FEATHER #8

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EDITO Chères lectrices, chers lecteurs fidèles de Feather, C’est avec grand plaisir que nous vous retrouvons en ce tout début de mars. Nous tenons à nous excuser pour la longue absence de notre petit webzine des écrans même si nous étions toujours aux aguets sur les réseaux sociaux ! Il nous a fallu du temps pour réfléchir, pour trouver des personnes incroyables capables de tenir ce joli projet. Le temps d’avoir de nouvelles idées, le temps de trouver une nouvelle direction… Nous n’avons pas voulu nous précipiter et quand nous voyons l’ampleur du soutien dont nous disposons, on ne peut que se féliciter d’avoir un tel public pour réchauffer nos petits cœurs ! Au programme donc de ce numéro, beaucoup de choses que nous avons eu l’occasion de rédiger il y a un petit moment, nous nous excusons auprès des artistes et intervenants pour ce méchant retard, en espérant que le résultat vous plaise … ! Concernant Feather en lui même, ce petit oiseau qui survole Bordeaux depuis un an et demi, nous avons envie de voir grand, de voir loin pour lui. Toute l’ équipe se penche actuellement sur la question d’un nouveau support, une nouvelle forme pour vous proposer le contenu du magazine d’une façon plus lisible et surtout plus intuitive, on en reparle très très prochainement … Bonne lecture ! Caroline. Rédactrice en chef.

EQUIPE FEATHER créatrice // rédactrice en chef Caroline chargée de communication // évènementiel Blandine

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chargé d’évènementiel Maxime relecteur François

rédactrice lifestyle Salomé rédacteur musique Nico rédactrice culturelle Lison


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Garorock

p.8

Julie Filipenko

p.12

Amsterdam Carnet de route

p.20

City Guide

p.26

La Partagerie

p.30

Sister

p.34

Lookbook

graphiste // illustratrice Laura graphiste // illustrateur Valentin

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GARO ROCK Il ne fallait pas oublier sa crème solaire et son chapeau pour cette 19 éme édition du Garorock. 19 ans que ce festival existe et ne cesse de grandir. Le Garorock est passé dans la cours des grands et cela haut la main avec une programmation costaud et de référence avec comme nouveauté : les bracelets électroniques. Un petit plus malgré certains dysfonctionnements de celui-ci dés le premier jour du festival.

Texte et photo Nicola Jolfre

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Il ne fallait pas oublier sa crème solaire et son chapeau pour cette 19 éme édition du Garorock. 19 ans que ce festival existe et ne cesse de grandir. Le Garorock est passé dans la cours des grands et cela haut la main avec une programmation costaud et de référence avec comme nouveauté : les bracelets électroniques. Un petit plus malgré certains dysfonctionnements de celui-ci dés le premier jour du festival. La fièvre n’était pas que sur le terrain mais aussi dans l’air avec un climat digne de Bethel en 1969: 35 degrés en moyenne et pas un gramme de zéphyr pour adoucir et atténuer la soif des festivaliers. Un erg sans sable agrémenté, décoré et enjolivé par 60000 témoins. Certes assez crédules et juvéniles mais avec une énergie et une vigueur incontestables et indiscutables. Vendredi 26 juin, 15 groupes pour baptiser cette édition avec comme esquisse; Electric Octopus Orchestra, du rock pour inciser une programmation qui hélas s’exile et se délaisse de plus en plus des racines fondamentales du Garo ROCK! : je parle évidement du rock’n’roll. La journée sera égayée et enrichie par une certaine mixité au niveau de la musique: le rap de ASAP ROCKY, le blues de The Jon Spencer Blues Explosion, le raggatek des anglais de Vandal et le Hip-Hop de DJ Fly. Il fallait tout de même être présent aux deux têtes d’affiches de ce vendredi,

je nomme évidement l’électro POP de Christine and the Queen et les Australiens de Die-Antwoord. La première a été extrêmement convaincante du haut de ses 26 ans fusionnant chorégraphie et rythme New soul / Freak Pop avec excellence et sainteté . Impressionnante. Die-Antwoord, cependant, a été une grosse désillusion laissant une certaine amertume suite à leur prestation. Apathique, mollasson et nonchalant. Ils n’ont en aucun cas illustré et justifié leur étiquette de groupe phare de cette 19ème édition. Le samedi 27 juin, fournaise et canicule percutants et poignardant de nouveau le sol piaffé de la cohue du jour d’avant. C’est le groupe Casanblaca Drivers qui ouvre les hostilités avec son rock indé made in France influencé par The cure ou Les Strokes. De nouveau, une agréable mixité des styles de musiques assaisonne et embelli le fil du cursus de cette journée. Il ne fallait pas manquer la POP des français de The Do . Leur performance a été robuste et vigoureuse ouvrant le set par le fameux et célébre tube : On my Shoulders. Musique ayant bercé mon adolescence avec la si jolie francofinlandaise Olivia Merilahti. Le groupe enchaînant avec le délectable Despair , Hangover and Extasy et la quiétude de certains de leurs morceaux se mêlant et se combinant parfaitement avec le coucher du soleil . On se croirait dans le comté d’Alameda en Californie.

Un peu plus tôt dans la journée, c’est l’electro de Salut c’est cool qui faisait gigoter et remuer les quelques milliers de festivaliers avec leur techno nanar 90’ et leur goût prononcé pour les mulets et les voitures tuning. Le concept est osé mais frôle la perfection. Tuyaux de chantier, souffleuse Black&Decker et ruban de chantier, le groupe posséde une énergie débordant. Les basses faisant frémir et vaciller les tympans et les godasses souillés, encrassés et terreux des spectateurs. Du «n’importe quoi « efficace. Feather était présent l’aprés midi, à la conférence de presse du groupe.

Feather: « Vous êtes souvent associés au mauvais goût sur la toile, qu’en pensez-vous?» Salut c’est cool: « Nous ne défendons pas le mauvais goût ni le côté Kitch, ce sont les gens qui cataloguent notre musique comme ça,Nous, nous faisons ce que nous aimons et peut être que notre esthétique des choses est un peu différente des critères de la société actuelle. Nous faisons la musique que nous avons envie de faire , nous ne cherchons pas à être en décalage «

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19 éme édition. 35 degrés à l’ombre. 60 000 participants. 3 jours. Marmande. C’est ensuite au tour de ALT-J de libérer la scéne Garone avec son rock-folk agrémenté de rythmes HIP-HOP: agréable. ChineseMan, Dub FX et Costello enchaînant pour tenir en haleine un public débridé et féru.C’est Brodinski et sa techno fraîche et moderne qui clôturera et achèvera le boulot de ses prédécesseurs sous le son de ses basses détonantes et fulminantes. Le dimanche, le soleil n’a pas décampé. Une bonne quinzaine de groupe agrémentera la journée passant par la techno de Marek Hemmann, du rock de TheDistricts, du reggae de Massilia Sound System à la POP de Brigitte. C’est sous une atmosphére chaude, lourde et étouffante que le Garorock version 2015 tire sa révérence.

Certes le Garorock n’est pas Woodstock mais le festival prend petit à petit des allures de grands. Une programmation de qualité mélangeant avec vertu et efficacité les styles de musiques et une atmosphère et un climat harmonieux et enivrants. Un site avenant et hospitalier s’entremêlant et s’incorporant au côté sauvage de la plaine de Filhole et à la modernité des installations. Cette 19ème édition est sans aucun doute une réussite. On notera tout de même un éloignement certain à l’armature et la source du festival: Le rock qui pour moi est plutôt une chose négative.

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JULIE FILIPENKO Julie Filipenko est une artiste d’origine Russe habitant désormais à Tel Aviv en Israel. Elle trouve son inspiration dans l’art contemporain et plus précisement dans le Surrealisme. Passionnée de dessin depuis l’enfance ses matières de prédilections sont l’acrylique sur bois, l’aquarelle et le graphite.

Texte et photo: Lison Koch

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« Dans chaque chose, je trouve qu’il y a de l’innocence et de l’obscurité cohabitant ensemble. Les frontières sont minces et le mal et le bien sont des zones parfois très floues. »

Julie Filipenko est une artiste d’origine Russe habitant désormais à Tel Aviv en Israel. Elle trouve son inspiration dans l’art contemporain et plus précisement dans le Surrealisme. Passionnée de dessin depuis l’enfance ses matières de prédilections sont l’acrylique sur bois, l’aquarelle et le graphite. On retrouve principalement dans ses tableaux des visages juvéniles, souvent de petites filles ainsi que des animaux et des plantes qui ne nous laisse jamais indifférent. « Je reviens toujours à l’enfance, je trouve que cette période est déterminante dans notre développement et joue un rôle crucial sur ce que nous serons une fois adulte. C’est le moment où nous découvrons le monde, et c’est fascinant. » La douceur invoquée dans le dessin et sa légèreté ne peuvent que soulever de vives émotions chez les spectateurs lorsque cet univers se retrouve si bien accordé à celui de la violence, de l’obscurité ou encore de la sexualité. Julie Filipenko est une artiste qui réussit avec poésie à nouer entres eux, des concepts qui, dans l’imaginaire

collectif ne pourraient pourtant pas cohabiter, créant une multitude d’émotions pour nous, et gages d’un véritable talent. « Dans chaque chose, je trouve qu’il y a de l’innocence et de l’obscurité cohabitant ensemble. Les frontières sont minces et le mal et le bien sont des zones parfois très floues. » Aussi cherche-t-elle à questionner le spectateur et à élargir ses limites à travers des scènes parfois dérangeantes. Bien que son art soit visuel, il faut y trouver chaque fois une métaphore ou un rappelle onirique

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composés de d’émotions.

toute

une

gamme

« J’aime quand mes peintures évoquent quelque chose aux spectateurs et lui rappelle des souvenirs. J’aime l’idée qu’il puisse s’identifier. » Lorsque nous la questionnons sur son futur, Julie nous répond qu’elle est tellement occupée ces temps-ci qu’elle n’a même pas le temps de se questionner à ce sujet. Pourtant, l’artiste fait de plus en plus d’apparitions dans des magazines ou des expositions. Voilà qui promet une belle ascension !


« J’aime quand mes peintures évoquent quelque chose aux spectateurs et lui rappelle des souvenirs. J’aime l’idée qu’il puisse s’identifier. »

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CARNET DE ROUTE

AMSTERDAM

Texte et photo Salomé Boniface

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Mercredi Le baluchon à l’épaule (ou, plus précisément, l’énorme valise à la main), nous voilà envolés vers la fabuleuse Amsterdam. Ce fut une première, riche en souvenirs et incroyables surprises. A Amsterdam règne une atmosphère paisible, loin du tumulte que pourrait évoquer une capitale. Dès notre arrivée à Schiphol (qui est d’ailleurs un superbe aéroport, bien à l’image des Pays-Bas, dans un style chiquement épuré), nous nous sommes rués, impatients, prendre des billets de train pour rejoindre la Gare Centrale. C’est donc un quart d’heure plus tard que nous voilà, des étoiles déjà dans les yeux sur le quai de la Centraal Station. Il est 9h, nous sommes mercredi. Nous avons pris une chambre sur Airbnb, dans le charmant quartier de Jordaan. Un tram plus tard et quelques canaux plus loin, nous sommes, comme des enfants, devant la porte vert émeraude de chez Arnout et Margreet. C’est Arnout qui vient, vélo à la main (cliché!), nous accueillir… Et là, Ô malheur ! Nous restons cois, devant

ce qui nous apparaît à première vue comme un mur. Puis nous voyons, avec stupeur, Arnout le gravir. C’est donc cela, une « Maison traditionnelle Amstellodamoise » ! Trois étages plus hauts, et le coeur dans un sale état (les bonnes résolutions post-fêtes-bouffefoiegras-gras-gras n’ont pas eu raison de nous…) un petit nid se dévoile à nous. Une chambre cosy avec vue sur les canaux. Découvrez pleins de lieux enchanteresques et magiques ici pour vos prochaines escapades : www.airbnb.fr Une fois la valise posée et les cernes checkées, nous courâmes vers l’endroit le plus proche et approprié pour prendre un énorme petit déjeuner puis, le ventre rempli, décidâmes de nous laisser guidés par notre intuition… Qui nous dirigea vers Body Worlds, à

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deux pas de la place du Dam. Ce musée insolite (et encore, le mot est faible) n’est certes pas très local mais interdit dans la plupart des pays le jugeant « immoral ». Le concept ?Une exposition sur six étages de véritables corps d’humains, dédiés à la science. Un sujet pour le moins singulier, qui nous emporte, étage par étage et au fil des thèmes, dans l’incroyable histoire du corps humain, de la tête aux pieds (littéralement). Si j’étais réticente au début, j’ai été particulièrement surprise par cette expérience inédite qui nous fait découvrir notre incroyable corps au plus près. Les photos sont interdites, mais je vous invite à aller faire un tour sur leur site pour avoir un petit aperçu de leur exposition : http://bodyworlds.nl/en/


Nous avons visité l’Oude Kerk – Vieille Eglise pour les non billingues. L’édifice est gargantuesque, nous étions tels des liliputiens découvrant le Monde des Grands dans ce décor vertigineux, fait de bois et de marbre. L’Oude Kerk ici : www.oudekerk.nl Un des premiers endroits qui me tenait à cœur de visiter était bien entendu le Marché aux Fleurs, emblème si je puis dire de toute la ville. Malheureusement, nous avons été très déçus par ce petit bout de canal… Peut-être était-ce la saison, je l’espère en tous cas, mais le marché est vraiment porté sur les touristes et n’a aucun charme…

Ce même jour, nous avons visité le FOAM, musée de la photographie, aux expositions toutes plus extravagantes les unes que les autres. Une véritable invitation au voyage, un retour dans le passé en regardant les argentiques couvrant les murs. Le FOAM ici : www.foam.org Après avoir pris notre goûter dans le quartier De Pijp (prononcé /de pèip/), nous nous sommes baladés, sous le Soleil couchant, dans cette partie d’Amsterdam paisible, où la vie semble suivre le cours des canaux.

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Jeudi Levés de bonne heure malgré nous, faute d’avoir tiré les rideaux, nous avons pû profiter pleinement de cette journée ensoleillée, même si la journée de la veille avait laissé ses traces sur nos pauvres visages et pieds déjà fatigués. Nous avons arpenté, dès 8h30, Cuypmarkt, le marché le plus étendu et populaire de la ville, et avons pris le temps de prendre un petit-déjeuner de Rois dans une rue parallèle. Ce marché, fuyant les hordes de touristes, est l’essence-même de l’esprit d’Amsterdam. Puis après une halte déjeuner, nous avons été visiter le Magna Plaza,au style Gothique remarquable où les boutiques sont plus adaptées aux petites bourses estudantines.

Astuce : rendez-vous aux toilettes mesdames pour apprécier une vue panoramique splendide de la Vieille Ville ! Nous avons par la suite enchaîné deux musées : le petit musée de la péniche, dans le quartier des canaux, qui est en réalité une reconstruction – très bien réalisée – d’une péniche traditionnelle. Un peu déçue, malgré tout, de n’avoir pas pu vagabonder sur le toît ! Le Musée de la Péniche ici : www.houseboatmuseum.nl/frans/ Puis le Musée Stedelijk nous est venu à l’esprit. Refait à neuf il y a peu, c’est un peu le temple Européen de l’Art Contemporain ! De Picasso à Mondrian, en passant par Liechtenstein, ce musée

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est une vraie merveille. Il nous aura fallu plus de deux heures pour arpenter les galeries labyrinthesques, toutes autant surprenantes. Après avoir bu un chocolat chaud dans un endroit, nous sommes rentrés nous détendre un instant dans notre chambre, histoire de recharger les batteries (les nôtres). N’ayant pas de programme pour la soirée, nous avons été faire un tour dans le quartier Rouge puis nous sommes tombés, près de Pijp, dans un PianoBar enchanteresque. L’atmosphère était parfaite, le pianiste, tout droit venu de Détroit, était aussi drôle que doué. En somme, une incroyable soirée!


Vendredi Notre sommeil a eu raison des rayons de Soleil qui venaient nous chatouiller le bout du nez, et nous nous sommes accordés quelques heures de repos supplémentaires. A défaut de voir les champs de Tulipes, nous avons visité le minuscule musée qui leur est dédié. Puis après un Brunch copieux, nous nous sommes motivés à attendre 1h30 pour le Rijksmuseum, où nous avons pu voir les oeuvres incontournables de Vermeer (La Laitière), Rembrandt (La Ronde de Nuit) mais aussi Van Gogh (nous avons pu voir une copie de son fameux portrait, qui est vraiment différente de l’originale) et d’autres artistes Néerlandais talentueux. Le Rijksmuseum ici : www.rijksmuseum.nl/

Puis après un goûter sucré / salé, nous sommes retournés au Quartier des Musées pour y admirer les oeuvres – et la vie – de Vincent Van Gogh. Cet artiste talentueux sur la toile était aussi un écrivain à sa manière, retraçant sa vie dans une folle épopée épistolaire dédiée à son frère, son confident. Il nous est apparu comme un homme sensible, trop peut-être, empreint d’une curiosité et d’un esprit remarquables.

Pour en revenir à son fameux portrait, si vous l’avez vu uniquement au Rijks’, filez dare dare le contempler au musée Van Gogh ! Au milieu des hordes de touristes derrière leurs smartphones, vous pourrez apprécier les notes de vert, bleu, le mouvement continuel dans cet autoportrait unique. Le musée Van Gogh ici : www.vangoghmuseum.nl

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Samedi Dernier jour – ou presque – dans cette incroyable ville. La larme à l’oeil, nous nous promettons de profiter au maximum, même si la pluie trahit notre esprit. Nous arpentons donc le Quartier Rouge de jour, et nous ne sommes pas les seuls ! Nombre de Parisiens passent la journée à Amsterdam. Il est déjà loin le temps où nous étions « seuls au Monde », marchant dans la ville comme des oiseaux découvrant de nouveaux horizons… Nous passons la journée dans la Vieille Ville, à arpenter les Rues commerçantes, puis nous nous convaincons de faire preuve de patience et de visiter la Maison d’Anne Frank. Nous sommes passés devant toute la semaine, et la file d’attente était toujours plus dense, mais nous ne pouvions pas partir sans faire un pas dans l’Histoire ! l’Annexe, le fameux lieu de toute une vie aujourd’hui ancrée dans notre culture. Partout sur les murs, des phrases du Journal d’Anne Frank, des phrases d’espoir, d’esprit, de réflexion…

Dimanche Notre avion étant à 14h, nous n’avons plus qu’une matinée à Amsterdam. Nous marchons donc tôt le matin, appréciant Amsterdam calme et encore endormie, bercés par les doux rayons du Soleil qui brillent déjà à l’horizon. Une idée nous traverse alors la tête : La Bibliothèque d’Amsterdam, à quelques pas de la Gare Centrale. On avait entendu que du haut de son 7ème étage, la vue d’Amsterdam était incroyable. Et nous n’avons pas été déçus, la preuve en photos Astuce Armez vous de la Carte IAMSTERDAM; pour 70€ les 72 heures, vous aurez accès à une longue liste de musées gratuits, réductions, et même un petit cadeau au Bijenhof…

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Puis nous y voilà. Le frisson. La gorge nouée. Nous marchons où elle a marché, nous touchons le lavabo où elle se lavait les dents. Nous voyons, au travers de la fenêtre du grenier, ce qu’elle voyait, infime échappatoire, espoir d’évasion de cette jeune fille talentueuse et ambitieuse. Dans sa chambre sont encore accrochées quelques photos. Les rideaux sont tirés. Une salle plus loin, son père se confie sur la découverte du Journal de sa fille. Son Journal. Il est devant nous, ouvert sur une page racontant une journée quelconque, un jour de plus de combat pour elle. Puis, s’il vous reste un peu de courage, vous pourrez regarder un reportage d’une dizaine de minutes sur son Journal. En sortant de cette bulle d’émotions, nous nous dirigeons tranquillement vers notre appartement, puis profitons une dernière nuit d’Amsterdam et de la chaleur de ses quartiers. Anne Frank Haus ici : www.annefrank.org/fr/


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AMTERDAM CITY GUIDE Fuyant les lieux impersonnels et touristiques, nous avons souvent tourné bien des minutes (voire des heures…) pour trouver l’endroit parfait pour remplir nos ventres affamés.

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Café Van Zuylen (Neuf Ruelles) Ce charmant café brun, situé à deux pas de la place du Dam, fut le premier lieu enchanteresque où nous avons petitdéjeuné. A l’angle d’une rue ensoleillée, ce café typique amstellodamois a ses habitués, et garde des marques de son passé… Les murs sont encore jaunis par la fumée de cigarette, le bois du bar ciré, le café Zuylen est un havre de paix hors du temps au coeur de la ville.

Caffe Esprit (Place du Spui) Le Caffe Esprit, café de l’enseigne Esprit vous l’aurez compris, est un lieu vraiment incroyable, véritable représentation du style industriel et Amstellodamois – qui l’eut cru ? A vrai dire, nous ne savions pas que le café était celui de la marque, bien qu’à côté du magasin, l’énorme verrière donnant sur la place du Spui était trop tentant, et nous sommes rentrés, intrigués, dans ce lieu mêlant décoration design et ambiance chaleureuse. La carte des menus est fidèle à la gastronomie de la ville, à savoir de bons Sandwiches complets et de qualité. Donc on met les préjugés de côté pour cette fois, et on fonce au Caffee Esprit !

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Moeders (Jordaan) Quelque part dans la Vieille ville d’Amsterdam, vous tomberez sur une petite porte en sous-bassement, agrémentée d’un joli panneau à la carte alléchante. Rentrez-y, n’ayez pas peur, Toastable est un endroit unique et féérique au centre de la ville. Niché dans un sous-sol, vous pourrez tout de même admirer les toîts amstellodamois, confortablement installés dans des coussins et bercés par l’adorable playlist, qui met de bonne humeur dès le matin. De la fenêtre de notre chambre, nous apercevions ce petit restaurant en apparence sympathique et convivial, c’est pourquoi un soir où nous avions trop mal à nos gambettes, nous y sommes allés. Et là, Ô surprise ! En entrant par un rideau à carreaux derrière une mignonne petite porte, nous découvrons le lieu. Si nous ne comprenons pas encore l’âme de l’endroit, nous sommes tout de même subjugués par la décoration incroyable. Installés à une table côté fenêtre, nous avons une jolie vue sur la ville, même si notre regard ne peut quitter un instant la pièce. Une charmante serveuse arrive. Explications. Moeders signifie « mamans » en Néerlandais. Toutes les photos accrochées aux murs, disposées sur les rebords des fenêtres, sont l’oeuvre de 25 années et de quelques centaines de clients, qui ont amené ici une photo de leur mère encadrée. Si j’avais su plus tôt, j’aurais fait de même ! Mais ce n’est pas fini. Les assiettes et couverts sont aussi le résultat de dons depuis ces 25 années d’existence, qui font de ce lieu un endroit unique, où tout le Monde participe à la création. Les repas proposés sont tous typiquement hollandais, et vraiment succulents. Ils proposent même des menus « dégustation » avec plusieurs assortiments de mets !

Le café Chris (Jordaan) Pour finir en beauté le tour de nos cafés préférés d’Amsterdam, laissez-moi vous parler du Café Chris. Lieu préféré de Rembrandt, il a su garder cet esprit bien particulier des cafés bruns. Uniques touristes dans la petite salle, nous avons pu admirer, les yeux grands ouverts, tout le charme des lieux. Les habitués jouaient au billard, pendant que leurs femmes se racontaient les derniers potins du quartier.

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De Taart Van M’n Tante (De Pijp) Ce lieu est le temple du Kitsch, des bonnes choses et des moments mémorables. Juste à côté du quartier des musées, De Taart van m’n Tante propose dans un décor singulier des pâtisseries originales et typiques d’Amsterdam faites maison (leur atelier se trouve deux rues plus loin). Les parts généreuses de gâteaux aux noms loufoques sont délicieuses (je vous conseille leur tarte aux pommes, servie chaude!). Pour ce qui est de la déco, un gâteau (décoratif, n’essayez pas de le goûter) est disposé sur chaque table, se mariant particulièrement bien avec les nappes aux couleurs flashy. Le fond de ce petit café est entièrement recouvert d’une tapisserie aux motifs de tulipes, et vous pourrez voir la chef des lieux faisant les comptes à son bureaux, au milieu du café.

Toastable

Quelque part dans la Vieille ville d’Amsterdam, vous tomberez sur une petite porte en sous-bassement, agrémentée d’un joli panneau à la carte alléchante. Rentrez-y, n’ayez pas peur, Toastable est un endroit unique et féérique au centre de la ville. Niché dans un sous-sol, vous pourrez tout de même admirer les toîts amstellodamois, confortablement installés dans des coussins et bercés par l’adorable playlist, qui met de bonne humeur dès le matin. Toastable a un concept assez original pour le petit-déjeuner : c’est à vous de le composer (le petit déj) ! Munis d’un crayon et d’un papier, vous cocherez, déjà en salivant, tous les mets proposés que vous souhaitez manger. Croissants, muesli, gouda, jus d’orange, confitures, chocolat chaud, salades de fruits… Autant de gourmandises succulentes pour commencer la journée du bon pied !

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Wolvenstraat 23 (9 Ruelles) Ce petit café des 9 ruelles, situé au 23, Wolvenstraat, est le lieu idéal pour un Brunch délicieux. Installés dans de confortables canapés, nous avons eu le choix entre trois types de brunchs (en bons gourmands que nous sommes, nous avons choisi le plus complet). Le service est souriant et agréable (comme partout ailleurs) et les ingrédients de qualité. Nous avons pu manger une salade de fruits sur lit de muesli, un oeuf au plat sur une tartine grillée, avec un jus d’orange et un chocolat chaud. Ce fut un délice !

Brix (9 Ruelles)

Encore un café dans les 9 Rues, oui je sais, mais c’était mon quartier préféré avec le Jordaan, reflet de l’esprit amstellodamois et loin des touristes du quartier Rouge (et qui dit touristes dit attrapes-touristes…). Le Brix est un lieu convivial dans une âme industrielle, proposant de délicieuses tartines. A essayer d’urgence !

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LA PARTAGERIE L’équipe de Feather est récemment tombée sous le charme de la petite association Bordelaise nommée « pArt-Age ». Cette association, composée de nombreux membres et bénévoles à su, en février dernier trouver un petit coin de paradis où s’installer, et la bonne nouvelle, c’est en plein centre de Bordeaux ! Les locaux inspirent une véritable sensation de douceur et de bien-être s’accordant au but de pArt- ge qui est avant tout de créer un lien bienveillant entre les individus et de renforcer les échanges intergénérationnels. Comme son nom l’indique, l’Art joue également un rôle important pour les membres de l’association qui souhaitent promouvoir l’artisanat local et éthique

Texte et photo Lison Koch

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« Nous souhaitons aussi au travers de nos actions, sensibiliser les visiteurs et les usagers aux bienfaits et aux possibilités de mener une vie saine et simple. »

L’idée de pAr-Age est simple, proposer un large choix d’ateliers, allant de la couture à la composition florale en passant par la musique et tout un tas d’autres activités manuelles ou artistique pour rassembler les gens autour d’un but commun : Le partage ! Aussi, le nom de l’association s’est très vite imposé à Céline, la présidente de l’association qui souhaitait à la fois jouer sur les termes « Art » et « ge », deux points fondamentaux de l’association. Lorsque vous entrerez chez pArt-Age, vous trouverez à l’entrée, un petit espace dédié principalement aux créateurs locaux, puis un petit salon de thé propice à la discussion et au plaisir des gourmands. Un espace jeux est également présent pour les plus petits, puis, finalement, l’espace ateliers avec une programmation différente tous les mois. Céline, la présidente de l’association et Axelle, la responsable communication ont gentiment accepté de répondre à nos questions :

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Pourquoi avez-vous créée l’association ? Céline : Faire du lien sainement et autrement est une valeur qui rassemble nos membres, nous nous sommes dit que nous n’étions sûrement pas les seuls! Nous souhaitions de la chaleur humaine; nous sommes servis, et ce n’est qu’un début ! Les débuts ont-ils été compliqués ? Céline : Les débuts ont été passionnants, stimulants ! Fatiguant par les épreuves accomplies mais tellement enrichissant! Nous sommes exclusivement une équipe de bénévoles. Etant peu nombreux depuis le début et au vue de l’envergure du projet, on a franchi des montagnes: recherches longues du local, campagnes de financement participatif, autant de moments forts que nous nous rappellerons toujours! Axelle : Cela nous a permis de faire tellement de belles rencontres... Chacun a apporté sa petite pierre à l’édifice, ses compétences, ses connaissances, sa motivation pour qu’au final le rêve devienne concret. L’histoire de l’association c’est justement une histoire de partage... Pour donner envie à nos lecteurs, quel genre d’activité proposez-vous ? Céline : Nous avons de nombreuses animations et ateliers au programme. Nous animons également régulièrement des soirées et événements comme par exemple l’apéroBoat du 17 juillet, qui fut une très belle soirée!

Axelle : Dans l’optique de partager, on essaye de toucher plusieurs cibles. Du coup on propose des ateliers pour adultes, mais aussi pour enfants, pour parents ou non, pour créatif ou «blabla-tif». Ca va de l’atelier cuisine végétarienne au débat autour d’une projection en passant par l’éveil corporel ou l’apprentissage du crochet Quels sont vos buts à court et long termes ? Céline : Notre but à court terme est de pouvoir embaucher quelqu’un pour la rentrée. Notre but à moyen terme est de créer de beaux moments et de nouvelles activités à la pArtagerie comme à l’extérieur. Notre but à long terme: nous avons plusieurs idées d’envergure mais c’est encore un secret! Axelle : Et j’ajoute que la porte est grande ouverte si vous voulez rejoindre l’aventure ! Nous avons toujours besoin de bénévoles et d’adhérents pour faire vivre notre asso ! Participez-vous à des événements ? Axelle : Oui, non seulement on participe mais on en accueille et créé aussi ! On aime tisser des partenariats, se soutenir entre assos pour œuvrer dans un but commun. Céline : Nous participons le 13 septembre à cap association au hangar 14: véritable forum des associations, nous viendrons parler de nous! Le même jour, nous coorganisons la Kermesse dans notre charmant quartier. De beaux moments pour sourire et se rencontrer en prévision!

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Le 19 septembre nous serons aussi à l’éco-lieu Jeannot à Rions des landes (40) pour la fête des petits, nous y animerons quelques ateliers. Quels sont vos ateliers favoris ? Céline : Nos ateliers sont tous originaux et différents. C’est difficile de choisir ! Pour la rentrée quelques surprises se préparent pour les tout-petits comme les adultes. Mes préférés sont les Pep’s café proposés par Sylvanie, et les ateliers de parenthousiasme proposés par Catherine Le Courriard. Axelle : Moi j’aime bien les ateliers créatifs où on partage de beaux moments tout en bidouillant. Mais j’avoue que j’aime bien aussi les ateliers pour les tout-petits car c’est assez difficile de trouver des activités pour les moins de 2 ans... Apprendre à masser son bébé... prendre du temps en famille dans un doux endroit et échanger avec les autres... Pourquoi avoir choisis de faire des ateliers ? Céline : Il nous a semblé tout naturel pour se réunir autrement de proposer des activités et ateliers pour faire vivre notre pArtagerie. Nous proposons de nombreuses activités au sein dans notre nid chaleureux! Nos adhérents aiment à dire qu’on s’y sent comme à la maison!


« Nous souhaitons aussi au travers de nos actions, sensibiliser les visiteurs et les usagers aux bienfaits et aux possibilités de mener une vie saine et simple. »

Par conséquent, si vous disposez de temps libre devant vous et que vous aimez vous amusez, créer et partager, vous savez que, dans les petites rues de Bordeaux se cache un endroit qui n’attend que vous. Pour voir le planning des ateliers : www.partagerie.fr/p/lespace.html

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SISTER Niché au cœur des Chartrons, Sister est un rendez-vous incontournable, quels que soient le moment de la journée, la saison ou le temps qu’il fait dehors. La gentille propriétaire, qui s’avère être aussi douée pour la cuisine que pour la décoration des lieux, ravit nos papilles et nous offre un endroit cosy, familial, où l’on ne se lasse pas de se prélasser.

Texte et photo: Salomé Boniface

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Niché au cœur des Chartrons, Sister est un rendez-vous incontournable, quels que soient le moment de la journée, la saison ou le temps qu’il fait dehors. La gentille propriétaire, qui s’avère être aussi douée pour la cuisine que pour la décoration des lieux, ravit nos papilles et nous offre un endroit cosy, familial, où l’on ne se lasse pas de se prélasser. Comme on aurait tendance à y croire, Sister ne naît pas de deux sœurs. C’est un petit bout de femme qui a construit son propre café, à son image. Ayant travaillé pendant huit ans dans un concept similaire chez son frère et ayant pris ses marques dans la restauration, elle désire s’envoler de ses propres ailes ; c’est ainsi que « Sister » voit le jour, fin 2014. Situé 11 Place du Marché à Bordeaux, vous pouvez vous y rendre du Lundi au Samedi, de 8h à 18h (« et des poussières »). Sister vous propose même des menus dès 7€50 où vous pourrez manger un plat, un dessert et siroter boisson ou café.

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Alors pourquoi ce nom ? Tout d’abord, la propriétaire a beaucoup été aidée par sa famille dans la réalisation de son projet. Aussi, elle souhaitait créer un lieu familial, où chacun puisse retrouver une ambiance aussi intime que cosy, pari réussi ! On y va à la pause du déjeuner, où l’on profite de la jolie place du marché des Chartrons, confortablement installés tantôt sur un banc, tantôt sur une chaise ou même un coussin en se délectant d’un Wrap frais, d’un sandwich, d’une salade, des pâtes ou autres mets suivant l’humeur et la saison. Tout est fait maison, « de la Chantilly à la pâte à tarte », et avec amour (et ça se sent !). On y reste travailler, les samedis pluvieux (puis lorsque l’on sait qu’il y a un accès Wifi, on y passe toute la

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matinée) ; on révise, on lit un livre en sirotant un jus de fruit, un chocolat chaud ou encore un café, puis on se laisse tentés par une pâtisserie qui nous fait de l’œil depuis notre arrivée dans le café. Tous les jours chez Sister fleurissent de nouveaux muffins, Cupcakes, gâteaux tous plus délicieux les uns que les autres. On se rejoint entre amis pour partager un bon moment « comme à la maison », même pour un entretien d’embauche où l’ambiance des lieux adoucit le grand méchant employeur qui nous apparaît alors plus humain derrière son bol de café et son Muffin au Nutella. Si l’on est pressés, que l’on veut profiter d’un rayon de Soleil pour aller manger sur les quais, ou que notre canapé nous appelle, il est aussi possible d’emporter les bons petits plats et boissons de chez Sister.


#1

DÉLICATESSE DÉVOILÉ

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bague: APACHE (Angha)// Sautoir: APACHE (plume) lingerie: MOMON // Veste: des petits hauts

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#2

VOIR LA VIE EN GOLD

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Sautoir : Azteque // Joncs : Anoki // Manchette : Roca Haut : Gr창ce Mila //Jupe : Garance Sac : Mohekann chaussure : reebock

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#3 47

LA DOLCE VITA


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Haut : Vintage //Pantalon : Vintage Fourrure : Vintage chaussure : Vintage

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#1

#2

Mint Bazar:

Mademoiselle l’insole

De la menthe ? un Bazar ? Est-ce un voyage dans les plainesde l’Atlas, qu’on nous propose? Pas exactement. Et pourtant, c’est presque aussi dépaysant. Voire envoûtant. Il suffit de pousser la porte de Mint Bazar pour s’y croire. Moi, dans une belle silhouette folk, une besace en cuir à l’épaule, au bord d’une plage en Californie. Mon salon, avec une touche baroque, apportée par un service à thé et plein de petites accessoires originaux. Mon bureau, funky, avce de nouveaux styles, quelques carnets et des accesoires qui n’ont rien de futile. Mes mains, bohèmes, couvertes de bracelets et de bagues, aussi précieux que délicats, peut-être même uniques ! bazar dans la profusion de son offre, atelier arty dans sa conception, mentholé par la fraîcheur de sa sélection, Mint Bazar est un store plein de concepts.

Une couronne de fleurs cheveux un peu fous, un dénude, le satin glissant n découvrant la cambrure, p bras, jusqu’au bout de se de pierres et d’argent… Se et libre, un sourire mutin d de ses lèvres, Mademoi une ôde à la féminité e À l’origine de ce Concep Delahaut, qui, au gré de de ses coups de coeurs découvertes, compose féminine et pointue, inso Plus qu’un simple patchwo et de marques choisies avant tout un style, une dé à part entière dans lequel féminin et sexy, rock et bo

48 rue du pas st.Georges 33000 Bordeaux_Quartier ST.Pierre

8 rue Cornac 33000 Bordeaux

09 66 01 32 56 mintbazar@yahoo.fr

05 56 38 16 31 carine_delahaut@hotmail

( géneral store )

( concept store )

APACHE: Apache est une marque de bijoux hautefantaisie créée en 2010 par Charlotte Guillard. La créatrice puise son inspiration dans l’univers Amérindien pour réaliser ses collections. Les bijoux allient le laiton doré à l’or fin et les tissages de couleur et sont entièrement réalisés dans son atelier-boutique au pied de la Grosse Cloche à Bordeaux. 47 rue Saint James 33000 Bordeaux www.apachecreation.com

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ente :

nouée dans ses ne épaule qui se nonchalamment, puis le long d’un es doigts habillés ensuelle, sauvage dessiné au creux iselle l’Insolente, ensorcelante… » pt Store, Carine ses rencontres, et de ses jolies une sélection olite et insolente. work de créateurs avec soin, c’est égaine, un univers l elle nous invite, ohème.

l.com

#3 Trafic :

Ni dépôt-vente, ni friperie, TRAFIC est un véritable lieu de rencontre entre acheteurs et vendeurs. Vous pouver venir pour: -Acheter des vêtements -Vider votre dressing contre du cash Ici, on ne vous vendra pas des fringues luxe à un prix rédhibitoire. Les tarifs commencent à 5€ pour les petites pièces mais dépassent rarement les 40€, avec une majorité d’articles entre 5 et 15€. La boutique propose deux modes de focntionnement: -vous amenez votre stock et on vous achète cash les articles les plus intéressants à un tiers du prix de vente -vous faites du dépôt vente classique en reversant 20% de commission à la boutique. Dans le shop décoré avec du mobilier seventies sont proposé des vêtements de qualité qui corespondent aux tendances du moment et aux saisons. Bijoux, fringues, accessoires sont en bon état, rien n’est laissé au hasard. Sans rendez-vous et ce tous les jours de la semaine, les fanas du tri pourront déposer leur surplus. Une façon aussi d’arrondir les fins de mois: les pièces sont rachetées par Trafic à 30% du prix de mise en vente. Une «tri» bonne affaire ! Ouvert du mardi au samedi // 11h00 à 19h00 73, rue du loup 06 83 98 12 81 www.traficshop.fr

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# BACKSTAGE

- DIRECTION ARTISTIQUE / STYLISTE : Ma誰lys Flambeau - PHOTOGRAPHIE : Anne-Sophie Annese & Flavie Gonin -MAKE UP : Morgane Golfier -COIFFEUR: Luperc - MODEL : Victoria Renucci - LIEU : M&Vous

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m&vous : Julie et Erika nous ont accueilli chez elles, dans leur boutique qu’elles ont imaginé de toute pièce. Une histoire de passion et d’amitié qui a vu le jour le 15 décembre 2012. L’alliance de deux profils, Julie décoratrice d’intérieur et Erika chargée d’évènementiel, les a conduit à la création de cet endroit atypique et au cachet fou. Pierres bordelaises apparentes, mises en scènes recherchées, pièces chinées et révélations de talents locaux. C’est un lieu magique qu’il est impossible de découvrir en une seule fois. Pour tout vous dire, je n’ai même pas eu le réflexe de regarder les prix car on est loin de la boutique conventionnelle, on a d’abord envie de flâner et de dénicher de jolis objets de décorations et de mobiliers. Dans la minuscule rue Arnaud Miqueu à Bordeaux, se cache un joli secret, à mi-chemin entre le terrier d’Alice au pays des merveilles et la caverne d’Ali Baba. Mais comme les secrets sont faits pour être découverts, nous vous convions a fouiner ici, pour y dénicher tout ce dont vous avez besoin pour faire de votre intérieur un vrai cocon ! 27, Rue Arnaud Miqueu 33000 Bordeaux 06 31 33 99 45 m.et.vous@hotmail.fr

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