Femmdoubout#1

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LE MAGAZINE DIGITAL DES FEMMES D’AFFAIRES FRANCOPHONES

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FEMMDOUBOUT

®

MARS / AVRIL 2013

# NUMÉRO 1

AU FÉMININ

L’ENTREPRENEURIAT NOUVELLE TENDANCE OU RÉALITE ECONOMIQUE ?




Edité par l’association loi 1901 Femmdoubout® Entrée Séailles n°4461 97212 Saint-Joseph MARTINIQUE Site internet : www.femmdoubout.org Adresse mail : contact@femmdoubout.org Rédaction : Virginie LEBEAU ( Présidente et Fondatrice) Rejoignez notre rédaction en envoyant vos chroniques vilebeau@femmdoubout.org

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Femmdoubout®

# 1 - MARS / AVRIL 2013

MARS - AVRIL 2013 /

BUSINESSWOMANMAG

Je me sens femmdoubout chaque jour qui passe, je suis une femmdoubout libre à toute heure, je me sens femmdoubout privilégiée, dès que je vois que les droits des femmes « esclaves » de nos temps modernes sont très rarement dénoncés et totalement bafoués, dans d’autres pays que l’on ne nomme pas assez. Et, pour qui cette journée internationale de la femme doit être plus que dédiée et doit peser de toutes nos voix. Alors, oui, j’en choquerais plus d’une ou plus d’un, c’est là encore un droit que d’autre non pas : J’ai choisi cette voie de la liberté d’expression, la liberté de prendre parole… pour faire valoir de qui de droit… Mais je fais partie de ces femmes indépendantes et contemporaines pour qui fêter en un jour la femme n’a plus la même portée, qu’il y a 30 ans jour de sa création. Ou du moins plus le même sens, pour bon nombres de femmes qui ont décidé de prendre leurs vies en main : travailler, choisir son statut marital, éduquer seule leurs enfants si elles n’ont pas d’autres choix, oser faire des métiers réservés alors à la gent masculine… Par contre, je suis de celles, qui par leurs actions de tous les jours essayent de dénoncer, de crier haut et fort, les injustices faites aux femmes dans notre quotidien. Je suis scandalisée, que ce soit qu’en ce jour que les gros titres de presses de tout genre affichent


MARS : LE « MOI » DE LA FEMME PAR EXCELLENCE ? « Des mots qui choquent, des maux qui ne devraient plus exister... » des statistiques concernant les femmes aux travails. On devrait d’ailleurs, les remercier de nous concéder une telle place dans leurs actualités présidentielles plus que surchargées. C’est une réalité de tous les jours, pas seulement d’un jour, pas seulement du 8 mars. En cinq ans, ces chiffres ont-ils changé ? En dix ans, le nombre de femmes harcelées moralement ou sexuellement, maltraitées, violés, assassinées a-t-il baissé en France ou dans le monde ? Non. Alors priorisons les actes et arrêtons les mots, arrêtons les maux qui font encore plus mal lorsqu’ils vous atteignent personnellement. Ces douleurs sociétales sont plus que présentes car vous les retrouverez auprès d’une proche, auprès d’un membre de votre famille, auprès

d’une amie ou d’une de vos collègues qui vous est chère. L’ignorer ? Non. Agir : voilà une des solutions. Dans votre entourage, vous connaissez une femme meurtrie par des souffrances morales, par des souffrances physiques : tendez lui la main, afin qu’elle ne se sente plus seule. En tant que responsable ressources humaines, lorsque vous recevrez un cv d’une femme handicapée performante, rétribuez son travail à la juste valeur de ses compétences et de son poste de travail. Ce sont que des exemples, mais il y a tant à dire et tant à faire… Alors, ne pourrionsnous pas commencer par ces simples gestes, ces simples actes pour contribuer à ce que les enjeux de la journée internationale de la femme ne soient plus banalisés, mais pris réellement en considération par tous et par toutes.

Rédactrice en chef

Virginie Lebeau

®

EXPERTE EN ENTREPRENEURIAT AU FEMININ Libératrice de talents cachés ..

MARTINIQUE - GUADELOUPE - GUYANE - PARIS GSM: +(596) 0696 78 57 96

Mail: vilebeau@femmdoubout.org


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sommaire

MAGAZINE#1 ÉDITO

MARS - AVRIL 2013

L’éditorial de Virginie LEBEAU Mars : « Le moi » de la femme par excellence

P.4

L’ENTREPRENEURIAT AU FEMININ

P. 9

« L’entrepreneuriat au féminin » : nouvelle tendance ou réalité économique ?

LA POINTE D’HUMOUR DE FERNANDA

P.15

C’est vraiment hippique cette histoire

ELLE SE MOBIILISE POUR UNE NOBLE CAUSE P.17

J’AI CREE MON ENTREPRISE

GROS PLAN SUR UN FAIT DE SOCIETE

P.22

P. 39

Patricia Braflan-Trobo : Le manifeste des 308 pour l’amélioration de la condition féminine Murielle Zitte : L’institut LOLLIPINK Maïté Wustner : L’atelier de Maïté Wustner Virginie Demore : Authentique Piscine & Spa Perdre son job doit-on en rire ou en pleurer?

LE DRESS CODE…

P.43

Je cultive mon image de femmes d’affaires

LE FEED BACK

P.45

La parole est à vous Ils témoignent de leurs participations à notre FD-WORKSHOP ® : Karine D’Auzac et Myriam Louisy Eva Bodcaz et Richard Mattéï

LA LECON DU MOIS

P.56

Se positionner en grande gagnante

ELLE A CHOISI L’EXPATRIATION

LE LEADERDHOM DU MOIS

LES LIVRES DU MOIS

TENDANCE HIGHT TECH

P.59

P.63

P.65

P.67

Anne-Laure Sellem : FD fait une escale en Australie Alan Rodolph : Auditeurs et associés J’enrichis ma culture générale Les outils d’une businesswoman


L’ENTREPRENEURIAT AU FÉMININ MARS 2013 /

Femmdoubout®

NOUVELLE TENDANCE

RÉALITE ÉCONOMIQUE?

Depuis peu, l’entrepreneuriat au féminin surfe sur une certaine vague médiatique. Les femmes entrepreneures auraient-elles soudainement la cote? Est-ce donc un exploit de créer une entreprise lorsqu’on est une femme? Les femmes connaissent-elles un

sursaut d’indépendance professionnelle? Sont-elles plus résistantes et endurantes que leurs comparses masculins? Femmdoubout a enquêté sur cette nouvelle génération d’entrepreneures avec un E….


JE RANGE MA LANGUE DE BOIS ... Le billet des « Non-dits »

« La place de la femme domienne dans la société en 2013… » Je ne dis pas qu’elle est inexistante, mais peu soutenue. L’avis de la femme en tant qu’actrice socio-économique dans la société domienne est relégué en dernière place ou, voire pire n’est pas du tout pris en compte. Pourtant, nous sommes nombreuses, que ce soit en Martinique, Guadeloupe, Guyane, Réunion, à ne pas hésiter à devenir nos propres patronnes ! Il existe donc énormément de petites TPE qui fonctionnent bien et qui sont dirigées par des femmes. Et je ne parle pas forcément de femmes qui auraient choisi le statut de l’auto-entreprise, il s’agit là de statut en SARL et en EURL, voir en SAS. Il en résulte surtout une profonde et complexe problématique, lorsqu’il s’agit d’insérer des femmes dans les sphères dirigeantes de PME, de groupes, de holding privés … là, cela devient plus qu’alambiqué et même très rare que certaines femmes domiennes accèdent à ces tours d’ivoire. La femme y sera peutêtre acceptée en tant que DRH, DAF, mais très peu en tant que Directrice générale ou PDG, lorsque l’on a passé le stade de société avec plus de 100 salariés. Plafond de verre, ou, que dis-je, de cristal ? A vous de vous faire votre propre opinion… La culture machiste est encore malheureusement trop omniprésente dans

nos régions d’Outre Mer, sans être un facteur isolé, car je suis sûr que l’on retrouve ce cas de figure aussi sur la France Métropolitaine. Pendant très longtemps, la femme Martiniquaise, Guadeloupéenne, Guyanaise, Réunionnaise a été écartée et associée aux tâches du foyer et à l’éducation de ses enfants. Mais la femme domienne a toujours été la femme « Poto Mitan », la « Porteuse de culotte dans le foyer » et, de ce fait, elle est une Femmdoubout par excellence.

« Promotion canapé, très peu pour moi! J’ai des compétences, pourquoi ne le reconnait-on pas et pourquoi ne me rémunère-t-on pas à ma juste valeur ? » Cette expérience lui confère une force qui lui est propre, une aptitude à gérer les situations de tous les instants. Une femme des temps modernes qui a, depuis bien longtemps, commencé à revendiquer à être écoutée, évaluée, et à être surtout reconnue pour ses compétences professionnelles. En la matière, voici ce qui nous manque le plus, « la reconnaissance professionnelle »… Les constats sont très simples à définir, aux Antilles-Guyane et à la Réunion, depuis plusieurs années, nous atteignons des taux records de croissance dans la courbe vertigineuse du chômage. Et comme partout, à travers le monde, les premières touchées sont les femmes, malheureusement plus facilement éjectable de leurs postes. 9 Pourquoi ? Je ne saurais vous dire…


OU JE DEBALLE TOUT ? Le billet des « Non-dits »

Ce que j’entends trop souvent à travers les débats publics et médiatiques m’attriste et me révolte car il ne se passe pas un jour sans que l’on dépeigne d’une image défavorable la femme antillaise entretenue

par les diverses allocations qu’elle perçoit tels que le RMI, le RSA, les Assedic ou la Caf… A-t-elle réellement le choix dans un sillage économiquement pauvre en créations d’emplois ? Dans une société où les salaires proposés majoritairement aux femmes actives ne dépassent pas le SMIC, ou de peu, et qui ne lui permettent en aucun cas de vivre décemment dans une vie très chère, elle ne l’a pas ! Voilà, toute la complexité d’une question où seuls ceux ou celles qui auront connu le chômage trouveront rapidement une réponse à vous fournir… Les autres qui sont sur un nuage doré vous apporteront malheureusement des arguments qui ne refléteront en aucun cas la vérité sur le terrain. Mais à coté de cela, on oublie de mettre aussi en lumière ce qui, à mon sens, l’essentiel : les réalisations de celles qui sont des combattantes contre un système qui ne les soutient plus ou pas toujours. Elles qui sont de plus en plus nombreuses à se lancer avec succès et très peu de moyens sur le chemin de l’entreprenariat. L’autre problématique est de pouvoir se positionner en tant que femme dirigeante. Cela ne s’improvise pas, mais s’apprend : avant tout par l’école de la vie, puis en faisant la lecture de notre colonne vertébrale identitaire on peut arriver à développer au fur et à mesure sa culture managériale. Tous droits rÉservÉs A Femmdoubout®

27 à 30 % « C’est le nombre de créations d’entreprises

faites par les femmes au cours 10 de ces 20 dernières années… »


LES CHIFFRES CLÉS

Sources : Baromètre des femmes entrepreneures - septembre 2012 du CSA et Blog de Fadhila Brahimi

• Les principales motivations des femmes : l’épanouissement, le goût du risque et la volonté d’être indépendantes. En revanche, les plus jeunes (30-39 ans), semblent plus motivées par l’argent et la liberté, • Les femmes anciennement salariées sont plus motivées par le goût d’entreprendre, la volonté d’être indépendant et la liberté. La reprise d’entreprise a été vécue comme une obligation,

• La principale crainte est la peur d’échouer, de ne pas être à la hauteur et de ne pas obtenir des conseils ou informations à la hauteur, • Au lancement, les plus jeunes ont eu davantage de craintes liées à des problèmes administratifs, à la concurrence, à des difficultés de financement, à trouver des conseils et à la mise en péril du budget familial 11


DE L’ENTREPRENEURIAT FÉMININ

Sources : Baromètre des femmes entrepreneures - septembre 2012 du CSA et Blog de Fadhila Brahimi

• Les femmes sont minoritaires et en moyenne un peu moins âgées que les hommes, • Elles sont plus enclin à créer une entreprise avec un statut d’entreprise de type individuel de petite taille récemment créée ou reprise (moins 3 ans) avec un chiffre d’affaires moindre, • Elles sont plus portées par le secteur des Services particulièrement celui de la santé/action sociale,

• Elles ont une clientèle majoritairement constituée de particuliers, • Elles sont plus nombreuses à être actives sur les réseaux sociaux pour communiquer sur leur entreprise, • Elles sont plus diplômées. Ce qui explique peut être leur orientation vers le service, • Elles étaient plutôt inactives avant la création de leur entreprise et crée à 12 70% de nouvelles entreprises.


LES CHIFFRES CLÉS

Sources : Baromètre des femmes entrepreneures - septembre 2012 du CSA et Blog de Fadhila Brahimi

• Les principales difficultés rencontrées par les femmes entrepreneures sont liées à leur marché, la rentabilité de leur entreprise et les contraintes horaires particulièrement pour celles qui évoluent dans le commerce et en solo, • En revanche, elles semblent avoir moins de difficultés administratives, • Elles considèrent leur rémunération comme suffisante et déclarent travailler moins que les hommes (50h en moyenne vs 55h pour les hommes) sauf dans le cadre de la gérance d’une grande entreprise,

• 1 entrepreneur sur 10 envisage des créations de postes, • Elles sont tout aussi optimistes que les hommes concernant le futur de leur entreprise mais ce dernier décroît avec l’expérience, • Elles n’hésiteraient à recommencer si c’était à refaire mais avec l’âge les regrets sont plus grands particulièrement dans le secteur du commerce. 13 Femmdoubout® /

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DE L’ENTREPRENEURIAT FÉMININ

Sources : Baromètre des femmes entrepreneures - septembre 2012 du CSA et Blog de Fadhila Brahimi

• Les femmes entrepreneures sont mono-bancarisées à 83%, • Au démarrage, elle font des emprunts bancaires pour financer leur activité et plus de 60% disposer d’au moins un financement, • Elles ont davantage eu recours à un financement de réseaux, • Passé le démarrage de l’activité, les femmes sont moins nombreuses que sles hommes à effectuer des investissements (43%).

PLUS D’INFORMATIONS SUR : http://www.bpce.fr/a-laune/actualites/marqueproduits-et-services/lacaisse-d-epargne-publie-lepremier-barometre-desfemmes-entrepreneures14 5265


LA POINTE D‘HUMOUR DE FERNANDA MARS 2013 /

Femmdoubout®

C’EST VRAIMENT

hippique CETTE HITOIRE …


MON POINT DE VUE Toi aussi tu as lu, vu et entendu partout l’histoire du mec qui met de la viande de ch’val dans ses lasagnes à la viande de bœuf ? Tu aurais eu du mal à y échapper, tu me diras. L’info a couru vite … Franchement, si je passe sous silence la question de la juste information du client, et la traçabilité de la viande (ha, ça fait deux questions importantes. Autant pour moi.), je trouve que c’est une bonne idée. Quand j’étais jeune, soit hier avant mes deux Grumeaux, mon père me cuisinait de la viande de ch’val après les grosses soirées de Carnaval ou pendant les épreuves du bac ou du brevet. Il paraît que c’est bon pour l’anémie. Est-ce la viande ou son sang ? Si c’est le sang, j’aurais préféré une cure de boudin créole, je t’avoue. Bref. Il faisait le machin mariné dans un assaisonnement à base de vin rouge. Comme on dit chez moi : « Tété dwèt ». (je traduis pas, j’ai pas envie). Pour ma part, je n’en cuisine jamais. Je n’aime pas tripoter la viande, alors imagine toi si c’est celle de Mon Petit Poney … Glauque. Et puis je n’ai pas le temps de cuisiner moi. Ou du moins si : je réchauffe un plat 2 minutes aux micro-ondes.

OCTOBRE 2013 / Femmdoubout®

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t’intéresse?

Du grand art ! Oui madame de l’art ! Parce que si on te dit de chauffer à 950W et que tu as un four qui monte seulement à 750, ben vas-y les calculs savants pour savoir combien de minutes supplémentaires. Non je rigole, j’m’en fous. C’est chaud ou c’est pas chaud. Alors depuis que je sais que les gars mettent de la viande de ch’val dans les lasagnes au bœuf, je me réjouis. Mon cerveau croit qu’il mange du bœuf mais mon corps fait une cure de jouvence anti anémique parce qu’il ingère du ch’val ! Magique ! Madame, les gens te rendent service et toi tu es outrée ! Ingrate !!! Vraiment ! Plus besoin de faire des cures de fer et de folates ! Bon, je dis tout ça, mais je m’en fiche : je ne mange que des plats surgelés à base de crevettes. Au moins ça ressemble à ce que ça dit que c’est !!! Sinon, tu sais ce que c’est un cheval qui lèche un bœuf ? Un cunnifindus !Ok je sors …. FERNANDA Tous droits rÉservÉs A Femmdoubout®

Fernanda est une maman super active, super bosseuse, femme divorcée qui gère toutes les étagères ( t'es sure que cela existe? eh bin oui, puisqu'on t'en donne la preuve là) : une FD comme les autres … C’est celle qui ose dire tout haut ce que l’on pense tout bas sur ce qui se passe réellement dans notre vie de tous les jours. Femmdoubout lui a cédé une tribune, afin qu’elle nous décrypte, à sa manière, les faits de notre société actuelle.


STOP À LA VIOLENCE OCTOBRE 2013 /

Femmdoubout®

$

MARS 2013 /

Femmdoubout®

LE MANIFESTE DES

308

La femme Antillaise serait-elle devenue un punching-ball face à des hommes violents qui ont un besoin refréné de prouver leur virilité aux yeux de tous? Une sorte de poupée grandeur nature sur laquelle on se défoule jusqu’au dernier coup de « poing » de non-retour : celui de la mort. La violence conjugale ou domestique se médiatise de façon journalière, tout comme elle se banalise auprès nos enfants. La femme considérée en tout temps comme le sexe

faible par certains qui prennent cela pour excuse en la meurtrissant de coups. Mais il y a aussi celle qui est encore moins visible, cette violence morale et destructrice pour des femmes qui sont harcelées au sein de leurs entreprises. Un flot de persécutions successives qui mène à loi du silence, dans une société de soumission. Stop à la violence, le manifeste des 308 a été créé dans l’espoir d’une amélioration de cette condition féminine malmenée.


PATRICIA BRAFLAN-TROBO

« Les femmes ne se rendent pas compte qu'elles sont soumises à toute une série de prescriptions qui leur sont infligées par ceux qui détiennent le pouvoir de prescription dans la société à savoir les hommes. » 18 Femmdoubout® / MARS 2013


FDINTERVIEW FDMILITANTE

PATRICIA BRAFLAN-TROBO « LE MANIFESTE DES 308 »

Mariée depuis 22 ans, mère de 2 enfants, un garçon de 19 ans et une fille de 13 ans, je suis l'avant dernière d'une famille de 5 enfants. J'ai une sœur et 3 frères. Nous sommes une famille unie autour de notre mère. Pointoise, issue d'un quartier populaire, j'ai fais des études d'économie, j'ai une maitrise en économie, un DESS en Gestion des Ressources Humaines et un DEA de sciences politiques. Après avoir été directrice adjointe puis directrice d'une agence ANPE, je suis actuellement Chargée de Mission au Pôle emploi de Guadeloupe

« En tant que sociologue, quel regard portes-tu sur la femme dans le tissu socio-économique Antillo-Guyanais? » La femme est comme dans toutes les sociétés, le pilier. Nous l'appelons potomitan. C'est un héritage de notre histoire de sociétés nées de l'esclavage où les enfants appartenaient à la mère, le père étant considéré à ce moment comme un esclave géniteur. Les femmes dans notre société ont un statut de femmes fortes en général car l'histoire l'a voulu, mais cela reste valable dans toutes les sociétés, la femme donnant la vie, elle demeure encore celle qui tient le foyer et donc la société. J'aime bien faire la comparaison avec ce dessin animé qui est le symbole même de l'Amérique : les Simpson. Marg Simpson ne serait-elle pas une sorte de super potomitan ? Le tissu socio économique dans nos régions repose pour beaucoup sur une organisation où la femme est l'agent économique principal, même si elle n'a pas de travail salarié. Les petits jobs (vente de divers produits, heures de travail à droite à gauche…) font d'elles des gestionnaires exceptionnelles qui structurent de façon bien inconsciente le monde économique.

« Récemment, tu as crée le manifeste des 308. Peux-t-on savoir en quoi cela consiste ? » Après 6 meurtres de femmes en 2012 en 6 mois en Guadeloupe, avec 2 autres femmes, Maxe Custos et Evita Chevry, nous avons pris la décision de mettre en commun notre énergie, notre connaissance du milieu mais aussi notre petite notoriété au service de cette cause, même momentanément. Nous avons donc initié un manifeste qui est un document où nous faisons le constat de la situation des femmes dans plusieurs domaines (travail, santé, médias…) et nous exigeons alors des autorités, Etat, maires, Assemblées départementale et régionale, qu'elles prennent toutes les dispositions pour mettre en place des éléments permettant la protection des femmes et donc de la famille. C'est une action de fond dans laquelle nous rencontrons beaucoup de partenaires, comme les clubs services (Zonta Club, Kiwanis, …) afin qu'ils aident à mettre en


ELLE SE MOBILISE POUR UNE NOBLE CAUSE LE MANIFESTE DES 308 place les projets portés. Le manifeste comptabilise plus de 1000 signataires actuellement.

« Tu es l'auteur de plusieurs ouvrages notamment sur les conflits sociaux en Guadeloupe, crois-tu qu'il y ait une réelle spécificité dans la gestion de nos entreprises dans les départements d'outre mer? » Il n'y a aucune spécificité en Guadeloupe, il y a simplement notre identité qui est le fruit de notre histoire. Une société née de l'esclavage des Noirs, où les esclaves sont noirs et les maitres sont blancs, produit un monde du travail racialisé, épidermisé. Cela signifie que les classes sociales sont des

classes raciales. Dès lors, outre la dimension économique, dans les conflits du travail en Guadeloupe se retrouve une dimension raciale car très rapidement l'histoire remonte à la surface et les conflits sont influencés par cette histoire car on a les mêmes "races" aux mêmes places que durant l'esclavage. Je travaille plus maintenant sur le management pour aider les Noirs à admettre qu’être manager ce n'est pas être à la place du Blanc, mais que l'on peut être Noir et manager ce qui est le titre de mon 4ème ouvrage à venir.

« Nous avons pris la décision de mettre en commun notre énergie, notre connaissance du milieu mais aussi notre petite notoriété au service de cette cause... »


FDINTERVIEW FDMILITANTE

PATRICIA BRAFLAN-TROBO

« Qu'est-ce qui t'a donné l'envie de te pencher sur l'univers du management? » Ma formation et mon travail. J'ai un DESS en gestion des ressources humaines, j'enseigne le management depuis 10 ans et j'ai été directrice adjointe puis directrice d'une agence ANPE actuellement Pôle emploi. Soit, 15 ans de management.

« Et, voir entendre des Noirs en dire "nèg pépa dirijé nèg" où que les Noirs ne sont pas faits pour le management m’a fait voir à quel point nos blessures historiques, sont profondes et qu'il nous importait à nous Noirs de les soigner. » Aucun ouvrage de management, même ceux écrit aux Etats-Unis, pays qui a connu l'esclavage des Noirs ne fait référence à cet épisode et surtout à ses conséquences sur la place du Noir dans le management, dans la direction. C'est donc à nous de le faire, je le fais. Nous devons être aussi nos thérapeutes.

« Selon toi, l'entrepreneuriat au féminin a-t-il un sens? Si oui, lequel? » Oui, il a un sens. Quand les femmes entreprennent en général, elles entraînent dans leur sillage la famille entière. Elles veulent réussir pour mener à bien un projet économique et non pour la gloire, le prestige et les honneurs en général. Elles sont sérieuses et ont le souci de la bonne gestion et de la rigueur.

« LE MANIFESTE DES 308 »

« Quels conseils donnerais-tu à une femmdoubout? » Les demandes qui relèvent beaucoup du fantasme veulent imposer aux femmes d'êtres parfaites partout et tout le temps. Cela est impossible. Les femmes doivent poser les limites à toutes les exigences qui ne font pas partie de leurs choix. Elles ne doivent pas non plus à mon avis copier des modèles d'émancipation des femmes qui ne sont souvent que des schémas théoriques non transférables d'une société à l'autre. Mon message serait que nous devons nous femmes des Antilles dites noires penser notre émancipation et notre réalisation à partir de notre histoire et de nos codes culturels de référence qui sont différents de ceux des modèles occidentaux et européens d'émancipation qui nous sont imposés au quotidien par la télé, les ouvrages, les publicités,…Moi je suis une femme libre, libérée, indépendante mais pourtant viscéralement potomitan car je suis très attachée au fait d'être au centre de ma tribu. C'est mon choix que personne ne m'a imposé et c'est ce que les femmes doivent apprendre à faire : choisir leur modèle, composer leur modèle et ne pas subir de modèle imposé. Propos recueillis par Virginie LEBEAU Tous droits rÉservÉs A Femmdoubout®

VOUS POUVEZ LA JOINDRE : PATRICIA BRAFLAN-TROBO Email : patbra@wanadoo.fr


CRÉATRICE D’ENTREPRISE MARS 2013 /

Femmdoubout®

ELLES SE DEVOILENT... Parce que depuis quelques années ce sont les femmes, rendant ainsi hommage à la tradition de la femme « poto mitan » chère à nos îles, qui osent bousculer les règles de l’économie domienne en créant leurs propres entreprises dans des domaines d’offres qui,

jusqu’à présent, étaient soit inexistants soit réservés aux hommes, il semble désormais nécessaire de mettre en lumière ces parcours de femmes qui osent redessiner les contours du monde de l’entreprise aux Antilles-Guyane et même ailleurs.


MURIELLE ZITTE

« Allez jusqu'au bout de vos rêves, travaillez avec acharnement pour y arriver... Et vous obtiendrez de grandes satisfactions ! » Femmdoubout® / MARS 2013

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FDINTERVIEW FDINTERVIEW Titulaire d'un baccalauréat littéraire, j’ai commencé à travailler dans le monde commercial, puis dans celui de la communication pendant plusieurs années. Après un licenciement suite aux grèves de 2009 en Guadeloupe, je me suis réorientée dans l’esthétique, et j’ai passé mon CAP. Passionnée par ce nouveau métier, j’ai continué à me perfectionner au fil des ans grâce à différentes formations. Je considère comme une chance d’avoir pu faire une reconversion professionnelle réussie, et ne regrette pas mes expériences passées car je continue à les utiliser dans mon métier actuel.

Mes formations : spécialiste en maquillage permanent, en hygiène et salubrité , en extension de cils, en prothésie ongulaire. « Ces deux derniers diplôme obtenus ont pour avantage de me permettre d’être moimême formatrice.»

« Quelle a été ta motivation première au lancement de ton propre concept ? » Sur le marché guadeloupéen de l'esthétique, la concurrence est rude : non seulement il y a de nombreux instituts de beauté, mais aussi beaucoup d'ongleries. De plus, nombre d'esthéticiennes sont à leur compte et réalisent des prestations à domicile. Le marché, bien qu’il soit porteur, est donc difficile, avec des marges faibles. Mais malgré ces écueils, je pensais qu'il était possible d'apporter un regard nouveau sur cette profession, et créer un nouveau concept d'institut.

« Depuis, ton enseigne a été mis à l’honneur par quatre récompenses. Peux-tu nous en dire un peu plus ? »

MURIELLE ZITTE

GÉRANTE « INSTITUT LOLLIPINK

Participer à des concours me permet de me confronter à d’autres participants, ce qui m’aide à aller toujours de l’avant. De plus, lorsque j’ai la joie d’en remporter un, cela m’apporte une reconnaissance de la part des professionnels pour le travail que j’accomplis, et m’aide également à faire connaitre mon enseigne auprès de la clientèle. • Les lumières de la beauté C’est le dimanche 4 mars 2012, dans le cadre somptueux du Pavillon Dauphine, qu’a eu lieu la cérémonie de remise des trophées "Les Lumières de la Beauté". Ce grand concours national incluant les départements d'outre-mer et lancé par les organisateurs du salon Mondial Spa & Beauté à Paris, visait à récompenser les initiatives des professionnels du milieu de l'esthétique les plus marquantes de l’année écoulée. LOLLIPINK a reçu le 1er prix dans la catégorie Innovation, Marketing et Communication pour avoir notamment lancé son journal « LOLLIPINK NEWS ».

« L'institut de beauté LOLLIPINK a Décidé de se démarquer de ses concurrents en portant tous ses efforts Sur quatre points qui lui paraissent essentiels : l'hygiène, la qualité des soins, l'accueil et la relation clientèle, les nouvelles tendances. » • Concours régional de la création d'entreprise Le conseil régional de la Guadeloupe entouré de partenaire actif au sein du

»


J’AI CRÉE MON ENTREPRISE ELLES ONT FRANCHI LE PAS développement économique de la Guadeloupe a organisé pour la 5ème année consécutive le concours régional de la création d'entreprise. La remise des prix a eu lieu le 14 décembre 2012 à l'Université Régionale des Métiers de l'Artisanat. LOLLIPINK a reçu le 2eme prix dans la catégorie Service. • Talent de la création d'entreprise Créé en 1997 par BGE, réseau associatif d’appui à la création d’entreprise, le concours Talents a pour objectif de révéler une nouvelle génération d’entrepreneurs responsables et de valoriser les réseaux qui les conseillent. Il récompense des entrepreneurs créateurs de richesse économique, d’emploi et de lien social. LOLLIPINK a reçu le 1er prix dans la catégorie Artisanat et Commerce.

• Prix de l'Excellence intitulé « Initiat'Elles Femm région » Chaque année, le conseil régional de la Guadeloupe récompense une femme active, pour son dynamisme et son parcours entrepreneurial. Le 22 janvier 2013, j'ai reçu le prix d'excellence.

« Est-ce important d’avoir la reconnaissance de tes paires ? » De telles récompenses, m'ont énormément émue. Car, il n'est pas simple d'être chef d'entreprise. Être mise à l'honneur de cette manière m'encourage vivement à continuer à innover, et porter encore plus loin mon entreprise.


FDINTERVIEW FDINTERVIEW « On dit que le secteur de la beauté n’est pas affecté par la crise. Comment l’expliques-tu ? » Il ne faut pas confondre le secteur du luxe et de la beauté (cosmétiques), qui est florissant malgré la crise, et celui de l'esthétique sévèrement touché : de nombreuses esthéticiennes ont vu leur affaire péricliter, leurs clientes renonçant à leurs soins esthétiques. Mais la situation reste très hétérogène dans le milieu de l'esthétique, car les instituts haut de gamme tels que LOLLIPINK ont tiré leur épingle du jeu grâce à la qualité de leurs prestations qui, même en temps de crise, leur a maintenu une clientèle fidèle.

MURIELLE ZITTE

GÉRANTE « INSTITUT LOLLIPINK

»

Bon cadeau. C'est une manière beaucoup plus souple et moderne d'offrir des soins à l'institut, ou de se constituer une petite tirelire pour ses soins esthétiques. Enfin, comme il était important pour moi de pouvoir remercier la gentillesse des clientes qui nous recommandent, nous avons créé un système de parrainage par carte à puce, qui permet aux clientes qui parrainent leurs amies de gagner des points de fidélité quand ces dernières viennent faire des soins à l'institut.

« faire découvrir les nouvelles tendances, les innovations, informer sur la législation liée aux prestations esthétiques (hygiène, sécurité,…), informer et conseiller sur de nouveaux produits, présenter le métier, « Tu donnes l’impression de vouloir montrer le savoir-faire, donner l’envie de se faire chouchouter, montrer qu’un institut de sans cesse surprendre ta clientèle. beauté n’est pas qu’un espace épilation ou Est-il difficile de faire preuve soins traditionnels mais également un d’innovation face à un secteur d’activité espace tendance au fait de la mode, faire tant concurrencé ? » découvrir le concept du bar à ongles Le secteur de l'esthétique me semblait (nouveau en Guadeloupe) » effectivement un peu en panne d'inspiration. C'est pourquoi j'ai souhaité innover et faire partager aux femmes ma passion en les informant avec des articles de fond sur le métier, les prestations, la législation, les tendances... et montrer qu'en Guadeloupe ça bouge dans l'esthétique... C'est pourquoi j'ai créé un magazine gratuit dédié à la beauté, " LOLLIPINK NEWS, Les nouvelles tendances de la beauté". Par ailleurs, faire un métier artisanal n'exclus pas de le renouveler en introduisant de nouveaux concepts et technologies: grâce à mon associé, nous avons développé un système de cartes à puce "Porte-monnaie électronique" dans le but de remplacer et d'améliorer le traditionnel

« Où puises-tu ta dynamique et ton esprit entrepreneurial ? » J'ai toujours eu du mal à me contenter de ce qui est bien, et suis toujours à la recherche du mieux. Je sais que ça peut paraitre prétentieux mais ce n'est pas du tout le cas, c'est juste que ma maman m'a faite comme ça! Être en permanence à l'affut d'améliorations et d'innovations, c'est cela qui me fait avancer. De plus j'ai la chance d'être soutenue par mon associé (et conjoint!) qui participe à cette grande aventure et nous confrontons souvent nos


J’AI CRÉE MON ENTREPRISE ELLES ONT FRANCHI LE PAS idées avant d'aboutir aux solutions.

« Penses-tu un jour devenir franchiseur, afin d’étendre ton concept ailleurs qu’en Guadeloupe ? » Effectivement, j'ai dès le début conçu le concept LOLLIPINK afin qu'il soit duplicable, et pouvoir ainsi le développer en franchise. C'est un projet lourd et innovant, puisque d'habitude ce sont des franchises métropolitaines qui viennent sur nos îles alors que là, nous tentons la démarche inverse. LOLLIPINK serait alors la première franchise créée en Guadeloupe. Actuellement je travaille activement dans ce

sens, et les esthéticiennes ou les investisseurs intéressés par mon concept peuvent me contacter… Propos recueillis par Virginie LEBEAU Tous droits rÉservÉs A Femmdoubout®

VOUS POUVEZ LA JOINDRE : LOLLIPINK Marina de Pointe à Pitre Guadeloupe Tél : 0590 28 20 20


A DÉCOUVRIR DANS VOTRE INSTITUT LOLLIPINK EN GUADELOUPE


www.maite-wustner.fr

CRÉATION DE « L’ATELIER MAITE WUSTNER » - PARIS


CREDIT PHOTO : D-EYE.FR

MAÏTÉ WUSTNER

« Garder toujours la tête haute. « Femm cè chatèn … » : on se relève toujours, ne jamais plier devant les difficultés et surtout ne pas perdre de vue ses objectifs. »

Femmdoubout® / MARS 2013

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FDINTERVIEW FDINTERVIEW Artisan et créatrice Haut de gamme en Maroquinerie sur Paris, Maïté est Née en Martinique. J'ai fait ma scolarité entre le Vauclin et le François avant de partir vers la métropole pour suivre des études de biologie à Montpellier. Mais après quelques années, je me suis rendue à l'évidence : je voulais être artisan et pour cela, j'ai passé un CAP de maroquinerie sur Paris. Ainsi commence ma folle aventure d’entrepreneure…

« Quand on a un projet qui tient à cœur il ne faut jamais se laisser abattre devant les difficultés. »

« Tu as eu l’occasion de travailler au sein de grandes marques telles que les ateliers d’Hermès ou Céline. D’où te vient cette passion et pourquoi en avoir fait ton métier ? » Depuis très jeune je bricolais avec les chutes de bois de l'atelier de mon père et avec les bouts de tissus quand ma maman faisait de la couture. Au collège et au lycée, je vendais de sacs que je confectionnais en tissu africain, aux copains, aux profs, et même aux parents des amis. Alors après mes tentatives échouées d'études supérieures, je me suis rendue compte qu'il fallait que je travaille de mes mains. Et pourquoi le cuir ? Bien, parce que à la fois souple, rigide, sensuel...

« Pourquoi as-tu développé ta propre signature dans la selleriemaroquinerie, aussi bien dans la création de sacs que de bijoux ? » Je me suis mise à mon compte il y a plus de

MAÏTÉ WUSTNER CRÉATRICE DE « L’ATELIER MAITE WUSTNER » trois ans maintenant. C'était un souhait depuis le début, mais j'ai été mise au pied du mur après un licenciement économique. Aujourd'hui je suis pleinement épanouie en tant qu'artisan-créatrice et entrepreneuse.

« Est-ce difficile de se démarquer dans ce cercle très fermé ? » Il est difficile de s'imposer dans le milieu de l'artisanat de la sellerie-maroquinerie. C’est, un milieu essentiellement masculin, où, les artisans en place sont souvent là depuis plusieurs générations. Il faut prouver constamment que l'on a du savoir-faire, de l'endurance. Mais, un travail de qualité qui dure dans le temps et des finitions soignées finissent toujours par trouver de la reconnaissance à la fois chez les pairs et chez les clients.

« Ce n’est pas un métier pour les « fillettes... » « On dit que le secteur du luxe n’est pas affecté par la crise, comment l’expliques-tu ? » Le secteur du luxe est moins affecté par la crise parce que le consommateur préfère dépenser son argent différemment; un produit qui n'est pas fait à l'autre bout de la planète à des millions d'exemplaires. Le consommateur préférera un article unique, quasiment fait juste pour lui et qui va durer dans le temps : un investissement.

« Les matières premières, telles que le cuir, sont souvent très chères, pourtant tu en as fait la base de tes créations… »


J’AI CRÉE MON ENTREPRISE ELLES ONT FRANCHI LE PAS J'ai fait du cuir ma matière de prédilection par que l'on peut avoir des réalisations très différentes ... Plus qu'avec le tissu. On peut avoir un si vaste choix avec les différentes sortes de cuir, souple, rigide, irisé, touché velours... Et la sensualité, le plaisir du toucher quand on a son sac au bras, l'allure que l'on dégage ...

« D’où puises-tu ta dynamique et ton esprit entrepreneurial ? » « Je pense de plus en plus à ouvrir une boutique sur la Martinique. Pour ma part, je ne peux rester trop longtemps loin de mon ile... » Je puise ma dynamique et ma motivation dans la vie de tous les jours. L'habitude de ne pas rester les bras ballants, de toujours être en mouvement...Et surtout, surtout, l'entrepreneuriat est une aventure qu'on ne vit pas seule. Je rencontre en permanence des gens qui m'apportent un maximum.

« Penses-tu que les artisans de France arrivent encore à perpétuer leurs savoirs en suscitant de réelles vocations auprès de nos jeunes ? » En ce moment en France il y a un effort de communication sur les métiers d'artisanat d'art. Les jeunes découvrent ainsi de nouveaux horizons. Mais il faut aussi pour cela que le modèle économique que l'on a en France puisse permettre de pouvoir vivre de ces métiers passionnants mais qui sont souvent ingrats.

Propos recueillis par Virginie LEBEAU Tous droits rÉservÉs A Femmdoubout®

ATELIER MAÏTÉ WUSTNER 17 rue Hélène • 75017 Paris Tél : 01 83 87 53 96


LE SAC À MAIN PLUS QU’UN SYMBOLE…

« Notre sac à main est il révélateur de notre personnalité ? » Il est très fréquent de voir des femmes qui, arrivant à la caisse d’un magasin, se retrouvent à chercher désespérément un portefeuille, un stylo, une carte bancaire perdus au fond de leurs sacs à main. A qui cela n’est-il jamais arrivé ? Le sac à main, l’accessoire essentiel d’une femme, celui de tout temps. Petit rappel, même du temps des rois, les femmes utilisaient déjà des petites bourses, en satin ou brodé main, pour mettre en valeur leurs tenues, mais aussi pour garder précieusement l’argent du foyer. Mais pourquoi en avons-nous autant besoin ?

« Il est de coutume, aux Antilles, de dire qu’il ne faut jamais mettre un sac à main par terre car vous risquez de ne jamais avoir d’argent. » Parce qu’il regorge de petits trésors, de nos petits secrets, de nos détails les plus intimes : une lettre d’un amoureux, une facture à payer, du maquillage, un tampon hygiénique, des photos, un livre… Bref, la liste peut-être si longue que pour cela les créateurs s’adonnent à fond à leurs inspirations pour combler les goûts et besoins divers. Certaines vont préférer un

format léger style pochette pour y mettre le strict minimum, d’autres le cabas pour y entasser leur vie entière car cela les rassurera d’avoir tout à portée de main… Certaines n’en possèderont qu’un seul, et d’autres toute une panoplie qu’elles ne manqueront pas de changer à tout instant au gré de leurs humeurs et couleurs de robes. A ce stade nous pourrions dire : « ouvre-moi ton sac et je te dirai qui tu es en un clin d’œil ». Le sac à main est aussi un accessoire que la workingirl ne doit pas négliger par un choix pratique, par son coté esthétique qui doit s’harmoniser à toutes vos tenues, un brin fantaisiste tout en restant un peu classique. Mais, surtout par sa façon de le porter, au bras ou à l’épaule, avec une certaine harmonisation de sa démarche qui démontrera sa détermination et l’affirmation de soi. Lors d’un entretien, ne vous êtes-vous jamais posé la question si vous deviez oui ou non le déposer sur la table ou sur la chaise qui était à coté de vous ? Jean-Claude Kaufmann en a écrit un livre «Le sac ». Et vous, mesdames, quelle histoire avez-vous à raconter en rapport avec votre sac ? Virginie LEBEAU Tous droits rÉservÉs A Femmdoubout®


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VIRGINIE DEMORE-DUMONT

« Je souhaite faire partager ma foi, mon envie de toujours faire les choses bien et de croire que l’impossible est possible. A toutes les femmes, je dis : « Lancez vous, car si vous ne sautez pas vous ne saurez jamais si le parachute va s’ouvrir» !35 Femmdoubout® / MARS 2013


FDINTERVIEW FDINTERVIEW

VIRGINIE DEMORE-DUMONT

Je suis une jeune créatrice d’entreprise, qui après avoir eu un parcours dans le commerce, en passant par le statut de commerciale itinérante dans les stores et volets roulants, puis par un premier essai de création d’entreprise dans les années 2000 dans le prêt à porter et la décoration. J’ai eu une longue expérience dans la piscine pendant près de 10 ans. Cette belle aventure m’a permis de créer aujourd’hui avec un peu plus d’assurance ma propre activité dans les piscines et spas.

« J’ai cette chance d’avoir une double culture : asiatique et française. Qui m’a toujours aidé à mieux comprendre mon environnement et à faire en sorte de mettre toujours à l’aise le client. » Et même si mes études commerciales au travers d’un BTS force de vente et des spécialisations en management et marketing m’ont permis d’avancer, j’essaie toujours de me perfectionner par des formations ponctuelles. Le marché évolue, la clientèle aussi, et il va de soi qu’il faut s’adapter perpétuellement.

« Tu évolues depuis de très nombreuses années en tant que « pisciniste », peux-tu nous en dire un peu plus sur ton activité ? »

GÉRANTE « AUTHENTIQUE PISCINE & SPA » Des piscines monocoques qui répondent à une clientèle moyenne-haut de gamme, toujours avisée de la non-imposition du matériel ou de l’avantage antisismique, entre autre. Ce type de produit répond parfaitement à une clientèle désireuse d’une piscine rapide et bien faite. Des piscines bétons avec équipement qui profitent à ceux qui donnent la priorité au luxe d’un bassin sur mesure et tendance. Cette année c’est la piscine miroir qui donne le ton. Des piscines en coffrage perdues qui correspondent à la fois à une clientèle désireuse de piscines à petit budget quand cette dernière aura un simple bloc filtrant et un simple liner, et aussi à une clientèle intermédiaire lorsque la piscine aura plus d’options, type pentes douce, escalier, PVC armé, etc…Mon but premier est de toujours personnaliser mon offre au meilleur tarif.

Ces offres me permettent de me qualifier de « courtier pisciniste »… « Est-ce pour toi un domaine professionnel que l’on pourrait classifier comme étant encore réservé majoritairement aux hommes ? »

Je pense que oui. Ceci dit, lorsque l’on a de l’expérience et que l’on maîtrise bien son sujet aussi bien sur les chantiers que sur le papier, on est du coup respecté ! Et c’est ce que j’essaie de faire chaque jour, en Mon expérience dans la piscine et le spa me permet d’avoir une parfaite connaissance de m’informant dès qu’il ya une nouvelle norme, tous les concepts de construction. Je suis de nouveaux produits, etc… multi-produit et je propose : des piscines hors « Tu vas très bientôt développer ton sol qui répondent à une clientèle de locataires ou une clientèle dont la priorité n’est pas propre « Show room de piscines » sur forcément la piscine. Cette dernière reste un la Guadeloupe, qu’est-ce qui t’a poussé joli compromis contribuant à la joie des à te lancer dans cette création ? » enfants et à la convivialité des parents!


J’AI CRÉE MON ENTREPRISE ELLES ONT FRANCHI LE PAS J’ai toujours évolué en collaboration dans mes activités professionnelles. J’aime mener des travaux à bien de A jusqu’à Z et la création d’entreprise répond tout à fait à cela. Les challenges me motivent et l’ouverture d’un show room va compléter mes démarches commerciales dans la piscine et le spa.

Je me suis lancée, déjà parce que « j’aime être indépendante et être libre dans mes actions » .

« Quelles sont les difficultés que tu as pu endurer lors du montage de ta boite ? » Pour créer ma propre entreprise, j’ai d’abord mis en avant ce que j’aimais vraiment faire, c'est-à-dire être proche du client, l’accompagner jusqu’au bout au travers d’un

produits de plaisir, de rêve. C’est en ce sens que j’ai commencé à écrire ce que je voulais mettre en place. A ce titre, j’ai constaté qu’il me fallait un financement et j’ai donc fait une demande de prêt. Malgré les refus de la plupart des banques, je n’ai jamais baissé les bras, j’ai continué à croire en mon projet novateur. J’ai d’ailleurs participé à plusieurs évènements : la journée des chefs d’entreprises femmes, la journée des créateurs d’entreprises(…), afin de toujours rester au courant des différentes possibilités d’accompagnement, d’aides et autres. Pas facile, mais très enrichissant, d’autant plus quand on obtient finalement ce que l’on souhaite !

« Vivre un licenciement, après avoir eu la stabilité d’un emploi. Comment le vit-on ? Comment l’as-tu vécu ? »


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VIRGINIE DEMORE-DUMONT GÉRANTE « AUTHENTIQUE PISCINE & SPA »

Effectivement, j’ai créé mon entreprise suite à mon licenciement. C’est vrai, que l’on pourrait être déstabilisé par rapport au regard des autres, à la perte d’un certain pouvoir d’achat. La peur, est un sentiment qui peut très vite nous envahir. Mais, j’ai vraiment la chance d’avoir une attitude positive au quotidien, ce qui me permet de ne jamais me décourager. J’ai encore des choses à développer dans mon entreprise bien évidemment et cela va sans dire, que, je fais en sorte de rester focalisée sur mon objectif de base : « la réussite de mon projet ».

« Mais au lieu de m’abattre, je me suis concentrée sur ce que je voulais et ce que je savais vraiment faire... » « Tu as assisté à notre session de FD-WORKSHOP « J’apprends à renforcer mon mental d’entrepreneure. Avec un peu de recul, cette rencontre a-t-elle été bénéfique ? Qu’as-tu retenu de cette journée ? » Cette journée, a été pour moi encore une marque de confiance car les « petites craintes » se sont transformées en forces. Renforcer son mental avec la « zen attitude », le sport, les rencontres, la lecture me semble être le moyen idéal pour persévérer et atteindre ses buts quels qu’ils soient. Cela m’a permis aussi d’agrandir mon réseau et de pouvoir travailler un peu plus en confiance avec des chefs d’entreprises de différents secteurs d’activités, mais ayant pour point commun « le professionnalisme ». J’ai vraiment apprécié, à refaire d’ailleurs.

Propos recueillis par Virginie LEBEAU Tous droits rÉservÉs A Femmdoubout®

VOUS POUVEZ LA JOINDRE :

AUTHENTIQUE PISCINE & SPA Rue J. Gothland, Moudong-Centre 97122 BAIE MAHAULT Tél : 0690 56 02 40


Femmdoubout® MARS 2013 /

GROS PLAN SUR

UN FAIT DE SOCIÉTÉ

J’AI RECU MA LETTRE DE LICENCIEMENT Rassurez-vous, non ce n’est pas la fin du monde. Vous allez juste rejoindre la liste de celles qui n’ont plus d’emplois, à part cela pourquoi se démoraliser ? Soyez positive. Ok, vous n’avez plus de boulot et c’est la première fois que cela vous arrive ? Vous vous sentez en situation d’échec, vous pensez avoir foiré votre plan de carrière, vous détestez tout et tout le monde, vous refusez de revoir vos anciennes collègues qui, soit dit en passant, sont aussi devenues votre bande de potes ? Mais est-ce pour cela que vous devez vous morfondre dans la solitude et vous laisser abattre ? Non. Pourquoi ne pas retourner cette situation en votre faveur ? Avant, vous étiez une maniaco-dépressive du travail, stressée à longueur de journée, vous n’aviez que très peu de temps à consacrer à votre famille ou

à vos amies. Maintenant que vous êtes libre de tout engagement sauf de celui qui vous lie d’un amour fusionnel avec « Pôle », vous savez le mec qui est censé vous trouver un nouvel emploi deux fois moins bien payé. Alors, pourquoi ne pas profiter de ce temps pour vous remettre en question, vivre différemment, faire un réal « Break »? Vous rêviez de faire une formation, faites là ! Besoin de vous défouler, faites du sport ! Vous envisagiez de changer de vie, de partir à l’étranger, c’est le moment d’en saisir l’opportunité. Vous en aviez marre de votre patron, créer votre propre boite puisque vous en avez le potentiel…Tant de perspectives, s’offrent à vous, ne perdez donc plus votre temps à vous dire que vous êtes nulle tout simplement parce que vous avez perdu votre job. Femmdoubout®

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PERDRE SON EMPLOI DOIT-ON EN RIRE OU EN PLEURER ?

J’ai reçu ma lettre de licenciement en guise de cadeau de saint valentin » «

La veille, mon amoureux n’avait cessé de me dire qu’il m’avait préparé une très belle surprise pour le lendemain. Vous savez ce que c’est, n’est-ce pas ? Au début de toute nouvelle relation, que ce soit l’homme ou la femme, il est de bon ton d’étonner constamment son ou sa partenaire. Cette peur stupide que l’autre n’aille voir ailleurs, et ne vous trouve pas parfait sous chacun des angles de la vie de couple, peut-être même frustrante. Mais, malheureusement ce sentiment fait partie de l’envie qu’on puisse avoir de plaire à tout instant à l’être aimé. Cela ne faisait donc que quatre mois que nous avions emménagé ensemble et, il lui semblait important de me surprendre encore et toujours. Je lui avais pourtant bien laissé entendre que je ne portais pour ce jour, le 14 février, guère d’importance. Je trouvais d’ailleurs, comme beaucoup de mes amies, que cette fête n’était qu’un plan de communication marketing grotesque qui commençait sérieusement à s’essouffler du moins aux yeux de notre génération de femmes indépendantes. Mais il me savait passionnée et impulsive et, avec, entre autres, ces deux traits de caractère, j’avoue que j’étais loin de « lui » faciliter la tache au quotidien. Surtout que je n’étais pas une

adepte profonde de la monotonie et les habitudes avaient tendance à m’exaspérer. Je vivais en permanence d’improvisations et j’adorais ça, on pouvait me définir comme une sorte d’électron libre… Il était tellement enthousiasmé à l’idée que l’on passe ensemble notre « toute » première Saintvalentin que je ne pouvais décidément pas lui en gâcher ce doux plaisir… « Tu seras émerveillée », m’avait-il dit, voilà tout ce que je peux te dire. La veille, mon amoureux n’avait cessé de me dire qu’il m’avait préparé une très belle surprise pour le lendemain. Vous savez ce que c’est, n’estce pas ? Ce soir là, il s’était endormi « tout sourire », sûr de lui, se gardant bien de me dévoiler quoique ce soit sur ce qu’il nous avait concocté. Après tout, il avait certainement raison, en ce moment une surprise ne me ferait aucun mal. Depuis le début de l’année, l’ambiance était extrêmement tendue au bureau. Je n’avais pas osé lui en parler, pensant que cela s’arrangerait au fil du temps. Mais cela allait de mal en pire avec mon DG et l’on n’était pas loin d’en arriver au clash. Je pense qu’il aurait été de bon conseil, mais je n’avais aucunement l’envie de « polluer» nos conversations du soir par mes problèmes professionnels. De plus, mon amoureux a comme qui dirait « une âme d’artiste », puisqu’il en est un à sa façon. L’entreprise et lui cela fait deux. Ne lui demandez pas ce qu’est un bilan


UN FAIT DE SOCIÉTÉ

comptable ou une marge, il n’y connait absolument rien. Non pas qu’il soit idiot, mais son domaine de prédilection se tourne plus vers la culture, la philosophie, les livres. J’évitais donc toute discussion ayant pour référence mon taf et je préférais échanger longuement avec lui sur tous les autres sujets, tant qu’il ne s’agissait pas de mon boulot. Plongée dans mes pensées, je ne sentis pas à quel moment je basculai dans un sommeil plus que mérité. Lorsque je me réveillai, il n’était plus à mes cotés, déjà parti à une de ses occupations matinales incontournables : son footing entre potes. J’étais un peu dans les vapes me sentant un peu étourdie lorsque je me levai, limite « groggy » ! J’avais un drôle de pressentiment qui me mettait très mal à l’aise, comme si je prévoyais que cette journée se finirait mal… Ne voulant pas m’auto-influencer par ce signe de mauvais augure, je pris la direction de la salle de bain, pensant qu’une bonne douche froide chasserait une fois pour toutes ce sentiment désagréable de mon esprit. C’était quand même aujourd’hui la Saint-Valentin, le jour dédié aux amoureux. Je décidai de faire un petit effort et essayai de me plonger dans cette ambiance romanesque, ne serait-ce que pour y croire un petit peu et faire plaisir en retour à celui qui partage ma vie. J’avais pris pour résolution qu’en ce jour personne, même pas mon boss, ne pourrait me gâcher cette journée. Pour cela, rien de tel que de se mettre en condition en portant une de

mes tenues préférées : je choisis alors de porter une robe cache-cœur rouge, un brin sexy pour me rendre au travail. J’avais quasi-retrouvé confiance en moi en m’installant à mon bureau le sourire aux lèvres. Malgré tout, quelque chose semblait clocher. Les membres de mon équipe semblaient tous nerveux et ils évitaient intentionnellement de croiser mon regard. L’atmosphère était lourde, chargée d’un stress palpable. Eh bin, tant pis pour eux, si ils sont tous d’humeur exécrable ! Je maintiendrai ma résolution jusqu’au bout ! Je ne cessais de me répéter silencieusement cette phrase : « Personne ne te gâchera cette journée, non absolument personne». De toute façon, je n’avais envie de parler à personne, donc cela tombait à pic. Je fermai ma porte et je m’enfonçai la tête dans des dossiers de comptes-clients qui n’avaient rien de très distrayant, mais qui, pour l’occasion, me permettaient de ne penser à rien d’autre. Entre les coups de fils aux clients et les rapports à rédiger, la matinée prit fin assez rapidement. A 11h30, le fleuriste du coin de rue me livra un magnifique bouquet de lys blanc et de rose rouge. Petit rappel de mon chéri, pour me dire qu’il m’aimait à la folie. Je ne suis pas le genre de femme qui s’émerveille devant un bouquet de fleurs, mais là, j’avoue que cela me faisait un bien fou cette petite attention. Mais, cela eu pour effet de réveiller aussi ce sentiment que j’avais eu le matin même que quelque


JE SUIS LICENCIÉE ...

chose allait se produire. Cela ne tiqua pas mes collègues, habituellement, si curieux que je puisse avoir ce présent. Bizarre, j’avais la nette impression qu’ils s’étaient donnés pour mot non seulement de m’ignorer, mais aussi de m’éviter en ce jour. Je pris une grande inspiration afin de relâcher la tension et me remis au travail. Rien à faire, je n’arrivai pas à me reconcentrer, je sentais que certaines messes basses se faisaient derrière mon dos depuis que j’avais laissé entendre que notre DG agissait de façon frauduleuse. J’étais, soudainement, devenue la bête noire du service pas encore au point d’être mise au placard, mais pas loin tout de même. Mes soupçons étaient loin d’être infondés, j’avais quelques documents, pour preuve à l’appui au cas où les choses tourneraient mal… Mais, il est bien connu que s’attaquer à des cols blancs, s’est toujours un peu risqué. Ayant, qu’une hâte que cette journée de travail, se termine au plus vite, je ne déjeunai pas et j’enchaînai directement sur mes rendez-vous de l’après-midi. Mon dernier client parti, alors que je m’apprêtai à fermer

mon bureau, mon DRH apparu brusquement à ma porte. Comme, s’il avait guetté le moment où je me serais levé, on l’en avait surement informé. Il me salua, d’un ton limite « pet-sec », et me tendit religieusement un courrier en me laissant entendre, qu’il serait raisonnable que je le signe avant de partir et tout cela sans faire d’histoire. Il en profita, pour me notifier que j’avais une mise à pied conservatoire qui prenait effet de suite pour quinze jours, avant que l’on ne prononce mon licenciement…. La scène était irréaliste, et pourtant si drôle qu’elle me fit éclater de rire. Il ne le comprit pas, entre les deux, le plus abasourdit était lui. Je lui remis en souriant mon ordinateur portable, mon téléphone portable, mes clés. Je pris mon bouquet de fleur, mon manteau et mon sac à main, et partit sans dire mot. En passant, le concierge me dit à demain, mais je ne lui répondis pas, je continuai juste à sourire. En cette période, la température était encore glaciale, mais peu m’importait. Je me sentais libre. Moi, la femme pressée, la femme d’affaire carriériste, je n’avais plus de travail et pourtant ce sentiment de libération profond, de ne plus devoir travailler dans une entreprise qui ne me correspondait plus. Mon téléphone sonna, me sortant d’un coup de ma réflexion. C’était mon chéri, qui venait de m’envoyer un message « Alors, prête pour ma surprise de ce soir… ». Tous droits rÉservÉs A Femmdoubout®


FD CONSEIL MARS 2013 /

LE DRESS-CODE

Femmdoubout®

« Je cultive mon image de femme d’affaire… » « Osez : la séduction commerciale ! » Je dois négocier un marché auprès d’un de mes fournisseurs, j’ai rendez-vous avec mon banquier pour qu’il m’accorde un prêt, je dois assister à un séminaire avec mes collaborateurs… Que de bonnes raisons pour entretenir son image de femme d’affaire. Un look n’est pas forcément question de mode, mais surtout de ressenti. A quoi bon suivre une tendance qui ne sera pas appropriée à votre morphologie ou tout simplement à votre personne ? Une question de caractère, voire de charisme, pour

certaines qui oseront porter du rouge et d’autres pas. Le classique reste indémodable et peut très facilement être accessoirisé par une touche de modernité.

« Soyez à l’aise dans ce que vous portez, néanmoins, prenez le temps de vous construire une garde robe qui vous ressemble et corresponde un minimum à votre corps de métier. » L’apparence est un fait de société, alors n’en faites pas un complexe mais plus un atout. Et vous, quel serait votre style ?


QU’EST-CE QU’UNE

it GIRL ENTREPRENEURE? « C’est promis! Je reste en haut de l’affiche.. » Quel est le véritable dress-code d’une femme entrepreneure en 2013 et quel impact peut-il avoir sur son business : « Le tailleur noir, la chemise blanche et les escarpins »? Encore d’actualité pour certaines, mais pour d’autres considérés comme désuet. La femme d’affaire a compris l’importance de prendre soin de son image et de cultiver sa touche féminine afin de jouer à fond la carte de la séduction commerciale. Un mix

« Elle ose de tout, faisant sauter avec une grande désinvolture les diktats de « la garde-robe basique » imposés, jadis, par celles qui représentaient la classe dirigeante. » surprenant d’une mode provenant de la rue, en passant par celle piquée sur le style d’une aristo bobo-chic ne manquant pas de garder la petite touche classique et la pointe branchouillarde légèrement has been ... Vous l’aurez compris, la femme entrepreneure est incontestablement, une « It Girl » des temps modernes, une bloggeuse mode à ses heures perdues qui recherche le look ultime. So Fresh ou So natural, elle veut être sûre de trouver une apparence

ÊTRE « IT » OU « OUT »? unique, celle qui reflétera au mieux sa personnalité et qui aura pour enjeu de lui tailler « le costume » de femme gagnante. Qu’on se le dise, même si elle adopte un look « style boy-friend », la femmdoubout « Entrepreneure », restera et est « femme » en toutes circonstances ! Tous droits rÉservÉs A Femmdoubout®


LE FEED-BACK

ON AIR MARS 2013 /

Femmdoubout®

LA PAROLE EST A VOUS… En novembre dernier, nous avons organisé notre premier FD-WORKSHOP® en Guadeloupe. Moment de partages interactifs et collectifs, traitant de la thématique « Apprendre à renforcer son mental d’entrepreneure. Le mental d’entrepreneure conditionne l’envie de pourvoir changer sa vie, la possibilité de vivre enfin ses rêves. Un des grands secrets de réussite de nos sportifs passe par un entrainement assidu de leur corps, mais aussi de leur volonté

d’entreprendre et d’atteindre les objectifs qu’ils se seront fixés. C’est donc en toute logique que nous avons conçu ce stage afin de donner un outil supplémentaire aux entrepreneures. Certaines de nos participantes ont tenu à vous faire part de leurs ressentis face à cet atelier entrepreneurial d’un nouveau genre …. Confrontant les règles de l’entrainement sportif à celles du monde de l’entreprise.


KARINE D’AUZAC DE LAMARTINIE PARTICIPANTE

SA SOCIÉTÉ :

FUNDRAISING - RELATIONS PARTENAIRES - COMMUNICATION

Je suis originaire du Nord de la France. J’ai poursuivi à Lille des études de sciences économiques jusqu’en maîtrise et je me suis professionnalisée avec un DESS en stratégie marketing de l’Institut Commercial de Nancy. Que pouvais-je en attendre ? Ce que nos enseignants nous promettent généralement ce sont des fonctions clé de marketing manager chez les grands lessiviers et dans le « food », pas moins que ça. Mais, la période étant économiquement noire, c’est finalement dans une compagnie d’assurancevie que j’ai fait mes premières armes. J’y ai 46 appris tous les fondamentaux d’un secteur qui


ELLES TEMOIGNENT SUR NOTRE FD-WORKSHOP® « J’apprends à renforcer mon mental d’entrepreneure » /

m’était totalement inconnu et je me suis retrouvée immergée dans un monde financier d’hommes et de techniciens. Pas facile à 23 ans ! Je suis partie ensuite sur Paris, pour un poste au sein du premier banquier assureur français. Un nouveau monde du travail s’offrait à moi, celui de la banque, celui d’un acteur incontournable sur la place, celui du travail en mode projet, celui d’un management qui fait grandir. J’y ai passé 15 années, à différents poste de marketing et de communication, à divers niveaux de management transversal et hiérarchique. Alors âgée de 30 ans, dans un grand groupe, à des postes clé pour le développement de l’entreprise sur des marchés d’avenir, c’était de l’investissement et un réel plaisir ! Et quand je ne travaillais pas, je voyageais 3 à 4 fois par an, par passion. A 37 ans, j’ai à gérer un département marketing et je me rappelle que j’aimerai aussi être une maman. Et, puis la vie parisienne est une course infernale contre la montre avec un enfant. C’est ainsi que le projet d’engager une nouvelle tranche de vie atteint sa maturité. Une proposition de travail pour mon mari nous amène en Guadeloupe, il y a 2 ans.

« A 40 ans, mon employeur a commencé à me tenir un discours « seniorisant », j’ai alors pressentis que les prochaines années en entreprise ne serait plus pour moi. » C’est à ce moment là, que j’ai pris la décision de travailler en tant qu’indépendante. Idéalement dans le secteur des organisations internationales, du développement et de la coopération. C’est un choix de cœur, que je chéris depuis plus de 20 ans, que je pratique par le bénévolat, et qui fait encore plus sens dans la Caraïbe.

Femmdoubout®

Mais la réalité insulaire s’est exprimée rapidement : j’ai dû d’abord comprendre la culture des Antilles et les règles de fonctionnement des acteurs publics et économiques. Alors, j’ai crée avec mon mari la société KALFICOM et je suis partie à la recherche de fonds et de subventions. Ambassadrice de porteurs de projet en quête de financements, individuels, entreprises ou associations. Depuis, je me sens grandir chaque jour grâce aux projets que j’accompagne, des liens qui se créent, du réseau qui se construit.

LE BILAN KARINE :

DE

Le workshop sur le renforcement mental des entrepreneuses a été un moment important à 5 titres : • Partager des expériences de création d’entreprise au-delà du web et identifier des points de repère concrets dans l’avancement de ma propre entreprise, • Rencontrer Virginie, son expérience du réseau et de la création d’entreprise, et profiter de la formidable énergie positive qu’elle transmet, • Bénéficier des conseils efficaces des intervenants chefs d’entreprise, • Accueillir la passion des professionnels des arts martiaux et du yoga, • Découvrir par la pratique, la concentration et la relaxation, et en ressentir les bienfaits pour notre quotidien de créateur d’entreprise qui nous soumet aux angoisses, à l’impatience, au stress des démarches administratives, des 47 négociations, du manque d’organisation,


LE MENTAL D’ENTREPRENEURE FD-WORKSHOP® /

Femmdoubout®

LE CONSEIL : • Ne rester pas seul, partager vos expériences, • Soyez à l’affût des rencontres professionnelles et aller y pour prendre de l’information, du recul et développer son réseau, • Accorder des pauses pour soi, pour « relâcher » la machine et être plus efficace dans son travail, •Mettez en place une discipline de travail, un plan d’action, un agenda et n’oubliez pas de vous y tenir (horaires, tâches, rendez-vous…) afin de noter chaque jour les petits succès remportés, •Lorsque le doute survient, mettez-vous dans l’action pour éviter l’immobilisme, Soyez toujours à l’écoute de votre intuition !

KALFICOM 1 lot Les Prairies Turquoises – Le Helleux 97180 Sainte Anne Tél : 0690 19 23 56 www.kalficom.com

LE BILAN DE MYRIAM : Concilier vie de famille et entreprenariat n'est pas chose aisée même avec une bonne organisation. Les moments de doutes et de découragement viennent entamer des fois notre motivation . J'ai eu le besoin d'échanger avec des personnes qui avaient les mêmes problématiques que les miennes, avec la conviction Femmdoubout® / 46en plus qu'il était plus pertinent de

était certainement le moyen de se motiver, de se renouveler. C'est connu, on est plus fort ensemble. J'en ai eu la certitude après avoir participé a ce workshop.

LE CONSEIL : Nous avons toutes le pouvoir de réussir. Nous nous laissons souvent conditionner par nos peurs, nos craintes et faisons le choix de ne rien tenter, par peur de l'échec. Or, nous avons toutes, autant que nous sommes, le besoin de nous réaliser et de nous épanouir. Fonçons! Pour les plus réticentes, vous ne serez plus seules, le réseau femmdoubout est là pour vous guider.

MYRIAM LOUISY Email : mlouisy@hotmail.fr48 Tél : 0696 91 13 70


MYRIAM LOUISY PARTICIPANTE De formation commerciale, j'ai intégré le monde du travail par une première mission de formateur en vente auprès d'un public de jeunes en insertion professionnelle durant 3 ans. Riche de cette expérience, je me suis intéressée à l'entreprise en occupant le poste d'assistante commerciale, puis commerciale, pour revenir, depuis 2005, à la formation professionnelle. J'ai eu le souhait de faire évoluer ma carrière en FORMATION - CONSEIL – PRESTATIONS COMMERCIALES m'orientant plutôt vers l'accompagnement des porteurs de projets. Alors, après une année sabbatique programmée, je me suis lancée dans le monde de l'auto entreprenariat en qualité de formateur dans le domaine commercial 49& marketing.

SA SOCIÉTÉ :

LM FORMATION


EVA BODACZ

« Lors de cet évènement, j’ai pu constater que les femmes guadeloupéennes ont de plus en plus envie de concrétiser des projets forts et innovants. Cela est très prometteur pour l’avenir ! »

Femmdoubout® / MARS 2013

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FDINTERVIEW FDINTERVENANTE D’origine Hongroise, à l’âge de 16 ans, je suis partie en Allemagne pour poursuivre mes études et j’y suis restée pour travailler. Suite à un choc émotionnel, je me suis fortement intéressée à la philosophie yogique etayurvédique. J'ai donc décidé de partir en Inde pour y approfondir mes connaissances. J’ai étudié à l’université de Kérala où j’ai eu la chance de rencontrer de grands maîtres renommés dont Swami Sivananda et Osho. Par la suite, j'ai enseigné dans plusieurs pays tels que la Suisse et la France. Aujourd’hui, je me suis installée dans cette magnifique île de Guadeloupe où j’ai créé en 2007, le centre de santé et de bien-être PRANA ENERGY, dans lequel je partage mes connaissances ayurvédiques avec mes adhérents et leur démontre que la pratique du Yoga peut aider à trouver la paix en atteignant le meilleur de soimême. J’ai tenu trois établissements hôteliers en Allemagne. Cela n’a pas toujours été facile car j’étais seule avec mes enfants, mais ma détermination m’a permis de faire face et d’aller aux bouts de mes envies. Le Yoga, et l’ayurvéda ont beaucoup contribué à mon équilibre de vie. À un moment de ma vie, j’ai décidée de donner à ma passion une place bien plus importante, jusqu’à en faire mon métier. Ce que j’aime avant tout c’est partager mes connaissances avec les autres.

« En 2007, tu crées en Guadeloupe ton centre de santé et de Bien-être « Prana Energy ». Qu’est-ce qui t’a poussé à devenir chef d’entreprise, as-tu rencontré des difficultés lors de ton lancement ? » C’est la passion et aussi cette volonté de partager mon savoir qui m’ont poussée à créer mon centre. Le parcours ne fut pas sans difficultés car l’ayurvéda n’est pas très connu

EVA BODACZ FONDATRICE

DE « PRANA ENERGY »

dans les pays occidentaux et est parfois mal perçu. De plus, il a fallu affronter les mouvements sociaux de 2009.Toutefois, avec beaucoup d’énergie, de détermination et de courage, j’ai su faire face et aujourd’hui PRANA ENERGY se porte bien.

L’ Ayurveda est un système de santé holistique d’Inde. Son principe est que chaque être humain peut trouver l’équilibre et l’harmonie. « Science de la vie » en sanskrit, l’ Ayurveda enseigne à l’homme les règles d’une vie saine et sereine, lui permettant de vivre en accord avec lui-même et avec son environnement.

« Tu proposes des prestations en entreprises. Quels sont les outils que tu souhaites transmettre à des managers ou salariés qui évoluent constamment dans une société où « le stress » prédomine? » Le stress touche aujourd'hui 72% des salariés et 87 % des cadres. Il est la principale cause de l’absentéisme et des accidents du travail. Le bien être des salariés est une préoccupation majeure, un facteur de productivité de l'entreprise et un facteur d'attraction des talents. Je conseille donc aux salariés ou managers de prendre le temps... un temps pour soi. Cela, peut être un cours de Yoga, un cours de Taï-Chi , un massage ou un simple moment de méditation.


LE MENTAL D’ENTREPRENEURE FD WORKSHOP

« Certaines personnes n’osent pas pratiquer le yoga, car ils ont des aprioris des fois « infondés » sur ceux qui l’enseignent. Quel est ton gage de confiance auprès de ta clientèle ? » Le Yoga est une discipline née en Inde. Cette pratique ancestrale propose d’unifier le corps et l’esprit à travers des exercices physiques plus ou moins poussés, et une méditation pour parvenir à la prise de conscience de soi. En effet, me concernant je suis diplômée de l’université de Kérala en tant que maître deYoga, cela permet de rassurer les personnes les plus réticentes. Il est aussi un gage de qualité. En ce sens, je vais régulièrement en Inde dans le but d’apprendre de nouvelles techniques.

« Quels conseils donnerais-tu aux femmdoubouts en devenir ? » Je les encourage à aller de l’avant et de toujours croire en elles. Avec la volonté et l’énergie tout est possible. Je leur conseille aussi de se rapprocher des autres entrepreneures. C’est très important d’échanger avec les autres, car c’est ensemble que nous pouvons faire les choses avancer. Propos recueillis par Virginie LEBEAU Tous droits rÉservÉs A Femmdoubout®

VOUS POUVEZ LA JOINDRE : PRANA ENERGY 14 Route de la Marina 97190 Le Gosier Tél : 05 90 92 63 69


www.prana-energy.com


RICHARD MATTEÏ

« Femmdoubout, il faut oublier les comportements des siècles passés. Une femme peut faire absolument les mêmes choses qu’un homme et en plus, avec des talons hauts…»

Femmdoubout® / MARS 2013

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FDINTERVIEW FDINTERVENANT

RICHARD MATTEÏ PRESIDENT DE « LA LIGUE D’AÏKIDO ANTILLES »

Corse, originaire de Marseille, Je pratique l’aïkido depuis 36 ans et je vis en Guadeloupe depuis 23 ans. Je suis aujourd’hui président de la ligue des Antilles d’Aïkido et j’enseigne dans trois clubs, ce qui me fait faire sept cours par semaine. Je dispense mon art auprès d’adultes et d’enfants. Afin de permettre à tout un chacun d’exprimer tant sur le plan physique que mental ses réelles possibilités. Ceinture noire 4ème Dan et 3ème Dan de l’akikaï de Tokyo, je suis diplômé d’état. J’ai pratiqué pendant de nombreuses années le karaté et le judo à haut niveau. C’est en 1977 à marseille, que j’ai découvert l’aïkido auprès des meilleurs élèves des maîtres japonais « R.Arnulfo » et « P.Muller ». Séduit, j’ai décidé de suivre l’enseignement des maîtres « Tamura » et « Nishio ».

« Peux-tu nous dire en quoi consiste l’Aïkido ? » L’aïkido est un art martial et donc, sans compétition, il permet de se défendre contre un ou plusieurs adversaires, qu’ils soient armés ou non. Les armes traditionnelles utilisées sont le tanto (couteau) le Jö (bâton de 1,28cm de long) et le bokken, qui est une réplique du katana en bois. Si l’Aïkido, parmi ces licencier compte 40 pour cent de femme, c’est parce que pour pratiquer cette discipline, il n’y a pas besoin de force, puisqu’on utilise celle de l’agresseur. Il n’y a d’ailleurs pendant la pratique ni catégorie de poids ou de sexe.

« Tu as participé en tant qu’intervenant à notre première session de FD-WORKSHOP « J’apprends à renforcer mon mental d’entrepreneure » qui s’est tenu le 30/11/2012 en Guadeloupe. Avec un peu de recul, cette rencontre avec des jeunes entrepreneurs(es) en quête de solutions a t-elle été enrichissante ? Qu’as-tu retenue de cette journée ? » La richesse de cette journée tient dans le partage d’expériences qui a eu lieu, où, nous avons appris les uns des autres. Cela a été un plaisir de rencontrer ces jeunes femmes entrepreneures, très déterminées à aller jusqu’au bout de ce qu’elles pensent être leur objectif. Propos recueillis par Virginie LEBEAU Tous droits rÉservÉs A Femmdoubout®

VOUS POUVEZ LE JOINDRE :

RICHARD MATTEÏ Fromager 97130 Capesterre Belle Eau Tél : 0590 86 71 - Mob: 0690 30 03 03


ÊTRE UNE WINNER MARS 2013 /

Femmdoubout®

La leçon du coach… #1

VOTRE OBJECTIF :

SE POSITIONNER DANS UN ESPRIT DE GAGNANTE


FDCOACHING

UN ESPRIT DE GAGNANTE MARSE 2013 /

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conseils pratiques …

Femmdoubout®

que je m’efforce d’appliquer !

1. Croire en son potentiel et à sa • J’évite l’emploi du « On » à tout bout de champ et j’utilise à la place l’emploi du « Je ». J’affirme ainsi valeur ajoutée. auprès de mon ou mes futurs interlocuteurs, ma maîtrise du sujet et mon degré d’implication.

2. Faire un bilan professionnel. Ne pas se laisser dépasser par les évolutions et nouveautés liées au secteur d’activité visé ! 3. Se remettre en question régulièrement afin de détecter, quelles sont nos forces mais aussi nos faiblesses.

• Je me donne les moyens de me rapprocher un peu plus de mes rêves, même si pour cela, je me dois de faire quelques sacrifices. J’évite le « défaitisme » et j’arrête de penser que le chemin de la réussite ne met pas destiné. • Je n’hésite pas à me perfectionner un peu plus. Je renforce ma technicité et mon professionnalisme afin d’acquérir une plus grande expertise dans mon domaine d’activité. • Je ne baisse pas les bras à chacune des difficultés

4. Comprendre de façon que je rencontre, au contraire, j’essaye de les surmonter constructive que les échecs en ne perdant jamais de vue mes objectifs fixés et les passés peuvent être facilement enjeux en cours transformés en atout. Tous droits rÉservÉs A Femmdoubout® Femmdoubout®

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Virginie Lebeau 57 ®


CELA SERT ß QUOI ? « DE SE FAIRE COACHER » Un véritable outil à exploiter pour gagner en performance ?

« Donner du sens à chacune de ces actions » Véritable outil à exploiter pour gagner en performance ? » Les rouages de l' Entreprise ne sont pas si souvent faciles à décrypter. Le jargon dans l'entreprise est parfois difficile à traduire, si l'on est novice dans le milieu. Valeurs, enjeux, management, résultat, EBE, optimisation du CA, capitalisation, visions à 360° sont des expressions propres au management. En France, une entreprise sur quatre est créée par une femme, mais certaines n’arrivent pas à franchir le cap des deux ans. Soit par manque d’expérience ou de notion managériale et comptable, qui sont des facteurs essentiels à la base de toute réussite. Beaucoup se lancent dans la création d'entreprise et ne se sont pas encore familiarisés avec ces mots qui feront partie de leurs vies courantes. Pourtant que l'on soit au stade de dirigeant qui a le rôle de chef d'orchestre, ou du simple employé, on rencontre souvent plusieurs difficultés qui nécessitent un accompagnement pour trouver les solutions adéquates.

« Capitaliser son expérience et la mettre au profit de son entreprise »

Ces dix dernières années, le développement personnel et managérial sont devenus incontournables à travers le coaching. Le coaching sportif est un des plus connus, mais il s'étend sous diverses formes telles que le coaching life, coaching d'image, coaching d'entreprise...adaptable à tous les besoins. Il est très important de savoir rompre l’isolement des dirigeants en échangeant les bonnes pratiques et en favorisant les synergies entre différentes entreprises.

Virginie LEBEAU Tous droits rÉservÉs A Femmdoubout®


www.8marstoutelannee.fr


ESCALE EN AUSTRALIE MARS 2013 /

Femmdoubout®

« J’ai fait ce choix de quitter mon pays pour travailler à l'étranger… »

On a toutes rêvé un jour certainement de le faire. Tout laisser derrière soi et tenter sa chance ailleurs, où même tout simplement envie d’une nouvelle vie, d’une nouvelle expérience mais, cette fois-ci, à l’étranger. Courageuses ou ambitieuses, elles l’ont fait et nous le racontent. Une place à des parcours de vie de femmes qui osent prendre leurs destins en main, face à une langue, une culture, un pays différents. Ce mois-ci, nous faisons une escale en Australie, à Brisbane et nous partons à la rencontre d’une jeune Martiniquaise installée là bas… Propos recueillis par Virginie LEBEAU Tous droits rÉservÉs A Femmdoubout®


FDINTERVIEW FDEXPATRIÉE J'ai grandi en Martinique jusqu'à mes 18 ans. Dès le collège et lycée, j'ai eu la chance de partir en voyage linguistique à la Barbade, en Angleterre ou encore aux Etats Unis. Je crois que c'est à ce moment là que j'ai su que j'aimais voyager... Une fois le bac en poche, je suis partie en Métropole (Paris) pour mes études ou j'ai intégré une école de commerce. Aujourd'hui, j'habite en Australie depuis 10 mois.

« J'ai eu un double Master d'école de commerce avec une spécialisation Lobbying et Intelligence Économique. Je me suis tournée vers ces filières par pure curiosité. Mais, je ne travaille pas du tout dans ces domaines. » « Les jeunes très diplômés se retrouvent de plus en plus sur le banc de touche de ceux qui pointent au chômage. Pourtant, à la lecture de ton parcours, il est évident que tu as su trouver très vite une porte d’ouverture auprès de grandes multinationales. Peut-on savoir quel est ton secret ? » Après mon école de commerce, j'ai trouvé un stage puis j'ai été embauchée dans une boite de conseil en informatique, un secteur qui, sans grande surprise, embauche, et même (parfois) des femmes… Je pense qu'il n'y a pas de recette miracle, il faut provoquer un peu la chance, être au courant des tendances, des secteurs qui recrutent, avoir le vent en poupe aussi et surtout savoir équilibrer les aspirations professionnelles avec les réalités du marché. Il ne s'agit pas de brader son bonheur mais de concilier aspirations, curiosité et avenir.

ANNE-LAURE SELLEM « En 2012, tu t’installes en Australie. Opportunité ou choix de vie ? » Opportunité plus qu'un choix de vie et ce, même si l'Australie est un pays avec des conditions de vie assez exceptionnelles! L'Australie est encore relativement flexible sur l'obtention des visas de travail et certaines régions réclament de la main d'œuvre qualifiée, notamment dans le secteur énergétique. L'Asie du Sud est également une région pleine d'opportunités pour les jeunes diplômés voulant voyager. Mais évidemment, ce ne sont pas les destinations les plus proches de la famille et des amis... Mais comme je le dis souvent: on peut toujours rentrer chez "soi" à n'importe quel moment.

« Est-ce difficile de s’expatrier dans un si grand pays, alors que l’on a grandit sur une petite île ? As-tu rencontré des difficultés en tant que Française lors de ton installation ? D’ailleurs, quelle place à la Femme dans le monde de l’Entreprise Australienne ? » L'expatriation est toujours difficile à tous les niveaux: financièrement (coût du départ et démarches), psychologiquement (ne pas savoir pour combien de temps), administrativement (30 millions de... papiers), socialement (isolement, barrière de la langue) et professionnellement (on sait ce que l'on perd, on ne sait pas ce que l'on y gagne). On vit beaucoup de moments de doute, on se demande si le jeu en vaut la chandelle constamment en évaluant les potentiels impacts engendrés par ce départ


ANNE-LAURE SELLEM

« Aller jusqu'au bout des ses ambitions et avoir confiance en ses capacités. « La femme roseau plie souvent mais ne rompt jamais. » Femmdoubout® / MARS 2013

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FDINTERVIEW FDEXPATRIÉE (dépendances). Malgré tout cela, c'est une expérience que je recommande fortement à faire au moins 1 fois dans sa vie ! Venant d'une petite île, je pense qu'on a justement parfois envie de voir plus grand que soimême, de comprendre ce que d'autres individus vivent au quotidien. Comme partout, l'Australie regorge de contradictions et la place de la femme dans l'univers « corporate » en fait partie: la femme est « a priori » plus libre en apparence dans la société et plus respectée par ses collègues masculins. (Ils utilisent le mot "*mate*" pour homme et femme et sont nettement plus polis). Son avis et ses choix peuvent être entendus au même titre que celui de l'homme. La notion de respect, je trouve est nettement plus présent qu'en France car la discrimination ou le harcèlement dans lele milieu de travail sont pris très au sérieux par les autorités Australiennes. Pourtant dans les faits, le résultat est le même partout: le fameux « glass ceiling ».

« L’Australie est la 2ème destination après le Canada, pour l’expatriation des jeunes diplômés. La concurrence professionnelle entre vous est -elle plus ardue que sur le sol français ? » La concurrence est très dure à partir du moment où on a un statut d'immigré. En France, on ne réalise pas toujours les difficultés que doivent endurer les étrangers quand ils viennent en France pour travailler ou même étudier. Une fois étranger, on conçoit les choses beaucoup plus facilement et loin des clichés. Si à cela, on ajoute les problèmes inhérents à l’éloignement, les racines, origines et religions, on peut être vite effrayé. Mais quand on est éloigné, on a naturellement tendance à rencontrer du monde, se retrouver et s'entraider quand cela est possible.

ANNE-LAURE SELLEM « Existe-t-il une communauté d’expatriés antillais là-bas ? » Il y a une petite communauté antillaise anglophone aimant le cricket. J'ai également quelques amis de la Guadeloupe, de République Domicaine, des iles vierges, de Grenade ou de Trinidad & Tobago.

« Au-delà de ses compétences, la femme doit être irréprochable à tous les niveaux. Phénomène également étrange et qui sait, peut être typiquement Australien: beaucoup d'hommes ne se sentent pas à l'aise face aux femmes surtout s'il s'agit d'amorcer une conversation qui peut s'avérer difficile ( prise de décision par exemple ). »

« Est-il envisageable pour toi de revenir t’installer en Martinique et proposer ton expertise aux entreprises antillaises ? Penses-tu qu’il serait plus difficile de retrouver la reconnaissance et la valeur de ton expérience professionnelle ? » Ce serait pour l'instant très difficile sans connections sur place, mais pas impossible. « La méconnaissance du candidat sur des sujets, tels que le marché de l'emploi, ou, les « hot » secteurs après plusieurs années hors de l’île, peuvent être considérés comme des freins pour les employeurs. » Pourtant, il ne s'agit que d'une question de réadaptation comme partout ailleurs. La prise de risqueprise en partant à l’étranger n'est pas toujours récompensée à sa juste valeur, ce qui est dommage.


LE LEADERDHOM®

DU MOIS MARS 2013 /

Femmdoubout®

ALAN RODOLPH Chaque mois, nous accordons un carré VIP, pour le Leaderdhom du mois qui sera mis à l'affiche sur femmdoubout. Parce que nous sommes aussi pour la mixité et l’égalité dans le monde du travail. Nous souhaitons connaitre, ce qui se passe du coté des hommes ... Alan Rodolph est un jeune dirigeant guyanais très expérimenté qui lit et décrypte avec une certaine habilité les chiffres. Son domaine d’expertise comptable tend à nous rappeler ainsi l’importance de la transparence des comptes qu’il doit y avoir au sein de toute entreprise. Il jongle régulièrement entre sa clientèle parisienne et celle située aux Antilles-Guyane. Il nous a fait l’honneur de sa présence en tant qu’intervenant lors

de notre FD-WORSHOP® entre deux rendez-vous, il a eu le temps de nous faire partager son expérience de chef d’entreprise et nous a confié quelques astuces pour rester compétitif.

LE BILAN : La rencontre a été très intéressante. Les participantes ont démontrés qu'elles étaient motivées pour mener à bien leurs projets et les échanges ont été très enrichissants.

« Murir son projet avant de se lancer. Ne pas craindre l'échec car on apprend toujours d'un échec. Ne pas hésiter à échanger car l'isolement peut être un grand frein à l'esprit d'entreprise. »


ALAN RODOLPH

Alan RODOLPH Expert Comptable - Commissaire aux comptes Auditeurs Associés 10, Rue de Nesle – 75006 PARIS Téléphone : 01 40 25 99 30 6 lot Dufournier 97300 CAYENNE Téléphone : 05 94 35 27 34 alr@auditeurs-associes.com

/ Femmdoubout® MARS 2013

Je suis né en Guyane et suis venu m’installer, à l’âge de 13 ans, avec ma mère en région parisienne. Après mon baccalauréat, j’ai entamé mes études supérieures par un DUT en Finance et Comptabilité puis par une MSTCF et un Master option audit et contrôle de gestion. Parallèlement au Master j’ai obtenu le DESCF (DSCG). J’ai débuté ma carrière au sein du cabinet d’audit et conseils, MAZARS, en tant qu’assistant junior. Par la suite, j’ai intégré le cabinet AUDITEURS ASSOCIES (6 associés et environ 55 collaborateurs répartis sur 6 sites) au sein duquel j’ai été coopté en tant qu’associé dirigeant une fois le Diplôme d’Expertise Comptable obtenu. Aujourd’hui, je dirige avec un autre associé, le bureau de Paris qui compte 18 collaborateurs. J’ai créé depuis 2009 AUDITEURS ASSOCIES OUTRE MER à Cayenne (Guyane) qui est le 6ème cabinet du groupe et ambitionne également de poursuivre le développement de l’activité de ce dernier 65 vers l’international.


FD CULTURE FD LES LIVRES DU MOIS MARS 2013 /

Femmdoubout®

« Chaque jour, je prends le temps d’étoffer ma culture générale en parcourant quelques livres… »

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conseils pratiques …

1. Indispensable : un stylo, un marque page, une feuille bristol, ou un petit carnet à proximité de vous pour prendre des notes 2. Logique : Vous ne saisissez pas le sens d’un mot, ayez toujours le réflexe de consulter le dictionnaire afin d’en découvrir la définition exacte.

3. Diversité : Ne vous cantonnez pas qu’à un seul auteur, ou un style d’écriture. Osez aller à la découverte d’univers différents. Il y a plusieurs mois, l’e-book a fait son entrée dans la liste des nouveaux accessoires fun que l’on doit avoir pour rester « In »… Je n’en suis pas encore une adepte car je reste une fervente

partisane de la version « livre papier ». Eh oui, je vais me fâcher un peu avec celles et ceux qui sont écolo car il est aussi essentiel de préserver notre nature en imprimant moins, donc en fabriquant moins de livres et le e-book sera certainement la solution de demain pour cela. Mais en attendant, chaque fois que je prends un livre entre mes mains, que je le touche, c’est avec un véritable ravissement que je parcours ces pages et lorsque le dernier mot en signifie « la fin ». Chaque fois, c’est la même chose : pendant un court instant, une certaine tristesse s’empare de moi, de devoir le ranger auprès d’autres dans une bibliothèque car il m’aura, au fil de ses pages, délivré une histoire, un savoir, fait voyager, m’aura fait rire ou pleurer ou même déchanter. Mais ce qui est sur c’est qu’il m’aura enrichi un peu plus et aura contribué à mon ouverture d’esprit. C’est pourquoi je vous invite à la lecture par cette petite sélection que je vous ai faite, qui se veut hétéroclite mais traitant évidemment de sujets qui pourront vous intéresser…


NOTRE SELECTION DE LIVRES… MARS 2013 /

Emmanuelle Gagliardi et Carole Michelon sortent un second ouvrage sur les réseaux de femmes! " Réseaux au Féminin, guide pratique" aux Editions Eyrolles qui doit paraitre le 8 mars 2013. Parmi, vous y retrouverez Femmdoubout qui y figure parmi...

Vous êtes une femme d'affaires dans l’âme? Séverine Le Loarne Lemaire, Virginie Cupillard, Bouchra Rahmouni Benhida, Anna Nikina, Lois Marie Shelton, se sont penchés sur la question de l’entrepreneuriat au féminin.

Pourquoi les femmes se font toujours avoir ? Mode d’emploi pour que ça change. Yves Deloison interroge nos propres stéréotypes et propose des solutions pratiques .

Sylvie Gilbert a écrit un recueil de témoignages et de suggestions basées sur l'expérience. Plus de trente témoignage de femmes évoluant dans de s PME

Femmdoubout®

Pour Loïs P. Frankel, dans les entreprises, les filles « sympas » et bien élevées arrivent rarement jusqu'au fauteuil de PDG? Il vous aidera à établir vos priorités et à sortir du modèle qu’on vous a inculqué à la base.

ce livre apporte un éclairage sur les principaux pièges qui attendent les working 67 girls tout au long de leur carrière de Claire Léost.


HIGHT TECH MARS 2013 /

Femmdoubout®

Quels outils faut-il pour devenir une

« e-Businesswoman »? Beaucoup pensent que, pour débuter, il faut sortir le grand jeu de suite, en affichant un bureau luxueux et ultradesign qui, bien entendu, sera localisé dans la zone d’activité qui propose des baux aux prix plus pharaoniques du marché. Mais ce n’est pas grâce, il est bien connu que pour se démarquer, il faut faire dans la démesure… en risquant de mettre à mal rapidement sa mise de départ? Eh, bin non. Détrompez-vous ! Les temps changent et le télétravail est de mise. Il reste certes des secteurs commerciaux qui demandent encore des investissements surs et sur de l’immobilier. Mais pour tous les autres, point besoin de tout cela ! Au contraire, à moindre coût, vous pouvez démarrer votre entreprise. Les concepts de coworking ne cessent de fleurir. Donc, pour créer sa boite, il ne vous faut pas grand-chose, juste quelques outils qui vouspermettront d’avoir un meilleur suivi de votre activité en tout instant et n’importe où. Femmdoubout, vous propose sa petite sélection High du moment…

La solution de demain sera incontestablement d’adopter

« le nomadisme et la flexibilité. »


Nous avons testé pour vous MARS 2013 /

« La clé 3g+ Internet Everywhere illimité »

Femmdoubout®

« La tablette Samsung Galaxy 10.1 »

De plus en plus séduits par la clé 3G+ d’orange internet Everywhere, beaucoup de chefs d'entreprises affirment être aujourd'hui tentés par cette technologie qui offre le moyen de travailler à distance, depuis un ordinateur portable, tout en restant connecté à Internet de façon illimité selon l’option acquise.

Le marché de la tablette tactile est en plein boom et est devenue le produit phare du moment. Les plus grands noms, se disputent ce marché. Samsung, nous propose ici une tablette ultra-légère, un taille d’écran de 10.1 d’une grande netteté, mobilité assuré! Moins cher que d’autres, elle est parfaite pour présenter son catalogue de produit, ou surfer tranquillement sur internet.

CES DEUX PRODUITS PRESENTÉS NOUS ONT ÉTÉ GRACIEUSEMENT OFFERTS PAR NOTRE PARTENAIRE ORANGE CARAIBE

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« La mobilité passe par un équipement qui nous permet une accessibilité à l’information n’importe où et à n’importe quel heure… »

Trouver un ordinateur portable et en avoir pour son argent? Vous me direz qu’il s’agit là d’un véritable casse-tête chinois ! Peut-être pas! J’utilise la marque ASUS depuis plusieurs années et depuis je n’ai pas opté pour autre chose. Un choix au niveau du design, mais aussi des options et de l’utilité recherchée, c’est presque du sur-mesure pour une garantie assurée: www.asus.com

GROS PLAN SUR

COUP DE CŒUR POUR

« Le coworking ? » La colocation professionnelle. Phénomène urbain, le «coworking » se développe en France depuis quelques temps déjà. Cette nouvelle organisation du travail, qui a émergé en 2007 à San Francisco, est en pleine expansion. On dénombre 380 espaces de coworking aux Etats-Unis et environ 340 en Europe. Le concept de coworking repose sur deux notions : un espace de travail partagé, un réseau de professionnels dont les compétences sont propices à 69 l’échange.


VOTEZ POUR ELLES ! Elles sont trois, elles sont jeunes, ambitieuses et n’ont toutes trois envies que d’une chose, que leurs projets entrepreneuriaux aboutissent. Sauf qu’au final, il n’y aura qu’une grande gagnante, celle qui remportera la somme de 10 000 euros décernée par Orange Caraïbe parce qu’avec votre soutien, son projet numérique verra enfin le jour. Femmdoubout croit en « elles », celles qui brillent de mille « Etinc’Elles », mais surtout d’innovation. La relève est là, qu’on se le dise, le numérique aux Antilles-Guyane entre-ouvre ses portes à : Élodie porteuse du projet « CutySun », Kamina porteuse du projet « Inter'ils » et Sarah porteuse du projet « Sweet Caribbean Holidays ».

ELLES ONT BESOIN DE VOTRE SOUTIEN KAMINA

SARAH

ELODIE

www.etincelles-leconcours.fr CLOTÛRE DES VOTES AU 15 MARS 2013


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