FEGE focus
LA DYNAMIQUE DES ENTREPRISES DE L ’ENVIRONNEMENT
#19
Decembre 2010
Nos entreprises sont elles durables ?
▪▪ Groupe de travail Wallonie : les dossiers ne manquent pas ! ▪▪ Délégation du Parlement Wallon en visite chez deux membres de la FEGE ▪▪ Membre sous les feux des projecteurs: RECMA à Liege ▪▪ FEGE Rapport de durabilité 2009
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Contenu 4
Durable, vous avez dit durable ?
5
Le secrétariat de la FEGE déménage !
6
Groupe de travail Wallonie : les dossiers ne manquent pas !
7
Délégation du Parlement Wallon en visite chez deux membres de la FEGE
8
Membre sous les feux des projecteurs: RECMA
11
Des concepts tels que Closing the Circle (Groupe Machiels) et Enhanced Landfill Mining au menu d’un congrès international
FEGE Focus est un bulletin d’information périodique de la Fédération des Entreprises de Gestion de l’Environnement. Décembre 2010 Adresse: FEGE - Fédération des Entreprises de Gestionde l’Environnement Esplanade Heyzel 1 boîte 87 1020 Bruxelles Tel. 02 757 91 70 Fax 02 757 91 12 E-mail info@febem-fege.be Website www.febem-fege.be Rédaction: Werner Annaert, Anita Cosaert, Cédric Slegers, Baudouin Ska en Mireille Verboven. Réalisation: 2Mpact (www.2mpact.be)
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CHALEUR VERTE battage publicitaire ou nécessité?
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Les membres de la FEGE ont souffert pendant la crise
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Qualité du verre creux collecté: un défi permanent !
Extra: FEGE Rapport de durabilité 2009 19
Enquête dans le cadre du système de monitoring de la gestion durable des matières minérales
20
Codes de Bonne Pratique pour le stockage temporaire et l’assainissement des terres excavées
21
Visite de FEREDECO en Flandre
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Fiches de sécurité pour et par les membres de la FEGE
25
Euroshore Conférence
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Nouvelles et Prises de position de la FEGE
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Collecte sélective
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Liste des membres
E.R. Werner Annaert Vous pouvez vous abonner au Focus via notre site Web www.febem-fege.be Nederlandstalige editie op eenvoudig verzoek verkrijgbaar. Ce FEGE Focus est imprimé sur du papier 100% recyclé et sans chlore.
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FEGEFOCUS
La dynamique des entreprises de l’environnement Decembre 2010
Durable, vous avez dit durable ? Werner Annaert, Directeur général FEGE
Avez-vous régulièrement ce senti-
De nombreux membres de la FEGE
pérons rapidement vous accueillir
ment que le mot « durable » est
s’inscrivent ainsi totalement dans
dans nos nouveaux bâtiments !
devenu la nouvelle expression à
cette démarche et la FEGE, sous
la mode ? Après le mot « environ-
l’impulsion de son groupe de travail
D’ici là, je vous souhaite une très
nement », on parle désormais de
communication,
bonne fin d’année et déjà beaucoup
«durable» à toutes les sauces.
De
avoir une approche globale pour
nombreux créneaux de communica-
tout son secteur. Nous avons donc
tion utilisent ainsi ce terme et chacun
le plaisir de vous communiquer
se fait sa propre idée du concept.
notre premier rapport de durabilité.
La Commission européenne avait
Nous apportons ainsi une vision des
défini en 1987 ce qu’on entendait
apports sociaux, économiques et
par développement durable : « un
environnementaux du secteur des
développement
déchets et de l’assainissement des
qui
répond
aux
besoins des générations du présent
souhaitait
aussi
de succès pour l’année 2011. Bonne lecture !
sols.
sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux
Ce FOCUS sera aussi la transition
leurs » mais le concept a rapide-
pour la FEGE vers un nouveau défi
ment évolué pour finalement surtout
puisque nous déménageons ! Nos
mener des politiques qui allient
nouveaux locaux, sur le plateau
l’économie
du Heysel, seront ainsi l’occasion
et
l’environnement.
Dans le monde industriel, le concept
d’encore
s’étend
manière
nos collègues de la COBEREC et
d’économiser les énergies fossiles
ainsi mieux défendre et promouvoir
au profit d’énergies renouvelables.
le secteur des déchets. Nous es-
aussi
dans
la
mieux
4
collaborer
avec Werner Annaert, Directeur général FEGE
Le secrétariat de la FEGE déménage !
La FEGE et la COBEREC ont décidé dernièrement d’établir une stratégie de rapprochement et de coopération. Un des premiers moyens est de réunir les deux secrétariats dans un bâtiment commun. Nous avons donc décidé de déménager car une extension dans les bureaux de la rue du Pavillon n’était pas possible. Le 27 décembre, les deux fédérations déménageront dans le bâtiment Buro & Design Center (BDC) sur le plateau du Heysel, juste en face des différents palais d’exposition. Le bâtiment est reconnaissable par des ascenseurs extérieurs en verre. Un aménagement complet des bureaux est prévu afin de l’adapter aux travaux d’une fédération patronale (c’était auparavant un call center !). Deux salles de réunion sont notamment prévues pour y accueillir les membres et les autres visiteurs. Les nouveaux bureaux sont proches du RING et de la petite ceinture. Une station de métro (Heysel) est toute proche. Un des points positifs sera aussi de bénéficier d’un parking sécurisé pouvant accueillir 1500 places. Le déménagement est prévu entre Noel et Nouvel An afin que les secrétariats puissent être opérationnels dès début janvier. Nos bureaux seront d’ailleurs fermés durant « la trêve des confiseurs ». A noter que les premières réunions des groupes de travail en 2011 seront organisées dans nos nouveaux locaux afin de vous familiariser avec ce nouveau potentiel de la FEGE.
Nouvelle adresse à partir de 1/01/2011: FEBEM – FEGE Esplanade 1 b/87 1020 Bruxelles. Les numéros de téléphone et de fax, ainsi que l’adresse e-mail restent inchangés
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Groupe de travail en point de mire
Groupe de travail Wallonie : les dossiers ne manquent pas ! Ce groupe de travail, présidé par Yves DECELLE, se consacre exclusivement aux dossiers propres à la Wallonie. Il a trouvé son régime de croisière en 2006-2007 lors de la fameuse réforme fiscale entreprise à l’époque pour la taxation des outils de traitement au Sud du Pays. La Fédération dynamise ce groupe de travail dans le but d’avoir une plus value aux points de vue défendus par la Fédération dans les trois Régions. Cédric Slegers, Directeur adjoint de la FEGE
L’actualité
en
Wallonie
pour
le
la FEGE a participé très activement.
moment se résume pour l’essentiel
breuses réunions de concertation ont été menées, notamment au sein
à deux grands dossiers : le nouveau
A l’instar des deux autres Régions,
plan Wallon des déchets et la trans-
l’autre dossier important est la
de la Commission des déchets.
position de la Directive Cadre sur les
transposition de la nouvelle Directive
Le groupe, réunissant générale-
déchets.
Cadre sur les déchets. Le Cabinet
ment une dizaine de personnes,
du Ministre Henry a ainsi commu-
suit également l’avancement de la
Le nouveau Plan devrait être final-
niqué début novembre un projet
création du 6ème pole Environne-
isé en 2012 mais de nombreuses
de texte qui a été analysé dans le
ment – GREENWIN – auquel la FEGE
réflexions ont déjà été entamées
groupe Wallonie.
Les enjeux sont
et plusieurs de ses membres partici-
pour
rédaction.
identiques aux deux autres Régions
pent activement tant dans sa partie
Les grands thèmes seront liés aux
commencer
et la FEGE est ainsi particulièrement
Recherche et Developpement (dans
déchets ménagers et aux déchets
attentive à ce qu’une coordination
laquelle deux membres ont déposé
industriels,
une
maximale soit réalisée entre les
des projets) que sa partie Formation
demande de la FEGE, un chapitre
entités fédérées, notamment sur
où la Fédération a analysé quels
devrait être consacré à la « zone
les notions de end-of-waste, sous-
seront les besoins de formation pour
grise ». Il s’agit concrètement des
produits ou encore la définition de
les métiers de l’avenir.
déchets provenant des producteurs
déchets municipaux en mélange.
mais
sa
suite
à
qui en fonction de leur gestionnaire
Ce groupe montre son intérêt dans la
de déchets tombent sous la défini-
D’autres dossiers ponctuels font
valeur ajoutée et l’attention réservé à
tion de déchets ménagers ou celle
également
réflexions,
de nombreux dossiers spécifiques
de déchets industriels. Le groupe
comme les initiatives menées par la
mais la FEGE est attentive à ce qu’il
de travail Wallonie a été particulière-
Cellule des conseillers en Environ-
n’entraine pas une diminution de la
ment actif pour se positionner sur
nement de l’Union Wallonne des en-
participation des francophones aux
de nombreux thèmes.
treprises vers une gestion intégrée
autres groupes de travail.
d’Administration
a
Le Conseil
ainsi
l’objet
de
adopté
des déchets dans certaines zones
sept notes reprenant des prises de
industrielles ou encore l’analyse
positions sur de nombreux sujets,
annuelle de l’ICEDD sur le bilan de
comme les enjeux relatifs aux obli-
la gestion des déchets industriels
gations de reprise, aux traitements
au Sud du pays pour laquelle la
et notamment une réflexion sur
FEGE a formulé plusieurs sugges-
l’avenir des centres d’enfouissement
tions.
technique.
Plusieurs réunions ont
été finalisé début octobre est égale-
Yves Decelle
été organisées par l’Office Wallon
ment la transposition de la décision
Sita
des déchets pour recueillir les points
européenne sur les procédures et
de vue des stakeholders auxquelles
critères d’acceptation.
Cédric Slegers Directeur adjoint de la FEGE
Un dossier important qui a
6
De nom-
Délégation du Parlement Wallon en visite chez deux membres de la FEGE d’énergie renouvelables ont été par-
La FEGE a accueilli ce 21 octobre 2010 une délégation du
ticulièrement bien exposés. Le site de Quévy a en effet désormais une
Parlement wallon
éolienne et un projet de placement Cédric Slegers, Directeur adjoint de la FEGE
de panneaux solaires (un des plus gros sites belges) est en voie d’être finalisé.
Le groupe était composé de Michel
dangereux et la gestion des risques
de Lamotte (CDH, Président de
et des odeurs sur son site.
la
Environnement,
parlementaires se sont notamment
Aménagement du territoire et mo-
intéressés à la gestion du comité
bilité), Sybille de Coster-Bauchau
d’accompagnement et de la relation
(MR),
(PS),
entre l’entreprise et son voisinage,
Xavier Desgain (ECOLO), Carlo Di
y compris l’autorité communale.
Antonio (CDH) et Emmanuel Disa-
Geocycle est en effet particulière-
bato (ECOLO).
Monsieur Laurent
ment proactif plutôt que réactif.
Debeck, secrétaire de la Com-
VANHEEDE de son coté, a pu
mission accompagnait également
montrer la volonté du secteur de con-
la délégation ainsi que Laurence
tinuellement développer ses installa-
Lambert (Conseillère au Cabinet du
tions pour maximiser son service à la
Ministre Henry) et Charlotte Bouver-
clientèle et récupérer des matières.
oux (Collaboratrice du groupe MR
La complexité de gestion d’une unité
au Parlement Wallon).
de biométhanisation et les projets
Une visite des sites a permis aux
Une visite des sites a permis aux invités de se rendre compte du professionnalisme développé et de nombreuses questions ont été posées.
Commission
Sophie
Pecriaux
invités de se rendre compte du professionnalisme
développé
et
de nombreuses questions ont été posées.
GEOCYCLE a pu ainsi
mettre en exergue l’importance de
Les
Des échos reçus, les participants ont été fortement satisfaits des visites proposées. Le climat fut en tout cas très convivial et ouvert à la discussion. Certainement une expérience à renouveler !
la traçabilité des flux des déchets
2
1
7
1
le groupe du Parlement wallon chez GEOCYCLE
2
le groupe qui écoute attentivement les explications d’Hubert Ewbank chez VANHEEDE
Membre sous les feux des projecteurs
La société RECMA à Seraing : une autre forme d’économie dans le secteur des déchets et du nettoyage industriel Située dans le bassin mosan, la société RECMA s.c.r.l. à finalité sociale a été créée en 1999. C’est une des premières sociétés à finalité sociale à rejoindre la Fédération FEGE. L’objectif de la société est triple : ▪▪
être actif dans le secteur de l’environnement et plus particulièrement la gestion des déchets ;
▪▪
développer des activités de nettoyage industriel, en sous-traitance ;
▪▪
gérer un Centre d’Affaires dont RECMA est propriétaire. Cédric Slegers, Directeur adjoint de la FEGE
Depuis maintenant plus de 10 ans,
Ainsi RECMA travaille quotidienne-
RECMA a progressivement étoffé
ment en étroite collaboration avec
son offre de services pour répon-
INTRADEL, suite à l’obtention d’un
dre aux besoins spécifiques en
marché public auprès de la Société
main d’œuvre de ses clients tout
d’Intégration par le Travail en Environ-
en leur garantissant des mesures
nement en région Liégeoise (SITEL
d’encadrement ad hoc, gages d’une
s.c.r.l.), avec SHANKS, BIOWANZE,
parfaite professionnalisation de ses
TECHNUBEL, le Groupe PORTIER
équipes.
via PREFER Traverses et quelques autre acteurs économiques de la
RECMA
est
d’Entreprise
agréée
en
d’Insertion
qualité par
région.
De par sa finalité économique et sa parfaite intégration dans le secteur commercial via l’assujettissement à l’Impôt des sociétés et l’application d’un taux de TVA classique de 21%, RECMA considère que la délivrance de services de qualité dans des sec-
la
Région wallonne depuis le 14 avril
RECMA réalise également ses activ-
1999 . Avec plus de 50 personnes en
ités en étroite collaboration avec la
insertion, RECMA est maintenant la
Mission Régionale pour l’Emploi de
plus ancienne entreprise d’insertion
Liège (MIREL), les Centres Publics
agréée de la Région wallonne. En
d’Action Sociale (CPAS) de Liège,
10 ans, 180 personnes ont signé un
de Seraing, etc., des Entreprises de
contrat d’emploi à durée indéter-
Formation par le Travail (EFT) telles
minée.
que Le Coudmain, Les Péniches, Le
Un fort réseau partenarial
Viser en tout temps l’amélioration des performances
Cortil, etc.
teurs d’activités peu considérés et/ ou peu développés comme celui du nettoyage industriel ou de la gestion des déchets passe par l’amélioration progressive des performances de ses équipes. Le processus d’amélioration continue mis en place chez RECMA a pour objectif d’augmenter l’efficacité
Propriétaire et gestionnaire d’un Forte de la qualité des relations
Centre
d’Affaires
développées au sein de ses réseaux
zoning de la Boverie à Seraing,
professionnels, RECMA a conclu
RECMA loue également ses 2 200
une série de partenariats afin d’agir
m² de locaux et offre des services à
en concertation et dans le prolonge-
une dizaine d’initiatives d’économie
ment des efforts d’insertion consen-
sociale de la région.
tis en Région wallonne et dans le
situé
dans
le
et le niveau de professionnalisation des travailleurs, trop souvent encore victimes du stéréotype de manque de professionnalisme qu’on attribue parfois à l’économie sociale. L’amélioration
des
performances
s’appuie sur les suggestions des travailleurs et des agents de maîtrise,
bassin mosan en particulier.
sur l’analyse des incidents ainsi que
8
sur les recommandations d’audit. A titre d’illustration, au niveau du tri des PMC réalisé sur le site de SITEL, l’amélioration technologique de la chaîne de tri, jointe aux efforts déployés par les équipes de RECMA, ont permis en cinq ans une augmentation globale de productivité de 30% (de 12 130 tonnes en 2003 à près de 18 000 tonnes en 2010). Le tonnage traité par personne est passé de 411 tonnes en 2005 à 523 tonnes à ce jour. Le taux de production des équipes de tri des PMC s’élève à 5,44 tonnes triées à l’heure. Ce taux moyen de productivité se confirme et se stabilise pour l’année 2010.
Les travailleurs employés par RECMA bénéficient tous de contrat de travail à temps plein à durée indéterminé relevant de la commission paritaire 142.04 pour le secteur du tri des déchets et de la commission paritaire 121 pour le secteur du nettoyage industriel mation sont consentis annuellement par l’entreprise. Les
travailleurs
employés
par
RECMA bénéficient tous de contrat de travail à temps plein à durée indéterminé relevant de la commis-
Par ailleurs, la tendance générale de la courbe d’évolution des taux de présence sur site au cours des trois dernières années s’inscrit à la hausse et se stabilise au dessus des 99%.
sion paritaire 142.04 pour le secteur du tri des déchets et de la commission paritaire 121 pour le secteur du nettoyage industriel, ainsi que de mesures d’accompagnement spécifiques visant leur parfaite intégration
La
philosophie
défendue
par
RECMA demeure donc la focalisation des énergies vers la production et l’amélioration des conditions de travail de chacun. Consciente que sa seule vraie richesse demeure son capital humain, l’entreprise, dans la lignée de l’économie sociale marchande, lance le pari de privilégier l’humain et le travail. Cette autre forme d’économie, en aucun cas, ne s’effectue au détriment de la production. RECMA
participe
depuis
le
printemps 2010 aux activités de la FEGE. Elle voit dans la Fédération l’opportunité de bénéficier d’une multitude d’informations, de participer aux groupes de travail afin de développer le secteur des déchets mais surtout un véritable réseau professionnel animé par une équipe compétente.
sociale et professionnelle.
Offrir un service complet
L’objectif de l’encadrement profes-
RECMA organise le recrutement des candidats, leur sélection, ainsi que la formation des travailleurs. Le niveau de qualification préalable des travailleurs engagés par RECMA est faible et d’importants efforts de for-
L’économie sociale membre de la FEGE ?
sionnel est d’accroître les socles des compétences utiles des travailleurs qui répondent au besoin de l’entreprise, que ce soit dans le domaine de la gestion des déchets ou du nettoyage industriel.
Plus d’infos : Claudel Guitard, Directrice recma@caesoc.be
la manière dont sont répartis les
Le Conseil d’administration a ainsi
pertes/profits n’entrent pas dans
particulièrement apprécié que la
des critères déterminants pour faire
société soit établie sous forme de
La FEGE, en tant que fédération
partie de la FEGE. Il est d’ailleurs
société droit commercial, qu’elle soit
patronale du secteur privé, a pour
bien difficile parfois de clairement
soumise à l’impôt des sociétés et
objectif de défendre les intérêts de
établir si un actionnaire est du
assujettie à la TVA mais surtout que
toutes les entreprises établies sous
ressort public ou privé …
l’ensemble de son personnel soit soumis aux mêmes commissions
forme de société de droit commercial actives dans le secteur des déchets
RECMA constitue pour la FEGE
et l’assainissement des sols.
La
l’exemple même du respect d’une
forme ou le type d’actionnariat ou
concurrence saine entre les acteurs.
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paritaires que le secteur traditionnel.
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Des concepts tels que Closing the Circle (Groupe Machiels) et Enhanced Landfill Mining au menu d’un congrès international Au début du mois d’octobre 2010 s’est tenu à Houthalen-Helchteren un congrès international particulièrement réussi, organisé par le Groupe Machiels et un large consortium de recherche flamand. Ce consortium est composé d’experts délégués par quatre centres de connaissances (VITO, Université catholique de Louvain, HUB et UHasselt). Peter Tom Jones (Université catholique de Louvain, Président du Consortium ELFM) Patrick Laevers (COO du Groupe Machiels)
Le congrès réunissait en outre des représentants du Groupe Machiels, des personnalités de l’OVAM et des organismes Plan C et LRM. Le symposium a été consacré à de nouveaux concepts tels que Enhanced Landfill Mining (ELFM) et Enhanced Waste Management (EWM) sous toutes leurs facettes, toujours dans le contexte de la transition vers une gestion durable des matériaux. Plus de 200 participants se sont montrés particulièrement enthousiastes quant à la qualité de l’événement. Le congrès (1) a fait la part belle au projet Closing the Circle du Groupe Machiels à Houthalen-Helchteren (C.E.T. de Remo Milieubeheer s.a.), le projet qui est à la base du concept ELFM. Plus de 16 millions de tonnes de déchets ont été enfouis sur le site Remo depuis les années septante, dont la moitié se compose de déchets ménagers et l’autre moitié de déchets industriels tels que les scories de la sidérurgie, les résidus de shredder, les déchets de construction et les boues. Closing the Circle est le premier projet au monde qui vise la valorisation totalement intégrée d’une décharge dans le but d’une plus grande autonomie (tant en termes d’énergie que de matériaux) de la Flandre et de l’Europe, comme l’a précisé Werner Annaert, le directeur de la FEGE, à l’occasion du congrès. Le potentiel du projet Closing the Circle est énorme. Même si tous les sites ne sont pas aussi intéressants,
on estime à 1600 le nombre de sites de stockage en Flandre. Selon le professeur suédois William Hogland, il s’agit de quelque 150.000 sites au niveau européen. Le lancement officiel du projet Closing the Circle est prévu en 2014 et sa durée est estimée à vingt ans. Concrètement, le projet ambitionne quatre objectifs. En premier lieu, environ la moitié des matériaux stockés pourrait être recyclée directement ou indirectement et transformée en nouveaux matériaux (Waste-to-Material). Les résidus de recyclage permettront ensuite la production d’énergie verte dans le cadre d’une technologie plasma révolutionnaire (Waste-to-Energy). On estime que cette production pourrait fournir une énergie suffisante pour alimenter 200.000 ménages pendant 20 ans. L’un des grands avantages de cette technologie de valorisation énergétique réside dans le fait que les résidus sont réduits à un minimum absolu. Le principal résidu pourra en outre être transformé à son tour en tant que matériau de construction de grande qualité (Waste-toMaterial). Ceci démontre par la même occasion que les notions de Wasteto-Energy et Waste-to-Material se complètent à merveille dans le cadre du concept ELFM et cette constatation constitue l’une des principales conclusions du congrès. Le projet Closing the Circle vise en troisième lieu la neutralité climatique.
11
Le CO2 généré dans le cadre de la production d’énergie doit être soit compensé, soit éliminé. Trois pistes ont été dégagées à cet effet. Une première option est le captage du CO2 produit et son entreposage souterrain dans le bassin de Campine en Belgique. Une seconde possibilité est l’utilisation du CO2 en guise d’engrais pour une croissance accélérée des plantes dans les serres alimentées par la chaleur résiduelle de la centrale énergétique. La transformation des déchets permettra finalement aussi la production d’alternatives pour le ciment. Le Consortium ELFM étudie ces pistes en collaboration avec le Groupe Machiels. Après l’extraction de tous les déchets, le site Remo devra finalement évoluer vers le statut de zone naturelle durable à haute valeur ajoutée, ce qui constitue le quatrième objectif du projet. Différents obstacles doivent cependant encore être surmontés avant que le projet Closing the Circle ne puisse être lancé officiellement. L’un d’eux concerne l’obtention des autorisations nécessaires. Un autre obstacle non moins important est la finalisation du financement du projet. Le succès de ce dernier ne sera en outre pas seulement déterminé par les futurs prix des combustibles fossiles et du CO2, mais aussi par l’ampleur des subsides accordés au recyclage de matériaux et d’énergie en vue de limiter la mise en œuvre de matières premières et sources d’énergie primaires et non renouvelables. 1. Les 16 exposés, ainsi que les présentations du congrès peuvent être téléchargés sur http://www.elfm-symposium.eu/downloads.php
Peter Tom Jones Université catholique de Louvain, Président du Consortium ELFM
CHALEUR VERTE battage publicitaire ou nécessité? doit pas imaginer que tout se fait
Nous connaissons l’électricité verte par le biais des
à partir de matières premières
panneaux solaires, des éoliennes et des installations
naturelles.
biogaz, mais la chaleur verte est quelque chose de nouveau, sans vraiment l’être réellement. La chaleur verte est produite à base de combustibles renouvelables et remplace directement le rejet de CO2 fossile, ce qui permet de diminuer le réchauffement
Une
grande
quantité
d’ « énergie-déchets » émane de tous les processus que l’on connait actuellement, sous la forme d’une chaleur à basse température, une chaleur grise. Comme mentionné ci-dessus, jusqu’à 60% d’énergie, en fonction du processus, peut être
de la terre. Mais comment cela se passe-t-il dans la
évacuée dans l’atmosphère parce
pratique et pourquoi ne le faisons-nous pas depuis
qu’on considère qu’elle « n’est plus
plus longtemps ?
utilisable ». Ce sont là d’énormes quantités d’énergie qui ne sont pas mises à profit et qui ont pourtant un
Francies Van Gijzeghem, Directeur de projet “Bio-Energie platform ODE”
énorme potentiel.
Chaque année,
la Belgique importe 45 millions de
Qu’est-ce que c’est et pourquoi? Par définition, la chaleur verte est renouvelable et est produite à base de combustibles renouvelables tels que le bois, mais aussi via la chaleur de la terre, par exemple. Il n’existe pas de définition précise de la chaleur verte, mais la chaleur se trouve toujours au début de toute forme d’énergie. La chaleur de combustion est par exemple transformée en vapeur qui sera utilisée dans des processus industriels ou servira à produire de l’électricité par le biais d’une turbine à vapeur.
Efficacité maximale et de nombreuses applications Lorsqu’un combustible comme le bois est transformé en énergie utilisable, le rendement y est élevé; dans le cas d’une chaudière, il s’élève au moins à 85%. Imaginons que l’on fasse encore de la vapeur, et avec elle que l’on produise de l’électricité; le rendement s’élèvera tout au plus à 45%. Nous en faisons donc plus
tonnes de combustibles fossiles,
Il n’existe pas de définition précise de la chaleur verte, mais la chaleur se trouve toujours au début de toute forme d’énergie. avec de la chaleur par unité de combustible. Cela vaut donc la peine d’examiner plus en détails les possibilités de valorisation pour remplacer la chaleur fossile.
ce qui rend compte de la réflexion à opérer !
Comme mentionné ci-dessus, jusqu’à 60% d’énergie, en fonction du processus, peut être évacuée dans l’atmosphère parce qu’on considère qu’elle « n’est plus utilisable ».
La chaleur a de nombreuses applications. On peut imaginer des
Nécessité ? D’après des études
combinaisons dans lesquelles la
menées à la demande de l’UE, la
vapeur est utilisée dans une applica-
chaleur verte est un “géant qui som-
tion industrielle pour sa température
meille”, doté d’un potentiel supérieur
élevée, et ensuite, à une tempéra-
à celui de l’électricité verte !
ture plus faible (inférieure à 100°C),
ODE
à des fins résidentielles. Il existe
EDORA ont publié en 2010 une
même des processus permettant de
étude déterminant le potentiel belge
transformer la chaleur en froid pour
des différentes technologies basées
des systèmes d’air conditionné ou
sur des énergies renouvelables.
des chambres froides.
Dans “l’étude REPAP ”, nous étions
Chaleur verte et chaleur grise
et
son
organisation-soeur
arrivés à la conclusion qu’il était possible de produire, en 2020, de 14,4 à 16,7% de chaleur et de froid renouvelable.
L’attention que l’on porte à la
D’autre part, il est évident que toutes
chaleur est fondée mais on ne
les technologies possibles sur base
12
d’énergies renouvelables réduisant
D’autre part, les meubles ont une
Le domaine industriel renferme lui
les émissions de CO2 seront néces-
durée de vie limitée et arrivent tôt ou
aussi un grand potentiel ; un stimu-
saires pour atteindre les objectifs ;
tard à un stade où ils ne peuvent plus
lant financier de la part des autorités
nous avons aujourd’hui une propor-
être utilisés en tant que matériaux.
est donc nécessaire.
tion de seulement 5% d’électricité en Flandre basée sur des flux verts. Il a fallu plus d’une décennie pour y parvenir, la contribution de tout un chacun est nécessaire pour atteindre les ambitions de 2020 !
Toutefois, “seule” la moitié d’un arbre est utilisé en tant que matériau. Il reste donc de nombreuses autres possibilités de valorisation, dont l’énergie.
Ecologique ?
De nos jours, ODE considère qu’en Flandre, le gouvernement envisage l’introduction d’un cadre de soutien, mais n’a encore entrepris aucune étape. L’absence de ce cadre porte atteinte à l’environnement et au réchauffement de la terre ! Les tergiversations des autorités flamandes
Ce qui précède montre clairement
Utiliser ce bois pour la production
et du monde politique sont extrême-
que la chaleur verte peut directe-
d’énergie est ce qui est alors le plus
ment regrettables et témoignent d’un
ment être mise en application, mais
indiqué. Si l’on adopte une telle ap-
manque de courage. Il est important
elle doit s’intégrer dans le cadre
proche, le bois contribue au moins
de savoir qu’à peine 1% du PIB est
existant ! Il serait déraisonnable de
doublement à la réduction des émis-
nécessaire pour garder le réchauffe-
consacrer soudainement l’intégralité
sions fossiles !
ment climatique sous contrôle.
Un soutien financier et politique est nécessaire !
Bon sens et approche réfléchie
tions, notamment dans le secteur
A l’heure actuelle, les combustibles
L’ODE plaide depuis longtemps
du mobilier et de la construction, et
fossiles sont les plus utilisés car ils
pour une approche équilibrée et
est utilisé depuis des siècles à cette
sont moins chers et concentrés dans
réfléchie mettant l’accent sur une
fin. Le CO2 est dès lors “retenu” et
leur source de production. Le bois
«diminution de la consommation».
utilisé de manière utile. C’est pour-
nécessite des coûts de production
Une économie de 10% est à la
quoi le bois doit être utilisé le plus
plus élevés et son utilisation est
portée de tous et a un impact direct
possible comme matière première et
plus compliquée, ce qui rend le
non seulement sur l’environnement,
pas directement comme combusti-
bois plus cher que les combustibles
mais aussi sur le porte-monnaie !
ble.
fossiles. L’utilisation du bois à une
Ce n’est qu’après une valorisation
Toutefois, “seule” la moitié d’un arbre
assise écologique et sociale et doit
maximale comme matière première
est utilisé en tant que matériau. Il
être soutenue. Le placement de
que l’utilisation comme combustible
reste donc de nombreuses autres
chaudières à pellets fait l’objet d’un
renouvelable peut entrer en ligne de
possibilités de valorisation, dont
soutien fiscal, mais leurs placements
compte dans le cadre de la produc-
l’énergie.
sont encore trop rares de nos jours.
tion d’énergie. Seule cette approche
du bois à la chaleur verte, car le bois remplit également une fonction importante en tant que matériau ! Le bois a de nombreuses applica-
13
aboutit à un résultat maximal pour l’environnement et pour la société. ODE et la FEGE se concertent régulièrement
à
ce
sujet
dans
valeur ancrée dans la société.
Le bois, une matière première en transition
contrebalancent pas les avantages pour le climat et les générations à venir !
l’optique de parvenir à l’introduction de la chaleur verte.
Le bois est la matière première la plus durable qui puisse exister.
Intérêt économique et emploi
Avant
la
révolution
industrielle,
le bois était le combustible et la
Francies Van Gijzeghem
matière première la plus utilisée. Ses
Directeur de projet “Bio-Energie
C’est un fait: le secteur des énergies
chances pour l’avenir sont promet-
platform ODE”
renouvelables emploie aujourd’hui
teuses, mais doivent être réalisées
francies@ode.be
plus de 10 000 personnes . D’ici
dans un cadre adapté, équilibré et
www.ode.be bio-energie
2020, ils seront 40.000!
innovant, compatible avec les struc-
D’après
des analyses, un tiers de l’emploi est
tures existantes.
fourni par l’énergie bio ! Par ailleurs,
Les subventions seront nécessaires,
les
font
mais elles demeurent réalisables
l’objet de R&D et deviennent une
d’un point de vue budgétaire et ne
énergies
renouvelables
On se perd facilement dans le monde des assurances. Vanbreda Risk & Benefits est là pour vous aider à y voir plus clair. Actifs sur le marché du Benelux en tant que courtier de référence et consultant, nous vous proposons des solutions sur mesure en matière d’assurances, de Risk Management et d’Employee Benefits. Notre connaissance approfondie des activités et risques de nos clients ainsi que notre know-how technique reconnu sont la clé de notre succès. Enfin, en tant que membre du réseau international EOS RISQ, nous pouvons garantir le même service à vos filiales à l’étranger. Contactez-nous:
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100548_VRB_A5_liggend_CMYK_FR.indd 1
14
8/09/10 11:27
Les membres de la FEGE ont souffert pendant la crise Et les marges financières ? La FEGE a analysé les comptes de résultat de ses différents A nouveau, une différence assez
membres actifs dans la gestion des déchets et l’assainissement
marquée se note entre les grandes
des sols. Alors qu’on aurait pu s’attendre à une année 2009
entreprises et celles des différents
extrêmement difficile, le secteur a pu quand même garder « la
sous-secteurs.
On pourrait même
tête hors de l’eau ». Comme le souligne le magazine
imaginer que les multinationales, sous
INCIDENCES, où plusieurs données nous ont permis de con-
pression de leurs actionnaires, ont mis en place des compressions de
firmer notre analyse, « la résistance s’est bien organisée » mais
coût qui finalement se sont révélées
le secteur a souffert.
nettement plus efficaces que prévus puisque le bénéfice de celles-ci a Cédric Slegers, Directeur adjoint de la FEGE
globalement augmenté de 35% mais avec des fortes différences entre
On peut tout d’abord avancer le fait
Les centres d’enfouissement tech-
groupes industriels.
d’une différence entre les grandes
nique
été
Du coté des secteurs et des entre-
entreprises et les PME.
épargnés (-17%).
La politique de
prises de taille plus modeste, la marge
tinationales ont ainsi réussi à une
régulation menée par l’OVAM (sup-
a diminué en moyenne de 11% . Un
certaines
chiffre
pression des dérogations de mise en
secteur particulier est celui de la loca-
d’affaires (-0,37%) . Par contre, si on
décharge pour maintenir la capacité
tion de conteneurs qui a augmenté
analyse les différents sous-secteurs à
de traitement par valorisation énergé-
son chiffre d’affaires mais parallèle-
travers des entreprises de taille plus
tique) a montré ainsi ses résultats.
ment a fortement baissé son bénéfice
stabilisation
Les muldu
modeste, on constate que le chiffre d’affaires s’est écroulé (-12%). Seuls les secteurs de la valorisation énergétique (+3,2%) et dans une moindre mesure celui du recyclage des déchets électriques et électroniques (+0,1%) ont pu encore augmenter leur recette. Par contre, le secteur du recyclage dans sa globalité a subi de plein choc le marché. Il faut dire que l’année 2008 était assez exceptionnelle et l’année 2009, avec la crise, a souffert d’une terrible comparaison. Le secteur de la ferraille (-32%), des papiers (-33%) ou du plastique (-18%) ont ressenti ainsi vigoureusement l’effondrement des cours des matières secondaires. Le secteur de recyclage du verre a pu faire le gros dos (-1%) mais on note toutefois que les exercices se terminent souvent dans le rouge pour la plupart des recycleurs. Il faudra
n’ont
également
pas
Comment les entreprises ont-elles réagi pour maintenir une certaine rentabilité ? Malgré
certaines
restructurations,
les emplois dans le secteur se sont relativement maintenus (-0,57%).
Il
est sans doute vrai que la baisse du prix du mazout a pu compenser les besoins de comprimer au maximum
(de près de 50%).
Le secteur de
l’assainissement des sols a également vu chuté son résultat final (-30%), de même que celui du verre (-16%) ou du plastique (-17%).
Des secteurs ont
pu finaliser une année avec des bons résultats, comme celui de la préparation de combustible de substitution ou de recyclage des déchets inertes.
Difficile d’y voir clair
les couts fixes pour maintenir les soD’une manière générale, l’analyse des
ciétés à flots.
résultats montre qu’il est très difficile On peut en tout cas se réjouir que la
de tirer une tendance. Au sein même
nécessité de réduction des coûts n’ait
d’un secteur identique, on constate
pas été focalisée sur une réduction du
ainsi des différences parfois élevées
personnel. Comme de nombreuses
des résultats entre entreprises.
entreprises, les employeurs ont sans
faudra être vigilant si la reprise du
doute préféré préserver la disponibil-
premier semestre 2010 se fait ressentir
ité d’un personnel qualifié (pour les
d’une manière durable. Il y a en effet
outils de traitement) ou éprouvé (pour
pour l’instant encore trop de fluctua-
les moyens de collecte) en attendant
tion, notamment sur le prix de revente
la reprise économique.
des matières recyclées, pour pouvoir
Il
imaginer que les conséquences de la
donc analyser avec attention la suite
crise soient derrière nous.
des évènements.
15
Qualité du verre creux collecté: un défi permanent !
En Belgique, la quantité de verre creux collectée via les bulles à verre ou le ramassage en porte à porte s’élève à près de 330.000 tonnes, soit 49% du gisement des déchets d’emballages gérés par l’asbl FOST PLUS. A titre de comparaison, les bouteilles et flacons collectés via le sac bleu ne représente que 61.000 tonnes, soit cinq fois moins. C’est dire de l’importance de gisement dans les résultats de l’organisme agréé et sans doute l’attention qu’il faut accorder pour que ce verre puisse répondre au maximum aux exigences des recycleurs et des verriers.
Cédric Slegers, Directeur adjoint de la FEGE
Depuis deux ans, un groupe de
calcin par rapport à la demande.
de groisil collent ensemble et lors du
travail s’est mis en place entre la
Non seulement une pression sur les
tri optique, on éjecte finalement plus
FEGE et FOST PLUS. Les autorités
prix a été ressentie pour l’écoulement
de groisil que nécessaire !
régionales
de
des matières, mais surtout les ver-
même que la COPIDEC et INTER-
et
riers sont devenus extrêmement
Le problème est-il nouveau?
AFVAL, participent également aux
pointilleux sur la qualité du verre. De
avis divergent mais ce qui est
réflexions.
interrégionale,
Le défi ? Améliorer la
qualité du verre collecté afin de rencontrer les exigences de plus en plus grandes du marché. Les recycleurs ont en effet investi massivement
depuis
Les
certain, c’est qu’au vu des exigences de plus en plus renforcée
Le défi ? Améliorer la qualité du verre collecté afin de rencontrer les exigences de plus en plus grandes du marché.
des verriers, il faut que le citoyen trie mieux et correctement.
Pour
cela, deux types d’actions sont entreprises par le groupe de travail.
plusieurs
Premièrement, continuer à colporter
années dans des machines perfor-
plus, le verre creux belge doit être
le bon message de tri, que ce soit
mantes de tri optique mais elles ont
exporté en raison du peu d’utilisation
dans des magasines spécialisés
leur limite technique et de rentabilité.
de groisil chez les verriers belges.
(pour l’HORECA par exemple où on
Face aux marchés d’écoulement du
constate parfois une forte présence
groisil, le secteur a donc tiré le signal
La
séparation
par
la
de porcelaine – une tendance sans
d’alarme pour que ce soit TOUTE la
densité du verre collecté et la
doute à mettre toutes les casses
chaine de gestion des déchets qui
présence de pierre, porcelaine et
de tasses ou d’assiettes dans les
soit concernée.
céramique restent les points fonda-
bulles ?) ou un panneau général
mentaux mais désormais la qualité
sur le tape-cul des camions de col-
L’ambivalence est en effet là pour
s’enregistre aussi sur la présence
lecte.
l’instant : alors que le verre creux
de verre vitro-céramique ou même
d’études est venu mettre en œuvre
est reconnu comme un potentiel im-
de déchets organiques (les restes
une procédure unique d’analyse du
portant d’économie de CO², les restructurations et la crise économique
de compotes ou de mayonnaises
verre collecté chez les recycleurs
!). Pour ce dernier, le raisonnement
avec comme objectif de clairement
ressenties chez les verriers a finale-
technique est simple : plus le verre
identifier où sont les problèmes.
ment entrainé un excès d’offre de
est pollué, plus les petits morceaux
Les recycleurs disposaient depuis
16
couleur,
Deuxièmement, un bureau
plusieurs années de nombreuses
Les recycleurs de verre, regroupés
données mais le fait de définir une
au sein de la FEGE, ne peuvent que
procédure uniforme pour toute la
se réjouir de ces initiatives.
Belgique permet d’objectiver sans
sont nécessaires mais surtout fon-
discussion les zones ou même les
damentales pour assurer un écoule-
tournées de collecte qui donnent
ment optimal du groisil collecté.
des mauvais résultats. Une première
La preuve encore qu’après avoir
analyse permet ainsi de constater
véhiculé pendant des années des
des problèmes pour Limburg.net
objectifs quantitatifs dans la gestion
(une tournée à Hasselt) et de suivre
des déchets, il est temps de parler
attentivement la qualité du BEP
de la qualité !
Elles
L’Intercommunale du Brabant Wallon a pris les choses en main Certaines autorités régionales ou communales prétendent qu’il est très difficile, voir impossible, de modifier le comportement des citoyens, surtout dans des endroits où aucun contrôle permanent n’est opéré – ce qui est le cas des bulles.
(région namuroise) et de Ecowerf
L’IBW a décidé
de ne pas leur donner raison !
(Leuven).
L’intercommunale a pris ses responsabilités face aux pollutions constatées en dehors des bulles, ce qui ne peut qu’avoir une influence négative sur ce qui se trouve également dedans ! Résultat : une phase de sensibilisation (distribution d’un folder pour trier correctement, présence d’étudiants pendant la journée à coté de bulles pour corriger éventuellement le geste du citoyen, avec récompense à la clé) suivie d’une phase de répression avec sanctions pénale, et sans écho du parquet, avec sanction
1
administrative. Et cela fonctionne ! Toutes les communes du Brabant wallon se sont ainsi engagées dans cette phase répressive et les premières amendes administratives imposées par le fonctionnaire « sanctionnateur» de la Commune sont tombées. De quoi dire aux citoyens qu’on ne fait pas
2
n’importe quoi avec ses déchets et que la qualité du recyclage est l’affaire de tous. Nous espérons que d’autres intercommu-
3
1
ce qui ne doit JAMAIS se trouver dans une bulle
2
nouveau sticker, placé sur le tape-cul des camions
3
des étudiants mènent une sensibilisation autours des bulles, avant de passer à la phase de répression.
17
nales prendront aussi leur responsabilité !
Vous privilégiez aussi les rues plus attractives et les terrains plus propres ? Ces dernières années, les collectes de déchets ont évolué à une vitesse vertigineuse. Un nombre sans cesse croissant de communes et gestionnaires opte pour les systèmes de collecte semi-enterrés ou souterrains. Les avantages de ces systèmes sont : -
des rues toujours attractives ; plus de nuisances dues à la vermine ; moins de nuisances olfactives et sonores ; des économies en termes de coûts ; service et entretien sur une base régulière.
C’est pour pouvoir répondre aux attentes du marché sur base de produits hautement qualitatifs et sûrs que Plastic Omnium a étendu son assortiment en ajoutant un conteneur semi-enterré (Semimax) et un conteneur souterrain (Minimax) qui répondent aux exigences les plus sévères. Les deux systèmes offrent un fonctionnement simple et efficace.
Semimax
Minimax
Le Minimax et le Semimax sont tous deux disponibles en différents volumes, à savoir 3m³, 4m³ ou 5 m³, et destinés à diverses fractions de déchets telles que le papier/carton, le verre, les déchets de cuisine & jardin et la fraction résiduelle. Les clients sont cependant de plus en plus nombreux à émettre des souhaits spécifiques, comme un compartimentage, un contrôle d’accès, … Ces options sont proposées par Plastic Omnium et s’accompagnent de conseils professionnels.
La société Plastic Omnium est connue depuis de nombreuses années en tant que fournisseur important sur le marché. Elle ne s’occupe pas seulement de la vente de tous les produits et services standard, mais développe aussi des produits et services locaux. L’anticipation des besoins locaux compte dès lors parmi nos principaux atouts. Plastic Omnium fait la part belle à des facteurs tels que le design, la fonctionnalité et la qualité. Toutes ces facettes bénéficient de toute notre attention, raison pour laquelle les produits de Plastic Omnium se différencient des autres. Si vous souhaitez de plus amples informations, des conseils qualitatifs et les prix les plus justes, nous vous invitons à prendre contact sans aucun engagement avec Plastic Omnium au numéro 054/313131 ou par e-mail à l’adresse poinfo@plasticomnium.com
Enquête dans le cadre du système de monitoring de la gestion durable des matières minérales Lors du développement des en-
Les pouvoirs publics flamands adresseront en février 2011
quêtes, les responsables ont pris contact avec les fédérations et
une enquête numérique aux producteurs, négociants et
associations professionnelles con-
consommateurs de minerais primaires et de matières
cernées en vue de collecter leurs
premières alternatives. En tant que lecteur du FOCUS,
une enquête qui limite le travail
avis et remarques. Le résultat est
vous faites probablement partie de ce groupe.
des entreprises interrogées à un minimum absolu. Les enquêtes sont
L’enquête a été élaborée par le service de la Protection des Paysages et des Sols, du Sous-sol et des Ressources
proposées sous une forme totalement numérique. Les formulaires
naturelles (ALBON) du département de l’Environnement,
sont personnalisées dans toute la
de la Nature et de l’Energie, la Société publique flamande
aux fichiers des entreprises connus
de gestion des déchets (OVAM) et l’Institut flamand
des pouvoirs publics.
de recherches technologiques (VITO) et fait partie du «Système de monitoring de la gestion durable des minerais de surface». La mise en place de ce système de monitoring par les pouvoirs publics flamands est soutenue par la FEGE. Mireille Verboven, Conseiller FEGE
Ce système de monitoring a été
nécessité sociale pour notre généra-
lancé en vue de collecter de façon
tion, mais aussi pour les futures
régulière et cohérente des données
générations. Il va de soi que les processus
▪▪
les besoins en minerais de
décisionnels
surface,
nant la garantie des approvision-
les
flux
d’importation
d’exportation
des
et
matières
premières, ▪▪
la mise en œuvre et la disponibilité des matériaux alternatifs.
politiques
concer-
nements se déroulent plus facilement lorsqu’ils sont soutenus par la compréhension et la quantification des sources d’approvisionnement. La compréhension de ces sources permet au Gouvernement flamand de prendre des décisions objective-
Les matières premières telles que
ment étayées. Les données à col-
l’argile, le sable, le gravier ou leurs
lecter sont donc essentielles pour
alternatives à part entière sont
le développement d’une gestion
des matières premières pour des
durable des minerais de surface et
produits qui prouvent journellement
des matériaux, une démarche qui
leur utilité pour chaque citoyen.
peut garantir à terme les approvi-
L’approvisionnement
sionnements des secteurs.
en
matières
Lors du développement des enquêtes, les responsables ont pris contact avec les fédérations et associations professionnelles concernées en vue de collecter leurs avis et remarques. Le résultat est une enquête qui limite le travail des entreprises interrogées à un minimum absolu. L’objectif consiste à répéter l’enquête
concernant : ▪▪
mesure des moyens en les couplant
premières minérales est dès lors une
19
annuellement en vue d’obtenir un tableau complet des évolutions du marché. Les résultats seront communiqués dans le cadre d’un rapport annuel
publiquement
disponible.
La confidentialité des données des participants à l’enquête sera surveillée à tout moment. Les données individuelles ne seront jamais communiquées à des tierces parties et ne pourront être déduites d’aucune façon de ce rapport annuel. Le Gouvernement flamand et la FEGE espèrent votre coopération !
Codes de Bonne Pratique pour le stockage temporaire et l’assainissement des terres excavées Mireille Verboven, Conseiller FEGE
Matière complexe Les codes de bonne pratique sont
tion en produit solide. A côté de cela,
un instrument important lors de la
vous avez également besoin de la
Que faut-il penser de tous ces
mise en application des législations
“notice pour travailler avec des terres
textes? La première réaction en
et réglementations. Dans le cas des
excavées”? La complexité de cette
tant que FEGE est de se dire
terres excavées, les principes ont
matière est joliment illustrée sur le site
que les entreprises qui souhait-
été fixés en Flandre dans le décret
de l’OVAM au moyen d’une série de
ent s’investir dans cette matière
sur les sols et l’arrêté d’exécution y
FAQ (Frequently Asked Questions
doivent avoir des grandes dif-
afférant, le Vlarebo. Les règles du
– Foire aux questions): FAQ terrasse-
ficultés à s’y retrouver. Toutefois,
jeu de la mise en application dans la
ment général, FAQ terrassement sur
ces documents n’ont plus aucun
pratique figurent dans les codes de
le lieu de l’excavation, FAQ terrasse-
secret pour celles qui pratiquent
Bonnes Pratiques. Codes au pluriel,
ment sur le lieu de la destination, FAQ
ces matières quoitidiennement.
car il n’existe pas moins de quatre
normes et possibilités d’utilisation,
Mais
Codes de Bonnes Pratiques et deux
FAQ terrassement et transport des
surtout de savoir qui est capable
procédures standard retranscrites
terres excavées, FAQ terrassement
de contrôler toutes les exigences
pour effectuer, selon les règles de
et stockage des terres excavées. Le
requises!
l’art, le petit jeu baptisé «terrasse-
site internet de l’OVAM, à la rubrique
ment». Elles ont été fixées par le biais
‘Grondverzet’ (Terrassement), sous
d’un arrêté ministériel. Un deuxième
le titre ‘Vakinformatie’ (Informations
arrêté ministériel détermine la liste
professionnelles) reprend toutes ces
des applications pour une utilisation
dispositions.
la
vraie
question,
c’est
du sol en construction et une utilisa-
Stockage temporaire et centre d’assainissement des sols L’énumération ci-dessus des Codes
glement de qualité par le TOP et le
temporaire non-agréés, appelés les
de Bonnes Pratiques (CvGP), des
CGR.
TOP professionnels, pour lesquels
procédures standard, de la notice
n’existe pas encore de code de Bonne
explicative et des arrêtés ministériels
A cela vient encore s’ajouter un Code
Pratique. Il y aura heureusement
ne comprend pas encore le fonc-
de Bonnes Pratiques pour les centres
bientôt du changement. Conjointe-
tionnement d’un lieu de stockage
d’assainissement des sols, publié
ment à une mise à jour des CvGP pour
temporaire (TOP) ou d’un centre pour
par l’OVAM, élaboré en concertation
les centres d’assainissement des sols,
l’assainissement des sols (CGR).
avec le secteur, et avec des avis de
l’OVAM publiera également un CvGP
Le VLAREBO prévoit que tout lieu
VITO.
pour les lieux de stockage temporaire.
de stockage temporaire ou centre
Ces recommandations sont complé-
d’assainissement des sols souhaitant
Dans un centre agréé d’assainis-
mentaires aux obligations reprises par
délivrer lui-même des rapports de
sement des sols, les contrôles ne
le permis d’environnement du TOP ou
gestion des sols des terres excavées
manquent pas: l’inspection environ-
du CGR. Les membres du groupe de
qu’il a reçues, doit demander un
nementale, l’organisation de gestion
travail FEGE/OVB sur les CGR sont
agrément. Un règlement relatif à la
des sols, l’OVAM, VITO, VMM, les
contents que ce dernier Code de
qualité a été rédigé à cette fin, sous
auditeurs d’établissements de certi-
Bonnes Pratiques soit enfin là. Ce qui
les auspices de l’OVAM. Une organi-
fication, les clients, les assurances…
permettra au terrain d’action d’être
sation agréée de la gestion des sols
ils passent tous en revue.
un peu plus équitable pour tous les
(Grondbank ou Grondwijzer) veillera
Cela contraste fortement avec les
acteurs, du moins si l’arbitre (lisez : le
au respect des conditions de ce rè-
contrôles dans les lieux de stockage
contrôleur) fait son travail !
20
Visite de FEREDECO en Flandre
La FEGE a eu le plaisir mi-novembre
à appliquer, que ce soit le VLAREA (entre
d’inviter ses confrères wallons de FERE-
autre pour l’amiante) ou les obligations
DECO, la fédération des recycleurs
de contrôle de COPRO ou de QUAREA.
de déchets inertes de la construction avec laquelle la Fédération coopère et
L’après-midi
fut
plus
pragmatique,
échange des informations depuis plus-
puisque le groupe a visité les installa-
ieurs années.
tions d’ABR (Grimbergen, au nord de Bruxelles) où ils ont pu apprécier tant les
Le matin, c’est l’entreprise DD Recycling
techniques de traitement des déchets et
(Vlierzele, près de Gand) qui a exposé son
celles réservées aux analyses, via leur
processus de production. Les échanges
laboratoire.
ont permis de constater qu’alors que les unités de traitement wallons vien-
Il a été proposé qu’en 2011, ce soit
nent de démarrer le marquage CE, les
FEREDECO qui invite les membres de la
centres en Flandre doivent tenter de s’y
FEGE.
retrouver dans la multitude de règlement
2
1
1
2
21
Une explication sur le site d’ABR à Grimbergen. Les visiteurs de FEREDECO sur le parking de DD Recycling à Vlierzele.
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Fiches de sécurité pour et par les membres de la FEGE Des suggestions de la part des autres groupes de travail sont les bienvenues.”
Depuis octobre 2010, le groupe de travail QESH de la FEGE a élaboré 12 fiches Toolbox et les a mises à disposition de tous les membres.
Mireille Verboven (conseiller à la FEGE): “Le secrétariat de la FEGE a développé un lay-out standard pour que les différentes fiches Toolbox aient un caractère uniforme. La FEGE se
Au sein de la FEGE, le groupe de travail QESH s’occupe
charge de la traduction et place les fiches dans les 2 langues en format
des sujets ayant trait à la qualité, à l’environnement, à la
PDF et Word sur son site internet.
sécurité et à la santé – d’où l’acronyme ou sigle QESH
Chaque mois, une fiche Toolbox est
(Quality, Environment, Safety, Health). Ce groupe de travail
FEGE. Pour chaque fiche Toolbox,
de la FEGE est quelque peu particulier dans la mesure où il ne comprend pas un président et un vice-président, mais
mise à l’honneur dans le Flash de la le secrétariat met également un formulaire d’évaluation à disposition. Il contient quelques questions simples
bien deux présidents à part entière, chacun prenant en
auxquelles les participants peuvent
charge son domaine. C’est ainsi que Jochen Aendenboom
répondre en guise de clôture d’un
(VEOLIA ES) préside la partie Environnement et Eddy Van Eenoo (SGS Ewacs) la partie sécurité. Ce dernier est la force motrice du projet “fiches Toolbox”.
Mireille Verboven, Conseiller FEGE
Ces fiches Toolbox sont des auxiliaires didactiques (outils) pour expliquer un sujet sélectionné, lors de brèves réunions sur la sécurité, baptisées les meetings toolbox.
de stimuler la prévention de ces accidents de travail. Au sein du groupe de travail, nous avons sélectionné les sujets et lancé un appel pour centraliser l’information existante au secrétariat de la FEGE.
meeting toolbox.
Ces fiches Toolbox ne sont pas destinées à être affichées. Utilisez-les pour impliquer vos collègues de manière interactive dans la politique de sécurité de votre entreprise” Werner Annaert (Directeur général de la FEGE): “L’élaboration et la mise à disposition de ces fiches Toolbox n’est
bien
évidemment
qu’une
première étape. Nous donnons des informations à ce sujet mais n’allons pas nous arrêter là! Notre deuxième étape consiste à présent à dévelop-
Eddy Van Eenoo: “Le groupe de travail QESH avait retenu les fiches Toolbox parmi ses priorités pour 2010. Ces dernières années, l’accent avait surtout porté sur la collecte de données et sur l’étude approfondie des accidents de travail. Le temps
Grâce à aux efforts de plusieurs membres du groupe de travail, nous avons pu établir 12 fiches Toolbox cet été. Mais nous ne voulons pas en rester là. Cette série doit encore s’enrichir de nouveaux sujets.
était à présent venu pour la fédéra-
per une structure pour renforcer la mise en application de ces fiches.” Comment obtenir une culture de la sécurité en toute conscience auprès de tous nos membres? “Ce sont les défis des prochains mois. La FEGE demande à ses membres d’y prêter attention en per-
tion de se donner des moyens afin
manence pour un environnement de travail sécurisé.”
23
Comment faire en sorte que le coaching en matière de sécurité devienne une évidence au sein de notre secteur ? Comment faire pour que les différents groupes-cibles dans les différentes entreprises entrent en ligne de compte?
Les fiches Toolbox de la 1ère série ont pour sujet : 1. 1
Vêtement de signalisation
2. 2
Classification, Etiquetage et Emballage des produits
6. 6
toute sécurité 7. 7
chimiques (CLP) 3. 3
Directive machinerie : imporEquipements de protection individuelle (genéral)
5. 5
Manier les produits dangereux avec précaution
Utiliser des échelles en toute sécurité
8. 8
tance de l’arrêt d’urgence 4. 4
Travailler avec un élévateur en
Agir prudemment avec les insectes
9. 9
Bruit et vibrations nuisibles
10. 10 Violation d’espaces privés 11. 11 Soulèvement de charges 12. 12 Signaux des mains et bras
Vous pouvez les télécharger sur l’extranet de la FEGE. Au départ de la page d’accueil www.febem-fege.be, il vous suffit d’un seul clic via Quick Links pour y accéder.
• LABORATOIRES • MESURES D'AIR • REACH & SDS • CONSEILS ENVIRONNEMENTAUX • ÉTUDES DE SÉCURITÉ • ESSAIS GÉOTECHNIQUES • ACOUSTIQUE & VIBRATIONS SGS IS THE WORLD’S LEADING INSPECTION, VERIFICATION, TESTING AND CERTIFICATION COMPANY
be.environment@sgs.com www.be.sgs.com
adv SGS-febem_3.indd 1
WHEN YOU NEED TO BE SURE
24
5/11/10 11:26
Conférence Euroshore
dans les ports plus modestes (prin-
A l’occasion du congrès Euroshore/FEGE du 14 octobre
cipalement les ports de pêche et de
2010, Peter Van den Dries, Project Officer au sein de
plaisance). Lors de la conception des plans de
l’EMSA (European Maritime Safety Agency), est venu
gestion des déchets, les autorités
commenter les inspections effectuées par l’EMSA dans
en charge du contrôle ont générale-
le cadre de la directive en matière de déchets maritimes
ment tenu compte des données four-
(2000/59/CE).
nies par les utilisateurs des ports. Passé le stade de la mise au point,
Baudouin Ska, Directeur adjoint de la FEGE
elles n’ont cependant pas toujours contrôlé si l’application dans les ports correspondait effectivement
Méthodologie
européenne,
Dans le cadre des inspections
(y compris une mise en demeure
puisque
l’évaluation
finale du niveau d’implémentation
exécutées entre janvier 2007 et mars 2010, l’EMSA a visité une cinquantaine de ports dans 22 états membres de l’Union européenne. Leur attention ne s’est pas portée exclusivement sur les « grands » ports commerciaux, mais aussi sur les ports de pêche et de plaisance. Les inspections avaient pour but de vérifier tant la transposition juridique
formelle) repose sur cette institution.
états membres. Trois processus partiels ont été étudiés dans le cadre de chaque visite afin d’évaluer l’efficacité de la transposition : ▪▪
les coûts liés aux déchets maritimes. Une grande majorité des constata-
Deux variantes s’avèrent cependant
tions se rapporte aux plans de
très récurrentes : les systèmes «
gestion des déchets (art. 5), aux co-
no-special-fee » (basés sur un droit
tisations financières pour les déchets
de délivrance pour un volume déter-
maritimes (art. 8) et aux contrôles
miné) et les systèmes « direct fee »
(art. 11, y compris art. 6 et 7).
(basés sur une cotisation à payer à l’organisme de collecte par volume
Plans de gestion des déchets : Les inspections ont démontré que la plupart des ports commerciaux disposent d’installations de réception et de plans de gestion adéquats, mais que ceux-ci font souvent défaut
les aspects généraux (entre les définitions) et les contrôles ; l’organisation et le planning des
installations
portuaires
chargées de réceptionner les déchets ; ▪▪
la systématique de déclaration des déchets maritimes et des résidus de cargaisons.
Après rapport
chaque
inspection,
récapitulatif
Cotisation financière : sité de systèmes destinés à couvrir
autres le domaine d’application, ▪▪
de gestion.
L’Europe connaît une grande diver-
Résultats
de la directive que son application dans la pratique dans chacun des
aux actions définies dans les plans
un
comprenant
les constatations par état membre a été transmis à la Commission
25
délivré).
Contrôles : Ce thème s’est avéré l’un des domaines les plus problématiques pour les états membres, la majorité des problèmes étant liée à la sélec-
L’OVAM satisfaite de la transposition en Flandre de la Directive sur les déchets des navires
tion des navires, à la communication déficiente entre les services d’inspection et aux contrôles insuf-
Bien que le modèle belge soit ap-
des informations au niveau eu-
fisamment fréquents des bateaux de
précié en Europe, il est toujours utile
ropéen et international. La banque
pêche et de plaisance.
d’analyser les aspects tant positifs
de données PRF (Port Reception
que négatifs d’un système. Un des
Facilities) gérée par l’IMO serait un
Des données ont également été
principaux atouts de l’approche
outil idéal pour cette fin.
collectées à propos des volumes de
belge est sans conteste la collabo-
Le contrôle et le suivi général des
déchets maritimes présentés dans
ration entre les parties prenantes :
quantités
les ports. Leur évaluation a permis
autorités, services de l’inspection,
pourraient s’améliorer. Le dévelop-
de constater que les quantités de
collecteurs et ports. Ensuite, il est
pement d’un système européen
déchets maritimes délivrées dans
remarquable que le système de
de traçabilité pourrait soulager la
les ports (MARPOL Annexes I et V)
financement dans nos ports de mer
tâche de chaque autorité portuaire.
ont augmenté de pratiquement 50%
n’a pas pour seul but de stimuler la
On pourrait en tout temps savoir
dans 40 ports de l’Union européenne
collecte des déchets, mais permet
quand et dans quel autre port un
entre 2005 et 2008. Compte tenu
aussi le monitoring des quantités
navire a déjà déchargé ses déchets.
d’un manque de données pré-
réellement collectées. Les déclara-
Un autre point faible est qu’il
cises, il est impossible d’attribuer
tions électroniques permettent le
n’existe pas encore de cadre ju-
exclusivement cette augmentation
contrôle des quantités délivrées. Par
ridique pour tous les déchets des
à l’application de la directive, mais
ailleurs, les gestionnaires des ports
navires. Par ailleurs, vu la pression
il existe néanmoins des indications
doivent annuellement faire contrôler
croissante sur les états membres
claires suggérant que la directive
l’utilisation des fonds par un réviseur
et les installations portuaires, il
répond effectivement à son premier
d’entreprise indépendant.
serait aussi logique de renforcer
objectif : la limitation des déverse-
Il y a bien sûr des aspects à amé-
les obligations visant les navires.
ments en mer.
liorer, comme par exemple l’échange
collectées
en
Gudrun Janssens, OVAM
26
Europe
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Nouvelles et Prises de position de la FEGE
Nouvelles - Prises de position
25.11.2010
Position de la FEGE dans le débat recyclage versus valorisation énergétique
25.11.2010
Reactie FEBEM VLAMAB
25.11.2010
Toekomstvisie Stortplaatsen
24.06.2010
Mémorandum pour le future gouvernement fédéral
10.06.2010
Note de réflexion sur l’avenir des centres d’enfouissement technique, dans le cadre de la rédaction du PWD 2020
15.02.2010
Reactie FEBEM op nota OVAM over verwerking
08.02.2010
Reactie FEBEM op het vernieuwde afvalstoffendecreet (materialendecreet)
12.11.2009
Réaction de la FEGE sur l’avant-projet des conditions sectorielles et intégrales pour les centres de tri de déchets non-dangereux
12.11.2009
Réaction de la FEGE sur l’avant-projet d’arrêté sur l’article 5 ter du Décret (transmission d’informations aux clients)
12.10.2009
Avis de la FEGE sur la proposition du Ministre fédéral de l’économie de supprimer le contrôle des prix sur le traitement des déchets
11.06.2009
Point de vue du Conseil d’Administration concernant le Traitement responsable
11.06.2009
Point de vue du Conseil d’Administration concernant le bois et Val-I-Pac
28.05.2009
Avis de la FEGE sur l’avant-projet (1ère lecture) de l’arrêté visant à transposer notamment la décision européenne sur les procédures et critères d’acceptation pour les CET
17.04.2009
Avis de la FEGE sur le projet (2ème lecture) de l’arrêté sur les terres excavées
09.04.2009
Avis de la FEGE sur l’avant-projet (dossier non encore déposé au GW) d’arrêté visant des nouvelles interdictions de mises en CET
09.04.2009
Deux Avis de la FEGE sur l’avant-projet (1ère lecture) d’arrêté visant à modifier le catalogue des déchets (définition du déchet organique biodégradable)
27.04.2009
Avis de la FEGE sur l’étude réalisée par l’OWD sur la traçabilité des déchets
11.05.2009
Avis de la FEGE (2ème lecture) sur le projet d’arrêté visant à définir les conditions de valorisation du compost et des digestats
18.05.2009
Avis de la FEGE (3ème lecture) sur le projet d’arrêté visant à définir les conditions sectorielles d’installations de compostage
10.03.2009
Avis de la FEGE et FERAB sur le projet de conditions sectorielles pour les installations de compostage
05.02.2009
Position Bioplastics
27.02.2009
Mémorandum de la FEGE aux Gouvernements régionaux 2009-2014
28
Collecte sélective
Les recycleurs de matères platiques proposent 50.000 nouveaux emplois au sein de l’union Européenne
Le 4 octobre 2010, Anna Rosbach,
Président de l’EuPR, « plus de 2/3
l’Union européenne souhaitent ré-
membre danois du Parlement eu-
de la totalité des déchets plastiques
fléchir sérieusement à une gestion
ropéen, a accueilli 30 participants
sont exportés à ce jour à l’extérieur
efficace des ressources, ils devront
dans le cadre d’un dîner EuPR au
de l’Union européenne ». Les recy-
amender la directive existante de
sein du Parlement européen pour
cleurs de matières plastiques ont
l’Union européenne en matière de
débattre des questions que sus-
investi des montants considérables
déchets d’emballages et demander
citent les exportations de déchets
dans de nouveaux équipements,
aux états membres de signaler les
plastiques.
des lignes de tri et des capacités
actions de recyclage de matières
supplémentaires, mais le dévelop-
plastiques en Europe et de prendre
Plusieurs officiels de la Commis-
pement de ces exportations pourrait
les
sion européenne et parlementaires
compromettre ces investissements.
compte. »
et ont écouté les demandes des
Alexandre
Directeur
Le Président de l’EuPR a ajouté
recycleurs de matières plastiques
général de l’EuPC (European Plas-
que si l’Europe souhaite créer da-
dans le cadre d’une limitation des
tics Converters), a déclaré que « les
vantage d’emplois (verts) au sein
exportations de déchets plastiques
entreprises de transformation des
de l’Union européenne, elle devra
au sein de l’Union européenne et
matériaux plastiques sont désireux
être à l’écoute des recycleurs de
d’une amplification de la gestion
d’utiliser davantage de produits re-
matières plastiques et elle devra
efficace des ressources en Europe.
cyclés, économisant ainsi des quan-
impérativement les aider à con-
Bernard Merkx, le Président de
tités considérables de CO2, mais
server les flux de déchets qualitatifs
l’EuPR, a présenté les 10 points
ont besoin d’approvisionnements
en vue d’un traitement au sein de
d’action pouvant être entrepris par
stables en déchets pour produire
l’Union
l’Union européenne et les pouvoirs
des matériaux qualitatifs pouvant
riaux appartiennent aux citoyens
publics nationaux en vue d’accroître
remplacer les matières plastiques
de l’Union européenne. Ils les ont
le recyclage mécanique de ma-
vierges dans certaines applica-
payés et ils représentent une res-
tières plastiques en Europe.
tions. Une telle situation ne peut
source pour l’Europe qui permettra
être réalisée qu’à la condition que
à celle-ci d’être moins dépendante
Le document stratégique à uti-
les entreprises de recyclage mé-
des matières premières vierges. Un
liser par les officiels de l’Union eu-
canique des matières plastiques
changement de politique des états
ropéenne et les représentants des
en Europe aient un meilleur accès
membres pourrait se traduire par la
états membres est disponible sur
aux flux de déchets européens et
création de 50.000 emplois directs
le site web EuPR à l’adresse www.
puissent développer des matériaux
supplémentaires s’ils acceptent de
plasticsrecyclers.eu.
qualitatifs en vue d’une réutilisation
limiter ces exportations. Les recy-
dans la production de leurs produits
cleurs de matières plastiques ne
finis. Si les acteurs politiques de
sont PAS demandeurs d’une assis-
volumes
d’exportation
en
européens ont participé à ce dîner
Aux dires de Bernard Merkx, le
Dangis,
29
européenne.
Ces
maté-
tance financière, mais demandent
ciels de la Commission européenne
simplement que les flux de déchets
d’opter pour un glissement des
EuPR
soient traités en Europe en vue de
exportations de déchets plastiques
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créer des emplois supplémentaires
vers un traitement mécanique des
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en Europe.
matières plastiques au sein de
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l’Union européenne et d’œuvrer
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Les recycleurs de matières plas-
pour une industrie durable de re-
e-mail: info@plasticsrecyclers.eu
tiques sont également désireux de
cyclage des matières plastiques
Site web: www.plasticsrecyclers.eu
transmettre
connaissances
dans l’Union européenne. Elle a ac-
et d’offrir des solutions pour les
cueilli favorablement l’opportunité
problèmes posés par les matières
qui lui est offerte de collaborer avec
plastiques et les déchets sauvages
les recycleurs de matières plas-
maritimes. Plusieurs entreprises de
tiques dans le cadre du défi que
recyclage sont prêtes à traiter de
représentent les déchets sauvages
tels déchets et à étudier le poten-
maritimes en vue de préserver nos
tiel du marché européen en ce qui
mers et océans pour les futures
concerne la réutilisation de ces
générations.
leurs
fractions mixtes. Contact
pour
plus
amples
Antonino
de
Furfari
La parlementaire européenne Anna
informations:
Rosbach a conclu le débat en offrant
(antonino.furfari@eupr.org).
son assistance aux recycleurs de matières plastiques et à l’EuPR en tentant de convaincre ses collègues parlementaires européens et les offi-
30
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