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ANNIVERSAIRE DE FAÏENCE

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VERT CHLOROPHYLLE

VERT CHLOROPHYLLE

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1. Vase en faïence, décoré par Laurence Kiberlain, écrivaine et dessinatrice qui collabore avec Laurence Mahéo et Stéphanie Bonvicini pour La Prestic Ouiston. 2. Laurence Mahéo, fondatrice de La Prestic Ouiston. 3. Plat en faïence, décoré par la créatrice de bijoux et de maroquinerie Yaz Bukey. 4. La créatrice de mode Julie de Libran. 5. Plateau de table en faïence, par Julie de Libran, habillé d’un tissu résille en lurex doré brodé de paillettes, piètements réalisés par Aurélien Raynaud, peintre et sculpteur.

POUR CÉLÉBRER LE BICENTENAIRE DE LA FAÏENCERIE DE GIEN, LES CRÉATRICES DE MODE JULIE DE LIBRAN, YAZ BUKEY ET LE TRIO LAURENCE MAHÉO, LAURENCE KIBERLAIN ET STÉPHANIE BONVICINI, RÉUNI SOUS LA MARQUE LA PRESTIC OUISTON, ONT RÉPONDU À CETTE CARTE BLANCHE CRÉATIVE AVEC TOUTE LA FANTAISIE QUI LES CARACTÉRISE. ESPRIT ET HUMOUR ! PAR Julie Rebeyrol.

Les multiples collaborations de la faïencerie, fondée en 1821 à Gien dans

le Val de Loire, écrivent en creux l’histoire de cette maison labellisée Entreprise du patrimoine vivant. Aujourd’hui comme hier, chaque objet passe entre les mains d’artisans et de maîtres faïenciers qui perpétuent des savoir-faire. La première étape est la préparation de la pâte. La recette n’intègre pas moins de onze terres (argiles, sables et kaolins), broyées finement avec des galets venus de la mer du Nord. Des moules en plâtre, conçus à partir d’un moule-mère sculpté par un modeleur, sortent les pièces de formes. Une première cuisson de dix-huit heures, dans des fours-tunnels de 38 mètres de long, donne le biscuit qui sera ensuite plongé dans un bain d’émail avant une seconde cuisson de vingt-sept heures. Puis les pièces sont peintes à la main à l’atelier de décoration où officient une trentaine d’artisans. À l’occasion de la carte blanche pour les deux cents ans de la faïencerie, la créatrice de mode Yaz Bukey précise son intention : « Je voulais rendre hommage aux personnes qui aujourd’hui encore modèlent l’histoire de la manufacture. Ainsi, le prénom de chacune d’entre elles est inscrit sur le plat que j’ai imaginé. Je me suis également inspirée des gammes de couleurs, comme le fameux “Bleu de Gien”, dont l’intensité varie en fonction du coup de pinceau de l’artiste, mais aussi des techniques, de l’artisanat, des outils et des matériaux. » La styliste Julie de Libran a imaginé un plat comme un plateau de table et l’a habillé d’un tissu résille en lurex doré brodé de paillettes irisées. Le trio de La Prestic Ouiston a multiplié les propositions : Laurence Kiberlain a interprété le vase comme une amphore sur laquelle elle a dessiné le souvenir d’un été, quand Laurence Mahéo et Stéphanie Bonvicini ont choisi de décorer chacune un plateau de table d’étoffes brodées ou de plaques émaillées. Cette année de célébration est également marquée par des rééditions ou des réinterprétations de pièces anciennes éditées en vingt exemplaires numérotés, à retrouver dans les boutiques Gien : le vase « Jardin de Kyoto », évocation des porcelaines asiatiques, la série décorative de plaques gravées « Les naïades », inspirées de la mythologie grecque, ou encore le service à thé « Tara » de Claude Bouchard.

FA Ï ENCERIE DE GIEN

— Pièces uniques pour le bicentenaire exposées à son nouveau musée.

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