FEATHER #7

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MAI JUIN


Nous approchons de la grande saison des festivals, et par chez nous il faut dire que nous sommes assez gâtés ! La période des vacances, du soleil et des coups de cœur aussi. Et puis il s’agit du mois anniversaire pour notre première année d’existence. Que dire sur cette année ? Nous avons tellement appris, rencontrer et fait des découvertes incroyables. L’aventure FEATHER ne cesse de nous faire voir de nouveaux horizons et nous pousse à nous dépasser toujours un peu plus. L’accueil et l’entrain que nous réserve à chaque fois nos partenaires est un boost formidable, qui nous aide à penser et repenser au mieux le magazine et à faire en sorte de toujours l’améliorer. Pour cette septième parution, on vous a préparé beaucoup de jolies choses musicales : on vous parlera de nos copains de Vie Sauvage et de leur collection été 2015, on va aussi vous faire découvrir ou redécouvrir des groupes de Bordeaux ou d’un tout petit peu plus loin … Du foodtruck healthy à une toute jeune boite de production visuelle, on vous proposera également de quoi décorer votre chez vous avec des plantes mais aussi avec un concept eco-friendly étonnant… Pour le reste, on vous conseille d’entamer votre lecture dès à présent ! On remercie une fois de plus tous les artistes, créateurs, partenaires et organismes qui nous font confiance et nous soutiennent depuis un an maintenant, tous ceux qui permettent à ce projet d’être un peu plus qu’une simple parution digitale. Petite mention spéciale au BOOTLEG qui nous prête ses murs le 19 juin prochain, rdv sur les réseaux sociaux pour en savoir plus .. ;)

Affectueusement.

L’équipe FEATHER.

Rédactrice en chef Caroline Mélia Chargé évenementiel Maxime Laumonnier

Communication / Community management / RP Thomas Feret

Comité de rédaction

Graphisme

Hugo Dufour Lison Koch Nicolas Jolfre Hugo Brochen Marion Bernès Valentin Lassartesse Salomé Boniface

Pierre Chabrand Cedric Brin Relecteur François OryLecourt


P4Little - Libido P4 Big Fuz z P10Hurlu - Le psych茅 P11 P12 - Shooting

P14 Northod

P20 - Playlist P20 Resilients

P24 - Nouvelle

P26 Seasons Truck Food

P26 - Amandine Urruty

P30 sauvage P32Vie - The Walk

P36Festival - Londres P36 de Cannes P44Playlist - Recette P40 P46 - B么me

P44 Shooting

P50 - Alexander Wang X H&M P54 Nouvelle

P56 - FIFIB

P56 The Wanton Bishops

P62 - Aperoboat

P62 P66Nids - Lad'hotes recharge

P68Terrarium - Remerciements P70


LITTLE BIG Mis en lumière en France par le fameux YouTubeur Antoine Daniel et son émission “What The Cut”, Little Big est un groupe d'électro trash russe de Saint Petersbourg.



Composé de trois membres : Ilya Prusikin, Sergey Gokk Makarov et Olympia Ivleva, le trio a en effet créé le buzz grâce à son tube satirique, j'ai nommé " Every Day I’m Drinking", musique reprenant tous les clichés de la Russie. Ours pervers, nain, licorne, vodka, alcoolémie massive, crise économique et patriotisme soviétique, la bande s'amuse des stéréotypes Russes véhiculaient en Europe et au pays de Oncle Sam: " No Future, No Rich, this is Russia Bitch". En tournée européenne, j'ai pu grâce à leur photographe, rencontrer Sergey, le leader du groupe, lors de leur concert à Bordeaux, à l'Iboat, en février dernier. Personnage sympathique, la tête sur les épaules, il a répondu avec plaisir à mes quelques questions.

Pourquoi avez-vous choisi ce nom : Little Big ? Sergey: C'est une véritable énigme pour tout le monde. Dans les médias, rien n'est exacte à ce sujet. Ce sera probablement un mystère pour toujours. Mais un jour, il y a quelques mois, un vieux Monsieur dans une des boîtes de nuit européennes où nous avons joués a formulé une hypothèse intéressante sur l'origine de notre nom, il a dit: « Vous êtes un petit groupe de musique qui a une grande mission dans le monde de la musique! » J'ai trouvé la phrase pas mal alors je vais dire que Little Big vient de là.


Comment vous êtes vous rencontrés? comment avez vous décidez de jouer ensemble ? Sergey: C'était une rencontre vraiment hasardeuse. Nous faisions des vidéos chacun de notre côté sur Youtube et cela nous a parmi de nous réunir. Au début de notre projet , nous faisions une vidéo tous les jours, c'était juste un délire, vraiment des choses marrantes sans prise de tête puis nous avons voulu nous amuser sur les stéréotypes des russes en Europe et aux Etats-Unis. Nous l'avons fait et cela a été un buzz sur le web grâce à Every Day Im Drinking.

Quels sont les thèmes,les sujets de vos chansons ? J'ai vu qu'ils étaient socialement et politiquement engagés. Sergey: Nous n'avons pas forcement de sujet précis. Nous n'inventons pas les thèmes de nos morceaux. Les idées pour composer nous entourent partout. Pour résumer les choses, nos chansons pourraient ressemblées à la une d'un journal quotidien: c'est aléatoire, c'est selon les événements marquants mais ça interpelle souvent les gens. Nous parlons de ce qui se passe dans l'actualité.

« Si vous aimez faire de la musique, il est facile d'en faire dans n'importe quel endroit du monde »

N'est-il pas trop difficile de faire de la musique en Russie ? Sergey: Si vous aimez faire de la musique, il est facile d'en faire dans n'importe quel endroit du monde. Comment était votre tournée européenne ? Pas trop épuisante ? Sergey: La tournée était tout simplement parfaite ! C'était notre première tournée européenne. Nous avons joués dans différentes salles, différentes villes et c'était sold out dans la moitié des villes, les gens connaissaient nos chansons et chantaient. Le calendrier a été difficile à tenir au niveau physique, nous avons terminés la tournée trés fatigués, mais nous avons eu le temps de nous reposer. Je pense que le public européen nous aime bien. Maintenant, nous travaillons sur la nouvelle tournée, elle sera pour octobre 2015


Vous avez aimé le public français et la France en général ? Et dites-nous ce que vous avez pensé de l'ambiance, de l'esprit qu'il régnait à votre concert à Bordeaux (Iboat) ? Sergey: Nous sommes tombés en amour pour la France, dans chaque ville, nous avons été traités comme des membres de la famille. Le public français est trés accueillant et ouverts d'esprit. Ils sont venus à nos spectacles comme si c'était un grand festival : déguisés, avec des pancartes. C'était génial. À Bordeaux, c'était vraiment génial, le bateau de l'iboat était bien amarré sur le port, mais parfois on avait l'impression qu'il allait tanguer d'une minute à l'autre et qu'il était au milieu d'une tempête tellement les gens bougeaient .

Ca fait quoi d'être le groupe qui fait la première partie de Die Antwoord ? Sergey: Nous nous sommes sentis très à l'aise dans cette situation, les fans de Die Antwoord nous ont super bien accueilli. Nous avons rencontré Die Antwoord sur le festival de Lowlends en Hollande et sur le festival de Cubana en Russie en août 2014. Ce sont des gars cool, qui ont la tete sur les épaules.

« Nous allons faire pas mal de festivals cet été en Europe et en Russie. »

Si vous deviez faire un clip video musicale caricaturale de la France (un peu comme ce que vous avez fait pour la Russie avec « Every Day Im Drinking »), vous feriez quoi? Sergey: Dans un premier temps, nous collecterons tous les stéréotypes sur la France, nous en connaissons déjà un peu. Dans la vidéo, il y aurai une grenouille géante portant un béret, qui serait entrain de manger des croissants aux escargots avec de la mayonnaise. Et elle serait assise sur la tour Eiffel.


Maintenant, qu'est ce qui est prévu pour vous ? Sergey: Nous allons faire pas mal de festivals cet été en Europe et en Russie. Il y a aussi notre enregistrement de notre nouvel album et de nouveaux clips vidéo qui sont en projet bientot. Nous avons beaucoup d'idées et elles sont sur le point d'être réalisées. Surprise.

Un petit mot pour nos lecteurs ? Sergey: Pensez toujours par vous-même et ne laissez pas les autres vous influencer. Écoutez votre cœur et de la bonne musique. Paix !

Malgré leur succès acquis grâce au buzz du web et à la médiatisation et la reconnaissance de Die Antwoord, Little Big ne se prend pas au serieux. Leur énergie pendant leur show est indescriptible, un mélange de violence, de cris de guerre et de second degré. Si il n'y a pas de futur en Russie comme le prétend ironiquement le trio, c'est certain, Little Big possède un avenir radieux dans le monde de la musique electro et sera à suivre dans les prochains mois et les prochaines années.

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HURLU « Le chapeau, c’est le masculin, la boîte à idée, la rigueur. La plume c’est le féminin, celle qui dessine, le côté artistique et la liberté. »



HURLU est un studio de design industriel créé en 2014 par Laura Iriart et Arthur Trichelieu, deux designers âgés de 25 et 28 ans. Leur projet a vu le jour en 2013. Alors qu’ils étaient membres de l’Atelier d’éco solidaire, une association Bordelaise permettant à de jeunes designers de concevoir leurs créations avec des matières au rebut. Laura et Arthur se sont aperçus que les planches de bois étaient très présentes dans l’atelier et se sont donc lancés dans la fabrication de leur gamme BEC avec comme toute première création une série de lampes sur pied.

ON TIRE NOTRE CHAPEAU POUR HURLU Pour Laura et Arthur, il est très important de produire en autoédition, ils suivent toutes les phases de développement du projet, de l’idée jusqu’à la mise en vente en boutique. Leur but étant de trouver des solutions écologiques, techniques ou encore sociologiques à des problèmes du quotidien

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Le bois est un point clé de leurs créations. Selon eux, c’est un matériau chaleureux et intéressant techniquement qui se marie bien avec les tons clairs ou pastel, lui apportant un peu de douceur. En réutilisant ces planches, ils offrent une seconde vie à des objets qui n’ont plus d’utilité. Mais il utilise également d’autres matériaux comme pour leur œuvre Coffin, en cellulose moulée. Un matériau qui jusquelà était principalement réservé aux boites à œufs et qui est pourtant écologique.

Face à la rapidité des ventes, HURLU a dû créer d’avantage de produit, à tel point que c’est désormais un menuisier Girondin qui s’occupe de leur fabrication et que leur gamme de produit en bois recyclé est commercialisée dans six villes en France et sur internet. Pourtant, les deux créateurs restent généreux et n’oublient pas de remercier l’association qui les a aidés durant leurs débuts. Ils reversent donc trois euros aux Ateliers d’éco solidaire dès qu’une lampe est vendue.

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LE PROJET COFFIN Pourtant, et ce depuis leurs débuts, Laura et Arthur ont un gros projet qui leur tient très à cœur, un projet qui est à la base même de la création d’HURLU.

Il s’agit de Coffin, un cercueil pour animaux domestiques 100% biodégradable et fabriqué en France. Le cercueil est composé d’un contenant pour l’animal et d’un couvercle de graines placées dans la cavité supérieure. Une fois enterré, un arbre et des fleurs naitront et grandiront à l’endroit où le cercueil et l’animal furent placés. Il s’agit là d’une idée très poétique et douce face à la perte d’un être important qui pourrait aider à consoler les enfants mais aussi les adultes dans leur chagrin en voyant naître une sorte de nouvelle vie. Coffin est le projet le plus important d’HURLU, celui qui tient le plus à cœur aux deux créateurs. Il s’inscrit dans une démarche écologique respectueuse de l’environnement qui a demandé plus de deux ans de travail à l’équipe et beaucoup d’énergie.

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« Je dirais que créer notre société est un challenge, l'envie de faire vivre des idées, et de les rendre accessibles au plus grand nombre. Nous sommes jeunes, dynamiques et nous mettons tout en œuvre pour réussir cette belle aventure ! »

« Un design minimaliste mettant au cœur du produit la fonction et l’environnement »


NORTHOD Northod est un groupe originaire de Bordeaux aux sonorités singulières. Oscillant entre dark pop et influences psychédéliques, le jeune quatuor nous plonge dans un univers onirique unique à travers la recherche minutieuse des sons de guitares.


Northod est un jeune groupe de musique from Bordeaux. Formé de 4 membres : Thomas, Alexandre, Romain et Guillaume, le quatuor évolue dans un climat pop, obscure avec une pincée de psychédélisme. Une balade dans les années 70 avec odeur d'encens d'opium et de musque agrémenté d'une atmosphère issu des rues ténébreuses et hivernales de Basildon , berceau du groupe Dépêche Mode. S'étant fait remarquer grâce à leur album Thrust of Masks et par sa présence au célèbre Printemps de Bourges, Northod a dévoilé fin mars son nouveau titre : Fade Away. Feather est allé à leur rencontre.

Tout d'abord pourquoi Northod? D'où vient ce nom? C'était pour marquer une rupture avec la musique que l'on faisait plus jeune. C'était un univers plus innocent, dansant onirique et pop qui nous a bien servi pour faire nos premières armes (les meilleurs souvenirs aussi) C'est donc une contraction de notre ancien nom. Comment formés?

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En fait ..... on s'est rencontré sur un 'chat' (rires). Non, au fur et à mesure. Au départ romain et moi, pour l'écriture puis rejoint par guillaume et Alex pour structurer tout ça et envisager un avenir sur scène.

Si votre musique était une scène, un paysage, un moment, ce serait quoi? (Rires) en ce moment ça serait un nuage. Le flou complet, les cocotiers? La mer? le sable fin? Non désolé.. (rires) En fait, on essaye de transmettre cela à travers nos pochettes. On aime jouer souvent sur le clair-obscur. Sur scène et même sur nos visuels. On ne s'en rendait pas vraiment compte au départ. Mais ça décrit bien notre approche depuis un temps. Fade Away c'est quelque chose de plus lumineux, plus sensible aussi, comme dans un film de Coppola.


« On écoute tous des choses très différentes. Après su on a eu pas mal de choses comme les cure, radiohead époque. Cette fois ci plus dans des choses comme slow broadcast en ce moment. »


ur les grands noms d ou mogwai à une wdive, tame impala,

Comment caractériseriez-vous votre musique? On fait de la musique qui nous plait. Selon nos inspirations du moment. Chacun écoutes des choses bien différentes. On essaye d'apporter un maximum de ce qui nous plait et de se renouveler, sans s'enfermer dans quelque chose de trop étroit. Ca reste bien sur totalement instrumental, sans fioriture 'éléctronisante' on joue nous même, sans utiliser de sample ou synthé. Un véritable live band, dans ce qu'il y a de plus beau mais de difficile à gérer. Evidemment c'est frustrant, les gens ne s’en rendent pas vraiment toujours compte sur écoute studio par exemple. Mais ça nous permet de rester créatif juste avec des guitares. En général, on dit indie ou bien musique alternative pour rester vague (rires),

nous permettre toutes sortes d'expérience. On dit "ethereal" car les morceaux sont toujours plutôt planant. 'Psychedelic' pour certain, mais je n'oses pas ce terme, disons qu'on aime exprimer une atmosphère assez explicitement. On aime faire des choses assez progressive, ou abstraite en répétition proche du post-rock parfois, en passant de longues heures à travailler les sons de guitare, n'ayant pas de violons, piano, flute ou autre à disposition.. On retrouve parfois cela sur certains morceaux, mais on essaye de transformer ces premières inspirations en véritable énergie et en un titre plus ambitieux. Rester concis, a mon sens, ce qu'il y a de plus difficile..

Quelles sont vos influences? Comme je te disais, on écoute tous des choses très différentes. Après sur les grands noms on a eu pas mal de choses comme les cure, radiohead ou mogwai à une époque. Cette fois ci plus dans des choses comme slowdive, tame impala, broadcast en ce moment. Mais ce ne serait vraiment pas juste de nous comparer à ces grand noms tellement énormes. Tiens on a fait une playlist sur notre chaine youtube récemment, pour montrer ce qu'on aime écouter en cette période printanière. Elle s'appelle "Easy listening for summer and cocktails" https://www.youtube.com/playlist?list=PLcAmJvLuwZfwqQd1f27KEV32ffZGbva4


« On prévoit en ce moment une tourné avec la sortie un peu tardive du single

Parlez-moi de Truth of Masks votre ancien album? Quels étaient les sujets principaux? Quelles critiques avec vous reçu? 'Truth of Masks' était de manière général un disque plein d'amertume, de colère, assez sombre et plus sanglant donc un peu dépressif avec le recul.. On y tombe bien bas et profond dans 'Aversion Therapy' titre entièrement instrumentale. Les thèmes abordés tournaient autour du sentiment de "Trahison" de manière redondante. Truth of masks c'était aussi constater la faculté que l'homme est capable d'adopter deux discours pour égoïstement éviter d'être percé à jours et se protéger lâchement. Il y a des sursauts de mépris envers cela mais des notes d'espoirs aussi. On a eu des échos véritablement différents. Tout a coup, ça nous a ouvert à un public bien différent.

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Curieusement plus à l'extérieur de Bordeaux. C'est normal on a plus joué en dehors par la suite, ça nous a ouvert de superbes dates à Paris et au Festival Printemps de Bourges notamment. D'autres on certainement eu l'impression qu'on suivait quelques uns ou bien y voyait peut-être une sorte de 'mouvement' sans imaginer que cela puisse être sincère. Aujourd'hui, ces morceaux offrent une véritable dimension au live.. C'est toujours une partie plus funèbre. Néanmoins 'Truth of Masks' est une oeuvre qu'on a abordée à part entière. Elle sonne de manière assez particulière. Les morceaux ne se ressemblent pas forcement, pourtant il y a définitivement une histoire qui se dégage. Certains morceaux se répondent, dont le titre final 'Acrimony' séparé en 3 actes.

Maintenant , parlez-moi de Fade Away, votre nouveau single sorti le 28 mars? Fade Away, est une chanson plus instinctive au départ, mais qui néanmoins nous a prit beaucoup de temps à envisager le juste choix des accords, puis de structure définitive. C'est un titre plus lent, plus mur dans un sens. Plus modeste aussi. On a voulu aller plus à essentiel. Mettre en avant l'émotion. Sortir un simple et beau single pop par excellence. Plus doux et lumineux, c'est aussi au morceaux mélancolique. J'ai voulu être polysémique dans la chanson. Elle exprime des sentiments passionnels, remplis de nostalgie, de regrets, et de prises de conscience (de fausses routes) aveuglé par l'arrogance, l'égo, la brutalité et l'ignorance de jeunesse. C'est une chanson assez typique qui exprime un questionnement sur fugacité des sentiments amoureux


Quels sont vos futurs projets?

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En fait, on a pas vraiment la prétention d'écrire de meilleurs morceaux que les autres, alors on fait juste ce qu'on aime, on profite des opportunités. En faisant plus de choses et forcement plus sérieusement maintenant. On prévoit alors en ce moment une tournée pour septembre avec la sortie tardive du single. On aimerait bien déjà partir avec notre petite équipe. Cette hivers on voudrait de bouger à l'extérieur. En attendant, on enregistre quelques demos cette été de nouveaux titres qui sortirons, j'espère oui.

Un dernier mot pour les lecteurs de Feather? C'est un secret... 23 Juillet, save the date! ;) Indice: The Holy Drugcouple

Fort de leur expérience acquise aux Francopholies de La Rochelle et au Printemps de Bourges, Northod est un groupe qui est entrain de monter peu à peu. A mi chemin de la new-wave, des sonorités obscures de la dark Pop et d'un cerisier fleuri de début de Printemps, le quatuor Bordelais ne vous laisseras pas indifférent. On attend la suite avec impatience.

et éphémère, alors amené à faner avec le temps, faute de les protéger assez.. D'ou l'importance de la symbolique de la nature et de la vie, redondante de dans le clip. On n'a pas voulu se mettre en scène. On préférait rester contemplatif, dans quelque chose d'imagé, de solaire. Il montre aussi des instants communs et souvenirs, de gestes tendres et émouvants, simple, pourtant replient de grâce, et qui suscite en moi les plus beaux désires. Quelque chose d'assez poétique en somme. et ou chacun peut faire appel à son propre imaginaire. Poème qui m'a beaucoup marqué d'ailleurs est "ma morte vivante" de Paul Eluard qui se rapprocherai l'intention.


RESILIENTS Internet réserve toujours un grand lot de surprise pour peu que l’on soit curieux. C’est en voguant de page en page, d’article en article que l’on découvre de petites perles telles que Resilients. Si ce nom ne vous dit rien pour le moment, sachez que vous en entendrez très vite parler, alors autant être un peu avance !



Resilients est une société de production vidéo de films institutionnels et publicitaires créée en 2014 par Cedric & Eliott, deux passionnés de vidéo et d’art. La société se lance donc tout juste et ne dispose, pour le moment, que de peu de vidéos, mais, pour peu que l’on ne soit pas encore tombé amoureux de leur univers et surtout de la qualité de leurs films, Resilient promet également un bel avenir à ses créateurs vu la réception du public. Nous vous livrons donc quelques mots recueillis auprès de Cédric alias Ced Jereb.

Resilients c’est faites-vous ?

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Nous élaborons des projets vidéo avec des labels pour des groupes de musique pour clipper des sons, et nous réalisons aussi des vidéos en association avec des marques. Le processus va du scénario jusqu'à la diffusion en passant par la réalisation, le montage et la collaboration avec des artistes pour créer une bande sonore en accord avec l'éthique de la marque. Nous estimons que dans chaque branche artistique, ce qui est intéressant et passionnant n'est autre que le processus de création, toutes ces différentes particules de travail, de réalisations qui contribuent au projet final.


D'où vous est venue l'idée de monter cette société ? Qui en est à l'origine ? Et pourquoi ? Ced : Dans mon adolescence j'ai commencé à faire de courtes vidéos de graffitis pour garder des traces des périples et des créations effectuées avec mes potes à travers la France et d'autres pays. Après le bac, j'ai fait des études d'Arts Plastiques et j'ai séjourné aux US ce qui m'a permis de rencontrer une multitude de gens évoluant dans différents milieux créatifs, j'ai assisté différents réalisateurs/ photographes pour comprendre comment fonctionnait la réalisation vidéo au niveau professionnel. Très vite j'ai su que je monterais ma boîte de production vidéo,

j'ai donc poursuivi mes voyages avec ma curiosité puis lors d'un séjour à Bordeaux j'ai rencontré Eliott qui faisait également de la vidéo dont quelques clips pour des groupes et de courtes vidéos pour des marques. Nous sommes assez différents mais nous partageons les mêmes principes de vie qui forgent une amitié. Après mon retour d'un voyage à l’étranger, j'étais prêt à mettre en œuvre mon projet et j'en ai naturellement parlé à Eliott. Je voulais monter ce corps créatif audiovisuel au bord de l'océan pour l'environnement et la lumière ; nous nous sommes implantés dans les Landes à Capbreton.


Quelle est la particularité de votre société ? Etre innovant n'est pas forcément gage de qualité, nous ne cherchons pas l'originalité à tout prix ; nous voulons susciter des émotions en rapport avec le sujet ou le produit qui nous est soumis.

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Cependant nos premiers projets ont été imaginés et produits dans une liberté absolue de création. Avant d'entamer des projets en collaboration avec des marques nous souhaitions réaliser des vidéos que nous avions mûries et en correspondance avec notre sensibilité. De par notre situation géographique de base : au bord de l’Océan, près des Pyrénées et de l’Espagne, hors des sphères urbaines, nous voulons en faire un atout primordial pour la réalisation de nos projets de création. Cette localisation ne nuit en rien à notre mobilité,

mais elle constitue à notre avis une source d'arrière-plans intéressante. Quelles émotions ou réflexions souhaitiez-vous faire passer dans la vidéo Tousand Dreams of Suns? Thousand Dreams Of Suns possède différents niveaux de lecture. Nous ne pouvons pas dire qu'il y a un seul message précis qui s'en émane, le spectateur peut s'identifier au personnage principal ou à un personnage secondaire ou ne pas s'identifier du tout et observer avec un regard omniscient. Les émotions et réflexions sont basées sur des expériences personnelles. Nous ne pensons pas nécessairement à les faire passer au spectateur mais plus à l'interroger sur lui-même dans l'environnement spatial et social dans lequel il évolue.


Les lieux, personnages et actions sont très variés, estce une volonté pour perdre le spectateur dans le temps et l'espace ? Oui c'est une manière d'inoculer au spectateur le virus de « désappartenance » à un quelconque espace-temps ou espace social dans lequel il déambule. Ce n'est pas le perdre, c'est le faire s'interroger sur la perception de son environnement, toutefois ce que nous essayons de faire ressentir peut être différent de ce que le spectateur perçoit, lui seul définit son analyse de ce qu'il voit dans nos vidéos.

Voyez-vous des choses améliorer à l'avenir ?

Combien y-a-t-il eu d'intervenants en tout sur la vidéo et d’heures de travail ? 15 acteurs en tout pour cette vidéo. Luc Royer l'acteur principal, Mélanie Jln et Clara Berry en actrices secondaires (plus une poignée d'acteurs pour une scène dans la nuit). Clara a également participé à la création de la chorégraphie à la fin de la vidéo. L’équipe de Resilients (Ced&Eliott) s’est chargée de l’écriture, la production et la direction.

Les Vivres de l'Art à Bordeaux nous ont accueillis dans leurs locaux, nous avons eu l'opportunité de filmer une scène en association avec le centre aquatique de Saint Geours de Maremne dans les Landes. En termes d'heure, il y en a eu beaucoup. Mais également beaucoup de passion et de moments forts entre amis, nous ne comptons plus. On ne peut pas chiffrer exactement car c'était éparpillé sur une durée de deux mois.

Des marques comme Springsioux et Wasted ont collaboré pour le stylisme.

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Ce n'est que le début donc on ne fera qu'apprendre, mais aux vues des retours que l'on a eu de professionnels, c'est encourageant. Les critiques aussi, dès lors qu'elles sont argumentées, sont constructives et ne peuvent que nous aider à nous améliorer. Ce qui nous importe, c'est d'amener les spectateurs à s’intéresser, voire à s'interroger sur sa propre situation.

Avez-vous de futurs projets en préparation ? Nous sommes dans la phase réalisation d'un projet ; il s'agit d'un documentaire mais nous gardons le secret. Tout sera bientôt disponible sur notre page Facebook.


SEASONS TRUCK FOOD Toi dont la vie estudiantine ne te laisse que peu de temps et toi fraichement rentré dans la vie active, au compte en banque aussi asséché que ton épiderme au retour de vacances ensoleillées (bizarrement, ton banquier ne semble pas si rayonnant), tu as maintenant la solution idéale pour concilier plaisirs gourmands et petites économies !



Eclos aux Etats-Unis suite à la crise de 2008, les food trucks sont apparus depuis, sur les routes et chemins du monde entier. Ces camions reconvertis en restaurants urbains évoquent la douceur de vivre, l’écume des vagues sur notre peau halée, les amours estivales et la langueur de l’été. Ils nous font apprécier la simplicité d’un déjeuner au grand air, la convivialité d’un repas entre amis. Mobiles, ils sont libres comme l’air, jeunes oiseaux en quête d’aventures et de nouvelles rencontres.

C’est à Bordeaux que nos deux tourtereaux aventuriers ont décidé de poser leur baluchon. Ames en quête d’évasion, Tristan et Margot ont créé leur bébé : le Seasons Food Truck. Vivant au fil des saisons, le charmant couple

la main, Pékin, Los Angeles, New York…) ils ont décidé de s’installer à Bordeaux et de créer un concept à deux. Bordeaux étant le bon compromis entre douceur de vivre et possibilités créatives multiples, Tristan et Margot ont commencé à créer leur food truck locavore il y a un peu plus d’un an. propose des produits frais et locaux, faisant s’envoler le temps d’une trop courte pause, nos petits soucis du quotidien. Les produits magiques proviennent tous de producteurs du coin, et les préparations se font sans micro-ondes ni congélation ! Tout est fait maison, de leurs succulents English Muffins (qui sont d’ailleurs LE produit mythique du mignon Citröen HY) aux soupes hivernales ou salades estivales. Donc manger sur le pouce oui… Mais manger sainement et local aussi ! Mais alors, d’où vient cette idée de monter un food truck ? Les deux tourtereaux se sont rencontrés en Australie, et après une folle épopée autour du Monde (ils ont en effet parcouru, main dans

Propositions variées au menu, vous aurez le choix entre une salade complète, un Hangover gourmand (bacon grillé, pommes de terre, œufs au plat), leur traditionnel English Muffin,(Poulet, sauce « homemade », carottes râpées selon la saison) et même un menu végétarien chaque semaine avec le Veggie Wrap, de quoi ravir tous les gourmets !


Pour les estomacs qui en demanderaient davantage, le Seasons vous concocte deux formules délicieuses, du plat au dessert fait maison.

Rendez-vous incontournable, le Seasons parcourt Bordeaux et s’installe chaque jour de la semaine dans un endroit différent. A vos papilles, prêts, salivez !

P.S : Les boissons que vous verrez sur les photos proviennent de chez Nectar (jus de Pamplemousse et Smoothie Orange-Citron-Pamplemousse) !

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Pour connaître tous les passages du Seasons : http://www. seasonsfoodtruck.fr


VIE SAUVAGE Collection Eté 2015 Naviguant entre musique, gastronomie et créativité, le festival Vie Sauvage c’est avant tout une fabuleuse déclaration d’amour aux terroirs de Bourg sur Gironde.


Menée depuis déjà trois ans par les trois copains Louis, Guillaume et FX, Vie Sauvage ne cesse de prendre de l’ampleur et s’ancre un peu plus saison après saison dans les bonnes habitudes girondines. Depuis peu, le rdv n’est plus seulement à noter pour l’été et s’est fait remarqué en remplissant la calle de l’IBOAT cet hiver : leur force ? Proposer une programmation hétéroclite, varier les plaisirs en partant à la conquête de nouveaux lieux et surtout maintenir un lien permanent avec leur tribu de sauvage.

Pour cet été, ils vous proposent encore du très bon les 12, 13 et 14 juin prochains : imaginez vous, un petit verre de vin bien frais à la main, le soleil encore doux du début juin et la brise musicale qui rafraichit vos oreilles… Vous y êtes ? Parfait, on vous en dit un peu plus sur le festival grâce à notre entrevue avec FX.


1. Comment définis tu ton rôle au sein de l’équipe ? Mon rôle consiste à créer des discussions au sein de l’équipe de programmation, de créer des débats, puis de construire des plateaux artistiques mélangeant découvertes et valeurs sures tout au long du weekend. Je viens de monter une société de production de concerts sur Paris (NIGHT COOL), grâce à laquelle je vais souvent à des festivals afin de voir un maximum de nouveaux talents, ce qui profite forcément à Vie Sauvage.

2. Comment est né le projet Vie Sauvage ? À l’origine c’était un projet de fin d’étude pour Louis Meneuvrier, il nous a demandé de l’aide avec Guillaume Dupeyron et Paul Veyssiere afin de monter ce projet entre amis . La 1ere édition fût une réussite ! (450 personnes - François & The Atlas Mountains en tête d’affiche). Le projet a ensuite évolué sur le coté pluridisciplinaire, pour en arriver à la direction artistique actuelle.

3. Quel est l’esprit, le fil conducteur de cette programmation estivale ? Nous aimons les découvertes, le mélange des genres. Nous essayons de créer une « communauté » autour du projet dans le milieu artistique. En musique nous sommes principalement spécialisés en musique indépendante, pop/rock, electro… Nous brodons autour des concerts de la scénographie / gastronomie / conte / vin / animations etc…

4. L’engouement pour Vie Sauvage semble s'accroitre de saison en saison, peux tu nous en dire un peu plus sur l'évolution de ce beau projet depuis ses débuts ? Nous sommes passés d’une belle fête entre amis, à un ambitieux projet pluridisciplinaire en terme de culture, au sens large du terme. Nous sommes devenus une « institution » concernant la programmation indépendante en Aquitaine et j’en suis assez fier ! Le Festival Vie sauvage est devenu « L ‘agence de voyage Vie Sauvage » , car nous voulons absolument mettre en valeur le patrimoine de Bourg , mais aussi l’appellation « Côtes de bourg ».


5. Quels sont vos projets ou envies pour les prochaines éditions ? Nous ouvrir au cinéma, développer la culture à Bourg, organiser des concerts / dégustation dans les châteaux, programmer plus de projets internationaux de qualité , faire d’avantage de promotion pour l’appellation « Côtes de bourg » , grossir les collections Hiver / Printemps / Automne dans la région bordelaise. Chaque année est un challenge, nous avons besoin que les gens se mobilisent autour du projet, qu’ils se l’approprient et se sentent chez eux dans ce festival !

Rendez vous dès le 12 juin 18h, pour le lancement du festival lors du vernissage à l’Espace Lacroix-Davids du dessinateur Flavien Bayeurte Palermo. Pour plus d’infos : http://www.festivalviesauvage.fr Page Facebook pour suivre toute l’actu Vie Sauvage : www.facebook.com/festivalviesauvage

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F E S T I VA L D E C A N N E S : E S T C E Q U E C ’ E TA I T M I E U X AVA N T ?

Alors que l’ensemble du cinéma mondial se retrouve ce mois-ci sur la Croisette pour le plus grand évènement cinématographique de l’année, Feather fait un flash-back sur le « vieux » Cannes. Après plus d’un demi siècle d’existence, le festival fait-il toujours rêver ? En se penchant sur son évolution au fil des éditions, notre rédaction jette « un certain regard » sur ce qui a changé. Un événement surestimé ? Il est temps de délivrer les palmes !


L E S

S TA R S /

Et oui, le festival de Cannes ce fut de tout temps ses Stars : montées des marches, interviews ensoleillées au Martinez et bastions de photographes, rien ne semble avoir changé en 60 ans. Pourtant il semblerait que les stars ne soient plus les mêmes ! BEFORE

NOW - 1953 : Le cinéma découvre une toute jeune starlette qui pose en bikini sur la plage, il s’agit de Brigitte Bardot, bébé star et bientôt mythe. -1955 : La sublime Grace Kelly illumine le festival à tel point que c’est ici qu’elle y rencontre le prince Raigner de Monaco. - 1962 : Le couple Alain Delon et Romy Schneider déchaîne les photographes à leur arrivée au palais des festivals avec en leur compagnie, Sophia Loren, s’il vous plaît. - En 1963 on peut apercevoir sur la croisette Claudia Cardinale et Burt Lancaster accompagnés d’un guépard pour la sortie du film éponyme. -2005 : Sophie Marceau nous propose une interprétation très personnelle de l’oeuvre de Molière sur le tapis rouge : « Couvrez ce sein que je ne saurais voir ! » -2013 : En compagnie de sa nouvelle conquête le fringant Dominique Strauss-Kahn se retrouve pour la première fois au festival sans savoir qu’il y réapparaîtra un an plus tard sous les traits de Gérard Depardieu dans le film « Welcome to New York » - 2014 : Nabilla Benatia monte les marches du festival dans une robe noire ironiquement à son image : très légère...

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J U R Y/

Célèbres cinéastes, acteurs, producteurs, intellectuels...et pas seulement, le festival de Cannes c’est aussi à travers les années un jury d’amoureux du cinéma, de professionnels consciencieux et de cinéphiles invétérés... Ou pas

BEFORE

NOW -1939 : Pour sa première édition le président de l’événement n’est autre que Louis Lumière, co-inventeur du cinéma, rien que ça ! Malheureusement cette première édition est annulée pour « cause de guerre ». -1954 : Jean Cocteau est président du Jury pour la deuxième année consécutive avec dans ses rangs le célèbre critique André Bazin, un an plus tard c’est le cinéaste, dramaturge, romancier et académicien Marcel Pagnol qui prend le relais. -1959 : C’est la Cinéma Dream team du côté du Jury : Marcel Achart, Jean Cocteau, Micheline Presle, Julien Duvivier, Gene Kelly et Carlo Ponti font partie du crew ! -1991 : Roman Polanski en sa qualité de Président fait boire les membres du Jury avant le vote. Technique Polonaise à tout épreuve puisqu’à l’unanimité la Palme revient à Barton Fink de Joel Cohen, film hommage à Polanski... étonnant non ? -1998 : Martin Scorcese en président discute cinéma avec...MC Solaar !!, Membre du jury cette année là, il est sans doute au cinéma ce que Franck Ribéry est à la philosophie. Question septième art, l’As de trèfle qui pique ton cœur est plutôt sur le carreau, Caroline ! -2012 : Jean Paul Gautier fait partie du Jury : qui a dit que l’incohérence n’était pas à la mode ? -2005 : Néo dream team avec à la baguette Emir Kustorica accompagné de Salma Hayek, Agnes Varda, John Woo, Javier Bardem et Benoit Jacquot.



S C A N D A L E S P R O G R E S /

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Cannes sans ses scandales ne serait plus Cannes certes ! Mais c’est aussi depuis quelques années un lieu d’ouverture dans lequel les polémiques ont fait parfois bouger les choses ! BEFORE NOW -1968 : Le festival est annulé sous la pression de quelques cinéastes et membres du jury solidaires du mouvement de Mai 68. A leur tête, les réalisateurs François Truffaut, Claude Lelouch, Roman Polanski et bien sûr Jean Luc Godard qui lance alors à la foule mécontente : « On vous parle solidarité avec les étudiants et les ouvriers et vous nous parlez travelling et gros plan, vous êtes des cons ! » -1973 : Une partie du public sort outré de la projection de La grande bouffe de Marco Ferreri. Une œuvre Rabelaisienne et provocatrice pour l’époque qui ne passe pas auprès d’un certain public. Ferreri répondra aux sifflets de la foule par une série de baisers.

-1987 : Maurice Pialat reçoit une palme d’or très contestée pour son film Sous le Soleil de Satan, fidèle à sa réputation de caractériel, il lancera le poing levé au public : « Si vous ne m’aimez pas, je dois vous dire que je ne vous aime pas non plus... » -1998/ Le festival lance la Cinéfondation qui ouvre les portes du festival aux courtmétrages d’écoles de cinéma du monde entier. Deux ans plus tard est créée « La Residence » puis « L’Atelier » qui permettent aux jeunes réalisateurs d’obtenir de l’aide au niveau de la production de leurs films depuis l’écriture du scénario.

-2011 : Le réalisateur danois Lars Von trier se lâche en conférence de Presse : il se dit Nazi et comprendre Hitler...Un humour douteux qui ne plait pas aux organisateurs de l’événement qui le virent carrément du festival. -2014 : C’est l’année qu’il faut attendre pour voir une femme à la tête de la présidence du Jury : Jane Campion est encore à ce jour la seule . Seule et unique également à avoir été récompensée d’une Palme d’or, c’était en 1993 pour La leçon de Piano.


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F I L M S /

Evidemment, le cœur du festival, l’essence même de l’événement, ce sont les films. Si Cannes peut tout de même exister sans Stars, sans Jury et sans scandales, il n’a pas lieu d’être sans films. Et là dessus, que ce soit Before ou Now, Cannes reste Cannes. BEFORE NOW -1946 : Un film français est pour la première fois récompensé à Cannes par la plus haute distinction, il s’agit de La symphonie Pastorale de Jean Delanoy -1947 : Dumbo de Walt Disney devient le premier et à ce jour unique dessin animé vainqueur du palmarès Cannois. -1959 : Coup de pub sans précédent pour les cinéastes de la nouvelle vague : Hiroshima mon amour d’Alain Resnais reçoit le prix du Jury et les 400 coups de François Truffaut le prix de la mise en scène.

-1962 : La Dolce vita, cultissime film de Fellini est récompensé par la Palme d’or. -1979 : La palme est attribuée ex aequo à deux futurs films cultes : Apocalypse Now de Francis Ford Coppola et Le Tambour de Volker Schlondorff -2004 : Farenheit 9/11 de Michael Moore remporte la palme mais c’est cette année Old Boy de Park Chan Wook et 2046 de Wong Kar/ Wai qui font sensation.

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-2008 : Le film de Laurent Cantet Entre les murs obtient la Palme d’or à l’unanimité du Jury. Un film français n’avait alors plus été récompensé d’une palme depuis plus de vingt ans ! -2011 : Année considérée comme un cru particulièrement exceptionnel. Dans la compétition on notera la présence de films aussi notables que : The tree of life de Terence Malik (Palme d’or) ,The artist de Michel Azanavicius, La Piel que abito de Pedro Almodovar, Drive de Nicolas W. Refn, Mélancolia de Lars Von trier, Habemus Papam de Nani Moreti et Polisse de Maiwenn.



Nous sommes à l’aube des années 90. Alors que le hiphop hardcore New-yorkais bat son plein mené par des gourous tels que le Wu-Tang ou Mobb Deep, un nouveau mouvement va définitivement marquer l’histoire du hip-hop au point de populariser un genre qui était jusqu’à présent réservé à certaines franges sociales : Le Gangsta-Funk. Le G-Funk prend sa source en Californie et représente alors le mouvement principal du rap West Coast, en opposition à la East Coast de New-York. C’est le reflet intime de la ville de Los Angeles, dont la démographie mais aussi la géographie et l’architecture de la ville a pleinement inspiré ce courant musical : la ride est un thème omniprésent.

Contrairement à la construction verticale de NY, Los Angeles est très étendue horizontalement. La voiture est indispensable à toute vie sociale, et devient symbole de richesse et de pouvoir. Le G-Funk se caractérise par ses basses lourdes, des leads aigus à rallonge, un flow nonchalant, des refrains souvent chantés par des femmes et des samples empruntés à la musique funk des années 1970 ou 1980 (comme les Parliament Funkadelic). L’une des forces qui a contribué à mettre les feux sur ce genre est sa sensibilité à la mélodie, qui contraste avec les textes des rappeurs qui font pourtant l’apologie de thèmes comme la violence et la misogynie. Ils sont le reflet d’une virilité dégénérée des gangs à cause de l’explosion des familles qui

Playlist ici : http://minilogs.com/33z41kw


berce la jeunesse des ghettos, et qui explique la représentation de la femme. Alors que la East Coast est imprégné d’un rap brut, le «lazy-flow» des rappeurs du Golden State est désinvolte, ils donnent l’impression de se moquer de tout, sauf de leur prochaine House Party (fêtes démesurées organisées dans de grosses villas).

berce la jeunesse des ghettos, et qui explique la représentation de la femme. Alors que la East Coast est imprégné d’un rap brut, le «lazy-flow» des rappeurs du Golden State est désinvolte, ils donnent l’impression de se moquer de tout, sauf de leur prochaine House Party (fêtes démesurées organisées dans de grosses villas).

Mais le G-Funk doit avant tout son succès exceptionnel au génie artistique de ses acteurs. Dr Dre est considéré comme le père du mouvement, de part son utilisation des samples de funk notamment dans son album The Chronic en 1992 et l’utilisation des machines qui seront reprises pour les futures classiques à venir (comme l’opus «Doggystyle» de Snoop Dogg qui fut un succès planétaire).

Mais le G-Funk doit avant tout son succès exceptionnel au génie artistique de ses acteurs. Dr Dre est considéré comme le père du mouvement, de part son utilisation des samples de funk notamment dans son album The Chronic en 1992 et l’utilisation des machines qui seront reprises pour les futures classiques à venir (comme l’opus «Doggystyle» de Snoop Dogg qui fut un succès planétaire). Death Row Records est le label

Death Row Records est le label qui représente à lui seul le rap californien, lancé par Dre et Suge Knight en 1991. Il devient la plus grosse industrie de Rap du pays, notamment grâce à l’album All Eyez On Me de Tupac (15 fois album de platine), sorti en 1996 après sa libération de prison. Le label entre en guerre avec Bad Boy Records, label NewYorkais qui comprend certains artistes comme Notorious B.I.G. et Puff Daddy. La même année 2Pac est assassiné, Dre quitte le label las de ces querelles. De nombreuses autres péripéties ont conduit à la fin du label et l’affaiblissement du genre (qui a commercialement dominé les charts toute la décennie).

qui représente à lui seul le rap californien, lancé par Dre et Suge Knight en 1991. Il devient la plus grosse industrie de Rap du pays, notamment grâce à l’album All Eyez On Me de Tupac (15 fois album de platine), sorti en 1996 après sa libération de prison. Le label entre en guerre avec Bad Boy Records, label NewYorkais qui comprend certains artistes comme Notorious B.I.G. et Puff Daddy. La même année 2Pac est assassiné, Dre quitte le label las de ces querelles. De nombreuses autres péripéties ont conduit à la fin du label et l’affaiblissement du genre (qui a commercialement dominé les charts toute la décennie). L’esprit du G-Funk a perduré après les années 2000 en Californie à travers d’autres genres, notamment le Chicano Rap représenté par des artistes tels que Cypress Hill ou Mr. Criminal.


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Veste ZARA / Brassière en crochet (personnel) Pantalon évasé ZARA / Sandales compensées ZARA Bijoux H&M





Combi ZARA / Chèche ZARA Chaussures (personnel)




Bandeau ZARA / Pantalon ZARA Sac à dos EASTPACK x COURREGES


J O U R N A L d ’ un romanti q ue contrari é

Jeudi : Encore une journée léthargique. C’est dans une indicible lenteur que les heures passent, sans s’arrêter une seule fois, même pas pour demander l’heure... Tiens ! Voilà un acte de civilité aujourd’hui disparu, désormais ancestral. A l’heure où les applications s’appliquent à nous faire oublier que nous ne vivons pas seuls dans le monde, on ne demande plus l’heure en passant à quelqu’un dans la rue. Seules quelques mémés, courbées à l’extrême, vivant de trajets ralentis, oublient parfois dans leur élégante décrépitude que le temps passe vite. C’est un geste d’une extrême courtoisie qu’elles vous font là, en s’arrêtant devant vous, saisissant votre bras, avec leur

« Pardon

monsieur » venu déjà d’un autre temps. Bien entendu, et bien plus que quiconque, celles ci savent bien que le temps avance, avec son poids qui leur écrase sadiquement le corps. Elles se font petites, le visage tout craquelé de rides, laissant apparaître aux yeux crédules du monde,

les marques d’une

mort prochaine et non d’une vie vécue.

Et celles ci ont alors, défiant la statut du Commandeur, un dernier bon mot qu’elles envoient ,moqueuses, au temps. Avec un discret panache, élégantes et gracieuses, les voilà qui crachent au ciel un délicieux «

Auriez vous

l’heure par hasard ? » Et vous, qui avez horreur du hasard, surtout quand il vous oblige à couper net la musique qui inonde vos oreilles, vous sortez de votre poche le poignard honteux de l’assassin moqueur, cet Iphone 6, si « léger et pratique » et dites à la grand-mère : « midi quarante cinq » sonnant sa mort à jamais. Avant de partir, c’est un dernier trait d’élégance qu’elle donne dans sa splendide agonie : « Merci !»


Vendredi : Je pense encore à la confidence de Nicolas. Rien n’est plus absurde qu’être cocu trop jeune. Rien n’est plus absurde qu’être en couple trop jeune aussi. Finalement, cette séparation devait sonner pour lui comme une bénédiction. Un cadeau du ciel qu’on appelle le célibat, la meilleure manière d’avoir vingt ans. Mais lui comme moi savons quel est le mal de notre génération : les jeunes gens d’aujourd’hui sont redevenus romantiques. Mais attention, le vrai romantisme, celui de Lorenzaccio et d’Hernani. pas le romantisme en crépon rose bonbon qui vend des pétales odorants bour baignoire. Celui qui forge les grandes amitiés, qui fait aimer le réel et qui transcende les destinées. Bref, une certaine idée des hommes et des femmes, bien loin des chocolats « mon chéri » et des selfies instagram ou autour d’un bagel froid on s’aime en toute modernité. Nous serons donc seuls à deux. Une solitude parfumée à la bière Heineken, au match du PSG et à la pizza quatre fromages.

C’est immonde, mais une part de moi même est heureux de voir Nicolas seul. Est ce parce qu’il semblait si parfait dans sa bulle de bonheur ? Pourrais je vraiment me réjouir du malheur des gens que j’aime ? Un frisson me traverse. Je n’ai donc plus de morale, ça y est, je commence à être un homme. Je n’ai plus de nouvelles de Charlotte. Je me demande à quoi elle pense, ou plutôt si elle pense à moi. En 2015, être amoureux n’est pas un cœur qui bat mais des doigts qui brûlent. Qui brûlent de ne pas écrire de textos. Je renomme Charlotte dans mon répertoire. Elle s’appelle désormais « Ne lui écris pas. »



Le groupe endiablé dont l’aura manifeste fait vibrer bien audelà des frontières libanaises, nous a fait l’honneur de nous accorder une interview entre deux dates. Aux confins des influences rock et blues, c’est surtout la rage sur scène des deux acolytes qui nous prend aux tripes. Alternant entre guitare lancinante et rythme fougueux, les Wanton Bishops ne cessent de malmener nos cœurs palpitants et promettent de nous laisser le souffle coupé à chaque fin de morceau. Rencontre avec Nader Mansour, le rugissant chanteur du groupe.

Merci d’avoir accepter de répondre à nos questions, tout d’abord d’où vous vient ce nom, « Wanton Bishops » ? Et bien Madonna était déjà pris, et puis à l’époque je lisais une traduction anglaise du livre du Marquis de Sade : « Le Prêtre et le moribond », ça explique tout probablement.

Comment a débuté l’aventure du groupe ? Une baston, une intervention, puis une autre baston, pas mal d’alcool, et surtout énormément de blues.

Site web : http://thewantonbishops.com




Quelles sont vos inspirations et influences pour votre musique, dans la vie en général ?

Votre musique est très incisive, particulièrement rythmée, comment la définiriez vous ?

Tout nous inspire dans la vie : l’amour, le cul, la violence, l’amitié, la famille, la musique des autres, les musiciens avec qui nous travaillons, la littérature, la poésie.. La vie quoi. Mais l’inspiration n’est jamais concrète, c’est juste un état d’esprit fertile pour créer, qu’il faut apprendre à retrouver quand on veut, et ne pas l’attendre. Et ça, c’est du travail. Il faut se réveiller le matin, enfiler son costard, et bosser comme tout le monde.

Notre premier album était très blues/rock/inde, avec des ornementations surf, rockabilly et même post punk sur un ou deux morceaux, une sorte d’amalgame de sons rétros à la sauce moderne. Le prochain aura pas mal d’ambiances psychédéliques, une petite touche orientale bien subtile, toujours du blues, toujours du rock etc. Je suppose que la seule définition qui pourrait couvrir toutes ces facettes serait le Rock N’ Roll.


Vous tournez régulièrement en Europe, quel accueil vous réserve en général ce public ? Assez chaleureux je dirais à en juger par nos chambres d’hôtels le lendemain d’un concert.

Depuis début avril, vous avez débuté une tournée française, quelles sont vos attentes et appréhensions ? L’inattendu, les aventures. C’est ça la route : les surprises, les salles combles, quelques-unes de vides, un public chaud, un public qui n’en a rien a foutre, conduire ou dormir a travers le paysage de votre beau pays, les « afters », les cuites, les croissants au petit déjeuner, les moules, les frites, les musées, l’histoire, et surtout l’accueil du public français.

Interview par:

Des projets en cours ? Nous écrivons déjà notre prochain EP, qui va être enregistré à LA en pleine tournée, et nous attendons avec impatience la sortie en cinéma d’un documentaire produit par Red Bull Media House sur notre pèlerinage au Sud des ÉtatsUnis, temple du Blues et du Rock N’ Roll.



LES NIDS D’HOTES Le Printemps a depuis quelques temps pointé le bout de son nez, et s’est timidement installé. Il nous fait déjà goûter les prémices des longues nuits d’été, du soleil qui tient éveillées nos douces journées et , nous donne des désirs d’évasions, des envies de courir après l’Horizon. Le temps d’une escapade, la famille Marga nous fait voyager dans un rêve éveillé où la magie opère jusque dans la nuit. Christophe, homme ambitieux, passionnant et passionné a depuis créé de toutes pièces ses trois bébés ; ces nids d’hôtes aux couleurs Basques, nichés dans le petit village de CamboLes-Bains, sont une prouesse tant artistique que technique. J’ai eu la chance de les découvrir, une nuit enchantée. C’est l’imposante maison Basque qui m’a tout d’abord accueillie. Lourde porte, parquet grinçant, murs gorgés d’histoires, escalier majestueux, odeur de pain grillé. Il est 16h. Quelque peu perdus, fascinés par la douceur de l’endroit, nous ne remarquons qu’à peine la présence discrète du maître des lieux. Il nous dirige, souriant et fier, tel un enfant voulant montrer son œuvre d’art, vers son bébé, son rêve réalisé. Végétation, effluves fleuries. Pas un bruit si ce n’est la légère brise et le chant des oiseaux. Devant nous se tient « l’Arbre aux oiseaux » ; Christophe nous fait signe de le suivre, l’aventure commence. Après avoir gravi un escalier, il nous fallu monter une échelle, puis une autre. La porte boisée s’ouvre, émerveillement. Je ne saurais décrire l’endroit, tant il était charmant, et incroyablement bien pensé, nous avions en effet une entrée, une douche et une chambre, se résumant en un gigantesque lit rond dans le tronc de l’arbre, dans un lieu de la taille d’un nid d’oiseau. A peine eu le temps de déposer nos baluchons que nous profitions déjà du SPA, à la tombée du jour, bercés par la nature nous entourant. Une expérience forte en émotions et un émerveillement qui ont duré jusqu’au petit matin, réveillés par les doux rayons du Soleil et le copieux petit déjeuner qui nous attendait.




INTERVIEW CHRISTOPHE MARGA Arbre. C’est de là que mon idée s’est concrétisée, j’ai travaillé pendant 3 ou 4 mois sur la faisabilité du projet, toujours en m’inspirant de ces chênes qui m’ont vraiment marqué.

Salomé : Commençons par le commencement… Qu’est-ce qui vous a donné l’envie de vous lancer dans les maisons d’hôtes, bien avant vos nids. Quelles étaient vos aspirations ? Habitant sur la région Parisienne pour le travail, nous voulions quitter les grosses métropoles, accéder à la province pour avoir une qualité de vie meilleure. Nous désirions vraiment construire une famille dans un cadre plus serein. Les Maisons d’hôtes sont apparues comme une évidence ; je travaillais en effet beaucoup dans les associations sportives (comme le parapente par exemple) et, il y a quinze ans déjà ! Les maisons d’hôtes avaient cet esprit associatif, qui regroupe et réunit les personnes bien avant d’être assimilées à des chaînes hôtelières. Ce métier vous confronte sans cesse à vos clients ; quelle est votre conception des rapports humains ? Que voulez-vous transmettre aux oisillons venant nicher dans votre petit paradis ? J’aime la simplicité dans le contact humain, l’esprit de partage. J’aime transmettre ma passion, et échanger avec les clients, c’est toujours agréable. Ce que je veux avant tout transmettre ce sont les valeurs primaires des chambres d’hôtes, à savoir cet esprit familial, associatif. Accueillir les personnes dans un endroit chaleureux, simple et humain, très éloigné des chaînes hôtelières impersonnelles.

D’où vous est venue cette idée de construire votre Arbre aux Oiseaux ? Etait-ce un rêve d’enfant qu’il vous fallait concrétiser, ou bien une inspiration tardive ? Tout cela est parti d’une « boutade », comme beaucoup de mes projets d’ailleurs (rires). J’ai commencé à dessiner pour mes filles il y a de ça 12 ou 13 ans. Je leur esquissais des Mondes enchantés, les faisais rêver et rire. Je me suis donc mis à dessiner des arbres de toutes formes, tout droit sortis de mon imagination ; des arbres aux allures de châteaux, des arbres cabanes… Puis est venu mon Arbre aux Oiseaux. Celuici ayant été plus réfléchi que les autres, je me suis dit que c’était peut-être jouable, et c’est comme ça que l’aventure des nids d’hôtes a commencé à germer. Racontez-moi brièvement votre aventure, l’histoire de vos nids. Cela a dû être difficile de faire accepter un tel projet, et de le réaliser de toutes pièces ! Au départ, je voulais monter un concept insolite en Espagne. J’avais donc tout de même cet esprit d’innovation, une envie de proposer un produit original. Mais le contexte n’étant pas favorable en Espagne, je me suis donc replié sur l’Hexagone. Puis un jour, un ami m’a emmené en balade dans une forêt ; tous ces grands et vieux chênes noirs ont été le déclencheur de mon

J’ai donc réalisé beaucoup de croquis, de dessins, mais ce n’était pas suffisant, je n’arrivais pas à représenter mon arbre, mon bébé, sur des feuilles. C’est pourquoi j’ai travaillé sur une maquette, aux dimensions réalistes mais à une échelle moindre bien évidemment ! Avec une photographe, nous avons réussi à insérer ma maquette dans le jardin de ma maison d’hôtes, et c’est donc la maquette sur un chariot et les photos et dessins sous le bras que je suis allé à la Mairie de Cambo-lesBains pour exposer mon projet. Et là, ce fut la surprise totale ! Les nids d’hôtes ont été adoptés dès le départ, les autorisations accessibles facilement. C’était déjà un bon point, mon idée était crédible, mieux, elle plaisait ! Le plus difficile a été de trouver un bureau d’études qui veuille bien travailler sur mon arbre pour son ancrage, j’ai mis en tout 4 mois avant d’en trouver un… Fait d’acier, il fallait absolument faire des calculs savants pour commencer les travaux ! Une fois le bureau d’études trouvé, ce dernier a vraiment joué le jeu et tout le Monde était vraiment « à fond » dans le projet. Puis les travaux se sont enchaînés, je travaillais en équipe avec les ouvriers, modifiant chaque jour telle branche ou tel détail, pour que le final soit parfait. Vous savez, pour un projet aussi novateur, il faut trouver des personnes qui ont ce même esprit d’innovation, qui veulent construire des choses qui sortent de l’ordinaire, pour fournir un travail fait avec passion.


Pourriez-vous transmettre aux rêveurs et ambitieux qui nous liront, un conseil, une ligne directrice ou un petit dicton ?

Avez-vous d’autres projets après votre Arbre aux Oiseaux ? J’aimerais vraiment construire d’autres arbres, les commercialiser même jusqu’en Europe, que chacun puisse avoir dans son jardin une « cabane dans les arbres » ! J’ai déjà esquissé huit autres arbres, qui ont un aspect plus philosophique que mon arbre aux oiseaux, mais qui seront, je le pense, plus difficiles à faire accepter, c’est pourquoi je préfère me faire connaître d’abord, avoir une notoriété assez forte pour être crédible ! Par exemple, j’ai inventé un Arbre où les personnes dormiraient au « centre du Monde », réellement ! Une sorte de représentation d’une planète mêlant tous les éléments (eau, terre, air), pour être plus que jamais au contact de la nature.

Par rapport à mon cas un peu personnel, comment vous dire… Chacun a au fond de soi ses propres limites à la création. Moi il a fallu que j’attende 55 ans pour m’en rendre compte, que c’était uniquement moi qui me fixais mes limites. Alors OSEZ, sans provoquer. Transgressez vos propres limites, allez-y. Même si ça ne marche pas forcément du premier coup, on a toujours envie de progresser, d’avancer. Je dirais que le fait d’oser fait oser davantage, il nous insuffle un désir d’aller toujours audelà. »

Interview par:





de la verdure dans mon sal on La vie citadine, c’est bien. Le bitume, les bruits d’échappement, la vie, la vraie, rythmée par les rires des passants, les terrasses animées.. Mais parfois, il arrive de désirer les futiles jouissances que nous insuffle Mère Nature - et l’on est trop fatigués pour marcher jusqu’au Jardin Public. Il faut dire qu’en appartement, il n’est pas toujours facile d’aménager un petit jardin. Mais une solution est née, et fait sensation chez tous les urbains en quête d’un peu de sérénité dans leur logis : le Terrarium, jardin miniature qui n’a comme unique limite notre seule imagination. Puis quand on sait que jardiner est bon pour la santé (oui oui, une étude a prouvé que brasser de la terre est un excellent anti-stress!), on fonce !

Interview par:


Pour votre Terrarium, il vous faudra : •Un récipient de la forme de votre choix, pourvu qu’il ait ouvertures assez larges pour ne pas destabiliser votre création •De la terre, de préférence pour cactées et succulentes •Des cailloux, de la mousse pour créer l’ambiance •Des Cactus, plantes, à vous de choisir votre composition, l’important est de varier les plaisirs ! •Une Cuillère à soupe faciliter la mise en place

pour



ETAPE 1 Versez un fond de Terre dans le récipient (entre 5-10cm suivant la taille des plantes), et uniformisez le tout

ETAPE 2 Commencez à disposer les plantes selon vos envies. Pour plus d’effet, diversifiez les hauteurs en rajoutant de la terre

ETAPE 3 Entourez vos plantes de terre, afin qu’on ne puisse plus voir leurs racines

ETAPE 4

Disposez la mousse dans le récipient, puis quelques cailloux autour des plantes


ETAPE 5 Trouvez l’endroit idéal pour votre jardin miniature, admirez-le (et postez sur IG vos plus belles créations en utilisant #feathermagazine)


Merci à Herbes Fauves, où nous avons déniché cette adorable plante en tasse.

Herbes Fauves : 36 Rue Cheverus, 33000 Bordeaux


Merci au Petit Fleuriste pour le rĂŠcipient.

Le Petit Fleuriste : 49 Rue Notre Dame, 33000 Bordeaux


featherwebzine@gmail.com


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