FASHIZBLACK MAGAZINE - NOV/DEC - BYE BYE 2010

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FASHIZ’RUNWAY : Les mois

KIRETTE COUTURE


s de Septembre et d’ Octobre FASHION WEEKS PRINTEMPS/ ETE 2011 Les mois de Septembre et d’Octobre ont été les témoins des plus grandes fantaisies, mais aussi des carences en créativité des stylistes à travers le monde. New-York, Londres, Milan et enfin Paris se sont successivement vues prises d’assaut par le microscosme mode. Zoom sur les silhouettes préférées de la rédaction.


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EDITO FASHIZ’ACCESS’: 14 pochettes de 30 à 300 euros FASHIZ’TENDANCES : L’esprit rockabilly FASHIZ’WISHLIST : Le crêpe c’est chic FASHIZ’TENDANCES : La penny Loafer FASHIZ’TENDANCES : Le gilet pour homme FASHIZ’WISHLIST : Shopping Geek pour Lui ( et Elle ) FASHIZ’TENDANCES : Elegance animaliere EDITO : CITYSCAPE FASHIZ’TENDANCES : Soyez cape! FASHIZ’WISHLIST : Comment porter la jupe longue cet Hiver? FASHIZ’TENDANCES : 5 manteaux pour l’hiver JEU CONCOURS : FASHIZBLACK x MAKE UP FOREVER FASHIZ’WISHLIST : Fashiz’Wishlist Spécial fêtes (pour elle) FASHIZ’WISHLIST : Fashiz’Wishlist Spécial fêtes (pour lui) EDITO : Tout ce que je veux, c’est TOI ! FASHIZ’FOCUS : RETRO(spective) EDITO : Cousu par l’esprit ! FASHIZ’FOCUS : les revelations de l’année FASHIZ’TENDANCES : Les 5 tendances majeures de la mode masculine en 2010


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FASHIZ’TENDANCES : Les 5 tendances majeures (femmes) FASHIZ’ZOOM : Le meilleur et le pire des stars à La Fashion Week FASHIZ’MODEL : David Agbodji FASHIZ’MODEL : Kelly Moreira EDITO : L’hiver au show INTERVIEW : Laquan Smith : l’enfant terrible du Queens. FASHIZ’FOCUS : Le Spectre D’Yves Saint Laurent plane sur la saison... HOTSPOT : La Galerie THOMAS-NELSON EDITO : Retro Beauty FASHIZ’BEAUTÉ : Dany Sanz nous parle de la collection MOULIN ROUGE. FASHIZ’BEAUTÉ : Des conseils de pro pour faire tenir votre vernis FASHIZ’WISHLIST : Les indispensables de l’hiver FASHIZ’WISHLIST : La peau sous le froid ! FASHIZ’MUSIC : Tête-à-tête avec La Louve Fashiz’Music : Les tops et les flops de 2010 AGENDA CULTUREL CARNET D’ADRESSES


Direction de rédaction Paola-Audrey Ndengue Rédaction en chef mode Raissa Tchoulague Rédacteurs Mode F.R, Paul-Arthur J-M, Stella Mpoy Rédacteurs Culture Damien «Keyzz» Ribeiro, Leuja Rédacteurs beauté Love Voundi & Sam Service photo et production Paola-Audrey Ndengue & Laura Eboa Songue Communication et marketing Laura Eboa Songue Webmastering & graphisme Patrick Privat & Stressy Bitody


Nous remercions Fanny Rabasse et Mélanie Moya (Moulin Rouge de Paris), ainsi que l’équipe MAKE UP FOREVER pour leur collaboration et disponibilité.


EDITO


Looks festifs (pages 54), Best Of des tendances (page 112), Révélations de l’année (page 97), ce numéro de Fashizblack a irrémédiablement une odeur de fin d’année. Et que nous le voulions ou non, l’heure des bilans approche à pas gargantuesques La question est plutôt simple: 2010 fût-elle un bon cru ? Sur ce long chemin qu’est le développement de la mode Afro, indéniablement. L’ Afrique dans nos placards et garde-robes (page 116) s’est concrétisée un peu plus, notamment via les succès exponentiels de SUNO, Jewel By Lisa et Boxing Kitten, ou encore l’omniprésence de David Agbodji (page 122) et Joan Smalls. Malgré tout, il reste encore beaucoup de travail à faire. Les mannequins noirs, en dépit de leur forte présence numérique à la dernière fashion week new yorkaise, étaient toujours aussi peu nombreuses dans la Sphère mode en général. 2010 a aussi eu son lot de polémiques, comme lorsque Claudia Schiffer a été transformée en femme noire par Karl Lagerfeld , lorsque Daria Werbowy a posé pour le magazine INTERVIEW dans une ambiance digne d’un bateaunégrier ou encore, plus récemment, les propos plus que désobligeants tenus par Jean-Paul Guerlain, ex-parfumeur la marque du même nom. Oui cette année, les controverses ont plus que jamais exacerbé le caractère sensible de la question raciale et du manque de diversité. Mais au-delà de tout cela, nous avons déjà les yeux rivés sur 2011, qui s’annonce comme une année de challenges. L’ Ethiopie, le Mozambique mais aussi l’ Allemagne ou le Canada ont, par l’intermédiaire de plusieurs événements, apporté leur contribution à l’essor de la mode «ethnique» permettant d’élargir toujours plus les perspectives. En voilà un autre chantier d’ailleurs, qui s’annonce: réfléchir à la définition de l’adjectif « ethnique». Au-delà d’un problème de sémantique, il sera peut-être bientôt temps de déconstruire ( pour de bon ) les clichés qui entourent le style dit «Afro» , et lui trouver ( si ce n’est dévoiler ) une identité à la fois fière et cohérente avec son époque. Une voie du changement dans laquelle nous nous sommes engagés depuis le début, et que - vous vous en doutez - nous ne laisserons pas de sitôt. Avec plusieurs semaines d’avance, nous vous souhaitons une année 2011 meilleure que la précédente.

P.A.N


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Access’

14 POCHETTES DE 30 À 300 EUROS par F.R

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n imagine très difficilement une soirée sans elle sous notre bras: voici une sélection qui devrait vous satisfaire.

1. APRIL FIRST - 170 EUROS 2. ACCESSORIZE - 35 EUROS 3. ASOS - 34 EUROS 4. BOOHOO - 18 EUROS 5. DIANE VON FURSTENBERG - 300 EUROS 6. DOROTHY PERKINS - 25 EUROS 7. FRENCH CONNECTION - 65 EUROS 8. MANGO- 55 EUROS 9. MARC BY MARC JACOBS - 170 EUROS 10. KAREN MILLEN - 120 EUROS 11. NEWLOOK - 20 EUROS 12. NINE WEST - 45 EUROS 13. ZARA - 50 EUROS 14. SEE BY CHLOE - 225 EUROS

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Tendances L’ESPRIT ROCKABILLY par Stella-Tshika Mpoy

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u’on se le dise, on n’en a pas fini avec la mode des années 50. Après avoir abordé l’aspect rétro bon chic bon genre, voire carrément vieillot de la sainte décennie, voici venue l’heure de tentations plus rock-a-billy. Mélange de preppy et de rock, le rockabilly version 2010 nous replonge dans le Memphis des années 50 avec des jeans retroussés au mollet, laissant entrevoir des chaussettes blanches et des chaussures à semelles épaisses. Bolo tie (cravate de cow boy ndlr) noué autour d’une chemise en jean faussement froissé, et pantalons feu de plancher peaufinent ce côté rétro. Côté couleurs, on n’hésite pas à jongler entre des teintes sombres ponctuées de quelques touches vives (violet, rouge), et des carreaux hauts en couleurs. Et pour ceux qui doutent encore de l’atout charme du style rockabilly, voici une petite sélection de pièces symboliques qui auront fini de vous convaincre.

1. ALL SAINTS - 295 EUROS 2. BOLO TIE MADEINCALIFORNIA - 20 EUROS 3. KIABI - 9,99 EUROS 4. BOTTEGA VENETA 5. DELUXE 6. CHEAP MONDAY - 70 EUROS 7. FRENCH CONNECTION - 90 EUROS 8. LEVI’S SHERPA JACKET - 145 EUROS

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9. JAPAN RAGS - 79 EUROS 10. LEE SHAQUILLE - 185 EUROS 11. IZAC - 39 EUROS 12. ZARA - 49.95 EUROS 13. PULL & BEAR - 69.99 EUROS 14. PIERRE HARDY CREEPERS - 295 EUROS 15. TIMBERLAND EARTHKEEPERS -185 EUROS

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Wishlist LE CRÊPE C’EST CHIC par F.R

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ue au défilé CHLOE, la semelle en crêpe est l’idéal pour arpenter le bitume en hauteur mais sans douleur !

1. ASOS - 65 EUROS 2. COSMO - 160 EUROS 3. CHLOE 4. ANDRE - 65 EUROS 5. FORNARINA - 200 EUROS 6. MAJE - 200 EUROS 7. DIESEL - 200 EUROS 8. GALERIES LAFAYETTE - 150 EUROS 9. MANGO - 80 EUROS 10. MARC BY MARC JACOBS - 295 EUROS

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Tendances LA PENNY LOAFER par Stella-Tshika Mpoy

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lus chic que la sneaker et moins brute que les boots, la Penny Loafer s’impose plus que jamais comme l’accessoire ultime du néo-dandy. Un brin désuète, on apprécie particulièrement sa dégaine retro qui s’associe sans plus de cérémonie à des atouts casual. Idéalement portée avec un jean brut roulotté, elle assure à la silhouette une certaine désinvolture à la fois rassurante et intemporelle. Pieds nus en été, elle exige en hiver une belle paire de chaussettes de préférence en fil d’écosse ou de couleur flashy pour les plus téméraires. Mais attention toutefois à ne pas tomber dans les travers du BCBG. Ce qui compte avant tout, c’est de la porter l’air de rien avec tout son classicisme néo-bourgeois et une certaine modernité.

1. APC - 340 EUROS 2. MR HARE - 490 EUROS 3. DIOR HOMME - prix non communiqué 4. RAPARO - 370 EUROS 5. FRENCH CONNECTION - 110 EUROS 6. ZARA - 79,95 EUROS 7. GUCCI - 550 EUROS 8. POINTER TANJU CHERRY - 130 EUROS

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Tendances LE GILET POUR HOMME par Stella-Tshika Mpoy

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u’on se le dise, l’hiver 2010 donne un coup de fouet au gilet ! Aussi se fait-il viril et sauvage chez D&G, tandis qu’il s’avoue une noblesse certaine en gilet croisé chez John Galliano. En fourrure, en cuir ou en velours , qu’importe, il se joue de son caractère de caméléon allant jusqu’à se concevoir comme un gilet de sauvetage avec ses sangles chez Comme des Garçons. Toutefois, il n’est pas interdit de le porter selon les règles de culture Sartoriale. En costume trois pièces ou façon Savile Row, le tout est de le choisir bien ajusté afin d’en tirer le maximum de son potentiel d’élégance.

1. ASOS - 30 EUROS 2. VIKTOR & ROLF 3. JOHN GALLIANO 4. ASOS - 25 EUROS 5. USHER 6. BAND OF OUTSIDERS 7. GARBSTORE - prix non communiqué 8. BILLY REID

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SHOPPING GEEK POUR LUI ( ET ELLE ) par Stella-Tshika Mpoy

1. THINK GEEK - 5 EUROS 2. G-SHOCK X TAKASHI MURAKAMI - prix sur demande 3. BRACELET DENISE JULIA REYTAN - 205 EUROS 4. OMOGRAPHY LUBITEL 166 - 300 EUROS 5. JABRA - 110 EUROS 6. PENTAX MANOBLOCK - prix non communiqué 7. KOMONO EINSTEIN ROYAL - 35 EUROS 8. LAZY OAF - 28 EUROS 9. XTREME MAC CHARGEUR DUO IPHONE IPAD- 50 EUROS 10. MIMOCO CLE USB - 60 EUROS 11. MEDICOM BEARBRICK ENCEINTES - prix non communiqué

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Tendances ELEGANCE ANIMALIERE

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par F.R.

ans les instances de la mode, l’imprimé Léopard n’a pas superbe réputation. Il est même vulgaire aux yeux de certaines. Pourtant, cette année le léopard sera porté par les modeuses les plus avisées. Encensé par le duo Dolce & Gabbana, il est associé à de la dentelle pour une silhouette fatale et féline. Chez Dries Van Noten, il est porté par petites touches, associé à son meilleur allié: le noir, pour une allure casual. Pour les plus fashionistas, chez Etro on ose le pantalon Léopard que l’on porte avec un sweat gris. Les moins frileuses oseront l’imprimé Léopard coloré vu chez Mulberry.

1. DOLCE & GABBANA 2. H&M - 30 EUROS 3. DRIES VAN NOTEN 4. H&M - 20 EUROS 5. ETRO 6. NEW LOOK - 20 EUROS 7. DOROTHY PERKINS - 28 EUROS 8. ASOS - 90 EUROS 9. MANGO - 70 EUROS 10. MISS SELFRIDGE - 32 EUROS 11. ZARA - 100 EUROS 12. MULBERRY 13. ASOS - 8 EUROS 14. TOPSHOP - 50 EUROS

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CiTyscape Photographe: Urivaldo Lopes Stylisme: Caroline Nadeau and Marianne Poulichot Coiffure : Studio Andersen Maquillage : Laure Dansou Assistant : Elder Zinho Retouche by DIGITAL ELEMENTS Mannequin : Victoria w , Agence «studio klrp Paris»


Veste: "Acne" Robe : "JANTAMINIAU" Bottes vintages :"Phylea Paris"



Robe: «Acne» Bracelet: «Phylea»


Maillot de bain: «Eres» Jupe taille haute : «Phylea» Top volume: «JANTAMINIAU»


Veste: «Akris» Bracelet: «Alexander Vauthier» Robe: «Art/c»



Pull: « Vivienne Westwood» Collier : «Phylea» Maillot de bain : «Eres» Chaussures : « JANTAMINIAU»


Veste round pearl: «Akris» Maillot de bain: «Eres» Soutien-Gorge : «Phylea» Short: «Vanessa Bruno» Chaussures : «Celine»




Foulard : « Eres» Top : «Celine» Colliers : «John Galliano»


Foulard : « Eres» Top : «Celine» Colliers : «John Galliano» Ceinture : «Akris» Short: «Urivaldo Lopes»




Maillot de bain: «Eres» Echarpe en fourrure : «Alexandre Vauthier» Chaussures : «Pierre Hardy»


Robe : «Julien Fournier» Robe Veste : « JANTAMINIAU» Chaussures : «John Galliano»



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Tendances SOYEZ CAPE!

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par F.R.

ue ce soit pour son côté théâtral ou son côté pratique qui nous laisse une relative liberté de nos mouvements, la cape est cette saison le manteau qui ne nous quittera pas. En Noir pour l’intemporel chic, à carreaux pour l’élégance anglaise, en camel pour allier deux majeures tendances de cet Hiver, elle s’acomode à tous les styles et personnalités. Elle a cet avantage d’aller avec tout, donc nous la porterons aussi bien avec un jean et des boots la journée ou posée délicatement sur les épaules avec une robe de soirée, la nuit venue.

1. PHILLIP LIM 2. 3 SUISSES- 200 EUROS 3. ASOS - 55 EUROS 4. ALTUZARRA 5. UNITED BAMBOO 6. ETAM - prix non communiqué 7. MANGO - 150 EUROS 8. CHATTAWAK 9. MISS SELFRIDGE - 80 EUROS 10. YVES SAINT LAURENT 11. MATTHEW WILLIAMSON 12. H&M - prix non communiqué 13. SINEQUANONE - 120 EUROS

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COMMENT PORTER LA JUPE LONGUE CET HIVER? par F.R

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ouvelle saison, nouvelle longueur de jupe. Cet hiver, ce sera la jupe mi-mollet voire très longue en jersey qui règnera dans notre placard. Idée de look pour adopter cette tendance qui remet au goût du jour les années 90. 1. MANGO - 70 EUROS 2. MISS SELFRIDGE - 30 EUROS 3. TOPSHOP - 120 EUROS 4. ZARA - 80 EUROS 5. ASOS - 85 EUROS

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Tendances 5 MANTEAUX POUR L’HIVER

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par Stella Tshika-Mpoy

etit tour d’horizon des 5 manteaux qui vous tiendront chaud cet hiver.

AVIATOR

Après une intronisation fracassante chez Burberry Prorsum l’hiver dernier, le blouson aviateur impose plus que jamais les galons d’un succès annoncé.

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TENDANCES

BELT COAT

Illustration d’une morosité ambiante ou non, toujours est-il qu’on serre voire étrique les tailles cet hiver. Une prescription mode ? Peut-être. Mais au vu des collections printemps-été 2011, il n’est pas certain que cette nouvelle lubie s’arrête de si peu.

TRENCH C

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Pièce phare d’une saison qui ne cesse de réinventer ses classiques, le trench coat quitte ses tranchées printanières pour un hiver tout en raffinement. Décliné en cuir et autres matières chaudes, le voici une fois de plus autoproclamé chantre de l’élégance.

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PARKA

Apres une longue traversée du désert, la parka retrouve enfin les grâces du vestiaire masculin cette saison. Parfaite surveste de l’hiver, elle se la joue mode en s’illustrant avec une vraie recherche de coupes, de matières et de détails.

CABAN

Élément incontournable du vestiaire masculin, le caban s’offre une fois de plus les faveurs hivernales cette saison, en cuir ou en couleur.

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E J D N A R G R U O C N O C

FASHIZBLACK & MAKE-UP FOREVER font gagner un pack MOULIN ROUG

A l'occasion de la sortie de la collection « MOULIN ROUGE® by MAKE UP FO nous faisons gagner à 5 de nos lectrices un lot contenant le tout nouveau roug Rouge Artist & le fard Crème Waterproof Aqua Cream. Pour jouer, rien de plus simple! Inscrivez-vous à l'adresse suivante : http://www.fashizblack.com/moulinrouge jusqu'au 30 Novembre. Bonne chance!


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ROUGE A LEVRES ROUGE ARTIST TEINTE MOULIN ROUGE® Produit star de l'automne 2010, la nuance MOULIN ROUGE® du Rouge Artist incarne parfaitement le glamour à la française du MOULIN ROUGE®.

R vous GE®!

OR EVER », ge à lèvre

AQUA CREAM CONCEPT La franchise Aqua a été créée pour répondre aux exigences des maquilleurs et aux conditions extrêmes, et s’enrichit d’un fard crème Aqua Cream. Ce fard crème incite à la créativité. Véritable source d’inspiration, il invite le consommateur à exprimer librement ses talents artistiques.


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FASHIZ’WISHLIST SPÉCIAL FÊTES par Paul-Arthur Jean-Marie

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arce qu’il n’est jamais trop tôt pour s’y préparer, voici 3 propositions de looks pour les fêtes de fin d’année, afin de ne pas être à court d’inspiration le moment venu !

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1 PREMIÈRE TENUE 1. DOROTHY PERKINS - 32 EUROS 2. H&M - 3.99 EUROS 3. FALKE - 14 EUROS 4. MATTHEW WILLIAMSON - 139 EUROS 5. NEW LOOK - 26 EUROS 6. ACCESSORIZE - 22 EUROS

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1. CARVEN - 399 EUROS 2. ZARA - 49,95 EUROS 3. SAN MARINA - 79 EUROS 4. JEWEL BY LISA SUR MYASHO.COM - 119 EUROS 5. TOPSHOP - 15 EUROS

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TROISIÈME TENUE 1. DIANE VON FURSTENBERG - 169 EUROS 2. ZARA - 79,95 EUROS 3. SAN MARINA - 39 EUROS 4. TOPSHOP - 67 EUROS

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FASHIZ’WISHLIST SPÉCIAL FÊTES par Stella Tshika-Mpoy

PREMIÈRE TENUE

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1. UNIFORM FOR THE DEDICATED BUSHBOY 110 EUROS 2. UNIFORM EXPERIMENT - 65 EUROS 3. KIABI - 25 EUROS 4. FRENCH CONNECTION - 135 EUROS 5. URBAN OUTFITTERS - 95 EUROS

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SECONDE TENUE

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1. JAPAN RAGS - 59 EUROS 2. BROOKS BROTHERS - 20 EUROS 3. FRENCH CONNECTION - 79 EUROS 4. H&M - 49,95 EUROS 5. FRENCH CONNECTION - 90 EUROS

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TROISIÈME TENUE

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1. H&M - 29,95 EUROS 2. H&M - 29,95 EUROS 3. TOPMAN - 40 EUROS 4. H&M - 39,95 EUROS

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Tout ce que je veux,

c’est TOI !

Photographe - MG Oania Styliste - Donald Hicks Coiffure et maquillage - Stephanie Perez Mannequin - Adesuwa (Agence MUSE)


Veste : Topshop Collants : Wilford Chausures : Christian Siriano


Robe : T by Alexander Wang Corset : Patirica field Collant : Wilford Bottines : Guess by Marciano




Robe : H&M Chaussures : Guess by Marciano


Body : Christopher Kane Short : Ksubi Low Boots : Alexander wang Bijoux : Alexis Bittar




Veste : G-star Jean : Cheap monday


Soutien-gorge et culotte : La Perla



Gants : Cheap Monday Blouse : Silent + Noise Short : Current Elliot




Top : Buffalo Exchange Jean : Buffalo Exchange


Sweater : H&M Chaussures : Topshop



RETRO par F.R


(SPECTIVE)

Jamais une saison n’aura été aussi nostalgique. Chaque défilé AutomneHiver 2010/2011 a été un hommage, un condensé du meilleur de l’esthétisme des années 50 à 90, chacun y apportant sa propre interprétation. La femme plantureuse des années 50 a élu domicile chez Louis Vuitton, tandis que chez Alexander Wang, les années 90 et leur légère nonchalance était à l’honneur. Certains détracteurs trouveront l’occasion de mettre en exergue le manque de créativité de la mode des années 2000 , reprochant aux designers d’être incapables de créer une silhouette propre à leur époque. Loin de ses préoccupations, chez Fashizblack on se réjouit de pouvoir s’amuser avec les codes d’une époque que les moins de 20 ans n’ont pas eu la chance de connaître. Revue des tendances, des années 50 aux années 90, qui rythmeront notre Hiver…


50’s

ANNEES FEMININES

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9. PRINTEMPS - 80 EUROS 10. AGNES B - 220 EUROS 11. PIMKIE - 6 EUROS 12. MISS SELFRIDGE - 30 EUROS 13. SAN MARINA - 89 EUROS 14. MANGO - 25 EUROS 15. STRADIVARIUS - 20 EUROS

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URBAN OUTFITTERS - 42 EUROS ACCESSORIZE - 20 EUROS H&M - 30 EUROS TOPSHOP - 40 EUROS MANGO - 60 EUROS ASOS - 12 EUROS ASOS - 100 EUROS BERYL - 99 EUROS

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ue aux défilés Louis Vuitton et Prada (entre autres), la silhouette ultra-féminine des années 50 sera mise en valeur cet hiver. De la jupe corolle, au sac carré de notre grand-mère, on piquera à cette époque le goût d’une féminité exacerbée. On adopte la jupe midi (à hauteur du mollet ndlr) évasée que l’on met le jour avec un pull irlandais, une ceinture fine et des escarpins. Lorsque vient le soir, on ose le bustier avec pour accessoires un collier, un bandeau et des stillettos glamour. Une silhouette qui sied à merveille aux filles plantureuses mettant ainsi en valeur leurs courbes. A celles qui craignent d’avoir l’air déguisées , on leur recommande une robe resserrée à la taille, pour une silhouette plus femme que jamais.

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60’s

LES SIXTIES PREPPY !

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AXARA- 75 EUROS COS - 50 EUROS COSMO - 129 EUROS LONGCHAMP - 290 EUROS KOOKAÏ - 160 EUROS LES PETITES - 150 EUROS MANGO - 90 EUROS PIMKIE - 25 EUROS

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9. SARAH WAYNE - 182 EUROS 10. NEWLOOK- 32 EUROS 11. SINEQUANNONE - 40 EUROS 12. ZARA - 100 EUROS 13. ZARAA -70 EUROS 14. TARA JARMON - 25 EUROS

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ans les années 60, l’image de la femme apprêtée des années 50 aux formes très dessinées, s’estompe au profit d’une silhouette plus plate, plus géométrique. Symbole de ce changement, la robe trapèze de chez Courrèges aura été interprétée avec brio par Stella Mc Cartney. Défendue aussi sur le défilé Celine et Giambattista Valli, la silhouette preppy joue souvent le décalage en mixant allure sage d’écolière chic, et esprit rétro. Nous vous conseillons la jupe plissée, à porter avec de grandes chaussettes et des mocassins. Pour les moins audacieuses, on adopte immédiatement la blouse à col bavoir (COS) et la cape très sage (Sarah Wayne).

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70’s

QUAND 70 RIME AVEC GLAMOUR !

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omplètement décomplexées, les années 70 se caractérisent aussi par leur audace. On ose les superpositions : les pois, les rayures, les paillettes.… et les couleurs dites « soleil » comme le jaune, orange et rouge dominent les placards. Loin des influences hippies des années précédentes, la vision 2010 de la femme des années 70 est celle de ces femmes qui ont fait la notoriété du Studio 54 par leur glamour inébranlable. Comme la femme Kenzo, on opte la journée pour une robe fleurie, une capeline et des compensées. Quant au soir, privilégiez le fameux « pattes d’eph », la fourrure ainsi qu’une démarche des plus glamours

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3 SUISSES - 70 EUROS BOOHOO - 55 EUROS COSMO - 200 EUROS GERARD DAREL - 155 EUROS STRADIVARIUS - 40 EUROS MANGO - 70 EUROS H&M - 40 EUROS TOPSHOP - 25 EUROS

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9. MANGO - 90 EUROS 10. H&M - 50 EUROS 11. LANCEL - PRIX SUR DEMANDE 12. NEWLOOK - 70 EUROS 13. MINELLI - 90 EUROS 14. ZARA - 40 EUROS 15. MANOUKIAN - 50 EUROS

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80’s

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LES ANDROGYNES

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es années 80 ont été marquées par le mythe de la Working Girl en tailleur aux épaules larges. En 2010, les collections hivernales défendent un vestiaire masculin dessinant les contours d’une élégance volontaire et sensuelle. On piquera les manteaux d’hommes (Chloe), les carrot pants seront nos must-have (Loewe) et on osera le tailleur (Michael Kors). Pour ne pas basculer du côté garçon manqué, on ajoutera une pièce féminine comme une blouse en soie ou des talons.

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ew o L 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8.

3 SUISSES - 130 EUROS ASOS - 34 EUROS ASOS - 55 EUROS ASOS - 80 EUROS CYRILLUS - 79 EUROS MELLOW YELLOW - 120 EUROS H&M - 20 EUROS 3 SUISSES - 80 EUROS

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9. IKKS - 100 EUROS 10. UNIQLO - 35 EUROS 11. MANGO - 90 EUROS 12. ZARA - 70 EUROS 13. MOA - 40 EUROS 14. PIMKIE - 50 EUROS 15. MANGO - 140 EUROS

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90’s

ANNEES MINIMALISTES

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utre le succès incontestable de la mode grunge ( jeans déchirés, vieilles baskets et l’indispensable chemise à carreaux ), les années 90 furent aussi l’occasion de l’avènement de la mode minimaliste avec des créateurs tels que Martin Margiela, qui revendiquent une silhouette structurée mais dénuée de tout superflu. En 2010, le plus fervent ambassadeur de cette mode est le créateur Haider Ackermann qui, par sa silhouette nonchalante, défend les mérites d’une décennie où élégance rimait avec minimalisme. On optera donc pour des coupes fluides et/ou structurées. A se procurer d’urgence : une jupe longue en jersey que l’on associera à des boots et une veste à la coupe travaillée. Sans bien sûr oublier l’un des It-bag de la saison: le sac à dos.

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3 SUISSES - 18 EUROS AMERICAN RETRO - 145 EUROS COSMO - 150 EUROS ASOS - 40 EUROS H&M - 20 EUROS H&M - PRIX NON COMMUNIQUÉ H&M - 26 EUROS ZARA - 119 EUROS

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9. NEWLOOK - 18 EUROS 10. NEWLOOK - 20 EUROS 11. NEWLOOK - 30 EUROS 12. SCHOOL RAG - 145 EUROS 13. STRADIVARIUS -70 EUROS 14. THE KOOPLES - 220 EUROS 15. TOPSHOP - 75 EUROS

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Cousu par l’esprit Photographe : Alejandro Perez Stylisme : Street Etiquette (www.streetetiquette.com)

Qui de mieux pour représenter une version rétro mais résolument moderne de la mode sur la toile? Nous avons choisi de vous présenter la vision de Street Etiquette, bloggeurs que nous apprecions tout particulièrement.

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LES REVELATIONS DE L’ANNEE, par Paul-Arthur Jean-Marie

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i cette année a été riche en événements mode et autres semaines des défilés, elle a également été l’occasion de découvrir plusieurs créateurs surdoués du crayon, du ciseau et du maniement du textile. Petit tour des stylistes qui ont le plus marqué l’attention de notre rédaction en 2010.


FOCUS

SUNO

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n 2008, après plus de dix ans à rassembler des tissus typiquement africains, dont le Kanga et le Wax, au Kenya où sa mère possède un pied-à-terre, Max Osterweis ( d’origine hollandaise ) décide de lancer une marque à l’esprit totalement déjanté et coloré. Bien qu’au début, trouver des fonds d’investissements et s’imposer artistiquement parlant n’ont pas été choses aisées, il parviendra à convaincre au fil du temps et sera rejoint par la styliste Erin Beatty. Ensembles, ils réussiront à captiver l’attention des professionnels et ne tarderont pas à faire leur entrée dans le calendrier officiel de la semaine de New-York. Pour leur première participation à la Fashion Week, ils présenteront un opus automne/hiver aux motifs graphiques emprunts d’africanisme. Leurs créations pop, métissées inscrites dans une incroyable maîtrise du mix-andmatch (mélanges d’imprimés) vont taper dans l’œil des rédactrices influentes, dont l’incontournable Anna Wintour et des acheteurs. Depuis, le succès ainsi que les critiques positives sont toujours au rendez-vous à chaque nouveau défilé. Suno est déjà distribué dans des grands concept stores tels que Opening Ceremony et Bergdorf Goodman. Il s’agit sans aucun doute d’un des labels qui ont obtenu le plus de buzz cette année à l’intérieur du microscosme mode new-yorkais. De plus, le processus de création se veut éthique : les échantillons textiles sont développés à New-York puis envoyés à Nairobi (Kenya), où des artisans s’attèlent à la confection manuelle. Tout ceci dans le but de booster l’industrie locale.

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FOCUS

XULY BËT

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FOCUS

HAKAAN YILDIRIM

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orsqu’il créa sa marque en janvier dernier, Hakaan Yildirim n’imaginait sûrement pas accomplir un tel parcours. Tout a commencé à Istanbul, en Turquie, où le styliste de 39 ans étudia les Beaux Arts. Véritable phénomène local, il est ensuite récompensé du prix du Jeune Talent Mode par la Textile & Apparel Exporter Associations d’Istanbul. Puis, il s’installera à Londres où il participe à la Fashion Week Automne/Hiver 2010. Son univers très féminin et ultra-luxueux fera sensation et il lui fallu peu de temps pour taper dans l’œil du célèbre photographe de mode Mert Alas. Peu de temps après, il se retrouve parmi les nominés de l’ANDAM (Association nationale pour le développement des arts de la mode). Une chose en entraînant une autre, il entre dans les bonnes grâces de l’influente Carine Roitfeld, qui est alors la présidente du jury de l’ANDAM 2010 et fini par remporter le prix tant convoité. Même si la légitimité de cette victoire est aujourd’hui vivement contestée et que les polémiques à l’encontre de Yildirim se font nombreuses, son talent quant à lui s’avère indéniable. Ses robes, près du corps, à la découpe parfaite ne sont pas sans rappeler de manière fugace le style d’Azzedine Alaïa.

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ALEXANDRE VAUTHIER

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lexandre Vauthier ou l’étoile montante de la couture française. Après ses études de droits, il arrive à Paris à l’âge de vingt ans et entre à ESMOD. Il intègre assez rapidement l’équipe de Thierry Mugler. Au sein de la mythique maison, il lui sera inculqué la notion du vêtement à l’architecture forte. Quelques temps plus tard, JeanPaul Gaultier le nommera Head Designer de sa collection Haute-Couture. En 2008, ce natif d’Agen, décide de prendre son envol et lance sa propre enseigne de couture. Il présentera son travail pour la première fois lors de la Fashion Week Couture de Paris. La collection, extravagante, contient des volumes innovants, des drapés sobres et des coupes radicalement chics. La stylista Rihanna, toujours à l’affût de designs glamours et excentriques, n’a pas hésité à s’amouracher de quelques pièces ( et on la comprend volontiers..).

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PAUL HERVÉ ELISABETH

EVA GABARA

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SYLVESTER FALATA

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eune homme au talent extrêmement prometteur, Sylvester Falata se range dans la catégorie des créateurs dont l’âme est retranscrite avec merveille dans leur travail. Complétement déjanté, son prêt-à-porter, féminin et masculin, ont fait des émules lors de la dernière Fashion Week sudafricaine consacrée aux designers débutants. Il a été épaulé par Annah Getaneh, ancien mannequin éthiopien et initiatrice de la marque «African Mosaïque». Elle a su voir en lui une vision unique, perspicace et n’a pas hésité à lui faire partager son expérience afin d’enrichir son originalité. Des formes et des motifs ostentatoires, des couleurs criardes, une ambiance utopique et novatrice, le tout avec beaucoup de goût : ses défilés sont toujours une véritable partie de plaisir. Sylvester Falata est aujourd’hui une enseigne qui gagne en maturité et qui commence à affirmer sa place dans l’industrie mode sud-africaine mais aussi celle du continent africain.

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BOUDOIR D’HUITRES

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ancée par la ghanéenne Mimi Plange, Boudoir D’Huitres est une marque qui puise majoritairement son inspiration dans l’esprit «Boudoir» des années 70. Suite à ses études en architecture à l’université de Californie, Plange se dirige vers la création textile et l’industrie du luxe avec la ferme ambition de se faire un nom et d’inscrire dans la pérennité. Elle exercera d’abord de nombreuses années en tant que consultante, collaborant avec des stylistes de renommée telles que Rachel Roy et Patricia Field. Puis, elle réussit à lancer sa propre ligne, qui mêle à merveille sportwear américain et esprit Couture à la française. Ce ne sont sûrement pas Brandy ou Michelle Obama, clientes de la marque, qui nous contrediront.

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MAKI-OH

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aki-OH est une jeune marque ghanéenne créée par la styliste Amaka Osakwe. Subtilement chic, ses silhouettes sont imprégnées d’Afrique, alliant techniques de couture traditionnelles et jeu de proportions sur les coupes. Tout en étant poétique, le vestiaire s’articule autour d’un romantisme fantasmé. Avec ses fins drapés et le raffinement de ses designs, Lagos ( Nigéria ) où elle a présenté pour la première fois ses œuvres, a été ébahi. Une véritable découverte artistique qui jette un vent frais et nouveau sur le paysage mode du continent noir.

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PRABAL GURUNG

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galement membre du cercle très fermé des chouchous d’Anna Wintour, Gurung, s’est rapidement vu offert une place de choix dans le cœur des modeuses. Il grandit à Katmandou, au Népal et entre à l’Institute of Fashion Technology avant d’atterrir à New-York où il lui aura fallu un an pour connaître le succès. Il crée surtout des toilettes idéales pour le tapis rouge que les stars hollywoodiennes s’arrachent désormais. Ses robes respirent le glamour d’antan, avec un twist très moderne. Aussi, le style Yves Saint Laurent, se laisse transparaitre dans ses créations. Prabal Gurung est aujourd’hui distribué dans plus de quinze points de vente dans le monde et nul doute que sa route vers la gloire nous semble totalement libre de toute embûche.

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Focus

LES 5 TENDANCES MAJEURES DE LA MODE MASCULINE EN 2010, par Stella Tshika-Mpoy

CLASSICISME En 2010, on puise dans les classiques au charme intemporel. Au rendez-vous, des silhouettes épurées à carrure étroite, doudounes, cabans, et trenchs à l’élégance subtilement maitrisée et au charme un tant soit peu désuet.

DIOR HOMME PAUL SMITH

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TENDANCES SUPERPOSITIONS Sur fond de flous flottants en superpositions, le vestiaire masculin se drape et se perd dans des coupes larges et tombantes pour une dégaine entre décontraction enjouée et nonchalance assumée.

GIVENCHY

YVES SAINT LAURENT

ACCESSOIRES Indéniablement, le dressing 2010 fait la part belle à l’accessoire au masculin. Résultat, des sacs à la pelle (de la pochette au sac à dos en passant par le tote), la chaussette dans tous ses états, cravates et nœuds paillon, des lunettes pour corriger la vue ( ou pas ) , des foulards et des couvrechefs de tous genre (feutre, béret, borsalino…)

LANVIN

BURBERRY PRORSUM FASHIZBLACK MAGAZINE Nov-Dec 2010

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TENDANCES ELEGANCE SPORTIVE

KRIS VAN ASSCHE

Enfin débarrassé de toute tentation zonarde, le sportswear se fait chic dans un dressing masculin propice à la décomplexification des styles. Les capuches s’intègrent aux vestes, et les pantalons hybrides (mi-jogging, mi- sarouel) à taille élastiquée ponctuent une garde-robe où les tissus techniques s’accoquinent avec la maîtrise des coupes. Zips multiples et baskets montantes parachèvent ce mélange harmonieux de matières et de coupes pour une élégance tout en souplesse.

GUCCI

PREPPY BOYS Résolument preppy, la silhouette 2010 joue sur les contrastes et mixe avec une aisance certaine une allure sage d’étudiant bcbg et un esprit rétro rock hérité des teddys boys des années 50.

PAUL SMITH

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DSQUARED


www.facebook.com/FASHIZBLACK

FASHIZBLACK Mode 16 551 personnes


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Focus

LES 5 TENDANCES MAJEURES DE 2010 par F.R

1) L’AFRIQUE DANS NOS PLACARDS... 2010 aura été l’année de l’esthétisme africain. Les couleurs chaudes et vives des pagnes locaux auront fait cette année leur entrée par la grande porte. De Dries Van Noten à Suno en passant par Paul Smith, l’Afrique aura su insufler à la mode cette année sa vision des coupes, des couleurs et des imprimés. Avec pour étendard des stars comme Beyoncé, Solange Knowles et Erykah Badu, ce phénomène aura permis au continent de faire connaître ses designers aussi talentueux qu’injustement méconnus par le grand public.

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SOLANGE KNOWLES

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FOCUS 2) LES SABOTS Elles auront fait l’objet de nombreuses controverses cette année. Instituées par le grand Karl Lagerfeld chez Chanel cet été , les sabots auront divisé les modeuses tout au long de l’année. Entre celles qui les ont directement élu It-Shoes et celles qui dénoncent sans détour leur laideur, le combat n’est pas prêt de s’arrêter puisqu’elles reviennent cette saison sous forme de boots (Jeffrey Campbell).

JEFFREY CAMPBELL

CHANEL

3) ANNÉES 80 Décennie d’extravagance et de spontanéité, autant dans les modes de vies que dans la mode. Le vert fluo, le rose, le doré, et les épaulettes autant de codes de ces années où extravagance rimaient si bien avec élégance. Présentes encore cet Hiver, les années 80 ne ramènent avec elles que les Working Girl et leur allure chic et androgyne.

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FOCUS

4) LE MINIMALISME Constratant avec les codes des années 80, le minimalisme impose une silhouette d’une relative simplicité dans la coupe, dans les couleurs et même dans l’atittude. Imposé en 2010 par la talentueuse Phoebe Philo, vite suivie par Stella McCartney et Hannah McGibbon chez Chloe, on retrouve également cette tendance chez les maîtres du genre, Calvin Klein et Jil Sander.

STELLA MCCARTNEY

CELINE

5) LE NUDE C’est le nouveau noir des modeuses. Elle s’associe à merveille avec toutes les couleurs et reste la seule couleur qui puisse se porter en total sans risquer de fashion faux-pas !

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ALBERTA FERRETTI


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Zoom

LE MEILLEUR ET LE PIRE DES STARS À LA FASHION WEEK, par Paul-Arthur Jean-Marie

Les célébrités l’ont bien compris : se servir de la mode est un excellent filon pour rester en haut de l’affiche, ou du moins, y apparaître. A l’occasion des différentes semaines de la mode qui ont eu lieu de Septembre à Octobre, quelques chanteuses ou encore actrices ont joué les it-girls dans des tenues relativement élaborées, afin entre autres d’attirer l’attention. Seulement, essayer de se glisser dans la peau d’une véritable fashionista est une chose, en être une en est une autre. Zooms sur les plus beaux looks, mais également sur les plus désastreux vus lors des Fashion Weeks Printemps/Eté 2011.


ZOOM chez Miu Miu

LES MEILLEURS

chez Thakoon

durant la Fashion Night Out

KERRY WASHINGTON

RIHANNA

chez Mizhari

SOLANGE KNOWLES

YAYA DACOSTA

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ZOOM chez Issa London

LES PIRES

chez Betsey Johnson

CIARA

AMBER ROSE

au défilé L.A.M.B

SELITA EBANKS

VENUS WILLIAMS

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MEL B

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Model DAVID AGBODJI. par Paul-Arthur Jean-Marie

Crédits photos : GoRunway.Com, Models.com

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l est l’homme choisi par Calvin Klein pour représenter sa marque durant la saison estivale passée mais aussi pour l’automne et l’hiver actuels. C’est aussi lui qui, depuis quelques temps, est devenu indispensable à la fashion sphère. Tout au long de l’année, son physique presque parfait et sa gueule d’ange ont été de tous les magazines et de tous les défilés. Que ce soit avec une série mode pour le Vogue Paris, une autre pour NUMERO en guise d’hommage à Grace Jones, ou pour Louis Vuitton, Agbodji a parfaitement su affirmer sa place dans l’industrie ces douze derniers mois.



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Model KELLY MOREIRA par Paul-Arthur Jean-Marie

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’histoire de cette beauté à la peau d’ébène pourrait être assimilée à un conte de fées. Arrivée finaliste du concours Elite Model Look auquel sa mère l’a inscrite via MySpace.com, Kelly Moreira a été propulsée au sommet du mannequinat en quelques mois. Défilant tout d’abord pour Lanvin, Yves Saint Laurent, Leonard et Kenzo lors de la Fashion Week printems/été 2010 à Paris puis pour Suno à New-York, elle enchaînera avec une campagne Uniqlo et un peu plus tard, consécration ultime : elle comptera parmi les égéries de la campagne Jean-Paul Gaultier de cet automne.



Robe-bustier: Eva Minge Bijoux : Claire’s Chaussures : Kenzo


L’Hiver au Show ! Les festivités approchent, et à cette occasion, nous avons décidé d’amener 3 de nos lectrices découvrir l’un des lieux de Paris les plus célèbres du monde: Le Moulin Rouge ! Quand quelques pièces Mode de cet hiver rencontre l’ambiance Cabaret…. Crédits: « Modèles : Awa, Leslie et Nancy Make Up: Monica & Claire Etievant pour Make Up Forever. Coiffure : Murielle Licyr. Stylisme : P.A.N., Raïssa T. & Laura E.S. Photographe : J.Mo


Nancy ( à gauche ) porte une robe Aggabati et des escarpins Steve Madden Leslie ( au milieu ) porte une robe Lallou et des escarpins Lanvin Awa ( à droite ) porte un top Résille , une jupe drapée Axara et des escarpins Lanvin




Pull: Minna Parikka Jupe vintage : Schmeinck chez Allison & Sasha Escarpins : Zara



Mini-Pull : PP from Longwy Leggings : Aslifilinta Bottines : Bonprix Sautoir en coeur LEGO : Le Monde de Julie


Robe-bustier: Eva Minge Bijoux : Claire’s


Manteau camel : Lener Escarpins : Fendi



Robe-bustier: Eva Minge Bijoux : Claire’s



Cape : Luis Buchino Boucles d’oreilles : Mango Bottines : PP from Longwy


par Leuja


INTERVIEW

LAQUAN SMITH:

l’enfant terrible du Queens. Propos recueillis par Paul-Arthur Jean-Marie.

Depuis deux saisons, Laquan Smith se révèle être une étoile montante de la mode. Ses designs ont déjà séduits des stars internationales telles que Rihanna, Lady Gaga et Beyoncé et les professionnels du milieu comme André Leon Talley et Diane Von Furstenberg sont tous d’accords en ce qui concerne ce natif de New-York : son talent est exceptionnel. Rencontre.

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INTERVIEW

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ui est Laquan Smith et comment vous êtes-vous retrouvé dans le milieu de la mode ?

Laquan Smith : Je suis un styliste afro-

américain de 22 ans. Je suis né dans le Queens à New-York et j’y ai grandi. Je me suis toujours intéressé à la mode, j’aime la façon dont les tissus et les matières tombent sur le corps, j’aime qu’ils soient façonnés afin de pouvoir être portés.

influencé. Je voulais créer une garde-robe fabuleuse pour une femme vivant dans les profondeurs de la mer, un peu comme la petite sirène (rires). Je l’imaginais aussi déambulant dans les rues de New-York.

FM : La semaine de la mode sud-africaine en tant que vitrine d’exposition, a t-elle répondu à vos attentes ? L.S: Honnêtement, en me rendant en

Afrique, je n’avais pas d’attentes spéciales. FM : Comment avez-vous appris l’art de C’était la première fois que je me rendais dans un pays en dehors des États-Unis. J’ai la couture ? voyagé avec l’esprit ouvert et beaucoup d’impatience. Lorsque je suis arrivé en Afrique L.S : En autodidacte, et avec l’aide ma du Sud, c’était largement plus splendide que grand-mère aussi. J’ai reçu ma première ma- ce que je pouvais imaginer. Le défilé a été chine à coudre à l’âge de treize ans. Depuis, un énorme succès ! J’étais tellement heureux j’ai toujours créé des vêtements. que tout le monde ait apprécié la collection. En plus, l’AFI ( Africa Fashion International, FM : Qui ( et comment ) est la femme le comité que se charge de l’organisation de l’Africa Fashion Week, NDLR) a été très vue par Laquan Smith ? chaleureuse et accueillante puisque j’étais le L.S : La femme Laquan Smith est un conden- seul créateur afro-américain présent. sé de modernité, de sensualité et d’émancipaFM : Vous avez confié que la collection tion féminine.

FM : On a pu apprécier votre travail lors de la dernière semaine de la mode à Johannesbourg ( Afrique du Sud ). Quelles ont été vos inspirations pour cette collection ? L.S: La collection s’intitulait «Déesse des

eaux». Je me suis inspiré de la grande mer, des abysses, notamment au niveau des couleurs. L’eau et le sable m’ont beaucoup

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a été entièrement réalisée par vos soins, sans aucune machine industrielle ni assistance de couturières. Combien de temps avez-vous passé à préparer tout cela ? L.S: J’ai confectionné cette collection dans

ma chambre. Dans l’objectif de faire un véritable «One Man Show», çà a pris un peu plus de temps que la normale. Quoi qu’il en soit, coudre est une seconde nature pour moi. Je

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INTERVIEW

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INTERVIEW

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INTERVIEW travaille constamment sur de nouvelles idées, de nouvelles visions, de nouvelles histoires à raconter avec mes vêtements. Il y a difficilement des moments où je ne crée pas.

FM : Qu’avez-vous pensé des autres stylistes présents à l’Africa Fashion Week de Johannesbourg ? Y en a t-il qui vous ont particulièrement captivé ? L.S: J’ai trouvé qu’ils étaient tous excellents !

Tout le monde a sa propre histoire à raconter. J’ai remarqué que beaucoup de créateurs ont proposé des couleurs criardes et des imprimés ethniques - un peu à l’opposé de ce que l’on voit aux Etats-Unis. Tous les opus étaient uniques et excitants à leur manière !

FM : Vous êtes très proche d’André Leon Talley ( contributeur régulier et influent du Vogue américain ). Comment votre re-

lation s’est-elle construite ? L.S : André a assisté à mon tout premier

défilé en Février à New York. Il manifestait un vif intérêt pour mon travail après que le New-York Times ait écrit un article sur moi. Il comprend ma vision en tant qu’artiste. Il est l’un des plus grands mentors que j’ai jamais eu. De lui, il émane tellement de sagesse, d’inspiration et de style ! J’apprends d’André à chaque fois que nous rencontrons et que nous discutons.

FM : Une petite citation Mode pour finir ? S.K: La femme s’habille en fonction de son

ressenti. Je crée pour l’expression de ses sentiments: se sentir bien en Laquan Smith devient une évidence. http://www.laquansmith.com/

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LE SPECTRE D’YVES SAINT LAURENT PLANE SUR LA SAISON... par Paul-Arthur Jean-Marie

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’omniprésence du souvenir d’Yves Saint Laurent s’est clairement manifestée lors de la présentation des défilés printemps/été 2011. De New-York à Paris en passant par Milan, les références au défunt génie de la Haute Couture ont été récurrentes sur les podiums. Après l’exposition consacrée à son œuvre au Petit Palais à Paris, il faut croire que les créateurs se soient passés le mot pour rendre hommage au style YSL. Chez Marc Jacobs, où les années 70 - période définitivement marquée par la patte du maître étaient à l’honneur, c’est l’esprit des débuts de la ligne Saint Laurent Rive Gauche qui s’est réveillé. Des teintes safran, tabac, beige, ivoire, prune, des pantalons fluides, des capelines imposantes, une saharienne revisitée : la silhouette d’une femme chic et libérée. Toujours à New-York, Tom Ford, à l’occasion de son grand retour dans le prêtà-porter féminin, n’hésite pas à présenter un vestiaire à forte réminiscence Yves Saint Laurent, bien qu’à l’époque où il occupait la

place de directeur artistique pour la maison française, ses rapports avec Saint Laurent ont toujours été des plus conflictuels. Autre ancien créateur de la marque, Alber Elbaz insère quelques citations dans sa logorrhée stylistique pour Lanvin, dont cette robe aux moulages métalliques arborée par le top Joan Smalls, qui va remémorer la célèbre collection africaine de 1967. Du même acabit, avec ses robes frangées, ses jodhpurs à la coupe nette, et ses sahariennes au tombé parfait, l’opus Gucci conduit par Frida Giannini. Elle déclarera à la presse que les idées de cette collection lui sont venues lors d’un voyage à Marrakech. Tout tombe sous le sens : la ville marocaine était l’un des repères préférés du regretté styliste, qui d’ailleurs a énormément eu d’impact sur son travail. La directrice artistique de GUCCI, grâce à l’influence YSL, signe surement une des ses meilleures collections. Bien évidemment, la femme Saint Laurent dans toute sa splendeur d’antan est apparue ►►►

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FOCUS ►►►

au sein de sa maison d’origine dirigée par Stephano Pilati. C’est la parisienne vue par Yves lui-même, forte, à l’élégance austère, que l’on voit sur le podium. Les designers africains ne sont pas non plus en reste. C’est le cas du malgache Eric Raisina, qui s’est inspiré de la célèbre robe Mondria pour sa dernière collection en apportant à cet imprimé ces textures uniques, alliages de coton et

d’autres matières telles que la soie, qui lui sont chères. Cette série de rappels de la gloire d’ Yves Saint Laurent conserve sa mémoire et prouve une fois de plus que lorsqu’un artiste de son envergure quitte ce bas monde, son empreinte reste généralement éternelle. ■

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A GAUCHE ZARA, À DROITE BALMAIN.

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LA GALERIE THOMAS-NELSON Propos recueillis par Paul-Arthur Jean-Marie

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a Galerie Thomas-Nelson est devenue un rendez-vous immanquable si l’on veut découvrir une diversité de jeunes créateurs aux univers variés. A l’origine de cette antre de talents juvéniles et prometteurs, Sabrina : une jeune femme dynamique native de la Martinique, qui a de l’ambition à revendre, et avec qui nous nous sommes entretenus. FASHIZBLACK MAGAZINE : Comment l’idée de cette galerie de mode vous est-elle venue ? Sabrina Thomas-Nelson : A la base, je suis moi-même styliste diplômée d’une grande école parisienne et j’ai toujours constaté un manque de promotion ainsi que d’exposition pour les jeunes créateurs. Avec la crise de 2008, il est devenu de plus en plus difficile pour eux de s’ériger en tant que marque indépendante. C’est après un voyage à New-York, où leur situation n’est absolument pas la même qu’ici, que je me suis réellement décidée. J’ai ainsi récupéré le local d’une galerie d’arts pour en faire la première galerie de mode en France. FM : Quels sont les moyens mis en œuvre pour y arriver ? S. T-N : Il s’agissait tout d’abord de créer une entreprise, cela a donc pris du temps. Étant donné que j’ai eu l’occasion de travailler dans des bureaux de presse, j’avais certains contacts qui m’ont permis d’avoir du soutien de différentes personnes. Attention, pas du soutien financier. Dès le début, j’avais huit créateurs avec moi, ce qui était déjà un poids. Je me suis débrouillée avec un ami également. J’aimerai aussi mentionner le soutien énorme que mes parents m’ont apporté, sachant qu’ils vivent en Martinique et qu’ils n’ont été au courant qu’au dernier moment.

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HOTSPOT FM : Quelles ont été vos motivations ? S. T-N : Lorsque j’étais toute petite, devenir une créatrice de mode a toujours été un rêve qui me semblait irréalisable. Puis, j’ai entamé des études qui n’avait rien à voir avec la mode : un DEUG de sciences. L’ambition débordante, ayant compris que la mode pouvait être accessible si je m’en donnais les moyens, j’ai pris conscience des limites que m’imposait mon île ( la Martinique ) par rapport à cette voie et je me suis envolée pour Paris. Aussi, vu que je suis une future jeune créatrice, j’ai pleinement conscience des difficultés qu’ils rencontrent et j’avais ce désir de les aider. FM : Comment vous y prenez-vous pour le choix des designers ? S. T-N : Pour l’instant, j’ai la chance que ce soit les designers qui viennent à moi. Premièrement, je regarde l’univers. Je ne me cantonne aucunement à mes goûts personnels. Je fais attention aux finitions...Très important, leur marque doit avoir un statut d’entreprise (immatriculée). La mode et la création ne doivent pas être des lubies pour eux. Un bon feeling entre nous est également important et je veille vraiment à ce que l’aspect artistique soit mis en avant. FM : Où se situe la différence entre un showroom traditionnel et votre galerie ? S. T-N : Tout d’abord, la galerie est ouverte au public et fonctionne vraiment comme une galerie d’art. Il y a une vitrine qui donne sur la rue et nous ne sommes pas exigeants en termes de saisons et de tendances. Attention, en ce qui concerne la qualité, nous sommes tout aussi intransigeants qu’un showroom.

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HOTSPOT FM : Qu’envisagez-vous pour votre galerie ? Quels sont vos plans pour le futur ? S. T-N : J’espère qu’elle prendra davantage de poids. Jusqu’ici, nous avons eu la chance d’obtenir de nombreuses parutions et même l’étranger. J’ai également été classée parmi les cinquante femmes qui font bouger la France par un magazine haut de gamme. Mon véritable souhait ? Que la galerie devienne un lieu incontournable de la jeune création parisienne. Prochainement, plus précisément pour le premier anniversaire de la galerie en février 2011, on prévoit une sorte de concours de création auquel le public pourra participer. On souhaite vraiment mettre en place beaucoup plus d’événements. En ce qui me concerne, j’aimerai me développer en tant que styliste. FM : Petite curiosité : qu’est-ce qui se vend le mieux ?

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HOTSPOT S. T-N : Les créateurs exposés dans la galerie changent tous les mois. Il s’agit en fait d’un contrat mensuel renouvelable. En tout cas, je dirais que les bijoux de la marque LE MONDE DE JULIE (cf. page 131) rencontrent pas mal de succès, comme ceux de SEV SEVAD. FM : Qui sont vos designers favoris ? S. T-N : Oh, on m’a posé la même question il y a quelques temps. Alors bien entendu, j’apprécie les grands noms comme tout le monde : j’adore Balenciaga, Balmain, Chanel, et Alexander McQueen pour leur mode intemporelle. Mais j’ai aussi un engouement pour les créateurs coréens. D’autre part, vu mon travail, je m’intéresse beaucoup plus à la jeune création. FM : Quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes créateurs mais aussi aux jeunes entrepreneurs ? S. T-N : Je vais commencer par les jeunes entrepreneurs. Il faut d’abord qu’ils soient conscients que la création d’une entreprise n’est pas facile. Ce n’est pas à prendre à la légère. Il ne faut surtout rien négliger et toujours avoir un plan B, car on ne sait jamais. C’est vraiment destiné à des gens déterminés et courageux. Pour les jeunes créateurs, il est d’abord question d’investir beaucoup dans son budget. Dessiner une collection, ce n’est pas tout. Ils se doivent de penser aux tissus et de faire attention à la production. Bouger, s’informer, être au courant de ce qui se passe dans le milieu, c’est également très important. Dans les deux cas, il ne faut pas être pressé, s’armer de patience et avoir confiance en soi et en son projet.

Galerie Thomas-Nelson, 4 rue du Bourg l’Abbé 75003 Paris Tel : +33142711251 www.galeriethomasnelson.com

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Retro Beauty Photographe : Jack Younger Maquillage et coiffure: Sophie L Edition : Cameron Mannequin : Esh D


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DANY SANZ NOUS PARLE DE LA COLLECTION MOULIN ROUGE. par Love Voundi

Une moue moqueuse, une expression burlesque, un personnage hors du temps… le nouveau look créé par Dany Sanz se décline sur un ton humoristique, décalé et féminin. Une représentation qui s’apparente à l’univers du spectacle, consciemment cliché d’un personnage au caractère excessif. Inspiré par des égéries telles que Joséphine Baker, Dany Sanz a voulu créer un look cabaret spécifique aux femmes noires et métissées. Après la collection Moulin Rouge, Dany Sanz nous offre le look Show Off. Entretien-express avec la fondatrice et directrice artistique de MAKE UP FOR EVER, qui nous dévoile les secrets de sa vision du cabaret.


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FASHIZBLACK MAGAZINE : Pourquoi avez-vous créé un look cabaret ‘spécial peaux ethniques’ ? Et en quoi est-il différent de celui du Moulin Rouge ? Dany Sanz: Il est évident qu’on ne va pas maquiller une femme de peau noire ou métissée de la même manière qu’une femme de peau claire. C’est pourquoi il m’a été essentiel en créant le look cabaret pour le Moulin Rouge d’en créer un autre distinct, qui s’accordait parfaitement avec une peau plus pigmentée. D’autant plus que dans le monde du spectacle et de la nuit, il y a une grande proportion de femmes «de couleur» : des femmes qui par ailleurs adorent se maquiller et recherchent tout particulièrement tout ce qui est festif et extravagant. D’ailleurs, la plupart des meneuses de revue dans les cabarets ou les music halls sont des femmes noires. Il me semblait donc évident que ces femmes , même celles qui n’appartiennent pas au monde du spectacle, aient leur propre égérie – j’ai donc créé un maquillage qui s’adapte a leur couleur de peau et style, une création personnalisée pour elles, différent de la création Moulin Rouge qui est plutôt adaptée aux peaux claires. Car au Moulin Rouge, les danseuses de la revue ont majoritairement une peau que l’on pourrait qualifier de caucasienne. J’ai donc crée un maquillage festif adapté aux peaux plus foncées et qui optimise la beauté des femmes métissées.

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FM : Quel serait le maquillage scénique le plus adapté pour une peau noire ou métisée? D.S : Ces peaux sont plus foncées, donc bien évidemment les couleurs claires ou celles qui ont tendances à griser leur peau sont à bannir, elles le savent parfaitement et ne les choisissent pas. Pour maquiller une peau foncée, il faut appliquer des couleurs très pigmentées à l’œil par rapport aux choix que l’on pourrait faire pour maquiller une peau claire – tout ce qui est pigmenté et nacré redonne dix fois plus de lumière sur une peau foncée que sur une peau claire.

FM: Comment peut-on adapter ce look Show Off pour le porter tous les jours ? D.S : Toutes les couleurs qui ont été mises sur ce look sont des couleurs qui en fait sont extrêmement « nature »: les couleurs comme le violet, bleu marine, blanc ou rose ont un rendu très nude sur des peaux métissées. Sur ce visuel, je voulais vraiment mettre en avant la bouche. Sur les yeux, j’ai choisi le violet, du rose et mauve, ce sont des couleurs qui sur une peau foncée sont très naturelles. La touche la plus originale est la bouche, comme pour Moulin Rouge, où l’accent était aussi mis sur la bouche.

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C’était amusant de prouver qu’avec une bouche très pulpeuse comme avait le mannequin (une caractéristique bien souvent propre aux femmes de couleur), il était quand même possible de travailler le contour des lèvres avec une nuance foncée, voir même avec un violet, qui est habituellement une couleur que l’on aurait tendance à utiliser sur les yeux. J’ai donc joué avec les couleurs et les produits pour sculpter les lèvres et les mettre en avant – une technique peu habituelle sur ces formes de bouches très pulpeuses et qui peut créer des à priori : pour les diminuer, il est plutôt coutume de ne pas les souligner.

Pour cet automne 2010, quelles sont les couleurs tendance pour une femme de couleur métissée ou ébène ? D.S : Les collections d’automne ont mis en avant des camaïeux de bruns allant jusqu’au rouille, le tout contrasté par encore beaucoup de noir. Les couleurs du maquillage suivent cette tendance. Ces couleurs sont superbes sur des peaux foncées car elles donnent un effet « ton sur ton ». Elles pourront ainsi choisir des couleurs très irisées ou satinées qui metteront en valeur les tons caramels voir même plus foncés de leur peau, tout en étant parfaitement dans l’air du temps. ■

FM : Conseillez-vous d’utilisez cette méthode tous les jours ? D.S : Bien sûr. La technique consistant à border la bouche avec une ombre foncée et dégrader celle-ci vers l’intérieur des muqueuses, c’est une méthode qui était très à la mode dans les années ’90. Et qui l’est encore aujourd’hui chez les femmes métissées qui ont une bouche pulpeuse et qui souhaitent à tout prix la rapetisser. C’est une vraie correction de maquilleurs. La petite astuce consiste à mettre une couleur très foncée comme contour des lèvres et la dégrader en plus clair vers l’intérieur. A une époque, cette méthode s’appelait « La Bouche à l’Américaine », je n’en connais pas la raison mais c’est très certainement parce que cette mode a dû commencer aux Etats-Unis.

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DES CONSEILS DE PRO POUR FAIRE TENIR VOTRE VERNIS par SAM

Impossible de passer à coté de la tendance: le vernis fait son show et nous accompagne tout l’hiver ! Les célèbres maisons de la beauté, tout comme les professionnels, nous proposent une multitude de couleurs pour combler chacune de nos humeurs. Gris, beige, nude, kakis, rose bonbon, rouge sanguine, bleu canard…cet hiver vous pouvez tout vous permettre! Le seul problème lorsqu’on décide de se lancer dans la pose d’un vernis, c’est que la durée de sa tenue est aléatoire. Alors comment faire pour que cet hiver, nos vernis préférés tiennent plus de 3 jours sur nos mains? Nous avons rencontré Alexandra FALBA, responsable des Nail bar «Culture Of Color». Les Nail Bar sont des instituts entièrement dédiés à la beauté des ongles. Le concept est très simple: dorloter vos mains et vos pieds, vous faire profiter de plus de 200 teintes de vernis, vous proposer des prestations diverses pour vos ongles, le tout dans une ambiance zen et ultra chic. Le concept est très original et permet de se détendre dans un environnement moderne et cosy.


Alexandra dévoile pour les lectrices de Fashizblack toutes les astuces pour prendre soin de vos ongles et faire tenir le plus longtemps possible vos vernis préférés.

FASHIZBLACK MAGAZINE : Quels conseils donneriez-vous pour préparer les ongles à la pose de vernis de coleur ? Alexandra FALBA; Pour que le vernis tienne au mieux, la préparation des ongles est fondamentale : il faut bien repousser les cuticules (mais avec délicatesse), puis limer les ongles à la longueur et selon la forme voulue. Ensuite, nettoyez la surface de l’ongle avec de l’alcool à 90°. Je déconseille de nettoyer avec un dissolvant, car ils contiennent tous un corps gras (lanoline, glycérine...) qui empêche le vernis de bien se fixer sur l’ongle. De même, on n’applique jamais sa crème hydratante juste avant une pose de vernis, afin de ne pas «graisser» l’ongle. Nota : nous le faisons en institut, mais nous

avons des nettoyants spéciaux que le grand public n’a pas.

FM : Quelles sont vos astuces pour faire tenir le plus longtemps possible un vernis ? A.F. : Je dirais qu’il y a 4 grandes étapes à respecter pour garder le plus longtemps possible votre vernis : 1. Toujours appliquer une base : cela protège l’ongle des pigments du vernis, permet au vernis de mieux adhérer, et facilite l’application de la couleur. 2. Appliquer deux couches de vernis, la première assez fine (même si elle n’est pas uniforme), et la seconde plus généreuse. On obtient ainsi une belle couleur, bien dense.

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BEAUTÉ 3. Penser à passer le pinceau sur la tranche de l’ongle : le vernis s’usera moins vite. 4. Toujours appliquer un top-coat : il protégera le vernis des agressions extérieures.

FM: Est-il préférable de couper ou de limer les ongles? pourquoi? La tendance est-elle aux ongles courts ou longs? A.F. : On ne coupe JAMAIS un ongle : les micro-chocs que cela induit peuvent causer des dédoublements. On préfère limer avec une lime douce, jamais en va-et-vient, mais toujours des côtés vers le centre. Les ongles très longs ne sont toujours pas considérés comme élégants. Cet hiver, l’ongle est court (mais moins qu’autrefois, entre 2 mm et 4 mm de bord libre est une bonne norme). Quant à la forme, l’amande a le vent en poupe, mais cette forme ne va pas à tout le monde. Dans tous les cas, il est conseillé de porter une forme d’ongles qui s’harmonise avec l’anatomie de la main.

FM : Pour vous quelles sont les tendances couleurs de cet hiver ? A.F. : Je classerais les tendances de cet hiver dans trois catégories différentes: • La tendance «chasse» : gris, marrons, kakis, beiges nudes, bleu canard ou émeraude profond. • La tendance «noir et brillant» : or, argent, paillettes pour les plus courageuses. • Le retour aux classiques : rouges profonds, denses, dans des tons un peu brûlés.»

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Combien de temps prend la pose d’un vernis dans vos Nail Bar? Une femme active peut-elle le faire pendant sa pause de midi? A.F. : Il faut entre 5 et 10 minutes pour une simple pose de vernis, entre 20 et 30 minutes pour une manucure simple avec pose de vernis. Tarifs : 5 euros la pose de vernis (hors french), et 20 euros la manucure seule. Donc, oui, c’est une halte idéale à la pause déjeuner ! ■

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BEAUTÉ Nous avons également rencontré Sonia, 22 ans, et cliente du nail Bar «Culture Of Color». «Je suis vendeuse dans le prêt à porte de luxe, l’apparence est très importante et mes mains doivent toujours être impeccables. J’adore leurs Nail bar car pour 5 euros j’ai un large choix de couleurs, c’est rapide et bien fait. Le vernis tient vraiment très longtemps surtout avec leur « Top Coat», c’est magique, le vernis résiste au moins 10 jours. Lorsque je viens icic, je sais que le résultat sera très naturel et n’aura pas l’air vulgaire. Je craque souvent pour la couleur «Sanguine» et le turquoise «Ogre the top bleu».

Il existe actuellement 4 établissements dans Paris. L’ouverture d’un nouveau Nail Bar est prévue au Bon Marché le 6 novembre et deux ouvertures sont à prévoir à Versailles et dans le quartier du Marais.

CULTURE OF COLOR • • • •

196 rue de Grenelle - 75007 Paris - tel: 01 45 50 20 66 87 rue Réaumur - 75002 Paris - tel: 01 42 36 08 01 1 rue Turbigo - 75001 Paris - tel: 01 42 21 47 89 17 / 19 rue Boulard - 75014 Paris - tel: 01 42 79 07 26 Pour plus de details: http://www.cultureofcolor.fr

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LES INDISPENSABLES DE L’HIVER par SAM

1. VERNIS CHANEL «PARTICULIÈRE 505» 20.60€ 2. VERNIS O.P.I «YODEL ME ON MY CELL» 13.90€ 3. MAVALA COLOR MATT (EFFETE SOFT TOUCH) 9.80€ 4. COUP DE COEUR FASHIZBLACK BEAUTÉ: COLLECTION BI-COLOR, YVES SAINT LAURENT 40.50€ LES DEUX 5. TOP COAT «O.P.I» 11.40€

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LA PEAU SOUS LE FROID ! par Love Voundi

1. CRÈME DE JOUR INTÉGRALE, FARIDA B 2. CRÈME REPAGEN NOIR, KLAPP 3. DÉMAQUILLANT YEUX ANTI-POCHES ET CERNES, DEMAK UP 4. CRÈME RÉPARATRICE WELEDA : SI VOUS AVEZ UNE PEAU ULTRA SÈCHE, CE SOIN EST VIVEMENT CONSEILLÉ. 5. CRÈME ÉCLAT DU JOUR, CLARINS 6. ROUGE À LÈVRES COCO : APPORTERA UNE BONNE HYDRATATION AUX LÈVRES, ET POUR APPORTER DE L’ÉCLAT AU VISAGE, NOUS CONSEILLONS LES TEINTES «PARIS» ET « TAFFETAS ROSE» 7. SEL DE BAIN À L’HUILE D’ ARGAN 8. LAIT LUMIÈRE ET CORPS, YELEN 9. LOTION «MATIN ET SOIR» , LUSH : POUR UN NETTOYAGE EN DOUCEUR

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TÊTE-À-TÊTE AVEC LA LOUVE par M.C

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ans le paysage du Rap français féminin, très peu d’artistes ont réussi à sortir de l’ombre du succès commercial de Diam’s. Trop garçonne, trop cantonnée à des thèmes vus et revus, les rappeuses françaises peinent encore à trouver la voie du succès. Rencontre avec la plus atypique d’entre elles: Mik’Ya La Louve. Elle a commencé comme sportive de haut-niveau, puis s’est tournée vers un rap aux textes à la fois durs et féminins , qui commence à se faire de plus en plus entendre.


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FASHIZBLACK MAGAZINE : Comment s’est effectuée la transition entre sport de haut-niveau et le rap ? Mik’Ya La Louv : J’ai toujours baigné dedans. Ma grande soeur faisait du Slam et du rap pendant que j’étais en Sport-Etudes* . Donc j’ai grandi en la regardant écrire avec en fond des morceaux de NTM, l’équipe TIME BOMB, 2 PAC... Puis j’ai commencé à écrire, avec l’appui de certains « grands frères «, et c’est devenu une espèce d’évidence à mes yeux. Je ne trouve même pas qu’il y ait de différence entre le sport et le rap: c’est la compétition, la capacité de se dépasser soi-même pour faire toujours mieux que la dernière fois … Mais çà reste Fair-Play, une compétition saine.

la musique n’a pas de sexe. Du moment que mon Rap & Roll comme je l’appelle parvient à toucher des gens, c’est mission accomplie pour la Louve !

FM: Qu’est-ce que le Rap & Roll ? Ou du moins, comment définis-tu la partie « Roll « de ton Rap ? M. : Le côté Roll ne symbolise pas que le Rock. Cà symbolise toutes mes influences, de la Soul à la variété, ou encore les guitares que l’on peut entendre dans mes mélodies parfois…C’est un son particulier, qui regroupe à peu près tout ce que j’ai toujours écouté, jusqu’au Pop-Rock français par exemple.

FM : On vous a découverte avec le clip de « Claque des doigts «..Est-ce que ce n’est pas problématique d’être féminine dans le rap français aujourd’hui ?

FM : C’est tout à votre honneur de vouloir maintenir votre originalité, mais n’est-ce pas un peu compliqué de le faire lorsque l’on est une nouvelle artiste, pas très connue du public ?

M. : Votre question, en fait c’est de savoir si ce n’est pas compliqué d’être MOI. Je ne me suis pas posée la question en fait, je sais que çà déplaît à certain(e)s puisque je ne rentre pas dans le moule traditionnel de la rappeuse française, mais çà ne me pose aucun problème. Je pense plutôt que dans le rap en général, le problème est qu’un rappeur se prenne une raclée ( lyricale bien sûr ) par une femme. Je pars du point que

M. : Bien sûr que c’est compliqué. Je travaille, je suis maman à côté,et je n’ai aucun problème avec çà. C’est une affaire de patience et de sacrifices, et je sais que çà en vaut la peine. Mon public grandit au fur et à mesure, et çà en partie, c’est déjà mon succès. Je fais des scènes, des radios , je rencontre des gens, c’est çà qui me motive avant tout.

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Photo : Rhoda T.

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MUSIC FM : Très bien. Pour en revenir à l’album, il faut bien avouer qu’à l’écoute de « VERDA «, on s’attend à entendre des thèmes sur les filles de banlieues et leur difficulté, sans parler d’autres clichés du même type…mais on en sort agréablement surpris. Et d’ailleurs, on remarque que vous n’hésitez pas à attaquer verbalement les personnes de l’autre sexe… M. : Cà peut passer pour de la provoc’ , mais c’est plutôt mon côté « garçon manqué « qui s’exprime tout simplement. Quant aux clichés sur les filles de banlieue, je n’ai pas traité ce sujet parce que - et j’assume mes propos - je trouve que bon nombre d’entre elles se victimisent un peu trop (je préfère mettre en avant l’aspect positif de la femme). Pour avoir vécu ou vu beaucoup de situations , je sais que parfois une bonne partie d’entre NOUS sommes responsables des malheurs qui NOUS arrivent. CE N’EST PAS TOUJOURS LA FAUTE DES HOMMES , C’EST 50/50 . Je n’étends pas çà à la majorité des cas, mais je trouve que certaines sont la source de leurs propres problèmes. Je ne cherche pas à être la porte-parole des filles parce que je ne me reconnais pas moimême en tant que telle . Je suis d’abord une jeune femme, une française ( originaire de la diaspora ), qui a vécu en cité. C’est là que se situe la différence . D’où ma phrase « il faut que je justifie mon adresse à base de WESH WESH « ( dans la chanson « Da Bossy» ) .»

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FM : Est-ce que vous allez faire une tournée pour promouvoir «VERDA» dans l’ Hexagone ? M. : Je vais faire quelques dates ici et là. Dans quelques jours, je serai sur scène à Porte de la Villette ( Paris ), invitée par la slameuse/rappeuse BAMS, qui me soutient beaucoup d’ailleurs.

FM : Sortons du Rap…Que pensez-vous de l’affaire « Guerlain «* ? On a vu plusieurs rappeurs prendre position, notamment Mokobé ou Disiz Peter Punk…. M. : Malheureusement, je trouve que JeanPaul Guerlain a tenu des propos pareils à l’antenne parce que çà se banalise. Et également, parce qu’il n’y a pas de solidarité, pas de lobbys….Mais j’ai trouvé la réponse d’Audrey Pulvar très juste, avec classe, sans vulgarité. J’attends d’ailleurs toujours celle de Rama Yadé, qui a su l’ouvrir par rapport aux footballeurs de l’équipe de France et leur hôtel trop luxueux, mais qui sur cette affaire, est restée étrangement silencieuse. Idem pour Yannick Noah ou Lilian Thuram. Je ne suis pas sûre que le boycott de la marque GUERLAIN soit vraiment approprié par contre…

FM : Parlant de boycott, la Sexion d’Assaut s’est vue retirer sa nomination aux MTV European Music Awards et plusieurs de leurs concerts sont annulés depuis peu, à cause des propos homophobes qu’ils auraient tenu…

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MUSIC la journaliste. Ceci dit, je trouve cela dommage. J’étais très fière de la Sexion d’Assaut, et du succès commercial qu’ils ont remporté avec leur dernier album. C’est vraiment dommage qu’un « dérapage « vienne gâcher tous leurs efforts...

FM : Est-ce que le rap français est encore dans ce rapport de dépendance vis-à-vis du rap américain ? M. : Je pense que oui, çà me semble même évident. Le Hip Hop est NÉ aux Etats-Unis, donc les tendances qui sont là-bas, finissent par se retrouver ici à un moment ou à un autre ! On peut prendre l’exemple de l’autotune, ou encore, dernièrement, la vague ELECTRO-HOUSE. Comme je l’ai dit précédemment, le problème c’est que les rappeurs français n’OSENT PAS.

FM : Il y a pourtant les rappeurs Mc Tyer ou encore Rohff, deux têtes reconnues du Rap français, qui se sont aventurés dans l’Electro-RAP dernièrement….

du public qu’il soit plus ouvert si l’on ne s’ouvre pas soi-même dans sa musique.

FM : On peut supposer que l’on va donc entendre peut-être de la variété sur ton prochain EP…D’ailleurs, peut-on avoir plus d’informations à ce sujet ? Quand est-ce qu’il sera disponible ? M. : Nous sommes en train de le finaliser. Je ne peux pas donner trop d’informations pour le moment mais il sort en 2011, avec quelques collaborations dans la Tracklist, et il n’aura rien à voir avec VERDA. ■ Vous pouvez vous procurer l’album VERDA, toujours disponible ici : http://www.hiphopstory.fr/product. php?id_product=25 , mais également à la FNAC et dans les Virgin Stores.

M. : Je vous réponds par une question: pourquoi ne l’ont-ils pas fait avant ? La musique c’est OSER, dépasser les barrières et apporter SON propre univers. Il faut pouvoir IMPOSER son style au public, et non l’inverse. Je revendique la liberté, voire la FOLIE artistique , il y en a assez de devoir attendre le feu vert de je-ne-sais-qui avant de chanter ou rappel de telle ou telle façon. Youssoupha, Booba ou encore à l’époque, TSN, ont repris quelques standards de la variété française. CÀ c’est un exemple de signe d’ouverture. Il ne faut pas attendre

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Music par Keyzz

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vec ce dernier numéro de 2010, arrive l’heure du bilan annuel. Quels ont été les quelques surprises et déceptions de cette année 2010 ? Qui faudra-t-il surveiller en 2011 ? Cet article, bien évidemment non-exhaustif, regardera à la fois vers le passé et le futur. BEN L’ONCLE SOUL

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DISIZ PETERPUNK

C’est l’une des jolies découvertes hexagonales de l’année. Puisant ses inspirations dans les plus grandes heures de la black music des 60’s, le jeune Tourangeaux a réussi à imposer sa musique Soul à un large public, au-delà du simple cadre des initiés, lui valant même une nomination aux MTV Europe Music Awards (EMA). Un avenir prometteur.

Son retour gagnant après dix ans de silence radio est l’une des plus grosses surprises de 2010. Et cela s’est fait avec la douceur qui la caractérise , puisqu’elle préviendra le grand public de la sortie de son album «Soldier Of Love» juste quelques mois avant son arrivée dans les bacs. Album qui reste, sans conteste, l’un des de cette année.

Aussi bizarre que cela puisse paraitre, Disiz a réussi avec brio son changement de style musical en passant du rap au rock. Même si ce revirement à 360 degrés lui a fait perdre une partie de son public, il en a conquis une autre à force de dates lives et surtout, grâce à un album maitrisé de bout en bout ( « Dans le ventre du crocodile « ). Attendons de voir ce que lui réserve la suite.

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MUSIC

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ne mention spéciale est aussi accordée pour les albums solos de Travie McCoy («Lazarus») et Big Boi de Outkast («Sir Lucious Left Foot: The Son of Chico Dusty») qui sont de franches réussites et les albums de reprises tels que «Going Back» de Phil Collins, reprenant à son compte des morceaux Soul peu connus du grand public et issus du prestigieux répertoire de la Motown. On peut également citer l’album «Guitar Heaven: The Greatest Guitar Classics Of All Time» du rockeur latino Santana, qui s’est entouré d’une pléthore d’invités de tout premier plan (Nas, Scott Weiland, India Arie...) pour un opus qui comporte de nouvelles interprétations de nombreux morceaux légendaires écrits pour la guitare. Janelle Monáe n’est pas sans reste non plus puisqu’elle livre l’un des albums les plus créatifs de l’année (The ArchAndroid).

SEXION D’ASSAUT

Avec «L’école des points vitaux», certifié triple disque de platine, le groupe parisien avait fait rimer fraîcheur et succès. Des paroles marquantes, des interprétations créatives, il n’en fallait pas plus pour fédérer un large public même si l’avenir du groupe semble quelques peu compromis, suite à des propos homophobes apparemment tenus par Lefa dans le magazine Hip Hop International. Dommage.

LES TOPS

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MUSIC DRAKE

LIL’ JON

JIMI HENDRIX

Après avoir créé un buzz plus que conséquent avec ses premières mixtapes et sa signature sur le label Young Money (de Lil’ Wayne), le rappeur Ontarien a servi «Thank Me Later», un album en demi-teinte, au début de l’été. On souhaite le voir l’année prochaine sortir de meilleurs projets puisqu’on sait le jeune homme tout de même talentueux. Semi-flop.

«Crunk Rock» est un album qui avait généré énormément d’attente.Malheureusement, la recette de Lil’ Jon n’a pas beaucoup évolué depuis ses succès de la première moitié de la décennie. Il y a comme un arrière gout de réchauffé et de facilité à l’écoute de ses morceaux, étant tous clairement orientés pour les clubs. Sympathique en soirée, décevant pour le reste.

Même si son album «Valleys Of Neptune» est très loin d’être une déception, c’est la communication autour de celui-ci qui a pu rebuter les aficionados de la musique de Hendrix. En effet, «Valleys Of Neptune» fût faussement présenté comme un album inédit mais la plupart des morceaux qu’il contient ont déjà été publiés par le passé sous formes de face B ou dans d’autres versions. Grosse déception donc.

EMINEM Même si, à l’heure actuelle, le rappeur de Detroit jouit toujours d’une aura prestigieuse, force est de constater qu’avec «Relapse», et un peu moins avec «Recovery», ce dernier a clairement perdu beaucoup de son charisme et de son inventivité. La folie créatrice qui caractérisait son alter-ego Slim Shady est bel et bien enterré, à notre plus grand regret.

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LES FLOPS


MUSIC THEOPHILUS LONDON

J. COLE

MONSIEUR NOV

Classieux. Voilà le mot qui pourrait le mieux caractériser Theophilus London. Après avoir repris le concept d’une pochette d’un album d’Elvis Costello pour sa «Charming Mixtape», Theophilus semble monter en puissance en cette fin d’année, bien que sa musique reste quelque peu difficile d’accès pour le grand public. A suivre...

Ce jeune homme de Fayetteville (en Caroline du Nord) est l’un des plus gros espoirs du monde du rap outreAtlantique. Jay-Z ne s’est d’ailleurs pas trompé en le signant sur son label Roc Nation suite à son départ de la présidence de Def Jam.

Même si les férus de Soul à la française connaissent le «chinois chauve» depuis déjà deux ans au moins, l’émergence d’une nouvelle génération de ce genre musical rend désormais favorable son ascension en haut des classements. Seul le futur de sa carrière nous le dira.

RICHGIRL

Le nouveau groupe R&B féminin qui monte doucement mais sûrement. Même si leur premier single officiel «He Ain’t Wit Me Now» a été un échec, elles ont pris leur mal en patience pour préparer un retour fracassant. A la différence de certains autres groupes du même genre, les RichGirl tirent leur épingle du chapeau car elles savent toutes les quatre chanter correctement. Un album est préparation. Patience. FASHIZBLACK MAGAZINE Nov-Dec 2010

A SUIVRE


AGENDA CULTUREL POUPÉES NOIRES Organisé par l’association POUPEES DES TROPIQUES, le deuxième salon de poupées noires se tiendra le 4 décembre à l’espace 66Pelleport à Paris. Collectionneurs, enfants, parents, designers, simples curieux, c’est l’occasion pour tous devenir découvrir des stands qui, mine de rien, enseignent les richesses de la diversité ou alors, de se laisser charmer par les petits minois faits de tissus, de porcelaine ou encore de vinyle. Plus d’informations sur : www.poupeesdestropiques.com

VIBRATIONS DES CARAÏBES Placé sous le thème d’Amazones, les femmes noires des Caraïbes, le Festival Vibrations Caraïbes 2010 a lieu à Paris du vendredi 5 au dimanche 14 novembre, à la Bellevilloise, le musée Montparnasse et la Maison des cultures du monde. Au programme : cinéma, concerts de musique, littérature, arts visuels et sciences sociales. Et parmi les personnalités invitées : Jocelyne Beroard, l’écrivaine Fabienne Kanor, la chanteuse de jazz Mina Agossi, l’artiste haïtienne Emeline Michel, la chanteuse de calypso de l’île de Tobago Calypso Rose, etc.

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ARC-EN-CIEL MUSICAL. Comme chaque année, des artistes musiciens d’Afrique noire, du Maghreb et de l’Océan indien se réunissent dans plusieurs villes en Seine-Saint-Denis (région parisienne) pour le festival AFRICOLOR. L’édition 2010 se déroulera du vendredi 12 novembre au vendredi 24 décembre. Plus d’informations sur : www.africolor.com


AGENDA

L’AFRIQUE EXPOSE SES PLUS BELLES PLUMES. PLUMES D’AFRIQUE, ce sont des rencontres multiples organisées par le Réseau Afrique 37 (collectif départemental des associations de coopération avec l’Afrique) autour des expressions littéraires et artistiques d’Afrique francophone en Indre-et-Loire et parrainées par l’écrivain malgache JeanLuc RAHARIMANANA. Des conteurs, journalistes, cinéastes ou photographes participent à des débats, tables rondes, conférences, expositions, projections, spectacles et à de nombreux projets scolaires de la maternelle au lycée. Le Festival, dont c’est la 5ème édition, se déroule jusquau’16 décembre 2010, dans différents lieux du département d’Indre-et-Loire. Plus d’informations sur : plumesdafrique37.fr

LE LIÈVRE ET L’AVION

PHILLIS GALEMBO, MASKE

Du 5 décembre prochain au 30 janvier 2011, l’acteur Roch-Amédet Banzouz, s’empare de la scène du musée Dapper pour interpréter une histoire écrite par ses soins et mise en scène par Emmanuel Letourneux. Il s’agit d’un récit d’un petit garçon natif d’un village congolais qui a toujours voulu devenir pilote d’avion. Pour réaliser son rêve, il va s’aventurer dans la forêt équatoriale dans le but d’atteindre la France où il pourra suivre ses études. En plein milieu de cette forêt sombre et au cours de ce voyage périlleux, ses seules armes seront son intelligence, sa détermination et un soutien mystérieux de ses ancêtres. Encore plus qu’une agréable pièce, «Le Lièvre et l’Avion» est aussi une belle leçon sur le courage et l’implication personnelle dans ses projets. A voir !

Pendant 25 ans Phillis Galembo a parcouru plusieurs pays d’Afrique et de la diaspora africaine, à l’affût de la tradition africaine du masque, qu’elle a retrouvée dans des cérémonies traditionnelles, des carnavals ou de simples tenues contemporaines. C’est une très belle contribution à la réflexion sur l’art africain, le pouvoir de transformation et d’inversion carnavalesque, le pouvoir du masque et du travestissement. Editions Chris Boots. RENCONTRE ET SIGNATURE CHEZ COLETTE ( 213 Rue Saint-Honoré 75001 Paris ) LE JEUDI 18 NOVEMBRE DE 18H00 À 20H00.

Plus d’informations sur : www.dapper.com.fr

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CARNET D’ADRESSES MODE 3 SUISSES : 08 92 69 15 00 A.P.C : 01 42 78 18 02 ACCESSORIZE : 01 42 24 84 15 AGNÈS B. : 01 40 73 81 10 ALL SAINTS : www.allsaints.com AMERICAN RETRO : www.americanretro.fr ANDRÉ : 01 53 26 28 28 APRIL FIRST : 01 42 21 40 23 ASOS : www.asos.com AXARA : www.axara.com BOOHOO : www.boohoo.com BROOKS BROTHERS : www.brooksbrothers.com CHEAP MONDAY : www.cheapmonday.com COS : www.cosstores.com COSMO : 04 42 84 60 82 CYRILLUS : www.cyrillus.fr DIANE VON FURSTENBERG : 01 42 60 22 22 DIESEL : 01 42 36 55 55 DIOR HOMME : 01 40 25 68 78 DOROTHY PERKINS : www.dorothyperkins.com ETAM : www.etam.com FORNARINA : www.fornarina.com FRENCH CONNECTION : www.frenchconnection.com G-SHOCK : www.gshock.com GALERIES LAFAYETTE : 01 42 82 34 56 GERARD DAREL : www.gerarddarel.com GARBSTORE : www.garbstore.com GUCCI : 01 56 68 80 80 H&M : 01 53 20 71 00 IKKS : 01 40 54 83 91 IZAC : www.izac.fr KAREN MILLEN : www.karenmillen.com KIABI : 01 43 72 26 42 KOOKAÏ : 01 43 52 52 52 LALLOU : http://shop.lallou.com/ LANCEL : 01 47 42 37 29 LES PETITES AU PRINTEMPS : 01 42 82 50 00 LEVI’S : eu.levi.com LONGCHAMP : 01 43 16 00 16

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MAJE : 01 42 36 26 26 MANGO : 08 11 60 00 09 MANOUKIAN : 01 45 38 69 47 MARC JACOBS : 01 55 35 02 60 MELLOW YELLOW : www.mellowyellow.fr MINELLI : www.minelli.fr MISS SELFRIDGE : www.missselfridge.com MOA : 01 49 96 65 75 MR HARE : www.mrhare.co.uk NEW LOOK : www.newlook.co.uk NINE WEST : www.ninewest.com PIERRE HARDY : 01 45 55 00 67 PIMKIE : 08 00 37 29 25 PRINTEMPS : 01 42 82 50 00 PULL & BEAR : www.pullbear.com RAPARO SUR LUISAVIAROMA : www.luisaviaroma.com SAN MARINA : 04 42 84 60 98 SARAH WAYNE : 01 48 87 21 70 SEE BY CHLOÉ : www.chloe.com SINEQUANONE : 01 47 78 78 11 STRADIVARIUS : www.e-stradivarius.com UNIQLO : 01 58 18 30 55 URBAN OUTFITTERS : www.urbanoutfitters.com THE KOOPLES : 01 49 26 05 35 THINK GEEK : www.thinkgeek.com TIMBERLAND : www.timberland.com TOPMAN : www.topman.com TOPSHOP : www.topshop.com ZARA : 01 42 68 31 10

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