SOMMAIRE :
Directrice : Tsipora G. Graphiste : Rephael G.
INSTITUTION NER RA’HAMIM
Directeur commercial : Rephael G.
Pages 4-11
Publicité et Abonnement :
CHABBAT
Tel. : 054.563.13.51
Pages 12-13
Fax : 077.470.17.80
ESHET ‘HAYIL
E-mail : famillytorah@gmail.com
Pages 14-17
Site : www.FamillyTorah.com
‘HAGUIM - FÊTES JUIVES
Distribution :
Pages 18-23
Gratuite : Par Email
ENFANT
Payante : En Format A4 La reproduction et copie d’articles, illustrations et des publicités (sans l’accord écrit de l’annonceur et du journal), publiés dans ce magazine à des fins commerciales, sont strictement interdites sous peine de poursuites. Les annonceurs sont entièrement responsables de leurs publications.
Pages 24 BRESLEV Pages 26-35 HABBAD - LOUBAVITCH Pages 38-45
Tous documents transmit à notre rédaction ne seront pas retournés.
SEGOULOT
Avec le Soutien de :
LA FORCE DE LA TSEDAKA
Rav Moshe Ben Moshe chlit’a
Pages 48-49
Rav Ron Chaya chlit’a
Pages 46-47
AUTRES GRANDS RABBANIM
Rav Yaakov Mazouz chlit’a
Pages 50-53
Rav Acher Fitoussi chlit’a
ETC…
Rav David Nacache chlit’a Yeshiva Or Arachbi
Recettes p 54
Les Rabanim de Koupat Ha’ir
Concours & Blagues p 55
Et plein d’autres Gdoley aDor...
CHOFTIM
ENTREE
SORTIE
JERUSALEM
18:53
20:07
TEL AVIV
19:08
HAIFA
KI TETSE
ENTREE
SORTIE
JERUSALEM
18:46
19:59
20:09
TEL AVIV
19:01
20:02
19:01
20:10
HAIFA
18:53
20:02
ENTREE
SORTIE
ENTREE
SORTIE
JERUSALEM
18:38
19:51
JERUSALEM
18:30
19:42
TEL AVIV
18:53
19:53
TEL AVIV
18:45
19:44
HAIFA
18:45
19:53
HAIFA
18:37
19:44
KI TAVO
NITSAVIM VAYELE’H
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Le Secret de la Ménora Le Midrach nous enseigne combien un lieu saint a de l’influence sur ceux qui s’y trouvent (Béréchith Rabah 64:18; Yalkout Chimoni 115): « Lorsque nos ennemis voulurent pénétrer sur le Mont du Temple, il dirent: qu’un Juif entre d’abord. Ils cherchèrent et finirent par trouver un homme du nom de Yossef Mechita qui était prêt à y pénétrer. Ils lui ordonnèrent d’entrer et lui dirent: « Tout ce que tu prendras sera pour toi ». Celuici entra et prit le candélabre en or. Ils prétextèrent qu’un « homme simple n’a que faire d’un tel objet » et
ils s’emparèrent du candélabre. « Retourne, et tout ce que tu prendras sera pour toi ». Il refusa. Ils lui promirent qu’il serait exempt d’impôts pendant trois ans. Il persista dans son refus, disant: « Ne suffit-il pas que j’ai provoqué la colère de mon D. une fois, faut-il que je recommence? » Que firent-ils Ils le firent piétiner par un cheval de labour et cet homme hurlait: Ô malheur! Ô combien j’ai mal agi envers mon Créateur! ». Le Gaon Rabbi ‘Haïm Chmoulevitz demande: « Qu’arriva-t-il à ce Juif pendant ces quelques minutes où il pénétra dans l’aire interdite du Temple? Comment est-il arrivé à en être tellement bouleversé? Quelques minutes auparavant, il avait osé pénétrer dans ce lieu saint où même les cruels étrangers craignaient de pénétrer les premiers.
N’ayant aucune crainte de ce lieu saint et terrible, il s’était laissé soudoyer pour le profaner, au point de tomber plus bas que ces étrangers. Il faut donc se demander ce qui lui est arrivé pour qu’il refuse maintenant avec véhémence de retourner dans le Temple, et préfère mourir pour son refus dans des souffrances atroces. D’où provient ce courage indomptable? » Et le Gaon Rabbi ‘Haïm répond: « Cela nous montre combien l’effet d’un bref instant dans un lieu saint est puissant. Car pour y être entré, pour y avoir passé un peu de temps, il en fut transformé. Pour tout l’or du monde, il ne voulait pas retourner dans le Temple, car il n’était déjà plus le même homme. C’est que le lieu luimême purifie l’âme, et allume en elle l’étincelle de sainteté enfouie dans toute âme juive. Il fut enflammé par cette étincelle au point d’être prêt non seulement à perdre toutes les faveurs qui lui furent promises, mais aussi la vie ellemême. Un grand sacrifice de soi et un grand courage! Tel est le résultat d’un moment passé dans l’enceinte du Temple! » Car l’Eternel dans sa grande miséricorde nous a offert à travers des objets saints comme un Sefer Torah des Téfilines, un Talith un livre de prière une Mézouza .. une autre possibilité pour se rapprocher de lui car les portes du repentir ne sont jamais fermer et notre Père accepte et pardonne chaque juif même le plus égaré. Rav Moché Ben Moché Chlit’a
Brioute Sim’ha Atsla’ha et Zéra Kodesh à Tsipora Bat Rahel
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Choftim - Intègre tu seras avec l’Eternel ton D.ieu Un jour, un baron décida pour une très importante somme d’argent d’acheter un cheval d’une très grande valeur. Après l’acquisition qu’il fêta avec ses amis et sa famille il alla chercher un paysan pour garder son cheval pendant la nuit de peur que des voleurs ayant entendu la nouvelle de l’acquisition viennent le lui dérober. Pour ne pas que le paysan ne s’endorme pendant sa grade le baron lui conseilla d’occuper son cerveau sur des questions philosophiques et ainsi il restera réveillé, et c’est ce qu’il fît. Au milieu de la nuit le baron se réveillant d’un cauchemar horrible concernant son cheval, il décida alors de descendre à l’écurie pour calmer son esprit et fort joyeux vu le paysan réveillé en pleine réflexion. Quand ce dernier vît le baron il partagea avec lui sa réflexion très ‘philosophique’ et demanda au baron : « quand je prend mon marteau et que je plante un clou dans le mur ou passe le bois qui se trouvait dans le trou? » Le baron tranquille de voir le paysan si prit par sa réflexion s’en retourna dormir pour se réveiller quelques heures plus tard inquiet pensant que le paysan c’était endormi. Il le trouva toujours dans l’écurie mais cette fois ci complètement pris par en train de se cassé la
tête sur un problème et par curiosité lui demanda à quoi il pensait au même instant, le paysan lui répondit : « quand je mange un bretzel ou disparait le trou qui se trouve au milieu du bretzel et que je n’ai pas mangé? » Le baron amusé par cette question s’en retourna dormir pour ne se réveiller que le matin et trouvé le paysan debout l’aire perdu dans ses pensés . A l’approche du baron le paysan couru lui faire part de sa dernière réflexion : « Je suis ici depuis déjà 12 longues heures en train de surveillé votre cheval et je ne comprend pas ou celui-ci a put disparaitre » D.ieu dans sa grande miséricorde nous a donné à chacun un travail dans son monde, et nous au lieu de mener à bien cette mission nous perdons notre temps dans des « réflexions philosophiques » qui nous mènent nulle part. Alors en ce mois de ELOUL réveillons nous et accomplissant ce que pourquoi nous avons été envoyé faire dans ce monde. R. Idan Chlomo Pery Chlit’a
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Zera Kodesh Meytal Bat Liza
Ki Tetsé - L’épreuve n’est pas insurmontable. Un des Hassids de Rabbi Israel de Rougine, était très riche. Un jour pendant un mariage ou ce Hassid était convié, on vint lui annoncé que l’un de ses bateaux de mar-
chandise avait coulé en mer avec tout son contenu. A l’entente de cette nouvelle le Hassid s’évanouit et malgré tous les efforts des personnes l’entourant pour lui faire reprendre ses esprits le Hassid s’évanouissait quelques instants après qu’il reprenait connaissance. D’autres Hassidim coururent voire le Rabbi Israel de Rougine pour lui demandait la marche à suivre dans un tel cas.
Le Rabbi leur répondit tout simplement que la prochaine fois que ce Hassid reprendrait connaissance annoncé lui que c’était une erreur et que le bateau qui a coulé n’était pas le sien. Aussitôt dit aussitôt fait, le Hassid en entendant la « correction de la nouvelle » reprit connaissance comme ci rien ne c’était passé. Peu de temps après on apprit que en effet le bateau ayant coulé n’était pas un des bateaux de marchandise du Hassid, les autres Hassidimes allèrent voir leur rav pour com-
prendre d’où le rav avait su , était t’il au niveau d’un prophète ou plus? Le saint Rabbi Israel de Rougine leur expliqua qu’il n’en était rien de tout ça, mais que l’Eternel dans sa grande miséricorde n’envoi pas des épreuves que nous ne sommes pas capable de surmonter et quand il a apprit que ce Hassid ne pouvait supporter cette nouvelle le Rabbi comprit qu’il devait forcément s'agir d’une erreur et que ce Hassid n’était pas le propriétaire de se bateau. R. Idan Chlomo Pery Chlit’a
Ilouye Nishmat Roni Maor ben Zahava
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Ki Tavo - Les cadeaux du dromadaire Dans un zoo un jeune dromadaire curieux réfléchissait en regardant les autres animaux du zoo. Soudain se retournant vers sa mère lui demanda : « maman, pourquoi avons nous une grosse bosse sur le dos ?» Sa mère lui répondit que l’Eternel avait offert cette bosse au dromadaire pour leur permettre d’accomplir leur destiné facilement, être des navires de transport dans le dé-
L’enfant toujours curieux lui demanda : « maman pourquoi de tous les animaux du zoo nous sommes les seul a avoir de si long cils? » Sa mère lui expliqua que c’est aussi un cadeau de D.ieu car dans le désert il y a souvent des tempêtes de sable que peuvent blessé leurs yeux alors Il leur a offert de long cils pour protégeait leur vue . Le jeune dromadaire multiplia ces questions et demanda à sa mère la raison pourquoi ils avait des pieds longs et plats. Sa mère lui répondit que pour ne pas s’enfoncer dans le sable pendant leurs marches D.ieu leur a donné des pieds longs et plats. Alors le jeune dromadaire regarda sa mère avec innocence et lui demanda :
sert et
«Alors maman si D.ieu nous a donné tellement de cadeaux pour vivre dans le désert pour sommes nous en cage dans ce zoo et non dans le désert ? »
que comme le désert est un endroit ou on trouve rarement de l’eau cette bosse leur permettait de garder de nombreuses quantité d’eau dans leur corps et leur permettre de voyageai des jours durant sans avoir besoin de boire.
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L’Eternel nous a donné des cadeaux sans précédent pour que nous vivions notre vie de la meilleur façon qu’il soit et pourtant de par nos erreurs nous restons enfermer en cage prisonnier de notre mauvais penchant.
Briout et Atslah’a pour Ruth Ravid bat Adassa Eshter
R. Idan Chlomo Pery Chlit’a
Nitsvim Vayele’h - Vivre comme un fou ou vivre comme un juif ? Dans un asile un jour, on amena un professeur de littérature pour essayer de rediriger les patient vers la lecture et l’on fût surpris du résultat. Nombreux étaient les patients qui essayèrent d’écrire des histoires mais après une vérification du professeure, toutes ses histoires prouvaient juste leur esprit malade pourtant dans cette classe il y avait un patient qui se mit à écrire et écrire des heures durant de nombreuses pages . Quand le professeur commença à vérifier le début de son histoire son visage s’éclaircit, le début de cette histoire lui parut tout ta fait cohérente, il était écrit : « Un jour le roi et sa cour décidèrent de participé à une course de cheval et chacun se mis à chevauché dans les plaines du roi selon un parcourent précis... » Pour ne pas perdre de temps il s’empressa de lire la fin de l’histoire et pris la dernière page qui lui parut tout aussi bien que la première : « … et le roi et sa cour revinrent de la course du roi et assistèrent au banquet du roi qui avait gagné la course. FIN »
Le professeur commença alors a feuilleter les pages écrite par le patient et à sa grande surprise voici ce qu’il y était écrit : « DIM DAM, DIM DAM, DIM DAM, DIM DAM, DIM DAM, DIM DAM,….. » sur plus de cinq pages.
Le professeur compris que ce patient aussi n’était pas plus guéris que les autres.
D.ieu dans sa grande bonté nous a donné son trésor la Sainte Torah pour nous dirigé dans notre vie, pour donner un sens à notre vie : « J’ai placé la vie et la mort devant toi … et tu choisira la vie, afin que tu vives toi et ta descendance pour aimer Hachem ton D.ieu pour écouter Sa voix et t’attacher à lui, car Il est ta vie et la longueur de tes jours... » Alors au lieu de faire DIM DAM pendant toute notre vie réveillons nous et CHOISISSONS LA VIE pour nous et nos enfants.
Briout et Atslah’a pour Tamar et Naomi bat Ruth Ravid
R. Idan Chlomo Pery Chlit’a
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La Fleur et le Ver Raconte l'histoire d'un homme qui demanda de l’Eternel Roi de l’univers pour Roch Hachana un papillon et une fleur. Mais le Créateur du monde donna à l'homme un ver et un cactus. Le temps passa, et l’homme curieux voulu voir ce qui en était advenu du ver et du cactus.
Même si ce n’est pas nécessairement ce que nous souhaitons pour nous-mêmes, mais dont nous avons vraiment besoin de cette chose à l’heure actuelle.
Roch Hachana approche, et chacun d’entre nous doit réfléchir ce qu’il désire pour l’année prochaine. Et souvenez vous toujours que l'épine de la journée peut être la fleur de demain, et que même s’il vous semble que ce que vous recevez ce n’est pas ce que vous avez demandé rester confiant que l’Eternel Roi des rois sait exactement ce dont vous avez besoin et c’est
À sa grande surprise il trouva une jolie fleur sur le cactus qui avait fleuri et son ver s’était transformé en un merveilleux papillon. Le chemin de l’Eternel, Roi des rois, est bonne, mais nous n’arrivons pas toujours à le remarqué et très souvent il nous semble faire fausse route. Nous devons faire confiance au Maitre du monde, car même si nous avons demandé quelque chose de l’Eternel Roi de l’univers et au lieu de recevoir exactement notre souhait nous avons reçu quelque chose d’autre, il faut être convaincu que comme il s’occupe de chacun de ses créatures de l’œuf du poux et jusqu’au bébé qui est dans le ventre de sa mère ( Traité Sanhédrin) il sait exactement ce dont nous avons besoin à chaque instant.
exactement ce dont vous recevrez.
Car qui mieux que notre Créateur nous comprend vraiment ? Personne !!! Pas même nous même. Combien de fois avons-nous cru que tel ou tel chose était bien pour nous et nous nous sommes trompé, nous avons était déçu; que trop souvent ! Alors que si on a une entière confiance dans le Créateur du monde on ne peut que se réjouir car tous ceux qu’Il fait, Il le fait pour notre bien.
Réfoua Chélèma pour David Philipe ben Audélia
Rav Réfael Roubin Chlit’a
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Kabalat Chabbat
L’épreuve du marchand de bois
Le meilleur moment pour allumer les bougies de Chabbat c’est l’heure qui est écrit dans les calendrier à peu près 20 minutes avant le coucher du soleil, mais une femme qui n’a pas put allumer à l’heure pourra allumer jusqu’à 5 minutes avant le coucher du soleil. Si l’on est pas certain si le soleil s’est couché ou non, on n’allumera pas les bougies de Chabbat. Il est interdit d’allumer les bougies de Chabbat avant « Plag aMin’ha » - 1h15 avant le coucher du soleil en été et 1h00 avant le coucher du soleil en hiver. Toute femme qui allumera ses bougies à partir de Plag aMin’ha devra prendre sur elle de faire rentrer le Chabbat avec l’allumage et sera interdite de faire tous travaux interdit pendant Chabbat avec l’allumage pour que l’allumage soit considéré pour Chabbat. Selon les traditions séfarades la femme n’est pas tenu de faire rentrer Chabbat avec l’allumage des bougies et il est préférable que une fois par an elle se mette une condition avant l’allumage et qu’elle dise je ne fait pas rentrer Chabbat avec l’allumage des bougies et elle-même si elle a allumé les bougies avec la bénédiction Chabbat ne sera pas encore rentrer et ce jusqu’à 5 minutes avant le couché du soleil. Il est interdit à la femme de manger et de boire depuis l’allumage des bougies de Chabbat et jusqu’au Kidouche et si elle est obligé de manger elle devra auparavant faire le Kidouche; Si une femme a mit une condition de ne pas faire rentrer Chabbat avec l’allumage il lui sera permit de boire jusqu’au couché du soleil mais devra s’empêcher de manger. Il est préférable que avant l’allumage la femme prit min’ha mais si elle n’aura pas le temps elle pourra prier min’ha depuis 14h00. Une femme qui a allumé ses bougies sans prier min’ha même si pour elle Chabbat est déjà rentré il lui sera permit de prier min’ha jusqu’au couché du soleil. Il est possible de recevoir sur soit le supplément de Chabbat (l’âme supplémentaire du Chabbat) par l’allumage des bougies, ou par la lecture du « mizmore chir léyom aChabbat » ou par le faite de dire Chabbat Chalom et à partir de ce moment là il sera interdit de faire un des 39 travaux interdit pendant Chabbat.
Rav Yair Chlit'a
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A l’époque du tsar Nikolaï, vivait en Russie un marchand juif chanceux du nom de Avraham. Il s’occupait du commerce de bois qu’il achetait des propriétaires des environs et qu’il revendait en gros à des commerçants plus modestes. Il avait deux fils et quatre filles qui furent éduqués dans le chemin de leurs ancêtres et son épouse Ra’hel était une aide à ses côtés pour gérer leur foyer. Un jour, le vent de la fortune tourna, il commença à perdre ses biens progressivement. Il avait d’autres biens et ses investissements étaient éparpillés dans divers endroits. Mais quand D.ieu a décidé d’éprouver un homme, aucun stratagème au monde ne peut aider. Vint le jour où Avraham fut contraint de vendre sa maison, de liquider son commerce. Il paya la totalité de ses dettes et ouvrit un petit commerce de poissons salés. « D.ieu a donné, D.ieu a pris, que le nom de D soit béni » avait-il la coutume de dire. Il s’habitua, lui et sa famille à vivre une vie plus simple dans une petite demeure délabrée. Ses fils et ses filles furent en âge de se marier. Pour leur trouver à tous des bons conjoints, il avait besoin de beaucoup d’argent. A ce même moment, le seigneur possédant la plupart des propriétés, fut intéressé de vendre la forêt à côté du village, qu’il avait reçu en héritage de ses pères. Avec son sens des affaires, Avraham pressenti les avantages dans l’achat de cette forêt, avec la vente des arbres pour les marchands de bois. Le seigneur consentit à la condition qu’Avraham veuille bien attendre la fin de l’été. Le seigneur pensait que son beau-frère de France désirerait peut-être l’acquérir. Il était censé arriver avant la fin de l’été pour régler des affaires de famille. Le seigneur lui promit, lors de sa dernière lettre, qu’il ne traiterait aucune affaire concernant les propriétés familiales jusqu’à la date convenue. Avraham remit au seigneur une petite somme symbolique comme gages et accepta la condition. En comptant sur la prochaine affaire, qui avait toutes les chances d’aboutir, Avraham trouva des bons partis pour ses fils et ses filles. Il emprunta de l’argent et entreprit tous les préparatifs d’usage. Quelques mois passèrent et les jours des « séli’hot » arrivèrent. Avraham pria et demanda à D.ieu qu’Il le fasse réussir dans tout ce qu’il entreprenait. Il supplia que l’achat de la forêt réussisse d’ici peu. Voici que la fête de « Roch Hachana » arriva. Il se tenait debout, à la synagogue, pendant la répétition de « moussaf ». Le chantre se mit à réciter « Ounétané tokef kédouchate hayom», « Qui s’appauvrira et qui s’enrichira ; qui sera rabaissé et qui sera honoré ». Avraham pensa dans son cœur : « Oh, Maître du monde, fais moi réussir l’affaire avec le seigneur, très rapidement ! Il n’y a plus de délai possible, les belles familles font pression et attendent de procéder aux mariages au plus vite ! Tout de suite, de grâce, Maître du monde,
Réfoua Chélèma et Atsla’ha pour Audélia bat Marie Ida
tout de suite ! » A ce même moment, il sentit quelqu’un lui tirer le « Talith ». Il vit que c’était son benjamin. « Papa, lui murmura t-il, Maman est dehors et elle t’avertit que le seigneur veut aujourd’hui te vendre la forêt et elle te demande de sortir. » Des sentiments de joie l’étreignirent, il fut prêt à sortir quand il se souvint soudainement qu’il lui était interdit de parler. « Hum ! Hum ! » répondit Avraham à son enfant pour lui faire comprendre qu’il ne pouvait pas sortir. L’enfant fut contraint de retourner chez sa mère et l’avertit que son père ne pouvait pas sortir au beau milieu de la prière. L’épouse se rendit chez elle attendant impatiemment le retour de son mari de la synagogue. Au moment du repas, son épouse lui raconta que le seigneur vint le matin lui-même en demandant après lui. Il lui dit que son proche parent ne s’oppose pas à la vente de la forêt et qu’il a l’intention de signer immédiatement. Si Avraham ne vient pas chez lui avec le reste de l’argent et ne signe pas les documents, le seigneur n’attendra pas et il la vendra à quelqu’un d’autre. Quelque chose fit reculer Avraham. « Comment ? dit-il, Conclure une affaire un jour de fête ? Pourquoi justement le jour de Roch Hachana ?» Son épouse tenta de l’amadouer en lui expliquant qu’il s’agissait ici d’un danger de vie ou de mort. Une telle situation prime sur le Chabbat et les fêtes. Avraham s’entêta et argumenta que dans le « Choul’hane ‘Aroukh’ », il y était stipulé qu’il est formellement interdit de conclure une affaire le jour de Roch Hachana. Il n’était pas prêt à enfreindre ce commandement ! Y-a-t -il un vrai danger de vie ou de mort ? Entre temps, des proches parents et des connaissances entrèrent chez lui, en entendant de quoi ils parlaient, ils essayèrent de le convaincre de se présenter au seigneur pour conclure l’affaire. Il tint ferme comme un rocher face à tous. Il déclara que si Hachem le désire, Il le sauvera d’une autre manière mais, qu’à D.ieu ne plaise, il ne transgressera un commandement en ce jour si saint !
connaissances. Quand les beaux-parents s’aperçurent que les seuls revenus espérés d’Avraham, la forêt, avait été vendue à un autre, ils annulèrent les fiançailles. Son épouse lui rendit la vie amère mais il restait ferme sur le fait que D.ieu lui enverrait la solution autrement. Au bout d’un mois, peu après Souccot, tous les alentours furent éclairés par une lumière rouge qui fit peur à tous les habitants. Les paysans des forêts voisines, qui volaient régulièrement du bois de cette forêt, entendirent qu’elle fut vendue à un marchand juif qui s’apprêtait à scier les arbres et à les vendre. En voyant qu’ils ne pourraient plus voler, ils mirent le feu à la forêt désormais, en proie aux flammes. Le juif, qui s’empressa d’acheter au seigneur le jour de Roch Hachana fut ruiné et perdit ses biens en une fraction de seconde. Il ne supporta pas ce malheur, par manque de confiance totale en D., et se suicida. Avant sa mort, il écrivit un testament et reconnut qu’il avait volé, peu de temps avant, quand Avraham était riche, cinq milles roubles, un montant considérable pour l’époque et l’avait caché dans un endroit sûr. Il donna l’emplacement pour que le vol soit restitué à ses propriétaires en se confondant en excuses. Avec cet argent inattendu, Avraham ouvrit un nouveau commerce de bois. D.ieu fit prospérer son entreprise. En très peu de temps, son commerce devint florissant et il s’enrichit de plus en plus jusqu’à devenir très puissant à l’époque de Pourim, plus fortuné que jamais. Les beaux-parents revinrent. Tout fut préparé grâce aux sommes d’argent importantes et dès avant la fête de Pessa’h, ses enfants furent mariés.
Il ne conclut pas l’affaire qui passa de main à un autre juif qui se laissa tenter par son mauvais penchant lui faisant croire qu’il n’y avait pas vraiment là une interdiction. Il s’en fut chez le seigneur et acquit le jour même la forêt au grand dam de l’épouse d’Avraham et de ses Briout et Atslah’a pour Yehudith bat Miriam
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Comment mérite-t-on un fils comme le Roi David
Par quelle faute le jugement est-il scellé ?
Ruth, la fille du roi de Moab, arrive dans le pays de Yéhouda avec sa belle-mère Naomi, dans une situation extrêmement difficile, car son mari est mort, elle n’a
Les Sages disent dans le Midrach Raba : «Même s’ils ont transgressé toutes les Mitsvot et ont renié le Saint béni soit-Il, Il se montre patient, mais sur la faute de la débauche, le décret est scellé contre eux. Le Saint béni soit-Il dit : Sur tout Je Me contiens et Je ne me mets pas en colère, mais sur la débauche Je me mets en colère, et Je les livre aux royaumes des nations.» Ou encore : «Par la faute de la débauche un désastre vient sur le monde, et tue les bons comme les méchants.» Ou encore : «Moché a dit aux enfants d’Israël : Prenez garde à ce qu’il n’y ait pas parmi vous la faute de l’indécence, car s’il y avait cette faute parmi vous, le Saint béni soit-Il qui combat pour vous et vous sauve Se retirera, et vous serez livrés à vos ennemis.» Le Saint béni soit-Il a dit : «Sur les autres fautes, Je Me montre longanime, mais si vous péchez par les relations interdites, partez en exil…» On l’apprend des dix tribus, dont le décret n’a été scellé qu’à cause de la faute de l’immoralité. Dans Yéchayahou ch. 3, le prophète fulmine contre les fautes des filles de Sion, car par la faute des relations interdites le Temple a été détruit, ainsi qu’il est écrit : «Comme les filles de Sion sont si arrogantes, s’avançant le cou dressé et lançant des regards provoquants», et Rachi dit : «elles mettaient du rouge et du khôl à leurs yeux, et quiconque les voyait s’étonnait !» Car il n’est pas écrit dans le verset que les filles de Sion se découvraient, elles étaient en réalité couvertes, mais elles se paraient et faisaient ressortir leur corps avec des vêtements moulants, qui attiraient l’attention des gens et ont
pas de biens et sa bellemère âgée est à sa ge. nir
charL’avene paraît pas rose, car Ruth était Moabite, et il y avait un doute si elle avait le droit d’épouser un juif. La pauvreté l’oblige, elle, une fille de roi habituée aux égards royaux, à glaner des épis dans un champ pour gagner sa subsistance et celle de sa belle-mère. En arrivant dans le champ de Boaz, elle découvre à sa grande surprise que les jeunes filles qui glanent des épis ne font pas attention à observer la pudeur qui convient à une fille d’Israël.
Mais Ruth ne se laisse pas entraîner ! Le Midrach dit : «Toutes les femmes se penchent pour glaner, et celle-ci s’assied pour glaner». Elle fait attention à ce qu’on ne voie pas son corps par derrière. Ruth fait également attention à ne pas parler avec les moissonneurs, alors que les autres femmes bavardent avec eux. Ruth ne se laisse pas impressionner par ses compagnes, elle va à contre-courant ! Ruth a mérité d’épouser Boaz qui était le plus grand Sage de sa génération et d’être la mère de la maison royale de David et la mère du Machia’h. Ruth doit nous montrer le chemin : fuir les vêtements qui sont contraires à la pudeur et les actes qui ne correspondent pas à la volonté de Hachem. Alors, on mérite ce qu’il y a de mieux.
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Zera Kodesh pour Sivane bat Nava Sabah
Les vêtements transparents Les vêtements qui sont suspendus à un cintre n’ont pas le même aspect que quand on les porte. Il y a aussi beaucoup de vêtements qui ont l’air opaques à l’intérieur de la maison et s’avèrent transparents à la lumière du soleil. C’est pourquoi il faut vérifier en portant le vêtement et aussi en le regardant à la lumière, et alors seulement décider s’il est transparent et interdit, ou s’il est opaque et permis. Si le vêtement est transparent, il faut porter un sous-vêtement qui convient, et qui doit recouvrir tous les endroits qui doivent être couverts et où le vêtement est transparent, jusque après le genou. Pour un chemisier, devant et derrière et les manches. Une fois qu’on a mis cette doublure, il faut de nouveau vérifier à la lumière du soleil si le problème de la trans-
Voici comment on mérite un fils Tsadik La rabbanite Rivka Myriam de Belz, épouse du Admor Rabbi Yéhochoua, faisait beaucoup d’actes de ‘hessed, et avait l’habitude de donner beaucoup d’argent à la Tsédaka. Un vendredi, le Admor entendit que venait de la chambre de la rabbanite un bruit de pleurs déchirants. Il lui demanda immédiatement pourquoi elle pleurait. Elle répondit que cette semaine-là, elle n’avait pas eu assez d’argent pour distribuer aux pauvres selon son habitude. Jusqu’à ce moment-là, elle avait espéré que l’argent arriverait, mais maintenant l’heure de l’allumage des bougies s’approchait et elle n’avait pas encore reçu l’argent. C’est pourquoi elle sanglotait. Rabbi Yéhochoua lui dit que contre un gage il lui prêterait la somme qui lui manquait. La rabbanite accepta, et lui envoya immédiatement en gage un foulard précieux. Elle reçut l’argent et se dépêcha avec une grande joie de le distribuer aux nécessiteux avant l’entrée du Chabbat. Alors seulement elle vint allumer les bougies avec joie et contentement. Quand Rabbi Yéhochoua vit cela, il dit en désignant leur fils Yissa'har Dov : «Si l’on allume les bougies de cette façon, ce n’est pas étonnant qu’on mérite des fils comme ceux-ci». Et effectivement, elle mérita d’être la mère du Admor Rabbi Yissa'har Dov de Belz
parence est résolu. Il arrive parfois que même deux couches de tissu, si elles sont fines, restent transparentes à la lumière du soleil, et pour éviter de perdre son argent et d’être contrariée, toute femme fera très attention au moment de l’achat du vêtement de le choisir en accord avec toutes les règles de la pudeur, ainsi elle s’évitera des problèmes halakhiques.
Atsla’ha et Zivoug Agoun Keren bat Yehudith
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Le Secret de la colombe Ceci s’applique également au couple où chaque conjoint est une partie essentielle d’un ensemble parfait. La femme ne doit pas s’inquiéter si son mari est la Tête car elle est le Cou qui lui seul programme tous les mouvements de la tête. Quand un individu a un torticolis, la tête s’en trouve paralysée! La femme doit prendre conscience de la grandeur de son rôle et de la haute responsabilité qui en découle. C’est elle que l’on nomme ‘akéret bayit, figure fondamentale de la maison, comme l’exprime la Michna (Yoma 1,1): « Sa maison, c’est sa femme ». De même Rabbi Yossi déclare: « Je n’ai jamais appelé ma femme autrement que ma maison » (Chabbat 118). A se sujet, on raconte une anecdote pathétique concernant Rabbi Arié Lévine, le Tsadik de Jérusalem. Quelques temps après la mort de sa femme, alors qu’il voyageait en taxi, le chauffeur lui demanda: - Où est votre maison ? Le Rav ne répondit pas. Quand le conducteur réitéra sa question, le Rav précisa : - J’habite … Cha’aré ‘Hessed. Il lui expliqua ensuite que, depuis la disparition de son épouse, il n’avait plus de maison mais seulement une adresse !
c’est-à-dire plus que ce qu’il ne mérite ! Notre mari devrait avoir la priorité sur nos enfants, nos amies intimes et sur ce cher téléphone qui fonctionne comme un intrus au sein du couple. Ce respect du mari passe avant celui de tout être au monde et même parfois avant celui des parents dans les cas ou il est impossible de concilier les deux. Dans le Talmud, il est écrit : « Toi et ta mère, devez honorer le père de famille » (Kidouchim 31). Et on y stipule, dans le même paragraphe, que c’est un ordre de la Torah. Si les parents ne sont pa d’accord avec les idées ou actes de leur gendre, la femme doit se ranger du côté de son conjoint même si, à cause de cela, elle risque de contrarier son père ou sa mère. Le Roi David s’adresse à la jeune fille juive et lui dit : « Ecoute ma fille, ouvre les yeux, tends l’oreille : oubli ton peuple et
Le
la maison de ton père ! » (Psaumes 45,11). Roi Salomon avait déjà révélé cette vérité première : « La sagesse des femmes édifie la maison » (Proverbe 14,1). Nous pouvons ajouter que la femme peut construire même un palais si elle couronne son mari en l’honorant comme il se doit. C’est alors qu’elle pourra devenir reine à son tour. Une mère avisée, raconte le Midrach, prodigua ces conseils à sa fille, alors qu’elle l’accompagnait vers la demeure de son mari: « Tiens-toi devant lui comme devant un roi pour le servir. Si tu es sa servante , il sera ton esclave et t’honorera comme une altesse mais si tu veux le dominer, il sera ton maître, que tu le veuilles ou non. Alors il te méprisera et tu seras à ses yeux comme une esclave parmi tant d’autres » (Menorat Hamaor, ner 3, règle 6).
Et le Méiri écrit dans son commentaire sur le livre des Proverbes (chapitre 31) : La femme vertueuse abandonne les habitudes de son père et adopte celles de son mari à tel point qu’il semble qu’elle est la fille de son mari et non celle de son père. Dans les responsa du Rachbats (3ème tome, siman 179), il a été décrété : une femme sépharade mariée à un achkénaze (ou le contraire) doit suivre obligatoirement les coutumes de son mari, même s’il s’agit de lois plus sévère ou moins sévère, car « sa femme est comme son propre corps à tous point de vue ». La suite dans notre prochain numéro b’’h
Prévoyant que tous les maris ne sont pas forcément des modèles de perfection, les Sages déclarent : « La femme doit honorer son mari plus que nécessaire », Page 16
Une bonne Délivrance pour Tsipora Bat Rahel
R. Amar
Le mois de ELOUL est le mois de la Miséricorde Divine et des supplications. C’est la raison pour laquelle, il est un devoir sacré pour chaque individu du peuple d’Israël, homme et femme, de procéder pendant cette période, à une véritable introspection afin d’analyser ses actes, pour se repentir devant Hashem. Ainsi, lorsque nous nous présenterons devant Hachem au jour du jugement de Rosh Ha-Shana, il se remplira de Miséricorde envers nous, et il nous accordera une nouvelle année pleine de bien. Il est inconcevable - pour tout individu responsable de retarder et de repousser le moment de son repentir, comme l’écrit l’auteur du livre MESSILAT YESHARIM : « …Le retard du repentir n’est fréquent que chez les ignorants… » Notre maître le Rav Ovadia YOSSEF Chlita écrit au nom de notre maître le ARI Zal, qu’il est souhaitable de se concentrer correctement, particulièrement pendant cette période, dans la Bérah’a de « Hashivénou Avinou Létoratéh’a… » de la ‘Amida (la prière quotidienne), et de prier Hachem pour ceux qui se sont écartés de sa Torah, en particulier s’il s’agit de nos proches, car ces jours-là sont des jours d’acceptation et sont propices à cela, puisque « la Droite d’Hachem est tendue pour accueillir ceux qui reviennent vers Lui ». Le Rambam écrit (au début des Halah’ot Téchouva) : Pour toutes les Mitsvot de la Torah, si un individu transgresse l’une d’entre elles, aussi bien volontairement qu’involontairement, lorsqu’il fait Téchouva, lorsqu’il se repent de sa faute, il est tenu de procéder au Vidouï (d’avouer verbalement ses fautes et de dire concrètement : « J’ai fauté devant Toi Hachem … ») devant Hachem, comme il est dit dans la Torah (Bamidbar 5) : « … Un homme ou une femme qui commettra une des fautes de l’homme … Ils devront avouer la faute qu’ils auront commise… » Il s’agit ici des aveux verbaux. Nous apprenons de là qu’avouer ses fautes envers Hachem, est un commandement de la Torah. Comment avoue-t-on ses fautes ? On doit dire : Page 18
« De grâce Hachem, j’ai fauté involontairement (H’èt), j’ai fauté volontairement (‘Avone), j’ai fauté par rébellion envers Toi (Pécha’), devant Toi, et j’ai agi de telle et telle façon. Je regrette ce que j’ai fait et j’ai honte de mes actes, et je m’engage à tout jamais à ne plus revenir à de tels agissements (On s’engage à ne plus commettre cette faute de nouveau) ». Ceci représente l’essentiel du Vidouï (les aveux). Tout personne qui multiplie et s’étend longuement dans son Vidouï, est digne de louanges. C’est ainsi qu’ils agissaient à l’époque où le Beth Hamikdach (le Temple de Jérusalem) existait, les personnes qui avaient commis des fautes, apportaient un sacrifice expiatoire (Korbane H’atat ou Korbane Acham) pour expier leurs fautes, et, avant de procéder à ce sacrifice, ils avouaient la faute commise, car toute personne qui ne se repent pas de ses fautes, ne peut pas bénéficier d’expiation de celles-ci, et cela, même si elle offrait des milliers de sacrifices. Le Vidouï (les aveux) étant l’une des conditions essentielles de la Téchouva (le repentir), celui qui n’avoue pas sa faute, n’accomplit pas du tout le
commandement du repentir. De
notre époque, où le Beth Hamikdach est détruit, et que nous n’avons plus le Mizbéah’ (l’autel sur lequel on faisait les Sacrifices) pour y offrir des sacrifices, il nous reste que la Téchouva. Celui qui effectue une Téchouva sincère, ne se verra pas rappeler la moindre de ses fautes (lorsqu’il aura à rendre des comptes sur ses actes). Il existe une condition supplémentaire à la Téchouva, qui réside dans le fait que la personne qui a commis la faute, s’engage à ne plus jamais récidiver sa faute. Ex : Si une personne a transgressé un interdit de la Torah, comme profaner Shabbat ou consommer des aliments qui nécessitent d’être vérifiés de toute présence de vers, ou s’il s’agit d’une femme, porter des vêtements indécents… Tous ces comportements, nécessitent un engagement à ne plus les récidiver. De même lorsqu’on a négligé l’accomplissement de commandements positifs, comme quelqu’un qui ne récitait pas le Kiddouch les jours de Shabbat, ou qu’il n’honorait pas ses parents comme il se doit … Ses négligences nécessitent également un engagement à ne plus les récidiver. Tandis que celui qui se dit : « Je peux fauter puisque je me repentirais », on ne laissera pas cet homme faire Téchouva
Brah’a et Atsla’ha pour Reouven ben Tsipora
L’individu doit également regretter ses fautes, en prenant conscience à quel point il a provoqué du mal en fautant, et à quel point il a provoqué la colère de son Créateur, qui lui prodigue tellement de bien. Mais celui qui ne regrette pas ses fautes, même s’il les a abandonnées et qu’il ne les recommence plus, et même s’il les a avouées, il n’a pas accomplie son devoir de repentir, et ses fautes ne lui seront pas pardonnées. Nous avons donc appris que la Téchouva se divise en 3 points principaux : – Vidouï Avouer verbalement et concrètement ses fautes. _ Kabbala – Engagement sincère à ne pas récidiver ses fautes. _ H’arata – Regrets sincères de ses fautes et de leurs conséquences. Celui qui respecte ses 3 points, a accompli véritablement le commandement de la Téchouva, il est aimé par son Créateur, et l’on peut attribuer à cette personne l’enseignement de Rabbi ‘Akiva dans la Guémara Yoma (85b) : « Soyez heureux, Israël ! Constatez devant qui vous vous purifiez, et qui vous purifie ? Votre père qui est dans le ciel, comme il est dit : « Le Mikwé d’Israël, c’est Hachem ! ». Comme un Mikwé a la capacité de purifier ceux qui sont impurs, de même, Hachem purifie Israël (de ses fautes) ».
Le mois d’eloul représente le début des jours de miséricorde et de supplications. Il est enseigné dans Pirké Dé-Rabbi Eli’ezer (chap.45) : Moché Rabbénou est resté 40 jours sur la montagne. La journée, il apprenait le Mikra (la Loi écrite), et le soir, il apprenait la Michna (la Loi orale). Au bout de 40 jours, il prit les Tables de la Loi et redescendit vers le camp. Constatant que les Béné Israël avaient conçu le ‘Eguel (le Veau d’Or), il brisa les Tables de la Loi. Il resta 40 jours dans le camp, jusqu‘à avoir brûlé le ‘Eguel (le Veau d’Or) et l’avoir pulvérisé comme la poussière de la terre. Il condamna à mort toutes les personnes qui aveint servi le ‘Eguel et il extirpa l’Idolâtrie du peuple d’Israël. Il rétablit chaque tribu à sa place. Roch H’odech eloul, Hachem dit à Moché Rabbénou : « Monte vers moi dans la montagne. » Hachem avait pardonné à Israël. On fit retentir le Chofar dans tout le camp, pour informer que Moché était de nouveau monté dans la montagne, pour ne pas qu’ils s’égarent de nouveau vers l’idolâtrie. Fin de citation.
nouveau dans la montagne pour recevoir les deuxièmes Tables de la Loi (signe du pardon Divin), les Séfarades et les originaires des communautés du moyen orient ont la tradition à partir de ce jour là, de se lever plus tôt que d’habitude et de se rendre à la synagogue chaque matin durant 40 jours pour dire les Sélih’ott (supplications) jusqu’à Yom Kippour où Moché Rabbénou est redescendu de la montagne avec les secondes Tables. La nuit de Roch H’odech on ne dit pas les Sélih’ott. Par conséquent, cette année où Roch H’odech tombe mardi et mercredi, les Sélih’ott débuteront mercredi soir à partir de H’atsott (moitié de la nuit). Dans le temps, tout le monde avait l’usage de se lever avant l’aube pour réciter les Sélih’ott, on parvenait à s‘élever considérablement durant le mois d’eloul, et on était motivé à se repentir sincèrement sur toutes les actions, jusqu’aux jours de Roch HaChana et de Yom Kippour, où tout le monde atteignait un niveau spirituel supérieur, par la prière et le repentir. Les communautés Achkénazes n’ont pas la tradition de dire les Sélih’ott depuis Roch H’odech eloul, mais ils ont la tradition de sonner du Chofar chaque matin à partir de ce jour là, après la Téfila de Chah’arit (l’office du matin), afin de prévenir Israël pour qu’ils fassent Téchouva, comme il est dit : « Si le Chofar retentit dans la ville, le peuple n’aura-t-il pas peur ?! » (‘Amos 3). Cette tradition de sonner du Chofar pendant 40 jours, sert également à perturber le Satan. Certains ont la tradition de sonner également à l’office de ‘Arvit (l’office du soir). La tradition chez les Achkénazes est de débuter les Sélih’ott à partir du dimanche qui précède Roch Ha -Chana. Si Roch Ha-Chana tombe un lundi ou un mardi, ils débutent du dimanche de la semaine d’avant. On doit également se stimuler à étudier le Moussar (morale et éthique juive) avec beaucoup de réflexion, afin de trouver grâce aux yeux du grand roi du jugement, au jour du grand et redoutable jugement.
Puisque c’est le jour de Roch H’odech eloul qu’Hachem demanda à Moshé Rabbénou de remonter de Ilouye Nishmat Israel ben Sara
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Le Baal Chem Tov (1698-1760) Un faiseur de miracles Israël ben Eliézer est né en 1698 dans le village d’Okoup, en Podolie, dans les Carpates. Il aurait gagné sa vie comme maître d’école ou abatteur rituel (chohet ). Il épouse la fille de rabbi Abraham Gerchon de Kutow, homme instruit et fortuné, demeurant à Brody, qui, après s’être opposé à cette union, devient un disciple fervent du Baal Chem Tov. Avant de recommencer à propager son propre enseignement, Israël, aurait été, selon certaines sources, guérisseur et faiseur de miracles, employant des combinaisons de noms divins d’où son titre de «Maître du Bon Nom [de Dieu] » (Baal Chem Tov - Becht). Ses partisans et plus tard, ceux du hassidisme, peut-être embarrassés par sa carrière originel le de simple « faiseur de miracles », l’auraient relativisée, préférant, à juste raison, insister sur son aspect de maître spirituel.
le « saint » dans ce contexte (tsaddik). Si on a parfois décrit la montée du « tsaddikisme » comme un phénomène tardif dans l’histoire du hassidisme, il faut néanmoins admettre que le Baal Chem Tov a toujours été considéré comme un tsaddik ou un rebbe (chef spirituel, sans rapport avec le rav traditionnel), et que ses disciples ainsi que leurs successeurs, devinrent tous des tsaddikim. Bien des éléments suggèrent quoi qu’en disent les hassidim que le Baal Chem Tov n’aurait pas été érudit selon les normes de la tradition. Il était néanmoins doté d’une solide connaissance de la Bible, de la Hagada rabbinique et surtout de la Cabale, dont ses enseignements véhiculent le langage. Les enseignements du Baal Chem Tov sont publiés en hébreu dans les écrits de ses disciples qui empruntent leurs formulations ainsi que leurs propres interprétations aux idées du maître. Cependant, la diversité des explications présentées ne permet pas d’affirmer que les thèmes développés par l’un ou l’autre expriment la doctrine originale du Becht – apparemment formulée sans organisation méthodique.
« La sainte assemblée » d’Israël A cette époque, plusieurs figures mystiques vivent dans les bourgs et les villages de la région, chacune ayant développé son propre cercle d’adeptes. Celui qui entoure Israël ben Eliézer, devient le mouvement dominant. Le groupe d’Israël se fait connaître, dans la terminologie hassidique sous l’appellation de « sainte assemblée» (havoura kadicha). Dès l’origine, les formations hassidiques se réunissent autour d’un dirigeant faisant office de mentor, appelé Page 20
Le fondateur du hassidisme Le Baal Chem Tov est considéré comme le fondateur du hassidisme. Il est le premier « tsaddik » de la tradition. Sa doctrine révolutionnaire puisée aux sources de la Bible, de la Hagada et de la Cabale est centrée autour du principe de l’attachement permanent à Dieu. Elle a suscité l’opposition des héritiers de la tradition rabbinique, les mitnagdim.
Brioute et Atsla'ha et Zivoug Agoune Eliran ben Yéhudith
Une doctrine révolutionnaire Le concept de l’attachement à Dieu (dvekout) figure au premier plan du hassidisme. Il signifie que le hassid doit avoir conscience de la divinité, à chaque instant, autant qu’il lui est humainement possible. Même lorsqu’il se consacre à des activités profanes , qu’il mange, boive ou traite ses affaires, il doit garder conscience que toute activité a valeur d’acte de foi. De la même manière, l’étude de la Torah doit être conçue comme un exercice de pure dévotion. Les opposants au hassidisme (mitnagdim), s’élèvent contre cet aspect de cet enseignement dans lequel ils perçoivent une négation de l’étude de la Torah en tant que suprême valeur religieuse : si l’esprit de celui ou celle qui étudie est en contact avec Dieu, plutôt qu’avec le sujet étudié, il ne pourra jamais maîtriser son objet, et, de fait n’apprendra guère. Ce qui pourrait expliquer de nombreux récits hassidiques dans lesquels le Becht se mesure à ses doctes opposants et leur impose sa supériorité. Nombre d’aphorismes attribués au Becht impliquent que le juif simple sans prétention à l’érudition, mais dont la ferveur est sincère, se place plus haut que le fin talmudiste qui étudie afin de forger sa réputation. Les hassidim affirment même que l’ensemble des mystères divins révélés au Baal Chem ne le furent pas en fonction de sa profonde érudition, mais parce qu’il offrait ses prières avec une intense dévotion. La doctrine du Becht, accorde une place
privilégiée à la prière récitée dans le désir d’atteindre Dieu ainsi qu’à l’enthousiasme mis dans la célébration du Créateur.
L’arrière grand-père de Rabbi Nahman de Breslev Israël Baal Chem Tov meurt le 22 mai 1760. Il avait deux enfants : un fils, Tsevi Hirsch et une fille, Adel (Odel). Si le foklore hassidique est peu disert au sujet du fils, il abonde en revanche, en récits merveilleux concernant sa fille. Parmi ses enfants citons, Moche Haïm Ephraïm de Sudylkow (1740-1800) et Baroukh, le tsaddik de Medzibozh (1757-1810) qui devint l’héritier spirituel du Baal Chem Tov. . La fille d’Adel, Feige, est la mère de Rabbi Nahman de Breslev. L’essentiel du patrimoine éthique du Baal Chem Tov, est surtout transmis par ses disciples. Avec leurs partisans, ils insufflèrent au hassidisme une diffusion étonnement rapide : ainsi, au début du XIXe siècle, la moitié des juifs d’Europe orientale avaient été acquis au mouvement hassidique.
Quelques aphorismes du Baal Chem Tov Pour sortir ton ami de la fange, n’aie pas peur de te salir. Lorsque Dieu souhaite punir un homme, il le prive de la foi. Si ton fils s’engage sur de mauvaises voies, aime-le plus que jamais.
Briout et Atslah’a pour Moché ben Marie Ida
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Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi Rabbi Chnéour Zalman Baroukhovitch, fils de Rabbi Baroukh et de la Rabbanit Rivka, naquit le 18 Eloul 5505 (1745). Descendant en droite ligne du Maharal de Prague, l’arbre généalogique de sa famille remonte au roi David. Le Baal Chem Tov, par la bénédiction de qui cette naissance se produisit, indiqua aux parents de quelle façon il fallait éduquer l’enfant. Son âme, en effet, issue du monde spirituel d’Atsilout, descendait sur terre pour la première fois, avec la mission de traduire son propre enseignement dans les termes de la raison. À un an, l’enfant parlait déjà comme un adulte. Régulièrement, le Baal Chem Tov était, à sa demande, tenu informé de tout ce qui le concernait. Très tôt, les qualités intellectuelles de Rabbi Chnéour Zalman furent reconnues. À deux ans, il témoignait d’une mémoire hors du commun et d’une intelligence fabuleuse. À trois ans, il fut conduit chez le Baal Chem Tov, qui lui coupa les cheveux pour la première fois et le bénit. Par la suite, il ne devait plus jamais le revoir. À cinq ans, sa connaissance de la Torah était immense. Il pouvait expliquer clairement le passage du Talmud le plus ardu. Déjà, lors de sa Bar Mitsva, les plus grands érudits le déclarèrent apte à discuter la Loi et lui décernèrent le titre de « Gaon ». Il se maria, en 5520 (1760), avec la Rabbanit Shterna, fille de Rabbi Yéhouda Leïb Segal et de la Rabbanit Beïla. Le beau-père de Rabbi Chnéour Zalman, un important érudit de la communauté de Vitebsk, appartenait aux mitnagdim et fit souffrir son gendre, lorsqu’il devint un ‘hassid. Rabbi Chnéour Zalman s’installa dans la région de Vitebsk et fut conduit, dans un premier temps, à rechercher le bien-être de ses frères Page 22
juifs, qu’il engagea à constituer des colonies agricoles. Là, ils pouvaient vivre à l’abri des souffrances que leur imposaient les non-juifs. De plus, ils pouvaient, de la sorte, être exemptés de certains impôts. Pour réaliser tout cela, il acheta des terres avec l’argent qu’il avait reçu pour son mariage. Là, il installa de nombreuses familles juives et nomma également des professeurs pour leur enseigner la Torah. La philosophie 'Habad De 5518 à 5523 (1758 à 1763), Rabbi Chnéour Zalman mit au point les idées fondamentales de son système philosophique, basé sur l’amour et la crainte de D.ieu provoqués par une réflexion profonde. Son enseignement ensuite structuré à partir de la ‘Hassidout, sur l’ordre du Maguid qui, dans un premier temps, refusa de l’orienter dans le service de D.ieu et lui demanda de bâtir son propre système. En effet, il se rendit chez le Maguid de Mézéritch peu après, en 5524 (1764). Il hésita un moment entre Vilna et Mézéritch, puis, considérant qu’auprès du Gaon de Vilna, il se consacrait à l’étude, dans laquelle il était déjà versé, il décida d’aller chez le Maguid, afin d’apprendre à prier. Il devint aussitôt son ‘hassid. Son maître le nomma Maguid de Lyozna en 5527 (1767), puis le chargea, en 5730 (1770), de rédiger le Choul’hane Aroukh, dont il commença immédiatement la compilation. Après la disparition du Maguid, Rabbi Chnéour Zalman introduisit la ‘Hassidout ‘Habad et s’engagea dans la défense de l’enseignement du Baal Chem Tov, contesté par les mitnagdim. A ce titre, il fonda, en 5532 (1772), sa yéchiva à Lyozna. L’accès en était réservé à ceux qui avaient déjà accumulé d’é-
normes connaissances, aussi bien dans la partie législative de la Torah que dans la Kabbalah. Il se rendit, en 5534 (1774), en compagnie de Rabbi Mena’hem Mendel de Horodok, chez le Gaon de Vilna, qui refusa de les recevoir. Il sortit ensuite vainqueur de la grande confrontation de Minsk, en 5543 (1783), puis de celle de Chklov.
Poursuivi par les armées de Napoléon Bonaparte, fortes de quarante mille hommes, il dut s’enfuir, sur le conseil du général Nébrowsky et quitter Lyadi, la veille du Chabbat qui bénit le mois d’Eloul 5572 (1812). Avec sa famille et de nombreux ‘hassidim, il erra d’une ville à l’autre et arriva, le 12 Tévet 5573 (1812) dans le village de Pyéna, près de Koursk.
Parallèlement, son enseignement reçut une diffusion de plus en plus large. Il rédigea le Choul’hane Aroukh, dont la première partie, les « Lois de l’étude de la Torah », fut publiée en 5554 (1794). Pour ce qui est de la ‘Hassidout, son système de pensée est exposé dans son œuvre monumentale, le Tanya, « Loi écrite de la ‘Hassidout », d’abord diffusée sous forme manuscrite, puis imprimée en 5557 (1797). En outre, une large compilation de ses commentaires se trouve dans deux importants volumes, « Torah Or » et « Likoutei Torah ». Le Tséma’h Tsédek, son petit fils, publia le « Torah Or » en 5597 (1837) et le « Likoutei Torah » en 5608 (1848).
C’est là qu’il quitta ce monde, à l’issue du Chabbat, veille du dimanche 24 Tévet (le 26 décembre 1812). Il repose à Haditch près de Poltava.
Une ère nouvelle après le 19 Kislev Il fit alors l’objet d’une dénonciation de la part de ses opposants. En effet, il était responsable, en Russie, de la collecte des fonds pour soutenir la communauté ’hassidique de Terre Sainte, dirigée par Rabbi Mena’hem Mendel de Vitebsk. Or, Erets Israël était alors sous domination turque et la Turquie était l’ennemi de la Russie. Il fut donc arrêté, en 5559 (1799), le lendemain de la fête de Souccot, puis emprisonné à Pétersbourg, dans la forteresse Pétropavlov. Son incarcération sema le désarroi parmi les ‘hassidim ‘Habad et sa première réaction fut de leur écrire une lettre pour leur interdire tout acte de vengeance. Il fut libéré le mardi 19 Kislev, date qui est devenue le Rosh Hachana de la ‘Hassidout, un jour où l’on ne dit pas les ta’hanoun. Par la suite, son enseignement se diffusa largement. Deux ans plus tard, il fut de nouveau convoqué à Pétersbourg, le lendemain de Souccot. Il fut libéré au milieu de la fête de ‘Hanouccah et quitta Pétersbourg le 11 Mena’hem Av 5561 (1801) pour s’installer à Lyadi.
Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi est appelé de différentes manières :
Rabbi Chnéour Zalman prit position contre l’invasion française de la Russie, conscient de l’influence néfaste qu’elle aurait sur les Juifs.
Rabbi Chnéour Zalman eut trois fils et trois filles. Ses trois fils furent Rabbi Dov Ber, qui lui succéda, Rabbi ‘Haïm Avraham et Rabbi Moché. Tous trois se consacrèrent en particulier à la diffusion des écrits de leur père. Ses trois filles furent la Rabbanit Freïda, la Rabbanit Devorah Léa, mère du Tséma’h Tsédek, qui offrit sa vie en échange de celle de son père à la suite d’une accusation portée contre la ‘Hassidout auprès du tribunal céleste, et la Rabbanit Ra’hel.
Les 'Hassidim l'appellent l'Admour HaZakène en hébreu ou l'Alter Rebbe en yiddish, ce qui veut dire « le Vieux Rabbi », du fait qu'il fut le premier Rabbi de 'Habad et le père de la dynastie des Rabbis de 'Habad. Il est appelé aussi Baal HaTanya veha Choul'hane Aroukh, signifiant « l'Auteur du Tanya et du Choul'hane Aroukh », ou seulement Baal HaTanya. Il est fait souvent référence à lui comme « le Rav », du fait de son extraordinaire génie en matière de loi juive. Ainsi, son Choul'hane Aroukh est souvent appelé « Choul’hane Aroukh HaRav » pour le distinguer du Choul’hane Aroukh de Rabbi Yossef Karo dont il est une synthèse magistrale. Dans certains ouvrages de Halakha comme le Michna Broura, on l'appelle par l'acronyme « GRaZ », pour « le Gaon Rabbénou Zalman », ou « RaZ » pour « Rabbénou Zalman ». par Haim Mellul
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Un bon ami “Le lendemain, sur le chemin de l'école, Na'hman rencontra un garçon qui se dirigeait vers la même direction. “Peut-être que celui-ci sera le bon, ” pensa-t-il. Il sourit au garçon et lui dit : “Chalom ! Je m'appelle Na'hman ; quel est ton nom ?” “Mon nom est Chim'on,” répondit le garçon d'un ton plaisant. par: le Rav Shalom Arush
“Voudrais-tu être mon meilleur ami ?” “Oui ! Cela me ferait très plaisir. ”
“Je dois te dire que je n'aime que jouer, manger des bonbons et faire des blagues à tout le monde,” dit Na'hman. Le petit Na'hman avait dit cela afin de voir la réaction de Chim'on. “Je suis désolé,” répondit Chim'on. “Je cherche un ami qui désire étudier la Torah et qui se comporte d'une façon correcte.” “Ceci est merveilleux,” s'exclama Na'hman en souriant. “C'est exactement ce que je cherche et qui me rend heureux. Je crois que tu vas être mon meilleur ami et qu'ensemble, nous servirons Hachem ! Merci Hachem : Tu as écouté mes prières ! Merci Hachem pour m'avoir envoyé un véritable ami.” “Mais si cela est vrai, pour quelle raison m'as-tu dit que tu désirais jouer et faire des blagues ?” demande Chim'on. “Parce que je désirais voir ce que tu voulais réellement. J'ai découvert que tu es un bon garçon et que tu es honnête.” Na'hman et Chim'on étaient remplis de joie. Ils décidèrent qu'ils serviraient Hachem ensemble et qu'ils vivraient en suivant la Torah : avec une foi simple et avec des prières. À suivre b’’h...
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L'authentique critère mesurant les vertus de l'homme – et en particulier celle de la paix – se trouve chez lui avec sa femme. Là réside l'essentiel de son épreuve et de son vrai travail sur les préceptes qui régissent les rapports entre l'homme et son prochain : “Tu aimeras ton prochain comme toi-même”, l'amour d'Israël, juger autrui avec compassion, se mettre à sa place, le comprendre, l'écouter, le réjouir, s'abstenir de le critiquer, ne pas l'humilier, savoir se taire, faire preuve de patience, pardonner… Seul celui qui s'efforce d'acquérir le trait de la paix chez lui peut donc mériter de jouir des bénédictions divines provenant de cette vertu. Sache que nous constatons cela tous les jours : lorsque la paix est absente de la vie du couple, quoi qu'il fasse, il ne jouit d'aucune bénédiction ! Au moment même où nous étions occupés à rédiger ce chapitre, nous avons reçu la visite d'un couple venu pour un conseil. Les deux conjoints étaient des personnes respectables, jouissant d'une bonne situation, gagnant bien leur vie et faisant des envieux. La femme commença à me raconter ses malheurs. Son honorable mari – qui arbore devant tout le monde les meilleures vertus – se conduit très différemment à la maison. Il la méprise, la critique constamment, se pavane devant elle… l'amenant ainsi à préférer la mort plutôt que de continuer à subir ces outrages. Quant à leur aisance, ce n'est que mirage ; tous deux sont endettés avec de grands découverts en banque et tout ce qu'ils gagnent disparaît… La femme, se lamente et pleure : “Aidez-moi, aidezmoi. Je n'ai personne vers qui me tourner pour raconter la vérité. Mon mari est connu et respecté, je ne veux pas lui causer du tort. Les gens ne me croiraient pas s'ils savaient qu'un homme 'aussi vertueux' se conduit chez lui de cette façon.” “Mais je ne peux pas continuer à vivre ainsi. Nous n'avons aucune bénédiction à la maison ; chaque jour, quelque chose se casse ou ne fonctionne plus : la voiture, le frigidaire… et tout notre argent est gaspillé d'une façon ou d'une autre…” Ainsi, ce couple vivant à un haut niveau est criblé de dettes, pleure et se lamente, parce que le mari ne respecte pas sa femme et qu'ils sont dépossédés de ce récipient qui contient la bénédiction : la paix ! En revanche, des familles qui ne parviennent pas à l'aisance matérielle de ce couple, mais dont le mari respecte sa femme, jouissent de la paix domestique et ne manquent de rien ! Ils sont bénis ! Ils n'ont pas de dette, rien de se casse chez eux et la joie éclaire constamment leur visage. D'après ce qui précède, on peut comprendre cet enseignement de nos Sages de Page 26
La Paix Domestique par: le Rav Shalom Arush
mémoire bénie (Yalkout Chimoni, Lekh Lekha) : “L'homme doit toujours être attentif à honorer sa femme, car la bénédiction ne provient que de la femme.” À première vue, on peut s'interroger : pourquoi nos Sages de mémoire bénie enseignent-ils à la fois que “rien ne contient la bénédiction mieux que la paix,” et que “la bénédiction ne dépend que du respect que l'homme porte à sa femme” ? D'où vient la bénédiction ? De la paix ou de l'honneur porté à sa femme ? Cependant, on comprend facilement d'après ce qui précède, que lorsque nos Sages de mémoire bénie enseignent que la paix est un récipient qui contient la bénédiction, ils pensent à la paix domestique. La source du bien Nos Sages de mémoire bénie ont aussi enseigné (Sota 17) : “Lorsque l'homme et la femme le méritent, la Présence divine règne entre eux.” La Présence divine accompagne toujours l'homme qui vit en paix avec sa femme ; il bénéficie de la bénédiction, de la réussite dans tous les domaines et d'une protection contre tous les maux du monde. Par contre, l'homme qui ne connaît par l'entente conjugale est exposé à tous les dangers, tous est fermé et obscur devant lui, comme nous l'apprenons à la suite de cet enseignement : “S'Ils ne le réussissent pas, le feu les dévore.” De plus, il est impossible qu'ils réussissent dans aucun domaine, car le Nom du Saint-béni soit-Il est paix (Chalom) et Il ne réside que là où règne la paix. Il s'ensuit que la paix domestique est la source de l'abondance de la bénédiction divine. La paix conduit l'homme à l'ascension spirituelle, à la perfection de son être, en tant que créature fermée à l'image du Tout-Puissant et elle est le fondement et la racine de la réparation du monde. Donc, lorsqu'on s'apprête à étudier et à travailler sur l'entente conjugale, il faut établir dans son coeur que la paix domestique n'a rien a voir avec le confort ou une meilleure qualité de vie, mais que c'est le fondement le plus important pour l'homme individuel, et pour l'édifice du monde dans son ensemble. Ce fondement doit jalonner le chemin de la vie et ve-
Ilouy Nichmat Joelle Jeanne Haya bat Eliane
nir en priorité sur toutes les aspirations et projets de la vie. La paix domestique est la chose la plus importante et chère que nous possédons au monde ! Pour elle, nous devons investir toutes nos forces, nous préparer à toutes les concessions et ne la perdre à aucun prix ! Par dessus tout ! Nous devons, en premier lieu, apprendre ce fondement du Créateur, Lui qui établit par-dessus tout la paix entre l'homme et sa femme, au prix même de Son propre honneur. D'où l'apprenons-nous ?
On ne perd rien avec la paix
Du passage biblique de la femme adultère (Sota) : lorsqu'une femme s'isole avec un étranger et que le mari est pris d'un esprit de jalousie, tous deux se présentent devant le pontife (Kohen) qui écrit sur un parchemin ce passage de la Tora contenant plusieurs Noms sacrés. Puis, il trempe le parchemin dans l'eau qu'il donne à boire à la femme pour vérifier si elle est coupable ou non. Il s'ensuit que l'eau efface les Noms sacrés. Pourquoi ? Afin de prouver l'innocence de la femme et rétablir l'entente conjugale ! Voyez la grandeur de la paix : le Saint béni soit-Il qui accomplit pourtant la Torah toute entière, selon l'exégèse de nos Sages de mémoire bénie (Beréchit Raba 8) : “D'où savons-nous que le Saint béni soit-Il rend visite aux malades ? Ainsi qu'il est dit (Genèse 18) : 'Hachem se révéla à lui dans les plaines de Mamré'. D'où savons-nous qu'Il enterre les morts ? Car il est dit (Deutéronome 34) : 'Il l'ensevelit dans la vallée', etc.
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Mais lorsque la paix domestique est compromise, Hachem est prêt à renoncer à l'un des plus graves préceptes de la Torah : l'interdit d'effacer le Nom sacré ! Nos Sages de mémoire bénie ont enseigné à ce propos (Vayikra Raba 9) : “La paix est si grande, que le Saint béni soit-Il ordonna d'effacer dans l'eau Son Nom, écrit dans la sainteté, afin d'instaurer la paix entre un homme et sa femme.”
Bien que le monde entier fut créé pour la gloire d'Hachem béni soit-Il, comme il est écrit : “Tous ceux qui se réclament de Mon Nom, tous ceux que J'ai créées, formés et faits pour Ma Gloire”, le Créateur renonce Lui-même à Sa gloire pour la paix domestique ! Ainsi, Hachem béni soit-Il nous enseigne que notre jouissance de l'entente conjugale représente l'apogée de Sa gloire. Nous constatons donc que le Créateur renonce à Sa gloire pour instaurer la paix du couple, et pratiquement parlant, Sa gloire se manifeste ainsi encore davantage. Nous apprenons de là une règle importante : on ne perd rien lorsqu'on renonce à quelque chose pour la paix ! Non seulement on jouit de la paix elle-même, dont le gain est incomparable, mais de plus, on récupère ce à quoi on avait renoncé. Il ressort que le gain de la protection de la paix est double : on gagne la paix contenant toutes les bénédictions et aussi ce qu'on désirait. Mais celui qui s'obstine – pour une quelconque raison – à sacrifier la paix domestique, perdra au double, la paix et l'objet de son obstination.
Ilouy Nichmat Joelle Jeanne Haya bat Eliane
Lorsque les enfants entendent un nombre important de critiques ou les hurlements de leurs parents, ils perdent rapidement l'estime qu'ils doivent avoir d'eux-mêmes. Dans la mesure où leurs parents trouvent à redire et des fautes à tout ce qu'ils font, ces enfants grandissent avec une image d'eux-mêmes négative. Imaginez ce scénario familier : maman est dans la cuisine et le tout-petit, âgé de 18 mois, est entrain de marcher à quatre pattes dans la cuisine, ouvrant tous les tiroirs et portes des placards qu'il trouve à sa portée. L'enfant agit exactement comme un enfant de 18 mois le fait habituellement : avec curiosité, beaucoup d'énergie et l'explorateur inlassable qu'il doit être selon les “règles” de son âge. Même si cet enfant agit d'une façon parfaitement normale, la maman commence à hurler : "Ne touche pas ci !" ; "Ne touche pas ça !" ; "C'est dangereux ! ; ”Sors de là !" etc. Chaque fois que le bout de choux est engueulé, son âme tendre est blessée, encore et encore... Cet enfant risque de grandir en dédaignant sa mère et en l'écoutant de moins en moins ; en fait, un jour risque d'arriver où il ne l'écoutera probablement plus du tout. Plutôt que tous ces cris, cette mère devrait mettre les choses qu'elle ne veut pas que son bébé touche hors de sa portée ; elle peut préférer poser des loquets sur les portes des placards de la cuisine. Des parents intelligents laissent un tiroir spécial ou un placard ouvert, avec à l'intérieur des objets sans danger pour que l'enfant puisse jouer avec. Il n'y aucune raison de crier et de critiquer, surtout lorsqu'on se trouve devant un petit enfant qui ne peut pas ignorer son besoin naturel de chercher et de découvrir tout ce qu'il peut mettre sous sa main. Pour quelle raison étouffer et tuer la curiosité naturelle de l'enfant ? C'est exactement cette curiosité qui est un élément vital pour son apprentissage de la vie et son développement intellectuel et émotionnel futur.
Le Jardin de l’éducation par: le Rav Shalom Arush
personnes qui vivent mal les difficultés de la vie – problèmes d'argent, de travail, d'éducation des enfants... – avaient des parents tyranniques et critiques. A leur tour, leurs propres enfants grandissent en étant souvent irrités et incertains d'eux-mêmes dans un monde dur qui demande calme, sang-froid et une grande dose de confiance en soi pour réussir. Nous devons éviter les critiques, les hurlements et les menaces à la maison. Voici un autre scénario familier : il est 19h30 ; les parents sont fatigués et ils voudraient vraiment avoir une maison paisible et calme. Ils mettent leurs trois enfants âgés de 3, 5 et 7 ans au lit, et éteignent la lumière de la chambre. Dans cette situation, un imprévu surgit : les enfants ne sont pas fatigués et ils commencent à s'échanger les nouvelles du jour, ce qu'ils ont fait à l'école... Assis au salon et pensant qu'ils méritaient de savourer un moment paisible ensemble, les parents commencent à hurler ou à menacer leurs enfants des pires punitions. Pourtant, leurs enfants n'ont aucune intention de se conduire mal ou d'être mauvais comme les parents les accusent. Tout simplement, ces enfants n'ont pas sommeil.
Lorsque les enfants entendent un nombre important de critiques ou les hurlements de leurs parents, ils perdent rapidement l'estime qu'ils doivent avoir d'euxmêmes. Dans la mesure où leurs parents trouvent à redire et des fautes à tout ce qu'ils font, ces enfants grandissent avec une image d'eux-mêmes négative et manque d'assurance qui représentera un handicap important durant toute leur vie. Ces enfants seront continuellement sur la défensive ; ils auront de la difficulté à apprendre et en fin du compte, ils auront de grandes difficultés à garder un emploi et à fonder un foyer marqué par la réussite.
Plutôt que de crier, hurler et menacer, les parents devraient se saisir d'un bon livre pour enfants, s'assoir sur un des lits de la chambre des enfants et commencer à raconter une histoire, en utilisant un ton plaisant. Lorsque le parent parvient à la fin du livre, il doit border ses enfants, leur faire réciter la prière du Chéma', éteindre de nouveau la lumière et sortir en douceur de la chambre. Comme par magie, à l'instant où le parent sort de la chambre, les enfants se sont endormis ; tout cela a été fait avec amour et sainteté, plutôt que d'entrer dans une nuit cauchemardesque après une journée de tyrannie et critique.
Dans les nombreux cas liés à l'éducation des enfants où je suis intervenu, l'origine du dysfonctionnement d'un des membres du couple trouve sa source chez les parents critiques et tyranniques qui étaient les siens. Nous devons savoir qu'un nombre important de
Il est difficile d'imaginer avec précision l'immense pouvoir d'une éducation faite d'amour. Celui-ci est imprégné dans l'âme de nos enfants, pour toujours. Ceci est spécialement vrai avec des parents qui bordent leurs enfants au lit et qui récitent chaque soir la
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Kirouv Le Hashem Itbara’h à Rephael Hai ben Yehudith
prière du Chéma'. Cette scène devrait être celle de tous les soirs, depuis le plus tendre âge des enfants, jusqu'à l'âge de leur bar ou bath-mitsva. Afin de nous aider à apprécier à sa juste valeur ce que nous venons de dire, voici une des histoires les plus émouvantes que j'ai entendue de la part d'un survivant de la Shoah. À la fin de la Shoah, en 1945, le saint Rabbi de Skulen fut un des quelques survivants. Après que les alliés aient libérés les camps de concentration, le Rabbi de Skulen se rendit en Pologne à la recherche d'enfants juifs orphelins et sans abri qui avaient été élevé dans des orphelinats catholiques. Accompagné par deux officiers américains, il entra une fois dans un de ces orphelinats en disant aux prêtres qu'il était à la recherche d'orphelins juifs. Les deux prêtres sourirent d'un air narquois et répondirent sournoisement qu'il n'y avait pas d'enfants juifs parmi les 250 orphelins que l'orphelinat abritait. Il était 21h00 et les orphelins, dont la plupart étaient âgés de 6 à 12 ans, venaient juste de se mettre au lit. Dans cet orphelinat, les conditions de vie étaient précaires et tous les enfants se trouvaient dans une seule grande chambre. Lorsque le Rabbi de Skulen demanda à voir les enfants, les prêtres refusèrent. Un des officiers américains agit avec célérité : il sortit son pistolet de son étui et dit au prêtre : "Fais ce que le Rabbi demande !" N'ayant pas le choix, celui-ci
conduisit le Rabbi dans le grand dortoir. Arrivé au seuil du dortoir, le Rabbi ordonna qu'on allume les lumières. De nouveau les prêtres bégayèrent et protestèrent, mais l'officier américain les fit taire et obéir. Les prêtres allumèrent les lumières et pendant un instant il y eut un silence total dans le dortoir. Tout d'un coup, le Rabbi hurla du plus profond de sa sainte âme le premier verset de la prière du Chéma' : "Chéma' Israël, Hachem Eloqénou, Hachem E'had." (“Ecoute Israël, l'Eternel est notre D.ieu, l'Eternel est un !”) Les enfants commencèrent à remuer dans leur lit. Certains se sont mirent à gémir ; les gémissements se transformèrent en lamentations. Un par un, les enfants commencèrent à dire : "Maman, maman !" Le Chéma' du Rabbi avait provoqué les souvenirs de leur maman assise sur leur lit et entrain de les border. Le Rabbi alluma rapidement toutes les lumières et s'élança de lit en lit pour identifier les enfants juifs qui criaient “maman !” Un de ces enfants, qui était alors âgé de 8 ans, vit aujourd'hui la vie paisible d'un retraité de 71 ans et vit à Ashdod, en Israël. Je l'ai rencontré et son récit m'a fait pleurer. Ceci est le pouvoir de l'éducation avec amour, d'une éducation sainte. Bien longtemps après que les parents aient été tués dans les chambres à gaz, l'influence de leur amour influençait encore l'âme de leurs enfants, comme une lumière éclatante qui dirige les petites âmes sur le bon chemin.
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Sur la Torah et le culte divin Que le lecteur ne se trompe pas en pensant que dorénavant il pourra négliger l’étude de la Torah au bénéfice de la prière. Que D.ieu nous en préserve, car il est évident que nous devons étudier beaucoup la Torah, y songer et approfondir son étude jour et nuit. Rien n’est plus évident. Au contraire, la Torah et la prière sont liées ensemble d’un lien très puissant, comme il est rapporté dans Liqouté Moharan (I:2) : “La Torah et la prière se renforcent et s’éclairent réciproquement. On doit donc s’occuper des deux, respecter et accomplir la Torah étudiée, dont les lettres sont des étincelles spirituelles qui s’habillent dans la prière et s’y renouvellent comme dans une grossesse (‘Ibour). C’est de cette manière qu’on perfectionne la lumière de la prière.” D’une part, on apprend de cette causerie que la prière sans la Torah est très faible et vide de contenu, d’où la nécessité évidente de l’étudier. Mais d’autre part, nous sommes obligés de savoir que si on ne prie pas pour cela, l’étude de la Torah est impossible. Qui parmi nous est plus grand que rabbi 'Aqiva qui répandit des torrents de larmes pour mériter d’étudier la Torah et de se repentir : il s’agit de l’hitbodedouth, car où répandit-il des torrents de larmes, sinon dans les prières de l’isolement ? Qui parmi nous est plus grand que le Ben Ich ‘Haï, qui pratiquait très souvent, comme on le sait, l’hitbodedouth ? Que dira-t-on du ‘Hafets ‘Haïm qui pratiquait l’hitbodedouth deux heures par jour d’une façon régulière, à part beaucoup de supplications et de requêtes qu’il prononçait pour les cas de détresse collective et individuelle. Combien d’hitbodedouth pratiqua le roi David qui connaissait toute la Torah ? Combien de prières prononça-t-il ? Combien de larmes répandit-il ? Combien de fois demanda -t-il à Hachem qu’Il le rapproche de Lui ? Tous les justes n’ont cessé de pratiquer l’hitbodedouth. Si les justes qui étaient attachés à Hachem et à Sa Torah, ont tant pratiqué l’hitbodedouth et ont tant supplié Hachem pour qu’Il les ramène à Lui, à plus forte raison celui qui est éloigné d’Hachem et de Sa Torah, doit-il demander à Hachem de le rapprocher pour avoir le mérite de l’étudier, de l’enseigner, de la respecter, de l’accomplir et de la connaître. Combien doit-il supplier Hachem pour qu’Il le rapproche de Lui, béni soit-Il. Celui qui sait ne pas être attaché à la Torah depuis le jour de sa naissance, et qui a déjà fauté et transgressé l’ensemble de la Torah des milliers de fois, et qui continue à transgresser chaque jour ses interdits les plus graves, combien doit-il supplier et implorer le Créateur pour qu’Il lui donne la force de maîtriser son mauvais penchant. Il doit faire cela afin de détruire tout mal en lui ; ses défauts et mauvais désirs, et pour qu’Il le rapproche à Lui, afin de mériter un vrai et total
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À travers champs et forêts par: le Rav Shalom Arush
repentir. Combien de prières sont-elles nécessaires pour cela ? Nous répétons donc ces mots : l’homme doit savoir que sa rédemption, c’est la prière ! S’il on le mérite, la Torah est un remède De temps à autres, des élèves de sages (talmidé ‘hakhamim) qui ont étudié depuis leur enfance à la yéchiva, viennent me voir. A première vue, que leur manque-t-il ? Rien ne vaut la vie de Torah ! Néanmoins, ils viennent me voir, alors qu’ils sont découragés et perplexes. S’ils traversent une quelconque épreuve, ils sont désespérés et ont perdu toute confiance en euxmêmes. Ils sont incapables de sortir de l’obscurité qui les enveloppe. Pourquoi ? Que leur manque-t-il ? C’est la prière qui leur fait défaut ! Ils sont éloignés de la rédemption, parce qu’ils sont éloignés de la prière. Qu’en est-il de leur étude de la Torah ? Ils sont loin d’accomplir ce qu’ils apprennent. Le conseil essentiel pour accomplir ce qu’on étudie, est celui de la prière. Même celui qui étudie jour et nuit, avec l’intention d’accomplir tout ce qu’il apprend, doit encore prier beaucoup pour accéder à ce mérite. Si son intention n’est pas d’accomplir ce qu’il apprend, il est préférable qu’il s’abstienne d’étudier la Torah. Par conséquent, un talmid ‘hakham qui délaisse la prière, est privé de l’essentiel, car le moyen qui lui permettra d’accomplir ce qu’il étudie, c’est la prière. De plus, sans la prière, on perd son lien avec Hachem, car l’essentiel de ce lien passe par la prière. Et pourquoi étudierait-t-on la Torah, sinon pour créer un lien avec Hachem ? Lorsqu’on étudie la Torah, et en particulier les livres d’éthique (moussar) et de piété (‘hassidouth) la perfection ne vient que lorsqu’on transforme la Torah en une prière, comme notre saint Maître l’écrit dans Liqouté Moharan (I:22) : “En priant pour la Torah cachée, on s’élève de degré en degré, et ce qui était caché devient révélé, repoussant ainsi ce qui était caché à un niveau supérieur.” Il écrit dans le même
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texte que la prière se trouve à un niveau supérieur à la Torah. Dans le Liqouté Moharan (II:25), Rabbi Na'hman de Breslev à écrit : “Il convient aussi de transformer la Torah en prière, c’est-à-dire lorsqu’on entend un mot de Torah de la part d’un authentique juste, il faut demander à Hachem de mériter d’accéder au contenu de cette parole et comme on en est éloigné, Lui demander d’avoir le mérite d’accomplir tout ce qu’elle contient.” “L’être intelligent et de bonne volonté, sera conduit par Hachem sur la vraie voie, et déduira de lui-même ce qu’il doit faire pour l’appliquer : comment se conduire afin que ses paroles soient gracieuses et justes, afin de Lui plaire pour qu’Il puisse le rapprocher de Sa véritable adoration.” Le thème de cette causerie est sublime, car la transformation de la Torah en prière, en fait un délice dans les Hauteurs célestes. Grâce à la prière, on construit des réceptacles spirituels destinés à recueillir une abondance de Torah dans le monde qui, sans la prière, ne pourrait être révélée. Sans la prière, la lumière de la Torah ne peut briller et influencer l’homme. Par conséquent, il n’y a pas de doute qu’il faille étudier la Torah, car “l’ignorant n’est pas pieux (‘hassid), et le sot ne craint pas la faute” (Avoth,2:5). De plus, si l’homme n’étudie pas la Torah, à propos de quoi priera-t-il ? De fait, cet homme ignore ce qui est permis et interdit et quelle est la Volonté divine à son égard. Mais après l’étude, l’homme doit passer à l’action, et c’est alors qu’il faut pratiquer l’hitbodedouth. Comme il est écrit : “Saches aujourd’hui même, et place-le sur ton coeur, etc.’” car il faut assimiler la Torah et la connaissance et l’inscrire dans le coeur, selon ce verset : “Écris-le sur le tableau de ton coeur.” Or, cela n’est possible que si on prie pour accomplir ce qu’on a étudié. Il s’ensuit que la prière maintient la Torah, car on prie pour accomplir la Torah. Si on étudie sans pratiquer, on n’a rien fait. De plus, Rabbi Na'hman a écrit (I:101) de superbes choses à propos de l’importance de l’étude de la Torah. Lorsque l’homme prend vraiment sur lui-même le joug de la Torah, c’est-à-dire qu’il l’étudie en profondeur jusqu’à saisir sa pensée, il mérite alors de détruire ses défauts et son visage s’éclaire. A première vue, il suffit donc d’étudier la Torah afin de parvenir à la réparation et la rédemption. Mais en vérité, afin d’accéder à un tel niveau d’étude en profondeur, et s’engager à vraiment prendre sur soi le joug de la Torah, il faut beaucoup prier. Si l’homme étudie en profondeur sans prier, il s’emplit d’orgueil, et la Torah, non seulement sera impuissante à le débarrasser de ses défauts, mais lui portera même préjudice ; comme nos Sages de mémoire bénie l’enseignent : “Si on ne le mérite pas, la Torah devient un poison mortel.” Nous voyons des impies parmi les érudits, qui
s’opposent aux justes et les méprisent. D’après ce qui précède, on comprend combien l’homme a besoin d’hitbodedouth pour l’étude de la Torah, soit pour simplement mériter de s’asseoir et d’étudier, soit pour comprendre et déduire de justes conclusions ; soit pour se défendre de tout sentiment d’orgueil, soit pour mériter d’accomplir toute son étude ou éclairer son visage, à force d’étudier en profondeur. Il en résulte que de toutes manières, l’homme a besoin de beaucoup d’hitbodedouth et que l’étude de la Torah ne le dispense pas de la prière. Au contraire, l’étude de la Torah est la principale raison de la multiplication des prières, car elle l’éveille à la prière, et la juste voie de l’étude conduit au désir de l’accomplir et de l’exprimer par les mots – ce qui n’est pratiquement rien d’autre que la prière. De plus, il a besoin de prier pour la Miséricorde divine afin de mériter d’étudier en l’honneur de Son nom, comme l’on dit nos Sages : “Comment l’homme devient-il sage ? En minimisant son commerce et en augmentant son étude. On leur répondit : Beaucoup agirent ainsi sans devenir sages pour autant ! Mais c’est qu’il faut demander miséricorde à Celui qui détient la sagesse.” (Nida, 70). Et la Guemara de conclure : “Les deux sont nécessaires : accroître l’étude et prier pour la miséricorde.” A plus forte raison lorsque nos Sages de mémoire bénie nous enseignent que la Torah possède ces deux forces : Si on le mérite, c’est un remède, sinon c’est un poison mortel. Sur quoi s’appuie celui qui croit en ces enseignements de nos Sages, bénie soit leur mémoire, pour ne pas faire partie de ceux qui goûteront à un poison mortel ? A sa bonne étoile ? Celui qui possède un minimum de bon sens comprend que beaucoup de prières et de supplications sont nécessaires pour mériter que la Torah étudiée devienne un remède et non un poison mortel. L’étude de la Torah est l’un des sujets à propos duquel il convient de prier régulièrement une demi-heure chaque jour, pendant une longue période. On doit demander à Hachem d’ouvrir les portes de l’étude, de mériter l’amour de la Torah, de déduire de justes conclusions, de l’accomplir, etc. On doit prier ainsi durant une certaine période et remercier chaque jour pour ce qu’on mérite d’apprendre, même si on n’a étudié qu’une seule ligne. De même, on doit effectuer un honnête examen de conscience sur l’étude journalière de la Torah.
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Les dix voyages de la Che'hina (Présence divine) Ce dont nous parlons – que la colère du Créateur du monde est la cause de la disparition de l'Emouna – est un évènement qui se reproduit régulièrement dans le monde, autant d'une façon générale que particulière. Au niveau général, chaque fois que les péchés d'une génération augmentent, l'Emouna se retire et se cache en conséquence. Cela correspond à ce que les Sages du Talmud ont dit (Roch Hachana 31a) : “Rav Yéhouda bar Idi a dit : 'Selon Rabbi Yo'hanan, la Che'hina a voyagé dix fois : de l'Arche sainte qui se trouvait dans le Temple de Jérusalem, vers l'ange situé au-dessus de l'Arche ; d'un ange à l'autre [il y avait deux anges au-dessus de l'Arche] ; de l'ange vers le seuil ; du seuil vers la cour [du Temple] ; de la cour vers l'Autel ; de l'Autel vers le toit ; du toit au mur d'enceinte ; du mur d'enceinte vers la ville ; de la ville vers la montagne ; de la montagne vers le désert et du désert, elle s'est élevée pour aller résider à sa place, tel qu'il est écrit (Osée 5:15) : 'Je m'en vais reprendre le chemin de Ma résidence'.” Cela signifie qu'à chaque péché commis par les enfants d'Israël, la Che'hina s'éloigne encore plus. Au début, Elle quitte sa place de l'Arche sainte pour aller résider sur un des anges. Ensuite, lorsque les enfants d'Israël pèchent de nouveau, Elle quitte les deux anges. Plus tard, elle quitte le seuil du Temple. A chaque péché, Elle s'éloigne encore plus... jusqu'à ce qu'elle disparaisse complètement à notre grand regret et que le Temple soit détruit. La prière : un sentiment de connexion Ce que le départ de la Che'hina signifie, c'est la perte de l'Emouna, tel que l'a expliqué le Ariz'al à propos de la destruction du Temple. De fait, pleurons-nous à cause du bois et des pierres qui ont brûlé ? Plutôt, l'essence de la destruction est celle de l'Emouna. L'incendie qui a détruit le Temple signifie l'incendie du sentiment de connexion avec la prière. La conséquence est que l'homme n'est plus capable de prier pour Page 32
Le jardin du désir par: le Rav Shalom Arush
ce qui l'afflige, son infortune. De fait, le Temple est appelé “la Maison des prières pour toutes les nations” (Isaïe 56:7). L'incendie du Temple et l'exil de la Che'hina signifient que l'homme a perdu la sensation d'Emouna. Cela se constate facilement : lorsqu'une personne rencontre un problème ou un ennui quelconque, elle cherche toutes les sortes de conseils et différentes tentatives pour s'en sortir, à l'exception du conseil simple qui consiste à se prendre en main et à implorer le Créateur du monde. Cela s'explique par le fait que la prière représente l'Emouna et que cette dernière – à cause de nos fautes – a disparu, qu'elle est partie. C'est cela la véritable destruction épouvantable. L'emouna qui nous permet de prier est l'unique et seul conseil véritable que peut recevoir l'homme. Sans elle, nous sommes dépouillés, privés de notre véritable force. Au niveau personnel, cela signifie que chaque fois qu'Hachem est en colère, c'est Son “visage” qu'Il nous cache. Conséquemment, l'Emouna ne nous illumine plus et prier devient difficile. En d'autres termes, cela ressemble à Hachem qui s'adresserait à nous en disant : “Votre vie pourrait être tellement plus agréable si vous étiez avec Moi, si vous désiriez vous associer avec Moi. Cependant, vous vous êtes comportés d'une façon tellement mauvaise ! Maintenant, votre Tikoun sera encore plus difficile à réaliser car vous
Refoua Chelema Benjamin ben Marie Ida et sa femme
devez Me chercher dans la dissimulation que vous avez causée. De fait, parce que vous avez péché, vous devez maintenant travailler dur pour retrouver l'Emouna.” En vérité, cela est la seule difficulté à laquelle fait face le monde : l'Emouna nous a été dissimulée et comme conséquence, l'obscurité spirituelle s'est renforcée. Tout cela nous permet de comprendre ce qui se passe lorsque nous commettons une transgression. L'obscurité et la dissimulation spirituelles se renforcent autour de nous. Cette situation est la source de tous nos tourments. Cela est particulièrement le cas avec les transgressions liées à l'adultère et à l'infidélité. De fait, selon Rabbi Na'hman (Liqouté Moharan I, 31) :
“L'essence du maintien de l'Emouna dépend principalement du 'respect de l'Alliance' [comportement moral dans le domaine des rapports en hommes et femmes].” Par conséquent, si une personne pèche dans ce domaine, Hachem se dérobe à elle. Cela signifie pour celui qui a péché une perte de l'Emouna et il faut savoir que dans ce cas, retrouver l'Emouna est une opération extrêmement difficile. Nous pouvons maintenant comprendre pour quelle raison le dessein de la Torah et des Mitsvot consiste uniquement à retrouver l'Emouna qui a disparu. Dans tous les cas, si une personne n'étudie pas la Torah dans le but de retrouver l'Emouna – reconnaître l'autorité d'Hachem et croire en Lui – alors, la Tora et les Mitsvot ne le rapprocheront pas d'Hachem.
Refoua Chelema Benjamin ben Marie Ida et sa femme
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Une voie sans issue Une chose doit être claire : rien ne favorise plus les ennuis, l'absence d'espoir et les supplices que de devoir de l'argent à d'autres personnes. Lorsqu'une personne doit de l'argent à d'autres – et qu'elle est incapable de rembourser ses dettes – elle leur cause de nombreuses difficultés. La conséquence de cette situation est qu'il semble n'exister aucune issue de secours pour la personne qui doit de l'argent. Peu importe de quel côté elle se tourne et se qu'elle entreprend, rien ne fonctionne et l'échec est toujours au rendez-vous. L'explication de ce que nous venons de dire est la suivante : lorsqu'une personne est endettée, le Tribunal céleste est particulièrement exigeant à son encontre et applique une justice stricte dans le domaine de ses rapports avec les autres personnes. Ainsi, chaque fois qu'une personne cause une certaine dose de souffrance à une autre, les sphères célestes lui en tiennent rigueur. En d'autres termes, on lui rend la monnaie de la pièce. Cette situation restera de même jusqu'au jour où la victime pardonnera son comportement à la personne qui lui a causé du tort. Avant que ce jour arrive, la recherche d'une source de revenus devient une entreprise dont la réussite ne peut pas être atteinte. À la maison, c'est la paix conjugale qui a disparue ; avec les enfants, c'est leur éducation qui devient un véritable casse-tête ; en dehors du cercle familial, c'est le monde entier qui semble en vouloir à cette personne. Une personne endettée se retrouve dans une véritable obscurité spirituelle : se repentir est une notion qui s'éloigne d'elle, sa compréhension de son étude de la Torah est impossible, les Mitsvot qu'elle fait ne lui apportent aucune vitalité…
Le Jardin de la Prospérité par: le Rav Shalom Arush
Le maître d'un esclave détient un droit de regard sur tout ce que l'esclave possède et sur tout ce qu'il acquiert par la suite. Dans notre cas, cela signifie qu'en devenant le créditeur de la personne qui lui a emprunté de l'argent, la personne a obtenu en même temps un droit de regard sur l'abondance céleste qui était destiné originellement au débiteur. Par conséquent, lorsqu'une personnes emprunte de l'argent, elle se coupe de tout le bien que le Ciel lui destinait. Existe-t-il réellement une seule chose dans le monde qui a suffisamment de valeur pour justifier d'interrompre tout le bien que le Ciel désirait nous envoyer et nous faire devenir un esclave ? Un obstacle au repentir Afin de comprendre à sa juste valeur la gravité de la situation des individus endettés, il est bon de lire ce qui est écrit dans le Sefer Hamidoth (le Livre de l'alef-beth) à propos de la mitswa du repentir : “Une personne qui désire se repentir doit faire attention à ne pas devenir endettée.”
Les prêts interrompent l'Abondance divine
Une personne endettée entrave son repentir. Cela signifie que le repentir d'une personne endettée n'est pas accepté par Hachem. Malgré tous les efforts que pourra faire cette personne – et son repentir sincère – les portes du Ciel lui seront fermées, jusqu'au jour où elle repairera ses dettes. D'autre part, dès l'instant où elle ne sera plus endettée, sa téchouva (le repentir) verra les portes du Ciel s'ouvrir grandement devant elle et elle sera acceptée.
Il est expliqué dans le Liqouté Halakhoth de Rabbi Nathan de Breslev (Yoré Dé'a, Lois sur l'intérêt) que lorsqu'une personne emprunte de l'argent, toute l'Abondance divine qui lui était destinée est dirigée vers la personne qui lui a prêté l'argent. Pendant ce temps, l'emprunteur est laissé sans rien.
Chaque personne doit se poser la question suivante : existe-t-il une seule raison dans le monde qui justifie que nous fermions les portes de notre repentir ? Au contraire, n'estce pas le repentir qui est l'objectif et la source de notre réussite dans le monde présent, ainsi que dans le monde futur ?
La quintessence de tout cela est que l'emprunteur est devenu l'esclave de son créditeur. Ceci correspond à ce qui est écrit (Proverbes 22:7) : “Le débiteur est prisonnier de son créancier.” De fait, il existe une règle dans la Torah : chaque personne qui achète un esclave devient propriétaire des biens que celui-ci possédait. Ainsi, l'esclave a perdu le droit d'utiliser à sa guise son argent et tous les autres biens qu'il pouvait détenir auparavant.
Nous devons être conscients que la raison principale des difficultés que nous rencontrons dans ce monde est que notre repentir n'a pas été accepté dans le Ciel.
Par conséquent, chaque personne doit réfléchir profondément à cela : existe-t-il dans le monde une chose d'une telle valeur qu'elle justifie qu'on emprunte de l'argent pour l'acheter ? Une telle attitude risque d'attirer sur soi la stricte Justice divine et les difficultés sans fin qui l'accompagnent.
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Ainsi, une personne qui n'est pas prête à accepter son manque d'argent et à se satisfaire de ce qu'Hachem lui a donné, doit réaliser qu'elle passe à côté de l'essence de son existence. C'est son attitude qui est la cause de toutes ses difficultés – que D.ieu nous préserve – dans
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ce monde ici-bas et dans le monde futur. L'interdiction de l'intérêt Chaque personne d'origine juive qui prête de l'argent à une autre personne juive – sans lui demander d'intérêt – est considérée comme si elle avait respecté toutes les mitswoth (Midrach Raba, 31).
nous assurer que dans tous les cas, nous n'ajoutons pas un seul euro à nos dettes. Dans le cas contraire, nous ne ferions qu'augmenter nos dettes, ce qui aggraverait d'autant plus notre situation présente.
D'autre part, il est écrit dans le Talmud (Baba Metzia 71a) : “Chaque personne qui prête de l'argent avec intérêt verra ses biens perdre de leur valeur, et ne pas la recouvrer.”
Afin de bien nous faire comprendre, nous utiliserons une analogie. Imaginons qu'une personne soit malade, après avoir mangé un aliment avarié. Il saute aux yeux de tout le monde qu'avant de penser à s'occuper de l'état de santé de cette personne et de tout faire pour la soigner, celle-ci doit s'arrêter immédiatement de consommer l'aliment qui la rendue malade.
Il est écrit dans le Choul'han 'Aroukh (Yoré Dé'a, siman 160) : “Il faut faire très attention à l'interdiction de l'intérêt car cette interdiction englobe plusieurs transgressions potentielles. Ainsi, toute personne qui emprunte à intérêt, qui appose sa signature sur un document qui inclut un versement d'intérêt ou qui est témoin d'une telle transaction transgresse l'interdiction de l'intérêt.”
C'est seulement après avoir pris cette première mesure d'urgence que nous pouvons penser à lui administrer les médicaments qui la soigneront. Cependant, si la personne continue à consommer l'aliment qui est la cause de son empoisonnement alimentaire, il est évident qu'aucun médicament au monde ne pourra lui être utile.
Nous apprenons de cela que l'interdiction de l'intérêt ne concerne pas seulement la personne qui prête son argent et qui demande un certain pourcentage d'intérêt en retour. De fait, une personne qui rembourse son prêt en ajoutant un certain pourcentage d'intérêt transgresse également l'interdiction biblique. Également, les personnes qui ont participé à cette transaction sont coupables, comme le sont les témoins. En d'autres termes, chaque personne qui s'est mêlée – de près ou de loin – à un tel acte commet une interdiction biblique.
Cette simple vérité s'applique également à une personne qui est endettée. Celle-ci doit commencer immédiatement à arrêter de faire les mêmes erreurs qu'elle a faites jusqu'à maintenant et qui sont la raison de sa situation d'endettement. C'est seulement après qu'elle pourra commencer à réparer ce qu'elle a endommagé.
Il est important de préciser que peu importe qui a prêté l'argent : même les membres proches de notre famille ou de notre entourage – père, mère, amis, collègues de travail – sont concernés par l'interdiction de l'intérêt. Il en va de même s'il s'agit d'une organisation. Chaque personne qui prête son argent à intérêt – à l'exception de celle qui l'emprunte en respectant les critères définis par le “Heter Hisqa” – commet une transgression biblique. Avons-nous besoin d'expliquer plus en détails la gravité d'une telle transgression ? La transgression de l'interdiction d'intérêt est un crime d'une extrême gravité ! Toute personne qui a emprunté de l'argent à intérêt transgresse cette interdiction chaque seconde, aussi longtemps qu'elle n'a pas remboursé entièrement son prêt. Cette situation attire sur elle une application stricte de la Justice divine et des accusations de toutes sortes. Chaque personne doit réfléchir à cela : existe-t-il sur terre une seule raison qui puisse justifier la transgression d'une interdiction aussi grave et qui provoque la Colère divine ?
La première étape consiste à calculer le montant des dépenses mensuelles de la famille. Cela est essentiel pour déterminer si les revenus permettent – au moins – de couvrir les dépenses courantes. Dans le cas contraire, il est impératif de trouver une source supplémentaire de revenus. C'est cette source supplémentaire de revenus qui permettra d'obtenir des rentrées d'argent qui – en fin de compte – seront légèrement plus élevées que les dépenses totales de la famille. Dans cette situation nouvelle, les dettes ne seront plus ajoutées aux anciennes. De la sorte, il deviendra possible de commencer à rembourser les dettes déjà contractées. Même si la situation pourra mettre un certain temps à se stabiliser – en fonction du montant du remboursement et de celui des dettes – le jour viendra où les dettes auront été entièrement remboursées. Même si le montant de nos dettes est important – et qu'il nous semble que seul un miracle pourra nous permettre de les rembourser – nous devons trouver satisfaction que celles-ci n'augmentent plus. Si nous sommes capables de suivre ce conseil – ainsi que ceux qui seront décrits plus loin dans ce livre – Hachem viendra à notre aide pour que nous puissions rembourser tout l'argent que nous pouvons… peu importe le montant.
Un conseil à ne pas manquer ! Jusqu'ici, nous avons parlé seulement d'un des nombreux aspects du tort que les dettes provoquent. Avant de commencer à mettre en oeuvre ce qui doit l'être afin d'assainir notre situation et de rembourser nos anciennes dettes, nous devons nous préoccuper du présent et prendre soin du futur. Cela signifie que nous devons
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Des arbres : grands et petits Paracha Choftim A propos du verset “car l’homme est un arbre des champs”, le Sifri commente: “cela nous enseigne que l’homme tire sa subsistance exclusivement de l’arbre”. Comment comprendre cette déclaration alors que de toute évidence, les individus sont également nourris par d’autres aliments ? Un autre verset énonce : “le pain nourrit le coeur de l’homme”. Rabbi Chnéour Zalman explique que bien qu’une personne prenne également pour nourriture de la viande, cela ne la rassasie pas comme le pain. La raison pour laquelle les minéraux, les végétaux apportent à l’homme de la nourriture, en dépit du fait que l’homme appartienne à un règne plus élevé que le leur, est que leur source spirituelle est plus haute que celle de l’homme. Parce que leur source spirituelle est plus élevée, au moment où ils descendent sur terre, ils descendent plus bas. Puisque le règne végétal est encore plus bas que le règne animal, indiquant que sa source est plus haute, il possède une plus grande aptitude à nourrir l’homme. Ce que dit le Sifri peut être compris de la même manière. Puisque l’homme tire sa nourriture première du règne végétal, et puisque la plus abondante forme de végétation est constituée par les arbres, dit le Sifri, l’homme vit de l’arbre, c’est à-dire des nourritures végétales symbolisées par l’arbre. Le Talmud cite le verset : “car l’homme est un arbre des champs” et s’interroge : “L’homme serait-il donc un arbre?”. Elle répond qu’en ce qui concerne les arbres, nous trouvons deux versets contradictoires. L’un d’eux énonce: “de lui tu mangeras, mais l’arbre tu ne détruiras pas”, alors que l’autre déclare: “l’arbre doit être détruit”. Comment concilier ces deux versets ? Le Talmud répond: “si lui, (c’est-à-dire l’individu, car l’homme est comparé à l’arbre) est un érudit craignant D.ieu, tu dois “manger”, c’est-à-dire étudier la Torah. Sinon, tu dois le “détruire”, c’est à-dire te détourner de lui”. Chaque fois que l’on trouve deux commentaires sur un simple verset, cela signifie qu’ils possèdent un lien entre eux deux. Quelle est donc la relation entre le commentaire du Sifri et celui du Talmud? Nos Sages se réfèrent à l’homme comme à un “petit Page 38
monde”, un microcosme de l’univers. Tout comme le monde est partagé en quatre catégories : minérale, végétale, animale et humaine, l’homme possède lui aussi des aspects de ces quatre ordres. Les attributs émotionnels de l’homme représentent l’aspect végétal, car tout comme la végétation, ils ont la caractéristique de s’épanouir en abondance. La supériorité de l’homme sur le monde animal réside dans le fait qu’il est un être rationnel. C’est la raison pour laquelle le Talmud pose la question: “l’homme est-il un arbre ?”. En d’autres termes, alors qu’il est vrai que l’homme possède également certains aspects de “l’arbre du champ”,est-ce la principale caractéristique de son humanité ? La réponse du Talmud est que le but ultime de l’intellect de l’homme est de descendre et d’influencer ses émotions de sorte qu’elles soient guidées par l’intellect. En réalité, l’intellect seul ne peut conduire l’individu à un état d’achèvement total. L’objectif “connais (D.ieu) aujourd’hui” a pour but de “L’implanter dans ton coeur” de sorte que cette connaissance exerce son effet sur les émotions. C’est là que réside l’analogie avec l’arbre. Tout comme la qualité d’un arbre se manifeste dans ses fruits, la véritable qualité d’un érudit n’est pas simplement son érudition mais le fait qu’ “il craint D.ieu”, c’est-à-dire que son intellect affecte ses émotions. Ici nous retrouvons la similitude entre le macrocosme et le microcosme. L’homme est soutenu par le règne végétal parce que sa source est supérieure à celle de l’homme. En mangeant des végétaux, l’homme élève la nourriture à sa source. Et cela permet ensuite à la nourriture de le soutenir. Il en va de même pour l’homme lui même. Son aspect végétal, ses émotions, a une source encore plus élevée que son intellect. Ce n’est que dans leur aspect révélé qu’elles sont descendues plus bas que son intellect, et ainsi c’est l’intellect qui doit guider les émotions, les purifiant et les raffinant. Quand cela est achevé, les émotions à leur tour affectent l’intellect, l’élevant à son état le plus achevé. Le Sifri et le Talmud soulignent donc tous deux le même point : l’élévation de l’homme par l’intermédiaire du règne végétal. La seule différence est que le Sifri s’adresse au monde comme un tout alors que le Talmud parle dans les termes d’ “homme” et de “végétal” à l’intérieur du microcosme humain.
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Le visage souillé Paracha Ki Tétsé Et D ieu parla à Moché en disant:“ Faîtes-moi un bassin de cuivre, au socle de cuivre, pour les ablutions, et placez-le entre la tente d’Assignation et l’autel (...) Et Aaron et ses fils s’y laveront les mains et les pieds quand ils pénétreront dans la tente d’Assignation (...) ou quand ils s’approcheront de l’autel pour le service..” (Exode 30:17-20) Chaque matin, tout individu doit laver son visage ,ses mains et ses pieds avant de prier (Michné Torah, Lois de la prière, 4:1) Depuis la destruction du Temple de Yeroushalaim, il y a plus de 1900 ans, D.ieu n’a pas communiqué avec les hommes dans une “Tente d’Assignation”, pas plus que les Cohanim ne Lui ont offert de sacrifices sur un autel. Et pourtant, le Temple et le service qu’on y accomplissait restent jusqu’à aujourd’hui le véhicule de notre relation avec D.ieu. Tout simplement, aujourd’hui, ils existent dans une forme plus spirituelle. Dans les mots de nos Sages: “ les prières quotidiennes ont été instituées à la place des offrandes quotidiennes” (Talmud Bra' hot 26a et b). “La table d’un individu est comparable à l’autel” (’Haguiguah 27a); “depuis le jour où le Temple a été détruit, D.ieu ne dispose que des quatre coudées de la Halakha (c’est-à dire les lieux où s’étudie la Torah dans Son monde)”(Bra’hot8a). Ainsi nous observons que nombre de lois qui gouvernent nos vies aujourd’hui dérivent des lois du Temple et de son service: les moments désignés pour la prière correspondent aux moments où l’on apportait les sacrifices quotidiens dans le Temple; à table, nous trempons le pain dans le sel parce que le sel faisait partie du contenu de chaque sacrifice offert sur l’autel etc... Avant qu’un Cohen puisse accomplir son service dans le Temple ou entrer dans le Sanctuaire, il devait tout d’abord se purifier et se sanctifier en se lavant les mains et les pieds à une fontaine spécialement construite à cette intention. Car bien que la Torah nous instruise: “connais D.ieu dans toutes tes voies” et que “tous tes actes doivent être faits pour l’amour de D.ieu”, il nous faut tout de même faire la distinction Page 40
entre le monde qui se trouve en dehors des murs du Temple et ce qui appartient exclusivement au domaine du Divin. Quand l’on pénètre le sanctuaire de D.ieu, on doit se débarrasser de la matérialité de la vie quotidienne, “ laver ses mains” de tout ce qui porte la teinte de l’intérêt personnel et de la matérialité. C’est là le sens profond de la loi qui obligeait le Cohen à se laver les mains et les pieds avant de procéder au service de D.ieu. Dans sa représentation d’après le Temple, cette loi enseigne au Juif à “ se laver le visage, les mains et les pieds” avant la prière matinale pour se nettoyer et se purifier avant de procéder à la transition d’un être matériel dans un monde concret à une âme communiquant avec son Créateur. Le travail manuel “ Si tu manges le fruit du travail de tes mains”, proclame le Psalmiste, “tu es heureux et le bien te revient”. Les enseignements de la ‘Hassidout soulignent le sens profond de ce verset. Il s’agit, dans la poursuite de notre subsistance, de ne nous investir que dans les plus extérieures de nos facultés, laissant nos talents supérieurs libres de s’adonner exclusivement aux quêtes spirituelles. Nos ancêtres ne vivaient que du labeur de leurs mains. Les Patriarches étaient bergers, et les Juifs qui s’installèrent en Terre Sainte étaient agriculteurs. Bon nombre des plus grands Sages du Talmud, dont les enseignements restent pour nous une source de vie et de sagesse , jusqu’à ce jour, étaient des travailleurs manuels: Rabbi Yo’hanan Hasandlar était un cordonnier, Rabbi Yéhochoua, un forgeron, Shammaï, un maçon. Il y avait aussi des marchands, des vendeurs, tout cela parce que le commerce épargnait des pressions et des préoccupations qui le caractérisent aujourd’hui. Etudier et enseigner n’étaient pas des professions mais des vocations sacrées non souillées par des rémunérations matérielles. Gagner son pain quotidien était l’affaire des mains et des pieds et l’exercice mental le plus rudimentaire et non quelque chose
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dont dépendait l’ingénuité du coeur ou la dévotion de l’âme, réservées aux aspirations les plus élevées. Ce monde n’existe plus. Aujourd’hui, non seulement nous investissons notre temps et notre énergie dans le but de subvenir à nos besoins matériels mais nous donnons à cette quête “nos capacités mentales les plus subtiles, nos passions les plus fortes, et notre plus puissante volonté”. Nos “carrières” consument nos jours et nos nuits, nos esprits et nos cœurs, en fait notre identité tout entière. Cela explique la différence entre les deux lois citées précédemment. La loi qui enjoint de se laver avant de prier dérive de la loi des Cohanim qui devaient se laver avant d’entrer dans le Sanctuaire ou d’accomplir un service dans le Temple. Mais alors que la Torah commande à Aharon et ses fils de laver leurs mains et leurs pieds, Maïmonide statue qu’avant les prières matinales, l’on doit se laver les mains, les pieds et le visage.
A l’époque du Temple, seuls “les mains et les pieds”, membres extérieurs de l’être humain étaient impliqués dans la quête matérielle; c’est pourquoi ils requerraient une purification et une sanctification avant d’être voués au service de D.ieu. Le “visage” de l’homme, son processus le plus élevé et son moi intérieur ne nécessitaient pas une telle purification car ils n’avaient pas été souillés. Mais dans les générations ultérieures, la matérialité du monde commença à attaquer le soi intérieur. Aujourd’hui, l’effort pour communiquer avec D.ieu a aussi besoin de purifier nos visages des traces du matériel. Nos esprits et nos cœurs doivent être purgés des préjugés et des tentations qui les assaillent dans le cours de leur engagement dans les affaires du monde, de telle sorte que nous puissions communiquer avec l’essence et le but de la vie.
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Le lien en Ki Tavo et Haï Eloul Paracha Ki Tavo Le dix-huitième jour du mois d’Eloul ou ‘Haï Eloul marque à la fois l’anniversaire de la naissance du Baal Chem Tov, fondateur du mouvement ‘hassidique, et de Rabbi Chnéor Zalman de Lyadi, fondateur du ‘Hassidisme ‘Habad. Ce jour tombe invariablement la semaine où est lue la Paracha Ki Tavo. Toutes les fêtes juives et les occasions particulières du calendrier juif sont évoquées en allusion dans la partie de la Torah lue la semaine où elles tombent. C’est ainsi que l’on peut trouver dans notre Paracha des allusions à ‘Haï Eloul. Ki Tavo commence par la relation des lois des Bikourim, les premiers fruits que les Juifs étaient obligés d’apporter immédiatement au moment où “vous arrivez à la terre que l’Eternel ton D.ieu vous donne en héritage, l’occupant et s’y établissant” (Devarim 26,1). Nos Sages notent que l’expression “l’occupant et s’y installant” vient nous enseigner que l’obligation des Bikourim ne commença qu’après les quatorze années durant lesquelles Erets Israël fut conquise et partagée entre les tribus. Le verset est ainsi modifié pour les raisons suivantes: le véritable sens de “venir à la terre” est celui d’y venir entièrement. Cela en accord avec l’expression de nos Sages: “une entrée partielle n’est pas considérée comme une entrée du tout”. Le mot “venir” signifie donc “occuper et s’y établir”, car ce n’est qu’alors que les Juifs furent considérés comme ayant réellement pénétré dans la terre. C’est là que réside le lien entre Ki Tavo et ‘Haï Eloul, l’anniversaire des deux fondateurs du ‘Hassidisme.
l’homme, il n’existe rien d’autre que lui même. C’est pourquoi quand il agit ainsi, même une action spécifique, apparemment extérieure, est liée et unie avec son moi le plus intime; lui et l’acte sont entièrement unis. C’est là que réside la qualité unique de la ‘Hassidout: celle-ci comme partie de l’“âme de la Torah” révèle la force vitale du Juif dans sa quintessence, dans tous les aspects de la Torah et des Mitsvot et la qualité unique de cette force vitale est qu’elle unit totalement avec ce qu’elle fait vivre. Car la force vitale n’ajoute rien à ce qu’elle vitalise: un corps vivant ne contient pas plus de membres qu’un corps mort. Cette force n’est donc pas séparée de ce à quoi elle donne de l’énergie mais c’est plutôt l’âme du corps vivant et c’est grâce à elle que toutes les parties du corps sont vivantes. La raison en est que la “vie” d’un être est son âme et son essence la plus intime, et comme cela a été expliqué plus tôt, ce qui fait partie du moi le plus profond de la personne devient complètement un avec l’objet avec lequel elle est unie. C’est exactement le même effet que produisent la ‘Hassidout sur la Torah et les Mitsvot. Il est possible pour un Juif d’étudier la Torah et de pratiquer les Mitsvot tout en restant entièrement séparé d’elles. La ‘Hassidout, toutefois, permet au Juif de révéler l’aspect le plus profond de sa force vitale, son âme juive. Et en relation avec ce niveau, la qualité de Tavo, chaque Juif forme véritablement un avec la Torah et les Mitsvot.
La ‘Hassidout est unique dans sa qualité à élever l’esprit, l’intellect et le coeur de telle sorte que le service de D.ieu d’un Juif est à la manière de Ki Tavo, une immersion complète, chaque membre de l’être étant pénétré par le service spirituel. L’importance de ce type de service pourra être comprise en expliquant la différence entre l’état intérieur de l’homme et son état extérieur; l’intérieur se réfère à l’homme comme il existe en relation avec lui-même et l’extérieur de l’homme comme il existe en relation avec les autres. En termes de service spirituel, cela signifie ce qui suit: quand un individu agit d’une manière extérieure et extravertie, lui et ce qu’il fait restent deux entités distinctes. Mais, quand il fait quelque chose qui émane de son moi le plus intime, son être s’immerge dans ce qu’il est en train de faire, car en rapport avec la tâche de Page 42
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La voie la plus longue et la plus courte Paracha Nitsavim Vayélé’h Rabbi Yehochoua ben ‘Hananiah dit: “un jour, un enfant m’a vaincu. J’étais en voyage, et à un carrefour, j’ai rencontré un enfant. Je lui ai demandé ‘quel est le chemin qui mène à la ville?’ et il a répondu: ‘ce chemin est court et long et celui-là est long et court’. J’ai emprunté le chemin ‘court et long’. Bientôt je suis arrivé à la ville, mais mon approche a été obstruée par des jardins et des vergers. Aussi suis-je revenu sur mes pas et j’ai dit à l’enfant: ‘Mon fils ne m’as-tu pas dit que ceci était le chemin court ?’ L’enfant a répondu: ‘Ne t’ai-je pas aussi dit qu’il était également long?’” ( Talmud Erouvin 53b) Dans la vie aussi on rencontre un chemin “court mais long” et un chemin “long mais court”. Dans le Tanya, Rabbi Chnéour Zalman de Liadi établit les fondements de l’approche de la vie selon la ’Hassidout ‘Habad. Sur la page de garde de sa “Bible du ’hassidisme” il définit son oeuvre ainsi : “(Ce livre) est basé sur le verset (Deutéronome 30:14) ‘(car la Torah et ses préceptes) sont quelque chose qui est très près de toi, dans ta bouche, dans ton coeur pour que tu puisses le faire’, c’est dire, avec l’aide de D.ieu, combien c’est extrêmement proche , d’une façon longue et courte à la fois ”. La Torah et ses commandements (Mitsvot) constituent le plan divin pour la Création, décrivant en détails la manière exacte selon laquelle D.ieu veut que la vie soit vécue, que Son but dans la création soit accompli. Mais une vie comme elle est ordonnée par la Torah est-elle possible ? Est-il réaliste d’attendre du “Monsieur Tout Le Monde ” d’accomplir chaque acte, de prononcer chaque parole et de mener chaque réflexion en accord avec les impératifs les plus exigeants de la Torah? La Torah elle-même est assez claire sur le sujet: “la Mitsva que Je t’ai ordonnée ce jour n’est ni au-dessus ni éloignée de toi. Elle n’est pas dans le ciel…ni audelà de la mer…C’est plutôt quelque chose qui est très proche de toi, dans ta bouche, dans ton coeur, pour que tu puisses l’accomplir.” La Torah ne représente pas un idéal abstrait, un point de référence vers lequel aspirer mais un but à atteindre concret et accessible. Mais comment est-ce possible? Dans le Tanya, Rabbi Chnéour Zalman développe l’approche ‘hassidique, une approche spirituelle de la vie dans laquelle l’esprit et l’intellect jouent le rôle central et dirigeant. Page 44
Tout d’abord, l’individu doit étudier, comprendre et méditer sur les vérités quintessencielles de l’existence : la réalité de D.ieu qui transcende tout, embrasse tout et pénètre tout, la racine et l’essence de l’âme et son lien intrinsèque avec son Créateur, la mission de l’homme dans la vie et ses ressources et les défis qui lui sont lancés pour qu’ils les relèvent. Puisque ces concepts sont extrêmement subtils et abstraits, il faut accomplir “un labeur de l’âme et un labeur de la chair” pour les appréhender et entrer en relation avec eux. L’étape suivante de cette approche consiste à traduire cette connaissance et cette compréhension dans les sentiments et les émotions. Etant donné que le Créateur a imprégné la nature humaine de la supériorité intellectuelle de l’âme sur le coeur, la compréhension, l’assimilation et la méditation sur ces concepts divins aboutira au développement des émotions appropriées dans le coeur: l’amour et la crainte de D.ieu. “L’amour de D.ieu” est défini par Rabbi Chnéour Zalman comme le désir inextinguible d’aller vers Lui et de s’unir à Son essence ; la “crainte de D.ieu” est la haine absolue de tout ce qui érige des barrières entre Lui et l’homme. En dernier ressort, quand l’individu a orienté son esprit et tant transformé son coeur, son observance de la Torah ne devient pas seulement possible mais un besoin absolu. Il aspire à l’accomplissement des Mitsvot avec chaque fibre de son être puisqu’elles constituent un pont entre lui et D.ieu, les moyens, et les seuls moyens, de se lier à son Créateur. Et chaque transgression de la volonté divine, quelle qu’attrayante qu’elle soit pour sa nature matérielle, le révolte littéralement puisqu’elle rompt sa relation avec D.ieu et va à l’encontre de son véritable être. Mais l’on pourrait rétorquer : pourquoi passer sa vie dans la quête de ce rythme très contraignant pour l’esprit et le coeur? Pourquoi lutter pour comprendre et sentir? Pourquoi ne pas emprunter l’approche directe : ouvrir les livres et suivre les instructions? Je suis un Juif simple, peut soutenir cette personne, et atteindre de tels idéaux spirituels comme la “compréhension du Divin”, l’“amour de D.ieu” et la “crainte de D.ieu” sont trop profonds pour moi. Je connais la vérité, je sais ce que D.ieu veut de moi, la Torah épelle assez clairement les “fais” et les “ne fais pas”. J’ai une nature matérialiste et égocentrique? Une inclination innée vers le mal et les désirs autodestructifs? Je peux les contrôler. Ma foi, ma détermination et ma volonté feront le travail. Cela représente toutefois, le chemin court mais long. Comme la ligne la plus directe et simple entre deux points, elle paraît le chemin le plus direct vers la ville, mais en réalité, cette approche directe est une im-
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passe.
jamais de victoire décisive dans la guerre de la vie.
Comme la route qu’emprunta d’abord Rabbi Yehochoua, elle paraît conduire directement à la ville, mais d’une certaine manière, elle n’y mène jamais. Car son chemin constitue une lutte qui ne finit jamais, la scène d’un duel perpétuel entre l’âme animale de l’homme tournée vers elle-même et son âme divine qui aspire à la Divinité. En réalité, l’homme a reçu le libre-arbitre et suffisamment de force et de puissance spirituelle pour relever ce défi moral; mais la possibilité d’échec, à D.ieu ne plaise, existe aussi. Quel que soit le nombre de ses triomphes, demain apportera encore une épreuve. Sur le chemin court mais long, l’on peut gagner bataille après bataille, mais il n’y a
Par contre, le chemin long mais court est tortueux, il s’étire comme la vie elle-même. Il est parcouru de hauts et de bas, de marches arrière et de frustrations. Il demande chaque mesure d’élan intellectuel et émotionnel que peut fournir l’être humain. Mais c’est une voie qui conduit sûrement à ce vers quoi l’on aspire, à destination. Quand finalement l’on acquiert les aptitudes et le goût pour le divin, et une répulsion pour le mal, la victoire est certaine. L’homme s’est transformé en un être dont chaque pensée, parole et action est en harmonie avec son moi essentiel et son but dans la vie.
Dédiez ce cours à la personne de votre choix
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Prières, Ségoulot & Kaméot Avoir la crainte de D.ieu Avoir la crainte de D.ieu, c’est important pour notre service Divin
Pour avoir la crainte de D.ieu voici plusieurs Ségoulot :
Avoir à la maison les livres de Maimonide. Lire le Cantique des Cantiques Se lever devant les personnes âgées
Grâce à la crainte de D.ieu on mérite:
Avoir des garçons Protection de l’argent Le dévoilement de la Che'hina Ne pas avoir peur de personne Nos ennemis tombent dans nos mains
____________________________________________________________________________ Retrouver un objet Volé Comment rendre fou la personne qui vous a dérobé quelque chose. Il faut pour cela: Prendre votre hache de la maison et la suspendre à l’extérieur de la maison Le voleur ne trouvera pas de repos tant qu’il ne
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vous aura pas rendu votre bien
INTRODUCTION DE RABBI NATHAN DE BRESLEV A LA LECTURE DES NOMS DES TSADIKIM La Torah représente le nom d’Akadoch Baroukh Hou et contient 600.000 lettres. Le peuple d’Israël également contient 600.000 âmes. Lorsqu’un juif, par son comportement et l’accomplissement des Mitsvoth, révèle le nom d’Hachem dans le monde, il devient son associé dans la création dont la Torah en est le schéma et donc acquiert la liberté en tant qu’associé d’intervenir dans son évolution en faisant des miracles… « Le Tsadik décrète et Hachem accomplit » En prononçant le nom du Tsadik qui révèle une phase du nom d’Hachem, c’est comme si on prononçait le nom révélé, c’est-à-dire Le Youd-Hé-Vav-Hé.(Likouté Halakhot).Cette prononciation réveille également le mérite du Tsadik qui est toujours actif dans le monde, même s’il n’est plus là physiquement. Les Tsadikims sont le maintien du monde, ils nous dévoilent les secrets de la Torah et la présence du Créateur en tous domaines, ils sont notre espoir et notre vitalité et nous nous maintenons avec leurs enseignemen ts, nuit et jour. En prononçant leurs noms, puissons-nous attirer la lumière de leur sainteté, apprendre, transmettre et accomplir leurs paroles. Que par leur mérite, soit reconstruite Jérusalem et que les Cohanim retournent à leur service, bien vite et de nos jours, Amen. UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE. Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim
SHEMOT HATSADIKIM Les fils de Yissakhar : ‘Houzi. Réfaya. Rièl. Yah’maye. Yivsame. Chmouèl. Yizrah’iya. Mikhaèl. ‘Hovadya. Yoèl. Yichiya. Yédi’haèl. ‘Hètsbone. ‘Houzi. ‘Houzièl. Rimote. ‘Hiri. Zémira. Yo’hach. Eli’hézèr. Eliyo’hénaye. ‘Homeri. Rémote . Aviya. ‘Hanatote. ‘Halamète. Bilane. Yé’houch. Bineyamine. Ehoude. Khéné’hana. Zétane. Tarchich. Ah’ichah’ar. Choupime. H’oupime, fils de ‘Hir. H’ouchime, fils de Ah’èr. Les fils de Ménaché : Asrièl. Pérèch. Charèch. Oulame. t Rakème. Bédane. Ich Hode. Avi’hézèr. Mah’la. Chémida. Ah’yane. Chékhème. Likeh’i. Aniame. Les fils de Efrayime : Vérède. Tah’ate. El’hada. Tah’ate. Zavade. Choutélah’. ‘Hézèr. Elade. Béri’ha . Réfah’. Réchèf. Télah’. Tah’ane. Ladane. ‘Hamioude. Elichama. None. Yéhochoua. Les fils de Achèr : Yaflète. Chomèr. H’otame. Choua. Passah’. Bimehal. ‘Hasvate. Ah’i. Raga. H’ouba. Arame. Bène Hélème, son frère. Tsofah’. Yimena. Chélèch. ‘Hamal. Souah’. H’arnéfèr. Choual. Béri. Yimera. Bétsèr. Hode. Chama. Chilcha. Yitrane. Bééra. Les fils de Yétèr : Yéfouné. Pispa. Ara. Les fils de ‘Houla : Arah’. H’anièl. Ritsya. Les fils de Bineyamine : Béla. Achbèl. Ah’rah’. Noh’a. Rafa. Adar. Guéra. Avioude. Avichoua. Na’hamane. Ah’oah’. Guéra. Chéfoufane. H’ourame. Ah’oude. Na’hamane. Ah’iya. Guéra. ‘Houza. Ah’ih’oude. Chah’arayime. Yovav. Tsivya. Mécha. Malkame. Yé’houtss. Sakhya. Mirma. Avitouv. Elpa’hal. ‘Hévèr. Mich’hame. Chamèr. Béri’ha. Chéma. Ah’yo. Chakak. Rémote. Zévadya. ‘Harade. ‘Hadèr. Mikhaèl. Yichpa. Yoh’a. Zévadya. Méchoulame. H’izki. H’avèr. Yichméri. Yizliya. Yovav. Yakime. Zikhri. Zavdi. Eli’hénaye. Tsiltaye. Elièl. ‘Hadaya. Béraya. Chimerate. Yichpane. ‘Hévèr. Elièl. ‘Havdone. Zikhri. H’anane. H’ananeya. ‘Hélame. t ‘Hanetotiya. Yifdéya. Pénouèl. Chamecheraye. Chéh’arya. ‘Hatalya. Ya’harèchya. Eliya. Zikhri. Les fils de Yéroh’ame : ‘Havedone. Tsour. Kich. Ba’hal. Nadav. Guédor. Ah’yo. Zakhèr. Miklote. Chima. Nèr. Kich. Chaoul, le roi Chaoul. Yéhonatane Malki-Choua. Avinadav. Echba’hal. Mériv Ba’hal. Mikha. Pitone. Mélèkh. Taréa. Ah’az. Yéo’hada. ‘Halémète. ‘Hazmavète. Zimeri. Motsa. Bina. Rafa. Elassa. Atsèl. ‘Hazrikame. Bokhrou. Yichma’hèl. Ché’harya. ‘Hovadya. H’anane. ‘Héchèk. Oulame. Yé’houch. Elifélète. ‘Houtaye, fils de ‘Hamihoude, fils de ‘Homeri, fils de Imeri, fils de Bani. De Hachiloni : ‘Hassaya, l’aîné, et ses fils : Yé’houèl. Salou, fils de Méchoulame, fils de Hodavya, fils de Hassénoua. Yivnéya, fils de Yéroh’ame. Ela, fils de ‘Houzi, fils de Mikhri. Méchoulame, fils de Chéfatya, fils de Ré’houèl, fils de Yivniya. TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS
Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages, Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions suivre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi et aller dans les sentiers des justes devant toi. Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié, pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce coeur de pierre et donne-nous un coeur de chair, que nous puissions revenir vers toi ! Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et le Gan Eden.
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Juste à temps ! « Viens, partons, David, dit Hanna. Il est vrai que la route ne prend que deux heures et que Chabbat ne commence que dans cinq heures. Mais je voudrais que nous arrivions tôt, que nous ayons le temps de nous organiser et même de nous reposer un peu. Pourquoi attendre ? » David ne voyait aucune raison de prendre la route si tôt et de rester ensuite à ne rien faire chez leurs hôtes. En outre, ceux-ci ne sont peut-être pas encore prêts ! Il déteste être l’invité qui arrive au beau milieu du nettoyage et qui reste planté là où il ne faut pas. Il vaut mieux arriver un peu trop tard qu’un peu trop tôt. « Mais David, et Chabbat ! La veille de Chabbat, on ne part pas en voyage à la dernière minute ! » Il sourit : « Tu sais, mes amis en Israël m’ont raconté que chaque vendredi, une voiture passe dans les rues de la ville. Le haut-parleur rappelle aux habitants qu’il ne faut pas quitter la ville moins de deux heures avant l’entrée du Chabbat. C’est incroyable, non ? » Elle a du mal à sourire ; les histoires sur ce qui se passe en Israël le vendredi ne l’intéressent pas outre mesure à présent. Elle voudrait être déjà arrivée chez ses hôtes dans la ville voisine. Elle ressent un malaise indéfinissable, comme une angoisse sourde. David la regarde de côté, étonné. Généralement, Hanna est patiente. Que signifie cette tension soudaine ? Le voyage ne prend que deux heures et ils ont cinq heures devant eux. Pourquoi est-elle si nerveuse ? La réponse, il la reçoit sur la route… Un bouchon interminable se dessine devant eux. A perte de vue, la file de voitures avance comme une rangée de fourmis. Un demi-tour de roues, un tour. Jamais plus d’un tour en une fois. Hanna se mord les lèvres. « Heureusement que tu as insisté que nous partions tôt, commente David avec honnêteté. Le bouchon le plus lent finit toujours par se terminer et nous avons cinq heures devant nous. Mieux vaut utiliser notre temps utilement car nous n’arriverons pas tout de suite. Tu voudrais dormir? Tu voudrais boire quelque chose ? » Page 48
Non, elle ne veut ni dormir ni boire. Elle voudrait en avoir fini avec ce voyage. Qui sait quand ce bouchon disparaîtra ? Elle tente de freiner ses pensées pessimistes. David met la musique en marche et laisse les sons harmonieux calmer leurs nerfs à vif. « David ? Il me semble qu’il vaut mieux renoncer à cette invitation. Viens, retournons à la maison. J’ai encore le temps de préparer ce qu’il faut pour Chabbat. Rentrons, il vaut mieux que nous passions Chabbat chez nous. » Qu’arrive-t-il à Hanna ? Pourquoi est-elle si nerveuse? Cela ne lui ressemble pas du tout. Et alors s’ils sont un peu en retard ? Ils arriveront deux heures avant Chabbat au lieu de trois ; de toute façon, leur aide n’est pas nécessaire pour les préparations du Chabbat. Le bouchon n’avance pas, pas du tout. Cela commence à déplaire à David. Au début, il s’était calé sur son siège et avait laissé ses pensées vagabonder. A présent, lui aussi est impatient et inquiet. Il serait prêt à accepter la proposition de sa femme mais un regard à l’extérieur le ramène à la réalité: il n’y a aucune possibilité de faire marche arrière. « Je vais bientôt me mettre à pleurer, pense Hanna, paniquée. Je vais pleurer comme un bébé. Je sens les larmes arriver. Oh ! Que faire ? » Le bouchon ne bouge pas mais le temps, lui, avance très vite. « Je n’ai jamais transgressé Chabbat, sanglote Hanna. Est-ce que nous devrons le faire aujourd’hui ? Il est impossible de rester un Chabbat entier sur le bas-côté de la route ! C’est trop dangereux ! Mais est-il possible de rouler pendant Chabbat ? Je ne peux pas ! Non, je ne peux pas ! – Nous avons encore une heure et demie jusqu’à Chabbat, Hanna ! – Une heure et demie ! Quand nous sommes partis, nous avions cinq heures. Trois heures et demie sont déjà passées et il nous reste une heure et demie. La route est encore longue. Qu’allons-nous faire si c’est l’heure de Chabbat et que nous sommes encore bloqués ici ? » David se rend bien compte lui aussi qu’ils sont dans
Refoua Chelema Rav Agaon Ovadia Yossef ben Gorgaya
Et prions… »
une situation risquée. « As-tu une idée ? – Aucune. Mais je pleure, je pleure parce que c’est ce qu’il faut faire. Il faut pleurer devant D. et supplier qu’il nous tire de ce mauvais pas et nous évite de profaner le Chabbat ! » David se rend compte qu’elle a raison. Pleurer devant D. et chercher des mérites... Soudain, la lumière se fait en son esprit. Koupat Ha’ir ! Comment n’y a-t-il pensé plus tôt ? La seule chose qu’ils peuvent faire pour sauver la situation. Koupat Ha’ir… La mitsva de Tsédaka, les sommes intégralement versées aux pauvres, les recommandations des Grands Maîtres de notre génération. Tous les avantages en une fois. Avant les fêtes, Hanna fait régulièrement des dons à Koupat Ha’ir et lit avec intérêt les histoires racontées dans les bulletins. A présent, le moment est venu. « Tu veux qu’on donne 18 euros ? » demande-t-elle à David. Il hoche la tête. Oui, 18, c’est la valeur numérique de , חיvivant. « Puisse D. nous donner la vie et nous sauver de la profanation du Chabbat. » Il frissonne. « Prenons 18 euros dès maintenant et mettons-les de côté, propose-t-elle. Ce sera comme un don concret. Page 49
Il sort l’argent de son portefeuille et le met de côté. Ensuite, ils lèvent les yeux vers D. Le bouchon n’avance pas mais quelque chose s’ouvre en leur coeur. Le fait d’avoir accompli tout ce qu’ils pouvaient leur apporte un sentiment de sérénité bienfaisant. Ils ne savent pas encore comment le miracle arrivera, mais ils ont confiance en D. et en la force de la Tsédaka. « En moins d’un quart d’heure ! raconte Hanna à la secrétaire de Koupat Ha’ir à l’issue du Chabbat. En moins d’un quart d’heure, le bouchon avait littéralement fondu ! La route s’est ouverte brusquement et nous sommes tous sortis de ce bourbier. Les chauffeurs ont filé comme si on les avait sortis d’une cage. Nous avons foncé vers la maison de nos hôtes et nous sommes arrivés avant l’allumage des bougies. Je n’ai jamais vécu un Chabbat aussi gai. – Vous voulez transmettre des noms pour la bénédiction des Rabbanim ? demande la téléphoniste. – Non, je veux seulement payer ma dette. Je n’ai jamais été tellement contente de rembourser une dette. Croyez-moi, je n’ai jamais éprouvé une joie pareille. Lorsque nous sommes arrivés à destination et que je me suis approchée pour allumer les bougies, je me suis rendu compte à quel point la peur m’avait étreint pendant les dernières heures. Je me suis mise à pleurer. C’était tellement prodigieux, ce bouchon qui a disparu en quelques minutes ! Généralement, cela prend des heures pour qu’un engorgement pareil se dégage. Mais là, c’est comme si des anges étaient descendus pour nous frayer un chemin . En fait, ce n’est pas « comme si », c’est vraiment ce qu’il s’est passé.
Refoua Chelema Rav Agaon Ovadia Yossef ben Gorgaya
GARDES TA LANGUE Arriver les mains vides Il est dit dans Michlei : «Certains font le riche alors qu’ils n’ont rien». Il y a des gens qui réussissent dans leurs affaires et remuent de grandes quantités d’argent, mais en fin de compte ils se retrouvent les mains vides, sans bénéfices. Pourquoi ? Parce que les frais et les pertes ont été supérieurs aux gains. On trouve quelque chose du même genre dans le domaine des Mitsvot et de leur récompense. Il y a des gens qui font des Mitsvot et des bonnes actions toute leur vie, mais quand ils arrivent au tribunal céleste, ils se retrouvent sans rien de tous ces nombreux mérites, qu’ils ont totalement perdus à cause de leurs mauvaises paroles. A quoi est ce que cela ressemble ? A quelqu’un qui remplit un tonneau de vin, et en fin de compte il n’y a rien, à cause d’un petit trou qu’il y avait au fond du tonneau.
Une façon assurée de s’appauvrir Quand le Temple était debout, celui qui disait du Lachone HaRa était frappé de lèpre. Ce châtiment avait une grande utilité, parce que le lépreux allait trouver le Cohen pour qu’il examine la plaie, et le Cohen lui faisait à l’oreille des remontrances sur la faute du Lachone HaRa. Comme le Temple n’est plus là, et qu’il n’y a plus de Cohen pour purifier, celui qui dit du Lachone HaRa est puni par la pauvreté, qui est équivalente à la lèpre. La pauvreté enlève à l’homme l’orgueil, qui est la cause principale du Lachone HaRa.
Le jeûne de la parole
prenne sur lui un jeûne de la parole qu’un jeûne de nourriture, c’est meilleur à la fois pour le corps et pour l’âme. C’est ce qu’écrit aussi le Gaon de Vilna dans sa Iggéret HaGra :«Jusqu’au jour de sa mort, l’homme doit s’infliger des mortifications, mais pas par des jeûnes ni de l’ascèse, simplement en retenant sa langue et ses désirs, c’est cela le repentir». C’est un point à méditer, car beaucoup de gens s’imaginent que le mieux est le jeûne de nourriture pour se repentir, mais le Gra nous enseigne qu’il y a un jeûne meilleur, le «jeûne de la parole», qui aide l’homme à se repentir totalement.
L’importance de la parole Il est dit dans notre paracha : «Car la chose est très proche de toi, dans ta bouche et dans ton coeur, pour la faire». Le Rav Dessler demande : Que devons-nous faire avec notre bouche ? Qu’est-ce que Hachem nous demande en ce qui concerne la bouche ? Nous devons savoir que la bouche a une très grande force. Si l’homme s’habitue à dire des paroles de Torah et de sainteté, cela a une grande influence sur le fil de ses pensées, et aussi sur son coeur. Imaginons un lourd camion qui se trouve au sommet d’une montagne, et tout à coup ses freins s’abîment et il se met à rouler en arrière. Même si dix hommes essayent de l’arrêter de toutes les forces de leur corps, ils ne réussiront pas. Mais en revanche, si un seul homme saute à l’intérieur et met le moteur en marche, il pourra sauver la situation. De la même façon, la bouche de l’homme est le moteur qui a la possibilité de le pousser à ramener les choses à son coeur, s’il dit beaucoup de paroles de Torah, de sagesse et de moussar, car il est dit que l’homme n’a été créé que pour le travail de la bouche, et les cœurs sont attirés dans la même direction que les actes.
Quand quelqu’un veut prendre sur lui un jeûne pour se repentir devant Hachem, il vaut mieux qu’il Page 50
Atsla’ha pour Avraham ben Fortuné
par: Rabbenou Yonah de Gerone
Les Principes du Repentir Septième principe (suite) L’orgueil engendre de nombreuses transgressions et accentue l’emprise du mauvais penchant, comme le disent les versets : « Ton cœur s’enorgueillira et tu oublieras l’Eternel, ton D.ieu » (Deutéronome 8.14) ; « Des yeux hautains, un cœur arrogant ; le labour des méchants est la faute » (Proverbes 21.4). L’orgueil est « le labour des méchants » car il stimule la croissance des péchés, comme il est dit : « Ton cœur s’enorgueillira et tu oublieras... » ; « par l’orgueil du méchant, le pauvre est poursuivi » (Psaumes 10.2); « … qui parle avec arrogance contre les justes, avec fierté » (ibid.31.19) ; « ...parce qu’ils ont imposé leur terreur dans le pays des vivants » (Ezéchiel 32.26). Comme les hommes labourent leurs champs pour que les semences germent et produisent une récolte abondante, ainsi les méchants labourent-ils, en leur cœur, la fierté et y sèment-ils de mauvaises pensées pour produire et faire croître les transgressions, fruits de leurs pensées. Cette idée est également exprimée dans le verset : « Le droit est comme une plante vénéneuse... » (Osée 10.4). « La faute » ((‘hatat) (mentionnée dans les proverbes 21.4) peut être expliquée par le verset : « Des yeux hautains, un cœur arrogant ; le labour des méchants est celui de la faute », bien que le mot « faute » figure au singulier, il peut faire allusion à de nombreuses transgressions, comme dans : « La faute (‘hatat) de Juda » Jérémie 17.1), signifiant « les fautes ». On pourrait comprendre de ce verset qu’il mentionne deux concepts : « le labour des méchants et la faute », le terme « et » étant sous-entendu, comme dans l’expression « Le soleil [et] la lune » (Habakuk 3.11). Cela signifierait que, non seulement la fierté mène à la faute mais qu’elle constitue en elle-même une faute, ainsi qu’il est dit : « Toute personne au cœur orgueilleux est une abomination pour D.ieu » (Proverbes 16.5). L’orgueilleux est laissé en pâture à son mauvais penchant car, puisqu’il représente « une abomination pour D.ieu », le ToutPuissant ne lui viendra pas en aide pour l’en protéger.
ne prendra pas, non plus, à cœur toutes les choses qu’il entend et fermera les yeux sur les injustices perpétrées contre lui, afin d’expier ses transgressions, comme le disent nos Sages : « Si quelqu’un pardonne les injustices commises contre lui, toutes ses fautes seront pardonnées » (Roch Hachana 17a), car D.ieu se conduit envers cette personne comme se comporte elle-même vis-à-vis d’autrui. Cette idée ouvre la porte à un réel espoir, comme il est dit : « Qu’il mette sa bouche dans la poussière, il y a peut -être un espoir. Qu’il offre sa joue à celui qui le frappe, qu’il soit rassasié d’affront » (Lamentations 3.29).
Huitième principe L’humilité dans les actes : Le repenti doit s’habituer à répondre avec douceur, comme il est écrit : « Une réponse douce détourne la colère » (Proverbes 15.1). Il doit parler à voix basse, attitude empreinte d’humilité, comme il est dit : « Tu descendras si bas que tu parleras comme de dessous la terre et tes faibles paroles sembleront sortir de la poussière » (Isaïe 29.4), en opposition à l’attitude du riche orgueilleux : « mais le riche répond avec arrogance » (Proverbes 18.23). Il ne doit pas s’intéresser aux vêtements de prix et aux bijoux, comme il est dit [après la faute du Veau d’or] : « A présent, ôte tes ornements » (Exode 33.5). Le verset dit également, à propos d’Ahab : « Il jeûna, se coucha dans un cilice et se traînait en marchant » (1 Rois 21.27) ,ce que D.ieu commenta ainsi : « As-tu vu de quelle façon Ahab s’est humilié devant Moi? » (ibid. 21.29). L’expression « se traînant en marchant » souligne la différence entre la démarche d’Ahab et celle des autres rois, qui marchent avec faste, entourés de serviteurs. Ses yeux doivent être constamment baissés, comme il est dit : « Il sauve ceux dont les yeux sont baissés » (Job 22.29). Une parole douce, une voix basse et des yeux baissés sont des signes d’humilité qui lui rappelleront d’abaisser également son cœur.
Le repenti doit également se montrer humble et adopter la conduite prescrite par nos Sages : « Sois soumis devant tout homme » (Avot 4.10). Ainsi, il n’éprouvera ni colère ni ressentiment contre ses prochains; il Zivoug Agoun pour Aurelie Bat Rahel Evelyne
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Le Shidou’h pas à pas Les présentations :
Le déroulement du rendez-vous :
Les présentations autorisées par la Torah de nos jours se font par une série de rendez-vous, le temps de chaque rendez-vous vari entre une à deux heures et le nombre de rendez-vous entre 8 à 12 rendez-vous jusqu’au mariage. Dans le cas ou il faudra rajouter des rendez-vous pour éclaircir les derniers points jusqu’à la décision du mariage il sera permis de le faire sous la directive d’un rav ou d’une rabbanite ou même d’un ben Torah compétant en la matière car le plus important c’est de compléter toutes les vérifications sur la personnalité du futur(e) conjoint(e) et de s’assurer qu’il commence à se créer une communication et une compréhension entre dans le couple pour arriver à une décision finale si les conjoints vont bien ensemble.
Il est certain que surtout au premier rendez-vous l’émotions est à son apogé des deux cotés car l’on ne sait pas trop de quoi parler et par ou commencer, c’est pour cela qu’il est recommandé d’être naturel le plus possible et ne pas essayer d’impressionner l’autre.
Les vérifications dont nous avons parlé peuvent être fait par les parents, par des proches ou même par le rav ou la rabbanite mais la décision doit être obligatoirement prise par le couple. Il faudra faire attention car multiplier les rendezvous peut créer des liens qui empêcheront le couple de prendre les bonnes décisions sur leurs avenirs. Naturellement au cour des rendez-vous chacun essaye de se montrer sous son meilleur jour et ce depuis le tout premier rendez-vous. Seulement après le mariage le voile tombe et on s’aperçois que pas toutes les qualités montrés étaient totalement vrai et que la personne avec qui on s’est marié est différente de celle des rendez-vous; c’est pour cela qu’il faudra impliqué des personnes extérieur qui verront toute la situation d’un point de vu neutre.
Le jeune homme va commencer à parler et demandera à son Shidou’h de parler d’elle-même, de sa maison, ses études, son travail, de se qui occupe son temps libre et de ses hobby et après à son tour il parlera de lui-même pour que la jeune femme puisse elle aussi apprendre à le connaitre. Pendant les autres rendez-vous il essayera d’en savoir plus sur ses midot (valeur), ses connaissances dans la torah et sa vision de la vie. FAITES TRES ATTENTION Ne transformez pas les rendez-vous en interrogatoires !!! Il faudra avoir une discussion normal et à travers celle-ci en apprendre un maximum d’information possible mais surtout voir si un sentiment de rapprochement et d’accord mutuel se forme entre eux.
Les signes importants : Chacun doit chercher ses indications chez soit et chez l’autre : 1) un langage commun au couple 2)des esprits qui se rejoignent 3)une discussion naturelle (sans stress ni tension) 4)une attente au prochain rendez-vous (un manque d’attirance n’est en rien une raison suffisante pour arrêter le Shidou’h , la vrai attirance se développe après le mariage) 5)les défauts remarqués chez l’autre au début vont et disparaissent au fil des rendez-vous. Rav Moché Lizmi Chlita Pour prendre rendez-vous auprès du rav Composez le 054-2460662
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Zivoug Agoune Yehoudith Garçona bat Rahel
Salade de pâtes psychédéliques
Ingrédients : 4 - 6 pers
Faire bouillir les pâtes dans l'eau de cuisson des betteraves (j'ai fait bouillir 2 bottes de betteraves fraîches lavées et brossées dans 1 litre d'eau) Les égoutter, laisser refroidir et ajouter les crudités coupés en petits cubes, du jus d'un citron, de l'huile d'olive et les herbes de votre choix .
• 300 g de pâtes • eau de cuisson d'une à deux bottes de betteraves fraîches • 3 tomates • 3 concombres fins • 1 piment corne de bœuf vert et 1 rouge • 1 bulbe de fenouil • 2 petits oignons frais • persil et basilic • huile d'olive • jus d'1 citron
Remarques - Vous pouvez également servir ces pâtes chaudes assaisonnées d'un filet d'huile d'olive ou de beurre - Vous pouvez ajouter à votre salade des petits morceaux de fromage de chèvre ou de mozzarella ou des cubes de betteraves bouillies. - Vous pouvez faire de la même façon une salade de riz cuit dans l'eau de cuisson des betteraves avec du maïs, des crudités et des œufs durs mais chez moi la couleur du riz était plus terne !
Poulet vin blanc estragon
Ingrédients : 4 pers
Laver et couper les champignons en deux. Hacher l'estragon après l'avoir bien lavé et vérifié. Éplucher et couper les échalotes. Ôter éventuellement la peau du poulet. Faire revenir les échalotes et le poulet dans 5 à 6 cuillères à soupe d'huile pendant 15 minutes environ. Ajouter les champignons et laisser mijoter à feu doux dans la casserole couverte pour que les champignons lâchent toute leur eau. Découvrir la casserole jusqu'à ce que le surplus d'eau s'évapore puis ajouter l'estragon haché, l'ail, la moitié du vin blanc, le sel et le poivre. Remettre le couvercle sur la marmite et laisser mijoter jusqu'à ce que le poulet soit tendre (30 minutes environ). Délayer la maïzena dans le demi-verre de vin restant. Ajouter au poulet la crème parvée et le vin et laisser mijoter 5 à 10 minutes. Saupoudrer éventuellement d'estragon haché au moment de servir. Vous pouvez accompagner ce plat de riz, de petites pommes de terre cuites à la vapeur ou sautées ou de légumes.
• 4 cuisses de poulet • 500 g de champignons frais • 20 cl de vin blanc • 10 cl de crème fraîche parvé • 4 belles branches d'estragon • 5 à 6 échalotes • 2 gousses d'ail • 1 cuillère à soupe rase de maïzena • huile d'arachide ou de tournesol • sel et poivre
CONCOURS FAMILLY TORAH Parmi les bonnes réponses 3 gagnants seront tirés au sort et gagnerons 1 stylo Birkat Amazone et un livre des Tehilim 1 - Pourquoi levons nous très tôt le matin ? [ ] pour lire les selihots
[ ] pour lire les tehilim
[ ] pour lire une histoire
[ ] pour lire la Torah
2 - Pourquoi sonnons nous du choffar pendant eloul? [ ] pour nous reveiller
[ ] pour savoir ou doit -on manger
[ ] pour faire peur aux voisins
3 - Que signifie Hai Eloul ? [ ] c’est le nom d’un garçon
[ ] Le 18 eloul
Réponses à renvoyer sur famillytorah@gmail.com / sur notre groupe FaceBook avant le 20 Mais 2013 Merci de préciser votre nom, adresse et téléphone La liste des gagnants apparaîtra sur notre prochain numéro Noms des Gagnants du Mois de Juillet 2013 : Elirane - Israel
L'enfer !! Rachel à sa mère : - Samuel a demandé ma main. - Il te plaît ? Demande la mère. - Il a des idées bizarres. Il ne croit pas à l'enfer. - Qu'il t'épouse et il y croira.
5000 € Comment on dit 5000 € en hébreu ? - On dit 'Donne' !
Pourquoi Dieu a-t-il créé les goys ? Pourquoi Dieu a-t-il créé les goys ? Cela se passe dans une école talmudique rue du Sentier à Paris. Le rabbin explique à ses jeunes élèves la distinction entre le peuple élu et les goys. Puis pour voir si tout le monde a bien compris, il demande : Et pourquoi Dieu a-t-il créé les goys alors ? Et du fond de la salle, le cancre près du radiateur répond : Parce qu’il fallait bien quelqu’un pour acheter au détail.
De la purée mousseline... 2 mariages... Une belle-mère juive se confie à une amie : - Mon fils a raté ses deux mariages. Pour le premier sa femme est partie. - Et pour le second ? - Elle est restée !
Deux voleurs ont en effet volé 2 kilos de patates après avoir assommé leur victime ! En fait, les voleurs ont tenté de dépouiller le propriétaire d’une boutique à Tel Aviv à son domicile… Mais ces voleurs maladroits ont confondu deux sacs avant de partir et au lieu de prendre la sacoche à plus de 10 000 euros, ils ont pris celle qui contenait 2 kilos de pommes de terre. A présent, ils vont probablement se consoler en se cuisinant un bon gratin, ou éventuellement une bonne fondue… Bon appétit messieurs !
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