elle n’aura cependant pas honte a s’asseoir auprès de lui, devant leur maison, au regard de tous les passants - Rav Achi mentionne le cas d’une femme dont le conjoint est issu d’une famille déshonorée. Elle sera prête a se contenter d’une vie matérielle précaire tant elle est contente de partager sa vie et de porter son nom. Comment peut-on arrive a un tel stoisme?! La réponse est tranchante : par la force de la pensée qui elle seule commandite les actes. Une lumière supplémentaire nous est apportée par le chant de Lekha Dodi : “La fin de tout acte révèle ce qui en fut la première pensée” . Réfléchissons a l’aboutissement de nos actes et fixons-nous un noble but, Pour la femme, le chemin a déjà été trace par nos Sages. C’est le “Respect du Mari”. Mais étant donne que nous avons parfois une idée erronée du mot “Respect” , écoutons le Rav Wolbe qui affirme dans son livre “Ale Chour (118-119), que le respect d’autrui n’est pas seulement une question de politesse ; c’est surtout une injonction divine afin de découvrir les qualités de chacun et de percevoir en lui l’image de D.ieu c’est également un test infaillible qui permet de jauger dans quelle mesure nous Page 18
sommes respectable. Ce test a déjà ete utilize a l’epoque de notre patriarche Avraham : “L’Eternel se revela a lui dans les plaines de Mamre, tandis qu’il etait assis a l’entrée de sa tente, pendant la chaleur du jour. Comme il levait les yeux et regardait, il vit trios personages debout pres de lui” (Genese 18, 1-2). Rabbi Levi nous précise : l’un d’eux ressemblait a un Boulanger, le second a un capitaine de vaisseau et le troisième a un arabe. Abraham s’est dit : si je vois la Providence divine planer au dessus de leur tête, je samurais que ce sont de grands personnages. Si je les vois se témoigner mutuellement des marques de révérence, je serais alors qu’ils sont honorables. (Berechit Rabba 48,9). Le Rav Eliahou Hacohen d’Izmir (Chevet Moussar, chapitre 43) donne une explication intéressante a ce sujet : Quand on se conduit envers son prochain avec déférence, on déviant soi-même une personne digne a tout point de vue pour la seule raison que si nous considérons autrui, nous l’elevons. Il nous honorera a son tour et cela nous grandira de recevoir des marques de respect d’un être important a nos yeux. Ce et il
n’est pas le cas si nous rabaissons autrui n’en résultera aucune gloire pour nous même si cet homme, méprisable a nos yeux, voulait nous honorer. Cet enseignement s’applique également dans les relations EPOUSE-EPOUX. Quelle grande leçons pour la femme !
Malheur a elle si elle rabaisse son conjoint, lui fait des reproches et le critique. Le pauvre homme déviant alors … une serpillière et elle … Madame Serpillière. Et Madame Serpillière ose se plaindre que Monsieur Serpillière ne l’honore pas ! Même si un tel mari qu’elle juge plein de defaults voulait la respecter, cela n’aurait aucune valeur venant d’un être qu’elle ne considère pas d tout. Surtout, ne commettons pas l’erreur commune de croire que plus on honore une personne, plus nous serons sous sa tutelle.
La suite dans notre prochain numéro b’’h
Une Bonne Délivrance pour Ichti Ayekara Tsipora Bat Rahel
R. Amar
Na'hman s'inquiète Na'hman et Chim'on avaient l'habitude de se rencontrer chaque jour. Lorsqu'ils se voyaient, ils parlaient de leur foi et des prières qu'ils avaient faites ce jourlà. Ces discussions les renforcer dans leur émouna (foi). Un certain jour, Na'hman attendait la visite de Chim'on, mais celui-ci ne vint pas. À l'heure où il devait arriver, il ne se présenta pas.
par: le Rav Shalom Arush
Na'hman attendit un peu plus longtemps qu'à l'accoutumée ; après plusieurs minutes, il pensa : “Mon ami Chim'on n'est jamais en retard ; sans doute devrais-je aller chez lui pour lui demander si tout va bien.” Na'hman demanda à sa mère la permission de se rendre chez Chim'on. Après que celle-ci ait répondu par l'affirmative, Na'hman se précipita chez son meilleur ami Il frappa à la porte et quelques secondes plus tard, Chim'on lui ouvrit en affichant un large sourire sur son visage. À suivre b’’h... Page 22
Zera Kodesh pour Sivane bat Nava Sabah
Chalom Bayit (la sérénité du foyer) grâce à la prière Il faut savoir que la prière est une condition obligatoire à la sérénité du foyer, car sans la prière il est impossible qu’il y ait du chalom bayit, et aucun conseil ou aucune ruse ne pourra l’aider. Même si il étudie tous les livres concernant le Chalom Bayit, si il suit les meilleurs conseils, si il essaye d’avoir la meilleure des attitudes et le meilleur des caractères et même si il se comporte comme le meilleur des époux ... sans la prière il n’aura pas de Chalom Bayit.
La Paix Domestique par: le Rav Shalom Arush
Chacun a son heure Ce qui ressort des ces paroles, c’est que pour arriver au fait qu’il y ait du Chalom Bayit, l’homme a besoin d’adoucir tous les Dinims [décret] de chaque jour, c'est-à-dire qu’il est obligé de consacrer une heure entière dans sa journée à méditer, et pendant cette heure il fera le compte de chacune de ses pensées, de ses paroles et de ses actes. Si il les a fait comme il le faut ou non, et sur chaque point ou il remarque qu’il a eu un mauvais comportement, il avouera à D’, il aura du remord et il prendra sur lui de ne pas recommencer cela, par conséquent il n’y aura pas sur lui de jugement ni de malheur. La raison à cela est toute simple : toutes les controverses qui peuvent exister entre l’homme et sa femme, et toutes les raisons sur lesquelles sont basés leurs problèmes, toutes ne sont que des raisons, et la source de tous leurs problèmes c’est qu’il est sûr que des jugements planent sur eux, et que ces décrets trouvent sur quoi s’appuyer, par exemple : quand l’un d’entre eux n’a pas souri au bon moment, ou qu’il interprète tel ou tel geste ou mouvement etc., il n’est pas nécessaire d’expliquer à celui qui est marié comment peut se déclarer un incendie à partir d’une petite étincelle.
pose sur la construction de chaque foyer, on peut dire que : Une maison se construit par la bonté ... Car toute la construction de la maison repose sur la bonté. Aussi nos sages disent dans le Pirkei Avot : Le monde tient sur trois choses : sur l’étude de la Tora, sur le service [divin], et sur l’action de bienfaisance. Il ressort de ces paroles, que lorsqu’il n’y a pas de bienfaisance alors le monde ne peut pas tenir, et de même on peut dire que s’il n’y a pas de bienfaisance alors le foyer ne peut pas tenir. Le plus grand donateur au monde, qui aide les veuves et les orphelins s’il ne fait pas de bontés dans sa maison avec sa femme, ses bienfaits extérieurs n’ont aucune valeur ! Il est certain également que ce n’est ni ce type de h’essed qui est mentionné dans le verset «Le monde est construit par le H’essed », et ni celui qui est écrit dans la Michna cité plus haut. La bonté qui, seule peut permettre la construction et le maintien du monde, est seulement celle que l’homme réalise auprès de sa femme, au sein de son foyer. Uniquement après
C’est pourquoi il faut connaître ce principe : Pour que la personne mérite le Chalom bayit il est obligé d’adoucir les décrets chaque jour, et cela n’est possible que grâce à une heure d’hitbodedout[isolement pour prier] chaque jour. L’amour de la bonté Il est écrit : «le monde est construit par la bonté [H’essed] » [Tehilim,psaume 89], la construction du monde est réalisée grâce à la bonté, la bienfaisance. Etant donné que la construction du monde rePage 24
Ilouy Nichmat Joelle Jeanne Haya bat Eliane
qu’il se soit préoccuper des besoins et du bien-être de sa femme, du fait qu’il ne lui manque rien, et qu’elle est heureuse et pleine de joie, alors il peut se tourner et faire du bien avec le reste du monde. Il devient évident que la récompense qui lui revient est illimitée même en dehors de son foyer, puisqu’il écoute et aide les gens sur tous les plans… On remarque que le monde entier tient sur le Chalom Bayit, et que si la personne ne travaille pas sur son Chalom Bayit, il n’arrive jamais à un tel but, de même le monde entier ne pourra arriver à son but,Has Veshalom. Car la volonté de D’ est de résider en nous comme il est écrit : « Ils me feront un sanctuaire et je résiderai en eux », il n’est pas écrit en lui mais en eux, D’ veut que chaque foyer soit un Beit Mikdach particulier afin que la Cheh’ina y réside , ce qui fait qu’on peut déposer des demandes sur un petit bout de papier dedans, et au lieu de voyager de Haifa jusqu’au Mur a Jérusalem on pourra entrer dans ce foyer et y déposer nos demandes…-vraiment comme cela ! La bénédiction de Paix Le vrai baromètre du niveau de la personne dans tous ses caractères, et surtout au niveau de la paix, est uniquement le rapport qu’entretient l’homme avec sa femme dans son foyer. C’est celle là, la vraie Page 25
épreuve, et là-bas, le vrai travail sur toutes les mitsvots entre les hommes- La Mitsva d’«aimer son prochain comme soi même », l’amour d’Israel, juger les hommes du bon côté, ressentir l’autre, comprendre, écouter, réjouir, ne pas critiquer, ne pas faire honte, savoir se taire, contrôler ses défauts, et pardonner … C’est pourquoi, celui qui travaille et s’efforce de parvenir à gagner la Paix dans sa maison, lui seul peut mériter le réceptacle, qui s’appelle «Chalom», «Paix», et qui contient toutes les bénédictions. Une bonne formation Il faut comprendre, que tant que la personne est encore mariée, il est possible avec une bonne formation de trouver la solution à tous les problèmes du Chalom bayit – même les plus graves. Sur la puissance d’une bonne formation dans le chemin de la Emouna peuvent témoigner des milliers et même des dizaines de milliers de personnes qui ont eu des problèmes de Chalom Bayit et certaines étaient même sur le point de divorcer, et D-ieu leur a fait mériter de recevoir une bonne formation au sujet du Chalom Bayit, en écoutant des disques de l’auteur de ce livre, et toute leur vie s’est transformé dans le bon sens, pour leur plus grand bien, d’un bout à l’autre, en vivant dans la paix la plus grande dans leur foyer.
Zera bar Kayema Nati ben Eliyahou ve Oraline
De nombreux parents souffrent car leur enfant a des problèmes de pleurs ou de peurs. Chez certains, cela peut commencer dès le plus jeune âge, l’enfant pleure beaucoup la nuit et il empêche les autres de dormir. Certains enfants, plus grands, se mettent à devenir pleurnicheurs, veulent se faire gâter, et font sortir les parents de leurs gonds. Certains enfants ont de grandes angoisses ou et d’autres problèmes de ce genre. Ainsi, à propos des bébés qui ne sont pas calmes, qui ne s’endorment pas, qui pleurent ou ont d’autres problèmes, il existe une Ségoula (Protection) vérifiée, c’est que le père et la mère lisent le chapitre 6 du livre des Psaumes trois fois à côté du lit du bébé, et cela sera fort utile, avec l’aide de Dieu. A propos des enfants plus grands et qui souffrent de peurs, il faut vérifier d’où cela provient. Il est écrit dans le Séfer Hamidot, dans le chapitre sur la peur, qu’une maison où règne la peur, il est évident qu’il y a une partie de Sitra Ahéra,a l'autre cote [ c'est a dire celle des forces du mal]. C’est pour cela que l’on doit chercher dans la maison s’il n’y a pas une croix ou une autre forme d’idolâtrie. Cela peut-être même seulement un dessin, ou une photo d’une église avec une croix dessus. La Rav Mordéhay Eliaou Zatsal disait que les photos d’animaux, de volailles et de créatures impures peuvent causer des peurs aux enfants. C’est pour cela qu’il faut vérifier les albums photos, et les livres avec des images et des photos. De nombreuses fois, on a pu remarquer, qu’à partir du moment ces images ont été enlevées de la maison, la peur est passée. Le danger du choc émotionnel
Le Jardin de l’éducation par: le Rav Shalom Arush
base à ce sujet. La première chose à comprendre, c’est que les enfants n’ont pas les capacités psychologiques leur permettant d’entendre des informations comme des attentats, des meurtres ou autre. Les parents et les éducateurs sont obligés de filtrer les nouvelles, ne pas en parler à côté des enfants et ne pas permettre aux enfants d’écouter les informations. Bien entendu, il ne faut pas montrer aux enfants les images des informations ou des séries, ce qui est vraiment très grave pour l’enfant car la vision influe sur l’âme d’une manière non quantifiable. Un homme qui voit la photo de quelque chose de choquant, ou carrément un film entier est marqué à vie. Les images qu’il a vues peuvent lui revenir en mémoire toute sa vie et choquer son âme à nouveau, à chaque fois. Chez les enfants, existe encore une autre facette, car ils ne font pas la différence entre la réalité et la fiction. Ils essayent de reproduire ce qu’ils ont vu dans les films. Il y a des enfants qui ont vu un super-héros sauter d’un toit et qu’ont-ils faits ?
On évoque, tout cela, lorsque tout va bien chez les enfants d’un point de vue psychologique et que l’origine de la peur de l’enfant n’est pas claire. Dans ce cas, on vérifie les éléments spirituels et on essaie de trouver des Ségoulot. Mais, dans de nombreux cas, en particulier dans notre génération, la peur peut avoir différentes causes : elle peut provenir des histoires que les enfants ont entendues sur un événement choquant, sur un meurtre, un attentat, et bien entendu, les enfants qui regardent les appareils abrutissants montrant des images choquantes, les nouvelles du jour et des films d’horreur et de peur, il est clair que cela fait entrer en eux de grandes peurs dans leur coeur, de même pour les plus grands, et cela détruit, simplement, l’âme de l’enfant. C’est pour cela que l’on doit instaurer quelques principes de Page 26
Atsla’ha bemessimat Hashem à Rephael Hai ben Yehudith
Ils ont eux aussi sauté d’un toit, que Dieu nous en préserve. Il n’est pas nécessaire que nous nous étalions sur ce sujet qui est connu de tous et dont il est clair pour tous, qu’il est dangereux de s’approcher de tout cela. Il est bien connu que toutes ces choses là influencent l’âme, et en particulier au sujet des peurs, c’est l’un des principaux facteurs dont il faut absolument s’éloigner.
qu’il côtoie des gens méchants ou peu recommandables. Même s’il y existe effectivement une peur basique qui fait que les parents ont peur pour leur enfant, comme par exemple de leur demander de faire attention sur le chemin ou la route empruntée, où dans ce cas, il faut énormément prévenir les enfants car cela est réellement dangereux, il faut faire attention à ne pas transmette ces peurs aux enfants.
Dans les cas où l’enfant souffre de peurs parce qu’il a vu quelque chose de grave ou qu’il a entendu un événement grave qui s’est produit, sur des voleurs par exemple, il faut alors parler avec les enfants sur la Foi et la confiance en Dieu, sur le fait qu’Hachem est avec eux et qu’Il les protège à tout moment. Il faut leur apprendre à prier et à parler avec Dieu chaque jour, en particulier chaque soir avant d’aller dormir, les habituer à prononcer la lecture du Chéma avec concentration et leur assurer qu’il y a en tout cela, une grande protection.
Le parent inquiet doit savoir : qu’il y a, c’est certain, des choses dangereuses dans le monde. Mais il est impossible de surveiller l’enfant vingt-quatre heures sur vingt-quatre pour le protéger de tous les dangers possibles et imaginables. Tout parent sait, qu’il n’est pas réel de vouloir agir ainsi, et même lorsque le parent est à côté de son enfant, il ne peut pas le protéger de tout. C’est juste une idée que l’on se fait. Combien de malheurs, que Dieu nous en préserve, sont arrivés même quand les parents surveillaient leurs enfants ! C’est pour cela que l’essentiel est de se renforcer dans la Foi et la confiance en Dieu. Il ne faut se reposer que sur Hachem et ne compter que sur Hachem, car il n’y a que Lui qui peut vraiment surveiller et protéger vingt-quatre heures d’affilée sans jamais s’arrêter, et protéger de tous les dangers possibles, comme il est écrit : « Il ne sommeille ni ne dort Le gardien d’Israël ! »
Il faut expliquer aux enfants que pour chaque être humain, Hachem accorde une surveillance particulière, et celui à qui il est arrivé malheur, c’est que cela avait été décrété sur lui, en sachant que la grande majorité des gens n’ont pas de catastrophes dans leur vie. Si l’homme s’efforce de suivre le droit chemin et de faire Téchouva, il ne doit craindre aucun malheur. Ne t’inquiète pas ! La deuxième chose à examiner, est la situation où les parents ont eux-mêmes des peurs et un manque de confiance en eux. Ils font donc entrer chez leurs enfants des peurs superflues, comme par exemple, la peur que l’enfant aille seul à un endroit, la peur
L’essentiel, c’est la protection d’Hachem, et c’est pour cela que même lorsque l’enfant est aux côtés du parent, le parent doit prier pour qu’il soit en paix. Il ne fera que les efforts indispensables à la surveillance des enfants. Il est très important que le parent soit serein et calme afin qu’il transmette sa confiance en Dieu à ses enfants, sinon il exprime un manque d’assurance et donc un manque de Foi dans leur coeur.
Ilouye Nishmat Roni Maor ben Zahava
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Le fils bien-aimé Si un fils remercie ses parents journellement pour chaque bienfait qu’il reçoit, leur demande pardon pour chaque mauvaise action commise, les supplie de se rapprocher d’eux et de l’aider à se renforcer dans son obéissance, tout en effectuant un examen de conscience quotidien sur ses bonnes ou mauvaises actions, qui pourra punir un tel fils ? Un homme qui veut se comporter comme un fils qui aime vraiment son père, doit s’isoler au moins une heure chaque jour dans une chambre ou aux champs et s’entretenir avec Hachem béni soit-Il, le supplier – en s’excusant avec des paroles d’apaisement – et Lui demander qu’Il le rapproche à Lui en Le servant vraiment. Il doit aussi se juger, comme il est écrit (Psaumes 112:5) : “Il règle ses affaires avec justice”, c’est-à-dire qu’il juge lui-même chacune de ses pensées, paroles et actions. Pour chaque action jugée convenable, il doit Le remercier joyeusement et de tout son coeur. Pour chaque conduite jugée incorrecte, il doit se confesser devant Hachem béni soit-Il, Lui demander pardon, exprimer ses regrets, s’engager à corriger ses actions et à ne pas récidiver. Il doit se conduire ainsi tous les jours de sa vie, en jugeant les actions accomplies dans l’intervalle qui sépare l’isolement de la veille et celui d’aujourd’hui. Il annulera ainsi ses angoisses et ses peines, car lorsqu’on se juge ici-bas, on est dispensé du jugement d’En-Haut, et il n’est pas nécessaire d’envoyer des souffrances des Cieux à cet homme afin de l’éveiller, puisqu’il s’en charge lui-même. Faire attention L’homme qui consacre journellement une heure à l’isolement et à la méditation (hitbodedouth), atteint un plus haut niveau que celui qui accepte les souffrances avec amour et joie, puisqu’il n’attend pas de souffrir pour s’éveiller mais s’éveille de lui-même. De fait, il est rapporté dans la Guemara (Berakhoth 7) : “Rabbi Yo’hanan dit au nom de Rabbi Yossi : 'Une correction morale dans le coeur de l’homme vaut mieux que la flagellation, comme il est dit (Osée 2:9) : ‘Elle a couru après ses soupirants, etc.
À travers champs et forêts par: le Rav Shalom Arush
mon premier mari car alors j’étais plus heureuse qu’à présent’. Selon Rech Lakich, le repentir est préférable à cent coups de bâtons, comme il est dit (Proverbes 17:10) : ‘Un reproche fait plus d’impression sur un homme intelligent que cent coups de bâtons sur un sot’.” Rachi explique ce verset en disant qu'une correction morale, c’est la soumission que l’homme accepte de lui-même. Il en résulte qu’en s’éveillant de lui-même et en faisant attention à corriger ses actions, l’homme s’épargne beaucoup de douleurs, et de plus, son éveil est bien plus efficace et utile pour son repentir que de nombreuses souffrances. Cher lecteur ! Médite sur la grande bonté et la puissante miséricorde du Créateur, qui nous offre un tel cadeau : grâce à la méditation dans l’isolement, l’homme peut s’affranchir de toutes ses fautes, d’amères punitions et de plus, recevoir une récompense infinie pour son repentir et sa méditation. Il est dit à ce propos : rien n’est plus grand et élevé que la méditation dans l’isolement ! Les premiers pas Plusieurs amis partent en randonnée. Sur leur chemin, ils voient un homme se tenir au milieu du carrefour et après quelques jours, lorsqu’ils reviennent, ils le voient toujours à la même place. Ils l’interrogent : “Pourquoi te tiens-tu ici ?” Il leur répond : “Je veux arriver à Jérusalem.” Ils lui demandent : “Depuis combien de jours te tienstu ici ?”.
Et elle a dit : 'Je veux retourner auprès de Page 28
Réfoua Chélèma pour David Philipe ben Audélia
“Déjà une semaine”, leur répond-il. Ils lui disent : “Depuis
si longtemps tu restes ici dans l’espoir d’atteindre Jérusalem ? Si tu commençais à y aller, même en rampant, tu pourrais y arriver.” Le sens de cette parabole est le suivant : un homme qui veut se corriger et se repentir, désire changer mais croit que cela arrivera tout seul. Il est comparable à celui qui se tient au milieu de la route et attend d’arriver à Jérusalem, sans faire le moindre pas pour se diriger vers son but. On connaît cet adage populaire : C’est le premier pas qui coûte ! Même lorsque la route est longue, il faut commencer à marcher afin de parvenir à son but. Le premier pas dans la voie de la réparation et du repentir consiste à consacrer au moins une heure (soixante minutes) à son examen de conscience et à la prière. Un homme qui veut changer doit consacrer une heure chaque jour, pour juger ses actions et désirs selon les règles de la “réparation du jugement” ; prier sur chaque détail de sa vie nécessitant une réparation (tikoun) et de plus, rendre hommage pour ce qu’il a déjà mérité d’accomplir, et prier pour pouvoir continuer à se renforcer. Un homme qui veut se repentir et réparer ses actions, mais qui ne consacre pas de temps à son jugement et à sa prière, est comparable à un homme qui veut arriver à un certain endroit sans faire les premiers pas. Car l’examen de conscience journalier et la prière sont les seuls moyens pratiques que l’homme possède pour corriger ses défauts, supprimer ses mauvais désirs et s’éloigner de tous les interdits de la
Torah, c’est-à-dire se repentir. Qui crains-tu ? Une belle formule affirme que celui qui craint Hachem, ne craint personne. Quel est le signe et la preuve qu’on craint réellement Hachem béni soit-Il ? Un tel homme confesse chaque jour les fautes qu’il a commises le jour précédent. En d’autres termes, il respecte journellement son heure d’hitbodedouth, en effectuant son examen de conscience, en confessant ses fautes et en priant : “Maître du monde, j’ai fauté devant Toi, pardonnemoi, expie ma faute, je T’implore de me pardonner, je regrette de T’avoir offensé, je Te demande pardon, je veux mériter dorénavant de ne plus fauter.” Seul celui qui agit ainsi est digne d’être qualifié d’homme craignant D-ieu. Mais celui qui ne pratique pas son heure d’hitbodedouth où il demanderait pardon à Hachem, montre qu’il ne craint pas Hachem, mais qu’il commet chaque jour des fautes, sans demander pardon et sans craindre d’être puni. Il en résulte que celui qui ne consacre pas une heure par jour à l’hitbodedouth, ne craint pas Hachem, mais a peur de tout le monde. Par conséquent, un homme qui a des craintes, des inquiétudes, des suspicions, à plus forte raison des angoisses, doit savoir que c’est parce qu’il n’a pas peur d’Hachem : il lui manque la crainte de D-ieu et il lui manque l’hitbodedouth !
Zera Kodesh Meytal Bat Liza
À suivre… Page 29
Dans tous les cas, nous devons savoir que tout est pour le mieux ! De fait, la dissimulation est elle-même un tiqoun, une rectification : elle permet à chacun d'entre nous de nous réveiller de notre sommeil spirituel, de désirer et de travailler dur à la construction de nouveaux récipients spirituels qui nous permettront de recevoir de nouveau l'Illumination divine. Cependant, en l'absence de problèmes qui surgissent et de difficultés qu'il faut résoudre, nous dormirions tous-tes le restant de nos jours et nous ne penserions même pas à chercher l'émouna (la foi). Plus précisément, c'est la dissimulation qui nous fait prier et désirer nous rapprocher d'Hachem. Lorsque nous fournissons des efforts et que nous exprimons notre véritable désir, nous construisons de nouveaux récipients qui nous permettent de nous rapprocher d'Hachem. C'est de la sorte que nous pouvons parvenir à sauver la “princesse” de l'histoire de Rabbi Na'hman, c'est à dire : notre émouna. Selon la tradition breslev, transmise par Rabbi Avraham bar Na'hman z.ts.l., le tiqoun du monde entier se réalisera dans le futur, lorsque nous aurons réparé la faute d'Adam. À ce moment, le monde sera bien plus beau que si Adam n'avait pas péché. Nous apprenons de cela qu'il est important de multiplier nos requêtes et nos prières. Également, grâce au dur travail que nous fournissons, nous pouvons aider le monde à embarquer dans une nouvelle aventure : celle qui consiste à révéler les nombreuses dissimulations qui ont été transmises de génération en génération, depuis le péché d'Adam. Si nous réussissons cela, nous pouvons produire de merveilleux et splendides récipients qui seront uniques en leur genre et entièrement nouveaux. Ces récipients spirituels n'existaient pas avant le péché d'Adam ; ce sont eux qui nous permettent de construire le monde et de le rectifier afin de le rendre encore plus beau que ce qu'il était auparavant.
Le jardin du désir par: le Rav Shalom Arush
par la séparation évidente entre le bon et le mauvais. Le monde était parfait et n'avait nullement besoin de prières. Cependant lorsqu'Adam a commis sa faute, le bon s'est mêlé au mauvais. Depuis cet acte, nous incombe la responsabilité de rectifier tout ce qui peut l'être grâce à la prière. C'est également en priant que nous pouvons rectifier les forces du mal. En priant, la rectification que nous réalisons devient chaque fois un peu plus profonde, importante. Cela peut aller jusqu'à invertir les forces du mal et les changer en véhicule de la sainteté. “Je T'ai imploré et Tu as entendu ma voix” De tout cela, nous apprenons qu'une chute ou qu'un échec peut déboucher sur quelque chose de positif. De fait, aussi longtemps que nous ne perdons pas espoir et que nous ne baissons pas les bras, nous pouvons recommencer tout de zéro. Dans ce cas, c'est la dissimulation elle-même qui se trouve être notre force stimulante pour prononcer plus de prières, plus profondes. Ceci correspond à ce qui est écrit dans le verset : “Des profondeurs de l'abîme, je T'invoque, ô Éternel !” (Psaumes 130:1). C'est la même idée qu'a formulée Rabbi Na'hman, dans ses causeries (302) à propos de Jonas, lorsque celui-ci se trouvait dans les entrailles du poisson qui l'avait avalé. Il est écrit (Jonas 2:2-3) : “Dans les entrailles même de ce poisson, Jonas adressa une prière à l'Éternel, son D-ieu et il dit : 'Dans ma détresse j'ai invoqué l'Éternel et Il m'a répondu. Du sein du Cheol je T'ai imploré. Tu as entendu ma voix !”
L'époque qui a précédé le péché d'Adam était caractérisée Page 30
Refoua Chelema Benjamin ben Marie Ida et sa femme
Selon Rabbi Na'hman, ce sont le prières qui sortent d'un coeur brisé qui sont les véritables prières. Cellesci possèdent la force d'élever tous les mondes, du plus profond des forces du mal et de l'impureté.
roi, le vice-roi intervint. Il demanda [que le roi] lui accorda un serviteur, un cheval et de l'argent pour ses dépenses. Puis il partit à sa recherche...”
Tout cela est possible uniquement lorsque nous ne désespérons pas de notre situation. Plutôt, nous cherchons et faisons tous les efforts possibles afin de révéler la dissimulation spirituelle momentanée dans laquelle nous nous trouvons. C'est exactement cette attitude qui procure au monde un tiqoun (réparation) merveilleux et beaucoup plus beau que si nous n'avions pas vécu ces moments difficiles.
Parce que le vice-roi avait remarqué le chagrin profond du roi, il partit à la recherche de la princesse disparue. En fait, ce que cherchait le vice-roi était son émouna (foi) perdue. Il désirait révéler la dissimulation dans laquelle il se trouvait, révéler qu'Hachem est le Roi est le véritable “patron” du monde et que tout est pour le bien...
Certes, même en l'absence des difficultés qu'il nous arrive de rencontrer dans notre vie, le monde pourrait obtenir une certaine mesure de tiqoun (réparation). Cependant, cela est incomparable à ce qui peut être produit grâce à notre réveil spirituel et après que notre coeur soit brisé. Nos cris, nos pleurs et nos appels au secours, du plus profond de notre coeur, sont à l'origine des plus merveilleux réveils spirituels que nous pouvons vivre. Ceci doit être compris à sa juste mesure : rien n'est plus beau que la “prière d'un pauvre” qui sort d'un coeur brisé. Rabbi Mena'hem Mendel de Kotsk disait toujours :
En vérité, cette mission dont s'était investit le vice-roi est celle de chaque membre du peuple d'Israël. Certes, les Tsadiqim sont plus occupés à cela que le commun des mortels. De plus, l'amplitude de leur implication est plus grande que la nôtre. Cependant, nous devons tous et toutes nous investir de la même mission : celle de révéler la princesse disparue, celle qui nous correspond. Ceci est le rôle que nous devons tenir, en fonction du type d'émouna qui est le nôtre ; en la matière, chaque personne est différente des autres. Dans tous les cas, nous devons déployer le maximum de force dans un seul but : celui la révélation de la Royauté d'Hachem dans ce monde.
“Rien n'est plus complet qu'un coeur brisé !”
À suivre...
“Parce qu'il avait remarqué le chagrin profond du Refoua Chelema Benjamin ben Marie Ida et sa femme
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Va donc travailler ! Les premiers mots de la liste des obligations qui sont inscrites sur le contrat de mariage et que prononce un jeune marié sont : “béssiy'ata dichémaya” (“avec l'aide du Ciel”). Cela signifie que le futur marié lie ses obligations avec le concept d'émouna (de foi). En d'autres termes, le mari déclare qu'il pourra faire face à ses obligations uniquement grâce à l'émouna. Le contrat de mariage signale également que si le besoin s'en fait sentir, le mari est obligé de travailler. En tenant compte de cela, les Sages du Talmud nous ont appris que ce n'est pas suffisant pour le jeune marié de s'engager – en théorie –à subvenir à tous les besoins de sa future femme. Plutôt, si le besoin se présente, il doit mettre ses paroles en pratique. Cela permet de remettre les idées en place chez tous les fainéants qui n'assument pas leur responsabilité et qui préfèrent se présenter devant le Ciel comme des personnes d'une grande piété. Lorsque ces personnes n'ont pas les revenus nécessaires pour respecter les obligations qu'ils ont prises sur eux envers leur épouse, ils s'adressent en toute prétention à leur femme en leur disant : “Comment ?! N'as-tu donc pas d'émouna (de foi) ?! Tu devrais réaliser que c'est Hachem qui désire que nous n'ayons pas de revenus. Nous devons accepter cela avec émouna ! Où se trouve donc ta émouna ? Ne crois-tu donc pas au principe que tout ce qui arrive est pour le mieux ?!” C'est de la sorte que ces maris font souffrir leur femme et qu'ils se permettent de leur faire des exposés et de leur donner des leçons à propos d'émouna. À l'occasion, ces maris n'hésitent même pas d'être en colère contre leur épouse sous le prétexte que celle-ci manque de confiance envers D-ieu. Cependant, nos Sages voyaient loin et ils ont prévu que l'homme se comporterait de la sorte. C'est pour cette raison qu'ils ont imposé l'obligation – pour le jeune époux – d'apposer sa signature sur un contrat de mariage où il est écrit qu'il s'engage à aller travailler si cela s'avère nécessaire ! Ainsi, la situation ne peut pas être plus claire : un mari prétend-il qu'il n'a pas les moyens de répondre aux attentes financières de sa femme ? “Va donc travailler !” doit-on lui répondre. De fait, il n'est pas écrit sur la qétouba (le contrat de mariage) : “Je m'engage envers toi à t'enseigner l'émouna. Plutôt, il est écrit : “Je m'engage à aller travailler si cela est nécessaire !” Le mari ne doit pas essayer d'enseigner l'émouna à sa femme comme s'il était une personne importante qui peut donner des leçons. Voici la fonction réelle du mari : d'apprendre lui-même l'émouna et d'avoir confiance en D-ieu pour qu'Il l'aide à trouver une source de revenus qui lui permette de satisfaire sa femme. Il doit cesser d'être un donneur de leçons et il doit respecter l'obligation qu'il a prise sur lui d'assurer le bien être financier de sa femme. Si nos Sages avaient voulu que la femme se renforce dans son émouna et dans la confiance qu'elle doit placer en D-ieu, ils n'auraient pas demandé au mari de signer un contrat de mariage sur lequel il s'engage à être la source de revenus de la famille. Plutôt, ils auraient demandé à la femme de signer afin de s'engager à avoir confiance en Hachem et ils n'auraient placé aucune obligation sur les épaules du mari. J'entends déjà mes chers lecteurs me poser la question suivante : “Notre
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Le Jardin de la Prospérité par: le Rav Shalom Arush
littérature n'est-elle pas remplie d'histoires connues de grands Tsadiqim qui ne possédaient strictement rien, pas même le minimum ? Ces Tsadiqim ne vivaient-ils pas dans une pauvreté absolue ? La réponse à cette question est facile : ces personnages hors du commun n'avaient aucune dette ! Leur train de vie correspondait à ce qu'il pouvait dépenser. De plus, ils étaient heureux de leur sort et ils pouvaient transmettre à leur femme l'impression véritable qu'ils étaient riches ! En aucun cas, ces Tsadiqim ressentaient un manque quelconque par rapport à leur situation. Une gestion adéquate Voici un exemple qui nous permet d'apprendre la façon adéquate à adopter dans le domaine qui nous intéresse. Un jour, un mari me demanda de le rencontrer afin de l'aider à rétablir la paix dans son ménage. Celui-me me raconta que sa femme se plaignait continuellement à propos de leur situation financière difficile. Il m'informa que le jour même, une dispute avait justement éclatée chez lui à ce sujet. Je lui demandai : “Qu'avez-vous dit à votre femme ?” Il me répondit : “Je lui ai répondu qu'elle devait augmenter son émouna et sa confiance envers D-ieu : celui-ci finirait bien par nous procurer les moyens qui nous manquent. Cependant, non seulement elle n'a pas accepté mes paroles, mais elle est maintenant encore plus opposée à moi.” Voici ce que j'ai répondu à ce mari : “D'après ce que vous m'avez dit, je peux comprendre que vous pensez que votre femme manque d'émouna et de confiance en D-ieu. Selon vous, c'est pour cette raison qu'elle n'est pas prête à écouter vos paroles. Cependant, vous devriez vous rendre un grand service : prenez conscience que la responsabilité entière de subvenir aux besoins financiers du couple vous incombe.” “Ainsi, voici les paroles que vous devriez adresser à votre femme : 'Ma chère femme, tu as parfaitement raison dans ta façon de présenter notre situation. Avec l'aide de D-ieu, il faut que je me renforce dans mon émouna et dans la confiance que je dois avoir à l'égard d'Hachem. C'est ce que je demanderai à D-ieu dans mes prières. De plus, je vais entreprendre tous les efforts possibles et réalisables afin de résoudre nos difficultés financières.'” Voici ce que j'ai également dit à ce mari : “En parlant à votre femme comme vous l'avez fait, vous avez commis plusieurs fautes. La première est que vous n'avez pas fait comprendre à votre épouse que l'entière responsabilité de fournir à votre couple un moyen de subsistance incombe seulement à vous. La conséquence de vos paroles est que maintenant, votre femme pense qu'elle détient une part de responsabilité dans
Refoua Chelema David Philipe ben Odelia Odette
ce domaine. Également, celle-ci croit que votre comportement est irréprochable ; elle pense que vous acceptez vos difficultés financières avec amour… sans rien faire pour les résoudre.”
ses problèmes financiers aux membres de sa famille car ceux-ci sont incapables de les résoudre. Cela signifie que la personne qui est censée supporter financièrement la famille est le mari. C’est lui qui supporte sa femme et pas l’inverse.
“De plus, votre attitude insinue qu'elle est le maillon faible dans votre couple. C'est exactement ce qu'elle doit penser après vous avoir entendu lui dire qu'elle devait se renforcer dans son émouna. En d'autres termes, vous lui avez fait comprendre qu'elle pourrait aussi chercher une source de revenus. En conclusion, vous avez dit à votre femme que tout dépend d'elle ! La pire des choses est que vous l'avez blessée par vos paroles. Celle-ci pense qu'elle est la principale coupable de la situation difficile dans laquelle vous vous trouvez.”
Par conséquent, c’est également au mari qu’il incombe d’être attentif aux paroles de sa femme et de faire tout ce qu’il peut pour l’aider, lorsque cela est nécessaire. C’est en agissant ainsi qu’il contribue au bien-être moral de sa femme. Il faut que le mari réalise que le bien-être moral de sa femme ne pourra pas être assuré si elle doit écouter ses problèmes financiers, venir à son aide et tenter de résoudre elle-même la situation.
“Pourtant, les choses ne sont pas comme vous les avez présentées. De fait, vous êtes l'unique coupable de vos difficultés ! Le doigt de l'accusation doit être dirigé vers un seul individu : vous et personne d'autre. Il est stipulé sur le contrat de mariage qu'il incombe au mari de mettre le pain sur la table, d'être la source de revenus de son foyer et d'assurer tous les besoins de sa femme. Je vous rappelle que sur votre qétouba, il n'est point inscrit que vous devez enseigner à votre femme l'émouna ou la confiance en Hachem.” Il est écrit dans le livre de la Genèse (3:19) qu'Hachem maudit Adam en lui disant : “C'est à la sueur de ton front que tu mangeras du pain.” D-ieu ne s'est pas adressé à 'Hava (Ève). Nous apprenons de cela que le Créateur a imposé la responsabilité financière du foyer uniquement sur les épaules de l'homme et pas sur sa femme. Nos Sages ont dit qu'un homme qui se mari accepte un joug sur ses épaules. Cela signifie que c'est sur l'homme que repose la responsabilité de trouver un revenu pour son foyer. Nos Sages n'ont pas dit que le joug est placé sur les épaules du couple. La leçon qu'ont voulu nous enseigner nos Sages n'est-elle pas claire ? La responsabilité de fournir un moyen de subsistance à la famille n'incombe pas à la femme. Même si la femme possède une forte dose de courage et que c'est elle qui est l'unique source de revenus du foyer, dès l'instant où elle rencontre des problèmes dans ce domaine, la responsabilité revient immédiatement au mari et à lui seul. Il n'y a pas très longtemps, un jeune marié approcha le Gaon Rabbi Ben Tsion Abba Shaul. Ce jeune informa le grand Sage qu'en raison du temps qu'il passait à étudier la Torah, il n'avait pas les moyens financiers d'acheter une nouvelle robe à sa femme. Voici ce que lui répondit le Rav : “Ferme ta Guémara et trouve un travail ! Achète les vêtements que ta femme a besoin. En te mariant avec elle, tu t'es engagé à subvenir à ses besoins. En aucun cas l'étude de la Guémara peut te permettre de renier tes paroles l” Nous apprenons de cette histoire la véritable étendue de l'obligation que le mari possède envers sa femme lorsqu'il s'agit de subvenir à ses besoins. Un mari doit toujours faire attention à ne pas laisser penser aux membres de sa famille qu'il n'est pas capable d'être leur source de revenus. Si sa femme le questionne à ce sujet, il doit la rassurer en lui disant qu'il pourra certainement assumer toutes ses responsabilités et que – dans tous les cas – Hachem viendra à leur aide. Ceci ne doit pas être oublié : de la même façon que les yeux d'une femme sont tournés vers son mari, ceux du mari doivent l'être vers D-ieu. Il est écrit dans le livre “Chevat Moussar” qu’un mari ne devrait jamais faire part de
C’est pour cette raison qu’en hébreu, on dit qu’un homme “nossé” (“épouse”) une femme. Le mot “ossé” veut également dire “porter”, “supporter”. En d’autres termes, c’est à l’homme qui revient de supporter financièrement sa femme. En hébreu, on ne dit jamais qu’une femme “nossé” un homme. Mon expérience m’a appris que lorsqu’un mari fait part à sa femme de ses difficultés financières, non seulement celle-ci ne peut pas venir à son aide, mais elle est brisée par cette nouvelle. Cela crée pour le mari un problème nouveau : il doit maintenant faire face à la douleur et au malheur que ressent sa femme. La direction des dépenses d’un foyer tombe dans une des trois catégories suivantes : 1– Le mari est le seul responsable des dépenses ; – Le mari est la femme partagent la responsabilité ; La femme est la seule responsable des dépenses.
2 3–
Dans le cas des deux premières catégories, il y a de grandes chances que la situation évolue en de fréquentes disputes. La raison en est que le mari a son mot à dire en ce qui concerne la façon dont les dépenses sont effectuées. Par conséquent, il se sent investi du rôle d’inspecteur et ceci à toutes les raisons d’irriter sa femme. Cela risque d’arriver chaque fois qu’il commence à critiquer sa femme en estimant qu’elle gaspille l’argent du couple. Logiquement, la femme répond à ce type d’accusations, ce qui l’oppose automatiquement à son mari. Cependant, si le mari laisse les ficelles de la bourse sous le contrôle absolu de sa femme (3ième catégorie), les avantages sont multiples. En premier lieu, cela permet à la femme d’être investie d’un sentiment de confiance : son mari croit en elle et il lui fait confiance. Dans ce cas, la femme ne possède aucune raison de se plaindre et de reprocher à son mari de ne pas lui donner assez d’argent : il lui donne tout ce qu’il possède ! De plus, si l’argent venait à manquer dans la maison –que D-ieu nous préserve – il sera facile à la femme de comprendre la situation. Également, cela évite les discussions et les disputes interminables au sujet des finances du couple.
Refoua Chelema David Philipe ben Odelia Odette
À suivre…
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Quand pleurer Paracha Vayigash Et Yossef tomba sur le cou de son frère Binyamin et pleura, et Binyamin pleura sur son cou (Beréchit 45:14) L’histoire de Yossef et de ses frères, à laquelle la Torah consacre plus d’une douzaine de chapitres détaillés (Beréchit 37-50) n’est pas simplement celle d’un drame familial. Les douze fils de Yaacov sont les pères fondateurs des douze tribus d’Israël et leurs actions et leurs expériences, leurs conflits et leurs réconciliations, leurs séparations et leurs réunions donnent une empreinte définie à l’histoire juive. L’un de ces événements est la réunion noyée de pleurs entre Yossef et Binyamin, décrite dans le verset cité ci-dessus. Le Talmud interprète leurs pleurs, l’un sur l’épaule de l’autre, comme une expression de douleur et de chagrin sur les tragédies futures dans leur histoire respective: “(Yossef) pleura sur les deux sanctuaires qui devaient se tenir dans le territoire de Binyamin et étaient destinés à être détruits...et Binyamin, pleura sur le Sanctuaire de Chiloh qui serait érigé sur le territoire de Yossef et serait détruit”. C’est là que réside la signification du fait que Yossef et Binyamin pleurèrent chacun sur le cou de l’autre: dans la Torah, le cou est une métaphore courante pour le Beth Hamikdach (le Saint Temple). “D.ieu plane sur lui tout le jour et reside entre ses deux épaules” dit Moché de Binyamin, se référant au Beth Hamikdach sur ses terres. Et le Roi Salomon, dans le Cantique des Cantiques, chantant les louanges de “la fiancée Israël” et de sa relation avec le Tout Puissant proclame: “Ton cou est semblable à la tour de David”. Les Sanctuaires constituent des liens entre le ciel et la terre, des points de contact entre le Créateur et Sa création. “Les cieux et le ciel des cieux ne peuvent Te contenir ” proclame le Roi Salomon lors de l’inauguration du Beth Hamikdach.
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“Comment alors cette maison peut elle être celle que j’ai construite pour Toi?” Et pourtant, D.ieu commande : “Ils me feront un Sanctuaire et Je résiderai en eux”. D.ieu qui transcende le fini, transcende également l’infini et Il choisit de designer un site physique comme siege de Sa présence manifeste dans le monde et comme point de focalisation du service de l’homme pour son Créateur. “C’est la Maison de D.ieu”, proclame Yaacov après une nuit sur le site du futur Temple et “c’est la porte du ciel” par laquelle les prières montent en haut. Trois fois par an, tout le Peuple d’Israël venait “voir et être vu par “la face de l’Eternel” ”au Sanctuaire de Jérusalem. Le Sanctuaire est alors le “cou” du monde, la junction qui relie son corps et sa tête. La tête d’un individu contient ses facultés les plus élevées et les plus vitales: l’esprit et les organes sensoriels, de même que les entrées pour l’alimentation, la boisson et l’oxygène mais c’est le cou qui joint la tête au corps et transporte le flot de conscience et de vitalité de l’un vers l’autre: la tête domine le corps grâce au cou. Par le même jeu, le Beth Hamikdach est ce qui relie le monde à sa source et sa force de vitalité célestes. C’est le canal par lequel D.ieu se lie à Sa création et l’imprègne de perception spirituelle et de subsistance matérielle. Une jointure précaire “De même que l’âme emplit le corps, D.ieu emplit le monde”. Tout comme un “cou” joint le monde à sa Source Divine, le besoin existe également d’un Beth Hamikdach personnel dans la vie de chaque individu, un “cou” qui joigne sa tête spirituelle à son corps physique. L’âme de l’homme est une étincelle pure et parfait de Son Créateur, la source de tout ce qui est bon et Divin dans l’homme. Mais pour qu’elle dirige sa vie, l’individu doit construire un “cou” qui joindra son âme et son moi physique. Il doit sanctifier son esprit, son coeur et son comportement pour qu’ils forment une conduite par laquelle son essence de D.ieu puisse contrôler, vitaliser et imprégner son être tout entier. La destruction du Sanctuaire, que ce soit au niveau cosmique ou individuel est la rupture de la jointure
Kol ayechouot à la famille Bensimon Jonathan
entre la tête et le corps, entre le Créateur et la création, entre l’âme et le corps physique. Cela explique pourquoi Yossef et Binyamin pleurèrent l’un sur le cou de l’autre; l’état de la tête n’est jamais cause de détresse car elle ne peut jamais être compromise ou corrompue; mais ils eurent la prémonition des temps où le “cou” entre l’esprit et la matière serait endommagé, brisant le lien entre la terre et les cieux, entre le corps et l’âme. Le moi et le prochain Mais pourquoi Yossef et Binyamin pleurèrent-ils chacun sur le cou de l’autre, Yossef sur la destruction des deux sanctuaires de Binyamin et Binyamin sur celui de Yossef? Pourquoi ne le firent-ils pas tous deux sur la destruction future de leur propre “cou”? Pour répondre à cette question, il nous faut tout d’abord nous interroger sur le sens des pleurs en général. A quoi aboutissent les larmes? Les larmes expriment les sentiments de détresse et de frustration qui accompagnent la connaissance que quelque chose n’est pas comme il devrait être. Après de “bons pleurs”, l’homme est quelque peu soulagé de ses sentiments, bien que la situation n’ait pas évolué. Est-ce un phénomène efficace? A première vue, il semblerait que non. La détresse et la frustration sont ce qui pousse une personne à rectifier la réalité négative qui les a suscitées; les diminuer par d’autres moyens paraîtrait contredire leur but et leur utilité.
ment seul Yossef peut réparer le Sanctuaire détruit de Chiloh , la “dimension d’Israël dans son expression de Yossef”; Binyamin ne peut que l’encourager et l’assister. Après avoir contribué de toutes ses forces aux efforts de Yossef, il pleure son chagrin et sa préoccupation sur le cou de son frère. La même chose s’applique aux pleurs de Yossef sur les sanctuaires du domaine de Binyamin. Toutefois, en ce qui concerne les manquements spirituels personnels, un tel principe - “tout ce qui était possible a été fait” - n’existe pas. D.ieu a accordé le libre-arbitre à l’homme et l’a pourvu des capacités et des ressources pour affronter son défi moral et spirituel. C’est pourquoi lorsqu’il s’agit de l’état négatif de la relation entre son propre corps et sa propre âme (et de ses repercussions cosmiques dans la relation entre D.ieu et la création), pleurer ne sert à rien, sinon à diminuer les forces intérieures qui nous poussent à rétablir cette relation. Au lieu de pleurer sur la destruction du Beth Hamikdach et l’exil qui devait en résulter, Yaacov récita le Chema, la proclamation juive de l’Unité de D.ieu et de l’impératif de traduire sa comprehension et sa conscience de cette unité en pensée dans son esprit, en sentiments dans son coeur, en paroles dans sa bouche et en actions concretes dans sa vie. Au lieu de donner libre cours à sa douleur, Yaacov dirigea son tourment intérieur dans l’entreprise de reconstruire les “cous” endommagés d’Israël.
Mais qu’en est-il de quelqu’un qui a fait tout ce qu’il lui était possible pour rectifier cette situation? Dans un tel cas, lorsque les pleurs ne peuvent server d’excuse pour diminuer l’élan de l’action, l’on peut souligner leur utilité. Ils peuvent servir à communiquer notre sympathie avec les ennuis d’un ami. Et ils peuvent servir à alerter les autres sur la gravité de la situation, d’autres qui sont dans une position où ils peuvent entreprendre une action pour l’aider. Citant le verset “Secoue-toi de la poussière... Ô Jérusalem” le Midrach explique: “Tout comme le coq qui remue la poussière de ses plumes”. Nos Sages expliquent: quand un coq s’est roulé dans la poussière, un millier de gens armés d’un millier de peignes ne peuvent l’en nettoyer; mais d’un seul coup vigoureux, le coq peut se débarrasser tout seul de chaque petite poussière. L’on peut éduquer, inspirer, diriger, conseiller et aider un ami à se développer et s’améliorer; mais en dernier ressort, le seul qui puisse réellement effectuer un véritable changement durable, c’est lui-même. C’est pourquoi Yossef et Binyamin se permirent-ils de pleurer l’un sur le sanctuaire de l’autre. FinalePage 37
Reouven et Yehoudah Paracha Vayekhi Dans les bénédictions qu'il adressa à ses enfants avant de quitter ce monde, Yaakov assigna à chacun d'entre eux son rôle dans la formation de la nation juive. Les douze fils de Yaakov devinrent les douze tribus d'Israël dont les douze fonctions individuelles constituent ensemble la mission d'Israël. A Yehoudah, le quatrième fils de Yaakov, fut impartie la mission de souverain et dirigeant. Selon les mots de Yaakov: "Le sceptre ne quittera pas Yehoudah, pas plus que la plume de législateur ses descendants; devant lui les nations se soumettront jusqu'à la venue de Chiloh". Depuis le Roi David, tous les futurs guides légitimes d'Israël, les rois, les nessiim )les princes), les exilarques et jusqu'à Machia'h appartiendraient à la tribu de Yehoudah. Selon la légitimité, la royauté appartenait à Reouven, le premier né de Yaakov. Mais Reouven avait fauté contre son père, perdant ainsi son droit qui fut alors transmis à Yehoudah. Mais pourquoi Yehoudah? Nos Sages reconnaissent deux qualités pour lesquelles Yehoudah put mériter de devenir le chef d'Israël. En premier lieu, lorsque les autres fils de Yaakov avaient comploté pour tuer Yossef, Yehoudah avait sauvé sa vie. "Que gagnerons-nous à tuer notre frère et couvrir son sang, avait argué Yehoudah . Vendons-le plutôt aux Ichmaëlites et ne lui faisons pas de mal avec nos propres mains, car il est notre frère, notre propre chair." Les autres avaient accepté le raisonnement de Yehoudah et Yossef fut tiré du puits infesté de serpents, dans lequel il avait été jeté, et fut vendu comme esclave. Par ailleurs, Yehoudah reconnut publiquement sa culpabilité dans l'incident de Tamar, la sauvant ainsi, avec ses deux fils, de la mort.
Néanmoins, il pourrait sembler que Reouven n'était pas moins vertueux que Yehoudah. En effet dans précisément deux domaines semblables, les actes de Reouven furent plus admirables et ses intentions plus pures. En ce qui concerne le complot pour tuer Yehoudah, ce fut Reouven qui le premier sauva la vie de Yossef en suggérant à ses frères, qu'au lieu de le tuer, ils feraient mieux de le jeter dans le puits. Comme en témoigne la Torah, il agit ainsi "pour pouvoir le sauver de leurs mains et le rendre à son père". (Reouven ignorait qu'il y avait des serpents et des scorpions dans le puits). La Torah atteste également que Reouven n'était pas présent lors de la vente de Yossef et rappelle son émoi lorsqu'il ne trouva pas Yossef et la réprimande qu'il adressa à ses frères pour ce qu'ils avaient fait. Yehoudah quant à lui, n'avait fait que proposer une manière plus profitable de se débarrasser de Yossef ( la Torah ne dit rien d'intentions cachées) et c'est lui qui fut à l'origine de sa vente en esclavage. En fait, plus loin nous trouvons les autres frères accusant Yehoudah: "C'est toi qui nous as dit de le vendre. Si tu nous avais enjoint de le ramener (à la maison), nous t'aurions écouté" ( Rachi, Beréchit 38:1). Quant au fait de s'amender publiquement, là encore Reouven surpassa Yehoudah. Reouven admit également qu'il avait fauté et s'en repentit. Mais alors que Yehoudah avait à choisir entre le fait d'admettre sa responsabilité ou de causer la disparition de trios vies innocentes, Reouven ne se trouvait pas devant un choix si déterminant. Plus encore, la repentance de Reouven ne s'acheva pas une fois qu'il eut admis sa faute mais continua à embraser tout son être pendant de nombreuses années. En réalité, la raison pour laquelle Reouven n'était pas présent lors de la vente de Yossef, neuf ans après son mauvais comportement vis à vis de son père, était qu' "il était occupé à jeûner, vêtu d'un sac" ( habit de deuil). En ce qui concerne ses qualités et vertus person-
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Kol ayechouot à la famille Lugassy
nelles, Reouven dépassait réellement Yehoudah, à la fois dans la pureté de ses intentions et l'intensité de sa repentance sur ses faiblesses. Mais Yehoudah fut celui qui sauva réellement Yossef, alors que Reouven, sans le vouloir, l'avait placé dans un danger mortel. Dans la même veine, la repentance de Yehoudah sauva trois vies alors que le remords de Reouven n'aida personne. En fait, s'il n'avait pas été absorbé dans son jeûne avec son sac, il se peut qu'il ait pu empêcher la vente de Yossef. En fait, Reouven garda ses droits de premier-né de Yaakov dans tout ce qui lui était relatif en tant qu'individu.
Mais il perdit son rôle de chef en négligeant ce qui est une priorité fondamentale pour un dirigeant. Pensant que pour le moment Yossef était à l'abri, il se précipita pour retourner à ses prières et à sa pénitence, oubliant que la préoccupation pour l'autre doit toujours prendre la préséance sur ses propres besoins, ses propres aspirations, quelques pieuses et élevées puissent-elles être. Alors que Reouven priait et jeûnait, Yehoudah agissait. Yehoudah gagna la direction d'Israël parce qu'il avait reconnu que lorsqu'un autre être humain a besoin de nous, nous devons mettre de côté toute autre considération et nous impliquer. Et même si nos raisons sont indiscutables, il est des moments où l'on ne peut pas se permettre d'attendre.
L’enfant Berger Paracha Chemot Nous connaissons tous l'histoire de la mère de Moché. Pour le sauver du décret de Pharaon ordonnant de jeter tous les nouveau-nés mâles dans le Nil, elle plaça le nourrisson de trois mois dans une corbeille et le cacha dans les roseaux qui poussaient sur les bords du fleuve. Nous connaissons également l'issue heureuse de cet épisode: la fille de Pharaon découvrit le bébé qui pleurait alors qu'elle allait se baigner dans la rivière et elle décida de l'élever au palais royal. Cependant, un détail de ce récit jette quelque confusion. Où, exactement, la corbeille de Moché fut-elle placée? Dans le récit de la Torah, nous lisons: "Et elle le plaça dans les joncs, sur la rive du fleuve". Ainsi, si l'on observe avec précision ces mots, l'on constate que Moché ne fut donc pas placé dans le Nil lui-même mais sur les bords du fleuve. Quelques versets plus tard, cependant, la Torah nous dit que la fille de Pharaon nomma l'enfant qu'elle avait trouvé: "Moché" ")celui qui a été tiré") "parce que je l'ai tiré de l'eau". La Torah sert de plan à D.ieu pour la Création. Chacun de ses détails prend pour nous une importance fondamentale, nous apportant un enseignement éternel. Si la Torah nous indique que la mère de Moché le déposa SUR la rive, cela signifie qu'ellemême ne pouvait le placer dans le fleuve. Si la Torah nous précise que par la suite, la fille de Pharaon l'extraya des eaux du fleuve, cela veut dire qu'il est crucial qu'il ait été DANS la rivière à ce moment précis. Et si la Torah prend la peine de nous relater tout cela, cela signifie que c'est important pour notre compréhension de l'événement et pour ce qu'il implique dans notre vie, aujourd'hui. Purger le Nil Page 40
Le Gaon de Ragatchov (Rabbi Yossef Rosen, 18581936) propose une explication hala'hique (qui va dans le sens de la législation de la Torah) pour le changement de l'emplacement de la corbeille. La mère de Moché ne pouvait initialement le placer dans le Nil car cette rivière était adorée par les Egyptiens comme une divinité et qu'il est interdit d'utiliser un objet de culte idolâtre même pour sauver sa vie. Néanmoins, la loi de la Torah stipule également que si un idolâtre renonce à son idole, elle devient "annulée" et on peut alors l'utiliser. Nos Sages expliquent que Batia, la fille de Pharaon "descendit à la rivière pour se baigner", non seulement au sens propre, mais également pour se purifier des idoles de son père. Sa renonciation au paganisme de l'Egypte annula le statut d'idole de la rivière et ses eaux purent désormais recevoir et abriter Moché. C'est à ce moment que la corbeille de Moché glissa dans la rivière. Mais pourquoi était-il important que Moché soit à l'intérieur du Nil? Le Midrach nous relate que les astrologues du Pharaon lui avaient prédit que "le sauveur d'Israël rencontrerait sa fin par l'eau". C'est la raison pour laquelle Pharaon avait décrété que tous les nouveau-nés garçons seraient jetés dans le Nil. Quand Moché fut mis sur la rivière, les astrologues dirent à Pharaon: "le sauveur des Juifs a déjà été jeté dans l'eau". C'est pourquoi lorsque Moché pénétra dans le Nil, le décret de Pharaon fut annulé. Le culte de la rivière Très peu de pluie tombait en Egypte. L'agriculture dépendait complètement du Nil dont les crues servaient à irriguer un réseau de canaux. Les Egyptiens anciens déifiaient le Nil, le considérant comme la source ultime de subsistance et comme le dispensateur ultime de la vie. C'est là le sens profond du décret de Pharaon de jeter les enfants juifs dans le Nil. Pharaon savait que si
Kol ayechouot à la famille Lugassy
la prochaine génération de Juifs était immergée dans le Nil, le culte égyptien, s'ils étaient élevés de façon à considérer les éléments naturels bienfaisants comme des dieux, la foi juive serait annihilée. Le message du D.ieu Unique, créateur et source de tout, qui menaçait tant son oligarchie païenne, serait à jamais tu. L'on peut affirmer que le service idolâtre du Nil prévaut aujourd'hui comme à l'époque des pharaons. Aujourd'hui, le Nil peut être la course effrénée aux diplômes, aux carrières, au statut social, à tout ce qui nous apparaît comme source de subsistance et de vie. Il existe des outils de subsistance, tout comme le Nil était un instrument pour D.ieu pour assurer la subsistance de ceux qui résident le long de ses rives; mais quand le véhicule est pris pour la source, quand une personne plonge son moi tout entier dans le "Nil", engageant ses plus grandes aptitudes dans la perfection de l'instrument plutôt que dans la culture de sa relation avec la véritable source divine, c'est de l'idolâtrie.
Donner la foi Moché est le "Raaya Méhémna - le berger fidèle" d'Israël. Les mots "Raaya Méhémna" signifie aussi "le berger de la foi", c'est-à-dire celui qui nourrit son peuple de foi. Le rôle premier de Moché était de nourrir la foi de son peuple, de l'élargir, de l'approfondir et de la développer de sorte qu'elle soit complètement imprégnée d'une connaissance de D.ieu et de la compréhension qu'"il n'existe rien en dehors de Lui", que tous les "Nil" du monde ne sont pas des forces ou des réalités par elles mêmes mais simplement des véhicules pour la subsistance divine. Moché était âgé de quatre-vingts ans quand il sortit le peuple d'Israël d'Egypte, le conduisit au Mont Sinaï et le nourrit de l'infusion parfaite de la connaissance divine, la Torah. Mais il était déjà "un berger fidèle" à l'âge de trois mois, quand il avait servi à détrôner l'archétype idolâtre de l'Egypte et mettre fin à la noyade des enfants d'Israël dans le Nil.
Quand pleurer Paracha Vaera Nos Sages parlent de la proche relation qui unit l’individu et l’histoire du Peuple Juif, comme elle est décrite dans la Torah. Les événements importants de l’esclavage égyptien et de la sortie d’Egypte relatés dans notre Paracha peuvent avoir lieu dans le monde personnel de chaque homme et de chaque femme d’aujourd’hui. L’un de ces exemples est offert par les plaies que l’on peut lire dans la Paracha de cette semaine. Lors de la fête de Pessa’h, lorsqu’on lit la Haggadah, nous en chantons la liste, en versant une goutte de vin pour chacune d’entre elles. Et puis la Haggadah rappelle une discussion à leur propos qui eut lieu entre deux Sages, Rabbi Eliézer et Rabbi Akiva. Rabbi Eliézer dit que chacune des plaies consistait en fait en quatre plaies. Rabbi Akiva dit: "non pas quatre mais cinq". Assis à la table du Séder, lisant la Haggada dans nos livres tachés de vin, nous nous empressons de manger la Matsa, les herbes amères et le repas. Mais que nous disent ces deux Sages aujourd’hui? C’est à ce point que nous pouvons découvrir un enseignement qui s’applique à un niveau personnel et intérieur, à propos du processus de la sortie d’Egypte. La fonction des Dix Plaies, dans l’histoire, fut de briser la puissance malfaisante de l’Egypte et de Pharaon, le tyran qui asservit le Peuple Juif. Intérieurement les dix plaies représentent notre désir de briser notre situation d’esclavage. A quoi ou à qui sommes-nous asservis? A nos propres tendances et désirs négatifs, notre égocentrisme. Et dans notre propre esclavage se discernment quatre niveaux, selon Rabbi Eliézer et cinq niveaux selon Rabbi Akiva. En les comprenant, nous serons mieux aptes à appliquer la leçon des plaies "pour libérer notre véritable moi". Le premier niveau se montre lor-
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sque le négatif en nous a tant de force qu’il peut nous mener à faire quelque chose de mal. C’est le niveau simple de la vie quotidienne où la personne se bat pour garder le contrôle de son comportement. Le second niveau, plus subtil, est celui où la personne ne fait pas ce qui est bien. Mais elle est perpétuellement inquiète du "qu’en dira-t-on". Elle est rattrapée dans sa propre conception de la société. Le troisième niveau est encore plus ténu. L’individu ressent le sens de la liberté et se moque des opinions d’autrui. Pourtant il reste limité par son propre intellect et sa propre compréhension. Il reste froid, sans passion. A l’inverse, le Judaïsme demande de nous la possibilité de dépasser ces limites: "tu aimeras D.ieu avec tout ton coeur, toute ton âme et toute ta force". Certaines situations demandent plus qu’une rationalisation froide. Le quatrième niveau est celui où l’homme peut aller au-delà de la compréhension. Il agit dans un esprit de sacrifice de soi. C’est pour Rabbi Eliézer le niveau le plus élevé que l’on peut atteindre. Mais Rabbi Akiva voit encore un problème possible. La personne peut continuer à être prise par le sens de sa propre valeur: "Je me sacrifie! Ne suis-je pas extraordinaire?" Pour Rabbi Akiva, le cinquième niveau est celui où la personne est totalement libérée de la conscience de son moi. Elle peut alors se dévouer réellement au service de D.ieu, apportant finalement la Rédemption non pas seulement pour elle-même mais pour le monde entier. La pluie, une rivière et la glace La veille de leur entrée en Terre Sainte, Moché décrivit aux Enfants d’Israël la nature de leur nouvelle patrie en ces termes: "Car la terre où vous allez entrer n’est pas comme la terre d’Egypte d’où vous venez... c’est une terre de collines et de vallées, qui boit l’eau de la pluie des
Kol ayechouot à la famille Benita Jonathan
cieux" (Devarim 11:10). Nos Sages expliquent que c’est cela qui distingue la Terre d’Israël de "la terre d’où vous venez" puisque "la terre d’Egypte ne boit pas les eaux de pluie; mais le Nil monte et l’irrigue" (Rachi, Beréchit 47:10). La pluie représente la relation réciproque entre le ciel et la terre. Les enseignements ‘hassidiques citent la description de la Torah (Genèse (2:6de la première pluie: "une vapeur monte de la terre "vers les cieux et les cieux la renvoient en pluie qui "hydrate la surface de la terre". Cela, expliquent les maîtres ‘hassidiques, représente la vérité spirituelle selon laquelle "un éveil d’en bas suscite un éveil d’En Haut": D.ieu répond aux efforts de l’homme, renvoyant à nos prières, nos aspirations et nos actes, de la nourriture d’En Haut. Mais la pluie seule ne suffit pas pour apporter la floraison à la terre et donner des fruits. Le sol doit être travaillé, labouré et aplani, avant de pouvoir recevoir les graines et absorber la pluie. Spirituellement, cela signifie qu’il ne suffit pas d’envoyer des "vapeurs" de sentiments spirituels et des travaux virtuels; il faut d’abord "labourer" son ego, écraser les mottes de trivialité et d’arrogance dans sa personnalité, pour que sa vie puisse devenir réceptive au flot de nourriture divine d’En Haut. En Terre d’Israël, on laboure et l’on est nourri par la pluie. Mais en "Egypte", les choses étaient différentes. L’Egypte était nourrie non par une pluie qui descendait mais par les crues du Nil qui inondaient périodiquement la terre. Il n’était pas non plus nécessaire de labourer le sol: les crues du Nil laissaient
derrière elles une couche très fertile qu’il n’était pas besoin de travailler avant les semailles. L’Egyptien spirituel est celui qui ne reconnaît pas les sources de bénédictions dans la vie. Il croit que tout est produit d’en bas, que tout ce qu’il a ou ce qu’il a accompli vient de ses propres forces. Il ne voit pas non plus le besoin de "labourer" sa personnalité, il est bien comme il est, avec ses "lourdes mottes" etc. La pluie pervertie Quand il pleut effectivement en Egypte, il tombe de la grêle, une grêle de glace à l’extérieur et de feu à l’intérieur. Aussi la Torah nous décrit-elle la septième des "dix plaies" qui visitèrent les Egyptiens, de la manière suivante: “Et D.ieu fit tomber de la grêle sur la terre d’Egypte. Et il y eut de la grêle et du feu brûlant à l’intérieur de la grêle...“ (Chemot 9:23-24) Nous parlons souvent de personnalités "chaudes" ou "froides". Une personne "chaude" est un individu passionné, aimant et tourné vers l’extérieur, toujours prêt à tendre la main et à sourire à autrui. Une personne "froide" est réservée, centrée sur elle-même et indifférente au sort des autres. Mais l’individu froid est aussi enflammé par son amour propre et ses passions égoïstes. En fait, c’est son excès de chaleur intérieure qui provoque sa glaceur extérieure. Quand la pluie tombe en Egypte, elle est faite de grêle emprisonnant du feu. Dans cette terre non labourée, où la source divine de son eau est ignorée et méconnue, la nourriture qui descend d’En Haut est pervertie comme une source d’amour excessif de soi -même et d’une plus grande aliénation entre l’homme et son prochain.
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Prières, Ségoulot & Kaméot La bénédiction de Acher Pour la Parnassa ( Situation financière et matérielle) Dire 10 fois la phrase suivante matin et soir : ֶמלֶ ְך- ַמעֲ ַדנֵי,ִתן ֵ ְׁש ֵמנָה לַ ְׁחמֹו; וְׁהּוא י,ֵמאָ ֵשר (méachére chéména lah’mo véhou yiténe maadané méléch’) Pour Asher, sa production sera abondante; c’est lui qui pourvoira aux jouissances des rois.
____________________________________________________________________________ Ce soir c’est Samedi soir…. Contre la tristesse voici une ségoula contre la tristesse qui permet de passer une bonne semaine. Le samedi soir après la sortie du Chabbat (de préférence après H’atsote – la moitié de la nuit) :
manger un plat chaud boire une boisson chaude ou prendre une douche chaude (Source ségoulot Israel)
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INTRODUCTION DE RABBI NATHAN DE BRESLEV A LA LECTURE DES NOMS DES TSADIKIM La Torah représente le nom d’Akadoch Baroukh Hou et contient 600.000 lettres. Le peuple d’Israël également contient 600.000 âmes. Lorsqu’un juif, par son comportement et l’accomplissement des Mitsvoth, révèle le nom d’Hachem dans le monde, il devient son associé dans la création dont la Torah en est le schéma et donc acquiert la liberté en tant qu’associé d’intervenir dans son évolution en faisant des miracles… « Le Tsadik décrète et Hachem accomplit » En prononçant le nom du Tsadik qui révèle une phase du nom d’Hachem, c’est comme si on prononçait le nom révélé, c’est-à-dire Le Youd-Hé-Vav-Hé.(Likouté Halakhot).Cette prononciation réveille également le mérite du Tsadik qui est toujours actif dans le monde, même s’il n’est plus là physiquement. Les Tsadikims sont le maintien du monde, ils nous dévoilent les secrets de la Torah et la présence du Créateur en tous domaines, ils sont notre espoir et notre vitalité et nous nous maintenons avec leurs enseignements, nuit et jour. En prononçant leurs noms, puissons-nous attirer la lumière de leur sainteté, apprendre, transmettre et accomplir leurs paroles. Que par leur mérite, soit reconstruite Jérusalem et que les Cohanim retournent à leur service, bien vite et de nos jours, Amen. UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim
SHEMOT HATSADIKIM
« Les chefs de famille etc. » : Yachavame, fils de Zavdièl. Dodaye Haah’ohi. Miklote Hanaguide. Bénayahou, fils de Yéhoyada Hakohène (le Prêtre). Son fils, ‘Hamizavade. Assaèl, frère de Yoav. Son fils, Zévadya. Chamoute Hayizrah’. ‘Hira, fils de ‘Hikèch Hatéko’hi. H’élètss Hapéloni. Sibékhaye Hah’ouchati. Avi’hézèr Ha’hanétoti. Maraye Hanétofati. Bénaya Hapir’hatoni. H’éldaye Hanétofati. ‘Hotnièl. Eli’hézèr, fils de Zikhri. Chéfatyahou, fils ‘Homeri, fils de Mikhaèl. Yichmayahou, fils ‘Hovadyahou. Yérimote, fils de ‘Hazrièl. Hochéa, fils de ‘Hazazyahou. Yoèl, fils de Pédayahou. Yido, fils de Zékharyahou. Ya’hassièl, fils de Avnèr. Azarèl, fils de Yéroh’ame. Azmavète, fils de ‘Hadièl. Yéhonatane,fils de ‘Houziyahou. ‘Hèzri, fils de Kélouv. Chimi Haramati. Zavdi Hachifmi. Ba’hal H’anane Haguédéri. Yo’hach. Chitraye, fils de ‘Hadlaye. Ovil Hayichmé’héli. Yéh’édyahou Haméronoti. Yaziz Hahagri. Yéhonatane, parent de David. H’ièl, fils de H’akhmoni. H’ouchaye Haarki. Yéhoyada, fils de Bénayahou. « Voici les chefs de familles… qui partirent de Babylone : Guèrchome. Danièl. H’atouch. L’un des fils de Chékhaneya. Parmi les fils de Paroch, Zékharya. Elyého’hénaye, fils de Zérah’ya. Parmi les enfants de Chékhaneya, fils de Yah’azièl. Parmi les enfants de ‘Hadine, ‘Hévède, fils de Yonatane. Parmi les enfants de ‘Hélame, Yéchaya, fils de ‘Hatalya. Parmi les enfants de Chéfatya, Zévadya, fils de Michaèl. Parmi les enfants de Yoav, ‘Hovadya, fils de Yéh’ièl. Parmi les enfants de Chlomite, le fils de Yossifya. Parmi les enfants de Bévaye, Zékharya, fils de Bévaye. Parmi les enfants de ‘Hazgade, Yoh’anane, le fils de Hakatane. Parmi les enfants de Adonikame, les derniers nés : Elifélète. Yé’hièl. Chémaya. Parmi les enfants de Viguevaye, ‘Houtaye et Zakour. Eli’hézèr, Arièl, Chémaya, Elnatane, Yariv, Elnatane. Mévinime. Ido Haroch. Ich Sékhèl. Chérévya et ses fils. Hachavya. Yéchaya. Mérémote, fils de Ouriya HaKohène ( le Prêtre). El’hazar, fils de Pineh’ass. Yozavade, fils de Yéchoua. No’hadya, fils de Binouye, Lévites. Chékhaneya, fils de Yéh’ièl. Yonatane, fils de ‘Hassaèl. Yah’zéya, fils de Tikva. Méchoulame et Chabétaye, le lévite. Kadmièl et ses fils. TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS
Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce coeur de pierre et donne-nous un coeur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden. Page 45
48 Voies #1 : La Valeur du Temps Tuer le temps... Une forme de meurtre? _____________________________________ Voici une approche juive pour le développement personnel et l'atteinte de la plénitude: commençons par prendre conscience de la valeur du temps. _____________________________________ Imaginez : vous êtes dans un embouteillage, et tout à coup, vous vous apercevez que le conducteur du véhicule devant vous est en train de jeter des billets de banque. Toutes les cinq minutes exactement, il envoie tranquillement un nouveau billet par sa fenêtre. Incroyable ! Le type est malade ! C'est inouï, pensezvous ? Et pourtant, êtes-vous sûr de n'avoir jamais observé une scène similaire, à la différence que ce qui s'envolait par la fenêtre n'était pas de l'argent, mais...... du temps. Vous-même, n'avez-vous jamais été dans le rôle de ce conducteur dérangé ?Allons, rappelez-vous : le train démarre, le paysage défile : " Oh ! Des champs ! Oh ! Une vache ! Oh ! Un tracteur ! " Au début, rien de mal à cela. Mais au bout d'un moment, le compteur du temps perdu se met en marche et enregistre impitoyablement les minutes gaspillées. Ding ! 5 minutes. Ding ! dix minutes, et ainsi de suite. On dit communément que le temps c'est de l'argent, mais
Les 48 Voies De La Sagesse par le rabbin Noa'h Weinberg que cela. Le temps, c'est la chance de notre vie et nous n'avons pas le droit de le laisser filer. La Torah nous enjoint de vivre la vie Betalmoud, qui signifie littéralement par l'étude, l'étude de la vie. La réalisation de l'être humain nécessite un constant éveil de l'esprit. Prendre conscience de cette nécessité c'est décider : " Ça y est ! J'arrête de perdre mon temps, je ne veux pas laisser la vie m'échapper, je me sers de mon esprit, je grandis. " Ceci ne se fera pas sans une certaine résistance intérieure. Une petite voix vous soufflera que le travail n'est pas tout, que la distraction est nécessaire au développement de l'enfant. Que sans l'amusement, le plaisir, la vie ne serait que servitude. Et vous remettrez votre résolution à plus tard, après le feuilleton par exemple. Les 48 voies de la Sagesse sont là pour nous aider à vaincre ce frein. Les outils qui sont à nos dispositions sont : La constance La continuité La discipline La répétition et la révision La réalisation de soi Constance La poursuite d'un but demande une mobilisation constante. Tous les moments du jour doivent y être employés, sans que cela devienne pour autant obsessionnel. Vous avez quand même le droit de dormir !
c'est en fait bien plus
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La constance dans l'effort en effet n'exclut pas le sommeil qui en vous régénérant sert votre but et devient partie intégrante de votre action. De même, le temps consacré à l'alimentation ou à l'exercice, contribue la réalisation de vore but, en vous maintenant en bonne santé. Le repos dans la journée est également permis, s'il est une manière de lever le pied et non pas un abandon. A bon escient et bien géré le repos est constructif. Mais n'en abusez pas. Au début, avoir constamment l'esprit en éveil vous paraîtra difficile. Mais rappelez-vous Kol ayechouot à la famille Meyer Sebbag
vos premiers essais à vélo.
telle durée. Pas question de s'interrompre pour rien. "
C'était dur n'est-ce pas ? Vous êtes tombé cent fois et cent fois vous avez voulu abandonner. Plus, vous vous êtes accroché et pédaler est devenu aussi naturel que la marche. Il en sera de même pour n'importe laquelle des 48 voies. Il faut du temps pour les maîtriser, mais lorsqu'elles sont acquises, elles deviennent une seconde nature.
Vous pouvez appliquer cette méthode aussi bien lors d'un trajet en bus que dans une salle d'attente. Fixezvous un
Quand vous sentez que votre esprit est arrivé à saturation et que vous voulez souffler, il vous suffit de tourner votre pensée vers un objet non pas plus futile mais moins prenant. Une ballade dans la nature, une bonne musique ou simplement une gorgée de votre boisson préférée, et vous serez regonflé. Mais ne laissez jamais votre esprit se mettre en veille, car plus vous laissez le moteur au repos, plus la machine aura du mal à repartir, vous faisant perdre des moments précieux. Chacun de nous a, un jour ou l'autre, l'envie de renoncer à la vie. Non pas en commettant l'irréparable bien entendu, mais en tuant…le temps à des activités stériles et qui demandent un degré d'investissement mental zéro. Bien sûr avoir l'esprit en alerte 24 heures sur 24 n'est pas aisé. Pour surmonter la difficulté, pensez à la richesse que chaque expérience porte en elle quand on y met de l'intérêt. Chez le dentiste par exemple, réfléchissez utile : "Les dents sont quelque chose d'extraordinaire. Elles sont un instrument vital. S'il existe une notion d'hygiène dentaire, c'est qu'il y doit y avoir également une notion d'hygiène spirituelle. Quelle est-elle ? " Ou bien : " Sans le désagrément des soins, mes dents seraient fichues. N'y a-t-il pas également dans la vie des difficultés qui me sont bénéfiques ? " Ou encore : " Quelle merveille que le corps humain ! Comment un dispositif aussi sophistiqué que celui de la bouche peut-il exister, etc… " Bref, quoi que vous fassiez, mettez-y toute votre attention. En regardant les informations, en travaillant, dans une conversation, en lisant, mobilisez votre esprit et votre conscience. Continuité La poursuite d'un but ne souffre pas l'interruption. Il est toujours préférable d'étudier une heure d'une traite, que deux heures entrecoupées. L'interruption brise le fil de la pensée et limite notre capacitié à retenir l'informaton. Elle affaiblit l'étude. Réservez-vous une plage de temps où vous ne vous consacrerez qu'a votre but, où vous ne pourrez être détourné de ce qui vous ocuppe. Ne vous levez pas à tort et à travers. Conditionnezvous : " Je vais faire telle chose d'une traite pendant Page 47
temps où vous vous concentrerez sur un seul sujet. Cela peut-être un problème de travail ou une question personnelle. Dites-vous par exemple : " Pendant un quart d'heure je vais penser à ma famille, à ce que je peux lui apporter, à mon amour pour elle, au bien qu'elle me procure. "Vous pouvez également consacrer 15 minutes par jour à méditer sur la vie, depuis la fourmi sous vos pas jusqu'à la moindre de vos cellules. Pendant ces 15 minutes vous serez tout à l'émerveillement d'être vivant. A la fin, vous serez ravi de constater comme votre temps aura bien été employé. Petit à petit, augmentez cette durée. De 15 minutes, passez à 30, puis à 60, puis à deux heures. Quand vous serez en mesure d'atteindre quatre heures, ça ira comme sur des roulettes. Le Gaon de Vilna, un sage du dix-huitième siècle, disait que les premières 3 heures et 59 minutes sont faites pour nourrir le feu. Ce n'est qu'au début de la quatrième heure que la marmite bout. Si l'on arrête, ne serait-ce que quelques minutes, tout est à recommencer. Discipline. Selon votre rythme Vous devez trouver votre propre rythme. L'être humain a besoin de repères stables qui permettent d'accomplir aisément les tâches les plus rébarbatives. Il faut autant que possible qu'une activité soit faite dans le même lieu, à la même heure et de la même manière. C'est pourquoi la Torah prévoit l'aménagement du temps. Au réveil, nous déclarons " Je te remercie… (Mon D.( …de m'avoir rendu la vie… " Ce moment particulier est l'occasion de méditer l'idée qu'une autre chance nous est offerte, qu'une autre vie commence chaque jour. Cette prise de conscience nous aide à démarrer notre journée sur une note positive. Quel que soit votre projet, sanctifiez le temps que vous lui consacrez, long ou court. Que chaque jour contienne un engagement et le suivi de cet engagement. De cet engagement naîtra l'énergie. Agissez ainsi et vous changerez votre vie. Engagez-vous 365 jours par an et pour le reste de votre vie. En vous levant le matin, soyez heureux d'être en vie. Répétition et révision La vie n'est pas un objet unidimensionnel. Elle doit être appréhendée sous toutes ses facettes. Etudiez le même sujet assez longuement. Ne vagabondez pas
de l'un à l'autre. Choisissez un thème qui vous plait et devenez expert au moins sur ce point. Quel que soit le sujet, on peut toujours en apprendre davantage. Lorsque vous abordez un autre domaine d'étude, relevez toujours les éléments d'information pertinents par rapport au sujet précédent. Cette approche comparative approfondira votre compréhension. Quoi que vous appreniez, efforcez-vous de le graver dans votre mémoire. Combien de fois une réflexion, une idée vous a-t-elle impressionné par sa justesse pour s'envoler quelques heures après ? Si on ne la fixe pas d'une manière ou d'une autre la pensée s'échappe. Il faut littéralement la faire pénétrer en vous et en imprégner votre intellect. Pour cela il est indispensable de sans cesse revoir ses connaissances. La répétition orale est un bon moyen. Elle clarifie l'idée et lui donne de la consistence. C'est bien pour cela que nous récitons le Shéma deux fois par jour et que nous relisons la Torah année après année. Les Sages du Talmud répétaient 40 fois toute nouvelle idée, et 101 fois les sujets de grande importance. Ainsi, pour retenir le présent article, répétez-vous plusieurs fois ces formules clé : " Chaque seconde compte. ", "Vivre au maximum. " Tout ce qui vous touche et vous motive, répétez-le inlassablement. Que cela devienne comme une musique de fond. Quand vous êtes las d'un leitmotiv, prenez-en un autre. Toutes les méthodes sont les bienvenues. La réalisation de soi L'étude de la vie. Imaginez qu'on vous demande ce que vous faites dans la vie. Vous répondez : " Je suis ingénieur "ou " Je suis médecin " ou encore " Je suis comptable". Et bien c'est faux, arch i-faux. Supposez que vous posiez la même question à quelqu'un qui va se coucher. Il vous répondra : " Je suis dormeur. " " Dormeur ? C'est votre profession ? On vous paye pour ça ? " Ca vous étonne ? Et bien, sachez que dans une vie on passe plus de temps à dormir qu'à exercer son métier. Vous voyez donc que votre être véritable n'est donc Page 48
pas qualifié par votre fonction. Vous êtes tout autre chose. Vous êtes avant tout un penseur, un curieux de connaissance, un être qui vit, respire, aime, recherche l'élévation et le savoir. Voilà ce à quoi vous devez vous identifier. Demandez maintenant à une mère de 4 enfants qui elle est. Elle vous répondra : " Une maman " Et pourtant cette définition n'est qu'une face, quoique essentielle, de sa personne. Elle est aussi une amie, une bénévole, une éducatrice, une directrice, une infirmière, une psychologue, une penseuse, une chercheuse, une quêteuse de vérité et cent choses encore. Malheureusement, cette tendance à restreindre son identité remonte à la tendre enfance. Pourquoi demander à un enfant : " Que veux-tu devenir plus tard ? " Nous ne soupçonnons pas les consequences insidieuses de cette question sur une personnalité en devenir. L'enfant pense alors : " Puisqu'on me pose cette question, c'est qu'il y a un problème à être moi. Pourquoi suppose-ton que je doive devenir autre chose ? " Les Sages disent : " Fais de l'étude de la vie ta principale occupation, avant ton métier. " La vraie question n'est pas : "Que faites-vous pour gagner votre vie ? " mais plutôt : " Que faites-vous pour votre vie ? " Si vous vous percevez comme un être pensant, alors la pensée devient prioritaire. Alors, remettez à jour votre définition de vous-même. Sachez quelle est votre raison d'être et servez-la pleinement. Est-ce-que la vie vaut la peine ? La question essentielle que vous devez vous poser est de savoir si la vie vaut la peine d'être vécue. Cette question entraîne une autre question plus fondamentale : la vie a-t-elle un sens ? Si vous pensez que non, dans ce cas rien n'a d'importance et le temps peut être gaspillé sans remords. Si au contraire, la vie a un sens, alors pourquoi en perdre un seul instant ? A partir de là, vous souhaiterez comprendre chaque aspect de l'existence et la remplir le plus possible. Le judaïsme nous enseigne que le meurtre est le pire des crimes. Que pire encore est le meurtre prémédité. Suivent alors en ordre croissant les meurtres supérieurs en gravité : Le meurtre prémédité d'un membre de sa famille. Le meurtre prémédité de sa propre personne.
Kol ayechouot à la famille Meyer Sebbag
Le suicide spirituel. La perte de son temps. L'être humain fut créé pour le
L'être humain fut créé pour le plaisir. Adam et Eve furent placés dans le jardin d'Eden, mot hébreu qui signifie plaisir. Par conséquent, le but de la vie étant d'atteindre le plaisir, vous devez vous employer à rechercher les plus grandes jouissances. Mais il vous faudra distinguer entre plaisir et agrément, entre douleur nécessaire et souffrance inutile. C'est à travers ce travail que vous découvrirez le vrai but de la vie. Il est écrit dans la Torah: " Abraham était vieux et il vint avec ses jours. " Nombreux sont ceux qui deviennent vieux sans leurs jours, car ils n'accumulent que les années. La recherche d'élévation d'Abraham et de Sarah était quotidienne. Ils vécurent pleinement. Tâchez de découvrir les plaisirs plus profonds de l'existence. C'est sans doute là que réside la différence entre une vie utile et une vie gaspillée.
Dix outils pour être conscient en permanence: -Fixez-vous un projet. Savoir ce qu'il vous apportera vous donnera plus d'énergie. -Avant de dormir, prévoyez dans quel état d'esprit vous devez vous lever. Ne laissez pas le bouton d'arrêt momentané du réveil contrôler votre vie.
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-Pour commencer du bon pied, levez-vous dix minutes à l'avance et faites votre Shéma. -Le soir, repassez les événements du jour. Pensez aux obstacles que vous avez rencontrés et à la manière de les éviter à l'avenir. -Rappelez-vous ce que vous avez appris dans les dernières 24 heures. -Devenez un étudiant de la vie. Etudiez partout. Ayez toujours en réserve des livres, des pensées à méditer, pour nourrir et faire grandir votre esprit. Ne soyez pas un spectateur de votre vie. -Mémorisez des maximes de sagesse. Cela sera un support d'étude lorsque vous marcherez ou ferez la queue au supermarché. -Choisissez-vous des leitmotivs qui vous donnent instantanément de l'énergie et vous regonflent quand ça ne va pas. -Méditez fréquemment sur le but de la vie en général, sur le but de votre vie en particulier. -Planifiez bien à l'avance. Qu'est-ce-que vous allez étudier ? Que vous faut-il pour réaliser vos objectifs ? Comment voulez-vous vous élever ? La suite b”h dans le prochain numéro
GARDES TA LANGUE Le feu de la discorde Le feu de la discorde brûle entre Réouven et Chimon. A chaque occasion, ils disent du mal l’un de l’autre sans aucune restriction. Ils ont certes l’impression que leurs actes sont guidés par l’amour du Ciel, mais jamais ils n’ont demandé à un Rav qu’il leur dise si selon la halakhah ils ont le droit de dire du Lachone HaRa. S’ils posaient cette question, ils seraient surpris d’entendre que leur Lachone HaRa l’un sur l’autre n’est pas du tout justifié et est même interdit. Yossef, qui est proche de l’un comme de l’autre, a souvent voulu le leur reprocher, mais il est clair pour lui que tout ce qu’il dira ne fera que de jeter de l’huile sur le feu, c’est pourquoi il se tait et ne se mêle pas de leur conflit. Tout ce qu’il reste à faire à Yossef est de se garder d’écouter du Lachone HaRa. Pour cela, il doit s’éloigner d’eux jusqu’à ce que les choses se calment et que le conflit s’éteigne.
Révéler des choses qui ont été dites dans une réunion Les membres d’un comité de direction, ou d’une équipe de diverses institutions ou corporations, prennent souvent des décisions qui ne sont pas acceptées par toutes les personnes concernées. On en trouve toujours qui ne sont pas satisfaites des décisions. Dans un cas de ce genre, il est interdit à chacun de ceux qui ont participé à la réunion de révéler les noms de ceux d’entre eux qui ont soutenu cette décision ou voté pour elle. De plus, même sans évoquer de nom, il est interdit à l’un d’entre eux de dire : «Personnellement, j’étais de votre avis, mais que pouvais -je faire ? La décision a été prise à la majorité des voix.» Cette interdiction s’applique même si la réunion en question n’a pas été qualifiée de secrète.
Se moquer d’un cours de Torah Beaucoup de gens croient faussement qu’il n’est pas Page 50
interdit de se moquer d’un cours de Torah ou d’un sermon qu’ils ont entendu. A notre grand regret, c’est quelque chose de répandu qui cause souvent des torts, de la peine et de la honte au prochain. Cela n’a aucune justification, et c’est considéré comme du Lachone HaRa. Même quand le cours a un contenu faible, qu’il manque de profondeur, ou qu’il n’a pas été donné de façon claire et ordonnée, il est interdit de se moquer de celui qui l’a donné. C’est vrai en particulier quand l’auditeur juge le cours de façon unilatérale, uniquement d’après son goût personnel. Certains ont envie d’entendre une nouvelle explication, d’autres aiment des paraboles faciles, un troisième préfère entendre un cours intellectuel profond. Si bien que même si quelqu’un n’a pas apprécié ce qui a été dit, il doit savoir qu’il est possible que d’autres l’aient apprécié et que cela leur ait plu. Quoi qu’il en soit, il est interdit de se moquer d’un cours ou d’humilier celui qui l’a donné.
Révéler des choses personnelles Celui à qui son ami a révélé des choses personnelles sur ses affaires ou tout autre sujet personnel, il lui est interdit de révéler à d’autres ce qu’il sait. S’il le fait, il risque de causer à celui qui lui a fait confiance une perte, un embarrass ou tout autre dommage. Même quand celui qui a raconté ne lui a pas demandé de garder le secret, il n’a pas le droit de dévoiler ses paroles. Il devrait être évident que le locuteur n’est pas intéressé à ce qu’on raconte ses affaires privées. De même, si quelqu’un révèle à son ami une simple information, de telle façon qu’on comprend qu’il désire qu’elle reste secrète, il est interdit de la répéter à quelqu’un d’autre. Par exemple : David a murmuré à l’oreille de son ami Yossef pour que les autres n’entendent pas :«J’ai économisé 50.000 euros à la banque». Il est interdit à Yossef de raconter cela à d’autres, même si on ne lui a pas demandé explicitement de garder le secret.
Atsla’ha pour Avraham ben Fortuné
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Le Chidou’h pas à pas La Guemara Kidouchine compare la femme a une perte et non une trouvaille que un homme cherche dans la rue, mais a un objet qu’il a perdu. Rav Adas zatsa’l nous explique cette comparaison : Un homme qui a perdu son portefeuille le recherchera de partout jusqu’a l’avoir trouve, mais une fois l’avoir trouver il arrêtera ses recherches. Alors que s’il s'agissait d’une trouvaille comme des pièces de monnaies, il sera tenter d’en chercher encore; c’est pour cette raison que la femme est comparée a un objet perdu et non une trouvaille, car des que tu as décidé que c’est elle il faudra te réjouir de cette voix qui avait dit la fille de Ploni a Ploni. La rencontre dans la maison de la fille se ferra sur rendez-vous , il faudra voir avec elle le meilleur moment, et elle en parlera a ses parents et va les préparer pour cette rencontre (l’habitude est que c’est l’homme qui va en premier dans la maison des parents de la future mariée et non l’inverse). Il lui faudra venir avec un présent discret ou avec des fleurs selon la coutume de la famille de la future mariée, il sera préférable qu’il en discute au préalable avec elle (car d’une famille a une autre les coutumes sont différentes); il faudra aussi qu’il prépare un dvar torah sur la paracha de la semaine ou autre et venir avec un esprit joyeux. Cette rencontre se ferra dans un bonne esprit la famille de la future mariée te posera des questions sur toi, ta famille, tes études … il ne faudra pas faire un blocage de honte car c’est normal qu’ils veulent connaitre leur future beau fils. Pour ce qui est des questions financiers il sera préférable de les esquiver en attendant la rencontre entre vos parents . Tu pourras prétexter que tu ne sais pas exactement les détails de ce sujet.
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Maintenant c’est a ton tour de préparer ta famille a la rencontre avec la future mariée. Explique leur le genre de question a poser et le genre a ne pas soulever pour le moment comme les questions financiers que tu préféreras qu’il garde pour la rencontre des 2 familles. Il faudra bien entendu préparer une petite seouda en l’honneur de la future mariée et de ranger la maison. Il faudra faire très attention d'être très doux et patient avec elle car elle risqué de se sentir seul et vulnérable devant toutes ces personnes qui l’examinent a la loupe, pour ne pas la stresser davantage et lui donner envi de fuir Has vechalom. Une troisième rencontre se ferra cette-fois-ci entre le jeune couple pour expliquer a l’autre d’une manière élégante est sans lachone ara comment c’est passé leur rencontre avec la future belle famille, a leur yeux et au yeux des belles familles et tous ce qui sera utile pour faire avance au plus vite la rencontre des deux familles. Il est important de mentionner les écrit du Traite de chabbat qui nous informe : “il n’y a pas de Ketouba sans une dispute” car au moment on l’on désire construire une maison cachère il se lève des Mekatreguim - accusateurs qui essayerons de semer la discord entre le couple et leur famille. La suite dans notre prochain numéros b”h Rav Moché Lizmi Chlita Pour prendre rendez-vous auprès du rav Composez le +972 (0)54.84.60.861
Zivoug Agoune Yehoudith Garçona bat Rahel