FEGE Rapport de durabilitĂŠ 2009 En collaboration avec EMS Consulting et Royal Haskoning
FEGE Rapport de durabilité 2009 Table des matières 1
Pourquoi un rapport de durabilité ?
5
1.1
Qu’est-ce que l’entreprise durable ?
5
1.2
Délimitation du rapport de durabilité
5
1.3
Données disponibles
6
2
Le profit
7
2.1
Situation financière et économique: les membres de la FEGE ont souffert pendant la crise
7
2.2
Rôle modifié dans la chaîne des produits
8
2.3
Intégration et internationalisation
8
3
L’homme
9
3.1
Niveau de formation
9
3.3
Ancienneté et pyramide des âges
10
3.4
Travail intérimaire
10
3.5
Sécurité
11
4
La planète
4.1
Émissions atmosphériques des installations
12
4.2
Émissions atmosphériques liées aux transports de déchets
14
4.3
Émissions au niveau des eaux
15
4.4
Faune en flore
16
5
Les produits
5.1
Gestion des déchets
17
5.2
Assainissement des sols
23
6
Systèmes de gestion
25
7
Conclusion
25
12
17
PRÉAMBULE: La FEGE, la fédération des entreprises de gestion de l’environnement
Ces dernières années, la FEGE a connu une croissance
magazine trimestriel des membres (Focus), quatorze
considérable en tant que fédération et elle compte
groupes de travail, de nombreuses Task Forces, des
aujourd’hui plus de 240 membres. Cinq collaborateurs à
événements, des formations et bien d’autres choses font
plein temps travaillent au secrétariat afin de suivre toutes
de la FEGE un ensemble vivant, complété à merveille par
les activités de la fédération. En cette année 2010, la
ses membres.
fédération occupe clairement la position de représentante des entreprises de droit privé qui déploient leurs
Après l’introduction du rapport annuel il y a déjà un an,
activités dans les domaines de la gestion des déchets,
le moment est venu d’éditer un rapport de durabilité.
de l’assainissement des sols et même de certaines éner-
Cette initiative du groupe de travail Communication de la
gies renouvelables en Belgique. Ces entreprises peuvent
FEGE est une nouvelle étape de la politique de commu-
être entre des mains tant publiques que privées (ou
nication de la fédération et du secteur. Le but consiste
mixtes). La FEGE ne représente cependant aucune inter-
à publier chaque année en automne un rapport axé sur
communale, ni une quelconque autre structure publique
les aspects de durabilité du secteur l’année précédente.
spécifique.
Nous présentons ainsi à l’automne de 2010 le rapport
La fédération a développé de nombreuses nouvelles
de durabilité de 2009. Ce premier rapport sera à l’avenir
activités au fil des années. Une lettre d’information
complété avec d’autres aspects concernant la durabilité
électronique qui paraît tous les quinze jours (Flash), un
et d’autres présentations de cas d’entreprises. Vos suggestions sont les bienvenues sur info@febem-fege.be .
4
1 Pourquoi un rapport de durabilité ?
1.2 Délimitation du rapport de durabilité
Le secteur de l’environnement est le parfait exemple d’un secteur industriel qui allie l’économie à l’écologie. L’activité permanente de nos membres concerne la création de solutions aux problèmes environnementaux et
Il n’entre pas dans les intentions de la FEGE de rédiger
l’exploration de nouvelles opportunités dans le domaine
un rapport de durabilité couvrant tous les aspects
de la gestion de l’environnement. C’est en procédant sur
de durabilité au sein des entreprises de gestion de
base de principes économiquement sains que les acti-
l’environnement. Nous avons focalisé notre attention
vités ainsi développées ont un avenir durable incontes-
sur les chiffres disponibles auprès de nos membres
table. Dans ce cadre, les membres de la FEGE sont con-
importants pour nous éviter d’avoir à consulter tous nos
stamment à la recherche d’initiatives innovantes créant
membres. On remarque que peu d’informations concer-
des avantages tant écologiques qu’économiques pour
nant notre secteur peuvent être obtenues en consultant
eux-mêmes et pour leurs clients. Notre secteur constitue
les autorités régionales. Les pouvoirs publics ont encore
dès lors un catalyseur important pour le développement
du pain sur la planche dans le domaine du traitement
de solutions durables pour l’ensemble de l’industrie.
ciblé des informations qu’ils collectent auprès des entre-
Ce rapport a dès lors pour but d’esquisser un premier
prises.
tableau des initiatives que prennent nos membres et de la situation actuelle sur le plan de plusieurs critères de
Le rapport aborde principalement le secteur des déchets,
durabilité. Ce rapport applique une classification bien
mais nous avons également braqué les projecteurs
connue, à savoir LE PROFIT - L’HOMME - LA PLANÈTE
sur les entreprises d’assainissement des sols lorsque
- LES PRODUITS. Les noms des entreprises concernées
l’occasion nous en était donnée.
ont été volontairement omis dans les exemples cités parce que ces derniers sont exemplaires pour le secteur
Dans le cadre de ce premier rapport de durabilité con-
et se manifestent généralement au sein de plusieurs en-
cernant l’année 2009, nous nous sommes limités aux
treprises.
1.1
aspects qui :
Qu’est-ce que l’entreprise durable ?
▪▪
sont disponibles ou peuvent être mis facilement à disposition par le secteur, les instances publiques compétentes et les organismes liés aux déchets tels
L’entreprise durable (ou l’entreprise socialement respon-
que Fost Plus ;
sable) est un processus d’amélioration continu dans le
▪▪
cadre duquel les entreprises procèdent, sur une base
sont déterminants pour les performances du secteur en matière de durabilité, en particulier la production
volontariste et de façon systématique, à l’intégration
de matières premières secondaires et d’énergie
de considérations économiques, environnementales
d’une part et les économies d’énergie et de matières
et sociales dans l’ensemble de leur exploitation. La
premières d’autre part.
notion « d’intégration » revêt ici une importance capitale: les mesures sont inspirées d’une vision globale de l’exploitation de l’entreprise.
5
L’une des façons de concrétiser la matière complexe de
▪▪
le transport : la réduction des émissions de CO2 ;
la durabilité dans le secteur des entreprises en charge
▪▪
des déchets : les quantités de déchets faisant l’objet
de la gestion de l’environnement consiste à avoir recours
de collectes sélectives ;
à un certain nombre d’indicateurs. Un indicateur est une mesure permettant de déterminer les performances en matière de durabilité. L’utilisation de critères de durabilité
▪▪
des matières premières secondaires ;
▪▪
de la consommation d’eau ;
permet de communiquer plus facilement à propos de tendances concrètes et perceptibles dans notre secteur.
1.3 Données disponibles
Nous distinguons deux types d’indicateurs : ▪▪
Les données utilisées pour les différents indicateurs dans
les indicateurs quantitatifs ou indicateurs de per-
ce rapport proviennent :
formances qui mesurent des résultats et des processus, comme par exemple une analyse chiffrée
▪▪
du mode de traitement des déchets ménagers. ▪▪
OWD, DGRNE, VMM, LNE ou encore ICEDD ;
les indicateurs qualitatifs qui reflètent de bonnes
▪▪
pratiques, mais qui sont difficilement exprimables en
▪▪
de cas concernant l’usage d’énergies alternatives
rapports de durabilité et des études de cas qui nous ont été transmis en vue de la rédaction du présent
Nous distinguons des indicateurs pour les différentes
rapport.
dimensions de la durabilité : ▪▪
économiques (LE PROFIT / LES PRODUITS)
▪▪
environnementaux
:
lors
Les informations utilisables et spécifiques pour notre
de
secteur ne sont pas publiquement accessibles pour tous
l’évaluation des aspects environnementaux, nous
les indicateurs.
prenons en compte l’impact positif et négatif sur
La disponibilité des données diffère en outre consi-
l’environnement et l’usage des matières premières. ▪▪
dérablement d’une région à l’autre. Compte tenu des
sociaux (L’HOMME) : dans le cadre des aspects
différences considérables entre pouvoirs subordonés en
sociaux, nous étudions les rapports que les entre-
ce qui concerne la disponibilité des données, il n’est pas
prises du secteur entretiennent avec différentes
possible de décrire les indicateurs de façon uniforme.
parties intéressées, comme les collaborateurs, les clients, les administrations communales ou les communautés locales au sein desquelles opèrent les entreprises. Nous pouvons aussi distinguer un certain nombre de thèmes dans chaque dimension. Pour la dimension PLANÈTE, il s’agit par exemple : ▪▪
de la consommation d’énergie ;
▪▪
des productions d’énergie : la quantité d’énergie que produit le secteur des déchets ;
▪▪
de nos membres, principalement des informations puisées dans des rapports annuels publiés, des
ou des innovations en matière de produits.
PLANÈTE)
des organisations en charge de l’application pratique des obligations de reprise;
valeurs mesurables, comme par exemple une étude
(LA
des instances environnementales, comme l’OVAM,
du climat et de la qualité de l’air : les émissions de gaz à effet de serre ;
6
2 Le profit
2.1 Situation financière et économique: les membres de la FEGE ont souffert pendant la crise
Comment les entreprises ont-elles réagi pour maintenir une certaine rentabilité ? Malgré certaines restructurations, les emplois dans le secteur se sont relativement maintenus (-0,57%).
La FEGE a analysé les comptes de résultat de ses dif-
Il est
sans doute vrai que la baisse du prix du mazout a pu
férents membres actifs dans la gestion des déchets et
compenser les besoins de comprimer au maximum les
l’assainissement des sols. Alors qu’on aurait pu s’attendre
coûts fixes pour maintenir les sociétés à flots.
à une année 2009 extrêmement difficile, le secteur a pu quand même garder « la tête hors de l’eau». Comme le souligne le magazine INCIDENCES « la résistance s’est
Evolution du prix mazout (janvier 2004 = 0)
bien organisée » mais le secteur a souffert. On peut tout d’abord avancer le fait d’une différence entre les grandes entreprises et les PME.
Les multi-
nationales ont ainsi réussi une certaine stabilisation du chiffre d’affaires (-0,37%) .
Par contre, si on analyse
encore augmenter leurs recettes. Par contre, le secteur
mai - 10
janv - 10
mai - 09
sept - 09
janv - 09
mai - 08
sept - 08
janv - 08
mai - 07
sept - 07
janv - 07
mai - 06
sept - 06
de réduction des coûts n’ait pas été focalisée sur une
Il faut dire que l’année 2008 était assez exceptionnelle
réduction du personnel. Comme de nombreuses entre-
et l’année 2009, avec la crise, a souffert d’une terrible
prises, les employeurs ont sans doute préféré préserver
Le secteur de la ferraille (-32%), des
la disponibilité d’un personnel qualifié (pour les outils de
papiers (-33%) ou du plastique (-18%) ont ressenti ainsi
traitement) ou éprouvé (pour les moyens de collecte) en
vigoureusement l’effondrement du marché. Le secteur
attendant la reprise économique.
de recyclage du verre a pu faire le gros dos (-1%) mais on note toutefois que les exercices se terminent souvent dans le rouge pour la plupart des recycleurs. Il faudra donc analyser avec attention la suite des évènements. Les centres d’enfouissement technique n’ont également menée par l’OVAM
janv - 06
On peut en tout cas se réjouir du fait que la nécessité
du recyclage dans sa globalité a extrêmement souffert.
pas été épargnés (-17%).
mai - 05
Graphique 1: Evolution du prix du mazout (janvier 2004 = 0)
déchets électriques et électroniques (+0,1%) ont pu
comparaison.
sept - 05
et dans une moindre mesure celui du recyclage des
janv - 05
Seuls les secteurs de la valorisation énergétique (+3,2%)
mai - 04
janv - 04
d’affaires s’est écroulé (-12%).
sept - 04
les différents sous-secteurs, on constate que le chiffre
La politique de régulation
(suppression des dérogations de
mise en décharge pour maintenir la capacité de traitement par valorisation énergétique) a montré ainsi ses effets.
7
Et les marges financières ? Il n’est toutefois pas encore possible de procéder à une A nouveau, une différence assez marquée se note entre
analyse économique de la valeur ajoutée intégrale du
les grandes entreprises et celles des différents sous-
secteur dans le domaine de la fourniture de matières
secteurs. On pourrait même imaginer que les multina-
premières secondaires et d’énergie. Nous soulignons
tionales, sous pression de leurs actionnaires, ont mis en
toutefois, dans cette rubrique, plusieurs tendances liées
place des compressions de coût qui finalement se sont
à la production du secteur. Quoi qu’il en soit, il apparaît
révélées nettement plus efficaces que prévues puisque
clairement qu’après avoir appliqué durant de longues
le bénéfice de celles-ci a globalement augmenté de 35%
années une politique de collecte sélective de déchets
mais avec des fortes différences entre groupes industri-
ou de tri des déchets, les membres de la FEGE ont dé-
els.
sormais ajouté un autre volet à leur gamme d’activités:
Du coté des secteurs et des entreprises de taille plus
la commercialisation de matériaux recyclés ou d’une
modeste, la marge a diminué en moyenne de 11% . Un
énergie produite. A ce jour, la politique en cette matière
secteur particulier est celui de la location de conteneurs
ne présente cependant pas encore toute l’efficacité
qui a augmenté son chiffre d’affaires mais parallèlement
voulue. Pour tous les déchets, on peut trouvrer une
a fortement baissé son bénéfice (de près de 50%).
Le
forme de valorisation. Même un déchet qui n’offre final-
secteur de l’assainissement des sols a également vu
ement aucune autre solution qu’une mise en décharge
chuter son résultat final (-30%), de même que celui du
hérite malgré tout d’une valorisation positive, comme par
verre (-16%) ou du plastique (-17%). Des secteurs ont pu
exemple la conversion en énergie des gaz produits dans
finaliser une année avec de bons résultats, comme celui
un C.E.T. Le mot « déchet » entraîne encore trop souvent
de la préparation de combustibles de substitution ou du
une connotation négative. Les déchets ne doivent plus
recyclage des déchets inertes.
être considérés comme sources de problème mais bien comme une nouvelle opportunité de développement.
Difficile d’y voir clair
2.3 D’une manière générale, l’analyse des résultats montre
Intégration et internationalisation
qu’il est très difficile de dégages une tendance. Au sein même d’un secteur, on constate ainsi des différences
Le secteur des entreprises en charge de la gestion des
parfois élevées des résultats entre entreprises. Il faudra
déchets a vécu un important mouvement d’intégration
être vigilant pour vérifier si la reprise du premier semestre
au cours des 15 dernières années. De nombreuses en-
2010 se fait ressentir d’une manière durable.
Il y a en
treprises ont été rachetées et différents grands groupes
effet pour l’instant encore trop de fluctuations, notam-
se sont formés. Ces groupes sont en outre généralement
ment sur le prix de revente des matières recyclées, pour
actifs dans plusieurs pays européens. Ces deux ten-
pouvoir imaginer que les conséquences de la crise sont
dances, l’intégration et l’internationalisation, se poursui-
derrière nous.
vent encore aujourd’hui, mais à un rythme moins soutenu. Sur ce point, cette situation ne constitue certes pas une
2.2 Rôle modifié dans la chaîne des produits
révolution au sein du secteur. Le secteur des entreprises d’assainissement des sols
La position du secteur de traitement des déchets sur
connaît une autre situation : la formation de groupes est
le marché a considérablement évolué depuis plusieurs
ici plus limitée, tout en étant bien réelle. Les activités in-
années parce que le rôle des entreprises en charge du
ternationales des entreprises sont plus limitées dans ce
traitement des déchets s’est sensiblement étendu. Elles
marché niche, suite surtout à l’absence d’une politique
ne sont plus seulement des prestataires de services qui
d’assainissement des sols dans de nombreux pays eu-
offrent une solution pour un problème précis, à savoir
ropéens. Le secteur compte aussi de nombreuses entre-
l’élimination des déchets indésirables, mais assument
prises dont le terrain d’action se limite à la Belgique ou
désormais aussi la position de fournisseurs de matières
à l’une de ses régions, voire à une province déterminée.
premières secondaires et d’énergie.
8
3 L’homme
Les membres de la FEGE réservent une place centrale
représentées dans notre secteur. Parmi les hommes, pas
à leurs collaborateurs. Notre secteur se caractérise par
moins de 40% des travailleurs ont un diplôme dont le
sa main-d’œuvre relativement intensive. De nombreuses
niveau ne dépasse pas l’enseignement primaire. Ils ne
tâches sont assurées par des collaborateurs peu
sont que 20% à pouvoir arguer d’un diplôme supérieur
diplomés, qui exigent aussi souvent un accompagne-
à l’enseignement secondaire. Le niveau de formation est
ment spécifique. Nous constatons aussi qu’il n’est pas
nettement plus élevé parmi les femmes : plus de 50%
toujours simple de trouver des collaborateurs. Certaines
d’entre elles ont un diplôme supérieur au niveau de
professions difficiles à pourvoir, comme les chauffeurs,
l’enseignement secondaire. Les femmes sont dès lors
concernent aussi nos membres. Le secteur est con-
omniprésentes dans la catégorie des employés, tandis
fronté à une notoriété relativement limitée et les offres de
que les hommes forment une large majorité parmi les
services spontanées sont dès lors moins fréquentes. Il
ouvriers. Ceci démontre aussi que le travail des ouvriers
existe en outre peu de formations spécifiques pour notre
est relativement physique, comme par exemple les col-
secteur. La FEGE a dès lors lancé dans le courant de
lectes et le tri des déchets. Globalement, plus de 90% du
2010 le programme « Formations FEGE » dont le but est
personnel du notre secteur est de sexe masculin.
de développer des formations spécifiques à l’intention des travailleurs de nos membres. Parmi les formations
100 %
déjà développées, nous comptons par exemple une
80 %
Enseignement supérieur universitaire
90 %
formation de base et une formation Déchets dangereux.
Enseignement supérieur non universitaire
70 %
Enseignement secondaire
60 %
Enseignement primaire
50 %
Cet aspect social gagne sans cesse en importance pour
40 %
la FEGE suite à la prochaine intégration de la fédération
20 %
au comité paritaire de la récupération (CP 142) pour
0%
30 % 10 % Hommes
laquelle les démarches nécessaires sont en cours. Le
Femmes
Total
Graphique 2: Niveau de formation
groupe de travail Social de la FEGE est le rouage central
3.2
au sein de la fédération en ce qui concerne cette adhé-
Diversité
sion. La distinction entre les personnes sur base de leur Nous focalisons maintenant notre attention sur plusieurs
origine ne touche pas seulement les personnes d’une
aspects importants, à savoir le niveau de formation,
autre nationalité, mais aussi les Belges autochtones, nés
l’emploi des travailleurs allochtones, l’ancienneté, la
et élevés en Belgique, avec un parcours scolaire dans
pyramide des âges et la mise en œuvre de personnel
notre pays. Notre secteur emploie de très nombreuses
intérimaire.
personnes d’origine étrangère disposant des qualifications et compétences requises.
3.1 Niveau de formation Les chiffres de l’emploi de trois de nos membres qui Les bilans sociaux de 15 entreprises ont été analysés
comptent un total de 2004 collaborateurs démontrent que
sur base d’un sondage, soit un total de 3.881 salariés.
3,7 % des salariés sont d’une autre nationalité que belge.
Si nous observons le niveau de formation, le sondage
L’emploi de personnes d’origine étrangère est cepen-
révèle que les personnes peu formées sont largement
dant nettement plus élevé, puisqu’une part importante
9
Années de service
Part de l’effectif total
Moins d’1 an
4,5%
1-3 ans
19%
3-5 ans
22%
chtones, nés et élevés en Belgique ou ayant acquis la
5-10 ans
22,5%
nationalité belge.
10-15 ans
16%
15-20 ans
9,5%
Plus de 20 ans
6,5%
des salariés d’origine étrangère sont des Belges auto-
De nombreuses entreprises fournissent des efforts pour favoriser l’intégration de ces collaborateurs lorsque la
Tableau 1: Ancienneté et pyramide des âges
nécessité s’en fait sentir. Elles choisissent entre autres : ▪▪
d’organiser des cours de néerlandais ou de français;
▪▪
d’accorder de plus longues périodes de congé en
Pyramide des âges Nous avons procédé de même pour le calcul de l’âge
été, comme par exemple 4 semaines, pour leur offrir
moyen. Ici aussi, nous nous sommes basés sur les
la possibilité d’aller dans leur pays d’origine ; ▪▪
données des sept entreprises les plus importantes. Le
d’adapter le système d’équipes en fonction de péri-
groupe principal se situe entre 40 et 45 ans. Avec plus
odes religieuses, comme par exemple le Ramadan ; ▪▪
de 20% des salariés au-delà de l’âge de 50 ans, notre
de proposer des menus adaptés à l’occasion de la
secteur réalise un score moyen. Les travailleurs âgés de
fête du personnel.
moins de 30 ans ne représentent que 15%. Âge
Part de l’effectif total
Âgés de moins de 20 ans
0,5%
20-25 ans
5%
25-30 ans
10%
30-35 ans
14%
35-40 ans
17%
L’un de nos membres s’est vu décerner le “Prix Plus” pour
40-45 ans
18%
son plan de diversité composé par un groupe de travail
45-50 ans
15%
50-55 ans
11%
55-60 ans
7%
Âgés de plus de 60 ans
2,5%
Cours de néerlandais pour collaborateurs allochtones
hétérogène. Le prix est une initiative de l’entreprise de travail intérimaire Plus et récompense les entreprises qui fournissent des efforts particuliers en vue d’employer des personnes qui ont un accès moins facile au marché du travail.
Tableau 2: Pyramide des âges
3.3 Ancienneté et pyramide des âges
3.4
Ancienneté
Le travail intérimaire constitue un instrument auxiliaire
Travail intérimaire
important pour nos membres. De nombreuses tâches au Nous avons utilisé les chiffres fournis par les sept entre-
sein de nos entreprises se prêtent en effet parfaitement
prises les plus importantes du secteur pour esquisser un
à la mise en œuvre de travailleurs intérimaires. Nous
tableau de l’ancienneté des salariés parmi nos membres.
connaissons en outre un phénomène de pics et creux périodiques dans la production de déchets. Une telle
Ces données démontrent que la plupart des salariés est
situation ne peut être correctement gérée qu’en faisant
au service de l’entreprise depuis 3 à 10 ans (voir tableau
appel à l’intérim.
1). Pas moins d’un quart des travailleurs a plus de 10 années de service, ce qui démontre une grande « fidélité
Un million et demi d’heures intérimaires ont été prestées
» aux entreprises.
en 2009 au sein des sept plus gros membres de la FEGE.
10
3.5
Sécurité
L’analyse détaillée du nombre d’accidents du travail au sein des membres de la FEGE pour la période 20052006-2007 a démontré que :
La FEGE a collecté et globalisé les chiffres essentiels des rapports annuels du service de prévention et de protec-
▪▪
tion au travail de ses membres. Ils sont représentés pour
les accidents font l’objet d’un échelonnement important sur les différents postes de travail
l’année 2009 dans le tableau ci-dessous:
(Top 10 < 60%) ; ▪▪
Nombre d’heures prestées
6.424.996
Nombre d’accidents mortels
0
▪▪
10
123
les parties du corps touchées sont souvent les mêmes (Top 10 > 80%); les types de lésions sont souvent identiques (Top10 > 85%).
Nombre d’accidents entraînant une incapacité permanente
L’analyse démontre que la plupart des accidents du
Nombre d’accidents entraînant une incapacité temporaire Tf moyen
travail interviennent au sein des postes de travail sui185
vants : activités d’entretien, manipulations de conteneurs basculants et manipulations de conteneurs à déposer sur site. Les parties du corps les plus fréquemment touchées
30,16
1
sont les doigts, les jambes, les pieds et le dos. Les Tgr moyen
0,80
2
lésions les plus fréquentes sont les lésions superficielles, les foulures et les fractures.
Tgg moyen 3
1,34 La FEGE vise une amélioration des chiffres des accidents
Tableau 3: Service de prévention et de protection au travail des membres
parmi son secteur en misant sur la prévention. Elle a dès L’évolution du nombre d’accidents du travail au fil des
lors décidé de mettre des fiches Toolbox à la disposition
années est représentée dans les graphiques ci-dessous:
de ses membres afin d’attirer l’attention du personnel sur certains facteurs de sécurité importants. Ce plan a pris forme en 2009 dans le but de lancer dès 2010 l’édition
Gemiddelde Fg / Tf moyenne
périodique de ces fiches Toolbox.
60,00 50,00
Le Fonds pour les Accidents du Travail (FAT) a annoncé
40,00 30,00 20,00
que le nombre d’accidents du travail dans le secteur
10,00
privé a chuté de presque 12% en 2009 en comparaison
0,00 2005
2006
2007
2008
à 2008. Une forte chute est également perceptible dans
2009
le « secteur des déchets » (Nace2, code 38) : 514 ac-
Gemiddelde FG / Tf moyenne
cidents en 2009 contre 663 en 2008, soit une baisse de Graphique 3: TF moyenne
22%.
Gemiddelde Weg en Geg / Tgt et Tgg moyenne 4,50 4,00 3,50 3,00 2,50 2,00
1
1,50 1,00
Nombre total d’accidents (mortels et avec incapacité permanente ou temporaire) x 1.000.000 Nombre d’heures prestées
0,50
2
0,00
2005
2006 Moyenne Tgt
2007
2008
Nombre total de jours calendrier perdus x 1.000 Nombre d’heures prestées
2009
3
Moyenne Tgg
Somme (nombre de jours calendrier perdus + nombre total d’incapacités forfaitaires) x 1.000 Nombre d’heures prestées
Graphique 4: Tgt et Tgg moyenne
11
4 La planète
4.1 Émissions atmosphériques des installations
Le souci de l’environnement est inscrit dans les gènes des membres de la FEGE. Il est en effet leur raison d’être et cela se remarque. Notre secteur effectue souvent un travail de pionnier dans les domaines des mesures axées sur la prévention des émissions atmosphériques
4.1.1. Polluants
et des émissions au niveau des eaux, pour ne citer que
Les émissions atmosphériques des installations de traite-
ces deux exemples. Pour ce faire, les membres de la
ment de notre secteur proviennent principalement des in-
FEGE disposent de leur propre savoir-faire, mais savent
stallations d’incinération. Différents membres de la FEGE
aussi découvrir les voies menant à un accompagnement
disposent de leurs propres installations d’incinération ou
de qualité. Notre secteur est en outre très apprécié par
ont une participation dans des entreprises exploitant de
des nombreuses instances de contrôle. Les organismes
telles unités. Dans ce contexte, il s’agit de :
tels que les services de l’inspection environnementale et l’administration de gestion des déchets, mais aussi
▪▪
des organismes de contrôle officiels comme COPRO,
dustriels banaux,
QUAREA, VLACO, GRONDBANK, GRONDWIJZER et
▪▪
ainsi de suite, sont en contact quasi-permanent avec les
installations d’épuration d’eau.
secteur pilote pour les contrôles de nouvelles législations.
Tant en Flandre qu’en Wallonie, le secteur de droit privé
Voici un sommaire de quelques indicateurs sélectionnés :
environnemental Émissions atmosphériques
Gaz à effet de serre liés au traitement
Emissions au niveau des eaux
Indicateur Poussière, CO, HCL, SO2, NOx, Hg Mesures d’économie d’énergie puisées dans des études de cas Charge générale Mesures
est actif dans l’incinération de déchets. Plusieurs membres de la FEGE disposent en outre
Couverture
d’installations spécifiquement dédiées à la biomasse (combustion de bois) et de nombreux déchets sont uti-
Flandre versus
lisés dans l’industrie wallonne du ciment.
les valeurs UE
Des investissements ont été réalisés dans le domaine de l’épuration des gaz de fumée des installations
Études de cas
d’incinération de déchets depuis l’agitation liée à la dioxine
en Flandre et
au milieu des années nonante. Des exemples de tels in-
Wallonie
vestissements sont les installations DENOX, catalytiques ou non, et l’optimalisation des filtres. L’analyse démontre que les résultats pour chaque paramètre d’autorisation
Wallonie
se situent nettement sous la norme légalement définie pour toutes les installations d’incinération gérées par des membres de la FEGE. Dans tableau 5, nous comparons
d’économie Transports de
d’énergie
déchets
puisées dans
une installation moyenne avec les valeurs d’émission
Cas en Flandre
moyennes de 70 installations d’incinération de déchets de l’Union européenne4.
des études de Écologie
cas Études de cas
Installations pour déchets dangereux et déchets spécifiques, comme les boues en provenance des
membres de la FEGE. Notre secteur fait parfois office de
Segment
installations pour déchets ménagers et déchets in-
Cas en Wallonie
Tableau 4: un apercu de quelques indicateurs sélectionnés
4
Reference Document on the Best Available Techniques for Waste Incinération (2006)
12
La VMM5. n’a en outre constaté des dépassements des
Valeur d’émission
Installation
mesurée
FEGE
seuils par des installations d’incinération privées que dans un nombre très limité de cas. Ces dépassements
Europe
sont directement maitrisés par les exploitants afin de
(mg/Nm³)
garantir un traitement durable. Les pouvoirs publics wallons concluent également que les normes de qualité
Poussière
0,99
<0,1 – 10
CO
12,4
1 – 100
de l’incinération de déchets depuis l’instauration de la
HCl
0,8
0,1 – 10
réseau de contrôle en 2001.
SO2
2,17
0,5 – 50
4.1.2. Gaz à effet de serre
NOx
145
30 – 200
Une analyse des autorités environnementales wallon-
Hg
0,0007
0,0005-0,05
de l’air ne sont que rarement dépassées dans le cadre législation plus sévère en 1998 et la mise en place d’un
nes démontre que la quantité de gaz à effet de serre de l’ensemble du secteur des déchets a chuté d’un tiers au cours de la période 1990 – 2007. Cette amélioration est
Tableau 5: Comparaison une installation moyenne avec les valeurs d’émission moyennes de 70 installations d’incinération de déchets de l’Union européenne
principalement due à la forte baisse des émissions de
Nos installations réalisent de très bons scores en com-
gaz méthane par les décharges. Ce recul est dû d’une
paraison à la qualité de l’air obtenue dans d’autres instal-
part à une baisse des approvisionnements en matières
lations d’incinération de déchets en Europe. A l’exception
organiques et d’autre part à la collecte du méthane en
de l’élément NOx, nous sommes parmi les acteurs les
vue d’une récupération énergétique. Une augmenta-
plus performants d’Europe. Les valeurs d’émission pour
tion a cependant été signalée pour les installations
le NOx sont moyennes par rapport à d’autres installations
d’incinération de déchets (qui sont toutefois toutes la
européennes, mais se situent encore largement sous la
propriété d’intercommunales en Wallonie).
valeur d’émission limite.
Secteur DECHETS
-33.0
Traitement des eaux
-12.0 Unité : Evolution en % de kt équiv. CO2 p/r à 1990
Mise en CET
-71.8
Incinération
120.9
-80
-40
0
40
80
120
Graphique 5: Evolution en termes de pourcentage des émissions de gaz à effet de serre par le secteur des déchets entre 1990 et 2007
5
13
http://www.vmm.be/publicaties/2010/emissies_per_bedrijf.xls/view
Les entreprises du secteur prennent de très nombreuses
de récupérer la chaleur et de la maintenir à l’intérieur du
initiatives axées sur la réduction de la consommation
bâtiment dans toute la mesure du possible. On atteint
d’énergie, la récupération d’énergie et la réduction des
ainsi l’effet d’une maison passive. Un système pare-soleil
émissions de gaz à effet de serre.
extérieur a été installé sur la façade sud du bâtiment : ce système assure une réduction de l’effet des rayons
En récupérant l’énergie libérée lors du traitement ther-
directs du soleil et donc une diminution des efforts de
mique des déchets, une installation évite ailleurs les
refroidissement. Une chaudière centrale assure le chauf-
émissions de CO2- liées à la production d’énergie sur
fage des différents bâtiments, tandis qu’une production
base de combustibles fossiles. Le processus de traite-
centrale d’eau glacée permet leur refroidissement. La
ment vise simultanément une récupération maximale
régulation énergétique du bâtiment empêche la mise
de métaux pouvant être mis en œuvre dans le secteur
en service simultanée du chauffage et du système de
du recyclage. La production de ces métaux à base de
refroidissement.
minerais exigerait en effet des quantités d’énergie considérables.
D’autres membres de la FEGE ont également inauguré de nouveaux bâtiments en 2009, équipés d’une isolation à rendement élevé et d’un chauffage à base d’une
Quelques exemples faisant office de source d’inspiration
pompe à chaleur. L’un des membres de la FEGE a conclu un accord avec les fabricants de tapis KTO, UFTM et UNRST pour la col-
Un exploitant de CET a optimalisé la valorisation des
lecte des dalles de moquette usées et des résidus de
gaz produits par la décharge. Cette démarche a permis
dalles de moquette en vue de leur transformations en
d’obtenir un meilleur rendement électrique.
combustibles alternatifs sous forme de granulats. Leur
4.2
mise en œuvre en tant que combustible de substitution hautement calorique, entre autres dans l’industrie du
Émissions atmosphériques liées aux transports de déchets
ciment, permet de récupérer de l’énergie. Et voilà : la réduction de CO2 est un fait accompli.
Les collectes et transports génèrent une part importante des émissions atmosphériques. Différentes entreprises
Une autre entreprise (en Wallonie) a organisé des cam-
prennent des mesures en vue de les limiter dans toute la
pagnes de sensibilisation destinées à faire en sorte que
mesure du possible. Des sources d’inspiration peuvent
le personnel prenne conscience de la problématique du
également être citées dans ce domaine.
CO2. Les émissions de CO2 sont ainsi réduites de 52%. Les émissions non immédiatement récupérables sont
L’un des membres de la FEGE est activement impliqué
compensées par l’achat de crédits de CO2. Ces actions
dans le développement de combustibles alternatifs et
concrètes ont débouché sur un site « neutre en CO2 » du
leur application dans le cadre de son parc automobile. Il
secteur du traitement des déchets.
a ainsi accumulé une expérience dans divers domaines, comme le CNG (Compressed Natural Gaz ou gaz naturel
Le scanning CO2 a été lancé en 2010 par plusieurs entre-
compressé), le LPG, les graisses de friture et l’électricité.
prises, membres de la FEGE. Cet instrument permet de
Un véhicule de collecte au LNG (Liquified Natural Gaz
calculer la réduction des émissions de CO2 grâce à une
ou gaz naturel liquide) sera opérationnel dans le courant
gestion durable des déchets. Ce scanning CO2 permet à
de 2010. D’autres membres investissent aussi dans une
cette entreprise de proposer à chaque client la méthode
flotte de camions écologiques. En 1999, le parc auto-
de traitement entraînant les plus faibles émissions atmos-
mobile était encore intégralement constitué de camions,
phériques de CO2 pour chaque type de déchets.
véhicules porte-conteneurs et tracteurs de l’Euroclasse 2. Dix ans plus tard, la moitié de ces véhicules répondent
Une entreprise flamande a inauguré à la fin de 2009 un
à l’Euroclasse 4 ou une classe encore supérieure. Grâce
bâtiment économique en énergie. Tous les murs et le toit
à ces investissements, les émissions par kilomètre ont
bénéficient d’une isolation qualitative, permettant ainsi
connu une chute considérable de pas moins de 30%.
14
Les émissions de NOx par kilomètre ont reculé d’environ
des déchets se prêtent à merveille à l’application de cette
26%.
nouvelle technologie. Les avantages d’un camion de collecte hybride sériel
Les transports sont en outre réduits au minimum absolu
sont significatifs :
grâce à une planification et une optimalisation des trajets ▪▪
et l’installation d’ordinateurs de bord. A la fin de 2010, l’un
15 l par 100 km de diesel en moins. Trois ménages
des plus importants membres de la FEGE aura équipé
peuvent se chauffer durant une année grâce au
166 véhicules d’ordinateurs de bord et ce nombre sera
combustible économisé en une année par un seul
porté à 860 d’ici la fin de 2011. Ces efforts permettent une
camion.
mise en œuvre plus efficace du personnel et des moyens
▪▪
et une économie considérable en termes de kilomètres
le camion produit un moindre niveau sonore. Compte tenu du fait que la presse elle est aussi entraînée
parcourus. Nous constatons également une élévation
par un moteur électrique, son fonctionnement est
du nombre de kilos de déchets par kilomètre, avec une
silencieux.
réduction des émissions de CO2 pour conséquence.
▪▪
réduction des émissions de CO2 et de poussière fine. Des réductions de 50 % des émissions de CO2
Différents membres de la FEGE étudient la possibilité de
et de plus de 70% de NOx et de poussière fine sont
transports de déchets par bateaux. Un recycleur de verre
réalisables. Ces résultats sont nettement supérieurs
disposant d’un site à Lommel transporte environ 23.000
à ceux que prévoit la norme européenne pour les
tonnes de verre plat par bateau d’Amsterdam à Lommel,
camions depuis 2009 (le moteur Euro-5).
évitant ainsi annuellement quelque 400.000 kilomètres par la route.
La même entreprise mettra également un camion de colPlusieurs membres de la FEGE travaillent activement sur
lecte HRB (Hydraulic Regenerative Breaking) en service
le comportement de conduite de leurs chauffeurs. Des
(novembre 2010). Cette technologie consiste à stocker
campagnes de sensibilisation incitent ces derniers à
l’énergie de freinage dans de solides cylindres de com-
éviter les vitesses excessives et à rouler de la façon la
pression garnis d’azote. Lorsque le camion freine, une
plus régulière possible, entre autres grâce à un usage
pompe hydraulique pompe de l’huile hydraulique dans
efficace du système de cruise control.
les cylindres de compression. L’azote dans les cylindres de compression est alors compressé. Lorsque le camion
L’un de nos membres a développé un camion de collecte
accélère à nouveau, l’huile hydraulique s’écoule sous
hybride sériel en collaboration avec VITO, Bluways et
pression des cylindres de compression pour entraîner les
VDK Waste Systems. Le prototype de ce véhicule sera
roues par l’intermédiaire d’un moteur hydraulique.
mis en service dans la région limbourgeoise d’ici la fin de 2010.
4.3
Les véhicules hybrides disposent par définition de deux
4.3.1 Flandre
sources d’énergie. L’une est électrique, l’autre est un
Émissions au niveau des eaux
moteur à combustion conventionnel. Dans le cas d’un
La charge totale déversée est représentée dans la figure
véhicule hybride sériel, les roues ne sont pas entraînées
ci-dessous pour la période 1999 – 2007 (les données
par un moteur à combustion, mais par des moteurs élec-
les plus récentes) sur base des chiffres de la base de
triques alimentés par un système de stockage d’énergie
données VMM (qui sont basés à leur tour sur les chiffres
équipé de supercondensateurs. Ces supercondensateurs
puisés dans les rapports environnementaux annuels).
sont chargés par le moteur à combustion au régime sta-
Nous avons opéré une sélection de paramètres perti-
tionnaire, mais avant tout par la récupération de l’énergie
nents qui fournissent une bonne indication des efforts
de freinage libérée à chaque arrêt. Ce système gagne
d’épuration prestés par le secteur. Ces paramètres sont
donc en efficacité à mesure qu’augmentent les cycles de
les matières en suspension (MS), la demande biologique
démarrage/arrêt. Voilà pourquoi les camions de collecte
en oxygène (DBO) et la demande chimique en oxygène
15
4.4
(DCO). Nous constatons globalement une diminution évidente de la charge polluante déversée. En ce qui con-
Flore et Faune
cerne la DCO, la diminution annuelle se chiffre à environ
Plusieurs
45%. Pour les paramètres MS et DBO, elle est respective-
entreprises
développent des projets
ment de 60% et 72%.
destinés à la préservation de l’environnement.
500
SS
450
BOD
L’un des membres de la
COD
400
FEGE a ainsi construit
350
un nouveau centre de
300
tri de déchets dans la
250
région de Charleroi. Ce
200
site
150 100 50
d’une
plate-forme de tri, et d’autre part une zone protégée. Une
0 1998
comprend
part la zone de tri proprement dite, avec un hall et une 1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
convention a été conclue à cet effet entre l’entreprise et
Graphique 6: Déversement dans les eaux de surface par les entreprises de traitement
l’administration environnementale wallonne DGRNE. Le
des déchets
but est de maintenir la zone humide afin de préserver l’équilibre écologique et de permettre à la faune et la flore
Ces chiffres démontrent clairement que des efforts sont
de se développer. Ce site a été élu « Site de Grand Intérêt
prestés dans le domaine de l’épuration des eaux usées
biologique » de la Région wallonne sur base de différents
grâce à des investissements dans des installations
éléments.
d’épuration plus efficaces et à un meilleur suivi des installations.
4.3.2 Wallonie Selon une analyse de la DGRNE (Division générale des
Charge totale
Volumes déversés
Valeur ajoutée
Ressources naturelles et de l’Environnement), le secteur des déchets, tant privé que public, a déversé quelque 33 millions de m³ d’eau en 2006. Ce volume est toujours en augmentation aujourd’hui. La charge, principalement des matières organiques, a connu une augmentation de
Unité : indice en base 100 (1995 = 100)
37% sur une période de 10 ans (1996-2006). Cette augmentation est en ligne avec la valeur ajoutée du secteur d’environ 40% pour cette même période. La principale raison est l’augmentation des activités de recyclage au détriment des mises en décharge (voir graphique 7). Environ la moitié de la charge provient des décharges, 1995
tandis qu’elle ne représente que 2% des quantités d’eau déversées par le secteur des déchets. Nous pouvons par
1997
1999
2001
2003
Graphique 7: Evolution des déversements d’eau par le secteur
des déchets dans la Région wallonne
ailleurs nous attendre à une baisse de la charge dans les années à venir, entre autres sous l’impulsion de la législation plus sévère en Wallonie et en Europe.
16
2005
5 Les produits
Les membres de la FEGE prestent des services dans les domaines de la collecte, du tri et du traitement de déchets et de sols pollués. D’autre part, ils proposent de nouveaux matériaux et de nouvelles formes d’énergie. Les indicateurs que nous utilisons pour cette dimension sont dès lors très diversifiés. Nous avons procédé à une sélection limitée: Flux de déchets Déchets ménagers Déchets d’emballage ménagers
Indicateur
Couverture
Part privée des collectes et du traitement des déchets ménagers Pourcentages de recyclage et de matières
Belgique
résiduelles Quantités de piles collectées (kg) par
Piles
Flandre & Wallonie
Belgique
habitant
Déchets d’équipements élec-
Quantités d’appareils collectées (kg) par
triques et électroniques
habitant
Papier
Pourcentages de valorisation
Belgique
Déchets industriels
Pourcentages de valorisation
Flandre & Wallonie
Déchets d’emballage industriels
Pourcentages de valorisation
Belgique
Belgique
Tableau 6: une sélection limitée d’indicateurs
5.1
Gestion des déchets % de répartition des déchets industriels assimilables en fonction de la nature de l’entreprise de collecte
5.1.1 Déchets ménagers
60,00% 2000
5.1.1.1 Généralités - Flandre
40,00%
2005 2006
20,00%
En ce qui concerne les collectes et le traitement des
2007 2008
0,00%
déchets ménagers, la part du secteur privé a connu une
Privé
forte hausse de respectivement 8,7% et 4,5% entre 2000
Public
Graphique 8: Répartition des collectes de déchets industriels assimilables en
et 2005. Depuis 2005, la répartition entre le secteur privé
fonction de la nature de l’entreprise de collecte, source OVAM
et le secteur public est relativement constante, avec une part privée du marché de 46% pour les collectes et de
% de traitement des déchets industriels assimilables en fonction de la nature de l’entreprise de collecte
53% pour le traitement en 2008.
70,00%
Depuis 2006, la part des déchets industriels assimilables
60,00% 50,00%
2000
devant encore être mise en décharge est constante à
40,00%
2005
30,00%
2006
20,00%
2007
10,00%
2008
environ 4%. La part diffère évidemment considérablement en fonction du type de déchets, comme le démon-
0,00%
trent quelques analyses de flux de déchets spécifiques.
Privé
Public
Graphique 9: Répartition du traitement de déchets industriels assimilés en
fonction de la nature de l’entreprise de collecte, source OVAM
17
Année Mode de traitement
2000 2005 2006 2007 2008
autres
0%
compostage
26% 25% 25% 25% 25%
séchage-séparation
0%
0%
2%
2%
2%
réutilisation
1%
2%
1%
0%
0%
recyclage
34% 39% 38% 39% 40%
séparation-
0%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
0%
13%
7%
3%
4%
4%
0%
0%
0%
0%
0%
fermentation mise en décharge
0%
entreposage temporaire
5.1.1.2 Généralités - Wallonie Le graphique 10 démontre que la fraction des déchets
incinération avec récupération
ménagers prétraités connaît une augmentation consi-
21% 25% 30% 28% 29%
dérable depuis 2004. Les quantités de déchets mises en
d’énergie
décharge ont enregistré une baisse significative. Cette
incinération sans récupération
4%
2%
0%
0%
évolution a entraîné une baisse de la fraction totale de
0%
déchets sans valorisation ou recyclage. Presque 700
d’énergie
ktonnes ont été utilisées dans le cadre du recyclage de Tableau 7: Mode de traitement des déchets
matériaux.
industriels assimilables, source OVAM
Quantités de déchets entrant dans les centres (kt)
Premières destinations des déchets ménagers et assimilés gérés en Région wallonne 2000 1800 1600 1400 1200 1000 800 600 400 200 0
1997 1998 1999 2000
2001 2002
2003 2004
2008
Valorisation
Elimination
Non déterminé
Compostage
Incinération
Réutilisation (<1%)
Biométhanisation
Mise en CET
Pré-traitement (tri, regroupement...)
Autres valorisations (énergétique, matières métaliques...)
Graphique 10: La part du marché dans la Région wallonne fait l’objet d’une répartition proportionnelle. (sources: Etat de l’Environnement Wallon
18
5.1.1.3 Déchets d’emballages ménagers
5.1.1.4 Piles
Le graphique 11 démontre que le taux de recyclage des
Comme le démontre le graphique 13, les volumes de piles
déchets d’emballages ménagers a vraisemblablement
collectés présentent une croissance notable depuis que
atteint son pic en Belgique. Le score de 85% est très
Bebat a entamé la coordination des collectes en 1996.
élevé, particulièrement lorsqu’on le compare aux scores
Les volumes collectés se sont stabilisés depuis 2000 aux
des pays environnants. 63% des déchets d’emballages
alentours de 2.500 tonnes par an. La Belgique évolue en
ménagers ont par exemple été recyclés en France, ce
tête du peloton mondial en ce qui concerne les collectes
taux étant de 67 %6 pour le Luxembourg.
sélectives de piles avec presque 236 g par habitant en
Le pourcentage de matériaux résiduels, une mesure de
2008. Environ 95% de ces quantités sont collectés par le
la production de matières premières secondaires, s’est
secteur privé, qui assure pratiquement 100% du traite-
stabilisé ces dernières années, aussi à un niveau élevé
ment des quantités collectées. A titre de comparaison,
(15,4 % en 2009).
les Pays-Bas ont collecté 193 g par habitant en 2008 (Stibat), tandis que ces collectes se soldaient par 124 g
La part privée des collectes de déchets d’emballages est
par habitant pour la France en 2007 (Ademe).
d’environ 42% et est restée relativement constante au fil des années. Evolution des collectes sélectives de piles (en tonnes) 3.000
Le pourcentage de recyclage semble avoir atteint un plafond
2.500
100% 90% 78,63
80%
72,21
83,59
83,91
85,63
2.000
85,04
1.500 1.000
53,92 46,29
40%
44,15
500
36,39
11,41
2001
2000
1999
1998
1997
1996
1995
0%
9,12
11,40 8,65
10,81
10,44
10,67
7,28
6,20
5,74
11,94
1995 1996 1997
14,12
1,58
annuel 2008 Bebat)
Le pourcentage de matériaux résiduels reste constant 28% 26% 24% 22% 20% 18% 16% 14% 12% 10% 8% 6% 4% 2% 0% 2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
Graphique 12: Pourcentage de matériaux résiduels du recyclage de PAC
(source: rapport annuel 2009 Fost Plus)
6
2001
2002 2003
2004
2005
2006
2007
2008
Autres
Graphique 13: Evolution des collectes sélectives de piles (source : rapport
d’emballages ménagers (source : rapport annuel 2009 Fost Plus)
2001
2000
0,85
Graphique 11: Pourcentage de recyclage des déchets
2000
1999
4,15
Recyclage Incinération avec récupération de chaleur Elimination sans valorisation
1999
1998
Bebat
2009
13,63
12,79
2008
15,33
12,26
2007
18,51
14,24
2006
19,14
14,17
2005
16,70 19,45
10%
0
23,04
25,6
2004
26,94
2003
28,06
2002
20%
83,36
58,45
60%
30%
81,90
67,97
70%
50%
79,95
74,35
Pro Europe
19
Evolution de l’utilisation et la collecte de vieux papier
5.1.1.5 Déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE)
2500
‘000t
2000
Le tableau 8 représente les quantités de DEEE collectées
1500
par le biais du système Recupel. En Flandre, 64% des
1000
DEEE sont collectés par le secteur privé, qui recycle 91% des DEEE collectés. Un total de 86.940 tonnes de DEEE
500
ménagers a été collecté en Belgique, ce qui représente
0 1997
une augmentation de 7% en comparaison à 2007. Le
1998
1999
2000
2001
2002
Utilisation de vieux papier
système Recupel permet de collecter une moyenne de
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
Collectes de vieux papier
Graphique 14: Evolution des collectes et de l’utilisation de vieux papier
8,15 kg de DEEE par habitant et par an, un résultat qui dépasse largement la norme imposée par l’Europe qui
5.1.2 Déchets industriels
est de 4 kg/habitant. A titre de comparaison, la France a collecté en 2009 quelque 5,7 kg de DEEE par habi-
5.1.2.1 Généralités
tant (Ademe), tandis que ce résultat était de 4,67 kg par
Tant en Flandre qu’en Wallonie, les chiffres disponibles
habitant aux Pays-Bas (NVPM). La Belgique réalise donc
concernant les déchets industriels sont peu utilisables
de meilleurs scores dans le domaine des collectes sélec-
pour tirer des conclusions évidentes en ce qui concerne
tives de DEEE.
les tendances en matière de recyclage et de valorisation
Collecte et transport: chiffres essentiels Points de collecte parcs à conteneurs Points de col-
énergétique pour l’ensemble du secteur. Les données ne
2006
2007
2008
518
518
520
19
19
20
visent par exemple que rarement les classes moyennes. Les informations disponibles sont basées sur des enquêtes dans les deux parties du pays.
lecte - centres de réutilisation Points de
5.1.2.2 Flandre En 2007, la part des déchets industriels secondaires
collecte - centres de réutilisation Points de collecte (actifs) - distribution Total des points de collecte Appareils collectés (kg/ habitant)
se chiffrait à 32% en Flandre, soit une augmentation 2.904
3.115
3.319
3.441
3.652
3.859
7,2
7,7
8,2
en comparaison à 2004, comme le montre la figure cidessous. Cette évolution indique un taux de recyclage accru, puisque les déchets industriels secondaires sont générés lors du traitement des déchets primaires. Il s’agit entre autres de déchets qui quittent les installations de tri, des fractions résiduelles des processus de recyclage et des cendres volantes des installations d’incinération7. La
Tableau 8: Collecte des DEEE, sources: Recupel
baisse du taux de recyclage en 2007 par rapport à 2006, qui peut être déduite de la baisse du pourcentage
5.1.1.6 Papier Le graphique 14 démontre que les collectes de vieux papier ont chuté pour la quatrième année consécutive en 2009,
% de déchets industriels primaires % de déchets industriels secondaires
à savoir de 2,3 millions de tonnes au cours de l’année
80
record 2006 à 1,88 million de tonnes en 2009. De 2001
70
à 2006, cette catégorie a présenté une augmenta-
60
tion constante de 1,5 à 2,3 millions de tonnes. Il s’agit
50
d’une évolution notable qui est vraisemblablement la
40 30
conséquence de mesures de prévention au sein des
20
entreprises en vue de prévenir les résidus de production
10
et de l’augmentation croissante des communications et
0 2004
stockages électroniques de données. La production de
2005
2006
2007
Graphique 15: Déchets industriels primaires et secondaires
papier a en effet chuté de 360.000 tonnes entre 2006 et 2009.
20
5.1.2.4 Déchets d’emballages industriels
des déchets industriels secondaires, est par ailleurs due au fait que l’OVAM dispose depuis 2007 de données
Comme le démontre le graphique 17, les déchets
plus détaillées concernant les entreprises de traitement
d’emballages industriels ont été recyclés à raison
des déchets. Cette disponibilité de données a permis
d’environ 80% en 2009, tandis que le total de la valorisa-
de séparer les installations utilisées pour le broyage des
tion se situait à un niveau de 87%. Ces valeurs ont permis
gravats, ce qui se traduit par un glissement des déchets
de réaliser tous les objectifs légaux pour 2010, à savoir
secondaires vers des déchets primaires.
un taux de recyclage de 80% et 85% de valorisation. Les autres déchets ont fait l’objet d’une valorisation par les
5.1.2.3 Wallonie
producteurs mêmes des déchets. En 2009, VAL-I-PAC gérait 84% des emballages industriels dans le cadre de
Il s’est avéré sur base des résultats d’une étude envi-
l’obligation légale de reprise et d’information.
ronnementale intégrée (ICEDD, 2009), à laquelle ont participé 102 entreprises du secteur industriel, et qui a été extrapolée à toutes les entreprises, que le taux de
Evolution des résultats
valorisation des déchets industriels est estimé à 90% en
95
moyenne pour la période de 1995 à 2007.
90 Pourcentage
Les quantités mises en décharge ont en outre chuté à 5% en 2007. Le graphique 16 illustre la production de déchets par les différents secteurs wallons. 7
85 80 75 70
3.000.000
65 2001
2002
2003
2004
2005 2006
2007
2008
2009
2.500.000 recyclage
2.000.000
valorisation énergétique
Graphique 17: Traitement des déchets d’emballages industriels, source Val-I-Pac
1.500.000 1.000.000 500.000
e
s lu
rg i
ire
al et M
Ag
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ta
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er gi
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es
0
Graphique 16: Production des déchets dans les diférents secteurs wallons, ICEDD 2009
Graphique 17: Verwerking van bedrijfsmatig verpakkingsafval, bron Val-I-Pac
7
Rapport Mira, 2010
21
5.1.2.5 Conclusion
mise en œuvre de matières plastiques recyclées en vue de leur production. Ce programme est poursuivi en 2010
Les exemples ci-dessus démontrent que la Belgique
et les partenaires étudient les techniques de recyclage et
réalise d’excellents scores et évolue dans le peloton de
de production, ainsi que les possibilités de réutilisation
tête européen en ce qui concerne la récupération de
des matières plastiques.
matériaux et d’énergie à partir de déchets. Le secteur privé est un maillon important de cette chaîne.
La même entreprise étudie avec le fabricant de dalles Mosa la possibilité de créer un circuit fermé pour les dalles
5.1.3 Innovations en termes de processus
et carrelages. Le projet pilote concernant la collecte et le traitement a été parachevé avec succès en 2009, à savoir
Pour les membres de la FEGE, l’investissement dans
qu’un total de presque 20.000 kg de dalles en fin de vie
l’optimalisation des processus est une activité indis-
et de presque 20.000 d’autres matériaux céramiques a
pensable pour rester concurrentiels. De nombreuses
été collecté et testé quant aux méthodes de séparation
entreprises sont dès lors constamment à la recherche
et de traitement. Mosa a obtenu un certificat Cradle to
d’innovations qui leur permettent de gérer plus efficace-
Cradle® pour ses dalles non émaillées, ainsi que pour
ment leurs différents processus. Ceci s’applique aux col-
sa collection de carrelages brillants. La production de la
lectes de déchets, à leur tri, leur recyclage et leur traite-
première dalle à base de matériaux recyclés figure au
ment, mais tout autant à l’assainissement des sols. Une
programme de 2010.
nouveauté marquante est la possibilité de distinguer les différents matériaux au moyen d’une détection à haute
Une autre entreprise construit deux installations com-
résolution basée sur une spectrométrie infrarouge. Le
munes en collaboration avec l’entreprise américaine In-
spectre des matériaux défilant sur le tapis est analysé et
trinergy à Thimister-Clermont, dans la région de Verviers.
leur composition est identifiée. Un logiciel analyse immé-
La première est une unité de cogénération qui générera
diatement les informations et commande l’éjection des
de l’énergie (électricité et chaleur) à base de déchets de
matériaux recherchés par un système d’air comprimé.
bois. L’électricité sera revendue « au réseau », tandis
Aujourd’hui, l’un des membres de la FEGE est capable,
que la chaleur sera utilisée dans une large mesure par la
grâce à cette technique, de récupérer 97% des matéri-
seconde installation, une unité de production de pellets
aux recyclables (plastique, papier, carton, métal, pierre,
à base de bois. Les deux projets créeront une quinzaine
bois) à partir des déchets industriels ou des déchets de
d’emplois.
construction traités dans son centre de tri.
Ce ne sont là que quelques exemples des contributions
5.1.4 Innovation en termes de produits
que fournit le secteur dans le domaine des innovations en matière de produits. Grâce à ces initiatives, le secteur
Le principe Cradle to Cradle® est un processus qui
réalise une réduction complémentaire des émissions de
contribue systématiquement à l’amélioration de la qualité
gaz à effet de serre, tandis que le développement de
des produits et à un usage plus judicieux des matières
produits en vue de leur recyclage ultérieur permet de
premières. Dès la création du produit, il est tenu compte
réaliser une diminution de la consommation de matières
de la simplification du recyclage ultérieur, créant ainsi
premières.
un circuit fermé. Ce processus permet de s’attaquer à la pénurie des matières premières et au problème du CO2. Le principe Cradle to Cradle® est déjà appliqué dans le secteur des déchets. Le secteur perçoit des opportunités dans ce domaine et différents membres de la FEGE recherchent dès lors des possibilités de collaboration avec des producteurs de déchets. Philips et l’un des membres de la FEGE étudient ensemble la conception intelligente de nouveaux produits et la
22
5.2
Assainissement des sols
excavées est mise en décharge. La plupart sont réutilisées ou se voient attribuer d’autres destinations, comme les applications architectoniques (par exemple dans le
Le sol joue un rôle inestimable dans la production ali-
cadre des routes et des digues) ou les applications sous
mentaire, la gestion de l’eau, l’exploitation des matières
une forme façonnée (comme par exemple dans le béton,
premières et la biodiversité. La pollution du sol exerce
le ciment ou les produits céramiques). Ces applications
donc un impact négatif sur l’homme, l’environnement
durables permettent de limiter l’exploitation et l’utilisation
et les réserves d’eau. Elle entraîne en outre des coûts
de minerais naturels. Les critères de qualité requis et les
considérables sous forme d’assainissements. Les pou-
possibilités d’application sont définis dans le règlement
voirs publics ont élaboré des procédures permettant
en matière de terrassements, qui fait également partie du
de prévenir de nouvelles pollutions des sols dans toute
règlement flamand en matière d’assainissement des sols
la mesure du possible et de remédier à des pollutions
(VLAREBO).
historiques qui entraînent des risques inacceptables pour l’homme et l’environnement. L’assainissement des
Différentes techniques d’assainissement sont appliquées
sols n’a pas seulement une fonction écologique, mais
dans les centres d’assainissement des sols en fonction
aussi une fonction sociale importante. C’est une question
de la nature de la pollution (essence, diesel, mazout,
d’utilisation efficace et durable des espaces disponibles.
métaux lourds, hydrocarbures polyaromatiques, PCB…).
L’assainissement de sols pollués libère de l’espace pour de nouvelles activités économiques ou sociales.
▪▪
Une grande fraction des terres polluées fait l’objet d’un traitement biologique. Cette technique est
Les membres de la FEGE jouent un rôle important
basée sur la stimulation et l’optimalisation de con-
dans ce processus par l’intermédiaire des centres
ditions microbiennes. Les substances polluantes
d’assainissement des sols et des sites d’entreposage
présentes dans les terres sont ainsi dégradées et
temporaires et ils ont pleinement conscience de leurs responsabilités sur le plan de la durabilité.
transformées en composants inoffensifs. Suite à une
Le traitement ou l’assainissement des sols par des centres
critères d’acceptation des terres provenant d’un tel
optimalisation permanente de cette technique, les processus deviennent de moins en moins sévères. Il
de traitement spécialisés constitue un maillon logique
est dès lors possible d’assainir davantage de terres
et indispensable du processus de gestion durable des
polluées que dans le passé.
sols. Les centres d’assainissement des sols sont des ▪▪
entreprises agréées par les pouvoirs publics flamands
Une seconde technique comprend l’épuration
pour l’assainissement ou le traitement de terres excavées
physicochimique, dans le cadre de laquelle les sub-
polluées. En plus des obligations liées à l’autorisation
stances polluantes sont séparées des particules de
environnementale, les centres doivent exercer leurs
terre par le biais d’un processus d’épuration et de
activités conformément à un code de bonnes pratiques.
l’application de traitements physiques.
Celui-ci fait partie du décret en matière d’assainissement
▪▪
et de protection des sols et des arrêtés d’exécution cor-
Une troisième technique importante est l’épuration thermique où les terres polluées sont échauffées
respondants (règlement VLAREBO). Celui-ci a pour but
avant de traiter les gaz libérés.
d’assurer la transparence du fonctionnement des centres et des processus de traitement des sols pollués, de les
Les terres polluées impossibles à assainir peuvent éven-
rendre contrôlables et de minimaliser les émissions sec-
tuellement être immobilisées. L’adjonction d’adjuvants
ondaires de substances polluantes (conformément au
permet ici de transformer les pollutions présentes en
code de bonnes pratiques des centres d’assainissement
formes moins dangereuses ou pouvant faire l’objet d’une
des sols de l’OVAM du 2 février 2009).
lixiviation. Les terres peuvent ainsi encore hériter d’une destination durable ou être mises en décharge.
Après le processus d’assainissement, les terres se voient attribuer une destination en fonction des critères
Les techniques de traitement ci-dessus sont exécutées
de qualité imposés. Seule une petite fraction des terres
sur le site du centre d’assainissement. Si la distance
23
entre le site du centre de traitement et le site d’origine
Cette solution permet d’utiliser moins de minerais pri-
des terres est trop grande, il est également possible de
maires.
faire appel à des installations de traitement mobiles. La même règle s’applique si les volumes à traiter et trans-
En guise d’illustration, le tableau ci-dessous représente
porter sont trop importants. Le secteur de traitement a
les chiffres pour les terres traitées et les terres mises en
ainsi la possibilité de proposer toujours la solution la plus
décharge pendant la période 2006-2008
durable.
8
L’assainissement des sols permet de créer des circuits Le secteur dispose en outre de la possibilité de prévoir un
fermés au maximum : seule une fraction minime du
entreposage temporaire des terres. Les terres excavées
volume total des terres traitées a une décharge pour
dans un cadre d’un chantier peuvent ainsi hériter d’une
destination finale.
nouvelle destination sur un autre chantier.
2006
2007
2008
2009
Tonnage de terres ayant fait l’objet d’une épuration
508.633 tonnes
487.865 tonnes
562.691 tonnes
491.058 tonnes
330.325 tonnes
256.663 tonnes
387.127 tonnes
424.821 tonnes
39.885 tonnes8
26.892 tonnes
66.123 tonnes
38.126 tonnes
843.199 tonnes
1.107.030 tonnes
1.072.030 tonnes
944.190 tonnes
biologique Tonnage de terres ayant fait l’objet d’une épuration physicochimique Tonnage de terres ayant fait l’objet d’une épuration thermique Tonnage de terres ayant fait l’objet d’un entreposage temporaire Tableau 9: les chiffres pour les terres traitées et les terres mises en décharge pendant
8
24
Réponse à la question parlementaire n°. 497 du 12 mars 2008
6 Systèmes de gestion
La plupart des entreprises du secteur mènent une poli-
consignés dans un rapport annuel. Ce rapport annuel
tique active de développement durable, de suivi et de
fournit un sommaire récapitulatif des performances et
maîtrise des effets sur l’environnement et de suivi de la
indicateurs environnementaux principaux. Les rapports
sécurité et la qualité. De nombreuses entreprises ont
annuels des différentes entreprises démontrent que le
recours à des systèmes de gestion certifiés. Elles tien-
secteur opte intentionnellement pour des systèmes de
nent ainsi compte de façon systématique des impacts de
gestion uniformes. La plupart des sites de ces entre-
leurs activités sur l’environnement. Cet impact est évalué
prises du secteur font ainsi l’objet d’une certification ISO
et limité dans toute la mesure du possible. Les objectifs
9001, ISO 14001 ou EMAS. Sur le plan de la sécurité, de
définis dans le cadre de la politique font l’objet d’un
nombreuses entreprises disposent d’un certificat VCA ou
suivi annuel par le biais de différents indicateurs et sont
OSHAS 18001.
7 Conclusion
Contrairement à l’analyse d’une entreprise environ-
d’en calculer la valeur ajoutée économique.
nementale individuelle, il n’est pas évident d’esquisser un tableau général de la durabilité globale d’un secteur.
Les nombreux exemples d’exploitation durable au sein
Cette situation est par exemple liée au fait que les
de notre secteur démontrent que la durabilité fait partie
données concernant les différents indicateurs ne sont
de la stratégie des entreprises de traitement des déchets
pas toujours disponibles ou ne sont pas élaborées de
dont le but consiste à faire d’elles des maillons solides
façon uniforme dans toutes les régions belges. La com-
de la chaîne de la production de matières premières
binaison des taux de recyclage pour différents flux de
et d’énergie. Le secteur vise une entreprise durable et
déchets et l’analyse des parts de marché du secteur
réussit fréquemment à trouver l’équilibre entre les résultats
privé des collectes et du traitement nous apprend par
financiers, les intérêts sociaux et l’environnement.
exemple que le secteur privé des déchets fournit une
Ceci ne s’applique pas seulement aux grandes entrepris-
contribution substantielle à la valorisation des déchets
es internationales, mais est aussi perceptible au sein des
en Belgique. Il n’est toutefois pas possible de dresser
entreprises qui limitent leurs activités au marché belge
l’inventaire complet des flux de déchets secondaires et
(voire à une partie du marché belge).
25
LISTE DES MEMBRES Plus d’info sur notre site web! www.febem-fege.be
4Biofuels 1070 Brussel www.4energyinvest.com A.B.R. 1850 Grimbergen www.demeuter.be Accurec 3980 Tessenderlo Aclagro 9032 Wondelgem www.aclagro.be Adams Massenhoven 2240 Massenhoven www.adams-massenhoven.be Aerts Jan Containerdienst 2160 Wommelgem www.aerts-containers.be Alfamet 9200 Dendermonde www.alfamet.be Alvin 7012 Jemappes Amacro 1654 Huizingen www.amacro.be André Celis Containers & Recyclage 3210 Lubbeek www.celis.be Antwerp Tank Cleaning ATC 2030 Antwerpen www.vanloon.be AOP Antwerpse Oudpapiercentrale 2660 Hoboken Apparec 2830 Tisselt-Willebroek www.apparec.be Atravet 9200 Dendermonde Attero 2800 Mechelen AVR België 2400 Mol www.avr-belgie.be AWS 2860 Sint-Katelijne-Waver www.aws.eu Bel Fibres 7022 Hyon Belgras 2235 Hulshout www.belgras.be Beta Recycling 3660 Opglabbeek www.betarecycling.com Bionerga 3740 Bilzen / 3630 Maasmechelen www.bionerga.be Bioterra 3660 Opglabbeek www.bioterra.be Bio Oil Expoitation 3980 Tessenderlo www.bio-oil-holding.eu Bio Oil Recycling 8200 Brugge www.allvet.be BLC-group 9600 Ronse www.containerdienst-bert.be Bongaerts Recycling 3990 Peer BOS 2030 Antwerpen Bosatec 3600 Genk www.groupmachiels.com Bremcon 2070 Zwijndrecht www.bremcon.be Broeckx Plastic Recycling NL-5085 ET Esbeek www.broekcx.nl Bruco Containers 2030 Antwerpen www.bruco.containers.com BST 2830 Willebroek www.belgianscrap.com BSV 8530 Harelbeke www.bsv-nv.be
Buchen Industrial Services 7170 Manage www.buchen.net Campine Recycling 2340 Beerse www.campine.be CETB 7141 Carnières www.sita.be Cimenteries CBR 1170 Brussel www.cbr.be CNA Containers 9300 Aalst www.leysen.org Cogal 9100 St.-Niklaas www.cogal.be of www.dehon.com Cogetrina 7522 Marquain www.dufour.be Comet Tyre Recycling 6200 Chatelet www.cometsambre.be Conelso 2840 Reet www.fransdevocht.be Corneillie Containerverhuur 8000 Brugge Corvers 3583 Beringen www.sita.be Croco 3910 Neerpelt De Bree Solutions 9990 Maldegem www.debree.be De Coninck 3020 Veltem www.de-coninck.be De Coster Dominique 3530 Houthalen-Helchteren www.decosternv.be De Dijcker Recycling 2860 Puurs www.ddrecycling.be De Kock E. 3090 Overijse www.dekock.info Demets Containers 1120 Brussel www.sita.be De Meuter Containers 1000 Brussel www.sita.be De Neef Chemical Processing 2220 Heist-op-den-Berg www.deneef.net Depovan 8800 Roeselare www.vanheede.com De Sutter 9900 Eeklo www.afvalbeheer-desutter.be Dilissen Transport 3900 Overpelt www.dilissen-transport.com Doopa 8800 Roeselare www.doopa.be DPL 8810 Lichtervelde Duferco Diversification 7100 La Louvière www.duferco.be Ecomac 3990 Linde-Peer www.groupmachiels.com Ecosmart 2870 Puurs www.vangansewinkel.com Ekol 3530 Houthalen-Helchteren www.ekol.be EKP Recycling 2860 St Katelijne Waver www.jacobsbeton.be Electrawinds 8400 Oostende www.electrawinds.be Eneco België 2800 Mechelen www.eneco.be Envisan 9308 Hofstade-Aalst www.envisan.com Eurocompost 3530 Houthalen www.eurocompost.be Eurofat 8552 Zwevegem-Moen Eurowaste 2000 Antwerpen www.eurowaste.be Fim P&R 2260 Westerlo, www.fim.be
26
FMM 1070 Bruxelles www.recylex.be Foronex 8710 Wielsbeke www.foronex.com Frimpex 3370 Boutersem Fraxicor 1500 Halle www.colruyt.be Garwig 8650 Houthulst www.garwig.be Geldof 8560 Wevelgem www.geldof-recycling.be Gemini Corporation 2050 Antwerpen www.geminicorp.be General Plastics International D-24558 Henstedt-Ulzburg gpigmbh.blogspot.com Geocycle 7181 Seneffe www.geocycle.be Geo-Milieu 2480 Dessel www.geo-groep.com Gielen Container Service 3600 Genk www.gielen-recyclage.be Gilgemyn oudpapierbedrijf 8560 Wevelgem Govaerts Recycling 3570 Alken www.govaplast.com GRC-Kallo 9130 Kallo www.decnv.com GRL 3560 Lummen www.grl.be Grondreinigingscentrum Limburg 3560 Lummen www.carmans.be GRV 8800 Roeselare www.vanheede.com GV & T Kruishoutem 9770 Kruishoutem www.gvtkruishoutem.be HCI 2950 Kapellen www.hci.be Henri Containerdienst 3300 Tienen www.henricontainerdienst.be Holcim Belgique 7034 Obourg www.holcim.be Hoslet 1325 Chaumont-Gistoux www.sita.be Houtrecyclage Vandendriessche 8900 Ieper www.houtrecyclage.be IEH Recycling 2310 Rijkevorsel www.iehrecyclingbelgium.com Inafzo 8980 Zonnebeke Indaver 2800 Mechelen www.indaver.be Ivo Van den Bosch Containerdienst 2520 Ranst www.ivovandenbosch.be Jeritop 9031 Drongen www.jeritop.be Jozef Michel oudpapier 2920 Kalmthout Kargro Group 2920 Kalmthout www.tyreplan.be Kayak Maritime Services 2000 Antwerpen Kempisch Recyclage Bedrijf 2340 Beerse www.krb-glasscollecting.be Klerk’s Plastic Recycling KPR 2320 Hoogstraten www.hyplast.be Lammertyn.net 9070 Destelbergen www.lammertyn.net Lavatra 8930 Lauwe Leysen 2300 Turnhout www.leysen.org Lhoist Recherche & Développement 1342 Ottignies www.lhoist.com Liekens 2030 Antwerpen www.liekens.be
MAC 2030 Antwerpen Machiels 3500 Hasselt www.groupmachiels.com Maintenance Industrielle Walonne 7971 Basècles Maltha 3920 Lommel www.maltha.nl Marpobel 2030 Antwerpen Marpos 8380 Dudzele Matco 8790 Waregem www.matco.be Matco Glas 8710 Wielsbeke M.C.A. Recycling 1190 Vorst www.mca-recycling.com MCR 2627 Schelle M.E.C. nv 8500 Kortrijk Minérale 6042 Lodelinsart Molok 3530 Houthalen www.molok.-benlux.com Monseu 1440 Braine le Chateau MTD Milieutechnieken 2270 Herenthout www.mtd-etec.com New West Gypsum Recycling 9130 Kallo www.nwgypsum.com Norland 5300 Andenne www.sita.be OCS - ATM 2170 Antwerpen www.atmmoerdijk.nl Oostvlaams Milieubeheer OVMB 9042 Gent www.ovmb.be Op de Beeck 2288 Bouwel www.odbeeck.be Oriental Recycling 2230 Oevel www.orientalrecycling.com Out of Use 2840 Putte www.outofuse.com Pack2pack 8800 Rumbeke www.pack2pack.com Papnam 5060 Auvelais Pieck Containers 3290 Tessenderlo www.sita.be Pirobouw 2900 Schoten www.pirobouw.com Plasticollect F-59250 Halluin www.plasticollect.com Plastics Latinne-Neyens 3583 Paal www.pln-latinne.com Plastirec 2330 Merksplas www.plastirec.be Protelux 6880 Bertrix Put Boudewijn & zoon 3582 Beringen www.putboudewijn.be Ravago Production 2370 Arendonk www.ravago.be RCMD 9870 Zulte www.rcmd.be R.D. Recycling 3530 Houthalen www.rdrecycling.be Recma 4100 Seraing Renovius 3900 Overpelt www.renovius.be Recoval Belgium 6182 Souvret www.trcnv.be Recupa 1070 Bruxelles Recup-Oil 8770 Ingelmunster Recyc-Oil 8710 Wielsbeke www.recyc-oil.be
Recydel 4020 Wandre www.vangansewinkel.com Recyfin International 2980 Halle-Zoersel Recyfood 3560 Lummen www.recyfood.be Recyfuel 4480 Engis www.recyfuel.be Recygom 4821 Andrimont www.sita.be Recyper 9100 Sint-Niklaas www.sita.be Remo Milieubeheer 3530 Houthalen www.groupmachiels.com REMONDIS 3210 Lubbeek www.remondis.be Rendac 9470 Denderleeuw www.rendac.com Repaper 2910 Essen Re-Tyre 3920 Lommel Revatech 4480 Engis www.revatech.be Rik’s Plastics 3600 Genk www.riksplastics.com Romarco 9240 Zele www.romarco.be Rulo 7742 Hérinnes-lez-Pecq www.rulo.be Rumst Recycling 2840 Rumst Rymoplast 3920 Lommel www.morssinkhofplastics.nl SAF Recyclage 9990 Maldegem SEOS Plastic Recycling 4600 Verviers SGS Ewacs 9120 Beveren-Melsele www.be.sgs.com SHANKS sa 1435 Mont-St-Guibert www.shanks.be SHANKS Vlaanderen 8800 Roeselare www.shanks.be SHANKS Vlaanderen 9042 Gent www.shanks.be Silvamo 8800 Roeselare SIMS Recycling Solutions 9100 Sint-Niklaas www.sims-group.com SITA Remediation 1850 Grimbergen www.sitaremediation.be SITA Recycling Services 2340 Beerse www.sita.be SITA Treatment 1180 Brussel www.sita.be SITA Wallonie 4460 Grâce-Hollogne www.sita.be Smet Jet 8400 Oostende www.edelweissnv.be Smurfit Kappa 2170 Merksem www.smurfitkappa.com Soborel 3550 Heusden-Zolder www.vangansewinkel.com Socaplast 1840 Londerzeel www.socaplast.be Sodecom 7040 Quévy www.vanheede.com Sodever 1420 Braine l’Alleud Soraf 2840 Rumst www.ljanssens.be Soret 1560 Hoeilaart Soreplastic 6971 Champlon www.soreplastic.be SO.TRA.EX 4700 Eupen
27
www.sotraex.com Spanin 8780 Oostrozebeke www.indaver.be Stadsbader-Flamand 8530 Harelbeke www.stadsbader.com Stallaert Recycling 1800 Vilvoorde www.stallaert.be Stevan 8860 Lendelede www.stevan.be Stok&Co 3530 Houthalen-Helchteren www.leysen.org Stora Enso Langerbrugge 9000 Gent www.storaenso.com SVK 9100 Sint-Niklaas www.svk.be Tellgnosis 2860 Sint-Katelijne-Waver Thenergo 2018 Antwerpen www.thenergo.be Thomé H. & Fils 1730 Mollem Track International 8790 Waregem www.track-international.com Transcoma 3600 Genk www.transcoma.be Tri-Terre SAFS 4040 Herstal TWZ 9940 Evergem www.twz.be Vaco Containerdienst 2950 Kapellen www.leysen.org Valomac 1850 Grimbergen www.sita.be Vandewiele Recycling 8470 Gistel www.houtmolen.be Van Gansewinkel 2870 Puurs www.vangansewinkel.com Vanheede Environment Group 8940 Wervik www.vanheede.com Van Moer H & Zn 9120 Melsele www.vanmoerh.be Van Pelt Containerbedrijf 2900 Schoten www.vanpelt-nv.be Van Puijfelik NL 4815 CD Breda www.vanpuijfelik.nl Van Roy 9470 Denderleeuw www.van-roy.be Veolia ES 1800 Vilvoorde www.veolia-es.be Verpola 8000 Brugge www.verpola.be Vetboerke 8750 Wingene Vlar Papier 2830 Tisselt www.storaenso.com Vosselaarse Oud Papier Centrale 2330 Merksplas www.vopc.be Vulsteke & Verbeke 8970 Poperinge www.vulsteke-verbeke.be West Waste Treatment 8600 Diksmuide www.wwt.be WOS 3600 Genk www.wos-genk.be Wubben Aflaatolie 2910 Essen
Code déontologique Lorsqu’une
entreprise
exprime
dure a déjà été activée à plusieurs
tion régionale mais nos membres
le souhait de devenir membre
reprises, chaque intervention s’étant
doivent d’ores et déjà les respecter.
de la FEGE, elle doit s’engager à
soldée à ce jour par une clarification
La FEGE contribue ainsi à la profes-
respecter le code déontologique
des situations. Le code assure donc
sionnalisation du secteur, tout en
de la Fédération. Ce code décrit
aussi un climat constructif au sein
améliorant la situation sur le terrain.
plusieurs engagements clairs en
du secteur.
L’affiliation à la FEGE est donc
termes de respect de la législation
clairement aussi un label de qualité..
mais également de comportements
Ce code a également servi de
envers la Fédération, notamment en
base à d’autres initiatives. Citons le
termes de collégialité.
code de bonnes pratiques pour le traitement des déchets d’amiante,
Pour la FEGE, il s’agit d’un minimum
et celui relatif à l’acceptation des
que chaque membre doit respecter.
déchets dans les décharges en
Nos statuts prévoient dès lors une
Flandre ou encore la réflexion sur le
procédure s’il nous est signalé que
problème de la dilution des déchets.
l’un de nos membres ne respecte
Le but final consiste à transformer
pas cette déontologie. Cette procé-
ces codes en une réglementa-
nt me nne viro ment» l’En nne de viro on e l’En ti s e sd
G e de epris ses ntr pri des e tre En mique des yna on , la d ti éra GE
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