Alicia eyongo, 71 rue de haerne 1040 bruxelles. Ne pas jeter sur la voir publique. 2016
afrikan diaspora collectif asbl. imprimé à bruxelles, belgique en
éditeur responsable,
JANVIER 2016
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FF-MODÈLE, MÉLANIE MUSISI PHOTOGRAPHE, OSCAR SALI SALI MAKE UP ARTISTE, STEFFI LINONGI HEADWRAP STYLISM, ALICIA EYG
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FEMME FATALE - THE BOOK BRUXELLES 2016 FF-EDITOR FEMME FATALE-THE BOOK FF-PUBLISHING DIRECTOR ALICIA EYG FF-PRESS NANCY RAY FF-ASSISTANT MANAGER BEHARMONYENT. FF-STYLE ADVISOR CLÉO MAÏTÉ FF-USA MANAGER KARINE NGUYEN FF-BUSINESS SHAKILA FF-GRAPHIC DESIGNER ALICIA EYG THE EDITORIAL STAFF IS NOT RESPONSIBLE FOR PUBLISHED TEXTS, DRAWINGS AND PHOTOGRAPHIES, THAT ARE SOLELY THE AUTHORS’RESPONSABILITY. THE DOCUMENTS ARE NOT RETURNED AND THEIR SUBMISSION IMPLIES THE AUTHORS’AGREEMENT FOR FREE PUBLICATION. THE BRANDS AND ADRESSES THAT APPEAR IN THE EDITORIALS PAGES OF THIS EDITION ARE FOR INFORMATION ONLY AND HAVE NO AIM TO ADVERTISE. FF-SUBSCRIPTION/ABONNEMENTS/INFOS FEMMEFATALETV1@GMAIL.COM FFTHEBOOK@HOTMAIL.COM FF- OFFICIAL WEBSITE WWW.FEMMEFATALE-THEBOOK.COM FF- SOCIAL NETWORKS FACEBOOK.COM/FEMMEFATALETHEBOOK YOUTUBE.COM/FEMMEFATALETHEBOOK FF-CONTRIBUTORS FF-POETRY TEAM ALICIA EYG ALEXANDRE MULONGO AUDREY DONCEEL BEHARMONYENT
CEEBOR-G CHIVAZZ KARINE NGUYEN NANCY RAY THIERRY LUSE TRYSS FF-MODELS ALICIA EYG DENISE DEE ESTHER EAGLE MC DE LA LUNA MÉLANIE MUSISI NANA RAY SHAKILA TAMARA KLVD TRYSS FF-PHOTOGRAPHERS EYG CRÉATION 64, 66, 67, 68-69, 70, 71 ARNAUD MARLONE VISION & PHOTOGRAPHY ASSISTANT 58-59, 60-61, 62, 63 DAVID OLKARNY & MAKE UP DIANE DIDI/STEFFI LG 20-21, 22-23, 25, 26, 27, 28, 30-31, 33, 34-35, 36, 37, 38, 41, 44-45, 46, 49, 50, 53, 54, 56-57 OSCAR SALI SALI & MAKE UP ARTIST STEFFI LG 2-3, 8-9, 13, 14-15, 16, 17, 18, 19 ILLUSTRATORS GUY ATAFO STYLISTS NINOCHKA
WWW.NINOCHKA.FR/ MY ELIKIA WWW.FACEBOOK.COM/PAGES/MY-ELIKIA MAKE UP ARTISTS DIANE DIDI STEFFI LG BLOGS EBENE TV
EBENETV.BLOGSPOT.BE/ VERSAH’S STYLE THEVERSAHSSTYLE.WORDPRESS.COM/
PLACES MADE IN LOUISE RUE VEYDT 40, 1050 BRUXELLES M-KEY STUDIO
CINEMA ARENBERG LES GALERIES ROYALES SAINT-HUBERT 1000 BRUXELLES
THANKS TO PRINCESSE MANSIA MBILA, SONIA MH, ETI KIMBUKUSU
COVER FEMME FATALE #023 PHOTOGRAPHY BY DAVID OLKARNY
EDITO ALEXANDRE MULONGO
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FEMME FATALE-THE BOOK Monthly magazine On women, standing and proud of themselves ! ____ Magazine Mensuel Femmes fières et debout !
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SOMMAIRE 20 12
NINOCHKA D’APRÈS EBENE TV & VERSAH’S STYLE PHOTOGRAPHE : OSCAR SALI SALI
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THE WOMAN OF APOCALYPSE
PHOTOGRAPHE : DAVID OLKARNY 58 58
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MY ELIKIA ESTHER EAGLE
PHOTOGRAPHE : ARNAUD MARLONE 64
PRINCESSE M’BILA MANSIA
HISTOIRE D’UNE CONTEUSE EN IMAGES ET EN MOTS 68
MAWOULLI
HELLO AUTUMN
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SONIA MH
LES CLÉS DU SUCCÈS 74
GUY ATAFO
ESQUISSES & CROQUIS 72
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COLOPHON FF-EDITOR FEMME FATALE-THE BOOK | FF-PUBLISHING DIRECTOR ALICIA EYG | FF-PRESS NANCY RAY | FF-ASSISTANT MANAGER BEHARMONYENT. | FF-STYLE ADVISOR CLÉO MAÏTÉ | FF-USA MANAGER KARINE NGUYEN | FF-BUSINESS SHAKILA | FF-GRAPHIC DESIGNER ALICIA
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FF-MODÈLE, MÉLANIE MUSISI PHOTOGRAPHE, OSCAR SALI SALI MAKE UP ARTISTE, STEFFI LINONGI FEMME FATALE - THE BOOK
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L I G N E S COURBES F E M M E S Le monde a connu bien d’événements malheureux en 2015, une nouvelle année commence avec plein d’espoirs. Nous n’allons pas déroger à la tradition, nous vous souhaitons une bonne et heureuse année 2016.
Pour Femme Fatale The Book, tout finit et commence en beauté. A travers la poésie des photos et des textes, nous croisons constamment la beauté de l’image à celle de l’écrit. Ceci rappelle l’ancienne devise du magazine hebdomadaire Paris Match «Le poids des mots, le choc des photos ». Cette beauté à la fois insolente et douce qui se décline sous des couleurs et des thèmes variés est notre fil d’Ariane. Ces Femmes Fatales se révèlent dans des postures de guerrières. Elles continuent une mission dévolue aux femmes qui assument leur féminité et en font une force. La matière embrasse la forme, la présence dompte l’environnement. De cette géométrie qui mêle cambrures et sinusoïdes, volumes et surfaces, ressortent des éléments qui se combinent parfaitement. Dans ce nouveau numéro qui est le vingt-troisième de la série, on dénote la force de présence et du regard. Des images qui donnent la parole à l’écrit. La démarche est claire et simple, le beau s’y révèle dans une esthétique particulière. C’est une histoire de passionnées de la mode, de la photographie et de l’art de l’image. Un rêve qui continue à s’écrire à l’encre indélébile. La mission d’une équipe soudée dont les projets défient les obstacles. Voici une nouvelle année, un nouveau souffle et des projets à la pelle. Le chemin est long, vous avez choisi de le parcourir ensemble avec nous. Vous remercier est une évidence et un besoin. Amazones ou Muses, Sabines ou Femmes de Lysistrata d’Aristophane; leur présence, pensée, action, réflexion, observation continueront à nous parler dans les prochains numéros. Nous conjuguons l’avenir au présent… Alexandre MULONGO
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PHOTOGRAPHE :OSCAR SALI SALI
N 12
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NINOCHKA D’APRÈS EBENE TV & VERSAH’S STYLE
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NINOCHKA BY EBENE TV & VERSAH STYLE OSCAR SALI SALI « Suite à des études secondaires artistiques en France, j’obtiens mon diplôme de Styliste de Mode à l’institut Supérieur St Luc (Tournai, Belgique). Après quelques stages en entreprise et concours jeunes créateurs, j’ai décidé de créer ma propre marque, « Ninochka ». Ma dernière collection « Hypnotik Laundry » se veut féminine et confortable : être chic, attirer les regards tout en étant à l’aise dans ses vêtements. Des coupes géométriques propices à un mouvement ample et naturel, structurées par des motifs cinétiques. Un vêtement modulable que l’on s’approprie et qui évolue à sa guise. Les créations sont le reflet d’un mouvement perpétuel puisé dans son quotidien, transformé sous un regard qui le veut esthétique, voire poétique. Sûrement après avoir fait mes armes au sein d’ateliers de style existants, j’aimerais pouvoir réellement lancer officiellement la marque Ninochka ! “ > www.ninochka.fr > facebook.com/Ninochka
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CLASSIC CHIC CASUAL CHIC UNE PIÈCE/TROIS LOOKS
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SEVENTIES LOOK
THE VERSAH’S STYLE a été créé en septembre 2014. C’est un blog de conseil mode qui met en avant la créativité dans l’élaboration des différents styles et tendances. En effet, « THE VERSAH’ STYLE» vient du mot versatile. Le blog a donc pour objectif de représenter toutes les catégories de looks et styles existant afin que toutes les personnes connectées puissent s’y identifier et de ce fait trouver les ressources nécessaires pour un relooking optimal. Par ailleurs, le blog propose différents services notamment dans le conseil en image, l’animation d’ateliers de relooking avec d’autres prestations spécifiques, des astuces mode. Pour en savoir plus, voici les liens où vous pouvez nous découvrir : > theversahsstyle.wordpress.com > facebook.com/versatileblog
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EBENE TV EBENE TV c’est avant tout l’histoire de deux cousines passionnées par la beauté et la mode. La définition pour nous de la beauté ? Une passion avant tout mais également un moyen de s’exprimer, de s’affirmer et de s’ouvrir aux autres. La beauté est universelle et multiple, EBENE vise à aider chacune d’entre vous à développer le potentiel beauté qui se trouve au fond de nous toutes. Notre blog prodigue beaucoup de conseils pour les cheveux des beautés afros mais reste ouvert aux femmes de tous horizons. Pour qui ? Blonde, brune, rousse, crépue, frisée, bouclée, défrisée peu importe, vous êtes les bienvenues. Notre mot d’ordre ? LA BEAUTÉ C’EST LA DIVERSITÉ ! > www.ebene-tv.com/ > facebook.com/ebenetv
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THE WOMAN OF APOCA LYPSE FF - MODÈLES ALICIA EYG DENISE DEE NANA RAY MC DE LA LUNA SHAKILA TAMARA TRYSS
MAKE-UP ARTISTES DIANE DIDI STEFFI LINONGI PHOTOGRAPHE DAVID OLKARNY
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Noire à la peau d’ébène, j’étais si belle Moi, à la robe verte, reine et rebelle Assise sur le rebord de la fenêtre J’observais chaque passage, chaque être Ce petit monde du Ghetto m’appartenait D’un seul regard, tous mes sujets s’agenouillaient. Je dictais mes règles et faisais la loi Sur les portes, des tags racontaient mes exploits ANAIS KABONGO
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I was born for plenitude and inner fullfilment I may be bad but never will I be convenient I stand and deal with all the circumstances of life Head held high, I’ll face the world without any anxiety For my story is yet to be written NANA RAY
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Un bruit, un geste le chaos s’est abattu Un son, un tremblement ce n’était qu’un début Un cri, la foule je me suis encourue Une détonation, un vent tout avait disparu Un grondement, une vibration le monde se soulevait Un bourdonnement, une clameur à genoux, il se relevait Un murmure, des pleurs il panse ses plaies Un vacarme, une clameur nous ne serons jamais muets Alicia EYG
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Am I, or I am not The symbol of the inner being that you are trying to be You are tied to me, to be in symbiosis with me Being tired of the limbo you are living in Keep running, dear, keep running The sand snakes ate at the root of your feet The blood on your soul sips through each heartbeat Defeating and deafening the screams of our sorrow I breathe you near, I smell your fear, and our kinetics are as such As much as the kilometers you drink, I kill oh ! each meter you seek The characteristics in your logistics stick with the plan I preached You will reach in the end, through the sand I have sent In these arms, to theses charms, there was never a reason to be alarmed TRYSS
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Que reste-t-il ? Quand le silence se fait roi, Sous la tourmente et les émois, Que reste-t-il de mes beaux jours Lorsque solitaire, Je marche sans amours... Quand la colère frappe à ma porte et que je prie pour qu’elle m’emporte, Que reste-t-il de mes atours, Si chéris un jour, Eux qui ne dureront pas toujours... Parce que l’égo est maître, Lui, le véritable traître, Et qu’à chercher l impossible vérité, On finit par apprendre que l’on s’est trompé... Alors, sous le joug d’une lumière en déficit, Je pars et je m’éclipse, Car les silences sont un nombre d’or Pour que j’accepte enfin mes tords... Car même si la pluie de son eau claire, Nettoie les blessures au goût amer, De mon cœur marqué à mort, Sur les genoux de ma misère, je prie en solitaire, Pour qu’ainsi revienne la lumière Sur mes amours et sur mon sort... LOOK BEYOND
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Am I mad in love or Just feeling the end of an era ? ! I am not sure if I know the answer but I am certain that my shadow is the reflection of my inner self, the color of my soul and the depth of a natural beauty. I am just a child of mother earth who tries to make a difference in a woman’s journey. KARINE NGUYEN FEMME FATALE - THE BOOK
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FEMME FATALE-the story Pause subliminale pour te mener à ta perte Fausse sainte Nitouche, j’ai baisé tout Sin City Je t’ai averti mais tu préfères admirer ton corps inerte Je t’ai ralenti par ma félinité car ici c’est FF City Ici, Tu n’es pas en sécurité Eh oui, Bienvenu (e) dans FF Cité Je ne vais pas encore te tuer Je ne peux pas encore te mouiller De mon sex-appeal avant de te buter Regarde-moi bien car je vais t’affronter … Ici, Tu n’es pas en sécurité Eh oui, Bienvenu (e) dans FF Cité FEMME FATALE de naissance Je tire plus vite que mon ombre FEMME FATALE, c’est avec aisance Que je vais te détrôner sans encombre Ici, Tu n’es pas en sécurité THIERRY LUSE
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Femmes Fatales talk “Ta bombe noire” Je serai ton dernier front Tes combats, toi mon martyr Des soldats j’attire Mon corps ring sonnera le gong Tomberas-tu soldat inconnu ? Mes bras cordes retiendront ta chute Ficelé et nu Ta sculpture sera mon but Moi ton Champs de mine Dégoupille mes lignes dans le noir Je t’éparpillerai en chair fine Moi ta bombe noire Fatale peut-être Femme est mon être Femme Fatale je veux être. CEEBOR-G CHIVAZZ
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Through the hourglass I count seconds, I count minutes, I count days Over the horizon, on the compass I encounter the past and recall the pain I put on my armor, put on my shield Be the She that will conquer the fields I inhale and hatch that fierce voice, I scream That fine shell, crack after crack Must unravel that force, that hope, that dream Every motivation is an engine to bounce back Every consolation a motivation to not look back Through the muck and the mud, every step will get me closer I will murder every lie of false achievement, wrongful will With the back of a hand I will slap fear in its face An advance inch after inch like a bulldozer and its grace TRYSS FEMME FATALE - THE BOOK
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Au-delà des dunes de sables, vit une guerrière solitaire, indomptable, parce qu’elle avait donné son coeur, au fils de l’air, et qu’il fut insaisisable, elle perdit toute lueur. De plus en plus amère, ressentant les caresses du vent impalpable, elle ne pouvait fixer ce charmeur. Parée de son arme tonerre, elle se défend de cet amour inexcusable, sans doute, sans honte, sans peur. AUDREY DONCEEL
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Why are you trying to lift Your head above your hart ? Onder this skin, We aren’t more than just organs I was born without a language So I will die motherless Where are the dead ? Everyone is alive in this chaos Isn’t that unnatural in this desert ? BE HARMONYENT. FEMME FATALE - THE BOOK
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MY ELIKIA ESTHER EAGLE
ARNAUD MARLONE 58
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MY ELIKIA by Arnaud Marlone Vision modèle / Ester Super Eagle Je m’appelle Cindy, je suis une jeune Bruxelloise d’origine Congolaise. Il y a quelques années, j’ai créé ma marque de bijoux MY ELIKIA. MY ELIKIA est une marque essentiellement de bijoux et secondement d’accessoires qui a un esprit afro occidental. Tout comme moi, en effet, j’essaie d’apporter ce biculturalisme à mes pièces. Ce n’est pas la raison pour laquelle j’ai nommé ma marque MY ELIKIA. Le ‘MY’ étant une représentation de l’Occident et ‘ELIKIA’ de l’Afrique. MY ELIKIA signifie donc simplement MON ESPOIR. Mon but est de créer des bijoux funs, uniques, avec une pointe d’originalité, portables sur n’importe quelle tenue. Mais surtout que mes créations ne soient pas stigmatisées étant uniquement pour les Africaines et ceci par le fait que mon matériel de prédilection est le wax (tissus africains). Je cible les femmes caucasiennes, métissées et africaines qui veulent avoir un bijou coloré et original tout en étant modernes pour sublimer leur tenue. L’aventure MY ELIKIA a débuté en fin 2012 durant mes études. C’était à la base une passion qui s’est propagée à la création de bijoux pour ma famille, puis mes amies jusqu’à devenir MY ELIKIA sans que cela soit planifié . Quant à mon évolution, j’aimerais m’étendre à d’autres villes de Belgique, comme Anvers. Et par la suite toujours l’Europe et l’Afrique. > facebook/myelikia
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Model : Ester Super Eagle Jewelry creator : My Elikia Make up Artist : Steffi Linongi Photographer : Arnaud Marlone Vision Editing : EYG creation
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PRINCESSE MANSIA M’BILA HISTOIRE
D’UNE CONTEUSE
EN IMAGES ET EN MOTS 64
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INTERVIEW PAR MC DE LA LUNA
PHOTOGRAPHE ALICIA EYG
PRINCESSE MANSIA M’BILA,
C’EST PARCE QUE JE SUIS D’ABORD LA FILLE D’UN CHEF DE VILLAGE
Bonjour Madame, enfin Princesse Mansia M’bila, merci de nous accorder cette interview pour Femme Fatale - The Book. Vous êtes la première de nos invitées et nous sommes très heureux de vous avoir aujourd’hui. Je voulais d’abord savoir d’où vient votre nom à savoir Princesse mania M’bila, vous pouvez nous en dire plus ?
Princesse Mansia M’bila c’est parce que je suis d’abord la fille d’un chef de village. La principauté que je porte ici aujourd’hui ce n’est pas celui de chef de village mais mon père était un grand musicien traditionnel. D’ailleurs par ses compétences, il a été nommé le roi de Ngoma ya Congo donc le tamtam debout du Congo.
Les pauvres femmes ne se sont jamais mariées avec les hommes de chez moi parce qu’elles étaient tout simplement des danseuses. On a même dit que mon père avait sacrifié ses sœurs à cause de sa musique. Elles n’ont pas trouvé de maris.
ça que cela a commencé. C’était vraiment un amusement, cette Camerounaise m’a encouragée, elle m’a présentée à son mari producteur et puis voilà ! Je suis devenue chanteuse.
Est-ce que vous diriez que votre père vous a donné cette passion pour la musique ?
Trente ans donc c’était un début de carrière assez tardif…
À ce moment-là, vous aviez quel Et donc moi, une fille, en plus âge ? la seule fille de la famille, faire de la musique c’était vraiment Quand j’ai rencontré la Camerouquelque chose de très mal vu. naise j’avais presque trente ans.
Il m’a donné cette passion, j’étais petite quand il faisait la musique. La musique de mon père était rentrée en moi parcequ’en le voyant jouer son tamtam avec son groupe, c’était rentré directement en moi. Je ne savais pas que je serai musicienne parce que j’ai travaillé à Je suis d’origine congolaise et la banque à Kinshasa pendant j’ai commencé la musique un dix ans. C’est en Côte d’Ivoire peu tard parce que chez moi que je suis devenue musicienne dans ma culture congolaise, et chanteuse. Un beau matin je une femme qui fait de la mu- me lavais et puis j’ai commencé sique ce n’était pas vraiment à composer une chanson. Mais c’est tout simplement parce que accepté. Malgré que mon père j’étais dans le sang musical. soit musicien. Et grâce à une amie camerounaise, j’ai chanté et puis elle m’a D’ailleurs il avait ses sœurs qui dit mais si tu sais chanter, mon faisaient de la musique avec lui, mari est producteur ! Son mari qui étaient danseuses. était un français. Et c’est comme
Un début de carrière pour un artiste, j’aurai dû la commencer depuis longtemps au Congo. Mais bon, je ne l’avais pas fait. Mais entre-temps vous étiez quand même active, vous chantiez, vous écriviez ? Je n’écrivais pas, je chantais à la maison et je contais. Je faisais plus de contes à la maison. D’ailleurs les parents dans mon quartier, ils m’envoyaient leurs enfants à la maison pour écouter les notes de tantine Hélène, c’est mon prénom de baptême. Tantine la conteuse… Alors chaque soir je contais. Avec mes enfants, je contais. Mais être chanteuse c’était juste mal vu. FEMME FATALE - THE BOOK
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Et donc le conte pour vous c’était une manière de vous exprimer ? Comment est-ce que vous utilisiez le conte pour communiquer avec les autres ?
Et donc quand vous parlez des enfants de vos voisins, est-ce qu’il vous arrivait de vous rendre dans certains quartiers pour dire des contes ?
Le conte pour moi c’était d’abord moi quand j’étais enfant, on m’a raconté beaucoup de choses. Et c’est ça qui m’a amenée dans la vie. Parce que chez nous les parents ne sont pas là pour te dire “ne fais pas ça, ne fais pas comme ça”. Non. C’est à travers une petite chanson, avec un petit conte, avec un petit exemple. C’est comme ça que nos parents nous ont éduqués. C’est comme ça que les enfants améliorent la façon de vivre. C’est l’éducation africaine l’art oral. On n’avait pas de livres pour lire quelque part quelque chose qui s’est passé dans je ne sais pas quel pays. C’est à travers l’oral et à travers la voix qu’on améliorait nos habitudes. Et c’est comme ça que moi aussi je pensais que pour améliorer les habitudes des enfants de mon quartier et mes voisins, cela se passait à travers la voix.
Non, les enfants venaient. Les parents envoyaient les enfants chez moi. Ha ils venaient à vous… Oui tout à fait, tous les soirs la maison était remplie d’enfants pour écouter les contes de tantine la conteuse. Tout cela était bien avant d’avoir une carrière musicale. Je ne pensais pas que j’allais être une artiste. Comme je l’ai dit, c’est mal vu dans ma famille et je n’avais que des frères autour de moi. Donc mes frères ne pouvaient pas me laisser aller chanter. Et votre mère a-t-elle accepté votre choix de carrière ?
Pour les artistes féminines qui m’ont inspirées, il y avait une femme congolaise de Brazzaville. Malheureusement qui est morte depuis longtemps. Cette forme de musique, cette forme d’inspiration, de chansons qui parlaient, pour moi c’étaient des contes chantés. Cette femme-là m’a beaucoup inspirée. Et de quoi parlaient ses chansons, ses contes ? Tu vois dans la musique et dans la culture Congo, car moi je suis Congo, la culture Congo est une culture que moi j’appelle masculine. Ce n’est pas une culture féminine où l’on va parler de l’amour etc. Oui l’amour de son prochain mais l’amour Chérie na ngai bolingo nga comme la rumba congolaise, ce n’est pas ça. Donc dans cette culture, la façon de chanter de ces femmes-là, c’était très engagé dans la société pour essayer d’améliorer la vie et les conditions de la femme. Pour que l’homme comprenne que la femme c’était une personne qu’on ne peut pas mettre seulement derrière la cuisine.
Ma mère ne voulait pas que mon père continue avec la musique. Elle était malheureuse. Quand j’ai commencé la musique elle était même tombée malade. Elle pensait que j’allais être à la portée de tout le monde, de tous les hommes. Et pourtant non, je Donc c’est par rapport à la place Donc vous avez grandi à Kins- ne suis pas à la portée de tout le de la femme dans la société ? hasa, quel est votre chemin par monde. après ? Dans la société, oui, parce que la Et en matière d’inspiration, vous femme avait un grand rôle. Non Moi je suis née au village et j’ai avez des artistes féminines qui seulement elle est la maman, du grandi à Kinshasa après la mort vous ont inspirée aussi ? coup l’homme était l’enfant de la de mon papa. femme mais pourtant cette femme66
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là était de plus en plus abaissée. Quand il y avait quelque chose d’important, la femme ne devait pas intervenir parce que c’était une femme. Non c’est de cette façon que j’ai suivi, cette façon de passer un message c’est de ne pas voir la femme seulement femme. Pour moi la femme c’est une force. Comment décrire votre style musical ? Car il est assez particulier quand même. Oui ma musique et mon style musical sont basés surtout sur la tradition africaine. Tu vois j’ai commencé la musique en Côte d’Ivoire, j’ai donc le son ivoirien. Puis je suis partie au Cameroun, j’ai le son camerounais. Maintenant je prends le son de ma culture congolaise, je mélange avec le Cameroun, la Côte d’Ivoire et l’Europe, alors ça devient quatre.
Comment décrire votre style musical ? Car il est assez particulier quand même. Est-ce que vous pouvez nous parler de votre projet actuel, à savoir votre dernier album et aussi ce dernier single, Je Danse ? Maintenant j’ai pris quand même une petite couleur pour mélanger avec ma danse. En fait c’est le rythme que j’avais toujours fait. Et puis avec cette même danse, j’ai pris un peu de couleur d’ici. Mon voisin m’a dit : « Modernise un peu ta musique, peut-être que pour nos oreilles, on ne le comprend pas.» J’ai dit que j’allais moderniser, mais qu’estce que j’allais faire… C’est la même musique mais je prends un autre musicien belge et je dis : « joue-moi la basse, joue-moi le clavier, de ta façon. Tu mets-là dedans. Écoute ma chanson et puis joue-moi la basse, joue-moi le clavier, c’est tout.» Au lieu de prendre un Congolais ou bien un Camerounais, parce que
c’est notre musique, il va faire la nôtre. Mais moi je dis juste : « Écoute ma chanson, écoute ma musique et mets moi la basse de toi; toi européen. » C’est tout ce que j’ai fait. Parlez-nous un peu de vos projets futurs ? Après le single Je Danse, le deuxième single va sortir également, Courir. Ha oui je danse maintenant parce que la majeure partie du temps, je ne fais que courir. Et c’est Courir qui va sortir. Parce que je pense que tout le monde on court tous les jours. Est-ce que vous pouvez nous faire un acapella de Je Danse ? Pour retrouver l’interview complète ainsi que l’interview filmée, rendez-vous sur le site internet www. femmefatale-thebook.com et sur la page de Femme Fatale - The Book.
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Comptable et mère de famille, c’est avec une dextérité remarquable que Pamela NGONYA gère son emploi du temps. Entre vie de famille et travail, la jeune camerounaise trouve le temps de se consacrer à sa passion, la confection de waxcharpes Le wax, simple phénomène de mode ou véritable «back to the roots» ? Qui sait. Mais ce que l’on peut certifier c’est que ses écharpes ajouteront à vos tenues les plus simples un côté très personnalisé, plein d’énergie positive et de chaleur d’Afrique ! Pour faire votre commande cela se passe via la page Facebook officielle MAWOULLI ! MAWOULLI ? Vous n’avez pas fini d’en entendre parler ! > facebook.com/Mawoulli > instagram.com/mawoulli
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ES CLÉS DU SUCCÈS
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Bonjour,
tout d’abord pouvez-vous nous parler de votre nom, Hakuza ? À première vue à consonance asiatique, d’où vient-il et quelle est son histoire ? Bonjour, Je vous remercie de cette entrevue. Vous avez raison, HAKUZA sonne un peu Asiatique mais c’est un mot en Kinyarwanda donc d’origine africaine. Il vient de mon nom de famille HAKUZIYAREMYE qui signifie littéralement (« c’est le Dieu Créateur qui te fait grandir ; qui t’élève, qui t’exhausse » IYAREMYE signifie Dieu Créateur et HAKUZA signifie « qui fait grandir, qui élève » et moi je le prends aussi comme « qui émancipe », « qui fait évoluer ». Ainsi lorsque j’ai commencé à vouloir m’améliorer à vouloir cheminer vers le succès, HAKUZA m’a semblé être le nom qui convenait pour cette aventure. Est-ce un concept ? Une philosophie de vie ? Définir une chose, c’est la limiter ainsi je préfère que chacun puisse y voir ce qu’il veut un concept ou une philosophie de vie tant que ça te fait évoluer, ça te fait avancer, pour moi le reste a moins d’importance.
Pourquoi 17 principes ni plus ni moins ? 17 a toujours été un nombre qui me fascinait et ma fascination pour ce nombre m’a menée à découvrir les 17 principes du succès de Napoléon Hill, j’ai d’abord lu le livre sur ces principes puis j’ai suivi les cours sur ces principes donné par la Napoleon Hill Fondation et je me base sur ces principes pour travailler sur Moi, pour les analyser, les comparer et les compléter suivant d’autres livres et à partager ce que j’apprends. Il peut y avoir plus de principes comme il peut y en avoir moins, c’est un modèle sur lequel je me base pour avancer et partager cela avec qui veut. Ces 17 principes vont bientôt avoir cent ans et semblent toujours d’actualité. Ils donnent des pistes sur comment aller vers le succès, chaque principe est assez clair et me pousse à vouloir être meilleure; excellente. En partageant cela, les autres peuvent aussi être poussés à vouloir s’améliorer. Quel est votre public cible, les stars en devenir, les entrepreneurs, etc ? Tout être qui s’intéresse au succès. Toute personne voulant s’améliorer et avancer dans sa vie avec un but précis à atteindre.
Il est quand même vrai que si cela touche plus d’enfants et de jeunes, ce sera magnifique. Un monde où chacun avance vers son but ultime donnerait plus de lumière et de paix. Je rêve d’un monde qui enseignerait les 17 principes dans ses écoles. Vos conseils sont à prendre au sens général ou de manière pratique ? Sans action, cela resterait des belles paroles mais sans effets. Les 17 principes du succès sont à pratiquer, à tester, à évaluer et à re-tester afin de pouvoir accéder à ce qu’on veut voir se réaliser. Cela demande un certain effort car ça implique qu’il faut remplacer les anciennes habitudes par de nouvelles. Qu’est ce qui vous a amenée à ce projet ? Quel est votre parcours ? Ce qui m’amenée à ce projet c’est sûrement le fait de m’être demandé maintes et maintes fois la question sur le pourquoi je suis ici sur terre. Pour ce qui est de mon parcours, je dirai qu’au départ il ressemblait à celui de la majorité : j’avançais dans ma vie sans but précis, je suivais le système : j’ai fait des études primaire et secondaire sans trop me sou-
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cier de ce que je souhaitais être. J’étais une brillante élève car j’aimais donner le meilleur de moi. Puis pour les études supérieures j’ai fait des études d’ingénieur industriel en chimie que j’ai réussies puis j’ai un peu travaillé dans le domaine de l’industrie mais j’étais passionnée par l’enseignement alors j’ai fait des études de pédagogie ce qui m’a amenée à travailler dans le domaine de l’éducation / enseignement et enfin la notion de conseil me passionnait aussi et c’est ainsi que j’ai créé des structures de production et management d’artistes de musique. Mes passions m’ont plus tard amenée à réellement comprendre ce qu’est mon but et maintenant je peux dire que j’avance de manière sereine et sûre vers ce but.
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Une femme ambitieuse donnant des conseils sur l’émancipation, le leadership et la réussite dans un univers encore résolument masculin, cela peut étonner. Pensez-vous à votre niveau pouvoir faire évoluer les mentalités et établir un certain équilibre dans le monde du travail ? Si à travers ce que je fais, les mentalités évoluent alors tant mieux. Ce qui compte, c’est surtout que tout un chacun fasse au mieux pour voir grand, pour voir plus loin que les barrières imposées, pour voir l’infini de possibilités qui s’offrent à nous. Pour finir, quelles sont vos intentions et quel avenir voyez vous pour Hakuza, après le site internet, la page facebook, un livre peut être ?
Mes intentions sont de pouvoir partager les 17 principes du succès en combinaison avec toutes les autres formes de philosophies ou sciences de l’émancipation de soi, de trouver une manière encore plus didactique de les diffuser et de permettre à tout ceux qui les découvrent de pouvoir les mettre en pratique et de mieux avancer dans leurs vies. Je continue aussi à penser à tous les moyens possibles de diffusion de cela, le site web et la page facebook n’étant pas suffisant Je suis entrain d’écrire quelques livres sur le succès. Le premier traitera du succès scolaire. Pour suivre le travail d’HAKUZA : www.hakuza.be www.facebook.com/hakuza17
Born in a small town in Congo in 1991. The break point of story with drawing was at the beginning of the war in 1997, all Belgian foreigner were forced to leave Congo and return to their home country. My father Belgian, forced by the situation had to pack his luggage and returned to belgium, leaving me with my mother when I was only 6 years old.
GUY ATAFO
Since then I had no news of him, the only image that I had of him was me sitting on his lap and drawing a tractor for his son. Then I started drawing, I drew the soldiers who came to buy Cigarettes in our home (because it was a way to survive that time since there were no work around, my mother started selling cigarettes at home) and the war tanks going on outside the house. At school I prefered to draw then following my teacher’s lessons, I remember my mother had to buy a new notebooks every week-end. This is how drawing has become a part of me. Since then I could not stop drawing, to improve myself. During the war, I didn’t have much instrument to draw than pen, that explain my preference for the pen even if I’m interested to learn all kind of drawing or painting instruments. My first step in the world of art was in 2014, when I won the «Faculty Stars» price for the artist of residence which allows me to expose for the first time in the University of Leuven. During that periods I had the chance to develop all my potential and show surprising artworks. Beside that I was selected in December 2014, for the «Showcase animal inspired art for Cara Delevingne, Sophia Kerrison, and New Hope» by Talenthouse and in January 2015 by «Talentendag» to showcase my works in Bozar at the Afropean event. I have worked as freelancer too with the University of Leuven, Bana Mboka, the town of Leuven...
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