Introduction J’ai écrit ces pages avec la volonté de transmettre à un maximum de femmes ce qui m’a permis de surmonter cette épreuve de vie qu’est l’endométriose. J’espère que vous y trouverez les réponses et le réconfort que vous cherchez. Pour ma part, j’en suis sortie grandie, avec une meilleure connaissance de moi-même et de mon corps, de la façon dont il fonctionne, de la façon dont je fonctionne. Depuis toujours, la douleur des femmes a été minimisée, mise de côté. Les femmes qui se plaignaient de douleurs lors des règles s’entendaient répondre que c’était normal, qu’elles étaient douillettes. Les nombreux témoignages de violences obstétricales sont effrayants. Le tabou autour des règles, bien qu’il commence à s’estomper, est malgré tout encore bien ancré. L’endométriose impacte la vie des femmes dans leur capacité à être mère, à être femme et à bien vivre au quotidien. Souvent qualifiée de « cancer qui ne tue pas », cette maladie nécessite un accompagnement complet, à la fois sur les plans physique, physiologique et psychologique. Un mieux-être est possible, voire, pour certaines, la disparition totale des douleurs ou des lésions endométriosiques, des endométriomes (ou kystes ovariens) et des adhérences endométriosiques. La médecine conventionnelle ne prend en compte que le plan physiologique, avec des traitements médicamenteux antidouleur et hormonaux, dont les résultats sont très variables, ou avec la chirurgie dans certains cas extrêmes.
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