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Chapitre Bernard Vaissière Jean-Marie Barbançon Paul Bonnaffé Henri Clément Catherine Reeb
Les auteurs
π Henri Clément est apiculteur professionnel en Cévennes. Ancien président de l’Union nationale de l’Apiculture française (UNAF), il en est aujourd’hui le secrétaire général et porte-parole. Rédacteur en chef de la revue Abeilles et Fleurs, il est à l’initiative des programmes Abeille Sentinelle de l’environnement et APIcité®, ainsi que du Concours des miels de France.
π Étienne Bruneau est ingénieur agronome ; il travaille depuis vingt ans dans le secteur apicole comme responsable de l’équipe du CARI (Centre apicole de recherche et d’information, à Louvain-la-Neuve, Belgique). Conseiller spécialisé en pathologies et problèmes de l’environnement, il est, depuis 2001, vice-président du groupe de travail « Miel » du COPA-COGECA.
π Jean-Marie Barbançon est apiculteur professionnel dans la Drôme, président du Groupement dépar-temental sanitaire apicole de la Drôme et administrateur de la Fédération nationale des organisations sanitaires apicoles départementales. Aujourd’hui spécialisé en pathologie apicole, il a exercé comme vétérinaire pendant vingt ans. π Paul Bonnaffé est apiculteur professionnel, spécialisé dans l’activité de pollinisation. En tant qu’administrateur de France-Miel et président de la Fédération nationale des coopératives apicoles françaises, il fait partie des représentants de la filière apicole auprès des instances nationales et européennes.
π Roch Domerego est naturopathe, spécialisé en apithérapie, viceprésident de la commission d’apithérapie d’Apimondia, professeur invité permanent à l’université Callixto de La Havane.
π Gilles Fert est apiculteur-éleveur en Pyrénées-Atlantiques. Il assure des formations apicoles en France et à l’étranger.
π Yves Le Conte est directeur de recherche à l’INRA et apiculteur amateur. Auteur d’une thèse sur les relations abeilles-varroa en 1989, son domaine de recherche s’applique à la lutte contre le varroa et à la communication et la régulation sociale des abeilles, avec notamment pour résultats l’iden-tification d’une phéromone du couvain et la caractérisation de colonies d’abeilles survivant au varroa sans traitement. π Gilles Ratia est consultant apicole international, webmestre de la « Galerie virtuelle apicole », président de la commission permanente Apimondia « Technologie et outillage apicoles ».
π Catherine Reeb est enseignante (PRAG) en biologie végétale et écologie à l’université Paris VI-Pierreet-Marie-Curie et chercheuse en bio-informatique.
π Bernard Vaissière est ingénieur agronome, apiculteur amateur, et chargé de recherches responsable du laboratoire de Pollinisation entomophile à l’INRA d’Avignon. Auteur d’une thèse sur la pollinisation du cotonnier par les abeilles, ses recherches portent sur l’activité de butinage et l’efficacité pollinisatrice des abeilles ; il participe à la revue Apidologie comme rédacteur.
avant-propos
Depuis des millénaires, comme en témoignent certaines peintures rupestres, ainsi que des textes et des bijoux anciens, l’homme s’efforce de tisser des liens privilégiés avec l’abeille.
Pendant très longtemps, l’activité apicole s’est limitée à la cueillette. Avec l’invention de la ruche à cadres, au XIXe siècle, l’apiculture moderne est née, pour devenir aujourd’hui une filière à part entière de l’agriculture.
En plaine, en montagne ou même au cœur des villes, des milliers de professionnels, de pluriactifs et de petits producteurs exercent cette activité. Tous sont animés d’une véritable passion, qu’ils possèdent quelques ruches pour le plaisir ou de véritables exploitations confrontées aux contraintes du marché.
Activité de pleine nature, dépendante de l’environnement et des conditions climatiques, l’apiculture se situe à la croisée de nombreuses disciplines comme la biologie animale et végétale, la botanique ou la science vétérinaire… Elle nécessite aussi une connaissance approfondie des nouvelles méthodes d’élevage qui favorisent un développement rationnel du cheptel apiaire.
La diversité des produits de la ruche (miels, pollen, gelée royale, propolis…), leur technique de production et leur potentiel thérapeutique, mis en évidence par des recherches scientifiques de plus en plus nombreuses, sont également présentés dans l’ouvrage. Enfin, les aspects économiques et les réglementations en vigueur sont abordés, sans négliger le particularisme des différents types d’exploitations apicoles.
Apiculteur professionnel, impliqué dans le syndicalisme apicole depuis de nombreuses années, j’ai sollicité, pour la rédaction de cet ouvrage, la collaboration de spécialistes parmi les plus éminents dans leur discipline respective. Je les remercie pour leur adhésion spontanée et la qualité de leur prestation.
Aussi sérieux et détaillé soit-il, un traité doit être agréable à consulter. La présentation de celui-ci, abondamment illustré par des planches et des photographies, permet de compléter les informations du texte et concourt au confort de la lecture. Que l’on soit néophyte, apiculteur expérimenté ou simplement désireux de découvrir le monde de l’apiculture, chacun trouvera, je l’espère, dans ce Traité Rustica de l’Apiculture, à la fois des réponses à ses besoins et une mine de renseignements sur l’univers fascinant des abeilles.