Feather #11

Page 1

Janvier-FĂŠvrier-Mars

#11

Culture - Art - Life



p.4

Barber x Wild

p.8

Islande

p.14

The Inspector Cluzo

p.18

Stéphanie Buquet

p.26

Café Ephémere

p.28

Franck

p.32

La nouvelle vague du cinéma français

p.38

Gogo Penguin

p.58

Collection Mutine

EQUIPE FEATHER Créatrice // rédactrice en chef Caroline

Rédacteur musique William

Rédacteur Graphiste // Arts Visuels illustratrice Sylvain Laura

Chargée de communi- Stylisme // Rédacteur cation // évènementiel Rédaction mode musique Blandine Maïlys Nicolas

Graphiste Déborah



Interview

BARBER x WILD

Texte : Caroline Mélia Photo : Mathilde Boisorieux


PRÉSENTATION • Hello Brice, peux tu te présenter à nos lecteurs ? Je m’appelle Brice, j’ai 26 ans et je suis originaire de Toulouse. Je suis issu de la culture skate depuis quelques années maintenant et je vis à Montpellier même si je fais régulièrement des allers retours entre Bordeaux, pour le travail ou pour les loisirs, et pour me rapprocher aussi de l’océan. • Depuis combien de temps es tu barbier ? Comment cela a commencé ? A la base j’étais coiffeur, depuis 8 / 9 ans, et barbier depuis 4 ans. J’ai choisi de me spécialiser dans la coiffure homme pour changer la vision que l’homme a du salon de coiffure traditionnel : à savoir une coupe faite rapidement dans une ambiance pas forcément chaleureuse. J’ai voulu mixer une technique apprise en UK pour la femme, sur l’homme, un peu plus structurée, sur une coupe masculine. Travailler la barbe, me semblait une évidence pour apporter une offre plus complète.


CONCEPT • Quelle est la vocation des vidéos que tu diffuses ? J’ai commencé mes vidéos avec le vidéaste Gael Astruc, avec lequel j’ai bossé sur ma première vidéo. C’était un projet que j’avais story tellé moi même... C’est avec lui que c’est construit Barber x wild. J’ai choisi les marques en fonction de leur identité visuelle, qui rejoignent les thèmes qui me sont chers à savoir la nature, le skate, les voyages, la notion de liberté… Ces vidéos sont surtout faites pour montrer ce que je fais, la passion que j’ai pour mon métier, à travers la nature, milieu universel qui devrait parler à tout le monde.

Sur mes évènements dans le Sud de la France, j’ai l’occasion de travailler régulièrement avec mon photographe attitré (et ami) Alexandre Calvin, avec lequel j’aurai l’occasion en mars prochain de travailler dans les rues de New York… A mon retour de Londres en novembre dernier, j’ai décidé avec mon ami Olivier Jaume, vivant là bas depuis deux ans, de lancer notre huile à barbe à et à cheveux made in UK, avec l’aide de Christophe Seguin (pour la fabrication des étiquettes). Nous avons choisi la fragrance et le packaging a été finalisé par mes petites mains. Et encore pas mal de choses à venir…

PROJETS • Quels sont tes projets pour l’avenir ? J’ai la chance de collaborer avec une marque de bougie, faite à Hossegor, « Belle Vague » crée par Karin Henriksson. J’ai décidé de faire un mini teasing pour promouvoir cette collab, près de l’océan, filmé par Caroline Richardot. C’est une créatrice qui travaille de façon artisanale, et avec laquelle nous partageons un amour commun pour l’océan. Montrer qu’une bougie peut aussi bien s’utiliser en intérieur qu’en extérieur. Ces bougies sont une édition limitée, disponible seulement en une vingtaine d’exemplaires. La senteur « WILD » se définit par des notes de santal, fragrances de cuir et ambre. J’ai eu l’occasion de travailler avec plusieurs marques depuis quelques mois : Sailor Jerry, Loser Machine, Dark Seas et Edwin Europe avec qui j’ai eu la chance de faire un shooting dans leur shop de Shoreditch. Je travaille également avec des produits cosmétiques, soins pour hommes en France, en tant qu’ambassadeur, Baxter of California (amour de la marque depuis les débuts), Lames et Tradition (style biker) et Bivouak (100% naturel). Ce sont les trois marques que j’aime bien faire découvrir à ma clientèle sur les évènements. Des projets visuels sont à venir avec ces deux derniers partenaires…

Instagram : Bricet Mail : brice.trauet@gmail.com



Découverte

ISLANDE

Texte & photos : Caroline Mélia


À LA DÉCOUVERTE DE L’ISLANDE DU SUD : ENTRE FEU ET GLACE Le vent, la brume et la nature à perte de vue. Tout commence lorsque l’avion commence à atterrir : la première péninsule surgit à travers les fumées nordiques. L’Islande est une terre rude mais sublime pour celui qui prendra le temps de l’apprivoiser. Outre le fameux Cercle d’Or qui inonde les guides touristiques et se voit au fur et à mesure des années, de plus en plus victime de son succès, le Sud de l’Islande regorge de routes et d’autant de merveilles à découvrir.



Près de Vik, les sublimes plages de sable noir sont un incontournable, à contempler de préférence avec un ciel menaçant et un océan déchaîné afin de rester entièrement dans l’ambiance nordique. L’important dans un road trip, ce n’est pas de suivre un circuit tout tracé, c’est aussi de savoir se perdre et découvrir des chemins de traverse, des champs battus par les vents où d’adorables poneys islandais s’approchent avec curiosité, des rares touristes passant à proximité. Des cascades par dizaine, des cascades à ne plus savoir qu’en faire, où la beauté n’a d’égal que l’émerveillement, lorsque le rêve d’enfant de passer derrière une cascade devient réalité. On est trempé, on a froid mais on est le plus heureux du monde. Si on s’enfonce plus vers l’Est, les landes glaciales, les glaces infinies du majestueux Jökulsarlon finissent par apparaître au détour d’une route, comme une apparition à travers les nuages de brume. Et dans ces paysages de cataclysme volcanique, de froideur nordique, on ne peut que rester humble et admiratif devant toute cette nature indomptable, le cœur tenaillé entre feu et glace.




Review

ROCKFARMERS DE THE INSPECTOR CLUZO

Texte : Sylvain Gourdon


REVIEW ROCKFARMERS DE THE INSPECTOR CLUZO Comment ne pas évoquer les grands espaces sans parler du groupe de rock le plus atypique du Sud Ouest ? The Inspector Cluzo est un groupe gascon, plus précisément landais, originaire de Mont de Marsan. On visualise rapidement les lieux : des champs à perte de vue, au loin à l’horizon les Pyrénées, la proximité avec l’océan atlantique. Mes souvenirs d’enfance font alors surface, et appartiennent autant à la réalité qu’au cliché landais. Marcher dans les champs de maïs, la rosée du matin et l’air frais qui s’engouffre dans mes narines, le calme absolu. Le soleil, la plage, l’accent qui résonne ça et là, les anciens arborants fièrement leurs bêrets, de vieux tableaux de nos ancêtres en échasse, les férias évidemment où se mêlent de nombreuses générations. Bref, l’endroit parfait où il fait bon vivre. Le grand air.


Le groupe est composé de deux membres, Laurent Lacrouts et Mathieu Jourdain. Les deux compères assument leur identité et tout comme leur région, évitent toute superficialité. Ils sont euxmême 365 jours dans l’année, une moitié en tant que musiciens (compositions, tour du monde, enregistrements) en totale autogestion (pas de label extérieur, pas de blabla) et l’autre en tant que fermiers où ils produisent leurs propres légumes, leur propre foie gras, à l’ancienne. Pour voir de plus près à quoi ressemble leur vie, je vous conseille de visionner Rockfarmers, excellent documentaire signé Yan Sourigues, qui montrera bien mieux que mes mots leur vie, et avec quelle facilité ils passent de rockers

internationaux (adorés en Asie ou en Amérique du Sud) au dur labeur de fermiers gascons. Le dernier album en date, du même nom Rockfarmers, a déjà été l’objet de nombreuses reviews. Je répèterai donc avec aisance à quel point cet album est bon, à quel point le rock transpire ici à chaque minute. L’album s’ouvre d’ailleurs, avec le titre éponyme Rockfarmers, sur des cacardements (le cri de l’oie, bien sûr !) et enchaîne aussitôt sur un riff lourd sauce 70s, où l’ambiance est posée. Le deuxième titre, « I’m a japanese mountain », sonne plus pop quand le troisième vous surprend encore (la ballade « Lost in traditions »).

The Inspector Cluzo se tient debout, sur ses terres, piochant dans le garage-rock, le heavy, la pop, le funk et les ballades, tout en gardant sa patte du début à la fin. On remarque aussi les petites touches à la Enio Morricone, où les pins landais se substituent idéalement aux montagnes de l’ouest américain dans mon imagination. Je ferai sortir du lot, très subjectivement, les excellents titres que sont Kiss Me, Gmo and Pesticides et Erotic (le plus énergique des titres de l’album). Mes chers compatriotes, vive le rock, et vive les Lande !


Interview

STEPHANIE BUQUET

Texte : Sylvain Gourdon Illustrations  : Stéphanie Buquet



• Salut, peux-tu te présenter rapidement ? Salut ! Je m’appelle Stéphanie Buquet, j’ai 33 ans je suis bordelaise et pour tout avouer, je n’ai pas trop l’habitude des interviews ! Je suis une autodidacte, du plus loin que je me souvienne j’ai toujours aimé dessiner. J’ai appris à dessiner en observant et en pratiquant encore et encore. J’ai fais des études d’histoire de l’art et j’ai passé beaucoup de temps le nez dans les bouquins ou dans les musées à observer et à analyser toutes ces oeuvres. • Dans quel cadre professionnel fais-tu de l’illustration ? Pour l’instant ce n’est pas totalement dans un cadre professionnel.pour tout vous dire ; J’ai un boulot « traditionnel » : je suis visuel merchandiser,.même si je dessine ou je peins depuis longtemps,j ai décider de me jeter vraiment à l’eau depuis l’été dernier. Pour l’instant, je fonctionne plus en freelance via les réseaux sociaux (instagram,facebook) avec comme objectif que cela devienne du temps plein.


• Quelles sont tes influences (style, lectures, illustrateurs) ? Je m’inspire de beaucoup de choses, je passe mes journées à regarder tout un tas d’images pour observer une position, une main, une courbe... Je suis une grande fan de la sécession viennoise et de l’expressionnisme pour l’esthétique de leurs corps. Je puise mes inspirations chez des tatoueurs comme Silly Jane, des peintres comme Schiele, Klimt, Kokoschka, Soutine.ou bien encore des illustrateurs comme Rockwell, Henn Kim, Rick Lee ou bleu tendresse. J’aime également beaucoup les imprimés donc sur pinterest je recherche souvent des motifs de tapisseries. C’est le travail préparatoire car lorsque je dessine, je mets un vinyle et plus rien d’autre ne compte, je deviens légèrement autiste ! • On voit dans ton travail un goût certain pour le corps féminin, les postures du corps. Pourquoi ces postures ? Ma première émotion artistique était vers 10-12 ans. C’était l’Olympia de Manet. Cette nudité frontale m’a beaucoup marquée. J’ai trouvé qu’il y avait un féminisme puissant et tellement assumé, et pourtant sans aucuns artifices ni aucunes vulgarité. Lors de l’épreuve d’histoire de l’art au bac, j’avais présenté un dossier sur le traitement du corps chez les expressionnistes, donc je pense que ça a toujours été important pour moi! J’aime les corps nus pour leur pureté, leurs courbes, leur fragilité, leur vulnérabilité. Il y a une espèce de mélange étrange de puissance et de fragilité dans l’image d’une femme nue. J’aime travailler les lignes, les courbes, les contrastes entre un corps lisse et le drapé d’un tissus ou la noirceur d’une chevelure par exemple. • D’où vient cet intérêt particulier ? 2017 va être un tournant important pour moi. Une boutique Etsy est en projet, un partenariat avec un tatoueur et la mise en vente de mes dessins dans son shop, des expos.. Des projets qui commenceront à se concrétiser dans les semaines à venir. J’ai également le projet de lancer une gamme de dessins sérigraphies sur Tote Bag, tee shirt... J’ai le projet aussi de développer la couleur que je commence a travailler depuis quelques semaines, et bien entendu continuer à gérer les commandes et la communication sur les réseaux sociaux. L’objectif est de faire en sorte que je finisse par gérer tout ça à temps plein.





• Quels sont tes projets artistiques ? Et qu’aimerais-tu fais particulièrement, à quel genre de projet ne pourrais-tu pas dire non ? Tout nouveau projet m’intéresse !!! Une grande murale, apprendre le tatouage... même cette interview est une nouvelle expérience pour moi ! Je suis encore au stade ou je dis très peu non à ce qu’on peut me proposer. Pendant plusieurs années, j’ai abandonné le dessin au profit de la peinture. J’ai fais un gros travail de couleurs et de matières et d’un coup j’ai saturé et je suis revenue à l’essentiel : le travail de la ligne pure, simple, sans artifice. Mes dessins, ce sont mes petites meufs ! Ce sont des formats A4 ou A5 au posca

Facebook : sb illustrations Instagram : sb_illustrations (compte pro) et chapo_chapi (compte perso)


Lieu

LE CAFE EPHEMERE

Texte & photos  : Caroline Mélia


COFFEE SHOP - COWORKING ATELIERS DIY

Notre belle ville regorge d’endroits cachés et de concepts originaux, mais il est vrai qu’assez peu d’espaces sont uniquement dédiés à des événements éphémères, encore moins quand ça concerne un café ! Jusqu’au 1er février, le Café Ephémère situé au 22 rue Mably, est un petit cocon douillet pour les amoureux des bonnes choses. Quoi de mieux par ces froides températures que de profiter d’une tasse de thé La Diplomate ou de café de l’Alchimiste ? Pensé comme un temple dédié à la découverte et à la gourmandise (coucou les gâteaux de la Maison Zürcher), ce repère typiquement bordelais est né dans l’esprit de Marie et Nathalie, les gérantes du local, habituellement loué pour des showrooms ou événements de marques.

Le Café Ephémère c’est aussi une volonté forte de se rencontrer pour échanger : plusieurs ateliers ont été proposés notamment avec Maison Léone ou BelleBêtise pour fabriquer des tricots et headbands uniques ! Pour habiller ce petit nid, ce sont les photos de Cécile Perrinet Lhermitte qui décorent les murs, les fleurs proviennent de Loy Kapel et le mobilier est prêté par Bureau Baroque. Beaucoup de beau monde et de beaux noms pour cet événement, qui on l’espère sera reconduit prochainement !

Le but ? Promouvoir les coups de coeurs qui ont su les séduire grâce à leur concept, leur produits mais aussi et surtout grâce à leur qualités humaines !

FB : www.facebook.com/ LECAFEEPHEMERE/ Site : www.popup-bordeaux.com



Interview

FRANCK

Texte : Blandine Pichon Photos  : Damien Hyerlé et Norel Meynard


• Vous jouez souvent ensemble ?

• Hello Franck ! On a eu le plaisir de te faire jouer lors de notre soirée au Kokomo Café, en mars dernier, accompagné aux percus et lap guitare par le talentueux Damien Hyerlé, mais on veut en savoir plus ! Raconte-nous un peu le parcours qui t’a mené à la musique ? D’où viens-tu ? Salut ! Merci de votre intérêt pour ma musique ! Cela fait 10 ans que je fais de la guitare et environ 5 ans que je chante. J’ai commencé par la guitare électrique. Á l’époque, j’avais un groupe de rock mais il me manquait la voix rock (haha)! Mes influences étant variées j’aime beaucoup aussi l’acoustique et beaucoup de groupes et artistes dans le registre country folk pop me plaisaient donc je suis à un moment donné parti dans cette voie-là. • Comment vous-êtes vous rencontrés avec Damien Hyerlé ? Tu ne vas peut-être pas le croire mais en autostop (haha) ! Et ouai je faisais mes premières scènes ouvertes à Bordeaux, j’avais 18 ans et pas encore le permis et comme un con j’ai raté le dernier bus pour rentrer à St Aubin de Médoc ! Il m’a vu en galère avec ma gratte dans la main, j’allais réellement me taper 4h de marche, mais il s’est arrêté, je lui ai joué un peu de Ben Harper dans la bagnole et du coup ça a été mon ticket de voiture. Comme quoi le hasard fait bien les choses !

Au début on jouait ensemble aux open mic seulement, et c’était plus une connaissance. Depuis environ 1 an, je joue en acoustique car je n’ai plus de groupe alors on a bossé quelques morceaux. Le courant passe super bien c’est vraiment un musicien talentueux en plus d’être un chic type ! Et depuis c’est devenu un réel ami. Le concert au Kokomo Café fait partie des premiers concerts que l’on a fait ensemble... Depuis, on tourne dans des cafés, bars, restos, mariages, soirées privées… • Depuis quand joues-tu de la guitare ? Tu sais jouer d’autres instruments ? 10 ans maintenant. Je sais jouer aussi un peu de basse, d’harmonica et de batterie.

• Parles-nous de ton style de prédilection. Oula, j’ai plusieurs styles ! J’ai commencé comme beaucoup par du rock. Mais aujourd’hui je suis très orienté folk/ pop/ rock ! • Un artiste que tu idolâtre ? Plusieurs ! Ben Harper, Needtobreathe, John Mayer, Donavon Frankenreither Jack Johnson, the Bros Landreth, Anderson East, Noah Gundersen, Ryan Adams et plein d’autres. • Plutôt solo ou duo ? Les deux ! Cela dépend des périodes. • Reprises ou compos ? Idem les 2 !


• Ta meilleure rencontre musicale ?

• Des projets en cours ?

Honnêtement, depuis 1 ans il s’est passé beaucoup de choses très positives pour moi musicalement. Grâce à Damien notamment j’ai eu l’occasion de jouer avec Mick Hart au Sherlock Holmes lors d’une tournée européenne et avec Peter Harper, le petit frère de Ben Harper, qui est vraiment talentueux aussi, comme quoi c’est de famille ! Mais aussi Vilorio qui est un ami à moi également. Mais je pense que la plus grosse surprise fut de passer une journée au café de la danse à Paris avec Donavon Frankenreither et son groupe (Matt Grundy, Michael Bedard) où j’ai eu l’immense honneur de leur jouer une de mes compos (Lonely boy) en backstage, sur laquelle ils m’ont accompagné. C’était vraiment chouette et les gars sont d’une gentillesse et d’une humilité incroyable au vu de leur talent ! D’ailleurs la vidéo est sur Youtube !

Je suis actuellement en train de préparer mon 1er EP acoustique, car je travaille en collab’ avec Philippe Vian qui possède le studio Chagneau à St Aubin, qui est vraiment chouette et et de bon conseil. Cet Ep je l’attends avec impatience car ce serait pour moi un grand pas et l’aboutissement de mon travail sur lequel je bosse depuis un moment maintenant. Il devrait sortir avant cet été ! • Ton prochain concert ? Le 21 Janvier en Belgique pour les plus motivés (haha) ! • Un ptit mot de fin ? Pas vraiment à part remercier toute l’équipe de Feather, vous faites un boulot top continuez !

Allez-vite aimer sa page : www.facebook.com/FranckClaudelmusic



Interview

LA NOUVELLE VAGUE DU CINÉMA FRANÇAIS

Texte: Nicolas Jolfre


L’expression de la « Nouvelle vague » est communénement utilisée pour décrire la nouvelle génération de réalisateurs français ayant émergé vers la fin des années 50. De jeunes têtes ayant bousculé les règles très strictes du cinéma français de l’époque permettant la naissance du cinéma d’auteur. Ils se nommaient Francois Truffaut, Jean Luc Godard, Alain Resnais et bien d’autres encore. Plus de 60 ans après cette vague, Feather s’est intéressé au « nouveau cinéma français » en s’approchant de jeunes réalisateurs et collectifs cinématographiques. En effet, nous avons interviewé Ludovic Boukherma, un des quatres réalisateurs de Willy 1er, film ayant reçu en 2016 le prix d’Ornano Valenti lors de la 42e edition du festival du cinéma américain de Deauville ainsi que le grand prix du jury du festival International du film culte de Trouville sur Mer mais aussi le jeune collectif « les films de la mouche », victorieux du prix du jury du PIFF avec leur court métrage Margaux.

scénarios avec Zoran, mon frère jumeau et réalisé de petits courts-métrages. Lui qui a fait l’École de la Cité (école gratuite créée par Luc Besson), a ensuite rencontré Hugo et Marielle avec qui j’ai sympathisé moi aussi. Nous nous sommes découvert des affinités et des goûts communs et nous nous sommes mis à travailler ensemble. • Il s’agit de votre premier long métrage de cinéma, avez-vous rencontré beaucoup de difficultés ?

• Bonjour Ludovic, présentez-vous, qui êtes vous, votre parcours ? Je m’appelle Ludovic Boukherma, j’ai grandi près d’Agen dans le Lot-etGaronne. J’ai fait un lycée option théâtre (Lycée George Sand de Nérac) avant d’enchainer avec des études d’anglais à Paris III. J’ai toujours eu un penchant pour le cinéma mais c’est un monde qui semble inaccessible, surtout quand on grandi là où j’ai grandi. Au lycée, comme beaucoup de jeunes finalement, je réalisais de petits films avec mes potes. La sécurité m’a un temps fait choisir l’anglais mais je suis finalement revenu à mes premières amours. J’ai co-écrit des

Zoran et moi avons par le passé travaillé avec d’autres producteurs sur des projets qui n’ont jamais vu le jour. Je crois que c’est le lot de tout jeune scénariste. En ce qui concerne Willy 1er, Hugo, Marielle, Zoran et moi en avons écrit les bases en une semaine. On pensait à l’époque qu’on financerait le film nous-mêmes avec un minuscule budget, comme ça avait été le cas pour les deux courts-métrages qu’on avait réalisé ensemble. On a finalement eu beaucoup de chance de rencontrer Pierre-Louis Garnon, jeune producteur. Il nous a fait confiance dés le début. Le film a donc été produit par Baxter Films et Les Films Velvet et nous avons réussi à le monter en un an.


• Ce n’était pas compliqué de faire un film à 4 réalisateurs ? On dit souvent qu’il est impossible de faire des films à deux, à moins d’être frères. Alors à quatre (et nous ne sommes pas tous frères et soeurs) ça peut sembler impossible. Affirmer que ça a été simple serait mentir mais je crois qu’on a la chance d’avoir des goûts et des envies en commun. Nous avons en fait appris à faire des films ensemble, en s’appuyant les uns sur les autres. Il y a beaucoup de débats et parfois même des disputes mais je crois que ça a permis à chacun de constamment remettre ses idées en question en les voyant confrontées à celles des autres. Le fait d’être quatre nous a finalement permis de faire un film plus poussé, plus affirmé. • Pourquoi avoir fait un film sur Daniel Vannet ? Nous avons rencontré Daniel Vannet en 2014 pendant l’écriture de notre premier court-métrage, en collaboration, « Perrault, La Fontaine, Mon Cul ! » qui traitait de l’illettrisme. Nous avons eu besoin de nous documenter sur le sujet. Nous sommes tombés sur un documentaire qui suivait Daniel dans son apprentissage de la lecture. Nous avons eu le coup de foudre. Notre personnage c’était lui. Il n’était pas du tout acteur mais a quand-même accepté le rôle. Et il a été génial. Le tournage s’est si bien passé que nous lui avons confié le rôle principal d’un deuxième court-métrage « ch Bin Eine Tata ». Par la suite, nous avons appris à le connaître et nous sommes liés d’amitié avec lui.

• D’où vient l’idée de Willy 1er ? Daniel nous a beaucoup raconté sa vie. Son parcours n’a pas été facile: exploité par son employeur, alcoolique… Il a finit par s’en sortir en décidant de quitter sa famille pour aménager dans la ville voisine. Quand il nous racontait son départ, c’était toujours avec les mêmes mots: « J’ai dit à ma famille : «A Aulnoye j’irai, un appartement j’en aurai un, un scooter j’en aurai un, des copains j’en aurai, et j’vous emmerde.» » C’est cette phrase qui a motivée notre envie de faire un long-métrage sur son parcours. Le film s’articule d’ailleurs autour de ces mots. • Quel est le message au cœur du film ? Nous n’avons pas de prime abord pensé à un message que le film véhiculerait. Je crois qu’on voulait surtout raconter l’histoire de notre ami sans la trahir. Daniel a eu une vie difficile mais il s’en est sorti et c’est un homme qui a beaucoup d’humour. Nous avons donc fait une comédie-dramatique car c’est pour nous le genre qui colle le mieux à Daniel. S’il y a un message dans notre film c’est sans doute qu’on peut toujours s’en sortir, même quand on est marginal. Et que la part de marginalité des individus est une force. • Quels sont vos futurs projets ? Je travaille actuellement sur mon prochain long-métrage avec Zoran. Nous avons envie d’explorer, le drame, la comédie, le genre, sans nous fixer de limite. Nous aimerions le tourner dans notre région d’origine. Hugo et Marielle travaillent également, chacun de leur côté, à l’écriture de leurs futurs longs. • Quel est votre avis sur le cinéma français? Je crois qu’on a de la chance de vivre dans un pays où le cinéma est florissant. Dans un pays où on laisse leur chance à des jeunes comme nous, qui n’ont pas forcément d’acquaintance dans le milieu. La création cinématographique française est très riche même quand elle concerne des petits films qui n’ont pas forcément des budgets à rallonge. Et on rêve que ces « petits films » , qui sont parfois de grands films, puissent avoir encore plus de place dans les cinémas. Heureusement beaucoup de gens engagés y oeuvrent (je pense notamment à l’ACID)


• Salut les Les Films de la Mouche, Présentez vous, qui êtes vous, votre parcours ? LFDLM : Nous sommes 3 jeunes réalisateurs, Rémy Barbe, Joséphine Hopkins et Joseph Bouquin, et nous nous faisons appeler Les Films de la Mouche. Nous nous définissons comme un jeune collectif de cinéma, et même si nous sommes d’horizons divers et variés (Rémy vient du droit, Joseph a fait une faculté d’art plastiques, etc…) et que nous ne sommes pas parisiens à la base, nous nous sommes tous retrouvés à l’ESRA, et l’aventure a très vite pu commencer. Ça fait donc presque 3 ans maintenant que nous officions ensemble (nous sommes en 3ème et dernière année). Nous nous battons pour ramener un cinéma dit « de genre » au sein de l’industrie française ; à savoir un cinéma différent, libre et échappant le plus possible au formatage et au conformisme. Nous réalisons en trio, en duo ou même parfois seuls selon le projet. Nous nous accordons une entière liberté sur ce que nous souhaitons faire au sein du collectif, sans se restreindre selon les envies de chacun. C’est très important pour faire survivre un groupe comme celui-ci. • Comment s’est monté ce projet et pourquoi l’avoir appelé les Films de la mouche ? R.B : J’ai toujours été un très gros amateur de cinéma de genre dès l’enfance, et pendant mes études supérieures, je passais mon temps à fuir les cours pour monter des petits projets (très amateurs) autour de ma passion pour ce cinéma-là. En 2013, pendant mes études de droit, je rêvais de donner naissance à un groupe, une « marque de fabrique » cinématographique dans laquelle on serait plusieurs à créer et défendre ce cinéma (les collectifs sont

trop peu présents en France). Le choix de faire référence au chef d’oeuvre de Cronenberg m’a semblé évident, son film étant pour moi un traumatisme d’enfance et un objet de fascination totale. En 2014, dès mon arrivée à l’ESRA, j’ai eu l’immense chance d’être très vite rejoint par Joseph et Joséphine. • Quels sont les messages au cœur de vos courts métrages ? J.B : Il n’est pas réellement question de messages mais plus de questionnements. Par exemple dans Margaux, l’idée était de dépeindre le plus justement possible l’adolescence d’une jeune femme qui découvre sa sexualité dans un environnement ou tout le monde semble tout aussi perdu qu’elle. La question que l’on souhaitait soulever est d’où provient ce mal-être adolescent et qu’est-ce qu’il signifie ? En tant que cinéastes, notre but n’est pas d’édicter une façon de penser (ce que l’on peut parfois observer) mais bien de proposer une véritable réflexion à travers l’émotion. J.H : Les propos tenus dans nos courtmétrages varient bien évidemment selon le film que nous faisons, et même en tant que collectif, chacun possède bien sûr ses thématiques propres. L’idée d’un scénario peut venir de l’un ou de l’autre, mais quoi qu’il en soit ces films nous ressemblent toujours. À chaque fois que nous travaillons sur un film, nous investissons les codes du genre (ou sous-genre) auquel on s’attaque, avec un souhait de soulever des questionnements qui nous sont chers ; l’animalité qui sommeille en l’être humain, le rapport victime / bourreau, la naissance de la différence, donc du « Mal », le rapport à notre violence, etc…Nous aimons les personnages aussi bien victimes d’euxmêmes que de la société qui les entoure, et qui agissent en fonction de choix

critiquables mais aboutissant souvent à une peinture sombre et désespérée de l’humain et de ce qui le caractérise. Le cinéma de genre est selon nous le plus beau et le plus propice au traitement de ces sujets. • Quelles sont vos influences cinématographiques ? R.B : Nous aimons le Cinéma. Au sens large du terme. Nous sommes des cinéphiles avant tout, même en tant que défenseurs d’un certain genre. Le cinéma d’horreur est, et restera à jamais, mon premier amour. Je suis un amoureux transi du genre pour son pouvoir de transgression, sa colère, sa puissance subversive et sa poésie universelle. C’est, à mon sens, le seul cinéma fait aussi bien avec la tête que les tripes. Toute mon enfance et mon adolescence ont été forgées, comme beaucoup, par les films de Cronenberg, Carpenter, Hooper et Argento. Je souhaite oeuvrer pour un cinéma qui repousse sans cesse les limites de notre imaginaire et inconscient, qui stimule nos émotions les plus viscérales et paradoxales. J.H : J’ai toujours été fascinée et absorbée par les films de tous genres, dès mon plus jeune âge. C’est à mes 14 ans, quand j’ai découvert le cinéma de Lars Von Trier que j’ai compris que c’est ce que je voulais faire de ma vie. C’est à partir de là que j’ai commencé à me plonger dans le cinéma fantastique et que j’ai découvert des films comme Morse de Thomas Alfredson, ou Le labyrinthe de Pan de Del Toro, films qui m’influencent énormément aujourd’hui. Je suis aussi une immense admiratrice du cinéma de Fabrice du Welz (Alleluia, Calvaire..) et de Peter Strickland (The Duke of Burgundy) que je considère comme étant de grands artistes actuels, la poésie de leur cinéma m’influençant énormément.


J.B : Très grand fan de David Fincher, James Gray ou Spike Jonze j’adore la minutie du détail et j’aime plonger dans des univers totalement absurdes, contradictoires et inattendus. Le cinema de genre m’est tombé dessus pendant l’adolescence, et c’est sans doute la saga Alien qui m’a ouvert les portes de ce paradis. • Quels sont vos futurs projets ? LFDLM: Pour l’instant nous faisons la promotion de Margaux, qui a eu l’honneur de recevoir le prix du jury au PIFFF et d’être sélectionné au Festival de Gerardmer 2017. Mais nous venons de terminer notre segment pour le film à sketches « 3:15 am » (projet lancé par Fabien Delage) appelé « Les Dames de la Nuit » qui sortira en DVD et VOD pour Halloween 2017, et parallèlement, deux d’entre nous entrent en pré-production de leur court-métrage de fin d’études, dont le tournage est prévu pour Avril 2017. Pour l’occasion, nous réaliserons deux projets distincts, un de Rémy et l’autre de Joséphine, très différents et personnels, tout en s’entraidant constamment, à trois, tout au long du processus de création. D’autres idées de court-métrages sont en route également. Nous sommes très actifs et prolixes, ça nous permet de baigner dans une constante créativité, où chacun rebondit sur l’idée de l’autre, jusqu’à aboutir à un projet, réalisé (ou non) en trio. Jusqu’à ce qu’un jour sonne, on l’espère, l’heure du long-métrage…

• Quel est votre avis sur le cinéma français ? R.B : C’est une question épineuse et complexe : je pense que le cinéma français a besoin d’une révolution. Nous sommes un grand pays de cinéma depuis toujours, à l’héritage culturel fort, mais paradoxalement notre système de production et de distribution est extrêmement paresseux et peu ambitieux, car engoncé dans cette triste époque cynique dans laquelle nous vivons. Résultat : nos productions sont pour la plupart formatées jusqu’à l’os, inoffensives et vendues comme de vulgaires produits de consommation, sans saveur, sans originalité, et, plus triste encore, sans vision. L’argent, le cynisme et la fainéantise règnent en maîtres suprêmes, et la place réservée à un cinéma plus « alternatif », boudé en France depuis toujours, à quelques rares exceptions près, s’en trouve étouffée. Alors bien sûr quelques merveilleuses anomalies ont pu exister (notamment quelques films de la vague du Splat-Pack français des années 2000) mais elles restent trop rares et systématiquement rejetées par une certaine catégorie de la critique (et parfois du public) qui a encore beaucoup d’à-prioris sur ce cinéma là, en le qualifiant de régressif ou anti-auteur. Ce qui est étrange quand on y pense, étant donné que cinéma de genre et cinéma dit « d’auteur » ne sont plus du tout incompatibles aujourd’hui, si tant est qu’ils l’aient été un jour. Quant au public, il existe bel et bien, et nous souhaitons justement oeuvrer pour lui à l’intérieur de nos frontières, pour défendre notre justement de pouvoir ramener le cinéma de genre en France, car c’est un cinéma injustement méprisé dont la puissance d’évocation et la résonance universelles ne sont plus à prouver. À moins que ça ne soit justement à des groupes comme nous de le prouver (ou du moins le rappeler) ?

Au moment où la mondialisation se joue aussi au cinéma, la jeune nouvelle vague du cinéma français demeure bien présente. Une génération qui ose en passant par un circuit plus alternatif. Des moyens réduits, un mélange de genre mais surtout une passion toujours aussi présente. A l’heure de la culture latrine, des films à millions, le cinéma d’auteur français tire son épingle du jeu en proposant une oeuvre aux images plus naturelles et une forme plus simpliste et traditionnaliste permettant plus aisément au spectateur de s’auto identifier. N’est ce pas tout simplement le but de l’art: faire voyager et s’identifier?



Album: Man Made Object Sortie: 2016 // Label: Blue Note Site: http://gogopenguin.co.uk

Le 13 décembre dernier, le Rocher de Palmer se voyait accueillir en ses murs et ses enceintes, la musique d’un trio tout droit venu d’outre-manche, Gogo Penguin, bousculant les codes du jazz, tout en étant un de ses plus fidèles serviteurs.

Il planait une ambiance calme, limite silencieuse dans l’agora du Rocher. Cette foule placide venue se rassembler comme pour une réunion, avec un sentiment étrange de compassion et de communion à l’égard d’inconnus, venus ici retrouver les émotions déjà transmises par Chris Illingworth (piano), Nick Blacka (contrebasse) et Rob Turner (batterie). C’est sous forme de prestige que les anglais de Manchester venaient se représenter une seconde fois à Bordeaux, après une première venue à l’Iboat en 2015, laissant derrière eux V2.0, un premier album qui les fit entrer dans le monde du jazz moderne. Aujourd’hui, c’est l’emblématique et légendaire label américain Blue Note qui donna naissance à Man Made Object, deuxième long format du groupe. Avec seulement trois instruments, Gogo Penguin nous plonge dans une atmosphère où règne une sensualité brute et abrupte. Tout réside dans une complémentarité des trois membres et de leurs instruments. Le piano de Chris joue pourtant un rôle quasi maître dans le chemin émotionnel des morceaux, se jouant de nous avec des intros lentes, qui accélèrent pour devenir frénésie, une explosion latente, endormie, qui ne demande qu’à être réveillée (Murmuration). Véritable moteur du groupe : la rythmique de Rob Turner. Sur scène, on lit sur son visage une concentration compacte, impassible, un acharnement contagieux. La puissance ardente de cette batterie, capable de fluctuer entre une lenteur dormitive, hypnotique (Gbfisysih) et une rapidité enragée, crispante (To Drown In You / Weird Cat). Tout se mue au fil des différentes techniques, que ce soit le jeu sur la tranche, l’utilisation des balais ou le frappé des cymbales.

Nous sommes tiraillés entre plusieurs émotions : la musique se joue de nos ressentis, visuels et mentaux, si tant est que l’on ferme les yeux pendant l’écoute. Une plongée vertigineuse froidement réchauffante, le paradoxe de Gogo Penguin est palpable. Une forme d’introspection qui peut venir raviver des sens et instincts profondément enfouis. Enfin, la contrebasse, souveraine. Le doigté millimétré de Nick Blacka, faisant corps avec son intime compagne de 2 mètres, lui permet de voguer et s’adapter à tous les styles. Sur Initiate et son tempo un tantinet hip-hop, il crée une rondeur uniforme, commençant d’abord l’intro à l’archet, et enchaînant en pincés. Le vrombissement du frottement aux allures solennelles, au début d’All Res, incite au suspens et permet de lancer une combat fou sur ce premier morceau de Man Made Object, titre robustement fragile mais où chaque instrument se débat sans cesse pour mourir d’un coup sec. Nous pourrions terminer sur Branches Break, ballade lumineuse et onirique, ennoblissant l’espoir et la positivité aussi bien présents chez Gogo Penguin. Cette volonté indéniable de nous emmener plus loin, hors de la réalité, usant de mélodies enchanteresses et ombreuses, intimes et étrangères.

Un voyage sans fin, où se laisser embarquer.

Texte : William Millaud Photos : Sophie Yen Bretez



Mode

COLLECTION MUTINE

Marque: ETLECTIK Création : Maïlys Flambeau Photos : By Tom Dulou











Pour Charlotte la photo a le formidable pouvoir de vous permettre, l'espace d'une seconde de vous glisser à l'intérieur d'une autre vision; c'est ce qui est si magique et beau.

Tom est né un jour de tempête dans la jolie ville de Bordeaux, le 19 Juin 1999. La liberté le fascine, tout comme le voyage. Il adore admirer les grands espaces et surveiller la lumière. La liberté devient de moins en moins facile d'accés, c'est bien pour cela que la seule manière qu'il est trouvé pour la capturer est de la photographier. Il accompagne ses clichés par des musiques allant de la folk à la techno.

- Création/ DA : Maïlys Flambeau - Model : Pippa Lee & Mégane Lemiel -Photgraphie: Tom Dulou flickr : www.flickr.com/photos/ tomdulou/ instagram : www.instagram.com/ tom_dulou/

-Photographie Argentique : Charlotte Guilmard Photographie -Vidéo : Anais Vindel -Make Up : Cassandre Gois -Coiffure : Anthony Tardif



Surfant sur un mode de consommation innovant et éco-friendly, le principe de la Vétithèque est le même que dans n’importe quelle bibliothèque : on loue des vêtements, accessoires de mode et articles de maroquinerie comme on emprunte un livre! Changer de vêtements au gré de ses envies, sans pour autant dépenser beaucoup, essayer des nouvelles tendances sans culpabiliser, rentabiliser ses achats en louant et en rémunérant son propre dressing : Fanny offre une alternative à la consommation de masse et vous fait profiter de la mode tout en gardant une éthique de consommation responsable, en ouvrant la première vétithèque de Bordeaux !

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Texte et Photos : La vétithèque // Maïlys Flambeau



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