Magazine Familly Torah N°11 - Spécial Hechvan

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SOMMAIRE :

Directrice : Tsipora G. Graphiste : Rephael G.

INSTITUTION NER RA’HAMIM Pages 6-9

Directeur commercial : Rephael G.

ESHET ‘HAYIL Pages 14-17

Publicité et Abonnement : Tel. : 054.563.13.51

ENFANT Pages 18

Fax : 077.470.17.80 E-mail : famillytorah@gmail.com

BRESLEV Pages 20-29

Site : www.FamillyTorah.com Distribution :

HABBAD - LOUBAVITCH Pages 32-39

Gratuite : Par Email Payante : En Format A4

SEGOULOT Pages 40-41

La reproduction et copie d’articles, illustrations et des publicités (sans l’accord écrit de l’annonceur et du journal), publiés dans ce magazine à des fins commerciales, sont strictement interdites sous peine de poursuites. Les annonceurs sont entièrement responsables de leurs publications.

LA FORCE DE LA TSEDAKA Pages 42-43 ACHMIRAT ALACHONE Pages 44 Avec le Soutien de :

Tous documents transmit à notre rédaction ne seront pas retournés.

Rav Moshe Ben Moshe chlit’a Rav Ron Chaya chlit’a Rav Yaakov Mazouz chlit’a Rav Acher Fitoussi chlit’a Rav David Nacache chlit’a Yeshiva Or Arachbi Les Rabanim de Koupat Ha’ir Et plein d’autres Gdoley aDor...

NOA’H

ENTREE

SORTIE

LE’H LE’HA

ENTREE

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JERUSALEM

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JERUSALEM

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TEL AVIV

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HAIFA

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VAERA

ENTREE

SORTIE

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JERUSALEM

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TEL AVIV

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TEL AVIV

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HAIFA

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TOLDOT

ENTREE

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TEL AVIV

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HAIFA

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Merveilleuse histoire de Rabbi Haim Ben Atar, l’auteur du Or aHaim aKadoch. Le Sultan, qui était gouverneur de Salé, mariait sa fille. A cette occasion, il voulut faire confectionner pour elle des vêtements somptueux entrelacés de fils d'or et d'argent. On employa les meilleurs tailleurs et couturières qui travaillèrent longuement pour préparer les parures du mariage. Il ne restait plus qu'à effectuer les travaux de tressage. Le Sultan chercha alors le plus grand spécialiste en la matière. « Le Rav des Juifs » lui répondit-on, « est un artiste du métier, ses travaux sont d'une remarquable beauté et d'une grande précision ». « Allez lui apporter les vêtements » ordonna le Sultan, « et dites-lui de terminer ce travail cette même semaine, car il ne reste que quelques jours jusqu'à la date fixée pour le mariage ». Fil d'or Les vêtements sur les bras, les serviteurs du Sultan se rendirent en grande précipitation chez Rabbi 'Haïm Benatar et lui transmirent la demande du Sultan. Ils étaient sûrs que Rabbi 'Haïm se réjouirait du privilège qui lui était accordé de tresser les vêtements destinés à la princesse. Mais il n'en fut pas ainsi. Notre maître refusa catégoriquement, expliquant qu'il ne pouvait pas accéder à leur demande car ses revenus lui suffisaient pour terminer le mois. Ahuris par cette réponse, les serviteurs l'avertirent que son refus d'obéir à l'ordre du Sultan entraînerait sa mise à mort. Notre maître demeura inflexible: «Je me suis juré de ne faire aucun travail à moins d'avoir besoin de son revenu et je ne changerai pas ma résolution». Les serviteurs quittèrent la maison en colère et s'en retournèrent chez le Sultan lui rapporter la réponse bizarre de ce juif orgueilleux. La fureur du Sultan ne connut pas de bornes en entendant les paroles insolentes » de ce Juif. Il ordonna à ses serviteurs: Allez affamer les lions de ma Cour! Si ce juif ne se plie pas à ma volonté, il sera jeté dans la fosse aux lions. » Les émissaires du Sultan retournèrent chez Rabbi 'Haïm et lui firent part de la menace de leur maître. Rabbi 'Haïm Benatar répondit: « Faites de moi ce que bon vous semble, je ne modifierai en rien mon serment ».

Les émissaires lui commandèrent: « S'il en est ainsi, viens avec nous » ! Rabbénou ne s'émut pas. Il s'enveloppa de son Taleth, prit ses Téfiline, un livre de Téhilim et suivit les envoyés. S'adressant à sa femme qui se trouvait dans la cuisine et n'avait pas entendu la conversation, il lui dit « je reviens tout de suite ! ». Puis Rabbi 'Haïm embrassa la Mézouza et sortit de la maison, calme et détendu. A l'approche du palais, on pouvait déjà entendre les terribles rugissements des lions affamés. Notre maître demeurait calme. Les émissaires courroucés emmenèrent le prisonnier dans la cour de derrière où se trouvait la fosse. Entrouvrant une porte située sur le côté, ils le poussèrent à l'intérieur, face aux bêtes féroces. Rabbénou ne donnait aucun signe de peur. Il s'assit sur les dalles, comme si de rien ri était, et commença à réciter tranquillement des versets des psaumes. Un miracle se produisit: les animaux sauvages se rassemblèrent autour du Tsaddik en remuant leur queue, dociles et sans émettre le moindre son de leur gosier. Les serviteurs qui se tenaient debout en dehors de la fosse, le coeur palpitant, ne pouvaient en croire leurs yeux. Ils coururent raconter au Sultan ce spectacle ahurissant. Ce dernier, incrédule, voulut voir ce miracle de ses propres yeux. Quand il se rendit compte que ses serviteurs avaient dit vrai, il fut envahi de frayeur et de crainte respectueuse devant la sainteté extrême de ce grand sage et sa grandeur spirituelle par lesquelles les lois de la nature furent bouleversées et subjugué les bêtes les plus féroces. En tremblant, il donna l'ordre de libérer Rabbi 'Haïm Benatar. Il lui offrit aussi de nombreux cadeaux et le supplia de bien vouloir lui pardonner son acte criminel. De retour chez lui, Rabbi 'Haïm raconta à sa femme et à ses disciples le miracle que D. lui avait fait. Ensemble, ils en louèrent l'Éternel et le remercièrent de toutes Ses bontés. A la suite de cela, Rabbi 'Haïm décida de quitter Salé. Il jugea que le moment était venu de réaliser son rêve de monter vivre en Eretz Israël. Rav Moché Ben Moché Chlit’a

Brioute Sim’ha Atsla’ha et Zéra Kodesh à Tsipora Bat Rahel

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La Croissance du Bamboo Chinois Au plus profond de la Chine vivait un jeune homme qui avait commencé à perdre espoir dans la vie . C'était presque le Nouvel An et il a pensé à tous les choix qu'il avait faits et les actions de l'année écoulée . Malheureusement pour lui, malgré les nombreux efforts , il lui semblait que rien n'avait changé - il était toujours la même personne , avec les mêmes problèmes et les mêmes inconvénients. Le désespoir commença à ronger son cœur, jusqu'à ce qu'il décida de se tourner vers le maître sage qui vit au sommet de la montagne surplombant le village où il vivait. Après un voyage de trois jours et trois nuits la personne arriva à la cabane du maître sage. Le maître sage était assis sur une chaise au centre d'une modeste cabane et enseignait à ses disciples , et après la fin du cours notre ami s'approcha de lui et lui parla de ses doutes. Le maître sage l’écouta avec un sourire et lui demanda: " Savez-vous combien de temps il faut pour que les bambous géants atteignent une hauteur d'un bâtiment ? Je vais vous dire : Dans la première année, vous plantez le jeune plant de bambou et vous lui donnez la lumière du soleil , des engrais et de l'eau en abondance. Mais rien ne se paraitra se produire. Dans la deuxième année, vous devez continuer à promouvoir la petite plantule. Bien que vous lui donnez toujours la patience, rien ne se passe curieusement et il ne pousse pas même d’un pouce .

Une autre année passe . Même dans la troisième année, vous continuez à donner des engrais pour la plante et de l'eau , permettant à la lumière du soleil de la réchauffer tous les jours. A ce stade, la plupart des gens lèvent les mains de désespoir . Mais vous devez persévérer ! La quatrième année , vous levez la tête vers les autres plantes dans votre jardin et vous pouvez voir comment ils ont tous grandi tous sauf la petite plante de bambou. Alors que tous fleurissent et grandissent mais... - le petit bambou reste le même , malgré toute l'attention , l'amour et le temps ... " «La Cinquième année» (le maître sage arrêta ses mots et ses yeux brillaient )". Tout à coup , comme par magie, la plante se développe et grandit , il peut même parfois atteindre trois mètres par jour ! pendant six semaines ... Il pousse à une hauteur de trente pieds . Si oui, combien de temps faut il pour faire croître un bambou une telle hauteur incroyable? " «Six semaines», répondit l'homme. «Vous vous trompez mon ami. Il faut un total de cinq ans car si pendant ces cinq années nous nous arrêtions d’arroser la plante elle mourrait. Quatre longues années lui sont nécessaire pour que la cinquième elle puisse avoir les forces de grandir en six semaines a cette hauteur.» L’homme aussi a besoin de longues années pour ce préparer à changer car aucun changement ne s’effectue sans préparation il faudra s’armer de patience pour réussir dans cette mission et voir les fruits de ce long travail.

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Rav Réfael Roubin Chlit’a

Réfoua Chélèma pour David Philipe ben Audélia

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Zera Kodesh Meytal Bat Liza


Ilouye Nishmat Roni Maor ben Zahava

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Kabalat Chabbat

Rav Yair Chlit'a

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Réfoua Chélèma et Atsla’ha pour Audélia bat Marie Ida


Briout et Atslah’a pour Yehudith bat Miriam

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La force de la femme au cours des générations A chaque génération, dans tout commencement et toute bonne racine qu’on trouve dans le peuple et chez les individus exceptionnels, on trouve la grande force de la femme : La mère de tous les vivants, ‘Hava. La mère de la prophétie, Sarah. La mère des bénédictions, Rivka.

Celui qui garde gratuitement Le ‘Hafets ‘Haïm dit : le Saint béni soit-Il est le gardien d’Israël, est-ce qu’il est un gardien rémunéré ? Non ! Nous ne lui payons aucun salaire pour cette protection, le Saint béni soit-Il nous garde gratuitement, mais un gardien qui ne touche pas de salaire garde s’il en a envie et ne garde pas s’il n’en a pas envie. C’est pourquoi la Torah nous prévient : (Devarim 23, 15) : «Qu’Il ne voie pas chez toi une chose inconvenante, car Il se retirerait d’avec toi».

La

Le verset parle de la pudeur. Cela nous enseigne qu’en l’absence de sainteté dans le camp, Hachem enlève Sa protection à Israël, et les bnei Israël deviennent livrés à tous, mais celle qui fait attention dans le domaine de la pudeur mérite la protection d’en haut. mère des pleurs sur l’exil, Ra’hel. La mère de la kehouna et de la royauté, Léa. La mère de la délivrance, Myriam. Les mères de la foi sincère, les femmes de la génération du désert. La mère de la force d’âme et de la bravoure, Devorah. La mère de la royauté, Ruth. La mère de la délivrance, Esther. Et quand l’obscurité tomba sur Israël et que tout le pays fut conquis par des insolents qui envahirent le Temple, le profanèrent et cherchèrent à déraciner la Torah du peuple et à l’anéantir, ‘Hana la mère des sept fils, c’est elle qui a enseigné au peuple à sanctifier le Nom du Ciel et à donner sa vie pour Lui. Les mères de la lumière du Machia’h rapidement et de notre temps – ce sont les femmes justes et droites de notre époque.

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Zera Kodesh pour Sivane bat Nava Sabah


C’est son dévouement qui m’a soutenu La rabbanit Ra’hel Toledano était connue comme une femme digne de son époux le Rav Baroukh Toledano zatsal, et son amour pour la Torah était célèbre. Mais elle ne se souciait pas seulement de la Torah de son mari et de ses fils. Même les élèves étrangers qui restaient parfois dans leur maison pendant des années étaient traités maternellement, pour qu’ils puissent étudier tranquillement.

Calculez l’avantage des exigences par rapport a leurs inconvénients Il sied à la femme qui marche dans les voies de la Torah d’avoir pitié de son mari et de ne pas lui demander quelque chose qu’il ne peut pas faire. Si, par exemple, il a des moyens assez limités, ne pas lui demander de se comporter en riche pour lui acheter toutes sortes de choses, et ne pas être jalouse des autres, mais se réjouir de sa part, qu’elle soit petite ou grande, car si elle le pousse à la gâter comme une autre dont le mari est plus riche, il sera oblige d’emprunter pour la satisfaire. En fin de en vienhonte d’aemprunté

compte, ils dront à la voir sans pou-

Tout élève qui mangeait et dormait chez elle se sentait vraiment comme un enfant de la maison. S’il était malade, elle s’occupait de lui attentivement sans restriction jusqu’à ce qu’il guérisse. Elle lavait leur linge, le repassait et le raccommodait comme pour ses fils. Un jeune homme qui dormait chez eux reçut également un soutien financier permanent. Son père voulait faire des économies, et ne lui envoyait rien du tout. Mais chez elle il trouvait tout ce qu’il lui fallait. Après son décès, un élève rentra et déclara : «Tout mon judaïsme, toute mon éducation à la Torah et aux mitsvot, je l’ai reçu chez ima Ra’hel. C’est son grand dévouement qui m’a soutenu pendant les heures difficiles, sans elle où serais-je aujourd’hui…

voir rembourser, et ce sera une incitation au vol. Le débiteur finira par venir prendre les biens que son mari lui a achetés, et ce sera plus pénible pour elle que s’il ne lui avait jamais rien acheté.

Atsla’ha et Zivoug Agoun Keren bat Yehudith

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Le Secret de la colombe La femme qui ne respecterait pas son mari et considérerait le mariage comme une institution conçue pour la servir, lui procurer des avantages matériels et un statut social honorable, ressemblerait a une personnes qui mange du chocolat par gourmandise, pour assouvir ses besoins! La CRETE symbolisant le respect, le kavod du mari, vérifions vite si nous ne l’avons pas coupée … pour la déguster ? Malheureusement, il y a beaucoup de femmes qui ont tranché la « crête » de leur conjoint. Devant une telle abondance de marchandises, les grands chefs cuisiniers ont mis au point une recette délicieuse d’un plat très recherché et original : « Le rôti de crête a la royale » (c’est véridique!). Les grands laboratoires pharmaceutiques avaient déjà mis au point des piqures a base de crête de coq pour essayer de pallier au cartilage déficient des genoux afin que nous puissions marcher plus facilement sur le chemin de la Vie. Mais cela n’a-t-il pas été au détriment de notre conjoint ? N’avons-nous, par inadvertance, pas fait usage de sa CRETE ? N’avons-nous pas piétiné son honneur pour mieux assurer notre démarche dans l’existence ? Mais il y a marcher et marcher, courir et courir, comme la Guemara mous l’enseigne : « J’œuvre péniblement et je reçois une récompense et eux œuvrent péniblement et ne reçoivent pas de récompense. Je cours et eux courent, je cours vers la Vie future, et eux courent a leur perte » (Berakhot 28b). Dans la vie, tout le monde peine durement mais il s’agit de savoir dans quel but et a quel niveau moral. Pour la femme, la route est toute tracée ; elle mène vers le respect de son mari, le kavod. L’homme puisse toutes ses forces dans l’estime que sa femme lui prodigue et dans l’institution du mariage. Il est stipulé dans le Midrach (Berechit Rabba, chapitre 17b) : Celui qui n’a pas de femme demeure sans bienfait, sans aide, sans joie, sans bénédiction, sans pardon.

Apres toutes ces déclarations, nous comprenons mieux l’affirmation de Rabbi Eliahou Lopiane : l’âme du mari repose au creux de la paume de sa femme. C’est pourquoi la Torah proclame (Genese 2,18) : « Il n’est pas bon que l’homme soit isolé ; Je lui ferai une aide digne de lui ». Et la Guemara de préciser (Yebamot 63a) : « Elle illumine les yeux de son mari et elle le soutient dans sa démarche ». C’est seulement lorsque l’épouse accomplit ses obligations envers son conjoint, que le mari a la force morale d’accomplir les siennes :

« Honorer sa femme plus que lui-même et l’aimer comme lui-même. S’il a des biens, il doit la gâter largement. Il ne doit pas être sévère avec elle mais lui parler doucement; il ne sera pas non plus triste ou nerveux » (Rambam, Hilkhot Ichout 15, 19). Quel beau programme exigé du mari! Nous avons donc tout intérêt a suivre dans notre foyer, et au dehors, ce précieux conseil et nous en serons les premiers gagnants, comme l’enseigne Rabban Gamliel, fils de Rabbi Yehouda Hanassi : « Exécute Sa volonté (celle de D.) comme la tienne, afin qu’Il considère ta volonté comme la Sienne. Sacrifie ton désir au Sien , afin qu’il s’acrifie a ton désir celui des autres » (Pirkey Avot 2,4). L’attitude magnanime de la femme déclenche une réaction en chaine qui arrive jusqu’ai Trône céleste, avec des retombées qui atteigne son mari et reviennent vers elle.

Rabbi Yehochoua’ Diskin au nom de Rabbi Levi déclare : et même sans vie. Rabbi ‘Hiya, fils de Guimda ajoute : il n’est même pas un homme complet.

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La suite dans notre prochain numéro b’’h

Une bonne Délivrance pour Tsipora Bat Rahel

R. Amar



Après un certain temps, Na'hman s'arrêta de chercher et s'adressa à son ami : “Chim'on, prions Hachem ! Avant qu'il ne soit trop tard, demandons à Hachem de nous aider à trouver l'argent perdu. De la sorte, nous pourrons le ramener au petit garcon en pleurs.” Na'hman et Chim'on se tenaient chacun d'un côté du chemin ; ils commencèrent à prier de tout leur coeur. “Hachem, notre Père qui est au Ciel, aide-nous à par: le Rav Shalom Arush trouver l'argent de ce petit garçon afin qu'il ne soit pas triste. S'il Te plait, Hachem, nous savons que Tu peux faire tout ce que Tu veux ! Il n'y a que Toi qui sais où se trouve l'argent. S'il Te plaît, ai pitié de nous et montre-nous l'endroit où est l'argent !” Après avoir prié, les deux amis se sentaient joyeux et remplis de confiance. Ils commencèrent à marcher sur le chemin en étant convaincus qu'ils allaient bientôt trouver l'argent perdu. D'un coup, ils aperçurent un petit sac rempli de petites pieces d'argent. “Nous l'avons trouvé ! Nous l'avons trouvé !” se mirent-ils à crier avec joie. “Merci beaucoup Hachem ! Merci beaucoup !” Na'hman et Chim'on se mirent à courir à la recherche du petit garçon. Celui-ci avait suffisamment avancé pour disparaître presque complètement de la vue des deux amis. “Nous avons trouvé l'argent que tu as perdu,” crièrent-ils. “Nous avons trouvé le petit sac rempli de pièces. Tu n'as plus de raison pour pleurer maintenant !” À suivre b’’h...

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Ton miroir personnel Le principe essentielle que la femme est ton miroir, est la première raison qui amène l’homme à ne pas critiquer du tout sa femme, parce qu'a chaque fois qu’il Remarque chez sa femme une chose qu’il ne lui convient pas ,il cherche tout de suite en lui qu’est ce qui demande réparation, car qu’est ce qu’il voit chez elle , son reflet qui se reflète en elle comme dans un miroir. Une personne qui remarque que sa chemise est froissée dans son miroir, lui monte a la pensée d'arranger sa chemise dans le miroir ? Ou arrangera sa chemise ? Et en plus, même si il essayera d'arranger sa chemise dans le miroir cela ne l'aidera pas, et elle restera froissé, et cela est exactement le même effet de la critique envers sa femme qui n’arrangera rien en elle mais en plus rien qu’aggravera la situation car chaque fois qu'il la critique selon entraine chez elle de la colère, de la peine , et elle pleurera et sera briser etc … Un homme qui n'a pas cette connaissance, que sa femme est son miroir ,alors sur chaque défaut qu'il découvre chez sa femme ,il se fait de la peine , pense qu'elle se comporte pas bien et a des mauvais caractères ,et se lamente tout en accusant soi même quelle est sa faute qui le fit tomber dans ce mauvais sort et comment le Chadh'an l'a tromper, et comment lui a pu se tromper avant le mariage et n'a pas vu tout ces défauts etc.…!! Et bien entendu il est persuader qu'il est de son devoir de lui faire la morale ,de la critiquer, de lui faire honte ,pour la réveiller et la pousser a changer et commencer a réparer ses mauvais caractères et son intériorité profonde ,et il est aussi évident qu'il n'arrive pas a l'aimer ,car il ne l'observe pas d'un bon oeil … A partir de cette approche envers le Chalom Bayit, commence à fleurir tous les problèmes du Chalom Bayit, car tant que l'homme pense que sa femme a besoin de se réparer, et a fortiori si il pense que c'est son devoir de la réparer par le biais de critique et de reproches, alors sa vie sera plus amère que Page 20

La Paix Domestique par: le Rav Shalom Arush

l'enfer lui même. C'est pourquoi c'est la première chose que le mari doit savoir: «Tu ne t'es pas marier pour réparer ta femme» tu t'es mariée afin que tu puisses te réparer toi-même, en regardant dans ton miroir personnelle quelles sont les points sur lesquelles il doit mettre l'accent …

Soleil et Lune Selon la Kabbala il existe une règle dans l'essence de la Création, que le mâle est celui qui donne et la femme est celle qui reçoit. Comme le Soleil et la Lune –l'homme est le soleil et la femme est la lune .Et de la même façon que la Lune n'a pas de lumière par ellemême seulement de ce que l'éclaire le soleil comme ca aussi la femme n'a rien d'elle-même mais seulement ce qu'éclaire son mari en elle .En conséquence, chaque chose qui manque en elle prend source dans un défaut chez son mari qui n'éclaire pas en elle sa lumière comme il le faut. Car comme quand la lune n'éclaire pas ce n'est pas sa faute, mais c'est le Soleil qui ne l'éclaire pas, comme ca la femme qui a un défaut ou tout autre imperfection ce n'est pas sa faute, mais celle du mari qui n'a pas encore réparer son intériorité et ses imperfections, alors il n'éclaire pas de son âme dans celle de sa femme. Et puisque

Ilouy Nichmat Joelle Jeanne Haya bat Eliane


l'homme est celui qui donne, il doit toujours honorer, respecter, lui donner de la chaleur, du réconfort, de l'amour, de la joie, de la confiance, de la lumière, de la foi et encore… En revanche, un mari qui vient a la maison pour recevoir du respect, des honneurs, qu'on le comprenne et qu’on lui donne de l'attention etc. alors il se trouve qu'il est tomber dans le concept « féminin »[Nekeva]. Car même si il existe des périodes ou sa femme lui donne du respect et des honneurs etc., cela n'est seulement qu'une conséquence , que D' veut tout simplement lui montrer qu'Il est content de lui, alors il lui donne un encouragement par le biais de sa femme ,et lui montre qu'il est sur le bon chemin. Car il faut savoir ce qui revient a l'homme il le recevra –si il doit recevoir des encouragements, des honneurs etc. il les recevra, et si il doit recevoir des «coups», des dégradations, des hontes etc.il les recevra, en fonction de lui et son travail spirituelle. A suivre… Pour en savoir plus sur le Chalom Bayit il est fortement conseillé de lire le livre «le jardin de la paix»

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Ilouy Nichmat Joelle Jeanne Haya bat Eliane


Double standard Examinons un autre phénomène de double standard dans l'éducation des enfants. Supposons que les enfants sont entrain de se quereller et se battre entre eux. Un frappe l'autre. Les parents crient : "On ne doit pas se frapper !" ou "Arrêtez de vous frapper !" Ce discours pourrait être le bon, mais si les mêmes parents ont l'habitude de gifler leurs enfants, comment peuvent-ils maintenant demander que ceux-ci ne se frappent pas entre eux ? Tout ce qu'un parent fait, un enfant l'interprète comme étant la norme d'un comportement accepté. Des parents violents ne peuvent s'attendre à avoir des enfants calmes et paisibles. La Torah, dans la paracha Chemoth (Exode), nous enseigne qu'une personne qui menace seulement de frapper, même si elle fait seulement un geste de la main, est une mauvaise personne. Soyons clairs : il n'existe aucune justification pour la colère ou la punition corporelle dans l'éducation d'un enfant. Il n'y a aucune justification qui nous permette de frapper un enfant. Souvent, les parents giflent leurs enfants parce qu'ils ne connaissent pas d'autre solution éducative ou disciplinaire. Nos Sages nous enseignent que lorsque l'on ne sait pas quoi faire, il vaut mieux s'asseoir et ne rien faire. Ainsi, vous ne pouvez faire aucun dommage. Jurer, être en colère, menacer et être violent sont des concepts qui n'appartiennent pas à l'éducation d'un enfant. Si vous pouvez éduquer votre enfant, faites-le du mieux que vous le pouvez ! Cependant, si vous ne pouvez pas l'éduquer sans vous mettre en colère et sans être violente, alors ne faites rien ! Il vaut mieux donner aucune éducation qu'éduquer avec colère et agitation. Cela nous emmène à notre troisième point. Le facteur le plus important dans l'éducation d'un enfant c'est le Shalom Baïth (la paix qui règne dans la maison).

D'autre part, si la mère et le père ne savent rien à propos de l'éducation des enfants, mais qu'ils vivent en paix, en harmonie et que le bonheur conjugal règne en maître dans la maison, leurs enfants seront calmes, confiants et bien dans leur peau. Les enfants qui ont été élevés dans une ambiance où la paix est absente, font face à deux grands problèmes lorsqu'ils grandissent : un nombre important d'entre eux ne désirent pas se marier et ceux qui se marient ont beaucoup de difficulté à vivre une vie de couple marquée par l'harmonie et la paix. Ce qu'ils doivent faire : se repentir de leurs fautes et apprendre ce que la Tora nous dit à propos d'un foyer juif. Nos Sages nous ont appris qu'une maison juive en est une dans laquelle règne une atmosphère de paix, où les parents ont de la considération pour leurs enfants, où la sainteté et la compréhension sont palpables... La colère, les critiques et les coups n'ont rien à faire avec la paix, la considération, la sainteté et la compréhension. Le procès injuste Parlons maintenant de la paix entre frères et soeurs. Les parents doivent se souvenir du commandement de la Torah de ne pas écouter seulement une version des faits. Certains enfants affichent leur mécontentement plus facilement que d'autres ; certains courent vers leurs parents en pleurant dès que leur frère ou soeur leur fait quelque chose.

Peu importe si le parent est un psychologue expert en éducation : s'il n'y a pas de Shalom Baït dans sa maison, ses enfants grandiront avec des lacunes importantes. Page 22

Le Jardin de l’éducation par: le Rav Shalom Arush

Quelques fois un froncement de sourcil du grand frère prend des proportions exagérées : "Il m'a frappé !" gémit le petit frère. Dans ce genre de situations, si le père réagit plutôt que

Kirouv Le Hashem Itbara’h à Rephael Hai ben Yehudith


réfléchit, il se met à crier ou à frapper le plus âgé sans même laisser la possibilité à l'autre de raconter sa version de l'histoire. Ceci est une double transgression de la Torah.

on ne discipline pas l'enfant d'une autre personne. S'il est certainement mauvais de critiquer ses propres enfants, c'est un désastre de critique les enfants de son épouse.

Un juge doit connaître les faits et doit écouter les deux versions. Les parents, surtout ceux qui ne vivent pas leur vie selon la Torah font quelquefois des erreurs tragiques et punissent l'enfant innocent pendant que le coupable s'en sort à bon compte. Le père n'a pas donné le temps au grand frère d'expliquer que le petit frère a détruit la maquette d'avion que le grand frère avait mis 6 heures à faire ! Ceci n'est qu'un petit exemple d'injustice dans la famille ; lorsqu'un enfant est victime d'injustice, il ou elle sera offensé-e et méprisera ses parents ; à la première occasion, il se rebellera contre une telle éducation.

Chaque parent a un amour naturel et des sentiments de protection pour son ou ses enfants. Même si vous avez raison, l'autre camp se sentira insulté.

Le blues du second-mariage Un domaine pénible dans lequel je dois souvent intervenir concerne l'éducation des enfants d'un second mariage. Il s'agit d'un véritable champ de mines lorsqu'il s'agit de mettre en pratique le Shalom Baït. Le mari arrive avec ses enfants et la femme avec les siens. Si les deux désirent que le Shalom Baït règne dans leur maison, ils doivent connaître cette règle :

Si vous essayez d'éduquer les enfants de votre épouse et que vous commettez une erreur, le Shalom Baït se d'autant plus difficile à trouver. Il faut savoir que le mauvais penchant aime ce genre de situations pour mettre la maison sans dessusdessous. Ainsi, tant qu'il s'agit des enfants de votre époux-se, n'essayez pas de les éduquer, et encore moins de les critiquer. Votre objectif doit être de les traiter avec 'hessed, amour. Dans tous les cas, lorsqu'un mari et une femme sentent qu'il se crée un fossé entre eux, ils doivent consulter un conseiller rabbinique qualifié qui peut les aider dans ce domaine. Il en va le plus souvent de la survie du couple et de la famille toute entière. À suivre, avec l'aide de D-ieu.

Kirouv Le Hashem Itbara’h à Rephael Hai ben Yehudith

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De même que la prière peut maîtriser le mauvais penchant lorsqu’il prédomine, ainsi elle peut le contrecarrer lorsqu’il cherche à empêcher de prier. Selon la règle transmise par nos Sages de mémoire bénie : “Si le Saint béni soit-Il ne l’aidait pas, l’homme ne pourrait subjuguer son mauvais penchant.” Par conséquent, l’homme qui veut mériter d’accomplir le précepte de la prière, a besoin de prier pour cela. C’est ce que notre maître Yossef Caro écrit dans le Choul’han Aroukh (Ora’h ‘Haïm chap. 98) : “Les premiers piétistes(‘hassidim richonim) s’isolaient avant de prier, afin d’arriver à une parfaite concentration.” Une question se pose : Quelle fut l’intention du Choul’han Aroukh en rapportant cette règle ? Le Choul’han Aroukh est-il un ouvrage biographique décrivant les actions des justes ? On peut comprendre la présence d’anecdotes et de moussar (éthique) dans un autre genre de livre, mais le Choul’han Aroukh est destiné à nous présenter la loi, simplement et sèchement, pour nous guider sur notre conduite. Mais il faut comprendre que l’intention de rabbi Yossef Caro z’l était d’enseigner la conduite suivante : on doit s’isoler avant la prière, afin de prier avec concentration. Et tout s’explique maintenant à l’aide de nos derniers propos. Comme les efforts du mauvais penchant se concentrent essentiellement sur la prière (ainsi que l’enseignent nos Sages de mémoire bénie : “Quelle est cette chose sublime, mais négligée par l’homme ? C’est la prière”) l’homme doit donc prier au sujet de la prière, pendant au moins une demi-heure ; afin de prier comme il faut, sans dédaigner sa prière et sans vouloir s’en débarrasser au plus vite, comme d’un lourd fardeau. On peut aussi le déduire d’un argument a fortiori : si les premiers piétistes qui étaient saints et purs avaient besoin de s’isoler une heure entière avant la prière afin de se concentrer comme il le faut, à plus forte raison nous autres dont l’esprit est faible et confus, nous devons au moins pendant dix minutes, demander à Hachem de prier comme il faut : intentionnellement, longuement, avec enthousiasme et dans l’union. De plus, nous voyons d’ici avec quelle force le mau-

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À travers champs et forêts par: le Rav Shalom Arush

vais penchant attaque la prière, car meme les saints devaient s’isoler avant la prière afin de prier comme il faut. Nous constatons en effet, que quiconque, petit ou grand, ne prie pas afin de pouvoir prier, néglige sa prière et ne cherche qu’à s’en débarrasser, comme d’un lourd fardeau. Chacun doit donc beaucoup prier pour la prière, car peut-être que cela l’aidera à ne pas la négliger. Comme on le voit, un mauvais penchant spécifique s’attaque à la prière, même à celle des justes, en les poussant à se presser et à s’en débarrasser dans l’impatience. La Guemara enseigne donc d’une façon générale que les gens la négligent, sans différencier entre le juste et l’impie, car tous la négligent, parce qu’elle est la proie du mauvais penchant. C’est donc le seul précepte pour lequel il faille beaucoup prier journellement, pour l’accomplir comme il convient. Si les anciens piétistes devaient ainsi méditer pendant une heure, orienter leurs pensées et se préparer à prier avec concentration, cela est encore plus vrai pour nous qui devons aussi beaucoup prier sur la prière ; et il serait souhaitable de nous conformer aux coutumes de ces hommes pieux, et nous isoler avant la prière pendant au moins une demi-heure. Il suffit de se tenir juste une demi-heure devant Hachem et dire : “Maître du monde, Tu n’ignores pas qu’un mauvais penchant s’attaque à la prière et pousse l’homme à vouloir s’en dispenser. Aie pitié de moi et aide-moi à dominer ce mauvais penchant, afin de ne pas négliger ma prière et ne pas perdre l’occasion de m’unir à Toi, car l’essentiel de l’union et de l’attachement avec Toi s’opère grâce à elle.”

Zera bar Kayema Nati ben Eliyahou ve Oraline


“Le mauvais penchant veut embrouiller mes pensées et lorsque je peux finalement m’attacher à Toi, il me pousse à finir ma prière au plus vite, tandis que je devrais continuer, afin de prolonger mon union avec Toi. En particulier lorsqu’on peut, grâce à elle, recevoir toutes les bénédictions du monde.” Celui qui prie convenablement à chacune des trois prières de la journée, est assuré de recevoir une abondance infinie de bienfaits, dans les domaines spirituels et matériels. Il ne lui manquera rien, il recevra la subsistance, la santé, la paix domestique, la Tora, la foi, etc. En fait, ce conseil est pertinent avant chaque prière, que ce soit la prière dans l’isolement, la lecture des Psaumes ou celle du Liqouté Tefiloth. Nous avons donc écrit qu’avant toute hitbodédouth il convient de consacrer quelques minutes pour prier sur l’hitbodédouth. Mais comme le mauvais penchant attaque essentiellement les trois prières fixes – où l’homme pénètre comme dans un songe, mi-

somnolent, et récite les prières par coeur sans aucune intention, comme une leçon bien apprise – nous avons donc souligné l’importance de la préparation aux dix-huit bénédictions. Pourtant, si l’homme voit que le mauvais penchant cherche à le troubler dans une toute autre prière, qu’il la néglige et cherche même à s’en débarrasser comme d’un fardeau, que D-ieu nous en préserve, il doit s’isoler et prier sur cette prière. Car pour ceux qui pratiquent régulièrement l’hitbodédouth, cette dernière risque de devenir elle aussi routinière et alors on ne cherchera plus qu’à s’acquitter de son obligation. Le même mauvais penchant s’attaque à celui qui lit régulièrement les Psaumes et le Liqouté Tefiloth. Par conséquent, il n’existe d’autre conseil que de prier pour la prière, afin de prier avec concentration, ce qui est l’arme essentielle du Juif et sur quoi repose sa rédemption.

Zera bar Kayema Nati ben Eliyahou ve Oraline

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Nous nous souvenons du poisson... et des concombres... Il est évident que ce ne sont pas les conditions difficiles dans lesquelles vivaient les juifs en Egypte qui rendaient leur vie amère. De fait, il est bon de réfléchir sur la notion de “dure servitude” et de se demander si en elle-même, cette notion représente une raison suffisante pour éprouver un sentiment de désespoir tel que les juifs le ressentaient en Egypte. Nous rencontrons tous les jours de nombreuses personnes qui travaillent dans des conditions difficiles et à des postes exigeants ; ces personnes passent de longues heures à travailler, tous les jours. Dans la majorité des cas, ces personnes semblent satisfaites de leur emploi ! Cela aurait pu être également le cas des enfants d'Israël. S'ils avaient eu une emouna entière, ils auraient compris que leur sort correspondait à la volonté de D-ieu et que c'est Hachem qui désirait les voir tenir le rôle de travailleurs dans la construction et d'utiliser l'argile et les briques. Ils auraient pu se rendre compte que cela représentait ce qu'ils devaient faire sur terre (tiqoun) et qu'il s'agissait de leur mission à ce moment précis. Une telle prise de conscience aurait rendu les enfants d'Israël heureux de leur sort. Ils n'auraient ressenti aucune douleur et difficulté à faire ce qu'ils faisaient. Cependant, à cause de leur étroitesse d'esprit, ils ressentirent une souffrance importante et une rigueur peu commune. Ceci s'explique par une étroitesse de l'emouna, c'est à dire qu'ils ne croyaient pas d'une façon complète que dans ce monde, tout se trouve sous la direction d'Hachem et que tout est pour le bien. Dans ces conditions, il est evident qu'ils ne pouvaient pas être satisfaits de la situation dans laquelle ils se trouvaient. Une preuve supplémentaire que les souffrances du peuple juif en Egypte s'expliquent par leur emouna imparfait, plutôt que par les conditions difficiles dans Page 26

Le jardin du désir par: le Rav Shalom Arush

lesquelles vivaient, réside dans leur attitude après qu'ils aient quitté l'Egypte. Dans leur nouvelle situation, il n'y avait point de travail à faire ! Tout ce qu'ils avaient aurait dû être agréable à leurs yeux. Cependant, quelle a été leur réaction ? “Nous nous souvenons du poisson que nous mangions pour rien en Egypte, des concombres et des melons, des poireaux, des oignons et de l'ail. Maintenant, nous sommes exténués, nous manquons de tout : point d'autre perspective que la manne !“ )Nombres 11:5-6). Que s'était-il passé ? Soudainement, tous avaient oublié leur “dure servitude”. Tous se souvenaient seulement des conditions favorables dans lesquelles ils vivaient et de l'abondance de leur nourriture ! Cette réaction semble indiquer qu'en fin de compte, leur situation en Egypte n'était pas aussi désagréable qu'ils l'avaient dit. Plutôt, c'est uniquement un manque d'emouna qui les avait poussés à se plaindre de la sorte. C'est le même manque d'emouna qui les poussait à se plaindre une deuxième fois. De plus, cette situation s'est répétée à de nombreuses reprises pendant la durée de leur séjour dans le désert et ils saisirent toutes les occasions pour se plaindre à Moché . Ainsi, lorsque les enfants d'Israël étaient sur le point d'entrer en Terre d'Israël, ils se plaignirent ! Cette fois

Refoua Chelema Benjamin ben Marie Ida et sa femme


-ci, quelle était la raison de leurs plaintes ? Que la Terre sainte ruisselait de lait et de miel ; que cette terre faisait grandir des fruits d'une taille anormale. Tout cela leur semblait suspect, anormal. Ils pensaient : “Ce qu'on nous dit n'est pas dans l'ordre normal des choses.” Tout cela est arrivé car ils manquaient d'emouna ; tout était prétexte à se plaindre, même à propos des choses dont la bonne nature était évidente. Nous comprenons de cela qu'une situation qu'il serait apparemment possible de qualifier de difficile ou mauvaise n'existe pas. Plutôt, notre façon d'appréhender chaque situation dépend de l'emouna que possède chaque personne. Pour celle qui possède l'emouna, toutes les situations sont considérées comme étant positives, bonnes. A l'inverse, la personne qui n'a pas d'emouna a tendance à attribuer le qualificatif de “difficiles, mauvaises”, si ce n'est à toutes les situations, du moins à un nombre important d'entre elles. Il est de la plus grande importance de nous rendre compte que notre appréciation des évènements ne dépend d'aucune façon de leur nature, des circonstances dans lesquelles ils se déroulent ou d'autres facteurs extérieurs. La conséquence pratique de ce tout cela est que la personne qui a l'emouna est toujours “contente de son lot.” Cette personne est continuellement satisfaite de la situation dans laquelle elle se trouve. Peu importe les conditions dans lesquelles elle vit et ce qu'elle fait de ses journées, cette personne est convaincue que tout ceci correspond à ce qu'elle doit faire dans le temps présent sur terre (son tiqoun) et cette situation la satisfait. Cela n'est pas pour nier les difficultés apparentes qui peuvent surgir dans la vie de chacun d'entre nous. Cependant, la personne qui n'a pas d'emouna voit tout ce qui lui arrive d'une façon exactement oppo-

sée : elle ne peut trouver satisfaction dans aucun des évènements de sa vie ; même si ces derniers sont positifs, elle ne parvient pas à les percevoir de la sorte. A plus forte raison dans les moments difficiles de la vie ! C'est la raison pour laquelle cette personne a tendance à ressentir immédiatement un sentiment de désespoir total. Désirer ce qu'Hachem désire Cette explication nous permet d'interpréter toute la Bible. A chaque fois que des individus ont fauté ou qu'ils ont péché, cela était dû à un manque d'emouna. Nous avons expliqué précédemment les différents aspects de ce manque d'emouna : une hitbodédouth qui n'est pas adéquate, une introspection incorrecte, une prière impropre. Dans tous les cas, ceci crée une situation où la Présence divine s'est retirée et où l'obscurité spirituelle dans laquelle se retrouve la personne exige de sa part un effort plus grand si elle désire retrouver l'emouna. Ceci s'applique à chacun d'entre nous et pour toutes les situations. Toutes nos chutes spirituelles, ainsi que tous nos échecs, sont rendus possibles pour cette même raison. Par conséquent, si une personne constate qu'elle se trouve dans une grande dissimulation spirituelle et que l'emouna lui semble se trouver à des années lumière d'elle, elle soit rassembler toute son énergie afin de la chercher, même si cela n'est pas toujours facile. C'est exactement ce qu'à fait le premier ministre dans l'histoire de la princesse disparue. C'est parce que nous cherchons l'emouna, et que nous ne désespérons pas de la trouver, que nous rectifions notre emouna imparfaite, la même emouna que nous avions perdue. A la fin de l'histoire de la princesse disparue, le premier ministre a le mérite de trouver la fille du roi. Cela lui permet également de faire téchouva (se repentir) sur les fautes précédentes qu'il avait commises.

Refoua Chelema Benjamin ben Marie Ida et sa femme

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Rabbi Na'hman de Breslev a écrit dans le Liqouté Moharan II:7 : “La personne qui désire revêtir les vêtements du soutien de famille – c'est-à-dire : celle qui subvient aux besoins de sa famille – doit être un homme fort. Il ne doit pas être ce que nous appelons un 'chlemazlniq' [une personne bonne à rien]. De fait, cette personne a besoin d'avoir une certaine idée de la notion de commandement. Cela est dû au fait que la subsistance d'une personne provient de l'aspect de “Royauté” d'Hachem.” “Par conséquent, la personne qui désire obtenir un gagne-pain doit avoir une certain idée de la notion de commandement afin qu'elle puisse avoir un minimum de point commun avec l'aspect de Royauté. Ceci correspond à ce qui est écrit (Ruth 2:12) : “À l'heure du repas, (…) approche et mange.” Selon la Guémara (Zeva'him 102a), le mot “approche” fait référence au concept de “royauté.” C'est pour cela que cette personne doit posséder les qualités de leader – c'est-àdire de royauté – 'à l'heure du repas', c'est-à-dire au moment où elle doit trouver un gagne-pain.” “Ainsi, lorsqu'un homme prend la responsabilité de subvenir aux besoins de sa femme –tel que cela est écrit dans la kétouba (le contrat de mariage) : 'Je travaillerai, honorerai et supporterai...' – il lui est alors donné une certaine dose de leadership, tel qu'il est écrit (Béréchith 3:16) : 'Et il [l'homme] te dirigera [la femme].' De fait, c'est grâce à l'aspect de commandement que l'homme peut attirer du Ciel sur lui son gagne-pain.” Nous apprenons des paroles de Rabbi Na'hman qu'afin de pouvoir recevoir du Ciel son gagne-pain – qui lui permettra de subvenir aux besoins de sa femme et de ses enfants – un homme doit être fort et combattant. Un tel homme ne peut pas se permettre d'être pa-

Le Jardin de la Prospérité par: le Rav Shalom Arush

resseux ou oisif. Également, il ne doit pas être démoralisé ou triste ; tous ces sentiments sont symptomatiques d'une étroitesse de l'esprit. Ceci doit être clair : un mari ne doit pas rester assis en se croisant les mains, ni renoncer aux responsabilités qu'il a face à sa femme. Plutôt, il doit être pleinement conscient que l'entière responsabilité de subvenir aux besoins de sa femme repose sur ses épaules. Par conséquent, un mari doit croire en luimême, agir avec célérité et selon un sens pratique dans les nombreux aspects qui le concernent. L'homme doit se précipiter vers Hachem et Le supplier, jusqu'au jour où il recevra du Ciel son gagnepain qui lui permettra de nourrir sa maisonnée. Cette attitude inclut tous les efforts nécessaires et indispensables qui doivent être faits pour obtenir une source de revenus. Être responsable L'obligation et la responsabilité du gagne-pain reposent entièrement sur le mari. D'autre part, une femme ne possède aucune obligation d'avoir une occupation professionnelle et elle ne devrait avoir aucune raison de se soucier à ce sujet. Ceci correspond à ce que dit chaque homme qui se marie selon la loi juive : que cette responsabilité lui incombe clairement. En se mariant, c'est également sa signature qu'il a apposée en guise d'accord avec cette condition. Voici ce qui est écrit sur la kétouba (le contrat de mariage) que le mari donne à sa femme : “Je travaillerai pour toi, je t'honorerai, je te nourrirai, je subviendrai à tes

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Refoua Chelema David Philipe ben Odelia Odette


besoins, je te supporterai et je t'habillerai.” En d'autres termes, le mari accepte de prendre toutes les responsabilités liées à la subsistance de sa femme, ainsi que de son bien-être : sa nourriture, ses vêtements, son logement… Cela ne doit laisser planer aucun doute : tous les besoins d'une femme sont de la responsabilité de son mari et celle-ci n'a aucune obligation d'avoir une source de revenus. Tout ceci est ce qu'a écrit Rabbi Na'hman : c'est seulement lorsqu'un homme s'engage vis-à-vis de sa femme – et qu'il s'oblige à subvenir à ses besoins – qu'il peut attirer du Ciel sur lui son moyen de subsistance. En agissant de la sorte, l'homme fait preuve de leadership – c'est-à-dire de “royauté” – et peut ainsi amener sur lui son gagne-pain.

tront à leur tour d'attirer sur lui son gagne-pain. C'est ton problème ! Ceci est un principe fondamental dans la vie : il est interdit pour un mari de jeter le fardeau du gagnepain sur les épaules de sa femme. Également, il ne doit pas la mêler à ses problèmes, ni lui causer du souci dans ce domaine. Ce que reçoit le mari, il doit le donner de bon coeur. Si cela ne suffit pas, il doit savoir qu'il s'agit de son problème ! Cela est encore plus vrai si le mari est endetté : il doit assumer ses responsabilités avec encore plus de vigilance et – en aucun cas – mêler à sa femme à ses difficultés.

Cependant, lorsqu'un mari renonce à cette responsabilité – qu'il se sent pitoyable et qu'il pense que les forces lui manquent – il ne fait pas preuve de leadership. C'est pourtant cette qualité qui lui faut pour obtenir son gagne-pain ! Conséquemment, il se place dans une situation où il ne peut pas recevoir du Ciel sa source de revenus.

Il doit faire ce qui est en son pouvoir pour que sa femme n'ait aucun souci à ce sujet. Il ne s'agit pas de son problème ! Plutôt, c'est à lui de régler ce qui doit l'être ! La femme a épousé son mari à cette condition : qu'il assume ses responsabilités envers la recherche d'un gagne-pain. Si cela n'est pas le cas, c'est que le mari ne fait pas face à ses responsabilités.

L'aspect le plus important de ce que nous venons d'exposer est de comprendre qu'un mari doit réfléchir sérieusement à ce sujet. Il doit accepter son rôle et être ferme dans ses convictions : c'est sur lui qu'incombe l'entière responsabilité de subvenir aux besoins de sa femme. C'est sa simple acceptation qui lui permettra de réussir dans sa recherche d'une source de revenus. C'est ce qu'attend le Ciel pour donner à cet homme les qualités de leadership, qui lui permet-

Par conséquent, un mari ne peut en aucun cas déclarer à sa femme : “Dans la mesure où je suis endetté, je suis incapable de subvenir à tes besoins. Avant tout, laisse-moi rembourser mes dettes et je pourrai ensuite te fournir ce dont tu as besoin.” Plutôt, un mari doit prendre conscience que son obligation de subvenir aux besoins de sa femme –ainsi que de ses enfants – passe avant que celle qu'il a envers ses créditeurs.

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Les trois générations de Noé “Voici les chroniques de Noé : Noé était un homme

juste et parfait dans sa génération” (Genèse 6: 9). “Dans sa génération” mais dans les autres générations, comme celles d’Abraham, Moïse et David, il ne compte pour rien (Zohar 1ère partie, 60a). En d’autres termes, la vie et l’œuvre de Noé incluent des éléments qui devaient plus tard être compris dans les vies du premier Juif, de celui qui devait transmettre la Torah à l’humanité et du premier roi d’Israël. Abraham, Moïse et David représentent trois jalons dans la réalisation de la mission de l’homme dans la vie. Abraham fut le premier à démontrer qu’un être humain seul pouvait se charger du monde entier et persévérer. Abraham était né dans un monde où la vérité du D.ieu Un avait été oubliée, et où tous adoraient les idoles de bois et de pierre. Seul, sans rien que son propre esprit pour le guider, il en vint à réaliser que le monde entier se trompait. Seul, il défia la puissance des rois et les conventions de la société et fut prêt au sacrifice de sa vie au nom de ses convictions. Il fut “Abraham l’hébreu” surnommé ainsi parce que le monde entier se tenait d’un côté et lui de l’autre. Mais la vie est plus que se tenir contre un monde adverse. La Torah est le “plan divin de la création” et notre mission dans la vie est de placer le monde sur ses fondations divines. C’est pourquoi le Talmud déclare que “depuis le jour où le monde fut créé jusqu’au jour où la Torah fut donnée à l’homme au Mont Sinaï, le monde tremblait” son existence même étant nébuleuse et incertaine. Car la base de la création, sa charte et sa raison d’être devaient encore être mises en place. Ce n’est que, lorsque Moïse communiqua la Loi divine de la réalité dans un langage accessible à l’homme, que les fondations de l’univers se solidifièrent. Dans la génération de Moïse, la relation de l’homme avec son monde entra dans une nouvelle phase. Avec Abraham, le monde était une force qui pouvait résister Page 32

avec succès. Avec Moïse, il était une dynamique à stabiliser, une ressource à développer. La souveraineté divine La troisième et dernière phase est celle de l’élévation de la création. La stabilité et le développement ne suffisent pas car le monde est fini et à facettes multiples. Même dans son état “stable”, sa perfection est limitée et son harmonie n’est qu’une trêve superficielle déchirée de l’intérieur par des forces divergentes. L’objectif ultime n’est pas la civilisation de la terre mais sa sanctification. Cela sera atteint par Machia’h qui “rendra le monde parfait (comme) le royaume de D.ieu”, inaugurant une ère où il n’y aura pas de famine ni de guerre, de jalousie ni de rivalité… et la seule occupation du monde sera de connaître D.ieu ”. Mais le processus fut amorcé par l’ancêtre de Machia’h, le Roi David. Le sens véritable du mot “roi” (Mélè’h) n’évoque pas simplement celui qui règne et gouverne le peuple, mais celui qui imprègne leur vie de la souveraineté de D.ieu. C’est la raison pour laquelle celui qui nous apportera la Rédemption est appelé Mélè’h Hamachia’h, le “roi oint”. David, le premier roi d’Israël, ouvrit une ère de souveraineté en introduisant la perfection divine dans la création. En fait, le terme “Machia’h” est utilisé à la fois pour David et pour le dernier Rédempteur, ce dernier étant appelé “ Machia’h, fils de David ” non seulement en référence à son ancêtre, mais aussi pour impliquer qu’il complète ce que David a commencé. Tout comme Abraham, Noé maintint son intégrité dans une génération perverse. A une époque où “ la terre était remplie de violence ” et où “ toute chair corrompait son chemin sur la terre ”, Noé résista à cette influence et tenta même d’appeler sa génération à s’amender et éviter la catastrophe. Selon les propos de D.ieu à Noé: “tu es le seul que J’ai vu juste devant Moi dans cette génération”. Tout comme Moïse, Noé établit les fondations pour un monde nouveau, un monde qui possédait une stabilité bien plus grande que celui qui précédait. En émergeant de l’Arche, il engendra et construisit le monde postdiluvien et obtint de D.ieu la promesse de

Briout et Atslah’a pour Ruth Ravid bat Adassa Eshter


ne plus jamais détruire les œuvres de la nature.

servir D.ieu et réaliser Son dessein dans la création.

De plus, il eut un avant-goût de la perfection messianique. Son Arche qui flotta une année entière audessus des eaux du déluge était un monde dans lequel toutes les espèces, y compris celles qui sont d’ordinaire des proies les unes pour les autres, résidaient en parfaite harmonie.

Le Roi David introduisit (et Machia’h accomplira) une dimension surnaturelle d’harmonie et de perfection dans le monde, non pour assurer la continuité de son existence mais pour révéler l’infinie harmonie et la perfection de Son Créateur.

Le temps présent Néanmoins, Noé était un homme juste dans sa génération, mais “ne compte pas” quand il est comparé aux accomplissements d’Abraham et Moïse et David. Les fautes de la génération de Noé étaient la violence, le vol et la promiscuité interdite. Noé reconnut (comme tout homme l’aurait fait) l’auto destruction de leur comportement et ne voulut y prendre aucune part. Il reconnut aussi qu’un tel comportement mettait en péril la survie de la terre et fit tout ce qui était en son possible pour convaincre sa génération de la folie de ses actes. Le monde qu’il établit au sortir de l’Arche était plus stable parce qu’il était fondé sur les principes du respect mutuel. Par contre, la confrontation d’Abraham avec le monde ne consista pas en un comportement très civilisé face à un comportement trop peu civilisé, mais avec le paganisme face à la croyance en un D.ieu Unique, avec une vie tournée vers soi face à une vie dévouée au service du Créateur. Moïse établit le monde non avec un code pour rendre la vie civilisée mais avec la Torah dont le but est de

Noé était leur ancêtre et précurseur, tout comme l’enfance est l’ancêtre et le précurseur de l’âge adulte. Mais un adulte qui répète les faits les plus impressionnants de son enfance encourra la condamnation claire et non les louanges. Personne ne condamne un enfant de faire ce qu’il faut pour obtenir une récompense ou d’éviter un mauvais comportement par peur de la punition; son égocentrisme est chéri et sa manipulation est acceptée avec un sourire appréciatif. Mais chez un adulte le même comportement est considéré comme égoïste, timoré et immature. C’est la raison pour laquelle le Zohar parle au présent quand il évoque Noé : “ mais dans les générations d’Abraham, de Moïse et de David, il ne compte pour rien ”. Quand la Torah met l’accent sur le fait que Noé était un homme juste dans sa génération, cela ne diminue en rien sa grandeur. Au contraire, dans ces jours, quand le monde était dans son enfance spirituelle, ses accomplissements représentaient le point ultime du potentiel humain. La Torah vient plutôt nous dire qu’après les progrès accomplis par Abraham, Moïse et David, nous ne devons pas considérer Noé comme notre modèle : dans un monde plus mûr, la justesse de Noé ne compte plus.

Briout et Atslah’a pour Tamar et Naomi bat Ruth Ravid

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Du moi au moi

L’instinct, l’environnement et la raison

D.ieu dit à Avraham: “va-t-en, de ton pays, de ton lieu de naissance et de la maison de ton père, vers la terre que Je te montrerai”. (Genèse 12:1)

Les facteurs innombrables impliqués pour faire de nous ce que nous sommes peuvent être groupés en trois catégories: le naturel, l’inculqué et l’acquis.

Qu’est-ce qui pousse un homme à quitter son pays, son lieu de naissance et la maison de son père pour une destination inconnue? Et pourtant il est vrai que nous sommes attirés, à la recherche de quelque chose de plus que ce que nos parents, nos maîtres, et en vérité, notre nature même, ont à nous offrir. Notre vie est une quête incessante après que nous ayons rejeté l’identité innée et acquise de notre jeunesse et de notre naissance.

Nous commençons une vie déjà programmée avec les tendances et les inclinations qui forment une psychologie et un caractère innés. Et puis commence, depuis le moment de la naissance, l’influence de

Une partie non négligeable du livre de la Genèse est consacrée à la vie d’Avraham, le premier Juif. Plus curieusement, toutefois, nous rencontrons Avraham plutôt tard dans le cours de son existence: le premier événement de la vie d’Avraham décrit en détails par la Torah se produit alors qu’il est âgé de soixante-quinze ans! A ce moment, Avraham est capable de porter le regard sur une vie fructueuse, voire sans précédent dans ses accomplissements.

l’homme, seul parmi les créatures de D.ieu a été doté d’un intellect objectif dont il peut, dans une grande mesure, contrôler les stimuli auxquels il est exposé et la manière dont ils l’affectent. Avec son esprit, il a la force de se développer, au-delà et même contre son moi précédent. C’est la signification plus profonde des mots “ton pays”, “ton lieu de naissance” et “la maison de ton père” dans l’appel de D.ieu à Avraham. Erets, le mot hébreu pour “pays” et “terre” a la même racine étymologique que le mot Ratson “volonté” et “désir”; ainsi “ta terre” peut également être traduit par “tes désirs naturels”. “Ton lieu de naissance”:

Jeune enfant, il avait su discerner une vérité plus grande, implicite dans le déroulement de la nature et il en était venu à reconnaître le D.ieu Unique. Homme seul face à l’univers tout entier, il avait combattu la perversité païenne de son temps, conduisant de nombreux hommes à une croyance et une moralité monothéistes. Puis vint un événement d’une telle importance qu’il éclipsa les premières sept décades et demi de la vie d’Avraham; un événement qui marqua l’amorce d’un nouveau phénomène, le Juif, et redéfinit le voyage de la vie. Cet événement, c’était l’appel de D.ieu à Avraham: “Pars pour toi, de ton pays, de ton lieu de naissance et de la maison de ton père vers la terre que Je te montrerai”. Maintenant que tu as realize la capacité totale de tes forces conscientes, va en toi-même. Je te montrerai un lieu qui est l’essence de ton propre moi, un lieu qui existe au-delà de la “terre”, du “lieu de naissance” et de la “maison de ton père” que tu connais. Page 34

notre environnement quand nos parents, nos maîtres et nos compagnons imprègnent nos âmes de leurs manières et de leurs attitudes. Finalement, vient une troisième et principale influence: celle de l’aboutissement de la maturité intellectuelle:

Moladete’ha est une référence à l’influence de la maison et de la société. Et Beth Avi’ha “la maison de ton père” se réfère à l’homme comme être humain mûr et rationnel, forgeant son esprit, son caractère et son comportement avec l’objectivité de l’intellect. Selon les critères traditionnels, cela constitue l’apogée dans les accomplissements de l’être humain: le développement de ses instincts naturels, l’assimilation des vérités observées et apprises et la reconstitution du moi à travers l’arbitrage objectif de l’esprit. Pourtant en réalité, l’intellect n’en reste pas moins une part de notre humanité, restant toujours sujet aux déficiences et aux limites de la nature humaine; s’il est vrai qu’il peut dépasser les confins de ce qui est inné et appris, l’intellect, en dernier ressort, n’est jamais véritablement libéré de l’ego et de ses

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préjugés. Mais l’homme possède un moi plus élevé, un moi libre de toutes les limites de son humanité. C’est “l’étincelle de divinité” qui est le coeur de son âme, l’essence divine que D.ieu lui insuffla, l’ “image de D.ieu” selon laquelle il fut créé: le Erets que D.ieu promit de montrer à Avraham. Dans son voyage de découverte, Avraham doit, de toute évidence, quitter “la terre, le lieu de naissance et la maison de son père”, sa Mésopotamie natale. Il doit rejeter la culture païenne de Our Kasdim et ‘Haran. Mais il ne s’agit pas du départ dont nous parlons dans le verset cité ci-dessus. Car Avraham reçut cet appel de nombreuses années après avoir rejeté les habitudes païennes de sa famille et de sa patrie, reconnu D.ieu et produit un impact profond sur la société environnante. Et pourtant, il lui est encore dit:

“Va! Pars de ta nature, de tes habitudes, pars de ton moi rationnel. Après avoir rejeté tes origines idolâtres, négatives, tu dois maintenant aussi transcender ton passé positif et enrichissant. Atteins le plus profond de toi-même, même si c’est un moi parfait”. La perfection humaine est tout simplement insuffisante. Car tout ce qui est humain, même l’intellect objectif, appartient néanmoins à la réalité créée, lui est toujours assujetti et est limité par elle. Et malgré tout, D.ieu nous invite, dans Son premier commandement au premier juif, à experimenter ce qui transcende toutes les limites et les définitions: Lui-Même. Mais d’abord, nous devons faire le “Le’h Le’ha”, aller au plus profond de nous mêmes, en arriver à notre moi que seul D.ieu peut nous montrer, le moi qui forme un avec Lui.

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Le sacrifice d’Its’hak Il y a trois mille sept cents ans, l’un des sommets des collines de Jérusalem fut le témoin d’un des moments des plus intenses de l’histoire humaine. Là, Avraham construisit un autel, ligota son fils Its’hak et se prépara à l’offrir en sacrifice à D.ieu. Trois jours plus tôt, D.ieu s’était adressé à Avraham et lui avait ordonné: “Prends ton fils, ton fils unique que tu aimes, va vers la terre de Moriah; et élève-le en offrande sur le sommet de la montagne que Je te désignerai”. D.ieu éprouvait Avraham, établissant la profondeur de l’engagement sur lequel la nation juive allait être créée. A peine Avraham eut-il arrangé le feu de bois sur l’autel, pris le couteau et tendu la main pour égorger son fils qu’un ange l’appela: ...“Ne touche pas le garçon, ne lui fais rien; car maintenant Je sais que tu crains D.ieu et que tu ne M’as pas soustrait ton fils unique. Aussi vais-Je te bénir et multiplier ta descendance comme les étoiles dans le ciel et le sable sur le bord de la mer...” Maimonide explique que la Akédah (le “sacrifice” d’Its’hak) servit à établir deux axiomes fondamentaux dans la foi juive: l’étendue de la capacité de l’homme pour aimer, craindre et servir D.ieu et le principe de la “prophétie”, le fait que D.ieu communique Sa volonté à l’homme. En liant Its’hak sur l’autel, Avraham démontra que l’homme est capable d’un amour et d’une crainte de D.ieu qui surpassent tous ses autres sentiments ou engagements. Car quel amour est-il plus grand que celui d’un parent pour son enfant ? Quelle crainte estelle plus immense que la crainte d’un parent pour son enfant? Avec la Akédah, Avraham plaça son engagement à D.ieu au dessus des vérités de la nature humaine les plus essentielles, l’établissant comme la préoccupation la plus importante de la vie de l’homme.

Au-dessus du doute le plus déraisonnable La seconde vérité établie par la Akédah est le principe de la prophétie. Il existe de nombreux niveaux et degrés de communion humaine avec le Divin, depuis la contemplation du scientifique devant la création de Page 36

D.ieu au Sage de la Torah dont l’interprétation et l’explication de la Torah sont modelées et guidées par inspiration divine (Roua’h Hakodech). Toutefois, la prophétie constitue l’ultime communication divine, une révélation qui transcende totalement l’ambiguïté et la subjectivité de son récepteur humain, de telle sorte que sa vérité est absolue, incontestable et immuable. Un principe fondamental de la foi juive veut que D.ieu communique ainsi avec l’homme. Quand Avraham reçut l’injonction d’offrir Ist’hak en sacrifice à D.ieu, cet ordre était contraire à tout ce que Avraham était, à quoi il aspirait, contraire à tout ce qu’il savait et croyait de D.ieu, et contraire à ce que D.ieu Lui-même lui avait affirmé. Avraham représentait le prototype de la bonté. Il connaissait et était lié à D.ieu comme avec “Le Bienveillant et Miséricordieux, lent à se mettre en colère et immense dans Sa Bonté”. L’interdiction de prendre une vie humaine fait partie des sept lois fondatrices de la civilisation, communiquées par D.ieu à Adam et à Noa’h et qu’Avraham, pendant de nombreuses décades, avait instillées en déployant toutes ses forces, dans un monde où le meurtre était la marque d’une adoration religieuse. Et D.ieu avait promis à Avraham que Its’hak (qui n’était pas marié et sans enfant à l’époque de la Akédah) serait le père d’une grande nation qui continuerait le travail d’Avraham pour propager la vérité du D.ieu unique au monde. Ainsi, quand Avraham entendit les mots “Prends ton fils... et offre-le en sacrifice”, il avait de nombreuses raisons de douter de leur divinité, de supposer que ce n’était pas D.ieu mais des voix malveillantes qui s’étaient adressées à lui. Et si sa certitude qu’elles émanaient de D.ieu avaient été ébranlée d’un iota, il n’aurait en aucune façon pu leur obéir. Aussi, conclut Maimonide, la Akédah constitue-t-elle l’exemple parfait du principe de la prophétie selon lequel D.ieu communique Sa volonté à l’homme d’une manière qui ne laisse aucun doute quant à son origine, sa signification ou son mode de transmission. La Akédah constituait donc un double ancrage dans

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l’homme pour D.ieu. C’était notamment là que se trouvait l’autel sur lequel on apportait les sacrifices quotidiens ou saisonniers auxquels participait chacun. Le Beth Hamikdach était aussi le centre de l’univers dans tout ce qui concernait la révélation de la Divinité dans notre monde. C’était “la résidence” de D.ieu, le lieu qu’Il avait choisi pour s’y révéler, souligné par la présence de l’Arche Sainte.

L’objet et l’acteur Dans sa discussion à propos des lois régissant la construction du Beth Hamikdach, Maimonide répète à deux reprises le fait que le Beth Hamikdach se tenait sur le lieu exact de la Akédah. Dans son Michné Torah (Lois du Saint Temple: 2 ;1) il écrit: “Le lieu de l’autel est très exactement précisé et ne doit jamais être changé... Its’hak fut lié sur (le site) du Saint Temple ”. La loi qui suit statue :“L’on tient par tradition que le lieu où David et Chlomo construisirent l’autel (du Saint Temple) est l’endroit même où Avraham construisit (son autel) et y lia Its’hak...”. La codification des lois de la Torah par Maïmonide est connue pour son langage concis et exact, ce qui pose la question de savoir pourquoi il se répète et ce, dans deux lois consécutives. Mais un examen plus attentif met en lumière des differences entre les deux citations. Dans la première loi, la Akédah est décrite dans des termes qui soulignent le fait que “Its’hak était lié” ; dans la seconde loi, l’accent est placé sur

l’acte d’Avraham: la particularité que “c’est le lieu exact où Avraham construisit (son) autel et y lia Its’hak”. Une autre différence montre qu’en dépit du fait que la première loi commence en évoquant l’emplacement de l’autel, elle se conclut par la déclaration générale que “Its’hak fut lié dans le Saint Temple”; seule la seconde loi précise spécifiquement que la Akédah eut lieu là où se situait l’autel. Ces différences reflètent les deux éléments distincts dans la Akédah et le Beth Hamikdach : leurs rôles comme véhicules de la Révélation Divine et comme monuments de l’engagement de l’homme pour D.ieu. La première loi est reliée à l’élément de la “Révélation Divine” qui est un produit de l’événement de la Akédah, le fait que Its’hak y fut lié comme offrande pour D.ieu; la seconde loi fait allusion à l’amour et la crainte de D.ieu extraordinaires, implicites dans l’acte d’Avraham. C’est pourquoi la Révélation Divine découle essentiellement de l’objet de la Akédah (Its’hak), alors que le service de D.ieu qu’elle illustre vient de l’acteur de la Akédah (Avraham). De la même façon, la première loi n’est pas reliée à l’autel en tant que tel, centre du “service divin” dans le Temple mais à l’autel comme composante de l’ “autre” Beth Hamikdach: le Temple comme révélateur du Divin, centré sur l’Arche et le Saint des Saints. Dans la seconde loi, il est significatif qu’Avraham lia son fils sur le site du futur autel destiné à personnifier l’engagement humain dans la relation entre l’homme et D.ieu.

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Un héritage de rire Avraham nomma le fils..., que Sarah lui avait donné, Yits'hak("Rire"). Et Sarah dit: "D.ieu a fait rire à mon propos; tous ceux qui entendront riront pour moi". (Genèse 21.3) Alors nos bouches seront pleines de rire et nos langues de chants. (Psaumes 126,2) La Torah se divise en 54 Paracha (sections ou portions), chacune d'entre elles étant étudiée et lue en public à la synagogue, durant les semaines de l'année. Chaque Paracha possède un nom dérivé de ses premiers versets; et pourtant aucune loi précise ne détermine quel doit être le mot (ou les mots) choisi pour l'identifier. On peut observer, par exemple, les sections qui commencent par les mots "Et Kora'h prit" et "Et Balak vit" qui sont nommées respectivement Kora'h et Balak ; mais la section commençant par "Et Yaakov sortit" est appelée Vayétsé (et il sortit), et celle commençant par "Et Yehouda s'approcha de lui" est nommée: Vayigach (et il s'approcha) plutôt que Yaakov et Yehouda . Les Maîtres de la 'Hassidout expliquent que le nom de chaque Paracha renferme un enseignement lié à l'ensemble de la Paracha et d'un enseignement éternel pour chaque génération. Aussi, chaque Paracha reçoit-elle le nom qui lui est le plus approprié et qui intensifie son importance dans notre vie. L'on peut observer ce fait dans la Paracha de cette semaine, appelée Toldot ("chroniques" ou "progéniture"), selon ses mots d'ouverture: "Et voici les chroniques de Yits'hak". Mais il y a cinq semaines nous avons lu une section commençant par "Et voici les chroniques de Noa'h" et cette Paracha était appelée Noa'h. Il est bien évident que deux Paracha ne pouvaient pas recevoir le même nom. Mais si le choix du nom Toldot ne devait se justifier que parce qu'il était le premier mot adéquat dans l'ouverture de la Paracha, c'est la section de Noa'h, la plus antérieure, qui aurait du le porter et notre Paracha s'appeler Yits'hak pour s'en distinguer. Il est donc clair que quelque chose dans les chroniques de Yits'hak justifie que le nom de Toldot est plus adéquat que pour celles de Noa'h.

Le commencement et la fin Car "toldot" n'est pas un simple mot: c'est un terme qui embrasse l’univers, traverse toute l'histoire et décrit notre mission dans la vie. Après le récit de la Création du monde par D.ieu en six jours et Sa désignation d'un septième jour de repos, la Torah entame l'histoire de l'homme par les mots: "Voici les ‘toldot’ du ciel et de la terre au moPage 38

ment de leur création...". Dix-huit livres et trois mille ans plus tard, la Torah conclut le livre de Ruth par les versets suivants: “Et voici les ‘Toldot’ de Perets: Perets engendra 'Hetsron, 'Hetsron engendra Ram, Ram engendra Aminadav, Aminadav engendra Na'hchon, Na'hchon engendra Salmah, Salmah engendra Boaz, Boaz engendra Yichaïet Yichaï engendra David”. Dit le Midrach: Le mot “toldot” apparaît partout dans la Torah avec une orthographe élidée (c'est-à-dire qu'il lui manque la lettre “vav”), à l'exception de deux occurrences: "voici les chroniques de Perets" et "voici les chroniques du ciel et de la terre au moment de leur création". Pourquoi manque-t-il le “vav” partout ailleurs? A cause des six (la lettre vav a une valeur numérique de six) choses prises à Adam: sa luminosité, sa vie, sa stature, le fruit de la terre, le fruit des arbres et les luminaires... Car bien que le monde fût créé parfait, ces choses furent ruinées par le péché d'Adam et ne sera restauré que par la venue du Machia'h, descendant de Perets. L'histoire de l'homme est le voyage de “toldot” en “toldot”, depuis le monde parfait que D.ieu créa jusqu'à la perfection qui sera restaurée à l'époque de Machia'h. Selon les mots simples de Rachi: "Les ‘toldot’ des Justes sont leurs bonnes actions".

Noa'h et Yits'hak Les accomplissements de l'homme s'expriment de deux façons: les "chroniques" de Noa'h et les "chroniques de Yits'hak". Le nom "Noa'h" signifie "la tranquillité"; "Yits'hak" signifie "le rire”. Nombreux sont ceux qui rêvent de tranquillité et consacrent leur vie à sa recherche, dans le chaos et les luttes qui définissent l'existence présente. En fait, "la Torah fut donnée pour apporter la paix au monde", pour transformer ses différentes forces et luttes en un miroir harmonieux de l'harmonie parfaite de Son Créateur. Mais l'on peut également rétorquer qu'une existence des plus tranquilles n'est pas une existence; que si le but de la Création avait été la tranquillité, ce but aurait été également (voire mieux) servi en ne créant pas du tout de monde. Il est donc peu étonnant que bien peu de gens ne trouvent de satisfaction durable dans la tranquillité. Nous voulons plus de la vie que l'absence de discorde. Nous voulons la joie, nous voulons le rire dans notre vie. C'est là que réside l'intention ultime de la Création: faire de notre monde une source de joie pour l'homme et pour D.ieu. Ainsi, si une Parachah de la Torah s'appelle “Toldot”, ce sont les “toldot” de Yits'hak plutôt que de Noa'h.

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S'il est une "chronique" qui retrace la saga de l'homme et une "progéniture" qui résume le fruit de ses labeurs, c'est une chronique de joie et une progéniture de rire. Père et fils Voici les chroniques de Yits'hak le fils d'Avraham; Avraham engendra Yits'hak. (Beréchit 25:19) De nombreux commentateurs s'interrogent sur la phrase répétitive de ce verset: si la Torah identifie Yits'hak comme "le fils d'Avraham", qu'ajoute l'information qu'"Avraham engendra Yits'hak"?

des générations", les parents et les enfants se trouvent en situation conflictuelle parce qu'ils ont une vue différente du monde et basent leur vie sur un système de valeurs différent. Parfois, l'opposition et le mépris sont réciproques. Dans les formes moins sévères, cela ne peut se révéler que d'un côté: les parents peuvent être fiers des accomplissements de leurs enfants alors que ces derniers dédaignent le "primitivisme" et le côté "vieux jeu" de leurs parents. A l'opposé, les enfants peuvent révérer leurs parents et ce qu'ils représentent alors que ceux-là sont vivement déçus de leurs enfants et honteux de leur comportement.

L'un de nos Rabbis propose l'explication suivante: Souvent nous sommes confrontés à ce que nous appelons "le fossé

La Torah nous dit que, dans le cas des deux premières générations de Juifs, il n'y avait pas de "fossé": Yits'hak n'avait aucune réserve quant au fait d'être "le fils d'Avraham" et Avraham n'était pas moins prêt à être identifié comme le père de Yits'hak. Malgré le fait qu'ils représentassent deux approches de la vie différentes, Yits'hak sentait que tout ce qu'il était et tout ce qu'il avait, il le devait à Avraham et Avraham voyait en Yits'hak l'accomplissement et la réalisation de son moi profond.

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Prières, Ségoulot & Kaméot Les friandises des bébés Segoula pour une femme ni ne rescent plus son bébé dans le ventre: Il faudra qu’elle prenne des amandes (pas grillées) les mixer le plus fin possible Les mélanger avec beaucoup

de sucre

En manger une cuillère toutes

les 5 minutes

et avec la grace de D.ieu le de vie.

bébé montrera des signes

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Être respecter des autres Plus besoin d’hausser le son, de froncer le sourcil, ou même encore de faire le méchant; Nous rapporte le livre Ségoulot Israël au nom de Rav Ichi Cohen Gadol: Pour être respecter des autres porter sur soi un saphir

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INTRODUCTION DE RABBI NATHAN DE BRESLEV A LA LECTURE DES NOMS DES TSADIKIM La Torah représente le nom d’Akadoch Baroukh Hou et contient 600.000 lettres. Le peuple d’Israël également contient 600.000 âmes. Lorsqu’un juif, par son comportement et l’accomplissement des Mitsvoth, révèle le nom d’Hachem dans le monde, il devient son associé dans la création dont la Torah en est le schéma et donc acquiert la liberté en tant qu’associé d’intervenir dans son évolution en faisant des miracles… « Le Tsadik décrète et Hachem accomplit » En prononçant le nom du Tsadik qui révèle une phase du nom d’Hachem, c’est comme si on prononçait le nom révélé, c’est-à-dire Le Youd-Hé-Vav-Hé.(Likouté Halakhot).Cette prononciation réveille également le mérite du Tsadik qui est toujours actif dans le monde, même s’il n’est plus là physiquement. Les Tsadikims sont le maintien du monde, ils nous dévoilent les secrets de la Torah et la présence du Créateur en tous domaines, ils sont notre espoir et notre vitalité et nous nous maintenons avec leurs enseignements, nuit et jour. En prononçant leurs noms, puissons-nous attirer la lumière de leur sainteté, apprendre, transmettre et accomplir leurs paroles. Que par leur mérite, soit reconstruite Jérusalem et que les Cohanim retournent à leur service, bien vite et de nos jours, Amen. UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim

SHEMOT HATSADIKIM

« Voici ceux qui vinrent auprès de David etc. » : Haroch Ah’i’hézèr, et Yoach, les fils de Hachma’ha Haguivati. Zièl et Pélète, les fils de ‘Hazmavète. Vérakha. Yéhou Ha’hanétoti. Yichmaya Haguivoni. Yirméya. Yah’azièl. Yoh’anane. Yozavade Haguédérati. Elouzaye. Rimote. Bé’halya. Chémaryahou. Chéfatyahou Hah’aroufi. Elkana. Chiyaou. Azarèl. Yo’hézèr. Yachavame Hakorh’ime. Yo’héla. Zévadya, les fils de Yéroh’ame. ‘Hézèr Haroch. ‘Hovadya. Eliav. Michmana. Yirméya. ‘Hataye. Elièl. Yoh’anane. Elzavade. Yirméyahou. Makhbanaye. ‘Hadnakh. Yozavade. Di’haèl. Mikhaèl. Yozavade. Elihou. Tsiltaye. Yéhoyada, le chef des Aaronides. Tsadok. Avinadav. ‘Houza. Ah’yo. Le prince Ourièl. Le prince ‘Hassaya. Le prince Yoèl. Le prince Chémaya. Le prince Elièl. Le prince ‘Haminadav. Tsadok et Evyatar Hakohanime ( les Prêtres). Zékharyahou-Bène, Ya’hazièl, Chémiramote, H’ièl, ‘Houni, Eliav, Bénayahou, Ma’hasséyahou, Matityahou, Eliféléhou, Miknéyahou, ‘Hovède Edome, ‘Hièl, Hasso’harime. Azazyahou. Khénaneyahou. Bérèkhya. Elkana. Chévaneyahou. Yochafate. Nétanèl. ‘Hamassaye. Zékharyahou. Bénayahou. Eli’hézèr. H’iya. « David les répartit etc. » : La’hadane. Chimi. Yéh’ièl. Zétame. Yoèl. Chlomite. H’azièl. Harane. Yah’ate. Zina. ‘Houch. Béri’ha. Les fils de Moché, Guèrchome et Eli’hézèr. Chévouèl Haroch. Réh’avya Haroch. Chlomite Haroch. Yériyahou Haroch. Amarya. Yah’azièl. Kamame. Mikha Haroch. Yichiya. El’hazar. Kich. Mah’li. ‘Hédèr. Rémote. Chémaya, fils de Nétanèl Hasofèr ( le scribe). Ah’imélèkh, fils de Evyatar. TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS

Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce coeur de pierre et donne-nous un coeur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.

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Quatre minutes avant la fin Raconté par le passager – n° de téléphone : 00-1718-930-3780 « Vous etes surs ? Je crois qu’il s’agit d’une erreur ! » M. P. etait surpris, deconcert. Il avait l’intention de se rendre en Erets Isra‫כ‬l pour quelques jours, de participer a plusieurs evenements importants et de regler certaines affaires. Il s’etait prepare a son voyage comme un vieil habitué .Ce n’etait pas la premiere fois qu’il quittait les Etats-Unis pour Israel, et pas la derniere non plus. Il avait commande son billet par l’intermediaire de son agence habituelle, avait organise ses bagages et, apres avoir dit au revoir a sa famille, etait arrive a l’aeroport. A present, on lui disait que son avion avait decolle voici douze heures ! « Depuis quand y a-t-il un vol a midi ? demanda-t-il pour commencer. –Depuis le mois de Juin, repondit poliment l’hotesse. En Juin, un vol vers Israel est ajoute chaque jour. A midi moins dix. Le vol regulier, de minuit moins dix, continue comme d’habitude. –Cela ne m’est pas venu a l’idee ! Je ne savais pas ! J’ai recu une place pour l’avion a cette date et je n’ai meme pas pris la peine de verifier si c’etait un vol de jour ou de nuit. Je ne savais pas que vous aviez ajoute un avion. » Mais pour autant que son erreur etait comprehensible, c’etait malgre tout une erreur. Il avait manqué son vol et, dans le vol qui devait bientot decoller, il ne restait pas de places vacantes… Rentrer chez lui et revenir dans douze heures ? C’etait tros fatiguant et la plupart de ces heures-la allaient se passer dans le trajet aller-retour. A part cela, il est ecrit dans le testament de Rabbi Yehouda He’hassid qu’un homme qui quitte sa maison pour partir en voyage ne doit pas y revenir. Valait-il la peine d’aller a l’hotel ? Fallait-il passer cette attente a l’aeroport ? Et les rendez-vous qu’il avait pris en Israel ? Tout son emploi du temps serait bouleverse… « Peut-etre restera-t-il une place dans le vol qui part bientot ? » tenta-t-il sa chance. L’hotesse secoua la tete avec empathie. « On a vendu dix places de plus que la capacite de l’avion, lui expliqua-t-elle. Parce qu’il arrive toujours que quelques personnes manquent le vol. A part cela, il y a aussi ce monsieur-la , Page 42

dit-elle en montrant un non-Juif assis sur un banc, qui a fait exactement la meme erreur que vous. S’il reste une place, il passe avant vous. » M. P. observa son compagnon d’infortune puis s’assit aupres de lui. Il valait la peine pour lui d’attendre la fin de l’embarquement. Il restera peut-etre malgre tout une place. « Peut-etre qu’un don a Koupat Ha’ir pourrait m’aider ? pensa soudain M. P. Qu’ai-je a perdre ? J’aurai de toute facon accompli la mitsva de tsédaka si je fais un don, que j’aie une place dans cet avion ou non. A part cela, un don me donnera un avantage sur ce non-Juif qui est avant moi, murmura une petite voix amusee a l’interieur de lui. Cela ne me derange pas qu’il prenne l’avion, s’il me reste une place a moi aussi. Si je fais un don, je passerai avant lui. » Il sourit a cette pensee espiegle, sortit son portable et fit le numero de Koupat Ha’ir. Apres avoir donne son numero de carte bancaire, il decida quelle somme donner et la communiqua a la telephoniste. Lorsqu’il eut termine, il ajouta une priere a voix basse. Il ne pria pas qu’il lui soit donne de monter dans cet avion, car qui pourrait affirmer que c’etait bon pour lui ? Il pria D. de le conduire dans le bon chemin et de le preserver de tout desagrement et de tout accident. Le non-Juif le regarda avec interet. Lorsque les aiguilles de la montre indiquerent qu’il ne restait qu’une demi-heure jusqu’a la fermeture des portes, M. P. et le non-Juif furent appeles a monter dans l’avion. « Il reste plusieurs places libres, leur dit l’hotesse, mais sachez que si au dernier moment les passagers arrivent, vous devrez descendre ». Ils accepterent, faute d’avoir le choix. Ils passerent les minutes restantes a regarder attentivement les gens qui entraient dans l’avion. Un passage entra d’un pas vif et prit sa place, un deuxieme, un troisieme… Les places vacantes allaient en diminuant. Devraient-ils revenir sur leurs pas ? Dix minutes avant la fermeture des portes, il restait encore des places vides a part les leurs. Il semblait qu’ils pouvaient pousser un soupir de soulagement. Mais non. Sept minutes avant le depart, cinq personnes d’une meme famille arriverent, tout essoufflees. Il n’y avait que trois sieges vacants. M. P. et le non-Juif, son compagnon d’infortune, furent contraints de ceder leur place et de retourner a la salle d’embarquement. « Je regrette, repeta l’hotesse, genee. Il arrive tres rarement que des passagers montent dans l’avion au dernier moment. Et voici que cinq personnes sont arrivees ! C’est vraiment inattendu. Je suis desolee ».

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Mais ses paroles polies ne firent rien pour calmer le non-Juif decu. M. P. se couvrit les oreilles de ses mains. La pluie de maledictions et d’insultes qu’il lanca au sujet de l’avion, du pilote, des stewards, de l’hotesse et des derniers passagers arrives precipitamment, le fit frissonner.

« Si cette famille n’etait pas arrivee a la derniere minute, songea-t-il pendant le voyage, il est probable que ce non-Juif serait reste jusqu’a la fin pour voir s’il y avait une place libre. C’est seulement parce qu’ils sont arrives par surprise et qu’il etait peu probable qu’il y aurait des changements au dernier moment.

M. P. ne broncha pas ; il n’avait pas la moindre intention d’etre la prochaine cible de ses invectives. Le non -Juif en colere regarda sa montre. « L’avion est archi plein ! Il n’y a aucune raison d’attendre ! » Il fit demitour et sortit de la salle d’un pas enerve.

Apres avoir attendu une heure et demie, c’etait idiot de sa part d’etre parti quatre minutes avant la fermeture des portes ! En tout cas, l’essentiel, c’est que j’ai eu sa place ! C’est bien ce que j’avais senti depuis le debut : un don a Koupat Ha’ir allait me donner priorite sur lui ! »

M. P. pensa la meme chose. Il restait malgre tout quatre minutes. Peut-etre qu’un miracle allait se produire… A ce moment precis, il vit un homme descendre de l’avion, le visage rejoui. Il parlait avec enthousiasme dans son portable et semblait tout heureux.

M. P. sourit une nouvelle fois. Que cette petite voix dise ce qu’elle voulait, il etait assis dans l’avion, et c’etait le plus important !

« He ! lanca-t-il a l’hotesse. Je reste ! Je viens d’avoir mon premier petit-fils ! Je vais repousser mon voyage de quelques jours. Ce n’est pas tous les jours qu’on devient grandpere ! Vous pourrez peut– etre faire entrer quelqu’un a ma place. –Ou …Ou est-il ?

L’hotesse regarda autour d’elle, cherchant le non-Juif du regard. –Il est parti ! intervint M. P. Il vient de quitter les lieux ! –Alors, depechez-vous ! Les portes se ferment dans deux minutes ! » M. P. gravit les marches en courant, trouva une place vide et s’assit. Les portes se fermerent derriere lui. Cela avait valu la peine !

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Refoua Chelema Rav Agaon Ovadia Yossef ben Gorgaya


GARDES TA LANGUE La force de la parole Tout homme d’Israël se trouve dans une situation très élevée, car s’il dit de quelque chose que c’est « hekdech » (consacré au Beit HaMikdach), il lui devient interdit d’en profiter, même de la valeur d’une perouta, et s’il en profite, il doit apporter un sacrifice ; s’il a donné à une femme quelque chose en lui disant : « Tu m’es consacrée », au même instant elle devient une femme mariée et elle est interdite à tout le monde sauf son mari ; de même les lois des voeux et des serments dependent de la force de la parole, et il est dit à ce propos : « il ne profanera pas sa parole » ; en ce qui concerne les idoles, même si l’on n’a fait aucun acte mais qu’on ait dit : « Tu es mon dieu », c’est de l’idolâtrie totale, et on est passible de mort (Sanhèdrin 59.A) combien plus forte raison on surveille en haut chaque parole qui sort de sa bouche !

Une mitsva entraine une autre Il est évident que lorsqu’on s’habitue à faire attention à ne rien raconter de négatif sur les autres, même si cela ne doit lui causer aucun tort, et à plus forte raison si cela risque de lui faire perdre sa subsistance, si on a à coeur de ne pas lui faire honte par des paroles mauvaises, et de ne pas encourager un conflit en racontant des histoires, tout cela se faisant uniquement par la langue, et on se gardera automatiquement aussi du vol, puisqu’on a déjà pris sur soi de faire attention à ne provoquer ni dommage ni honte par la parole, donc à plus forte raison en actes. Ainsi, au fil du temps, on deviendra pur de toutes les fautes entre l’homme et son prochain.

La fin rejoint l’idée du début Le gaon Rabbi Ben Tsion Alfass a raconté : «Un jour, j’ai abordé un juif et je lui ai dit : Viens, je vais te raconter des histoires de Lachone HaRa et de médisance qui se sont accumulées dans mon coeur, et toi tu m’en raconteras aussi. Et comme je sais que ton temps est précieux, je te paierai un bon prix pour Page 44

cela». Il m’a regardé avec colère et m’a dit : «Qu’estce que vous voulez, me faire pécher par des quantités d’interdictions ? Même si vous me donnez une fortune je n’écouterai pas ce genre de conversation !» Plus tard, je l’ai rencontré en train de dire du Lachone HaRa à la synagogue. Je me suis approché de lui et je lui ai dit : «Il y a une semaine, je t’ai demandé de dire un peu de médisance avec moi, je voulais même te payer pour cela, et tu n’as pas voulu. Et maintenant tu es à la synagogue avec les tefilin et tu dis du Lachone HaRa ?» L’homme eut très honte. Examinons pourquoi au début il n’avait pas été d’accord pour entendre des paroles interdites alors qu’à la fin c’est lui même qui en a dit. La réponse, c’est qu’au début il savait et réfléchissait qu’il s’agissait de paroles interdites, alors qu’ensuite il n’a pas réfléchi à ce qui sortait de sa bouche car la bouche était ouverte, mais il en a eu honte, car «la fin rejoint l’idée du début».

Préparer les bases de la bénédiction Les gens qui se trouvent dans une situation difficile ont l’habitude de chercher des segoulot et des bénédictions chez les grands tsadikim pour être délivrés de leurs souffrances. Le ‘Hafets ‘Haïm a dit à ce propos : A quoi servent toutes les segoulot et toutes les bénédictions si on a le malheur d’avoir l’habitude de dire du Lachone HaRa, alors qu’il y a là-dessus une malédiction explicite dans la Torah (Devarim 27, 24) :«Maudit celui qui frappe son prochain en secret» ? Rachi explique que cette malédiction porte sur le Lachone HaRa. Les Sages ont dit (Souka 29) : «Cette malédiction comprend un anathème et une exclusion, et elle n’a pas été prononcée par un seul homme, mais avec l’accord de tout Israël, avec la participation des cohanim et des léviïm», et de cette façon l’homme détruit toutes les bonnes influences dont il aurait pu profiter par ailleurs.

Atsla’ha pour Avraham ben Fortuné



Le Shidou’h pas à pas Quelques points importants pour nous aider dans notre décision:

Rav Moché Lizmi Chlita Pour prendre rendez-vous auprès du rav Composez le 054-2460662

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Zivoug Agoune Yehoudith Garçona bat Rahel



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